Speaker #0Ça ferait quoi si vous ouvriez votre couple à différentes pratiques ou à différents partenaires ? Est-ce que vous vous êtes déjà posé la question ? Sexpense, le podcast qui pense à ta sexualité, qui pense ta sexualité et qui expense l'univers de la sexualité avec toi. Chaque semaine, on va explorer... La sexualité alternative en parlant PDSM, fétichisme, libertinage, au travers d'interviews, de mes expériences personnelles, d'histoires érotiques. Aujourd'hui j'ai envie de te parler de la libération du couple, la libération de votre sexualité et l'ouverture à un monde en expansion. qui est un monde où quasiment tout est possible, mais à ceci près qu'il faut en avoir envie et être d'accord ensemble. Quand on est en couple, au début, c'est la passion. C'est un truc de dingue. On se saute dessus, on s'embrasse, on se pousse, on se taquine, on se cherche, et on grimpe au rideau hyper souvent, voire presque tout le temps. Que ce soit toi, lui, elle. C'est un truc de dingue. Et puis, le côté de ça y est, la relation est acquise. On est ensemble. On va potentiellement aménager ensemble. Se faire une petite routine. Tout ça, tout ça. Les mois, les années qui passent. Et que... La passion s'évanouit. Alors selon qui vous êtes, il y a toujours du jeu, il y a toujours un peu de moments horrides. Mais selon qui vous êtes, il peut aussi ne plus juste plus rien avoir, à part certains jours exceptionnels de l'année. Et à un moment donné, on peut en arriver à se dire, comment on a fait pour en arriver là ? Où sont passés ces jeunes tourtereaux qui ne pouvaient pas se lâcher d'un poil ? Pourquoi est-ce qu'on est plus l'un sur l'autre ? Et est-ce que c'est si important ? Est-ce qu'on en a envie ? Est-ce que ça nous manque, ce côté trépidant ? Si ça vous manque, vous allez vous poser des questions sur comment fait-on pour réchauffer, pour rallumer la flamme ? Parce que là, c'est une flaminounette. Elle est toute petite, mais elle existe encore. Elle est toujours là. C'est juste que d'une flaminounette, vous voulez passer un feu torride et ardent. Et c'est possible. Mais comment fait-on ? Le premier truc, déjà, c'est de se poser et parler. Le truc, c'est que potentiellement, la routine s'est tellement installée qu'un tabou s'est mis entre vous sur la sexualité. et par peur de frustrer l'autre, et par peur de harceler l'autre. Dans tous les cas, un doute sur la dissonance entre vous. Et du coup, une appréhension d'en parler, parce que ce déséquilibre que vous sentez, vous ne savez pas à quel point il peut être dangereux. Et du coup, ça vous fait peur, parce que vous imaginez le pire. Mais déjà, vous posez et dire c'est vie Tu te souviens au tout début comment c'était ? Là, les enfants sont partis. Ou là, ça va, ils sont grands, on peut avoir des soirées à nous. Ça te dirait pas qu'on recommence à sortir ? Qu'on soit un couple et pas juste des parents ? Ou ça te dirait pas qu'on sorte un peu de la routine ? Ça te dirait pas d'essayer des trucs ? Vraiment ce qui vous passe par la tête, ce dont vous avez envie. Alors après, bien entendu, choisissez le bon moment. N'allez pas... parlez de ça à un moment où l'autre est en difficulté ou est en pleine crise de charge mentale, un moment où c'est de base pas opportun parce que là vous êtes juste en train de vous tirer une balle dans le pied. Prenez un moment où vous êtes tous les deux liens, tous les deux détendus. Et justement, profitez de ce moment pour parler. Si vous n'êtes pas à l'aise, à l'idée, eh bien n'hésitez pas. à venir prendre un rendez-vous avec moi pour qu'on prépare le terrain, ou venir carrément à deux en consultation courte. Parce que des fois, on ne sait pas comment en parler ensemble, on a peur de se faire mal et d'avoir une tierce personne qui peut nous guider, qui peut nous aider. Ça peut nous permettre aussi, un peu comme un arbitre, d'avoir quelqu'un qui va tempérer le sujet et qui va guider au travers de cette discussion. Mais la plupart d'entre vous, de toute façon, vont le faire dans le canapé ou au coin d'une table ou à un moment où... où vous vous sentez bien, tous les deux, et c'est ça le plus important. Et déjà, parlez, parlez de vos fantasmes, parlez de vos envies, parlez de ce qui vous émoustille, de ce qui vous rend curieux, parce que si ça se trouve, vous êtes juste sur un quiproquo dans lequel vous n'arrivez pas à sortir, parce que potentiellement à un moment donné, votre partenaire s'est senti mal, du coup a eu un coup de mou, et n'a plus envie de... de sexualité, ou alors c'était vous, et c'est tout à fait OK. La sexualité n'est pas une ligne fixe, ce sont des vagues, et du coup, il y a des hauts, des bas. Mais, bon, votre partenaire a mis un petit temps à s'adapter, ou vous avez mis un petit temps à vous adapter. Et puis finalement, vous avez pris ça pour Arlan, content tous les deux, ce creux de la vague. Et vous n'avez pas su remonter. la vague, une fois qu'elle repartait dans son nouveau rouleau. Et au final, c'est comme un surfeur, il ne faut juste pas abandonner et ne pas hésiter à recommencer, recommencer, recommencer, réessayer, mais vous avez tout à fait conscience que ça ne veut pas dire recommencer tous les jours au point d'être harcelant, mais recommencer avec doigté, avec douceur, avec subtilité. Que ce soit pour vous, pour elle, pour lui, on a tous envie d'affection, de considération. Mais on n'a pas envie de graveleux et de vulgaire d'un coup. Il faut les circonstances qui s'y prêtent. Parce que c'est pas alors que je suis en train de ranger les courses, de gérer les enfants, que j'ai envie de me faire attraper par le cou et plaquer contre le mur avec un Oh bébé, tu m'as manqué, tu sais, j'ai envie de toi Ouais, ok, ça peut paraître émoustillant, mais en fait, potentiellement, on n'a pas du tout la tête à ça, parce qu'on est en train de gérer les courses, les enfants, mais aussi en train de se dire, je vais faire quoi à manger ? Ah ouais, il me reste ça à faire et ça à faire, et puis il faut que je prépare telle réunion demain, et puis il ne faut pas que j'oublie de mettre le cahier de Mathéo dans son sac, et puis il ne faut pas que j'oublie de préparer les affaires de sport de Diane pour demain, etc. Et là, d'un coup, on se fait saisir le coup et... Non, non. Vu de l'extérieur, ça peut paraître sexy. Quand on est la personne qui est en pleine crise de charge mentale, il faut que je fasse ci, fasse ci, fasse ça, alors que je suis déjà en train de faire ci, faire ci, faire ça, il y a un bug qui se passe. Donc il faut prendre le temps et avoir l'œil de la subtilité. Mais du coup, voilà, un couple qui est perdu dans sa routine ou qui a les enfants qui viennent de partir, et qui se dit, il faut faire quelque chose, on va remettre le couvert, à un moment donné, quand même, on est censé être un couple, et pas juste deux personnes qui cohabitent ensemble, ou juste des parents. Il y a besoin un peu de connexion, de torride, de chaleur, de piment. À quoi on va penser ? On va penser au libertinage. Ah, qu'est-ce qu'on fait ? candaulisme, priolisme, mélangisme, cotacotisme, foyerisme, ah ben je sais pas, tu me dis ça là comme ça, mais j'y avais pas pensé. Comment ça tu y avais pas pensé ? Ben du coup il y a que moi qui... Ben non, non, mais pourquoi pas ? Ben c'est là où il faut que vous soyez tous les deux à l'écoute et bienveillants. Ne soyez pas dans le jugement, ne soyez pas dans... Non mais attends, mais t'es sérieux là ? T'as envie de me voir me faire troncher par quelqu'un ? Ou t'as envie de troncher quelqu'un d'autre ? Oh non mais... Oh ! Je croyais qu'on était censés remettre une connexion entre nous. Alors, justement, je dis bien, dans un premier temps, oui, parler de tous vos fantasmes et de toutes vos envies, c'est super et c'est hyper important. Parce que ça va vous permettre déjà de prendre la température et de vous fixer des objectifs. Mais le premier objectif que vous ne devez pas perdre de vue, c'est vous deux. Et donc, répondez d'abord au fantasme que vous êtes capable de réaliser ensemble, sentir ce personne. Ça peut être des positions, des pratiques que vous n'avez pas fait auparavant ou que vous avez envie de refaire. Ça peut être de faire ça dans des lieux ou à des événements qui vous émoustillent. Si vous n'avez jamais fait de BDSM... et que vous y songez, prenez le temps de vous renseigner, de chercher. Aujourd'hui, il y a des ateliers, il y a des cours selon ce que vous voulez faire. Si vous voulez essayer les cordes, il y a des associations, il y a des initiations. Si vous voulez vraiment aller dans la domination-soumission, il y a des événements, il y a des munches, il y a aussi de l'initiation. Si vous voulez aller plus sur quelque chose de sadomaso, vous pouvez commencer avec ce que vous avez à la maison. Mais n'allez pas sur des choses trop dangereuses dès le départ. Déjà, vous pouvez commencer avec des morsures, des griffures, avec de l'impact. Vous avez tout ce qu'il faut dans la cuisine pour l'impact. Vous avez les torchons. Alors, il faut manipuler le tapis de torchon, mais avec le petit bout mouillé. On le sent passer. Vous avez la cuillère en bois, vous avez le rouleau à pâtisserie, vous avez tout ce qu'il faut. Tout ce qu'il faut. Il n'y a aucune excuse. Vous n'avez pas besoin d'aller en sex shop tout de suite. Vous pouvez très bien tester avec tout ce que vous avez à la maison. Si vous voulez libertiner, là, il faut discuter encore plus. Et il faut que vous soyez vraiment sûr de vous, de votre couple. Parce que justement, cette réflexion que je faisais tout à l'heure, avec cette personne qui dit comment ça, t'as envie de troncher quelqu'un d'autre, ou t'as envie de me voir me faire troncher par quelqu'un d'autre, je... non. Et bien ça, c'est un warning auquel il faut faire attention, parce que ça veut dire qu'il y a une crainte, il y a une jalousie, il y a une peur. Une peur qui veut dire un manque de confiance dans votre couple. Et ça, il faut gratter. Mais ça ne se gratte pas en réveillant de la rancune. Ça se gratte ou en thérapie individuelle, parce qu'on a identifié qu'on a une peur, on ne veut pas forcément impliquer l'autre, on veut travailler dessus seul, ou en thérapie de couple, parce que justement, on veut mettre au clair les choses, mais on n'a pas envie que ça réveille des quiproquos et qu'on ne se comprenne pas, et qu'au final, on se mette à bouder l'un l'autre. Et du coup, le thérapeute de couple... est là aussi pour pouvoir aider dans ce type de conversation. Mais donc, si vous voulez faire du libertinage et que vous êtes OK sur votre couple, que vous êtes OK à l'idée que vous soyez mélangé à d'autres couples, que potentiellement il se passe des choses avec d'autres gens, s'offre à vous deux possibilités. Ou le faire en privé, rencontrer des gens chez vous ou chez eux. Ou aller en club. Et du coup, vous mélangez comme ça. Bam, bim. Dans le bain, tout de suite. C'est deux salles, deux ambiances. J'ai même envie de dire trois salles, trois ambiances. Parce qu'entre le privé, le club, le sauna, c'est pas la même chose. Club et sauna, ça se ressemble encore. À chaque fois, c'est un endroit. La différence, c'est que le sauna, il y a... comme le nom l'indique, un sauna, mais aussi un à la main jacuzzi. Et que du coup, il y a un côté très chill et érotique, je trouve. Plus à mon sens, c'est à mon sens, que le club, où au final c'est juste une discothèque avec des chambres. Et du coup, à mon sens, il y a moins ce côté romantique. Il y a bien sûr la séduction. On a tous dragué en boîte à un moment donné. Mais le romantisme, c'est pas pareil, à mon sens. Encore, c'est mon point de vue. Donc déjà, il faut vous poser là-dessus. Ensuite, il faut vous poser des règles sur ce que vous êtes OK, pas OK de faire. Si vous vous posez plein de règles au début, voilà. c'est bien, parce qu'il vaut mieux être très restrictif au début, pour vous rassurer tous les deux, et petit à petit faire sauter des règles que vous trouvez inutiles, que... Ne pas en mettre beaucoup pour justement ne pas vous restreindre. Et vous blesser l'un l'autre parce que vous n'auriez pas pensé que votre partenaire aurait été blessé à l'idée de vous voir embrasser quelqu'un d'autre par exemple. Ou à l'idée que vous léchiez quelqu'un d'autre ou que vous suciez quelqu'un d'autre. Et voir cette personne prendre du plaisir et avoir l'impression que vous donniez plus de plaisir ou que vous preniez plus de plaisir. que quand c'est votre partenaire. Donc c'est aussi en ça où quand on se lance dans le libertinage en couple, c'est hyper important d'être stable et confiant en son couple. Mais en soi, à un moment donné, on est adulte. Et être adulte, ça veut dire se défaire des obligations qu'on nous a inculquées enfant et créer nos propres règles, notre propre monde, notre propre univers. pour s'approprier notre place d'adulte dans ce monde. Et ensuite, on inculque tout ça à nos enfants, et puis c'est une boucle vertueuse. Donc aujourd'hui, si vous voulez libérer votre couple, si vous voulez libérer votre sexualité, c'est tout à fait possible. Il suffit d'en discuter. Et après... Tout doit être fait dans le consentement. Et souvent, c'est là où il y a un problème. C'est que potentiellement, moi, je vais avoir des envies qui sont plus intenses que mon partenaire ou ma partenaire. Et quand je vais lui les partager, en fait, j'ai peur de lui les partager parce que j'ai peur de me prendre une claque. J'ai peur de me prendre un rejet. Du coup, je vais lui partager des fantasmes qui, je pense, sont censés lui convenir. Parce que je pense que mon, ma partenaire a ce type de fantasme. Et en fait, il ne faut pas tomber dans ce piège-là. On n'est pas censé deviner la sexualité de notre partenaire parce qu'on se dit ça fait des mois ou des années que je couche avec, donc ma partenaire est comme ça. Ben non, parce que potentiellement, vous ne lui avez jamais posé la question en fait. Et comme souvent, au premier, deuxième ou troisième rendez-vous, on se met à poil et puis on couche l'un avec l'autre, sans vraiment se poser de questions, sans vraiment quoi, parce que c'est tellement chaud que le paraverbal suffit. Et puis après, c'est un cycle infini, en fait, on ne se pose jamais la question, on a envie, j'ai envie, on s'embrasse. Oh là là, trois galoches, et puis je suis déjà en train de... de bander, de mouiller comme pas possible, et du coup, on se fout à poil et Oh bah merde ! On est connectés l'un à l'autre, physiquement comme spirituellement parlant, mais en fait, on s'est jamais vraiment posé la question de nos sexualités, on s'est jamais vraiment pris un moment pour se dire T'as aimé ce qu'on a fait aujourd'hui ? C'est quoi qui t'a plu le plus ? T'aurais envie de rajouter deux choses ? Peut-être d'utiliser des jouets, des accessoires ? Qu'est-ce que tu fais d'habitude ? Qu'est-ce qui te plaît en fait ? Qu'est-ce qui t'émoustille ? Qu'est-ce qui te donne envie ? Alors potentiellement vous en avez discuté sur les aptes rencontres sur lesquelles vous étiez avant de vous rencontrer. Mais est-ce que là aussi vous vous êtes pas inventé une sexualité normale entre guillemets à votre image, à votre idée ? Normal, mais pour qui ? Est-ce que normal pour vous ? Est-ce que c'est vraiment votre sexualité, votre envie que vous avez partagée ? Est-ce que vous vous êtes pas dit Oh non, mais jamais personne n'acceptera ces envies-là, jamais personne n'acceptera ça, donc je vais être un peu plus classique pour être sûre d'avoir un plan. Ouais, mais du coup, on part sur une sexualité qui est biaisée. Et le truc, c'est que vous vous êtes coincé du coup parce que vous pensez, vous êtes même sûr que votre partenaire a une sexualité normale parce que c'est ça que vous lui avez vendu. Et du coup, vous avez peur de partager votre vraie sexualité. Mais imaginez que la personne en face de vous, elle a fait exactement la même chose. Et que si ça se trouve, vous, vous adorez les pieds. et que votre partenaire adore dominer, mais que vous ne voulez jamais dire l'un l'autre. Ça se sent un peu dans son caractère, dans sa façon de prendre en main les choses. mais en soit vous en avez jamais parlé elle parce que ou lui parce que peur d'avoir l'air d'un monstre, d'un pervers et vous parce que peur d'avoir l'air déviant et du coup si ça se trouve vous allez passer toute une relation à vous rater alors que vous avez des envies qui se combinent et qui s'assemblent très bien Moi, je l'ai vu, des couples où finalement, l'une des deux arrête la relation. Et puis, quelques semaines après, elle fait Oh là là, non mais c'est trop bien, j'ai trouvé une personne que je vais pouvoir dominer et tout. On a des jeux hyper connectés, on a vraiment les mêmes envies, etc. Et puis, je discute avec l'autre personne avec qui elle était. quelques semaines auparavant, et je lui dis, mais toi, t'étais pas... Ça t'aurait pas plu, ça ? Tu lui as déjà... Et en fait, ça lui aurait plus de fou, parce qu'en fait, c'est ça qu'il voulait de base, et qu'il avait vu son caractère, et que c'était son caractère qui lui plaisait, parce que... Mais il en a jamais parlé. Et du coup, je retourne vers elle, mais... Tu lui en as jamais parlé ? Ben non, évidemment que non, je lui en ai jamais parlé. Attends, moi je voulais me mettre en couple, je voulais trouver l'amour. Je ne vais pas dire à un mec, vas-y viens on se met ensemble parce que j'adore taper des culs, parce que j'ai envie que tu te prosternes à mes pieds et que tu les embrasses, parce que j'ai envie de pouvoir m'asseoir sur tes fesses, parce que j'ai envie de pouvoir m'asseoir sur ton visage, parce que j'ai envie de te fouetter. Euh, bien sûr que non, je vais pas lui dire ça, attends. T'imagines ? Un problème pour une tarée ? Bah en fait, y'a plein de mecs qui adorent ça. Y'a plein de mecs qui adorent se faire asseoir dessus, qui adorent lécher des pieds, qui adorent être au service de quelqu'un, et encore mieux si c'est leur dame. Tout comme y'a plein de femmes aussi, qui aiment ce côté très coquin de la soumise. Et du coup, ne pas en parler alors que ça fait partie de nous, c'est un peu ne pas laisser l'autre réellement nous aimer. Pour qui on est ? On ne laisse pas l'opportunité à l'autre de nous aimer pour qui nous sommes. On ne lui a même pas montré qui on est en fait. On lui a montré un morceau, une facette. Et encore, peut-être que ça aussi c'est biaisé. Le plus important... Si vous êtes dans cette situation, c'est d'y aller pas à pas, de voir. Vous allez crescendo, vous triez déjà dans votre tête vos fantasmes et vous vous dites, ok, je les range du moins hard au plus intense. Et on va commencer par le soft. Et on voit, petit à petit, on glisse comme ça des petits trucs soft. Et si le soft, ça passe, on passe au médium. Et puis si le médium, ça passe, on passe au... Un peu plus et un peu plus jusqu'au hard. Et des fois, on va s'arrêter au médium et en fait, ce sera super. Et en soi, il y a des choses qui vont vous paraître pour vous hyper sexuelles et potentiellement pour votre partenaire, pas du tout, juste romantiques. Typiquement, les personnes qui aiment les pieds, le fait de prendre des pieds en photo, le fait de les masser, le fait d'aimer qu'ils sentent bon, le fait d'aimer faire les ongles. Mais c'est pas forcément sexuel pour la personne qui est en face de vous. Et ça peut juste faire partie de votre complicité de couple. Si vous aimez les pieds, lui proposer un massage et lui proposer une pédicure maison, ça peut lui faire énormément plaisir en fait. Et vous, ça vous permet d'exprimer votre sexualité, votre amour. Sans pour autant paraître pervers, parce que c'est juste des comportements normaux dans un couple. On rencontre les gens dont on a besoin. Et si à un moment donné, vous avez envie d'ouvrir votre couple et d'explorer plus, si vous avez peur de le dire, ça n'arrivera jamais. Donc osez explorer, osez tenter les choses. Si vous avez envie d'un peu plus d'intensité, Si vous avez envie, je sais pas, il y a des couples, ils se mettent à faire du porno, mais si vous avez envie de faire vos propres pornos, allez-y, essayez. Si vous avez envie, par exemple, la femme a envie de devenir modèle lingerie, et bien est-ce que... Le partenaire a envie de prendre en photo, de prendre des cours de photo pour être en mesure de lui faire un book. Ça, ça peut être un projet sympa en couple et peut-être que ça va nourrir une passion. Donc ouvrez-vous, ne partez pas sur des a priori. Respectons les accords Toltec et ne partons pas sur des supputations. voyons ce qu'est la réalité. Parce qu'on ne la voit pas tous avec les mêmes lunettes, mais on vit tous la même. Donc prenez le temps de vous poser, de discuter, et ensuite on va voir tout ce que vous êtes en mesure d'explorer si vous en avez envie. Allez, à la semaine prochaine !