Speaker #0Bienvenue en 2025, bienvenue au défi de gentillesse en voie, c'est un jour pour tenter une création. Et deuxièmement, j'ai décidé d'aborder un sujet qui crée la controverse. Voilà. J'ai décidé de vous parler du mouvement Woke. Et pour ce faire, je l'ai illustré avec la vignette du jour. Donc c'est un texte qui est un peu petit, alors je vais vous le lire exprès. C'est un Woke de cuisine et de tomates. Le Woke dit... Je rappelle que notre cooking space doit rester un endroit safe, inclusif et validant. Si on veut pouvoir aborder la problématique des privilèges patriarcaux des oignons, dont les microagressions envers les tomates perpétuent une structure de pouvoir qu'il est nécessaire de déconstruire, sinon c'est red flag pour moi. Et les tomates renchérissent avec un métro. Donc, je pense que vous avez déjà la couleur qui est annoncée sur ce que je pense de ce mouvement. Oui, je sais qu'il y a des injustices sociales et je suis bien placée pour le savoir. Mais moi, ce que je me pose vraiment comme question par rapport à ces mouvements qui font énormément de bruit et de dégâts, et quand je parle de dégâts, ça peut être des dégâts physiques comme on parle de microagressions, mais il y a des agressions dans les deux sens. Autant dans les minorités touchées que ces minorités qui créent des mouvements qui vont détruire et qui vont agresser des structures, des entreprises, etc. Et en fait, le problème, c'est que c'est cette pensée unique qui est proposée et que si tu ne vas pas dans leur direction, eh bien, t'es cancel, t'es agressé, ton propos est remis en question. J'en ai fait les frais sur les réseaux sociaux. Bon, après, les réseaux sociaux, voilà, c'est que les réseaux sociaux. Donc, voilà, j'en ai fait l'expérience et j'arrête maintenant. Quoique... Ah, quoique, des fois, j'aime bien foutre un petit peu la mer, je l'avoue, et aller constater à quel point les gens qui manquent de deuxième degré se mettent dans des états abominables et pauvres. Vraiment, je les invite à voir les choses avec un peu plus de légèreté. Et c'est un peu de ça que j'aimerais parler aujourd'hui. C'est par rapport à ce mouvement qui est créé par des minorités. On pourrait penser que oui, je fais partie des minorités en étant une personne en situation de handicap. Mais je ne me considère pas comme telle. Disons que le problème, je pense que ça vient du fait de se considérer comme une victime. Pour moi, le problème part de là. Si on se considère comme une victime, on va vibrer quelque chose qui est de l'ordre de la victimisation. Et qu'est-ce qu'une victime est ? Une victime est proie à des attaques par un prédateur. C'est naturel, c'est chimique, c'est énergétique, il n'y a pas à discuter. Et je pense que le problème fondamental, il est là. Et donc, d'aller voir ce côté victimaire, d'aller le changer, le modifier, le travailler. Et je pense que le problème, c'est non pas d'aller extérioriser ça et d'aller rejoindre des mouvements et de faire la guerre face aux injustices, ce que je peux comprendre, évidemment. Mais je pense que la première chose à faire, c'est aller voir à l'intérieur de soi qu'est-ce qui se passe. Parce que ce mouvement de colère... extériorisé, la racine commence à l'intérieur de soi. Et simplement de prendre un moment pour aller voir d'où est-ce que ça vient. Quelle est l'origine de ce mal-être ? Parce que c'est ça, c'est un mal-être. Est-ce qu'il y a des personnes qui sont en parfaite harmonie avec elles-mêmes, qui sont heureuses d'être telles qu'elles sont, qui sont en paix ? qui sont allés détruire des rues, qui sont allés manifester, qui sont allés hurler leur mécontentement, je ne crois pas. Et par rapport à ce mouvement woke qui fait beaucoup de bruit, alors moi ça me dérange pour plusieurs points, aussi il y a des points qui me dérangent, mais ça je pense que j'ai aussi quelque chose à travailler par rapport à ça, c'est que l'accessibilité des lieux pour les personnes en chaise roulante, pour moi c'est tuer. C'est dû parce que c'est des mouvements qui font beaucoup de bruit. Et les personnes handicapées qui peuvent avoir une tendance woke, elles ne pourront pas les manifester si ce n'est pas adapté. Elles ne pourront pas avoir l'accessibilité de vivre leur vie. si ce n'est pas adapté. Parce qu'on n'aura pas pris le temps, on n'aura pas porté l'attention sur cette problématique factuelle d'adapter les lieux pour les personnes qui ont des chaises roulantes ou même les mamans qui ont des poussettes. C'est exactement le même combat. Et donc, ouais, j'ai vraiment de la peine avec ce mouvement qui fait du... En fait, c'est que j'ai la chose qui me rend... Ah ! qui me dérange, c'est le fait d'aller dans les extrêmes. Je crois que c'est ça le vrai problème, c'est les extrêmes. Dès que quelque chose devient extrémiste, ça devient problématique. Parce que justement, on est dans cette pensée unique qui, si elle rencontre des pensées qui divergent, ça va rentrer en conflit. Et je pense que c'est ça. Donc, si je devais faire le résumé de cet épisode qui était brusque sans filet, alors déjà, je ne sais pas si ça fait du sens ce que je dis, parce que je n'ai rien noté de ça. Je pense que la première des choses, c'est que quand on est en colère ou quand on est dans un sentiment de révolte ou d'anxiété ou quand on est quelque chose qui est désagréable en nous, prendre le temps d'aller voir à l'intérieur de nous qu'est-ce qui se passe. Que ce soit par une balade en forêt ou en tout cas en méditant ou en se posant pour aller voir qu'est-ce qui va émerger et d'aller évidemment guérir ce mal, d'aller guérir cette blessure. Parce que je suis persuadée qu'une fois que le travail est entamé... la personne, elle va vivre de manière beaucoup plus sereine et elle va changer de vibration. Elle va changer sa vibration victimaire pour être dans quelque chose de beaucoup plus cohérent et apaisé. Voilà, c'était ce que je voulais vous partager aujourd'hui. J'espère que vous avez apprécié et n'hésitez pas à réagir à ce point de vue-là. Je vous remercie de m'avoir écouté et je vous dis à demain pour un autre épisode du mois de janvier. Au revoir !