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L'appel du large

De la cuisine au media buying : comment Roxane gagne 7000€/mois en 4 jours

De la cuisine au media buying : comment Roxane gagne 7000€/mois en 4 jours

1h00 |14/08/2025
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Description

Elle pensait devoir “supporter son CDI” encore des années… mais ce n’était pas le vrai chemin vers la liberté.

Et cette croyance l’empêchait de voir qu’elle avait déjà les compétences pour créer sa vie sur mesure.


Si tu veux quitter ton job, travailler moins, gagner plus et construire une activité qui te ressemble, cet épisode est pour toi.


Roxane partage son parcours atypique - du bac pro cuisine au media buying - et comment elle a bâti une activité à 7000€/mois en travaillant 4 jours par semaine.


Au programme :

📌 Son déclic pour quitter le salariat et se lancer en freelance

📌 Comment passer d’un métier alimentaire à un business passion

📌 Les stratégies qui lui permettent de rester stable financièrement

📌 Son organisation pour travailler moins tout en développant son activité

📌 Ses conseils pour tester, se spécialiser et trouver sa voie


Une interview inspirante pour tous ceux qui veulent quitter le salariat et créer une vie sur-mesure, entre liberté, revenus confortables et épanouissement pro.


Tu as aimé cet épisode ?


🎒 Je suis Nicolas Dorfmann, entrepreneur nomade et fondateur de shaperoom. Avec shaperoom, je t’accompagne à te lancer en freelance en 90 jours en apprenant mon métier, celui de media buyer. Comment ça se concrétise ? Tu entres dans le shapecamp pendant 90 jours, tu apprends le métier de media buyer freelance et tu obtiens tes premiers clients. Ensuite, tu rejoindras ma communauté de freelances "les shapers" ! Tu veux en savoir plus ? C’est par ici : https://www.shaperoom.io/


💜 N'oublie pas de laisser un avis et 5 étoiles sur Apple Podcast ou sur Spotify si cet épisode t’a plu ou de le partager sur les réseaux sociaux. C’est la meilleure manière de donner de la force à shaperoom !


À propos de shaperoom 👇


Avec shaperoom, découvre comment réussir ta reconversion professionnelle pour devenir freelance et bâtir une vie alignée, libre et mobile.

Je t’accompagne pas à pas dans ta transition vers le freelancing en partageant des conseils concrets sur le métier de media buyer et sur comment obtenir tes premiers clients en freelance.


shaperoom t’ouvre la voie pour devenir freelance media buyer, apprendre la publicité en ligne, et quitter ton job en toute confiance.


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À propos de Nicolas Dorfmann 👇


Je suis media buyer depuis 2020, formé en agence media buying à Paris par deux anciens de Google. En 2021 j’ai quitté le salariat pour me lancer en freelance et créer une vie à ma mesure — libre, engagée, alignée. En 2023 je suis devenu 100% nomade pour réaliser mes rêves.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Il y a un moment, dans chaque vie, où quelque chose appelle. Ce n'est pas un cri, mais plutôt une vibration sourde. Un écho, venu du large. C'est ce moment où tu sens que ta vie ne peut plus rester entre les murs d'un bureau, ni dans le cadre d'une existence qu'on t'a dessinée. Je suis Nicolas Dorfman, entrepreneur nomade et fondateur de Shape Room. J'ai quitté le salariat pour construire une vie libre, et j'aide aujourd'hui d'autres esprits en quête d'indépendance à faire de même. Dans ce podcast, je te partage deux dimensions. de ce voyage. Je te dévoile d'abord mon journal, le journal d'un esprit libre, où je questionne la société, notre éducation, la peur, le courage et tout ce qui façonne ou freine notre liberté intérieure. Puis, quand le besoin d'ancrage se fait sentir, je t'emmène sur le chemin du concret. Comment devenir freelance médiabayer, apprendre la publicité en ligne et faire de ton indépendance une réalité. Ce podcast est une invitation à écouter ta voix intérieure, à réapprendre à penser par toi-même et à répondre toi aussi. à l'appel du large. Bienvenue dans l'appel du large. Si cette voix résonne en toi, abonne-toi pour suivre le voyage, laisse un like et un commentaire pour faire rayonner le message. Et je te souhaite une très bonne écoute. Bon les amis, bienvenue sur ma chaîne YouTube, bienvenue dans l'appel du large. On est sur un format, disons témoignage, discussion avec Roxane ici présente qui s'est lancée en freelance depuis un petit moment maintenant. et on va discuter avec elle, elle est passée par ShapeRoom, elle est freelance médiabayeuse, médiabayeuse je le rappelle c'est de la publicité en ligne si jamais elle était là et que tu découvres la vidéo ou l'épisode. Et donc l'objectif de cet épisode là c'est qu'on puisse discuter avec toi Roxane et qu'on sache un petit peu quel est ton parcours et qu'est-ce qui t'a amené jusqu'à ce beau fauteuil que tu aimes bien apparemment. Voilà ça fait partie des petits formats que j'aime bien faire sur ma chaîne YouTube et en podcast pour aussi donner un peu plus de profondeur sur les différentes histoires qui peuvent... Ils peuvent y avoir parce qu'en fait mine de rien il y a beaucoup de personnes qui se reconnaissent dans les différents parcours qu'on peut avoir. Donc enchanté Roxane, enfin du coup enchanté bonjour mais alors pour la petite histoire, on raconte quand même en intro. Roxane on s'est rencontré il y a deux ans en ligne en fait quand j'étais en freelance, j'ai commencé à bosser avec Roxane. Et depuis donc on a bossé ensemble, ensuite elle est rentrée dans Shape Room, elle en est ressortie, elle s'est lancée en freelance, elle est devenue coach et formatrice dans Shape Room et c'est la première fois qu'on se rencontre, c'est pas ouf quand même.

  • Speaker #1

    Franchement, je passerai ce sujet-là. Vraiment. En tout cas, trop contente d'être là. Vraiment, de se voir en vrai aussi. Hyper contente. Et puis, voilà.

  • Speaker #0

    Tu peux te présenter rapidement pour ça je quittais ?

  • Speaker #1

    Moi c'est Roxane, 26 ans, média bailleuse en freelance depuis deux ans et ça fait six mois à peu près, six, sept mois que je suis 100% en freelance et que j'ai quitté le salariat. Et voilà, tout roule pour moi. Si je dois le dire, vraiment, 4 jours par semaine de travail. Aujourd'hui, je ne travaille pas, par exemple. Voilà. Puis, j'ai des revenus qui sont plus ou moins stables. Donc, voilà, très cool.

  • Speaker #0

    Tu peux nous dire comment tu gagnes ou pas ?

  • Speaker #1

    Franchement, ça dépend des mois, mais je suis minimum à 5 000, 6 000 euros à peu près. Le mois dernier, j'ai fait quasiment 7 000. Donc, bientôt le passage en société, à mon avis. Mais voilà, ça dépend. Enfin, honnêtement, c'est des revenus qui bougent pas mal. mais même quand j'étais... freelance en même temps que le CDI, donc mon ancien parcours, je gagnais en free 2 à 3 000 euros par mois en plus de mon salaire. C'est ton job,

  • Speaker #0

    ouais ? Ouais. C'est solide, 4 jours par semaine, 5, 6 000, voire 7 000 euros. Well done.

  • Speaker #1

    Solide,

  • Speaker #0

    solide, solide. Bon, du coup, l'idée, c'est qu'on sache un petit peu ce qui se passe en ce moment pour toi, là, sur les dernières semaines, derniers mois. Et ensuite, on va revenir en arrière et savoir en fait ce qui t'a amené... jusqu'ici, jusqu'au freelancing et jusqu'au media buying. Donc dis-nous un petit peu, c'est quoi les news en ce moment ? Comment ça se passe pour toi ?

  • Speaker #1

    Très bien. J'ai mon activité qui a pas mal évolué depuis ces dernières semaines puisque de base, je faisais beaucoup de media buying. Donc 100% de mon activité, c'était de l'opérationnel, sachant qu'il y a même des clients avec qui je bosse depuis un an. Donc comme quoi, ça marche bien et je sais fidéliser quand même les personnes avec qui je travaille. Donc ça, je suis hyper fière. Mais depuis quelques semaines, ça a pas mal évolué parce que je suis quelqu'un qui aime beaucoup accompagner les gens. Aider aussi, être à l'écoute, etc. C'est quelque chose que j'ai remarqué depuis quelques années. Et du coup, je fais de plus en plus de coaching, notamment avec toi au sein de ton accompagnement, mais également aussi depuis peu avec des infopreneurs. Donc ça me permet de développer d'autres compétences qui n'ont rien à voir avec l'opérationnel, parce que c'est des qualités humaines que tu as et ce n'est pas du tout la même chose que le côté un peu... pro et technique que tu as sur les plateformes. Là, c'est 70% de l'humain et 30% de compétences techniques. Et je trouve que c'est hyper bien de développer aussi ces skills-là parce que ça sert dans le côté opérationnel, mine de rien. Ça t'apprend à être plus pédagogue, être un peu plus à l'écoute, simplifier aussi ta manière de communiquer. Parce que moi, je me suis beaucoup rendu compte que les clients que j'accompagne, il y en a 30% qui comprennent le digital et les autres qui sont un peu moins natifs de ça. Et le coaching, ça t'aide en fait. à vraiment simplifier ton discours et à te faire comprendre par tout le monde.

  • Speaker #0

    Ouais c'est clair, moi j'adore ça aussi, le coaching, la formation, transmettre, voir les gens évoluer... C'est hyper satisfaisant. D'ailleurs je me demandais, je pense c'est une question intéressante, que j'ai pas posté aux autres personnes qui sont passées dans ces mêmes canapés. C'est quoi ta semaine type ? Comment tu t'organises ? Ça ressemble à quoi une semaine d'une média bailleuse ?

  • Speaker #1

    Franchement, les semaines ne se ressemblent pas. J'ai un jour qui se ressemble, c'est le lundi. Je suis une malade, je ne recommande pas de faire la même chose que moi, mais je le fais. C'est-à-dire que le lundi, j'ai tous mes collés b'dos, j'enchaîne tout l'après-midi avec des collés b'dos. Comme ça, ça me dégage toute la semaine sur tout l'opérationnel, etc. Et ça me laisse beaucoup plus de temps pour vraiment gérer ma semaine. Mais sinon, en dehors du lundi, ou en général le matin... Je me laisse un peu la matinée, je reprends vraiment de chill. En fait, comparé aux salariés avant, où dès 9h, tu es déjà d'attaque pour la semaine, où tu n'as même pas un moment de répit limite, c'est direct à 9h, tu dois être là. Des fois, tu as des calls dès 9h, moi, ça me rend des oufs, mais bref, ça, c'est un autre sujet. Là, je me dis vraiment, lundi matin, c'est chill. C'est si j'ai envie de faire du sport, si j'ai envie de me lever un peu plus tard, parce que je ne sais pas, j'ai envie de profiter, si j'ai envie de, je ne sais pas, aller me promener, de me prendre un petit déj ailleurs que chez moi. Enfin vraiment, chill pour reprendre correctement la semaine et vraiment en fait ça me permet de... prendre du recul et de me dire, ok, cette semaine, j'ai ça, ça, ça à faire. Ça, c'est urgent, ça, ça l'est moins. Et ça me permet vraiment de construire ma semaine. Après, l'après-midi, je fais tous mes calls, etc. Je gère les urgences de la journée, s'il y en a. Et vraiment, le reste de la semaine, du mardi au jeudi, c'est 100% opérationnel, coaching, etc. Et vraiment, les jours ne se ressemblent pas. Honnêtement, ça ne se ressemble pas. En plus, j'essaie de tester plusieurs organisations, tu vois. Soit des fois, je me dis que le matin, je fais des tâches qui ne concernent que mon activité pour la développer parce que c'est important. Soit je ne fais que des missions clients et je switche. Et l'après-midi, je fais uniquement des activités, des missions de clients. Bref, ça dépend vraiment. Je teste plein de trucs pour voir ce qui est le plus important pour moi. Parce que jusqu'à maintenant, je ne prenais pas assez au sérieux. Ce n'est pas que je ne prenais pas assez au sérieux, c'est que j'ai mis de côté. le développement de mon activité, chose qui est tellement pas à faire quand on est freelance, vraiment je le conseille pas.

  • Speaker #0

    Quand tu dis développement de ton activité, c'est quoi ? C'est de la prospection, post sur LinkedIn ?

  • Speaker #1

    Prospection, post LinkedIn, enfin le fait de toujours avoir un système d'acquisition, tu sais, qui tourne et de jamais manquer de mission parce que c'est bien de gagner 5-6 mille euros par mois, moi je suis hyper contente et en vrai c'est stable, c'est à dire que même si j'ai un client demain qui part, je sais que j'en ai d'autres et que j'ai quand même des revenus qui tournent, mais quand même... Il ne faut pas oublier qu'on ne sait pas de quoi demain est fait. Et mine de rien, tu peux très bien avoir des questions qui s'arrêtent des fois deux, trois d'un coup. Tu n'en sais rien en vrai. Et quand tu n'as pas de système d'acquisition derrière qui tourne, pour le coup, c'est compliqué. Enfin, dire que tu vas direct être dans l'urgence et dire bon, là, je n'ai rien. Je dois direct prospecter tout. Alors que si tu as un truc qui tourne continuellement, tu es moins en stress. Tu dis que tu as des missions entrantes. Après, quand on est freelance, si tu as trop de missions, il y a des solutions pour les déléguer, etc. Comme toi, tu as fait quand tu es venu me chercher. Il y a plein de solutions si jamais tu as trop de missions. Voilà.

  • Speaker #0

    Ok, donc si je résume, ta semaine c'est en gros lundi, les appels avec tes clients, c'est ça ? Appel avec chez Proum aussi d'ailleurs ?

  • Speaker #1

    Évidemment !

  • Speaker #0

    Généralement le matin t'es chill, c'est ça tu dis ?

  • Speaker #1

    Ouais, j'ai une session de coaching avec le collectif, mais c'est chill, je kiffe faire ça, donc en vrai c'est vraiment tranquille. Et en général le matin, la seule chose que je fais c'est des récaps ou autre, et vraiment je regarde ce que j'ai à faire la semaine. Parce qu'en général quand t'es freelance... Tu sais déjà un peu l'opérationnel que tu as à faire, mais des fois, tu as des urgences ou autres à traiter. Quand on passe dans la publicité, tu as des clients qui veulent lancer des choses aussi un peu de dernière minute, entre guillemets. Donc, c'est des choses que j'essaie d'anticiper au max dans ma semaine pour que tout rentre, que tout le monde soit satisfait surtout. Et que moi, quand je parte le jeudi soir où je me dis je coupe mon ordi, je suis en week-end, tout est fait. Et c'est une certaine fierté aussi. Tu dis tu as réussi à tout faire, tu es tranquille.

  • Speaker #0

    Donc, le jeu est fait. Donc le jeudi soir, c'est week-end ? Ah ouais,

  • Speaker #1

    grave.

  • Speaker #0

    Ça, c'est le kiff quand même. Donc, si je résume, lundi, appel client. Généralement, le matin, tu es plutôt chill, mais tu prévois un petit peu de temps si jamais il y a des urgences. Et tout le reste, opérationnel, c'est gestion des campagnes de publicité pour tes clients et tu fais du coaching.

  • Speaker #1

    Ouais,

  • Speaker #0

    c'est ça. Ok. Bah, sympa. Et du coup, tu fais quoi de tes week-ends ? Alors, vu que tu as trois jours.

  • Speaker #1

    Franchement, je kiffe les concerts. donc comme je l'ai dit, je pense que je suis plus souvent à la Corée d'Arène. La Défense Arena que chez moi ! D'ailleurs s'ils passent par là, moi je veux bien des réductions sur les places de concert, ça commence à devenir cher ! Mais en dehors de ça, j'adore partir en week-end, franchement là je me suis mis une règle, c'est que tous les mois je parte au moins une fois en week-end et limite partir même des semaines aussi un peu ailleurs, parce que du coup moi comme j'habite en Ile-de-France, j'ai quand même mon appart, donc je peux pas forcément le lâcher comme ça, puis j'aime bien avoir quand même mon chez moi, ça c'est vrai. Mais j'essaie de partir, sinon je vois mes potes, je fais plein de trucs, shopping, les trucs habituels de vrais clichés parisiens, terrasse, shopping quand il fait beau, ça je kiffe. Mais disons que je fais tout, sauf du travail, vraiment pour prendre du recul et laisser mon cerveau se reposer. Parce que quand on est trop dedans, tu n'arrives pas à prendre du recul et à te dire, ok, ça je fais ça bien, ça je fais ça pas bien. Moi, le fait de vraiment faire une pause de trois jours, des fois, le dimanche soir, je suis posée chez moi et je me dis, ah ouais, en vrai, ça je peux peut-être l'améliorer. ça je peux peut-être faire ça comme ça parce qu'en fait mon cerveau il a pris le temps de se reposer et de mettre un stand-by sur ma semaine, ça c'est hyper important.

  • Speaker #0

    Ouais, ça c'est vraiment ultra important. Et tu vois je trouve que dans notre éducation, on nous apprend pas ça, tu vois, c'est le temps de pause, c'est le temps où on peut prendre soin de soi. Je trouve que c'est très occidental parce que quand moi je vais en Asie, il y a beaucoup plus cette culture-là, alors pas forcément de prendre le temps, même si en vrai c'est le cas, mais il y a aussi ce truc de on prend soin de soi, tu vois. Parce qu'en vrai, passer du temps, tu disais, en concert... faire des week-ends avec ses potes ou juste d'être posé ou je ne sais quoi tu vois. Moi en Asie par exemple je me fais souvent masser et je trouve que c'est pas assez pris au sérieux en fait en France et d'une manière générale en Occident tu vois et c'est vrai que quand tu... moi je m'en rappelle donc là je recommence aussi à faire des semaines de quatre jours j'ai eu du mal tu vois jusqu'ici parce que beaucoup de trucs et tout quand tu lances un projet comme chez Eproum c'est compliqué mais là je repasse un peu du quatre jours par semaine tu vois Et c'est vrai que c'est fou. Ton cerveau, quand tu reviens le lundi, il est frais, tu as de l'énergie, tu te sens bien. Et puis en plus de ça, tu as trois jours pour kiffer quand même. Il n'y a pas que le taf dans la vie.

  • Speaker #1

    Ça, c'est trop bien parce que la société ne nous a pas habitués à ça, vraiment de bosser du lundi au vendredi. Moi, j'ai eu des périodes quand j'étais en alternance ou même en CDI, c'est vraiment on te matrixe le cerveau en disant que... Ouais, si tu veux réussir dans la vie, il faut bosser autant d'heures par semaine, voilà, il faut bosser même le week-end, machin, enfin tu sais, après c'est la culture en France qui est comme ça, qui moi me convient pas, parce que, enfin oui, il faut travailler, certes, mais t'es pas censé te lever tout le temps pour dire que tu vas que travailler et rien faire d'autre.

  • Speaker #0

    Ouais, bah grave, surtout 5 jours par semaine, au moins 8 heures, et encore je suis gentil, y'en a qui font beaucoup plus, tu vois, et moi je me rappelle quand j'étais, on va dire en CDI, c'était pas vraiment un CDI, c'était plutôt l'alternance, mais... parce que j'ai jamais fait de CDI, je crois que je te l'avais dit. Mais je me rappelle, c'était un peu comme un CDI, parce que j'avais fait stage plus alternance. Et tous les vendredis, je me rappelle, à chaque fois c'était un moment, mais le vendredi c'est chill, si tu veux tu peux partir à 16h, 17h. Waouh, truc de fou ! Attention, le vendredi on peut partir à 16h ! Dernière question avant de parler de ton parcours. Si tu devais me décrire la différence entre ta vie quand tu étais salarié et ta vie maintenant, comment tu décrirais cette différence ?

  • Speaker #1

    Liberté, déjà. Repos, aussi. Choix, hyper important. Le fait de se dire que maintenant je peux choisir vraiment comment cadrer mes journées, avec qui je travaille, combien je suis payée aussi, ça c'est un luxe énorme. Ouais en vrai pour moi ce sont vraiment ces trois choses-là. Repos, liberté et choix. Puis après bon, finance, mais ça c'est encore autre chose quoi, tu vois. Donc le fait d'être libre. De sentir ton cerveau libre. Et même, moi, c'est un truc que j'avais avant. Je suis quelqu'un qui est très stressée et très angoissée de base. Je suis nature hyper stressée et tout, anxieuse. J'essaie de faire attention à ça. Et je me souviens avant, moi, j'avais l'angoisse du dimanche soir que je pense que tout le monde connaît. C'est-à-dire que j'avais grave la flemme de reprendre le lendemain. Et pourtant, mon ancien taf, moi, il me plaisait. Je ne vais pas cracher dessus, c'était très bien. J'avais des super collègues et tout. Donc, c'était top. mais j'avais ce truc qui me disait mais putain j'ai pas envie de faire ça quoi Et c'était vraiment, c'était arrivé à un point des fois où je me disais, mais il faut que je fasse quelque chose là. Je ne peux pas rester comme ça, genre tous les dimanches soirs, limite je ne profitais pas de ma soirée. Parce que je me disais, demain je reprends et tout, il y a ça, il y a ça, j'ai la flemme, ça je n'ai pas envie de le faire. Je n'ai plus ça aujourd'hui. Et ça franchement c'est incroyable, même le lundi matin, ce qu'il y a de bien en freelance, même quand tu es entrepreneur, c'est que je ne sais pas, si le lundi matin je ne me sens pas à l'aise, je n'ai pas envie de bosser, je ne le fais pas. personne va rien me dire, je m'en prends qu'à moi-même à la rigueur tu vois. Et ça, c'est un luxe que tu n'as pas dans le salariat. Rien que pour ça, franchement, je ne reviendrai jamais en arrière.

  • Speaker #0

    Tu m'étonnes. C'est parfait, tu nous as donné un bon teasing, puisqu'on va y revenir. Mais avant ça, on va parler de ton parcours. Du coup, tu faisais quoi ? En plus, même moi, je crois que je ne sais pas ce que tu faisais. En fait, tu faisais quoi comme études déjà ?

  • Speaker #1

    Franchement, j'ai un parcours grave atypique.

  • Speaker #0

    Ah ouais ? Vas-y, raconte.

  • Speaker #1

    Déjà, bon... Déjà j'ai grandi en Ile-de-France, après mes parents ont déménagé en Bretagne, très important de le préciser parce que c'est vraiment là je pense où ça a déclenché pas mal de choses. Ils ont déménagé en Bretagne quand j'étais au collège, donc j'aimais pas du tout parce que quand t'es natif de Paris, c'est très compliqué de partir de Paris et d'aller en province. Pardon, je vais peut-être offenser des personnes, mais voilà c'est la réelle.

  • Speaker #0

    La Bretagne, ça tire un barrel. Ouh la Bretagne c'est nul !

  • Speaker #1

    Et du coup, j'ai déménagé en plein collège, donc ce n'était pas la meilleure période déjà. Après, j'ai enchaîné lycée général comme tout le monde, sauf que je ne foutais rien concrètement. Mes parents s'inquiétaient vraiment beaucoup de la scolarité de mon avenir parce que j'avais des 8 de moyenne. Je ne foutais rien concrètement. Ma mère, je m'en rappelle, elle était convoquée chez la CPE en disant « mais votre fille, on ne sait pas ce qu'elle va devenir concrètement. » Et avec une 8 de moyenne, elle ne va pas aller en première générale. Il faut trouver une solution.

  • Speaker #0

    Mais tu vois, c'est trop bien ce que tu nous dis là, parce que comme quoi, il n'y a aucune corrélation entre ce que te dit ton CPE et tes notes et ce que tu fais aujourd'hui. Ben oui,

  • Speaker #1

    c'est pour ça que du coup, et j'y reviendrai après, mes parents sont super fiers de voir ce que je fais aujourd'hui, parce que j'ai vraiment un parcours très spécial. Il faut savoir que même à l'époque, je voulais faire avocate, rien à voir. D'ailleurs, j'aurais peut-être toujours un mini regret parce que c'est un métier que j'aurais grave kiffé, parce que j'aime bien ça, etc. Mais bon, en soit, c'est comme ça. Mais forcément, je n'avais pas du tout le niveau pour ça à l'époque. Ce n'est même pas que je n'avais pas le niveau, c'est que je n'avais pas envie de bosser. Et en fait, il fallait que je trouve une solution très rapidement parce que je voulais quand même avoir le bac. Parce qu'en vrai, je pense qu'on a tous été éduqués comme ça. En France, tu es un ado, fall back, machin et tout. Donc, j'ai trouvé un bac pro dans la restauration. Rien à voir avec ce que je suis aujourd'hui. Et du coup, je suis partie en lycée hôtelier, pareil, en Bretagne, à Lagnon. Donc, j'ai fait trois ans là-bas. J'ai fait un bac pro cuisine, concrètement. Donc, j'ai fait pas mal de stages et tout. C'est là où j'ai commencé à rentrer dans le monde pro. Donc, j'avais quoi ? 15-16 ans à l'époque. Donc, j'étais hyper jeune. D'ailleurs, très spécifique, la restauration. Donc, j'ai fait trois ans là-dedans. Après, étonnamment, j'avais un super niveau. J'étais la meilleure de la classe. J'avais 15-16 de moyenne. Ouais. Donc vraiment je kiffais ce que je faisais mais je me voyais pas en faire mon métier.

  • Speaker #0

    Donc attends, si on fait un co-living avec Chez Eproum... Tu pourrais les cuisiner des trucs sympas.

  • Speaker #1

    Grave, je cuisine trop bien.

  • Speaker #0

    Ah là là !

  • Speaker #1

    À l'époque, vraiment pour te dire, quand j'étais en terminale, j'étais en coloc avec une pote à moi. J'étais en internat et tout, parce que c'était trop loin de chez mes parents. Donc j'étais deux ans en internat. Et après, on a pris une coloc avec une de mes potes. Pendant notre année de terme, il faut savoir que les gens venaient manger dans notre appart parce que je cuisinais trop bien.

  • Speaker #0

    Oh, c'est une pub incroyable. C'est bon, je suis convaincu là. Je signe.

  • Speaker #1

    Donc j'ai fait ça, il faut savoir que j'avais 15-16 de moyenne et quand t'es en bac pro et que t'as des moyennes comme ça, les profs veulent t'inciter à continuer tes études et je me rappelle, les profs à l'époque me disaient « ouais franchement t'as le niveau pour aller en BTS, vas-y et tout, tu pourras faire beaucoup plus de choses que d'être juste dans une cuisine » . J'ai écouté, au début je ne voulais pas faire ça mais j'ai écouté. J'ai intégré Ferrandi Paris qui est une des meilleures écoles de cuisine d'hôtellerie de France, elle est hyper connue. J'ai fait deux ans là-bas en 100% en alternance à Paris. Et c'est là où j'ai débloqué plein d'autres choses après. C'est là où j'ai pu switcher du coup de parcours. Parce qu'en gros, j'ai fait de l'alternance pendant deux ans. J'ai fait deux mois en réception dans un hôtel 5 étoiles à Paris qui est hyper connu. Je n'ai pas du tout kiffé honnêtement. Les clients étaient exécrables. Bref, ça m'a saoulé. Il y en a qui aiment ça. Après, tant mieux, il en faut pour tout le monde. Moi, ça m'a saoulé. Donc, j'ai trouvé une autre alternance grâce au réseau. Comme quoi, le réseau, ça paye. j'avais contacté un de mes anciens patrons chez qui j'ai fait un stage en cuisine. qui avait un traiteur sur Paris et je lui demandais si il cherchait pas quelqu'un en tant qu'assistant commercial ou autre, enfin un truc dans les bureaux quoi, moi je voulais plus être devant les clients, je voulais un truc dans les bureaux, tranquille, peinard, voilà, tranquille. Et il me fait bah si si je cherche quelqu'un et tout pour faire ça. Du coup j'ai pu faire deux ans d'alternance là-dedans, donc c'était très cool et c'est là où j'ai commencé à kiffer un peu le marketing, la communication, parce que je m'occupais de tous les menus de Noël, menus de la boutique etc, en plus à l'époque je faisais ça sur quoi. sur Word et après j'avais commencé à découvrir des... je ne sais plus quel outil, enfin bref un truc gratuit par rapport à Photoshop. Donc je faisais un peu de graphisme et tout et tout, c'était grave cool. Et du coup je me suis dit mais attends mais je vais continuer dans ce métier là etc. Et j'ai continué mes études après dans le digital jusqu'au bac plus 5, tout en alternance. Moi j'ai fait 5 ans d'alternance dans la com, le digital, le média buying du coup. Voilà, 5 ans comme ça et du coup après j'ai changé de boîte. J'ai fait 3 ans en alternance dans la même entreprise. J'ai commencé en tant que community manager pendant un an et après je suis devenue, pas média buyer, mais c'est le même terme, traffic manager pendant deux ans en alternance là-bas. C'était une boîte d'école, formation à distance, etc. qui dépensait plus de 12 millions d'euros de budget marketing annuel. Donc, c'était grave cool pour commencer à apprendre le métier, etc. parce qu'il y avait du budget, on pouvait faire plein de trucs. Donc, j'ai beaucoup... pris. Et puis après, j'ai suivi la voie classique entre guillemets du CDI pendant deux ans. Mais je me suis lancée en freelance, je crois, deux, trois mois après avoir commencé le CDI. J'étais hyper matrixée, j'étais en mode mais attends, mais non, non, non, moi je veux faire un autre truc à côté là. Moi, je voulais gagner plus d'argent déjà et je voulais un truc qui dépend que de moi et pas des autres. Et freelance, ça sert à ça, c'est que c'est toi qui va chercher ton argent et qui fait en sorte de générer des revenus vs le salariat un peu moins quoi.

  • Speaker #0

    Et attends, mais t'avais quel âge à ce moment-là ? Ton premier CDI, t'avais quel âge ?

  • Speaker #1

    21 ans, je crois.

  • Speaker #0

    Ok, donc il y a 5 ans.

  • Speaker #1

    Ouais, oui, c'est ça, il y a 5 ans.

  • Speaker #0

    Attends, parce que t'as fait 5 ans d'alternance.

  • Speaker #1

    Attends, non. Non, mais j'ai quel âge ?

  • Speaker #0

    T'as 26, là.

  • Speaker #1

    7. Non, je dis n'importe quoi, ça va faire 3 ans, là, cette année. Ouais, c'est ça, ça va faire 3 ans, donc... 24 ans ? 23 ans, j'avais.

  • Speaker #0

    23 ans ?

  • Speaker #1

    Oui, 23. Ok. Des maths vraiment !

  • Speaker #0

    Ouais donc tu as fait 5 ans d'alternance, CDI il y a 23 ans et en fait quand tu t'es lancé, tu disais, enfin lancé quand tu as rejoint un CDI plutôt tu t'es directement lancé en freelance, à côté. Et tu faisais quoi ?

  • Speaker #1

    Au début je faisais du graphisme, enfin des trucs... Pour mon ancien patron chez qui j'étais en alternance au tout début en BTS, pour qui je faisais des menus de Noël etc, il m'avait rappelé Parce qu'il savait que je faisais un peu de trucs à côté. Il m'a dit, ouais, est-ce que ça te dit de faire les menus de la boutique de Noël, etc. Je te donne 500 euros et tu me fais ça, quoi. Moi, c'était mes débuts. Je fais, bah, vas-y, je te fais ça. J'ai fait son truc. Je suis arrivée, je lui ai filé ça, imprimé. Il m'a donné 500 balles et puis voilà, quoi. Je me suis dit, mais trop cool. Trop cool, je peux générer de l'argent comme ça, tranquille. Et c'est comme ça où après je me suis dit, mais en fait, il faut que je fasse du freelance. Par contre, il faut que je me spécialise dans un truc. Ça, ça a pris du temps avant de comprendre ça. Parce qu'au début, je crois que j'ai fait comme tout le monde. J'ai fait tout et n'importe quoi. Je me suis renseignée pour faire du dropshipping. Je me suis renseignée. Putain, on a tous fait la même chose. Je me rappelle à l'époque, j'avais fait une charte graphique et tout pour rendre des paniers pour les chiens. Des paniers, ça existe aussi pour nous, les êtres humains. C'est les matelas à mémoire de forme. Ils font ça pour les animaux maintenant.

  • Speaker #0

    Ah confort !

  • Speaker #1

    Je fais des matelas mémoire de forme et pourquoi je voulais faire ça ? Parce que moi j'avais un chien à l'époque chez mes parents qui avait des problèmes d'articulation etc. Et mes parents lui avaient acheté ça et je m'étais dit mais en fait c'est trop bien, maintenant les gens prennent soin de leur chien donc je trouvais ça grave stylé. Donc je voulais faire ça en drop et je voulais faire ça sur Amazon, c'est genre tu fais de la revente sur Amazon. Je m'étais renseignée, j'avais pris un outil en plus pour chercher les volumes de recherche, combien ça coûte, les saisonnalités etc. Quand est-ce que tu peux mettre ça en vente, combien tu peux gagner avec. J'avais fait un business plan un malade la meuf. Je voulais faire ça au début, mais après je m'étais rendue compte que, par exemple, te lancer sur Amazon, ils prennent 20% de commission. Donc si tu rajoutes à ça l'URSSAF, les impôts, je trouve que ce n'était pas rentable. Donc je m'étais dit, non, ça, j'enlève, je ne veux pas faire ça. Après, je m'étais renseignée sur d'autres métiers en ligne. Pourtant, je faisais déjà du media buying, mais je m'étais dit, est-ce que je ne ferais pas autre chose ? Au début, j'ai voulu faire du copywriting parce que je sais que j'avais des qualités pour ça. J'ai lancé un compte Twitter que là-dessus. Sauf que je me suis rendu compte que j'avais zéro expérience là-dedans parce que je n'avais pas de clients, donc je ne vais pas continuer à faire ça. Et après, vraiment en prenant du recul, je me suis dit, mais attends, je fais du media buying là, dans une boîte, ça marche bien. En soit, je peux faire genre que c'est un client fictif, enfin pas un client fictif parce que je bosse vraiment dedans, mais je fais genre que c'est un client et je prends des résultats comme ça et tout. Et j'ai commencé à faire un compte Twitter que sur ça, avec lequel j'ai réussi à avoir 400 ou 500 abonnés, je crois, en l'espace de 3-4 mois. Et j'avais réussi à avoir des missions là-dessus. Bien avant même que je lance officiellement mon activité en freelance, en étant sur Malte, etc. J'avais vraiment commencé par là. Et après, je me suis lancée sur Malte. J'ai eu ma toute première mission qui était des clients à Monaco qui avaient une offre. Que dire ? Maintenant, quand j'y reprends, je me dis mais c'est un truc, ça n'aurait jamais marché concrètement. Mais j'ai pu tester des trucs. En vrai, ça m'a permis déjà d'apprendre la relation client, etc. Bref.

  • Speaker #0

    Et donc là, tu avais quel âge à ce moment-là ?

  • Speaker #1

    Pareil, 23, 24.

  • Speaker #0

    Ok, donc dans l'année quoi.

  • Speaker #1

    Ça, ça s'est fait en quoi, en six mois ? C'était juste avant que je te rencontre. Vraiment, je crois que deux, trois mois après, tu m'as contacté sur ma liste.

  • Speaker #0

    Ah mais oui, c'est vrai ça. Oui, je ne l'avais pas connecté, mais c'est vrai que c'était il y a deux ans, donc tu avais 24 ans. Ok, d'accord. Ok, mais c'est marrant parce que tu vois, à chaque fois que je parle avec des entrepreneurs ou des freelances, il y a toujours cette phase de test. Et dans certains cas, tu vois, à chaque fois... Le premier mot qui sort, c'est dropshipping. Ça, c'est vraiment le mot pour tout le monde. Moi, pareil, j'ai testé le dropshipping, ça n'a pas fonctionné, mais j'ai commencé par ça, tu vois. C'est un truc de fou. En fait, on passe tous par des tests avant de pouvoir trouver son chemin. Et tu vois, à chaque fois, moi, je pense toujours à une... l'image c'est comme quand tu vois si tu prends un entonnoir et que tu lâches une balle de ping pong dedans en fait la balle de ping pong elle va rebondir sur les parois gauche droite gauche droite jusqu'à trouver le chemin mais en fait je trouve que dans la vie c'est pareil tu vois en fait t'es la balle de ping pong et tu cherches ton chemin tu fais gauche droite gauche droite tu test des trucs jusqu'à trouver le bon chemin mais du coup pourquoi je prends l'exemple de l'entonnoir parce qu'en fait tu es obligé de taper les parois avant de trouver le chemin et donc ça veut dire que dans la vie en fait tu es obligé de passer par une phase de test si tu te lances pas comme ça et que tu ne testes pas, tu n'auras jamais la réponse et tu ne trouveras jamais ton chemin.

  • Speaker #1

    C'est clair.

  • Speaker #0

    Parce que tu es obligé d'explorer.

  • Speaker #1

    C'est clair. Puis le drop, je crois qu'on est tous passé par là. Moi, je me vois encore pareil regarder les vidéos de Yomi Denzel, pareil. Je l'ai poncé son contenu, plus de plein d'autres, vraiment dans le marketing en général. Pareil, les contenus sur le SMMA, j'en ai vraiment regardé plein. Je voulais trouver quelque chose qui était sympa à faire dans l'entrepreneuriat, qui ne soit pas trop chiant, où tu n'as pas trop de trucs à gérer parce que, pareil, moi, je suis quelqu'un, ce n'est pas que j'ai la flemme. c'est que j'ai la flemme de faire des trucs qui servent à rien. Tu vois, genre enfin pas qu'ils servent à rien, mais qui pour moi n'apportent rien en valeur ajoutée. Donc du coup, je minimise ces tâches là pour faire uniquement des choses qui m'apportent moi perso. Donc soit qui m'apportent de l'argent, soit qui me laisse plus de temps. Peu importe, mais qui me font gagner un truc. Donc tout ce qui était drop, etc. Je trouvais ça trop relou. Je fais ouais non, flemme, ça va me prendre trop de temps. Créer un site, machin flemme, j'ai pas envie. Donc je voulais vraiment faire un truc où je me dis mais vas-y, en fait, C'est une aubaine entre guillemets quand tu veux te lancer dans l'entrepreneuriat. Je trouve que c'est la chose la plus simple quand tu veux faire de l'entrepreneuriat. En vrai, ce n'est pas que tu n'as rien à faire. Si tu dois te former, etc. à apprendre, mais c'est pour toi que tu le fais. Pour moi, c'est important. Mais en dehors de ça, tu n'as rien à faire. Tu dois créer des docs et tout, mais pareil, c'est pour toi. Tu fais ce que tu veux. Tu n'as pas de cash à dépenser dans des produits ou autre où tu ne sais même pas si ça va marcher.

  • Speaker #0

    Je trouve que le freelance, c'est vraiment pour moi la première marche. C'est le plus simple. Franchement, ça ne demande pas forcément énormément de travail, même si comme tu l'as dit, il faut se former, il faut savoir parler à des clients, des prospects, savoir les signer, il faut avoir aussi une expertise sur un métier. C'est pas si simple que ça, mais c'est la première marche de l'entrepreneuriat. En fait, moi je trouve que c'est le business le plus simple à mettre en place. Parce qu'après le dropshipping, tout le reste, ça demande quand même pas mal de compétences. Faut avoir des bons produits, faut gérer les livraisons, après t'as ton site internet, faut poster sur les réseaux sociaux, faire de la pub et puis des retours clients machin. C'est une entreprise quoi en fait.

  • Speaker #1

    Moi c'est ça qui m'a saoulé.

  • Speaker #0

    Ah oui mais pareil, moi aussi j'ai eu plein de galères, j'ai testé ça parce que... Comme toi, je voulais de la liberté financière, de la liberté géographique et tout. Et du coup, le dropshipping, pour moi, était une solution. Mais très rapidement, je me suis rendu compte de la galère que c'est. Déjà, j'ai commandé les produits, j'ai testé, j'ai voulu faire les choses bien. Tu sais que mon compte Instagram, il existe toujours, du dropshipping.

  • Speaker #1

    Je suis curieuse de voir ça.

  • Speaker #0

    Tu montreras après. Tu tapes Wigan, Wigan officiel, je crois, un truc comme ça. C'est un truc de pistolet de massage. Les trucs pour les athlètes et tout. Je ne sais pas pourquoi, j'ai kiffé ce produit. Je me suis dit, vas-y, je vais le tester. Je les ai commandés, j'ai fait un shooting et tout. J'ai bien fait le truc, il y avait des belles photos et tout. J'avais fait aussi des partenariats avec des ambassadeurs, avec des vrais athlètes. Pas des athlètes de haut niveau, mais des gars qui, sur Instagram, postaient un peu, 2-3 000 abonnés dans ces eaux-là. Les mecs étaient quand même sérieux. Mais après, tu as tous les problèmes de livraison. Je ne sais pas pourquoi, mes clients, par exemple, ils recevaient la facture de TVA. Je sais pas pourquoi, la facture de douane, je sais plus ce que c'était. Ouais, c'était trop chiant, j'ai arrêté. Et puis pareil, comme toi, du coup, j'ai rejoint une agence fondée par deux anciennes Google à Paris, une agence parisienne. Et c'est là où j'ai découvert le media buying, la publicité en ligne. Et c'est là où je me suis dit, mais attends, c'était pendant le deuxième confinement. Ah ouais, en plus. 2020, ouais. En fait, je suis parti en Espagne. avec des potes, on est parti juste avant que tout ferme et tout, tu vois, et on a loué une maison parce qu'on voulait pas repasser un confinement à Paris, enfin en tout cas pas moi et en fait là bas, donc j'étais dans cette agence et je me suis rendu compte d'une chose au bout d'une semaine je me suis dit mais attends Là, ton travail, tu le fais en autonomie, à l'étranger, seul, sans être vraiment cadré. Et je t'ai demandé, attends, mais je peux le faire à mon compte, quoi. Parce que je savais très bien qu'ensuite, quand ça allait rouvrir, plus de Covid et tout, j'allais revenir au bureau, etc. Et du coup, je me suis renseigné, je suis allé sur Malte pour voir les prix. Donc Malte, il y en a qui ne savent pas, c'est la plateforme qui met en relation les freelances et les entreprises. Et donc, tu as les prix des freelances. Et du coup, j'ai vu les fourchettes de prix. Je vais sur Malte et là je vois quoi ? Je vois que en gros les plus petits prix c'est genre 125 euros par jour.

  • Speaker #1

    Ah quand même, oui.

  • Speaker #0

    Ouais, donc ça fait 2500 euros quand tu débutes, quoi, tu vois, par mois, si t'es full. Et ça va jusqu'à 710 euros par jour. Et moi je découvre ça, pareil, comme toi j'y connaissais pas grand chose et tout, et 710 euros par jour, si tu fais le calcul, ça fait plus de 14 000 euros par mois. En plus, toi tu t'es lancé à l'époque où il n'y avait pas encore énormément de monde sur Malte.

  • Speaker #1

    Ouais, il y en avait quand même. Il y avait quoi ? Ouais, ouais, ouais. En fait, ça a commencé en 2015 dans ces eaux-là, tu vois. Donc il y avait quand même du monde. Mais dans tous les cas, c'est une bonne chose qu'il y ait du monde, tu vois. Ça prouve que justement, il y a de la demande en fait. Donc il y a des clients qui sont là, il y a des entreprises qui en ont besoin. Et quand j'ai découvert ça, il y a une petite lumière qui s'est allumée là. Je me suis dit, bon bah en fait, qu'est-ce que je fais avec mon dropshipping ? J'ai des compétences que je peux vendre, autant le faire, tu vois. Et je me suis lancé à côté de mon job aussi. Et ça a marché super rapidement. Et d'ailleurs, moi, j'aimerais bien savoir, c'était quoi, toi, ton déclencheur ? C'est-à-dire, à quel moment tu t'es dit, moi, je ne veux pas du salariat, ou du moins pas à 100%, parce que tu t'es lancé à côté du salariat quand même. À quel moment tu t'es dit, vas-y, moi, je vais me lancer en freelance ?

  • Speaker #0

    Ma première mission, vraiment, ma première mission que j'ai eue en free, vraiment, c'était trois clients qui étaient, enfin, trois fondateurs ensemble, qui étaient à Monaco et qui testaient du dropshipping, parce que clairement, ils faisaient du drop. Ils avaient besoin de quelqu'un pour faire de la pub pour ça. Il faut savoir que c'était ma toute première mission, je n'y connaissais rien au pricing, comment tu te vends, etc. Moi, j'y suis allée au culot. Il faut savoir que ma première mission, je prenais 1500 balles par mois. Première mission.

  • Speaker #1

    Mais trop bien ça !

  • Speaker #0

    Mais ouais, trop bien ! Et en fait, ils n'ont pas re-signé les mecs. Ils m'ont dit, ouais, ok, on signe. Ok.

  • Speaker #1

    Allez, monégasque. Allez, chopez Monaco, les gars. Monaco, Monaco, on y va. La Smith.

  • Speaker #0

    Vraiment, je me suis dit, c'est une dinguerie ça. c'est une dinguerie genre 1500 par mois sachant que c'était ma toute première mission je m'occupais du tracking aussi des ads sur Meta plus Google. Après comme c'était ma toute première mission, je sur-délivrais un peu. Mais c'est normal quand tu débutes, en vrai tu sais pas trop, puis tu veux bien faire. Mais je prenais quand même 1500 euros par mois. Mais je crois qu'au max je devais passer trois heures par semaine dessus donc ça fait quoi ? 3 x 4 ? 12 ? Ça fait même pas une journée et demie quoi, dans le mois pour 1500 euros.

  • Speaker #1

    Incroyable.

  • Speaker #0

    Et je m'étais dit mais attends mais quelle dinguerie. Mais attends mais on va pousser le truc et du coup... Avant de te rencontrer, je me rappelle, j'étais en train de me renseigner un peu sur Malte, etc. Comment ça fonctionne. C'était encore la boîte noire. À ce moment-là, je ne comprenais pas trop. Mais je m'étais dit, écoute, je vais peaufiner mon profil. On va voir ce que ça donne et tout. Et avant que tu me contactes, j'avais peut-être eu une ou deux missions entre-temps. Des trucs en one-shot et tout qui m'ont apporté un peu d'argent. Et après, du coup, je t'ai rencontré. Et j'avoue, c'est toi qui m'as grave ouvert les chakras. Parce que je me souviens encore, quand je t'ai expliqué un peu ma situation, etc. Toi, tu me poussais, tu me disais... quitte le CDI en fait, c'était le call to action, c'est quitte le CDI, fais du freelance.

  • Speaker #1

    Bah oui, parce qu'en fait pour le contexte, franchement t'étais quand même assez qualifié, tu travaillais bien et je me suis dit putain mais ça fait chier en CDI. Et moi je pense qu'il y a plein de clients à mon avis qui pensent ça, parce que moi j'étais ton client, alors après c'était différent, je connaissais le domaine et tout, mais le fait que tu ne puisses pas plus délivrer parce que t'étais en CDI, je me dis putain mais merde. c'est con je vais devoir trouver quelqu'un d'autre, faire un autre modèle et tout alors que franchement c'était cool quoi donc donc ouais mais à quel point je t'ai ouvert les chakras en fait ?

  • Speaker #0

    Ah bah en fait tu m'as vraiment fait remettre en question tu vois parce que je me souviens qu'il y a un moment donné où j'étais complètement submergée par le travail enfin en fait entre le freelance plus le cdi c'était des périodes comme moi je bossais dans la formation tu sais la formation il y a des périodes de l'année où tu as beaucoup de taf parce que bah c'est les périodes où tu rentres les étudiants dans l'école tu dois finir de remplir tes classes, donc ça prend du temps. Et à côté de ça, c'était au moment où pareil, je bossais avec toi. Et du coup, je me rappelle, il y a des jours où je finissais à 22 heures le soir. Une fois, je bossais le week-end et c'était toi, je me rappelle, qui m'avais dit mais tu ne peux pas faire ça en fait. Même si tu gagnes de l'argent, tu m'avais dit tu ne peux pas continuer comme ça, à bosser de ouf comme ça, à ne pas avoir de week-end. En vrai, tu vas finir cramé quoi. Et c'est vrai. C'est vrai qu'il y a un moment donné où je ne pouvais plus tout cumuler ensemble. Et ça a déjà été une partie du switch où je me suis dit, il faut que je commence à réfléchir à faire que du freelance. Mais c'était encore hyper flou pour moi parce que j'étais toute seule. Enfin, toute seule dans le sens où j'avais personne autour de moi qui faisait ça. Donc, c'est hyper compliqué à part toi. Et forcément, au bout de quelques mois, quand on avait fini de collaborer ensemble et tout, parce que je sais que tu montais ton agence, etc. Tu commençais à monter aussi ton accompagnement. Et c'est à ce moment-là justement où tu m'avais recontactée en me disant « mais attends, je suis en train de lancer un truc pour accompagner les CDI à se lancer en freelance, etc. Est-ce que ça te chauffe ? » Et en plus, tu m'as closée en deux-deux. Franchement, ça n'a pas été compliqué. Je crois qu'en une semaine, je t'ai dit « oui, oui, c'est bon, vas-y, c'est bon, je suis là » . Et ça m'a grave aidée parce que si je devais donner en tout cas un conseil à toute personne qui se lance, que ce soit en freelance ou même dans l'entrepreneuriat en général, c'est d'être accompagnée par quelqu'un. Trop important parce que tout seul on peut faire plein de choses, mais quand on est accompagné par quelqu'un, on va beaucoup plus vite. Et en plus on a un regard externe sur ce qu'on fait. Et ça je trouve ça hyper bien parce que franchement quand t'es seul, ouais tu peux avancer. En soit on est pas plus bête qu'un autre, mais tu vas beaucoup plus lentement parce que t'as personne qui va te dire mais ça faut pas faire comme ça, ça faut faire comme ça, t'as rien qui te cadre. Alors que quand t'es accompagné par quelqu'un, ça va dix fois plus vite. Puis en plus, pour le coup, après moi j'ai pu intégrer le collectif directement, en plus nous on était la V0, les tout tout premiers.

  • Speaker #1

    Ouais, c'était au tout début. Ouais c'est ça, pour mettre dans le contexte, du coup c'était en 2023 qu'on avait commencé à bosser ensemble. Ouais. Et pourquoi on a bossé ensemble ? Parce que justement, je voulais créer ShadePom. Je voulais monter, alors à l'époque c'était pas Shaperoom, c'était un truc, c'était une sorte de formation ou je ne sais quoi. Et donc je me suis dit, ok, mais là je suis full de clients. À ce moment-là, j'avais atteint mon objectif. C'était 4 jours par semaine comme toi. Moi j'ai gagné, je ne sais plus combien, mais vers les 10 000 euros et tout. Enfin, j'étais... T'as dit ! Ouais, j'étais bien. Non mais j'étais bien, mais le truc c'est que tu vois, je suis arrivé à ce moment-là. On était en avril-mai 2023. et j'ai fait un peu un état d'ileu sur la situation. En fait, ça ne m'a pas fait grand chose. Je me dis bon ben voilà. Et tu vois, quand j'entends pas mal de de mes potes ou d'autres personnes qui parlent de vouloir avoir plus d'argent et tout, ben franchement, en fait, c'est pas ça. Alors c'est de bateau ce que je veux dire, mais c'est pas ça qui rend vraiment heureux quoi, tu vois, parce que moi j'étais à 10 000 euros par mois, quatre jours par semaine, j'avais le temps, je voyageais. Franchement, vie de rêve tu vois. Et je kiffais ma vie, je dis pas que je détestais. mais en gros j'étais un peu en mode bon bah voilà Et je sentais que je manquais un peu de sens, d'impact, tu vois, je me voyais pas faire ça toute ma vie en fait à ce moment là. Puis au même moment en fait je faisais déjà de la formation mais pour des entreprises, je formais déjà en interne et tout. Et puis j'avais des potes qui me demandaient déjà, ah ouais est-ce que tu peux me former, j'ai envie de, bah moi aussi de me lancer etc. Et c'est là où je me suis dit mais attends, attends, attends, j'ai pas fait des grandes études, après j'ai fait une école en 5 ans tu vois mais c'est une école du web, c'est pas genre HEC et tout machin, j'ai jamais été en CDI. Pourtant je travaille quatre jours par semaine, j'ai gagné dix mille euros par mois, j'ai travaillé avec des Nivea, Vestiaire Collective, l'Etudiant, la Fnac et tout. Et je me dis attends mais si un mec comme moi qui le fait, il y a n'importe qui qui peut le faire, entre guillemets quoi, tu peux y aller. Et je me dis bah attends je vais créer un truc pour former les gens tu vois. À ce moment là je crois qu'il y avait pas grand chose sur le marché. Je me dis vas-y let's go je vais tester un truc. Et donc c'est là où en fait j'ai cherché quelqu'un qui puisse reprendre quelques uns de mes clients parce que j'étais full et du coup il fallait que je trouve du temps. C'est comme ça qu'on s'est... qu'on s'est rencontrés. Et donc, après, il y a eu ça, plus j'ai monté mon agence finalement, parce que du coup, comme tu étais en CDI, c'était compliqué, ça marchait pas trop. J'ai monté mon agence, ça m'a dégagé du temps, et là j'ai pu un peu plus lancer le shape-com, donc on est à fin 2023, début 2024, et ça a commencé à devenir sérieux, donc j'ai eu d'abord le premier, le tout premier shaper, c'est Amadou.

  • Speaker #0

    Ah ouais ? Je pensais que c'était Lucas.

  • Speaker #1

    Non. C'est Amadou parce qu'en gros, il m'a vu sur Instagram, j'ai une pote qui à l'époque faisait des petites interviews... sur Insta et tout. Son concept c'était je squatte les bureaux d'entrepreneurs, un truc comme ça. Il m'a vu passer sur une vidéo, il m'a contacté, il m'a dit ouais je cherche à me lancer en freelance, je suis en agence et tout, bref voilà je cherche à me lancer dans ce milieu là. Et je lui dis bah écoute avec grand plaisir, juste là je te préviens, j'ai encore rien créé du tout, je suis from scratch, j'étais devant une page Notion blanche tu vois. Et je lui dis... écoute je te fais un plan tu me dis ce que tu en penses je lui ai dit donne moi une semaine je te prépare tout ça et je t'envoie ça sur une fiche ce sera résumé ok pas de problème je lui envoie la fiche il me fait vas-y moi je suis chaud ça coûte combien je lui ai dit écoute je suis au début mais comme c'est une sorte de coaching aussi je te fais payer je crois que j'avais payé genre 600 euros tu vois un truc comme ça mais il n'y avait pas de date de fin, tu vois, c'était vraiment en mode tu vas m'aider à créer aussi en fait. C'était la co-construction. Et du coup Amadou, c'est le tout premier shaper, je crois que c'était en novembre ou décembre 2023. Ouais et j'ai commencé à vraiment mettre, à passer la seconde en février 2024 exactement, où là j'ai commencé à créer plus de contenu, mon modèle a un peu changé et puis c'est là où j'ai commencé à former un, deux, trois, quatre médias bailleurs, donc il y avait toi, il y avait Lucas qui nous a rejoint après, il y avait Quentin, Yacine, bref on était environ six ou sept. Ouais et donc tu as rejoint Chez Prou et bon après j'allais te demander bon qu'est ce qui fait que tu as rejoint Chez Prou mais parce qu'on se connaissait déjà un petit peu j'imagine.

  • Speaker #0

    Ouais et puis bah après enfin moi je te le dis t'es quelqu'un qui m'inspirait beaucoup quand je me suis lancée en free parce que t'es une des premières personnes que j'ai rencontré qui était 100% freelance qui avait à peu près mon âge aussi parce que c'est important de tu sais quand tu te vois en quelqu'un quand quelqu'un la personne a ton âge tu sais tu dis bah attends le mec il génère ça il fait ça pourquoi pas moi quoi. Et ça m'inspirait beaucoup il y a deux ans, j'allais dire à l'époque, mais c'était il y a deux ans. Et je savais que tu étais hyper calée sur des trucs. J'ai vu que tu avais réussi. Je m'étais dit, en vrai, il n'y a même pas besoin de me convaincre parce que je sais que tu es quelqu'un qui a réussi, qui s'en sort très bien. Donc, il n'y avait pas de raison. En fait, tu n'avais même pas besoin de me convaincre de quoi que ce soit. Moi, c'était juste à moi de me bouger et de m'activer.

  • Speaker #1

    Avant de passer à... Moi, j'aimerais bien savoir ton ressenti par rapport à chez Eproum, mais juste par rapport juste avant ça, en fait comment tu te sentais à ce moment là ? Parce que tu viens de me dire ouais je voulais qu'on...

  • Speaker #0

    bouge un peu le cul etc du coup comment tu te sentais à ce moment là c'était quoi le la problématique en fait j'étais saoulé en fait enfin vraiment j'avais vraiment envie de changer de vie quoi de faire autre chose enfin j'étais saoulé vraiment j'aimais bien mon ancien taf vraiment mais il y avait un truc qui me fait j'aimais bien le l'émission etc mais je m'y sentais pas en mode ouais je me vois rester là tout le temps quoi donc j'étais saoulé j'avais vraiment envie de changer de vie et de faire autre chose. Et forcément, pour ça, il faut que tu t'actives et que tu y mettes du « tiens, ça ne va pas changer tout seul » . J'avais envie que ça change de tout autre chose. Et j'essayais de me projeter sur six mois, un an, en me disant que dans six mois, un an, je ne suis plus la personne que je suis aujourd'hui.

  • Speaker #1

    Moi, je me rappelle à peu près le même moment que toi, je m'étais posé la question, je m'étais projeté par il y a un an. Et d'ailleurs, c'est important la visualisation de ce projet. Et je m'étais dit « imagine, il n'y a rien qui change » . Je me disais, je me demandais qu'est-ce que je ressentirais. Je t'ai posé la question de toi ou pas ? Ouais,

  • Speaker #0

    pareil. Je m'étais dit, mais imagine, dans un an, je suis toujours la même personne. Je suis toujours saoulée. Je fais quoi ? Et c'était il y a un an en arrière, du coup. C'est marrant parce que regarde aujourd'hui.

  • Speaker #1

    Aujourd'hui, 4 ans par semaine, 7 000 euros, bam, ça voyage.

  • Speaker #0

    Mais c'est vrai que je pense que c'est ce qu'on appelle un peu le syndrome de l'imposteur, tu vois. Où tu te dis, est-ce que vraiment je suis la bonne personne pour faire ça ? Est-ce que j'ai les épaules pour faire ça ? Parce que je suis crédible même pour le faire.

  • Speaker #1

    C'est intéressant ça. Comment tu as avancé là-dedans ?

  • Speaker #0

    J'ai foncé dans le tas. Je me suis dit, il n'y a pas le choix, on va faire comme ça. Vraiment, depuis que je suis 100% en freelance, il y a un truc que j'ai beaucoup appris et que je répète beaucoup d'ailleurs dans les sessions de coaching, c'est hyper important, c'est que l'erreur est humaine. On a le droit de se tromper, on a le droit de faire des erreurs. Et même avec des missions, avec des clients ou quoi, les erreurs, ça arrive et c'est comme ça. tant que tu arrives à les justifier, à faire mieux. et à comprendre pourquoi tu as fait une erreur, forcément à ne pas la reproduire, parce que le but, ce n'est pas non plus de les reproduire, c'est OK. Au début, j'avais du mal à me mettre 100% au free parce que j'avais peur d'échouer, j'avais peur de me dire que ça ne se passait pas bien avec les clients, peut-être que je ne suis pas assez compétente, peut-être que je ne sais pas assez bien faire ci, ça. C'était vraiment comment j'étais il y a un an en arrière, avant d'être accompagnée, etc. Et maintenant, aujourd'hui, je me dis que j'ai plus confiance en moi, je sais que j'ai des compétences, je sais que je dois m'améliorer sur des trucs et c'est normal Pareil, on s'améliore tous les jours et c'est OK. Et justement, il faut avoir cette vision. Tu dis que tu n'es pas parfait. En vrai, tu apprends tous les jours et c'est encore mieux d'apprendre. Tu vois, ça t'apporte de la valeur et que tu as le droit de te tromper, de faire des erreurs. Et ce n'est pas grave. Les gens qui n'acceptent pas tes erreurs ou qui vont te blâmer pour ça, c'est ce qu'on appelle pour moi des personnes toxiques. Donc du coup, voilà, tant pis. Si tu as des gens qui te blâment pour ça, tu les rayes de ta vie ou autre. Ce n'est pas grave, tu passes à autre chose. Mais ça, il faut apprendre à l'accepter. C'est un gros travail sur soi-même à faire. Moi, ça fait un an que je travaille sur moi là-dessus. Et maintenant, j'accepte beaucoup mieux plus de choses. Et déjà, j'ai l'esprit beaucoup plus léger, beaucoup plus tranquille. Je suis moins stressée, plus sereine. Et du coup, je travaille mieux comme ça.

  • Speaker #1

    Ok. Tu m'étonnes, c'est clair. Et donc ensuite, tu rejoins un shape room. C'était quand ? Janvier, février ?

  • Speaker #0

    C'était en avril,

  • Speaker #1

    je crois. Avril ? Mars ou avril 2024. Ah ok, d'accord. Concrètement, qu'est-ce que ça a changé pour toi ?

  • Speaker #0

    Bah regarde ce que je fais aujourd'hui ! Oui,

  • Speaker #1

    c'est vrai que la question est plutôt débile en fait. Mais je parle surtout à ce moment-là en fait. Je ne parle pas forcément sur un an, parce que là ça fait environ plus d'un an, mais à ce moment-là, quand tu rejoins Shaperoom, qu'est-ce qui se passe sur les mois qui suivent en fait ?

  • Speaker #0

    Déjà je me suis dit que tout était possible, parce qu'en plus, la particularité, moi quand j'ai rejoint ton accompagnement, je crois que j'étais une des seules qui avait le côté expertise. en media buying, tu vois. Moi, je continuais à me former dessus, mais j'avais déjà de l'expertise dessus. Moi, c'était sur tout le reste. J'étais complètement à la ramasse, concrètement.

  • Speaker #1

    Tout le reste, c'est-à-dire ?

  • Speaker #0

    La prospection, me vendre, avoir une offre claire, bref, tout ça. Moi, j'étais à la ramasse, il faut le dire. Je voulais vendre tout à n'importe qui. Mais voilà, et en fait, ce qui m'a permis de... Vraiment, je me suis dit, en fait, tout est possible parce que j'ai rejoint un groupe où on avait tous des qualités complètement différentes. C'est un truc de fou parce que je me souviens, par exemple, moi, j'avais un gros côté expertise, mais tu prends Lucas. Lucas, je me souviens, le mec, il était hyper calé sur de la prospection et tout comme ça. Il m'avait expliqué des trucs qu'il avait testés. Je m'étais dit, mais ah ouais, en fait, on a vraiment tous des choses à sa portée. Et c'est ça que j'ai grave kiffé, moi, quand j'ai intégré chez Eproum au tout début. C'est que vraiment, on avait tous des skills à sa portée entre nous. Et j'ai trouvé ça hyper bien parce que mine de rien, pareil, quand tu te lances dans l'entrepreneuriat, il y a beaucoup de doutes. Il y a des périodes où il ne se passe pas grand-chose, et c'est comme ça. Mais le fait d'être dans un groupe où tu as d'autres personnes qui vivent les mêmes choses que toi, etc., ça permet de se donner beaucoup de courage et de se dire, c'est pas grave, on continue, on lâche rien. Et ça m'a permis de pouvoir quitter mon CDI début d'année. Parce que j'ai pu, moi, quand j'ai rejoint ton accompagnement, franchement, j'ai appliqué plein de conseils, etc. J'ai trouvé des clients directs et des grosses boîtes, d'ailleurs. Donc, c'est cool. Asphalt, par exemple, qui est quand même une grosse boîte e-com. Moi, j'ai appliqué tous tes conseils. J'ai réussi à bosser en media buying avec eux en freelance, qui a été une de mes plus grosses missions sur les mois qui précèdent. Je n'aurais jamais pu bosser avec eux si... si j'avais pas rejoint ton accompagnement, si j'avais pas appliqué tes conseils, si je m'étais pas bougé aussi concrètement parce que mine de rien faut aussi se bouger le cul quoi et si je m'étais pas bougé j'aurais jamais pu bosser avec une boîte comme ça alors qu'aujourd'hui c'est une des plus grosses boîtes avec qui j'ai pu travailler vraiment 100% en fric quoi.

  • Speaker #1

    Du coup s'il y a un truc pour toi, si tu devais choisir une seule chose dans le chèque-promes qui a vraiment fait la différence pour toi c'est quoi ?

  • Speaker #0

    Franchement il y en a quand même plusieurs quoi.

  • Speaker #1

    Fais-nous un top 3.

  • Speaker #0

    Déjà, je dirais l'aspect coaching trop important, que ce soit coaching de groupe ou coaching individuel. Parce que même les coachings de groupe, ce qu'il y a de bien, c'est que du coup, tu as l'intelligence collective. Et en fait, quelqu'un qui a un problème sur quelque chose, problématique, qui peut-être n'était pas la tienne au début, en fait, devient même ta problématique parce que tu dis « Ah ouais, il a raison, j'avoue, moi aussi, j'ai déjà rencontré ça, machin. » Donc ça, franchement, j'ai vraiment aimé. Du coup, ça rejoint l'aspect un peu communautaire, collectif, groupe. Ça, c'est... incroyable quand tu es freelance, quand tu es entrepreneur, d'être entouré de personnes qui font la même chose que toi et d'avoir des personnes qui des fois sont un autre step par rapport à toi. Moi j'aime bien parce que du coup tu dis la personne elle fait déjà ça, moi je suis à ce niveau là, déjà tout est possible et tu dis en plus elle l'a fait super rapidement donc c'est possible pour moi aussi. Tu arrives même à te projeter à travers les autres donc ça c'est super bien. Après toute la partie prospection etc, offre, moi dis toi un truc, ton tunnel d'acquisition là, entre le moment où tu as ton prospect qui vient te démarcher et quand tu le closes. Moi, j'utilise encore aujourd'hui, mais le taux de closing, il est incroyable. Il faut le dire, franchement, je crois que moi, après, peut-être que moi, je me suis améliorée dans mon discours de vente, etc. Mais tous les prospects qui me contactent, moi, j'ai un taux de closing entre 30 et 50% sur tous les prospects qui me contactent. C'est énorme parce que j'ai suivi vraiment tout le tunnel d'acquisition qui marche. Super bien et qui fait la différence parce que je crois que tout le monde ne le fait pas donc du coup ça fait vraiment la différence.

  • Speaker #1

    Bah ouais, en fait ce tunnel d'acquisition comme tu l'appelles, moi je dis plutôt tunnel de conversion mais peu importe, c'est à partir du moment où tu as ton premier appel, c'est ça ? Ouais. Ouais, premier appel jusqu'à la signature. En fait, il a été inspiré de mon passage en agence. Tu sais, je t'avais dit, j'ai été formé par des anciens de Google qui montaient une agence à Paris. Je me suis inspiré de ça et après je l'ai remis un peu à ma sauce en tant que freelance et tout, j'ai testé pas mal de choses. Donc ouais, c'est des années de tests, d'applications, de trucs, d'échecs aussi, tu vois. Donc non, c'est cool, ça fait quasiment un client sur deux, enfin un prospect sur deux. En sachant qu'en plus, en freelance et en tant que médiabayer, t'as pas besoin d'avoir des tonnes de clients ou des tonnes de prospects, parce qu'en fait, déjà, imaginons que tu factures ton client en 1000 euros, t'en signes 3-4, bah t'es déjà à 3-4 000 euros par mois.

  • Speaker #0

    T'es bien !

  • Speaker #1

    Et comme ça tombe tous les mois, parce que s'il y a des gens qui connaissent pas le médiabing sur cette vidéo ou sur ce podcast, Quand tu es média buyer, tu gères des publicités tous les mois. C'est un forfait. Et donc, si tu as 3-4 clients et que tu factures 1 000 euros par client, en gros, tu as 3-4 000 euros qui tombent tous les mois automatiquement.

  • Speaker #0

    Curing de ouf dans le média buying. Ça, c'est la force de notre métier, puisque tu as beaucoup de métiers en free où c'est du one shot. Donc, tu dois vraiment prospecter tout le temps, tout le temps, tout le temps. Alors que nous, il faudrait prospecter tout le temps. Vraiment important.

  • Speaker #1

    Oui, après, pour toi, en l'occurrence, imaginons là tu devrais poster prospecter ce serait plutôt pour aller chercher peut-être des grosses boîtes, enfin des plus grosses, d'autres projets ou augmenter tes prix parce que au début quand tu te lances souvent tu es dans les trois quatre premiers mois entre trois et six mois tu es à trois quatre mille je dirais entre deux trois mille euros par mois si ce n'est trois quatre c'était plus chaud et ensuite c'est ok bon bah comment je fais sur cette base là pour maintenant augmenter mes prix et pour pouvoir peut-être aller choper des clients qui sont plus gros des projets plus intéressants ou je ne sais quoi tu vois Parce qu'il y a aussi ce truc, moi c'est ce que j'avais cette problématique là à un moment donné, c'est à dire qu'au début je prenais tout tu vois, vraiment. Allez-y, venez, dispo les gars.

  • Speaker #0

    Même les trucs les plus pourris tu prenais tout.

  • Speaker #1

    Ouais vraiment. Ou t'essayais un minimum tu vois. Mais tu voyais le gros red flag et en fait à un moment donné je me suis mangé un énorme red flag et c'est la première fois où j'ai dit non à un client tu vois. Et c'est là où je me suis dit bon il y a un truc à faire tu vois parce que je travaillais cinq jours par semaine. et je sais plus comment je gagnais à ce moment là mais je sais que je pouvais aller plus loin tu vois je devais être à 6 7000 euros dans ces eaux là je pense et je me suis dit mon objectif c'est travailler moins pour gagner plus je suis au même là mais j'en doute pas et je me suis dit bon on va viser quatre heures par semaine c'était ok pour moi et J'ai essayé de viser le 10K, le fameux 10 000 euros. Et en fait, je me suis simplement rendu compte que je pouvais déjà, un, augmenter mes prix, parce que j'étais déjà très bon, j'étais full de clients, et je me suis dit, on va essayer d'avoir moins de prospects, mais des prospects plus qualitatifs. j'ai augmenté mes prix, je pense que j'étais à 300-350, j'ai dû passer direct à 500, un truc comme ça. Je suis même monté à 600 à un moment donné, 650. Enfin quand je dis ça, c'est TGM, taux journalier moyen, donc prix par jour. Et en fait, ça m'a permis d'enlever quelques clients, donc j'ai pris aussi la responsabilité de pouvoir perdre un peu d'argent. Mais bon, j'étais à quoi ? 4000 euros par mois, donc c'est ok quand même. Et après, j'ai trouvé des clients qui étaient plus gros, j'ai travaillé avec des grosses agences aussi, et là, pouf ! C'était parti et j'ai atteint les 10-12 000 par mois en travaillant 4 jours par semaine.

  • Speaker #0

    Incroyable !

  • Speaker #1

    C'est vrai que c'était cool. Parce que j'étais un peu débordé et tout, je travaillais des fois beaucoup. Ah non, ça y est, c'est bon, j'en ai marre, je veux voyager. En plus, parfois, j'allais au Brésil et tout. Et je me disais, putain, mais quand même, je ne peux pas profiter à fond. Et puis après, avec le temps, tu apprends aussi à t'organiser. Ouais. Et donc après c'est à ce moment là où quelques mois plus tard j'ai eu ce truc de bon bah voilà that's it. C'est là où je me sentais un peu en manque d'impact et tout. Mais ok donc pour en revenir à ce que ce qu'on se disait donc tu disais la diversité des profils c'est ça qui a fait la différence dans le group room donc le côté humain le côté communauté et toi tu disais la partie tunnel de conversion enfin comment tu signes un client c'est ça ?

  • Speaker #0

    Ouais vraiment la... La partie un peu prospection, offre, l'entièreté du truc, c'est même la base quand tu es freelance. Parce que c'est 50% de ton taf, c'est d'être commercial. Quand tu es freelance, tu es media buyer, mais tu es aussi commercial. Et cadrer vraiment toutes ces parties, moi, ça m'a vraiment aidée. Parce qu'au début, j'étais vraiment à la ramasse. Créer une offre irrésistible, viser les bonnes personnes. Moi, j'étais complètement à l'ouest, vraiment. Je n'avais aucun process prédéfini. Genre, tu as un client qui vient me contacter sur Malte, il n'y avait pas de process. Vraiment, je faisais ça aux doigts mouillés. Je faisais bon, on verra, ça va peut-être passer. Écoute, j'ai eu de la chance, je touche du bois, ça passait à chaque fois. Mais du coup, là, l'accompagnement m'a surtout permis de cadrer un minimum, vraiment tous mes process commerciaux, si on peut dire ça comme ça. Parce qu'une fois que tu as des process qui sont carrés, dès que tu as quelqu'un qui te contacte, tu sais comment lui répondre. Tu sais comment procéder, c'est à dire que direct, si la personne réserve un call avec toi, tu vas tout de suite regarder ce que tu peux lui conseiller en call de vente, etc. machin, enfin, t'as déjà un truc bien prédéfini en tête. Et moi, ça m'a même aidé. Après, c'est avec le temps que tu apprends et que tu te développes. Mais moi, quand j'ai un prospect en call découverte, j'ai pu directement repérer les red flags, les trucs où je me dis, ça ne va pas plus loin, tant pis, fin de la discussion. Et les scripts, typiquement, qu'on a dans la formation, ils servent à ça aussi, tu vois. De vraiment poser les bonnes questions. Et vraiment, plus on pose de questions, et plus on pose les bonnes questions, plus on a la chance de pouvoir repérer si c'est un prospect qui peut être bien pour la suite, ou si c'est red flag total, et auquel cas... Tant pis quoi, on a passé 30 minutes sympas et on passe à autre chose.

  • Speaker #1

    Exactement. Du coup, tu dirais quoi si il y a un de tes potes ou une de tes potes qui dit « Ah, chez Proum, ça m'intéresse ! » Tu lui dirais quoi ?

  • Speaker #0

    Je lui dirais « Lance-toi ! » En vrai, lance-toi. Je trouve que ce qu'il y a de dommage en France, c'est qu'on n'a pas la culture d'investir en soi. C'est-à-dire que quand tu gagnes de l'argent... On va toujours, enfin c'est la société qui est comme ça, on va toujours t'inciter à dépenser de l'argent, mais pour des trucs un peu fictifs, du matériel, machin. Bon c'est bien, je ne dis pas le contraire, je le fais.

  • Speaker #1

    Ou à mettre de côté.

  • Speaker #0

    Ou à mettre de côté.

  • Speaker #1

    Et ce truc de, attention, la sécurité, l'appartement, tu as l'assurance vie.

  • Speaker #0

    En fait, on te stresse par rapport à ça, mais jamais on va te dire d'investir en toi. Déjà, on a du mal à te dire d'aller investir son argent dans la crypto, dans des PEA, bref, peu importe. Mais alors d'investir en toi, je crois que c'est encore moins un truc qui est inculqué chez nous. Parce qu'on part toujours du principe que l'école est gratuite, entre guillemets. Donc les Français, ils sont vraiment en mode, l'école est gratuite, pourquoi moi j'irais payer une formation alors qu'en vrai c'est gratuit dans tous les cas.

  • Speaker #1

    Oui, mais là tu parles de l'école jusqu'au bac.

  • Speaker #0

    Oui, jusqu'au bac, mais même les études sup, si tu les fais à l'université, c'est gratuit.

  • Speaker #1

    Oui, c'est vrai, l'université, oui, c'est vrai.

  • Speaker #0

    Donc c'est pour ça, et tu as beaucoup de personnes, et je le sais, parce que du coup, moi dans mon entourage, il y a beaucoup de gens qui ont été à l'université, etc. et qui ont vraiment ce truc de l'école est gratuite, déjà j'ai pas envie de payer et en plus vraiment on nous éduque pas du tout à investir en nous et à dire ok je vais investir de l'argent pour moi, genre pour apprendre d'autres choses, pour me former, machin et tout. Donc si je devais conseiller quelqu'un, c'est ça, lance-toi, investis en toi déjà. Dépense de l'argent pour toi, ça peut te permettre de créer des rêves et de vivre la vie que tu as envie de vivre. Et surtout si tu as une vision, etc. À fond, c'est vrai, on n'a qu'une vie, on est jeune, t'as pas d'enfant, machin, t'es tranquille, t'as pas d'appart sur le dos à payer. T'attends quoi en vrai tranquille ? Et en plus de ça, je veux dire une formation qui coûte 2, 3, 4 000 euros. Elle est rentabilisée en un ou deux mois. En soit, tu investis en toi, tu apprends encore plus, tu deviens encore une meilleure personne, une meilleure version de toi-même, qui en plus te permet de générer plus d'argent de façon libre. Bah, viens !

  • Speaker #1

    J'adore le « viens » . T'entends quoi ? Allez, viens ! C'est pas drôle. Mais du coup... Pourquoi chez Eprou mais pas une autre formation ? Parce qu'il y en a d'autres des accompagnements, des formations, même des écoles tu vois ?

  • Speaker #0

    Bah pour intégrer un super groupe, super collectif, super accompagnement, si vous voulez une super coach aussi !

  • Speaker #1

    Ah ah ah ça y est, le moment pub !

  • Speaker #0

    Non en vrai franchement, après je pourrais même pas comparer parce que moi j'ai pas forcément fait d'autres choses à côté tu vois donc c'est compliqué de prendre du recul là-dessus. Après, je me dis pourquoi chez EPROM ? Parce que c'est très spécialisé déjà sur une expertise en particulier. Et ça, c'est hyper important parce que tu as beaucoup de programmes et d'accompagnement actuels qui sont très vagues. C'est-à-dire que ça parle un peu de tout. Typiquement, tu prends un programme en e-com, ça va te parler de tout. Ça va te parler de l'affiliation, je ne sais pas, de l'emailing, de la pub, mais de manière très théorique, tu vois, sans forcément rentrer dans le détail. Donc, en soi, tu ressors d'une formation comme ça. Ce n'est pas que tu n'as rien appris de plus, c'est que tu n'as rien à pratiquer. En fait, c'est de la théorie. Alors que vraiment de rejoindre un accompagnement qui est spécialisé sur un truc, tu vas prendre cette expertise-là déjà, qui vaut l'or sur le marché en vrai, plus à côté tous les leviers qui sont possibles pour te lancer en freelance tranquillement. Puis pour l'aspect communautaire, collectif, etc., le fait de se dire que tu as fini ta formation, tu n'es pas seul parce qu'il y a beaucoup de formations quand tu l'as fini. Tu reviens, tu es seul en fait, tu n'as personne après qui t'accompagne et tu redeviens seul. Alors que là, tu finis ta formation, mais dans tous les cas, tu rejoins après un collectif où tu as du monde dedans. Et donc, pour le coup, tu n'es pas seul en fait. Même si tu as des galères, tu peux en parler. Parce que tu as forcément quelqu'un qui va te répondre, qui va dire « ouais, mais non, tu peux faire comme ça, tu peux faire comme ça » . Et du coup, tu n'es jamais seul, tu avances avec d'autres personnes. Et ça, c'est hyper important quand tu choisis une formation, je trouve.

  • Speaker #1

    Carrément. Et puis en plus, dans notre collectif à nous, il y a des coachings, il y a des formations. C'est un truc qui va se développer de plus en plus. Donc ouais, c'est pas juste un collectif de freelance, parce que moi j'en ai fait des collectifs qui sont très très bien. Mais moi ce que je souhaite vraiment dans les shapers, c'est qu'on puisse vraiment avoir un écosystème bien rempli, avec différents coachs à disposition sur différents sujets, tu vois, certes c'est de la publicité en ligne, mais aussi sur de la prospection, sur du call calling, de la prospection téléphonique, sur du bien-être aussi, tu vois. Enfin bref, plein de choses, et qu'on fasse des call living, qu'on fasse plein de trucs pour casser la routine, pour casser un peu la solitude qu'on peut avoir en freelance, enfin bref. De toute façon, tu as plus ou moins résumé, donc c'est très bien. Dernière chose, le mot de la fin. Imaginons qu'il y a quelqu'un qui regarde cette vidéo, qui a à peu près ton âge, qui hésite à se lancer en freelance. Elle est en CDI, dans la même situation que toi. Ah, quitte. Dans laquelle... La situation d'il y a six mois, tu lui dirais quoi ?

  • Speaker #0

    Quitte ça. Quitte-moi ça. Vraiment, il faut faire des choses qui nous plaisent. Après, je me dis, il y a des gens qui kiffent le salariat, donc c'est très bien, il en faut pour tout le monde. Moi, je suis de ça. Mais si tu as ce truc où tu as envie de plus de liberté, plus d'argent, quitte. Il faut quitter ça, il faut quitter le métro, il faut quitter le truc le 9-17 heures, l'enfer. Il faut quitter tout ça et justement investir dans plus de liberté, plus de choix. Et puis plus de repos et de tranquillité aussi, qui sont d'ailleurs mes trois principaux changements depuis que je me suis lancée en freelance. Surtout si c'est quelqu'un qui n'est pas flemmarde, mais qui a un peu la flemme comme moi et qui n'a pas envie non plus d'investir tout son temps dans du travail, il va bien, il fera du quatre jours par semaine comme moi avec des revenus stables, tranquilles. Et puis tu auras tous tes vendredis comme ça à faire ce que tu veux.

  • Speaker #1

    Parfait. Parfait, parfait. Est-ce qu'on peut peut-être te retrouver quelque part sur LinkedIn ?

  • Speaker #0

    Sur LinkedIn. Pour l'instant, sur LinkedIn, Roxane Fayol. Et je pense développer peut-être soit TikTok ou Insta. Après, avec des podcasts, justement, aussi. Parce que c'est un format qui est très cool. Et qui est très authentique. Je trouve que ça change de ce qu'on voit habituellement. Donc, j'aimerais bien. Ça ira peut-être avec les projets que je peux avoir plus tard.

  • Speaker #1

    Il faut vraiment que je mette en place ce truc d'ambassadeur. Parce qu'entre toi, Tom Soa, Lucien... Vous pouvez lancer votre podcast et tout.

  • Speaker #0

    On peut tous faire la même chose.

  • Speaker #1

    Les gars, ambassadeurs Tchèque-Pont, on va y arriver là. Ok, donc déjà Roxane Fayol sur LinkedIn. Ouais. Et bientôt Instagram.

  • Speaker #0

    J'espère.

  • Speaker #1

    TikTok et tout. Ok, tu nous tiens au courant alors. Ouais,

  • Speaker #0

    grave.

  • Speaker #1

    On postera des trucs, je pense.

  • Speaker #0

    Carrément.

  • Speaker #1

    Super. Écoutez, j'espère que cette vidéo vous aura plu. J'espère que Roxane, son témoignage vous aura aidé pour avancer sur votre propre chemin. Et puis, vous connaissez la chanson.

  • Speaker #0

    n'hésitez pas à liker, commenter, partager et prendre un call de vente aussi avec Nico vous ne regretterez pas exactement venez rejoindre nous,

  • Speaker #1

    on est bien et abonnez-vous on n'oublie pas, on s'abonne les potes à très bientôt, donnez-nous de la force et on se retrouve très bientôt pour d'autres épisodes ciao

Description

Elle pensait devoir “supporter son CDI” encore des années… mais ce n’était pas le vrai chemin vers la liberté.

Et cette croyance l’empêchait de voir qu’elle avait déjà les compétences pour créer sa vie sur mesure.


Si tu veux quitter ton job, travailler moins, gagner plus et construire une activité qui te ressemble, cet épisode est pour toi.


Roxane partage son parcours atypique - du bac pro cuisine au media buying - et comment elle a bâti une activité à 7000€/mois en travaillant 4 jours par semaine.


Au programme :

📌 Son déclic pour quitter le salariat et se lancer en freelance

📌 Comment passer d’un métier alimentaire à un business passion

📌 Les stratégies qui lui permettent de rester stable financièrement

📌 Son organisation pour travailler moins tout en développant son activité

📌 Ses conseils pour tester, se spécialiser et trouver sa voie


Une interview inspirante pour tous ceux qui veulent quitter le salariat et créer une vie sur-mesure, entre liberté, revenus confortables et épanouissement pro.


Tu as aimé cet épisode ?


🎒 Je suis Nicolas Dorfmann, entrepreneur nomade et fondateur de shaperoom. Avec shaperoom, je t’accompagne à te lancer en freelance en 90 jours en apprenant mon métier, celui de media buyer. Comment ça se concrétise ? Tu entres dans le shapecamp pendant 90 jours, tu apprends le métier de media buyer freelance et tu obtiens tes premiers clients. Ensuite, tu rejoindras ma communauté de freelances "les shapers" ! Tu veux en savoir plus ? C’est par ici : https://www.shaperoom.io/


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À propos de Nicolas Dorfmann 👇


Je suis media buyer depuis 2020, formé en agence media buying à Paris par deux anciens de Google. En 2021 j’ai quitté le salariat pour me lancer en freelance et créer une vie à ma mesure — libre, engagée, alignée. En 2023 je suis devenu 100% nomade pour réaliser mes rêves.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Il y a un moment, dans chaque vie, où quelque chose appelle. Ce n'est pas un cri, mais plutôt une vibration sourde. Un écho, venu du large. C'est ce moment où tu sens que ta vie ne peut plus rester entre les murs d'un bureau, ni dans le cadre d'une existence qu'on t'a dessinée. Je suis Nicolas Dorfman, entrepreneur nomade et fondateur de Shape Room. J'ai quitté le salariat pour construire une vie libre, et j'aide aujourd'hui d'autres esprits en quête d'indépendance à faire de même. Dans ce podcast, je te partage deux dimensions. de ce voyage. Je te dévoile d'abord mon journal, le journal d'un esprit libre, où je questionne la société, notre éducation, la peur, le courage et tout ce qui façonne ou freine notre liberté intérieure. Puis, quand le besoin d'ancrage se fait sentir, je t'emmène sur le chemin du concret. Comment devenir freelance médiabayer, apprendre la publicité en ligne et faire de ton indépendance une réalité. Ce podcast est une invitation à écouter ta voix intérieure, à réapprendre à penser par toi-même et à répondre toi aussi. à l'appel du large. Bienvenue dans l'appel du large. Si cette voix résonne en toi, abonne-toi pour suivre le voyage, laisse un like et un commentaire pour faire rayonner le message. Et je te souhaite une très bonne écoute. Bon les amis, bienvenue sur ma chaîne YouTube, bienvenue dans l'appel du large. On est sur un format, disons témoignage, discussion avec Roxane ici présente qui s'est lancée en freelance depuis un petit moment maintenant. et on va discuter avec elle, elle est passée par ShapeRoom, elle est freelance médiabayeuse, médiabayeuse je le rappelle c'est de la publicité en ligne si jamais elle était là et que tu découvres la vidéo ou l'épisode. Et donc l'objectif de cet épisode là c'est qu'on puisse discuter avec toi Roxane et qu'on sache un petit peu quel est ton parcours et qu'est-ce qui t'a amené jusqu'à ce beau fauteuil que tu aimes bien apparemment. Voilà ça fait partie des petits formats que j'aime bien faire sur ma chaîne YouTube et en podcast pour aussi donner un peu plus de profondeur sur les différentes histoires qui peuvent... Ils peuvent y avoir parce qu'en fait mine de rien il y a beaucoup de personnes qui se reconnaissent dans les différents parcours qu'on peut avoir. Donc enchanté Roxane, enfin du coup enchanté bonjour mais alors pour la petite histoire, on raconte quand même en intro. Roxane on s'est rencontré il y a deux ans en ligne en fait quand j'étais en freelance, j'ai commencé à bosser avec Roxane. Et depuis donc on a bossé ensemble, ensuite elle est rentrée dans Shape Room, elle en est ressortie, elle s'est lancée en freelance, elle est devenue coach et formatrice dans Shape Room et c'est la première fois qu'on se rencontre, c'est pas ouf quand même.

  • Speaker #1

    Franchement, je passerai ce sujet-là. Vraiment. En tout cas, trop contente d'être là. Vraiment, de se voir en vrai aussi. Hyper contente. Et puis, voilà.

  • Speaker #0

    Tu peux te présenter rapidement pour ça je quittais ?

  • Speaker #1

    Moi c'est Roxane, 26 ans, média bailleuse en freelance depuis deux ans et ça fait six mois à peu près, six, sept mois que je suis 100% en freelance et que j'ai quitté le salariat. Et voilà, tout roule pour moi. Si je dois le dire, vraiment, 4 jours par semaine de travail. Aujourd'hui, je ne travaille pas, par exemple. Voilà. Puis, j'ai des revenus qui sont plus ou moins stables. Donc, voilà, très cool.

  • Speaker #0

    Tu peux nous dire comment tu gagnes ou pas ?

  • Speaker #1

    Franchement, ça dépend des mois, mais je suis minimum à 5 000, 6 000 euros à peu près. Le mois dernier, j'ai fait quasiment 7 000. Donc, bientôt le passage en société, à mon avis. Mais voilà, ça dépend. Enfin, honnêtement, c'est des revenus qui bougent pas mal. mais même quand j'étais... freelance en même temps que le CDI, donc mon ancien parcours, je gagnais en free 2 à 3 000 euros par mois en plus de mon salaire. C'est ton job,

  • Speaker #0

    ouais ? Ouais. C'est solide, 4 jours par semaine, 5, 6 000, voire 7 000 euros. Well done.

  • Speaker #1

    Solide,

  • Speaker #0

    solide, solide. Bon, du coup, l'idée, c'est qu'on sache un petit peu ce qui se passe en ce moment pour toi, là, sur les dernières semaines, derniers mois. Et ensuite, on va revenir en arrière et savoir en fait ce qui t'a amené... jusqu'ici, jusqu'au freelancing et jusqu'au media buying. Donc dis-nous un petit peu, c'est quoi les news en ce moment ? Comment ça se passe pour toi ?

  • Speaker #1

    Très bien. J'ai mon activité qui a pas mal évolué depuis ces dernières semaines puisque de base, je faisais beaucoup de media buying. Donc 100% de mon activité, c'était de l'opérationnel, sachant qu'il y a même des clients avec qui je bosse depuis un an. Donc comme quoi, ça marche bien et je sais fidéliser quand même les personnes avec qui je travaille. Donc ça, je suis hyper fière. Mais depuis quelques semaines, ça a pas mal évolué parce que je suis quelqu'un qui aime beaucoup accompagner les gens. Aider aussi, être à l'écoute, etc. C'est quelque chose que j'ai remarqué depuis quelques années. Et du coup, je fais de plus en plus de coaching, notamment avec toi au sein de ton accompagnement, mais également aussi depuis peu avec des infopreneurs. Donc ça me permet de développer d'autres compétences qui n'ont rien à voir avec l'opérationnel, parce que c'est des qualités humaines que tu as et ce n'est pas du tout la même chose que le côté un peu... pro et technique que tu as sur les plateformes. Là, c'est 70% de l'humain et 30% de compétences techniques. Et je trouve que c'est hyper bien de développer aussi ces skills-là parce que ça sert dans le côté opérationnel, mine de rien. Ça t'apprend à être plus pédagogue, être un peu plus à l'écoute, simplifier aussi ta manière de communiquer. Parce que moi, je me suis beaucoup rendu compte que les clients que j'accompagne, il y en a 30% qui comprennent le digital et les autres qui sont un peu moins natifs de ça. Et le coaching, ça t'aide en fait. à vraiment simplifier ton discours et à te faire comprendre par tout le monde.

  • Speaker #0

    Ouais c'est clair, moi j'adore ça aussi, le coaching, la formation, transmettre, voir les gens évoluer... C'est hyper satisfaisant. D'ailleurs je me demandais, je pense c'est une question intéressante, que j'ai pas posté aux autres personnes qui sont passées dans ces mêmes canapés. C'est quoi ta semaine type ? Comment tu t'organises ? Ça ressemble à quoi une semaine d'une média bailleuse ?

  • Speaker #1

    Franchement, les semaines ne se ressemblent pas. J'ai un jour qui se ressemble, c'est le lundi. Je suis une malade, je ne recommande pas de faire la même chose que moi, mais je le fais. C'est-à-dire que le lundi, j'ai tous mes collés b'dos, j'enchaîne tout l'après-midi avec des collés b'dos. Comme ça, ça me dégage toute la semaine sur tout l'opérationnel, etc. Et ça me laisse beaucoup plus de temps pour vraiment gérer ma semaine. Mais sinon, en dehors du lundi, ou en général le matin... Je me laisse un peu la matinée, je reprends vraiment de chill. En fait, comparé aux salariés avant, où dès 9h, tu es déjà d'attaque pour la semaine, où tu n'as même pas un moment de répit limite, c'est direct à 9h, tu dois être là. Des fois, tu as des calls dès 9h, moi, ça me rend des oufs, mais bref, ça, c'est un autre sujet. Là, je me dis vraiment, lundi matin, c'est chill. C'est si j'ai envie de faire du sport, si j'ai envie de me lever un peu plus tard, parce que je ne sais pas, j'ai envie de profiter, si j'ai envie de, je ne sais pas, aller me promener, de me prendre un petit déj ailleurs que chez moi. Enfin vraiment, chill pour reprendre correctement la semaine et vraiment en fait ça me permet de... prendre du recul et de me dire, ok, cette semaine, j'ai ça, ça, ça à faire. Ça, c'est urgent, ça, ça l'est moins. Et ça me permet vraiment de construire ma semaine. Après, l'après-midi, je fais tous mes calls, etc. Je gère les urgences de la journée, s'il y en a. Et vraiment, le reste de la semaine, du mardi au jeudi, c'est 100% opérationnel, coaching, etc. Et vraiment, les jours ne se ressemblent pas. Honnêtement, ça ne se ressemble pas. En plus, j'essaie de tester plusieurs organisations, tu vois. Soit des fois, je me dis que le matin, je fais des tâches qui ne concernent que mon activité pour la développer parce que c'est important. Soit je ne fais que des missions clients et je switche. Et l'après-midi, je fais uniquement des activités, des missions de clients. Bref, ça dépend vraiment. Je teste plein de trucs pour voir ce qui est le plus important pour moi. Parce que jusqu'à maintenant, je ne prenais pas assez au sérieux. Ce n'est pas que je ne prenais pas assez au sérieux, c'est que j'ai mis de côté. le développement de mon activité, chose qui est tellement pas à faire quand on est freelance, vraiment je le conseille pas.

  • Speaker #0

    Quand tu dis développement de ton activité, c'est quoi ? C'est de la prospection, post sur LinkedIn ?

  • Speaker #1

    Prospection, post LinkedIn, enfin le fait de toujours avoir un système d'acquisition, tu sais, qui tourne et de jamais manquer de mission parce que c'est bien de gagner 5-6 mille euros par mois, moi je suis hyper contente et en vrai c'est stable, c'est à dire que même si j'ai un client demain qui part, je sais que j'en ai d'autres et que j'ai quand même des revenus qui tournent, mais quand même... Il ne faut pas oublier qu'on ne sait pas de quoi demain est fait. Et mine de rien, tu peux très bien avoir des questions qui s'arrêtent des fois deux, trois d'un coup. Tu n'en sais rien en vrai. Et quand tu n'as pas de système d'acquisition derrière qui tourne, pour le coup, c'est compliqué. Enfin, dire que tu vas direct être dans l'urgence et dire bon, là, je n'ai rien. Je dois direct prospecter tout. Alors que si tu as un truc qui tourne continuellement, tu es moins en stress. Tu dis que tu as des missions entrantes. Après, quand on est freelance, si tu as trop de missions, il y a des solutions pour les déléguer, etc. Comme toi, tu as fait quand tu es venu me chercher. Il y a plein de solutions si jamais tu as trop de missions. Voilà.

  • Speaker #0

    Ok, donc si je résume, ta semaine c'est en gros lundi, les appels avec tes clients, c'est ça ? Appel avec chez Proum aussi d'ailleurs ?

  • Speaker #1

    Évidemment !

  • Speaker #0

    Généralement le matin t'es chill, c'est ça tu dis ?

  • Speaker #1

    Ouais, j'ai une session de coaching avec le collectif, mais c'est chill, je kiffe faire ça, donc en vrai c'est vraiment tranquille. Et en général le matin, la seule chose que je fais c'est des récaps ou autre, et vraiment je regarde ce que j'ai à faire la semaine. Parce qu'en général quand t'es freelance... Tu sais déjà un peu l'opérationnel que tu as à faire, mais des fois, tu as des urgences ou autres à traiter. Quand on passe dans la publicité, tu as des clients qui veulent lancer des choses aussi un peu de dernière minute, entre guillemets. Donc, c'est des choses que j'essaie d'anticiper au max dans ma semaine pour que tout rentre, que tout le monde soit satisfait surtout. Et que moi, quand je parte le jeudi soir où je me dis je coupe mon ordi, je suis en week-end, tout est fait. Et c'est une certaine fierté aussi. Tu dis tu as réussi à tout faire, tu es tranquille.

  • Speaker #0

    Donc, le jeu est fait. Donc le jeudi soir, c'est week-end ? Ah ouais,

  • Speaker #1

    grave.

  • Speaker #0

    Ça, c'est le kiff quand même. Donc, si je résume, lundi, appel client. Généralement, le matin, tu es plutôt chill, mais tu prévois un petit peu de temps si jamais il y a des urgences. Et tout le reste, opérationnel, c'est gestion des campagnes de publicité pour tes clients et tu fais du coaching.

  • Speaker #1

    Ouais,

  • Speaker #0

    c'est ça. Ok. Bah, sympa. Et du coup, tu fais quoi de tes week-ends ? Alors, vu que tu as trois jours.

  • Speaker #1

    Franchement, je kiffe les concerts. donc comme je l'ai dit, je pense que je suis plus souvent à la Corée d'Arène. La Défense Arena que chez moi ! D'ailleurs s'ils passent par là, moi je veux bien des réductions sur les places de concert, ça commence à devenir cher ! Mais en dehors de ça, j'adore partir en week-end, franchement là je me suis mis une règle, c'est que tous les mois je parte au moins une fois en week-end et limite partir même des semaines aussi un peu ailleurs, parce que du coup moi comme j'habite en Ile-de-France, j'ai quand même mon appart, donc je peux pas forcément le lâcher comme ça, puis j'aime bien avoir quand même mon chez moi, ça c'est vrai. Mais j'essaie de partir, sinon je vois mes potes, je fais plein de trucs, shopping, les trucs habituels de vrais clichés parisiens, terrasse, shopping quand il fait beau, ça je kiffe. Mais disons que je fais tout, sauf du travail, vraiment pour prendre du recul et laisser mon cerveau se reposer. Parce que quand on est trop dedans, tu n'arrives pas à prendre du recul et à te dire, ok, ça je fais ça bien, ça je fais ça pas bien. Moi, le fait de vraiment faire une pause de trois jours, des fois, le dimanche soir, je suis posée chez moi et je me dis, ah ouais, en vrai, ça je peux peut-être l'améliorer. ça je peux peut-être faire ça comme ça parce qu'en fait mon cerveau il a pris le temps de se reposer et de mettre un stand-by sur ma semaine, ça c'est hyper important.

  • Speaker #0

    Ouais, ça c'est vraiment ultra important. Et tu vois je trouve que dans notre éducation, on nous apprend pas ça, tu vois, c'est le temps de pause, c'est le temps où on peut prendre soin de soi. Je trouve que c'est très occidental parce que quand moi je vais en Asie, il y a beaucoup plus cette culture-là, alors pas forcément de prendre le temps, même si en vrai c'est le cas, mais il y a aussi ce truc de on prend soin de soi, tu vois. Parce qu'en vrai, passer du temps, tu disais, en concert... faire des week-ends avec ses potes ou juste d'être posé ou je ne sais quoi tu vois. Moi en Asie par exemple je me fais souvent masser et je trouve que c'est pas assez pris au sérieux en fait en France et d'une manière générale en Occident tu vois et c'est vrai que quand tu... moi je m'en rappelle donc là je recommence aussi à faire des semaines de quatre jours j'ai eu du mal tu vois jusqu'ici parce que beaucoup de trucs et tout quand tu lances un projet comme chez Eproum c'est compliqué mais là je repasse un peu du quatre jours par semaine tu vois Et c'est vrai que c'est fou. Ton cerveau, quand tu reviens le lundi, il est frais, tu as de l'énergie, tu te sens bien. Et puis en plus de ça, tu as trois jours pour kiffer quand même. Il n'y a pas que le taf dans la vie.

  • Speaker #1

    Ça, c'est trop bien parce que la société ne nous a pas habitués à ça, vraiment de bosser du lundi au vendredi. Moi, j'ai eu des périodes quand j'étais en alternance ou même en CDI, c'est vraiment on te matrixe le cerveau en disant que... Ouais, si tu veux réussir dans la vie, il faut bosser autant d'heures par semaine, voilà, il faut bosser même le week-end, machin, enfin tu sais, après c'est la culture en France qui est comme ça, qui moi me convient pas, parce que, enfin oui, il faut travailler, certes, mais t'es pas censé te lever tout le temps pour dire que tu vas que travailler et rien faire d'autre.

  • Speaker #0

    Ouais, bah grave, surtout 5 jours par semaine, au moins 8 heures, et encore je suis gentil, y'en a qui font beaucoup plus, tu vois, et moi je me rappelle quand j'étais, on va dire en CDI, c'était pas vraiment un CDI, c'était plutôt l'alternance, mais... parce que j'ai jamais fait de CDI, je crois que je te l'avais dit. Mais je me rappelle, c'était un peu comme un CDI, parce que j'avais fait stage plus alternance. Et tous les vendredis, je me rappelle, à chaque fois c'était un moment, mais le vendredi c'est chill, si tu veux tu peux partir à 16h, 17h. Waouh, truc de fou ! Attention, le vendredi on peut partir à 16h ! Dernière question avant de parler de ton parcours. Si tu devais me décrire la différence entre ta vie quand tu étais salarié et ta vie maintenant, comment tu décrirais cette différence ?

  • Speaker #1

    Liberté, déjà. Repos, aussi. Choix, hyper important. Le fait de se dire que maintenant je peux choisir vraiment comment cadrer mes journées, avec qui je travaille, combien je suis payée aussi, ça c'est un luxe énorme. Ouais en vrai pour moi ce sont vraiment ces trois choses-là. Repos, liberté et choix. Puis après bon, finance, mais ça c'est encore autre chose quoi, tu vois. Donc le fait d'être libre. De sentir ton cerveau libre. Et même, moi, c'est un truc que j'avais avant. Je suis quelqu'un qui est très stressée et très angoissée de base. Je suis nature hyper stressée et tout, anxieuse. J'essaie de faire attention à ça. Et je me souviens avant, moi, j'avais l'angoisse du dimanche soir que je pense que tout le monde connaît. C'est-à-dire que j'avais grave la flemme de reprendre le lendemain. Et pourtant, mon ancien taf, moi, il me plaisait. Je ne vais pas cracher dessus, c'était très bien. J'avais des super collègues et tout. Donc, c'était top. mais j'avais ce truc qui me disait mais putain j'ai pas envie de faire ça quoi Et c'était vraiment, c'était arrivé à un point des fois où je me disais, mais il faut que je fasse quelque chose là. Je ne peux pas rester comme ça, genre tous les dimanches soirs, limite je ne profitais pas de ma soirée. Parce que je me disais, demain je reprends et tout, il y a ça, il y a ça, j'ai la flemme, ça je n'ai pas envie de le faire. Je n'ai plus ça aujourd'hui. Et ça franchement c'est incroyable, même le lundi matin, ce qu'il y a de bien en freelance, même quand tu es entrepreneur, c'est que je ne sais pas, si le lundi matin je ne me sens pas à l'aise, je n'ai pas envie de bosser, je ne le fais pas. personne va rien me dire, je m'en prends qu'à moi-même à la rigueur tu vois. Et ça, c'est un luxe que tu n'as pas dans le salariat. Rien que pour ça, franchement, je ne reviendrai jamais en arrière.

  • Speaker #0

    Tu m'étonnes. C'est parfait, tu nous as donné un bon teasing, puisqu'on va y revenir. Mais avant ça, on va parler de ton parcours. Du coup, tu faisais quoi ? En plus, même moi, je crois que je ne sais pas ce que tu faisais. En fait, tu faisais quoi comme études déjà ?

  • Speaker #1

    Franchement, j'ai un parcours grave atypique.

  • Speaker #0

    Ah ouais ? Vas-y, raconte.

  • Speaker #1

    Déjà, bon... Déjà j'ai grandi en Ile-de-France, après mes parents ont déménagé en Bretagne, très important de le préciser parce que c'est vraiment là je pense où ça a déclenché pas mal de choses. Ils ont déménagé en Bretagne quand j'étais au collège, donc j'aimais pas du tout parce que quand t'es natif de Paris, c'est très compliqué de partir de Paris et d'aller en province. Pardon, je vais peut-être offenser des personnes, mais voilà c'est la réelle.

  • Speaker #0

    La Bretagne, ça tire un barrel. Ouh la Bretagne c'est nul !

  • Speaker #1

    Et du coup, j'ai déménagé en plein collège, donc ce n'était pas la meilleure période déjà. Après, j'ai enchaîné lycée général comme tout le monde, sauf que je ne foutais rien concrètement. Mes parents s'inquiétaient vraiment beaucoup de la scolarité de mon avenir parce que j'avais des 8 de moyenne. Je ne foutais rien concrètement. Ma mère, je m'en rappelle, elle était convoquée chez la CPE en disant « mais votre fille, on ne sait pas ce qu'elle va devenir concrètement. » Et avec une 8 de moyenne, elle ne va pas aller en première générale. Il faut trouver une solution.

  • Speaker #0

    Mais tu vois, c'est trop bien ce que tu nous dis là, parce que comme quoi, il n'y a aucune corrélation entre ce que te dit ton CPE et tes notes et ce que tu fais aujourd'hui. Ben oui,

  • Speaker #1

    c'est pour ça que du coup, et j'y reviendrai après, mes parents sont super fiers de voir ce que je fais aujourd'hui, parce que j'ai vraiment un parcours très spécial. Il faut savoir que même à l'époque, je voulais faire avocate, rien à voir. D'ailleurs, j'aurais peut-être toujours un mini regret parce que c'est un métier que j'aurais grave kiffé, parce que j'aime bien ça, etc. Mais bon, en soit, c'est comme ça. Mais forcément, je n'avais pas du tout le niveau pour ça à l'époque. Ce n'est même pas que je n'avais pas le niveau, c'est que je n'avais pas envie de bosser. Et en fait, il fallait que je trouve une solution très rapidement parce que je voulais quand même avoir le bac. Parce qu'en vrai, je pense qu'on a tous été éduqués comme ça. En France, tu es un ado, fall back, machin et tout. Donc, j'ai trouvé un bac pro dans la restauration. Rien à voir avec ce que je suis aujourd'hui. Et du coup, je suis partie en lycée hôtelier, pareil, en Bretagne, à Lagnon. Donc, j'ai fait trois ans là-bas. J'ai fait un bac pro cuisine, concrètement. Donc, j'ai fait pas mal de stages et tout. C'est là où j'ai commencé à rentrer dans le monde pro. Donc, j'avais quoi ? 15-16 ans à l'époque. Donc, j'étais hyper jeune. D'ailleurs, très spécifique, la restauration. Donc, j'ai fait trois ans là-dedans. Après, étonnamment, j'avais un super niveau. J'étais la meilleure de la classe. J'avais 15-16 de moyenne. Ouais. Donc vraiment je kiffais ce que je faisais mais je me voyais pas en faire mon métier.

  • Speaker #0

    Donc attends, si on fait un co-living avec Chez Eproum... Tu pourrais les cuisiner des trucs sympas.

  • Speaker #1

    Grave, je cuisine trop bien.

  • Speaker #0

    Ah là là !

  • Speaker #1

    À l'époque, vraiment pour te dire, quand j'étais en terminale, j'étais en coloc avec une pote à moi. J'étais en internat et tout, parce que c'était trop loin de chez mes parents. Donc j'étais deux ans en internat. Et après, on a pris une coloc avec une de mes potes. Pendant notre année de terme, il faut savoir que les gens venaient manger dans notre appart parce que je cuisinais trop bien.

  • Speaker #0

    Oh, c'est une pub incroyable. C'est bon, je suis convaincu là. Je signe.

  • Speaker #1

    Donc j'ai fait ça, il faut savoir que j'avais 15-16 de moyenne et quand t'es en bac pro et que t'as des moyennes comme ça, les profs veulent t'inciter à continuer tes études et je me rappelle, les profs à l'époque me disaient « ouais franchement t'as le niveau pour aller en BTS, vas-y et tout, tu pourras faire beaucoup plus de choses que d'être juste dans une cuisine » . J'ai écouté, au début je ne voulais pas faire ça mais j'ai écouté. J'ai intégré Ferrandi Paris qui est une des meilleures écoles de cuisine d'hôtellerie de France, elle est hyper connue. J'ai fait deux ans là-bas en 100% en alternance à Paris. Et c'est là où j'ai débloqué plein d'autres choses après. C'est là où j'ai pu switcher du coup de parcours. Parce qu'en gros, j'ai fait de l'alternance pendant deux ans. J'ai fait deux mois en réception dans un hôtel 5 étoiles à Paris qui est hyper connu. Je n'ai pas du tout kiffé honnêtement. Les clients étaient exécrables. Bref, ça m'a saoulé. Il y en a qui aiment ça. Après, tant mieux, il en faut pour tout le monde. Moi, ça m'a saoulé. Donc, j'ai trouvé une autre alternance grâce au réseau. Comme quoi, le réseau, ça paye. j'avais contacté un de mes anciens patrons chez qui j'ai fait un stage en cuisine. qui avait un traiteur sur Paris et je lui demandais si il cherchait pas quelqu'un en tant qu'assistant commercial ou autre, enfin un truc dans les bureaux quoi, moi je voulais plus être devant les clients, je voulais un truc dans les bureaux, tranquille, peinard, voilà, tranquille. Et il me fait bah si si je cherche quelqu'un et tout pour faire ça. Du coup j'ai pu faire deux ans d'alternance là-dedans, donc c'était très cool et c'est là où j'ai commencé à kiffer un peu le marketing, la communication, parce que je m'occupais de tous les menus de Noël, menus de la boutique etc, en plus à l'époque je faisais ça sur quoi. sur Word et après j'avais commencé à découvrir des... je ne sais plus quel outil, enfin bref un truc gratuit par rapport à Photoshop. Donc je faisais un peu de graphisme et tout et tout, c'était grave cool. Et du coup je me suis dit mais attends mais je vais continuer dans ce métier là etc. Et j'ai continué mes études après dans le digital jusqu'au bac plus 5, tout en alternance. Moi j'ai fait 5 ans d'alternance dans la com, le digital, le média buying du coup. Voilà, 5 ans comme ça et du coup après j'ai changé de boîte. J'ai fait 3 ans en alternance dans la même entreprise. J'ai commencé en tant que community manager pendant un an et après je suis devenue, pas média buyer, mais c'est le même terme, traffic manager pendant deux ans en alternance là-bas. C'était une boîte d'école, formation à distance, etc. qui dépensait plus de 12 millions d'euros de budget marketing annuel. Donc, c'était grave cool pour commencer à apprendre le métier, etc. parce qu'il y avait du budget, on pouvait faire plein de trucs. Donc, j'ai beaucoup... pris. Et puis après, j'ai suivi la voie classique entre guillemets du CDI pendant deux ans. Mais je me suis lancée en freelance, je crois, deux, trois mois après avoir commencé le CDI. J'étais hyper matrixée, j'étais en mode mais attends, mais non, non, non, moi je veux faire un autre truc à côté là. Moi, je voulais gagner plus d'argent déjà et je voulais un truc qui dépend que de moi et pas des autres. Et freelance, ça sert à ça, c'est que c'est toi qui va chercher ton argent et qui fait en sorte de générer des revenus vs le salariat un peu moins quoi.

  • Speaker #0

    Et attends, mais t'avais quel âge à ce moment-là ? Ton premier CDI, t'avais quel âge ?

  • Speaker #1

    21 ans, je crois.

  • Speaker #0

    Ok, donc il y a 5 ans.

  • Speaker #1

    Ouais, oui, c'est ça, il y a 5 ans.

  • Speaker #0

    Attends, parce que t'as fait 5 ans d'alternance.

  • Speaker #1

    Attends, non. Non, mais j'ai quel âge ?

  • Speaker #0

    T'as 26, là.

  • Speaker #1

    7. Non, je dis n'importe quoi, ça va faire 3 ans, là, cette année. Ouais, c'est ça, ça va faire 3 ans, donc... 24 ans ? 23 ans, j'avais.

  • Speaker #0

    23 ans ?

  • Speaker #1

    Oui, 23. Ok. Des maths vraiment !

  • Speaker #0

    Ouais donc tu as fait 5 ans d'alternance, CDI il y a 23 ans et en fait quand tu t'es lancé, tu disais, enfin lancé quand tu as rejoint un CDI plutôt tu t'es directement lancé en freelance, à côté. Et tu faisais quoi ?

  • Speaker #1

    Au début je faisais du graphisme, enfin des trucs... Pour mon ancien patron chez qui j'étais en alternance au tout début en BTS, pour qui je faisais des menus de Noël etc, il m'avait rappelé Parce qu'il savait que je faisais un peu de trucs à côté. Il m'a dit, ouais, est-ce que ça te dit de faire les menus de la boutique de Noël, etc. Je te donne 500 euros et tu me fais ça, quoi. Moi, c'était mes débuts. Je fais, bah, vas-y, je te fais ça. J'ai fait son truc. Je suis arrivée, je lui ai filé ça, imprimé. Il m'a donné 500 balles et puis voilà, quoi. Je me suis dit, mais trop cool. Trop cool, je peux générer de l'argent comme ça, tranquille. Et c'est comme ça où après je me suis dit, mais en fait, il faut que je fasse du freelance. Par contre, il faut que je me spécialise dans un truc. Ça, ça a pris du temps avant de comprendre ça. Parce qu'au début, je crois que j'ai fait comme tout le monde. J'ai fait tout et n'importe quoi. Je me suis renseignée pour faire du dropshipping. Je me suis renseignée. Putain, on a tous fait la même chose. Je me rappelle à l'époque, j'avais fait une charte graphique et tout pour rendre des paniers pour les chiens. Des paniers, ça existe aussi pour nous, les êtres humains. C'est les matelas à mémoire de forme. Ils font ça pour les animaux maintenant.

  • Speaker #0

    Ah confort !

  • Speaker #1

    Je fais des matelas mémoire de forme et pourquoi je voulais faire ça ? Parce que moi j'avais un chien à l'époque chez mes parents qui avait des problèmes d'articulation etc. Et mes parents lui avaient acheté ça et je m'étais dit mais en fait c'est trop bien, maintenant les gens prennent soin de leur chien donc je trouvais ça grave stylé. Donc je voulais faire ça en drop et je voulais faire ça sur Amazon, c'est genre tu fais de la revente sur Amazon. Je m'étais renseignée, j'avais pris un outil en plus pour chercher les volumes de recherche, combien ça coûte, les saisonnalités etc. Quand est-ce que tu peux mettre ça en vente, combien tu peux gagner avec. J'avais fait un business plan un malade la meuf. Je voulais faire ça au début, mais après je m'étais rendue compte que, par exemple, te lancer sur Amazon, ils prennent 20% de commission. Donc si tu rajoutes à ça l'URSSAF, les impôts, je trouve que ce n'était pas rentable. Donc je m'étais dit, non, ça, j'enlève, je ne veux pas faire ça. Après, je m'étais renseignée sur d'autres métiers en ligne. Pourtant, je faisais déjà du media buying, mais je m'étais dit, est-ce que je ne ferais pas autre chose ? Au début, j'ai voulu faire du copywriting parce que je sais que j'avais des qualités pour ça. J'ai lancé un compte Twitter que là-dessus. Sauf que je me suis rendu compte que j'avais zéro expérience là-dedans parce que je n'avais pas de clients, donc je ne vais pas continuer à faire ça. Et après, vraiment en prenant du recul, je me suis dit, mais attends, je fais du media buying là, dans une boîte, ça marche bien. En soit, je peux faire genre que c'est un client fictif, enfin pas un client fictif parce que je bosse vraiment dedans, mais je fais genre que c'est un client et je prends des résultats comme ça et tout. Et j'ai commencé à faire un compte Twitter que sur ça, avec lequel j'ai réussi à avoir 400 ou 500 abonnés, je crois, en l'espace de 3-4 mois. Et j'avais réussi à avoir des missions là-dessus. Bien avant même que je lance officiellement mon activité en freelance, en étant sur Malte, etc. J'avais vraiment commencé par là. Et après, je me suis lancée sur Malte. J'ai eu ma toute première mission qui était des clients à Monaco qui avaient une offre. Que dire ? Maintenant, quand j'y reprends, je me dis mais c'est un truc, ça n'aurait jamais marché concrètement. Mais j'ai pu tester des trucs. En vrai, ça m'a permis déjà d'apprendre la relation client, etc. Bref.

  • Speaker #0

    Et donc là, tu avais quel âge à ce moment-là ?

  • Speaker #1

    Pareil, 23, 24.

  • Speaker #0

    Ok, donc dans l'année quoi.

  • Speaker #1

    Ça, ça s'est fait en quoi, en six mois ? C'était juste avant que je te rencontre. Vraiment, je crois que deux, trois mois après, tu m'as contacté sur ma liste.

  • Speaker #0

    Ah mais oui, c'est vrai ça. Oui, je ne l'avais pas connecté, mais c'est vrai que c'était il y a deux ans, donc tu avais 24 ans. Ok, d'accord. Ok, mais c'est marrant parce que tu vois, à chaque fois que je parle avec des entrepreneurs ou des freelances, il y a toujours cette phase de test. Et dans certains cas, tu vois, à chaque fois... Le premier mot qui sort, c'est dropshipping. Ça, c'est vraiment le mot pour tout le monde. Moi, pareil, j'ai testé le dropshipping, ça n'a pas fonctionné, mais j'ai commencé par ça, tu vois. C'est un truc de fou. En fait, on passe tous par des tests avant de pouvoir trouver son chemin. Et tu vois, à chaque fois, moi, je pense toujours à une... l'image c'est comme quand tu vois si tu prends un entonnoir et que tu lâches une balle de ping pong dedans en fait la balle de ping pong elle va rebondir sur les parois gauche droite gauche droite jusqu'à trouver le chemin mais en fait je trouve que dans la vie c'est pareil tu vois en fait t'es la balle de ping pong et tu cherches ton chemin tu fais gauche droite gauche droite tu test des trucs jusqu'à trouver le bon chemin mais du coup pourquoi je prends l'exemple de l'entonnoir parce qu'en fait tu es obligé de taper les parois avant de trouver le chemin et donc ça veut dire que dans la vie en fait tu es obligé de passer par une phase de test si tu te lances pas comme ça et que tu ne testes pas, tu n'auras jamais la réponse et tu ne trouveras jamais ton chemin.

  • Speaker #1

    C'est clair.

  • Speaker #0

    Parce que tu es obligé d'explorer.

  • Speaker #1

    C'est clair. Puis le drop, je crois qu'on est tous passé par là. Moi, je me vois encore pareil regarder les vidéos de Yomi Denzel, pareil. Je l'ai poncé son contenu, plus de plein d'autres, vraiment dans le marketing en général. Pareil, les contenus sur le SMMA, j'en ai vraiment regardé plein. Je voulais trouver quelque chose qui était sympa à faire dans l'entrepreneuriat, qui ne soit pas trop chiant, où tu n'as pas trop de trucs à gérer parce que, pareil, moi, je suis quelqu'un, ce n'est pas que j'ai la flemme. c'est que j'ai la flemme de faire des trucs qui servent à rien. Tu vois, genre enfin pas qu'ils servent à rien, mais qui pour moi n'apportent rien en valeur ajoutée. Donc du coup, je minimise ces tâches là pour faire uniquement des choses qui m'apportent moi perso. Donc soit qui m'apportent de l'argent, soit qui me laisse plus de temps. Peu importe, mais qui me font gagner un truc. Donc tout ce qui était drop, etc. Je trouvais ça trop relou. Je fais ouais non, flemme, ça va me prendre trop de temps. Créer un site, machin flemme, j'ai pas envie. Donc je voulais vraiment faire un truc où je me dis mais vas-y, en fait, C'est une aubaine entre guillemets quand tu veux te lancer dans l'entrepreneuriat. Je trouve que c'est la chose la plus simple quand tu veux faire de l'entrepreneuriat. En vrai, ce n'est pas que tu n'as rien à faire. Si tu dois te former, etc. à apprendre, mais c'est pour toi que tu le fais. Pour moi, c'est important. Mais en dehors de ça, tu n'as rien à faire. Tu dois créer des docs et tout, mais pareil, c'est pour toi. Tu fais ce que tu veux. Tu n'as pas de cash à dépenser dans des produits ou autre où tu ne sais même pas si ça va marcher.

  • Speaker #0

    Je trouve que le freelance, c'est vraiment pour moi la première marche. C'est le plus simple. Franchement, ça ne demande pas forcément énormément de travail, même si comme tu l'as dit, il faut se former, il faut savoir parler à des clients, des prospects, savoir les signer, il faut avoir aussi une expertise sur un métier. C'est pas si simple que ça, mais c'est la première marche de l'entrepreneuriat. En fait, moi je trouve que c'est le business le plus simple à mettre en place. Parce qu'après le dropshipping, tout le reste, ça demande quand même pas mal de compétences. Faut avoir des bons produits, faut gérer les livraisons, après t'as ton site internet, faut poster sur les réseaux sociaux, faire de la pub et puis des retours clients machin. C'est une entreprise quoi en fait.

  • Speaker #1

    Moi c'est ça qui m'a saoulé.

  • Speaker #0

    Ah oui mais pareil, moi aussi j'ai eu plein de galères, j'ai testé ça parce que... Comme toi, je voulais de la liberté financière, de la liberté géographique et tout. Et du coup, le dropshipping, pour moi, était une solution. Mais très rapidement, je me suis rendu compte de la galère que c'est. Déjà, j'ai commandé les produits, j'ai testé, j'ai voulu faire les choses bien. Tu sais que mon compte Instagram, il existe toujours, du dropshipping.

  • Speaker #1

    Je suis curieuse de voir ça.

  • Speaker #0

    Tu montreras après. Tu tapes Wigan, Wigan officiel, je crois, un truc comme ça. C'est un truc de pistolet de massage. Les trucs pour les athlètes et tout. Je ne sais pas pourquoi, j'ai kiffé ce produit. Je me suis dit, vas-y, je vais le tester. Je les ai commandés, j'ai fait un shooting et tout. J'ai bien fait le truc, il y avait des belles photos et tout. J'avais fait aussi des partenariats avec des ambassadeurs, avec des vrais athlètes. Pas des athlètes de haut niveau, mais des gars qui, sur Instagram, postaient un peu, 2-3 000 abonnés dans ces eaux-là. Les mecs étaient quand même sérieux. Mais après, tu as tous les problèmes de livraison. Je ne sais pas pourquoi, mes clients, par exemple, ils recevaient la facture de TVA. Je sais pas pourquoi, la facture de douane, je sais plus ce que c'était. Ouais, c'était trop chiant, j'ai arrêté. Et puis pareil, comme toi, du coup, j'ai rejoint une agence fondée par deux anciennes Google à Paris, une agence parisienne. Et c'est là où j'ai découvert le media buying, la publicité en ligne. Et c'est là où je me suis dit, mais attends, c'était pendant le deuxième confinement. Ah ouais, en plus. 2020, ouais. En fait, je suis parti en Espagne. avec des potes, on est parti juste avant que tout ferme et tout, tu vois, et on a loué une maison parce qu'on voulait pas repasser un confinement à Paris, enfin en tout cas pas moi et en fait là bas, donc j'étais dans cette agence et je me suis rendu compte d'une chose au bout d'une semaine je me suis dit mais attends Là, ton travail, tu le fais en autonomie, à l'étranger, seul, sans être vraiment cadré. Et je t'ai demandé, attends, mais je peux le faire à mon compte, quoi. Parce que je savais très bien qu'ensuite, quand ça allait rouvrir, plus de Covid et tout, j'allais revenir au bureau, etc. Et du coup, je me suis renseigné, je suis allé sur Malte pour voir les prix. Donc Malte, il y en a qui ne savent pas, c'est la plateforme qui met en relation les freelances et les entreprises. Et donc, tu as les prix des freelances. Et du coup, j'ai vu les fourchettes de prix. Je vais sur Malte et là je vois quoi ? Je vois que en gros les plus petits prix c'est genre 125 euros par jour.

  • Speaker #1

    Ah quand même, oui.

  • Speaker #0

    Ouais, donc ça fait 2500 euros quand tu débutes, quoi, tu vois, par mois, si t'es full. Et ça va jusqu'à 710 euros par jour. Et moi je découvre ça, pareil, comme toi j'y connaissais pas grand chose et tout, et 710 euros par jour, si tu fais le calcul, ça fait plus de 14 000 euros par mois. En plus, toi tu t'es lancé à l'époque où il n'y avait pas encore énormément de monde sur Malte.

  • Speaker #1

    Ouais, il y en avait quand même. Il y avait quoi ? Ouais, ouais, ouais. En fait, ça a commencé en 2015 dans ces eaux-là, tu vois. Donc il y avait quand même du monde. Mais dans tous les cas, c'est une bonne chose qu'il y ait du monde, tu vois. Ça prouve que justement, il y a de la demande en fait. Donc il y a des clients qui sont là, il y a des entreprises qui en ont besoin. Et quand j'ai découvert ça, il y a une petite lumière qui s'est allumée là. Je me suis dit, bon bah en fait, qu'est-ce que je fais avec mon dropshipping ? J'ai des compétences que je peux vendre, autant le faire, tu vois. Et je me suis lancé à côté de mon job aussi. Et ça a marché super rapidement. Et d'ailleurs, moi, j'aimerais bien savoir, c'était quoi, toi, ton déclencheur ? C'est-à-dire, à quel moment tu t'es dit, moi, je ne veux pas du salariat, ou du moins pas à 100%, parce que tu t'es lancé à côté du salariat quand même. À quel moment tu t'es dit, vas-y, moi, je vais me lancer en freelance ?

  • Speaker #0

    Ma première mission, vraiment, ma première mission que j'ai eue en free, vraiment, c'était trois clients qui étaient, enfin, trois fondateurs ensemble, qui étaient à Monaco et qui testaient du dropshipping, parce que clairement, ils faisaient du drop. Ils avaient besoin de quelqu'un pour faire de la pub pour ça. Il faut savoir que c'était ma toute première mission, je n'y connaissais rien au pricing, comment tu te vends, etc. Moi, j'y suis allée au culot. Il faut savoir que ma première mission, je prenais 1500 balles par mois. Première mission.

  • Speaker #1

    Mais trop bien ça !

  • Speaker #0

    Mais ouais, trop bien ! Et en fait, ils n'ont pas re-signé les mecs. Ils m'ont dit, ouais, ok, on signe. Ok.

  • Speaker #1

    Allez, monégasque. Allez, chopez Monaco, les gars. Monaco, Monaco, on y va. La Smith.

  • Speaker #0

    Vraiment, je me suis dit, c'est une dinguerie ça. c'est une dinguerie genre 1500 par mois sachant que c'était ma toute première mission je m'occupais du tracking aussi des ads sur Meta plus Google. Après comme c'était ma toute première mission, je sur-délivrais un peu. Mais c'est normal quand tu débutes, en vrai tu sais pas trop, puis tu veux bien faire. Mais je prenais quand même 1500 euros par mois. Mais je crois qu'au max je devais passer trois heures par semaine dessus donc ça fait quoi ? 3 x 4 ? 12 ? Ça fait même pas une journée et demie quoi, dans le mois pour 1500 euros.

  • Speaker #1

    Incroyable.

  • Speaker #0

    Et je m'étais dit mais attends mais quelle dinguerie. Mais attends mais on va pousser le truc et du coup... Avant de te rencontrer, je me rappelle, j'étais en train de me renseigner un peu sur Malte, etc. Comment ça fonctionne. C'était encore la boîte noire. À ce moment-là, je ne comprenais pas trop. Mais je m'étais dit, écoute, je vais peaufiner mon profil. On va voir ce que ça donne et tout. Et avant que tu me contactes, j'avais peut-être eu une ou deux missions entre-temps. Des trucs en one-shot et tout qui m'ont apporté un peu d'argent. Et après, du coup, je t'ai rencontré. Et j'avoue, c'est toi qui m'as grave ouvert les chakras. Parce que je me souviens encore, quand je t'ai expliqué un peu ma situation, etc. Toi, tu me poussais, tu me disais... quitte le CDI en fait, c'était le call to action, c'est quitte le CDI, fais du freelance.

  • Speaker #1

    Bah oui, parce qu'en fait pour le contexte, franchement t'étais quand même assez qualifié, tu travaillais bien et je me suis dit putain mais ça fait chier en CDI. Et moi je pense qu'il y a plein de clients à mon avis qui pensent ça, parce que moi j'étais ton client, alors après c'était différent, je connaissais le domaine et tout, mais le fait que tu ne puisses pas plus délivrer parce que t'étais en CDI, je me dis putain mais merde. c'est con je vais devoir trouver quelqu'un d'autre, faire un autre modèle et tout alors que franchement c'était cool quoi donc donc ouais mais à quel point je t'ai ouvert les chakras en fait ?

  • Speaker #0

    Ah bah en fait tu m'as vraiment fait remettre en question tu vois parce que je me souviens qu'il y a un moment donné où j'étais complètement submergée par le travail enfin en fait entre le freelance plus le cdi c'était des périodes comme moi je bossais dans la formation tu sais la formation il y a des périodes de l'année où tu as beaucoup de taf parce que bah c'est les périodes où tu rentres les étudiants dans l'école tu dois finir de remplir tes classes, donc ça prend du temps. Et à côté de ça, c'était au moment où pareil, je bossais avec toi. Et du coup, je me rappelle, il y a des jours où je finissais à 22 heures le soir. Une fois, je bossais le week-end et c'était toi, je me rappelle, qui m'avais dit mais tu ne peux pas faire ça en fait. Même si tu gagnes de l'argent, tu m'avais dit tu ne peux pas continuer comme ça, à bosser de ouf comme ça, à ne pas avoir de week-end. En vrai, tu vas finir cramé quoi. Et c'est vrai. C'est vrai qu'il y a un moment donné où je ne pouvais plus tout cumuler ensemble. Et ça a déjà été une partie du switch où je me suis dit, il faut que je commence à réfléchir à faire que du freelance. Mais c'était encore hyper flou pour moi parce que j'étais toute seule. Enfin, toute seule dans le sens où j'avais personne autour de moi qui faisait ça. Donc, c'est hyper compliqué à part toi. Et forcément, au bout de quelques mois, quand on avait fini de collaborer ensemble et tout, parce que je sais que tu montais ton agence, etc. Tu commençais à monter aussi ton accompagnement. Et c'est à ce moment-là justement où tu m'avais recontactée en me disant « mais attends, je suis en train de lancer un truc pour accompagner les CDI à se lancer en freelance, etc. Est-ce que ça te chauffe ? » Et en plus, tu m'as closée en deux-deux. Franchement, ça n'a pas été compliqué. Je crois qu'en une semaine, je t'ai dit « oui, oui, c'est bon, vas-y, c'est bon, je suis là » . Et ça m'a grave aidée parce que si je devais donner en tout cas un conseil à toute personne qui se lance, que ce soit en freelance ou même dans l'entrepreneuriat en général, c'est d'être accompagnée par quelqu'un. Trop important parce que tout seul on peut faire plein de choses, mais quand on est accompagné par quelqu'un, on va beaucoup plus vite. Et en plus on a un regard externe sur ce qu'on fait. Et ça je trouve ça hyper bien parce que franchement quand t'es seul, ouais tu peux avancer. En soit on est pas plus bête qu'un autre, mais tu vas beaucoup plus lentement parce que t'as personne qui va te dire mais ça faut pas faire comme ça, ça faut faire comme ça, t'as rien qui te cadre. Alors que quand t'es accompagné par quelqu'un, ça va dix fois plus vite. Puis en plus, pour le coup, après moi j'ai pu intégrer le collectif directement, en plus nous on était la V0, les tout tout premiers.

  • Speaker #1

    Ouais, c'était au tout début. Ouais c'est ça, pour mettre dans le contexte, du coup c'était en 2023 qu'on avait commencé à bosser ensemble. Ouais. Et pourquoi on a bossé ensemble ? Parce que justement, je voulais créer ShadePom. Je voulais monter, alors à l'époque c'était pas Shaperoom, c'était un truc, c'était une sorte de formation ou je ne sais quoi. Et donc je me suis dit, ok, mais là je suis full de clients. À ce moment-là, j'avais atteint mon objectif. C'était 4 jours par semaine comme toi. Moi j'ai gagné, je ne sais plus combien, mais vers les 10 000 euros et tout. Enfin, j'étais... T'as dit ! Ouais, j'étais bien. Non mais j'étais bien, mais le truc c'est que tu vois, je suis arrivé à ce moment-là. On était en avril-mai 2023. et j'ai fait un peu un état d'ileu sur la situation. En fait, ça ne m'a pas fait grand chose. Je me dis bon ben voilà. Et tu vois, quand j'entends pas mal de de mes potes ou d'autres personnes qui parlent de vouloir avoir plus d'argent et tout, ben franchement, en fait, c'est pas ça. Alors c'est de bateau ce que je veux dire, mais c'est pas ça qui rend vraiment heureux quoi, tu vois, parce que moi j'étais à 10 000 euros par mois, quatre jours par semaine, j'avais le temps, je voyageais. Franchement, vie de rêve tu vois. Et je kiffais ma vie, je dis pas que je détestais. mais en gros j'étais un peu en mode bon bah voilà Et je sentais que je manquais un peu de sens, d'impact, tu vois, je me voyais pas faire ça toute ma vie en fait à ce moment là. Puis au même moment en fait je faisais déjà de la formation mais pour des entreprises, je formais déjà en interne et tout. Et puis j'avais des potes qui me demandaient déjà, ah ouais est-ce que tu peux me former, j'ai envie de, bah moi aussi de me lancer etc. Et c'est là où je me suis dit mais attends, attends, attends, j'ai pas fait des grandes études, après j'ai fait une école en 5 ans tu vois mais c'est une école du web, c'est pas genre HEC et tout machin, j'ai jamais été en CDI. Pourtant je travaille quatre jours par semaine, j'ai gagné dix mille euros par mois, j'ai travaillé avec des Nivea, Vestiaire Collective, l'Etudiant, la Fnac et tout. Et je me dis attends mais si un mec comme moi qui le fait, il y a n'importe qui qui peut le faire, entre guillemets quoi, tu peux y aller. Et je me dis bah attends je vais créer un truc pour former les gens tu vois. À ce moment là je crois qu'il y avait pas grand chose sur le marché. Je me dis vas-y let's go je vais tester un truc. Et donc c'est là où en fait j'ai cherché quelqu'un qui puisse reprendre quelques uns de mes clients parce que j'étais full et du coup il fallait que je trouve du temps. C'est comme ça qu'on s'est... qu'on s'est rencontrés. Et donc, après, il y a eu ça, plus j'ai monté mon agence finalement, parce que du coup, comme tu étais en CDI, c'était compliqué, ça marchait pas trop. J'ai monté mon agence, ça m'a dégagé du temps, et là j'ai pu un peu plus lancer le shape-com, donc on est à fin 2023, début 2024, et ça a commencé à devenir sérieux, donc j'ai eu d'abord le premier, le tout premier shaper, c'est Amadou.

  • Speaker #0

    Ah ouais ? Je pensais que c'était Lucas.

  • Speaker #1

    Non. C'est Amadou parce qu'en gros, il m'a vu sur Instagram, j'ai une pote qui à l'époque faisait des petites interviews... sur Insta et tout. Son concept c'était je squatte les bureaux d'entrepreneurs, un truc comme ça. Il m'a vu passer sur une vidéo, il m'a contacté, il m'a dit ouais je cherche à me lancer en freelance, je suis en agence et tout, bref voilà je cherche à me lancer dans ce milieu là. Et je lui dis bah écoute avec grand plaisir, juste là je te préviens, j'ai encore rien créé du tout, je suis from scratch, j'étais devant une page Notion blanche tu vois. Et je lui dis... écoute je te fais un plan tu me dis ce que tu en penses je lui ai dit donne moi une semaine je te prépare tout ça et je t'envoie ça sur une fiche ce sera résumé ok pas de problème je lui envoie la fiche il me fait vas-y moi je suis chaud ça coûte combien je lui ai dit écoute je suis au début mais comme c'est une sorte de coaching aussi je te fais payer je crois que j'avais payé genre 600 euros tu vois un truc comme ça mais il n'y avait pas de date de fin, tu vois, c'était vraiment en mode tu vas m'aider à créer aussi en fait. C'était la co-construction. Et du coup Amadou, c'est le tout premier shaper, je crois que c'était en novembre ou décembre 2023. Ouais et j'ai commencé à vraiment mettre, à passer la seconde en février 2024 exactement, où là j'ai commencé à créer plus de contenu, mon modèle a un peu changé et puis c'est là où j'ai commencé à former un, deux, trois, quatre médias bailleurs, donc il y avait toi, il y avait Lucas qui nous a rejoint après, il y avait Quentin, Yacine, bref on était environ six ou sept. Ouais et donc tu as rejoint Chez Prou et bon après j'allais te demander bon qu'est ce qui fait que tu as rejoint Chez Prou mais parce qu'on se connaissait déjà un petit peu j'imagine.

  • Speaker #0

    Ouais et puis bah après enfin moi je te le dis t'es quelqu'un qui m'inspirait beaucoup quand je me suis lancée en free parce que t'es une des premières personnes que j'ai rencontré qui était 100% freelance qui avait à peu près mon âge aussi parce que c'est important de tu sais quand tu te vois en quelqu'un quand quelqu'un la personne a ton âge tu sais tu dis bah attends le mec il génère ça il fait ça pourquoi pas moi quoi. Et ça m'inspirait beaucoup il y a deux ans, j'allais dire à l'époque, mais c'était il y a deux ans. Et je savais que tu étais hyper calée sur des trucs. J'ai vu que tu avais réussi. Je m'étais dit, en vrai, il n'y a même pas besoin de me convaincre parce que je sais que tu es quelqu'un qui a réussi, qui s'en sort très bien. Donc, il n'y avait pas de raison. En fait, tu n'avais même pas besoin de me convaincre de quoi que ce soit. Moi, c'était juste à moi de me bouger et de m'activer.

  • Speaker #1

    Avant de passer à... Moi, j'aimerais bien savoir ton ressenti par rapport à chez Eproum, mais juste par rapport juste avant ça, en fait comment tu te sentais à ce moment là ? Parce que tu viens de me dire ouais je voulais qu'on...

  • Speaker #0

    bouge un peu le cul etc du coup comment tu te sentais à ce moment là c'était quoi le la problématique en fait j'étais saoulé en fait enfin vraiment j'avais vraiment envie de changer de vie quoi de faire autre chose enfin j'étais saoulé vraiment j'aimais bien mon ancien taf vraiment mais il y avait un truc qui me fait j'aimais bien le l'émission etc mais je m'y sentais pas en mode ouais je me vois rester là tout le temps quoi donc j'étais saoulé j'avais vraiment envie de changer de vie et de faire autre chose. Et forcément, pour ça, il faut que tu t'actives et que tu y mettes du « tiens, ça ne va pas changer tout seul » . J'avais envie que ça change de tout autre chose. Et j'essayais de me projeter sur six mois, un an, en me disant que dans six mois, un an, je ne suis plus la personne que je suis aujourd'hui.

  • Speaker #1

    Moi, je me rappelle à peu près le même moment que toi, je m'étais posé la question, je m'étais projeté par il y a un an. Et d'ailleurs, c'est important la visualisation de ce projet. Et je m'étais dit « imagine, il n'y a rien qui change » . Je me disais, je me demandais qu'est-ce que je ressentirais. Je t'ai posé la question de toi ou pas ? Ouais,

  • Speaker #0

    pareil. Je m'étais dit, mais imagine, dans un an, je suis toujours la même personne. Je suis toujours saoulée. Je fais quoi ? Et c'était il y a un an en arrière, du coup. C'est marrant parce que regarde aujourd'hui.

  • Speaker #1

    Aujourd'hui, 4 ans par semaine, 7 000 euros, bam, ça voyage.

  • Speaker #0

    Mais c'est vrai que je pense que c'est ce qu'on appelle un peu le syndrome de l'imposteur, tu vois. Où tu te dis, est-ce que vraiment je suis la bonne personne pour faire ça ? Est-ce que j'ai les épaules pour faire ça ? Parce que je suis crédible même pour le faire.

  • Speaker #1

    C'est intéressant ça. Comment tu as avancé là-dedans ?

  • Speaker #0

    J'ai foncé dans le tas. Je me suis dit, il n'y a pas le choix, on va faire comme ça. Vraiment, depuis que je suis 100% en freelance, il y a un truc que j'ai beaucoup appris et que je répète beaucoup d'ailleurs dans les sessions de coaching, c'est hyper important, c'est que l'erreur est humaine. On a le droit de se tromper, on a le droit de faire des erreurs. Et même avec des missions, avec des clients ou quoi, les erreurs, ça arrive et c'est comme ça. tant que tu arrives à les justifier, à faire mieux. et à comprendre pourquoi tu as fait une erreur, forcément à ne pas la reproduire, parce que le but, ce n'est pas non plus de les reproduire, c'est OK. Au début, j'avais du mal à me mettre 100% au free parce que j'avais peur d'échouer, j'avais peur de me dire que ça ne se passait pas bien avec les clients, peut-être que je ne suis pas assez compétente, peut-être que je ne sais pas assez bien faire ci, ça. C'était vraiment comment j'étais il y a un an en arrière, avant d'être accompagnée, etc. Et maintenant, aujourd'hui, je me dis que j'ai plus confiance en moi, je sais que j'ai des compétences, je sais que je dois m'améliorer sur des trucs et c'est normal Pareil, on s'améliore tous les jours et c'est OK. Et justement, il faut avoir cette vision. Tu dis que tu n'es pas parfait. En vrai, tu apprends tous les jours et c'est encore mieux d'apprendre. Tu vois, ça t'apporte de la valeur et que tu as le droit de te tromper, de faire des erreurs. Et ce n'est pas grave. Les gens qui n'acceptent pas tes erreurs ou qui vont te blâmer pour ça, c'est ce qu'on appelle pour moi des personnes toxiques. Donc du coup, voilà, tant pis. Si tu as des gens qui te blâment pour ça, tu les rayes de ta vie ou autre. Ce n'est pas grave, tu passes à autre chose. Mais ça, il faut apprendre à l'accepter. C'est un gros travail sur soi-même à faire. Moi, ça fait un an que je travaille sur moi là-dessus. Et maintenant, j'accepte beaucoup mieux plus de choses. Et déjà, j'ai l'esprit beaucoup plus léger, beaucoup plus tranquille. Je suis moins stressée, plus sereine. Et du coup, je travaille mieux comme ça.

  • Speaker #1

    Ok. Tu m'étonnes, c'est clair. Et donc ensuite, tu rejoins un shape room. C'était quand ? Janvier, février ?

  • Speaker #0

    C'était en avril,

  • Speaker #1

    je crois. Avril ? Mars ou avril 2024. Ah ok, d'accord. Concrètement, qu'est-ce que ça a changé pour toi ?

  • Speaker #0

    Bah regarde ce que je fais aujourd'hui ! Oui,

  • Speaker #1

    c'est vrai que la question est plutôt débile en fait. Mais je parle surtout à ce moment-là en fait. Je ne parle pas forcément sur un an, parce que là ça fait environ plus d'un an, mais à ce moment-là, quand tu rejoins Shaperoom, qu'est-ce qui se passe sur les mois qui suivent en fait ?

  • Speaker #0

    Déjà je me suis dit que tout était possible, parce qu'en plus, la particularité, moi quand j'ai rejoint ton accompagnement, je crois que j'étais une des seules qui avait le côté expertise. en media buying, tu vois. Moi, je continuais à me former dessus, mais j'avais déjà de l'expertise dessus. Moi, c'était sur tout le reste. J'étais complètement à la ramasse, concrètement.

  • Speaker #1

    Tout le reste, c'est-à-dire ?

  • Speaker #0

    La prospection, me vendre, avoir une offre claire, bref, tout ça. Moi, j'étais à la ramasse, il faut le dire. Je voulais vendre tout à n'importe qui. Mais voilà, et en fait, ce qui m'a permis de... Vraiment, je me suis dit, en fait, tout est possible parce que j'ai rejoint un groupe où on avait tous des qualités complètement différentes. C'est un truc de fou parce que je me souviens, par exemple, moi, j'avais un gros côté expertise, mais tu prends Lucas. Lucas, je me souviens, le mec, il était hyper calé sur de la prospection et tout comme ça. Il m'avait expliqué des trucs qu'il avait testés. Je m'étais dit, mais ah ouais, en fait, on a vraiment tous des choses à sa portée. Et c'est ça que j'ai grave kiffé, moi, quand j'ai intégré chez Eproum au tout début. C'est que vraiment, on avait tous des skills à sa portée entre nous. Et j'ai trouvé ça hyper bien parce que mine de rien, pareil, quand tu te lances dans l'entrepreneuriat, il y a beaucoup de doutes. Il y a des périodes où il ne se passe pas grand-chose, et c'est comme ça. Mais le fait d'être dans un groupe où tu as d'autres personnes qui vivent les mêmes choses que toi, etc., ça permet de se donner beaucoup de courage et de se dire, c'est pas grave, on continue, on lâche rien. Et ça m'a permis de pouvoir quitter mon CDI début d'année. Parce que j'ai pu, moi, quand j'ai rejoint ton accompagnement, franchement, j'ai appliqué plein de conseils, etc. J'ai trouvé des clients directs et des grosses boîtes, d'ailleurs. Donc, c'est cool. Asphalt, par exemple, qui est quand même une grosse boîte e-com. Moi, j'ai appliqué tous tes conseils. J'ai réussi à bosser en media buying avec eux en freelance, qui a été une de mes plus grosses missions sur les mois qui précèdent. Je n'aurais jamais pu bosser avec eux si... si j'avais pas rejoint ton accompagnement, si j'avais pas appliqué tes conseils, si je m'étais pas bougé aussi concrètement parce que mine de rien faut aussi se bouger le cul quoi et si je m'étais pas bougé j'aurais jamais pu bosser avec une boîte comme ça alors qu'aujourd'hui c'est une des plus grosses boîtes avec qui j'ai pu travailler vraiment 100% en fric quoi.

  • Speaker #1

    Du coup s'il y a un truc pour toi, si tu devais choisir une seule chose dans le chèque-promes qui a vraiment fait la différence pour toi c'est quoi ?

  • Speaker #0

    Franchement il y en a quand même plusieurs quoi.

  • Speaker #1

    Fais-nous un top 3.

  • Speaker #0

    Déjà, je dirais l'aspect coaching trop important, que ce soit coaching de groupe ou coaching individuel. Parce que même les coachings de groupe, ce qu'il y a de bien, c'est que du coup, tu as l'intelligence collective. Et en fait, quelqu'un qui a un problème sur quelque chose, problématique, qui peut-être n'était pas la tienne au début, en fait, devient même ta problématique parce que tu dis « Ah ouais, il a raison, j'avoue, moi aussi, j'ai déjà rencontré ça, machin. » Donc ça, franchement, j'ai vraiment aimé. Du coup, ça rejoint l'aspect un peu communautaire, collectif, groupe. Ça, c'est... incroyable quand tu es freelance, quand tu es entrepreneur, d'être entouré de personnes qui font la même chose que toi et d'avoir des personnes qui des fois sont un autre step par rapport à toi. Moi j'aime bien parce que du coup tu dis la personne elle fait déjà ça, moi je suis à ce niveau là, déjà tout est possible et tu dis en plus elle l'a fait super rapidement donc c'est possible pour moi aussi. Tu arrives même à te projeter à travers les autres donc ça c'est super bien. Après toute la partie prospection etc, offre, moi dis toi un truc, ton tunnel d'acquisition là, entre le moment où tu as ton prospect qui vient te démarcher et quand tu le closes. Moi, j'utilise encore aujourd'hui, mais le taux de closing, il est incroyable. Il faut le dire, franchement, je crois que moi, après, peut-être que moi, je me suis améliorée dans mon discours de vente, etc. Mais tous les prospects qui me contactent, moi, j'ai un taux de closing entre 30 et 50% sur tous les prospects qui me contactent. C'est énorme parce que j'ai suivi vraiment tout le tunnel d'acquisition qui marche. Super bien et qui fait la différence parce que je crois que tout le monde ne le fait pas donc du coup ça fait vraiment la différence.

  • Speaker #1

    Bah ouais, en fait ce tunnel d'acquisition comme tu l'appelles, moi je dis plutôt tunnel de conversion mais peu importe, c'est à partir du moment où tu as ton premier appel, c'est ça ? Ouais. Ouais, premier appel jusqu'à la signature. En fait, il a été inspiré de mon passage en agence. Tu sais, je t'avais dit, j'ai été formé par des anciens de Google qui montaient une agence à Paris. Je me suis inspiré de ça et après je l'ai remis un peu à ma sauce en tant que freelance et tout, j'ai testé pas mal de choses. Donc ouais, c'est des années de tests, d'applications, de trucs, d'échecs aussi, tu vois. Donc non, c'est cool, ça fait quasiment un client sur deux, enfin un prospect sur deux. En sachant qu'en plus, en freelance et en tant que médiabayer, t'as pas besoin d'avoir des tonnes de clients ou des tonnes de prospects, parce qu'en fait, déjà, imaginons que tu factures ton client en 1000 euros, t'en signes 3-4, bah t'es déjà à 3-4 000 euros par mois.

  • Speaker #0

    T'es bien !

  • Speaker #1

    Et comme ça tombe tous les mois, parce que s'il y a des gens qui connaissent pas le médiabing sur cette vidéo ou sur ce podcast, Quand tu es média buyer, tu gères des publicités tous les mois. C'est un forfait. Et donc, si tu as 3-4 clients et que tu factures 1 000 euros par client, en gros, tu as 3-4 000 euros qui tombent tous les mois automatiquement.

  • Speaker #0

    Curing de ouf dans le média buying. Ça, c'est la force de notre métier, puisque tu as beaucoup de métiers en free où c'est du one shot. Donc, tu dois vraiment prospecter tout le temps, tout le temps, tout le temps. Alors que nous, il faudrait prospecter tout le temps. Vraiment important.

  • Speaker #1

    Oui, après, pour toi, en l'occurrence, imaginons là tu devrais poster prospecter ce serait plutôt pour aller chercher peut-être des grosses boîtes, enfin des plus grosses, d'autres projets ou augmenter tes prix parce que au début quand tu te lances souvent tu es dans les trois quatre premiers mois entre trois et six mois tu es à trois quatre mille je dirais entre deux trois mille euros par mois si ce n'est trois quatre c'était plus chaud et ensuite c'est ok bon bah comment je fais sur cette base là pour maintenant augmenter mes prix et pour pouvoir peut-être aller choper des clients qui sont plus gros des projets plus intéressants ou je ne sais quoi tu vois Parce qu'il y a aussi ce truc, moi c'est ce que j'avais cette problématique là à un moment donné, c'est à dire qu'au début je prenais tout tu vois, vraiment. Allez-y, venez, dispo les gars.

  • Speaker #0

    Même les trucs les plus pourris tu prenais tout.

  • Speaker #1

    Ouais vraiment. Ou t'essayais un minimum tu vois. Mais tu voyais le gros red flag et en fait à un moment donné je me suis mangé un énorme red flag et c'est la première fois où j'ai dit non à un client tu vois. Et c'est là où je me suis dit bon il y a un truc à faire tu vois parce que je travaillais cinq jours par semaine. et je sais plus comment je gagnais à ce moment là mais je sais que je pouvais aller plus loin tu vois je devais être à 6 7000 euros dans ces eaux là je pense et je me suis dit mon objectif c'est travailler moins pour gagner plus je suis au même là mais j'en doute pas et je me suis dit bon on va viser quatre heures par semaine c'était ok pour moi et J'ai essayé de viser le 10K, le fameux 10 000 euros. Et en fait, je me suis simplement rendu compte que je pouvais déjà, un, augmenter mes prix, parce que j'étais déjà très bon, j'étais full de clients, et je me suis dit, on va essayer d'avoir moins de prospects, mais des prospects plus qualitatifs. j'ai augmenté mes prix, je pense que j'étais à 300-350, j'ai dû passer direct à 500, un truc comme ça. Je suis même monté à 600 à un moment donné, 650. Enfin quand je dis ça, c'est TGM, taux journalier moyen, donc prix par jour. Et en fait, ça m'a permis d'enlever quelques clients, donc j'ai pris aussi la responsabilité de pouvoir perdre un peu d'argent. Mais bon, j'étais à quoi ? 4000 euros par mois, donc c'est ok quand même. Et après, j'ai trouvé des clients qui étaient plus gros, j'ai travaillé avec des grosses agences aussi, et là, pouf ! C'était parti et j'ai atteint les 10-12 000 par mois en travaillant 4 jours par semaine.

  • Speaker #0

    Incroyable !

  • Speaker #1

    C'est vrai que c'était cool. Parce que j'étais un peu débordé et tout, je travaillais des fois beaucoup. Ah non, ça y est, c'est bon, j'en ai marre, je veux voyager. En plus, parfois, j'allais au Brésil et tout. Et je me disais, putain, mais quand même, je ne peux pas profiter à fond. Et puis après, avec le temps, tu apprends aussi à t'organiser. Ouais. Et donc après c'est à ce moment là où quelques mois plus tard j'ai eu ce truc de bon bah voilà that's it. C'est là où je me sentais un peu en manque d'impact et tout. Mais ok donc pour en revenir à ce que ce qu'on se disait donc tu disais la diversité des profils c'est ça qui a fait la différence dans le group room donc le côté humain le côté communauté et toi tu disais la partie tunnel de conversion enfin comment tu signes un client c'est ça ?

  • Speaker #0

    Ouais vraiment la... La partie un peu prospection, offre, l'entièreté du truc, c'est même la base quand tu es freelance. Parce que c'est 50% de ton taf, c'est d'être commercial. Quand tu es freelance, tu es media buyer, mais tu es aussi commercial. Et cadrer vraiment toutes ces parties, moi, ça m'a vraiment aidée. Parce qu'au début, j'étais vraiment à la ramasse. Créer une offre irrésistible, viser les bonnes personnes. Moi, j'étais complètement à l'ouest, vraiment. Je n'avais aucun process prédéfini. Genre, tu as un client qui vient me contacter sur Malte, il n'y avait pas de process. Vraiment, je faisais ça aux doigts mouillés. Je faisais bon, on verra, ça va peut-être passer. Écoute, j'ai eu de la chance, je touche du bois, ça passait à chaque fois. Mais du coup, là, l'accompagnement m'a surtout permis de cadrer un minimum, vraiment tous mes process commerciaux, si on peut dire ça comme ça. Parce qu'une fois que tu as des process qui sont carrés, dès que tu as quelqu'un qui te contacte, tu sais comment lui répondre. Tu sais comment procéder, c'est à dire que direct, si la personne réserve un call avec toi, tu vas tout de suite regarder ce que tu peux lui conseiller en call de vente, etc. machin, enfin, t'as déjà un truc bien prédéfini en tête. Et moi, ça m'a même aidé. Après, c'est avec le temps que tu apprends et que tu te développes. Mais moi, quand j'ai un prospect en call découverte, j'ai pu directement repérer les red flags, les trucs où je me dis, ça ne va pas plus loin, tant pis, fin de la discussion. Et les scripts, typiquement, qu'on a dans la formation, ils servent à ça aussi, tu vois. De vraiment poser les bonnes questions. Et vraiment, plus on pose de questions, et plus on pose les bonnes questions, plus on a la chance de pouvoir repérer si c'est un prospect qui peut être bien pour la suite, ou si c'est red flag total, et auquel cas... Tant pis quoi, on a passé 30 minutes sympas et on passe à autre chose.

  • Speaker #1

    Exactement. Du coup, tu dirais quoi si il y a un de tes potes ou une de tes potes qui dit « Ah, chez Proum, ça m'intéresse ! » Tu lui dirais quoi ?

  • Speaker #0

    Je lui dirais « Lance-toi ! » En vrai, lance-toi. Je trouve que ce qu'il y a de dommage en France, c'est qu'on n'a pas la culture d'investir en soi. C'est-à-dire que quand tu gagnes de l'argent... On va toujours, enfin c'est la société qui est comme ça, on va toujours t'inciter à dépenser de l'argent, mais pour des trucs un peu fictifs, du matériel, machin. Bon c'est bien, je ne dis pas le contraire, je le fais.

  • Speaker #1

    Ou à mettre de côté.

  • Speaker #0

    Ou à mettre de côté.

  • Speaker #1

    Et ce truc de, attention, la sécurité, l'appartement, tu as l'assurance vie.

  • Speaker #0

    En fait, on te stresse par rapport à ça, mais jamais on va te dire d'investir en toi. Déjà, on a du mal à te dire d'aller investir son argent dans la crypto, dans des PEA, bref, peu importe. Mais alors d'investir en toi, je crois que c'est encore moins un truc qui est inculqué chez nous. Parce qu'on part toujours du principe que l'école est gratuite, entre guillemets. Donc les Français, ils sont vraiment en mode, l'école est gratuite, pourquoi moi j'irais payer une formation alors qu'en vrai c'est gratuit dans tous les cas.

  • Speaker #1

    Oui, mais là tu parles de l'école jusqu'au bac.

  • Speaker #0

    Oui, jusqu'au bac, mais même les études sup, si tu les fais à l'université, c'est gratuit.

  • Speaker #1

    Oui, c'est vrai, l'université, oui, c'est vrai.

  • Speaker #0

    Donc c'est pour ça, et tu as beaucoup de personnes, et je le sais, parce que du coup, moi dans mon entourage, il y a beaucoup de gens qui ont été à l'université, etc. et qui ont vraiment ce truc de l'école est gratuite, déjà j'ai pas envie de payer et en plus vraiment on nous éduque pas du tout à investir en nous et à dire ok je vais investir de l'argent pour moi, genre pour apprendre d'autres choses, pour me former, machin et tout. Donc si je devais conseiller quelqu'un, c'est ça, lance-toi, investis en toi déjà. Dépense de l'argent pour toi, ça peut te permettre de créer des rêves et de vivre la vie que tu as envie de vivre. Et surtout si tu as une vision, etc. À fond, c'est vrai, on n'a qu'une vie, on est jeune, t'as pas d'enfant, machin, t'es tranquille, t'as pas d'appart sur le dos à payer. T'attends quoi en vrai tranquille ? Et en plus de ça, je veux dire une formation qui coûte 2, 3, 4 000 euros. Elle est rentabilisée en un ou deux mois. En soit, tu investis en toi, tu apprends encore plus, tu deviens encore une meilleure personne, une meilleure version de toi-même, qui en plus te permet de générer plus d'argent de façon libre. Bah, viens !

  • Speaker #1

    J'adore le « viens » . T'entends quoi ? Allez, viens ! C'est pas drôle. Mais du coup... Pourquoi chez Eprou mais pas une autre formation ? Parce qu'il y en a d'autres des accompagnements, des formations, même des écoles tu vois ?

  • Speaker #0

    Bah pour intégrer un super groupe, super collectif, super accompagnement, si vous voulez une super coach aussi !

  • Speaker #1

    Ah ah ah ça y est, le moment pub !

  • Speaker #0

    Non en vrai franchement, après je pourrais même pas comparer parce que moi j'ai pas forcément fait d'autres choses à côté tu vois donc c'est compliqué de prendre du recul là-dessus. Après, je me dis pourquoi chez EPROM ? Parce que c'est très spécialisé déjà sur une expertise en particulier. Et ça, c'est hyper important parce que tu as beaucoup de programmes et d'accompagnement actuels qui sont très vagues. C'est-à-dire que ça parle un peu de tout. Typiquement, tu prends un programme en e-com, ça va te parler de tout. Ça va te parler de l'affiliation, je ne sais pas, de l'emailing, de la pub, mais de manière très théorique, tu vois, sans forcément rentrer dans le détail. Donc, en soi, tu ressors d'une formation comme ça. Ce n'est pas que tu n'as rien appris de plus, c'est que tu n'as rien à pratiquer. En fait, c'est de la théorie. Alors que vraiment de rejoindre un accompagnement qui est spécialisé sur un truc, tu vas prendre cette expertise-là déjà, qui vaut l'or sur le marché en vrai, plus à côté tous les leviers qui sont possibles pour te lancer en freelance tranquillement. Puis pour l'aspect communautaire, collectif, etc., le fait de se dire que tu as fini ta formation, tu n'es pas seul parce qu'il y a beaucoup de formations quand tu l'as fini. Tu reviens, tu es seul en fait, tu n'as personne après qui t'accompagne et tu redeviens seul. Alors que là, tu finis ta formation, mais dans tous les cas, tu rejoins après un collectif où tu as du monde dedans. Et donc, pour le coup, tu n'es pas seul en fait. Même si tu as des galères, tu peux en parler. Parce que tu as forcément quelqu'un qui va te répondre, qui va dire « ouais, mais non, tu peux faire comme ça, tu peux faire comme ça » . Et du coup, tu n'es jamais seul, tu avances avec d'autres personnes. Et ça, c'est hyper important quand tu choisis une formation, je trouve.

  • Speaker #1

    Carrément. Et puis en plus, dans notre collectif à nous, il y a des coachings, il y a des formations. C'est un truc qui va se développer de plus en plus. Donc ouais, c'est pas juste un collectif de freelance, parce que moi j'en ai fait des collectifs qui sont très très bien. Mais moi ce que je souhaite vraiment dans les shapers, c'est qu'on puisse vraiment avoir un écosystème bien rempli, avec différents coachs à disposition sur différents sujets, tu vois, certes c'est de la publicité en ligne, mais aussi sur de la prospection, sur du call calling, de la prospection téléphonique, sur du bien-être aussi, tu vois. Enfin bref, plein de choses, et qu'on fasse des call living, qu'on fasse plein de trucs pour casser la routine, pour casser un peu la solitude qu'on peut avoir en freelance, enfin bref. De toute façon, tu as plus ou moins résumé, donc c'est très bien. Dernière chose, le mot de la fin. Imaginons qu'il y a quelqu'un qui regarde cette vidéo, qui a à peu près ton âge, qui hésite à se lancer en freelance. Elle est en CDI, dans la même situation que toi. Ah, quitte. Dans laquelle... La situation d'il y a six mois, tu lui dirais quoi ?

  • Speaker #0

    Quitte ça. Quitte-moi ça. Vraiment, il faut faire des choses qui nous plaisent. Après, je me dis, il y a des gens qui kiffent le salariat, donc c'est très bien, il en faut pour tout le monde. Moi, je suis de ça. Mais si tu as ce truc où tu as envie de plus de liberté, plus d'argent, quitte. Il faut quitter ça, il faut quitter le métro, il faut quitter le truc le 9-17 heures, l'enfer. Il faut quitter tout ça et justement investir dans plus de liberté, plus de choix. Et puis plus de repos et de tranquillité aussi, qui sont d'ailleurs mes trois principaux changements depuis que je me suis lancée en freelance. Surtout si c'est quelqu'un qui n'est pas flemmarde, mais qui a un peu la flemme comme moi et qui n'a pas envie non plus d'investir tout son temps dans du travail, il va bien, il fera du quatre jours par semaine comme moi avec des revenus stables, tranquilles. Et puis tu auras tous tes vendredis comme ça à faire ce que tu veux.

  • Speaker #1

    Parfait. Parfait, parfait. Est-ce qu'on peut peut-être te retrouver quelque part sur LinkedIn ?

  • Speaker #0

    Sur LinkedIn. Pour l'instant, sur LinkedIn, Roxane Fayol. Et je pense développer peut-être soit TikTok ou Insta. Après, avec des podcasts, justement, aussi. Parce que c'est un format qui est très cool. Et qui est très authentique. Je trouve que ça change de ce qu'on voit habituellement. Donc, j'aimerais bien. Ça ira peut-être avec les projets que je peux avoir plus tard.

  • Speaker #1

    Il faut vraiment que je mette en place ce truc d'ambassadeur. Parce qu'entre toi, Tom Soa, Lucien... Vous pouvez lancer votre podcast et tout.

  • Speaker #0

    On peut tous faire la même chose.

  • Speaker #1

    Les gars, ambassadeurs Tchèque-Pont, on va y arriver là. Ok, donc déjà Roxane Fayol sur LinkedIn. Ouais. Et bientôt Instagram.

  • Speaker #0

    J'espère.

  • Speaker #1

    TikTok et tout. Ok, tu nous tiens au courant alors. Ouais,

  • Speaker #0

    grave.

  • Speaker #1

    On postera des trucs, je pense.

  • Speaker #0

    Carrément.

  • Speaker #1

    Super. Écoutez, j'espère que cette vidéo vous aura plu. J'espère que Roxane, son témoignage vous aura aidé pour avancer sur votre propre chemin. Et puis, vous connaissez la chanson.

  • Speaker #0

    n'hésitez pas à liker, commenter, partager et prendre un call de vente aussi avec Nico vous ne regretterez pas exactement venez rejoindre nous,

  • Speaker #1

    on est bien et abonnez-vous on n'oublie pas, on s'abonne les potes à très bientôt, donnez-nous de la force et on se retrouve très bientôt pour d'autres épisodes ciao

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Description

Elle pensait devoir “supporter son CDI” encore des années… mais ce n’était pas le vrai chemin vers la liberté.

Et cette croyance l’empêchait de voir qu’elle avait déjà les compétences pour créer sa vie sur mesure.


Si tu veux quitter ton job, travailler moins, gagner plus et construire une activité qui te ressemble, cet épisode est pour toi.


Roxane partage son parcours atypique - du bac pro cuisine au media buying - et comment elle a bâti une activité à 7000€/mois en travaillant 4 jours par semaine.


Au programme :

📌 Son déclic pour quitter le salariat et se lancer en freelance

📌 Comment passer d’un métier alimentaire à un business passion

📌 Les stratégies qui lui permettent de rester stable financièrement

📌 Son organisation pour travailler moins tout en développant son activité

📌 Ses conseils pour tester, se spécialiser et trouver sa voie


Une interview inspirante pour tous ceux qui veulent quitter le salariat et créer une vie sur-mesure, entre liberté, revenus confortables et épanouissement pro.


Tu as aimé cet épisode ?


🎒 Je suis Nicolas Dorfmann, entrepreneur nomade et fondateur de shaperoom. Avec shaperoom, je t’accompagne à te lancer en freelance en 90 jours en apprenant mon métier, celui de media buyer. Comment ça se concrétise ? Tu entres dans le shapecamp pendant 90 jours, tu apprends le métier de media buyer freelance et tu obtiens tes premiers clients. Ensuite, tu rejoindras ma communauté de freelances "les shapers" ! Tu veux en savoir plus ? C’est par ici : https://www.shaperoom.io/


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À propos de Nicolas Dorfmann 👇


Je suis media buyer depuis 2020, formé en agence media buying à Paris par deux anciens de Google. En 2021 j’ai quitté le salariat pour me lancer en freelance et créer une vie à ma mesure — libre, engagée, alignée. En 2023 je suis devenu 100% nomade pour réaliser mes rêves.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Il y a un moment, dans chaque vie, où quelque chose appelle. Ce n'est pas un cri, mais plutôt une vibration sourde. Un écho, venu du large. C'est ce moment où tu sens que ta vie ne peut plus rester entre les murs d'un bureau, ni dans le cadre d'une existence qu'on t'a dessinée. Je suis Nicolas Dorfman, entrepreneur nomade et fondateur de Shape Room. J'ai quitté le salariat pour construire une vie libre, et j'aide aujourd'hui d'autres esprits en quête d'indépendance à faire de même. Dans ce podcast, je te partage deux dimensions. de ce voyage. Je te dévoile d'abord mon journal, le journal d'un esprit libre, où je questionne la société, notre éducation, la peur, le courage et tout ce qui façonne ou freine notre liberté intérieure. Puis, quand le besoin d'ancrage se fait sentir, je t'emmène sur le chemin du concret. Comment devenir freelance médiabayer, apprendre la publicité en ligne et faire de ton indépendance une réalité. Ce podcast est une invitation à écouter ta voix intérieure, à réapprendre à penser par toi-même et à répondre toi aussi. à l'appel du large. Bienvenue dans l'appel du large. Si cette voix résonne en toi, abonne-toi pour suivre le voyage, laisse un like et un commentaire pour faire rayonner le message. Et je te souhaite une très bonne écoute. Bon les amis, bienvenue sur ma chaîne YouTube, bienvenue dans l'appel du large. On est sur un format, disons témoignage, discussion avec Roxane ici présente qui s'est lancée en freelance depuis un petit moment maintenant. et on va discuter avec elle, elle est passée par ShapeRoom, elle est freelance médiabayeuse, médiabayeuse je le rappelle c'est de la publicité en ligne si jamais elle était là et que tu découvres la vidéo ou l'épisode. Et donc l'objectif de cet épisode là c'est qu'on puisse discuter avec toi Roxane et qu'on sache un petit peu quel est ton parcours et qu'est-ce qui t'a amené jusqu'à ce beau fauteuil que tu aimes bien apparemment. Voilà ça fait partie des petits formats que j'aime bien faire sur ma chaîne YouTube et en podcast pour aussi donner un peu plus de profondeur sur les différentes histoires qui peuvent... Ils peuvent y avoir parce qu'en fait mine de rien il y a beaucoup de personnes qui se reconnaissent dans les différents parcours qu'on peut avoir. Donc enchanté Roxane, enfin du coup enchanté bonjour mais alors pour la petite histoire, on raconte quand même en intro. Roxane on s'est rencontré il y a deux ans en ligne en fait quand j'étais en freelance, j'ai commencé à bosser avec Roxane. Et depuis donc on a bossé ensemble, ensuite elle est rentrée dans Shape Room, elle en est ressortie, elle s'est lancée en freelance, elle est devenue coach et formatrice dans Shape Room et c'est la première fois qu'on se rencontre, c'est pas ouf quand même.

  • Speaker #1

    Franchement, je passerai ce sujet-là. Vraiment. En tout cas, trop contente d'être là. Vraiment, de se voir en vrai aussi. Hyper contente. Et puis, voilà.

  • Speaker #0

    Tu peux te présenter rapidement pour ça je quittais ?

  • Speaker #1

    Moi c'est Roxane, 26 ans, média bailleuse en freelance depuis deux ans et ça fait six mois à peu près, six, sept mois que je suis 100% en freelance et que j'ai quitté le salariat. Et voilà, tout roule pour moi. Si je dois le dire, vraiment, 4 jours par semaine de travail. Aujourd'hui, je ne travaille pas, par exemple. Voilà. Puis, j'ai des revenus qui sont plus ou moins stables. Donc, voilà, très cool.

  • Speaker #0

    Tu peux nous dire comment tu gagnes ou pas ?

  • Speaker #1

    Franchement, ça dépend des mois, mais je suis minimum à 5 000, 6 000 euros à peu près. Le mois dernier, j'ai fait quasiment 7 000. Donc, bientôt le passage en société, à mon avis. Mais voilà, ça dépend. Enfin, honnêtement, c'est des revenus qui bougent pas mal. mais même quand j'étais... freelance en même temps que le CDI, donc mon ancien parcours, je gagnais en free 2 à 3 000 euros par mois en plus de mon salaire. C'est ton job,

  • Speaker #0

    ouais ? Ouais. C'est solide, 4 jours par semaine, 5, 6 000, voire 7 000 euros. Well done.

  • Speaker #1

    Solide,

  • Speaker #0

    solide, solide. Bon, du coup, l'idée, c'est qu'on sache un petit peu ce qui se passe en ce moment pour toi, là, sur les dernières semaines, derniers mois. Et ensuite, on va revenir en arrière et savoir en fait ce qui t'a amené... jusqu'ici, jusqu'au freelancing et jusqu'au media buying. Donc dis-nous un petit peu, c'est quoi les news en ce moment ? Comment ça se passe pour toi ?

  • Speaker #1

    Très bien. J'ai mon activité qui a pas mal évolué depuis ces dernières semaines puisque de base, je faisais beaucoup de media buying. Donc 100% de mon activité, c'était de l'opérationnel, sachant qu'il y a même des clients avec qui je bosse depuis un an. Donc comme quoi, ça marche bien et je sais fidéliser quand même les personnes avec qui je travaille. Donc ça, je suis hyper fière. Mais depuis quelques semaines, ça a pas mal évolué parce que je suis quelqu'un qui aime beaucoup accompagner les gens. Aider aussi, être à l'écoute, etc. C'est quelque chose que j'ai remarqué depuis quelques années. Et du coup, je fais de plus en plus de coaching, notamment avec toi au sein de ton accompagnement, mais également aussi depuis peu avec des infopreneurs. Donc ça me permet de développer d'autres compétences qui n'ont rien à voir avec l'opérationnel, parce que c'est des qualités humaines que tu as et ce n'est pas du tout la même chose que le côté un peu... pro et technique que tu as sur les plateformes. Là, c'est 70% de l'humain et 30% de compétences techniques. Et je trouve que c'est hyper bien de développer aussi ces skills-là parce que ça sert dans le côté opérationnel, mine de rien. Ça t'apprend à être plus pédagogue, être un peu plus à l'écoute, simplifier aussi ta manière de communiquer. Parce que moi, je me suis beaucoup rendu compte que les clients que j'accompagne, il y en a 30% qui comprennent le digital et les autres qui sont un peu moins natifs de ça. Et le coaching, ça t'aide en fait. à vraiment simplifier ton discours et à te faire comprendre par tout le monde.

  • Speaker #0

    Ouais c'est clair, moi j'adore ça aussi, le coaching, la formation, transmettre, voir les gens évoluer... C'est hyper satisfaisant. D'ailleurs je me demandais, je pense c'est une question intéressante, que j'ai pas posté aux autres personnes qui sont passées dans ces mêmes canapés. C'est quoi ta semaine type ? Comment tu t'organises ? Ça ressemble à quoi une semaine d'une média bailleuse ?

  • Speaker #1

    Franchement, les semaines ne se ressemblent pas. J'ai un jour qui se ressemble, c'est le lundi. Je suis une malade, je ne recommande pas de faire la même chose que moi, mais je le fais. C'est-à-dire que le lundi, j'ai tous mes collés b'dos, j'enchaîne tout l'après-midi avec des collés b'dos. Comme ça, ça me dégage toute la semaine sur tout l'opérationnel, etc. Et ça me laisse beaucoup plus de temps pour vraiment gérer ma semaine. Mais sinon, en dehors du lundi, ou en général le matin... Je me laisse un peu la matinée, je reprends vraiment de chill. En fait, comparé aux salariés avant, où dès 9h, tu es déjà d'attaque pour la semaine, où tu n'as même pas un moment de répit limite, c'est direct à 9h, tu dois être là. Des fois, tu as des calls dès 9h, moi, ça me rend des oufs, mais bref, ça, c'est un autre sujet. Là, je me dis vraiment, lundi matin, c'est chill. C'est si j'ai envie de faire du sport, si j'ai envie de me lever un peu plus tard, parce que je ne sais pas, j'ai envie de profiter, si j'ai envie de, je ne sais pas, aller me promener, de me prendre un petit déj ailleurs que chez moi. Enfin vraiment, chill pour reprendre correctement la semaine et vraiment en fait ça me permet de... prendre du recul et de me dire, ok, cette semaine, j'ai ça, ça, ça à faire. Ça, c'est urgent, ça, ça l'est moins. Et ça me permet vraiment de construire ma semaine. Après, l'après-midi, je fais tous mes calls, etc. Je gère les urgences de la journée, s'il y en a. Et vraiment, le reste de la semaine, du mardi au jeudi, c'est 100% opérationnel, coaching, etc. Et vraiment, les jours ne se ressemblent pas. Honnêtement, ça ne se ressemble pas. En plus, j'essaie de tester plusieurs organisations, tu vois. Soit des fois, je me dis que le matin, je fais des tâches qui ne concernent que mon activité pour la développer parce que c'est important. Soit je ne fais que des missions clients et je switche. Et l'après-midi, je fais uniquement des activités, des missions de clients. Bref, ça dépend vraiment. Je teste plein de trucs pour voir ce qui est le plus important pour moi. Parce que jusqu'à maintenant, je ne prenais pas assez au sérieux. Ce n'est pas que je ne prenais pas assez au sérieux, c'est que j'ai mis de côté. le développement de mon activité, chose qui est tellement pas à faire quand on est freelance, vraiment je le conseille pas.

  • Speaker #0

    Quand tu dis développement de ton activité, c'est quoi ? C'est de la prospection, post sur LinkedIn ?

  • Speaker #1

    Prospection, post LinkedIn, enfin le fait de toujours avoir un système d'acquisition, tu sais, qui tourne et de jamais manquer de mission parce que c'est bien de gagner 5-6 mille euros par mois, moi je suis hyper contente et en vrai c'est stable, c'est à dire que même si j'ai un client demain qui part, je sais que j'en ai d'autres et que j'ai quand même des revenus qui tournent, mais quand même... Il ne faut pas oublier qu'on ne sait pas de quoi demain est fait. Et mine de rien, tu peux très bien avoir des questions qui s'arrêtent des fois deux, trois d'un coup. Tu n'en sais rien en vrai. Et quand tu n'as pas de système d'acquisition derrière qui tourne, pour le coup, c'est compliqué. Enfin, dire que tu vas direct être dans l'urgence et dire bon, là, je n'ai rien. Je dois direct prospecter tout. Alors que si tu as un truc qui tourne continuellement, tu es moins en stress. Tu dis que tu as des missions entrantes. Après, quand on est freelance, si tu as trop de missions, il y a des solutions pour les déléguer, etc. Comme toi, tu as fait quand tu es venu me chercher. Il y a plein de solutions si jamais tu as trop de missions. Voilà.

  • Speaker #0

    Ok, donc si je résume, ta semaine c'est en gros lundi, les appels avec tes clients, c'est ça ? Appel avec chez Proum aussi d'ailleurs ?

  • Speaker #1

    Évidemment !

  • Speaker #0

    Généralement le matin t'es chill, c'est ça tu dis ?

  • Speaker #1

    Ouais, j'ai une session de coaching avec le collectif, mais c'est chill, je kiffe faire ça, donc en vrai c'est vraiment tranquille. Et en général le matin, la seule chose que je fais c'est des récaps ou autre, et vraiment je regarde ce que j'ai à faire la semaine. Parce qu'en général quand t'es freelance... Tu sais déjà un peu l'opérationnel que tu as à faire, mais des fois, tu as des urgences ou autres à traiter. Quand on passe dans la publicité, tu as des clients qui veulent lancer des choses aussi un peu de dernière minute, entre guillemets. Donc, c'est des choses que j'essaie d'anticiper au max dans ma semaine pour que tout rentre, que tout le monde soit satisfait surtout. Et que moi, quand je parte le jeudi soir où je me dis je coupe mon ordi, je suis en week-end, tout est fait. Et c'est une certaine fierté aussi. Tu dis tu as réussi à tout faire, tu es tranquille.

  • Speaker #0

    Donc, le jeu est fait. Donc le jeudi soir, c'est week-end ? Ah ouais,

  • Speaker #1

    grave.

  • Speaker #0

    Ça, c'est le kiff quand même. Donc, si je résume, lundi, appel client. Généralement, le matin, tu es plutôt chill, mais tu prévois un petit peu de temps si jamais il y a des urgences. Et tout le reste, opérationnel, c'est gestion des campagnes de publicité pour tes clients et tu fais du coaching.

  • Speaker #1

    Ouais,

  • Speaker #0

    c'est ça. Ok. Bah, sympa. Et du coup, tu fais quoi de tes week-ends ? Alors, vu que tu as trois jours.

  • Speaker #1

    Franchement, je kiffe les concerts. donc comme je l'ai dit, je pense que je suis plus souvent à la Corée d'Arène. La Défense Arena que chez moi ! D'ailleurs s'ils passent par là, moi je veux bien des réductions sur les places de concert, ça commence à devenir cher ! Mais en dehors de ça, j'adore partir en week-end, franchement là je me suis mis une règle, c'est que tous les mois je parte au moins une fois en week-end et limite partir même des semaines aussi un peu ailleurs, parce que du coup moi comme j'habite en Ile-de-France, j'ai quand même mon appart, donc je peux pas forcément le lâcher comme ça, puis j'aime bien avoir quand même mon chez moi, ça c'est vrai. Mais j'essaie de partir, sinon je vois mes potes, je fais plein de trucs, shopping, les trucs habituels de vrais clichés parisiens, terrasse, shopping quand il fait beau, ça je kiffe. Mais disons que je fais tout, sauf du travail, vraiment pour prendre du recul et laisser mon cerveau se reposer. Parce que quand on est trop dedans, tu n'arrives pas à prendre du recul et à te dire, ok, ça je fais ça bien, ça je fais ça pas bien. Moi, le fait de vraiment faire une pause de trois jours, des fois, le dimanche soir, je suis posée chez moi et je me dis, ah ouais, en vrai, ça je peux peut-être l'améliorer. ça je peux peut-être faire ça comme ça parce qu'en fait mon cerveau il a pris le temps de se reposer et de mettre un stand-by sur ma semaine, ça c'est hyper important.

  • Speaker #0

    Ouais, ça c'est vraiment ultra important. Et tu vois je trouve que dans notre éducation, on nous apprend pas ça, tu vois, c'est le temps de pause, c'est le temps où on peut prendre soin de soi. Je trouve que c'est très occidental parce que quand moi je vais en Asie, il y a beaucoup plus cette culture-là, alors pas forcément de prendre le temps, même si en vrai c'est le cas, mais il y a aussi ce truc de on prend soin de soi, tu vois. Parce qu'en vrai, passer du temps, tu disais, en concert... faire des week-ends avec ses potes ou juste d'être posé ou je ne sais quoi tu vois. Moi en Asie par exemple je me fais souvent masser et je trouve que c'est pas assez pris au sérieux en fait en France et d'une manière générale en Occident tu vois et c'est vrai que quand tu... moi je m'en rappelle donc là je recommence aussi à faire des semaines de quatre jours j'ai eu du mal tu vois jusqu'ici parce que beaucoup de trucs et tout quand tu lances un projet comme chez Eproum c'est compliqué mais là je repasse un peu du quatre jours par semaine tu vois Et c'est vrai que c'est fou. Ton cerveau, quand tu reviens le lundi, il est frais, tu as de l'énergie, tu te sens bien. Et puis en plus de ça, tu as trois jours pour kiffer quand même. Il n'y a pas que le taf dans la vie.

  • Speaker #1

    Ça, c'est trop bien parce que la société ne nous a pas habitués à ça, vraiment de bosser du lundi au vendredi. Moi, j'ai eu des périodes quand j'étais en alternance ou même en CDI, c'est vraiment on te matrixe le cerveau en disant que... Ouais, si tu veux réussir dans la vie, il faut bosser autant d'heures par semaine, voilà, il faut bosser même le week-end, machin, enfin tu sais, après c'est la culture en France qui est comme ça, qui moi me convient pas, parce que, enfin oui, il faut travailler, certes, mais t'es pas censé te lever tout le temps pour dire que tu vas que travailler et rien faire d'autre.

  • Speaker #0

    Ouais, bah grave, surtout 5 jours par semaine, au moins 8 heures, et encore je suis gentil, y'en a qui font beaucoup plus, tu vois, et moi je me rappelle quand j'étais, on va dire en CDI, c'était pas vraiment un CDI, c'était plutôt l'alternance, mais... parce que j'ai jamais fait de CDI, je crois que je te l'avais dit. Mais je me rappelle, c'était un peu comme un CDI, parce que j'avais fait stage plus alternance. Et tous les vendredis, je me rappelle, à chaque fois c'était un moment, mais le vendredi c'est chill, si tu veux tu peux partir à 16h, 17h. Waouh, truc de fou ! Attention, le vendredi on peut partir à 16h ! Dernière question avant de parler de ton parcours. Si tu devais me décrire la différence entre ta vie quand tu étais salarié et ta vie maintenant, comment tu décrirais cette différence ?

  • Speaker #1

    Liberté, déjà. Repos, aussi. Choix, hyper important. Le fait de se dire que maintenant je peux choisir vraiment comment cadrer mes journées, avec qui je travaille, combien je suis payée aussi, ça c'est un luxe énorme. Ouais en vrai pour moi ce sont vraiment ces trois choses-là. Repos, liberté et choix. Puis après bon, finance, mais ça c'est encore autre chose quoi, tu vois. Donc le fait d'être libre. De sentir ton cerveau libre. Et même, moi, c'est un truc que j'avais avant. Je suis quelqu'un qui est très stressée et très angoissée de base. Je suis nature hyper stressée et tout, anxieuse. J'essaie de faire attention à ça. Et je me souviens avant, moi, j'avais l'angoisse du dimanche soir que je pense que tout le monde connaît. C'est-à-dire que j'avais grave la flemme de reprendre le lendemain. Et pourtant, mon ancien taf, moi, il me plaisait. Je ne vais pas cracher dessus, c'était très bien. J'avais des super collègues et tout. Donc, c'était top. mais j'avais ce truc qui me disait mais putain j'ai pas envie de faire ça quoi Et c'était vraiment, c'était arrivé à un point des fois où je me disais, mais il faut que je fasse quelque chose là. Je ne peux pas rester comme ça, genre tous les dimanches soirs, limite je ne profitais pas de ma soirée. Parce que je me disais, demain je reprends et tout, il y a ça, il y a ça, j'ai la flemme, ça je n'ai pas envie de le faire. Je n'ai plus ça aujourd'hui. Et ça franchement c'est incroyable, même le lundi matin, ce qu'il y a de bien en freelance, même quand tu es entrepreneur, c'est que je ne sais pas, si le lundi matin je ne me sens pas à l'aise, je n'ai pas envie de bosser, je ne le fais pas. personne va rien me dire, je m'en prends qu'à moi-même à la rigueur tu vois. Et ça, c'est un luxe que tu n'as pas dans le salariat. Rien que pour ça, franchement, je ne reviendrai jamais en arrière.

  • Speaker #0

    Tu m'étonnes. C'est parfait, tu nous as donné un bon teasing, puisqu'on va y revenir. Mais avant ça, on va parler de ton parcours. Du coup, tu faisais quoi ? En plus, même moi, je crois que je ne sais pas ce que tu faisais. En fait, tu faisais quoi comme études déjà ?

  • Speaker #1

    Franchement, j'ai un parcours grave atypique.

  • Speaker #0

    Ah ouais ? Vas-y, raconte.

  • Speaker #1

    Déjà, bon... Déjà j'ai grandi en Ile-de-France, après mes parents ont déménagé en Bretagne, très important de le préciser parce que c'est vraiment là je pense où ça a déclenché pas mal de choses. Ils ont déménagé en Bretagne quand j'étais au collège, donc j'aimais pas du tout parce que quand t'es natif de Paris, c'est très compliqué de partir de Paris et d'aller en province. Pardon, je vais peut-être offenser des personnes, mais voilà c'est la réelle.

  • Speaker #0

    La Bretagne, ça tire un barrel. Ouh la Bretagne c'est nul !

  • Speaker #1

    Et du coup, j'ai déménagé en plein collège, donc ce n'était pas la meilleure période déjà. Après, j'ai enchaîné lycée général comme tout le monde, sauf que je ne foutais rien concrètement. Mes parents s'inquiétaient vraiment beaucoup de la scolarité de mon avenir parce que j'avais des 8 de moyenne. Je ne foutais rien concrètement. Ma mère, je m'en rappelle, elle était convoquée chez la CPE en disant « mais votre fille, on ne sait pas ce qu'elle va devenir concrètement. » Et avec une 8 de moyenne, elle ne va pas aller en première générale. Il faut trouver une solution.

  • Speaker #0

    Mais tu vois, c'est trop bien ce que tu nous dis là, parce que comme quoi, il n'y a aucune corrélation entre ce que te dit ton CPE et tes notes et ce que tu fais aujourd'hui. Ben oui,

  • Speaker #1

    c'est pour ça que du coup, et j'y reviendrai après, mes parents sont super fiers de voir ce que je fais aujourd'hui, parce que j'ai vraiment un parcours très spécial. Il faut savoir que même à l'époque, je voulais faire avocate, rien à voir. D'ailleurs, j'aurais peut-être toujours un mini regret parce que c'est un métier que j'aurais grave kiffé, parce que j'aime bien ça, etc. Mais bon, en soit, c'est comme ça. Mais forcément, je n'avais pas du tout le niveau pour ça à l'époque. Ce n'est même pas que je n'avais pas le niveau, c'est que je n'avais pas envie de bosser. Et en fait, il fallait que je trouve une solution très rapidement parce que je voulais quand même avoir le bac. Parce qu'en vrai, je pense qu'on a tous été éduqués comme ça. En France, tu es un ado, fall back, machin et tout. Donc, j'ai trouvé un bac pro dans la restauration. Rien à voir avec ce que je suis aujourd'hui. Et du coup, je suis partie en lycée hôtelier, pareil, en Bretagne, à Lagnon. Donc, j'ai fait trois ans là-bas. J'ai fait un bac pro cuisine, concrètement. Donc, j'ai fait pas mal de stages et tout. C'est là où j'ai commencé à rentrer dans le monde pro. Donc, j'avais quoi ? 15-16 ans à l'époque. Donc, j'étais hyper jeune. D'ailleurs, très spécifique, la restauration. Donc, j'ai fait trois ans là-dedans. Après, étonnamment, j'avais un super niveau. J'étais la meilleure de la classe. J'avais 15-16 de moyenne. Ouais. Donc vraiment je kiffais ce que je faisais mais je me voyais pas en faire mon métier.

  • Speaker #0

    Donc attends, si on fait un co-living avec Chez Eproum... Tu pourrais les cuisiner des trucs sympas.

  • Speaker #1

    Grave, je cuisine trop bien.

  • Speaker #0

    Ah là là !

  • Speaker #1

    À l'époque, vraiment pour te dire, quand j'étais en terminale, j'étais en coloc avec une pote à moi. J'étais en internat et tout, parce que c'était trop loin de chez mes parents. Donc j'étais deux ans en internat. Et après, on a pris une coloc avec une de mes potes. Pendant notre année de terme, il faut savoir que les gens venaient manger dans notre appart parce que je cuisinais trop bien.

  • Speaker #0

    Oh, c'est une pub incroyable. C'est bon, je suis convaincu là. Je signe.

  • Speaker #1

    Donc j'ai fait ça, il faut savoir que j'avais 15-16 de moyenne et quand t'es en bac pro et que t'as des moyennes comme ça, les profs veulent t'inciter à continuer tes études et je me rappelle, les profs à l'époque me disaient « ouais franchement t'as le niveau pour aller en BTS, vas-y et tout, tu pourras faire beaucoup plus de choses que d'être juste dans une cuisine » . J'ai écouté, au début je ne voulais pas faire ça mais j'ai écouté. J'ai intégré Ferrandi Paris qui est une des meilleures écoles de cuisine d'hôtellerie de France, elle est hyper connue. J'ai fait deux ans là-bas en 100% en alternance à Paris. Et c'est là où j'ai débloqué plein d'autres choses après. C'est là où j'ai pu switcher du coup de parcours. Parce qu'en gros, j'ai fait de l'alternance pendant deux ans. J'ai fait deux mois en réception dans un hôtel 5 étoiles à Paris qui est hyper connu. Je n'ai pas du tout kiffé honnêtement. Les clients étaient exécrables. Bref, ça m'a saoulé. Il y en a qui aiment ça. Après, tant mieux, il en faut pour tout le monde. Moi, ça m'a saoulé. Donc, j'ai trouvé une autre alternance grâce au réseau. Comme quoi, le réseau, ça paye. j'avais contacté un de mes anciens patrons chez qui j'ai fait un stage en cuisine. qui avait un traiteur sur Paris et je lui demandais si il cherchait pas quelqu'un en tant qu'assistant commercial ou autre, enfin un truc dans les bureaux quoi, moi je voulais plus être devant les clients, je voulais un truc dans les bureaux, tranquille, peinard, voilà, tranquille. Et il me fait bah si si je cherche quelqu'un et tout pour faire ça. Du coup j'ai pu faire deux ans d'alternance là-dedans, donc c'était très cool et c'est là où j'ai commencé à kiffer un peu le marketing, la communication, parce que je m'occupais de tous les menus de Noël, menus de la boutique etc, en plus à l'époque je faisais ça sur quoi. sur Word et après j'avais commencé à découvrir des... je ne sais plus quel outil, enfin bref un truc gratuit par rapport à Photoshop. Donc je faisais un peu de graphisme et tout et tout, c'était grave cool. Et du coup je me suis dit mais attends mais je vais continuer dans ce métier là etc. Et j'ai continué mes études après dans le digital jusqu'au bac plus 5, tout en alternance. Moi j'ai fait 5 ans d'alternance dans la com, le digital, le média buying du coup. Voilà, 5 ans comme ça et du coup après j'ai changé de boîte. J'ai fait 3 ans en alternance dans la même entreprise. J'ai commencé en tant que community manager pendant un an et après je suis devenue, pas média buyer, mais c'est le même terme, traffic manager pendant deux ans en alternance là-bas. C'était une boîte d'école, formation à distance, etc. qui dépensait plus de 12 millions d'euros de budget marketing annuel. Donc, c'était grave cool pour commencer à apprendre le métier, etc. parce qu'il y avait du budget, on pouvait faire plein de trucs. Donc, j'ai beaucoup... pris. Et puis après, j'ai suivi la voie classique entre guillemets du CDI pendant deux ans. Mais je me suis lancée en freelance, je crois, deux, trois mois après avoir commencé le CDI. J'étais hyper matrixée, j'étais en mode mais attends, mais non, non, non, moi je veux faire un autre truc à côté là. Moi, je voulais gagner plus d'argent déjà et je voulais un truc qui dépend que de moi et pas des autres. Et freelance, ça sert à ça, c'est que c'est toi qui va chercher ton argent et qui fait en sorte de générer des revenus vs le salariat un peu moins quoi.

  • Speaker #0

    Et attends, mais t'avais quel âge à ce moment-là ? Ton premier CDI, t'avais quel âge ?

  • Speaker #1

    21 ans, je crois.

  • Speaker #0

    Ok, donc il y a 5 ans.

  • Speaker #1

    Ouais, oui, c'est ça, il y a 5 ans.

  • Speaker #0

    Attends, parce que t'as fait 5 ans d'alternance.

  • Speaker #1

    Attends, non. Non, mais j'ai quel âge ?

  • Speaker #0

    T'as 26, là.

  • Speaker #1

    7. Non, je dis n'importe quoi, ça va faire 3 ans, là, cette année. Ouais, c'est ça, ça va faire 3 ans, donc... 24 ans ? 23 ans, j'avais.

  • Speaker #0

    23 ans ?

  • Speaker #1

    Oui, 23. Ok. Des maths vraiment !

  • Speaker #0

    Ouais donc tu as fait 5 ans d'alternance, CDI il y a 23 ans et en fait quand tu t'es lancé, tu disais, enfin lancé quand tu as rejoint un CDI plutôt tu t'es directement lancé en freelance, à côté. Et tu faisais quoi ?

  • Speaker #1

    Au début je faisais du graphisme, enfin des trucs... Pour mon ancien patron chez qui j'étais en alternance au tout début en BTS, pour qui je faisais des menus de Noël etc, il m'avait rappelé Parce qu'il savait que je faisais un peu de trucs à côté. Il m'a dit, ouais, est-ce que ça te dit de faire les menus de la boutique de Noël, etc. Je te donne 500 euros et tu me fais ça, quoi. Moi, c'était mes débuts. Je fais, bah, vas-y, je te fais ça. J'ai fait son truc. Je suis arrivée, je lui ai filé ça, imprimé. Il m'a donné 500 balles et puis voilà, quoi. Je me suis dit, mais trop cool. Trop cool, je peux générer de l'argent comme ça, tranquille. Et c'est comme ça où après je me suis dit, mais en fait, il faut que je fasse du freelance. Par contre, il faut que je me spécialise dans un truc. Ça, ça a pris du temps avant de comprendre ça. Parce qu'au début, je crois que j'ai fait comme tout le monde. J'ai fait tout et n'importe quoi. Je me suis renseignée pour faire du dropshipping. Je me suis renseignée. Putain, on a tous fait la même chose. Je me rappelle à l'époque, j'avais fait une charte graphique et tout pour rendre des paniers pour les chiens. Des paniers, ça existe aussi pour nous, les êtres humains. C'est les matelas à mémoire de forme. Ils font ça pour les animaux maintenant.

  • Speaker #0

    Ah confort !

  • Speaker #1

    Je fais des matelas mémoire de forme et pourquoi je voulais faire ça ? Parce que moi j'avais un chien à l'époque chez mes parents qui avait des problèmes d'articulation etc. Et mes parents lui avaient acheté ça et je m'étais dit mais en fait c'est trop bien, maintenant les gens prennent soin de leur chien donc je trouvais ça grave stylé. Donc je voulais faire ça en drop et je voulais faire ça sur Amazon, c'est genre tu fais de la revente sur Amazon. Je m'étais renseignée, j'avais pris un outil en plus pour chercher les volumes de recherche, combien ça coûte, les saisonnalités etc. Quand est-ce que tu peux mettre ça en vente, combien tu peux gagner avec. J'avais fait un business plan un malade la meuf. Je voulais faire ça au début, mais après je m'étais rendue compte que, par exemple, te lancer sur Amazon, ils prennent 20% de commission. Donc si tu rajoutes à ça l'URSSAF, les impôts, je trouve que ce n'était pas rentable. Donc je m'étais dit, non, ça, j'enlève, je ne veux pas faire ça. Après, je m'étais renseignée sur d'autres métiers en ligne. Pourtant, je faisais déjà du media buying, mais je m'étais dit, est-ce que je ne ferais pas autre chose ? Au début, j'ai voulu faire du copywriting parce que je sais que j'avais des qualités pour ça. J'ai lancé un compte Twitter que là-dessus. Sauf que je me suis rendu compte que j'avais zéro expérience là-dedans parce que je n'avais pas de clients, donc je ne vais pas continuer à faire ça. Et après, vraiment en prenant du recul, je me suis dit, mais attends, je fais du media buying là, dans une boîte, ça marche bien. En soit, je peux faire genre que c'est un client fictif, enfin pas un client fictif parce que je bosse vraiment dedans, mais je fais genre que c'est un client et je prends des résultats comme ça et tout. Et j'ai commencé à faire un compte Twitter que sur ça, avec lequel j'ai réussi à avoir 400 ou 500 abonnés, je crois, en l'espace de 3-4 mois. Et j'avais réussi à avoir des missions là-dessus. Bien avant même que je lance officiellement mon activité en freelance, en étant sur Malte, etc. J'avais vraiment commencé par là. Et après, je me suis lancée sur Malte. J'ai eu ma toute première mission qui était des clients à Monaco qui avaient une offre. Que dire ? Maintenant, quand j'y reprends, je me dis mais c'est un truc, ça n'aurait jamais marché concrètement. Mais j'ai pu tester des trucs. En vrai, ça m'a permis déjà d'apprendre la relation client, etc. Bref.

  • Speaker #0

    Et donc là, tu avais quel âge à ce moment-là ?

  • Speaker #1

    Pareil, 23, 24.

  • Speaker #0

    Ok, donc dans l'année quoi.

  • Speaker #1

    Ça, ça s'est fait en quoi, en six mois ? C'était juste avant que je te rencontre. Vraiment, je crois que deux, trois mois après, tu m'as contacté sur ma liste.

  • Speaker #0

    Ah mais oui, c'est vrai ça. Oui, je ne l'avais pas connecté, mais c'est vrai que c'était il y a deux ans, donc tu avais 24 ans. Ok, d'accord. Ok, mais c'est marrant parce que tu vois, à chaque fois que je parle avec des entrepreneurs ou des freelances, il y a toujours cette phase de test. Et dans certains cas, tu vois, à chaque fois... Le premier mot qui sort, c'est dropshipping. Ça, c'est vraiment le mot pour tout le monde. Moi, pareil, j'ai testé le dropshipping, ça n'a pas fonctionné, mais j'ai commencé par ça, tu vois. C'est un truc de fou. En fait, on passe tous par des tests avant de pouvoir trouver son chemin. Et tu vois, à chaque fois, moi, je pense toujours à une... l'image c'est comme quand tu vois si tu prends un entonnoir et que tu lâches une balle de ping pong dedans en fait la balle de ping pong elle va rebondir sur les parois gauche droite gauche droite jusqu'à trouver le chemin mais en fait je trouve que dans la vie c'est pareil tu vois en fait t'es la balle de ping pong et tu cherches ton chemin tu fais gauche droite gauche droite tu test des trucs jusqu'à trouver le bon chemin mais du coup pourquoi je prends l'exemple de l'entonnoir parce qu'en fait tu es obligé de taper les parois avant de trouver le chemin et donc ça veut dire que dans la vie en fait tu es obligé de passer par une phase de test si tu te lances pas comme ça et que tu ne testes pas, tu n'auras jamais la réponse et tu ne trouveras jamais ton chemin.

  • Speaker #1

    C'est clair.

  • Speaker #0

    Parce que tu es obligé d'explorer.

  • Speaker #1

    C'est clair. Puis le drop, je crois qu'on est tous passé par là. Moi, je me vois encore pareil regarder les vidéos de Yomi Denzel, pareil. Je l'ai poncé son contenu, plus de plein d'autres, vraiment dans le marketing en général. Pareil, les contenus sur le SMMA, j'en ai vraiment regardé plein. Je voulais trouver quelque chose qui était sympa à faire dans l'entrepreneuriat, qui ne soit pas trop chiant, où tu n'as pas trop de trucs à gérer parce que, pareil, moi, je suis quelqu'un, ce n'est pas que j'ai la flemme. c'est que j'ai la flemme de faire des trucs qui servent à rien. Tu vois, genre enfin pas qu'ils servent à rien, mais qui pour moi n'apportent rien en valeur ajoutée. Donc du coup, je minimise ces tâches là pour faire uniquement des choses qui m'apportent moi perso. Donc soit qui m'apportent de l'argent, soit qui me laisse plus de temps. Peu importe, mais qui me font gagner un truc. Donc tout ce qui était drop, etc. Je trouvais ça trop relou. Je fais ouais non, flemme, ça va me prendre trop de temps. Créer un site, machin flemme, j'ai pas envie. Donc je voulais vraiment faire un truc où je me dis mais vas-y, en fait, C'est une aubaine entre guillemets quand tu veux te lancer dans l'entrepreneuriat. Je trouve que c'est la chose la plus simple quand tu veux faire de l'entrepreneuriat. En vrai, ce n'est pas que tu n'as rien à faire. Si tu dois te former, etc. à apprendre, mais c'est pour toi que tu le fais. Pour moi, c'est important. Mais en dehors de ça, tu n'as rien à faire. Tu dois créer des docs et tout, mais pareil, c'est pour toi. Tu fais ce que tu veux. Tu n'as pas de cash à dépenser dans des produits ou autre où tu ne sais même pas si ça va marcher.

  • Speaker #0

    Je trouve que le freelance, c'est vraiment pour moi la première marche. C'est le plus simple. Franchement, ça ne demande pas forcément énormément de travail, même si comme tu l'as dit, il faut se former, il faut savoir parler à des clients, des prospects, savoir les signer, il faut avoir aussi une expertise sur un métier. C'est pas si simple que ça, mais c'est la première marche de l'entrepreneuriat. En fait, moi je trouve que c'est le business le plus simple à mettre en place. Parce qu'après le dropshipping, tout le reste, ça demande quand même pas mal de compétences. Faut avoir des bons produits, faut gérer les livraisons, après t'as ton site internet, faut poster sur les réseaux sociaux, faire de la pub et puis des retours clients machin. C'est une entreprise quoi en fait.

  • Speaker #1

    Moi c'est ça qui m'a saoulé.

  • Speaker #0

    Ah oui mais pareil, moi aussi j'ai eu plein de galères, j'ai testé ça parce que... Comme toi, je voulais de la liberté financière, de la liberté géographique et tout. Et du coup, le dropshipping, pour moi, était une solution. Mais très rapidement, je me suis rendu compte de la galère que c'est. Déjà, j'ai commandé les produits, j'ai testé, j'ai voulu faire les choses bien. Tu sais que mon compte Instagram, il existe toujours, du dropshipping.

  • Speaker #1

    Je suis curieuse de voir ça.

  • Speaker #0

    Tu montreras après. Tu tapes Wigan, Wigan officiel, je crois, un truc comme ça. C'est un truc de pistolet de massage. Les trucs pour les athlètes et tout. Je ne sais pas pourquoi, j'ai kiffé ce produit. Je me suis dit, vas-y, je vais le tester. Je les ai commandés, j'ai fait un shooting et tout. J'ai bien fait le truc, il y avait des belles photos et tout. J'avais fait aussi des partenariats avec des ambassadeurs, avec des vrais athlètes. Pas des athlètes de haut niveau, mais des gars qui, sur Instagram, postaient un peu, 2-3 000 abonnés dans ces eaux-là. Les mecs étaient quand même sérieux. Mais après, tu as tous les problèmes de livraison. Je ne sais pas pourquoi, mes clients, par exemple, ils recevaient la facture de TVA. Je sais pas pourquoi, la facture de douane, je sais plus ce que c'était. Ouais, c'était trop chiant, j'ai arrêté. Et puis pareil, comme toi, du coup, j'ai rejoint une agence fondée par deux anciennes Google à Paris, une agence parisienne. Et c'est là où j'ai découvert le media buying, la publicité en ligne. Et c'est là où je me suis dit, mais attends, c'était pendant le deuxième confinement. Ah ouais, en plus. 2020, ouais. En fait, je suis parti en Espagne. avec des potes, on est parti juste avant que tout ferme et tout, tu vois, et on a loué une maison parce qu'on voulait pas repasser un confinement à Paris, enfin en tout cas pas moi et en fait là bas, donc j'étais dans cette agence et je me suis rendu compte d'une chose au bout d'une semaine je me suis dit mais attends Là, ton travail, tu le fais en autonomie, à l'étranger, seul, sans être vraiment cadré. Et je t'ai demandé, attends, mais je peux le faire à mon compte, quoi. Parce que je savais très bien qu'ensuite, quand ça allait rouvrir, plus de Covid et tout, j'allais revenir au bureau, etc. Et du coup, je me suis renseigné, je suis allé sur Malte pour voir les prix. Donc Malte, il y en a qui ne savent pas, c'est la plateforme qui met en relation les freelances et les entreprises. Et donc, tu as les prix des freelances. Et du coup, j'ai vu les fourchettes de prix. Je vais sur Malte et là je vois quoi ? Je vois que en gros les plus petits prix c'est genre 125 euros par jour.

  • Speaker #1

    Ah quand même, oui.

  • Speaker #0

    Ouais, donc ça fait 2500 euros quand tu débutes, quoi, tu vois, par mois, si t'es full. Et ça va jusqu'à 710 euros par jour. Et moi je découvre ça, pareil, comme toi j'y connaissais pas grand chose et tout, et 710 euros par jour, si tu fais le calcul, ça fait plus de 14 000 euros par mois. En plus, toi tu t'es lancé à l'époque où il n'y avait pas encore énormément de monde sur Malte.

  • Speaker #1

    Ouais, il y en avait quand même. Il y avait quoi ? Ouais, ouais, ouais. En fait, ça a commencé en 2015 dans ces eaux-là, tu vois. Donc il y avait quand même du monde. Mais dans tous les cas, c'est une bonne chose qu'il y ait du monde, tu vois. Ça prouve que justement, il y a de la demande en fait. Donc il y a des clients qui sont là, il y a des entreprises qui en ont besoin. Et quand j'ai découvert ça, il y a une petite lumière qui s'est allumée là. Je me suis dit, bon bah en fait, qu'est-ce que je fais avec mon dropshipping ? J'ai des compétences que je peux vendre, autant le faire, tu vois. Et je me suis lancé à côté de mon job aussi. Et ça a marché super rapidement. Et d'ailleurs, moi, j'aimerais bien savoir, c'était quoi, toi, ton déclencheur ? C'est-à-dire, à quel moment tu t'es dit, moi, je ne veux pas du salariat, ou du moins pas à 100%, parce que tu t'es lancé à côté du salariat quand même. À quel moment tu t'es dit, vas-y, moi, je vais me lancer en freelance ?

  • Speaker #0

    Ma première mission, vraiment, ma première mission que j'ai eue en free, vraiment, c'était trois clients qui étaient, enfin, trois fondateurs ensemble, qui étaient à Monaco et qui testaient du dropshipping, parce que clairement, ils faisaient du drop. Ils avaient besoin de quelqu'un pour faire de la pub pour ça. Il faut savoir que c'était ma toute première mission, je n'y connaissais rien au pricing, comment tu te vends, etc. Moi, j'y suis allée au culot. Il faut savoir que ma première mission, je prenais 1500 balles par mois. Première mission.

  • Speaker #1

    Mais trop bien ça !

  • Speaker #0

    Mais ouais, trop bien ! Et en fait, ils n'ont pas re-signé les mecs. Ils m'ont dit, ouais, ok, on signe. Ok.

  • Speaker #1

    Allez, monégasque. Allez, chopez Monaco, les gars. Monaco, Monaco, on y va. La Smith.

  • Speaker #0

    Vraiment, je me suis dit, c'est une dinguerie ça. c'est une dinguerie genre 1500 par mois sachant que c'était ma toute première mission je m'occupais du tracking aussi des ads sur Meta plus Google. Après comme c'était ma toute première mission, je sur-délivrais un peu. Mais c'est normal quand tu débutes, en vrai tu sais pas trop, puis tu veux bien faire. Mais je prenais quand même 1500 euros par mois. Mais je crois qu'au max je devais passer trois heures par semaine dessus donc ça fait quoi ? 3 x 4 ? 12 ? Ça fait même pas une journée et demie quoi, dans le mois pour 1500 euros.

  • Speaker #1

    Incroyable.

  • Speaker #0

    Et je m'étais dit mais attends mais quelle dinguerie. Mais attends mais on va pousser le truc et du coup... Avant de te rencontrer, je me rappelle, j'étais en train de me renseigner un peu sur Malte, etc. Comment ça fonctionne. C'était encore la boîte noire. À ce moment-là, je ne comprenais pas trop. Mais je m'étais dit, écoute, je vais peaufiner mon profil. On va voir ce que ça donne et tout. Et avant que tu me contactes, j'avais peut-être eu une ou deux missions entre-temps. Des trucs en one-shot et tout qui m'ont apporté un peu d'argent. Et après, du coup, je t'ai rencontré. Et j'avoue, c'est toi qui m'as grave ouvert les chakras. Parce que je me souviens encore, quand je t'ai expliqué un peu ma situation, etc. Toi, tu me poussais, tu me disais... quitte le CDI en fait, c'était le call to action, c'est quitte le CDI, fais du freelance.

  • Speaker #1

    Bah oui, parce qu'en fait pour le contexte, franchement t'étais quand même assez qualifié, tu travaillais bien et je me suis dit putain mais ça fait chier en CDI. Et moi je pense qu'il y a plein de clients à mon avis qui pensent ça, parce que moi j'étais ton client, alors après c'était différent, je connaissais le domaine et tout, mais le fait que tu ne puisses pas plus délivrer parce que t'étais en CDI, je me dis putain mais merde. c'est con je vais devoir trouver quelqu'un d'autre, faire un autre modèle et tout alors que franchement c'était cool quoi donc donc ouais mais à quel point je t'ai ouvert les chakras en fait ?

  • Speaker #0

    Ah bah en fait tu m'as vraiment fait remettre en question tu vois parce que je me souviens qu'il y a un moment donné où j'étais complètement submergée par le travail enfin en fait entre le freelance plus le cdi c'était des périodes comme moi je bossais dans la formation tu sais la formation il y a des périodes de l'année où tu as beaucoup de taf parce que bah c'est les périodes où tu rentres les étudiants dans l'école tu dois finir de remplir tes classes, donc ça prend du temps. Et à côté de ça, c'était au moment où pareil, je bossais avec toi. Et du coup, je me rappelle, il y a des jours où je finissais à 22 heures le soir. Une fois, je bossais le week-end et c'était toi, je me rappelle, qui m'avais dit mais tu ne peux pas faire ça en fait. Même si tu gagnes de l'argent, tu m'avais dit tu ne peux pas continuer comme ça, à bosser de ouf comme ça, à ne pas avoir de week-end. En vrai, tu vas finir cramé quoi. Et c'est vrai. C'est vrai qu'il y a un moment donné où je ne pouvais plus tout cumuler ensemble. Et ça a déjà été une partie du switch où je me suis dit, il faut que je commence à réfléchir à faire que du freelance. Mais c'était encore hyper flou pour moi parce que j'étais toute seule. Enfin, toute seule dans le sens où j'avais personne autour de moi qui faisait ça. Donc, c'est hyper compliqué à part toi. Et forcément, au bout de quelques mois, quand on avait fini de collaborer ensemble et tout, parce que je sais que tu montais ton agence, etc. Tu commençais à monter aussi ton accompagnement. Et c'est à ce moment-là justement où tu m'avais recontactée en me disant « mais attends, je suis en train de lancer un truc pour accompagner les CDI à se lancer en freelance, etc. Est-ce que ça te chauffe ? » Et en plus, tu m'as closée en deux-deux. Franchement, ça n'a pas été compliqué. Je crois qu'en une semaine, je t'ai dit « oui, oui, c'est bon, vas-y, c'est bon, je suis là » . Et ça m'a grave aidée parce que si je devais donner en tout cas un conseil à toute personne qui se lance, que ce soit en freelance ou même dans l'entrepreneuriat en général, c'est d'être accompagnée par quelqu'un. Trop important parce que tout seul on peut faire plein de choses, mais quand on est accompagné par quelqu'un, on va beaucoup plus vite. Et en plus on a un regard externe sur ce qu'on fait. Et ça je trouve ça hyper bien parce que franchement quand t'es seul, ouais tu peux avancer. En soit on est pas plus bête qu'un autre, mais tu vas beaucoup plus lentement parce que t'as personne qui va te dire mais ça faut pas faire comme ça, ça faut faire comme ça, t'as rien qui te cadre. Alors que quand t'es accompagné par quelqu'un, ça va dix fois plus vite. Puis en plus, pour le coup, après moi j'ai pu intégrer le collectif directement, en plus nous on était la V0, les tout tout premiers.

  • Speaker #1

    Ouais, c'était au tout début. Ouais c'est ça, pour mettre dans le contexte, du coup c'était en 2023 qu'on avait commencé à bosser ensemble. Ouais. Et pourquoi on a bossé ensemble ? Parce que justement, je voulais créer ShadePom. Je voulais monter, alors à l'époque c'était pas Shaperoom, c'était un truc, c'était une sorte de formation ou je ne sais quoi. Et donc je me suis dit, ok, mais là je suis full de clients. À ce moment-là, j'avais atteint mon objectif. C'était 4 jours par semaine comme toi. Moi j'ai gagné, je ne sais plus combien, mais vers les 10 000 euros et tout. Enfin, j'étais... T'as dit ! Ouais, j'étais bien. Non mais j'étais bien, mais le truc c'est que tu vois, je suis arrivé à ce moment-là. On était en avril-mai 2023. et j'ai fait un peu un état d'ileu sur la situation. En fait, ça ne m'a pas fait grand chose. Je me dis bon ben voilà. Et tu vois, quand j'entends pas mal de de mes potes ou d'autres personnes qui parlent de vouloir avoir plus d'argent et tout, ben franchement, en fait, c'est pas ça. Alors c'est de bateau ce que je veux dire, mais c'est pas ça qui rend vraiment heureux quoi, tu vois, parce que moi j'étais à 10 000 euros par mois, quatre jours par semaine, j'avais le temps, je voyageais. Franchement, vie de rêve tu vois. Et je kiffais ma vie, je dis pas que je détestais. mais en gros j'étais un peu en mode bon bah voilà Et je sentais que je manquais un peu de sens, d'impact, tu vois, je me voyais pas faire ça toute ma vie en fait à ce moment là. Puis au même moment en fait je faisais déjà de la formation mais pour des entreprises, je formais déjà en interne et tout. Et puis j'avais des potes qui me demandaient déjà, ah ouais est-ce que tu peux me former, j'ai envie de, bah moi aussi de me lancer etc. Et c'est là où je me suis dit mais attends, attends, attends, j'ai pas fait des grandes études, après j'ai fait une école en 5 ans tu vois mais c'est une école du web, c'est pas genre HEC et tout machin, j'ai jamais été en CDI. Pourtant je travaille quatre jours par semaine, j'ai gagné dix mille euros par mois, j'ai travaillé avec des Nivea, Vestiaire Collective, l'Etudiant, la Fnac et tout. Et je me dis attends mais si un mec comme moi qui le fait, il y a n'importe qui qui peut le faire, entre guillemets quoi, tu peux y aller. Et je me dis bah attends je vais créer un truc pour former les gens tu vois. À ce moment là je crois qu'il y avait pas grand chose sur le marché. Je me dis vas-y let's go je vais tester un truc. Et donc c'est là où en fait j'ai cherché quelqu'un qui puisse reprendre quelques uns de mes clients parce que j'étais full et du coup il fallait que je trouve du temps. C'est comme ça qu'on s'est... qu'on s'est rencontrés. Et donc, après, il y a eu ça, plus j'ai monté mon agence finalement, parce que du coup, comme tu étais en CDI, c'était compliqué, ça marchait pas trop. J'ai monté mon agence, ça m'a dégagé du temps, et là j'ai pu un peu plus lancer le shape-com, donc on est à fin 2023, début 2024, et ça a commencé à devenir sérieux, donc j'ai eu d'abord le premier, le tout premier shaper, c'est Amadou.

  • Speaker #0

    Ah ouais ? Je pensais que c'était Lucas.

  • Speaker #1

    Non. C'est Amadou parce qu'en gros, il m'a vu sur Instagram, j'ai une pote qui à l'époque faisait des petites interviews... sur Insta et tout. Son concept c'était je squatte les bureaux d'entrepreneurs, un truc comme ça. Il m'a vu passer sur une vidéo, il m'a contacté, il m'a dit ouais je cherche à me lancer en freelance, je suis en agence et tout, bref voilà je cherche à me lancer dans ce milieu là. Et je lui dis bah écoute avec grand plaisir, juste là je te préviens, j'ai encore rien créé du tout, je suis from scratch, j'étais devant une page Notion blanche tu vois. Et je lui dis... écoute je te fais un plan tu me dis ce que tu en penses je lui ai dit donne moi une semaine je te prépare tout ça et je t'envoie ça sur une fiche ce sera résumé ok pas de problème je lui envoie la fiche il me fait vas-y moi je suis chaud ça coûte combien je lui ai dit écoute je suis au début mais comme c'est une sorte de coaching aussi je te fais payer je crois que j'avais payé genre 600 euros tu vois un truc comme ça mais il n'y avait pas de date de fin, tu vois, c'était vraiment en mode tu vas m'aider à créer aussi en fait. C'était la co-construction. Et du coup Amadou, c'est le tout premier shaper, je crois que c'était en novembre ou décembre 2023. Ouais et j'ai commencé à vraiment mettre, à passer la seconde en février 2024 exactement, où là j'ai commencé à créer plus de contenu, mon modèle a un peu changé et puis c'est là où j'ai commencé à former un, deux, trois, quatre médias bailleurs, donc il y avait toi, il y avait Lucas qui nous a rejoint après, il y avait Quentin, Yacine, bref on était environ six ou sept. Ouais et donc tu as rejoint Chez Prou et bon après j'allais te demander bon qu'est ce qui fait que tu as rejoint Chez Prou mais parce qu'on se connaissait déjà un petit peu j'imagine.

  • Speaker #0

    Ouais et puis bah après enfin moi je te le dis t'es quelqu'un qui m'inspirait beaucoup quand je me suis lancée en free parce que t'es une des premières personnes que j'ai rencontré qui était 100% freelance qui avait à peu près mon âge aussi parce que c'est important de tu sais quand tu te vois en quelqu'un quand quelqu'un la personne a ton âge tu sais tu dis bah attends le mec il génère ça il fait ça pourquoi pas moi quoi. Et ça m'inspirait beaucoup il y a deux ans, j'allais dire à l'époque, mais c'était il y a deux ans. Et je savais que tu étais hyper calée sur des trucs. J'ai vu que tu avais réussi. Je m'étais dit, en vrai, il n'y a même pas besoin de me convaincre parce que je sais que tu es quelqu'un qui a réussi, qui s'en sort très bien. Donc, il n'y avait pas de raison. En fait, tu n'avais même pas besoin de me convaincre de quoi que ce soit. Moi, c'était juste à moi de me bouger et de m'activer.

  • Speaker #1

    Avant de passer à... Moi, j'aimerais bien savoir ton ressenti par rapport à chez Eproum, mais juste par rapport juste avant ça, en fait comment tu te sentais à ce moment là ? Parce que tu viens de me dire ouais je voulais qu'on...

  • Speaker #0

    bouge un peu le cul etc du coup comment tu te sentais à ce moment là c'était quoi le la problématique en fait j'étais saoulé en fait enfin vraiment j'avais vraiment envie de changer de vie quoi de faire autre chose enfin j'étais saoulé vraiment j'aimais bien mon ancien taf vraiment mais il y avait un truc qui me fait j'aimais bien le l'émission etc mais je m'y sentais pas en mode ouais je me vois rester là tout le temps quoi donc j'étais saoulé j'avais vraiment envie de changer de vie et de faire autre chose. Et forcément, pour ça, il faut que tu t'actives et que tu y mettes du « tiens, ça ne va pas changer tout seul » . J'avais envie que ça change de tout autre chose. Et j'essayais de me projeter sur six mois, un an, en me disant que dans six mois, un an, je ne suis plus la personne que je suis aujourd'hui.

  • Speaker #1

    Moi, je me rappelle à peu près le même moment que toi, je m'étais posé la question, je m'étais projeté par il y a un an. Et d'ailleurs, c'est important la visualisation de ce projet. Et je m'étais dit « imagine, il n'y a rien qui change » . Je me disais, je me demandais qu'est-ce que je ressentirais. Je t'ai posé la question de toi ou pas ? Ouais,

  • Speaker #0

    pareil. Je m'étais dit, mais imagine, dans un an, je suis toujours la même personne. Je suis toujours saoulée. Je fais quoi ? Et c'était il y a un an en arrière, du coup. C'est marrant parce que regarde aujourd'hui.

  • Speaker #1

    Aujourd'hui, 4 ans par semaine, 7 000 euros, bam, ça voyage.

  • Speaker #0

    Mais c'est vrai que je pense que c'est ce qu'on appelle un peu le syndrome de l'imposteur, tu vois. Où tu te dis, est-ce que vraiment je suis la bonne personne pour faire ça ? Est-ce que j'ai les épaules pour faire ça ? Parce que je suis crédible même pour le faire.

  • Speaker #1

    C'est intéressant ça. Comment tu as avancé là-dedans ?

  • Speaker #0

    J'ai foncé dans le tas. Je me suis dit, il n'y a pas le choix, on va faire comme ça. Vraiment, depuis que je suis 100% en freelance, il y a un truc que j'ai beaucoup appris et que je répète beaucoup d'ailleurs dans les sessions de coaching, c'est hyper important, c'est que l'erreur est humaine. On a le droit de se tromper, on a le droit de faire des erreurs. Et même avec des missions, avec des clients ou quoi, les erreurs, ça arrive et c'est comme ça. tant que tu arrives à les justifier, à faire mieux. et à comprendre pourquoi tu as fait une erreur, forcément à ne pas la reproduire, parce que le but, ce n'est pas non plus de les reproduire, c'est OK. Au début, j'avais du mal à me mettre 100% au free parce que j'avais peur d'échouer, j'avais peur de me dire que ça ne se passait pas bien avec les clients, peut-être que je ne suis pas assez compétente, peut-être que je ne sais pas assez bien faire ci, ça. C'était vraiment comment j'étais il y a un an en arrière, avant d'être accompagnée, etc. Et maintenant, aujourd'hui, je me dis que j'ai plus confiance en moi, je sais que j'ai des compétences, je sais que je dois m'améliorer sur des trucs et c'est normal Pareil, on s'améliore tous les jours et c'est OK. Et justement, il faut avoir cette vision. Tu dis que tu n'es pas parfait. En vrai, tu apprends tous les jours et c'est encore mieux d'apprendre. Tu vois, ça t'apporte de la valeur et que tu as le droit de te tromper, de faire des erreurs. Et ce n'est pas grave. Les gens qui n'acceptent pas tes erreurs ou qui vont te blâmer pour ça, c'est ce qu'on appelle pour moi des personnes toxiques. Donc du coup, voilà, tant pis. Si tu as des gens qui te blâment pour ça, tu les rayes de ta vie ou autre. Ce n'est pas grave, tu passes à autre chose. Mais ça, il faut apprendre à l'accepter. C'est un gros travail sur soi-même à faire. Moi, ça fait un an que je travaille sur moi là-dessus. Et maintenant, j'accepte beaucoup mieux plus de choses. Et déjà, j'ai l'esprit beaucoup plus léger, beaucoup plus tranquille. Je suis moins stressée, plus sereine. Et du coup, je travaille mieux comme ça.

  • Speaker #1

    Ok. Tu m'étonnes, c'est clair. Et donc ensuite, tu rejoins un shape room. C'était quand ? Janvier, février ?

  • Speaker #0

    C'était en avril,

  • Speaker #1

    je crois. Avril ? Mars ou avril 2024. Ah ok, d'accord. Concrètement, qu'est-ce que ça a changé pour toi ?

  • Speaker #0

    Bah regarde ce que je fais aujourd'hui ! Oui,

  • Speaker #1

    c'est vrai que la question est plutôt débile en fait. Mais je parle surtout à ce moment-là en fait. Je ne parle pas forcément sur un an, parce que là ça fait environ plus d'un an, mais à ce moment-là, quand tu rejoins Shaperoom, qu'est-ce qui se passe sur les mois qui suivent en fait ?

  • Speaker #0

    Déjà je me suis dit que tout était possible, parce qu'en plus, la particularité, moi quand j'ai rejoint ton accompagnement, je crois que j'étais une des seules qui avait le côté expertise. en media buying, tu vois. Moi, je continuais à me former dessus, mais j'avais déjà de l'expertise dessus. Moi, c'était sur tout le reste. J'étais complètement à la ramasse, concrètement.

  • Speaker #1

    Tout le reste, c'est-à-dire ?

  • Speaker #0

    La prospection, me vendre, avoir une offre claire, bref, tout ça. Moi, j'étais à la ramasse, il faut le dire. Je voulais vendre tout à n'importe qui. Mais voilà, et en fait, ce qui m'a permis de... Vraiment, je me suis dit, en fait, tout est possible parce que j'ai rejoint un groupe où on avait tous des qualités complètement différentes. C'est un truc de fou parce que je me souviens, par exemple, moi, j'avais un gros côté expertise, mais tu prends Lucas. Lucas, je me souviens, le mec, il était hyper calé sur de la prospection et tout comme ça. Il m'avait expliqué des trucs qu'il avait testés. Je m'étais dit, mais ah ouais, en fait, on a vraiment tous des choses à sa portée. Et c'est ça que j'ai grave kiffé, moi, quand j'ai intégré chez Eproum au tout début. C'est que vraiment, on avait tous des skills à sa portée entre nous. Et j'ai trouvé ça hyper bien parce que mine de rien, pareil, quand tu te lances dans l'entrepreneuriat, il y a beaucoup de doutes. Il y a des périodes où il ne se passe pas grand-chose, et c'est comme ça. Mais le fait d'être dans un groupe où tu as d'autres personnes qui vivent les mêmes choses que toi, etc., ça permet de se donner beaucoup de courage et de se dire, c'est pas grave, on continue, on lâche rien. Et ça m'a permis de pouvoir quitter mon CDI début d'année. Parce que j'ai pu, moi, quand j'ai rejoint ton accompagnement, franchement, j'ai appliqué plein de conseils, etc. J'ai trouvé des clients directs et des grosses boîtes, d'ailleurs. Donc, c'est cool. Asphalt, par exemple, qui est quand même une grosse boîte e-com. Moi, j'ai appliqué tous tes conseils. J'ai réussi à bosser en media buying avec eux en freelance, qui a été une de mes plus grosses missions sur les mois qui précèdent. Je n'aurais jamais pu bosser avec eux si... si j'avais pas rejoint ton accompagnement, si j'avais pas appliqué tes conseils, si je m'étais pas bougé aussi concrètement parce que mine de rien faut aussi se bouger le cul quoi et si je m'étais pas bougé j'aurais jamais pu bosser avec une boîte comme ça alors qu'aujourd'hui c'est une des plus grosses boîtes avec qui j'ai pu travailler vraiment 100% en fric quoi.

  • Speaker #1

    Du coup s'il y a un truc pour toi, si tu devais choisir une seule chose dans le chèque-promes qui a vraiment fait la différence pour toi c'est quoi ?

  • Speaker #0

    Franchement il y en a quand même plusieurs quoi.

  • Speaker #1

    Fais-nous un top 3.

  • Speaker #0

    Déjà, je dirais l'aspect coaching trop important, que ce soit coaching de groupe ou coaching individuel. Parce que même les coachings de groupe, ce qu'il y a de bien, c'est que du coup, tu as l'intelligence collective. Et en fait, quelqu'un qui a un problème sur quelque chose, problématique, qui peut-être n'était pas la tienne au début, en fait, devient même ta problématique parce que tu dis « Ah ouais, il a raison, j'avoue, moi aussi, j'ai déjà rencontré ça, machin. » Donc ça, franchement, j'ai vraiment aimé. Du coup, ça rejoint l'aspect un peu communautaire, collectif, groupe. Ça, c'est... incroyable quand tu es freelance, quand tu es entrepreneur, d'être entouré de personnes qui font la même chose que toi et d'avoir des personnes qui des fois sont un autre step par rapport à toi. Moi j'aime bien parce que du coup tu dis la personne elle fait déjà ça, moi je suis à ce niveau là, déjà tout est possible et tu dis en plus elle l'a fait super rapidement donc c'est possible pour moi aussi. Tu arrives même à te projeter à travers les autres donc ça c'est super bien. Après toute la partie prospection etc, offre, moi dis toi un truc, ton tunnel d'acquisition là, entre le moment où tu as ton prospect qui vient te démarcher et quand tu le closes. Moi, j'utilise encore aujourd'hui, mais le taux de closing, il est incroyable. Il faut le dire, franchement, je crois que moi, après, peut-être que moi, je me suis améliorée dans mon discours de vente, etc. Mais tous les prospects qui me contactent, moi, j'ai un taux de closing entre 30 et 50% sur tous les prospects qui me contactent. C'est énorme parce que j'ai suivi vraiment tout le tunnel d'acquisition qui marche. Super bien et qui fait la différence parce que je crois que tout le monde ne le fait pas donc du coup ça fait vraiment la différence.

  • Speaker #1

    Bah ouais, en fait ce tunnel d'acquisition comme tu l'appelles, moi je dis plutôt tunnel de conversion mais peu importe, c'est à partir du moment où tu as ton premier appel, c'est ça ? Ouais. Ouais, premier appel jusqu'à la signature. En fait, il a été inspiré de mon passage en agence. Tu sais, je t'avais dit, j'ai été formé par des anciens de Google qui montaient une agence à Paris. Je me suis inspiré de ça et après je l'ai remis un peu à ma sauce en tant que freelance et tout, j'ai testé pas mal de choses. Donc ouais, c'est des années de tests, d'applications, de trucs, d'échecs aussi, tu vois. Donc non, c'est cool, ça fait quasiment un client sur deux, enfin un prospect sur deux. En sachant qu'en plus, en freelance et en tant que médiabayer, t'as pas besoin d'avoir des tonnes de clients ou des tonnes de prospects, parce qu'en fait, déjà, imaginons que tu factures ton client en 1000 euros, t'en signes 3-4, bah t'es déjà à 3-4 000 euros par mois.

  • Speaker #0

    T'es bien !

  • Speaker #1

    Et comme ça tombe tous les mois, parce que s'il y a des gens qui connaissent pas le médiabing sur cette vidéo ou sur ce podcast, Quand tu es média buyer, tu gères des publicités tous les mois. C'est un forfait. Et donc, si tu as 3-4 clients et que tu factures 1 000 euros par client, en gros, tu as 3-4 000 euros qui tombent tous les mois automatiquement.

  • Speaker #0

    Curing de ouf dans le média buying. Ça, c'est la force de notre métier, puisque tu as beaucoup de métiers en free où c'est du one shot. Donc, tu dois vraiment prospecter tout le temps, tout le temps, tout le temps. Alors que nous, il faudrait prospecter tout le temps. Vraiment important.

  • Speaker #1

    Oui, après, pour toi, en l'occurrence, imaginons là tu devrais poster prospecter ce serait plutôt pour aller chercher peut-être des grosses boîtes, enfin des plus grosses, d'autres projets ou augmenter tes prix parce que au début quand tu te lances souvent tu es dans les trois quatre premiers mois entre trois et six mois tu es à trois quatre mille je dirais entre deux trois mille euros par mois si ce n'est trois quatre c'était plus chaud et ensuite c'est ok bon bah comment je fais sur cette base là pour maintenant augmenter mes prix et pour pouvoir peut-être aller choper des clients qui sont plus gros des projets plus intéressants ou je ne sais quoi tu vois Parce qu'il y a aussi ce truc, moi c'est ce que j'avais cette problématique là à un moment donné, c'est à dire qu'au début je prenais tout tu vois, vraiment. Allez-y, venez, dispo les gars.

  • Speaker #0

    Même les trucs les plus pourris tu prenais tout.

  • Speaker #1

    Ouais vraiment. Ou t'essayais un minimum tu vois. Mais tu voyais le gros red flag et en fait à un moment donné je me suis mangé un énorme red flag et c'est la première fois où j'ai dit non à un client tu vois. Et c'est là où je me suis dit bon il y a un truc à faire tu vois parce que je travaillais cinq jours par semaine. et je sais plus comment je gagnais à ce moment là mais je sais que je pouvais aller plus loin tu vois je devais être à 6 7000 euros dans ces eaux là je pense et je me suis dit mon objectif c'est travailler moins pour gagner plus je suis au même là mais j'en doute pas et je me suis dit bon on va viser quatre heures par semaine c'était ok pour moi et J'ai essayé de viser le 10K, le fameux 10 000 euros. Et en fait, je me suis simplement rendu compte que je pouvais déjà, un, augmenter mes prix, parce que j'étais déjà très bon, j'étais full de clients, et je me suis dit, on va essayer d'avoir moins de prospects, mais des prospects plus qualitatifs. j'ai augmenté mes prix, je pense que j'étais à 300-350, j'ai dû passer direct à 500, un truc comme ça. Je suis même monté à 600 à un moment donné, 650. Enfin quand je dis ça, c'est TGM, taux journalier moyen, donc prix par jour. Et en fait, ça m'a permis d'enlever quelques clients, donc j'ai pris aussi la responsabilité de pouvoir perdre un peu d'argent. Mais bon, j'étais à quoi ? 4000 euros par mois, donc c'est ok quand même. Et après, j'ai trouvé des clients qui étaient plus gros, j'ai travaillé avec des grosses agences aussi, et là, pouf ! C'était parti et j'ai atteint les 10-12 000 par mois en travaillant 4 jours par semaine.

  • Speaker #0

    Incroyable !

  • Speaker #1

    C'est vrai que c'était cool. Parce que j'étais un peu débordé et tout, je travaillais des fois beaucoup. Ah non, ça y est, c'est bon, j'en ai marre, je veux voyager. En plus, parfois, j'allais au Brésil et tout. Et je me disais, putain, mais quand même, je ne peux pas profiter à fond. Et puis après, avec le temps, tu apprends aussi à t'organiser. Ouais. Et donc après c'est à ce moment là où quelques mois plus tard j'ai eu ce truc de bon bah voilà that's it. C'est là où je me sentais un peu en manque d'impact et tout. Mais ok donc pour en revenir à ce que ce qu'on se disait donc tu disais la diversité des profils c'est ça qui a fait la différence dans le group room donc le côté humain le côté communauté et toi tu disais la partie tunnel de conversion enfin comment tu signes un client c'est ça ?

  • Speaker #0

    Ouais vraiment la... La partie un peu prospection, offre, l'entièreté du truc, c'est même la base quand tu es freelance. Parce que c'est 50% de ton taf, c'est d'être commercial. Quand tu es freelance, tu es media buyer, mais tu es aussi commercial. Et cadrer vraiment toutes ces parties, moi, ça m'a vraiment aidée. Parce qu'au début, j'étais vraiment à la ramasse. Créer une offre irrésistible, viser les bonnes personnes. Moi, j'étais complètement à l'ouest, vraiment. Je n'avais aucun process prédéfini. Genre, tu as un client qui vient me contacter sur Malte, il n'y avait pas de process. Vraiment, je faisais ça aux doigts mouillés. Je faisais bon, on verra, ça va peut-être passer. Écoute, j'ai eu de la chance, je touche du bois, ça passait à chaque fois. Mais du coup, là, l'accompagnement m'a surtout permis de cadrer un minimum, vraiment tous mes process commerciaux, si on peut dire ça comme ça. Parce qu'une fois que tu as des process qui sont carrés, dès que tu as quelqu'un qui te contacte, tu sais comment lui répondre. Tu sais comment procéder, c'est à dire que direct, si la personne réserve un call avec toi, tu vas tout de suite regarder ce que tu peux lui conseiller en call de vente, etc. machin, enfin, t'as déjà un truc bien prédéfini en tête. Et moi, ça m'a même aidé. Après, c'est avec le temps que tu apprends et que tu te développes. Mais moi, quand j'ai un prospect en call découverte, j'ai pu directement repérer les red flags, les trucs où je me dis, ça ne va pas plus loin, tant pis, fin de la discussion. Et les scripts, typiquement, qu'on a dans la formation, ils servent à ça aussi, tu vois. De vraiment poser les bonnes questions. Et vraiment, plus on pose de questions, et plus on pose les bonnes questions, plus on a la chance de pouvoir repérer si c'est un prospect qui peut être bien pour la suite, ou si c'est red flag total, et auquel cas... Tant pis quoi, on a passé 30 minutes sympas et on passe à autre chose.

  • Speaker #1

    Exactement. Du coup, tu dirais quoi si il y a un de tes potes ou une de tes potes qui dit « Ah, chez Proum, ça m'intéresse ! » Tu lui dirais quoi ?

  • Speaker #0

    Je lui dirais « Lance-toi ! » En vrai, lance-toi. Je trouve que ce qu'il y a de dommage en France, c'est qu'on n'a pas la culture d'investir en soi. C'est-à-dire que quand tu gagnes de l'argent... On va toujours, enfin c'est la société qui est comme ça, on va toujours t'inciter à dépenser de l'argent, mais pour des trucs un peu fictifs, du matériel, machin. Bon c'est bien, je ne dis pas le contraire, je le fais.

  • Speaker #1

    Ou à mettre de côté.

  • Speaker #0

    Ou à mettre de côté.

  • Speaker #1

    Et ce truc de, attention, la sécurité, l'appartement, tu as l'assurance vie.

  • Speaker #0

    En fait, on te stresse par rapport à ça, mais jamais on va te dire d'investir en toi. Déjà, on a du mal à te dire d'aller investir son argent dans la crypto, dans des PEA, bref, peu importe. Mais alors d'investir en toi, je crois que c'est encore moins un truc qui est inculqué chez nous. Parce qu'on part toujours du principe que l'école est gratuite, entre guillemets. Donc les Français, ils sont vraiment en mode, l'école est gratuite, pourquoi moi j'irais payer une formation alors qu'en vrai c'est gratuit dans tous les cas.

  • Speaker #1

    Oui, mais là tu parles de l'école jusqu'au bac.

  • Speaker #0

    Oui, jusqu'au bac, mais même les études sup, si tu les fais à l'université, c'est gratuit.

  • Speaker #1

    Oui, c'est vrai, l'université, oui, c'est vrai.

  • Speaker #0

    Donc c'est pour ça, et tu as beaucoup de personnes, et je le sais, parce que du coup, moi dans mon entourage, il y a beaucoup de gens qui ont été à l'université, etc. et qui ont vraiment ce truc de l'école est gratuite, déjà j'ai pas envie de payer et en plus vraiment on nous éduque pas du tout à investir en nous et à dire ok je vais investir de l'argent pour moi, genre pour apprendre d'autres choses, pour me former, machin et tout. Donc si je devais conseiller quelqu'un, c'est ça, lance-toi, investis en toi déjà. Dépense de l'argent pour toi, ça peut te permettre de créer des rêves et de vivre la vie que tu as envie de vivre. Et surtout si tu as une vision, etc. À fond, c'est vrai, on n'a qu'une vie, on est jeune, t'as pas d'enfant, machin, t'es tranquille, t'as pas d'appart sur le dos à payer. T'attends quoi en vrai tranquille ? Et en plus de ça, je veux dire une formation qui coûte 2, 3, 4 000 euros. Elle est rentabilisée en un ou deux mois. En soit, tu investis en toi, tu apprends encore plus, tu deviens encore une meilleure personne, une meilleure version de toi-même, qui en plus te permet de générer plus d'argent de façon libre. Bah, viens !

  • Speaker #1

    J'adore le « viens » . T'entends quoi ? Allez, viens ! C'est pas drôle. Mais du coup... Pourquoi chez Eprou mais pas une autre formation ? Parce qu'il y en a d'autres des accompagnements, des formations, même des écoles tu vois ?

  • Speaker #0

    Bah pour intégrer un super groupe, super collectif, super accompagnement, si vous voulez une super coach aussi !

  • Speaker #1

    Ah ah ah ça y est, le moment pub !

  • Speaker #0

    Non en vrai franchement, après je pourrais même pas comparer parce que moi j'ai pas forcément fait d'autres choses à côté tu vois donc c'est compliqué de prendre du recul là-dessus. Après, je me dis pourquoi chez EPROM ? Parce que c'est très spécialisé déjà sur une expertise en particulier. Et ça, c'est hyper important parce que tu as beaucoup de programmes et d'accompagnement actuels qui sont très vagues. C'est-à-dire que ça parle un peu de tout. Typiquement, tu prends un programme en e-com, ça va te parler de tout. Ça va te parler de l'affiliation, je ne sais pas, de l'emailing, de la pub, mais de manière très théorique, tu vois, sans forcément rentrer dans le détail. Donc, en soi, tu ressors d'une formation comme ça. Ce n'est pas que tu n'as rien appris de plus, c'est que tu n'as rien à pratiquer. En fait, c'est de la théorie. Alors que vraiment de rejoindre un accompagnement qui est spécialisé sur un truc, tu vas prendre cette expertise-là déjà, qui vaut l'or sur le marché en vrai, plus à côté tous les leviers qui sont possibles pour te lancer en freelance tranquillement. Puis pour l'aspect communautaire, collectif, etc., le fait de se dire que tu as fini ta formation, tu n'es pas seul parce qu'il y a beaucoup de formations quand tu l'as fini. Tu reviens, tu es seul en fait, tu n'as personne après qui t'accompagne et tu redeviens seul. Alors que là, tu finis ta formation, mais dans tous les cas, tu rejoins après un collectif où tu as du monde dedans. Et donc, pour le coup, tu n'es pas seul en fait. Même si tu as des galères, tu peux en parler. Parce que tu as forcément quelqu'un qui va te répondre, qui va dire « ouais, mais non, tu peux faire comme ça, tu peux faire comme ça » . Et du coup, tu n'es jamais seul, tu avances avec d'autres personnes. Et ça, c'est hyper important quand tu choisis une formation, je trouve.

  • Speaker #1

    Carrément. Et puis en plus, dans notre collectif à nous, il y a des coachings, il y a des formations. C'est un truc qui va se développer de plus en plus. Donc ouais, c'est pas juste un collectif de freelance, parce que moi j'en ai fait des collectifs qui sont très très bien. Mais moi ce que je souhaite vraiment dans les shapers, c'est qu'on puisse vraiment avoir un écosystème bien rempli, avec différents coachs à disposition sur différents sujets, tu vois, certes c'est de la publicité en ligne, mais aussi sur de la prospection, sur du call calling, de la prospection téléphonique, sur du bien-être aussi, tu vois. Enfin bref, plein de choses, et qu'on fasse des call living, qu'on fasse plein de trucs pour casser la routine, pour casser un peu la solitude qu'on peut avoir en freelance, enfin bref. De toute façon, tu as plus ou moins résumé, donc c'est très bien. Dernière chose, le mot de la fin. Imaginons qu'il y a quelqu'un qui regarde cette vidéo, qui a à peu près ton âge, qui hésite à se lancer en freelance. Elle est en CDI, dans la même situation que toi. Ah, quitte. Dans laquelle... La situation d'il y a six mois, tu lui dirais quoi ?

  • Speaker #0

    Quitte ça. Quitte-moi ça. Vraiment, il faut faire des choses qui nous plaisent. Après, je me dis, il y a des gens qui kiffent le salariat, donc c'est très bien, il en faut pour tout le monde. Moi, je suis de ça. Mais si tu as ce truc où tu as envie de plus de liberté, plus d'argent, quitte. Il faut quitter ça, il faut quitter le métro, il faut quitter le truc le 9-17 heures, l'enfer. Il faut quitter tout ça et justement investir dans plus de liberté, plus de choix. Et puis plus de repos et de tranquillité aussi, qui sont d'ailleurs mes trois principaux changements depuis que je me suis lancée en freelance. Surtout si c'est quelqu'un qui n'est pas flemmarde, mais qui a un peu la flemme comme moi et qui n'a pas envie non plus d'investir tout son temps dans du travail, il va bien, il fera du quatre jours par semaine comme moi avec des revenus stables, tranquilles. Et puis tu auras tous tes vendredis comme ça à faire ce que tu veux.

  • Speaker #1

    Parfait. Parfait, parfait. Est-ce qu'on peut peut-être te retrouver quelque part sur LinkedIn ?

  • Speaker #0

    Sur LinkedIn. Pour l'instant, sur LinkedIn, Roxane Fayol. Et je pense développer peut-être soit TikTok ou Insta. Après, avec des podcasts, justement, aussi. Parce que c'est un format qui est très cool. Et qui est très authentique. Je trouve que ça change de ce qu'on voit habituellement. Donc, j'aimerais bien. Ça ira peut-être avec les projets que je peux avoir plus tard.

  • Speaker #1

    Il faut vraiment que je mette en place ce truc d'ambassadeur. Parce qu'entre toi, Tom Soa, Lucien... Vous pouvez lancer votre podcast et tout.

  • Speaker #0

    On peut tous faire la même chose.

  • Speaker #1

    Les gars, ambassadeurs Tchèque-Pont, on va y arriver là. Ok, donc déjà Roxane Fayol sur LinkedIn. Ouais. Et bientôt Instagram.

  • Speaker #0

    J'espère.

  • Speaker #1

    TikTok et tout. Ok, tu nous tiens au courant alors. Ouais,

  • Speaker #0

    grave.

  • Speaker #1

    On postera des trucs, je pense.

  • Speaker #0

    Carrément.

  • Speaker #1

    Super. Écoutez, j'espère que cette vidéo vous aura plu. J'espère que Roxane, son témoignage vous aura aidé pour avancer sur votre propre chemin. Et puis, vous connaissez la chanson.

  • Speaker #0

    n'hésitez pas à liker, commenter, partager et prendre un call de vente aussi avec Nico vous ne regretterez pas exactement venez rejoindre nous,

  • Speaker #1

    on est bien et abonnez-vous on n'oublie pas, on s'abonne les potes à très bientôt, donnez-nous de la force et on se retrouve très bientôt pour d'autres épisodes ciao

Description

Elle pensait devoir “supporter son CDI” encore des années… mais ce n’était pas le vrai chemin vers la liberté.

Et cette croyance l’empêchait de voir qu’elle avait déjà les compétences pour créer sa vie sur mesure.


Si tu veux quitter ton job, travailler moins, gagner plus et construire une activité qui te ressemble, cet épisode est pour toi.


Roxane partage son parcours atypique - du bac pro cuisine au media buying - et comment elle a bâti une activité à 7000€/mois en travaillant 4 jours par semaine.


Au programme :

📌 Son déclic pour quitter le salariat et se lancer en freelance

📌 Comment passer d’un métier alimentaire à un business passion

📌 Les stratégies qui lui permettent de rester stable financièrement

📌 Son organisation pour travailler moins tout en développant son activité

📌 Ses conseils pour tester, se spécialiser et trouver sa voie


Une interview inspirante pour tous ceux qui veulent quitter le salariat et créer une vie sur-mesure, entre liberté, revenus confortables et épanouissement pro.


Tu as aimé cet épisode ?


🎒 Je suis Nicolas Dorfmann, entrepreneur nomade et fondateur de shaperoom. Avec shaperoom, je t’accompagne à te lancer en freelance en 90 jours en apprenant mon métier, celui de media buyer. Comment ça se concrétise ? Tu entres dans le shapecamp pendant 90 jours, tu apprends le métier de media buyer freelance et tu obtiens tes premiers clients. Ensuite, tu rejoindras ma communauté de freelances "les shapers" ! Tu veux en savoir plus ? C’est par ici : https://www.shaperoom.io/


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À propos de shaperoom 👇


Avec shaperoom, découvre comment réussir ta reconversion professionnelle pour devenir freelance et bâtir une vie alignée, libre et mobile.

Je t’accompagne pas à pas dans ta transition vers le freelancing en partageant des conseils concrets sur le métier de media buyer et sur comment obtenir tes premiers clients en freelance.


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À propos de Nicolas Dorfmann 👇


Je suis media buyer depuis 2020, formé en agence media buying à Paris par deux anciens de Google. En 2021 j’ai quitté le salariat pour me lancer en freelance et créer une vie à ma mesure — libre, engagée, alignée. En 2023 je suis devenu 100% nomade pour réaliser mes rêves.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Il y a un moment, dans chaque vie, où quelque chose appelle. Ce n'est pas un cri, mais plutôt une vibration sourde. Un écho, venu du large. C'est ce moment où tu sens que ta vie ne peut plus rester entre les murs d'un bureau, ni dans le cadre d'une existence qu'on t'a dessinée. Je suis Nicolas Dorfman, entrepreneur nomade et fondateur de Shape Room. J'ai quitté le salariat pour construire une vie libre, et j'aide aujourd'hui d'autres esprits en quête d'indépendance à faire de même. Dans ce podcast, je te partage deux dimensions. de ce voyage. Je te dévoile d'abord mon journal, le journal d'un esprit libre, où je questionne la société, notre éducation, la peur, le courage et tout ce qui façonne ou freine notre liberté intérieure. Puis, quand le besoin d'ancrage se fait sentir, je t'emmène sur le chemin du concret. Comment devenir freelance médiabayer, apprendre la publicité en ligne et faire de ton indépendance une réalité. Ce podcast est une invitation à écouter ta voix intérieure, à réapprendre à penser par toi-même et à répondre toi aussi. à l'appel du large. Bienvenue dans l'appel du large. Si cette voix résonne en toi, abonne-toi pour suivre le voyage, laisse un like et un commentaire pour faire rayonner le message. Et je te souhaite une très bonne écoute. Bon les amis, bienvenue sur ma chaîne YouTube, bienvenue dans l'appel du large. On est sur un format, disons témoignage, discussion avec Roxane ici présente qui s'est lancée en freelance depuis un petit moment maintenant. et on va discuter avec elle, elle est passée par ShapeRoom, elle est freelance médiabayeuse, médiabayeuse je le rappelle c'est de la publicité en ligne si jamais elle était là et que tu découvres la vidéo ou l'épisode. Et donc l'objectif de cet épisode là c'est qu'on puisse discuter avec toi Roxane et qu'on sache un petit peu quel est ton parcours et qu'est-ce qui t'a amené jusqu'à ce beau fauteuil que tu aimes bien apparemment. Voilà ça fait partie des petits formats que j'aime bien faire sur ma chaîne YouTube et en podcast pour aussi donner un peu plus de profondeur sur les différentes histoires qui peuvent... Ils peuvent y avoir parce qu'en fait mine de rien il y a beaucoup de personnes qui se reconnaissent dans les différents parcours qu'on peut avoir. Donc enchanté Roxane, enfin du coup enchanté bonjour mais alors pour la petite histoire, on raconte quand même en intro. Roxane on s'est rencontré il y a deux ans en ligne en fait quand j'étais en freelance, j'ai commencé à bosser avec Roxane. Et depuis donc on a bossé ensemble, ensuite elle est rentrée dans Shape Room, elle en est ressortie, elle s'est lancée en freelance, elle est devenue coach et formatrice dans Shape Room et c'est la première fois qu'on se rencontre, c'est pas ouf quand même.

  • Speaker #1

    Franchement, je passerai ce sujet-là. Vraiment. En tout cas, trop contente d'être là. Vraiment, de se voir en vrai aussi. Hyper contente. Et puis, voilà.

  • Speaker #0

    Tu peux te présenter rapidement pour ça je quittais ?

  • Speaker #1

    Moi c'est Roxane, 26 ans, média bailleuse en freelance depuis deux ans et ça fait six mois à peu près, six, sept mois que je suis 100% en freelance et que j'ai quitté le salariat. Et voilà, tout roule pour moi. Si je dois le dire, vraiment, 4 jours par semaine de travail. Aujourd'hui, je ne travaille pas, par exemple. Voilà. Puis, j'ai des revenus qui sont plus ou moins stables. Donc, voilà, très cool.

  • Speaker #0

    Tu peux nous dire comment tu gagnes ou pas ?

  • Speaker #1

    Franchement, ça dépend des mois, mais je suis minimum à 5 000, 6 000 euros à peu près. Le mois dernier, j'ai fait quasiment 7 000. Donc, bientôt le passage en société, à mon avis. Mais voilà, ça dépend. Enfin, honnêtement, c'est des revenus qui bougent pas mal. mais même quand j'étais... freelance en même temps que le CDI, donc mon ancien parcours, je gagnais en free 2 à 3 000 euros par mois en plus de mon salaire. C'est ton job,

  • Speaker #0

    ouais ? Ouais. C'est solide, 4 jours par semaine, 5, 6 000, voire 7 000 euros. Well done.

  • Speaker #1

    Solide,

  • Speaker #0

    solide, solide. Bon, du coup, l'idée, c'est qu'on sache un petit peu ce qui se passe en ce moment pour toi, là, sur les dernières semaines, derniers mois. Et ensuite, on va revenir en arrière et savoir en fait ce qui t'a amené... jusqu'ici, jusqu'au freelancing et jusqu'au media buying. Donc dis-nous un petit peu, c'est quoi les news en ce moment ? Comment ça se passe pour toi ?

  • Speaker #1

    Très bien. J'ai mon activité qui a pas mal évolué depuis ces dernières semaines puisque de base, je faisais beaucoup de media buying. Donc 100% de mon activité, c'était de l'opérationnel, sachant qu'il y a même des clients avec qui je bosse depuis un an. Donc comme quoi, ça marche bien et je sais fidéliser quand même les personnes avec qui je travaille. Donc ça, je suis hyper fière. Mais depuis quelques semaines, ça a pas mal évolué parce que je suis quelqu'un qui aime beaucoup accompagner les gens. Aider aussi, être à l'écoute, etc. C'est quelque chose que j'ai remarqué depuis quelques années. Et du coup, je fais de plus en plus de coaching, notamment avec toi au sein de ton accompagnement, mais également aussi depuis peu avec des infopreneurs. Donc ça me permet de développer d'autres compétences qui n'ont rien à voir avec l'opérationnel, parce que c'est des qualités humaines que tu as et ce n'est pas du tout la même chose que le côté un peu... pro et technique que tu as sur les plateformes. Là, c'est 70% de l'humain et 30% de compétences techniques. Et je trouve que c'est hyper bien de développer aussi ces skills-là parce que ça sert dans le côté opérationnel, mine de rien. Ça t'apprend à être plus pédagogue, être un peu plus à l'écoute, simplifier aussi ta manière de communiquer. Parce que moi, je me suis beaucoup rendu compte que les clients que j'accompagne, il y en a 30% qui comprennent le digital et les autres qui sont un peu moins natifs de ça. Et le coaching, ça t'aide en fait. à vraiment simplifier ton discours et à te faire comprendre par tout le monde.

  • Speaker #0

    Ouais c'est clair, moi j'adore ça aussi, le coaching, la formation, transmettre, voir les gens évoluer... C'est hyper satisfaisant. D'ailleurs je me demandais, je pense c'est une question intéressante, que j'ai pas posté aux autres personnes qui sont passées dans ces mêmes canapés. C'est quoi ta semaine type ? Comment tu t'organises ? Ça ressemble à quoi une semaine d'une média bailleuse ?

  • Speaker #1

    Franchement, les semaines ne se ressemblent pas. J'ai un jour qui se ressemble, c'est le lundi. Je suis une malade, je ne recommande pas de faire la même chose que moi, mais je le fais. C'est-à-dire que le lundi, j'ai tous mes collés b'dos, j'enchaîne tout l'après-midi avec des collés b'dos. Comme ça, ça me dégage toute la semaine sur tout l'opérationnel, etc. Et ça me laisse beaucoup plus de temps pour vraiment gérer ma semaine. Mais sinon, en dehors du lundi, ou en général le matin... Je me laisse un peu la matinée, je reprends vraiment de chill. En fait, comparé aux salariés avant, où dès 9h, tu es déjà d'attaque pour la semaine, où tu n'as même pas un moment de répit limite, c'est direct à 9h, tu dois être là. Des fois, tu as des calls dès 9h, moi, ça me rend des oufs, mais bref, ça, c'est un autre sujet. Là, je me dis vraiment, lundi matin, c'est chill. C'est si j'ai envie de faire du sport, si j'ai envie de me lever un peu plus tard, parce que je ne sais pas, j'ai envie de profiter, si j'ai envie de, je ne sais pas, aller me promener, de me prendre un petit déj ailleurs que chez moi. Enfin vraiment, chill pour reprendre correctement la semaine et vraiment en fait ça me permet de... prendre du recul et de me dire, ok, cette semaine, j'ai ça, ça, ça à faire. Ça, c'est urgent, ça, ça l'est moins. Et ça me permet vraiment de construire ma semaine. Après, l'après-midi, je fais tous mes calls, etc. Je gère les urgences de la journée, s'il y en a. Et vraiment, le reste de la semaine, du mardi au jeudi, c'est 100% opérationnel, coaching, etc. Et vraiment, les jours ne se ressemblent pas. Honnêtement, ça ne se ressemble pas. En plus, j'essaie de tester plusieurs organisations, tu vois. Soit des fois, je me dis que le matin, je fais des tâches qui ne concernent que mon activité pour la développer parce que c'est important. Soit je ne fais que des missions clients et je switche. Et l'après-midi, je fais uniquement des activités, des missions de clients. Bref, ça dépend vraiment. Je teste plein de trucs pour voir ce qui est le plus important pour moi. Parce que jusqu'à maintenant, je ne prenais pas assez au sérieux. Ce n'est pas que je ne prenais pas assez au sérieux, c'est que j'ai mis de côté. le développement de mon activité, chose qui est tellement pas à faire quand on est freelance, vraiment je le conseille pas.

  • Speaker #0

    Quand tu dis développement de ton activité, c'est quoi ? C'est de la prospection, post sur LinkedIn ?

  • Speaker #1

    Prospection, post LinkedIn, enfin le fait de toujours avoir un système d'acquisition, tu sais, qui tourne et de jamais manquer de mission parce que c'est bien de gagner 5-6 mille euros par mois, moi je suis hyper contente et en vrai c'est stable, c'est à dire que même si j'ai un client demain qui part, je sais que j'en ai d'autres et que j'ai quand même des revenus qui tournent, mais quand même... Il ne faut pas oublier qu'on ne sait pas de quoi demain est fait. Et mine de rien, tu peux très bien avoir des questions qui s'arrêtent des fois deux, trois d'un coup. Tu n'en sais rien en vrai. Et quand tu n'as pas de système d'acquisition derrière qui tourne, pour le coup, c'est compliqué. Enfin, dire que tu vas direct être dans l'urgence et dire bon, là, je n'ai rien. Je dois direct prospecter tout. Alors que si tu as un truc qui tourne continuellement, tu es moins en stress. Tu dis que tu as des missions entrantes. Après, quand on est freelance, si tu as trop de missions, il y a des solutions pour les déléguer, etc. Comme toi, tu as fait quand tu es venu me chercher. Il y a plein de solutions si jamais tu as trop de missions. Voilà.

  • Speaker #0

    Ok, donc si je résume, ta semaine c'est en gros lundi, les appels avec tes clients, c'est ça ? Appel avec chez Proum aussi d'ailleurs ?

  • Speaker #1

    Évidemment !

  • Speaker #0

    Généralement le matin t'es chill, c'est ça tu dis ?

  • Speaker #1

    Ouais, j'ai une session de coaching avec le collectif, mais c'est chill, je kiffe faire ça, donc en vrai c'est vraiment tranquille. Et en général le matin, la seule chose que je fais c'est des récaps ou autre, et vraiment je regarde ce que j'ai à faire la semaine. Parce qu'en général quand t'es freelance... Tu sais déjà un peu l'opérationnel que tu as à faire, mais des fois, tu as des urgences ou autres à traiter. Quand on passe dans la publicité, tu as des clients qui veulent lancer des choses aussi un peu de dernière minute, entre guillemets. Donc, c'est des choses que j'essaie d'anticiper au max dans ma semaine pour que tout rentre, que tout le monde soit satisfait surtout. Et que moi, quand je parte le jeudi soir où je me dis je coupe mon ordi, je suis en week-end, tout est fait. Et c'est une certaine fierté aussi. Tu dis tu as réussi à tout faire, tu es tranquille.

  • Speaker #0

    Donc, le jeu est fait. Donc le jeudi soir, c'est week-end ? Ah ouais,

  • Speaker #1

    grave.

  • Speaker #0

    Ça, c'est le kiff quand même. Donc, si je résume, lundi, appel client. Généralement, le matin, tu es plutôt chill, mais tu prévois un petit peu de temps si jamais il y a des urgences. Et tout le reste, opérationnel, c'est gestion des campagnes de publicité pour tes clients et tu fais du coaching.

  • Speaker #1

    Ouais,

  • Speaker #0

    c'est ça. Ok. Bah, sympa. Et du coup, tu fais quoi de tes week-ends ? Alors, vu que tu as trois jours.

  • Speaker #1

    Franchement, je kiffe les concerts. donc comme je l'ai dit, je pense que je suis plus souvent à la Corée d'Arène. La Défense Arena que chez moi ! D'ailleurs s'ils passent par là, moi je veux bien des réductions sur les places de concert, ça commence à devenir cher ! Mais en dehors de ça, j'adore partir en week-end, franchement là je me suis mis une règle, c'est que tous les mois je parte au moins une fois en week-end et limite partir même des semaines aussi un peu ailleurs, parce que du coup moi comme j'habite en Ile-de-France, j'ai quand même mon appart, donc je peux pas forcément le lâcher comme ça, puis j'aime bien avoir quand même mon chez moi, ça c'est vrai. Mais j'essaie de partir, sinon je vois mes potes, je fais plein de trucs, shopping, les trucs habituels de vrais clichés parisiens, terrasse, shopping quand il fait beau, ça je kiffe. Mais disons que je fais tout, sauf du travail, vraiment pour prendre du recul et laisser mon cerveau se reposer. Parce que quand on est trop dedans, tu n'arrives pas à prendre du recul et à te dire, ok, ça je fais ça bien, ça je fais ça pas bien. Moi, le fait de vraiment faire une pause de trois jours, des fois, le dimanche soir, je suis posée chez moi et je me dis, ah ouais, en vrai, ça je peux peut-être l'améliorer. ça je peux peut-être faire ça comme ça parce qu'en fait mon cerveau il a pris le temps de se reposer et de mettre un stand-by sur ma semaine, ça c'est hyper important.

  • Speaker #0

    Ouais, ça c'est vraiment ultra important. Et tu vois je trouve que dans notre éducation, on nous apprend pas ça, tu vois, c'est le temps de pause, c'est le temps où on peut prendre soin de soi. Je trouve que c'est très occidental parce que quand moi je vais en Asie, il y a beaucoup plus cette culture-là, alors pas forcément de prendre le temps, même si en vrai c'est le cas, mais il y a aussi ce truc de on prend soin de soi, tu vois. Parce qu'en vrai, passer du temps, tu disais, en concert... faire des week-ends avec ses potes ou juste d'être posé ou je ne sais quoi tu vois. Moi en Asie par exemple je me fais souvent masser et je trouve que c'est pas assez pris au sérieux en fait en France et d'une manière générale en Occident tu vois et c'est vrai que quand tu... moi je m'en rappelle donc là je recommence aussi à faire des semaines de quatre jours j'ai eu du mal tu vois jusqu'ici parce que beaucoup de trucs et tout quand tu lances un projet comme chez Eproum c'est compliqué mais là je repasse un peu du quatre jours par semaine tu vois Et c'est vrai que c'est fou. Ton cerveau, quand tu reviens le lundi, il est frais, tu as de l'énergie, tu te sens bien. Et puis en plus de ça, tu as trois jours pour kiffer quand même. Il n'y a pas que le taf dans la vie.

  • Speaker #1

    Ça, c'est trop bien parce que la société ne nous a pas habitués à ça, vraiment de bosser du lundi au vendredi. Moi, j'ai eu des périodes quand j'étais en alternance ou même en CDI, c'est vraiment on te matrixe le cerveau en disant que... Ouais, si tu veux réussir dans la vie, il faut bosser autant d'heures par semaine, voilà, il faut bosser même le week-end, machin, enfin tu sais, après c'est la culture en France qui est comme ça, qui moi me convient pas, parce que, enfin oui, il faut travailler, certes, mais t'es pas censé te lever tout le temps pour dire que tu vas que travailler et rien faire d'autre.

  • Speaker #0

    Ouais, bah grave, surtout 5 jours par semaine, au moins 8 heures, et encore je suis gentil, y'en a qui font beaucoup plus, tu vois, et moi je me rappelle quand j'étais, on va dire en CDI, c'était pas vraiment un CDI, c'était plutôt l'alternance, mais... parce que j'ai jamais fait de CDI, je crois que je te l'avais dit. Mais je me rappelle, c'était un peu comme un CDI, parce que j'avais fait stage plus alternance. Et tous les vendredis, je me rappelle, à chaque fois c'était un moment, mais le vendredi c'est chill, si tu veux tu peux partir à 16h, 17h. Waouh, truc de fou ! Attention, le vendredi on peut partir à 16h ! Dernière question avant de parler de ton parcours. Si tu devais me décrire la différence entre ta vie quand tu étais salarié et ta vie maintenant, comment tu décrirais cette différence ?

  • Speaker #1

    Liberté, déjà. Repos, aussi. Choix, hyper important. Le fait de se dire que maintenant je peux choisir vraiment comment cadrer mes journées, avec qui je travaille, combien je suis payée aussi, ça c'est un luxe énorme. Ouais en vrai pour moi ce sont vraiment ces trois choses-là. Repos, liberté et choix. Puis après bon, finance, mais ça c'est encore autre chose quoi, tu vois. Donc le fait d'être libre. De sentir ton cerveau libre. Et même, moi, c'est un truc que j'avais avant. Je suis quelqu'un qui est très stressée et très angoissée de base. Je suis nature hyper stressée et tout, anxieuse. J'essaie de faire attention à ça. Et je me souviens avant, moi, j'avais l'angoisse du dimanche soir que je pense que tout le monde connaît. C'est-à-dire que j'avais grave la flemme de reprendre le lendemain. Et pourtant, mon ancien taf, moi, il me plaisait. Je ne vais pas cracher dessus, c'était très bien. J'avais des super collègues et tout. Donc, c'était top. mais j'avais ce truc qui me disait mais putain j'ai pas envie de faire ça quoi Et c'était vraiment, c'était arrivé à un point des fois où je me disais, mais il faut que je fasse quelque chose là. Je ne peux pas rester comme ça, genre tous les dimanches soirs, limite je ne profitais pas de ma soirée. Parce que je me disais, demain je reprends et tout, il y a ça, il y a ça, j'ai la flemme, ça je n'ai pas envie de le faire. Je n'ai plus ça aujourd'hui. Et ça franchement c'est incroyable, même le lundi matin, ce qu'il y a de bien en freelance, même quand tu es entrepreneur, c'est que je ne sais pas, si le lundi matin je ne me sens pas à l'aise, je n'ai pas envie de bosser, je ne le fais pas. personne va rien me dire, je m'en prends qu'à moi-même à la rigueur tu vois. Et ça, c'est un luxe que tu n'as pas dans le salariat. Rien que pour ça, franchement, je ne reviendrai jamais en arrière.

  • Speaker #0

    Tu m'étonnes. C'est parfait, tu nous as donné un bon teasing, puisqu'on va y revenir. Mais avant ça, on va parler de ton parcours. Du coup, tu faisais quoi ? En plus, même moi, je crois que je ne sais pas ce que tu faisais. En fait, tu faisais quoi comme études déjà ?

  • Speaker #1

    Franchement, j'ai un parcours grave atypique.

  • Speaker #0

    Ah ouais ? Vas-y, raconte.

  • Speaker #1

    Déjà, bon... Déjà j'ai grandi en Ile-de-France, après mes parents ont déménagé en Bretagne, très important de le préciser parce que c'est vraiment là je pense où ça a déclenché pas mal de choses. Ils ont déménagé en Bretagne quand j'étais au collège, donc j'aimais pas du tout parce que quand t'es natif de Paris, c'est très compliqué de partir de Paris et d'aller en province. Pardon, je vais peut-être offenser des personnes, mais voilà c'est la réelle.

  • Speaker #0

    La Bretagne, ça tire un barrel. Ouh la Bretagne c'est nul !

  • Speaker #1

    Et du coup, j'ai déménagé en plein collège, donc ce n'était pas la meilleure période déjà. Après, j'ai enchaîné lycée général comme tout le monde, sauf que je ne foutais rien concrètement. Mes parents s'inquiétaient vraiment beaucoup de la scolarité de mon avenir parce que j'avais des 8 de moyenne. Je ne foutais rien concrètement. Ma mère, je m'en rappelle, elle était convoquée chez la CPE en disant « mais votre fille, on ne sait pas ce qu'elle va devenir concrètement. » Et avec une 8 de moyenne, elle ne va pas aller en première générale. Il faut trouver une solution.

  • Speaker #0

    Mais tu vois, c'est trop bien ce que tu nous dis là, parce que comme quoi, il n'y a aucune corrélation entre ce que te dit ton CPE et tes notes et ce que tu fais aujourd'hui. Ben oui,

  • Speaker #1

    c'est pour ça que du coup, et j'y reviendrai après, mes parents sont super fiers de voir ce que je fais aujourd'hui, parce que j'ai vraiment un parcours très spécial. Il faut savoir que même à l'époque, je voulais faire avocate, rien à voir. D'ailleurs, j'aurais peut-être toujours un mini regret parce que c'est un métier que j'aurais grave kiffé, parce que j'aime bien ça, etc. Mais bon, en soit, c'est comme ça. Mais forcément, je n'avais pas du tout le niveau pour ça à l'époque. Ce n'est même pas que je n'avais pas le niveau, c'est que je n'avais pas envie de bosser. Et en fait, il fallait que je trouve une solution très rapidement parce que je voulais quand même avoir le bac. Parce qu'en vrai, je pense qu'on a tous été éduqués comme ça. En France, tu es un ado, fall back, machin et tout. Donc, j'ai trouvé un bac pro dans la restauration. Rien à voir avec ce que je suis aujourd'hui. Et du coup, je suis partie en lycée hôtelier, pareil, en Bretagne, à Lagnon. Donc, j'ai fait trois ans là-bas. J'ai fait un bac pro cuisine, concrètement. Donc, j'ai fait pas mal de stages et tout. C'est là où j'ai commencé à rentrer dans le monde pro. Donc, j'avais quoi ? 15-16 ans à l'époque. Donc, j'étais hyper jeune. D'ailleurs, très spécifique, la restauration. Donc, j'ai fait trois ans là-dedans. Après, étonnamment, j'avais un super niveau. J'étais la meilleure de la classe. J'avais 15-16 de moyenne. Ouais. Donc vraiment je kiffais ce que je faisais mais je me voyais pas en faire mon métier.

  • Speaker #0

    Donc attends, si on fait un co-living avec Chez Eproum... Tu pourrais les cuisiner des trucs sympas.

  • Speaker #1

    Grave, je cuisine trop bien.

  • Speaker #0

    Ah là là !

  • Speaker #1

    À l'époque, vraiment pour te dire, quand j'étais en terminale, j'étais en coloc avec une pote à moi. J'étais en internat et tout, parce que c'était trop loin de chez mes parents. Donc j'étais deux ans en internat. Et après, on a pris une coloc avec une de mes potes. Pendant notre année de terme, il faut savoir que les gens venaient manger dans notre appart parce que je cuisinais trop bien.

  • Speaker #0

    Oh, c'est une pub incroyable. C'est bon, je suis convaincu là. Je signe.

  • Speaker #1

    Donc j'ai fait ça, il faut savoir que j'avais 15-16 de moyenne et quand t'es en bac pro et que t'as des moyennes comme ça, les profs veulent t'inciter à continuer tes études et je me rappelle, les profs à l'époque me disaient « ouais franchement t'as le niveau pour aller en BTS, vas-y et tout, tu pourras faire beaucoup plus de choses que d'être juste dans une cuisine » . J'ai écouté, au début je ne voulais pas faire ça mais j'ai écouté. J'ai intégré Ferrandi Paris qui est une des meilleures écoles de cuisine d'hôtellerie de France, elle est hyper connue. J'ai fait deux ans là-bas en 100% en alternance à Paris. Et c'est là où j'ai débloqué plein d'autres choses après. C'est là où j'ai pu switcher du coup de parcours. Parce qu'en gros, j'ai fait de l'alternance pendant deux ans. J'ai fait deux mois en réception dans un hôtel 5 étoiles à Paris qui est hyper connu. Je n'ai pas du tout kiffé honnêtement. Les clients étaient exécrables. Bref, ça m'a saoulé. Il y en a qui aiment ça. Après, tant mieux, il en faut pour tout le monde. Moi, ça m'a saoulé. Donc, j'ai trouvé une autre alternance grâce au réseau. Comme quoi, le réseau, ça paye. j'avais contacté un de mes anciens patrons chez qui j'ai fait un stage en cuisine. qui avait un traiteur sur Paris et je lui demandais si il cherchait pas quelqu'un en tant qu'assistant commercial ou autre, enfin un truc dans les bureaux quoi, moi je voulais plus être devant les clients, je voulais un truc dans les bureaux, tranquille, peinard, voilà, tranquille. Et il me fait bah si si je cherche quelqu'un et tout pour faire ça. Du coup j'ai pu faire deux ans d'alternance là-dedans, donc c'était très cool et c'est là où j'ai commencé à kiffer un peu le marketing, la communication, parce que je m'occupais de tous les menus de Noël, menus de la boutique etc, en plus à l'époque je faisais ça sur quoi. sur Word et après j'avais commencé à découvrir des... je ne sais plus quel outil, enfin bref un truc gratuit par rapport à Photoshop. Donc je faisais un peu de graphisme et tout et tout, c'était grave cool. Et du coup je me suis dit mais attends mais je vais continuer dans ce métier là etc. Et j'ai continué mes études après dans le digital jusqu'au bac plus 5, tout en alternance. Moi j'ai fait 5 ans d'alternance dans la com, le digital, le média buying du coup. Voilà, 5 ans comme ça et du coup après j'ai changé de boîte. J'ai fait 3 ans en alternance dans la même entreprise. J'ai commencé en tant que community manager pendant un an et après je suis devenue, pas média buyer, mais c'est le même terme, traffic manager pendant deux ans en alternance là-bas. C'était une boîte d'école, formation à distance, etc. qui dépensait plus de 12 millions d'euros de budget marketing annuel. Donc, c'était grave cool pour commencer à apprendre le métier, etc. parce qu'il y avait du budget, on pouvait faire plein de trucs. Donc, j'ai beaucoup... pris. Et puis après, j'ai suivi la voie classique entre guillemets du CDI pendant deux ans. Mais je me suis lancée en freelance, je crois, deux, trois mois après avoir commencé le CDI. J'étais hyper matrixée, j'étais en mode mais attends, mais non, non, non, moi je veux faire un autre truc à côté là. Moi, je voulais gagner plus d'argent déjà et je voulais un truc qui dépend que de moi et pas des autres. Et freelance, ça sert à ça, c'est que c'est toi qui va chercher ton argent et qui fait en sorte de générer des revenus vs le salariat un peu moins quoi.

  • Speaker #0

    Et attends, mais t'avais quel âge à ce moment-là ? Ton premier CDI, t'avais quel âge ?

  • Speaker #1

    21 ans, je crois.

  • Speaker #0

    Ok, donc il y a 5 ans.

  • Speaker #1

    Ouais, oui, c'est ça, il y a 5 ans.

  • Speaker #0

    Attends, parce que t'as fait 5 ans d'alternance.

  • Speaker #1

    Attends, non. Non, mais j'ai quel âge ?

  • Speaker #0

    T'as 26, là.

  • Speaker #1

    7. Non, je dis n'importe quoi, ça va faire 3 ans, là, cette année. Ouais, c'est ça, ça va faire 3 ans, donc... 24 ans ? 23 ans, j'avais.

  • Speaker #0

    23 ans ?

  • Speaker #1

    Oui, 23. Ok. Des maths vraiment !

  • Speaker #0

    Ouais donc tu as fait 5 ans d'alternance, CDI il y a 23 ans et en fait quand tu t'es lancé, tu disais, enfin lancé quand tu as rejoint un CDI plutôt tu t'es directement lancé en freelance, à côté. Et tu faisais quoi ?

  • Speaker #1

    Au début je faisais du graphisme, enfin des trucs... Pour mon ancien patron chez qui j'étais en alternance au tout début en BTS, pour qui je faisais des menus de Noël etc, il m'avait rappelé Parce qu'il savait que je faisais un peu de trucs à côté. Il m'a dit, ouais, est-ce que ça te dit de faire les menus de la boutique de Noël, etc. Je te donne 500 euros et tu me fais ça, quoi. Moi, c'était mes débuts. Je fais, bah, vas-y, je te fais ça. J'ai fait son truc. Je suis arrivée, je lui ai filé ça, imprimé. Il m'a donné 500 balles et puis voilà, quoi. Je me suis dit, mais trop cool. Trop cool, je peux générer de l'argent comme ça, tranquille. Et c'est comme ça où après je me suis dit, mais en fait, il faut que je fasse du freelance. Par contre, il faut que je me spécialise dans un truc. Ça, ça a pris du temps avant de comprendre ça. Parce qu'au début, je crois que j'ai fait comme tout le monde. J'ai fait tout et n'importe quoi. Je me suis renseignée pour faire du dropshipping. Je me suis renseignée. Putain, on a tous fait la même chose. Je me rappelle à l'époque, j'avais fait une charte graphique et tout pour rendre des paniers pour les chiens. Des paniers, ça existe aussi pour nous, les êtres humains. C'est les matelas à mémoire de forme. Ils font ça pour les animaux maintenant.

  • Speaker #0

    Ah confort !

  • Speaker #1

    Je fais des matelas mémoire de forme et pourquoi je voulais faire ça ? Parce que moi j'avais un chien à l'époque chez mes parents qui avait des problèmes d'articulation etc. Et mes parents lui avaient acheté ça et je m'étais dit mais en fait c'est trop bien, maintenant les gens prennent soin de leur chien donc je trouvais ça grave stylé. Donc je voulais faire ça en drop et je voulais faire ça sur Amazon, c'est genre tu fais de la revente sur Amazon. Je m'étais renseignée, j'avais pris un outil en plus pour chercher les volumes de recherche, combien ça coûte, les saisonnalités etc. Quand est-ce que tu peux mettre ça en vente, combien tu peux gagner avec. J'avais fait un business plan un malade la meuf. Je voulais faire ça au début, mais après je m'étais rendue compte que, par exemple, te lancer sur Amazon, ils prennent 20% de commission. Donc si tu rajoutes à ça l'URSSAF, les impôts, je trouve que ce n'était pas rentable. Donc je m'étais dit, non, ça, j'enlève, je ne veux pas faire ça. Après, je m'étais renseignée sur d'autres métiers en ligne. Pourtant, je faisais déjà du media buying, mais je m'étais dit, est-ce que je ne ferais pas autre chose ? Au début, j'ai voulu faire du copywriting parce que je sais que j'avais des qualités pour ça. J'ai lancé un compte Twitter que là-dessus. Sauf que je me suis rendu compte que j'avais zéro expérience là-dedans parce que je n'avais pas de clients, donc je ne vais pas continuer à faire ça. Et après, vraiment en prenant du recul, je me suis dit, mais attends, je fais du media buying là, dans une boîte, ça marche bien. En soit, je peux faire genre que c'est un client fictif, enfin pas un client fictif parce que je bosse vraiment dedans, mais je fais genre que c'est un client et je prends des résultats comme ça et tout. Et j'ai commencé à faire un compte Twitter que sur ça, avec lequel j'ai réussi à avoir 400 ou 500 abonnés, je crois, en l'espace de 3-4 mois. Et j'avais réussi à avoir des missions là-dessus. Bien avant même que je lance officiellement mon activité en freelance, en étant sur Malte, etc. J'avais vraiment commencé par là. Et après, je me suis lancée sur Malte. J'ai eu ma toute première mission qui était des clients à Monaco qui avaient une offre. Que dire ? Maintenant, quand j'y reprends, je me dis mais c'est un truc, ça n'aurait jamais marché concrètement. Mais j'ai pu tester des trucs. En vrai, ça m'a permis déjà d'apprendre la relation client, etc. Bref.

  • Speaker #0

    Et donc là, tu avais quel âge à ce moment-là ?

  • Speaker #1

    Pareil, 23, 24.

  • Speaker #0

    Ok, donc dans l'année quoi.

  • Speaker #1

    Ça, ça s'est fait en quoi, en six mois ? C'était juste avant que je te rencontre. Vraiment, je crois que deux, trois mois après, tu m'as contacté sur ma liste.

  • Speaker #0

    Ah mais oui, c'est vrai ça. Oui, je ne l'avais pas connecté, mais c'est vrai que c'était il y a deux ans, donc tu avais 24 ans. Ok, d'accord. Ok, mais c'est marrant parce que tu vois, à chaque fois que je parle avec des entrepreneurs ou des freelances, il y a toujours cette phase de test. Et dans certains cas, tu vois, à chaque fois... Le premier mot qui sort, c'est dropshipping. Ça, c'est vraiment le mot pour tout le monde. Moi, pareil, j'ai testé le dropshipping, ça n'a pas fonctionné, mais j'ai commencé par ça, tu vois. C'est un truc de fou. En fait, on passe tous par des tests avant de pouvoir trouver son chemin. Et tu vois, à chaque fois, moi, je pense toujours à une... l'image c'est comme quand tu vois si tu prends un entonnoir et que tu lâches une balle de ping pong dedans en fait la balle de ping pong elle va rebondir sur les parois gauche droite gauche droite jusqu'à trouver le chemin mais en fait je trouve que dans la vie c'est pareil tu vois en fait t'es la balle de ping pong et tu cherches ton chemin tu fais gauche droite gauche droite tu test des trucs jusqu'à trouver le bon chemin mais du coup pourquoi je prends l'exemple de l'entonnoir parce qu'en fait tu es obligé de taper les parois avant de trouver le chemin et donc ça veut dire que dans la vie en fait tu es obligé de passer par une phase de test si tu te lances pas comme ça et que tu ne testes pas, tu n'auras jamais la réponse et tu ne trouveras jamais ton chemin.

  • Speaker #1

    C'est clair.

  • Speaker #0

    Parce que tu es obligé d'explorer.

  • Speaker #1

    C'est clair. Puis le drop, je crois qu'on est tous passé par là. Moi, je me vois encore pareil regarder les vidéos de Yomi Denzel, pareil. Je l'ai poncé son contenu, plus de plein d'autres, vraiment dans le marketing en général. Pareil, les contenus sur le SMMA, j'en ai vraiment regardé plein. Je voulais trouver quelque chose qui était sympa à faire dans l'entrepreneuriat, qui ne soit pas trop chiant, où tu n'as pas trop de trucs à gérer parce que, pareil, moi, je suis quelqu'un, ce n'est pas que j'ai la flemme. c'est que j'ai la flemme de faire des trucs qui servent à rien. Tu vois, genre enfin pas qu'ils servent à rien, mais qui pour moi n'apportent rien en valeur ajoutée. Donc du coup, je minimise ces tâches là pour faire uniquement des choses qui m'apportent moi perso. Donc soit qui m'apportent de l'argent, soit qui me laisse plus de temps. Peu importe, mais qui me font gagner un truc. Donc tout ce qui était drop, etc. Je trouvais ça trop relou. Je fais ouais non, flemme, ça va me prendre trop de temps. Créer un site, machin flemme, j'ai pas envie. Donc je voulais vraiment faire un truc où je me dis mais vas-y, en fait, C'est une aubaine entre guillemets quand tu veux te lancer dans l'entrepreneuriat. Je trouve que c'est la chose la plus simple quand tu veux faire de l'entrepreneuriat. En vrai, ce n'est pas que tu n'as rien à faire. Si tu dois te former, etc. à apprendre, mais c'est pour toi que tu le fais. Pour moi, c'est important. Mais en dehors de ça, tu n'as rien à faire. Tu dois créer des docs et tout, mais pareil, c'est pour toi. Tu fais ce que tu veux. Tu n'as pas de cash à dépenser dans des produits ou autre où tu ne sais même pas si ça va marcher.

  • Speaker #0

    Je trouve que le freelance, c'est vraiment pour moi la première marche. C'est le plus simple. Franchement, ça ne demande pas forcément énormément de travail, même si comme tu l'as dit, il faut se former, il faut savoir parler à des clients, des prospects, savoir les signer, il faut avoir aussi une expertise sur un métier. C'est pas si simple que ça, mais c'est la première marche de l'entrepreneuriat. En fait, moi je trouve que c'est le business le plus simple à mettre en place. Parce qu'après le dropshipping, tout le reste, ça demande quand même pas mal de compétences. Faut avoir des bons produits, faut gérer les livraisons, après t'as ton site internet, faut poster sur les réseaux sociaux, faire de la pub et puis des retours clients machin. C'est une entreprise quoi en fait.

  • Speaker #1

    Moi c'est ça qui m'a saoulé.

  • Speaker #0

    Ah oui mais pareil, moi aussi j'ai eu plein de galères, j'ai testé ça parce que... Comme toi, je voulais de la liberté financière, de la liberté géographique et tout. Et du coup, le dropshipping, pour moi, était une solution. Mais très rapidement, je me suis rendu compte de la galère que c'est. Déjà, j'ai commandé les produits, j'ai testé, j'ai voulu faire les choses bien. Tu sais que mon compte Instagram, il existe toujours, du dropshipping.

  • Speaker #1

    Je suis curieuse de voir ça.

  • Speaker #0

    Tu montreras après. Tu tapes Wigan, Wigan officiel, je crois, un truc comme ça. C'est un truc de pistolet de massage. Les trucs pour les athlètes et tout. Je ne sais pas pourquoi, j'ai kiffé ce produit. Je me suis dit, vas-y, je vais le tester. Je les ai commandés, j'ai fait un shooting et tout. J'ai bien fait le truc, il y avait des belles photos et tout. J'avais fait aussi des partenariats avec des ambassadeurs, avec des vrais athlètes. Pas des athlètes de haut niveau, mais des gars qui, sur Instagram, postaient un peu, 2-3 000 abonnés dans ces eaux-là. Les mecs étaient quand même sérieux. Mais après, tu as tous les problèmes de livraison. Je ne sais pas pourquoi, mes clients, par exemple, ils recevaient la facture de TVA. Je sais pas pourquoi, la facture de douane, je sais plus ce que c'était. Ouais, c'était trop chiant, j'ai arrêté. Et puis pareil, comme toi, du coup, j'ai rejoint une agence fondée par deux anciennes Google à Paris, une agence parisienne. Et c'est là où j'ai découvert le media buying, la publicité en ligne. Et c'est là où je me suis dit, mais attends, c'était pendant le deuxième confinement. Ah ouais, en plus. 2020, ouais. En fait, je suis parti en Espagne. avec des potes, on est parti juste avant que tout ferme et tout, tu vois, et on a loué une maison parce qu'on voulait pas repasser un confinement à Paris, enfin en tout cas pas moi et en fait là bas, donc j'étais dans cette agence et je me suis rendu compte d'une chose au bout d'une semaine je me suis dit mais attends Là, ton travail, tu le fais en autonomie, à l'étranger, seul, sans être vraiment cadré. Et je t'ai demandé, attends, mais je peux le faire à mon compte, quoi. Parce que je savais très bien qu'ensuite, quand ça allait rouvrir, plus de Covid et tout, j'allais revenir au bureau, etc. Et du coup, je me suis renseigné, je suis allé sur Malte pour voir les prix. Donc Malte, il y en a qui ne savent pas, c'est la plateforme qui met en relation les freelances et les entreprises. Et donc, tu as les prix des freelances. Et du coup, j'ai vu les fourchettes de prix. Je vais sur Malte et là je vois quoi ? Je vois que en gros les plus petits prix c'est genre 125 euros par jour.

  • Speaker #1

    Ah quand même, oui.

  • Speaker #0

    Ouais, donc ça fait 2500 euros quand tu débutes, quoi, tu vois, par mois, si t'es full. Et ça va jusqu'à 710 euros par jour. Et moi je découvre ça, pareil, comme toi j'y connaissais pas grand chose et tout, et 710 euros par jour, si tu fais le calcul, ça fait plus de 14 000 euros par mois. En plus, toi tu t'es lancé à l'époque où il n'y avait pas encore énormément de monde sur Malte.

  • Speaker #1

    Ouais, il y en avait quand même. Il y avait quoi ? Ouais, ouais, ouais. En fait, ça a commencé en 2015 dans ces eaux-là, tu vois. Donc il y avait quand même du monde. Mais dans tous les cas, c'est une bonne chose qu'il y ait du monde, tu vois. Ça prouve que justement, il y a de la demande en fait. Donc il y a des clients qui sont là, il y a des entreprises qui en ont besoin. Et quand j'ai découvert ça, il y a une petite lumière qui s'est allumée là. Je me suis dit, bon bah en fait, qu'est-ce que je fais avec mon dropshipping ? J'ai des compétences que je peux vendre, autant le faire, tu vois. Et je me suis lancé à côté de mon job aussi. Et ça a marché super rapidement. Et d'ailleurs, moi, j'aimerais bien savoir, c'était quoi, toi, ton déclencheur ? C'est-à-dire, à quel moment tu t'es dit, moi, je ne veux pas du salariat, ou du moins pas à 100%, parce que tu t'es lancé à côté du salariat quand même. À quel moment tu t'es dit, vas-y, moi, je vais me lancer en freelance ?

  • Speaker #0

    Ma première mission, vraiment, ma première mission que j'ai eue en free, vraiment, c'était trois clients qui étaient, enfin, trois fondateurs ensemble, qui étaient à Monaco et qui testaient du dropshipping, parce que clairement, ils faisaient du drop. Ils avaient besoin de quelqu'un pour faire de la pub pour ça. Il faut savoir que c'était ma toute première mission, je n'y connaissais rien au pricing, comment tu te vends, etc. Moi, j'y suis allée au culot. Il faut savoir que ma première mission, je prenais 1500 balles par mois. Première mission.

  • Speaker #1

    Mais trop bien ça !

  • Speaker #0

    Mais ouais, trop bien ! Et en fait, ils n'ont pas re-signé les mecs. Ils m'ont dit, ouais, ok, on signe. Ok.

  • Speaker #1

    Allez, monégasque. Allez, chopez Monaco, les gars. Monaco, Monaco, on y va. La Smith.

  • Speaker #0

    Vraiment, je me suis dit, c'est une dinguerie ça. c'est une dinguerie genre 1500 par mois sachant que c'était ma toute première mission je m'occupais du tracking aussi des ads sur Meta plus Google. Après comme c'était ma toute première mission, je sur-délivrais un peu. Mais c'est normal quand tu débutes, en vrai tu sais pas trop, puis tu veux bien faire. Mais je prenais quand même 1500 euros par mois. Mais je crois qu'au max je devais passer trois heures par semaine dessus donc ça fait quoi ? 3 x 4 ? 12 ? Ça fait même pas une journée et demie quoi, dans le mois pour 1500 euros.

  • Speaker #1

    Incroyable.

  • Speaker #0

    Et je m'étais dit mais attends mais quelle dinguerie. Mais attends mais on va pousser le truc et du coup... Avant de te rencontrer, je me rappelle, j'étais en train de me renseigner un peu sur Malte, etc. Comment ça fonctionne. C'était encore la boîte noire. À ce moment-là, je ne comprenais pas trop. Mais je m'étais dit, écoute, je vais peaufiner mon profil. On va voir ce que ça donne et tout. Et avant que tu me contactes, j'avais peut-être eu une ou deux missions entre-temps. Des trucs en one-shot et tout qui m'ont apporté un peu d'argent. Et après, du coup, je t'ai rencontré. Et j'avoue, c'est toi qui m'as grave ouvert les chakras. Parce que je me souviens encore, quand je t'ai expliqué un peu ma situation, etc. Toi, tu me poussais, tu me disais... quitte le CDI en fait, c'était le call to action, c'est quitte le CDI, fais du freelance.

  • Speaker #1

    Bah oui, parce qu'en fait pour le contexte, franchement t'étais quand même assez qualifié, tu travaillais bien et je me suis dit putain mais ça fait chier en CDI. Et moi je pense qu'il y a plein de clients à mon avis qui pensent ça, parce que moi j'étais ton client, alors après c'était différent, je connaissais le domaine et tout, mais le fait que tu ne puisses pas plus délivrer parce que t'étais en CDI, je me dis putain mais merde. c'est con je vais devoir trouver quelqu'un d'autre, faire un autre modèle et tout alors que franchement c'était cool quoi donc donc ouais mais à quel point je t'ai ouvert les chakras en fait ?

  • Speaker #0

    Ah bah en fait tu m'as vraiment fait remettre en question tu vois parce que je me souviens qu'il y a un moment donné où j'étais complètement submergée par le travail enfin en fait entre le freelance plus le cdi c'était des périodes comme moi je bossais dans la formation tu sais la formation il y a des périodes de l'année où tu as beaucoup de taf parce que bah c'est les périodes où tu rentres les étudiants dans l'école tu dois finir de remplir tes classes, donc ça prend du temps. Et à côté de ça, c'était au moment où pareil, je bossais avec toi. Et du coup, je me rappelle, il y a des jours où je finissais à 22 heures le soir. Une fois, je bossais le week-end et c'était toi, je me rappelle, qui m'avais dit mais tu ne peux pas faire ça en fait. Même si tu gagnes de l'argent, tu m'avais dit tu ne peux pas continuer comme ça, à bosser de ouf comme ça, à ne pas avoir de week-end. En vrai, tu vas finir cramé quoi. Et c'est vrai. C'est vrai qu'il y a un moment donné où je ne pouvais plus tout cumuler ensemble. Et ça a déjà été une partie du switch où je me suis dit, il faut que je commence à réfléchir à faire que du freelance. Mais c'était encore hyper flou pour moi parce que j'étais toute seule. Enfin, toute seule dans le sens où j'avais personne autour de moi qui faisait ça. Donc, c'est hyper compliqué à part toi. Et forcément, au bout de quelques mois, quand on avait fini de collaborer ensemble et tout, parce que je sais que tu montais ton agence, etc. Tu commençais à monter aussi ton accompagnement. Et c'est à ce moment-là justement où tu m'avais recontactée en me disant « mais attends, je suis en train de lancer un truc pour accompagner les CDI à se lancer en freelance, etc. Est-ce que ça te chauffe ? » Et en plus, tu m'as closée en deux-deux. Franchement, ça n'a pas été compliqué. Je crois qu'en une semaine, je t'ai dit « oui, oui, c'est bon, vas-y, c'est bon, je suis là » . Et ça m'a grave aidée parce que si je devais donner en tout cas un conseil à toute personne qui se lance, que ce soit en freelance ou même dans l'entrepreneuriat en général, c'est d'être accompagnée par quelqu'un. Trop important parce que tout seul on peut faire plein de choses, mais quand on est accompagné par quelqu'un, on va beaucoup plus vite. Et en plus on a un regard externe sur ce qu'on fait. Et ça je trouve ça hyper bien parce que franchement quand t'es seul, ouais tu peux avancer. En soit on est pas plus bête qu'un autre, mais tu vas beaucoup plus lentement parce que t'as personne qui va te dire mais ça faut pas faire comme ça, ça faut faire comme ça, t'as rien qui te cadre. Alors que quand t'es accompagné par quelqu'un, ça va dix fois plus vite. Puis en plus, pour le coup, après moi j'ai pu intégrer le collectif directement, en plus nous on était la V0, les tout tout premiers.

  • Speaker #1

    Ouais, c'était au tout début. Ouais c'est ça, pour mettre dans le contexte, du coup c'était en 2023 qu'on avait commencé à bosser ensemble. Ouais. Et pourquoi on a bossé ensemble ? Parce que justement, je voulais créer ShadePom. Je voulais monter, alors à l'époque c'était pas Shaperoom, c'était un truc, c'était une sorte de formation ou je ne sais quoi. Et donc je me suis dit, ok, mais là je suis full de clients. À ce moment-là, j'avais atteint mon objectif. C'était 4 jours par semaine comme toi. Moi j'ai gagné, je ne sais plus combien, mais vers les 10 000 euros et tout. Enfin, j'étais... T'as dit ! Ouais, j'étais bien. Non mais j'étais bien, mais le truc c'est que tu vois, je suis arrivé à ce moment-là. On était en avril-mai 2023. et j'ai fait un peu un état d'ileu sur la situation. En fait, ça ne m'a pas fait grand chose. Je me dis bon ben voilà. Et tu vois, quand j'entends pas mal de de mes potes ou d'autres personnes qui parlent de vouloir avoir plus d'argent et tout, ben franchement, en fait, c'est pas ça. Alors c'est de bateau ce que je veux dire, mais c'est pas ça qui rend vraiment heureux quoi, tu vois, parce que moi j'étais à 10 000 euros par mois, quatre jours par semaine, j'avais le temps, je voyageais. Franchement, vie de rêve tu vois. Et je kiffais ma vie, je dis pas que je détestais. mais en gros j'étais un peu en mode bon bah voilà Et je sentais que je manquais un peu de sens, d'impact, tu vois, je me voyais pas faire ça toute ma vie en fait à ce moment là. Puis au même moment en fait je faisais déjà de la formation mais pour des entreprises, je formais déjà en interne et tout. Et puis j'avais des potes qui me demandaient déjà, ah ouais est-ce que tu peux me former, j'ai envie de, bah moi aussi de me lancer etc. Et c'est là où je me suis dit mais attends, attends, attends, j'ai pas fait des grandes études, après j'ai fait une école en 5 ans tu vois mais c'est une école du web, c'est pas genre HEC et tout machin, j'ai jamais été en CDI. Pourtant je travaille quatre jours par semaine, j'ai gagné dix mille euros par mois, j'ai travaillé avec des Nivea, Vestiaire Collective, l'Etudiant, la Fnac et tout. Et je me dis attends mais si un mec comme moi qui le fait, il y a n'importe qui qui peut le faire, entre guillemets quoi, tu peux y aller. Et je me dis bah attends je vais créer un truc pour former les gens tu vois. À ce moment là je crois qu'il y avait pas grand chose sur le marché. Je me dis vas-y let's go je vais tester un truc. Et donc c'est là où en fait j'ai cherché quelqu'un qui puisse reprendre quelques uns de mes clients parce que j'étais full et du coup il fallait que je trouve du temps. C'est comme ça qu'on s'est... qu'on s'est rencontrés. Et donc, après, il y a eu ça, plus j'ai monté mon agence finalement, parce que du coup, comme tu étais en CDI, c'était compliqué, ça marchait pas trop. J'ai monté mon agence, ça m'a dégagé du temps, et là j'ai pu un peu plus lancer le shape-com, donc on est à fin 2023, début 2024, et ça a commencé à devenir sérieux, donc j'ai eu d'abord le premier, le tout premier shaper, c'est Amadou.

  • Speaker #0

    Ah ouais ? Je pensais que c'était Lucas.

  • Speaker #1

    Non. C'est Amadou parce qu'en gros, il m'a vu sur Instagram, j'ai une pote qui à l'époque faisait des petites interviews... sur Insta et tout. Son concept c'était je squatte les bureaux d'entrepreneurs, un truc comme ça. Il m'a vu passer sur une vidéo, il m'a contacté, il m'a dit ouais je cherche à me lancer en freelance, je suis en agence et tout, bref voilà je cherche à me lancer dans ce milieu là. Et je lui dis bah écoute avec grand plaisir, juste là je te préviens, j'ai encore rien créé du tout, je suis from scratch, j'étais devant une page Notion blanche tu vois. Et je lui dis... écoute je te fais un plan tu me dis ce que tu en penses je lui ai dit donne moi une semaine je te prépare tout ça et je t'envoie ça sur une fiche ce sera résumé ok pas de problème je lui envoie la fiche il me fait vas-y moi je suis chaud ça coûte combien je lui ai dit écoute je suis au début mais comme c'est une sorte de coaching aussi je te fais payer je crois que j'avais payé genre 600 euros tu vois un truc comme ça mais il n'y avait pas de date de fin, tu vois, c'était vraiment en mode tu vas m'aider à créer aussi en fait. C'était la co-construction. Et du coup Amadou, c'est le tout premier shaper, je crois que c'était en novembre ou décembre 2023. Ouais et j'ai commencé à vraiment mettre, à passer la seconde en février 2024 exactement, où là j'ai commencé à créer plus de contenu, mon modèle a un peu changé et puis c'est là où j'ai commencé à former un, deux, trois, quatre médias bailleurs, donc il y avait toi, il y avait Lucas qui nous a rejoint après, il y avait Quentin, Yacine, bref on était environ six ou sept. Ouais et donc tu as rejoint Chez Prou et bon après j'allais te demander bon qu'est ce qui fait que tu as rejoint Chez Prou mais parce qu'on se connaissait déjà un petit peu j'imagine.

  • Speaker #0

    Ouais et puis bah après enfin moi je te le dis t'es quelqu'un qui m'inspirait beaucoup quand je me suis lancée en free parce que t'es une des premières personnes que j'ai rencontré qui était 100% freelance qui avait à peu près mon âge aussi parce que c'est important de tu sais quand tu te vois en quelqu'un quand quelqu'un la personne a ton âge tu sais tu dis bah attends le mec il génère ça il fait ça pourquoi pas moi quoi. Et ça m'inspirait beaucoup il y a deux ans, j'allais dire à l'époque, mais c'était il y a deux ans. Et je savais que tu étais hyper calée sur des trucs. J'ai vu que tu avais réussi. Je m'étais dit, en vrai, il n'y a même pas besoin de me convaincre parce que je sais que tu es quelqu'un qui a réussi, qui s'en sort très bien. Donc, il n'y avait pas de raison. En fait, tu n'avais même pas besoin de me convaincre de quoi que ce soit. Moi, c'était juste à moi de me bouger et de m'activer.

  • Speaker #1

    Avant de passer à... Moi, j'aimerais bien savoir ton ressenti par rapport à chez Eproum, mais juste par rapport juste avant ça, en fait comment tu te sentais à ce moment là ? Parce que tu viens de me dire ouais je voulais qu'on...

  • Speaker #0

    bouge un peu le cul etc du coup comment tu te sentais à ce moment là c'était quoi le la problématique en fait j'étais saoulé en fait enfin vraiment j'avais vraiment envie de changer de vie quoi de faire autre chose enfin j'étais saoulé vraiment j'aimais bien mon ancien taf vraiment mais il y avait un truc qui me fait j'aimais bien le l'émission etc mais je m'y sentais pas en mode ouais je me vois rester là tout le temps quoi donc j'étais saoulé j'avais vraiment envie de changer de vie et de faire autre chose. Et forcément, pour ça, il faut que tu t'actives et que tu y mettes du « tiens, ça ne va pas changer tout seul » . J'avais envie que ça change de tout autre chose. Et j'essayais de me projeter sur six mois, un an, en me disant que dans six mois, un an, je ne suis plus la personne que je suis aujourd'hui.

  • Speaker #1

    Moi, je me rappelle à peu près le même moment que toi, je m'étais posé la question, je m'étais projeté par il y a un an. Et d'ailleurs, c'est important la visualisation de ce projet. Et je m'étais dit « imagine, il n'y a rien qui change » . Je me disais, je me demandais qu'est-ce que je ressentirais. Je t'ai posé la question de toi ou pas ? Ouais,

  • Speaker #0

    pareil. Je m'étais dit, mais imagine, dans un an, je suis toujours la même personne. Je suis toujours saoulée. Je fais quoi ? Et c'était il y a un an en arrière, du coup. C'est marrant parce que regarde aujourd'hui.

  • Speaker #1

    Aujourd'hui, 4 ans par semaine, 7 000 euros, bam, ça voyage.

  • Speaker #0

    Mais c'est vrai que je pense que c'est ce qu'on appelle un peu le syndrome de l'imposteur, tu vois. Où tu te dis, est-ce que vraiment je suis la bonne personne pour faire ça ? Est-ce que j'ai les épaules pour faire ça ? Parce que je suis crédible même pour le faire.

  • Speaker #1

    C'est intéressant ça. Comment tu as avancé là-dedans ?

  • Speaker #0

    J'ai foncé dans le tas. Je me suis dit, il n'y a pas le choix, on va faire comme ça. Vraiment, depuis que je suis 100% en freelance, il y a un truc que j'ai beaucoup appris et que je répète beaucoup d'ailleurs dans les sessions de coaching, c'est hyper important, c'est que l'erreur est humaine. On a le droit de se tromper, on a le droit de faire des erreurs. Et même avec des missions, avec des clients ou quoi, les erreurs, ça arrive et c'est comme ça. tant que tu arrives à les justifier, à faire mieux. et à comprendre pourquoi tu as fait une erreur, forcément à ne pas la reproduire, parce que le but, ce n'est pas non plus de les reproduire, c'est OK. Au début, j'avais du mal à me mettre 100% au free parce que j'avais peur d'échouer, j'avais peur de me dire que ça ne se passait pas bien avec les clients, peut-être que je ne suis pas assez compétente, peut-être que je ne sais pas assez bien faire ci, ça. C'était vraiment comment j'étais il y a un an en arrière, avant d'être accompagnée, etc. Et maintenant, aujourd'hui, je me dis que j'ai plus confiance en moi, je sais que j'ai des compétences, je sais que je dois m'améliorer sur des trucs et c'est normal Pareil, on s'améliore tous les jours et c'est OK. Et justement, il faut avoir cette vision. Tu dis que tu n'es pas parfait. En vrai, tu apprends tous les jours et c'est encore mieux d'apprendre. Tu vois, ça t'apporte de la valeur et que tu as le droit de te tromper, de faire des erreurs. Et ce n'est pas grave. Les gens qui n'acceptent pas tes erreurs ou qui vont te blâmer pour ça, c'est ce qu'on appelle pour moi des personnes toxiques. Donc du coup, voilà, tant pis. Si tu as des gens qui te blâment pour ça, tu les rayes de ta vie ou autre. Ce n'est pas grave, tu passes à autre chose. Mais ça, il faut apprendre à l'accepter. C'est un gros travail sur soi-même à faire. Moi, ça fait un an que je travaille sur moi là-dessus. Et maintenant, j'accepte beaucoup mieux plus de choses. Et déjà, j'ai l'esprit beaucoup plus léger, beaucoup plus tranquille. Je suis moins stressée, plus sereine. Et du coup, je travaille mieux comme ça.

  • Speaker #1

    Ok. Tu m'étonnes, c'est clair. Et donc ensuite, tu rejoins un shape room. C'était quand ? Janvier, février ?

  • Speaker #0

    C'était en avril,

  • Speaker #1

    je crois. Avril ? Mars ou avril 2024. Ah ok, d'accord. Concrètement, qu'est-ce que ça a changé pour toi ?

  • Speaker #0

    Bah regarde ce que je fais aujourd'hui ! Oui,

  • Speaker #1

    c'est vrai que la question est plutôt débile en fait. Mais je parle surtout à ce moment-là en fait. Je ne parle pas forcément sur un an, parce que là ça fait environ plus d'un an, mais à ce moment-là, quand tu rejoins Shaperoom, qu'est-ce qui se passe sur les mois qui suivent en fait ?

  • Speaker #0

    Déjà je me suis dit que tout était possible, parce qu'en plus, la particularité, moi quand j'ai rejoint ton accompagnement, je crois que j'étais une des seules qui avait le côté expertise. en media buying, tu vois. Moi, je continuais à me former dessus, mais j'avais déjà de l'expertise dessus. Moi, c'était sur tout le reste. J'étais complètement à la ramasse, concrètement.

  • Speaker #1

    Tout le reste, c'est-à-dire ?

  • Speaker #0

    La prospection, me vendre, avoir une offre claire, bref, tout ça. Moi, j'étais à la ramasse, il faut le dire. Je voulais vendre tout à n'importe qui. Mais voilà, et en fait, ce qui m'a permis de... Vraiment, je me suis dit, en fait, tout est possible parce que j'ai rejoint un groupe où on avait tous des qualités complètement différentes. C'est un truc de fou parce que je me souviens, par exemple, moi, j'avais un gros côté expertise, mais tu prends Lucas. Lucas, je me souviens, le mec, il était hyper calé sur de la prospection et tout comme ça. Il m'avait expliqué des trucs qu'il avait testés. Je m'étais dit, mais ah ouais, en fait, on a vraiment tous des choses à sa portée. Et c'est ça que j'ai grave kiffé, moi, quand j'ai intégré chez Eproum au tout début. C'est que vraiment, on avait tous des skills à sa portée entre nous. Et j'ai trouvé ça hyper bien parce que mine de rien, pareil, quand tu te lances dans l'entrepreneuriat, il y a beaucoup de doutes. Il y a des périodes où il ne se passe pas grand-chose, et c'est comme ça. Mais le fait d'être dans un groupe où tu as d'autres personnes qui vivent les mêmes choses que toi, etc., ça permet de se donner beaucoup de courage et de se dire, c'est pas grave, on continue, on lâche rien. Et ça m'a permis de pouvoir quitter mon CDI début d'année. Parce que j'ai pu, moi, quand j'ai rejoint ton accompagnement, franchement, j'ai appliqué plein de conseils, etc. J'ai trouvé des clients directs et des grosses boîtes, d'ailleurs. Donc, c'est cool. Asphalt, par exemple, qui est quand même une grosse boîte e-com. Moi, j'ai appliqué tous tes conseils. J'ai réussi à bosser en media buying avec eux en freelance, qui a été une de mes plus grosses missions sur les mois qui précèdent. Je n'aurais jamais pu bosser avec eux si... si j'avais pas rejoint ton accompagnement, si j'avais pas appliqué tes conseils, si je m'étais pas bougé aussi concrètement parce que mine de rien faut aussi se bouger le cul quoi et si je m'étais pas bougé j'aurais jamais pu bosser avec une boîte comme ça alors qu'aujourd'hui c'est une des plus grosses boîtes avec qui j'ai pu travailler vraiment 100% en fric quoi.

  • Speaker #1

    Du coup s'il y a un truc pour toi, si tu devais choisir une seule chose dans le chèque-promes qui a vraiment fait la différence pour toi c'est quoi ?

  • Speaker #0

    Franchement il y en a quand même plusieurs quoi.

  • Speaker #1

    Fais-nous un top 3.

  • Speaker #0

    Déjà, je dirais l'aspect coaching trop important, que ce soit coaching de groupe ou coaching individuel. Parce que même les coachings de groupe, ce qu'il y a de bien, c'est que du coup, tu as l'intelligence collective. Et en fait, quelqu'un qui a un problème sur quelque chose, problématique, qui peut-être n'était pas la tienne au début, en fait, devient même ta problématique parce que tu dis « Ah ouais, il a raison, j'avoue, moi aussi, j'ai déjà rencontré ça, machin. » Donc ça, franchement, j'ai vraiment aimé. Du coup, ça rejoint l'aspect un peu communautaire, collectif, groupe. Ça, c'est... incroyable quand tu es freelance, quand tu es entrepreneur, d'être entouré de personnes qui font la même chose que toi et d'avoir des personnes qui des fois sont un autre step par rapport à toi. Moi j'aime bien parce que du coup tu dis la personne elle fait déjà ça, moi je suis à ce niveau là, déjà tout est possible et tu dis en plus elle l'a fait super rapidement donc c'est possible pour moi aussi. Tu arrives même à te projeter à travers les autres donc ça c'est super bien. Après toute la partie prospection etc, offre, moi dis toi un truc, ton tunnel d'acquisition là, entre le moment où tu as ton prospect qui vient te démarcher et quand tu le closes. Moi, j'utilise encore aujourd'hui, mais le taux de closing, il est incroyable. Il faut le dire, franchement, je crois que moi, après, peut-être que moi, je me suis améliorée dans mon discours de vente, etc. Mais tous les prospects qui me contactent, moi, j'ai un taux de closing entre 30 et 50% sur tous les prospects qui me contactent. C'est énorme parce que j'ai suivi vraiment tout le tunnel d'acquisition qui marche. Super bien et qui fait la différence parce que je crois que tout le monde ne le fait pas donc du coup ça fait vraiment la différence.

  • Speaker #1

    Bah ouais, en fait ce tunnel d'acquisition comme tu l'appelles, moi je dis plutôt tunnel de conversion mais peu importe, c'est à partir du moment où tu as ton premier appel, c'est ça ? Ouais. Ouais, premier appel jusqu'à la signature. En fait, il a été inspiré de mon passage en agence. Tu sais, je t'avais dit, j'ai été formé par des anciens de Google qui montaient une agence à Paris. Je me suis inspiré de ça et après je l'ai remis un peu à ma sauce en tant que freelance et tout, j'ai testé pas mal de choses. Donc ouais, c'est des années de tests, d'applications, de trucs, d'échecs aussi, tu vois. Donc non, c'est cool, ça fait quasiment un client sur deux, enfin un prospect sur deux. En sachant qu'en plus, en freelance et en tant que médiabayer, t'as pas besoin d'avoir des tonnes de clients ou des tonnes de prospects, parce qu'en fait, déjà, imaginons que tu factures ton client en 1000 euros, t'en signes 3-4, bah t'es déjà à 3-4 000 euros par mois.

  • Speaker #0

    T'es bien !

  • Speaker #1

    Et comme ça tombe tous les mois, parce que s'il y a des gens qui connaissent pas le médiabing sur cette vidéo ou sur ce podcast, Quand tu es média buyer, tu gères des publicités tous les mois. C'est un forfait. Et donc, si tu as 3-4 clients et que tu factures 1 000 euros par client, en gros, tu as 3-4 000 euros qui tombent tous les mois automatiquement.

  • Speaker #0

    Curing de ouf dans le média buying. Ça, c'est la force de notre métier, puisque tu as beaucoup de métiers en free où c'est du one shot. Donc, tu dois vraiment prospecter tout le temps, tout le temps, tout le temps. Alors que nous, il faudrait prospecter tout le temps. Vraiment important.

  • Speaker #1

    Oui, après, pour toi, en l'occurrence, imaginons là tu devrais poster prospecter ce serait plutôt pour aller chercher peut-être des grosses boîtes, enfin des plus grosses, d'autres projets ou augmenter tes prix parce que au début quand tu te lances souvent tu es dans les trois quatre premiers mois entre trois et six mois tu es à trois quatre mille je dirais entre deux trois mille euros par mois si ce n'est trois quatre c'était plus chaud et ensuite c'est ok bon bah comment je fais sur cette base là pour maintenant augmenter mes prix et pour pouvoir peut-être aller choper des clients qui sont plus gros des projets plus intéressants ou je ne sais quoi tu vois Parce qu'il y a aussi ce truc, moi c'est ce que j'avais cette problématique là à un moment donné, c'est à dire qu'au début je prenais tout tu vois, vraiment. Allez-y, venez, dispo les gars.

  • Speaker #0

    Même les trucs les plus pourris tu prenais tout.

  • Speaker #1

    Ouais vraiment. Ou t'essayais un minimum tu vois. Mais tu voyais le gros red flag et en fait à un moment donné je me suis mangé un énorme red flag et c'est la première fois où j'ai dit non à un client tu vois. Et c'est là où je me suis dit bon il y a un truc à faire tu vois parce que je travaillais cinq jours par semaine. et je sais plus comment je gagnais à ce moment là mais je sais que je pouvais aller plus loin tu vois je devais être à 6 7000 euros dans ces eaux là je pense et je me suis dit mon objectif c'est travailler moins pour gagner plus je suis au même là mais j'en doute pas et je me suis dit bon on va viser quatre heures par semaine c'était ok pour moi et J'ai essayé de viser le 10K, le fameux 10 000 euros. Et en fait, je me suis simplement rendu compte que je pouvais déjà, un, augmenter mes prix, parce que j'étais déjà très bon, j'étais full de clients, et je me suis dit, on va essayer d'avoir moins de prospects, mais des prospects plus qualitatifs. j'ai augmenté mes prix, je pense que j'étais à 300-350, j'ai dû passer direct à 500, un truc comme ça. Je suis même monté à 600 à un moment donné, 650. Enfin quand je dis ça, c'est TGM, taux journalier moyen, donc prix par jour. Et en fait, ça m'a permis d'enlever quelques clients, donc j'ai pris aussi la responsabilité de pouvoir perdre un peu d'argent. Mais bon, j'étais à quoi ? 4000 euros par mois, donc c'est ok quand même. Et après, j'ai trouvé des clients qui étaient plus gros, j'ai travaillé avec des grosses agences aussi, et là, pouf ! C'était parti et j'ai atteint les 10-12 000 par mois en travaillant 4 jours par semaine.

  • Speaker #0

    Incroyable !

  • Speaker #1

    C'est vrai que c'était cool. Parce que j'étais un peu débordé et tout, je travaillais des fois beaucoup. Ah non, ça y est, c'est bon, j'en ai marre, je veux voyager. En plus, parfois, j'allais au Brésil et tout. Et je me disais, putain, mais quand même, je ne peux pas profiter à fond. Et puis après, avec le temps, tu apprends aussi à t'organiser. Ouais. Et donc après c'est à ce moment là où quelques mois plus tard j'ai eu ce truc de bon bah voilà that's it. C'est là où je me sentais un peu en manque d'impact et tout. Mais ok donc pour en revenir à ce que ce qu'on se disait donc tu disais la diversité des profils c'est ça qui a fait la différence dans le group room donc le côté humain le côté communauté et toi tu disais la partie tunnel de conversion enfin comment tu signes un client c'est ça ?

  • Speaker #0

    Ouais vraiment la... La partie un peu prospection, offre, l'entièreté du truc, c'est même la base quand tu es freelance. Parce que c'est 50% de ton taf, c'est d'être commercial. Quand tu es freelance, tu es media buyer, mais tu es aussi commercial. Et cadrer vraiment toutes ces parties, moi, ça m'a vraiment aidée. Parce qu'au début, j'étais vraiment à la ramasse. Créer une offre irrésistible, viser les bonnes personnes. Moi, j'étais complètement à l'ouest, vraiment. Je n'avais aucun process prédéfini. Genre, tu as un client qui vient me contacter sur Malte, il n'y avait pas de process. Vraiment, je faisais ça aux doigts mouillés. Je faisais bon, on verra, ça va peut-être passer. Écoute, j'ai eu de la chance, je touche du bois, ça passait à chaque fois. Mais du coup, là, l'accompagnement m'a surtout permis de cadrer un minimum, vraiment tous mes process commerciaux, si on peut dire ça comme ça. Parce qu'une fois que tu as des process qui sont carrés, dès que tu as quelqu'un qui te contacte, tu sais comment lui répondre. Tu sais comment procéder, c'est à dire que direct, si la personne réserve un call avec toi, tu vas tout de suite regarder ce que tu peux lui conseiller en call de vente, etc. machin, enfin, t'as déjà un truc bien prédéfini en tête. Et moi, ça m'a même aidé. Après, c'est avec le temps que tu apprends et que tu te développes. Mais moi, quand j'ai un prospect en call découverte, j'ai pu directement repérer les red flags, les trucs où je me dis, ça ne va pas plus loin, tant pis, fin de la discussion. Et les scripts, typiquement, qu'on a dans la formation, ils servent à ça aussi, tu vois. De vraiment poser les bonnes questions. Et vraiment, plus on pose de questions, et plus on pose les bonnes questions, plus on a la chance de pouvoir repérer si c'est un prospect qui peut être bien pour la suite, ou si c'est red flag total, et auquel cas... Tant pis quoi, on a passé 30 minutes sympas et on passe à autre chose.

  • Speaker #1

    Exactement. Du coup, tu dirais quoi si il y a un de tes potes ou une de tes potes qui dit « Ah, chez Proum, ça m'intéresse ! » Tu lui dirais quoi ?

  • Speaker #0

    Je lui dirais « Lance-toi ! » En vrai, lance-toi. Je trouve que ce qu'il y a de dommage en France, c'est qu'on n'a pas la culture d'investir en soi. C'est-à-dire que quand tu gagnes de l'argent... On va toujours, enfin c'est la société qui est comme ça, on va toujours t'inciter à dépenser de l'argent, mais pour des trucs un peu fictifs, du matériel, machin. Bon c'est bien, je ne dis pas le contraire, je le fais.

  • Speaker #1

    Ou à mettre de côté.

  • Speaker #0

    Ou à mettre de côté.

  • Speaker #1

    Et ce truc de, attention, la sécurité, l'appartement, tu as l'assurance vie.

  • Speaker #0

    En fait, on te stresse par rapport à ça, mais jamais on va te dire d'investir en toi. Déjà, on a du mal à te dire d'aller investir son argent dans la crypto, dans des PEA, bref, peu importe. Mais alors d'investir en toi, je crois que c'est encore moins un truc qui est inculqué chez nous. Parce qu'on part toujours du principe que l'école est gratuite, entre guillemets. Donc les Français, ils sont vraiment en mode, l'école est gratuite, pourquoi moi j'irais payer une formation alors qu'en vrai c'est gratuit dans tous les cas.

  • Speaker #1

    Oui, mais là tu parles de l'école jusqu'au bac.

  • Speaker #0

    Oui, jusqu'au bac, mais même les études sup, si tu les fais à l'université, c'est gratuit.

  • Speaker #1

    Oui, c'est vrai, l'université, oui, c'est vrai.

  • Speaker #0

    Donc c'est pour ça, et tu as beaucoup de personnes, et je le sais, parce que du coup, moi dans mon entourage, il y a beaucoup de gens qui ont été à l'université, etc. et qui ont vraiment ce truc de l'école est gratuite, déjà j'ai pas envie de payer et en plus vraiment on nous éduque pas du tout à investir en nous et à dire ok je vais investir de l'argent pour moi, genre pour apprendre d'autres choses, pour me former, machin et tout. Donc si je devais conseiller quelqu'un, c'est ça, lance-toi, investis en toi déjà. Dépense de l'argent pour toi, ça peut te permettre de créer des rêves et de vivre la vie que tu as envie de vivre. Et surtout si tu as une vision, etc. À fond, c'est vrai, on n'a qu'une vie, on est jeune, t'as pas d'enfant, machin, t'es tranquille, t'as pas d'appart sur le dos à payer. T'attends quoi en vrai tranquille ? Et en plus de ça, je veux dire une formation qui coûte 2, 3, 4 000 euros. Elle est rentabilisée en un ou deux mois. En soit, tu investis en toi, tu apprends encore plus, tu deviens encore une meilleure personne, une meilleure version de toi-même, qui en plus te permet de générer plus d'argent de façon libre. Bah, viens !

  • Speaker #1

    J'adore le « viens » . T'entends quoi ? Allez, viens ! C'est pas drôle. Mais du coup... Pourquoi chez Eprou mais pas une autre formation ? Parce qu'il y en a d'autres des accompagnements, des formations, même des écoles tu vois ?

  • Speaker #0

    Bah pour intégrer un super groupe, super collectif, super accompagnement, si vous voulez une super coach aussi !

  • Speaker #1

    Ah ah ah ça y est, le moment pub !

  • Speaker #0

    Non en vrai franchement, après je pourrais même pas comparer parce que moi j'ai pas forcément fait d'autres choses à côté tu vois donc c'est compliqué de prendre du recul là-dessus. Après, je me dis pourquoi chez EPROM ? Parce que c'est très spécialisé déjà sur une expertise en particulier. Et ça, c'est hyper important parce que tu as beaucoup de programmes et d'accompagnement actuels qui sont très vagues. C'est-à-dire que ça parle un peu de tout. Typiquement, tu prends un programme en e-com, ça va te parler de tout. Ça va te parler de l'affiliation, je ne sais pas, de l'emailing, de la pub, mais de manière très théorique, tu vois, sans forcément rentrer dans le détail. Donc, en soi, tu ressors d'une formation comme ça. Ce n'est pas que tu n'as rien appris de plus, c'est que tu n'as rien à pratiquer. En fait, c'est de la théorie. Alors que vraiment de rejoindre un accompagnement qui est spécialisé sur un truc, tu vas prendre cette expertise-là déjà, qui vaut l'or sur le marché en vrai, plus à côté tous les leviers qui sont possibles pour te lancer en freelance tranquillement. Puis pour l'aspect communautaire, collectif, etc., le fait de se dire que tu as fini ta formation, tu n'es pas seul parce qu'il y a beaucoup de formations quand tu l'as fini. Tu reviens, tu es seul en fait, tu n'as personne après qui t'accompagne et tu redeviens seul. Alors que là, tu finis ta formation, mais dans tous les cas, tu rejoins après un collectif où tu as du monde dedans. Et donc, pour le coup, tu n'es pas seul en fait. Même si tu as des galères, tu peux en parler. Parce que tu as forcément quelqu'un qui va te répondre, qui va dire « ouais, mais non, tu peux faire comme ça, tu peux faire comme ça » . Et du coup, tu n'es jamais seul, tu avances avec d'autres personnes. Et ça, c'est hyper important quand tu choisis une formation, je trouve.

  • Speaker #1

    Carrément. Et puis en plus, dans notre collectif à nous, il y a des coachings, il y a des formations. C'est un truc qui va se développer de plus en plus. Donc ouais, c'est pas juste un collectif de freelance, parce que moi j'en ai fait des collectifs qui sont très très bien. Mais moi ce que je souhaite vraiment dans les shapers, c'est qu'on puisse vraiment avoir un écosystème bien rempli, avec différents coachs à disposition sur différents sujets, tu vois, certes c'est de la publicité en ligne, mais aussi sur de la prospection, sur du call calling, de la prospection téléphonique, sur du bien-être aussi, tu vois. Enfin bref, plein de choses, et qu'on fasse des call living, qu'on fasse plein de trucs pour casser la routine, pour casser un peu la solitude qu'on peut avoir en freelance, enfin bref. De toute façon, tu as plus ou moins résumé, donc c'est très bien. Dernière chose, le mot de la fin. Imaginons qu'il y a quelqu'un qui regarde cette vidéo, qui a à peu près ton âge, qui hésite à se lancer en freelance. Elle est en CDI, dans la même situation que toi. Ah, quitte. Dans laquelle... La situation d'il y a six mois, tu lui dirais quoi ?

  • Speaker #0

    Quitte ça. Quitte-moi ça. Vraiment, il faut faire des choses qui nous plaisent. Après, je me dis, il y a des gens qui kiffent le salariat, donc c'est très bien, il en faut pour tout le monde. Moi, je suis de ça. Mais si tu as ce truc où tu as envie de plus de liberté, plus d'argent, quitte. Il faut quitter ça, il faut quitter le métro, il faut quitter le truc le 9-17 heures, l'enfer. Il faut quitter tout ça et justement investir dans plus de liberté, plus de choix. Et puis plus de repos et de tranquillité aussi, qui sont d'ailleurs mes trois principaux changements depuis que je me suis lancée en freelance. Surtout si c'est quelqu'un qui n'est pas flemmarde, mais qui a un peu la flemme comme moi et qui n'a pas envie non plus d'investir tout son temps dans du travail, il va bien, il fera du quatre jours par semaine comme moi avec des revenus stables, tranquilles. Et puis tu auras tous tes vendredis comme ça à faire ce que tu veux.

  • Speaker #1

    Parfait. Parfait, parfait. Est-ce qu'on peut peut-être te retrouver quelque part sur LinkedIn ?

  • Speaker #0

    Sur LinkedIn. Pour l'instant, sur LinkedIn, Roxane Fayol. Et je pense développer peut-être soit TikTok ou Insta. Après, avec des podcasts, justement, aussi. Parce que c'est un format qui est très cool. Et qui est très authentique. Je trouve que ça change de ce qu'on voit habituellement. Donc, j'aimerais bien. Ça ira peut-être avec les projets que je peux avoir plus tard.

  • Speaker #1

    Il faut vraiment que je mette en place ce truc d'ambassadeur. Parce qu'entre toi, Tom Soa, Lucien... Vous pouvez lancer votre podcast et tout.

  • Speaker #0

    On peut tous faire la même chose.

  • Speaker #1

    Les gars, ambassadeurs Tchèque-Pont, on va y arriver là. Ok, donc déjà Roxane Fayol sur LinkedIn. Ouais. Et bientôt Instagram.

  • Speaker #0

    J'espère.

  • Speaker #1

    TikTok et tout. Ok, tu nous tiens au courant alors. Ouais,

  • Speaker #0

    grave.

  • Speaker #1

    On postera des trucs, je pense.

  • Speaker #0

    Carrément.

  • Speaker #1

    Super. Écoutez, j'espère que cette vidéo vous aura plu. J'espère que Roxane, son témoignage vous aura aidé pour avancer sur votre propre chemin. Et puis, vous connaissez la chanson.

  • Speaker #0

    n'hésitez pas à liker, commenter, partager et prendre un call de vente aussi avec Nico vous ne regretterez pas exactement venez rejoindre nous,

  • Speaker #1

    on est bien et abonnez-vous on n'oublie pas, on s'abonne les potes à très bientôt, donnez-nous de la force et on se retrouve très bientôt pour d'autres épisodes ciao

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