- Speaker #0
Cette semaine, je suis avec une association qui s'appelle Paris SM et qui est dédiée à la prévention et au BDSM. Sexe pense, le podcast qui pense à ta sexualité, qui pense ta sexualité et qui expense l'univers de la sexualité avec toi. Chaque semaine, on va explorer. La sexualité alternative en parlant PDSM, fétichisme, libertinage au travers d'interviews, de mes expériences personnelles, d'histoires érotiques. Alors aujourd'hui, j'ai trois personnes de l'association qui vont répondre à nos questions et j'ai vraiment hâte que vous entendiez tout ce qu'elles ont à nous partager. Est-ce que vous voulez vous présenter ?
- Speaker #1
Alors, je suis Dame Even et je suis la présidente de l'association depuis bientôt cinq ans et dans le BDSM depuis 2012.
- Speaker #2
Je suis Krapodine, je suis la secrétaire de l'association, j'y suis depuis 2021 décembre et j'ai découvert le milieu avec Paris M en 2018.
- Speaker #3
Je suis Lexia, membre du bureau depuis tout juste à moi, je connais le BDSM depuis un bon moment, je connais Paris M depuis un an et demi environ.
- Speaker #0
Et du coup, vous me disiez qu'il y avait d'autres membres de l'association mais qui n'avaient pas pu être présents, est-ce que vous voulez les présenter aussi comme ça ? c'est plus facile également de savoir qui fait partie de l'association et puis peut-être que vous pouvez nous expliquer comment est-ce qu'on fait pour vous identifier dans les événements que vous proposez donc nous sommes
- Speaker #1
6 donc dans le trio déclaré il nous manque Madria qui est notre trésorière merci les filles qui est notre trésorière ensuite nous avons Snoopy qui nous a donné quelques réponses à vos questions et donc on pourra en parler pour elle nous serons sa voix aussi qui est donc bénévole dans notre étoile dans notre bureau, et nous avons Chapillon, qui est aussi bénévole dans ce bureau. Nous sommes six femmes.
- Speaker #0
Super. Et du coup, que propose l'association Paris SM ?
- Speaker #1
Je vais un petit peu présenter l'association. C'est une association de prévention avant tout. Nous existons depuis 2006 et nous sommes déclarés loi 1901 depuis 2009. Nous fêtons cette année nos 15 ans officiels en décembre. Notre association propose à des personnes intéressées par les fétiches et le BDSM de se rencontrer. qu'elle soit curieuse, débutante ou confirmée. Pour cela, nous avons trois rendez-vous mensuels, sauf pendant les vacances d'été, car le bureau se repose aussi. Le premier vendredi du mois, nous avons un munch, c'est-à-dire une rencontre informelle, qui s'appelle apais rencontre dans un bar pour faire connaissance, discuter ou se retrouver. Le troisième mercredi du mois, un munch, dîner débat dans un café-restaurant avec des sujets différents chaque mois. Crapaudine peut nous parler du sujet du mois dernier, puisque c'est elle qui a le débat.
- Speaker #2
Le mois dernier, c'était un BDSM et pratiques aimants, à savoir les pratiques qui nous attirent ou qui nous repoussent. Que faire qu'à notre partenaire et à l'opposé de nous ? Comment pouvoir passer outre, accepter qu'il le fasse ou qu'elle le fasse ? ou les différentes raisons. On a aussi eu des dîners-débats sur la thématique Fais-moi mal, mais fais-le bien avec un médecin qui vient nous répondre pour des questions d'hygiène. On a également eu des dîners-débats sur les pet-play, avec des petits animaux de plus ou moins forme humaine qui sont venus. On a eu du dîner-débat sur BDSM versus amour, sur douleur passage obligé, et on a notre traditionnel dîner-débat sur le consentement.
- Speaker #0
C'est super toutes ces thématiques. Même pour les gens qui connaissent un peu le domaine, je trouve que c'est hyper inspirant parce que ça change des sujets sur lesquels on peut parler ou même de ce qu'on trouve sur Internet.
- Speaker #1
Merci. Merci. Surtout que sur Internet, il y a souvent des bêtises qui sont dites. C'est ça qui est embêtant. Le dernier rendez-vous, c'est le dernier jeudi du mois. Et c'est un Zoom. En caméra, de 20h à 23h, et ça permet à plein de personnes hors Paris de nous rejoindre et de discuter avec nous, ou même de discuter entre eux, faire connaissance. On a des personnes qui viennent des Etats-Unis, du Canada, de Marseille, de Lille, de Belgique.
- Speaker #2
De Nantes.
- Speaker #1
Voilà, de Nantes, de Grèce.
- Speaker #0
Ah oui.
- Speaker #1
Plein de gens qui viennent. Alors, pas toujours les mêmes. Beaucoup de personnes qui sont curieuses, qui sont souvent débutantes et qui ont beaucoup de questions à poser. Oui,
- Speaker #2
c'est souvent leur porte d'entrée avant de venir au match du premier vendredi du mois, d'ailleurs.
- Speaker #0
Ah, OK.
- Speaker #1
Ils commencent en virtuel et ils viennent après nous rencontrer. Et comme ça, ils ont une figure à repérer dans la foule de notre match du premier vendredi. Puisque c'est... c'est assez imposant, puisque nous avons entre 100 et 200 personnes qui viennent le premier vendredi de chaque mois.
- Speaker #0
Oui, ce n'est pas du tout la même chose que moi il y a 10 ans.
- Speaker #1
Non, pas du tout. Pour nous repérer plus facilement, nous portons des t-shirts blancs avec dans le dos marqué Team Paris SM. Donc on est facilement repérable. Et au minima, nous avons un badge pour savoir quelles sont les personnes que l'on peut rencontrer, puisque c'est un café qui est ouvert. tout public, eh bien, il y a aussi des vanilles. Et donc, pour repérer les gens qui viennent au Munch, à notre événement, ils sont eux aussi badgés avec une épingle à linge avec un pseudo ou leur nom.
- Speaker #0
OK.
- Speaker #1
Et donc, c'est facile de repérer ces personnes-là.
- Speaker #0
Oui, donc on sait que s'il y a l'épingle sur la poitrine, on peut discuter avec la personne sans souci de choses un peu olé-olé qui pourraient choquer des personnes un peu plus vanilles.
- Speaker #1
Voilà, tout à fait. Mais c'est très amusant parce que parfois, il y a des personnes vanilles qui nous interrogent et c'est très drôle. Les conversations sont assez intéressantes aussi.
- Speaker #0
Oui, c'est vrai qu'en plus, ils doivent capter des petites conversations et se dire mais c'est pas ce que j'ai l'habitude d'entendre dans le bar.
- Speaker #1
Vendredi dernier, c'était Pâques. Donc nous avons fait des gags-balls en chocolat.
- Speaker #2
Non, des egg-balls dans notre cas.
- Speaker #1
Des egg-balls, pardon.
- Speaker #0
Excellent !
- Speaker #1
Donc, on a passé un fil, c'est moi qui ai fait le travail d'intérêt public, un bol duc à l'intérieur d'un œuf en chocolat. Et donc, pour obtenir l'œuf en chocolat, il fallait porter le egg bowl pendant quelques secondes. Donc, ça a beaucoup amusé quelques vanilles qui regardaient ça d'un œil en disant Est-ce qu'on peut avoir aussi un œuf en chocolat ? C'est assez drôle. Nous essayons aussi de proposer une fois par mois un atelier. Donc soit des ateliers créatifs, soit des ateliers de pratique. Alors dans les ateliers pratiques, nous avons premier pas dans le BDSM. par exemple, ou débuter dans les cordes. Nos ateliers, pour tout ce qui est des pratiques, ce sont essentiellement pour des débutants. C'est-à-dire que nous ne faisons pas des cordes pour les personnes confirmées. Il existe des écoles de cordes, des profs, etc. Mais nous nous axons essentiellement sur les débutants pour pouvoir essayer de leur montrer tout ce qui est règles de sécurité et d'hygiène pour bien commencer certaines pratiques. Pour les ateliers créatifs, là, tout le monde est le bienvenu. Et même dans les ateliers débutants, tout le monde est le bienvenu, bien sûr. Nous avons donc fabrication, par exemple, de bougies basse température. Et le mois prochain, nous aurons fabrication de deux martinets. La peau divine, c'est elle qui a fait le martinet test. Est-ce qu'on peut en parler ?
- Speaker #2
Alors, on va faire un cat-o-nine à cette occasion. Donc, avec un chat à neuf queues ou autre nom. Il pique un petit peu, j'avoue. Mais ça sera avec plaisir qu'on montrera à nos participants. Par contre, pour les ateliers, c'est ouvert à tous, mais il faut être adhérent ou adhérent. La petite adhésion n'est pas excessive parce que c'est 10 euros pour les moins de 26 ans et 20 euros pour les plus de 26, plus le coût de l'atelier. Mais on n'a pas des ateliers qui sont prohibitifs au niveau des tarifs. Donc ne pas hésiter à venir, à vous adhérer, au passage, à soutenir l'association. Vous avez plus de boulot pour notre trésorière Madria.
- Speaker #1
Mais bon.
- Speaker #0
Oui, c'est ce que j'allais demander. Du coup, les ateliers, est-ce que vous avez une fourchette de tarifs ? Parce que c'est vrai que quand on compare les ateliers faits par des professionnels, des dominas ou des doms, ça commence à chiffrer selon les thématiques. Et est-ce que les événements visuaux, munch, apéro, tout ça, c'est gratuit ? Comment ça se passe au niveau tarifaire ?
- Speaker #2
Alors, les mèches sont accessibles à toute personne, adhérent ou non adhérent, alors que les ateliers sont réservés aux personnes adhérentes. Et le coût de l'atelier varie entre pour un ou deux de nos ateliers jusqu'à
- Speaker #0
Oui, donc c'est très abordable. pour les gens qui débutent et qui veulent explorer, on peut mouiller la chemise, il n'y a pas de souci.
- Speaker #1
À savoir que les plus chers, ce sont les ateliers créatifs, puisque les gens repartent, de toute façon, c'est la matière d'oeuvre, la location de salle, la matière d'oeuvre, et le coût du buffet. Mais les gens repartent avec leurs objets, ou leurs objets. Il n'y a pas de... On ne fait pas de bénéfice. À chaque atelier aussi, il y a à manger. Soit si l'atelier a lieu l'après-midi, c'est un goûter. Et si c'est le soir, c'est un buffet dînatoire.
- Speaker #0
Trop bien. Et du coup, l'association fait aussi de la prévention, vous disiez ?
- Speaker #2
Oui, nous avons un kit de bienvenue que nous distribuons à tous nos primants adhérents. Et dedans, il y a... Alors, qui vais-je interroger ? Alexia !
- Speaker #3
Du gel hydroalcoolique, une serviette qui en réalité c'est une linge comme une linge à linger en fait parce que souvent les soumis ou pas que les soumis en fait peuvent être nus. Et donc du coup pour une question d'hygiène au moins ils peuvent se poser sur quelque chose qui est propre. Qu'est-ce qu'on a encore ? On a des préservatifs, on a du gel hydroalcoolique je crois que je l'ai déjà dit, on a des pansements. on a du gel non de l'antiseptique du voilà en fait vous ne le voyez pas mais ils sont en train de me suggérer derrière et puis qu'est-ce que j'ai oublié non les gants je l'ai dit en fait non non non je l'ai dit tout au début bon bah des gants et on va avoir une petite sabonnette D'ici pas longtemps, on va avoir du sérum physiologique.
- Speaker #2
Non, pas du sérum physiologique.
- Speaker #1
Non, pas du sérum physiologique.
- Speaker #3
Un gel lubrifiant.
- Speaker #1
Un gel lubrifiant.
- Speaker #3
Tu mets du gel lubrifiant dans les yeux, toi.
- Speaker #1
Et surtout, oui, un paquet de mouchoirs pour ceux qui pleurent en fin de séance.
- Speaker #3
Arrêtez ça. Ouh là.
- Speaker #1
Voilà. et le tout est dans une jolie trousse logotisée par IEM avec notre devise fais moins mal mais fais le bien vous pouvez retrouver tous les renseignements sur pariem.org notre site et si vous vous abonnez à la newsletter et bien vous recevrez donc en début de mois tous nos événements et vous saurez ce que ce que l'on fait à pariem oui je mettrai les liens en description comme ça ça sera plus facile à trouver pour tous pitié abonnez-vous tout seul ça me fait moins de travail parce que pendant nos événements les gens viennent en disant à Crapodine est-ce que tu peux m'abonner s'il te plaît ah oui voilà et même on fait aussi les adhésions sur place pendant nos événements aussi. La secrétaire est là et elle s'occupe de ça.
- Speaker #0
Merci beaucoup pour toutes ces informations. J'ai une question parce que tant qu'à être dans une association qui parle de BDSM, quelle était votre vision avant de rejoindre l'association sur justement le BDSM ? Et est-ce que en rejoignant cette association, votre vision des choses a changé ?
- Speaker #3
relativement différents et relativement clos, où là c'est un milieu qui n'est pas du tout clos. Et le fait d'avoir pu parler avec plusieurs personnes, ça m'a forcément donné une ouverture mentale et ça m'a permis de comprendre mieux moi-même et d'autres personnes. Donc pour moi, forcément, il y a un avant et un après.
- Speaker #2
Dame Evan ?
- Speaker #1
Alors, moi, c'est... Je veux dire, c'est... C'est en constante évolution, ma vision, et souvent une remise en question personnelle. Pour beaucoup, ce qui me... me chagrine un peu, je dirais, mais on voit souvent des novices aller trop vite, trop loin. et sans conscience des risques physiques et psychiques de notre univers, et surtout des jeunes, et même parfois pas vraiment majeurs, on va dire. Et ça, c'est assez inquiétant. Et c'est pour ça aussi que je trouve que notre association est bien, parce qu'on essaye de faire de la prévention là-dessus, sur justement tout ce qui risque, autant physique que psychologique. À chaque fois, on insiste bien, surtout dans nos ateliers, On insiste bien sur une grande partie des risques qu'on peut trouver à pratiquer le BDSM. Parce qu'il n'y a pas de risque zéro. Je vais parler pour Snoopy. L'association lui a permis de rencontrer des gens très divers, de découvrir de nouvelles pratiques et de se dégager du stéréotype pour mieux se définir. C'est la réponse qu'elle a donnée.
- Speaker #2
Et du coup, je vais rebondir sur ce qu'a dit Snoopy. C'est vrai que moi, quand je suis rentrée dans le BDSM, au début, je suis rentrée un peu par la porte de Paris M. Mais j'avais... j'avais pas les codes j'avais pas les règles de savoir vivre de ce milieu par contre je devais certainement avoir les stéréotypes du grand mâle alpha dominant magnifique et tout et de la petite soumise à côté innocente bonjour Fifty Shade mais malheureusement dans ce milieu j'ai découvert que c'était pas forcément que ça que ça pouvait être aussi plein d'autres choses qu'il y avait des dominas et elles étaient pas forcément froides et distantes ça c'est ce qu'aurait dit un Snoopy un Esquid à Maven ah ah ah ah ah ah qu'il y avait aussi des risques, parce que mine de rien, qui ont fait de l'impact. Pour moi, c'est une chose qu'on n'a pas forcément conscience. On peut faire de l'impact et pas faire de marque physique, visible, mais il y a quand même des traces. Et qu'on peut faire, on peut retirer une croûte, tout bêtement, et donc être en contact avec des fluides. Et ça, je l'ai appris via l'association. Et pour moi, c'est important, justement, derrière, de désinfecter, de penser à désinfecter mon matériel, de désinfecter mes jouets, de désinfecter éventuellement les surfaces aussi sur lesquelles je joue. Parce que, ben, je ne sais pas qui s'est installé avant, je ne sais pas ce qu'il avait ou ce qu'elle avait, et je n'ai pas envie de contaminer mon partenaire ou ma partenaire. Oui,
- Speaker #0
en vrai, c'est vite arrivé, mine de rien. Les hépatites, il suffit de bave. Les IST, MST, le VIH, avec du sang, avec des fluides sexuels ou autres. C'est vite, mine de rien.
- Speaker #2
De la larve, simplement. Une croûte et une larve, c'est de la larve derrière.
- Speaker #1
Tout simplement une infection avec des bactéries, genre Echerichia coli, par exemple. Moi, ça m'est arrivé quand j'ai débuté et j'ai un soumis qui s'est retrouvé avec un morceau de fesse en moins. il a été obligé d'aller se faire opérer à l'hôpital. Malgré le fait que je l'ai douché, nettoyé, savonné, désinfecté après le jeu, et très vite après le jeu, mais ça n'a pas suffi. La bactérie était déjà rentrée. Donc les micro-fissures dans la peau, quand on prend une fessée ou quand on prend des coups de cravage par exemple, on ne les voit pas. Il n'y a pas de sang, il n'y a rien. C'est un peu rose. mais ça existe quand même, et les infections bactériennes, simplement, on ne parle même pas de VIH ou d'autres maladies, ça existe et ça peut arriver. Donc c'est vrai qu'à Paris M, on insiste beaucoup sur l'hygiène, la sécurité, le nettoyage des outils, le nettoyage des surfaces, c'est pour ça qu'on a mis dans le kit des produits désinfectants, des lingettes désinfectantes. Désinfectantes, voilà.
- Speaker #3
Prévention, c'est un mot qui parle un peu à tout le monde, surtout à nous du bureau. C'est en lisant les réponses aussi des autres personnes, c'est un mot qui ressort beaucoup pour moi, pour Grappodine, pour Dame Evan, pour Znopi, pour Madrea aussi, et Chapillon, c'est quelque chose sur lequel je pense qu'on croit beaucoup, nous toutes. et on s'adopère aussi pour cela. Quand nous participons à des événements, il y a quand même une partie prévention. Rien que le fait aussi qu'on a des gels hydroalcooliques et des préservatifs qu'on peut distribuer, ça peut aider en fait, effectivement. Nous, on est bien conscients du fait qu'il peut y avoir des risques.
- Speaker #0
et on voudrait aussi que les gens autour de nous soient conscients de cela en fait prévenir bon mieux que soigner clairement merci beaucoup du coup si moi je vous connais déjà si je suis nouveau et que je cherche à découvrir ce monde quels sont vos premiers conseils ?
- Speaker #1
Venir à Paris à nous !
- Speaker #3
Participer aux événements, mais notamment, et ça, ça a été un peu, personnellement, ça a été ma démarche, en fait, je répète, je connaissais déjà un peu le BDSM. j'ai voulu commencer par les dîners-débats parce que les sujets sont intéressants, parce qu'il y a toujours une manière d'apprendre, en fait. On en apprend toujours, même à quelqu'un qui pratique. Il y a des gens qui viennent au dîner-débat qui pratiquent depuis 20, 30, 40 ans. Et ce n'est pas seulement pour divulguer leurs savoirs qui sont là, en fait, ceux-ci pour apprendre. C'est un apprentissage continu sur nous et sur les autres. et sur les pratiques. Donc, du coup, venir au dîner débat, notamment quand il y a certains thèmes, parce que ça peut être intéressant pour tout le monde, venir aux apéros, venir au Zoom, parce que pareil, on échange. Enfin, il y a toujours des gens qui ont des, comment dirais-je, des niveaux, des niveaux de connaissances différentes. Donc, du coup, il y a toujours des novices, il y a toujours des experts, il peut y avoir des maîtres et des maîtresses. ou des doms, des top, des sub, enfin, il y a tout. en échangeant avec les autres en quelque sorte en échangeant avec les autres on peut aussi nous changer et explorer plus de choses pourquoi pas si on est curieux alors
- Speaker #1
surtout ce qui est important c'est si vous venez dans nos événements c'est un cadre bienveillant c'est à dire que vous serez toujours accueilli et jamais laissé seul en fin de compte donc il faut passer le pas quand même il faut venir nous voir, nous aborder, mais une fois que vous êtes dedans, on ne vous lâche pas. Si vraiment il y a peur ou timidité, on va vous installer à une table, on va dire c'est un nouveau ou une nouvelle, est-ce que vous voulez bien discuter avec elle ? Et hop, une fois qu'on vous a mis à une table, à ce moment-là, on s'éloigne un petit peu et vous pouvez venir discuter, il n'y a pas de souci. Et si vraiment ça ne va pas, vous revenez nous voir, et puis on discute un petit peu avec vous, nous, et puis on cherche d'autres personnes pour vous accueillir, mais en général, ça se passe très bien. Donc, venir aux événements. Ensuite, si vous venez, vous rencontrerez des gens, donc vous pourrez vous créer un réseau aussi, et donc rencontrer d'autres gens qui sont comme vous, qui peuvent être débutants, qui sont nouveaux, qui ne savent pas grand-chose. on se sent plus fort à plusieurs, pour aller dans des soirées, pour aller dans des clubs, s'inviter les uns les autres aussi, chez soi, chez les autres, se faire des sorties, même pas obligatoirement BDSM, on peut trouver des potes, des copains aussi, c'est pas seulement que pour jouer, mais c'est simplement pour pouvoir parler, rencontrer des gens qui ont les mêmes envies que nous, les mêmes... les mêmes fantasmes, les mêmes besoins. Et donc, il ne faut pas hésiter à sortir de derrière son écran, surtout.
- Speaker #2
Oui. Ou alors, pour les zooms.
- Speaker #1
Voilà. Pour les zooms, vous avez le droit d'être derrière votre écran.
- Speaker #2
Je rajouterais aussi que quand on commence et qu'on ne connaît pas une pratique et qu'on a un doute sur le fait de le tester, c'est non. C'est aussi simple que ça. Il n'y a pas d'option de oui ou de peut-être. C'est non. Vous réfléchissez, vous y reviendrez plus tard. Mais sur le coup, c'est non parce que vous avez un doute. Ça veut dire que vous n'êtes pas prêt.
- Speaker #1
Quand on ne sait pas, on ne fait pas.
- Speaker #0
C'est une règle hyper importante parce qu'il y a beaucoup de gens qui se disent Non, mais ce n'est pas grave, j'ai un doute, mais c'est juste parce que j'ai une petite peur. Mais je vais le faire. Le fait de le faire, ça va me rendre plus fort. me montrer que c'était le bon truc ou quoi. Un peu comme un compte sportif, quoi.
- Speaker #2
Et c'est le meilleur moyen pour choper une blessure psychique.
- Speaker #0
Exactement. Il ne faut pas en BDSM. Ça va vite.
- Speaker #3
Répousser ses limites, ça fait un peu partie du jeu BDSM. Ça, c'est une chose. Mais d'autre part, on peut avoir des trapeaux rouges, en fait, des alertes. Et ça suffit de se couter soi-même. plus que mon mental parce que le mental il peut pousser mais si mon corps à un moment donné me dit non ou si à peau c'est épidermique quelque chose me gêne faisons un pas en arrière une pause, quitte à utiliser éventuellement le safe word pour voir la situation en deux secondes et de dire ok non non non si je continue je me mets en danger pour de bon et puis justement avec un avec des dégâts physiques, comme Madame Evan l'a décrivé, ou psychologiques, derrière, dévastants. Donc, parler avec les gens, ça amène à ça, mais c'est aussi de s'écouter, nous, en fait. Mais, de nouveau, pas notre cerveau qui nous pousse à dépasser les limites, éventuellement. Parce que, vous voyez, c'est vraiment délicat comme concept aussi, d'écouter éventuellement notre corps, trouver la manière. de reconnaître quand un nom, c'est un nom, et quand il faut dire un safe word, et ne pas pousser, en fait, et ne pas être poussé, parce qu'on arrive à des limites, en fait, au bout de compte.
- Speaker #0
Merci beaucoup, du coup, pour ce partage. Et est-ce qu'on peut faire appel à vous, justement ? Par exemple, on est un atelier d'initiation sur les cordes, et je ne sais pas, la personne qui est en train de se faire encorder, et... se sent peut-être mal ou mal à l'aise ? Est-ce qu'elle peut vous le signifier parce que la personne qui est en train de l'encorder ne l'a pas remarqué ? Est-ce que derrière, elle peut discuter avec vous de son expérience et partager ses états d'âme ?
- Speaker #2
Alors, étant donné qu'on ne fait pas de cours de cordes en soi, mais des initiations, on a un professeur qui est dédié pour ça. Il peut varier selon les ateliers en question. Mais on a un professeur qui va être à même de prendre la parole, de prendre en compte ce qui se passe mal. Par contre, c'est un atelier que nous, nous animons. Oui, il ne faut pas hésiter. La dernière fois, j'ai eu une jeune fille qui n'était pas à l'aise dans des cordes. Elle a changé. Elle m'a demandé pardon. Je lui ai dit non, tu t'es écoutée. C'est tout.
- Speaker #3
Mais pas que dans les cordes, en fait, à tous nos événements, s'il y a quelque chose qui cloche, nous, on l'écoute. Ça nous est arrivé aussi dans le passé d'avoir quelqu'un qui était bizarre, disons ça, et des personnes qui étaient présentes étaient en alerte et dans nos cours, elles nous ont alertées, en fait. Notamment, elles ont alerté Krapodine qui est avec nous. Et donc, on a parlé, enfin, Dame Eval a parlé avec cette personne et la personne a été éloignée, en fait, parce qu'elle avait eu, disons, des comportements inappropriés. Alors,
- Speaker #2
on parle d'un événement, d'un centre de réduction de risque et de prévention au sein d'une soirée, parce qu'on peut aussi faire appel à nous pour ça.
- Speaker #3
et dans d'autres soirées aussi pareil on est là pour donner un coup de main pour que tout se passe bien oui tout se passe bien dans le coup s'il y a des gens qui sont mal à l'aise et qui ont besoin d'aide forcément
- Speaker #2
nous on est là nous on répond présent de toute manière lors de nos matchs c'est simple, moi ce que je dis c'est que il y a quelque chose qui vous choque Dites-le nous, parce que c'est pas normal que vous soyez choqués. C'est des événements dans des lieux publics, avec un public qui n'est pas forcément averti. Et du coup, si vous êtes choqués... C'est-à-dire que des personnes qui ne sont même pas dans le BDSM peuvent l'être encore plus. Et ce n'est pas normal.
- Speaker #0
Et du coup, il y avait Lexia qui parlait de soirées. Est-ce qu'on parle de soirées comme les événements que vous organisez ou des soirées autres ?
- Speaker #2
Des soirées organisées par des tiers.
- Speaker #0
Comme la Locking Key ou autre.
- Speaker #2
Des soirées organisées par des tiers, oui.
- Speaker #0
Oui, c'est ça, qui vous mandatent pour que vous ayez un endroit et que vous puissiez faire de la prévention et aider les gens s'ils se sentent mal, c'est ça ?
- Speaker #2
C'est ça.
- Speaker #1
Ok. Pas seulement, on circule aussi dans la soirée. On est un peu des anges de soirée et on regarde un petit peu comment ça se passe.
- Speaker #0
Ah super. Ça manque des fois dans certaines soirées mine de rien.
- Speaker #1
Tout à fait. Et donc, c'est pour ça qu'on nous a demandé plusieurs fois de participer à certaines soirées. Et normalement, on en a encore une où on participe au mois de juin.
- Speaker #2
Mai.
- Speaker #3
Mai,
- Speaker #1
pardon. Mois de mai.
- Speaker #0
Est-ce qu'il faut forcément être à Paris ? pour pouvoir vous voir. mais non puisque nous avons notre événement Zoom donc le dernier jeudi du mois vous pourrez nous voir et discuter avec nous en Zoom donc vous allez sur notre site et vous trouvez le lien et on discute de 20h à 23h avec vous comme ça vous ne vous sentez pas tout seul dans votre petit coin et c'est bien
- Speaker #1
Et à côté de ça, on n'est pas fermé. On accueille des gens d'autres pays et des provinciaux.
- Speaker #2
Oui, on peut venir. Il y a des gens qui montent sur Paris pour le travail, etc. Peut-être le jour où il y a un dîner débat, qu'ils viennent au dîner débat. Il y en a un.
- Speaker #1
Oui, j'en ai un qui viendrait le prochain.
- Speaker #2
Ah oui, tiens. Il y en a un qui vient souvent, en fait, qui vient à Paris en déplacement pour le travail souvent et qui vient souvent au dîner débat.
- Speaker #0
Nous avons en Zoom un Canadien qui est passé à notre apérencontre un vendredi. Ah génial ! Il a débarqué du Canada, voilà. Nous avons un Grec aussi qui vient au Zoom et qui vient aussi de temps en temps à nos événements d'Inédébat ou apérencontre. Nous avons des gens d'Angers, de Lille, de Belgique, on a même eu les États-Unis qui sont venus à notre Zoom. Voilà, donc tout le monde peut venir en Zoom et tout le monde peut venir à Paris, à nos événements.
- Speaker #3
Et à Paris, du coup, vous faites toujours dans les mêmes lieux ou vous changez d'arrondissement ?
- Speaker #0
Alors, nous sommes dans deux... Le premier vendredi et le troisième mercredi, nous sommes dans deux cafés-restaurants qui nous proposent même une formule à manger. Et ce sont toujours les deux mêmes lieux. Donc le café est pratiquement à nous le premier vendredi du mois, entre 100 et 200 personnes. Les autres ont du mal à venir, sauf s'ils sont déjà installés avant qu'on arrive. Et c'est à partir de 19h30, on est sur place à partir de 19h30. Les événements, premier vendredi et troisième mercredi, ça commence à 19h30, nos événements. Et l'équipe... s'en va vers 23h, minuit. Ça dépend des événements. Voilà. Et le 3e mercredi, nous avons une salle qui nous est dédiée, mais c'est une salle ouverte au 1er étage du café-restaurant.
- Speaker #3
Oui, OK. Non, mais super. Et du coup, parmi tous ces événements et ateliers que vous proposez, quels sont vos préférés à vous, personnellement ?
- Speaker #1
Moi, les ateliers. Je plaide coupable.
- Speaker #2
et mon atelier j'arrive rarement à y aller c'est les dîners des bars les apéros pareil j'arrive rarement à y aller c'est les dîners des bars ça a été mon tout premier ma toute première rencontre avec Paris M et ça reste mon petit bébé en fait mon bébé chéri et toujours assise à la même place et gare à qui me pique la place
- Speaker #0
pour moi c'est les ateliers aussi surtout quand les personnes qui viennent dans les ateliers découvrent des objets qu'elles ne connaissaient pas on voit les yeux briller on voit qu'elles ont envie de toucher qu'elles ont envie d'essayer donc moi ça reste aussi les ateliers parce que c'est un vrai partage de connaissances et d'expériences pour tout le monde dans les deux sens parce que des fois il y a des gens qui qui nous disent, tiens, moi, j'utilise tel truc. Ah ouais, c'est vrai, tu l'as fait toi-même et tout. C'est super sympa. On fait des échanges aussi de connaissances comme ça pour du matériel, ou le trouver, ou l'acheter, ou le fabriquer.
- Speaker #1
Justement, au niveau des ateliers de fabrication, c'est les yeux pleins d'étoiles aussi des personnes qui repartent avec leur matériel en disant,
- Speaker #0
ouais,
- Speaker #1
c'est bon, j'ai réussi, je l'ai fait en entier.
- Speaker #0
et surtout après quand ils nous disent vous savez qu'est-ce qu'il a servi et ça c'est vraiment plaisant c'est vraiment très très plaisant ça nous fait extrêmement plaisir et puis les gens sont très contents quels que soient les ateliers on n'a jamais eu jusqu'à présent de retour négatif sur les ateliers
- Speaker #3
ça depuis qu'on est au bureau en tout cas super c'est vrai que l'atelier sur le martinet ça donne envie de se dire c'est mon martinet
- Speaker #0
Rapaudine va vous faire voir le prototype super c'est ça Rapaudine que tu es en train de chercher je suis sûre allez vas-y montre nous ton bébé ah oui
- Speaker #3
Alors, il y a un contre-jour, mais je vois que c'est tracé. Il doit faire mal quand même.
- Speaker #0
Neuf queues. C'est un chat à neuf queues. Un manche. Fais voir le manche. Avec la jolie... Il est beau.
- Speaker #3
C'est en noir et bleu. Avec une petite sangle pour le mettre au poignet.
- Speaker #0
Voilà. Ou pour l'accrocher derrière la porte de la cuisine.
- Speaker #2
Tu as coupé le micro, Craponina.
- Speaker #1
Je disais pour être sûre qu'il ne s'envole pas tout seul avec la petite lanière.
- Speaker #0
Oui,
- Speaker #3
mais ça m'est arrivé une fois de perdre le martinet, ça fait bizarre.
- Speaker #0
Non, il est magnifique. C'est ce qu'on va fabriquer. Tu n'as pas l'autre, celui sur anneau ?
- Speaker #1
Non, pas encore. J'en ai des équivalences, mais je n'ai pas celui qu'on a fait, nous.
- Speaker #0
Donc, dans cet atelier, il y aura deux martinets.
- Speaker #3
Ah, mais super. et du coup après toute cette conversation d'après vous est-ce qu'il y a un BDSM à la française ?
- Speaker #0
donne ta réponse Crapaudine ça va ?
- Speaker #1
pour moi il n'y a pas de BDSM à la française en soi Pas plus qu'il y a un BDSM à l'anglaise ou à l'américaine. Il y a plein de BDSM. Maintenant, je sais que par rapport aux personnes, il y a des choses qui se font ou qui ne se font pas. Par exemple, aux États-Unis, j'ai Snoopy qui nous disait que des échanges qu'elle a eus avec des personnes qui jouent aux États-Unis, il y a de la différence. En France, les négociations sont souvent plus courtes, plus de pick and play, donc à priori prendre et jouer. en soirée, et plus de pratiques sexuelles et de nudité en public par rapport à des Américains. Maintenant, je laisse la parole à Dame Evan parce qu'elle, elle sera plus à même de donner des avis sur la Belgique, et sur l'Italie, peut-être Lexia.
- Speaker #0
Alors moi, je joue souvent en Belgique, et donc je dirais que en France, le BDSM est considéré pour beaucoup de personnes comme quelque chose qui doit être très codifié, très sérieux, quelle que soit la pratique. ça va jusqu'à la tristesse, je trouve, parfois. Et c'est pour ça que je trouve le BDSM en Belgique beaucoup plus amusant, plus léger, plus convivial. Et même en Allemagne, je trouve souvent les pratiques sont plus hardes, plus dures. Donc, il n'y a pas de BDSM à la française, mais je dirais que partout dans le monde, les gens jouent. et ont des pratiques communes comme les cordes, comme l'impact et d'autres bien sûr, mais que chaque personne a son BDSM.
- Speaker #2
Dans les autres pays, ça peut aussi dépendre de la culture. Les cultures européennes, l'Europe est une, mais les cultures sont variées en fait. On ne peut pas dire que la culture anglaise ou italienne sont les mêmes choses que la culture française en fait. Et ça va aussi dans le BDSM. J'ai joué avec des amis italiens et ils se marrent beaucoup. En fait, il y a beaucoup, beaucoup de rire dans les soirées, dans les jeux. Les Anglais, je n'en sais pas. Je vais profiter d'un prochain voyage en Angleterre, effectivement, pour aller voir un club. Si j'y arrive, en fait, si j'ai le temps, je vais devoir commencer chez les Anglais, en fait, à Londres.
- Speaker #0
et je pense que ça va être marrant à Londres aussi vu l'hétéroglicité de Londres en fait pour avoir été au Japon je sais qu'on ne peut pas entrer dans les clubs BDSM comme ça par exemple il faut réserver et on va y aller avec il faut réserver un binôme pour jouer avec vous c'est presque de la prostitution voilà Mais vous ne pouvez pas y aller comme ça, au Débotté, en disant Tiens, ce soir, je vais dans un club BDSM. Non, il faut réserver à l'avance.
- Speaker #1
Et c'est un binôme du club ou c'est un binôme qu'on peut amener soi-même ?
- Speaker #0
Alors, je ne sais pas ça. Mais d'après ce que j'avais compris, il faut réserver quelqu'un dans le club. Une personne du club. Ah, oui. Pour pouvoir jouer. C'est ce que j'ai compris quand j'ai été au Japon. Après, c'est peut-être différent. Puis je sais qu'au Japon, il y a beaucoup de choses qui sont japonaises en ligne.
- Speaker #3
on ne peut pas aller n'importe où comme on veut c'est hyper intéressant c'est vrai qu'on a tous j'ai trouvé cette phrase hyper puissante le fait qu'on a chacun notre BDSM qu'il n'y a pas un BDSM mais on a chacun un autre je pense qu'on peut vraiment en faire un mantra mais surtout
- Speaker #0
Fais-moi mal, mais fais-le bien. Oui,
- Speaker #3
mais ça, je pense que ça va être le titre de l'épisode.
- Speaker #0
Merci, c'est notre devise. Oui,
- Speaker #2
c'est la devise parisienne.
- Speaker #3
Elle est magnifique. C'est tellement ça. Est-ce que vous souhaiteriez ajouter quelque chose pour nos auditeurs et auditrices qui nous écoutent aujourd'hui ?
- Speaker #1
Amusez-vous, mais dans le consentement et le respect de chacun. Ça, c'est la première chose. Et Snoopy aurait rajouté n'hésitez pas à interroger les comportements présentés comme une norme sociale ou sociétale. Du moment que tous les participants soient adultes et consentants, libre à vous de définir les pratiques qui vous plaisent et de refuser celles qui ne vous correspondent pas.
- Speaker #0
Voilà, il ne faut jamais hésiter à dire non, que l'on soit soumis ou dominant ou top ou bonhomme ou... Il ne faut pas oublier qu'on a toujours notre libre arbitre et un non, c'est non.
- Speaker #2
Je vais répéter ce que j'ai dit tout à l'heure. En fait, soyons à notre écoute. Soyez à votre écoute, soyons à notre écoute. Et surtout, je le dis en rigolant, mais pour moi, un bon dôme, maître, maîtresse, dôme, dôme, ce que vous voulez, c'est quelqu'un qui est à l'écoute, à l'écoute et puis encore à l'écoute. Règle numéro 1, 2, 3 jusqu'à la règle numéro 100, c'est être à l'écoute du soumis, du sub, du bottom, quoi que ce soit. Je crois que vraiment mon clé, c'est écoute de nous-mêmes, des autres.
- Speaker #0
et si quelque chose ne va pas de le dire de le dire tout simplement de se respecter simplement alors moi je vais terminer en disant n'oubliez pas que le BDSM est un jeu de rôle grandeur nature et donc il faut surtout se faire plaisir mais n'oubliez pas que ce n'est qu'un jeu
- Speaker #1
Ici, ça applaudit des deux mains.
- Speaker #0
Je peux ajouter autre chose. On n'en a pas parlé, mais nous avons participé avec la mairie de Paris à certains événements.
- Speaker #1
Notamment prévention sur la santé sexuelle parisienne.
- Speaker #0
Voilà. Et nous avons aussi décidé, nous l'avons fait une fois l'année dernière, de proposer pour les professionnels de santé un premier pas dans le BDSM, parce que nous nous sommes aperçus qu'il y avait beaucoup de personnes qui ne savaient pas ce que c'était que le BDSM, qui ne savaient pas quels étaient les risques, à part les risques de maladies sexuellement transmissibles, qui ne savaient pas quels pouvaient être les risques dans le BDSM. Et donc on a proposé un atelier aux professionnels, qui a très bien fonctionné, et ils étaient très contents de notre travail et de venir à cet atelier.
- Speaker #1
professionnels de Cégide, par exemple.
- Speaker #0
Voilà, c'était des professionnels dans un Cégide. Donc, il y avait médecin, infirmière, secrétaire médical. plein de personnes qui étaient dans le milieu médical, mais qui ne connaissaient pas les risques liés au BDSM.
- Speaker #3
Merci infiniment. C'était un super échange, c'était très riche et passionnant. Merci vraiment beaucoup, parce qu'en plus, il y a eu des super phrases. Je pense que je vais lister toutes ces super phrases. Parce que ça vaut de l'or. C'est vraiment des citations. à retenir et beaucoup de vérité, beaucoup de bienveillance et ça se sent que vous êtes passionnés par ça et je suis sûre que vous animez très bien cette association.
- Speaker #0
Merci infiniment.
- Speaker #3
N'hésitez pas vous-même, si vous souhaitez, à me contacter pour témoigner, partager votre passion. Si vous êtes fétiche des doudounes, si vous êtes fétiche des pieds, si vous êtes fétiche... du cuir, du latex, si vous aimez le pet play, si vous aimez le furry, si vous aimez la BDL, si vous aimez l'h-play, si vous êtes fan d'impact, n'hésitez pas, peu importe votre passion, ce qui change de la sexualité vanille dans votre quotidien que vous appréciez plus particulièrement, venez partager le moi et je suis sûre que les auditeurs et auditrices de ce podcast seront hyper intéressés d'entendre votre partage et potentiellement se sentiront moins seuls parce que se rendront compte que d'autres personnes aiment les mêmes choses qu'eux