undefined cover
undefined cover
Ep8. Reconversion & retraites de yoga cover
Ep8. Reconversion & retraites de yoga cover
SHALA

Ep8. Reconversion & retraites de yoga

Ep8. Reconversion & retraites de yoga

41min |27/10/2024
Play
undefined cover
undefined cover
Ep8. Reconversion & retraites de yoga cover
Ep8. Reconversion & retraites de yoga cover
SHALA

Ep8. Reconversion & retraites de yoga

Ep8. Reconversion & retraites de yoga

41min |27/10/2024
Play

Description

Télécharge ta check-list : 60 jours pour planifier et vendre ta retraite de yoga : http://hegoa-experience.com/checklist-retraite/


Dans cet épisode on plonge dans l'aventure de la reconversion professionnelle !

J'interviewe Lucie, fondatrice de Season Yoga qui partage son parcours riches en évolution. Après un parcours scolaire alliant classe prépa et école de commerce, elle rentre dans la vie active et devient experte en développement de marques. Après quelques années, Lucie décide de tout réinventer pour devenir professeur de yoga.

Elle met alors à profit ses compétences pour démarrer et développer son activité :

  • le relationnel : elle sait créer du lien et fédérer des groupes, idéal ses cours et pour ses retraites !

  • la formation : passionnée par le partage de savoir, elle adore transmettre.

  • l'esprit analytique et financier : sa vision claire lui permet de structurer son activité et développer ses offres.

  • le profil multi-tâches : naturellement polyvalente, elle jongle avec brio entre les multiples casquettes nécessaires lorsque l'on devient entrepreneur.e.

Le mouvement a toujours fait partie de sa vie ainsi que la nature. Le rythme des saisons l'inspire depuis très jeune. C’est donc naturellement qu’elle appelle son entreprise Season Yoga et qu’elle organise sa première retraite au coeur des montagnes, dans les Pyrénées.


Pour retrouver Lucie : https://www.instagram.com/lucie_seasonyoga/

Sa prochaine retraite : ici


👉 Shala c'est chaque dimanche, à 18h.


Chapitrage :

présentation de Lucie : 01:35

des études de commerces aux premiers jobs : 04:13

reconversion en tant que prof de yoga : 09:21

la première retraite : 17:10

déjà une deuxième retraite de prévu : 34:38

un conseil pour l'organisation de ta retraite : 37:37

———

Si tu as apprécié ce contenu :

Abonne-toi et commence à explorer tous les épisodes dès aujourd'hui !

———

Pour suivre Claire sur Instagram : https://www.instagram.com/hegoa.experience/

———

Le site internet : https://hegoa-experience.com


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue sur le podcast Chala,

  • Speaker #1

    retraite de yoga et business.

  • Speaker #0

    Tu es professeur de yoga, tu as envie d'organiser ta première retraite, mais tu ne sais ni comment faire, ni par où commencer. Tu voudrais des conseils concrets à appliquer,

  • Speaker #1

    alors sache que tu es au bon endroit. Je suis Claire Boniface, ton hôte, fondatrice des retraites de yoga et surf Egoa Experience, et aujourd'hui mentor business pour les profs de yoga. Avec Chala, j'invite à mon micro des profs de yoga qui viendront nous raconter sans tabou ni détour la réalité de leurs premières expériences. Ils nous révéleront des tips concrets pour optimiser ton organisation, gérer ton budget et organiser des retraites impactantes et transformatrices. Chala, c'est leurs histoires, c'est aussi la mienne que je te partagerai lors d'épisodes sous l'eau, et c'est, je l'espère, une boîte à outils pour toi qui pense te lancer prochainement dans cette nouvelle aventure. Objectif, développement. ensemble ton activité et ton chiffre d'affaires grâce aux retraites de yoga.

  • Speaker #0

    C'est parti ! Bonjour Lucie. Salut Claire. Merci de m'accueillir chez toi.

  • Speaker #1

    Je suis très contente de te recevoir sur Chala. Merci beaucoup d'avoir accepté mon invitation.

  • Speaker #0

    Écoute, avec plaisir. Je suis ravie de passer ce petit temps avec toi pour échanger autour du yoga. Donc trop cool.

  • Speaker #1

    Nickel. Écoute, ensemble on va parler entrepreneuriat, on va parler reconversion professionnelle et évidemment retraite de yoga. Mais avant, je vais te laisser te présenter pour les auditeurs et les auditrices qui ne te connaissent pas encore. Donc, est-ce que s'il te plaît, tu peux me dire depuis combien de temps tu pratiques le yoga ? Avec quel type de pratique tu as commencé pour toi en tant qu'élève ? Et ensuite, on verra toi depuis combien de temps tu enseignes.

  • Speaker #0

    Alors, j'ai eu une première expérience du yoga que j'ai détestée, qui était il y a très longtemps. J'avais, ça doit faire 12-13 ans. À la suite d'une grosse blessure, on m'avait conseillé d'aller faire du yoga. Je ne sais même plus quel type de course c'était et je n'y suis plus retournée. Je pense que j'ai mis six ans avant d'y retourner. Non, peut-être un peu moins, mais celle-là, ça fait huit ans que je pratique de manière régulière. C'est des copines qui m'ont traînée en me disant reviens, réessaye et elles ont eu raison. J'ai commencé le yoga postural par le vinyasa. parce que je suis quelqu'un qui a toujours fait des activités assez dynamiques, des sports un peu... Enfin voilà, je suis assez sportive et j'avais vachement de mal à me poser, à m'ancrer à cette époque-là. Donc il valait mieux commencer par le vinyasa que par le yin. Et voilà.

  • Speaker #1

    Ok. Et depuis combien de temps tu enseignes ? Quel type de yoga tu enseignes ? Où ça et pour qui ?

  • Speaker #0

    Alors j'enseigne depuis à peu près deux ans et demi. J'enseigne le vinyasa. grande surprise j'enseigne le yin également donc gentil revenu et d'ailleurs j'adore ça je suis également prof de mobilité et de pranayama méditation donc autour de la respiration j'enseigne à la fois à Biarritz là où j'habite à Dax je donne quelques cours en ligne et voilà et quel type de public j'ai un peu tout j'ai des gens qui peuvent être très sportifs Très souple, qu'on peut emmener dans des flots un peu challengeants ou dans des postures un peu engageantes. Et à côté de ça, je travaille aussi avec des parcours sport santé, avec des aidantes. J'ai des élèves qui vont avoir de 20 à 80 ans, donc voilà, un public varié, des types de cours variés aussi. Donc, c'est ça que j'aime d'ailleurs.

  • Speaker #1

    Trop bien. On enregistre chez toi, donc à Biarritz. Est-ce que tu es originaire d'ici ? Tu as grandi ici ?

  • Speaker #0

    J'ai grandi à Poitiers. Moi, je suis née à Poitiers. Après, j'ai pas mal vadrouillé pour mes études. Et j'habite ici depuis... Je commence ma sixième année, je dirais.

  • Speaker #1

    Ok, ouais. Donc, c'est un petit moment que tu es en train d'aller sur la côte. Ça marche. Est-ce que tu as passé un bac général ?

  • Speaker #0

    Ouais, un bac ES. ES ?

  • Speaker #1

    Moi aussi, pinaise. Ça remonte, ça n'existe plus. Tu t'engages après le bac dans quel type d'études ?

  • Speaker #0

    Alors juste après le bac, je fais une prépa, prépa aux grandes écoles de commerce. Ensuite, je fais une école de commerce. Et après, je travaille dans cette voie-là aussi, à développer des marques. Donc quand c'est à ce moment-là, j'habite à Paris, au début de ma carrière post-école de commerce.

  • Speaker #1

    Ok. Et ça te plaît ?

  • Speaker #0

    Ouais, j'adore. Enfin, à l'époque. Ouais. Pareil, j'en suis revenue. Ok. Mais oui, à l'époque, j'adorais ça.

  • Speaker #1

    C'est quoi ton job exactement ?

  • Speaker #0

    Alors, j'en ai eu plusieurs, mais mon premier vrai boulot, c'était pour la marque de lunettes Easy Peasy, qui s'appelait C-Concept à l'époque. C'est-à-dire qu'on était sept, dont les trois fondateurs, et je suis partie, ils étaient cent. Donc, c'était génial de pouvoir vivre cette ascension-là. Et je m'occupais du retail et des grands comptes, donc des grands magasins type Galerie Lafayette, Printemps, Colette, Merci, ou des choses comme ça. Et je m'occupais aussi d'ouvrir les corners, de lancer les premières boutiques, de recruter. les équipes de vente et de les manager.

  • Speaker #1

    Ok. Ça te demande quel type de compétences, ce genre de poste ?

  • Speaker #0

    Eh bien, pas mal de compétences différentes.

  • Speaker #1

    Ça a l'air très varié.

  • Speaker #0

    Oui, surtout que mon deuxième boulot, après que j'avais Abiat, c'était un peu la même chose. Je développais des marques canadiennes et américaines en Europe. À chaque fois, les points communs dans ces métiers-là, c'était l'humain, le management. Il y avait aussi l'esprit de synthèse, parce qu'il fallait... À la fois être en contact avec des collègues qui avaient des postes différents et lancer des projets, parce qu'à chaque fois il y avait des choses assez nouvelles à mettre en place. Il y a aussi le côté analytique, parce que je m'occupais d'une partie des achats, là où il fallait que je prévoie le nombre de lunettes, par exemple, qu'on commandait pour pouvoir les avoir pour la saison. Je ne me rends pas compte s'il y avait d'autres choses, mais oui, il fallait en tout cas avoir un profil à 360.

  • Speaker #1

    Oui, ok, ça marche. Tu pratiques le yoga ? Non, tu ne pratiques pas le yoga à ce moment-là. Si.

  • Speaker #0

    Si, c'est au milieu d'Easy Peasy que je commence à pratiquer le yoga.

  • Speaker #1

    Ok.

  • Speaker #0

    Oui, ça faisait, je pense, deux ans que je travaillais là-bas.

  • Speaker #1

    Ça marche.

  • Speaker #0

    Donc le yoga arrive dans ma vie à ce moment-là.

  • Speaker #1

    À ce moment-là, ok. Qu'est-ce que tu y retrouves ?

  • Speaker #0

    C'est une bonne question. Je m'étais posé cette question il n'y a pas si longtemps et je ne me souviens plus trop à l'époque. Je me suis rendu compte que le Shavasana, c'était un moment horrible que je détestais à l'époque.

  • Speaker #1

    Moi, je me souviens, je n'arrivais pas à fermer les yeux.

  • Speaker #0

    Alors moi, j'arrivais, mais ma liste de courses, la lessive, du coup, ce qu'à peu près tout le monde a, surtout au début de sa pratique de yoga en Shavasana. Mais on dit souvent que c'est la posture préférée, sauf qu'en fait, je pense que ça devient la posture préférée quand on arrive à lâcher, et que c'est un bon signe, mais que c'est pas inné, en tout cas pour beaucoup de gens. Et après, ça m'apprend... Je sais pas, je trouvais ça assez fou de rester concentrée comme ça, de... Je sais pas, j'ai sûrement pris conscience de mon corps, même si j'avais l'habitude d'être en mouvement. Je sais pas trop, en vérité, je me souviens plus.

  • Speaker #1

    Et à partir de quand tu t'es dit que tu allais devenir prof de yoga ? Qu'est-ce qui s'est passé ? Qu'est-ce qui a switché ?

  • Speaker #0

    Eh bien ça, c'est un peu arrivé. Alors, je ne sais pas si je m'en suis rendue compte tout de suite. Je ne sais pas, c'est arrivé assez naturellement, on va dire. Déjà, moi, dans mon parcours, du fait de ce côté humain et relationnel à la fois dans le travail et dans ma vie perso et sportive, fait que... Je devais former pas mal dans mon travail. Je devais former, je devais essayer de faire en sorte que la mayonnaise prenne dans les groupes. Et ça a toujours été en ligne de fond dans ma vie pro. Le mouvement a toujours été vital pour moi, hyper important. Et la forme... Pour répondre à ta question tout à l'heure, je ne sais plus trop ce que ça m'a apporté au début, mais petit à petit, j'ai quand même compris ce que le yoga m'a apporté, ça c'est sûr. Et en fait, tout cet ancrage, la force du souffle, à la fois dans des moments stressants, où moi je skie beaucoup en skiant ou en surfant, l'impact de la respiration, c'était époustouflant pour moi. Et tout ça a fait que je m'étais dit, bon, il y a un truc à faire. Et il est possible que je ne sois pas trop mauvaise dans la transmission. Donc, je ne sais pas, tout s'est un petit peu aligné. Et je me suis dit, je ne me pose pas trop la question quand c'est comme ça. Ok,

  • Speaker #1

    ça marche.

  • Speaker #0

    Ça me paraît évident. Je bétonne pour mettre en place, mais quand ça me paraît évident, j'y vais en général.

  • Speaker #1

    Et tu as fait une rupture conventionnelle et tu t'es mise directe à 100% dans le yoga ?

  • Speaker #0

    Alors, j'ai fait... Bon, déjà, j'avais calculé, par contre.

  • Speaker #1

    Très bien.

  • Speaker #0

    J'aime comme du ça. En gros, je m'étais dit, bon, OK, il y a un truc à faire avec le yoga. Ça commence à prendre une grosse place dans ma vie. Je vois tous les impacts positifs que ça peut avoir. La diversité. la diversité des pratiques. Et du coup, je me suis demandé comment est-ce que je pouvais mettre ça en place. Le premier point, c'était de me dire, si j'arrête, quand est-ce que j'arrête ? Parce que moi, je m'entendais très bien avec mon patron, par exemple, ou l'entreprise avec laquelle je travaillais à Biarritz. Enfin, les bureaux étaient à Bidart, d'ailleurs. Et donc, quel est le bon moment ? Combien de sous il me faut de côté ? qu'est-ce qui se passe si on m'autorise pas la rupture conventionnelle ce qui était une possibilité et donc j'avais, je savais un an à l'avance quand je voulais arrêter ah oui et enfin quel était le moment idéal je savais qu'il pouvait se passer plein de choses dans cette année là ok alors je me souviens plus si avant ça je m'étais déjà inscrite non non je pense que j'avais tout calculé ça me ressemble bien ça j'avais tout calculé, je m'étais inscrite aux 200 heures merci Et ouais, je voyais à assez long terme, en me sachant bien qu'il pouvait se passer plein de choses, que si ça se trouve, en fait, j'aurais envie de continuer mon boulot, que si ça se trouve, la formation allait me révéler que ce n'était pas ce qui m'intéressait tant que ça. Surtout qu'à la base, moi, je ne pensais pas en faire un métier à 100%. Donc... Donc voilà, j'avais anticipé en me disant qu'est-ce qui se passe, à quelle échéance, combien il me faut, option A, option B, option C, si j'ai pas la rupture co, mais oui, j'avais pas mal anticipé. Ouais,

  • Speaker #1

    ok. Et nous, on se rencontre aujourd'hui parce qu'on m'a parlé de toi, c'est Marine Kéchev, qui est prof de yoga d'ailleurs, qui m'a donné ton contact et évidemment, quand on m'a parlé de toi, j'ai été regarder sur Instagram ton profil et autres. et ce que j'ai remarqué assez vite, c'est ton côté entrepreneurial, justement. Et j'ai vu que tu as de suite créé une identité de marque, sauf si je me trompe, mais en tout cas, tu as de suite créé une identité de marque dont le nom est Season Yoga. Et je voulais te demander, mais qu'est-ce que ça veut dire Season Yoga et en quoi c'était important pour toi de créer une marque et de ne pas faire comme beaucoup de profs qui se lancent en mettant Lucy Yoga, Biarritz, par exemple ?

  • Speaker #0

    Alors, par rapport... Rappel-moi la première question, j'ai la deuxième, mais je n'ai plus la première.

  • Speaker #1

    L'identité de marque, en quoi c'était important pour toi de commencer avec de suite une identité de marque ?

  • Speaker #0

    L'identité de marque, ça, ça m'a été recommandé dans ma formation. J'ai fait la formation d'IU Yoga School que je recommande vivement et dans laquelle il y a un module entreprise. Donc, on a parlé d'identité de marque à ce moment-là. Ce n'était pas forcément quelque chose qui était recommandé, mais on parlait du fait que c'était super important d'être sur les réseaux sociaux, même si ce n'est pas déterminant, surtout quand on est dans des villes où il n'y a que quelques profs de yoga ou un seul studio. Mais quand on est dans des lieux assez concurrentiels, comme c'est le cas à Biarritz, c'est important de faire de la com. Il ne faut pas le négliger. Et du coup, on avait vu un petit peu toute cette partie-là. Moi, je ne sais pas, il ne m'est jamais venu à l'esprit d'appeler mon compte avec mon nom, prénom, parce que je voulais faire, je pense, une rupture. Enfin voilà, je ne sais pas, c'est mon entreprise, ce n'est pas moi. Ok. C'est moi, mais voilà, être prof de yoga, c'est une entreprise.

  • Speaker #1

    C'est une entreprise.

  • Speaker #0

    Être prof de yoga, c'est une entreprise. Oui, ok. Donc voilà, par rapport au nom, alors moi, j'ai toujours été, j'ai grandi au milieu de la campagne. La nature, c'est hyper important pour moi, que ce soit la campagne, la montagne, l'océan. Et je suis très sensible. Depuis toute petite, j'adore les changements de saison. J'aime les changements de couleurs, j'aime les changements d'odeurs. J'aime voir la nature qui évolue. J'aime que nos rythmes changent, même si la société ne nous y invite pas particulièrement. Là, je me disais encore sur la route, parce que je reviens de Dax juste avant notre moment ensemble. Et il faisait tout gris, il pleuvait et tout, et il faisait déjà sombre. Et je me disais, oui, mais bon, c'est ce moment de l'année où on fait un peu plus qu'au cleaning, où on a un peu plus de temps pour soi chez soi, moins de sollicitations. Et d'un côté, même si parfois c'est lent et long, c'est aussi parfois savoureux. Et du coup, je voulais retransmettre ça. Et je trouve qu'avec le yoga, on a plein de moments ou de temps qui nous invitent à reconnecter avec la nature et avec ce grand tout duquel on fait partie.

  • Speaker #1

    J'adore. Ok. Donc tu l'as dit tout à l'heure, ton offre elle est assez large, tu proposes pas mal de cours collectifs, des cours aussi, des cours en ligne. Ouais. Est-ce que tu proposes des cours privés aussi ?

  • Speaker #0

    Ouais, j'ai toujours fait des cours privés.

  • Speaker #1

    Ouais, tu proposes des cours en studio, j'ai vu dans des hôtels, café-resto, etc. Donc t'as déjà un peu sur tous les fronts, t'as plusieurs typologies d'élèves, plusieurs offres. combien de temps tu as mis avant d'avoir des élèves régulés ?

  • Speaker #0

    Alors, quand... Non, j'ai plutôt de la chance parce qu'au début, j'ai lancé mes cours en extérieur en même temps que mon travail. Donc pendant six mois, j'ai fait yoga et mon ancien boulot. Et là, au début, c'est les copines et le bouche à oreille. Et ça n'a pas trop mal marché. Donc pendant ces six mois, je donnais des cours dehors. Ensuite j'ai aussi fait quelques remplacements pendant ces six mois là, ce qui m'a permis d'avoir aussi d'autres élèves et à partir de janvier 2022 je crois du coup, il me semble, c'est peut-être une bêtise ce que je dis mais je crois que c'est ça. J'ai loué une salle. Pareil, parce que je savais que c'était le billet le plus rentable à condition d'avoir des élèves. Ça a été à la fois un succès, à la fois un échec, duquel j'ai pas mal appris. Parce que... il y a eu une énorme effervescence en janvier mais j'avais réservé la salle pour un créneau de 2h, donner un cours d'1h30 et les 3 premières semaines c'était complet avec liste d'attente sachant qu'il y avait une capacité de 10 ou 12 places, je sais plus donc là je me fais un peu prendre de cours et je me dis c'est trop bête, on peut pas avoir des gens sur liste d'attente, j'avais d'autres gens qui se renseignaient et tout mais tout ça c'était le bouche à oreille et Instagram un peu, peut-être mais non je pense que c'était plutôt mon réseau proches à cette époque-là. Et du coup, j'ai ouvert un deuxième créneau, sauf qu'il fallait que je m'engage. Les gens avaient pris des cartes de dix cours parce que pour mes cours en direct, je fonctionne comme ça, avec un prix dégressif par rapport au prix à l'unité. Et les gens avaient pris des cartes, sauf qu'ils ne sont pas venus tous les mercredis. Donc, ils n'ont pas arrêté de venir, mais ils sont venus moins fréquemment parce que les cartes de dix cours sont valables six mois. Donc, ils ont le temps. Ils peuvent louper des mardis ou des mercredis. C'était cette date-là à l'époque. Et pour le coup, là, j'étais plus du tout... tout rentable donc l'excitation attention ça c'est un bon conseil que j'essaye de m'appliquer attention à l'excitation à l'effervescence du début prendre son temps parfois c'est pas mal et créer la désirabilité c'est toujours bien aussi à

  • Speaker #1

    partir de quel moment tu as décidé d'organiser ta première retraite de yoga

  • Speaker #0

    Alors, ma première restreinte, elle est très récente parce qu'elle date de septembre. Et là, on est mi-octobre. Donc, c'était il y a un mois à peu près. Et j'avais commencé à l'organiser, je crois que j'ai communiqué dessus en mars. Et du coup, ça devait être dans ma tête, à mon avis, en octobre-novembre, connaissant mon mode de fonctionnement. J'ai un schéma qui est un peu répétitif, qui n'est pas fait exprès, ce n'est pas noté, je n'ai pas de calendrier. Je déteste ça quand c'est trop carré, mais je crois que ma tête l'est malgré elle.

  • Speaker #1

    Donc, six mois un peu avant, tu commences à...

  • Speaker #0

    J'ai communiqué... Non, j'ai communiqué dessus cinq mois à l'avance, je crois. Et du coup, je pense que huit mois à l'avance, je me doutais que j'allais faire...

  • Speaker #1

    Une retraite.

  • Speaker #0

    Une retraite.

  • Speaker #1

    Ok, ça marche. Comment t'es venue l'idée ? C'est parce que c'est une volonté de ta part ou t'as des élèves qui te demandaient ?

  • Speaker #0

    Non, dès le début, je pense que dès mon 200 heures, je savais qu'à terme, je voulais faire des séjours. Je ne voulais pas que mon business model soit construit là-dessus. mais que je voulais organiser ça moi j'avais déjà participé à des séjours en étant élève pas à beaucoup mais à chaque fois j'ai adoré et je trouve que c'est des espaces là où on a quand même vachement le temps et c'est précieux et puis toujours du fait d'avoir eu un peu l'habitude d'être dans des groupes notamment au travail et dans la vie d'ailleurs aussi c'est pas quelque chose qui m'effrayait mais j'avais conscience que... ça me paraissait fou de commencer par ça parce que c'est bien de lancer une retraite, mais il faut la remplir. Donc, j'ai attendu un peu que mon groupe d'élèves se crée, que je le sente. C'est un peu pareil, toujours la même chose. C'est assez rationnel, mais c'est quand même à l'instinct. Et voilà, c'était le moment.

  • Speaker #1

    Qu'est-ce que tu as eu envie de partager pendant cette retraite ?

  • Speaker #0

    Alors, justement, on dit souvent, je ne sais pas, en tout cas, je vois souvent ça sur les réseaux sociaux, le conseil, c'est il faut trouver sa réunion. niche, il faut trouver sa niche. J'imagine que c'est vrai, mais pas pour moi. C'est un peu laite,

  • Speaker #1

    mais pas forcément.

  • Speaker #0

    Voilà, exactement. Je comprends l'idée de... Enfin, il y a des profs qui sont hyper performants et percutants parce qu'ils ont leur spécialité. Moi, je pense que ma force, c'est ma diversité dans mon enseignement. Sauf que au vu des quotidiens qu'on a tous et toutes, et aussi du budget que représente le fait de prendre des cours, je comprends que mes élèves aient pas nécessairement ni le temps ni l'argent de prendre quatre cours par semaine avec les quatre... type de yoga que j'enseigne. Donc, en général, mes élèves, les élèves qui viennent à mes cours, ils ont un peu leurs habitudes. Ils viennent au Vinesa, ou ils viennent au Mobility Flow, ou ils viennent au Yin Yang. Et donc, à travers les séjours que j'organise, je préfère appeler ça des séjours ou des immersions, moi, parce que je trouve que sur le format que j'organise du jeudi au dimanche, c'est un peu court pour une retraite, à mon sens ou en tout cas de la vision que j'en ai. Et l'idée, c'est justement de transmettre cette pluralité et cette espèce d'harmonie qui se crée. quand on vient mettre ses pratiques bout à bout, quand on vient piocher un petit peu dans toute la palette. Et c'est le moment où j'ai le plus de temps pour pouvoir transmettre presque l'interdépendance des unes et des autres. autres.

  • Speaker #1

    Quelle thématique tu choisis ?

  • Speaker #0

    Alors, je m'appelle Lucie Season Yoga, ma réponse est presque dans mon intitulé d'entreprise. Donc le premier séjour là il tombait, alors là c'est un peu par hasard, c'est les dates qui étaient dispo mais comme quoi la vie est bien faite. Ça tombait pendant le week-end, là on transitionnait de l'été à l'automne. Donc c'était, on avait deux jours sur les... l'élémentaire, l'intersaison en médecine traditionnelle chinoise et deux jours pour accueillir l'automne. L'idée, c'était de s'ancrer aussi et de se laisser un peu flotter dans la nature. C'était au cœur des montagnes et donc on avait un programme qui était entre le yoga et la marche contemplative.

  • Speaker #1

    Comment tu as choisi la marche contemplative ? C'est parce que l'hébergement proposait aussi ce type de prestations ou c'est toi qui as vraiment voulu... rajouter la marche ?

  • Speaker #0

    Alors, c'est assez rigolo. Non, à la base, c'était vraiment moi qui voulais avoir cette composition yoga marche parce que avant de... J'ai précisé tout à l'heure quand tu m'as dit quand est-ce que tu t'es mis au yoga et qu'est-ce que tu faisais, que c'était le yoga postural, mais en fait, moi, je faisais un peu de méditation avant de faire du yoga postural. Ce qui paraît fou, que je n'arrive pas à lâcher pendant le Shavasana, d'ailleurs, mais vraiment, il fallait que les deux pratiques soient distinctes. à l'époque, pour que ça fonctionne. Et la première expérience, je pense, de ce qui se rapprochait le plus d'un état méditatif pour moi, c'était en rando quand j'avais 15 ans. En fait, j'ai la famille qui habite à Chamonix, donc j'ai toujours eu ce lien avec la montagne. Depuis que je suis petite, je fais pas mal de rando. Et cette espèce de suspension des sens, du souffle, de tout, le temps de... On ne sait pas combien de temps, d'ailleurs. Ça s'est fait à travers la... marche et ça c'était vraiment quelque chose que du coup j'ai à coeur de partager parce que pour moi ça s'apparentait du yoga donc ça t'es venue assez rapidement ton programme de la et d'ailleurs je disais que c'était drôle parce qu'en fait quand j'ai donc j'avais le lieu en tête parce que je suivais ce lieu le gérant du lieu on a des amis en contact enfin voilà on a un réseau un peu similaire et du coup je trouvais ça assez rassurant de commencer par ça et en fait j'ai découvert euh sur son site qui proposait déjà des yoga rando. Alors moi, c'était important de l'appeler marche et marche contemplative parce que l'idée là, c'était ni de la performance, ni d'une énivelé, ni de la durée. C'était vraiment se plonger au cœur de la nature et pour ça, j'avais pris un intervenant qui était une pépite et qui était exactement dans ce que je voulais transmettre.

  • Speaker #1

    Trop bien. J'ai vu que en plus de tes cours de yoga, de la marche, marche. Tu proposais aussi le soir des ateliers d'écriture. Qu'est-ce que c'est et en quoi ça consiste ?

  • Speaker #0

    Alors ça, c'est un petit temps qui n'est pas obligatoire. Là où je pose des questions sur la vie. Et puis, parce que les séjours, bon là, il n'y avait que des filles et je suis en train d'organiser mon prochain séjour. Et j'aimerais bien que ce ne soit que des filles aussi. C'est l'idée. Ils répondent, mais dans un temps court. Donc en fait je pose la question et c'est de l'écriture spontanée. Elles répondent à ces questions spontanément dans un temps qui est limité et on passe à la question suivante. Et si elles ont envie d'y revenir, elles peuvent évidemment y revenir plus tard. Mais l'idée c'est de voir ce qui sort dans un contexte où on n'est pas dans notre cocon habituel, où on est beaucoup en mouvement. Je les invite à avoir peu de téléphone donc on a peu de distraction d'écran et où on est assez ancré. assez rigolo parce que souvent c'est ce qui ressort les réponses parfois sont ce qui aurait pu être dans un autre cadre mais parfois il ya d'autres choses qui ressortent du fait du contexte qui a été créé et le premier jour de la retraite comment tu te sens est ce que tu es équité d'un peu stressé alors j'ai eu une chance folle c'est que j'avais confiance au groupe qui s'était créée à savoir que je les connaissais tout Plus ou moins. Il y en avait une que je ne connaissais pas. Il y en avait deux qui étaient venues pratiquer que deux fois avec moi et il y avait quelques temps. Mais j'ai plutôt une bonne mémoire et sans connaître les personnes, on voit un petit peu ce qui ressort, des types de personnalités, etc. Et du coup, il y avait très peu de chances, à mon avis, que la sauce ne prenne pas. Et ça, pour moi, c'est le truc qui pourrait être le plus stressant. D'avoir, tu vois par exemple, j'aurais du mal à faire ce que toi tu fais. Peut-être qu'on s'y habitue ou que ça rend l'expérience un peu plus spéciale, mais moi je suis bien dans mon petit confort à savoir que le noyau va prendre et que du coup, ensuite moi j'ai juste quelques pincées à mettre à droite, à gauche, mais presque le travail est déjà fait. Donc pas de stress de ce côté-là. Et il n'y avait pas raison d'en avoir d'ailleurs.

  • Speaker #1

    Est-ce que t'avais prévu des petits cadeaux pour tes élèves ou c'est un truc que pas du tout tu fais pas Non,

  • Speaker #0

    je fais pas

  • Speaker #1

    Y'a pas besoin

  • Speaker #0

    Pour papa, je trouve ça super celle qu'ils le font Moi c'est pas mon propos Déjà j'essaye d'être le moins matérialiste possible, donc de garder cette ligne

  • Speaker #1

    Très bien, ça marche Rappelle-moi le lieu Tu pouvais proposer à combien de participantes ? 8 8 8, ok. Et donc là, ta retraite, elle était full ?

  • Speaker #0

    Elle était full, mais j'ai eu une annulation un mois à l'avance.

  • Speaker #1

    D'accord.

  • Speaker #0

    Donc, elles étaient 7.

  • Speaker #1

    Elles étaient 7, ça marche. Donc, tu as le lieu, tu as le programme, les prestataires, tes élèves qui sont là. Mais est-ce que tu sais combien ça va te coûter, cette retraite ? Bon, j'imagine que oui, vu ton caractère. Tu as dit plancher sur tous les tableaux Excel. Donc, tu es au clair. avec le nombre de participants qu'il te faut, minimum de participants pour ne pas perdre d'argent, faire de la marge, etc.

  • Speaker #0

    Oui, oui, oui. J'avais mon Excel. Tout était calculé avec le lieu, le guide pour la rando. On avait deux sorties, la chef, donc Marine, et les nombres de participants. Après, moi, j'avais mis des clauses aussi où quand on annulait avant, enfin, il fallait annuler. Un mois et deux semaines à l'avance pour avoir un remboursement. Sinon, si la place n'était pas remboursée, ce n'était pas remboursé. Si la place n'était pas pourvue, ce n'était pas remboursé. Donc, moi, j'avais mon budget à 8,5. Et j'avais pris cette tranche d'annulation en fonction de ce qu'on me demandait en termes d'avance, à la fois pour la cuisine, enfin voilà, pour les autres prestataires. Ok,

  • Speaker #1

    parfait. Et comment tu t'y es pris pour vendre ta retraite ? T'en parlais... Pendant tes cours sur Insta ?

  • Speaker #0

    Ouais, sur Insta, parce que j'ai pas de site internet, il est prêt. Il ne manque plus qu'à appuyer sur le bouton. Non, il faut que je relis un truc de paiement, mais c'est tellement pas mon truc. Ça fait huit mois, je pense qu'il est prêt. Ok. Tout le...

  • Speaker #1

    Comme quoi, t'en as pas besoin.

  • Speaker #0

    Et puis, chacun son truc. Moi, visiblement, c'est les tableaux Excel. Donc, chacun son combat. Un jour, j'aurai un site internet, peut-être très bientôt, un petit teasing. Non, il faut que je m'y remette, en vrai. Et du coup, je me suis perdue. Oui, non, la com sur Insta. J'ai des groupes WhatsApp pour mes cours en direct. Donc là où je loue les salles ou en extérieur. Et pendant mes cours. Voilà, ça s'est fait comme ça. Ok,

  • Speaker #1

    parfait. Ça marche. Et donc la retraite, comment ça se passe ? Le groupe, c'est un moment suspendu avec le groupe. Tu te sens de suite. Bon, vu ton caractère, j'imagine que oui, mais une âme de leader pour créer ce cocon et cette ambiance entre les participantes.

  • Speaker #0

    Oui, l'avantage, c'est qu'on se sentait bien dans le lieu déjà immédiatement. Le groupe, je n'étais pas inquiète, donc il y avait déjà les ingrédients qui ne dépendaient pas du tout de moi et qui faisaient que ça facilite quand même grandement le travail. J'avais une équipe fiable aussi pour le lieu, la cuisine, le guide de rando. Donc ça c'est pareil, c'est des clés méga importantes, sinon ça, ça... Voilà, personne n'est de superstar, donc il faut juste s'entourer d'une équipe solide pour faire en sorte que ça marche. Et après, l'idée c'est de faire le maître du temps, et de prendre un petit peu la place au début, parce que le temps que le groupe se crée, c'est souvent moi qui parle, le temps que ça prenne, et puis en fait assez vite finalement les interactions se font. Après, moi, j'avais fait un cercle d'ouverture, ce qui, en général, lit pas mal et fait aussi bien le boulot. Je pense que si le programme est fait, si l'équipe est solide... Après, on est juste chef d'orchestre. C'est tout. Et voilà.

  • Speaker #1

    Ça marche. Pour tes cours de yoga, tu reprends un peu ce que tu fais d'habitude ? Ou est-ce que là, tu décides d'innover un petit peu, de te réinventer ? Ou tu améliores ce que tu fais déjà parce que tu as des bases solides et que ça suffit amplement ?

  • Speaker #0

    Non, je pense que mes élèves n'étaient pas perdus du tout. Celles qui sont venues parce qu'il y en a qui viennent toutes les semaines à mes cours. dans celle qui était au séjour. Le seul truc, c'est que moi, sur les cours hebdomadaires, j'ai des cours qui vont d'une heure à 1h30 en passant par 1h15. Là, le matin, c'était des pratiques de deux heures. Et donc, c'était des pratiques dynamiques, vignasse à mobilité. Il y avait une partie anatomique chaque jour. Donc la colonne le premier jour, les hanches le deuxième, les épaules le troisième, il me semble que j'avais fait ça. Avec des peak pause, mes cours ne sont pas toujours construits comme ça. Moi, j'aime bien, en général, à l'année, je fonctionne avec des thématiques par mois. Mais ça peut être une thématique anatomique, comme ça peut être l'état de flot. Donc, ça peut vraiment varier. Et tout ça, que dans le vignassa. Pour mes cours de yin, le soir, c'était... Alors moi, vu que je suis formée en pranayama, je mets de la respiration beaucoup partout. Donc, il y en avait aussi le matin, il y en avait le soir. le soir c'était plutôt du yin ou un flow un peu pour étirer dans tous les sens après avoir fait nos pratiques de 2h et notre marche de 3h quand même et là c'était sur la médecine traditionnelle chinoise en général j'axe mes cours de yin et de yin yang sur ces thématiques là à l'année donc là c'était très focus saison, on pouvait aller plus loin les cours duraient 1h30 alors qu'en général mes cours de yin durent plutôt 1h Mais non, on va plus loin dans des sujets, dans des thématiques, mais on retrouve quelqu'un qui pratique avec moi, il ne sera ni surpris, ni déçu, ni waouh. Enfin voilà, c'est assez... Enfin waouh s'il est waouh toute l'année. Mais je veux dire, c'est plus la composition globale qui fait la recette plutôt qu'un cours indépendamment d'un autre pendant le séjour. Oui,

  • Speaker #1

    ça marche. Donc une fois que les participants sont partis, que la retraite elle est finie, comment tu te sens ? Est-ce que t'es hyper contente, t'es fatiguée, tu te dis waouh c'était génial ou c'était génial mais hyper dur, qu'est-ce qui se passe comme émotion ?

  • Speaker #0

    Alors moi, donc c'était mon premier séjour mais avant j'avais organisé des ateliers de demi-journée ou des choses comme ça à plusieurs reprises et souvent après j'étais épuisée. Moi j'adore faire la sieste, il faut savoir, c'est vraiment un moment hyper important pour moi. Mais là, ce n'était pas la sieste agréable, je pouvais partir pour trois heures à écraser. Donc j'appréhendais un peu, surtout que pour celles qui écoutent et qui ne le savent pas, à Biarritz, c'est la saison estivale, donc contrairement aux profs de yoga à Paris par exemple, qui ralentissent un peu en août notamment, nous c'est un peu le coup de collier à donner. Et donc, je me disais, ce séjour qui arrive fin septembre, après, je vais pouvoir lever le pied. Je ne vais pas nécessairement prendre de vacances, mais ça va se ralentir un peu. Donc, c'était un peu le dernier coup à donner. Et en fait, ce qui s'est passé, c'est assez fou. Et j'ai eu des retours des participants. Ça leur a fait le même effet. Je suis revenue avec 100 fois plus d'énergie que je suis partie.

  • Speaker #1

    Ah, wow.

  • Speaker #0

    Mais pleine balle.

  • Speaker #1

    Génial.

  • Speaker #0

    Donc déjà, j'étais ravie parce que je voyais... En fait, j'avais... Une appréhension avant le séjour, c'est de ne pas être à la hauteur de leurs attentes. Ça, c'était le truc qui comptait le plus pour moi et qui me tracassait un peu. Je me souviens, on voyait des textos en disant punaise, on y est, maintenant, il faut que je sois à la hauteur Et de voir que le contrat était rempli, que le groupe avait marché, qu'on était déjà en train de parler, de se retrouver peut-être un temps à Biarritz après le séjour. C'est d'ailleurs les filles qui m'ont dit mais pourquoi tu n'en fais pas une en hiver ? Enfin voilà, donc il y a eu une vraie émulsion. durant le séjour. Émulation d'ailleurs. Émulation. L'émulsion, c'est de la cuisine ça. Rassurez-vous, ce n'est pas moi qui fais la chef de la cuisine pendant mes séjours. Et c'est plutôt une bonne nouvelle pour tout le monde. Et du coup, je suis rentrée avec plein d'énergie en me disant, j'avais pour projet d'en organiser une en juin. L'année d'après. Mais du coup, si les gens sont partants, organisons une en janvier. Donc en fait, les deux semaines qui ont suivi, c'était à fond sur l'organisation, la préparation d'un nouveau lancement.

  • Speaker #1

    Trop bien, génial. Tu l'as mis en ligne ? C'est ouvert ? Ouais, c'est ouvert. Ok. Tu as déjà des inscriptions ?

  • Speaker #0

    Ouais, j'ai ouvert mercredi dernier et il y a la moitié des places qui sont réservées.

  • Speaker #1

    Trop bien, j'adore. Tu repars au même lieu ?

  • Speaker #0

    Ouais, là l'idée c'était de prendre le même lieu mais de graviter autour de la saison de l'hiver. Bon malgré tout il y aura des pratiques assez dynamiques le matin parce que là dessus je suis assez... Tout noir ou tout blanc, mes vinyasa sont plutôt engagés et mes yin, on peut faire des postures engageantes longtemps, mais mes yin sont plutôt cocooning, donc j'ai un peu ces deux facettes là, et qu'on retrouvera du coup dans tous mes séjours parce que c'est comme ça que je fonctionne pour le coup et j'aime ces polarités. Et on gravitera autour de l'hiver et de la nouvelle année.

  • Speaker #1

    Qu'est-ce que tu feras différemment de cette première retraite ?

  • Speaker #0

    Eh bien écoute, rien je crois. Ça me paraît fou de dire ça.

  • Speaker #1

    J'aime trop.

  • Speaker #0

    En tout cas dans ce lieu-là, c'est-à-dire que si je fais d'autres séjours dans d'autres lieux, ça se passera probablement... différemment. Mais là, ça a tellement bien fonctionné. Alors si j'ai une problématique qui est affreuse, maintenant, il y a un sauna. Quel malheur ! Non, mais du coup, il faudrait peut-être que j'ajuste un petit peu le programme, mais... mais je crois que je ne vais rien changer enfin oui le contenu va changer mais le montage ne va pas changer on va changer de chef parce que Marie n'est pas dispo donc c'est un autre chef, en revanche ce sera toujours Damien pour le guide et le lieu sera le même donc voilà en espérant que la magie réopère donc préparez vos pantalons de ski parce que ça sera... c'est yoga raquette ah ben voilà yoga raquette donc on espère que l'organisement sera là donc s'il n'y a pas de neige ce sera yoga marche mais l'idée c'est yoga raquette trop bien,

  • Speaker #1

    trop bien, ça marche... Est-ce que du coup, tu penses que les retraites vont faire partie intégrante de ton offre, de ton activité ?

  • Speaker #0

    Alors moi... En plus des cours,

  • Speaker #1

    évidemment.

  • Speaker #0

    Mon socle, c'est vraiment les cours à l'année. C'est ça qui m'anime et qui me plaît. Disons que les séjours, c'est plus cherry on the cake, comme on dit. Pour aller un peu plus loin avec les élèves que j'ai l'occasion de voir à l'année. Ça, c'est vraiment le but à la base. Un peu plus de temps, aller un peu plus loin. un peu plus loin. Et donc l'idée, avant de vivre ce premier séjour que j'organisais en septembre, dans ma tête, j'avais l'idée d'en faire trois par an. Je n'irai pas au-delà. Maintenant, si un jour je trouve une forme de lassitude ou que ça ne se passe pas comme je veux ou que je ne trouve pas les équipes, parce que l'équipe, c'est trop important, pour faire les choses comme je les entends, j'arrêterai. Voilà, tout simplement.

  • Speaker #1

    Lucie, on arrive à... à la fin. Pour les personnes qui nous écoutent et qui veulent se lancer dans l'organisation de leur première retraite, est-ce que tu aurais un conseil, en plus de tout ce que tu as déjà donné, pour qu'ils puissent se lancer sereinement ?

  • Speaker #0

    Déjà, ça c'est un conseil, mais que j'ai de manière générale et qui vaut pour les séjours aussi. J'en ai deux, c'est se faire confiance et rester soi-même. Se faire confiance, ça veut dire être un peu quand même à l'écoute de son instinct. de ce qui gargouille dans le ventre. Si ça fait peur mais qu'on meurt d'envie d'y aller, ben faut y aller. Si ça fait peur mais qu'on meurt pas d'envie d'y aller et qu'on le fait juste parce que c'est la mode ou parce qu'on a vu l'autre prof de yoga dans notre ville qui faisait ça, qui s'est lancé un peu au même moment que nous... Ça, c'est vraiment pas une bonne idée, je pense. Parce que c'est quand même du boulot, qu'il y a des gens qui comptent sur nous pour remplir la retraite. Voilà, que... Franchement, quand on bosse dessus, mais qu'on la met en ligne, ça fait quand même peur parce qu'on se dit ça m'avait l'air super sur le papier, mais maintenant, il faut que ça remplisse. Donc, c'est pas à prendre à la légère. Donc, je pense qu'il faut quand même être à l'écoute de ce qu'on ressent. Est-ce qu'on a vraiment envie d'y aller ? Auquel cas, il faut foncer. Il faut être un peu carré, s'organiser et tout. Mais voilà, il faut y aller, il n'y a pas de raison. Et l'autre chose, je pense qu'il faut être vachement authentique. Moi, par exemple, dans ma com', je parle souvent du rire parce que j'aime rire et que c'est nul si on ne fait pas de blagues et que voilà, même si les pratiques peuvent être très sérieuses et qu'on a des temps sur lesquels on sent qu'on se concentre, etc. Mais moi, j'aime quand c'est vivant, donc il faut que ce soit vivant. S'il y a des gens qui viennent et qui ne cherchent pas ça, eh bien, il faut qu'ils aillent ailleurs. Et justement, pour avoir... pour avoir des gens, pour être sûr que les gens alors tout le monde ne lit pas la com moi j'ai eu des surprises à des moments sur des formations qu'elle j'ai assisté, où les gens étaient surpris des formateurs sur qui tomber, bon ça c'est un autre sujet, mais si on fait une com claire et que les gens prennent le temps de la lire et de la comprendre et bien dans ce cas normalement il n'y aura que des bonnes rencontres dans le groupe, parce que les gens ne seront pas là par hasard et si la com elle vous ressemble que ça il y a des gens qui veulent faire que du postural il y en a qui veulent faire de la philo de l'histoire, il y en a qui veulent parler de mantra, mudra, quoi ou qu'est-ce, mais il ne faut juste pas essayer de copier-coller parce que si ce n'est pas vous, ça sonnera creux et il n'y a rien de pire.

  • Speaker #1

    Et ça ne marchera pas.

  • Speaker #0

    Et ça ne marchera probablement pas. Donc voilà, ce seraient mes deux conseils.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup. On va finir sur ça. Lucie, un grand merci pour ton partage. J'ai grandement apprécié cet épisode et je pense que les auditeurs et les auditrices également. Merci beaucoup et à très vite.

  • Speaker #0

    Avec grand plaisir. C'était un plaisir partagé. Et puis, j'ai hâte d'écouter tous les prochains épisodes de ce podcast qui sont d'une grande aide et d'une grande richesse.

  • Speaker #1

    Merci Lucie. À bientôt. Merci d'avoir écouté cet épisode jusqu'à la fin. Si tu l'as apprécié, abonne-toi sur ta plateforme d'écoute préférée pour ne rien manquer. Laisse-moi 5 étoiles, voire même un témoignage. En plus de me faire chaud au cœur, cela m'aide vraiment à gagner en visibilité et aider d'autres professeurs de yoga comme toi dans leur activité. D'ailleurs, n'hésite pas à partager cet épisode si tu connais une personne qui en aurait besoin. Voilà, c'est tout pour moi. Je te dis à très vite sur Chala.

  • Speaker #2

    Ciao !

Chapters

  • présentation de Lucie

    01:37

  • des études de commerces aux premiers jobs

    04:13

  • lancement en tant que prof de yoga

    09:21

  • création d'une identité de marque même en tant que prof de yoga

    11:47

  • la première retraite de yoga

    17:10

  • la thématique, le programme de la retraite

    20:37

  • le côté financier de la retraite

    26:44

  • l'ambiance pendant la retraite

    28:51

  • la fin de la retraite

    32:17

  • déjà une 2ème retraite !

    34:38

  • un conseil pour l'org de votre prochaine retraite

    37:37

Description

Télécharge ta check-list : 60 jours pour planifier et vendre ta retraite de yoga : http://hegoa-experience.com/checklist-retraite/


Dans cet épisode on plonge dans l'aventure de la reconversion professionnelle !

J'interviewe Lucie, fondatrice de Season Yoga qui partage son parcours riches en évolution. Après un parcours scolaire alliant classe prépa et école de commerce, elle rentre dans la vie active et devient experte en développement de marques. Après quelques années, Lucie décide de tout réinventer pour devenir professeur de yoga.

Elle met alors à profit ses compétences pour démarrer et développer son activité :

  • le relationnel : elle sait créer du lien et fédérer des groupes, idéal ses cours et pour ses retraites !

  • la formation : passionnée par le partage de savoir, elle adore transmettre.

  • l'esprit analytique et financier : sa vision claire lui permet de structurer son activité et développer ses offres.

  • le profil multi-tâches : naturellement polyvalente, elle jongle avec brio entre les multiples casquettes nécessaires lorsque l'on devient entrepreneur.e.

Le mouvement a toujours fait partie de sa vie ainsi que la nature. Le rythme des saisons l'inspire depuis très jeune. C’est donc naturellement qu’elle appelle son entreprise Season Yoga et qu’elle organise sa première retraite au coeur des montagnes, dans les Pyrénées.


Pour retrouver Lucie : https://www.instagram.com/lucie_seasonyoga/

Sa prochaine retraite : ici


👉 Shala c'est chaque dimanche, à 18h.


Chapitrage :

présentation de Lucie : 01:35

des études de commerces aux premiers jobs : 04:13

reconversion en tant que prof de yoga : 09:21

la première retraite : 17:10

déjà une deuxième retraite de prévu : 34:38

un conseil pour l'organisation de ta retraite : 37:37

———

Si tu as apprécié ce contenu :

Abonne-toi et commence à explorer tous les épisodes dès aujourd'hui !

———

Pour suivre Claire sur Instagram : https://www.instagram.com/hegoa.experience/

———

Le site internet : https://hegoa-experience.com


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue sur le podcast Chala,

  • Speaker #1

    retraite de yoga et business.

  • Speaker #0

    Tu es professeur de yoga, tu as envie d'organiser ta première retraite, mais tu ne sais ni comment faire, ni par où commencer. Tu voudrais des conseils concrets à appliquer,

  • Speaker #1

    alors sache que tu es au bon endroit. Je suis Claire Boniface, ton hôte, fondatrice des retraites de yoga et surf Egoa Experience, et aujourd'hui mentor business pour les profs de yoga. Avec Chala, j'invite à mon micro des profs de yoga qui viendront nous raconter sans tabou ni détour la réalité de leurs premières expériences. Ils nous révéleront des tips concrets pour optimiser ton organisation, gérer ton budget et organiser des retraites impactantes et transformatrices. Chala, c'est leurs histoires, c'est aussi la mienne que je te partagerai lors d'épisodes sous l'eau, et c'est, je l'espère, une boîte à outils pour toi qui pense te lancer prochainement dans cette nouvelle aventure. Objectif, développement. ensemble ton activité et ton chiffre d'affaires grâce aux retraites de yoga.

  • Speaker #0

    C'est parti ! Bonjour Lucie. Salut Claire. Merci de m'accueillir chez toi.

  • Speaker #1

    Je suis très contente de te recevoir sur Chala. Merci beaucoup d'avoir accepté mon invitation.

  • Speaker #0

    Écoute, avec plaisir. Je suis ravie de passer ce petit temps avec toi pour échanger autour du yoga. Donc trop cool.

  • Speaker #1

    Nickel. Écoute, ensemble on va parler entrepreneuriat, on va parler reconversion professionnelle et évidemment retraite de yoga. Mais avant, je vais te laisser te présenter pour les auditeurs et les auditrices qui ne te connaissent pas encore. Donc, est-ce que s'il te plaît, tu peux me dire depuis combien de temps tu pratiques le yoga ? Avec quel type de pratique tu as commencé pour toi en tant qu'élève ? Et ensuite, on verra toi depuis combien de temps tu enseignes.

  • Speaker #0

    Alors, j'ai eu une première expérience du yoga que j'ai détestée, qui était il y a très longtemps. J'avais, ça doit faire 12-13 ans. À la suite d'une grosse blessure, on m'avait conseillé d'aller faire du yoga. Je ne sais même plus quel type de course c'était et je n'y suis plus retournée. Je pense que j'ai mis six ans avant d'y retourner. Non, peut-être un peu moins, mais celle-là, ça fait huit ans que je pratique de manière régulière. C'est des copines qui m'ont traînée en me disant reviens, réessaye et elles ont eu raison. J'ai commencé le yoga postural par le vinyasa. parce que je suis quelqu'un qui a toujours fait des activités assez dynamiques, des sports un peu... Enfin voilà, je suis assez sportive et j'avais vachement de mal à me poser, à m'ancrer à cette époque-là. Donc il valait mieux commencer par le vinyasa que par le yin. Et voilà.

  • Speaker #1

    Ok. Et depuis combien de temps tu enseignes ? Quel type de yoga tu enseignes ? Où ça et pour qui ?

  • Speaker #0

    Alors j'enseigne depuis à peu près deux ans et demi. J'enseigne le vinyasa. grande surprise j'enseigne le yin également donc gentil revenu et d'ailleurs j'adore ça je suis également prof de mobilité et de pranayama méditation donc autour de la respiration j'enseigne à la fois à Biarritz là où j'habite à Dax je donne quelques cours en ligne et voilà et quel type de public j'ai un peu tout j'ai des gens qui peuvent être très sportifs Très souple, qu'on peut emmener dans des flots un peu challengeants ou dans des postures un peu engageantes. Et à côté de ça, je travaille aussi avec des parcours sport santé, avec des aidantes. J'ai des élèves qui vont avoir de 20 à 80 ans, donc voilà, un public varié, des types de cours variés aussi. Donc, c'est ça que j'aime d'ailleurs.

  • Speaker #1

    Trop bien. On enregistre chez toi, donc à Biarritz. Est-ce que tu es originaire d'ici ? Tu as grandi ici ?

  • Speaker #0

    J'ai grandi à Poitiers. Moi, je suis née à Poitiers. Après, j'ai pas mal vadrouillé pour mes études. Et j'habite ici depuis... Je commence ma sixième année, je dirais.

  • Speaker #1

    Ok, ouais. Donc, c'est un petit moment que tu es en train d'aller sur la côte. Ça marche. Est-ce que tu as passé un bac général ?

  • Speaker #0

    Ouais, un bac ES. ES ?

  • Speaker #1

    Moi aussi, pinaise. Ça remonte, ça n'existe plus. Tu t'engages après le bac dans quel type d'études ?

  • Speaker #0

    Alors juste après le bac, je fais une prépa, prépa aux grandes écoles de commerce. Ensuite, je fais une école de commerce. Et après, je travaille dans cette voie-là aussi, à développer des marques. Donc quand c'est à ce moment-là, j'habite à Paris, au début de ma carrière post-école de commerce.

  • Speaker #1

    Ok. Et ça te plaît ?

  • Speaker #0

    Ouais, j'adore. Enfin, à l'époque. Ouais. Pareil, j'en suis revenue. Ok. Mais oui, à l'époque, j'adorais ça.

  • Speaker #1

    C'est quoi ton job exactement ?

  • Speaker #0

    Alors, j'en ai eu plusieurs, mais mon premier vrai boulot, c'était pour la marque de lunettes Easy Peasy, qui s'appelait C-Concept à l'époque. C'est-à-dire qu'on était sept, dont les trois fondateurs, et je suis partie, ils étaient cent. Donc, c'était génial de pouvoir vivre cette ascension-là. Et je m'occupais du retail et des grands comptes, donc des grands magasins type Galerie Lafayette, Printemps, Colette, Merci, ou des choses comme ça. Et je m'occupais aussi d'ouvrir les corners, de lancer les premières boutiques, de recruter. les équipes de vente et de les manager.

  • Speaker #1

    Ok. Ça te demande quel type de compétences, ce genre de poste ?

  • Speaker #0

    Eh bien, pas mal de compétences différentes.

  • Speaker #1

    Ça a l'air très varié.

  • Speaker #0

    Oui, surtout que mon deuxième boulot, après que j'avais Abiat, c'était un peu la même chose. Je développais des marques canadiennes et américaines en Europe. À chaque fois, les points communs dans ces métiers-là, c'était l'humain, le management. Il y avait aussi l'esprit de synthèse, parce qu'il fallait... À la fois être en contact avec des collègues qui avaient des postes différents et lancer des projets, parce qu'à chaque fois il y avait des choses assez nouvelles à mettre en place. Il y a aussi le côté analytique, parce que je m'occupais d'une partie des achats, là où il fallait que je prévoie le nombre de lunettes, par exemple, qu'on commandait pour pouvoir les avoir pour la saison. Je ne me rends pas compte s'il y avait d'autres choses, mais oui, il fallait en tout cas avoir un profil à 360.

  • Speaker #1

    Oui, ok, ça marche. Tu pratiques le yoga ? Non, tu ne pratiques pas le yoga à ce moment-là. Si.

  • Speaker #0

    Si, c'est au milieu d'Easy Peasy que je commence à pratiquer le yoga.

  • Speaker #1

    Ok.

  • Speaker #0

    Oui, ça faisait, je pense, deux ans que je travaillais là-bas.

  • Speaker #1

    Ça marche.

  • Speaker #0

    Donc le yoga arrive dans ma vie à ce moment-là.

  • Speaker #1

    À ce moment-là, ok. Qu'est-ce que tu y retrouves ?

  • Speaker #0

    C'est une bonne question. Je m'étais posé cette question il n'y a pas si longtemps et je ne me souviens plus trop à l'époque. Je me suis rendu compte que le Shavasana, c'était un moment horrible que je détestais à l'époque.

  • Speaker #1

    Moi, je me souviens, je n'arrivais pas à fermer les yeux.

  • Speaker #0

    Alors moi, j'arrivais, mais ma liste de courses, la lessive, du coup, ce qu'à peu près tout le monde a, surtout au début de sa pratique de yoga en Shavasana. Mais on dit souvent que c'est la posture préférée, sauf qu'en fait, je pense que ça devient la posture préférée quand on arrive à lâcher, et que c'est un bon signe, mais que c'est pas inné, en tout cas pour beaucoup de gens. Et après, ça m'apprend... Je sais pas, je trouvais ça assez fou de rester concentrée comme ça, de... Je sais pas, j'ai sûrement pris conscience de mon corps, même si j'avais l'habitude d'être en mouvement. Je sais pas trop, en vérité, je me souviens plus.

  • Speaker #1

    Et à partir de quand tu t'es dit que tu allais devenir prof de yoga ? Qu'est-ce qui s'est passé ? Qu'est-ce qui a switché ?

  • Speaker #0

    Eh bien ça, c'est un peu arrivé. Alors, je ne sais pas si je m'en suis rendue compte tout de suite. Je ne sais pas, c'est arrivé assez naturellement, on va dire. Déjà, moi, dans mon parcours, du fait de ce côté humain et relationnel à la fois dans le travail et dans ma vie perso et sportive, fait que... Je devais former pas mal dans mon travail. Je devais former, je devais essayer de faire en sorte que la mayonnaise prenne dans les groupes. Et ça a toujours été en ligne de fond dans ma vie pro. Le mouvement a toujours été vital pour moi, hyper important. Et la forme... Pour répondre à ta question tout à l'heure, je ne sais plus trop ce que ça m'a apporté au début, mais petit à petit, j'ai quand même compris ce que le yoga m'a apporté, ça c'est sûr. Et en fait, tout cet ancrage, la force du souffle, à la fois dans des moments stressants, où moi je skie beaucoup en skiant ou en surfant, l'impact de la respiration, c'était époustouflant pour moi. Et tout ça a fait que je m'étais dit, bon, il y a un truc à faire. Et il est possible que je ne sois pas trop mauvaise dans la transmission. Donc, je ne sais pas, tout s'est un petit peu aligné. Et je me suis dit, je ne me pose pas trop la question quand c'est comme ça. Ok,

  • Speaker #1

    ça marche.

  • Speaker #0

    Ça me paraît évident. Je bétonne pour mettre en place, mais quand ça me paraît évident, j'y vais en général.

  • Speaker #1

    Et tu as fait une rupture conventionnelle et tu t'es mise directe à 100% dans le yoga ?

  • Speaker #0

    Alors, j'ai fait... Bon, déjà, j'avais calculé, par contre.

  • Speaker #1

    Très bien.

  • Speaker #0

    J'aime comme du ça. En gros, je m'étais dit, bon, OK, il y a un truc à faire avec le yoga. Ça commence à prendre une grosse place dans ma vie. Je vois tous les impacts positifs que ça peut avoir. La diversité. la diversité des pratiques. Et du coup, je me suis demandé comment est-ce que je pouvais mettre ça en place. Le premier point, c'était de me dire, si j'arrête, quand est-ce que j'arrête ? Parce que moi, je m'entendais très bien avec mon patron, par exemple, ou l'entreprise avec laquelle je travaillais à Biarritz. Enfin, les bureaux étaient à Bidart, d'ailleurs. Et donc, quel est le bon moment ? Combien de sous il me faut de côté ? qu'est-ce qui se passe si on m'autorise pas la rupture conventionnelle ce qui était une possibilité et donc j'avais, je savais un an à l'avance quand je voulais arrêter ah oui et enfin quel était le moment idéal je savais qu'il pouvait se passer plein de choses dans cette année là ok alors je me souviens plus si avant ça je m'étais déjà inscrite non non je pense que j'avais tout calculé ça me ressemble bien ça j'avais tout calculé, je m'étais inscrite aux 200 heures merci Et ouais, je voyais à assez long terme, en me sachant bien qu'il pouvait se passer plein de choses, que si ça se trouve, en fait, j'aurais envie de continuer mon boulot, que si ça se trouve, la formation allait me révéler que ce n'était pas ce qui m'intéressait tant que ça. Surtout qu'à la base, moi, je ne pensais pas en faire un métier à 100%. Donc... Donc voilà, j'avais anticipé en me disant qu'est-ce qui se passe, à quelle échéance, combien il me faut, option A, option B, option C, si j'ai pas la rupture co, mais oui, j'avais pas mal anticipé. Ouais,

  • Speaker #1

    ok. Et nous, on se rencontre aujourd'hui parce qu'on m'a parlé de toi, c'est Marine Kéchev, qui est prof de yoga d'ailleurs, qui m'a donné ton contact et évidemment, quand on m'a parlé de toi, j'ai été regarder sur Instagram ton profil et autres. et ce que j'ai remarqué assez vite, c'est ton côté entrepreneurial, justement. Et j'ai vu que tu as de suite créé une identité de marque, sauf si je me trompe, mais en tout cas, tu as de suite créé une identité de marque dont le nom est Season Yoga. Et je voulais te demander, mais qu'est-ce que ça veut dire Season Yoga et en quoi c'était important pour toi de créer une marque et de ne pas faire comme beaucoup de profs qui se lancent en mettant Lucy Yoga, Biarritz, par exemple ?

  • Speaker #0

    Alors, par rapport... Rappel-moi la première question, j'ai la deuxième, mais je n'ai plus la première.

  • Speaker #1

    L'identité de marque, en quoi c'était important pour toi de commencer avec de suite une identité de marque ?

  • Speaker #0

    L'identité de marque, ça, ça m'a été recommandé dans ma formation. J'ai fait la formation d'IU Yoga School que je recommande vivement et dans laquelle il y a un module entreprise. Donc, on a parlé d'identité de marque à ce moment-là. Ce n'était pas forcément quelque chose qui était recommandé, mais on parlait du fait que c'était super important d'être sur les réseaux sociaux, même si ce n'est pas déterminant, surtout quand on est dans des villes où il n'y a que quelques profs de yoga ou un seul studio. Mais quand on est dans des lieux assez concurrentiels, comme c'est le cas à Biarritz, c'est important de faire de la com. Il ne faut pas le négliger. Et du coup, on avait vu un petit peu toute cette partie-là. Moi, je ne sais pas, il ne m'est jamais venu à l'esprit d'appeler mon compte avec mon nom, prénom, parce que je voulais faire, je pense, une rupture. Enfin voilà, je ne sais pas, c'est mon entreprise, ce n'est pas moi. Ok. C'est moi, mais voilà, être prof de yoga, c'est une entreprise.

  • Speaker #1

    C'est une entreprise.

  • Speaker #0

    Être prof de yoga, c'est une entreprise. Oui, ok. Donc voilà, par rapport au nom, alors moi, j'ai toujours été, j'ai grandi au milieu de la campagne. La nature, c'est hyper important pour moi, que ce soit la campagne, la montagne, l'océan. Et je suis très sensible. Depuis toute petite, j'adore les changements de saison. J'aime les changements de couleurs, j'aime les changements d'odeurs. J'aime voir la nature qui évolue. J'aime que nos rythmes changent, même si la société ne nous y invite pas particulièrement. Là, je me disais encore sur la route, parce que je reviens de Dax juste avant notre moment ensemble. Et il faisait tout gris, il pleuvait et tout, et il faisait déjà sombre. Et je me disais, oui, mais bon, c'est ce moment de l'année où on fait un peu plus qu'au cleaning, où on a un peu plus de temps pour soi chez soi, moins de sollicitations. Et d'un côté, même si parfois c'est lent et long, c'est aussi parfois savoureux. Et du coup, je voulais retransmettre ça. Et je trouve qu'avec le yoga, on a plein de moments ou de temps qui nous invitent à reconnecter avec la nature et avec ce grand tout duquel on fait partie.

  • Speaker #1

    J'adore. Ok. Donc tu l'as dit tout à l'heure, ton offre elle est assez large, tu proposes pas mal de cours collectifs, des cours aussi, des cours en ligne. Ouais. Est-ce que tu proposes des cours privés aussi ?

  • Speaker #0

    Ouais, j'ai toujours fait des cours privés.

  • Speaker #1

    Ouais, tu proposes des cours en studio, j'ai vu dans des hôtels, café-resto, etc. Donc t'as déjà un peu sur tous les fronts, t'as plusieurs typologies d'élèves, plusieurs offres. combien de temps tu as mis avant d'avoir des élèves régulés ?

  • Speaker #0

    Alors, quand... Non, j'ai plutôt de la chance parce qu'au début, j'ai lancé mes cours en extérieur en même temps que mon travail. Donc pendant six mois, j'ai fait yoga et mon ancien boulot. Et là, au début, c'est les copines et le bouche à oreille. Et ça n'a pas trop mal marché. Donc pendant ces six mois, je donnais des cours dehors. Ensuite j'ai aussi fait quelques remplacements pendant ces six mois là, ce qui m'a permis d'avoir aussi d'autres élèves et à partir de janvier 2022 je crois du coup, il me semble, c'est peut-être une bêtise ce que je dis mais je crois que c'est ça. J'ai loué une salle. Pareil, parce que je savais que c'était le billet le plus rentable à condition d'avoir des élèves. Ça a été à la fois un succès, à la fois un échec, duquel j'ai pas mal appris. Parce que... il y a eu une énorme effervescence en janvier mais j'avais réservé la salle pour un créneau de 2h, donner un cours d'1h30 et les 3 premières semaines c'était complet avec liste d'attente sachant qu'il y avait une capacité de 10 ou 12 places, je sais plus donc là je me fais un peu prendre de cours et je me dis c'est trop bête, on peut pas avoir des gens sur liste d'attente, j'avais d'autres gens qui se renseignaient et tout mais tout ça c'était le bouche à oreille et Instagram un peu, peut-être mais non je pense que c'était plutôt mon réseau proches à cette époque-là. Et du coup, j'ai ouvert un deuxième créneau, sauf qu'il fallait que je m'engage. Les gens avaient pris des cartes de dix cours parce que pour mes cours en direct, je fonctionne comme ça, avec un prix dégressif par rapport au prix à l'unité. Et les gens avaient pris des cartes, sauf qu'ils ne sont pas venus tous les mercredis. Donc, ils n'ont pas arrêté de venir, mais ils sont venus moins fréquemment parce que les cartes de dix cours sont valables six mois. Donc, ils ont le temps. Ils peuvent louper des mardis ou des mercredis. C'était cette date-là à l'époque. Et pour le coup, là, j'étais plus du tout... tout rentable donc l'excitation attention ça c'est un bon conseil que j'essaye de m'appliquer attention à l'excitation à l'effervescence du début prendre son temps parfois c'est pas mal et créer la désirabilité c'est toujours bien aussi à

  • Speaker #1

    partir de quel moment tu as décidé d'organiser ta première retraite de yoga

  • Speaker #0

    Alors, ma première restreinte, elle est très récente parce qu'elle date de septembre. Et là, on est mi-octobre. Donc, c'était il y a un mois à peu près. Et j'avais commencé à l'organiser, je crois que j'ai communiqué dessus en mars. Et du coup, ça devait être dans ma tête, à mon avis, en octobre-novembre, connaissant mon mode de fonctionnement. J'ai un schéma qui est un peu répétitif, qui n'est pas fait exprès, ce n'est pas noté, je n'ai pas de calendrier. Je déteste ça quand c'est trop carré, mais je crois que ma tête l'est malgré elle.

  • Speaker #1

    Donc, six mois un peu avant, tu commences à...

  • Speaker #0

    J'ai communiqué... Non, j'ai communiqué dessus cinq mois à l'avance, je crois. Et du coup, je pense que huit mois à l'avance, je me doutais que j'allais faire...

  • Speaker #1

    Une retraite.

  • Speaker #0

    Une retraite.

  • Speaker #1

    Ok, ça marche. Comment t'es venue l'idée ? C'est parce que c'est une volonté de ta part ou t'as des élèves qui te demandaient ?

  • Speaker #0

    Non, dès le début, je pense que dès mon 200 heures, je savais qu'à terme, je voulais faire des séjours. Je ne voulais pas que mon business model soit construit là-dessus. mais que je voulais organiser ça moi j'avais déjà participé à des séjours en étant élève pas à beaucoup mais à chaque fois j'ai adoré et je trouve que c'est des espaces là où on a quand même vachement le temps et c'est précieux et puis toujours du fait d'avoir eu un peu l'habitude d'être dans des groupes notamment au travail et dans la vie d'ailleurs aussi c'est pas quelque chose qui m'effrayait mais j'avais conscience que... ça me paraissait fou de commencer par ça parce que c'est bien de lancer une retraite, mais il faut la remplir. Donc, j'ai attendu un peu que mon groupe d'élèves se crée, que je le sente. C'est un peu pareil, toujours la même chose. C'est assez rationnel, mais c'est quand même à l'instinct. Et voilà, c'était le moment.

  • Speaker #1

    Qu'est-ce que tu as eu envie de partager pendant cette retraite ?

  • Speaker #0

    Alors, justement, on dit souvent, je ne sais pas, en tout cas, je vois souvent ça sur les réseaux sociaux, le conseil, c'est il faut trouver sa réunion. niche, il faut trouver sa niche. J'imagine que c'est vrai, mais pas pour moi. C'est un peu laite,

  • Speaker #1

    mais pas forcément.

  • Speaker #0

    Voilà, exactement. Je comprends l'idée de... Enfin, il y a des profs qui sont hyper performants et percutants parce qu'ils ont leur spécialité. Moi, je pense que ma force, c'est ma diversité dans mon enseignement. Sauf que au vu des quotidiens qu'on a tous et toutes, et aussi du budget que représente le fait de prendre des cours, je comprends que mes élèves aient pas nécessairement ni le temps ni l'argent de prendre quatre cours par semaine avec les quatre... type de yoga que j'enseigne. Donc, en général, mes élèves, les élèves qui viennent à mes cours, ils ont un peu leurs habitudes. Ils viennent au Vinesa, ou ils viennent au Mobility Flow, ou ils viennent au Yin Yang. Et donc, à travers les séjours que j'organise, je préfère appeler ça des séjours ou des immersions, moi, parce que je trouve que sur le format que j'organise du jeudi au dimanche, c'est un peu court pour une retraite, à mon sens ou en tout cas de la vision que j'en ai. Et l'idée, c'est justement de transmettre cette pluralité et cette espèce d'harmonie qui se crée. quand on vient mettre ses pratiques bout à bout, quand on vient piocher un petit peu dans toute la palette. Et c'est le moment où j'ai le plus de temps pour pouvoir transmettre presque l'interdépendance des unes et des autres. autres.

  • Speaker #1

    Quelle thématique tu choisis ?

  • Speaker #0

    Alors, je m'appelle Lucie Season Yoga, ma réponse est presque dans mon intitulé d'entreprise. Donc le premier séjour là il tombait, alors là c'est un peu par hasard, c'est les dates qui étaient dispo mais comme quoi la vie est bien faite. Ça tombait pendant le week-end, là on transitionnait de l'été à l'automne. Donc c'était, on avait deux jours sur les... l'élémentaire, l'intersaison en médecine traditionnelle chinoise et deux jours pour accueillir l'automne. L'idée, c'était de s'ancrer aussi et de se laisser un peu flotter dans la nature. C'était au cœur des montagnes et donc on avait un programme qui était entre le yoga et la marche contemplative.

  • Speaker #1

    Comment tu as choisi la marche contemplative ? C'est parce que l'hébergement proposait aussi ce type de prestations ou c'est toi qui as vraiment voulu... rajouter la marche ?

  • Speaker #0

    Alors, c'est assez rigolo. Non, à la base, c'était vraiment moi qui voulais avoir cette composition yoga marche parce que avant de... J'ai précisé tout à l'heure quand tu m'as dit quand est-ce que tu t'es mis au yoga et qu'est-ce que tu faisais, que c'était le yoga postural, mais en fait, moi, je faisais un peu de méditation avant de faire du yoga postural. Ce qui paraît fou, que je n'arrive pas à lâcher pendant le Shavasana, d'ailleurs, mais vraiment, il fallait que les deux pratiques soient distinctes. à l'époque, pour que ça fonctionne. Et la première expérience, je pense, de ce qui se rapprochait le plus d'un état méditatif pour moi, c'était en rando quand j'avais 15 ans. En fait, j'ai la famille qui habite à Chamonix, donc j'ai toujours eu ce lien avec la montagne. Depuis que je suis petite, je fais pas mal de rando. Et cette espèce de suspension des sens, du souffle, de tout, le temps de... On ne sait pas combien de temps, d'ailleurs. Ça s'est fait à travers la... marche et ça c'était vraiment quelque chose que du coup j'ai à coeur de partager parce que pour moi ça s'apparentait du yoga donc ça t'es venue assez rapidement ton programme de la et d'ailleurs je disais que c'était drôle parce qu'en fait quand j'ai donc j'avais le lieu en tête parce que je suivais ce lieu le gérant du lieu on a des amis en contact enfin voilà on a un réseau un peu similaire et du coup je trouvais ça assez rassurant de commencer par ça et en fait j'ai découvert euh sur son site qui proposait déjà des yoga rando. Alors moi, c'était important de l'appeler marche et marche contemplative parce que l'idée là, c'était ni de la performance, ni d'une énivelé, ni de la durée. C'était vraiment se plonger au cœur de la nature et pour ça, j'avais pris un intervenant qui était une pépite et qui était exactement dans ce que je voulais transmettre.

  • Speaker #1

    Trop bien. J'ai vu que en plus de tes cours de yoga, de la marche, marche. Tu proposais aussi le soir des ateliers d'écriture. Qu'est-ce que c'est et en quoi ça consiste ?

  • Speaker #0

    Alors ça, c'est un petit temps qui n'est pas obligatoire. Là où je pose des questions sur la vie. Et puis, parce que les séjours, bon là, il n'y avait que des filles et je suis en train d'organiser mon prochain séjour. Et j'aimerais bien que ce ne soit que des filles aussi. C'est l'idée. Ils répondent, mais dans un temps court. Donc en fait je pose la question et c'est de l'écriture spontanée. Elles répondent à ces questions spontanément dans un temps qui est limité et on passe à la question suivante. Et si elles ont envie d'y revenir, elles peuvent évidemment y revenir plus tard. Mais l'idée c'est de voir ce qui sort dans un contexte où on n'est pas dans notre cocon habituel, où on est beaucoup en mouvement. Je les invite à avoir peu de téléphone donc on a peu de distraction d'écran et où on est assez ancré. assez rigolo parce que souvent c'est ce qui ressort les réponses parfois sont ce qui aurait pu être dans un autre cadre mais parfois il ya d'autres choses qui ressortent du fait du contexte qui a été créé et le premier jour de la retraite comment tu te sens est ce que tu es équité d'un peu stressé alors j'ai eu une chance folle c'est que j'avais confiance au groupe qui s'était créée à savoir que je les connaissais tout Plus ou moins. Il y en avait une que je ne connaissais pas. Il y en avait deux qui étaient venues pratiquer que deux fois avec moi et il y avait quelques temps. Mais j'ai plutôt une bonne mémoire et sans connaître les personnes, on voit un petit peu ce qui ressort, des types de personnalités, etc. Et du coup, il y avait très peu de chances, à mon avis, que la sauce ne prenne pas. Et ça, pour moi, c'est le truc qui pourrait être le plus stressant. D'avoir, tu vois par exemple, j'aurais du mal à faire ce que toi tu fais. Peut-être qu'on s'y habitue ou que ça rend l'expérience un peu plus spéciale, mais moi je suis bien dans mon petit confort à savoir que le noyau va prendre et que du coup, ensuite moi j'ai juste quelques pincées à mettre à droite, à gauche, mais presque le travail est déjà fait. Donc pas de stress de ce côté-là. Et il n'y avait pas raison d'en avoir d'ailleurs.

  • Speaker #1

    Est-ce que t'avais prévu des petits cadeaux pour tes élèves ou c'est un truc que pas du tout tu fais pas Non,

  • Speaker #0

    je fais pas

  • Speaker #1

    Y'a pas besoin

  • Speaker #0

    Pour papa, je trouve ça super celle qu'ils le font Moi c'est pas mon propos Déjà j'essaye d'être le moins matérialiste possible, donc de garder cette ligne

  • Speaker #1

    Très bien, ça marche Rappelle-moi le lieu Tu pouvais proposer à combien de participantes ? 8 8 8, ok. Et donc là, ta retraite, elle était full ?

  • Speaker #0

    Elle était full, mais j'ai eu une annulation un mois à l'avance.

  • Speaker #1

    D'accord.

  • Speaker #0

    Donc, elles étaient 7.

  • Speaker #1

    Elles étaient 7, ça marche. Donc, tu as le lieu, tu as le programme, les prestataires, tes élèves qui sont là. Mais est-ce que tu sais combien ça va te coûter, cette retraite ? Bon, j'imagine que oui, vu ton caractère. Tu as dit plancher sur tous les tableaux Excel. Donc, tu es au clair. avec le nombre de participants qu'il te faut, minimum de participants pour ne pas perdre d'argent, faire de la marge, etc.

  • Speaker #0

    Oui, oui, oui. J'avais mon Excel. Tout était calculé avec le lieu, le guide pour la rando. On avait deux sorties, la chef, donc Marine, et les nombres de participants. Après, moi, j'avais mis des clauses aussi où quand on annulait avant, enfin, il fallait annuler. Un mois et deux semaines à l'avance pour avoir un remboursement. Sinon, si la place n'était pas remboursée, ce n'était pas remboursé. Si la place n'était pas pourvue, ce n'était pas remboursé. Donc, moi, j'avais mon budget à 8,5. Et j'avais pris cette tranche d'annulation en fonction de ce qu'on me demandait en termes d'avance, à la fois pour la cuisine, enfin voilà, pour les autres prestataires. Ok,

  • Speaker #1

    parfait. Et comment tu t'y es pris pour vendre ta retraite ? T'en parlais... Pendant tes cours sur Insta ?

  • Speaker #0

    Ouais, sur Insta, parce que j'ai pas de site internet, il est prêt. Il ne manque plus qu'à appuyer sur le bouton. Non, il faut que je relis un truc de paiement, mais c'est tellement pas mon truc. Ça fait huit mois, je pense qu'il est prêt. Ok. Tout le...

  • Speaker #1

    Comme quoi, t'en as pas besoin.

  • Speaker #0

    Et puis, chacun son truc. Moi, visiblement, c'est les tableaux Excel. Donc, chacun son combat. Un jour, j'aurai un site internet, peut-être très bientôt, un petit teasing. Non, il faut que je m'y remette, en vrai. Et du coup, je me suis perdue. Oui, non, la com sur Insta. J'ai des groupes WhatsApp pour mes cours en direct. Donc là où je loue les salles ou en extérieur. Et pendant mes cours. Voilà, ça s'est fait comme ça. Ok,

  • Speaker #1

    parfait. Ça marche. Et donc la retraite, comment ça se passe ? Le groupe, c'est un moment suspendu avec le groupe. Tu te sens de suite. Bon, vu ton caractère, j'imagine que oui, mais une âme de leader pour créer ce cocon et cette ambiance entre les participantes.

  • Speaker #0

    Oui, l'avantage, c'est qu'on se sentait bien dans le lieu déjà immédiatement. Le groupe, je n'étais pas inquiète, donc il y avait déjà les ingrédients qui ne dépendaient pas du tout de moi et qui faisaient que ça facilite quand même grandement le travail. J'avais une équipe fiable aussi pour le lieu, la cuisine, le guide de rando. Donc ça c'est pareil, c'est des clés méga importantes, sinon ça, ça... Voilà, personne n'est de superstar, donc il faut juste s'entourer d'une équipe solide pour faire en sorte que ça marche. Et après, l'idée c'est de faire le maître du temps, et de prendre un petit peu la place au début, parce que le temps que le groupe se crée, c'est souvent moi qui parle, le temps que ça prenne, et puis en fait assez vite finalement les interactions se font. Après, moi, j'avais fait un cercle d'ouverture, ce qui, en général, lit pas mal et fait aussi bien le boulot. Je pense que si le programme est fait, si l'équipe est solide... Après, on est juste chef d'orchestre. C'est tout. Et voilà.

  • Speaker #1

    Ça marche. Pour tes cours de yoga, tu reprends un peu ce que tu fais d'habitude ? Ou est-ce que là, tu décides d'innover un petit peu, de te réinventer ? Ou tu améliores ce que tu fais déjà parce que tu as des bases solides et que ça suffit amplement ?

  • Speaker #0

    Non, je pense que mes élèves n'étaient pas perdus du tout. Celles qui sont venues parce qu'il y en a qui viennent toutes les semaines à mes cours. dans celle qui était au séjour. Le seul truc, c'est que moi, sur les cours hebdomadaires, j'ai des cours qui vont d'une heure à 1h30 en passant par 1h15. Là, le matin, c'était des pratiques de deux heures. Et donc, c'était des pratiques dynamiques, vignasse à mobilité. Il y avait une partie anatomique chaque jour. Donc la colonne le premier jour, les hanches le deuxième, les épaules le troisième, il me semble que j'avais fait ça. Avec des peak pause, mes cours ne sont pas toujours construits comme ça. Moi, j'aime bien, en général, à l'année, je fonctionne avec des thématiques par mois. Mais ça peut être une thématique anatomique, comme ça peut être l'état de flot. Donc, ça peut vraiment varier. Et tout ça, que dans le vignassa. Pour mes cours de yin, le soir, c'était... Alors moi, vu que je suis formée en pranayama, je mets de la respiration beaucoup partout. Donc, il y en avait aussi le matin, il y en avait le soir. le soir c'était plutôt du yin ou un flow un peu pour étirer dans tous les sens après avoir fait nos pratiques de 2h et notre marche de 3h quand même et là c'était sur la médecine traditionnelle chinoise en général j'axe mes cours de yin et de yin yang sur ces thématiques là à l'année donc là c'était très focus saison, on pouvait aller plus loin les cours duraient 1h30 alors qu'en général mes cours de yin durent plutôt 1h Mais non, on va plus loin dans des sujets, dans des thématiques, mais on retrouve quelqu'un qui pratique avec moi, il ne sera ni surpris, ni déçu, ni waouh. Enfin voilà, c'est assez... Enfin waouh s'il est waouh toute l'année. Mais je veux dire, c'est plus la composition globale qui fait la recette plutôt qu'un cours indépendamment d'un autre pendant le séjour. Oui,

  • Speaker #1

    ça marche. Donc une fois que les participants sont partis, que la retraite elle est finie, comment tu te sens ? Est-ce que t'es hyper contente, t'es fatiguée, tu te dis waouh c'était génial ou c'était génial mais hyper dur, qu'est-ce qui se passe comme émotion ?

  • Speaker #0

    Alors moi, donc c'était mon premier séjour mais avant j'avais organisé des ateliers de demi-journée ou des choses comme ça à plusieurs reprises et souvent après j'étais épuisée. Moi j'adore faire la sieste, il faut savoir, c'est vraiment un moment hyper important pour moi. Mais là, ce n'était pas la sieste agréable, je pouvais partir pour trois heures à écraser. Donc j'appréhendais un peu, surtout que pour celles qui écoutent et qui ne le savent pas, à Biarritz, c'est la saison estivale, donc contrairement aux profs de yoga à Paris par exemple, qui ralentissent un peu en août notamment, nous c'est un peu le coup de collier à donner. Et donc, je me disais, ce séjour qui arrive fin septembre, après, je vais pouvoir lever le pied. Je ne vais pas nécessairement prendre de vacances, mais ça va se ralentir un peu. Donc, c'était un peu le dernier coup à donner. Et en fait, ce qui s'est passé, c'est assez fou. Et j'ai eu des retours des participants. Ça leur a fait le même effet. Je suis revenue avec 100 fois plus d'énergie que je suis partie.

  • Speaker #1

    Ah, wow.

  • Speaker #0

    Mais pleine balle.

  • Speaker #1

    Génial.

  • Speaker #0

    Donc déjà, j'étais ravie parce que je voyais... En fait, j'avais... Une appréhension avant le séjour, c'est de ne pas être à la hauteur de leurs attentes. Ça, c'était le truc qui comptait le plus pour moi et qui me tracassait un peu. Je me souviens, on voyait des textos en disant punaise, on y est, maintenant, il faut que je sois à la hauteur Et de voir que le contrat était rempli, que le groupe avait marché, qu'on était déjà en train de parler, de se retrouver peut-être un temps à Biarritz après le séjour. C'est d'ailleurs les filles qui m'ont dit mais pourquoi tu n'en fais pas une en hiver ? Enfin voilà, donc il y a eu une vraie émulsion. durant le séjour. Émulation d'ailleurs. Émulation. L'émulsion, c'est de la cuisine ça. Rassurez-vous, ce n'est pas moi qui fais la chef de la cuisine pendant mes séjours. Et c'est plutôt une bonne nouvelle pour tout le monde. Et du coup, je suis rentrée avec plein d'énergie en me disant, j'avais pour projet d'en organiser une en juin. L'année d'après. Mais du coup, si les gens sont partants, organisons une en janvier. Donc en fait, les deux semaines qui ont suivi, c'était à fond sur l'organisation, la préparation d'un nouveau lancement.

  • Speaker #1

    Trop bien, génial. Tu l'as mis en ligne ? C'est ouvert ? Ouais, c'est ouvert. Ok. Tu as déjà des inscriptions ?

  • Speaker #0

    Ouais, j'ai ouvert mercredi dernier et il y a la moitié des places qui sont réservées.

  • Speaker #1

    Trop bien, j'adore. Tu repars au même lieu ?

  • Speaker #0

    Ouais, là l'idée c'était de prendre le même lieu mais de graviter autour de la saison de l'hiver. Bon malgré tout il y aura des pratiques assez dynamiques le matin parce que là dessus je suis assez... Tout noir ou tout blanc, mes vinyasa sont plutôt engagés et mes yin, on peut faire des postures engageantes longtemps, mais mes yin sont plutôt cocooning, donc j'ai un peu ces deux facettes là, et qu'on retrouvera du coup dans tous mes séjours parce que c'est comme ça que je fonctionne pour le coup et j'aime ces polarités. Et on gravitera autour de l'hiver et de la nouvelle année.

  • Speaker #1

    Qu'est-ce que tu feras différemment de cette première retraite ?

  • Speaker #0

    Eh bien écoute, rien je crois. Ça me paraît fou de dire ça.

  • Speaker #1

    J'aime trop.

  • Speaker #0

    En tout cas dans ce lieu-là, c'est-à-dire que si je fais d'autres séjours dans d'autres lieux, ça se passera probablement... différemment. Mais là, ça a tellement bien fonctionné. Alors si j'ai une problématique qui est affreuse, maintenant, il y a un sauna. Quel malheur ! Non, mais du coup, il faudrait peut-être que j'ajuste un petit peu le programme, mais... mais je crois que je ne vais rien changer enfin oui le contenu va changer mais le montage ne va pas changer on va changer de chef parce que Marie n'est pas dispo donc c'est un autre chef, en revanche ce sera toujours Damien pour le guide et le lieu sera le même donc voilà en espérant que la magie réopère donc préparez vos pantalons de ski parce que ça sera... c'est yoga raquette ah ben voilà yoga raquette donc on espère que l'organisement sera là donc s'il n'y a pas de neige ce sera yoga marche mais l'idée c'est yoga raquette trop bien,

  • Speaker #1

    trop bien, ça marche... Est-ce que du coup, tu penses que les retraites vont faire partie intégrante de ton offre, de ton activité ?

  • Speaker #0

    Alors moi... En plus des cours,

  • Speaker #1

    évidemment.

  • Speaker #0

    Mon socle, c'est vraiment les cours à l'année. C'est ça qui m'anime et qui me plaît. Disons que les séjours, c'est plus cherry on the cake, comme on dit. Pour aller un peu plus loin avec les élèves que j'ai l'occasion de voir à l'année. Ça, c'est vraiment le but à la base. Un peu plus de temps, aller un peu plus loin. un peu plus loin. Et donc l'idée, avant de vivre ce premier séjour que j'organisais en septembre, dans ma tête, j'avais l'idée d'en faire trois par an. Je n'irai pas au-delà. Maintenant, si un jour je trouve une forme de lassitude ou que ça ne se passe pas comme je veux ou que je ne trouve pas les équipes, parce que l'équipe, c'est trop important, pour faire les choses comme je les entends, j'arrêterai. Voilà, tout simplement.

  • Speaker #1

    Lucie, on arrive à... à la fin. Pour les personnes qui nous écoutent et qui veulent se lancer dans l'organisation de leur première retraite, est-ce que tu aurais un conseil, en plus de tout ce que tu as déjà donné, pour qu'ils puissent se lancer sereinement ?

  • Speaker #0

    Déjà, ça c'est un conseil, mais que j'ai de manière générale et qui vaut pour les séjours aussi. J'en ai deux, c'est se faire confiance et rester soi-même. Se faire confiance, ça veut dire être un peu quand même à l'écoute de son instinct. de ce qui gargouille dans le ventre. Si ça fait peur mais qu'on meurt d'envie d'y aller, ben faut y aller. Si ça fait peur mais qu'on meurt pas d'envie d'y aller et qu'on le fait juste parce que c'est la mode ou parce qu'on a vu l'autre prof de yoga dans notre ville qui faisait ça, qui s'est lancé un peu au même moment que nous... Ça, c'est vraiment pas une bonne idée, je pense. Parce que c'est quand même du boulot, qu'il y a des gens qui comptent sur nous pour remplir la retraite. Voilà, que... Franchement, quand on bosse dessus, mais qu'on la met en ligne, ça fait quand même peur parce qu'on se dit ça m'avait l'air super sur le papier, mais maintenant, il faut que ça remplisse. Donc, c'est pas à prendre à la légère. Donc, je pense qu'il faut quand même être à l'écoute de ce qu'on ressent. Est-ce qu'on a vraiment envie d'y aller ? Auquel cas, il faut foncer. Il faut être un peu carré, s'organiser et tout. Mais voilà, il faut y aller, il n'y a pas de raison. Et l'autre chose, je pense qu'il faut être vachement authentique. Moi, par exemple, dans ma com', je parle souvent du rire parce que j'aime rire et que c'est nul si on ne fait pas de blagues et que voilà, même si les pratiques peuvent être très sérieuses et qu'on a des temps sur lesquels on sent qu'on se concentre, etc. Mais moi, j'aime quand c'est vivant, donc il faut que ce soit vivant. S'il y a des gens qui viennent et qui ne cherchent pas ça, eh bien, il faut qu'ils aillent ailleurs. Et justement, pour avoir... pour avoir des gens, pour être sûr que les gens alors tout le monde ne lit pas la com moi j'ai eu des surprises à des moments sur des formations qu'elle j'ai assisté, où les gens étaient surpris des formateurs sur qui tomber, bon ça c'est un autre sujet, mais si on fait une com claire et que les gens prennent le temps de la lire et de la comprendre et bien dans ce cas normalement il n'y aura que des bonnes rencontres dans le groupe, parce que les gens ne seront pas là par hasard et si la com elle vous ressemble que ça il y a des gens qui veulent faire que du postural il y en a qui veulent faire de la philo de l'histoire, il y en a qui veulent parler de mantra, mudra, quoi ou qu'est-ce, mais il ne faut juste pas essayer de copier-coller parce que si ce n'est pas vous, ça sonnera creux et il n'y a rien de pire.

  • Speaker #1

    Et ça ne marchera pas.

  • Speaker #0

    Et ça ne marchera probablement pas. Donc voilà, ce seraient mes deux conseils.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup. On va finir sur ça. Lucie, un grand merci pour ton partage. J'ai grandement apprécié cet épisode et je pense que les auditeurs et les auditrices également. Merci beaucoup et à très vite.

  • Speaker #0

    Avec grand plaisir. C'était un plaisir partagé. Et puis, j'ai hâte d'écouter tous les prochains épisodes de ce podcast qui sont d'une grande aide et d'une grande richesse.

  • Speaker #1

    Merci Lucie. À bientôt. Merci d'avoir écouté cet épisode jusqu'à la fin. Si tu l'as apprécié, abonne-toi sur ta plateforme d'écoute préférée pour ne rien manquer. Laisse-moi 5 étoiles, voire même un témoignage. En plus de me faire chaud au cœur, cela m'aide vraiment à gagner en visibilité et aider d'autres professeurs de yoga comme toi dans leur activité. D'ailleurs, n'hésite pas à partager cet épisode si tu connais une personne qui en aurait besoin. Voilà, c'est tout pour moi. Je te dis à très vite sur Chala.

  • Speaker #2

    Ciao !

Chapters

  • présentation de Lucie

    01:37

  • des études de commerces aux premiers jobs

    04:13

  • lancement en tant que prof de yoga

    09:21

  • création d'une identité de marque même en tant que prof de yoga

    11:47

  • la première retraite de yoga

    17:10

  • la thématique, le programme de la retraite

    20:37

  • le côté financier de la retraite

    26:44

  • l'ambiance pendant la retraite

    28:51

  • la fin de la retraite

    32:17

  • déjà une 2ème retraite !

    34:38

  • un conseil pour l'org de votre prochaine retraite

    37:37

Share

Embed

You may also like

Description

Télécharge ta check-list : 60 jours pour planifier et vendre ta retraite de yoga : http://hegoa-experience.com/checklist-retraite/


Dans cet épisode on plonge dans l'aventure de la reconversion professionnelle !

J'interviewe Lucie, fondatrice de Season Yoga qui partage son parcours riches en évolution. Après un parcours scolaire alliant classe prépa et école de commerce, elle rentre dans la vie active et devient experte en développement de marques. Après quelques années, Lucie décide de tout réinventer pour devenir professeur de yoga.

Elle met alors à profit ses compétences pour démarrer et développer son activité :

  • le relationnel : elle sait créer du lien et fédérer des groupes, idéal ses cours et pour ses retraites !

  • la formation : passionnée par le partage de savoir, elle adore transmettre.

  • l'esprit analytique et financier : sa vision claire lui permet de structurer son activité et développer ses offres.

  • le profil multi-tâches : naturellement polyvalente, elle jongle avec brio entre les multiples casquettes nécessaires lorsque l'on devient entrepreneur.e.

Le mouvement a toujours fait partie de sa vie ainsi que la nature. Le rythme des saisons l'inspire depuis très jeune. C’est donc naturellement qu’elle appelle son entreprise Season Yoga et qu’elle organise sa première retraite au coeur des montagnes, dans les Pyrénées.


Pour retrouver Lucie : https://www.instagram.com/lucie_seasonyoga/

Sa prochaine retraite : ici


👉 Shala c'est chaque dimanche, à 18h.


Chapitrage :

présentation de Lucie : 01:35

des études de commerces aux premiers jobs : 04:13

reconversion en tant que prof de yoga : 09:21

la première retraite : 17:10

déjà une deuxième retraite de prévu : 34:38

un conseil pour l'organisation de ta retraite : 37:37

———

Si tu as apprécié ce contenu :

Abonne-toi et commence à explorer tous les épisodes dès aujourd'hui !

———

Pour suivre Claire sur Instagram : https://www.instagram.com/hegoa.experience/

———

Le site internet : https://hegoa-experience.com


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue sur le podcast Chala,

  • Speaker #1

    retraite de yoga et business.

  • Speaker #0

    Tu es professeur de yoga, tu as envie d'organiser ta première retraite, mais tu ne sais ni comment faire, ni par où commencer. Tu voudrais des conseils concrets à appliquer,

  • Speaker #1

    alors sache que tu es au bon endroit. Je suis Claire Boniface, ton hôte, fondatrice des retraites de yoga et surf Egoa Experience, et aujourd'hui mentor business pour les profs de yoga. Avec Chala, j'invite à mon micro des profs de yoga qui viendront nous raconter sans tabou ni détour la réalité de leurs premières expériences. Ils nous révéleront des tips concrets pour optimiser ton organisation, gérer ton budget et organiser des retraites impactantes et transformatrices. Chala, c'est leurs histoires, c'est aussi la mienne que je te partagerai lors d'épisodes sous l'eau, et c'est, je l'espère, une boîte à outils pour toi qui pense te lancer prochainement dans cette nouvelle aventure. Objectif, développement. ensemble ton activité et ton chiffre d'affaires grâce aux retraites de yoga.

  • Speaker #0

    C'est parti ! Bonjour Lucie. Salut Claire. Merci de m'accueillir chez toi.

  • Speaker #1

    Je suis très contente de te recevoir sur Chala. Merci beaucoup d'avoir accepté mon invitation.

  • Speaker #0

    Écoute, avec plaisir. Je suis ravie de passer ce petit temps avec toi pour échanger autour du yoga. Donc trop cool.

  • Speaker #1

    Nickel. Écoute, ensemble on va parler entrepreneuriat, on va parler reconversion professionnelle et évidemment retraite de yoga. Mais avant, je vais te laisser te présenter pour les auditeurs et les auditrices qui ne te connaissent pas encore. Donc, est-ce que s'il te plaît, tu peux me dire depuis combien de temps tu pratiques le yoga ? Avec quel type de pratique tu as commencé pour toi en tant qu'élève ? Et ensuite, on verra toi depuis combien de temps tu enseignes.

  • Speaker #0

    Alors, j'ai eu une première expérience du yoga que j'ai détestée, qui était il y a très longtemps. J'avais, ça doit faire 12-13 ans. À la suite d'une grosse blessure, on m'avait conseillé d'aller faire du yoga. Je ne sais même plus quel type de course c'était et je n'y suis plus retournée. Je pense que j'ai mis six ans avant d'y retourner. Non, peut-être un peu moins, mais celle-là, ça fait huit ans que je pratique de manière régulière. C'est des copines qui m'ont traînée en me disant reviens, réessaye et elles ont eu raison. J'ai commencé le yoga postural par le vinyasa. parce que je suis quelqu'un qui a toujours fait des activités assez dynamiques, des sports un peu... Enfin voilà, je suis assez sportive et j'avais vachement de mal à me poser, à m'ancrer à cette époque-là. Donc il valait mieux commencer par le vinyasa que par le yin. Et voilà.

  • Speaker #1

    Ok. Et depuis combien de temps tu enseignes ? Quel type de yoga tu enseignes ? Où ça et pour qui ?

  • Speaker #0

    Alors j'enseigne depuis à peu près deux ans et demi. J'enseigne le vinyasa. grande surprise j'enseigne le yin également donc gentil revenu et d'ailleurs j'adore ça je suis également prof de mobilité et de pranayama méditation donc autour de la respiration j'enseigne à la fois à Biarritz là où j'habite à Dax je donne quelques cours en ligne et voilà et quel type de public j'ai un peu tout j'ai des gens qui peuvent être très sportifs Très souple, qu'on peut emmener dans des flots un peu challengeants ou dans des postures un peu engageantes. Et à côté de ça, je travaille aussi avec des parcours sport santé, avec des aidantes. J'ai des élèves qui vont avoir de 20 à 80 ans, donc voilà, un public varié, des types de cours variés aussi. Donc, c'est ça que j'aime d'ailleurs.

  • Speaker #1

    Trop bien. On enregistre chez toi, donc à Biarritz. Est-ce que tu es originaire d'ici ? Tu as grandi ici ?

  • Speaker #0

    J'ai grandi à Poitiers. Moi, je suis née à Poitiers. Après, j'ai pas mal vadrouillé pour mes études. Et j'habite ici depuis... Je commence ma sixième année, je dirais.

  • Speaker #1

    Ok, ouais. Donc, c'est un petit moment que tu es en train d'aller sur la côte. Ça marche. Est-ce que tu as passé un bac général ?

  • Speaker #0

    Ouais, un bac ES. ES ?

  • Speaker #1

    Moi aussi, pinaise. Ça remonte, ça n'existe plus. Tu t'engages après le bac dans quel type d'études ?

  • Speaker #0

    Alors juste après le bac, je fais une prépa, prépa aux grandes écoles de commerce. Ensuite, je fais une école de commerce. Et après, je travaille dans cette voie-là aussi, à développer des marques. Donc quand c'est à ce moment-là, j'habite à Paris, au début de ma carrière post-école de commerce.

  • Speaker #1

    Ok. Et ça te plaît ?

  • Speaker #0

    Ouais, j'adore. Enfin, à l'époque. Ouais. Pareil, j'en suis revenue. Ok. Mais oui, à l'époque, j'adorais ça.

  • Speaker #1

    C'est quoi ton job exactement ?

  • Speaker #0

    Alors, j'en ai eu plusieurs, mais mon premier vrai boulot, c'était pour la marque de lunettes Easy Peasy, qui s'appelait C-Concept à l'époque. C'est-à-dire qu'on était sept, dont les trois fondateurs, et je suis partie, ils étaient cent. Donc, c'était génial de pouvoir vivre cette ascension-là. Et je m'occupais du retail et des grands comptes, donc des grands magasins type Galerie Lafayette, Printemps, Colette, Merci, ou des choses comme ça. Et je m'occupais aussi d'ouvrir les corners, de lancer les premières boutiques, de recruter. les équipes de vente et de les manager.

  • Speaker #1

    Ok. Ça te demande quel type de compétences, ce genre de poste ?

  • Speaker #0

    Eh bien, pas mal de compétences différentes.

  • Speaker #1

    Ça a l'air très varié.

  • Speaker #0

    Oui, surtout que mon deuxième boulot, après que j'avais Abiat, c'était un peu la même chose. Je développais des marques canadiennes et américaines en Europe. À chaque fois, les points communs dans ces métiers-là, c'était l'humain, le management. Il y avait aussi l'esprit de synthèse, parce qu'il fallait... À la fois être en contact avec des collègues qui avaient des postes différents et lancer des projets, parce qu'à chaque fois il y avait des choses assez nouvelles à mettre en place. Il y a aussi le côté analytique, parce que je m'occupais d'une partie des achats, là où il fallait que je prévoie le nombre de lunettes, par exemple, qu'on commandait pour pouvoir les avoir pour la saison. Je ne me rends pas compte s'il y avait d'autres choses, mais oui, il fallait en tout cas avoir un profil à 360.

  • Speaker #1

    Oui, ok, ça marche. Tu pratiques le yoga ? Non, tu ne pratiques pas le yoga à ce moment-là. Si.

  • Speaker #0

    Si, c'est au milieu d'Easy Peasy que je commence à pratiquer le yoga.

  • Speaker #1

    Ok.

  • Speaker #0

    Oui, ça faisait, je pense, deux ans que je travaillais là-bas.

  • Speaker #1

    Ça marche.

  • Speaker #0

    Donc le yoga arrive dans ma vie à ce moment-là.

  • Speaker #1

    À ce moment-là, ok. Qu'est-ce que tu y retrouves ?

  • Speaker #0

    C'est une bonne question. Je m'étais posé cette question il n'y a pas si longtemps et je ne me souviens plus trop à l'époque. Je me suis rendu compte que le Shavasana, c'était un moment horrible que je détestais à l'époque.

  • Speaker #1

    Moi, je me souviens, je n'arrivais pas à fermer les yeux.

  • Speaker #0

    Alors moi, j'arrivais, mais ma liste de courses, la lessive, du coup, ce qu'à peu près tout le monde a, surtout au début de sa pratique de yoga en Shavasana. Mais on dit souvent que c'est la posture préférée, sauf qu'en fait, je pense que ça devient la posture préférée quand on arrive à lâcher, et que c'est un bon signe, mais que c'est pas inné, en tout cas pour beaucoup de gens. Et après, ça m'apprend... Je sais pas, je trouvais ça assez fou de rester concentrée comme ça, de... Je sais pas, j'ai sûrement pris conscience de mon corps, même si j'avais l'habitude d'être en mouvement. Je sais pas trop, en vérité, je me souviens plus.

  • Speaker #1

    Et à partir de quand tu t'es dit que tu allais devenir prof de yoga ? Qu'est-ce qui s'est passé ? Qu'est-ce qui a switché ?

  • Speaker #0

    Eh bien ça, c'est un peu arrivé. Alors, je ne sais pas si je m'en suis rendue compte tout de suite. Je ne sais pas, c'est arrivé assez naturellement, on va dire. Déjà, moi, dans mon parcours, du fait de ce côté humain et relationnel à la fois dans le travail et dans ma vie perso et sportive, fait que... Je devais former pas mal dans mon travail. Je devais former, je devais essayer de faire en sorte que la mayonnaise prenne dans les groupes. Et ça a toujours été en ligne de fond dans ma vie pro. Le mouvement a toujours été vital pour moi, hyper important. Et la forme... Pour répondre à ta question tout à l'heure, je ne sais plus trop ce que ça m'a apporté au début, mais petit à petit, j'ai quand même compris ce que le yoga m'a apporté, ça c'est sûr. Et en fait, tout cet ancrage, la force du souffle, à la fois dans des moments stressants, où moi je skie beaucoup en skiant ou en surfant, l'impact de la respiration, c'était époustouflant pour moi. Et tout ça a fait que je m'étais dit, bon, il y a un truc à faire. Et il est possible que je ne sois pas trop mauvaise dans la transmission. Donc, je ne sais pas, tout s'est un petit peu aligné. Et je me suis dit, je ne me pose pas trop la question quand c'est comme ça. Ok,

  • Speaker #1

    ça marche.

  • Speaker #0

    Ça me paraît évident. Je bétonne pour mettre en place, mais quand ça me paraît évident, j'y vais en général.

  • Speaker #1

    Et tu as fait une rupture conventionnelle et tu t'es mise directe à 100% dans le yoga ?

  • Speaker #0

    Alors, j'ai fait... Bon, déjà, j'avais calculé, par contre.

  • Speaker #1

    Très bien.

  • Speaker #0

    J'aime comme du ça. En gros, je m'étais dit, bon, OK, il y a un truc à faire avec le yoga. Ça commence à prendre une grosse place dans ma vie. Je vois tous les impacts positifs que ça peut avoir. La diversité. la diversité des pratiques. Et du coup, je me suis demandé comment est-ce que je pouvais mettre ça en place. Le premier point, c'était de me dire, si j'arrête, quand est-ce que j'arrête ? Parce que moi, je m'entendais très bien avec mon patron, par exemple, ou l'entreprise avec laquelle je travaillais à Biarritz. Enfin, les bureaux étaient à Bidart, d'ailleurs. Et donc, quel est le bon moment ? Combien de sous il me faut de côté ? qu'est-ce qui se passe si on m'autorise pas la rupture conventionnelle ce qui était une possibilité et donc j'avais, je savais un an à l'avance quand je voulais arrêter ah oui et enfin quel était le moment idéal je savais qu'il pouvait se passer plein de choses dans cette année là ok alors je me souviens plus si avant ça je m'étais déjà inscrite non non je pense que j'avais tout calculé ça me ressemble bien ça j'avais tout calculé, je m'étais inscrite aux 200 heures merci Et ouais, je voyais à assez long terme, en me sachant bien qu'il pouvait se passer plein de choses, que si ça se trouve, en fait, j'aurais envie de continuer mon boulot, que si ça se trouve, la formation allait me révéler que ce n'était pas ce qui m'intéressait tant que ça. Surtout qu'à la base, moi, je ne pensais pas en faire un métier à 100%. Donc... Donc voilà, j'avais anticipé en me disant qu'est-ce qui se passe, à quelle échéance, combien il me faut, option A, option B, option C, si j'ai pas la rupture co, mais oui, j'avais pas mal anticipé. Ouais,

  • Speaker #1

    ok. Et nous, on se rencontre aujourd'hui parce qu'on m'a parlé de toi, c'est Marine Kéchev, qui est prof de yoga d'ailleurs, qui m'a donné ton contact et évidemment, quand on m'a parlé de toi, j'ai été regarder sur Instagram ton profil et autres. et ce que j'ai remarqué assez vite, c'est ton côté entrepreneurial, justement. Et j'ai vu que tu as de suite créé une identité de marque, sauf si je me trompe, mais en tout cas, tu as de suite créé une identité de marque dont le nom est Season Yoga. Et je voulais te demander, mais qu'est-ce que ça veut dire Season Yoga et en quoi c'était important pour toi de créer une marque et de ne pas faire comme beaucoup de profs qui se lancent en mettant Lucy Yoga, Biarritz, par exemple ?

  • Speaker #0

    Alors, par rapport... Rappel-moi la première question, j'ai la deuxième, mais je n'ai plus la première.

  • Speaker #1

    L'identité de marque, en quoi c'était important pour toi de commencer avec de suite une identité de marque ?

  • Speaker #0

    L'identité de marque, ça, ça m'a été recommandé dans ma formation. J'ai fait la formation d'IU Yoga School que je recommande vivement et dans laquelle il y a un module entreprise. Donc, on a parlé d'identité de marque à ce moment-là. Ce n'était pas forcément quelque chose qui était recommandé, mais on parlait du fait que c'était super important d'être sur les réseaux sociaux, même si ce n'est pas déterminant, surtout quand on est dans des villes où il n'y a que quelques profs de yoga ou un seul studio. Mais quand on est dans des lieux assez concurrentiels, comme c'est le cas à Biarritz, c'est important de faire de la com. Il ne faut pas le négliger. Et du coup, on avait vu un petit peu toute cette partie-là. Moi, je ne sais pas, il ne m'est jamais venu à l'esprit d'appeler mon compte avec mon nom, prénom, parce que je voulais faire, je pense, une rupture. Enfin voilà, je ne sais pas, c'est mon entreprise, ce n'est pas moi. Ok. C'est moi, mais voilà, être prof de yoga, c'est une entreprise.

  • Speaker #1

    C'est une entreprise.

  • Speaker #0

    Être prof de yoga, c'est une entreprise. Oui, ok. Donc voilà, par rapport au nom, alors moi, j'ai toujours été, j'ai grandi au milieu de la campagne. La nature, c'est hyper important pour moi, que ce soit la campagne, la montagne, l'océan. Et je suis très sensible. Depuis toute petite, j'adore les changements de saison. J'aime les changements de couleurs, j'aime les changements d'odeurs. J'aime voir la nature qui évolue. J'aime que nos rythmes changent, même si la société ne nous y invite pas particulièrement. Là, je me disais encore sur la route, parce que je reviens de Dax juste avant notre moment ensemble. Et il faisait tout gris, il pleuvait et tout, et il faisait déjà sombre. Et je me disais, oui, mais bon, c'est ce moment de l'année où on fait un peu plus qu'au cleaning, où on a un peu plus de temps pour soi chez soi, moins de sollicitations. Et d'un côté, même si parfois c'est lent et long, c'est aussi parfois savoureux. Et du coup, je voulais retransmettre ça. Et je trouve qu'avec le yoga, on a plein de moments ou de temps qui nous invitent à reconnecter avec la nature et avec ce grand tout duquel on fait partie.

  • Speaker #1

    J'adore. Ok. Donc tu l'as dit tout à l'heure, ton offre elle est assez large, tu proposes pas mal de cours collectifs, des cours aussi, des cours en ligne. Ouais. Est-ce que tu proposes des cours privés aussi ?

  • Speaker #0

    Ouais, j'ai toujours fait des cours privés.

  • Speaker #1

    Ouais, tu proposes des cours en studio, j'ai vu dans des hôtels, café-resto, etc. Donc t'as déjà un peu sur tous les fronts, t'as plusieurs typologies d'élèves, plusieurs offres. combien de temps tu as mis avant d'avoir des élèves régulés ?

  • Speaker #0

    Alors, quand... Non, j'ai plutôt de la chance parce qu'au début, j'ai lancé mes cours en extérieur en même temps que mon travail. Donc pendant six mois, j'ai fait yoga et mon ancien boulot. Et là, au début, c'est les copines et le bouche à oreille. Et ça n'a pas trop mal marché. Donc pendant ces six mois, je donnais des cours dehors. Ensuite j'ai aussi fait quelques remplacements pendant ces six mois là, ce qui m'a permis d'avoir aussi d'autres élèves et à partir de janvier 2022 je crois du coup, il me semble, c'est peut-être une bêtise ce que je dis mais je crois que c'est ça. J'ai loué une salle. Pareil, parce que je savais que c'était le billet le plus rentable à condition d'avoir des élèves. Ça a été à la fois un succès, à la fois un échec, duquel j'ai pas mal appris. Parce que... il y a eu une énorme effervescence en janvier mais j'avais réservé la salle pour un créneau de 2h, donner un cours d'1h30 et les 3 premières semaines c'était complet avec liste d'attente sachant qu'il y avait une capacité de 10 ou 12 places, je sais plus donc là je me fais un peu prendre de cours et je me dis c'est trop bête, on peut pas avoir des gens sur liste d'attente, j'avais d'autres gens qui se renseignaient et tout mais tout ça c'était le bouche à oreille et Instagram un peu, peut-être mais non je pense que c'était plutôt mon réseau proches à cette époque-là. Et du coup, j'ai ouvert un deuxième créneau, sauf qu'il fallait que je m'engage. Les gens avaient pris des cartes de dix cours parce que pour mes cours en direct, je fonctionne comme ça, avec un prix dégressif par rapport au prix à l'unité. Et les gens avaient pris des cartes, sauf qu'ils ne sont pas venus tous les mercredis. Donc, ils n'ont pas arrêté de venir, mais ils sont venus moins fréquemment parce que les cartes de dix cours sont valables six mois. Donc, ils ont le temps. Ils peuvent louper des mardis ou des mercredis. C'était cette date-là à l'époque. Et pour le coup, là, j'étais plus du tout... tout rentable donc l'excitation attention ça c'est un bon conseil que j'essaye de m'appliquer attention à l'excitation à l'effervescence du début prendre son temps parfois c'est pas mal et créer la désirabilité c'est toujours bien aussi à

  • Speaker #1

    partir de quel moment tu as décidé d'organiser ta première retraite de yoga

  • Speaker #0

    Alors, ma première restreinte, elle est très récente parce qu'elle date de septembre. Et là, on est mi-octobre. Donc, c'était il y a un mois à peu près. Et j'avais commencé à l'organiser, je crois que j'ai communiqué dessus en mars. Et du coup, ça devait être dans ma tête, à mon avis, en octobre-novembre, connaissant mon mode de fonctionnement. J'ai un schéma qui est un peu répétitif, qui n'est pas fait exprès, ce n'est pas noté, je n'ai pas de calendrier. Je déteste ça quand c'est trop carré, mais je crois que ma tête l'est malgré elle.

  • Speaker #1

    Donc, six mois un peu avant, tu commences à...

  • Speaker #0

    J'ai communiqué... Non, j'ai communiqué dessus cinq mois à l'avance, je crois. Et du coup, je pense que huit mois à l'avance, je me doutais que j'allais faire...

  • Speaker #1

    Une retraite.

  • Speaker #0

    Une retraite.

  • Speaker #1

    Ok, ça marche. Comment t'es venue l'idée ? C'est parce que c'est une volonté de ta part ou t'as des élèves qui te demandaient ?

  • Speaker #0

    Non, dès le début, je pense que dès mon 200 heures, je savais qu'à terme, je voulais faire des séjours. Je ne voulais pas que mon business model soit construit là-dessus. mais que je voulais organiser ça moi j'avais déjà participé à des séjours en étant élève pas à beaucoup mais à chaque fois j'ai adoré et je trouve que c'est des espaces là où on a quand même vachement le temps et c'est précieux et puis toujours du fait d'avoir eu un peu l'habitude d'être dans des groupes notamment au travail et dans la vie d'ailleurs aussi c'est pas quelque chose qui m'effrayait mais j'avais conscience que... ça me paraissait fou de commencer par ça parce que c'est bien de lancer une retraite, mais il faut la remplir. Donc, j'ai attendu un peu que mon groupe d'élèves se crée, que je le sente. C'est un peu pareil, toujours la même chose. C'est assez rationnel, mais c'est quand même à l'instinct. Et voilà, c'était le moment.

  • Speaker #1

    Qu'est-ce que tu as eu envie de partager pendant cette retraite ?

  • Speaker #0

    Alors, justement, on dit souvent, je ne sais pas, en tout cas, je vois souvent ça sur les réseaux sociaux, le conseil, c'est il faut trouver sa réunion. niche, il faut trouver sa niche. J'imagine que c'est vrai, mais pas pour moi. C'est un peu laite,

  • Speaker #1

    mais pas forcément.

  • Speaker #0

    Voilà, exactement. Je comprends l'idée de... Enfin, il y a des profs qui sont hyper performants et percutants parce qu'ils ont leur spécialité. Moi, je pense que ma force, c'est ma diversité dans mon enseignement. Sauf que au vu des quotidiens qu'on a tous et toutes, et aussi du budget que représente le fait de prendre des cours, je comprends que mes élèves aient pas nécessairement ni le temps ni l'argent de prendre quatre cours par semaine avec les quatre... type de yoga que j'enseigne. Donc, en général, mes élèves, les élèves qui viennent à mes cours, ils ont un peu leurs habitudes. Ils viennent au Vinesa, ou ils viennent au Mobility Flow, ou ils viennent au Yin Yang. Et donc, à travers les séjours que j'organise, je préfère appeler ça des séjours ou des immersions, moi, parce que je trouve que sur le format que j'organise du jeudi au dimanche, c'est un peu court pour une retraite, à mon sens ou en tout cas de la vision que j'en ai. Et l'idée, c'est justement de transmettre cette pluralité et cette espèce d'harmonie qui se crée. quand on vient mettre ses pratiques bout à bout, quand on vient piocher un petit peu dans toute la palette. Et c'est le moment où j'ai le plus de temps pour pouvoir transmettre presque l'interdépendance des unes et des autres. autres.

  • Speaker #1

    Quelle thématique tu choisis ?

  • Speaker #0

    Alors, je m'appelle Lucie Season Yoga, ma réponse est presque dans mon intitulé d'entreprise. Donc le premier séjour là il tombait, alors là c'est un peu par hasard, c'est les dates qui étaient dispo mais comme quoi la vie est bien faite. Ça tombait pendant le week-end, là on transitionnait de l'été à l'automne. Donc c'était, on avait deux jours sur les... l'élémentaire, l'intersaison en médecine traditionnelle chinoise et deux jours pour accueillir l'automne. L'idée, c'était de s'ancrer aussi et de se laisser un peu flotter dans la nature. C'était au cœur des montagnes et donc on avait un programme qui était entre le yoga et la marche contemplative.

  • Speaker #1

    Comment tu as choisi la marche contemplative ? C'est parce que l'hébergement proposait aussi ce type de prestations ou c'est toi qui as vraiment voulu... rajouter la marche ?

  • Speaker #0

    Alors, c'est assez rigolo. Non, à la base, c'était vraiment moi qui voulais avoir cette composition yoga marche parce que avant de... J'ai précisé tout à l'heure quand tu m'as dit quand est-ce que tu t'es mis au yoga et qu'est-ce que tu faisais, que c'était le yoga postural, mais en fait, moi, je faisais un peu de méditation avant de faire du yoga postural. Ce qui paraît fou, que je n'arrive pas à lâcher pendant le Shavasana, d'ailleurs, mais vraiment, il fallait que les deux pratiques soient distinctes. à l'époque, pour que ça fonctionne. Et la première expérience, je pense, de ce qui se rapprochait le plus d'un état méditatif pour moi, c'était en rando quand j'avais 15 ans. En fait, j'ai la famille qui habite à Chamonix, donc j'ai toujours eu ce lien avec la montagne. Depuis que je suis petite, je fais pas mal de rando. Et cette espèce de suspension des sens, du souffle, de tout, le temps de... On ne sait pas combien de temps, d'ailleurs. Ça s'est fait à travers la... marche et ça c'était vraiment quelque chose que du coup j'ai à coeur de partager parce que pour moi ça s'apparentait du yoga donc ça t'es venue assez rapidement ton programme de la et d'ailleurs je disais que c'était drôle parce qu'en fait quand j'ai donc j'avais le lieu en tête parce que je suivais ce lieu le gérant du lieu on a des amis en contact enfin voilà on a un réseau un peu similaire et du coup je trouvais ça assez rassurant de commencer par ça et en fait j'ai découvert euh sur son site qui proposait déjà des yoga rando. Alors moi, c'était important de l'appeler marche et marche contemplative parce que l'idée là, c'était ni de la performance, ni d'une énivelé, ni de la durée. C'était vraiment se plonger au cœur de la nature et pour ça, j'avais pris un intervenant qui était une pépite et qui était exactement dans ce que je voulais transmettre.

  • Speaker #1

    Trop bien. J'ai vu que en plus de tes cours de yoga, de la marche, marche. Tu proposais aussi le soir des ateliers d'écriture. Qu'est-ce que c'est et en quoi ça consiste ?

  • Speaker #0

    Alors ça, c'est un petit temps qui n'est pas obligatoire. Là où je pose des questions sur la vie. Et puis, parce que les séjours, bon là, il n'y avait que des filles et je suis en train d'organiser mon prochain séjour. Et j'aimerais bien que ce ne soit que des filles aussi. C'est l'idée. Ils répondent, mais dans un temps court. Donc en fait je pose la question et c'est de l'écriture spontanée. Elles répondent à ces questions spontanément dans un temps qui est limité et on passe à la question suivante. Et si elles ont envie d'y revenir, elles peuvent évidemment y revenir plus tard. Mais l'idée c'est de voir ce qui sort dans un contexte où on n'est pas dans notre cocon habituel, où on est beaucoup en mouvement. Je les invite à avoir peu de téléphone donc on a peu de distraction d'écran et où on est assez ancré. assez rigolo parce que souvent c'est ce qui ressort les réponses parfois sont ce qui aurait pu être dans un autre cadre mais parfois il ya d'autres choses qui ressortent du fait du contexte qui a été créé et le premier jour de la retraite comment tu te sens est ce que tu es équité d'un peu stressé alors j'ai eu une chance folle c'est que j'avais confiance au groupe qui s'était créée à savoir que je les connaissais tout Plus ou moins. Il y en avait une que je ne connaissais pas. Il y en avait deux qui étaient venues pratiquer que deux fois avec moi et il y avait quelques temps. Mais j'ai plutôt une bonne mémoire et sans connaître les personnes, on voit un petit peu ce qui ressort, des types de personnalités, etc. Et du coup, il y avait très peu de chances, à mon avis, que la sauce ne prenne pas. Et ça, pour moi, c'est le truc qui pourrait être le plus stressant. D'avoir, tu vois par exemple, j'aurais du mal à faire ce que toi tu fais. Peut-être qu'on s'y habitue ou que ça rend l'expérience un peu plus spéciale, mais moi je suis bien dans mon petit confort à savoir que le noyau va prendre et que du coup, ensuite moi j'ai juste quelques pincées à mettre à droite, à gauche, mais presque le travail est déjà fait. Donc pas de stress de ce côté-là. Et il n'y avait pas raison d'en avoir d'ailleurs.

  • Speaker #1

    Est-ce que t'avais prévu des petits cadeaux pour tes élèves ou c'est un truc que pas du tout tu fais pas Non,

  • Speaker #0

    je fais pas

  • Speaker #1

    Y'a pas besoin

  • Speaker #0

    Pour papa, je trouve ça super celle qu'ils le font Moi c'est pas mon propos Déjà j'essaye d'être le moins matérialiste possible, donc de garder cette ligne

  • Speaker #1

    Très bien, ça marche Rappelle-moi le lieu Tu pouvais proposer à combien de participantes ? 8 8 8, ok. Et donc là, ta retraite, elle était full ?

  • Speaker #0

    Elle était full, mais j'ai eu une annulation un mois à l'avance.

  • Speaker #1

    D'accord.

  • Speaker #0

    Donc, elles étaient 7.

  • Speaker #1

    Elles étaient 7, ça marche. Donc, tu as le lieu, tu as le programme, les prestataires, tes élèves qui sont là. Mais est-ce que tu sais combien ça va te coûter, cette retraite ? Bon, j'imagine que oui, vu ton caractère. Tu as dit plancher sur tous les tableaux Excel. Donc, tu es au clair. avec le nombre de participants qu'il te faut, minimum de participants pour ne pas perdre d'argent, faire de la marge, etc.

  • Speaker #0

    Oui, oui, oui. J'avais mon Excel. Tout était calculé avec le lieu, le guide pour la rando. On avait deux sorties, la chef, donc Marine, et les nombres de participants. Après, moi, j'avais mis des clauses aussi où quand on annulait avant, enfin, il fallait annuler. Un mois et deux semaines à l'avance pour avoir un remboursement. Sinon, si la place n'était pas remboursée, ce n'était pas remboursé. Si la place n'était pas pourvue, ce n'était pas remboursé. Donc, moi, j'avais mon budget à 8,5. Et j'avais pris cette tranche d'annulation en fonction de ce qu'on me demandait en termes d'avance, à la fois pour la cuisine, enfin voilà, pour les autres prestataires. Ok,

  • Speaker #1

    parfait. Et comment tu t'y es pris pour vendre ta retraite ? T'en parlais... Pendant tes cours sur Insta ?

  • Speaker #0

    Ouais, sur Insta, parce que j'ai pas de site internet, il est prêt. Il ne manque plus qu'à appuyer sur le bouton. Non, il faut que je relis un truc de paiement, mais c'est tellement pas mon truc. Ça fait huit mois, je pense qu'il est prêt. Ok. Tout le...

  • Speaker #1

    Comme quoi, t'en as pas besoin.

  • Speaker #0

    Et puis, chacun son truc. Moi, visiblement, c'est les tableaux Excel. Donc, chacun son combat. Un jour, j'aurai un site internet, peut-être très bientôt, un petit teasing. Non, il faut que je m'y remette, en vrai. Et du coup, je me suis perdue. Oui, non, la com sur Insta. J'ai des groupes WhatsApp pour mes cours en direct. Donc là où je loue les salles ou en extérieur. Et pendant mes cours. Voilà, ça s'est fait comme ça. Ok,

  • Speaker #1

    parfait. Ça marche. Et donc la retraite, comment ça se passe ? Le groupe, c'est un moment suspendu avec le groupe. Tu te sens de suite. Bon, vu ton caractère, j'imagine que oui, mais une âme de leader pour créer ce cocon et cette ambiance entre les participantes.

  • Speaker #0

    Oui, l'avantage, c'est qu'on se sentait bien dans le lieu déjà immédiatement. Le groupe, je n'étais pas inquiète, donc il y avait déjà les ingrédients qui ne dépendaient pas du tout de moi et qui faisaient que ça facilite quand même grandement le travail. J'avais une équipe fiable aussi pour le lieu, la cuisine, le guide de rando. Donc ça c'est pareil, c'est des clés méga importantes, sinon ça, ça... Voilà, personne n'est de superstar, donc il faut juste s'entourer d'une équipe solide pour faire en sorte que ça marche. Et après, l'idée c'est de faire le maître du temps, et de prendre un petit peu la place au début, parce que le temps que le groupe se crée, c'est souvent moi qui parle, le temps que ça prenne, et puis en fait assez vite finalement les interactions se font. Après, moi, j'avais fait un cercle d'ouverture, ce qui, en général, lit pas mal et fait aussi bien le boulot. Je pense que si le programme est fait, si l'équipe est solide... Après, on est juste chef d'orchestre. C'est tout. Et voilà.

  • Speaker #1

    Ça marche. Pour tes cours de yoga, tu reprends un peu ce que tu fais d'habitude ? Ou est-ce que là, tu décides d'innover un petit peu, de te réinventer ? Ou tu améliores ce que tu fais déjà parce que tu as des bases solides et que ça suffit amplement ?

  • Speaker #0

    Non, je pense que mes élèves n'étaient pas perdus du tout. Celles qui sont venues parce qu'il y en a qui viennent toutes les semaines à mes cours. dans celle qui était au séjour. Le seul truc, c'est que moi, sur les cours hebdomadaires, j'ai des cours qui vont d'une heure à 1h30 en passant par 1h15. Là, le matin, c'était des pratiques de deux heures. Et donc, c'était des pratiques dynamiques, vignasse à mobilité. Il y avait une partie anatomique chaque jour. Donc la colonne le premier jour, les hanches le deuxième, les épaules le troisième, il me semble que j'avais fait ça. Avec des peak pause, mes cours ne sont pas toujours construits comme ça. Moi, j'aime bien, en général, à l'année, je fonctionne avec des thématiques par mois. Mais ça peut être une thématique anatomique, comme ça peut être l'état de flot. Donc, ça peut vraiment varier. Et tout ça, que dans le vignassa. Pour mes cours de yin, le soir, c'était... Alors moi, vu que je suis formée en pranayama, je mets de la respiration beaucoup partout. Donc, il y en avait aussi le matin, il y en avait le soir. le soir c'était plutôt du yin ou un flow un peu pour étirer dans tous les sens après avoir fait nos pratiques de 2h et notre marche de 3h quand même et là c'était sur la médecine traditionnelle chinoise en général j'axe mes cours de yin et de yin yang sur ces thématiques là à l'année donc là c'était très focus saison, on pouvait aller plus loin les cours duraient 1h30 alors qu'en général mes cours de yin durent plutôt 1h Mais non, on va plus loin dans des sujets, dans des thématiques, mais on retrouve quelqu'un qui pratique avec moi, il ne sera ni surpris, ni déçu, ni waouh. Enfin voilà, c'est assez... Enfin waouh s'il est waouh toute l'année. Mais je veux dire, c'est plus la composition globale qui fait la recette plutôt qu'un cours indépendamment d'un autre pendant le séjour. Oui,

  • Speaker #1

    ça marche. Donc une fois que les participants sont partis, que la retraite elle est finie, comment tu te sens ? Est-ce que t'es hyper contente, t'es fatiguée, tu te dis waouh c'était génial ou c'était génial mais hyper dur, qu'est-ce qui se passe comme émotion ?

  • Speaker #0

    Alors moi, donc c'était mon premier séjour mais avant j'avais organisé des ateliers de demi-journée ou des choses comme ça à plusieurs reprises et souvent après j'étais épuisée. Moi j'adore faire la sieste, il faut savoir, c'est vraiment un moment hyper important pour moi. Mais là, ce n'était pas la sieste agréable, je pouvais partir pour trois heures à écraser. Donc j'appréhendais un peu, surtout que pour celles qui écoutent et qui ne le savent pas, à Biarritz, c'est la saison estivale, donc contrairement aux profs de yoga à Paris par exemple, qui ralentissent un peu en août notamment, nous c'est un peu le coup de collier à donner. Et donc, je me disais, ce séjour qui arrive fin septembre, après, je vais pouvoir lever le pied. Je ne vais pas nécessairement prendre de vacances, mais ça va se ralentir un peu. Donc, c'était un peu le dernier coup à donner. Et en fait, ce qui s'est passé, c'est assez fou. Et j'ai eu des retours des participants. Ça leur a fait le même effet. Je suis revenue avec 100 fois plus d'énergie que je suis partie.

  • Speaker #1

    Ah, wow.

  • Speaker #0

    Mais pleine balle.

  • Speaker #1

    Génial.

  • Speaker #0

    Donc déjà, j'étais ravie parce que je voyais... En fait, j'avais... Une appréhension avant le séjour, c'est de ne pas être à la hauteur de leurs attentes. Ça, c'était le truc qui comptait le plus pour moi et qui me tracassait un peu. Je me souviens, on voyait des textos en disant punaise, on y est, maintenant, il faut que je sois à la hauteur Et de voir que le contrat était rempli, que le groupe avait marché, qu'on était déjà en train de parler, de se retrouver peut-être un temps à Biarritz après le séjour. C'est d'ailleurs les filles qui m'ont dit mais pourquoi tu n'en fais pas une en hiver ? Enfin voilà, donc il y a eu une vraie émulsion. durant le séjour. Émulation d'ailleurs. Émulation. L'émulsion, c'est de la cuisine ça. Rassurez-vous, ce n'est pas moi qui fais la chef de la cuisine pendant mes séjours. Et c'est plutôt une bonne nouvelle pour tout le monde. Et du coup, je suis rentrée avec plein d'énergie en me disant, j'avais pour projet d'en organiser une en juin. L'année d'après. Mais du coup, si les gens sont partants, organisons une en janvier. Donc en fait, les deux semaines qui ont suivi, c'était à fond sur l'organisation, la préparation d'un nouveau lancement.

  • Speaker #1

    Trop bien, génial. Tu l'as mis en ligne ? C'est ouvert ? Ouais, c'est ouvert. Ok. Tu as déjà des inscriptions ?

  • Speaker #0

    Ouais, j'ai ouvert mercredi dernier et il y a la moitié des places qui sont réservées.

  • Speaker #1

    Trop bien, j'adore. Tu repars au même lieu ?

  • Speaker #0

    Ouais, là l'idée c'était de prendre le même lieu mais de graviter autour de la saison de l'hiver. Bon malgré tout il y aura des pratiques assez dynamiques le matin parce que là dessus je suis assez... Tout noir ou tout blanc, mes vinyasa sont plutôt engagés et mes yin, on peut faire des postures engageantes longtemps, mais mes yin sont plutôt cocooning, donc j'ai un peu ces deux facettes là, et qu'on retrouvera du coup dans tous mes séjours parce que c'est comme ça que je fonctionne pour le coup et j'aime ces polarités. Et on gravitera autour de l'hiver et de la nouvelle année.

  • Speaker #1

    Qu'est-ce que tu feras différemment de cette première retraite ?

  • Speaker #0

    Eh bien écoute, rien je crois. Ça me paraît fou de dire ça.

  • Speaker #1

    J'aime trop.

  • Speaker #0

    En tout cas dans ce lieu-là, c'est-à-dire que si je fais d'autres séjours dans d'autres lieux, ça se passera probablement... différemment. Mais là, ça a tellement bien fonctionné. Alors si j'ai une problématique qui est affreuse, maintenant, il y a un sauna. Quel malheur ! Non, mais du coup, il faudrait peut-être que j'ajuste un petit peu le programme, mais... mais je crois que je ne vais rien changer enfin oui le contenu va changer mais le montage ne va pas changer on va changer de chef parce que Marie n'est pas dispo donc c'est un autre chef, en revanche ce sera toujours Damien pour le guide et le lieu sera le même donc voilà en espérant que la magie réopère donc préparez vos pantalons de ski parce que ça sera... c'est yoga raquette ah ben voilà yoga raquette donc on espère que l'organisement sera là donc s'il n'y a pas de neige ce sera yoga marche mais l'idée c'est yoga raquette trop bien,

  • Speaker #1

    trop bien, ça marche... Est-ce que du coup, tu penses que les retraites vont faire partie intégrante de ton offre, de ton activité ?

  • Speaker #0

    Alors moi... En plus des cours,

  • Speaker #1

    évidemment.

  • Speaker #0

    Mon socle, c'est vraiment les cours à l'année. C'est ça qui m'anime et qui me plaît. Disons que les séjours, c'est plus cherry on the cake, comme on dit. Pour aller un peu plus loin avec les élèves que j'ai l'occasion de voir à l'année. Ça, c'est vraiment le but à la base. Un peu plus de temps, aller un peu plus loin. un peu plus loin. Et donc l'idée, avant de vivre ce premier séjour que j'organisais en septembre, dans ma tête, j'avais l'idée d'en faire trois par an. Je n'irai pas au-delà. Maintenant, si un jour je trouve une forme de lassitude ou que ça ne se passe pas comme je veux ou que je ne trouve pas les équipes, parce que l'équipe, c'est trop important, pour faire les choses comme je les entends, j'arrêterai. Voilà, tout simplement.

  • Speaker #1

    Lucie, on arrive à... à la fin. Pour les personnes qui nous écoutent et qui veulent se lancer dans l'organisation de leur première retraite, est-ce que tu aurais un conseil, en plus de tout ce que tu as déjà donné, pour qu'ils puissent se lancer sereinement ?

  • Speaker #0

    Déjà, ça c'est un conseil, mais que j'ai de manière générale et qui vaut pour les séjours aussi. J'en ai deux, c'est se faire confiance et rester soi-même. Se faire confiance, ça veut dire être un peu quand même à l'écoute de son instinct. de ce qui gargouille dans le ventre. Si ça fait peur mais qu'on meurt d'envie d'y aller, ben faut y aller. Si ça fait peur mais qu'on meurt pas d'envie d'y aller et qu'on le fait juste parce que c'est la mode ou parce qu'on a vu l'autre prof de yoga dans notre ville qui faisait ça, qui s'est lancé un peu au même moment que nous... Ça, c'est vraiment pas une bonne idée, je pense. Parce que c'est quand même du boulot, qu'il y a des gens qui comptent sur nous pour remplir la retraite. Voilà, que... Franchement, quand on bosse dessus, mais qu'on la met en ligne, ça fait quand même peur parce qu'on se dit ça m'avait l'air super sur le papier, mais maintenant, il faut que ça remplisse. Donc, c'est pas à prendre à la légère. Donc, je pense qu'il faut quand même être à l'écoute de ce qu'on ressent. Est-ce qu'on a vraiment envie d'y aller ? Auquel cas, il faut foncer. Il faut être un peu carré, s'organiser et tout. Mais voilà, il faut y aller, il n'y a pas de raison. Et l'autre chose, je pense qu'il faut être vachement authentique. Moi, par exemple, dans ma com', je parle souvent du rire parce que j'aime rire et que c'est nul si on ne fait pas de blagues et que voilà, même si les pratiques peuvent être très sérieuses et qu'on a des temps sur lesquels on sent qu'on se concentre, etc. Mais moi, j'aime quand c'est vivant, donc il faut que ce soit vivant. S'il y a des gens qui viennent et qui ne cherchent pas ça, eh bien, il faut qu'ils aillent ailleurs. Et justement, pour avoir... pour avoir des gens, pour être sûr que les gens alors tout le monde ne lit pas la com moi j'ai eu des surprises à des moments sur des formations qu'elle j'ai assisté, où les gens étaient surpris des formateurs sur qui tomber, bon ça c'est un autre sujet, mais si on fait une com claire et que les gens prennent le temps de la lire et de la comprendre et bien dans ce cas normalement il n'y aura que des bonnes rencontres dans le groupe, parce que les gens ne seront pas là par hasard et si la com elle vous ressemble que ça il y a des gens qui veulent faire que du postural il y en a qui veulent faire de la philo de l'histoire, il y en a qui veulent parler de mantra, mudra, quoi ou qu'est-ce, mais il ne faut juste pas essayer de copier-coller parce que si ce n'est pas vous, ça sonnera creux et il n'y a rien de pire.

  • Speaker #1

    Et ça ne marchera pas.

  • Speaker #0

    Et ça ne marchera probablement pas. Donc voilà, ce seraient mes deux conseils.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup. On va finir sur ça. Lucie, un grand merci pour ton partage. J'ai grandement apprécié cet épisode et je pense que les auditeurs et les auditrices également. Merci beaucoup et à très vite.

  • Speaker #0

    Avec grand plaisir. C'était un plaisir partagé. Et puis, j'ai hâte d'écouter tous les prochains épisodes de ce podcast qui sont d'une grande aide et d'une grande richesse.

  • Speaker #1

    Merci Lucie. À bientôt. Merci d'avoir écouté cet épisode jusqu'à la fin. Si tu l'as apprécié, abonne-toi sur ta plateforme d'écoute préférée pour ne rien manquer. Laisse-moi 5 étoiles, voire même un témoignage. En plus de me faire chaud au cœur, cela m'aide vraiment à gagner en visibilité et aider d'autres professeurs de yoga comme toi dans leur activité. D'ailleurs, n'hésite pas à partager cet épisode si tu connais une personne qui en aurait besoin. Voilà, c'est tout pour moi. Je te dis à très vite sur Chala.

  • Speaker #2

    Ciao !

Chapters

  • présentation de Lucie

    01:37

  • des études de commerces aux premiers jobs

    04:13

  • lancement en tant que prof de yoga

    09:21

  • création d'une identité de marque même en tant que prof de yoga

    11:47

  • la première retraite de yoga

    17:10

  • la thématique, le programme de la retraite

    20:37

  • le côté financier de la retraite

    26:44

  • l'ambiance pendant la retraite

    28:51

  • la fin de la retraite

    32:17

  • déjà une 2ème retraite !

    34:38

  • un conseil pour l'org de votre prochaine retraite

    37:37

Description

Télécharge ta check-list : 60 jours pour planifier et vendre ta retraite de yoga : http://hegoa-experience.com/checklist-retraite/


Dans cet épisode on plonge dans l'aventure de la reconversion professionnelle !

J'interviewe Lucie, fondatrice de Season Yoga qui partage son parcours riches en évolution. Après un parcours scolaire alliant classe prépa et école de commerce, elle rentre dans la vie active et devient experte en développement de marques. Après quelques années, Lucie décide de tout réinventer pour devenir professeur de yoga.

Elle met alors à profit ses compétences pour démarrer et développer son activité :

  • le relationnel : elle sait créer du lien et fédérer des groupes, idéal ses cours et pour ses retraites !

  • la formation : passionnée par le partage de savoir, elle adore transmettre.

  • l'esprit analytique et financier : sa vision claire lui permet de structurer son activité et développer ses offres.

  • le profil multi-tâches : naturellement polyvalente, elle jongle avec brio entre les multiples casquettes nécessaires lorsque l'on devient entrepreneur.e.

Le mouvement a toujours fait partie de sa vie ainsi que la nature. Le rythme des saisons l'inspire depuis très jeune. C’est donc naturellement qu’elle appelle son entreprise Season Yoga et qu’elle organise sa première retraite au coeur des montagnes, dans les Pyrénées.


Pour retrouver Lucie : https://www.instagram.com/lucie_seasonyoga/

Sa prochaine retraite : ici


👉 Shala c'est chaque dimanche, à 18h.


Chapitrage :

présentation de Lucie : 01:35

des études de commerces aux premiers jobs : 04:13

reconversion en tant que prof de yoga : 09:21

la première retraite : 17:10

déjà une deuxième retraite de prévu : 34:38

un conseil pour l'organisation de ta retraite : 37:37

———

Si tu as apprécié ce contenu :

Abonne-toi et commence à explorer tous les épisodes dès aujourd'hui !

———

Pour suivre Claire sur Instagram : https://www.instagram.com/hegoa.experience/

———

Le site internet : https://hegoa-experience.com


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue sur le podcast Chala,

  • Speaker #1

    retraite de yoga et business.

  • Speaker #0

    Tu es professeur de yoga, tu as envie d'organiser ta première retraite, mais tu ne sais ni comment faire, ni par où commencer. Tu voudrais des conseils concrets à appliquer,

  • Speaker #1

    alors sache que tu es au bon endroit. Je suis Claire Boniface, ton hôte, fondatrice des retraites de yoga et surf Egoa Experience, et aujourd'hui mentor business pour les profs de yoga. Avec Chala, j'invite à mon micro des profs de yoga qui viendront nous raconter sans tabou ni détour la réalité de leurs premières expériences. Ils nous révéleront des tips concrets pour optimiser ton organisation, gérer ton budget et organiser des retraites impactantes et transformatrices. Chala, c'est leurs histoires, c'est aussi la mienne que je te partagerai lors d'épisodes sous l'eau, et c'est, je l'espère, une boîte à outils pour toi qui pense te lancer prochainement dans cette nouvelle aventure. Objectif, développement. ensemble ton activité et ton chiffre d'affaires grâce aux retraites de yoga.

  • Speaker #0

    C'est parti ! Bonjour Lucie. Salut Claire. Merci de m'accueillir chez toi.

  • Speaker #1

    Je suis très contente de te recevoir sur Chala. Merci beaucoup d'avoir accepté mon invitation.

  • Speaker #0

    Écoute, avec plaisir. Je suis ravie de passer ce petit temps avec toi pour échanger autour du yoga. Donc trop cool.

  • Speaker #1

    Nickel. Écoute, ensemble on va parler entrepreneuriat, on va parler reconversion professionnelle et évidemment retraite de yoga. Mais avant, je vais te laisser te présenter pour les auditeurs et les auditrices qui ne te connaissent pas encore. Donc, est-ce que s'il te plaît, tu peux me dire depuis combien de temps tu pratiques le yoga ? Avec quel type de pratique tu as commencé pour toi en tant qu'élève ? Et ensuite, on verra toi depuis combien de temps tu enseignes.

  • Speaker #0

    Alors, j'ai eu une première expérience du yoga que j'ai détestée, qui était il y a très longtemps. J'avais, ça doit faire 12-13 ans. À la suite d'une grosse blessure, on m'avait conseillé d'aller faire du yoga. Je ne sais même plus quel type de course c'était et je n'y suis plus retournée. Je pense que j'ai mis six ans avant d'y retourner. Non, peut-être un peu moins, mais celle-là, ça fait huit ans que je pratique de manière régulière. C'est des copines qui m'ont traînée en me disant reviens, réessaye et elles ont eu raison. J'ai commencé le yoga postural par le vinyasa. parce que je suis quelqu'un qui a toujours fait des activités assez dynamiques, des sports un peu... Enfin voilà, je suis assez sportive et j'avais vachement de mal à me poser, à m'ancrer à cette époque-là. Donc il valait mieux commencer par le vinyasa que par le yin. Et voilà.

  • Speaker #1

    Ok. Et depuis combien de temps tu enseignes ? Quel type de yoga tu enseignes ? Où ça et pour qui ?

  • Speaker #0

    Alors j'enseigne depuis à peu près deux ans et demi. J'enseigne le vinyasa. grande surprise j'enseigne le yin également donc gentil revenu et d'ailleurs j'adore ça je suis également prof de mobilité et de pranayama méditation donc autour de la respiration j'enseigne à la fois à Biarritz là où j'habite à Dax je donne quelques cours en ligne et voilà et quel type de public j'ai un peu tout j'ai des gens qui peuvent être très sportifs Très souple, qu'on peut emmener dans des flots un peu challengeants ou dans des postures un peu engageantes. Et à côté de ça, je travaille aussi avec des parcours sport santé, avec des aidantes. J'ai des élèves qui vont avoir de 20 à 80 ans, donc voilà, un public varié, des types de cours variés aussi. Donc, c'est ça que j'aime d'ailleurs.

  • Speaker #1

    Trop bien. On enregistre chez toi, donc à Biarritz. Est-ce que tu es originaire d'ici ? Tu as grandi ici ?

  • Speaker #0

    J'ai grandi à Poitiers. Moi, je suis née à Poitiers. Après, j'ai pas mal vadrouillé pour mes études. Et j'habite ici depuis... Je commence ma sixième année, je dirais.

  • Speaker #1

    Ok, ouais. Donc, c'est un petit moment que tu es en train d'aller sur la côte. Ça marche. Est-ce que tu as passé un bac général ?

  • Speaker #0

    Ouais, un bac ES. ES ?

  • Speaker #1

    Moi aussi, pinaise. Ça remonte, ça n'existe plus. Tu t'engages après le bac dans quel type d'études ?

  • Speaker #0

    Alors juste après le bac, je fais une prépa, prépa aux grandes écoles de commerce. Ensuite, je fais une école de commerce. Et après, je travaille dans cette voie-là aussi, à développer des marques. Donc quand c'est à ce moment-là, j'habite à Paris, au début de ma carrière post-école de commerce.

  • Speaker #1

    Ok. Et ça te plaît ?

  • Speaker #0

    Ouais, j'adore. Enfin, à l'époque. Ouais. Pareil, j'en suis revenue. Ok. Mais oui, à l'époque, j'adorais ça.

  • Speaker #1

    C'est quoi ton job exactement ?

  • Speaker #0

    Alors, j'en ai eu plusieurs, mais mon premier vrai boulot, c'était pour la marque de lunettes Easy Peasy, qui s'appelait C-Concept à l'époque. C'est-à-dire qu'on était sept, dont les trois fondateurs, et je suis partie, ils étaient cent. Donc, c'était génial de pouvoir vivre cette ascension-là. Et je m'occupais du retail et des grands comptes, donc des grands magasins type Galerie Lafayette, Printemps, Colette, Merci, ou des choses comme ça. Et je m'occupais aussi d'ouvrir les corners, de lancer les premières boutiques, de recruter. les équipes de vente et de les manager.

  • Speaker #1

    Ok. Ça te demande quel type de compétences, ce genre de poste ?

  • Speaker #0

    Eh bien, pas mal de compétences différentes.

  • Speaker #1

    Ça a l'air très varié.

  • Speaker #0

    Oui, surtout que mon deuxième boulot, après que j'avais Abiat, c'était un peu la même chose. Je développais des marques canadiennes et américaines en Europe. À chaque fois, les points communs dans ces métiers-là, c'était l'humain, le management. Il y avait aussi l'esprit de synthèse, parce qu'il fallait... À la fois être en contact avec des collègues qui avaient des postes différents et lancer des projets, parce qu'à chaque fois il y avait des choses assez nouvelles à mettre en place. Il y a aussi le côté analytique, parce que je m'occupais d'une partie des achats, là où il fallait que je prévoie le nombre de lunettes, par exemple, qu'on commandait pour pouvoir les avoir pour la saison. Je ne me rends pas compte s'il y avait d'autres choses, mais oui, il fallait en tout cas avoir un profil à 360.

  • Speaker #1

    Oui, ok, ça marche. Tu pratiques le yoga ? Non, tu ne pratiques pas le yoga à ce moment-là. Si.

  • Speaker #0

    Si, c'est au milieu d'Easy Peasy que je commence à pratiquer le yoga.

  • Speaker #1

    Ok.

  • Speaker #0

    Oui, ça faisait, je pense, deux ans que je travaillais là-bas.

  • Speaker #1

    Ça marche.

  • Speaker #0

    Donc le yoga arrive dans ma vie à ce moment-là.

  • Speaker #1

    À ce moment-là, ok. Qu'est-ce que tu y retrouves ?

  • Speaker #0

    C'est une bonne question. Je m'étais posé cette question il n'y a pas si longtemps et je ne me souviens plus trop à l'époque. Je me suis rendu compte que le Shavasana, c'était un moment horrible que je détestais à l'époque.

  • Speaker #1

    Moi, je me souviens, je n'arrivais pas à fermer les yeux.

  • Speaker #0

    Alors moi, j'arrivais, mais ma liste de courses, la lessive, du coup, ce qu'à peu près tout le monde a, surtout au début de sa pratique de yoga en Shavasana. Mais on dit souvent que c'est la posture préférée, sauf qu'en fait, je pense que ça devient la posture préférée quand on arrive à lâcher, et que c'est un bon signe, mais que c'est pas inné, en tout cas pour beaucoup de gens. Et après, ça m'apprend... Je sais pas, je trouvais ça assez fou de rester concentrée comme ça, de... Je sais pas, j'ai sûrement pris conscience de mon corps, même si j'avais l'habitude d'être en mouvement. Je sais pas trop, en vérité, je me souviens plus.

  • Speaker #1

    Et à partir de quand tu t'es dit que tu allais devenir prof de yoga ? Qu'est-ce qui s'est passé ? Qu'est-ce qui a switché ?

  • Speaker #0

    Eh bien ça, c'est un peu arrivé. Alors, je ne sais pas si je m'en suis rendue compte tout de suite. Je ne sais pas, c'est arrivé assez naturellement, on va dire. Déjà, moi, dans mon parcours, du fait de ce côté humain et relationnel à la fois dans le travail et dans ma vie perso et sportive, fait que... Je devais former pas mal dans mon travail. Je devais former, je devais essayer de faire en sorte que la mayonnaise prenne dans les groupes. Et ça a toujours été en ligne de fond dans ma vie pro. Le mouvement a toujours été vital pour moi, hyper important. Et la forme... Pour répondre à ta question tout à l'heure, je ne sais plus trop ce que ça m'a apporté au début, mais petit à petit, j'ai quand même compris ce que le yoga m'a apporté, ça c'est sûr. Et en fait, tout cet ancrage, la force du souffle, à la fois dans des moments stressants, où moi je skie beaucoup en skiant ou en surfant, l'impact de la respiration, c'était époustouflant pour moi. Et tout ça a fait que je m'étais dit, bon, il y a un truc à faire. Et il est possible que je ne sois pas trop mauvaise dans la transmission. Donc, je ne sais pas, tout s'est un petit peu aligné. Et je me suis dit, je ne me pose pas trop la question quand c'est comme ça. Ok,

  • Speaker #1

    ça marche.

  • Speaker #0

    Ça me paraît évident. Je bétonne pour mettre en place, mais quand ça me paraît évident, j'y vais en général.

  • Speaker #1

    Et tu as fait une rupture conventionnelle et tu t'es mise directe à 100% dans le yoga ?

  • Speaker #0

    Alors, j'ai fait... Bon, déjà, j'avais calculé, par contre.

  • Speaker #1

    Très bien.

  • Speaker #0

    J'aime comme du ça. En gros, je m'étais dit, bon, OK, il y a un truc à faire avec le yoga. Ça commence à prendre une grosse place dans ma vie. Je vois tous les impacts positifs que ça peut avoir. La diversité. la diversité des pratiques. Et du coup, je me suis demandé comment est-ce que je pouvais mettre ça en place. Le premier point, c'était de me dire, si j'arrête, quand est-ce que j'arrête ? Parce que moi, je m'entendais très bien avec mon patron, par exemple, ou l'entreprise avec laquelle je travaillais à Biarritz. Enfin, les bureaux étaient à Bidart, d'ailleurs. Et donc, quel est le bon moment ? Combien de sous il me faut de côté ? qu'est-ce qui se passe si on m'autorise pas la rupture conventionnelle ce qui était une possibilité et donc j'avais, je savais un an à l'avance quand je voulais arrêter ah oui et enfin quel était le moment idéal je savais qu'il pouvait se passer plein de choses dans cette année là ok alors je me souviens plus si avant ça je m'étais déjà inscrite non non je pense que j'avais tout calculé ça me ressemble bien ça j'avais tout calculé, je m'étais inscrite aux 200 heures merci Et ouais, je voyais à assez long terme, en me sachant bien qu'il pouvait se passer plein de choses, que si ça se trouve, en fait, j'aurais envie de continuer mon boulot, que si ça se trouve, la formation allait me révéler que ce n'était pas ce qui m'intéressait tant que ça. Surtout qu'à la base, moi, je ne pensais pas en faire un métier à 100%. Donc... Donc voilà, j'avais anticipé en me disant qu'est-ce qui se passe, à quelle échéance, combien il me faut, option A, option B, option C, si j'ai pas la rupture co, mais oui, j'avais pas mal anticipé. Ouais,

  • Speaker #1

    ok. Et nous, on se rencontre aujourd'hui parce qu'on m'a parlé de toi, c'est Marine Kéchev, qui est prof de yoga d'ailleurs, qui m'a donné ton contact et évidemment, quand on m'a parlé de toi, j'ai été regarder sur Instagram ton profil et autres. et ce que j'ai remarqué assez vite, c'est ton côté entrepreneurial, justement. Et j'ai vu que tu as de suite créé une identité de marque, sauf si je me trompe, mais en tout cas, tu as de suite créé une identité de marque dont le nom est Season Yoga. Et je voulais te demander, mais qu'est-ce que ça veut dire Season Yoga et en quoi c'était important pour toi de créer une marque et de ne pas faire comme beaucoup de profs qui se lancent en mettant Lucy Yoga, Biarritz, par exemple ?

  • Speaker #0

    Alors, par rapport... Rappel-moi la première question, j'ai la deuxième, mais je n'ai plus la première.

  • Speaker #1

    L'identité de marque, en quoi c'était important pour toi de commencer avec de suite une identité de marque ?

  • Speaker #0

    L'identité de marque, ça, ça m'a été recommandé dans ma formation. J'ai fait la formation d'IU Yoga School que je recommande vivement et dans laquelle il y a un module entreprise. Donc, on a parlé d'identité de marque à ce moment-là. Ce n'était pas forcément quelque chose qui était recommandé, mais on parlait du fait que c'était super important d'être sur les réseaux sociaux, même si ce n'est pas déterminant, surtout quand on est dans des villes où il n'y a que quelques profs de yoga ou un seul studio. Mais quand on est dans des lieux assez concurrentiels, comme c'est le cas à Biarritz, c'est important de faire de la com. Il ne faut pas le négliger. Et du coup, on avait vu un petit peu toute cette partie-là. Moi, je ne sais pas, il ne m'est jamais venu à l'esprit d'appeler mon compte avec mon nom, prénom, parce que je voulais faire, je pense, une rupture. Enfin voilà, je ne sais pas, c'est mon entreprise, ce n'est pas moi. Ok. C'est moi, mais voilà, être prof de yoga, c'est une entreprise.

  • Speaker #1

    C'est une entreprise.

  • Speaker #0

    Être prof de yoga, c'est une entreprise. Oui, ok. Donc voilà, par rapport au nom, alors moi, j'ai toujours été, j'ai grandi au milieu de la campagne. La nature, c'est hyper important pour moi, que ce soit la campagne, la montagne, l'océan. Et je suis très sensible. Depuis toute petite, j'adore les changements de saison. J'aime les changements de couleurs, j'aime les changements d'odeurs. J'aime voir la nature qui évolue. J'aime que nos rythmes changent, même si la société ne nous y invite pas particulièrement. Là, je me disais encore sur la route, parce que je reviens de Dax juste avant notre moment ensemble. Et il faisait tout gris, il pleuvait et tout, et il faisait déjà sombre. Et je me disais, oui, mais bon, c'est ce moment de l'année où on fait un peu plus qu'au cleaning, où on a un peu plus de temps pour soi chez soi, moins de sollicitations. Et d'un côté, même si parfois c'est lent et long, c'est aussi parfois savoureux. Et du coup, je voulais retransmettre ça. Et je trouve qu'avec le yoga, on a plein de moments ou de temps qui nous invitent à reconnecter avec la nature et avec ce grand tout duquel on fait partie.

  • Speaker #1

    J'adore. Ok. Donc tu l'as dit tout à l'heure, ton offre elle est assez large, tu proposes pas mal de cours collectifs, des cours aussi, des cours en ligne. Ouais. Est-ce que tu proposes des cours privés aussi ?

  • Speaker #0

    Ouais, j'ai toujours fait des cours privés.

  • Speaker #1

    Ouais, tu proposes des cours en studio, j'ai vu dans des hôtels, café-resto, etc. Donc t'as déjà un peu sur tous les fronts, t'as plusieurs typologies d'élèves, plusieurs offres. combien de temps tu as mis avant d'avoir des élèves régulés ?

  • Speaker #0

    Alors, quand... Non, j'ai plutôt de la chance parce qu'au début, j'ai lancé mes cours en extérieur en même temps que mon travail. Donc pendant six mois, j'ai fait yoga et mon ancien boulot. Et là, au début, c'est les copines et le bouche à oreille. Et ça n'a pas trop mal marché. Donc pendant ces six mois, je donnais des cours dehors. Ensuite j'ai aussi fait quelques remplacements pendant ces six mois là, ce qui m'a permis d'avoir aussi d'autres élèves et à partir de janvier 2022 je crois du coup, il me semble, c'est peut-être une bêtise ce que je dis mais je crois que c'est ça. J'ai loué une salle. Pareil, parce que je savais que c'était le billet le plus rentable à condition d'avoir des élèves. Ça a été à la fois un succès, à la fois un échec, duquel j'ai pas mal appris. Parce que... il y a eu une énorme effervescence en janvier mais j'avais réservé la salle pour un créneau de 2h, donner un cours d'1h30 et les 3 premières semaines c'était complet avec liste d'attente sachant qu'il y avait une capacité de 10 ou 12 places, je sais plus donc là je me fais un peu prendre de cours et je me dis c'est trop bête, on peut pas avoir des gens sur liste d'attente, j'avais d'autres gens qui se renseignaient et tout mais tout ça c'était le bouche à oreille et Instagram un peu, peut-être mais non je pense que c'était plutôt mon réseau proches à cette époque-là. Et du coup, j'ai ouvert un deuxième créneau, sauf qu'il fallait que je m'engage. Les gens avaient pris des cartes de dix cours parce que pour mes cours en direct, je fonctionne comme ça, avec un prix dégressif par rapport au prix à l'unité. Et les gens avaient pris des cartes, sauf qu'ils ne sont pas venus tous les mercredis. Donc, ils n'ont pas arrêté de venir, mais ils sont venus moins fréquemment parce que les cartes de dix cours sont valables six mois. Donc, ils ont le temps. Ils peuvent louper des mardis ou des mercredis. C'était cette date-là à l'époque. Et pour le coup, là, j'étais plus du tout... tout rentable donc l'excitation attention ça c'est un bon conseil que j'essaye de m'appliquer attention à l'excitation à l'effervescence du début prendre son temps parfois c'est pas mal et créer la désirabilité c'est toujours bien aussi à

  • Speaker #1

    partir de quel moment tu as décidé d'organiser ta première retraite de yoga

  • Speaker #0

    Alors, ma première restreinte, elle est très récente parce qu'elle date de septembre. Et là, on est mi-octobre. Donc, c'était il y a un mois à peu près. Et j'avais commencé à l'organiser, je crois que j'ai communiqué dessus en mars. Et du coup, ça devait être dans ma tête, à mon avis, en octobre-novembre, connaissant mon mode de fonctionnement. J'ai un schéma qui est un peu répétitif, qui n'est pas fait exprès, ce n'est pas noté, je n'ai pas de calendrier. Je déteste ça quand c'est trop carré, mais je crois que ma tête l'est malgré elle.

  • Speaker #1

    Donc, six mois un peu avant, tu commences à...

  • Speaker #0

    J'ai communiqué... Non, j'ai communiqué dessus cinq mois à l'avance, je crois. Et du coup, je pense que huit mois à l'avance, je me doutais que j'allais faire...

  • Speaker #1

    Une retraite.

  • Speaker #0

    Une retraite.

  • Speaker #1

    Ok, ça marche. Comment t'es venue l'idée ? C'est parce que c'est une volonté de ta part ou t'as des élèves qui te demandaient ?

  • Speaker #0

    Non, dès le début, je pense que dès mon 200 heures, je savais qu'à terme, je voulais faire des séjours. Je ne voulais pas que mon business model soit construit là-dessus. mais que je voulais organiser ça moi j'avais déjà participé à des séjours en étant élève pas à beaucoup mais à chaque fois j'ai adoré et je trouve que c'est des espaces là où on a quand même vachement le temps et c'est précieux et puis toujours du fait d'avoir eu un peu l'habitude d'être dans des groupes notamment au travail et dans la vie d'ailleurs aussi c'est pas quelque chose qui m'effrayait mais j'avais conscience que... ça me paraissait fou de commencer par ça parce que c'est bien de lancer une retraite, mais il faut la remplir. Donc, j'ai attendu un peu que mon groupe d'élèves se crée, que je le sente. C'est un peu pareil, toujours la même chose. C'est assez rationnel, mais c'est quand même à l'instinct. Et voilà, c'était le moment.

  • Speaker #1

    Qu'est-ce que tu as eu envie de partager pendant cette retraite ?

  • Speaker #0

    Alors, justement, on dit souvent, je ne sais pas, en tout cas, je vois souvent ça sur les réseaux sociaux, le conseil, c'est il faut trouver sa réunion. niche, il faut trouver sa niche. J'imagine que c'est vrai, mais pas pour moi. C'est un peu laite,

  • Speaker #1

    mais pas forcément.

  • Speaker #0

    Voilà, exactement. Je comprends l'idée de... Enfin, il y a des profs qui sont hyper performants et percutants parce qu'ils ont leur spécialité. Moi, je pense que ma force, c'est ma diversité dans mon enseignement. Sauf que au vu des quotidiens qu'on a tous et toutes, et aussi du budget que représente le fait de prendre des cours, je comprends que mes élèves aient pas nécessairement ni le temps ni l'argent de prendre quatre cours par semaine avec les quatre... type de yoga que j'enseigne. Donc, en général, mes élèves, les élèves qui viennent à mes cours, ils ont un peu leurs habitudes. Ils viennent au Vinesa, ou ils viennent au Mobility Flow, ou ils viennent au Yin Yang. Et donc, à travers les séjours que j'organise, je préfère appeler ça des séjours ou des immersions, moi, parce que je trouve que sur le format que j'organise du jeudi au dimanche, c'est un peu court pour une retraite, à mon sens ou en tout cas de la vision que j'en ai. Et l'idée, c'est justement de transmettre cette pluralité et cette espèce d'harmonie qui se crée. quand on vient mettre ses pratiques bout à bout, quand on vient piocher un petit peu dans toute la palette. Et c'est le moment où j'ai le plus de temps pour pouvoir transmettre presque l'interdépendance des unes et des autres. autres.

  • Speaker #1

    Quelle thématique tu choisis ?

  • Speaker #0

    Alors, je m'appelle Lucie Season Yoga, ma réponse est presque dans mon intitulé d'entreprise. Donc le premier séjour là il tombait, alors là c'est un peu par hasard, c'est les dates qui étaient dispo mais comme quoi la vie est bien faite. Ça tombait pendant le week-end, là on transitionnait de l'été à l'automne. Donc c'était, on avait deux jours sur les... l'élémentaire, l'intersaison en médecine traditionnelle chinoise et deux jours pour accueillir l'automne. L'idée, c'était de s'ancrer aussi et de se laisser un peu flotter dans la nature. C'était au cœur des montagnes et donc on avait un programme qui était entre le yoga et la marche contemplative.

  • Speaker #1

    Comment tu as choisi la marche contemplative ? C'est parce que l'hébergement proposait aussi ce type de prestations ou c'est toi qui as vraiment voulu... rajouter la marche ?

  • Speaker #0

    Alors, c'est assez rigolo. Non, à la base, c'était vraiment moi qui voulais avoir cette composition yoga marche parce que avant de... J'ai précisé tout à l'heure quand tu m'as dit quand est-ce que tu t'es mis au yoga et qu'est-ce que tu faisais, que c'était le yoga postural, mais en fait, moi, je faisais un peu de méditation avant de faire du yoga postural. Ce qui paraît fou, que je n'arrive pas à lâcher pendant le Shavasana, d'ailleurs, mais vraiment, il fallait que les deux pratiques soient distinctes. à l'époque, pour que ça fonctionne. Et la première expérience, je pense, de ce qui se rapprochait le plus d'un état méditatif pour moi, c'était en rando quand j'avais 15 ans. En fait, j'ai la famille qui habite à Chamonix, donc j'ai toujours eu ce lien avec la montagne. Depuis que je suis petite, je fais pas mal de rando. Et cette espèce de suspension des sens, du souffle, de tout, le temps de... On ne sait pas combien de temps, d'ailleurs. Ça s'est fait à travers la... marche et ça c'était vraiment quelque chose que du coup j'ai à coeur de partager parce que pour moi ça s'apparentait du yoga donc ça t'es venue assez rapidement ton programme de la et d'ailleurs je disais que c'était drôle parce qu'en fait quand j'ai donc j'avais le lieu en tête parce que je suivais ce lieu le gérant du lieu on a des amis en contact enfin voilà on a un réseau un peu similaire et du coup je trouvais ça assez rassurant de commencer par ça et en fait j'ai découvert euh sur son site qui proposait déjà des yoga rando. Alors moi, c'était important de l'appeler marche et marche contemplative parce que l'idée là, c'était ni de la performance, ni d'une énivelé, ni de la durée. C'était vraiment se plonger au cœur de la nature et pour ça, j'avais pris un intervenant qui était une pépite et qui était exactement dans ce que je voulais transmettre.

  • Speaker #1

    Trop bien. J'ai vu que en plus de tes cours de yoga, de la marche, marche. Tu proposais aussi le soir des ateliers d'écriture. Qu'est-ce que c'est et en quoi ça consiste ?

  • Speaker #0

    Alors ça, c'est un petit temps qui n'est pas obligatoire. Là où je pose des questions sur la vie. Et puis, parce que les séjours, bon là, il n'y avait que des filles et je suis en train d'organiser mon prochain séjour. Et j'aimerais bien que ce ne soit que des filles aussi. C'est l'idée. Ils répondent, mais dans un temps court. Donc en fait je pose la question et c'est de l'écriture spontanée. Elles répondent à ces questions spontanément dans un temps qui est limité et on passe à la question suivante. Et si elles ont envie d'y revenir, elles peuvent évidemment y revenir plus tard. Mais l'idée c'est de voir ce qui sort dans un contexte où on n'est pas dans notre cocon habituel, où on est beaucoup en mouvement. Je les invite à avoir peu de téléphone donc on a peu de distraction d'écran et où on est assez ancré. assez rigolo parce que souvent c'est ce qui ressort les réponses parfois sont ce qui aurait pu être dans un autre cadre mais parfois il ya d'autres choses qui ressortent du fait du contexte qui a été créé et le premier jour de la retraite comment tu te sens est ce que tu es équité d'un peu stressé alors j'ai eu une chance folle c'est que j'avais confiance au groupe qui s'était créée à savoir que je les connaissais tout Plus ou moins. Il y en avait une que je ne connaissais pas. Il y en avait deux qui étaient venues pratiquer que deux fois avec moi et il y avait quelques temps. Mais j'ai plutôt une bonne mémoire et sans connaître les personnes, on voit un petit peu ce qui ressort, des types de personnalités, etc. Et du coup, il y avait très peu de chances, à mon avis, que la sauce ne prenne pas. Et ça, pour moi, c'est le truc qui pourrait être le plus stressant. D'avoir, tu vois par exemple, j'aurais du mal à faire ce que toi tu fais. Peut-être qu'on s'y habitue ou que ça rend l'expérience un peu plus spéciale, mais moi je suis bien dans mon petit confort à savoir que le noyau va prendre et que du coup, ensuite moi j'ai juste quelques pincées à mettre à droite, à gauche, mais presque le travail est déjà fait. Donc pas de stress de ce côté-là. Et il n'y avait pas raison d'en avoir d'ailleurs.

  • Speaker #1

    Est-ce que t'avais prévu des petits cadeaux pour tes élèves ou c'est un truc que pas du tout tu fais pas Non,

  • Speaker #0

    je fais pas

  • Speaker #1

    Y'a pas besoin

  • Speaker #0

    Pour papa, je trouve ça super celle qu'ils le font Moi c'est pas mon propos Déjà j'essaye d'être le moins matérialiste possible, donc de garder cette ligne

  • Speaker #1

    Très bien, ça marche Rappelle-moi le lieu Tu pouvais proposer à combien de participantes ? 8 8 8, ok. Et donc là, ta retraite, elle était full ?

  • Speaker #0

    Elle était full, mais j'ai eu une annulation un mois à l'avance.

  • Speaker #1

    D'accord.

  • Speaker #0

    Donc, elles étaient 7.

  • Speaker #1

    Elles étaient 7, ça marche. Donc, tu as le lieu, tu as le programme, les prestataires, tes élèves qui sont là. Mais est-ce que tu sais combien ça va te coûter, cette retraite ? Bon, j'imagine que oui, vu ton caractère. Tu as dit plancher sur tous les tableaux Excel. Donc, tu es au clair. avec le nombre de participants qu'il te faut, minimum de participants pour ne pas perdre d'argent, faire de la marge, etc.

  • Speaker #0

    Oui, oui, oui. J'avais mon Excel. Tout était calculé avec le lieu, le guide pour la rando. On avait deux sorties, la chef, donc Marine, et les nombres de participants. Après, moi, j'avais mis des clauses aussi où quand on annulait avant, enfin, il fallait annuler. Un mois et deux semaines à l'avance pour avoir un remboursement. Sinon, si la place n'était pas remboursée, ce n'était pas remboursé. Si la place n'était pas pourvue, ce n'était pas remboursé. Donc, moi, j'avais mon budget à 8,5. Et j'avais pris cette tranche d'annulation en fonction de ce qu'on me demandait en termes d'avance, à la fois pour la cuisine, enfin voilà, pour les autres prestataires. Ok,

  • Speaker #1

    parfait. Et comment tu t'y es pris pour vendre ta retraite ? T'en parlais... Pendant tes cours sur Insta ?

  • Speaker #0

    Ouais, sur Insta, parce que j'ai pas de site internet, il est prêt. Il ne manque plus qu'à appuyer sur le bouton. Non, il faut que je relis un truc de paiement, mais c'est tellement pas mon truc. Ça fait huit mois, je pense qu'il est prêt. Ok. Tout le...

  • Speaker #1

    Comme quoi, t'en as pas besoin.

  • Speaker #0

    Et puis, chacun son truc. Moi, visiblement, c'est les tableaux Excel. Donc, chacun son combat. Un jour, j'aurai un site internet, peut-être très bientôt, un petit teasing. Non, il faut que je m'y remette, en vrai. Et du coup, je me suis perdue. Oui, non, la com sur Insta. J'ai des groupes WhatsApp pour mes cours en direct. Donc là où je loue les salles ou en extérieur. Et pendant mes cours. Voilà, ça s'est fait comme ça. Ok,

  • Speaker #1

    parfait. Ça marche. Et donc la retraite, comment ça se passe ? Le groupe, c'est un moment suspendu avec le groupe. Tu te sens de suite. Bon, vu ton caractère, j'imagine que oui, mais une âme de leader pour créer ce cocon et cette ambiance entre les participantes.

  • Speaker #0

    Oui, l'avantage, c'est qu'on se sentait bien dans le lieu déjà immédiatement. Le groupe, je n'étais pas inquiète, donc il y avait déjà les ingrédients qui ne dépendaient pas du tout de moi et qui faisaient que ça facilite quand même grandement le travail. J'avais une équipe fiable aussi pour le lieu, la cuisine, le guide de rando. Donc ça c'est pareil, c'est des clés méga importantes, sinon ça, ça... Voilà, personne n'est de superstar, donc il faut juste s'entourer d'une équipe solide pour faire en sorte que ça marche. Et après, l'idée c'est de faire le maître du temps, et de prendre un petit peu la place au début, parce que le temps que le groupe se crée, c'est souvent moi qui parle, le temps que ça prenne, et puis en fait assez vite finalement les interactions se font. Après, moi, j'avais fait un cercle d'ouverture, ce qui, en général, lit pas mal et fait aussi bien le boulot. Je pense que si le programme est fait, si l'équipe est solide... Après, on est juste chef d'orchestre. C'est tout. Et voilà.

  • Speaker #1

    Ça marche. Pour tes cours de yoga, tu reprends un peu ce que tu fais d'habitude ? Ou est-ce que là, tu décides d'innover un petit peu, de te réinventer ? Ou tu améliores ce que tu fais déjà parce que tu as des bases solides et que ça suffit amplement ?

  • Speaker #0

    Non, je pense que mes élèves n'étaient pas perdus du tout. Celles qui sont venues parce qu'il y en a qui viennent toutes les semaines à mes cours. dans celle qui était au séjour. Le seul truc, c'est que moi, sur les cours hebdomadaires, j'ai des cours qui vont d'une heure à 1h30 en passant par 1h15. Là, le matin, c'était des pratiques de deux heures. Et donc, c'était des pratiques dynamiques, vignasse à mobilité. Il y avait une partie anatomique chaque jour. Donc la colonne le premier jour, les hanches le deuxième, les épaules le troisième, il me semble que j'avais fait ça. Avec des peak pause, mes cours ne sont pas toujours construits comme ça. Moi, j'aime bien, en général, à l'année, je fonctionne avec des thématiques par mois. Mais ça peut être une thématique anatomique, comme ça peut être l'état de flot. Donc, ça peut vraiment varier. Et tout ça, que dans le vignassa. Pour mes cours de yin, le soir, c'était... Alors moi, vu que je suis formée en pranayama, je mets de la respiration beaucoup partout. Donc, il y en avait aussi le matin, il y en avait le soir. le soir c'était plutôt du yin ou un flow un peu pour étirer dans tous les sens après avoir fait nos pratiques de 2h et notre marche de 3h quand même et là c'était sur la médecine traditionnelle chinoise en général j'axe mes cours de yin et de yin yang sur ces thématiques là à l'année donc là c'était très focus saison, on pouvait aller plus loin les cours duraient 1h30 alors qu'en général mes cours de yin durent plutôt 1h Mais non, on va plus loin dans des sujets, dans des thématiques, mais on retrouve quelqu'un qui pratique avec moi, il ne sera ni surpris, ni déçu, ni waouh. Enfin voilà, c'est assez... Enfin waouh s'il est waouh toute l'année. Mais je veux dire, c'est plus la composition globale qui fait la recette plutôt qu'un cours indépendamment d'un autre pendant le séjour. Oui,

  • Speaker #1

    ça marche. Donc une fois que les participants sont partis, que la retraite elle est finie, comment tu te sens ? Est-ce que t'es hyper contente, t'es fatiguée, tu te dis waouh c'était génial ou c'était génial mais hyper dur, qu'est-ce qui se passe comme émotion ?

  • Speaker #0

    Alors moi, donc c'était mon premier séjour mais avant j'avais organisé des ateliers de demi-journée ou des choses comme ça à plusieurs reprises et souvent après j'étais épuisée. Moi j'adore faire la sieste, il faut savoir, c'est vraiment un moment hyper important pour moi. Mais là, ce n'était pas la sieste agréable, je pouvais partir pour trois heures à écraser. Donc j'appréhendais un peu, surtout que pour celles qui écoutent et qui ne le savent pas, à Biarritz, c'est la saison estivale, donc contrairement aux profs de yoga à Paris par exemple, qui ralentissent un peu en août notamment, nous c'est un peu le coup de collier à donner. Et donc, je me disais, ce séjour qui arrive fin septembre, après, je vais pouvoir lever le pied. Je ne vais pas nécessairement prendre de vacances, mais ça va se ralentir un peu. Donc, c'était un peu le dernier coup à donner. Et en fait, ce qui s'est passé, c'est assez fou. Et j'ai eu des retours des participants. Ça leur a fait le même effet. Je suis revenue avec 100 fois plus d'énergie que je suis partie.

  • Speaker #1

    Ah, wow.

  • Speaker #0

    Mais pleine balle.

  • Speaker #1

    Génial.

  • Speaker #0

    Donc déjà, j'étais ravie parce que je voyais... En fait, j'avais... Une appréhension avant le séjour, c'est de ne pas être à la hauteur de leurs attentes. Ça, c'était le truc qui comptait le plus pour moi et qui me tracassait un peu. Je me souviens, on voyait des textos en disant punaise, on y est, maintenant, il faut que je sois à la hauteur Et de voir que le contrat était rempli, que le groupe avait marché, qu'on était déjà en train de parler, de se retrouver peut-être un temps à Biarritz après le séjour. C'est d'ailleurs les filles qui m'ont dit mais pourquoi tu n'en fais pas une en hiver ? Enfin voilà, donc il y a eu une vraie émulsion. durant le séjour. Émulation d'ailleurs. Émulation. L'émulsion, c'est de la cuisine ça. Rassurez-vous, ce n'est pas moi qui fais la chef de la cuisine pendant mes séjours. Et c'est plutôt une bonne nouvelle pour tout le monde. Et du coup, je suis rentrée avec plein d'énergie en me disant, j'avais pour projet d'en organiser une en juin. L'année d'après. Mais du coup, si les gens sont partants, organisons une en janvier. Donc en fait, les deux semaines qui ont suivi, c'était à fond sur l'organisation, la préparation d'un nouveau lancement.

  • Speaker #1

    Trop bien, génial. Tu l'as mis en ligne ? C'est ouvert ? Ouais, c'est ouvert. Ok. Tu as déjà des inscriptions ?

  • Speaker #0

    Ouais, j'ai ouvert mercredi dernier et il y a la moitié des places qui sont réservées.

  • Speaker #1

    Trop bien, j'adore. Tu repars au même lieu ?

  • Speaker #0

    Ouais, là l'idée c'était de prendre le même lieu mais de graviter autour de la saison de l'hiver. Bon malgré tout il y aura des pratiques assez dynamiques le matin parce que là dessus je suis assez... Tout noir ou tout blanc, mes vinyasa sont plutôt engagés et mes yin, on peut faire des postures engageantes longtemps, mais mes yin sont plutôt cocooning, donc j'ai un peu ces deux facettes là, et qu'on retrouvera du coup dans tous mes séjours parce que c'est comme ça que je fonctionne pour le coup et j'aime ces polarités. Et on gravitera autour de l'hiver et de la nouvelle année.

  • Speaker #1

    Qu'est-ce que tu feras différemment de cette première retraite ?

  • Speaker #0

    Eh bien écoute, rien je crois. Ça me paraît fou de dire ça.

  • Speaker #1

    J'aime trop.

  • Speaker #0

    En tout cas dans ce lieu-là, c'est-à-dire que si je fais d'autres séjours dans d'autres lieux, ça se passera probablement... différemment. Mais là, ça a tellement bien fonctionné. Alors si j'ai une problématique qui est affreuse, maintenant, il y a un sauna. Quel malheur ! Non, mais du coup, il faudrait peut-être que j'ajuste un petit peu le programme, mais... mais je crois que je ne vais rien changer enfin oui le contenu va changer mais le montage ne va pas changer on va changer de chef parce que Marie n'est pas dispo donc c'est un autre chef, en revanche ce sera toujours Damien pour le guide et le lieu sera le même donc voilà en espérant que la magie réopère donc préparez vos pantalons de ski parce que ça sera... c'est yoga raquette ah ben voilà yoga raquette donc on espère que l'organisement sera là donc s'il n'y a pas de neige ce sera yoga marche mais l'idée c'est yoga raquette trop bien,

  • Speaker #1

    trop bien, ça marche... Est-ce que du coup, tu penses que les retraites vont faire partie intégrante de ton offre, de ton activité ?

  • Speaker #0

    Alors moi... En plus des cours,

  • Speaker #1

    évidemment.

  • Speaker #0

    Mon socle, c'est vraiment les cours à l'année. C'est ça qui m'anime et qui me plaît. Disons que les séjours, c'est plus cherry on the cake, comme on dit. Pour aller un peu plus loin avec les élèves que j'ai l'occasion de voir à l'année. Ça, c'est vraiment le but à la base. Un peu plus de temps, aller un peu plus loin. un peu plus loin. Et donc l'idée, avant de vivre ce premier séjour que j'organisais en septembre, dans ma tête, j'avais l'idée d'en faire trois par an. Je n'irai pas au-delà. Maintenant, si un jour je trouve une forme de lassitude ou que ça ne se passe pas comme je veux ou que je ne trouve pas les équipes, parce que l'équipe, c'est trop important, pour faire les choses comme je les entends, j'arrêterai. Voilà, tout simplement.

  • Speaker #1

    Lucie, on arrive à... à la fin. Pour les personnes qui nous écoutent et qui veulent se lancer dans l'organisation de leur première retraite, est-ce que tu aurais un conseil, en plus de tout ce que tu as déjà donné, pour qu'ils puissent se lancer sereinement ?

  • Speaker #0

    Déjà, ça c'est un conseil, mais que j'ai de manière générale et qui vaut pour les séjours aussi. J'en ai deux, c'est se faire confiance et rester soi-même. Se faire confiance, ça veut dire être un peu quand même à l'écoute de son instinct. de ce qui gargouille dans le ventre. Si ça fait peur mais qu'on meurt d'envie d'y aller, ben faut y aller. Si ça fait peur mais qu'on meurt pas d'envie d'y aller et qu'on le fait juste parce que c'est la mode ou parce qu'on a vu l'autre prof de yoga dans notre ville qui faisait ça, qui s'est lancé un peu au même moment que nous... Ça, c'est vraiment pas une bonne idée, je pense. Parce que c'est quand même du boulot, qu'il y a des gens qui comptent sur nous pour remplir la retraite. Voilà, que... Franchement, quand on bosse dessus, mais qu'on la met en ligne, ça fait quand même peur parce qu'on se dit ça m'avait l'air super sur le papier, mais maintenant, il faut que ça remplisse. Donc, c'est pas à prendre à la légère. Donc, je pense qu'il faut quand même être à l'écoute de ce qu'on ressent. Est-ce qu'on a vraiment envie d'y aller ? Auquel cas, il faut foncer. Il faut être un peu carré, s'organiser et tout. Mais voilà, il faut y aller, il n'y a pas de raison. Et l'autre chose, je pense qu'il faut être vachement authentique. Moi, par exemple, dans ma com', je parle souvent du rire parce que j'aime rire et que c'est nul si on ne fait pas de blagues et que voilà, même si les pratiques peuvent être très sérieuses et qu'on a des temps sur lesquels on sent qu'on se concentre, etc. Mais moi, j'aime quand c'est vivant, donc il faut que ce soit vivant. S'il y a des gens qui viennent et qui ne cherchent pas ça, eh bien, il faut qu'ils aillent ailleurs. Et justement, pour avoir... pour avoir des gens, pour être sûr que les gens alors tout le monde ne lit pas la com moi j'ai eu des surprises à des moments sur des formations qu'elle j'ai assisté, où les gens étaient surpris des formateurs sur qui tomber, bon ça c'est un autre sujet, mais si on fait une com claire et que les gens prennent le temps de la lire et de la comprendre et bien dans ce cas normalement il n'y aura que des bonnes rencontres dans le groupe, parce que les gens ne seront pas là par hasard et si la com elle vous ressemble que ça il y a des gens qui veulent faire que du postural il y en a qui veulent faire de la philo de l'histoire, il y en a qui veulent parler de mantra, mudra, quoi ou qu'est-ce, mais il ne faut juste pas essayer de copier-coller parce que si ce n'est pas vous, ça sonnera creux et il n'y a rien de pire.

  • Speaker #1

    Et ça ne marchera pas.

  • Speaker #0

    Et ça ne marchera probablement pas. Donc voilà, ce seraient mes deux conseils.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup. On va finir sur ça. Lucie, un grand merci pour ton partage. J'ai grandement apprécié cet épisode et je pense que les auditeurs et les auditrices également. Merci beaucoup et à très vite.

  • Speaker #0

    Avec grand plaisir. C'était un plaisir partagé. Et puis, j'ai hâte d'écouter tous les prochains épisodes de ce podcast qui sont d'une grande aide et d'une grande richesse.

  • Speaker #1

    Merci Lucie. À bientôt. Merci d'avoir écouté cet épisode jusqu'à la fin. Si tu l'as apprécié, abonne-toi sur ta plateforme d'écoute préférée pour ne rien manquer. Laisse-moi 5 étoiles, voire même un témoignage. En plus de me faire chaud au cœur, cela m'aide vraiment à gagner en visibilité et aider d'autres professeurs de yoga comme toi dans leur activité. D'ailleurs, n'hésite pas à partager cet épisode si tu connais une personne qui en aurait besoin. Voilà, c'est tout pour moi. Je te dis à très vite sur Chala.

  • Speaker #2

    Ciao !

Chapters

  • présentation de Lucie

    01:37

  • des études de commerces aux premiers jobs

    04:13

  • lancement en tant que prof de yoga

    09:21

  • création d'une identité de marque même en tant que prof de yoga

    11:47

  • la première retraite de yoga

    17:10

  • la thématique, le programme de la retraite

    20:37

  • le côté financier de la retraite

    26:44

  • l'ambiance pendant la retraite

    28:51

  • la fin de la retraite

    32:17

  • déjà une 2ème retraite !

    34:38

  • un conseil pour l'org de votre prochaine retraite

    37:37

Share

Embed

You may also like