Speaker #0Hey ! Salut les filles ! Bienvenue au cours des poponets ! Oh sérieux, pas aujourd'hui, là j'ai la flemme. Qui ne s'est jamais dit ça ? Dans cet épisode, nous allons plonger dans la partie peu connue de la flemme et des excuses. Combien de fois as-tu procrastiné ton rêve, ton objectif ou peut-être cette simple tâche en te berçant de promesses moisies pour demain, pour la semaine prochaine, pour quand t'auras le temps ? Et si je te disais que c'était pas si dur d'en sortir ? Laisse-moi te partager des stratégies pratiques, des conseils précieux et des histoires inspirantes qui t'aideront à mettre un coup de pied aux fesses de la flemme et de tes excuses. Je te garantis que tu vas enfin enlever cette saloperie de culpabilité et te sentir fier de toi. Alors reste bien à l'écoute car tu es sur le point de découvrir des clés pour transformer ta vie, mais une excuse à la fois. Salut à toi, je suis Julien, révélateur de zones de génie chez les 9 sens. Après une quinzaine d'années comme consultant dans l'ingénierie du management de projet pour de grands groupes, j'ai décidé de partager mes compétences afin d'aider un maximum de personnes à révéler leur zone de génie et la mettre en scène dans leur vie. Ce podcast, c'est un rendez-vous convivial entre nous. Tu repartiras avec des astuces concrètes que j'aurais aimé apprendre bien plus tôt et un carnet d'adresses de personnes inspirantes qui sont dans leur zone de génie. Par moments, je serai seul ou avec des invités. Afin que tu gagnes un temps fou et que tu puisses rapidement te sentir utile et à ta place. Car ça, c'est mon kiff. Alors que tu sois en voiture, dans ta séance de sport ou sous ton plaid, dans ton canapé, je te propose que nous kiffions ensemble l'épisode du jour. Très belle vie à toi. Alors on ne va pas se mentir, on a tous des jours où on a la flemme, où on n'a pas envie. Et je sais que le développement personnel classique, notamment dans le milieu de... Le milieu du mindset entrepreneur peut être très culpabilisant là-dessus. En gros, si tu t'affales dans ton canapé, si tu ne bouges pas, si tu ne vas pas faire du sport, si tu te mets à regarder Netflix, bah t'es qu'une merde et ta vie est foutue et tu ne feras rien. J'aime bien avoir une grille de lecture un petit peu plus souple sur ce sujet-là, c'est ce qu'on va voir dans cet épisode. L'objectif pour moi dans cet épisode, c'est que un, que tu comprennes un petit peu plus qu'est-ce qui se cache dans ces moments-là, quand t'as de la flemme, quand t'as des excuses. Encore une fois, l'idée c'est toujours de voir comment je transforme ça en opportunité, comment j'en apprends plus sur moi dans ces cas-là, donc on va voir ça ensemble. Et dans une deuxième partie, on verra aussi comment en sortir à des moments, parce qu'on va pas se mentir, il y a des moments où on aimerait bien y rester dans le canapé, on aimerait bien continuer cet épisode de Netflix, mais faut bouger, faut y aller. Alors... Je vais te donner une anecdote assez rigolote, c'est comment j'ai eu l'idée de cet épisode. Eh ben, tu sais quoi ? J'avais la flemme de le faire. Vraiment, j'étais... Là, j'ai trouvé une bonne dynamique sur les podcasts, j'y prends beaucoup de plaisir. Et je te dirai pourquoi tout à l'heure. Justement, c'est grâce à la flemme que j'ai eu ces idées et que j'ai pu développer ça. Mais là, j'avais la flemme de faire un épisode. Je ne savais pas pourquoi aller. Pourtant, j'ai une ligne éditoriale avec 50 sujets qui sont prêts, avec du contenu, tu vois. Mais je ne sais pas, il n'y en avait aucun qui m'inspirait, rien qui me disait. et j'ai ma coach qui m'a dit mais pourquoi tu fais pas un épisode sur la flemme justement, sur comment tu vis ça, ce qui se passe comment tu en sors, et je me suis dit j'adore l'idée, donc voilà comment est né cet épisode En plus, c'était pendant la période de vacances scolaires, donc j'avais les enfants à la maison qui n'arrêtaient pas de rentrer, sortir dans le bureau, qui étaient dans la cour, qui jouaient. Enfin, ça me semblait... J'ajoutais à mes excuses la liste de... Ouais, mais en fait, je ne vais pas pouvoir l'enregistrer, il va y avoir du bruit, ou à un moment je vais être interrompu, ça va me gaver, ou à un moment je vais entendre la télé et je ne vais pas réussir à me concentrer. J'ajoutais à ma liste de procrastination tout plein d'autres excuses qui rentraient. et on verra tout à l'heure justement comment j'ai fait pour sortir de ça. Alors avant de rentrer dans le vif du sujet, j'aimerais faire un point avec toi, justement sur ce que je te disais tout à l'heure, sur ce côté développement personnel très culpabilisant, la fausse bien-pensance parfois. Il y a une émotion qui peut arriver très très vite dans ces cas-là, même deux. Lorsque... En fait, il y a même un panel d'émotions qui peut arriver dans ces cas-là, mais qui est souvent déclenché par cette culpabilité qu'on peut avoir. Cette culpabilité qui va nous envahir de nous dire Oh là là, mais je devrais pas être en train de me reposer, je devrais être en train de bosser, je devrais être en train de faire des actions, il faut que je me lève, il faut, il faut, il faut, je devrais, je devrais, je devrais, je devrais, je devrais... Non, pas forcément. Déjà, moi j'ai mon mantra qui m'accompagne tous les jours, c'est je ne sais pas ce que je ne sais pas, donc je ne sais pas si le fait que je sois en train de me poser à ce moment-là n'est pas la meilleure chose qui puisse m'arriver. Mais si on creuse un petit peu, j'aime bien... Donc je te disais, il y a un panel d'émotions qui arrive, parce que derrière la culpabilité, on va avoir la honte qui va arriver, souvent avoir de la colère envers nous-mêmes, on va se sentir triste aussi, parce que... Et tout ça va être accentué en plus, si on est dans une période peut-être d'insécurité financière, ou que voilà, on est dans une période où notre entreprise, ou nos projets, peu importe si on n'a pas d'entreprise... sont pas obo fixe et qu'on se dit à ce moment là je devrais pas être en train de me reposer je devrais y aller surtout dans cette culture occidentale où on devrait être dans on est dans le il faut travailler dur pour réussir il faut en chier sinon on ne mérite pas nos résultats donc autant de dire que quand on se repose oh la la c'est pas bien donc Moi, j'ai une première question qui me vient comme ça quand ça t'arrive. C'est déjà, demande-toi si est-ce que c'est vraiment grave si à ce moment-là, tu es en train de te reposer, si tu as la flemme. J'aime bien me demander, prendre un peu de hauteur et me dire qu'est-ce que la vie est en train de m'expliquer à ce moment-là ? Parce que peut-être que la flemme n'arrive pas par hasard. Peut-être que la vie est en train de te dire à ce moment-là mais non, mais là, il faut te reposer. Je t'avais déjà expliqué dans un... Enfin, racontez dans un autre épisode cette histoire de l'arbre, en fait, qui pourrait, en plein hiver, se comparer aux autres arbres qui ont des feuilles, se dire Oh là là, mais moi, j'ai pas de feuilles à ce moment-là, ma vie, elle est nulle, je devrais être en train de faire des bourgeons, des feuilles. Ben non, en fait, t'es en train de faire des racines, mais tu le vois pas. Donc t'as pas l'impression de grandir, t'as pas l'impression de pousser, mais t'es en train de préparer tes racines pour la saison prochaine, où il y aura peut-être du vent, des tempêtes, et heureusement que t'es en train de préparer tes racines. Donc à ce moment-là où tu es en train de te reposer, c'est peut-être la même chose. Peut-être que tu es en train de faire des racines que tu ne vois pas, que tu es en train de repréparer ton corps, ta santé mentale, ta physiologie à des challenges un peu plus gros qui pourraient arriver que tu ne serais pas en mesure d'affronter si tu y allais aujourd'hui. Donc, culpabilité, quand tu sens qu'elle arrive, écoute, ce que je te propose, c'est de lui dire écoute, t'es bien gentille ma grande, mais là, je vais pas culpabiliser. Il y a une philosophie que j'aime bien avoir dans ces cas-là, c'est de remplacer la culpabilité par mon perfectionnisme. Parce que justement, le perfectionnisme, c'est lui qui vient foutre un peu le bordel, de dire je devrais être en train de bosser, je devrais être en train de travailler, je devrais être en train de faire. Eh bien, tu sais quoi ? Quand t'es en train de rien faire, ce que je te propose, c'est fais rien, mais fais-le bien. Fais-le avec classe, fais-le avec conviction, fais-le avec une détermination totale de rien foutre. Mets de la conscience grave dessus. Tu sais, c'est un peu comme quand on va se faire un shit meal, tu vois, quand on va manger un truc qui est pas bien, tu vois. et qu'on va culpabiliser. Ben non, arrête de culpabiliser, tu sais quoi, t'as envie de te faire un burger, fais-le. Mais alors fais-le en pleine conscience, fais-le bien, fais-toi de ce moment un bon gros moment de kiff. Parce que si tu laisses ce moment et de bouffer par la culpabilité, c'est là où tu vas enclencher d'autres processus qui font que tu vas avoir envie d'en manger d'autres. Alors que si tu le fais en pleine conscience, ce moment-là, et là qu'on parle du shit meal ou de la flemme, Si tu le fais en pleine conscience, vraiment en te disant Non, mais là, je suis vraiment en train de kiffer, me reposer et rien faire tu verras que la culpabilité va disparaître et donc du coup, ça va engendrer, pour le moyen long terme, moins de risques que ces moments reviennent. Comme dirait mon ami Olivier Alénaud, qui est maître en Qigong, ne rien faire, c'est déjà faire énormément. Et un dernier point qui me vient sur cette philosophie-là, c'est que quand on va être dans ces phases-là de rien foutre, d'avoir l'impression de rien foutre, la culpabilité va faire qu'on va avoir une pensée très court-termiste. On va se dire, ah là là, ça y est, ma vie, elle est foutue, tout ce que je suis en train de faire, je devrais être en train de bosser. On n'a pas une vision long terme. Si je reprends l'image de l'arbre, c'est comme s'il se disait, ah, je ne suis pas en train de faire des bourgeons, ça y est, je serai un arbre pourri, ma vie sera foutue. Non, non, non, tu es en train de faire tes racines. Si tu penses long terme, tu es en train de faire des racines pour que, justement, tu tiennes plus longtemps. Là, au moment où tu es en train de te reposer, tu as la flemme, eh bien, écoute, tu sais quoi ? Fais-le bien parce que tu es en train de préparer des super racines pour... après, pour d'autres challenges, pour d'autres actions, d'autres ambitions. Ce que je te propose, c'est de voir maintenant ensemble comment on peut transformer ce moment-là encore plus en opportunité pour la suite. Moi, je trouve que ces phases-là, c'est... Moi, j'aime bien voir tout comme une opportunité. J'aime bien me dire, tout est opportunité. Donc, ok, c'est quoi l'opportunité de ces phases-là où on a de la flemme, où on sort toutes les excuses ? Pour moi, la première qui me vient, c'est une opportunité de ouf pour en apprendre le plus sur moi et me poser des bonnes questions. Qu'est-ce qui fait que j'ai la flemme à ce moment-là ? Tu vois, si j'avais une équipe de 10 scientifiques qui me suivait sur la journée aujourd'hui, qu'est-ce qui fait qu'à ce moment-là, j'ai la flemme ? C'est quoi les critères qui font qu'aujourd'hui, j'ai la flemme ? Qu'est-ce qui a changé ? Qu'est-ce qui a... Qu'est-ce que je suis en train de me raconter ? Qu'est-ce que je suis en train de me projeter comme histoire pour la suite ? Qu'est-ce que je suis en train de me dire ? Quels gestes j'ai fait ? et d'aller même encore plus loin, tu vois, qu'est-ce que j'ai mangé comme nourriture, tu vois, parce qu'il y a un je suis ce que je mange enfin, nous sommes ce que nous mangeons donc, et quand je dis ce que nous mangeons c'est en termes de nourriture, mais aussi en termes de nourriture intellectuelle. Qu'est-ce que, tu vois, dans les heures précédentes ou les jours précédents, j'ai fait ou mangé un Gurgité qu'on fait qu'aujourd'hui j'ai la flemme ? Tu vois, peut-être que j'ai une nourriture, typiquement, moi, si je regarde, là, sur les derniers jours, On a fait pas mal de shit me, le burger, pizza, enfin tu vois, ce qu'on appelle les fast food. Et je fais une petite parenthèse que j'adore. J'ai lu un truc dernièrement qui disait est-ce que le plus gros marketeur du monde n'est pas celui qui a réussi à mettre un S dans fast food ? Parce que si tu enlèves le S, ça fait fat food. Je trouve ça génial. Bref, je ferme la parenthèse. Mais tu vois, dernièrement, j'ai pas super bien mangé. Ce qui fait que je peux pas demander à mon corps d'être en super énergie. Donc si je regarde à l'instant T, je me dis pourquoi ? Pourquoi j'ai la flemme ? Pourquoi j'ai rien envie de foutre aujourd'hui ? Bah en fait, en prenant un peu de hauteur et en regardant ce que j'ai mangé sur les jours précédents, bah ouais, j'ai quand même pas mis de nourriture qui est vraiment top énergisante dans mon corps. Donc, ok, bah voilà, ça me donne de l'information, c'est pas que je suis une merde, c'est que j'ai eu des actions en amont, bah là je suis en train de récolter le résultat de ces actions-là. Donc, si on continue avec nos dits scientifiques, tu vois... Je trouve que c'est aussi une opportunité d'aller se relier à notre système de valeurs hautes. Tu vois, si je prends, je te disais, ma coach m'a dit, tiens, comment rendre ça ? Pourquoi tu ne ferais pas un épisode là-dessus ? En fait, en faisant ça, elle est venue me toucher sur mes valeurs hautes qui sont, moi, dans les valeurs très, très hautes, j'ai l'utilité, l'amusement, la générosité. Et c'est venu me chercher parce que je me suis dit, tiens, l'utilité, tiens, comment je transforme ça en opportunité ? au lieu d'être là, ouais, mais j'ai la flemme sur cela, et ma générosité, tu vois, je transforme ça en opportunité pour les gens d'en apprendre plus sur eux, de partager ce que je suis en train de vivre et tout, de connecter aussi, parce que j'ai une très forte valeur sur la connexion. Donc, de connecter avec eux, parce qu'on vit la même chose à ce moment-là, tu vois. Et en plus, je trouve ça très, très amusant de me dire, je fais un épisode sur le truc qui était en train de me bloquer à ce moment-là, tu vois. Donc, si je prends les phrases que je suis en train de me dire à ce moment-là, tu vois, je me dis, putain, mais... Là, je n'ai pas envie. OK, bonne question qui peut en découler. OK, qu'est-ce qui pourrait me donner envie ? C'est quoi les critères pour que ça me donne envie ? Donc, très souvent, ça va être nos valeurs hautes. Je dis, ouais, ce qui me donne envie, c'est si je me dis, ça va, je transforme ça en opportunité. En plus, je trouve ça très amusant. Ça vient nourrir ma générosité. Un autre truc qui me vient, c'est OK, mais là, je me sens fatigué. Je n'ai pas envie de le faire. OK, comment je peux faire pour rendre ça énergisant ? qu'est-ce que je peux mettre dans cet épisode ou qu'est-ce que je peux faire là tout de suite maintenant pour rendre l'envie de faire cet épisode énergisante un autre point qui me vient et on en reviendra juste à pourquoi j'ai créé ce podcast là, c'est que ouais, oh là là c'est compliqué j'ai pas envie de m'y mettre, ok bah comment je fais pour rendre ça simple Et en fait, rien que de me poser ces questions-là, je me suis dit Mais c'est pour ça que j'ai créé ce podcast et que j'en avais marre des vidéos en ce moment. J'ai besoin de simplicité dans ma vie en ce moment. Et effectivement, le fait de faire les vidéos, sortir les éclairages, les régler, je n'ai pas une situation dans ma maison actuellement qui me permet d'avoir un studio fixe avec les éclairages fixes où tu allumes la caméra, c'est pré-réglé. Je suis obligé de... On partage le bureau avec... C'est aussi la chambre de ma fille. Donc, ce qui fait qu'à chaque fois... que je dois filmer ou faire des vidéos, il fallait que je sorte les caméras, et en ce moment, je n'ai pas envie de ça. Ça me saoule. Donc, c'est aussi pour ça que j'ai créé le podcast, c'est que ça venait combler ce besoin-là de simplicité. Là, en fait, j'allume GarageBand, je clique sur enregistrer et le micro, il est là. Le micro, il ne bouge pas et je parle devant le micro. Donc, à un moment, je me dis, là, ça me semble compliqué. Comment je fais pour rendre ça simple ? Eh, Julien, c'est déjà simple. Donc là, ton excuse, tu la dégages. Là, c'est déjà simple. Tu as juste à allumer et enregistrer. Un autre point qui me vient sur justement comment transformer ça en opportunité, c'est, donc je ne l'ai pas fait pour cet épisode-là parce que mes enfants ne sont pas là actuellement. mais en gros toi dans mes excuses j'avais ouais mais les enfants sont à la maison ça va être chiant ceci cela je l'avais déjà fait pour certains postes ou pour certaines vidéos je l'ai fait aussi pour le livre c'est bah en fait comment ce qui me bloque je l'utilise à mon service typiquement si c'est mes enfants qui me bloquent parce que ça fait du bruit bah et tu sais quoi comment je fais un épisode avec eux comment je transforme ou alors si je veux pas les faire parler bah peut-être que je peux composer l'épisode avec eux qui peuvent m'aider à poser avec leur regard d'enfant, poser les bonnes questions pour cet épisode-là. Tu comment je le co-construis avec eux. Donc là, je ne l'ai pas fait pour cet épisode-là parce que j'avais déjà pas mal de matière sur la procrastination, sur la flemme, sur tout ça. Mais j'aurais pu. C'est ce que j'ai fait dans le livre. Tu en fait, ce qu'il m'a donné dans le livre Silence, ça kiffe l'idée d'un moment de les mettre comme coach, c'est que sur une journée, j'arrivais pas à écrire parce qu'ils arrêtaient pas de rentrer, sortir dans le bureau ou quoi, et en fait, j'entais la colère qui m'envahissait, je disais, putain, mais je vais pas réussir à le faire, ça me saoule, ceci, cela, et je me suis reconnecté à, ok, comment je transforme ça en opportunité, et je me suis dit, mais en fait, j'arrête pas de dire que mes enfants sont mes meilleurs coachs, tiens, je vais faire un chapitre avec eux, en fait, ils ont toute leur place dans ce livre-là, et donc ce moment-là... où je commençais à dire je ne vais pas le faire parce que je me sortais une liste d'excuses par rapport à eux en fait, j'ai transformé ça en opportunité et c'est devenu un chapitre dont beaucoup de gens parlent. Et d'ailleurs, je trouve qu'en toute objectivité, ce qu'ils ont apporté, j'ai adoré le regard qu'ils ont apporté sur justement l'enfant intérieur à travers leurs yeux d'enfant. Donc, ta flemme, ta phase d'excuse, soit actuellement ou que tu auras peut-être un autre moment, pose-toi la question comment je transforme ça en opportunité ? Comment ça me permet de me poser les bonnes questions ? Et tu vois, connecte-toi à tous ces scientifiques qui peuvent être autour de toi et mets-toi en mode observateur sans jugement de ce moment-là. Je ne sais pas si tu as lu le livre Silence, ça kiffe mais le postulat de base avec lequel on commence, c'est tout n'est qu'information, tout ce qui nous arrive n'est qu'information Donc, si je regarde ma flemme, mes excuses... comme de l'information et pas comme Ah, je suis une merde et ma vie, elle est pourrie, puis je devrais être en train de bouger, gna gna gna gna gna gna mais je regarde c'est quoi l'information que ça m'apprend à ce moment-là, tu vas voir que tu vas apprendre énormément de choses de ce moment-là. Alors, voyons ensemble maintenant, ok, on est dans la flemme, on est dans notre liste d'excuses, on a tout ça, tout ça, et comment on en sort ? Un point que je trouve génial pour sortir de la flemme ou sortir d'une phase où on est dans notre caca, nos excuses, où on n'arrive pas à s'y mettre, là, c'est compliqué, c'est cette notion de l'éléphant ne se mange pas en une fois. Jamais ça ne te viendrait... Si on devait te faire manger un éléphant, tu te mettrais à dire, bon, ben, ok, je l'envisage, je suis un seul repas. Non, tu vas le découper, alors. L'image, elle est un peu glauque, je te l'avoue, mais c'est pour l'image. On ne mange pas les éléphants, les copains. et jamais tu ne mangeras en une fois. Et en fait, tu as aussi l'idée de la montagne, tu sais, jamais tu ne te dirais, bon allez, je vais aller faire l'Everest en une journée, allez, c'est parti, je pars avec mon sac à dos. Non, pour s'y mettre, pour se motiver, en fait, l'important, c'est de découper en petites étapes. Et c'est hyper important, surtout quand on est dans ces phases-là. Et peut-être qu'on peut se dire, ah ouais, mais moi, je l'ai déjà fait. Moi, c'est déjà découpé en petites étapes, mais je n'arrive quand même pas à m'y mettre. Eh bien, tu sais quoi ? Si tu n'arrives pas à t'y mettre alors que c'est déjà découpé en petites étapes, c'est qu'elles sont encore trop grosses pour l'énergie que tu as sur le moment. Reprends cette première étape et redécoupe-la. Comme on dit très souvent, l'étape la plus dure pour aller marcher ou aller courir, c'est de mettre les baskets. Mais tu vois, par exemple, si là tu es dans une flemme, tu dirais, il faudrait que j'aille marcher, faire mes 10 000 pas, mais j'ai la flemme et tout. et c'est déjà découpé en petites étapes parce que je sais ce que j'ai à faire, j'ai à mettre mes baskets et mon manteau et puis aller marcher donc tu vois c'est facile mais j'y arrive quand même pas et bah découpe encore en plus petites étapes peut-être que à ce moment là, dis-toi la première action que je fais c'est juste de mettre mes baskets Je ne me pose même pas la question si j'irais marcher ou pas, juste de mettre mes baskets. Tu vas voir que c'est là que la magie se produit. Il y a une inertie qui se met, mais c'est une dynamique qui va se mettre en route. Juste le fait de te dire ça et de mettre les baskets, ça va enclencher plein de processus inconscients qui font que maintenant j'ai les baskets, j'y vais. Ou maintenant, je mets mon manteau. Mais de lâcher la grappe sur Allez, je mets mon manteau, mes baskets, j'y vais, je regarde la météo. Non, là, tiens, je mets juste mes baskets. j'ai le droit de ne pas y aller après, mais là, je mets juste mes baskets. Ça va déjà augmenter très fortement les statistiques que taille faire cette marche, que taille bouger ou que taille au sport. Et bah c'est la même chose pour n'importe quelle action. Tiens bon, tu dis, tiens je voudrais faire cet épisode de podcast, mais pfff, ah j'ai la flemme, suis-ce là et tout. Ok, c'est quoi la toute petite action que je peux déjà faire là ? Bon bah tu sais quoi, eh, j'ouvre juste le fichier des épisodes, je regarde s'il y en a un qui me parle, s'il y en a un qui me parle pas. Au pire, je fouille un petit peu dedans, je le structure, et tu vas voir que juste le... Moi c'est ce qui s'est passé ce matin, je te jure, je me suis dit, allez, je regarde cet épisode sur la flemme, bon allez, je le structure un peu, allez. Et en fait, le fait de relire des phrases, de dire Ah ouais, ce serait cool de parler de ça. Ah oui, tiens, ça, on pourra aborder ce sujet-là. Juste le fait de faire ça, ça m'a donné envie d'allumer le micro et de parler. Et hop, l'épisode, je suis en train de te l'enregistrer. Alors que je te jure, il y a 10 minutes, j'avais vraiment, vraiment pas envie. J'étais en train de regarder Sherlock Holmes sur Netflix. Je te jure que j'étais bien dans mon canapé. mais juste le fait d'utiliser cette action ok peut-être que la première étape elle me semblait déjà petite je la mets encore plus petite je fais déjà un premier mouvement tu vas voir qu'il y a de grandes chances que ça te mette en action et le dernier point Et ça, je sais que je clôture très souvent mes podcasts par ce point-là, mais je suis désolé, je crois énormément à l'intelligence collective, je crois énormément aux connexions, je crois énormément qu'ensemble, on va plus vite, on est plus fort. Eh bien, regarde quel est ton entourage en ce moment. Ça ne veut pas dire que tu es entouré de mauvaise personne, ça veut dire est-ce que tu es entouré de gens en ce moment qui te dynamisent, qui te tirent vers le haut. Et quand je dis entouré, ça passe aussi par qu'est-ce que tu... Ce que je disais tout à l'heure, qu'est-ce que tu consommes en termes de lecture, en termes de vidéos, en termes de reportages, en termes de gens que tu côtoies ? Est-ce que tu es entouré de gens qui t'entretiennent volontairement ou non dans cette flemme, dans ces excuses ? Ou est-ce que tu es entouré de gens qui te dynamisent ? Tu vois ? Moi, typiquement, je sais que quand je suis dans ces périodes-là, j'ai tout intérêt à appeler un pote, ça te dit, on va se prendre un café, et bien choisir ce pote-là, ça te dit, on va se prendre un café, on va se faire un repas, ou on va marcher ensemble, parce que... on va naturellement parler de choses qui vont nous dynamiser, de projets. Je pense notamment à mon pote Alexis, avec qui on fait ça très souvent, lui il travaille dans le milieu du vin, et je sais qu'on n'arrête pas de se dire, dès qu'on a un coup de flemme, vas-y on s'appelle, on n'habite pas très loin l'un de l'autre, viens on s'appelle, ou viens on va marcher ensemble, ou viens on se rejoint dans tel café, on va se poser. Ça revient à ce que je disais tout à l'heure. T'as la flemme, fais-le, mais fais-le bien. T'as le droit de rien foutre, mais va faire un truc qui va te dynamiser. Et tu vois, en fait, très souvent, le fait d'aller s'entourer ou se mettre dans ces contextes-là, ça va redynamiser, ça va rallumer la chaudière à l'intérieur et je rentre, j'ai envie de faire des actions. Très souvent, on va s'engager auprès de l'un, de l'autre, mais en gros, ça va bouger. Donc c'est pareil, tu vois, très souvent quand on est dans ces phases-là, on va vouloir partager ces moments-là avec les gens qui nous sont proches, les gens qui nous entourent en ce moment-là. Moi je sais que par exemple par réflexe, je pourrais en parler très rapidement avec ma femme, dire putain aujourd'hui j'ai pas envie de ceci, cela Mais sauf qu'elle dans sa philosophie de vie, tu vois, elle est moins... par rapport à moi, elle est moins dans le allez, vas-y, on se bouge, machin, c'est cela. Elle est beaucoup plus dans la douceur, beaucoup plus dans ouais, c'est OK de rien foutre et tout. Moi, je sais qu'à ce moment-là, c'est pas ce que j'ai besoin d'entendre. Pas tout le temps. Donc, oui, la partie de moi qui a toutes ces excuses, qui a toute cette flemme, elle va être contente parce qu'elle va être rassurée. Tu vois, elle va dire ah bah oui, tu as raison. Tu vois, ma femme a raison. Profitons. Mais sauf qu'il y a des jours, c'est ce que j'ai envie d'entendre, mais ce n'est pas ce que j'ai besoin d'entendre. Donc, ce n'est pas forcément ma femme que je vais en parler. Je vais peut-être appeler ma pote Mélanie ou d'autres personnes qui vont me dire Tu sais quoi ? Tu arrêtes tes excuses, tu te bouges le cul et tu t'y mets. Tu fais au moins un truc et tu me l'envoies avant ce soir, je veux le voir. J'avais un pote, ce qu'on appelle cette notion de sparing partner En gros, tu prends une personne pour un peu t'épouler, t'épouler. t'épauler, un peu, pour t'épauler ou pour t'encourager ou pour te dynamiser. Quelqu'un auprès de qui tu t'engages, j'avais un pote... pendant un temps, on se faisait des calls tous les jours où on se mettait une à trois actions. On disait Allez, même si elles sont petites, mais voilà, ce soir, on s'engage, on les a faits. Ça pouvait être à la semaine, ça pouvait être au mois, peu importe. Mais on se mettait des gages. On s'était dit Tiens, ouais, dès qu'il y en a un qui ne fait pas telle action, il doit donner 100 euros au Front National. Je t'assure que je n'ai jamais donné 100 euros au Front National. Parce qu'en fait, on avait mis un gage qui était tellement chiant pour nous qu'on se mettait en action et on s'engageait auprès de quelqu'un. donc l'engagement public est très fort il y a un moment tu as une action que tu as la flemme de faire marque sur ton mur Facebook que tu t'engages à la faire avant la fin de la semaine auprès de tout le monde tu vas voir que bizarrement tu vas te remuer les fesses donc pour ce dernier point, comme je te disais, regarde qui t'entoure en ce moment de quelle énergie tu te nourris en ce moment peut-être que t'es dans une phase, et on le fait tous, moi le premier t'es dans une phase où t'es entouré de gens qui te mettent pas les coups de pied au cul dont t'aurais besoin mais encore une fois, je reviens à ce que je te disais au tout début attention, est-ce que l'intention elle est portée par de la culpabilité je devrais, il faut, c'est cela ou est-ce qu'elle est vraiment portée par non mais ce serait inspirant et important pour moi là que je me mette en action Là, j'ai envie, c'est juste que je ne vois pas comment faire. parce que si ton intention est portée par de la culpabilité, je suis qu'une merde, c'est cela, non, et vraiment, analyse ton niveau de fatigue, analyse, parce que peut-être que tu as vraiment besoin, ce jour, cette matinée, cette demi-journée, cette heure, ces cinq minutes à toi, peut-être que tu as besoin juste de sortir sur la terrasse, aller prendre un bon bain de soleil, je reviens à ce que je disais tout à l'heure, dans ce cas-là, fais ton moment de flemme, mais fais-le bien, tu sais, c'est comme quand on va avoir des moments de caca, où on va se dire, tu sais quoi, tu as le droit à une heure, Pendant une heure, je te laisse ton moment de caca. t'as le droit d'être dedans, mais alors tu y vas à donf, à donf. Si tu veux bouffer du M&M's dans ton canapé en regardant une série pourrie sur Netflix, vraiment, fais-le à donf, à donf, à donf. par contre dans une heure on switch d'énergie, on y va, là c'est un peu la même chose, moi je sais que sur ces moments de flemme maintenant, je me les autorise, ce matin j'avais la flemme, je me suis dit, hé, t'as droit pendant une demi-heure, tu te fais un café, une série Netflix, et tu te mets dans ton canapé, et en fait, je te jure, le fait que je me l'autorise et que j'y aille à fond, ben en fait, ça y est, la partie de moi qu'on avait besoin, elle est comblée, et au bout d'une demi-heure, je me suis dit, bon, ben ok, par quoi je commence, c'est là où je me suis dit, ben allez, quelle petite action je peux déjà faire. Allez, je regarde le fichier. Eh bien, j'ai regardé le fichier. Ça m'a donné envie. J'ai allumé le micro. Et nous, voilà. Tous les deux. On est bien, tu vois. Mais je te jure qu'il y a encore une demi-heure ou 45 minutes, je n'avais vraiment, vraiment pas envie. Voilà. Écoute, j'espère que cet épisode t'aura aidé. Je te résume encore une fois, c'est ok d'avoir la flemme, c'est ok d'avoir des excuses. Ce qui n'est pas ok, c'est de culpabiliser avec ça, ou de trop culpabiliser avec ça, parce qu'encore une fois, la culpabilité, si on la regarde comme de l'information, elle a aussi son utilité, mais à rester dedans, l'utilité devient toxique. donc c'est ok d'avoir la flemme c'est ok d'avoir des excuses vraiment tu vois justement je te parlais du dev perso là ou des comptes instagram qui sont en mode les mecs qui te disent ouais mais allez fout tes excuses à la poubelle c'est cela ouais bah ok j'aimerais être dans leur quotidien tous les jours avec eux et voir s'ils sont toujours en mode ultra discipliné ou quoi méfie toi du fake aussi que tu vois on est tous pareil par contre c'est vrai qu'il y en a qui arrivent mieux que d'autres mais on est pas On est tous pareils mais on n'a pas tous le même mode de fonctionnement. Donc ce qui va correspondre à certaines personnes ne va pas correspondre à d'autres. Moi, je sais que je suis quelqu'un de très extrême, je suis quelqu'un qui se lasse très vite, je suis quelqu'un de très varié. La discipline ne marche pas avec moi. Ou alors, c'est pour ça que je me répète des mantras très régulièrement, comme comment je mets de la discipline avec fun, parce que j'ai besoin qu'elle soit amusante, ceci-là. Mais encore, je sais que je ne vais pas, franchement, me casser la tête avec la discipline, parce que c'est un mot qui est très connoté chez moi. D'ailleurs, je vais souvent le remplacer par des rituels, plutôt que le mot discipline, tu vois. Je vais dire, tiens, quel rituel je peux mettre en place, ceci-là. Mais par contre, j'ai une part de moi très forte, très rebelle, qui est j'aime pas qu'on m'impose trop de choses Donc tu vois, même si moi-même je commence à m'imposer trop de choses, elle va me dire non mais là tu devrais faire ça Il y a une autre part de moi qui est en mode mais tu sais quoi, mais ferme bien ta gueule et laisse-moi tranquille, là j'ai pas envie quoi donc c'est là où je fais intervenir une autre part de moi ouais je suis schizo mais je l'assume je fais intervenir une autre part de moi qui va être un peu en mode gestion de conflit qui va dire ok attends là il a pas envie laisse le tranquille par contre voilà là t'as pas envie allez pendant une heure t'as pas envie ou pendant cette journée en fait de quoi t'as besoin aujourd'hui mais alors après on y va on se bouge et on commence par un premier petit pas voilà voilà écoute on arrive sur la fin de cet épisode bah tu sais quoi je suis très fier de moi de l'avoir fait j'espère qu'il t'aura apporté bah d'ailleurs dis moi bon dis-moi en commentaire ou sur les réseaux sociaux, peu importe, mais dis-moi si j'ai bien fait de le faire, de trouver de l'énergie dans tout ça et de trouver du sens à faire cet épisode-là. En tout cas, moi, personnellement, je sens que mon énergie allait remonter. Tu vois, quand je vois que tout à l'heure, je n'avais vraiment pas envie et que là, mon énergie allait vraiment remonter parce que ça me fait plaisir de partager ça avec toi. Ça me fait plaisir de me connecter avec toi à travers cet épisode. Je te fais des gros bisous, je t'embrasse, tout partout. Non, ça c'est chelou ça. mais je te souhaite une magnifique journée je te souhaite une magnifique et belle vie et je te dis à bientôt pour un prochain épisode s'il t'a été utile bien entendu partage-le, like-le enfin bon tu connais tout le rituel mais effectivement c'est vrai que ça m'aide à faire connaître cet épisode, ça m'aide à faire connaître ce que je fais ça m'aide à faire connaître ce que je fais mais aussi toute l'équipe derrière fait pour m'aider donc vraiment si ça te parle et si tu penses que ça peut aider quelqu'un partage-le, ce sera vraiment un gros kiff pour nous Je t'embrasse et je te dis à très vite.