Transcription

• Speaker #0

  C'est vraiment un cérébral qui est capable de pouvoir lâcher prise, de se dégager de sa vie d'adulte et remplir les contraintes. C'est une forme d'exploit parce que finalement, avoir une obligation d'adulte, c'est le rêve. On parle toujours de l'instruction, c'est l'instruction. On oublie tout, on fait un reboot et on se laisse porter par une personne qui prend dans les décisions.

• Speaker #1

  Sex Pense, le podcast qui pense à ta sexualité, qui pense ta sexualité et qui expanse l'univers de la sexualité. Avec toi. Chaque semaine, on va explorer la sexualité alternative en parlant PDSM, fétichisme, libertinage, au travers d'interviews, de mes expériences personnelles, d'histoires érotiques. C'est vrai que je trouve ça hyper cool que tu veuilles témoigner sur la BDL parce que, comme on en discutait hier en fait, le BDSM c'est une communauté la BDL c'est une autre communauté et j'ai remarqué parce que tu n'es pas la première personne comme je t'avais dit avec qui je parle du sujet mais beaucoup de gens qui sont dans le BDSM ne comprennent pas la BDL il y a vraiment un blocage dessus ils trouvent limite que c'est encore plus la tangente que le BDSM ok

• Speaker #0

  et au montant de BDS, il y a un aspect de l'impact, de la pensée, du gilet, et on a l'ambition des choses du BDS. En vrai, c'est ça le BDS, les intègres. qu'il y a des autres mouvements qui peuvent y avoir, parce que l'UdeSM ne s'allume pas à quatre ou cinq pratiques.

• Speaker #1

  Oui,

• Speaker #0

  c'est ça. Les pratiques annexes ne sont pas intégrées ou elles sont mal vues. Finalement, dans l'UdeSM, les gens se disent ouverts et tolérants, mais en fait ils ne le sont pas.

• Speaker #1

  Ils sont tolérants dans le sens où tout ce qui va faire partie de leur idéal du BDSM, ils vont l'accepter. Mais dès que ça sort de cette étiquette qu'ils ont désignée eux comme BDSM, là, il va y avoir blocage, il va y avoir besoin de réflexion, besoin de digérer le sujet. Soit ils vont se dire, OK, ouais, ça... peut rentrer dans ce que moi je considère comme BDSM. Soit ils vont se dire, non, c'est un truc à côté. On va dire c'est du fétichisme. On va dire c'est autre chose. Tu vois, par exemple, moi j'ai rencontré des gens qui sont fans de ballons de baudruche. Ils adorent le contact du ballon, le fait qu'il y ait de l'électricité statique, le fait que ça fasse un petit couinement quand tu le frottes, que ça proute quand tu le dégonfles. Ça les fait rire, ça les détend, ça les excite. Ils adorent les gens qui savent faire des animaux, des épées, des couronnes avec des ballons, ce genre de choses. Pour eux, c'est hyper érotique. ça tu le rejoues tu vois parce que c'est un fétichisme oui tu peux dire par rapport à la matière ou autre mais en même temps il y a un côté très régressif aussi parce que c'est surtout quand on est petit qu'on adore les ballons qu'on s'amuse à faire des bruits, des couinements des proutes avec ça se rouge ou c'est pareil c'est ni du BSM ni Et en vrai, à mon sens, on s'en fiche. Il n'y a pas besoin de mettre d'étiquette sur tout, tu vois. Mais pour certaines personnes, le fait que tu ne puisses pas mettre d'étiquette, c'est hyper perturbant. Et limite, du coup, ça n'existe pas.

• Speaker #0

  Après, mettre des étiquettes, c'est quand même un peu d'actualité. Il y a une vingtaine d'années, je crois. Si, je vais devenir... Je vais être empoisonné. Évidemment, c'est perdre en liberté. On va être destitué,

• Speaker #1

  tu vois. Oui, oui, oui, complètement. Du coup, je te propose qu'on passe par les questions. Alors, peux-tu nous expliquer qui tu es ?

• Speaker #2

  Je suis un gosse.

• Speaker #1

  ok merci et du coup de quoi tu voudrais nous parler aujourd'hui Qu'est-ce que tu souhaites partager au travers de ce témoignage ? Pourquoi tu veux témoigner ?

• Speaker #0

  En fait, c'est quoi ? C'est pas mal. C'est peut-être un jour une pratique un peu hors sentier battu. Et je ne sais pas, je trouve ça important. Ce type d'élite a une image qui n'est pas forcément bonne. Les gens ont des représentations négatives. Là, c'est souvent des choses horribles et inégales. Alors, c'est peut-être des joueurs, des personnes adultes.

• Speaker #1

  En une instance, c'est crucial parce que tu vois, même dans mon domaine, la plupart des psychanalystes, psychologues, ils pensent encore que c'est considéré comme une perversion, comme une maladie psychologique d'avoir ce type de pratique, même juste le BDSM, sans parler d'ABDL, alors que pas du tout, en fait. Pas du tout. Et c'est même prouvé par certaines personnes de la communauté qu'il y a un but thérapeutique et exutoire dans les pratiques que l'on fait, que ce soit BDSM, ABDL ou autre. En fait, tout fétichisme et toute pratique sexuelle est là pour guérir une blessure, pour guérir quelque chose, est là pour se déstresser, pour se détruire. pour se relaxer pour se défaire d'une pression quelconque pour ressent dans sa vie en fait oui

• Speaker #0

  c'est ça Il y a la partie adulte baby et baby-parlover, donc un nombre de couches. Et moi, je vais surtout parler de la première partie, qui est le monde des bébés adultes et de l'ice-frame. Et en fait, dans cette pratique, c'est vraiment... C'est un jeu qui est très terrible. Voilà, donc l'idée, c'est vraiment de démister.

• Speaker #1

  Si, si, je pense que c'est clair. Et pour les auditeurs et auditrices qui ne connaissent pas le terme ABDL, est-ce que tu pourrais le définir ? Si tu avais l'opportunité d'expliquer ce que c'était pour que ça rentre dans le dictionnaire, dans la rue, sous le petit Robert, tu expliquerais ça comment ?

• Speaker #0

  Donc, baby en anglais, donc bébé adulte, et BDL c'est pour le terme d'hyperlover, donc amoureux des boules. La partie d'hyperlover, c'est pas une partie que je connais bien, parce que c'est pas la très vieille en fait. C'est souvent un petit peu un des pratiques. Alors que la partie des adultes, les créations, on est en fait dans le monde de l'enfance. Et dans ce monde-là, il y a différents parentages, différents bruitages.

• Speaker #1

  On va avoir les bébés,

• Speaker #0

  qui ont entre 0 et 12 ans. On va avoir les adultes, qui ont entre 5 ans et 6 ans. Ensuite, pour moi, on va avoir les middle. Là, on va être sur des personnes qui ont... 6 et 9 ans va dire et après il y a les 10, entre 10 et 16 ans, on va s'en faire. Donc voilà, les gens dans quelle catégorie d'âge le problème. C'est facile. Pour moi,

• Speaker #2

  c'est ça en fait.

• Speaker #1

  Oui, c'est hyper intéressant. Tu vois, moi, c'est pas non plus le truc où c'est le... le plus d'experts, mais c'est vrai que j'avais compris cette notion de age play, de bébé adulte, d'amour aussi pour les couches, et puis ce côté little, que tout le terme ABDL, ça mélangeait plein de choses, mais comme le BDSL, en fait. C'est pas pour rien qu'il y a plus de leurs lettres. C'est générique pour ça. Oui, c'est ça. C'est générique, c'est pour définir aussi un autre monde, parce qu'au final, il y a un côté très régressif pour une partie des personnes, qui vont se positionner en bébé ou en petit garçon, petite fille, tout en étant adulte. Et puis, un autre côté où on joue le rôle de... de papa-maman ou de papi-mami ou de caregiver. Et je trouve ça intéressant aussi que ce soit, que tu le précises, mais que ce soit entre adultes consentants. Et justement, là où tu parlais d'illégalité, c'est parce que souvent, comme on parle d'adultes qui vont s'occuper de bébés ou d'enfants, tout de suite, on pense à la pédophilie, alors que... légalement, juridiquement, ce n'est pas le cas vu que c'est deux adultes consentants, intellectuellement, psychologiquement parlant, il peut y avoir malgré tout ce type de contexte quand tu te projettes vraiment dans ce rôle d'enfant s'il y a abus sexuels et non consentement. C'est ça.

• Speaker #0

  oui

• Speaker #1

  mais un peu tu vois là j'ai cette image qui me remonte d'un vieux cartoon du coutin Un bébé en couche avec une petite teute-teute, là, et on voit tout le temps que le bébé. Et la maman, on ne voit que les jambes, on ne voit que les mollets et les talons. Et on le voit faire tout le temps des conneries dans la maison. J'ai trop cette image en tête, là,

• Speaker #0

  tu vois ?

• Speaker #1

  Je crois que c'est dans Roger Rabbit qu'on voit cette scène où il met la cuisine sans dessus-dessous et il fait des conneries. Et puis lui, il est en mode Non, mais je suis un bébé tout mignon ! et on voit après que les mollets ne sont que des mollets, il n'y a même pas de maman dans l'histoire mais je trouve ça trop marrant, je ne sais pas pourquoi j'avais cette image en tête avec ce que tu disais mais oui, c'est clairement c'est du drôle comme on pourrait jouer à la romantique ou comme tu dis au flic ou à l'infirmière au docteur c'est pareil c'est le rôle en fait c'est vrai

• Speaker #0

  des protagonistes se ressent dans un des rôles. Et c'est vrai que je ne l'ai pas évoqué avant, mais il y a, dans un nouveau rôle, idéalement il y a deux personnes, et il y a un public qui va apporter les soins liés à ce voyage virtuel. Oui.

• Speaker #1

  Et du coup, qu'est-ce qui te plaît, toi, dans cette pratique ?

• Speaker #0

  C'est vraiment... C'est vraiment la cérébrale, c'est le fait de pouvoir l'admettre, de se dégager de sa vie d'adulte. Elle remplit le compte. Finalement, ne pas avoir qu'une obligation d'adulte, c'est à dire qu'en général, on est à un jour de l'âge de l'âge de l'homme. En fait, c'est... on oublie tout, on fait un reboot et on s'est espoiré d'avoir une personne qui prendrait décision à leur place ouais,

• Speaker #1

  je vois totalement et du coup comment t'as découvert cet univers est-ce qu'il y a eu un élément déclencheur tu t'es dit un jour, non mais en fait j'ai trop envie de redevenir un bébé...

• Speaker #0

  J'ai eu des liens avec les pouces. J'ai fait de mes parents quand j'étais petit. Et maintenant, il y a toujours beaucoup de choses que je joue. dans l'enfance que j'essaie de relouer en fait ma vie idéale avec mes parents et où on prenait soin de moi il y a des chances oui

• Speaker #1

  en général quand on cherche à voir ce côté ce côté régressif comme tu dis c'est pour se reconnecter à l'enfance à ce moment où on était libre, où on était en souciant, inconscient, inconscient de danger, inconscient de quelconque risque, du stress, de la vie. On était juste là pour être nous, pour être orlotés, pour être aimés, quoi.

• Speaker #0

  Ouais, c'était une vie simple. Parce que les décisions, finalement, c'est pas l'enfant qui les prend, en fait.

• Speaker #1

  Oui, bah oui.

• Speaker #0

  On a dit que ça se livre une direction qui est donnée.

• Speaker #1

  Et du coup, pour aussi aider les auditeurs et auditrices à se projeter, comment ça se dessine une journée d'un bébé adulte ?

• Speaker #0

  J'ai des expériences avec eux. des personnes qui prennent le rôle de nounou ou de maman ça part déjà des organismes la nounou ou la maman c'est vrai c'est vrai C'est vraiment cadré en fait, il y a un vrai rythme qui est mis en place.

• Speaker #1

  Et... Allez,

• Speaker #0

  fais.

• Speaker #1

  Bon, vas-y.

• Speaker #0

  En fait, on rejoue. On rejoue, ce qui est...

• Speaker #2

  Ah oui. Ah oui.

• Speaker #0

  On rejoue ce qui est... Ah oui. Ah oui.

• Speaker #2

  Alex Rappel.

• Speaker #1

  Ouais, je vois. Et du coup, c'est une question qui me vient, mais comment tu fais pour trouver des vêtements de bébé à ta taille ? Parce que du coup, t'as des bodys comme un bébé.

• Speaker #0

  J'ai des bodys, j'ai des grenouilles,

• Speaker #2

  des camions.

• Speaker #0

  On s'appelle Dyeburn, ou França BDL par exemple, qui vont proposer des vêtements adaptés, spécifiques. C'est passé par des couturières. On a fait des demandes pour réaliser des vêtements que je souhaitais, mais on s'explique que tout le temps, on a accepté la moitié.

• Speaker #1

  Ok.

• Speaker #0

  Donc, ça, c'est démocratique. C'est beaucoup plus clair aujourd'hui sur la vie, comment ça devient réciproque. Aujourd'hui, on peut trouver des bonnes idées à 5, 30 euros quand il y a un temps de vie.

• Speaker #1

  Ah oui ?

• Speaker #0

  Oui. Après, au niveau du choix des couches, à l'époque, il n'y avait que les couches médicalisées qu'on a trouvées en EHPAD ou en hôpital. Aujourd'hui, on a beaucoup de BDL, donc avec des atouts en France, plus importants. Avec des monies. Avec des téléspectateurs,

• Speaker #1

  en fait, plus mignons. C'est ce que j'allais demander. Est-ce que tu as des dinosaures, des petits poissons ? Moi, je sais que ma maman, elle m'en achetait. C'était que des petits poissons qui faisaient le tour. Je me souviens, elle avait une où c'était des petits délits. temps qu'il doit aussi. T'avais vraiment plein de couches différentes. Je me souviens encore de la texture toute douce, puis ça sentait bon quand elle la mettait avec la crème et tout. Moi, j'ai beaucoup de souvenirs de quand j'étais petite et bébé. Alors, je ne suis pas dans la BDL, mais c'est vrai que j'ai beaucoup de souvenirs de ces moments-là, et c'est vrai que les couches, j'adorais les regarder, je trouvais que ça sentait bon, et je sais que je me suis faite engueuler plus d'une fois parce que je les ai enlevées. Je les enlevaux pour jouer avec.

• Speaker #0

  Ça arrive aussi, ça.

• Speaker #1

  J'avoue que quand t'es adulte et que tu t'es embêtée à mettre la couche, qui n'est pas un exercice facile, ça doit être agréable de voir que le bébé t'a enlevé le truc.

• Speaker #0

  Une grenouillère avec une fermeture écarpillée dans le dos, en général, ça se fait pas mal le problème.

• Speaker #1

  Oui, tu m'étonnes. Et du coup, est-ce que tu fréquentes des gens qui ont la même pratique que toi, qui sont en ABDL aussi ?

• Speaker #2

  Oui,

• Speaker #0

  dans la relation avec mon ancienne Nobi. Nobi, c'est très bien. Et moi, je fréquente des personnes ABDL. je suis en contact avec des gens avec lesquels je suis vraiment.

• Speaker #1

  Ah ok oui donc c'est des amis du coup. Après oui aujourd'hui je pense que même des relations à distance c'est aussi fort que des relations en physique des fois plus.

• Speaker #0

  Oui effectivement. J'ai 3 idoles avec qui j'échange tous les jours. Et on a des relations qui sont du coup en fait. C'est le départ, le moment de joie, après c'est dans la vie de grand.

• Speaker #1

  si vous avez des opportunités ou des choses à faire c'est trop bien et du coup tu les as trouvées où il existe des groupes de discussion ou des événements pour

• Speaker #0

  les gens qui font de la BDL c'est par contre par le biais des serveurs Discord entre elles Une d'entre elles sur cette ligne. Ok. Et un réseau social BDSM. C'est cela.

• Speaker #1

  Oui, merci de préciser pour ceux qui ne connaissent pas en tant qu'auditeur ou auditrice, c'est un genre de Facebook ou d'Instagram, mais spécialisé pour tout ce qui est fétichisme, ABDL, BDSM, tout, tout, tout, latex, cuir, ballon de gaudruche, doudoune. tout ce qu'on veut pour le coup c'est vraiment très large j'ai même dans les toutes premières années où j'étais dessus ça fait plus d'une dizaine d'années que je suis dessus, j'ai même rencontré des gens qui étaient fétiches de porn food mais moi je pensais moi je pensais porn food Alors, genre, tu manges sur les gens. Tu mets des sushis sur quelqu'un et tu viens manger un sushi par un sushi, tu vois. Je ne sais pas. Et en fait, non, pas du tout. C'est juste qu'il trouvait ça hyper... En fait, il était fétichiste des orgies, de la bouffe, des photos toutes dégoulinantes de fromage. C'était vraiment littéralement de la food qu'il trouvait que c'était porno, en fait. Je trouve ça marrant. Il y a vraiment... Il y a de tout. Il y a de tout.

• Speaker #0

  voilà faut que c'était un truc comme il est donc c'est vraiment une des deux choses tout ce que c'est c'est ce qu'il faut dire en mode c'est bah oui oui oui oui complètement Ce qui est dans le BDSM, dans le domaine de la BDSM.

• Speaker #1

  Merci. Bah oui, malheureusement, c'est comme partout, même, tu vois, dans le monde du libertinage, les gens libertins se disent très ouverts, et pour autant, il y en a qui sont hyper fermés au BDSM, qui comprendraient encore moins la BDL, et puis, de l'autre côté, t'as des gens du BDSM qui sont...

• Speaker #0

  et fermé au libertinage et fermé à la BBL et fermé des fois même au vanille et pourtant je suis encore plus rencontré dans les scènes pour moi on m'a dit qu'on était très ouvert qu'on acceptait toujours et en fait c'est pas le cas on l'a fait en BBL en particulier par un match Un match,

• Speaker #1

  un play. Oui. Oui, mais après, ce n'est pas évident non plus, je pense, parce que mine de rien, la communauté ABDL est un peu plus discrète que celle du BDSM. Je ne sais pas si elle est vraiment plus petite, mais en tout cas, elle est plus discrète. Elle est peut-être équivalente en vrai, mais c'est plus difficile de trouver des événements. Peut-être qu'il y a plus de groupes de discussion. Il n'y a pas énormément de gens qui en parlent. Et comme tu dis, comme c'est mal connu, t'es mal compris. Après, on va y aller.

• Speaker #0

  C'est concernant. Personne n'a été à l'enfer, en fait. Il y a pas mal d'années. On a plus de moyens de discussion des temps, les rencontres, par le biais de serveurs, tout le monde les dit. Peut-être que c'est ça, je ne sais pas.

• Speaker #1

  Oui, c'est possible. Puis après, je pense qu'il y a aussi la libération LGBT, LGBT queer, qui fait que, de base, les gens se sentent plus libres à l'idée de... Tu as même un mouvement de mode qui est comme ça, où tu ne dois porter que des trucs... coloré et fluo, des licornes, des arcs-en-ciel, tous les jours, avec plein de colliers, plein de barrettes, tout, tout, fluo et arc-en-ciel. Il y a un mec, il va même travailler comme ça et tout, et tous les jours, il va habiller de toutes les couleurs de l'arc-en-ciel en fluo, avec des tonnes de colliers, des boules d'oreilles, il y en a partout, même ses sourcils, il fait du maquillage et tout, c'est impressionnant. Et je pense que le fait d'avoir des personnages comme ça qui s'affichent publiquement libres de leur expression, ça invite aussi les gens à se sentir plus à l'aise dans ce qu'on aurait pu considérer comme une perversion il y a quelques années, qui en vrai, comme tu dis, c'est juste un jeu de rôle, ça fait du bien, ça détend, c'est un bon petit délire. C'est peut-être vulgarisé, mais... En soi, comme quand on était enfant, on jouait aux indiens et aux cow-boys, c'est la même chose.

• Speaker #0

  C'est drôle, en fait. C'est drôle, je pense. Ça se fait au début de l'histoire. Elle n'était pas il y a 20 ans, elle l'est moins aujourd'hui. Donc, c'est essayer de s'échapper un petit peu de ce monde qui n'est pas très fort.

• Speaker #1

  C'est ça. Et en vrai, en partant du principe que c'est tordu, même si ce n'est pas mon avis. je trouve que ce n'est pas du tout... Si on parle du principe que c'est tordu, c'est tout aussi tordu que quelqu'un qui aime se faire frapper à coups de fessées, à coups de brosses à cheveux, se faire flageller et avoir des meurtrissures après une séance. C'est tout aussi tordu de vouloir autant souffrir que de vouloir régresser et se trouver dans un moment de sa vie où on était juste... amour, bienveillance est complètement pur et immaculé de toute influence négative que peut nous offrir le monde je trouve que limite c'est plus sain et bienveillant de régresser que de vouloir souffrir si

• Speaker #0

  on parle là-dessus tu vois à la base tu régresses si t'as pas

• Speaker #1

  de partenaires je reste pour toi seul tu es chez toi en voilà justement tu parles de ce quotidien aujourd'hui tu te sens épanoui et libre de vivre comme tu le sens par rapport à ça et

• Speaker #0

  l'identité dans laquelle je me ressens le mieux aujourd'hui c'est mon identité de bébé et l'autre

• Speaker #1

  ouais c'est l'adage de beaucoup de gens malheureusement même si on prône l'ouverture d'esprit si on prône quelque chose et moins cette chose est réalité Parce que c'est pareil, on prône la liberté sexuelle, mais il y a de plus en plus de gens qui se sentent pas libres là-dessus, justement, parce qu'ils sont brimés par les images qu'on leur partage, de dire voilà, c'est ça la norme et en fait, ils n'y correspondent pas, et du coup, ils se sentent complètement à côté, alors qu'en vrai, ils sont tout à fait normaux.

• Speaker #0

  En fait, il n'y a pas de normes, en fait, les hommes se sentirent bien, mais non.

• Speaker #1

  Mais tout à fait.

• Speaker #0

  Non.

• Speaker #1

  Tout à fait, tout à fait. L'essentiel, c'est juste de se sentir bien, aligné avec soi-même, avec ses envies, d'être le moins possible dans ses frustrations et de s'épanouir avec sa sexualité et sa vie. Du coup, est-ce que tu veux ajouter quelque chose pour nos auditeurs et auditrices ?

• Speaker #0

  il y a une auditrice qui sent l'âme d'une nounou ou d'une maman.

• Speaker #1

  Du coup, j'inviterais les auditeurs et auditrices intéressés, les auditrices qui se sentent la fibre maternelle. à me contacter, comme ça je vous donnerai son contact et vous pourrez échanger avec plaisir avec grand plaisir merci beaucoup pour cet échange,

• Speaker #0

  merci beaucoup pour ton témoignage pour cette ouverture dans ton intimité que tu nous offres merci je vais déguster un petit peu la BDL le rendre merci

• Speaker #1

  mais de fou mais de fou je sais pas toi mais moi j'ai trouvé que c'était vraiment une super interview merci encore pour ce témoignage et si toi aussi un kink un fétiche et que tu as envie d'en parler parce que tu penses qu'il est pas mal représenté et juste que c'est un plaisir particulier pour toi et que t'aimerais que d'autres personnes connaissent ce plaisir ou se rendent compte qu'elles ne sont pas seules dans ce cas-là, eh bien, contacte-moi et on discutera. Ça sera avec plaisir que je recueillerai ton témoignage, ton partage. de ce qui fait aussi ton identité sexuelle et de ce qui t'aide à t'épanouir dans ta vie, dans ton intimité, au travers de ça. Et du coup, je vous dis à la semaine prochaine pour un nouvel épisode et je vous retrouverai avec grand plaisir.