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Silence, ça kiffe !

L’épisode dont tu as besoin pour briser les chaînes de la peur

L’épisode dont tu as besoin pour briser les chaînes de la peur

46min |29/04/2024
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46min |29/04/2024
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Description

Plonge dans un épisode profondément introspectif dédié à la nature de la peur et comment la surmonter pour vivre pleinement.


À travers une conversation sincère et sans filtre, tu y découvriras les racines de la peur, mes propres retours d'expériences et découvertes personnelles.


Découvre des moments de vulnérabilité où je te dévoile mes luttes intérieures et les défis rencontrés sur mon chemin vers la maîtrise de ma peur.


À mesure que l'épisode progresse, tu trouveras des conseils pratiques et des perspectives inspirantes pour t'aider à transformer tes propres peurs en force motrice. Des anecdotes poignantes et des enseignements profonds sont partagés, t'offrant les outils nécessaires pour affronter courageusement les défis de la vie.


Rejoins moi dans cette exploration sincère de la peur, et découvre comment tu vas trouver le courage de poursuivre tes rêves, embrasser l'incertitude et vivre une vie sans limite.


Parce que la véritable essence de la vie réside dans la capacité à surmonter ses peurs et à kiffer chaque instant.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Comment surmonter nos peurs et vivre cette vie bien kiffante qui nous est offerte ? Dans cet épisode, nous plongeons au cœur de l'une des émotions les plus universelles, mais aussi la plus méconnue, la peur. Que ce soit la peur de l'échec, de se lancer dans ce projet, la peur de l'inconnu, même la peur du jugement des autres, nous sommes tous régulièrement paralysés par cette chipie. Mais imaginez un instant, savoir gérer cette sensation oppressante qui nous retient si souvent. Comment serait votre vie si vous pouviez kiffer sans laisser la peur dicter vos choix ? Dans cet épisode, nous allons plonger dans les profondeurs de la psychologie, explorer des techniques concrètes et entendre des histoires inspirantes pour découvrir comment nous pouvons vivre pleinement sans jamais être dominés par nos peurs. Prêt à dire adieu à la peur et bonjour au kiff ? Salut à toi, je suis Julien, révélateur de zones de génie chez les 9 sens. Après une quinzaine d'années comme consultant dans l'ingénierie du management de projet pour de grands groupes, j'ai décidé de partager mes compétences afin d'aider un maximum de personnes à révéler leur zone de génie et la mettre en scène dans leur vie. Ce podcast, c'est un rendez-vous convivial entre nous. Tu repartiras avec des astuces concrètes que j'aurais aimé apprendre bien plus tôt et un carnet d'adresses de personnes inspirantes qui sont dans leur zone de génie. Par moment, je serai seul ou avec des invités, afin que tu gagnes un temps fou et que tu puisses rapidement te sentir utile et à ta place. Car ça, c'est mon kiff. Alors que tu sois en voiture, dans ta séance de sport ou sous ton plaid dans ton canapé, je te propose que nous kiffions ensemble l'épisode du jour. Très belle vie à toi. Je rigole parce que je pense à la dernière phrase de l'intro, la prêt à dire adieu à la peur. Parce que j'étais dans ce fantasme-là, moi aussi, il y a quelques temps, il y a quelques années, de dire, tiens, comment je pourrais enlever la peur ? Parce que la peur, c'est vrai que c'est une émotion assez désagréable qu'on a envie d'enlever, c'est une émotion qui peut nous bloquer dans ce qu'on a envie de faire. mais quand on y pense, est-ce qu'on n'aurait pas plus de problèmes à enlever la peur de nos vies ? Imagine une vie où on n'a plus peur, je pense que ce serait compliqué, et qu'il se passerait pas mal de désagréments, et sûrement que notre vie s'arrêterait plus tôt que prévu. Donc la peur, elle a quand même une sacrée utilité. Donc peut-être que le problème, quand on y pense, c'est pas de voir comment enlever la peur de nos vies, mais plutôt comment... apprendre à la gérer. Donc ce que je te propose dans cet épisode, c'est qu'on va voir, ça va se dérouler je pense en deux ou trois parties, on va voir, mais l'idée c'est déjà de comprendre la peur, comprendre ce qui se cache derrière, parce que c'est beaucoup plus facile de gérer quelque chose quand on comprend comment il fonctionne, et dans un deuxième temps de voir, ok, comment le dépasser, parce que c'est bien beau de le comprendre, mais dans un deuxième temps c'est de voir, qu'est-ce que j'en fais de tout ça, et comment je la dépasse. Je ne sais pas si tu connais le livre de Brony War qui s'appelle les 5 regrets les plus fréquents des personnes proches de la mort, les personnes en fin de vie. Je te les lis tous les cinq et tu vas voir, c'est vraiment intéressant. Donc le premier, c'est J'aurais aimé avoir eu le courage de vivre la vie que je voulais vraiment, fidèle à moi-même, pas celle que les autres attendaient de moi. J'aurais aimé avoir travaillé moins dur. J'aurais aimé avoir eu le courage d'exprimer mes sentiments. J'aurais aimé avoir gardé le contact avec mes amis. Et j'aurais aimé m'être donné la permission d'être davantage heureux. Donc, pour la petite anecdote, Bronnie Ware, c'était une ancienne infirmière, si je dis pas de bêtises, ou qui a travaillé dans un EHPAD, je sais plus. à chercher. Mais en gros, elle a été interviewée un paquet de personnes en fin de vie et justement de les interroger sur les regrets qu'ils pouvaient avoir. Et donc, c'est les cinq que je viens de te dire. Et donc, si on s'interroge un peu, derrière ces cinq regrets, qu'est-ce qui se passe très souvent ? C'est des peurs. C'est la peur de ne pas avoir osé franchir un câble, d'avoir osé tenter cette aventure, tenter ce tour du monde, tenter de monter cette entreprise ou même des peurs beaucoup plus simples mais qui peuvent avoir un gros impact dans notre vie. par exemple, tenter d'avoir peur de cette discussion avec cette personne qui nous est chère, et puis le jour où elle part, on se retrouve avec plein de regrets de ne pas avoir eu ces discussions-là. Les peurs peuvent être nombreuses, mais le mécanisme derrière est très souvent le même, c'est qu'on n'a pas osé parce que ça nous semblait tellement inconfortable. On est même dans une société aujourd'hui où on a peur d'avoir peur. Donc voilà, ce que je te propose dans un premier temps, c'est déjà de comprendre la peur. Alors, la peur, c'est quoi ? Ce que je t'invite à faire, c'est déjà qu'on revienne à... à sa fonction première, à son essence de base, la peur, c'est un message électrique, c'est une émotion, un message électrique que va recevoir notre cerveau, qui est souvent piloté par l'amidale, donc pas l'amidale qui est dans la gorge, l'amidale qui est dans notre cerveau. Si tu veux en savoir plus sur ce sujet-là, tu pourras aller voir, il y avait une étude qui avait été faite en 2021, qui avait été publiée dans Cell, C-E-L, qui soulignait justement l'importance de l'amidale face à une situation menaçante. En fait... Dans une situation de peur, en fait, ce qui va se passer, c'est qu'on va soit se figer, soit fuir, soit attaquer. Mais en gros, l'amygdale va souvent piloter la réponse à cette... à cette émotion-là. Bref, je ne vais pas rentrer dans le détail physiologique de comment fonctionne la peur, ce n'est pas le but de cet épisode-là, et puis je pense qu'on n'a pas besoin de tout savoir pour savoir comment la dépasser. L'idée, c'est déjà de la ramener à sa fonction première, la peur, et son essence première, c'est un message électrique. Donc, on ne peut pas laisser un message électrique guider nos choix et notre vie. Maintenant... Cette émotion, c'est vrai que tu as peut-être déjà entendu parler des émotions toxiques et des émotions positives, des émotions négatives. Moi, je ne crois pas à tout ça. Je pense qu'une émotion, elle n'est ni bien ni mal. Par contre, il y a des émotions qui sont plus agréables que d'autres. Si on en revient à la peur, imagine que la peur soit une émotion agréable. C'est-à-dire que là, tu te retrouves chez toi et tu ouvres la porte de chez toi et tu vois un piton de 7 mètres qui est dans ton salon. Et là, tu sens une émotion hyper agréable t'envahir. Bah, je pense que ça pourrait te foutre dans le caca quand même, et qu'il y a moyen que tu te fasses attaquer et bouffer par le puton, que tu vois pas le danger, donc... c'est quand même hyper important que la peur soit une émotion assez désagréable, pour te dire attention, signal d'alerte, tu sais un peu comme Spiderman quand il sent un danger, et qu'il a la tête qui lui tourne là, et qu'il perd un peu connaissance, mais se dire attention là il y a un gros danger, parce qu'effectivement à ce moment là, la peur elle fait son boulot, c'est à dire qu'elle va éteindre ton cerveau, alors quand je dis éteindre ton cerveau, on va dire les fonctions un peu secondaires, comme... ton système immunitaire, comme ton cortex préfrontal, parce qu'à ce moment-là, on n'en a rien à secouer de ce que tu vas manger ce soir ou de la liste de course, ou de comment je dois habiller les gamins en fonction de la météo. À ce moment-là, la peur, elle fait quoi ? Elle éteint ton cerveau et elle t'envoie le jus. Donc tu vas te mettre à respirer, tu sais, avoir cette respiration un peu haletante. Parce qu'à ce moment-là, ton cœur va se mettre à battre beaucoup plus fort. On va avoir besoin de plus d'oxygène parce que le but de la peur, à ce moment-là, comme je t'ai dit, d'éteindre les fonctions dites secondaires pour aller sur de la fuite ou de l'attaque, mais donc d'envoyer de l'énergie dans les muscles, dans... dans tout ça pour que tu puisses combattre ou au contraire fuir très très vite. Mais le but, c'est que ça envoie la sauce. Et le problème, c'est que dans notre société occidentale actuelle, beaucoup de choses ont évolué. Mais par contre, la peur, elle fonctionne toujours de la même manière. Ce qui fait que quand on va avoir peur de choses, parce que maintenant, c'est quand même assez rare, surtout en France, de se retrouver avec un piton dans notre salon ou même un tigre dans le jardin. Mais du coup, on va avoir d'autres peurs. Par exemple, la peur de se lancer, peur de parler en public, peur de lever la main dans cette réunion parce que des fois que je pourrais passer pour un con, peur de faire ma première vidéo sur Internet parce que qu'est-ce qu'on pourrait penser de moi ? Peu importe, on peut avoir plein de types de peurs, mais en fait, le fonctionnement derrière, physiologique, il va être le même. C'est-à-dire qu'en fait, à partir du moment où on va commencer à avoir peur, on va éteindre un peu le cerveau, on va se déconnecter de tout ce qui nous inspire. Et on va soit se figer, c'est-à-dire ne pas passer à l'action, soit combattre, c'est-à-dire là en général, ce qu'on va faire, c'est qu'on va se combattre nous-mêmes, on va commencer à se critiquer, se dire qu'on est une merde, parce qu'on n'y arrive pas, et puis qu'on est nul, et que notre vie elle est pourrie, ou soit fuir, c'est-à-dire on va procrastiner, esquiver le sujet. Donc, se rappeler que c'est normal, c'est normal que lorsque j'ai peur de quelque chose, on ait cette sensation désagréable. Maintenant, la peur, elle est utile. Mais on a souvent mal interprété ce message, parce que comme la peur, à la base, est là pour nous protéger d'un point de vue danger physiologique, ce qui fait que quand on a peur, on se dit, ouh là là, attention, danger, je ne dois pas aller par là. Or, c'est tout le contraire. Maintenant, dans notre société telle qu'elle est, en fait, on va très souvent avoir peur de ce qui nous inspire, de là où on a envie d'aller. Parce que, comme on dit, on a notre cerveau et notre cœur qui sont un peu au milieu d'une guerre. On a notre cerveau qui, lui, veut nous protéger. Il veut pas de danger, il veut du confort. Et notre cœur qui, lui, il veut grandir, il veut qu'on ait une vie inspirante. Et lui, il sait que pour avoir cette vie inspirante, ça passe par... des sorties de zones de confort, ça passe par de l'apprentissage. Le bon bois, il ne pousse pas dans la facilité, il pousse dans le vent, dans la tempête, pour faire des racines solides, avoir un ancrage et finir comme un grand et beau chêne avec le temps. Donc ce qui fait qu'on se retrouve un peu dans cette confrontation entre notre cœur qui veut qu'on vive des expériences, qui veut qu'on tente des choses, qui veut qu'au dernier jour de notre vie, on n'ait pas de regrets ou très peu. Et à côté de ça, notre cerveau qui, oulala, freine, mimosa, attention, là, c'est danger, va pas te mettre en danger. Tu pourrais mourir alors qu'en fait, très souvent, sur ce chemin-là, il y a quand même peu de chances de mourir. Et au contraire, c'est même un peu le paradoxe du truc, c'est souvent en ne passant pas à l'action, en faisant rien, qu'on va commencer à avoir... garder ces émotions toxiques à l'intérieur de nous qui vont développer des maladies et qui vont peut-être de grande chance réduire notre vie donc du coup en justement en essayant de fuir le danger c'est là où sur le moyen long terme on va plus se mettre en danger Donc la peur, moi j'aime bien la catégoriser en trois parties. On va avoir ce qu'on appelle la zone de confort, que là on connaît tous très très bien. Cette zone d'inconfort, là où justement on fait cette fameuse sortie de zone de confort pour aller expérimenter, croître, apprendre des choses. Et après il y a ce qu'on appelle la zone de panique. Donc il faut savoir que quand on va être dans la zone de panique, très souvent il ne va rien se passer. Enfin il ne va rien se passer, on ne va rien pouvoir faire, parce que là on est vraiment en mode, c'est le reptilien qui prend le dessus, On est en mode risque de mort. Et donc, tu vois, typiquement, quand on faisait les immersions en 9 sens, donc c'était des immersions où on faisait venir une grue de 100 tonnes pour apprendre aux gens justement comment marche la peur et comment elle fonctionne. Donc on faisait venir une grue de 100 tonnes et on les faisait sauter à l'élastique de 13 étages, donc à peu près 40 mètres. Et tous au début sont dans mais non mais c'est impossible parce que là le mental il reprend le dessus, c'est impossible, moi je ne le ferai jamais, je n'y arriverai jamais, moi j'ai des problèmes de dos, moi je risque de m'évanouir, moi je suis cardiaque Tous ont le mental qui reprend le dessus et moi le premier, moi j'ai un vertige de fou, donc moi le premier et donc on va… Essayez autant que faire se peut de mettre les participants dans cette zone d'inconfort. Surtout, on va leur apprendre à sortir de la zone de panique pour revenir dans la zone d'inconfort. Parce que dans la zone d'inconfort, on sait gérer, on sait prendre des décisions. Dans la zone de panique, c'est assez compliqué. Donc il y a des méthodes que je pourrais t'expliquer Justement sur la fin de l'épisode Sur comment on peut sortir de la zone de panique Quand vraiment la peur est trop forte Mais par contre il faut garder en tête Que nous ce qu'on veut être C'est dans la zone d'inconfort On ne veut pas être dans la zone de confort Parce que dans la zone de confort il n'y a pas de magie Il ne se passe rien, on n'apprend rien Donc pour résumer cette première partie, comprends que la peur, elle a une utilité. Elle n'est pas là pour te bloquer, elle n'est pas là pour te figer. Elle est là pour, déjà, elle t'envoie un message qui, oui, je sais, est désagréable et pas très confortable. Mais il est normal cet état. Tu ne peux pas aller vers ce qui t'inspire, tu ne peux pas vivre une vie pleine de sang sans passer par cet état. Maintenant, effectivement, ce serait mieux si la peur était agréable. Mais non, écoute, on fonctionne comme ça, point. Et puis, encore une fois, heureusement qu'elle est désagréable, parce que, encore une fois, si tu montes dans ta bagnole et que tu vois qu'il y a trois frôlons asiatiques, je te souhaite d'avoir une émotion désagréable et d'envoyer la sauce pour sortir vite de la voiture. Donc maintenant, ce qu'on va voir, c'est quelle information se cache derrière la peur. Parce que c'est bien beau de se dire, ouais, ok, elle m'envoie une information, mais c'est quoi cette information ? La peur, il faut que tu comprennes qu'elle est souvent liée à un niveau de fantasme. Les deux marchent ensemble, c'est-à-dire qu'à la hauteur où je vais avoir un fantasme, à la hauteur, je vais avoir une peur assez élevée. Pour que tu comprennes, je vais te donner un exemple qu'on cite souvent et qu'on a dans les gens qu'on accompagne, c'est souvent celui de la prise de parole en public. Les gens vont avoir souvent du mal à monter sur scène, prendre de la parole pour la première fois devant des gens. Alors, je dis que ça peut être une scène de 100 personnes, mais comme ça peut être, comme moi avant, de prendre la parole lors d'une réunion, tu vois, là où il y a tes chefs, tes collègues, c'est cela. Moi, j'avais beaucoup de mal à prendre la parole parce que j'étais dans, ouais, qu'est-ce qu'ils vont penser de moi, qu'est-ce que je vais dire, et puis ça se trouve, je vais me taper la honte, c'est cela. Mais en fait, qu'est-ce qui se cache derrière ça ? Il se cache un fantasme, un fantasme de... il faut qu'au moment où je prenne la parole, tout le monde soit conquis dans la salle, en vrai. Tu vois, typiquement, lors de cette réunion, le fantasme, c'était Ah ben, il faut que mon chef, il se dise Waouh ! au moment où je prenne la parole, que mes collègues soient impressionnés par ce que je dis, que ça sert, que ça apporte de la valeur, ceci, cela. En fait, c'est lié à tel niveau de fantasme que forcément, on se met une pression de ouf et en fait, on se met à flipper pour rien, en gros. Alors, et c'est ce qui se passe d'ailleurs avec le saut à l'élastique, très souvent, c'est que quand on va... on va mettre les gens sur la grue, en fait, ils ont un tel niveau de fantasme de faire cette épreuve-là sans avoir la peur, de manière hyper agréable, et c'est fluide, j'ai même le style quand je le fais, tu vois, limite je fais le saut de l'ange de ouf, mais non, en fait, il y a un moment, en réduisant le fantasme, on se dit, non, mais en fait, c'est normal que tu flippes ta race, t'es sur une plateforme à 13 étages dans le vide, ce serait, enfin, il y a un moment, si t'as pas peur là, t'as jamais peur de ta vie, quoi, tu vois. le but c'est pas d'avoir peur, le but c'est de se dire, c'est de comprendre, d'analyser, on le verra tout à l'heure, je te partagerai à la fin de l'épisode un protocole qu'on utilise lors des 900, justement pour un des nombreux protocoles qu'on utilise pour aider à réduire cette peur et la franchir. mais en fait la première étape c'est quand même d'en prendre conscience c'est dire hey c'est normal si j'ai pas peur à 13 étages sur une plateforme j'ai jamais peur et tout comme dans cette salle de réunion à un moment si j'ai pas peur au moment où je prends la parole bah écoute il y a un moment c'est normal on a tous un petit peu peur du regard des autres on a tous envie de briller on a tous envie de donner la bonne réponse mais en réduisant le niveau de fantasme en se disant hey Et si je me trompe ? Et si ce que je vais dire n'apporte pas grand-chose ? Et même si on se moque, c'est quoi au pire des cas ? Si ça a aidé une personne dans l'Assemblée, est-ce que ça ne vaut pas le coup ? Bon, ben si. et c'est ce qui se passe sur les prises de parole en public je l'ai encore eu tout à l'heure avec une personne avec qui on discutait elle me disait ouais mais j'ai peur de faire ma première vidéo sur internet et imagine il n'y a pas de like imagine ça aide personne et imagine imagine imagine imagine ok maintenant réduisons le niveau de fantasme et si je te dis que ta vidéo elle aura zéro like, elle aura rien. Par contre, que dans six mois, il y a une personne qui vient te dire, tu sais, cette vidéo-là, je ne t'ai jamais fait de retour, mais en vrai, elle a changé ma vie parce que j'ai pris telle action en place, j'ai fait telle chose et vraiment, je ne te l'ai jamais dit, je n'ai jamais osé te contacter, mais merci, merci pour cette vidéo. Est-ce que ça vaut le coup d'avoir fait cette vidéo ? La personne me dit, oui, grave. tu vois et bizarrement elle s'est mis à faire cette vidéo et c'est ce qu'on va retrouver sur une prise de parole en public aussi souvent les gens au moment de monter sur scène il y a cet inconfort qui monte, cette peur, et qu'ils sentent que la gorge commence à se serrer, et qu'ils ont le cœur qui bat, et qu'on leur rappelle que la peur, à ce moment-là, elle ne vient pas pour te dire de ne pas y aller, elle vient là pour que tu envoies le jus, pour que tu aies plus d'oxygène dans le sang, pour que tu sois encore plus dans l'instant présent, elle vient là pour ça. Donc oui, la sensation est désagréable, mais elle est là pour t'aider, parce que tu vas vivre un moment important. et qu'il y a des techniques de respiration pour la diminuer, pour mieux la contrôler, mieux la centrer. Mais déjà, en montant sur scène et en cassant le fantasme à ce moment-là de il faut que toute la salle soit conquise par ce que je vais dire et que j'ai une standing ovation et que ça déchire et que tout le monde se dise waouh, mais quelle prise de parole il vient de nous faire, ça a déchiré déjà, en montant sur scène, en se disant et tu sais quoi, si ma prise de parole, elle a aidé... Peut-être, je sais pas, une personne, deux personnes dans la salle, peut-être qu'il y en a 98 qui n'ont rien à foutre, 20% qui m'ont jugé, qui m'ont critiqué, mais que, ouais, statistiquement, c'est quand même rare d'avoir 100% de la salle qui te juge et te critique. Dans la salle, il y en a peut-être qui vont rien dire, mais qui vont kiffer ce que tu dis, parce que, tu sais, c'est un peu comme les avis sur Internet, c'est-à-dire que les gens qui se plaignent, on va les entendre, mais ceux qui sont contents, ils vont rien dire, quoi. ben là c'est pareil et si tu te concentres sur ces gens là et si ma prise de parole elle a aidé une personne qui rentre chez lui il sort de la conférence et ce que je lui ai apporté, pas tout encore une fois cassons le fantasme, dans tout ce que tu veux dire il y aura de la merde aussi en fait, comme moi dans mon épisode tout est pas en mode tout ce que je suis en train de dire les gens vont se dire c'est génial, non je suis aussi en train de dire de la merde, je suis aussi en train de dire des trucs un peu maladroits mais c'est ok, je m'en fous je suis concentré sur le fait que si t'as avancé d'un millimètre ou même d'un ou d'un pas de géant, j'en sais rien après cet épisode et je le serai peut-être jamais mais en vrai, je vais pas dire que je m'en fous bien sûr que je préférais avoir un retour avoir un commentaire, avoir un feedback mais la vérité est que la majorité des gens le feront pas et c'est ok en fait parce que je me concentre sur le fait que je suis sûr que dans ce que je te partage il y a des choses qui vont t'aider et point et voilà, mon bonheur il est là et mon kiff il est là et je suis content et bah du coup forcément j'ai beaucoup moins peur à l'idée de faire cet épisode de podcast parce que je ne suis pas concentré sur il faut que ce soit waouh et que j'ai plein de retours parce qu'inconsciemment, je sais que ce n'est pas possible. On revient un peu à la réalité. Donc, l'information que tu vas avoir importante grâce à cette peur, c'est qu'il y a un niveau de fantasme derrière. En fait, si tu as peur, je ne sais pas, de... Par exemple, quitter ton entreprise comme moi avant, moi j'étais terrorisé et figé pendant des années à l'idée de quitter mon job parce que j'étais en mode, oh là là, je vais foutre toute ma famille dans la merde, oh là là, je vais casser tout ce qu'on a construit, oh là là, et si ça ne marche pas, oh là là, et tout ça, et tout ça, et tout ça. Mais en vrai, le fantasme derrière, c'était de dire, je vais quitter mon taf et peut-être que je vais rentrer... tout de suite je vais couvrir mon salaire dans les semaines qui vont venir, et que tout va bien se passer, et qu'il n'y aura pas d'embûches, et que je ne vais pas en chier, et que ça va être facile. Il y avait un niveau de fantasme inconscient qui était là derrière. En vrai, en cassant le niveau de fantasme, en disant c'est normal qu'il y ait une période transitoire, c'est normal qu'il y ait une période où je vais perdre en niveau de confort, où je vais perdre en niveau de vie, où je vais perdre en... ou je vais douter, de me dire que c'est normal qu'il va y avoir tout ça. Bizarrement, le niveau de fantasme baisse et donc la part de peur diminue. Donc comprends que si tu as peur de quelque chose, ce n'est pas que tu ne dois pas y aller. C'est qu'il y a une direction. S'il y a un niveau de fantasme, c'est qu'il y a derrière quelque chose qui t'inspire, derrière quelque chose qui te donne envie. Donc va réduire le niveau de fantasme, va prendre l'essence même de cette information qui te donne la peur à ce moment-là. qui est en train de te dire, oulala, regarde, il y a quelque chose d'important pour toi, et va étudier ça, va creuser, va, si tu n'y arrives pas tout seul, fais-le avec un ami, et après, il n'a peut-être pas les compétences pour le faire, va prendre un coach ou un thérapeute, j'en sais rien, mais va creuser cette information, parce que la peur, elle est en train de te donner la bonne direction. et typiquement tu vois des questions que tu peux te poser à ce moment là c'est de te dire tiens s'il me restait 6 mois 1 an à vivre cette action là qui me fait peur est-ce que je serais sur mon lit de mort est-ce que je regretterais de ne pas l'avoir fait moi j'aime bien revenir à l'identité je travaille beaucoup avec l'identité tu le sais peut-être j'en parle souvent mais je travaille beaucoup avec l'identité chez les gens et là notamment avec la peur te dire tiens en fait qui tu deviens en faisant cette action là est-ce que ça te rapproche ou est-ce que ça t'éloigne de la personne que tu veux devenir très souvent ça te rapproche, il y a quand même peu de chances que tu aies peur d'un truc et que tu dis si je le fais ça m'éloigne de la personne que je veux devenir en ce cas là c'est que là il y a une couille dans le gigot comme on disait mais si t'es sur ton lit de mort, cette action là elle te rapproche, elle t'enlève des regrets est-ce que ça vaut pas le coup de le faire ? Maintenant c'est pareil je pensais à cette personne pour les vidéos Je lui posais la question, je lui disais Hé, à la cinquantième vidéo, comment tu veux que ce soit ? À quoi ça ressemble ? Qui tu veux ? Est-ce qu'il y a des gens que tu veux interviewer ? Est-ce qu'il y a des gens que tu as envie de voir ? Est-ce qu'il y a une audience que tu as envie d'avoir développée ? En fait, en se concentrant sur la cinquantième vidéo, bizarrement, la première vidéo prenait vachement moins de place dans sa tête et dans ses peurs. Parce qu'elle n'est plus vue comme un mur à franchir qui est infranchissable et super dur. Non, elle est vue comme une première marche de l'escalier pour atteindre ce qu'elle veut. En fait. Et donc bon, ce petit inconfort qu'on a, c'est normal en fait. Moi, quand j'ai fait le premier épisode de podcast, tu vois, là on doit être au quatrième, j'en sais rien. Je sais que je suis encore hésitant, que je fais des e je fais quelques petites retouches post... post-enregistrement, parce que des fois, il y a des gros blancs, je me dis, merde, qu'est-ce que je voulais dire, je sais plus, et que j'ai pas envie de te laisser un blanc de 15 secondes, en fait, je sais qu'il y a tout ça, et c'est ok, et je sais qu'au cinquantième épisode, il y en aura beaucoup moins, et que je serai beaucoup plus confortable, je serai plus à l'aise dans ma façon de te parler, je serai sûrement peut-être plus compréhensible, plus synthétique, je serai plus tout ça, mais c'est ok, en fait, il y a un moment, c'est pas en attendant d'être plus tout ça qu'il faut que j'atteinde, non, c'est en faisant, et voilà. au cinquantième épisode encore une fois ce sera mieux qu'au premier et du coup en me concentrant sur le cinquantième épisode le premier ou le quatrième ils prennent vachement moins de place dans ma tête il y a moins d'hésitation à le faire mais le fait que j'ai peur à l'idée de le faire, je vois pas ça comme un truc bloquant, je vois ça comme un truc ok c'est la bonne direction, je lui fonce Maintenant, comment dépasser ses peurs ? Je t'ai donné déjà quelques informations dans les parties précédentes, mais on va creuser un peu. Ce qu'il faut que tu comprennes, comme je te disais, la peur, donc ta zone de confort, zone d'inconfort, zone de panique. Si à un moment, tu es dans une zone de panique sur, je ne sais pas, sur le fait de faire ta première vidéo, tu sens que là, tu n'arrives plus à respirer, ça te prend, tu commences à suer à grosses gouttes. C'est ce qui nous arrive d'ailleurs souvent quand on va monter sur scène pour la première fois. au moment de prendre le micro que le rideau va s'ouvrir, c'est là où on frôle la zone de panique. Là, ce qui est important, garder en tête, comment je reviens dans la zone d'inconfort ? donc je vais te donner un protocole juste après, à la fin là pour que tu puisses revenir dans cette zone d'inconfort ça passe beaucoup par la respiration mais pas que tu vas voir, c'est le protocole qui est décrit dans notre livre silence ça kiffe il y a d'autres protocoles mais celui-ci pour l'avoir fait des centaines de fois avec moi ou avec les clients je sais qu'il marche très très bien donc je préfère te partager celui-ci d'ailleurs petite info au passage je vous rappelle qu'en ce moment le livre silence à kiff on l'offre vous ne payez que les frais de port il suffit d'aller sur livre.silencesakif.fr et vous ne payez que les frais de port ne passez pas à côté de cette pépite dans laquelle on vous a partagé un max de contenu je dis on parce qu'il y a quand même 48 intervenants tous plus inspirants que les uns que les autres donc vraiment profitez-en je reviens, je ferme la parenthèse Autre astuce que je t'ai partagée tout à l'heure, c'est de réduire le mur. Tu vois, si à un moment, par exemple, cette première vidéo, elle te fait peur, ne plus la voir comme un... Parce qu'en fait, ce n'est pas la vidéo qui est proprement dit qui te fait peur, c'est ta perception de cette vidéo. Donc, si tu la vois comme un mur infranchissable, hyper compliqué, concentre-toi sur la cinquantième ou la centième vidéo, à quoi elle ressemblera. Et tu vas voir que, comme je te le disais tout à l'heure, cette première vidéo ou ce premier petit pas que tu as à faire, eh bien... ça devient une première étape normale. Typiquement, si on prend l'exemple de quitter son travail, par exemple, moi, je sais que ça me paraissait comme un mur infranchissable, tu vois, de faire ça. Mais en me concentrant, ce qui m'a vachement aidé, en me concentrant sur à quoi ça ressemble dans deux ans, ma société, ce que j'ai fait, qui j'ai aidé, qui j'ai pu... donc aider sur ce chemin là et moi qui je suis devenu, quelle personne je suis devenu bah en fait la démission me paraissait plus comme un mur infranchissable mais comme une étape normale du chemin en fait par laquelle il fallait que je passe Un autre point important que j'aime bien faire quand on travaille les peurs, je reprends la casquette de chef de projet, parce que j'étais quand même 15 ans ingénieur en management de projet, et sur des très très gros projets, on faisait ce qu'on appelle une analyse de risque. L'analyse de risque, c'est quoi en fait ? C'est-à-dire qu'il y a un moment où on va se lancer dans un projet, on va prendre un exemple simple, par exemple, Par exemple, tu dois construire une maison. Quand tu prends un constructeur pour te construire une maison, il fait aussi une analyse de risque pour dire qu'est-ce qui pourrait mal se passer sur le chantier. Et en face, on va mettre ce qu'on appelle des plans d'action. C'est-à-dire qu'en face de chaque risque, le but, c'est d'essayer d'éviter d'être dans le déni, de dire je me concentre, je fais de la visualisation et je vais attirer que du positif Non, il y a un moment, les risques sont là, ils peuvent arriver. Et plus je maîtrise mes risques, moins j'ai peur. Typiquement, quand on va construire une maison, le premier risque, c'est de se dire, en fait, est-ce que le terrain, il est, comment on appelle ça ? la terre n'est pas trop noble pour... Est-ce que la maison ne va pas s'enfoncer au bout de trois ans ? En face, on va faire une analyse de terrain. On va analyser la terre. On va vérifier que c'est constructible. On va vérifier qu'il n'y a pas une nappe phréatique juste en dessous. On va faire plein de tests pour vérifier que le risque, on peut le lever, qu'il n'est pas avéré. si on n'a pas peur c'est la même chose il y a un moment on va lister les pires choses qui puissent arriver moi c'est ce que j'ai fait typiquement pour reprendre le cas de ma démission à l'époque je me suis dit ce serait quoi le pire du pire et c'est quoi tous les scénarios catastrophes qui peuvent arriver typiquement ça marche pas et quelle parade je peux mettre en face typiquement je reprends un travail au pire je vais chez McDo si j'arrive pas à retrouver un travail je vais chez McDo Un travail qui me plaît tout de suite, mais on est comme dans un pays où le mec qui veut travailler, ou la femme, la personne qui veut travailler... du boulot il y en a, alors c'est peut-être pas le boulot de tes rêves, mais au pire pendant 6 mois tu fais ça et le risque financier il est levé. Il y avait aussi le fait de dire, si je casse tout ce que j'ai construit, en analysant ce risque-là, est-ce que c'est vraiment possible que je casse tout ce que j'ai construit ? Parce que souvent on se dit je repars de zéro, mais non je ne repars pas de zéro, je repartirai de mon expérience, au pire je reprendrai mon boulot, mais entre-temps j'aurais développé vachement de compétences, j'aurais développé de la résilience, j'aurais développé du courage, j'aurais développé plein de choses, Donc je peux revenir au pire à ma situation d'ingénieur, mais en plus avec plein de nouvelles compétences. Donc le risque de je casse tout et je repars de zéro en fait c'est faux. On ne repart jamais de zéro, on repart de notre expérience. C'est juste, voilà, ça change de forme. donc l'idée déjà quand t'as une peur d'aller lister tous les risques qui peuvent arriver et puis en face se dire bon bah ok en mode analyse de risque tiens quel plan d'action je peux mettre en face tu vois typiquement ah je veux faire ma première vidéo ah bah j'ai peur d'avoir des rageux ok bah si j'ai des rageux qu'est-ce que je fais en fait est-ce que j'utilise par exemple les commentaires que j'ai pour refaire des nouvelles vidéos est-ce que j'utilise les commentaires que j'ai pour faire je crois que c'est l'oralone humoriste tu vois par exemple qui a pris tous les commentaires de ses rageux et qu'on a fait une marque de t-shirt et de mug elle a cité les gens et donc elle a dit continuez à m'insulter parce que je crois que si je te dis pas de bêtises tous les tous ces mugs là, tout ça, ça va à une association tous les bénéfices vont à une association donc elle dit, continuez de m'insulter parce qu'en fait vous donnez de l'argent à l'association en faisant ça tu vois, elle a trouvé une utilité aux commentaires des rageux ça peut être, moi je sais que sur les premiers commentaires un peu rageux que j'avais sous les premières vidéos, donc oui ça faisait mal forcément mais en fait j'aimais bien l'utiliser pour en faire une nouvelle idée de vidéo en fait, ça me donnait des nouveaux sujets, donc au bout d'un moment je dis, en fait continuez les gars c'est bien, vous me donnez de l'inspiration, là où des fois j'en manque donc vraiment en face des risques que tu as sur les peurs que tu as va lister qu'est-ce que tu peux déjà mettre en place et anticiper et en fait si dans ta tête ton mental il a un plan d'action il est calmé là-dessus le niveau de peur va encore une fois diminuer et un dernier point qui me vient c'est l'entourage et après je vais te partager le protocole que je te disais l'entourage aussi l'entourage joue beaucoup sur nos peurs parce que Si je suis entouré que de... On va dire, je garde le même exemple de la démission. Si je suis entouré que de gens qui me disent Non, il ne faut pas démissionner, mais surtout pas. Moi, je connais quelqu'un qui a démissionné, puis ça s'est mal passé, puis il a mal fini, puis il a fini à la rue, puis sa femme a divorcé et tout. Si je suis entouré que de gens qui me projettent leurs peurs et les peurs des autres, forcément, ça va commencer à remettre du bois dans le feu de ma peur. Donc, il y a un moment... il faut aussi peut-être que j'aille m'entourer de gens qui ont franchi ça, qui ont dépassé ça, qui savent me rassurer là-dessus, m'entourer ou d'aller trouver des mentors, d'aller lire des livres, d'aller lire des biographies, regarder des vidéos de gens qui t'inspirent, d'aller écouter des podcasts, mais en fait des gens qui sont passés par là où tu aimerais aller et écouter comment ils ont franchi ça. Tu vois, là je te parlais de ma démission, peut-être que ça te fait du bien d'entendre ça, parce que peut-être que tu es en plein là-dedans en ce moment, et si tu as besoin qu'on en parle, écoute. Tu as mes contacts sur les réseaux sociaux, appelle-moi et puis on prend le temps d'en parler. mais fais attention à l'entourage dans ces moments-là parce que la peur, ça reste aussi énergétique on peut vite être imprégné des peurs des autres et qu'ils viennent augmenter nos scénarios catastrophes mais typiquement tu t'entoures de gens qui sont passés par là des mentors ou des gens qui t'encouragent, qui te rassurent ça sera beaucoup plus facile pour franchir cette peur voire l'éradiquer en fait tu vas te rendre compte que tu avais... peur d'avoir peur et qu'en fait elle n'a aucune raison d'exister dans ta tête donc je te l'avais promis je vais te partager le protocole astuce donc c'est un des protocoles que tu retrouves dans silence ça kiffe justement sur les peurs astuce c'est l'acronyme donc tu vas avoir 6, 7 mots je sais plus c'est un protocole qu'on utilisait pas mal dans les 9 sens pour la grue mais que j'utilise pour beaucoup de choses moi j'utilise encore régulièrement il y en a d'autres des protocoles mais celui-ci encore une fois il marche très très bien Donc le A, c'est pour accueillir. Accueillir, c'est ce que je te disais tout à l'heure, c'est qu'il est normal d'avoir peur. Tu aurais bien plus de problèmes à ne pas avoir peur. La peur, elle ne veut pas que tu la dégages. Elle veut être entendue, comprise, comme une enfant qui va t'appeler papa, papa, papa. Et tant que tu ne l'écoutes pas, il va continuer à gueuler de plus en plus fort. La peur, c'est exactement la même chose. La peur, plus tu cherches à lutter contre elle, plus elle va s'accentuer. C'est vraiment, rappelle-toi de cet enfant qui va t'appeler de plus en plus fort. Donc tu peux te répéter par exemple cette phrase à voix haute. J'ai le droit d'avoir peur. Ni moi ni personne ne peut me juger pour cela. J'accueille cette peur avec tout l'amour qu'elle mérite et je la remercie de s'exprimer. J'ai le choix de traiter cette peur. Je ne le fais pas par obligation mais parce que j'en ai envie. Donc accueille cette peur. Quand tu la sens vraiment, accueille-la comme une amie bienveillante, quelqu'un qui a un message à te faire passer. Elle n'est pas là pour te dire ne le fais pas, elle est là parce qu'elle a un message. Donc écoute là. Le S, c'est la sensation. Ce que je te propose, c'est de te mettre un peu comme une caméra, tu vois, toujours sans jugement, attention, et de t'observer comment elle se manifeste cette peur dans ton corps. Est-ce que ton cœur y bat plus vite ? Est-ce que ta respiration, elle s'est accélérée ? Rappelle-toi que cet inconfort, il est normal. C'est la partie reptilienne de ton cerveau qui fait correctement son travail pour t'envoyer un message qui est important pour toi. Donc, où est-ce que tu as peur dans ton corps à ce moment-là ? À quoi tu penses sur l'instant ? Tu vois, c'est quoi les images, les idées, les phrases qui viennent à ce moment-là ? C'est quoi les sensations ? Mais mets-toi vraiment en mode observateur. Tu peux aussi te répéter, si tu veux, trois fois à voix haute cette phrase. L'inconfort de cette peur est normal et il est à mon service. L'inconfort de cette peur est normal et il est à mon service. l'inconfort de cette peur est normal et il est à ton service, bon Dieu de bordel de merde donc écoute-la et observe-la vraiment, regarde c'est très rigolo au moment où t'as peur tu vas voir, sens est-ce que c'est la gorge qui se serre, le bide qui se serre l'estomac, j'en sais rien, mais prends le temps de regarder ça en mode observateur et sans jugement, en te rappelant que c'est normal et tu vas voir à quel point, un, ça va diminuer vraiment comme si t'avais quelqu'un qui se sent compris cette sensation elle est vraiment très agréable Donc, on a vu accueillir les sensations et le T, c'est pour transformer, de la méthode astuce. Rappelle-toi, la peur, c'est un voyage temporel de notre esprit. En fait, au moment où tu as peur, c'est que tu n'es pas dans l'instant présent. Tu es comme un voyageur entre un futur catastrophique que tu es en train d'imaginer et des scènes passées que tu vas exagérer et accentuer. En revenant au moment présent, en jouant sur ta respiration et sur la perception que tu as de cette peur, tu vas baisser naturellement l'intensité de celle-ci. Par exemple, tu peux chercher cinq choses rouges qui sont autour de toi à ce moment-là. Alors je dis rouge ou d'autres couleurs, tu vois. Mais d'ailleurs, c'est bien de prendre une couleur qui n'est pas forcément dans... Toi, si tu es en pleine nature, ne va pas chercher du vert, c'est ce qu'il y a partout autour. Cherche du bleu, tu vois, ou du rouge. Mais cherche des choses autour de toi et liste-les à la voix haute, tu vois. En haut de la grue, on dit souvent aux gens, faites ça. tu sens la crise de panique qui arrive là, mets-toi à lister à voix haute des choses, par exemple, qui sont rouges. Tiens, je vois le blouson de Bernard en bas, je vois la voiture, la Clio rouge qui est garée sur le parking. Parce qu'en fait, pendant que tu fais ça, tu te remets dans l'instant présent et tu viens court-circuiter cette espèce de diarrhée mentale que tu étais en train de te faire d'un scénario catastrophe où tu vas mourir en sautant à l'élastique et que c'est le dernier jour de ta vie. Non, en fait, tu vas court-circuiter ce circuit-là. et un autre truc pour la transformer c'est de jouer sur ta posture prends une posture digne à ce moment là bien droite tu verras que c'est compliqué d'avoir peur en te donnant hyper fier droit le menton relevé par contre en général ce qu'on va faire quand on a peur t'as déjà vu les animaux comment ils sont dans la nature ils vont se recroqueviller et justement on va bloquer la respiration donc ça va accentuer ta peur en te redressant en prenant une posture bien droite en prenant de grandes inspirations En expirant lentement, comme si tu soufflais sur une flamme qui est à 10 cm de toi, mais pas pour l'éteindre, pour la faire danser. Tu vas faire... Faisant ça plusieurs fois, tu vas voir que physiologiquement, ton niveau de peur va diminuer. Tu vas quitter cette zone de panique. Fais ça plusieurs fois et tu vas voir. Le U de astuce, c'est un petit rappel sur ce que je disais tout à l'heure. C'est que U, il est un peu capillotracté celui-là, mais c'est le seul qu'on a trouvé. C'est que la peur, c'est une amie qui te veut du bien. discute avec elle à ce moment-là, une fois que là... Pourquoi on l'a mis en quatrième étape ? C'est que c'est compliqué de discuter avec elle au moment où tu es dans la zone de panique. Donc c'est pour ça qu'il y a vraiment cette étape importante de la transformation juste avant, de vraiment faire baisser le niveau de peur. Mais une fois que tu es revenu dans cette zone d'inconfort, c'est le moment de rediscuter avec elle. C'est une amie, elle discute avec elle, demande-lui quelles opportunités elle t'offre à ce moment-là. Demande-lui c'est quoi son intention positive, ce qu'elle a envie. te dire. Demande-lui ce que c'est ce fameux fantasme que tu as et qui se manifeste actuellement à cet instant sous forme de peur. Tu peux prendre même une bonne tranche de rigolade, de poilade avec elle en rendant ça absurde. Typiquement... typiquement, tu vois, ça m'était arrivé, je vais te donner un exemple, on était en Grèce avec David Laroche et les Titanium, donc c'était un mastermind qu'il avait créé, et on était à table, j'étais en train de raconter une blague pour changer, et donc toute la table éclate de rire, et du coup, une des assistantes de David qui était à la table avec nous, dit à David Oh, attends, donnez le micro à Julien, il faut qu'il vous raconte la blague et je me retrouve donc là, devant tout le mastermind, David, Julie, donc Julie c'est sa chérie, et puis, et pas mal de gens qui m'inspiraient beaucoup, que je voyais un peu waouh à l'époque. Alors, ce n'est pas que je ne les vois plus waouh, mais c'est que je les ai recentrés un peu maintenant à leur niveau d'humain. Mais je me retrouve hyper intimidé devant tout le monde à raconter cette blague. Donc c'est un peu comme les magiciens, tu sais, quand tu l'as fait une fois, ça marche bien, et la deuxième fois, ça fait un gros bide. Et ben là, c'est exactement ce qui s'est passé, je me retrouve à raconter cette blague, parce que j'ai mon niveau de fantasme de Ah putain, faut que toute la salle explose de rire dans ma tête qui commence à tourner, et faut que David, ça le fasse rire, et tout ça, et tout, et tout, et tout. Et en fait, je fais un gros bide, parce que la blague, du coup, je mets moins d'énergie, j'ai peur, elle est moins drôle, et là, en fait, je me retrouve avec un gros silence, tout le monde qui me regarde. comment elle s'appelle, j'ai perdu son nom, l'assistante de David qui avait conseillé que je raconte ma blague, qui est un peu gênée parce que tu vois, elle s'est dit, ah là là, bon, là ça fait un bide, et donc du coup, là sur le moment, je me rappelle ce que je suis en train de te dire, je me dis tiens, comment je me sors de ça, parce que là, un peu la honte, et je commence à rougir, à me sentir con, et bah du coup je me dis bah tiens je vais rigoler avec cette peur et je commence à dire au micro aux gens en vrai là vous vous êtes foirés je viens de faire un gros bide vous auriez pu être quand même vachement plus douloureux avec moi là moi un gros bide comme ça je m'attendais à ce que au moins la nature s'arrête même que les oiseaux arrêtent de chanter que le serveur même lui qui pourtant parle pas un mot de français vu qu'on est en Grèce vienne comprendre ça et s'arrête et me dit le pauvre je pense que vous auriez pu faire un effort sur... en exagérant ce qui vient de se passer. Et là, du coup, le fait de dire ça fait rire tout le monde, moi le premier, et je transforme ce qui était en train de se passer comme un gros bide en situation, en mon avantage, en disant, je reprends le contrôle sur le truc. La peur, c'est la même chose, en fait. C'est un moment, si t'as vraiment une peur qui te maîtrise, essaye de rigoler avec elle en rendant le scénario absurde, j'en sais rien, tu as un... t'as peur, au moment de sauter à l'élastique, t'as peur qu'il se passe un truc de ouf, rends le truc absurde, dis-toi qu'imagine tu vas vomir, ça arrose tout le monde, j'en sais rien, ou tu rebondis tellement de fois, en fait c'est interminable, tu rebondis 63 fois et que les gens sont morts de rire, même toi, parce que tu te dis mais quand est-ce que ça s'arrête ? Je sais pas, il y a ton pantalon qui tombe, mais rends le truc absurde et tu verras que le niveau de peur... il va diminuer naturellement. Le C pour confronter. Prends ton pouvoir désormais et tu vas répéter cette phrase à voix haute. Je comprends que la... Peur est une seconde d'inconfort pour des années de kiff. Je suis au bon endroit pour aller vers une vie kiffante que je choisis. Confronte la peur. Encore une fois, quand je dis confronte, c'est pas d'aller lutter contre elle. Mais là, maintenant, c'est le moment de reprendre son pouvoir. On a diminué le niveau, on a diminué l'intensité, on a réussi à la rendre risible. Maintenant, c'est ok, je reprends mon pouvoir et je le fais, ce putain de premier pas, j'y vais. La peur, j'ai compris qu'elle n'était pas là pour m'emmerder. Qu'elle était là pour que... Tu sais quoi ? Je ne vais même pas le couper au montage pour te montrer. Pour le laisser, te montrer que ça peut être parfaitement imparfait. mais que cette peur, elle est là pour que t'aies une vie kiffante, donc maintenant, on y va. Et le 6, hyper important, le E de exalter. Et un bon moyen de s'exalter, c'est tu prends une feuille, un papier, écris dans ton cahier ou sur cette feuille ton futur dans 10 ans, comment il est après avoir dépassé cette peur. C'est quoi les impacts positifs dans tous tes domaines de vie ? C'est quoi les impacts positifs si t'as quitté ce taf qui te bloque et que t'y arrives pas ? Si t'as fait cette première vidéo, si t'as fait cette première scène en public, si t'as eu cette conversation avec cette personne ? C'est quoi les impacts positifs et dans tous tes domaines de vie, pour toi, pour tes enfants, pour ta santé, pour tes finances, pour les gens qui te sont chers ? Liste tout ça et... ressens ce que t'as écrit comme si c'était fait tu ressens cette joie cette fierté, cette gratitude que tu as imagine-toi en train de le raconter sur scène, j'en sais rien, on est dans 3 ans tu racontes comment t'as dépassé cette peur Regarde, moi je te jure, quand je pense à comment je flippais de quitter mon taf pendant des années, et que là je suis là, dans ce podcast, à t'en parler avec toute cette simplicité, je me dis, mais dingue les scénarios catastrophes qu'on se raconte en fait. C'était juste une étape normale. C'est la perception que j'en avais à ce moment-là de cette démission qui faisait ça, mais là je t'en parle, je trouve ça risible maintenant. Sur le moment je ne trouvais pas ça risible, mais maintenant c'est risible. Donc mets-toi dans cette énergie-là, celle que je te partage. voilà, moi je me ferais une joie de t'inviter tu vois, sur un prochain podcast ou sur une scène des 9 sens, pour que tu viennes nous en parler lors d'une interview j'en sais rien, mais viens inspirer d'autres personnes par ce dépassement que tu auras fait, d'ailleurs à la fin du livre Silence à Kiff, c'est pas pour rien que je vous ai laissé mon contact, c'est parce que si vous voulez me les partager, me les envoyer et venir les partager mais venez m'en parler mais vraiment, mets-toi dans cette exaltation du moment où tu l'as fait et tu verras que bizarrement, le niveau de peur va diminuer Donc, pour conclure, rappelle-toi, le but n'est pas d'éradiquer la peur, on aurait beaucoup plus de problèmes à éradiquer cette émotion qui, pour moi, est formidable, c'est une émotion mère qui pilote toutes les autres, qui a la racine de toutes les autres, qui a son pendant d'un point de vue émotionnel, qui est l'amour, donc elles sont liées directement, ces deux émotions. On peut faire switcher, d'ailleurs je te jure, tu verrais à quel point, au moment où les gens franchissent le pas du saut à l'élastique. Pourquoi je mets le saut à l'élastique ? C'est parce que je veux que les gens prennent la décision eux-mêmes. On pourrait mettre un saut à parachute et que quelqu'un les fasse sauter, mais non, moi ce que je veux, c'est que les gens prennent cette décision eux-mêmes. Je peux te dire qu'au moment où ils sautent et qu'ils passent d'un niveau de peur, ils comprennent, tu sais, une émotion c'est 214 millisecondes. Quand elle dure plus longtemps, c'est tout le brouhaha mental qu'on fait. Et là, ils s'en rendent compte vraiment au moment où ils sautent, à quel point on passe de la peur à l'amour. L'amour de soi, l'amour de la vie, l'amour de... tellement de choses, c'est dingue comment l'émotion se transforme comme quoi c'était le message électrique il a juste bougé et on a changé pour passer d'une diarrhée mentale à un truc hyper kiffant et un discours hyper comment on appelle ça gratifiant pour soi Donc, vraiment, on ne veut pas l'enlever cette peur, on veut la comprendre. Donc, j'espère que cet épisode t'a permis de mieux la comprendre et on veut voir comment la dépasser. Donc, tu l'as vu déjà en faisant des analyses de risque, en réduisant le mur, en venant, c'est quoi le premier petit pas que je peux faire ? En allant jouer sur ma physiologie, la respiration, la posture, en allant jouer sur qui je m'entoure à ce moment-là pour dépasser ça. Si je parle de ma démission que à mes collègues qui sont flippés, à Josiane de la Conta, qui est là depuis 40 ans et qui, pour elle, c'est inadmissible et impensable de quitter son travail pour faire autre chose, c'est sûr que tu vas rester dans ton caca et dans ton job. Donc ton job, s'il te plaît pas, je te dis pas de quitter ton job s'il te plaît. mais hyper important d'aller s'entourer, d'aller se nourrir de biographies, de podcasts, de conférences, de gens, ou même de... Va dans des soirées d'entrepreneurs, voir des gens qui l'ont fait, j'en sais rien. Et surtout, le point le plus important à la fin, c'est exalter. Connecte-toi à qui tu deviens une fois que tu leur as franchi cette peur. Qui tu es, qui tu es à ce moment-là, et tu verras à quel point c'est kiffant. Je te rappelle qu'en ce moment, le livre Silence, ça kiffe, tu ne payes que les frais de port. Et en plus, comme on est hyper généreux dans l'équipe, en tout cas, on essaye, on t'offre en plus le replay du séminaire en ce moment. Je veux dire, là, on ne peut pas faire mieux. Profites-en. Je ne sais pas combien de temps ça va durer, mais va sur livre.silencesakif.fr. Tu retrouves au pire sur mon site, julienredouard.fr. Tu as le lien. tu l'as aussi sur Instagram, mais voilà, là, ce que je t'ai partagé dans cet épisode, c'est juste un fragment de tout ce qu'on te partage dans ce livre-là. Donc, si cet épisode t'a plu, eh bien, écoute, merci de le partager, merci de soutenir ce qu'on fait, mais il y a peut-être des personnes de ton entourage ou des personnes que tu ne connais pas qui ont besoin d'entendre cet épisode aujourd'hui, ou demain, ou après-demain, je n'en sais rien, mais n'hésite pas à le liker, n'hésite pas à le commenter, n'hésite pas à nous faire des retours, on cherche toujours à s'améliorer également. et puis comme d'habitude pour conclure je te souhaite une magnifique et très belle vie à très vite

Description

Plonge dans un épisode profondément introspectif dédié à la nature de la peur et comment la surmonter pour vivre pleinement.


À travers une conversation sincère et sans filtre, tu y découvriras les racines de la peur, mes propres retours d'expériences et découvertes personnelles.


Découvre des moments de vulnérabilité où je te dévoile mes luttes intérieures et les défis rencontrés sur mon chemin vers la maîtrise de ma peur.


À mesure que l'épisode progresse, tu trouveras des conseils pratiques et des perspectives inspirantes pour t'aider à transformer tes propres peurs en force motrice. Des anecdotes poignantes et des enseignements profonds sont partagés, t'offrant les outils nécessaires pour affronter courageusement les défis de la vie.


Rejoins moi dans cette exploration sincère de la peur, et découvre comment tu vas trouver le courage de poursuivre tes rêves, embrasser l'incertitude et vivre une vie sans limite.


Parce que la véritable essence de la vie réside dans la capacité à surmonter ses peurs et à kiffer chaque instant.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Comment surmonter nos peurs et vivre cette vie bien kiffante qui nous est offerte ? Dans cet épisode, nous plongeons au cœur de l'une des émotions les plus universelles, mais aussi la plus méconnue, la peur. Que ce soit la peur de l'échec, de se lancer dans ce projet, la peur de l'inconnu, même la peur du jugement des autres, nous sommes tous régulièrement paralysés par cette chipie. Mais imaginez un instant, savoir gérer cette sensation oppressante qui nous retient si souvent. Comment serait votre vie si vous pouviez kiffer sans laisser la peur dicter vos choix ? Dans cet épisode, nous allons plonger dans les profondeurs de la psychologie, explorer des techniques concrètes et entendre des histoires inspirantes pour découvrir comment nous pouvons vivre pleinement sans jamais être dominés par nos peurs. Prêt à dire adieu à la peur et bonjour au kiff ? Salut à toi, je suis Julien, révélateur de zones de génie chez les 9 sens. Après une quinzaine d'années comme consultant dans l'ingénierie du management de projet pour de grands groupes, j'ai décidé de partager mes compétences afin d'aider un maximum de personnes à révéler leur zone de génie et la mettre en scène dans leur vie. Ce podcast, c'est un rendez-vous convivial entre nous. Tu repartiras avec des astuces concrètes que j'aurais aimé apprendre bien plus tôt et un carnet d'adresses de personnes inspirantes qui sont dans leur zone de génie. Par moment, je serai seul ou avec des invités, afin que tu gagnes un temps fou et que tu puisses rapidement te sentir utile et à ta place. Car ça, c'est mon kiff. Alors que tu sois en voiture, dans ta séance de sport ou sous ton plaid dans ton canapé, je te propose que nous kiffions ensemble l'épisode du jour. Très belle vie à toi. Je rigole parce que je pense à la dernière phrase de l'intro, la prêt à dire adieu à la peur. Parce que j'étais dans ce fantasme-là, moi aussi, il y a quelques temps, il y a quelques années, de dire, tiens, comment je pourrais enlever la peur ? Parce que la peur, c'est vrai que c'est une émotion assez désagréable qu'on a envie d'enlever, c'est une émotion qui peut nous bloquer dans ce qu'on a envie de faire. mais quand on y pense, est-ce qu'on n'aurait pas plus de problèmes à enlever la peur de nos vies ? Imagine une vie où on n'a plus peur, je pense que ce serait compliqué, et qu'il se passerait pas mal de désagréments, et sûrement que notre vie s'arrêterait plus tôt que prévu. Donc la peur, elle a quand même une sacrée utilité. Donc peut-être que le problème, quand on y pense, c'est pas de voir comment enlever la peur de nos vies, mais plutôt comment... apprendre à la gérer. Donc ce que je te propose dans cet épisode, c'est qu'on va voir, ça va se dérouler je pense en deux ou trois parties, on va voir, mais l'idée c'est déjà de comprendre la peur, comprendre ce qui se cache derrière, parce que c'est beaucoup plus facile de gérer quelque chose quand on comprend comment il fonctionne, et dans un deuxième temps de voir, ok, comment le dépasser, parce que c'est bien beau de le comprendre, mais dans un deuxième temps c'est de voir, qu'est-ce que j'en fais de tout ça, et comment je la dépasse. Je ne sais pas si tu connais le livre de Brony War qui s'appelle les 5 regrets les plus fréquents des personnes proches de la mort, les personnes en fin de vie. Je te les lis tous les cinq et tu vas voir, c'est vraiment intéressant. Donc le premier, c'est J'aurais aimé avoir eu le courage de vivre la vie que je voulais vraiment, fidèle à moi-même, pas celle que les autres attendaient de moi. J'aurais aimé avoir travaillé moins dur. J'aurais aimé avoir eu le courage d'exprimer mes sentiments. J'aurais aimé avoir gardé le contact avec mes amis. Et j'aurais aimé m'être donné la permission d'être davantage heureux. Donc, pour la petite anecdote, Bronnie Ware, c'était une ancienne infirmière, si je dis pas de bêtises, ou qui a travaillé dans un EHPAD, je sais plus. à chercher. Mais en gros, elle a été interviewée un paquet de personnes en fin de vie et justement de les interroger sur les regrets qu'ils pouvaient avoir. Et donc, c'est les cinq que je viens de te dire. Et donc, si on s'interroge un peu, derrière ces cinq regrets, qu'est-ce qui se passe très souvent ? C'est des peurs. C'est la peur de ne pas avoir osé franchir un câble, d'avoir osé tenter cette aventure, tenter ce tour du monde, tenter de monter cette entreprise ou même des peurs beaucoup plus simples mais qui peuvent avoir un gros impact dans notre vie. par exemple, tenter d'avoir peur de cette discussion avec cette personne qui nous est chère, et puis le jour où elle part, on se retrouve avec plein de regrets de ne pas avoir eu ces discussions-là. Les peurs peuvent être nombreuses, mais le mécanisme derrière est très souvent le même, c'est qu'on n'a pas osé parce que ça nous semblait tellement inconfortable. On est même dans une société aujourd'hui où on a peur d'avoir peur. Donc voilà, ce que je te propose dans un premier temps, c'est déjà de comprendre la peur. Alors, la peur, c'est quoi ? Ce que je t'invite à faire, c'est déjà qu'on revienne à... à sa fonction première, à son essence de base, la peur, c'est un message électrique, c'est une émotion, un message électrique que va recevoir notre cerveau, qui est souvent piloté par l'amidale, donc pas l'amidale qui est dans la gorge, l'amidale qui est dans notre cerveau. Si tu veux en savoir plus sur ce sujet-là, tu pourras aller voir, il y avait une étude qui avait été faite en 2021, qui avait été publiée dans Cell, C-E-L, qui soulignait justement l'importance de l'amidale face à une situation menaçante. En fait... Dans une situation de peur, en fait, ce qui va se passer, c'est qu'on va soit se figer, soit fuir, soit attaquer. Mais en gros, l'amygdale va souvent piloter la réponse à cette... à cette émotion-là. Bref, je ne vais pas rentrer dans le détail physiologique de comment fonctionne la peur, ce n'est pas le but de cet épisode-là, et puis je pense qu'on n'a pas besoin de tout savoir pour savoir comment la dépasser. L'idée, c'est déjà de la ramener à sa fonction première, la peur, et son essence première, c'est un message électrique. Donc, on ne peut pas laisser un message électrique guider nos choix et notre vie. Maintenant... Cette émotion, c'est vrai que tu as peut-être déjà entendu parler des émotions toxiques et des émotions positives, des émotions négatives. Moi, je ne crois pas à tout ça. Je pense qu'une émotion, elle n'est ni bien ni mal. Par contre, il y a des émotions qui sont plus agréables que d'autres. Si on en revient à la peur, imagine que la peur soit une émotion agréable. C'est-à-dire que là, tu te retrouves chez toi et tu ouvres la porte de chez toi et tu vois un piton de 7 mètres qui est dans ton salon. Et là, tu sens une émotion hyper agréable t'envahir. Bah, je pense que ça pourrait te foutre dans le caca quand même, et qu'il y a moyen que tu te fasses attaquer et bouffer par le puton, que tu vois pas le danger, donc... c'est quand même hyper important que la peur soit une émotion assez désagréable, pour te dire attention, signal d'alerte, tu sais un peu comme Spiderman quand il sent un danger, et qu'il a la tête qui lui tourne là, et qu'il perd un peu connaissance, mais se dire attention là il y a un gros danger, parce qu'effectivement à ce moment là, la peur elle fait son boulot, c'est à dire qu'elle va éteindre ton cerveau, alors quand je dis éteindre ton cerveau, on va dire les fonctions un peu secondaires, comme... ton système immunitaire, comme ton cortex préfrontal, parce qu'à ce moment-là, on n'en a rien à secouer de ce que tu vas manger ce soir ou de la liste de course, ou de comment je dois habiller les gamins en fonction de la météo. À ce moment-là, la peur, elle fait quoi ? Elle éteint ton cerveau et elle t'envoie le jus. Donc tu vas te mettre à respirer, tu sais, avoir cette respiration un peu haletante. Parce qu'à ce moment-là, ton cœur va se mettre à battre beaucoup plus fort. On va avoir besoin de plus d'oxygène parce que le but de la peur, à ce moment-là, comme je t'ai dit, d'éteindre les fonctions dites secondaires pour aller sur de la fuite ou de l'attaque, mais donc d'envoyer de l'énergie dans les muscles, dans... dans tout ça pour que tu puisses combattre ou au contraire fuir très très vite. Mais le but, c'est que ça envoie la sauce. Et le problème, c'est que dans notre société occidentale actuelle, beaucoup de choses ont évolué. Mais par contre, la peur, elle fonctionne toujours de la même manière. Ce qui fait que quand on va avoir peur de choses, parce que maintenant, c'est quand même assez rare, surtout en France, de se retrouver avec un piton dans notre salon ou même un tigre dans le jardin. Mais du coup, on va avoir d'autres peurs. Par exemple, la peur de se lancer, peur de parler en public, peur de lever la main dans cette réunion parce que des fois que je pourrais passer pour un con, peur de faire ma première vidéo sur Internet parce que qu'est-ce qu'on pourrait penser de moi ? Peu importe, on peut avoir plein de types de peurs, mais en fait, le fonctionnement derrière, physiologique, il va être le même. C'est-à-dire qu'en fait, à partir du moment où on va commencer à avoir peur, on va éteindre un peu le cerveau, on va se déconnecter de tout ce qui nous inspire. Et on va soit se figer, c'est-à-dire ne pas passer à l'action, soit combattre, c'est-à-dire là en général, ce qu'on va faire, c'est qu'on va se combattre nous-mêmes, on va commencer à se critiquer, se dire qu'on est une merde, parce qu'on n'y arrive pas, et puis qu'on est nul, et que notre vie elle est pourrie, ou soit fuir, c'est-à-dire on va procrastiner, esquiver le sujet. Donc, se rappeler que c'est normal, c'est normal que lorsque j'ai peur de quelque chose, on ait cette sensation désagréable. Maintenant, la peur, elle est utile. Mais on a souvent mal interprété ce message, parce que comme la peur, à la base, est là pour nous protéger d'un point de vue danger physiologique, ce qui fait que quand on a peur, on se dit, ouh là là, attention, danger, je ne dois pas aller par là. Or, c'est tout le contraire. Maintenant, dans notre société telle qu'elle est, en fait, on va très souvent avoir peur de ce qui nous inspire, de là où on a envie d'aller. Parce que, comme on dit, on a notre cerveau et notre cœur qui sont un peu au milieu d'une guerre. On a notre cerveau qui, lui, veut nous protéger. Il veut pas de danger, il veut du confort. Et notre cœur qui, lui, il veut grandir, il veut qu'on ait une vie inspirante. Et lui, il sait que pour avoir cette vie inspirante, ça passe par... des sorties de zones de confort, ça passe par de l'apprentissage. Le bon bois, il ne pousse pas dans la facilité, il pousse dans le vent, dans la tempête, pour faire des racines solides, avoir un ancrage et finir comme un grand et beau chêne avec le temps. Donc ce qui fait qu'on se retrouve un peu dans cette confrontation entre notre cœur qui veut qu'on vive des expériences, qui veut qu'on tente des choses, qui veut qu'au dernier jour de notre vie, on n'ait pas de regrets ou très peu. Et à côté de ça, notre cerveau qui, oulala, freine, mimosa, attention, là, c'est danger, va pas te mettre en danger. Tu pourrais mourir alors qu'en fait, très souvent, sur ce chemin-là, il y a quand même peu de chances de mourir. Et au contraire, c'est même un peu le paradoxe du truc, c'est souvent en ne passant pas à l'action, en faisant rien, qu'on va commencer à avoir... garder ces émotions toxiques à l'intérieur de nous qui vont développer des maladies et qui vont peut-être de grande chance réduire notre vie donc du coup en justement en essayant de fuir le danger c'est là où sur le moyen long terme on va plus se mettre en danger Donc la peur, moi j'aime bien la catégoriser en trois parties. On va avoir ce qu'on appelle la zone de confort, que là on connaît tous très très bien. Cette zone d'inconfort, là où justement on fait cette fameuse sortie de zone de confort pour aller expérimenter, croître, apprendre des choses. Et après il y a ce qu'on appelle la zone de panique. Donc il faut savoir que quand on va être dans la zone de panique, très souvent il ne va rien se passer. Enfin il ne va rien se passer, on ne va rien pouvoir faire, parce que là on est vraiment en mode, c'est le reptilien qui prend le dessus, On est en mode risque de mort. Et donc, tu vois, typiquement, quand on faisait les immersions en 9 sens, donc c'était des immersions où on faisait venir une grue de 100 tonnes pour apprendre aux gens justement comment marche la peur et comment elle fonctionne. Donc on faisait venir une grue de 100 tonnes et on les faisait sauter à l'élastique de 13 étages, donc à peu près 40 mètres. Et tous au début sont dans mais non mais c'est impossible parce que là le mental il reprend le dessus, c'est impossible, moi je ne le ferai jamais, je n'y arriverai jamais, moi j'ai des problèmes de dos, moi je risque de m'évanouir, moi je suis cardiaque Tous ont le mental qui reprend le dessus et moi le premier, moi j'ai un vertige de fou, donc moi le premier et donc on va… Essayez autant que faire se peut de mettre les participants dans cette zone d'inconfort. Surtout, on va leur apprendre à sortir de la zone de panique pour revenir dans la zone d'inconfort. Parce que dans la zone d'inconfort, on sait gérer, on sait prendre des décisions. Dans la zone de panique, c'est assez compliqué. Donc il y a des méthodes que je pourrais t'expliquer Justement sur la fin de l'épisode Sur comment on peut sortir de la zone de panique Quand vraiment la peur est trop forte Mais par contre il faut garder en tête Que nous ce qu'on veut être C'est dans la zone d'inconfort On ne veut pas être dans la zone de confort Parce que dans la zone de confort il n'y a pas de magie Il ne se passe rien, on n'apprend rien Donc pour résumer cette première partie, comprends que la peur, elle a une utilité. Elle n'est pas là pour te bloquer, elle n'est pas là pour te figer. Elle est là pour, déjà, elle t'envoie un message qui, oui, je sais, est désagréable et pas très confortable. Mais il est normal cet état. Tu ne peux pas aller vers ce qui t'inspire, tu ne peux pas vivre une vie pleine de sang sans passer par cet état. Maintenant, effectivement, ce serait mieux si la peur était agréable. Mais non, écoute, on fonctionne comme ça, point. Et puis, encore une fois, heureusement qu'elle est désagréable, parce que, encore une fois, si tu montes dans ta bagnole et que tu vois qu'il y a trois frôlons asiatiques, je te souhaite d'avoir une émotion désagréable et d'envoyer la sauce pour sortir vite de la voiture. Donc maintenant, ce qu'on va voir, c'est quelle information se cache derrière la peur. Parce que c'est bien beau de se dire, ouais, ok, elle m'envoie une information, mais c'est quoi cette information ? La peur, il faut que tu comprennes qu'elle est souvent liée à un niveau de fantasme. Les deux marchent ensemble, c'est-à-dire qu'à la hauteur où je vais avoir un fantasme, à la hauteur, je vais avoir une peur assez élevée. Pour que tu comprennes, je vais te donner un exemple qu'on cite souvent et qu'on a dans les gens qu'on accompagne, c'est souvent celui de la prise de parole en public. Les gens vont avoir souvent du mal à monter sur scène, prendre de la parole pour la première fois devant des gens. Alors, je dis que ça peut être une scène de 100 personnes, mais comme ça peut être, comme moi avant, de prendre la parole lors d'une réunion, tu vois, là où il y a tes chefs, tes collègues, c'est cela. Moi, j'avais beaucoup de mal à prendre la parole parce que j'étais dans, ouais, qu'est-ce qu'ils vont penser de moi, qu'est-ce que je vais dire, et puis ça se trouve, je vais me taper la honte, c'est cela. Mais en fait, qu'est-ce qui se cache derrière ça ? Il se cache un fantasme, un fantasme de... il faut qu'au moment où je prenne la parole, tout le monde soit conquis dans la salle, en vrai. Tu vois, typiquement, lors de cette réunion, le fantasme, c'était Ah ben, il faut que mon chef, il se dise Waouh ! au moment où je prenne la parole, que mes collègues soient impressionnés par ce que je dis, que ça sert, que ça apporte de la valeur, ceci, cela. En fait, c'est lié à tel niveau de fantasme que forcément, on se met une pression de ouf et en fait, on se met à flipper pour rien, en gros. Alors, et c'est ce qui se passe d'ailleurs avec le saut à l'élastique, très souvent, c'est que quand on va... on va mettre les gens sur la grue, en fait, ils ont un tel niveau de fantasme de faire cette épreuve-là sans avoir la peur, de manière hyper agréable, et c'est fluide, j'ai même le style quand je le fais, tu vois, limite je fais le saut de l'ange de ouf, mais non, en fait, il y a un moment, en réduisant le fantasme, on se dit, non, mais en fait, c'est normal que tu flippes ta race, t'es sur une plateforme à 13 étages dans le vide, ce serait, enfin, il y a un moment, si t'as pas peur là, t'as jamais peur de ta vie, quoi, tu vois. le but c'est pas d'avoir peur, le but c'est de se dire, c'est de comprendre, d'analyser, on le verra tout à l'heure, je te partagerai à la fin de l'épisode un protocole qu'on utilise lors des 900, justement pour un des nombreux protocoles qu'on utilise pour aider à réduire cette peur et la franchir. mais en fait la première étape c'est quand même d'en prendre conscience c'est dire hey c'est normal si j'ai pas peur à 13 étages sur une plateforme j'ai jamais peur et tout comme dans cette salle de réunion à un moment si j'ai pas peur au moment où je prends la parole bah écoute il y a un moment c'est normal on a tous un petit peu peur du regard des autres on a tous envie de briller on a tous envie de donner la bonne réponse mais en réduisant le niveau de fantasme en se disant hey Et si je me trompe ? Et si ce que je vais dire n'apporte pas grand-chose ? Et même si on se moque, c'est quoi au pire des cas ? Si ça a aidé une personne dans l'Assemblée, est-ce que ça ne vaut pas le coup ? Bon, ben si. et c'est ce qui se passe sur les prises de parole en public je l'ai encore eu tout à l'heure avec une personne avec qui on discutait elle me disait ouais mais j'ai peur de faire ma première vidéo sur internet et imagine il n'y a pas de like imagine ça aide personne et imagine imagine imagine imagine ok maintenant réduisons le niveau de fantasme et si je te dis que ta vidéo elle aura zéro like, elle aura rien. Par contre, que dans six mois, il y a une personne qui vient te dire, tu sais, cette vidéo-là, je ne t'ai jamais fait de retour, mais en vrai, elle a changé ma vie parce que j'ai pris telle action en place, j'ai fait telle chose et vraiment, je ne te l'ai jamais dit, je n'ai jamais osé te contacter, mais merci, merci pour cette vidéo. Est-ce que ça vaut le coup d'avoir fait cette vidéo ? La personne me dit, oui, grave. tu vois et bizarrement elle s'est mis à faire cette vidéo et c'est ce qu'on va retrouver sur une prise de parole en public aussi souvent les gens au moment de monter sur scène il y a cet inconfort qui monte, cette peur, et qu'ils sentent que la gorge commence à se serrer, et qu'ils ont le cœur qui bat, et qu'on leur rappelle que la peur, à ce moment-là, elle ne vient pas pour te dire de ne pas y aller, elle vient là pour que tu envoies le jus, pour que tu aies plus d'oxygène dans le sang, pour que tu sois encore plus dans l'instant présent, elle vient là pour ça. Donc oui, la sensation est désagréable, mais elle est là pour t'aider, parce que tu vas vivre un moment important. et qu'il y a des techniques de respiration pour la diminuer, pour mieux la contrôler, mieux la centrer. Mais déjà, en montant sur scène et en cassant le fantasme à ce moment-là de il faut que toute la salle soit conquise par ce que je vais dire et que j'ai une standing ovation et que ça déchire et que tout le monde se dise waouh, mais quelle prise de parole il vient de nous faire, ça a déchiré déjà, en montant sur scène, en se disant et tu sais quoi, si ma prise de parole, elle a aidé... Peut-être, je sais pas, une personne, deux personnes dans la salle, peut-être qu'il y en a 98 qui n'ont rien à foutre, 20% qui m'ont jugé, qui m'ont critiqué, mais que, ouais, statistiquement, c'est quand même rare d'avoir 100% de la salle qui te juge et te critique. Dans la salle, il y en a peut-être qui vont rien dire, mais qui vont kiffer ce que tu dis, parce que, tu sais, c'est un peu comme les avis sur Internet, c'est-à-dire que les gens qui se plaignent, on va les entendre, mais ceux qui sont contents, ils vont rien dire, quoi. ben là c'est pareil et si tu te concentres sur ces gens là et si ma prise de parole elle a aidé une personne qui rentre chez lui il sort de la conférence et ce que je lui ai apporté, pas tout encore une fois cassons le fantasme, dans tout ce que tu veux dire il y aura de la merde aussi en fait, comme moi dans mon épisode tout est pas en mode tout ce que je suis en train de dire les gens vont se dire c'est génial, non je suis aussi en train de dire de la merde, je suis aussi en train de dire des trucs un peu maladroits mais c'est ok, je m'en fous je suis concentré sur le fait que si t'as avancé d'un millimètre ou même d'un ou d'un pas de géant, j'en sais rien après cet épisode et je le serai peut-être jamais mais en vrai, je vais pas dire que je m'en fous bien sûr que je préférais avoir un retour avoir un commentaire, avoir un feedback mais la vérité est que la majorité des gens le feront pas et c'est ok en fait parce que je me concentre sur le fait que je suis sûr que dans ce que je te partage il y a des choses qui vont t'aider et point et voilà, mon bonheur il est là et mon kiff il est là et je suis content et bah du coup forcément j'ai beaucoup moins peur à l'idée de faire cet épisode de podcast parce que je ne suis pas concentré sur il faut que ce soit waouh et que j'ai plein de retours parce qu'inconsciemment, je sais que ce n'est pas possible. On revient un peu à la réalité. Donc, l'information que tu vas avoir importante grâce à cette peur, c'est qu'il y a un niveau de fantasme derrière. En fait, si tu as peur, je ne sais pas, de... Par exemple, quitter ton entreprise comme moi avant, moi j'étais terrorisé et figé pendant des années à l'idée de quitter mon job parce que j'étais en mode, oh là là, je vais foutre toute ma famille dans la merde, oh là là, je vais casser tout ce qu'on a construit, oh là là, et si ça ne marche pas, oh là là, et tout ça, et tout ça, et tout ça. Mais en vrai, le fantasme derrière, c'était de dire, je vais quitter mon taf et peut-être que je vais rentrer... tout de suite je vais couvrir mon salaire dans les semaines qui vont venir, et que tout va bien se passer, et qu'il n'y aura pas d'embûches, et que je ne vais pas en chier, et que ça va être facile. Il y avait un niveau de fantasme inconscient qui était là derrière. En vrai, en cassant le niveau de fantasme, en disant c'est normal qu'il y ait une période transitoire, c'est normal qu'il y ait une période où je vais perdre en niveau de confort, où je vais perdre en niveau de vie, où je vais perdre en... ou je vais douter, de me dire que c'est normal qu'il va y avoir tout ça. Bizarrement, le niveau de fantasme baisse et donc la part de peur diminue. Donc comprends que si tu as peur de quelque chose, ce n'est pas que tu ne dois pas y aller. C'est qu'il y a une direction. S'il y a un niveau de fantasme, c'est qu'il y a derrière quelque chose qui t'inspire, derrière quelque chose qui te donne envie. Donc va réduire le niveau de fantasme, va prendre l'essence même de cette information qui te donne la peur à ce moment-là. qui est en train de te dire, oulala, regarde, il y a quelque chose d'important pour toi, et va étudier ça, va creuser, va, si tu n'y arrives pas tout seul, fais-le avec un ami, et après, il n'a peut-être pas les compétences pour le faire, va prendre un coach ou un thérapeute, j'en sais rien, mais va creuser cette information, parce que la peur, elle est en train de te donner la bonne direction. et typiquement tu vois des questions que tu peux te poser à ce moment là c'est de te dire tiens s'il me restait 6 mois 1 an à vivre cette action là qui me fait peur est-ce que je serais sur mon lit de mort est-ce que je regretterais de ne pas l'avoir fait moi j'aime bien revenir à l'identité je travaille beaucoup avec l'identité tu le sais peut-être j'en parle souvent mais je travaille beaucoup avec l'identité chez les gens et là notamment avec la peur te dire tiens en fait qui tu deviens en faisant cette action là est-ce que ça te rapproche ou est-ce que ça t'éloigne de la personne que tu veux devenir très souvent ça te rapproche, il y a quand même peu de chances que tu aies peur d'un truc et que tu dis si je le fais ça m'éloigne de la personne que je veux devenir en ce cas là c'est que là il y a une couille dans le gigot comme on disait mais si t'es sur ton lit de mort, cette action là elle te rapproche, elle t'enlève des regrets est-ce que ça vaut pas le coup de le faire ? Maintenant c'est pareil je pensais à cette personne pour les vidéos Je lui posais la question, je lui disais Hé, à la cinquantième vidéo, comment tu veux que ce soit ? À quoi ça ressemble ? Qui tu veux ? Est-ce qu'il y a des gens que tu veux interviewer ? Est-ce qu'il y a des gens que tu as envie de voir ? Est-ce qu'il y a une audience que tu as envie d'avoir développée ? En fait, en se concentrant sur la cinquantième vidéo, bizarrement, la première vidéo prenait vachement moins de place dans sa tête et dans ses peurs. Parce qu'elle n'est plus vue comme un mur à franchir qui est infranchissable et super dur. Non, elle est vue comme une première marche de l'escalier pour atteindre ce qu'elle veut. En fait. Et donc bon, ce petit inconfort qu'on a, c'est normal en fait. Moi, quand j'ai fait le premier épisode de podcast, tu vois, là on doit être au quatrième, j'en sais rien. Je sais que je suis encore hésitant, que je fais des e je fais quelques petites retouches post... post-enregistrement, parce que des fois, il y a des gros blancs, je me dis, merde, qu'est-ce que je voulais dire, je sais plus, et que j'ai pas envie de te laisser un blanc de 15 secondes, en fait, je sais qu'il y a tout ça, et c'est ok, et je sais qu'au cinquantième épisode, il y en aura beaucoup moins, et que je serai beaucoup plus confortable, je serai plus à l'aise dans ma façon de te parler, je serai sûrement peut-être plus compréhensible, plus synthétique, je serai plus tout ça, mais c'est ok, en fait, il y a un moment, c'est pas en attendant d'être plus tout ça qu'il faut que j'atteinde, non, c'est en faisant, et voilà. au cinquantième épisode encore une fois ce sera mieux qu'au premier et du coup en me concentrant sur le cinquantième épisode le premier ou le quatrième ils prennent vachement moins de place dans ma tête il y a moins d'hésitation à le faire mais le fait que j'ai peur à l'idée de le faire, je vois pas ça comme un truc bloquant, je vois ça comme un truc ok c'est la bonne direction, je lui fonce Maintenant, comment dépasser ses peurs ? Je t'ai donné déjà quelques informations dans les parties précédentes, mais on va creuser un peu. Ce qu'il faut que tu comprennes, comme je te disais, la peur, donc ta zone de confort, zone d'inconfort, zone de panique. Si à un moment, tu es dans une zone de panique sur, je ne sais pas, sur le fait de faire ta première vidéo, tu sens que là, tu n'arrives plus à respirer, ça te prend, tu commences à suer à grosses gouttes. C'est ce qui nous arrive d'ailleurs souvent quand on va monter sur scène pour la première fois. au moment de prendre le micro que le rideau va s'ouvrir, c'est là où on frôle la zone de panique. Là, ce qui est important, garder en tête, comment je reviens dans la zone d'inconfort ? donc je vais te donner un protocole juste après, à la fin là pour que tu puisses revenir dans cette zone d'inconfort ça passe beaucoup par la respiration mais pas que tu vas voir, c'est le protocole qui est décrit dans notre livre silence ça kiffe il y a d'autres protocoles mais celui-ci pour l'avoir fait des centaines de fois avec moi ou avec les clients je sais qu'il marche très très bien donc je préfère te partager celui-ci d'ailleurs petite info au passage je vous rappelle qu'en ce moment le livre silence à kiff on l'offre vous ne payez que les frais de port il suffit d'aller sur livre.silencesakif.fr et vous ne payez que les frais de port ne passez pas à côté de cette pépite dans laquelle on vous a partagé un max de contenu je dis on parce qu'il y a quand même 48 intervenants tous plus inspirants que les uns que les autres donc vraiment profitez-en je reviens, je ferme la parenthèse Autre astuce que je t'ai partagée tout à l'heure, c'est de réduire le mur. Tu vois, si à un moment, par exemple, cette première vidéo, elle te fait peur, ne plus la voir comme un... Parce qu'en fait, ce n'est pas la vidéo qui est proprement dit qui te fait peur, c'est ta perception de cette vidéo. Donc, si tu la vois comme un mur infranchissable, hyper compliqué, concentre-toi sur la cinquantième ou la centième vidéo, à quoi elle ressemblera. Et tu vas voir que, comme je te le disais tout à l'heure, cette première vidéo ou ce premier petit pas que tu as à faire, eh bien... ça devient une première étape normale. Typiquement, si on prend l'exemple de quitter son travail, par exemple, moi, je sais que ça me paraissait comme un mur infranchissable, tu vois, de faire ça. Mais en me concentrant, ce qui m'a vachement aidé, en me concentrant sur à quoi ça ressemble dans deux ans, ma société, ce que j'ai fait, qui j'ai aidé, qui j'ai pu... donc aider sur ce chemin là et moi qui je suis devenu, quelle personne je suis devenu bah en fait la démission me paraissait plus comme un mur infranchissable mais comme une étape normale du chemin en fait par laquelle il fallait que je passe Un autre point important que j'aime bien faire quand on travaille les peurs, je reprends la casquette de chef de projet, parce que j'étais quand même 15 ans ingénieur en management de projet, et sur des très très gros projets, on faisait ce qu'on appelle une analyse de risque. L'analyse de risque, c'est quoi en fait ? C'est-à-dire qu'il y a un moment où on va se lancer dans un projet, on va prendre un exemple simple, par exemple, Par exemple, tu dois construire une maison. Quand tu prends un constructeur pour te construire une maison, il fait aussi une analyse de risque pour dire qu'est-ce qui pourrait mal se passer sur le chantier. Et en face, on va mettre ce qu'on appelle des plans d'action. C'est-à-dire qu'en face de chaque risque, le but, c'est d'essayer d'éviter d'être dans le déni, de dire je me concentre, je fais de la visualisation et je vais attirer que du positif Non, il y a un moment, les risques sont là, ils peuvent arriver. Et plus je maîtrise mes risques, moins j'ai peur. Typiquement, quand on va construire une maison, le premier risque, c'est de se dire, en fait, est-ce que le terrain, il est, comment on appelle ça ? la terre n'est pas trop noble pour... Est-ce que la maison ne va pas s'enfoncer au bout de trois ans ? En face, on va faire une analyse de terrain. On va analyser la terre. On va vérifier que c'est constructible. On va vérifier qu'il n'y a pas une nappe phréatique juste en dessous. On va faire plein de tests pour vérifier que le risque, on peut le lever, qu'il n'est pas avéré. si on n'a pas peur c'est la même chose il y a un moment on va lister les pires choses qui puissent arriver moi c'est ce que j'ai fait typiquement pour reprendre le cas de ma démission à l'époque je me suis dit ce serait quoi le pire du pire et c'est quoi tous les scénarios catastrophes qui peuvent arriver typiquement ça marche pas et quelle parade je peux mettre en face typiquement je reprends un travail au pire je vais chez McDo si j'arrive pas à retrouver un travail je vais chez McDo Un travail qui me plaît tout de suite, mais on est comme dans un pays où le mec qui veut travailler, ou la femme, la personne qui veut travailler... du boulot il y en a, alors c'est peut-être pas le boulot de tes rêves, mais au pire pendant 6 mois tu fais ça et le risque financier il est levé. Il y avait aussi le fait de dire, si je casse tout ce que j'ai construit, en analysant ce risque-là, est-ce que c'est vraiment possible que je casse tout ce que j'ai construit ? Parce que souvent on se dit je repars de zéro, mais non je ne repars pas de zéro, je repartirai de mon expérience, au pire je reprendrai mon boulot, mais entre-temps j'aurais développé vachement de compétences, j'aurais développé de la résilience, j'aurais développé du courage, j'aurais développé plein de choses, Donc je peux revenir au pire à ma situation d'ingénieur, mais en plus avec plein de nouvelles compétences. Donc le risque de je casse tout et je repars de zéro en fait c'est faux. On ne repart jamais de zéro, on repart de notre expérience. C'est juste, voilà, ça change de forme. donc l'idée déjà quand t'as une peur d'aller lister tous les risques qui peuvent arriver et puis en face se dire bon bah ok en mode analyse de risque tiens quel plan d'action je peux mettre en face tu vois typiquement ah je veux faire ma première vidéo ah bah j'ai peur d'avoir des rageux ok bah si j'ai des rageux qu'est-ce que je fais en fait est-ce que j'utilise par exemple les commentaires que j'ai pour refaire des nouvelles vidéos est-ce que j'utilise les commentaires que j'ai pour faire je crois que c'est l'oralone humoriste tu vois par exemple qui a pris tous les commentaires de ses rageux et qu'on a fait une marque de t-shirt et de mug elle a cité les gens et donc elle a dit continuez à m'insulter parce que je crois que si je te dis pas de bêtises tous les tous ces mugs là, tout ça, ça va à une association tous les bénéfices vont à une association donc elle dit, continuez de m'insulter parce qu'en fait vous donnez de l'argent à l'association en faisant ça tu vois, elle a trouvé une utilité aux commentaires des rageux ça peut être, moi je sais que sur les premiers commentaires un peu rageux que j'avais sous les premières vidéos, donc oui ça faisait mal forcément mais en fait j'aimais bien l'utiliser pour en faire une nouvelle idée de vidéo en fait, ça me donnait des nouveaux sujets, donc au bout d'un moment je dis, en fait continuez les gars c'est bien, vous me donnez de l'inspiration, là où des fois j'en manque donc vraiment en face des risques que tu as sur les peurs que tu as va lister qu'est-ce que tu peux déjà mettre en place et anticiper et en fait si dans ta tête ton mental il a un plan d'action il est calmé là-dessus le niveau de peur va encore une fois diminuer et un dernier point qui me vient c'est l'entourage et après je vais te partager le protocole que je te disais l'entourage aussi l'entourage joue beaucoup sur nos peurs parce que Si je suis entouré que de... On va dire, je garde le même exemple de la démission. Si je suis entouré que de gens qui me disent Non, il ne faut pas démissionner, mais surtout pas. Moi, je connais quelqu'un qui a démissionné, puis ça s'est mal passé, puis il a mal fini, puis il a fini à la rue, puis sa femme a divorcé et tout. Si je suis entouré que de gens qui me projettent leurs peurs et les peurs des autres, forcément, ça va commencer à remettre du bois dans le feu de ma peur. Donc, il y a un moment... il faut aussi peut-être que j'aille m'entourer de gens qui ont franchi ça, qui ont dépassé ça, qui savent me rassurer là-dessus, m'entourer ou d'aller trouver des mentors, d'aller lire des livres, d'aller lire des biographies, regarder des vidéos de gens qui t'inspirent, d'aller écouter des podcasts, mais en fait des gens qui sont passés par là où tu aimerais aller et écouter comment ils ont franchi ça. Tu vois, là je te parlais de ma démission, peut-être que ça te fait du bien d'entendre ça, parce que peut-être que tu es en plein là-dedans en ce moment, et si tu as besoin qu'on en parle, écoute. Tu as mes contacts sur les réseaux sociaux, appelle-moi et puis on prend le temps d'en parler. mais fais attention à l'entourage dans ces moments-là parce que la peur, ça reste aussi énergétique on peut vite être imprégné des peurs des autres et qu'ils viennent augmenter nos scénarios catastrophes mais typiquement tu t'entoures de gens qui sont passés par là des mentors ou des gens qui t'encouragent, qui te rassurent ça sera beaucoup plus facile pour franchir cette peur voire l'éradiquer en fait tu vas te rendre compte que tu avais... peur d'avoir peur et qu'en fait elle n'a aucune raison d'exister dans ta tête donc je te l'avais promis je vais te partager le protocole astuce donc c'est un des protocoles que tu retrouves dans silence ça kiffe justement sur les peurs astuce c'est l'acronyme donc tu vas avoir 6, 7 mots je sais plus c'est un protocole qu'on utilisait pas mal dans les 9 sens pour la grue mais que j'utilise pour beaucoup de choses moi j'utilise encore régulièrement il y en a d'autres des protocoles mais celui-ci encore une fois il marche très très bien Donc le A, c'est pour accueillir. Accueillir, c'est ce que je te disais tout à l'heure, c'est qu'il est normal d'avoir peur. Tu aurais bien plus de problèmes à ne pas avoir peur. La peur, elle ne veut pas que tu la dégages. Elle veut être entendue, comprise, comme une enfant qui va t'appeler papa, papa, papa. Et tant que tu ne l'écoutes pas, il va continuer à gueuler de plus en plus fort. La peur, c'est exactement la même chose. La peur, plus tu cherches à lutter contre elle, plus elle va s'accentuer. C'est vraiment, rappelle-toi de cet enfant qui va t'appeler de plus en plus fort. Donc tu peux te répéter par exemple cette phrase à voix haute. J'ai le droit d'avoir peur. Ni moi ni personne ne peut me juger pour cela. J'accueille cette peur avec tout l'amour qu'elle mérite et je la remercie de s'exprimer. J'ai le choix de traiter cette peur. Je ne le fais pas par obligation mais parce que j'en ai envie. Donc accueille cette peur. Quand tu la sens vraiment, accueille-la comme une amie bienveillante, quelqu'un qui a un message à te faire passer. Elle n'est pas là pour te dire ne le fais pas, elle est là parce qu'elle a un message. Donc écoute là. Le S, c'est la sensation. Ce que je te propose, c'est de te mettre un peu comme une caméra, tu vois, toujours sans jugement, attention, et de t'observer comment elle se manifeste cette peur dans ton corps. Est-ce que ton cœur y bat plus vite ? Est-ce que ta respiration, elle s'est accélérée ? Rappelle-toi que cet inconfort, il est normal. C'est la partie reptilienne de ton cerveau qui fait correctement son travail pour t'envoyer un message qui est important pour toi. Donc, où est-ce que tu as peur dans ton corps à ce moment-là ? À quoi tu penses sur l'instant ? Tu vois, c'est quoi les images, les idées, les phrases qui viennent à ce moment-là ? C'est quoi les sensations ? Mais mets-toi vraiment en mode observateur. Tu peux aussi te répéter, si tu veux, trois fois à voix haute cette phrase. L'inconfort de cette peur est normal et il est à mon service. L'inconfort de cette peur est normal et il est à mon service. l'inconfort de cette peur est normal et il est à ton service, bon Dieu de bordel de merde donc écoute-la et observe-la vraiment, regarde c'est très rigolo au moment où t'as peur tu vas voir, sens est-ce que c'est la gorge qui se serre, le bide qui se serre l'estomac, j'en sais rien, mais prends le temps de regarder ça en mode observateur et sans jugement, en te rappelant que c'est normal et tu vas voir à quel point, un, ça va diminuer vraiment comme si t'avais quelqu'un qui se sent compris cette sensation elle est vraiment très agréable Donc, on a vu accueillir les sensations et le T, c'est pour transformer, de la méthode astuce. Rappelle-toi, la peur, c'est un voyage temporel de notre esprit. En fait, au moment où tu as peur, c'est que tu n'es pas dans l'instant présent. Tu es comme un voyageur entre un futur catastrophique que tu es en train d'imaginer et des scènes passées que tu vas exagérer et accentuer. En revenant au moment présent, en jouant sur ta respiration et sur la perception que tu as de cette peur, tu vas baisser naturellement l'intensité de celle-ci. Par exemple, tu peux chercher cinq choses rouges qui sont autour de toi à ce moment-là. Alors je dis rouge ou d'autres couleurs, tu vois. Mais d'ailleurs, c'est bien de prendre une couleur qui n'est pas forcément dans... Toi, si tu es en pleine nature, ne va pas chercher du vert, c'est ce qu'il y a partout autour. Cherche du bleu, tu vois, ou du rouge. Mais cherche des choses autour de toi et liste-les à la voix haute, tu vois. En haut de la grue, on dit souvent aux gens, faites ça. tu sens la crise de panique qui arrive là, mets-toi à lister à voix haute des choses, par exemple, qui sont rouges. Tiens, je vois le blouson de Bernard en bas, je vois la voiture, la Clio rouge qui est garée sur le parking. Parce qu'en fait, pendant que tu fais ça, tu te remets dans l'instant présent et tu viens court-circuiter cette espèce de diarrhée mentale que tu étais en train de te faire d'un scénario catastrophe où tu vas mourir en sautant à l'élastique et que c'est le dernier jour de ta vie. Non, en fait, tu vas court-circuiter ce circuit-là. et un autre truc pour la transformer c'est de jouer sur ta posture prends une posture digne à ce moment là bien droite tu verras que c'est compliqué d'avoir peur en te donnant hyper fier droit le menton relevé par contre en général ce qu'on va faire quand on a peur t'as déjà vu les animaux comment ils sont dans la nature ils vont se recroqueviller et justement on va bloquer la respiration donc ça va accentuer ta peur en te redressant en prenant une posture bien droite en prenant de grandes inspirations En expirant lentement, comme si tu soufflais sur une flamme qui est à 10 cm de toi, mais pas pour l'éteindre, pour la faire danser. Tu vas faire... Faisant ça plusieurs fois, tu vas voir que physiologiquement, ton niveau de peur va diminuer. Tu vas quitter cette zone de panique. Fais ça plusieurs fois et tu vas voir. Le U de astuce, c'est un petit rappel sur ce que je disais tout à l'heure. C'est que U, il est un peu capillotracté celui-là, mais c'est le seul qu'on a trouvé. C'est que la peur, c'est une amie qui te veut du bien. discute avec elle à ce moment-là, une fois que là... Pourquoi on l'a mis en quatrième étape ? C'est que c'est compliqué de discuter avec elle au moment où tu es dans la zone de panique. Donc c'est pour ça qu'il y a vraiment cette étape importante de la transformation juste avant, de vraiment faire baisser le niveau de peur. Mais une fois que tu es revenu dans cette zone d'inconfort, c'est le moment de rediscuter avec elle. C'est une amie, elle discute avec elle, demande-lui quelles opportunités elle t'offre à ce moment-là. Demande-lui c'est quoi son intention positive, ce qu'elle a envie. te dire. Demande-lui ce que c'est ce fameux fantasme que tu as et qui se manifeste actuellement à cet instant sous forme de peur. Tu peux prendre même une bonne tranche de rigolade, de poilade avec elle en rendant ça absurde. Typiquement... typiquement, tu vois, ça m'était arrivé, je vais te donner un exemple, on était en Grèce avec David Laroche et les Titanium, donc c'était un mastermind qu'il avait créé, et on était à table, j'étais en train de raconter une blague pour changer, et donc toute la table éclate de rire, et du coup, une des assistantes de David qui était à la table avec nous, dit à David Oh, attends, donnez le micro à Julien, il faut qu'il vous raconte la blague et je me retrouve donc là, devant tout le mastermind, David, Julie, donc Julie c'est sa chérie, et puis, et pas mal de gens qui m'inspiraient beaucoup, que je voyais un peu waouh à l'époque. Alors, ce n'est pas que je ne les vois plus waouh, mais c'est que je les ai recentrés un peu maintenant à leur niveau d'humain. Mais je me retrouve hyper intimidé devant tout le monde à raconter cette blague. Donc c'est un peu comme les magiciens, tu sais, quand tu l'as fait une fois, ça marche bien, et la deuxième fois, ça fait un gros bide. Et ben là, c'est exactement ce qui s'est passé, je me retrouve à raconter cette blague, parce que j'ai mon niveau de fantasme de Ah putain, faut que toute la salle explose de rire dans ma tête qui commence à tourner, et faut que David, ça le fasse rire, et tout ça, et tout, et tout, et tout. Et en fait, je fais un gros bide, parce que la blague, du coup, je mets moins d'énergie, j'ai peur, elle est moins drôle, et là, en fait, je me retrouve avec un gros silence, tout le monde qui me regarde. comment elle s'appelle, j'ai perdu son nom, l'assistante de David qui avait conseillé que je raconte ma blague, qui est un peu gênée parce que tu vois, elle s'est dit, ah là là, bon, là ça fait un bide, et donc du coup, là sur le moment, je me rappelle ce que je suis en train de te dire, je me dis tiens, comment je me sors de ça, parce que là, un peu la honte, et je commence à rougir, à me sentir con, et bah du coup je me dis bah tiens je vais rigoler avec cette peur et je commence à dire au micro aux gens en vrai là vous vous êtes foirés je viens de faire un gros bide vous auriez pu être quand même vachement plus douloureux avec moi là moi un gros bide comme ça je m'attendais à ce que au moins la nature s'arrête même que les oiseaux arrêtent de chanter que le serveur même lui qui pourtant parle pas un mot de français vu qu'on est en Grèce vienne comprendre ça et s'arrête et me dit le pauvre je pense que vous auriez pu faire un effort sur... en exagérant ce qui vient de se passer. Et là, du coup, le fait de dire ça fait rire tout le monde, moi le premier, et je transforme ce qui était en train de se passer comme un gros bide en situation, en mon avantage, en disant, je reprends le contrôle sur le truc. La peur, c'est la même chose, en fait. C'est un moment, si t'as vraiment une peur qui te maîtrise, essaye de rigoler avec elle en rendant le scénario absurde, j'en sais rien, tu as un... t'as peur, au moment de sauter à l'élastique, t'as peur qu'il se passe un truc de ouf, rends le truc absurde, dis-toi qu'imagine tu vas vomir, ça arrose tout le monde, j'en sais rien, ou tu rebondis tellement de fois, en fait c'est interminable, tu rebondis 63 fois et que les gens sont morts de rire, même toi, parce que tu te dis mais quand est-ce que ça s'arrête ? Je sais pas, il y a ton pantalon qui tombe, mais rends le truc absurde et tu verras que le niveau de peur... il va diminuer naturellement. Le C pour confronter. Prends ton pouvoir désormais et tu vas répéter cette phrase à voix haute. Je comprends que la... Peur est une seconde d'inconfort pour des années de kiff. Je suis au bon endroit pour aller vers une vie kiffante que je choisis. Confronte la peur. Encore une fois, quand je dis confronte, c'est pas d'aller lutter contre elle. Mais là, maintenant, c'est le moment de reprendre son pouvoir. On a diminué le niveau, on a diminué l'intensité, on a réussi à la rendre risible. Maintenant, c'est ok, je reprends mon pouvoir et je le fais, ce putain de premier pas, j'y vais. La peur, j'ai compris qu'elle n'était pas là pour m'emmerder. Qu'elle était là pour que... Tu sais quoi ? Je ne vais même pas le couper au montage pour te montrer. Pour le laisser, te montrer que ça peut être parfaitement imparfait. mais que cette peur, elle est là pour que t'aies une vie kiffante, donc maintenant, on y va. Et le 6, hyper important, le E de exalter. Et un bon moyen de s'exalter, c'est tu prends une feuille, un papier, écris dans ton cahier ou sur cette feuille ton futur dans 10 ans, comment il est après avoir dépassé cette peur. C'est quoi les impacts positifs dans tous tes domaines de vie ? C'est quoi les impacts positifs si t'as quitté ce taf qui te bloque et que t'y arrives pas ? Si t'as fait cette première vidéo, si t'as fait cette première scène en public, si t'as eu cette conversation avec cette personne ? C'est quoi les impacts positifs et dans tous tes domaines de vie, pour toi, pour tes enfants, pour ta santé, pour tes finances, pour les gens qui te sont chers ? Liste tout ça et... ressens ce que t'as écrit comme si c'était fait tu ressens cette joie cette fierté, cette gratitude que tu as imagine-toi en train de le raconter sur scène, j'en sais rien, on est dans 3 ans tu racontes comment t'as dépassé cette peur Regarde, moi je te jure, quand je pense à comment je flippais de quitter mon taf pendant des années, et que là je suis là, dans ce podcast, à t'en parler avec toute cette simplicité, je me dis, mais dingue les scénarios catastrophes qu'on se raconte en fait. C'était juste une étape normale. C'est la perception que j'en avais à ce moment-là de cette démission qui faisait ça, mais là je t'en parle, je trouve ça risible maintenant. Sur le moment je ne trouvais pas ça risible, mais maintenant c'est risible. Donc mets-toi dans cette énergie-là, celle que je te partage. voilà, moi je me ferais une joie de t'inviter tu vois, sur un prochain podcast ou sur une scène des 9 sens, pour que tu viennes nous en parler lors d'une interview j'en sais rien, mais viens inspirer d'autres personnes par ce dépassement que tu auras fait, d'ailleurs à la fin du livre Silence à Kiff, c'est pas pour rien que je vous ai laissé mon contact, c'est parce que si vous voulez me les partager, me les envoyer et venir les partager mais venez m'en parler mais vraiment, mets-toi dans cette exaltation du moment où tu l'as fait et tu verras que bizarrement, le niveau de peur va diminuer Donc, pour conclure, rappelle-toi, le but n'est pas d'éradiquer la peur, on aurait beaucoup plus de problèmes à éradiquer cette émotion qui, pour moi, est formidable, c'est une émotion mère qui pilote toutes les autres, qui a la racine de toutes les autres, qui a son pendant d'un point de vue émotionnel, qui est l'amour, donc elles sont liées directement, ces deux émotions. On peut faire switcher, d'ailleurs je te jure, tu verrais à quel point, au moment où les gens franchissent le pas du saut à l'élastique. Pourquoi je mets le saut à l'élastique ? C'est parce que je veux que les gens prennent la décision eux-mêmes. On pourrait mettre un saut à parachute et que quelqu'un les fasse sauter, mais non, moi ce que je veux, c'est que les gens prennent cette décision eux-mêmes. Je peux te dire qu'au moment où ils sautent et qu'ils passent d'un niveau de peur, ils comprennent, tu sais, une émotion c'est 214 millisecondes. Quand elle dure plus longtemps, c'est tout le brouhaha mental qu'on fait. Et là, ils s'en rendent compte vraiment au moment où ils sautent, à quel point on passe de la peur à l'amour. L'amour de soi, l'amour de la vie, l'amour de... tellement de choses, c'est dingue comment l'émotion se transforme comme quoi c'était le message électrique il a juste bougé et on a changé pour passer d'une diarrhée mentale à un truc hyper kiffant et un discours hyper comment on appelle ça gratifiant pour soi Donc, vraiment, on ne veut pas l'enlever cette peur, on veut la comprendre. Donc, j'espère que cet épisode t'a permis de mieux la comprendre et on veut voir comment la dépasser. Donc, tu l'as vu déjà en faisant des analyses de risque, en réduisant le mur, en venant, c'est quoi le premier petit pas que je peux faire ? En allant jouer sur ma physiologie, la respiration, la posture, en allant jouer sur qui je m'entoure à ce moment-là pour dépasser ça. Si je parle de ma démission que à mes collègues qui sont flippés, à Josiane de la Conta, qui est là depuis 40 ans et qui, pour elle, c'est inadmissible et impensable de quitter son travail pour faire autre chose, c'est sûr que tu vas rester dans ton caca et dans ton job. Donc ton job, s'il te plaît pas, je te dis pas de quitter ton job s'il te plaît. mais hyper important d'aller s'entourer, d'aller se nourrir de biographies, de podcasts, de conférences, de gens, ou même de... Va dans des soirées d'entrepreneurs, voir des gens qui l'ont fait, j'en sais rien. Et surtout, le point le plus important à la fin, c'est exalter. Connecte-toi à qui tu deviens une fois que tu leur as franchi cette peur. Qui tu es, qui tu es à ce moment-là, et tu verras à quel point c'est kiffant. Je te rappelle qu'en ce moment, le livre Silence, ça kiffe, tu ne payes que les frais de port. Et en plus, comme on est hyper généreux dans l'équipe, en tout cas, on essaye, on t'offre en plus le replay du séminaire en ce moment. Je veux dire, là, on ne peut pas faire mieux. Profites-en. Je ne sais pas combien de temps ça va durer, mais va sur livre.silencesakif.fr. Tu retrouves au pire sur mon site, julienredouard.fr. Tu as le lien. tu l'as aussi sur Instagram, mais voilà, là, ce que je t'ai partagé dans cet épisode, c'est juste un fragment de tout ce qu'on te partage dans ce livre-là. Donc, si cet épisode t'a plu, eh bien, écoute, merci de le partager, merci de soutenir ce qu'on fait, mais il y a peut-être des personnes de ton entourage ou des personnes que tu ne connais pas qui ont besoin d'entendre cet épisode aujourd'hui, ou demain, ou après-demain, je n'en sais rien, mais n'hésite pas à le liker, n'hésite pas à le commenter, n'hésite pas à nous faire des retours, on cherche toujours à s'améliorer également. et puis comme d'habitude pour conclure je te souhaite une magnifique et très belle vie à très vite

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Description

Plonge dans un épisode profondément introspectif dédié à la nature de la peur et comment la surmonter pour vivre pleinement.


À travers une conversation sincère et sans filtre, tu y découvriras les racines de la peur, mes propres retours d'expériences et découvertes personnelles.


Découvre des moments de vulnérabilité où je te dévoile mes luttes intérieures et les défis rencontrés sur mon chemin vers la maîtrise de ma peur.


À mesure que l'épisode progresse, tu trouveras des conseils pratiques et des perspectives inspirantes pour t'aider à transformer tes propres peurs en force motrice. Des anecdotes poignantes et des enseignements profonds sont partagés, t'offrant les outils nécessaires pour affronter courageusement les défis de la vie.


Rejoins moi dans cette exploration sincère de la peur, et découvre comment tu vas trouver le courage de poursuivre tes rêves, embrasser l'incertitude et vivre une vie sans limite.


Parce que la véritable essence de la vie réside dans la capacité à surmonter ses peurs et à kiffer chaque instant.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Comment surmonter nos peurs et vivre cette vie bien kiffante qui nous est offerte ? Dans cet épisode, nous plongeons au cœur de l'une des émotions les plus universelles, mais aussi la plus méconnue, la peur. Que ce soit la peur de l'échec, de se lancer dans ce projet, la peur de l'inconnu, même la peur du jugement des autres, nous sommes tous régulièrement paralysés par cette chipie. Mais imaginez un instant, savoir gérer cette sensation oppressante qui nous retient si souvent. Comment serait votre vie si vous pouviez kiffer sans laisser la peur dicter vos choix ? Dans cet épisode, nous allons plonger dans les profondeurs de la psychologie, explorer des techniques concrètes et entendre des histoires inspirantes pour découvrir comment nous pouvons vivre pleinement sans jamais être dominés par nos peurs. Prêt à dire adieu à la peur et bonjour au kiff ? Salut à toi, je suis Julien, révélateur de zones de génie chez les 9 sens. Après une quinzaine d'années comme consultant dans l'ingénierie du management de projet pour de grands groupes, j'ai décidé de partager mes compétences afin d'aider un maximum de personnes à révéler leur zone de génie et la mettre en scène dans leur vie. Ce podcast, c'est un rendez-vous convivial entre nous. Tu repartiras avec des astuces concrètes que j'aurais aimé apprendre bien plus tôt et un carnet d'adresses de personnes inspirantes qui sont dans leur zone de génie. Par moment, je serai seul ou avec des invités, afin que tu gagnes un temps fou et que tu puisses rapidement te sentir utile et à ta place. Car ça, c'est mon kiff. Alors que tu sois en voiture, dans ta séance de sport ou sous ton plaid dans ton canapé, je te propose que nous kiffions ensemble l'épisode du jour. Très belle vie à toi. Je rigole parce que je pense à la dernière phrase de l'intro, la prêt à dire adieu à la peur. Parce que j'étais dans ce fantasme-là, moi aussi, il y a quelques temps, il y a quelques années, de dire, tiens, comment je pourrais enlever la peur ? Parce que la peur, c'est vrai que c'est une émotion assez désagréable qu'on a envie d'enlever, c'est une émotion qui peut nous bloquer dans ce qu'on a envie de faire. mais quand on y pense, est-ce qu'on n'aurait pas plus de problèmes à enlever la peur de nos vies ? Imagine une vie où on n'a plus peur, je pense que ce serait compliqué, et qu'il se passerait pas mal de désagréments, et sûrement que notre vie s'arrêterait plus tôt que prévu. Donc la peur, elle a quand même une sacrée utilité. Donc peut-être que le problème, quand on y pense, c'est pas de voir comment enlever la peur de nos vies, mais plutôt comment... apprendre à la gérer. Donc ce que je te propose dans cet épisode, c'est qu'on va voir, ça va se dérouler je pense en deux ou trois parties, on va voir, mais l'idée c'est déjà de comprendre la peur, comprendre ce qui se cache derrière, parce que c'est beaucoup plus facile de gérer quelque chose quand on comprend comment il fonctionne, et dans un deuxième temps de voir, ok, comment le dépasser, parce que c'est bien beau de le comprendre, mais dans un deuxième temps c'est de voir, qu'est-ce que j'en fais de tout ça, et comment je la dépasse. Je ne sais pas si tu connais le livre de Brony War qui s'appelle les 5 regrets les plus fréquents des personnes proches de la mort, les personnes en fin de vie. Je te les lis tous les cinq et tu vas voir, c'est vraiment intéressant. Donc le premier, c'est J'aurais aimé avoir eu le courage de vivre la vie que je voulais vraiment, fidèle à moi-même, pas celle que les autres attendaient de moi. J'aurais aimé avoir travaillé moins dur. J'aurais aimé avoir eu le courage d'exprimer mes sentiments. J'aurais aimé avoir gardé le contact avec mes amis. Et j'aurais aimé m'être donné la permission d'être davantage heureux. Donc, pour la petite anecdote, Bronnie Ware, c'était une ancienne infirmière, si je dis pas de bêtises, ou qui a travaillé dans un EHPAD, je sais plus. à chercher. Mais en gros, elle a été interviewée un paquet de personnes en fin de vie et justement de les interroger sur les regrets qu'ils pouvaient avoir. Et donc, c'est les cinq que je viens de te dire. Et donc, si on s'interroge un peu, derrière ces cinq regrets, qu'est-ce qui se passe très souvent ? C'est des peurs. C'est la peur de ne pas avoir osé franchir un câble, d'avoir osé tenter cette aventure, tenter ce tour du monde, tenter de monter cette entreprise ou même des peurs beaucoup plus simples mais qui peuvent avoir un gros impact dans notre vie. par exemple, tenter d'avoir peur de cette discussion avec cette personne qui nous est chère, et puis le jour où elle part, on se retrouve avec plein de regrets de ne pas avoir eu ces discussions-là. Les peurs peuvent être nombreuses, mais le mécanisme derrière est très souvent le même, c'est qu'on n'a pas osé parce que ça nous semblait tellement inconfortable. On est même dans une société aujourd'hui où on a peur d'avoir peur. Donc voilà, ce que je te propose dans un premier temps, c'est déjà de comprendre la peur. Alors, la peur, c'est quoi ? Ce que je t'invite à faire, c'est déjà qu'on revienne à... à sa fonction première, à son essence de base, la peur, c'est un message électrique, c'est une émotion, un message électrique que va recevoir notre cerveau, qui est souvent piloté par l'amidale, donc pas l'amidale qui est dans la gorge, l'amidale qui est dans notre cerveau. Si tu veux en savoir plus sur ce sujet-là, tu pourras aller voir, il y avait une étude qui avait été faite en 2021, qui avait été publiée dans Cell, C-E-L, qui soulignait justement l'importance de l'amidale face à une situation menaçante. En fait... Dans une situation de peur, en fait, ce qui va se passer, c'est qu'on va soit se figer, soit fuir, soit attaquer. Mais en gros, l'amygdale va souvent piloter la réponse à cette... à cette émotion-là. Bref, je ne vais pas rentrer dans le détail physiologique de comment fonctionne la peur, ce n'est pas le but de cet épisode-là, et puis je pense qu'on n'a pas besoin de tout savoir pour savoir comment la dépasser. L'idée, c'est déjà de la ramener à sa fonction première, la peur, et son essence première, c'est un message électrique. Donc, on ne peut pas laisser un message électrique guider nos choix et notre vie. Maintenant... Cette émotion, c'est vrai que tu as peut-être déjà entendu parler des émotions toxiques et des émotions positives, des émotions négatives. Moi, je ne crois pas à tout ça. Je pense qu'une émotion, elle n'est ni bien ni mal. Par contre, il y a des émotions qui sont plus agréables que d'autres. Si on en revient à la peur, imagine que la peur soit une émotion agréable. C'est-à-dire que là, tu te retrouves chez toi et tu ouvres la porte de chez toi et tu vois un piton de 7 mètres qui est dans ton salon. Et là, tu sens une émotion hyper agréable t'envahir. Bah, je pense que ça pourrait te foutre dans le caca quand même, et qu'il y a moyen que tu te fasses attaquer et bouffer par le puton, que tu vois pas le danger, donc... c'est quand même hyper important que la peur soit une émotion assez désagréable, pour te dire attention, signal d'alerte, tu sais un peu comme Spiderman quand il sent un danger, et qu'il a la tête qui lui tourne là, et qu'il perd un peu connaissance, mais se dire attention là il y a un gros danger, parce qu'effectivement à ce moment là, la peur elle fait son boulot, c'est à dire qu'elle va éteindre ton cerveau, alors quand je dis éteindre ton cerveau, on va dire les fonctions un peu secondaires, comme... ton système immunitaire, comme ton cortex préfrontal, parce qu'à ce moment-là, on n'en a rien à secouer de ce que tu vas manger ce soir ou de la liste de course, ou de comment je dois habiller les gamins en fonction de la météo. À ce moment-là, la peur, elle fait quoi ? Elle éteint ton cerveau et elle t'envoie le jus. Donc tu vas te mettre à respirer, tu sais, avoir cette respiration un peu haletante. Parce qu'à ce moment-là, ton cœur va se mettre à battre beaucoup plus fort. On va avoir besoin de plus d'oxygène parce que le but de la peur, à ce moment-là, comme je t'ai dit, d'éteindre les fonctions dites secondaires pour aller sur de la fuite ou de l'attaque, mais donc d'envoyer de l'énergie dans les muscles, dans... dans tout ça pour que tu puisses combattre ou au contraire fuir très très vite. Mais le but, c'est que ça envoie la sauce. Et le problème, c'est que dans notre société occidentale actuelle, beaucoup de choses ont évolué. Mais par contre, la peur, elle fonctionne toujours de la même manière. Ce qui fait que quand on va avoir peur de choses, parce que maintenant, c'est quand même assez rare, surtout en France, de se retrouver avec un piton dans notre salon ou même un tigre dans le jardin. Mais du coup, on va avoir d'autres peurs. Par exemple, la peur de se lancer, peur de parler en public, peur de lever la main dans cette réunion parce que des fois que je pourrais passer pour un con, peur de faire ma première vidéo sur Internet parce que qu'est-ce qu'on pourrait penser de moi ? Peu importe, on peut avoir plein de types de peurs, mais en fait, le fonctionnement derrière, physiologique, il va être le même. C'est-à-dire qu'en fait, à partir du moment où on va commencer à avoir peur, on va éteindre un peu le cerveau, on va se déconnecter de tout ce qui nous inspire. Et on va soit se figer, c'est-à-dire ne pas passer à l'action, soit combattre, c'est-à-dire là en général, ce qu'on va faire, c'est qu'on va se combattre nous-mêmes, on va commencer à se critiquer, se dire qu'on est une merde, parce qu'on n'y arrive pas, et puis qu'on est nul, et que notre vie elle est pourrie, ou soit fuir, c'est-à-dire on va procrastiner, esquiver le sujet. Donc, se rappeler que c'est normal, c'est normal que lorsque j'ai peur de quelque chose, on ait cette sensation désagréable. Maintenant, la peur, elle est utile. Mais on a souvent mal interprété ce message, parce que comme la peur, à la base, est là pour nous protéger d'un point de vue danger physiologique, ce qui fait que quand on a peur, on se dit, ouh là là, attention, danger, je ne dois pas aller par là. Or, c'est tout le contraire. Maintenant, dans notre société telle qu'elle est, en fait, on va très souvent avoir peur de ce qui nous inspire, de là où on a envie d'aller. Parce que, comme on dit, on a notre cerveau et notre cœur qui sont un peu au milieu d'une guerre. On a notre cerveau qui, lui, veut nous protéger. Il veut pas de danger, il veut du confort. Et notre cœur qui, lui, il veut grandir, il veut qu'on ait une vie inspirante. Et lui, il sait que pour avoir cette vie inspirante, ça passe par... des sorties de zones de confort, ça passe par de l'apprentissage. Le bon bois, il ne pousse pas dans la facilité, il pousse dans le vent, dans la tempête, pour faire des racines solides, avoir un ancrage et finir comme un grand et beau chêne avec le temps. Donc ce qui fait qu'on se retrouve un peu dans cette confrontation entre notre cœur qui veut qu'on vive des expériences, qui veut qu'on tente des choses, qui veut qu'au dernier jour de notre vie, on n'ait pas de regrets ou très peu. Et à côté de ça, notre cerveau qui, oulala, freine, mimosa, attention, là, c'est danger, va pas te mettre en danger. Tu pourrais mourir alors qu'en fait, très souvent, sur ce chemin-là, il y a quand même peu de chances de mourir. Et au contraire, c'est même un peu le paradoxe du truc, c'est souvent en ne passant pas à l'action, en faisant rien, qu'on va commencer à avoir... garder ces émotions toxiques à l'intérieur de nous qui vont développer des maladies et qui vont peut-être de grande chance réduire notre vie donc du coup en justement en essayant de fuir le danger c'est là où sur le moyen long terme on va plus se mettre en danger Donc la peur, moi j'aime bien la catégoriser en trois parties. On va avoir ce qu'on appelle la zone de confort, que là on connaît tous très très bien. Cette zone d'inconfort, là où justement on fait cette fameuse sortie de zone de confort pour aller expérimenter, croître, apprendre des choses. Et après il y a ce qu'on appelle la zone de panique. Donc il faut savoir que quand on va être dans la zone de panique, très souvent il ne va rien se passer. Enfin il ne va rien se passer, on ne va rien pouvoir faire, parce que là on est vraiment en mode, c'est le reptilien qui prend le dessus, On est en mode risque de mort. Et donc, tu vois, typiquement, quand on faisait les immersions en 9 sens, donc c'était des immersions où on faisait venir une grue de 100 tonnes pour apprendre aux gens justement comment marche la peur et comment elle fonctionne. Donc on faisait venir une grue de 100 tonnes et on les faisait sauter à l'élastique de 13 étages, donc à peu près 40 mètres. Et tous au début sont dans mais non mais c'est impossible parce que là le mental il reprend le dessus, c'est impossible, moi je ne le ferai jamais, je n'y arriverai jamais, moi j'ai des problèmes de dos, moi je risque de m'évanouir, moi je suis cardiaque Tous ont le mental qui reprend le dessus et moi le premier, moi j'ai un vertige de fou, donc moi le premier et donc on va… Essayez autant que faire se peut de mettre les participants dans cette zone d'inconfort. Surtout, on va leur apprendre à sortir de la zone de panique pour revenir dans la zone d'inconfort. Parce que dans la zone d'inconfort, on sait gérer, on sait prendre des décisions. Dans la zone de panique, c'est assez compliqué. Donc il y a des méthodes que je pourrais t'expliquer Justement sur la fin de l'épisode Sur comment on peut sortir de la zone de panique Quand vraiment la peur est trop forte Mais par contre il faut garder en tête Que nous ce qu'on veut être C'est dans la zone d'inconfort On ne veut pas être dans la zone de confort Parce que dans la zone de confort il n'y a pas de magie Il ne se passe rien, on n'apprend rien Donc pour résumer cette première partie, comprends que la peur, elle a une utilité. Elle n'est pas là pour te bloquer, elle n'est pas là pour te figer. Elle est là pour, déjà, elle t'envoie un message qui, oui, je sais, est désagréable et pas très confortable. Mais il est normal cet état. Tu ne peux pas aller vers ce qui t'inspire, tu ne peux pas vivre une vie pleine de sang sans passer par cet état. Maintenant, effectivement, ce serait mieux si la peur était agréable. Mais non, écoute, on fonctionne comme ça, point. Et puis, encore une fois, heureusement qu'elle est désagréable, parce que, encore une fois, si tu montes dans ta bagnole et que tu vois qu'il y a trois frôlons asiatiques, je te souhaite d'avoir une émotion désagréable et d'envoyer la sauce pour sortir vite de la voiture. Donc maintenant, ce qu'on va voir, c'est quelle information se cache derrière la peur. Parce que c'est bien beau de se dire, ouais, ok, elle m'envoie une information, mais c'est quoi cette information ? La peur, il faut que tu comprennes qu'elle est souvent liée à un niveau de fantasme. Les deux marchent ensemble, c'est-à-dire qu'à la hauteur où je vais avoir un fantasme, à la hauteur, je vais avoir une peur assez élevée. Pour que tu comprennes, je vais te donner un exemple qu'on cite souvent et qu'on a dans les gens qu'on accompagne, c'est souvent celui de la prise de parole en public. Les gens vont avoir souvent du mal à monter sur scène, prendre de la parole pour la première fois devant des gens. Alors, je dis que ça peut être une scène de 100 personnes, mais comme ça peut être, comme moi avant, de prendre la parole lors d'une réunion, tu vois, là où il y a tes chefs, tes collègues, c'est cela. Moi, j'avais beaucoup de mal à prendre la parole parce que j'étais dans, ouais, qu'est-ce qu'ils vont penser de moi, qu'est-ce que je vais dire, et puis ça se trouve, je vais me taper la honte, c'est cela. Mais en fait, qu'est-ce qui se cache derrière ça ? Il se cache un fantasme, un fantasme de... il faut qu'au moment où je prenne la parole, tout le monde soit conquis dans la salle, en vrai. Tu vois, typiquement, lors de cette réunion, le fantasme, c'était Ah ben, il faut que mon chef, il se dise Waouh ! au moment où je prenne la parole, que mes collègues soient impressionnés par ce que je dis, que ça sert, que ça apporte de la valeur, ceci, cela. En fait, c'est lié à tel niveau de fantasme que forcément, on se met une pression de ouf et en fait, on se met à flipper pour rien, en gros. Alors, et c'est ce qui se passe d'ailleurs avec le saut à l'élastique, très souvent, c'est que quand on va... on va mettre les gens sur la grue, en fait, ils ont un tel niveau de fantasme de faire cette épreuve-là sans avoir la peur, de manière hyper agréable, et c'est fluide, j'ai même le style quand je le fais, tu vois, limite je fais le saut de l'ange de ouf, mais non, en fait, il y a un moment, en réduisant le fantasme, on se dit, non, mais en fait, c'est normal que tu flippes ta race, t'es sur une plateforme à 13 étages dans le vide, ce serait, enfin, il y a un moment, si t'as pas peur là, t'as jamais peur de ta vie, quoi, tu vois. le but c'est pas d'avoir peur, le but c'est de se dire, c'est de comprendre, d'analyser, on le verra tout à l'heure, je te partagerai à la fin de l'épisode un protocole qu'on utilise lors des 900, justement pour un des nombreux protocoles qu'on utilise pour aider à réduire cette peur et la franchir. mais en fait la première étape c'est quand même d'en prendre conscience c'est dire hey c'est normal si j'ai pas peur à 13 étages sur une plateforme j'ai jamais peur et tout comme dans cette salle de réunion à un moment si j'ai pas peur au moment où je prends la parole bah écoute il y a un moment c'est normal on a tous un petit peu peur du regard des autres on a tous envie de briller on a tous envie de donner la bonne réponse mais en réduisant le niveau de fantasme en se disant hey Et si je me trompe ? Et si ce que je vais dire n'apporte pas grand-chose ? Et même si on se moque, c'est quoi au pire des cas ? Si ça a aidé une personne dans l'Assemblée, est-ce que ça ne vaut pas le coup ? Bon, ben si. et c'est ce qui se passe sur les prises de parole en public je l'ai encore eu tout à l'heure avec une personne avec qui on discutait elle me disait ouais mais j'ai peur de faire ma première vidéo sur internet et imagine il n'y a pas de like imagine ça aide personne et imagine imagine imagine imagine ok maintenant réduisons le niveau de fantasme et si je te dis que ta vidéo elle aura zéro like, elle aura rien. Par contre, que dans six mois, il y a une personne qui vient te dire, tu sais, cette vidéo-là, je ne t'ai jamais fait de retour, mais en vrai, elle a changé ma vie parce que j'ai pris telle action en place, j'ai fait telle chose et vraiment, je ne te l'ai jamais dit, je n'ai jamais osé te contacter, mais merci, merci pour cette vidéo. Est-ce que ça vaut le coup d'avoir fait cette vidéo ? La personne me dit, oui, grave. tu vois et bizarrement elle s'est mis à faire cette vidéo et c'est ce qu'on va retrouver sur une prise de parole en public aussi souvent les gens au moment de monter sur scène il y a cet inconfort qui monte, cette peur, et qu'ils sentent que la gorge commence à se serrer, et qu'ils ont le cœur qui bat, et qu'on leur rappelle que la peur, à ce moment-là, elle ne vient pas pour te dire de ne pas y aller, elle vient là pour que tu envoies le jus, pour que tu aies plus d'oxygène dans le sang, pour que tu sois encore plus dans l'instant présent, elle vient là pour ça. Donc oui, la sensation est désagréable, mais elle est là pour t'aider, parce que tu vas vivre un moment important. et qu'il y a des techniques de respiration pour la diminuer, pour mieux la contrôler, mieux la centrer. Mais déjà, en montant sur scène et en cassant le fantasme à ce moment-là de il faut que toute la salle soit conquise par ce que je vais dire et que j'ai une standing ovation et que ça déchire et que tout le monde se dise waouh, mais quelle prise de parole il vient de nous faire, ça a déchiré déjà, en montant sur scène, en se disant et tu sais quoi, si ma prise de parole, elle a aidé... Peut-être, je sais pas, une personne, deux personnes dans la salle, peut-être qu'il y en a 98 qui n'ont rien à foutre, 20% qui m'ont jugé, qui m'ont critiqué, mais que, ouais, statistiquement, c'est quand même rare d'avoir 100% de la salle qui te juge et te critique. Dans la salle, il y en a peut-être qui vont rien dire, mais qui vont kiffer ce que tu dis, parce que, tu sais, c'est un peu comme les avis sur Internet, c'est-à-dire que les gens qui se plaignent, on va les entendre, mais ceux qui sont contents, ils vont rien dire, quoi. ben là c'est pareil et si tu te concentres sur ces gens là et si ma prise de parole elle a aidé une personne qui rentre chez lui il sort de la conférence et ce que je lui ai apporté, pas tout encore une fois cassons le fantasme, dans tout ce que tu veux dire il y aura de la merde aussi en fait, comme moi dans mon épisode tout est pas en mode tout ce que je suis en train de dire les gens vont se dire c'est génial, non je suis aussi en train de dire de la merde, je suis aussi en train de dire des trucs un peu maladroits mais c'est ok, je m'en fous je suis concentré sur le fait que si t'as avancé d'un millimètre ou même d'un ou d'un pas de géant, j'en sais rien après cet épisode et je le serai peut-être jamais mais en vrai, je vais pas dire que je m'en fous bien sûr que je préférais avoir un retour avoir un commentaire, avoir un feedback mais la vérité est que la majorité des gens le feront pas et c'est ok en fait parce que je me concentre sur le fait que je suis sûr que dans ce que je te partage il y a des choses qui vont t'aider et point et voilà, mon bonheur il est là et mon kiff il est là et je suis content et bah du coup forcément j'ai beaucoup moins peur à l'idée de faire cet épisode de podcast parce que je ne suis pas concentré sur il faut que ce soit waouh et que j'ai plein de retours parce qu'inconsciemment, je sais que ce n'est pas possible. On revient un peu à la réalité. Donc, l'information que tu vas avoir importante grâce à cette peur, c'est qu'il y a un niveau de fantasme derrière. En fait, si tu as peur, je ne sais pas, de... Par exemple, quitter ton entreprise comme moi avant, moi j'étais terrorisé et figé pendant des années à l'idée de quitter mon job parce que j'étais en mode, oh là là, je vais foutre toute ma famille dans la merde, oh là là, je vais casser tout ce qu'on a construit, oh là là, et si ça ne marche pas, oh là là, et tout ça, et tout ça, et tout ça. Mais en vrai, le fantasme derrière, c'était de dire, je vais quitter mon taf et peut-être que je vais rentrer... tout de suite je vais couvrir mon salaire dans les semaines qui vont venir, et que tout va bien se passer, et qu'il n'y aura pas d'embûches, et que je ne vais pas en chier, et que ça va être facile. Il y avait un niveau de fantasme inconscient qui était là derrière. En vrai, en cassant le niveau de fantasme, en disant c'est normal qu'il y ait une période transitoire, c'est normal qu'il y ait une période où je vais perdre en niveau de confort, où je vais perdre en niveau de vie, où je vais perdre en... ou je vais douter, de me dire que c'est normal qu'il va y avoir tout ça. Bizarrement, le niveau de fantasme baisse et donc la part de peur diminue. Donc comprends que si tu as peur de quelque chose, ce n'est pas que tu ne dois pas y aller. C'est qu'il y a une direction. S'il y a un niveau de fantasme, c'est qu'il y a derrière quelque chose qui t'inspire, derrière quelque chose qui te donne envie. Donc va réduire le niveau de fantasme, va prendre l'essence même de cette information qui te donne la peur à ce moment-là. qui est en train de te dire, oulala, regarde, il y a quelque chose d'important pour toi, et va étudier ça, va creuser, va, si tu n'y arrives pas tout seul, fais-le avec un ami, et après, il n'a peut-être pas les compétences pour le faire, va prendre un coach ou un thérapeute, j'en sais rien, mais va creuser cette information, parce que la peur, elle est en train de te donner la bonne direction. et typiquement tu vois des questions que tu peux te poser à ce moment là c'est de te dire tiens s'il me restait 6 mois 1 an à vivre cette action là qui me fait peur est-ce que je serais sur mon lit de mort est-ce que je regretterais de ne pas l'avoir fait moi j'aime bien revenir à l'identité je travaille beaucoup avec l'identité tu le sais peut-être j'en parle souvent mais je travaille beaucoup avec l'identité chez les gens et là notamment avec la peur te dire tiens en fait qui tu deviens en faisant cette action là est-ce que ça te rapproche ou est-ce que ça t'éloigne de la personne que tu veux devenir très souvent ça te rapproche, il y a quand même peu de chances que tu aies peur d'un truc et que tu dis si je le fais ça m'éloigne de la personne que je veux devenir en ce cas là c'est que là il y a une couille dans le gigot comme on disait mais si t'es sur ton lit de mort, cette action là elle te rapproche, elle t'enlève des regrets est-ce que ça vaut pas le coup de le faire ? Maintenant c'est pareil je pensais à cette personne pour les vidéos Je lui posais la question, je lui disais Hé, à la cinquantième vidéo, comment tu veux que ce soit ? À quoi ça ressemble ? Qui tu veux ? Est-ce qu'il y a des gens que tu veux interviewer ? Est-ce qu'il y a des gens que tu as envie de voir ? Est-ce qu'il y a une audience que tu as envie d'avoir développée ? En fait, en se concentrant sur la cinquantième vidéo, bizarrement, la première vidéo prenait vachement moins de place dans sa tête et dans ses peurs. Parce qu'elle n'est plus vue comme un mur à franchir qui est infranchissable et super dur. Non, elle est vue comme une première marche de l'escalier pour atteindre ce qu'elle veut. En fait. Et donc bon, ce petit inconfort qu'on a, c'est normal en fait. Moi, quand j'ai fait le premier épisode de podcast, tu vois, là on doit être au quatrième, j'en sais rien. Je sais que je suis encore hésitant, que je fais des e je fais quelques petites retouches post... post-enregistrement, parce que des fois, il y a des gros blancs, je me dis, merde, qu'est-ce que je voulais dire, je sais plus, et que j'ai pas envie de te laisser un blanc de 15 secondes, en fait, je sais qu'il y a tout ça, et c'est ok, et je sais qu'au cinquantième épisode, il y en aura beaucoup moins, et que je serai beaucoup plus confortable, je serai plus à l'aise dans ma façon de te parler, je serai sûrement peut-être plus compréhensible, plus synthétique, je serai plus tout ça, mais c'est ok, en fait, il y a un moment, c'est pas en attendant d'être plus tout ça qu'il faut que j'atteinde, non, c'est en faisant, et voilà. au cinquantième épisode encore une fois ce sera mieux qu'au premier et du coup en me concentrant sur le cinquantième épisode le premier ou le quatrième ils prennent vachement moins de place dans ma tête il y a moins d'hésitation à le faire mais le fait que j'ai peur à l'idée de le faire, je vois pas ça comme un truc bloquant, je vois ça comme un truc ok c'est la bonne direction, je lui fonce Maintenant, comment dépasser ses peurs ? Je t'ai donné déjà quelques informations dans les parties précédentes, mais on va creuser un peu. Ce qu'il faut que tu comprennes, comme je te disais, la peur, donc ta zone de confort, zone d'inconfort, zone de panique. Si à un moment, tu es dans une zone de panique sur, je ne sais pas, sur le fait de faire ta première vidéo, tu sens que là, tu n'arrives plus à respirer, ça te prend, tu commences à suer à grosses gouttes. C'est ce qui nous arrive d'ailleurs souvent quand on va monter sur scène pour la première fois. au moment de prendre le micro que le rideau va s'ouvrir, c'est là où on frôle la zone de panique. Là, ce qui est important, garder en tête, comment je reviens dans la zone d'inconfort ? donc je vais te donner un protocole juste après, à la fin là pour que tu puisses revenir dans cette zone d'inconfort ça passe beaucoup par la respiration mais pas que tu vas voir, c'est le protocole qui est décrit dans notre livre silence ça kiffe il y a d'autres protocoles mais celui-ci pour l'avoir fait des centaines de fois avec moi ou avec les clients je sais qu'il marche très très bien donc je préfère te partager celui-ci d'ailleurs petite info au passage je vous rappelle qu'en ce moment le livre silence à kiff on l'offre vous ne payez que les frais de port il suffit d'aller sur livre.silencesakif.fr et vous ne payez que les frais de port ne passez pas à côté de cette pépite dans laquelle on vous a partagé un max de contenu je dis on parce qu'il y a quand même 48 intervenants tous plus inspirants que les uns que les autres donc vraiment profitez-en je reviens, je ferme la parenthèse Autre astuce que je t'ai partagée tout à l'heure, c'est de réduire le mur. Tu vois, si à un moment, par exemple, cette première vidéo, elle te fait peur, ne plus la voir comme un... Parce qu'en fait, ce n'est pas la vidéo qui est proprement dit qui te fait peur, c'est ta perception de cette vidéo. Donc, si tu la vois comme un mur infranchissable, hyper compliqué, concentre-toi sur la cinquantième ou la centième vidéo, à quoi elle ressemblera. Et tu vas voir que, comme je te le disais tout à l'heure, cette première vidéo ou ce premier petit pas que tu as à faire, eh bien... ça devient une première étape normale. Typiquement, si on prend l'exemple de quitter son travail, par exemple, moi, je sais que ça me paraissait comme un mur infranchissable, tu vois, de faire ça. Mais en me concentrant, ce qui m'a vachement aidé, en me concentrant sur à quoi ça ressemble dans deux ans, ma société, ce que j'ai fait, qui j'ai aidé, qui j'ai pu... donc aider sur ce chemin là et moi qui je suis devenu, quelle personne je suis devenu bah en fait la démission me paraissait plus comme un mur infranchissable mais comme une étape normale du chemin en fait par laquelle il fallait que je passe Un autre point important que j'aime bien faire quand on travaille les peurs, je reprends la casquette de chef de projet, parce que j'étais quand même 15 ans ingénieur en management de projet, et sur des très très gros projets, on faisait ce qu'on appelle une analyse de risque. L'analyse de risque, c'est quoi en fait ? C'est-à-dire qu'il y a un moment où on va se lancer dans un projet, on va prendre un exemple simple, par exemple, Par exemple, tu dois construire une maison. Quand tu prends un constructeur pour te construire une maison, il fait aussi une analyse de risque pour dire qu'est-ce qui pourrait mal se passer sur le chantier. Et en face, on va mettre ce qu'on appelle des plans d'action. C'est-à-dire qu'en face de chaque risque, le but, c'est d'essayer d'éviter d'être dans le déni, de dire je me concentre, je fais de la visualisation et je vais attirer que du positif Non, il y a un moment, les risques sont là, ils peuvent arriver. Et plus je maîtrise mes risques, moins j'ai peur. Typiquement, quand on va construire une maison, le premier risque, c'est de se dire, en fait, est-ce que le terrain, il est, comment on appelle ça ? la terre n'est pas trop noble pour... Est-ce que la maison ne va pas s'enfoncer au bout de trois ans ? En face, on va faire une analyse de terrain. On va analyser la terre. On va vérifier que c'est constructible. On va vérifier qu'il n'y a pas une nappe phréatique juste en dessous. On va faire plein de tests pour vérifier que le risque, on peut le lever, qu'il n'est pas avéré. si on n'a pas peur c'est la même chose il y a un moment on va lister les pires choses qui puissent arriver moi c'est ce que j'ai fait typiquement pour reprendre le cas de ma démission à l'époque je me suis dit ce serait quoi le pire du pire et c'est quoi tous les scénarios catastrophes qui peuvent arriver typiquement ça marche pas et quelle parade je peux mettre en face typiquement je reprends un travail au pire je vais chez McDo si j'arrive pas à retrouver un travail je vais chez McDo Un travail qui me plaît tout de suite, mais on est comme dans un pays où le mec qui veut travailler, ou la femme, la personne qui veut travailler... du boulot il y en a, alors c'est peut-être pas le boulot de tes rêves, mais au pire pendant 6 mois tu fais ça et le risque financier il est levé. Il y avait aussi le fait de dire, si je casse tout ce que j'ai construit, en analysant ce risque-là, est-ce que c'est vraiment possible que je casse tout ce que j'ai construit ? Parce que souvent on se dit je repars de zéro, mais non je ne repars pas de zéro, je repartirai de mon expérience, au pire je reprendrai mon boulot, mais entre-temps j'aurais développé vachement de compétences, j'aurais développé de la résilience, j'aurais développé du courage, j'aurais développé plein de choses, Donc je peux revenir au pire à ma situation d'ingénieur, mais en plus avec plein de nouvelles compétences. Donc le risque de je casse tout et je repars de zéro en fait c'est faux. On ne repart jamais de zéro, on repart de notre expérience. C'est juste, voilà, ça change de forme. donc l'idée déjà quand t'as une peur d'aller lister tous les risques qui peuvent arriver et puis en face se dire bon bah ok en mode analyse de risque tiens quel plan d'action je peux mettre en face tu vois typiquement ah je veux faire ma première vidéo ah bah j'ai peur d'avoir des rageux ok bah si j'ai des rageux qu'est-ce que je fais en fait est-ce que j'utilise par exemple les commentaires que j'ai pour refaire des nouvelles vidéos est-ce que j'utilise les commentaires que j'ai pour faire je crois que c'est l'oralone humoriste tu vois par exemple qui a pris tous les commentaires de ses rageux et qu'on a fait une marque de t-shirt et de mug elle a cité les gens et donc elle a dit continuez à m'insulter parce que je crois que si je te dis pas de bêtises tous les tous ces mugs là, tout ça, ça va à une association tous les bénéfices vont à une association donc elle dit, continuez de m'insulter parce qu'en fait vous donnez de l'argent à l'association en faisant ça tu vois, elle a trouvé une utilité aux commentaires des rageux ça peut être, moi je sais que sur les premiers commentaires un peu rageux que j'avais sous les premières vidéos, donc oui ça faisait mal forcément mais en fait j'aimais bien l'utiliser pour en faire une nouvelle idée de vidéo en fait, ça me donnait des nouveaux sujets, donc au bout d'un moment je dis, en fait continuez les gars c'est bien, vous me donnez de l'inspiration, là où des fois j'en manque donc vraiment en face des risques que tu as sur les peurs que tu as va lister qu'est-ce que tu peux déjà mettre en place et anticiper et en fait si dans ta tête ton mental il a un plan d'action il est calmé là-dessus le niveau de peur va encore une fois diminuer et un dernier point qui me vient c'est l'entourage et après je vais te partager le protocole que je te disais l'entourage aussi l'entourage joue beaucoup sur nos peurs parce que Si je suis entouré que de... On va dire, je garde le même exemple de la démission. Si je suis entouré que de gens qui me disent Non, il ne faut pas démissionner, mais surtout pas. Moi, je connais quelqu'un qui a démissionné, puis ça s'est mal passé, puis il a mal fini, puis il a fini à la rue, puis sa femme a divorcé et tout. Si je suis entouré que de gens qui me projettent leurs peurs et les peurs des autres, forcément, ça va commencer à remettre du bois dans le feu de ma peur. Donc, il y a un moment... il faut aussi peut-être que j'aille m'entourer de gens qui ont franchi ça, qui ont dépassé ça, qui savent me rassurer là-dessus, m'entourer ou d'aller trouver des mentors, d'aller lire des livres, d'aller lire des biographies, regarder des vidéos de gens qui t'inspirent, d'aller écouter des podcasts, mais en fait des gens qui sont passés par là où tu aimerais aller et écouter comment ils ont franchi ça. Tu vois, là je te parlais de ma démission, peut-être que ça te fait du bien d'entendre ça, parce que peut-être que tu es en plein là-dedans en ce moment, et si tu as besoin qu'on en parle, écoute. Tu as mes contacts sur les réseaux sociaux, appelle-moi et puis on prend le temps d'en parler. mais fais attention à l'entourage dans ces moments-là parce que la peur, ça reste aussi énergétique on peut vite être imprégné des peurs des autres et qu'ils viennent augmenter nos scénarios catastrophes mais typiquement tu t'entoures de gens qui sont passés par là des mentors ou des gens qui t'encouragent, qui te rassurent ça sera beaucoup plus facile pour franchir cette peur voire l'éradiquer en fait tu vas te rendre compte que tu avais... peur d'avoir peur et qu'en fait elle n'a aucune raison d'exister dans ta tête donc je te l'avais promis je vais te partager le protocole astuce donc c'est un des protocoles que tu retrouves dans silence ça kiffe justement sur les peurs astuce c'est l'acronyme donc tu vas avoir 6, 7 mots je sais plus c'est un protocole qu'on utilisait pas mal dans les 9 sens pour la grue mais que j'utilise pour beaucoup de choses moi j'utilise encore régulièrement il y en a d'autres des protocoles mais celui-ci encore une fois il marche très très bien Donc le A, c'est pour accueillir. Accueillir, c'est ce que je te disais tout à l'heure, c'est qu'il est normal d'avoir peur. Tu aurais bien plus de problèmes à ne pas avoir peur. La peur, elle ne veut pas que tu la dégages. Elle veut être entendue, comprise, comme une enfant qui va t'appeler papa, papa, papa. Et tant que tu ne l'écoutes pas, il va continuer à gueuler de plus en plus fort. La peur, c'est exactement la même chose. La peur, plus tu cherches à lutter contre elle, plus elle va s'accentuer. C'est vraiment, rappelle-toi de cet enfant qui va t'appeler de plus en plus fort. Donc tu peux te répéter par exemple cette phrase à voix haute. J'ai le droit d'avoir peur. Ni moi ni personne ne peut me juger pour cela. J'accueille cette peur avec tout l'amour qu'elle mérite et je la remercie de s'exprimer. J'ai le choix de traiter cette peur. Je ne le fais pas par obligation mais parce que j'en ai envie. Donc accueille cette peur. Quand tu la sens vraiment, accueille-la comme une amie bienveillante, quelqu'un qui a un message à te faire passer. Elle n'est pas là pour te dire ne le fais pas, elle est là parce qu'elle a un message. Donc écoute là. Le S, c'est la sensation. Ce que je te propose, c'est de te mettre un peu comme une caméra, tu vois, toujours sans jugement, attention, et de t'observer comment elle se manifeste cette peur dans ton corps. Est-ce que ton cœur y bat plus vite ? Est-ce que ta respiration, elle s'est accélérée ? Rappelle-toi que cet inconfort, il est normal. C'est la partie reptilienne de ton cerveau qui fait correctement son travail pour t'envoyer un message qui est important pour toi. Donc, où est-ce que tu as peur dans ton corps à ce moment-là ? À quoi tu penses sur l'instant ? Tu vois, c'est quoi les images, les idées, les phrases qui viennent à ce moment-là ? C'est quoi les sensations ? Mais mets-toi vraiment en mode observateur. Tu peux aussi te répéter, si tu veux, trois fois à voix haute cette phrase. L'inconfort de cette peur est normal et il est à mon service. L'inconfort de cette peur est normal et il est à mon service. l'inconfort de cette peur est normal et il est à ton service, bon Dieu de bordel de merde donc écoute-la et observe-la vraiment, regarde c'est très rigolo au moment où t'as peur tu vas voir, sens est-ce que c'est la gorge qui se serre, le bide qui se serre l'estomac, j'en sais rien, mais prends le temps de regarder ça en mode observateur et sans jugement, en te rappelant que c'est normal et tu vas voir à quel point, un, ça va diminuer vraiment comme si t'avais quelqu'un qui se sent compris cette sensation elle est vraiment très agréable Donc, on a vu accueillir les sensations et le T, c'est pour transformer, de la méthode astuce. Rappelle-toi, la peur, c'est un voyage temporel de notre esprit. En fait, au moment où tu as peur, c'est que tu n'es pas dans l'instant présent. Tu es comme un voyageur entre un futur catastrophique que tu es en train d'imaginer et des scènes passées que tu vas exagérer et accentuer. En revenant au moment présent, en jouant sur ta respiration et sur la perception que tu as de cette peur, tu vas baisser naturellement l'intensité de celle-ci. Par exemple, tu peux chercher cinq choses rouges qui sont autour de toi à ce moment-là. Alors je dis rouge ou d'autres couleurs, tu vois. Mais d'ailleurs, c'est bien de prendre une couleur qui n'est pas forcément dans... Toi, si tu es en pleine nature, ne va pas chercher du vert, c'est ce qu'il y a partout autour. Cherche du bleu, tu vois, ou du rouge. Mais cherche des choses autour de toi et liste-les à la voix haute, tu vois. En haut de la grue, on dit souvent aux gens, faites ça. tu sens la crise de panique qui arrive là, mets-toi à lister à voix haute des choses, par exemple, qui sont rouges. Tiens, je vois le blouson de Bernard en bas, je vois la voiture, la Clio rouge qui est garée sur le parking. Parce qu'en fait, pendant que tu fais ça, tu te remets dans l'instant présent et tu viens court-circuiter cette espèce de diarrhée mentale que tu étais en train de te faire d'un scénario catastrophe où tu vas mourir en sautant à l'élastique et que c'est le dernier jour de ta vie. Non, en fait, tu vas court-circuiter ce circuit-là. et un autre truc pour la transformer c'est de jouer sur ta posture prends une posture digne à ce moment là bien droite tu verras que c'est compliqué d'avoir peur en te donnant hyper fier droit le menton relevé par contre en général ce qu'on va faire quand on a peur t'as déjà vu les animaux comment ils sont dans la nature ils vont se recroqueviller et justement on va bloquer la respiration donc ça va accentuer ta peur en te redressant en prenant une posture bien droite en prenant de grandes inspirations En expirant lentement, comme si tu soufflais sur une flamme qui est à 10 cm de toi, mais pas pour l'éteindre, pour la faire danser. Tu vas faire... Faisant ça plusieurs fois, tu vas voir que physiologiquement, ton niveau de peur va diminuer. Tu vas quitter cette zone de panique. Fais ça plusieurs fois et tu vas voir. Le U de astuce, c'est un petit rappel sur ce que je disais tout à l'heure. C'est que U, il est un peu capillotracté celui-là, mais c'est le seul qu'on a trouvé. C'est que la peur, c'est une amie qui te veut du bien. discute avec elle à ce moment-là, une fois que là... Pourquoi on l'a mis en quatrième étape ? C'est que c'est compliqué de discuter avec elle au moment où tu es dans la zone de panique. Donc c'est pour ça qu'il y a vraiment cette étape importante de la transformation juste avant, de vraiment faire baisser le niveau de peur. Mais une fois que tu es revenu dans cette zone d'inconfort, c'est le moment de rediscuter avec elle. C'est une amie, elle discute avec elle, demande-lui quelles opportunités elle t'offre à ce moment-là. Demande-lui c'est quoi son intention positive, ce qu'elle a envie. te dire. Demande-lui ce que c'est ce fameux fantasme que tu as et qui se manifeste actuellement à cet instant sous forme de peur. Tu peux prendre même une bonne tranche de rigolade, de poilade avec elle en rendant ça absurde. Typiquement... typiquement, tu vois, ça m'était arrivé, je vais te donner un exemple, on était en Grèce avec David Laroche et les Titanium, donc c'était un mastermind qu'il avait créé, et on était à table, j'étais en train de raconter une blague pour changer, et donc toute la table éclate de rire, et du coup, une des assistantes de David qui était à la table avec nous, dit à David Oh, attends, donnez le micro à Julien, il faut qu'il vous raconte la blague et je me retrouve donc là, devant tout le mastermind, David, Julie, donc Julie c'est sa chérie, et puis, et pas mal de gens qui m'inspiraient beaucoup, que je voyais un peu waouh à l'époque. Alors, ce n'est pas que je ne les vois plus waouh, mais c'est que je les ai recentrés un peu maintenant à leur niveau d'humain. Mais je me retrouve hyper intimidé devant tout le monde à raconter cette blague. Donc c'est un peu comme les magiciens, tu sais, quand tu l'as fait une fois, ça marche bien, et la deuxième fois, ça fait un gros bide. Et ben là, c'est exactement ce qui s'est passé, je me retrouve à raconter cette blague, parce que j'ai mon niveau de fantasme de Ah putain, faut que toute la salle explose de rire dans ma tête qui commence à tourner, et faut que David, ça le fasse rire, et tout ça, et tout, et tout, et tout. Et en fait, je fais un gros bide, parce que la blague, du coup, je mets moins d'énergie, j'ai peur, elle est moins drôle, et là, en fait, je me retrouve avec un gros silence, tout le monde qui me regarde. comment elle s'appelle, j'ai perdu son nom, l'assistante de David qui avait conseillé que je raconte ma blague, qui est un peu gênée parce que tu vois, elle s'est dit, ah là là, bon, là ça fait un bide, et donc du coup, là sur le moment, je me rappelle ce que je suis en train de te dire, je me dis tiens, comment je me sors de ça, parce que là, un peu la honte, et je commence à rougir, à me sentir con, et bah du coup je me dis bah tiens je vais rigoler avec cette peur et je commence à dire au micro aux gens en vrai là vous vous êtes foirés je viens de faire un gros bide vous auriez pu être quand même vachement plus douloureux avec moi là moi un gros bide comme ça je m'attendais à ce que au moins la nature s'arrête même que les oiseaux arrêtent de chanter que le serveur même lui qui pourtant parle pas un mot de français vu qu'on est en Grèce vienne comprendre ça et s'arrête et me dit le pauvre je pense que vous auriez pu faire un effort sur... en exagérant ce qui vient de se passer. Et là, du coup, le fait de dire ça fait rire tout le monde, moi le premier, et je transforme ce qui était en train de se passer comme un gros bide en situation, en mon avantage, en disant, je reprends le contrôle sur le truc. La peur, c'est la même chose, en fait. C'est un moment, si t'as vraiment une peur qui te maîtrise, essaye de rigoler avec elle en rendant le scénario absurde, j'en sais rien, tu as un... t'as peur, au moment de sauter à l'élastique, t'as peur qu'il se passe un truc de ouf, rends le truc absurde, dis-toi qu'imagine tu vas vomir, ça arrose tout le monde, j'en sais rien, ou tu rebondis tellement de fois, en fait c'est interminable, tu rebondis 63 fois et que les gens sont morts de rire, même toi, parce que tu te dis mais quand est-ce que ça s'arrête ? Je sais pas, il y a ton pantalon qui tombe, mais rends le truc absurde et tu verras que le niveau de peur... il va diminuer naturellement. Le C pour confronter. Prends ton pouvoir désormais et tu vas répéter cette phrase à voix haute. Je comprends que la... Peur est une seconde d'inconfort pour des années de kiff. Je suis au bon endroit pour aller vers une vie kiffante que je choisis. Confronte la peur. Encore une fois, quand je dis confronte, c'est pas d'aller lutter contre elle. Mais là, maintenant, c'est le moment de reprendre son pouvoir. On a diminué le niveau, on a diminué l'intensité, on a réussi à la rendre risible. Maintenant, c'est ok, je reprends mon pouvoir et je le fais, ce putain de premier pas, j'y vais. La peur, j'ai compris qu'elle n'était pas là pour m'emmerder. Qu'elle était là pour que... Tu sais quoi ? Je ne vais même pas le couper au montage pour te montrer. Pour le laisser, te montrer que ça peut être parfaitement imparfait. mais que cette peur, elle est là pour que t'aies une vie kiffante, donc maintenant, on y va. Et le 6, hyper important, le E de exalter. Et un bon moyen de s'exalter, c'est tu prends une feuille, un papier, écris dans ton cahier ou sur cette feuille ton futur dans 10 ans, comment il est après avoir dépassé cette peur. C'est quoi les impacts positifs dans tous tes domaines de vie ? C'est quoi les impacts positifs si t'as quitté ce taf qui te bloque et que t'y arrives pas ? Si t'as fait cette première vidéo, si t'as fait cette première scène en public, si t'as eu cette conversation avec cette personne ? C'est quoi les impacts positifs et dans tous tes domaines de vie, pour toi, pour tes enfants, pour ta santé, pour tes finances, pour les gens qui te sont chers ? Liste tout ça et... ressens ce que t'as écrit comme si c'était fait tu ressens cette joie cette fierté, cette gratitude que tu as imagine-toi en train de le raconter sur scène, j'en sais rien, on est dans 3 ans tu racontes comment t'as dépassé cette peur Regarde, moi je te jure, quand je pense à comment je flippais de quitter mon taf pendant des années, et que là je suis là, dans ce podcast, à t'en parler avec toute cette simplicité, je me dis, mais dingue les scénarios catastrophes qu'on se raconte en fait. C'était juste une étape normale. C'est la perception que j'en avais à ce moment-là de cette démission qui faisait ça, mais là je t'en parle, je trouve ça risible maintenant. Sur le moment je ne trouvais pas ça risible, mais maintenant c'est risible. Donc mets-toi dans cette énergie-là, celle que je te partage. voilà, moi je me ferais une joie de t'inviter tu vois, sur un prochain podcast ou sur une scène des 9 sens, pour que tu viennes nous en parler lors d'une interview j'en sais rien, mais viens inspirer d'autres personnes par ce dépassement que tu auras fait, d'ailleurs à la fin du livre Silence à Kiff, c'est pas pour rien que je vous ai laissé mon contact, c'est parce que si vous voulez me les partager, me les envoyer et venir les partager mais venez m'en parler mais vraiment, mets-toi dans cette exaltation du moment où tu l'as fait et tu verras que bizarrement, le niveau de peur va diminuer Donc, pour conclure, rappelle-toi, le but n'est pas d'éradiquer la peur, on aurait beaucoup plus de problèmes à éradiquer cette émotion qui, pour moi, est formidable, c'est une émotion mère qui pilote toutes les autres, qui a la racine de toutes les autres, qui a son pendant d'un point de vue émotionnel, qui est l'amour, donc elles sont liées directement, ces deux émotions. On peut faire switcher, d'ailleurs je te jure, tu verrais à quel point, au moment où les gens franchissent le pas du saut à l'élastique. Pourquoi je mets le saut à l'élastique ? C'est parce que je veux que les gens prennent la décision eux-mêmes. On pourrait mettre un saut à parachute et que quelqu'un les fasse sauter, mais non, moi ce que je veux, c'est que les gens prennent cette décision eux-mêmes. Je peux te dire qu'au moment où ils sautent et qu'ils passent d'un niveau de peur, ils comprennent, tu sais, une émotion c'est 214 millisecondes. Quand elle dure plus longtemps, c'est tout le brouhaha mental qu'on fait. Et là, ils s'en rendent compte vraiment au moment où ils sautent, à quel point on passe de la peur à l'amour. L'amour de soi, l'amour de la vie, l'amour de... tellement de choses, c'est dingue comment l'émotion se transforme comme quoi c'était le message électrique il a juste bougé et on a changé pour passer d'une diarrhée mentale à un truc hyper kiffant et un discours hyper comment on appelle ça gratifiant pour soi Donc, vraiment, on ne veut pas l'enlever cette peur, on veut la comprendre. Donc, j'espère que cet épisode t'a permis de mieux la comprendre et on veut voir comment la dépasser. Donc, tu l'as vu déjà en faisant des analyses de risque, en réduisant le mur, en venant, c'est quoi le premier petit pas que je peux faire ? En allant jouer sur ma physiologie, la respiration, la posture, en allant jouer sur qui je m'entoure à ce moment-là pour dépasser ça. Si je parle de ma démission que à mes collègues qui sont flippés, à Josiane de la Conta, qui est là depuis 40 ans et qui, pour elle, c'est inadmissible et impensable de quitter son travail pour faire autre chose, c'est sûr que tu vas rester dans ton caca et dans ton job. Donc ton job, s'il te plaît pas, je te dis pas de quitter ton job s'il te plaît. mais hyper important d'aller s'entourer, d'aller se nourrir de biographies, de podcasts, de conférences, de gens, ou même de... Va dans des soirées d'entrepreneurs, voir des gens qui l'ont fait, j'en sais rien. Et surtout, le point le plus important à la fin, c'est exalter. Connecte-toi à qui tu deviens une fois que tu leur as franchi cette peur. Qui tu es, qui tu es à ce moment-là, et tu verras à quel point c'est kiffant. Je te rappelle qu'en ce moment, le livre Silence, ça kiffe, tu ne payes que les frais de port. Et en plus, comme on est hyper généreux dans l'équipe, en tout cas, on essaye, on t'offre en plus le replay du séminaire en ce moment. Je veux dire, là, on ne peut pas faire mieux. Profites-en. Je ne sais pas combien de temps ça va durer, mais va sur livre.silencesakif.fr. Tu retrouves au pire sur mon site, julienredouard.fr. Tu as le lien. tu l'as aussi sur Instagram, mais voilà, là, ce que je t'ai partagé dans cet épisode, c'est juste un fragment de tout ce qu'on te partage dans ce livre-là. Donc, si cet épisode t'a plu, eh bien, écoute, merci de le partager, merci de soutenir ce qu'on fait, mais il y a peut-être des personnes de ton entourage ou des personnes que tu ne connais pas qui ont besoin d'entendre cet épisode aujourd'hui, ou demain, ou après-demain, je n'en sais rien, mais n'hésite pas à le liker, n'hésite pas à le commenter, n'hésite pas à nous faire des retours, on cherche toujours à s'améliorer également. et puis comme d'habitude pour conclure je te souhaite une magnifique et très belle vie à très vite

Description

Plonge dans un épisode profondément introspectif dédié à la nature de la peur et comment la surmonter pour vivre pleinement.


À travers une conversation sincère et sans filtre, tu y découvriras les racines de la peur, mes propres retours d'expériences et découvertes personnelles.


Découvre des moments de vulnérabilité où je te dévoile mes luttes intérieures et les défis rencontrés sur mon chemin vers la maîtrise de ma peur.


À mesure que l'épisode progresse, tu trouveras des conseils pratiques et des perspectives inspirantes pour t'aider à transformer tes propres peurs en force motrice. Des anecdotes poignantes et des enseignements profonds sont partagés, t'offrant les outils nécessaires pour affronter courageusement les défis de la vie.


Rejoins moi dans cette exploration sincère de la peur, et découvre comment tu vas trouver le courage de poursuivre tes rêves, embrasser l'incertitude et vivre une vie sans limite.


Parce que la véritable essence de la vie réside dans la capacité à surmonter ses peurs et à kiffer chaque instant.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Comment surmonter nos peurs et vivre cette vie bien kiffante qui nous est offerte ? Dans cet épisode, nous plongeons au cœur de l'une des émotions les plus universelles, mais aussi la plus méconnue, la peur. Que ce soit la peur de l'échec, de se lancer dans ce projet, la peur de l'inconnu, même la peur du jugement des autres, nous sommes tous régulièrement paralysés par cette chipie. Mais imaginez un instant, savoir gérer cette sensation oppressante qui nous retient si souvent. Comment serait votre vie si vous pouviez kiffer sans laisser la peur dicter vos choix ? Dans cet épisode, nous allons plonger dans les profondeurs de la psychologie, explorer des techniques concrètes et entendre des histoires inspirantes pour découvrir comment nous pouvons vivre pleinement sans jamais être dominés par nos peurs. Prêt à dire adieu à la peur et bonjour au kiff ? Salut à toi, je suis Julien, révélateur de zones de génie chez les 9 sens. Après une quinzaine d'années comme consultant dans l'ingénierie du management de projet pour de grands groupes, j'ai décidé de partager mes compétences afin d'aider un maximum de personnes à révéler leur zone de génie et la mettre en scène dans leur vie. Ce podcast, c'est un rendez-vous convivial entre nous. Tu repartiras avec des astuces concrètes que j'aurais aimé apprendre bien plus tôt et un carnet d'adresses de personnes inspirantes qui sont dans leur zone de génie. Par moment, je serai seul ou avec des invités, afin que tu gagnes un temps fou et que tu puisses rapidement te sentir utile et à ta place. Car ça, c'est mon kiff. Alors que tu sois en voiture, dans ta séance de sport ou sous ton plaid dans ton canapé, je te propose que nous kiffions ensemble l'épisode du jour. Très belle vie à toi. Je rigole parce que je pense à la dernière phrase de l'intro, la prêt à dire adieu à la peur. Parce que j'étais dans ce fantasme-là, moi aussi, il y a quelques temps, il y a quelques années, de dire, tiens, comment je pourrais enlever la peur ? Parce que la peur, c'est vrai que c'est une émotion assez désagréable qu'on a envie d'enlever, c'est une émotion qui peut nous bloquer dans ce qu'on a envie de faire. mais quand on y pense, est-ce qu'on n'aurait pas plus de problèmes à enlever la peur de nos vies ? Imagine une vie où on n'a plus peur, je pense que ce serait compliqué, et qu'il se passerait pas mal de désagréments, et sûrement que notre vie s'arrêterait plus tôt que prévu. Donc la peur, elle a quand même une sacrée utilité. Donc peut-être que le problème, quand on y pense, c'est pas de voir comment enlever la peur de nos vies, mais plutôt comment... apprendre à la gérer. Donc ce que je te propose dans cet épisode, c'est qu'on va voir, ça va se dérouler je pense en deux ou trois parties, on va voir, mais l'idée c'est déjà de comprendre la peur, comprendre ce qui se cache derrière, parce que c'est beaucoup plus facile de gérer quelque chose quand on comprend comment il fonctionne, et dans un deuxième temps de voir, ok, comment le dépasser, parce que c'est bien beau de le comprendre, mais dans un deuxième temps c'est de voir, qu'est-ce que j'en fais de tout ça, et comment je la dépasse. Je ne sais pas si tu connais le livre de Brony War qui s'appelle les 5 regrets les plus fréquents des personnes proches de la mort, les personnes en fin de vie. Je te les lis tous les cinq et tu vas voir, c'est vraiment intéressant. Donc le premier, c'est J'aurais aimé avoir eu le courage de vivre la vie que je voulais vraiment, fidèle à moi-même, pas celle que les autres attendaient de moi. J'aurais aimé avoir travaillé moins dur. J'aurais aimé avoir eu le courage d'exprimer mes sentiments. J'aurais aimé avoir gardé le contact avec mes amis. Et j'aurais aimé m'être donné la permission d'être davantage heureux. Donc, pour la petite anecdote, Bronnie Ware, c'était une ancienne infirmière, si je dis pas de bêtises, ou qui a travaillé dans un EHPAD, je sais plus. à chercher. Mais en gros, elle a été interviewée un paquet de personnes en fin de vie et justement de les interroger sur les regrets qu'ils pouvaient avoir. Et donc, c'est les cinq que je viens de te dire. Et donc, si on s'interroge un peu, derrière ces cinq regrets, qu'est-ce qui se passe très souvent ? C'est des peurs. C'est la peur de ne pas avoir osé franchir un câble, d'avoir osé tenter cette aventure, tenter ce tour du monde, tenter de monter cette entreprise ou même des peurs beaucoup plus simples mais qui peuvent avoir un gros impact dans notre vie. par exemple, tenter d'avoir peur de cette discussion avec cette personne qui nous est chère, et puis le jour où elle part, on se retrouve avec plein de regrets de ne pas avoir eu ces discussions-là. Les peurs peuvent être nombreuses, mais le mécanisme derrière est très souvent le même, c'est qu'on n'a pas osé parce que ça nous semblait tellement inconfortable. On est même dans une société aujourd'hui où on a peur d'avoir peur. Donc voilà, ce que je te propose dans un premier temps, c'est déjà de comprendre la peur. Alors, la peur, c'est quoi ? Ce que je t'invite à faire, c'est déjà qu'on revienne à... à sa fonction première, à son essence de base, la peur, c'est un message électrique, c'est une émotion, un message électrique que va recevoir notre cerveau, qui est souvent piloté par l'amidale, donc pas l'amidale qui est dans la gorge, l'amidale qui est dans notre cerveau. Si tu veux en savoir plus sur ce sujet-là, tu pourras aller voir, il y avait une étude qui avait été faite en 2021, qui avait été publiée dans Cell, C-E-L, qui soulignait justement l'importance de l'amidale face à une situation menaçante. En fait... Dans une situation de peur, en fait, ce qui va se passer, c'est qu'on va soit se figer, soit fuir, soit attaquer. Mais en gros, l'amygdale va souvent piloter la réponse à cette... à cette émotion-là. Bref, je ne vais pas rentrer dans le détail physiologique de comment fonctionne la peur, ce n'est pas le but de cet épisode-là, et puis je pense qu'on n'a pas besoin de tout savoir pour savoir comment la dépasser. L'idée, c'est déjà de la ramener à sa fonction première, la peur, et son essence première, c'est un message électrique. Donc, on ne peut pas laisser un message électrique guider nos choix et notre vie. Maintenant... Cette émotion, c'est vrai que tu as peut-être déjà entendu parler des émotions toxiques et des émotions positives, des émotions négatives. Moi, je ne crois pas à tout ça. Je pense qu'une émotion, elle n'est ni bien ni mal. Par contre, il y a des émotions qui sont plus agréables que d'autres. Si on en revient à la peur, imagine que la peur soit une émotion agréable. C'est-à-dire que là, tu te retrouves chez toi et tu ouvres la porte de chez toi et tu vois un piton de 7 mètres qui est dans ton salon. Et là, tu sens une émotion hyper agréable t'envahir. Bah, je pense que ça pourrait te foutre dans le caca quand même, et qu'il y a moyen que tu te fasses attaquer et bouffer par le puton, que tu vois pas le danger, donc... c'est quand même hyper important que la peur soit une émotion assez désagréable, pour te dire attention, signal d'alerte, tu sais un peu comme Spiderman quand il sent un danger, et qu'il a la tête qui lui tourne là, et qu'il perd un peu connaissance, mais se dire attention là il y a un gros danger, parce qu'effectivement à ce moment là, la peur elle fait son boulot, c'est à dire qu'elle va éteindre ton cerveau, alors quand je dis éteindre ton cerveau, on va dire les fonctions un peu secondaires, comme... ton système immunitaire, comme ton cortex préfrontal, parce qu'à ce moment-là, on n'en a rien à secouer de ce que tu vas manger ce soir ou de la liste de course, ou de comment je dois habiller les gamins en fonction de la météo. À ce moment-là, la peur, elle fait quoi ? Elle éteint ton cerveau et elle t'envoie le jus. Donc tu vas te mettre à respirer, tu sais, avoir cette respiration un peu haletante. Parce qu'à ce moment-là, ton cœur va se mettre à battre beaucoup plus fort. On va avoir besoin de plus d'oxygène parce que le but de la peur, à ce moment-là, comme je t'ai dit, d'éteindre les fonctions dites secondaires pour aller sur de la fuite ou de l'attaque, mais donc d'envoyer de l'énergie dans les muscles, dans... dans tout ça pour que tu puisses combattre ou au contraire fuir très très vite. Mais le but, c'est que ça envoie la sauce. Et le problème, c'est que dans notre société occidentale actuelle, beaucoup de choses ont évolué. Mais par contre, la peur, elle fonctionne toujours de la même manière. Ce qui fait que quand on va avoir peur de choses, parce que maintenant, c'est quand même assez rare, surtout en France, de se retrouver avec un piton dans notre salon ou même un tigre dans le jardin. Mais du coup, on va avoir d'autres peurs. Par exemple, la peur de se lancer, peur de parler en public, peur de lever la main dans cette réunion parce que des fois que je pourrais passer pour un con, peur de faire ma première vidéo sur Internet parce que qu'est-ce qu'on pourrait penser de moi ? Peu importe, on peut avoir plein de types de peurs, mais en fait, le fonctionnement derrière, physiologique, il va être le même. C'est-à-dire qu'en fait, à partir du moment où on va commencer à avoir peur, on va éteindre un peu le cerveau, on va se déconnecter de tout ce qui nous inspire. Et on va soit se figer, c'est-à-dire ne pas passer à l'action, soit combattre, c'est-à-dire là en général, ce qu'on va faire, c'est qu'on va se combattre nous-mêmes, on va commencer à se critiquer, se dire qu'on est une merde, parce qu'on n'y arrive pas, et puis qu'on est nul, et que notre vie elle est pourrie, ou soit fuir, c'est-à-dire on va procrastiner, esquiver le sujet. Donc, se rappeler que c'est normal, c'est normal que lorsque j'ai peur de quelque chose, on ait cette sensation désagréable. Maintenant, la peur, elle est utile. Mais on a souvent mal interprété ce message, parce que comme la peur, à la base, est là pour nous protéger d'un point de vue danger physiologique, ce qui fait que quand on a peur, on se dit, ouh là là, attention, danger, je ne dois pas aller par là. Or, c'est tout le contraire. Maintenant, dans notre société telle qu'elle est, en fait, on va très souvent avoir peur de ce qui nous inspire, de là où on a envie d'aller. Parce que, comme on dit, on a notre cerveau et notre cœur qui sont un peu au milieu d'une guerre. On a notre cerveau qui, lui, veut nous protéger. Il veut pas de danger, il veut du confort. Et notre cœur qui, lui, il veut grandir, il veut qu'on ait une vie inspirante. Et lui, il sait que pour avoir cette vie inspirante, ça passe par... des sorties de zones de confort, ça passe par de l'apprentissage. Le bon bois, il ne pousse pas dans la facilité, il pousse dans le vent, dans la tempête, pour faire des racines solides, avoir un ancrage et finir comme un grand et beau chêne avec le temps. Donc ce qui fait qu'on se retrouve un peu dans cette confrontation entre notre cœur qui veut qu'on vive des expériences, qui veut qu'on tente des choses, qui veut qu'au dernier jour de notre vie, on n'ait pas de regrets ou très peu. Et à côté de ça, notre cerveau qui, oulala, freine, mimosa, attention, là, c'est danger, va pas te mettre en danger. Tu pourrais mourir alors qu'en fait, très souvent, sur ce chemin-là, il y a quand même peu de chances de mourir. Et au contraire, c'est même un peu le paradoxe du truc, c'est souvent en ne passant pas à l'action, en faisant rien, qu'on va commencer à avoir... garder ces émotions toxiques à l'intérieur de nous qui vont développer des maladies et qui vont peut-être de grande chance réduire notre vie donc du coup en justement en essayant de fuir le danger c'est là où sur le moyen long terme on va plus se mettre en danger Donc la peur, moi j'aime bien la catégoriser en trois parties. On va avoir ce qu'on appelle la zone de confort, que là on connaît tous très très bien. Cette zone d'inconfort, là où justement on fait cette fameuse sortie de zone de confort pour aller expérimenter, croître, apprendre des choses. Et après il y a ce qu'on appelle la zone de panique. Donc il faut savoir que quand on va être dans la zone de panique, très souvent il ne va rien se passer. Enfin il ne va rien se passer, on ne va rien pouvoir faire, parce que là on est vraiment en mode, c'est le reptilien qui prend le dessus, On est en mode risque de mort. Et donc, tu vois, typiquement, quand on faisait les immersions en 9 sens, donc c'était des immersions où on faisait venir une grue de 100 tonnes pour apprendre aux gens justement comment marche la peur et comment elle fonctionne. Donc on faisait venir une grue de 100 tonnes et on les faisait sauter à l'élastique de 13 étages, donc à peu près 40 mètres. Et tous au début sont dans mais non mais c'est impossible parce que là le mental il reprend le dessus, c'est impossible, moi je ne le ferai jamais, je n'y arriverai jamais, moi j'ai des problèmes de dos, moi je risque de m'évanouir, moi je suis cardiaque Tous ont le mental qui reprend le dessus et moi le premier, moi j'ai un vertige de fou, donc moi le premier et donc on va… Essayez autant que faire se peut de mettre les participants dans cette zone d'inconfort. Surtout, on va leur apprendre à sortir de la zone de panique pour revenir dans la zone d'inconfort. Parce que dans la zone d'inconfort, on sait gérer, on sait prendre des décisions. Dans la zone de panique, c'est assez compliqué. Donc il y a des méthodes que je pourrais t'expliquer Justement sur la fin de l'épisode Sur comment on peut sortir de la zone de panique Quand vraiment la peur est trop forte Mais par contre il faut garder en tête Que nous ce qu'on veut être C'est dans la zone d'inconfort On ne veut pas être dans la zone de confort Parce que dans la zone de confort il n'y a pas de magie Il ne se passe rien, on n'apprend rien Donc pour résumer cette première partie, comprends que la peur, elle a une utilité. Elle n'est pas là pour te bloquer, elle n'est pas là pour te figer. Elle est là pour, déjà, elle t'envoie un message qui, oui, je sais, est désagréable et pas très confortable. Mais il est normal cet état. Tu ne peux pas aller vers ce qui t'inspire, tu ne peux pas vivre une vie pleine de sang sans passer par cet état. Maintenant, effectivement, ce serait mieux si la peur était agréable. Mais non, écoute, on fonctionne comme ça, point. Et puis, encore une fois, heureusement qu'elle est désagréable, parce que, encore une fois, si tu montes dans ta bagnole et que tu vois qu'il y a trois frôlons asiatiques, je te souhaite d'avoir une émotion désagréable et d'envoyer la sauce pour sortir vite de la voiture. Donc maintenant, ce qu'on va voir, c'est quelle information se cache derrière la peur. Parce que c'est bien beau de se dire, ouais, ok, elle m'envoie une information, mais c'est quoi cette information ? La peur, il faut que tu comprennes qu'elle est souvent liée à un niveau de fantasme. Les deux marchent ensemble, c'est-à-dire qu'à la hauteur où je vais avoir un fantasme, à la hauteur, je vais avoir une peur assez élevée. Pour que tu comprennes, je vais te donner un exemple qu'on cite souvent et qu'on a dans les gens qu'on accompagne, c'est souvent celui de la prise de parole en public. Les gens vont avoir souvent du mal à monter sur scène, prendre de la parole pour la première fois devant des gens. Alors, je dis que ça peut être une scène de 100 personnes, mais comme ça peut être, comme moi avant, de prendre la parole lors d'une réunion, tu vois, là où il y a tes chefs, tes collègues, c'est cela. Moi, j'avais beaucoup de mal à prendre la parole parce que j'étais dans, ouais, qu'est-ce qu'ils vont penser de moi, qu'est-ce que je vais dire, et puis ça se trouve, je vais me taper la honte, c'est cela. Mais en fait, qu'est-ce qui se cache derrière ça ? Il se cache un fantasme, un fantasme de... il faut qu'au moment où je prenne la parole, tout le monde soit conquis dans la salle, en vrai. Tu vois, typiquement, lors de cette réunion, le fantasme, c'était Ah ben, il faut que mon chef, il se dise Waouh ! au moment où je prenne la parole, que mes collègues soient impressionnés par ce que je dis, que ça sert, que ça apporte de la valeur, ceci, cela. En fait, c'est lié à tel niveau de fantasme que forcément, on se met une pression de ouf et en fait, on se met à flipper pour rien, en gros. Alors, et c'est ce qui se passe d'ailleurs avec le saut à l'élastique, très souvent, c'est que quand on va... on va mettre les gens sur la grue, en fait, ils ont un tel niveau de fantasme de faire cette épreuve-là sans avoir la peur, de manière hyper agréable, et c'est fluide, j'ai même le style quand je le fais, tu vois, limite je fais le saut de l'ange de ouf, mais non, en fait, il y a un moment, en réduisant le fantasme, on se dit, non, mais en fait, c'est normal que tu flippes ta race, t'es sur une plateforme à 13 étages dans le vide, ce serait, enfin, il y a un moment, si t'as pas peur là, t'as jamais peur de ta vie, quoi, tu vois. le but c'est pas d'avoir peur, le but c'est de se dire, c'est de comprendre, d'analyser, on le verra tout à l'heure, je te partagerai à la fin de l'épisode un protocole qu'on utilise lors des 900, justement pour un des nombreux protocoles qu'on utilise pour aider à réduire cette peur et la franchir. mais en fait la première étape c'est quand même d'en prendre conscience c'est dire hey c'est normal si j'ai pas peur à 13 étages sur une plateforme j'ai jamais peur et tout comme dans cette salle de réunion à un moment si j'ai pas peur au moment où je prends la parole bah écoute il y a un moment c'est normal on a tous un petit peu peur du regard des autres on a tous envie de briller on a tous envie de donner la bonne réponse mais en réduisant le niveau de fantasme en se disant hey Et si je me trompe ? Et si ce que je vais dire n'apporte pas grand-chose ? Et même si on se moque, c'est quoi au pire des cas ? Si ça a aidé une personne dans l'Assemblée, est-ce que ça ne vaut pas le coup ? Bon, ben si. et c'est ce qui se passe sur les prises de parole en public je l'ai encore eu tout à l'heure avec une personne avec qui on discutait elle me disait ouais mais j'ai peur de faire ma première vidéo sur internet et imagine il n'y a pas de like imagine ça aide personne et imagine imagine imagine imagine ok maintenant réduisons le niveau de fantasme et si je te dis que ta vidéo elle aura zéro like, elle aura rien. Par contre, que dans six mois, il y a une personne qui vient te dire, tu sais, cette vidéo-là, je ne t'ai jamais fait de retour, mais en vrai, elle a changé ma vie parce que j'ai pris telle action en place, j'ai fait telle chose et vraiment, je ne te l'ai jamais dit, je n'ai jamais osé te contacter, mais merci, merci pour cette vidéo. Est-ce que ça vaut le coup d'avoir fait cette vidéo ? La personne me dit, oui, grave. tu vois et bizarrement elle s'est mis à faire cette vidéo et c'est ce qu'on va retrouver sur une prise de parole en public aussi souvent les gens au moment de monter sur scène il y a cet inconfort qui monte, cette peur, et qu'ils sentent que la gorge commence à se serrer, et qu'ils ont le cœur qui bat, et qu'on leur rappelle que la peur, à ce moment-là, elle ne vient pas pour te dire de ne pas y aller, elle vient là pour que tu envoies le jus, pour que tu aies plus d'oxygène dans le sang, pour que tu sois encore plus dans l'instant présent, elle vient là pour ça. Donc oui, la sensation est désagréable, mais elle est là pour t'aider, parce que tu vas vivre un moment important. et qu'il y a des techniques de respiration pour la diminuer, pour mieux la contrôler, mieux la centrer. Mais déjà, en montant sur scène et en cassant le fantasme à ce moment-là de il faut que toute la salle soit conquise par ce que je vais dire et que j'ai une standing ovation et que ça déchire et que tout le monde se dise waouh, mais quelle prise de parole il vient de nous faire, ça a déchiré déjà, en montant sur scène, en se disant et tu sais quoi, si ma prise de parole, elle a aidé... Peut-être, je sais pas, une personne, deux personnes dans la salle, peut-être qu'il y en a 98 qui n'ont rien à foutre, 20% qui m'ont jugé, qui m'ont critiqué, mais que, ouais, statistiquement, c'est quand même rare d'avoir 100% de la salle qui te juge et te critique. Dans la salle, il y en a peut-être qui vont rien dire, mais qui vont kiffer ce que tu dis, parce que, tu sais, c'est un peu comme les avis sur Internet, c'est-à-dire que les gens qui se plaignent, on va les entendre, mais ceux qui sont contents, ils vont rien dire, quoi. ben là c'est pareil et si tu te concentres sur ces gens là et si ma prise de parole elle a aidé une personne qui rentre chez lui il sort de la conférence et ce que je lui ai apporté, pas tout encore une fois cassons le fantasme, dans tout ce que tu veux dire il y aura de la merde aussi en fait, comme moi dans mon épisode tout est pas en mode tout ce que je suis en train de dire les gens vont se dire c'est génial, non je suis aussi en train de dire de la merde, je suis aussi en train de dire des trucs un peu maladroits mais c'est ok, je m'en fous je suis concentré sur le fait que si t'as avancé d'un millimètre ou même d'un ou d'un pas de géant, j'en sais rien après cet épisode et je le serai peut-être jamais mais en vrai, je vais pas dire que je m'en fous bien sûr que je préférais avoir un retour avoir un commentaire, avoir un feedback mais la vérité est que la majorité des gens le feront pas et c'est ok en fait parce que je me concentre sur le fait que je suis sûr que dans ce que je te partage il y a des choses qui vont t'aider et point et voilà, mon bonheur il est là et mon kiff il est là et je suis content et bah du coup forcément j'ai beaucoup moins peur à l'idée de faire cet épisode de podcast parce que je ne suis pas concentré sur il faut que ce soit waouh et que j'ai plein de retours parce qu'inconsciemment, je sais que ce n'est pas possible. On revient un peu à la réalité. Donc, l'information que tu vas avoir importante grâce à cette peur, c'est qu'il y a un niveau de fantasme derrière. En fait, si tu as peur, je ne sais pas, de... Par exemple, quitter ton entreprise comme moi avant, moi j'étais terrorisé et figé pendant des années à l'idée de quitter mon job parce que j'étais en mode, oh là là, je vais foutre toute ma famille dans la merde, oh là là, je vais casser tout ce qu'on a construit, oh là là, et si ça ne marche pas, oh là là, et tout ça, et tout ça, et tout ça. Mais en vrai, le fantasme derrière, c'était de dire, je vais quitter mon taf et peut-être que je vais rentrer... tout de suite je vais couvrir mon salaire dans les semaines qui vont venir, et que tout va bien se passer, et qu'il n'y aura pas d'embûches, et que je ne vais pas en chier, et que ça va être facile. Il y avait un niveau de fantasme inconscient qui était là derrière. En vrai, en cassant le niveau de fantasme, en disant c'est normal qu'il y ait une période transitoire, c'est normal qu'il y ait une période où je vais perdre en niveau de confort, où je vais perdre en niveau de vie, où je vais perdre en... ou je vais douter, de me dire que c'est normal qu'il va y avoir tout ça. Bizarrement, le niveau de fantasme baisse et donc la part de peur diminue. Donc comprends que si tu as peur de quelque chose, ce n'est pas que tu ne dois pas y aller. C'est qu'il y a une direction. S'il y a un niveau de fantasme, c'est qu'il y a derrière quelque chose qui t'inspire, derrière quelque chose qui te donne envie. Donc va réduire le niveau de fantasme, va prendre l'essence même de cette information qui te donne la peur à ce moment-là. qui est en train de te dire, oulala, regarde, il y a quelque chose d'important pour toi, et va étudier ça, va creuser, va, si tu n'y arrives pas tout seul, fais-le avec un ami, et après, il n'a peut-être pas les compétences pour le faire, va prendre un coach ou un thérapeute, j'en sais rien, mais va creuser cette information, parce que la peur, elle est en train de te donner la bonne direction. et typiquement tu vois des questions que tu peux te poser à ce moment là c'est de te dire tiens s'il me restait 6 mois 1 an à vivre cette action là qui me fait peur est-ce que je serais sur mon lit de mort est-ce que je regretterais de ne pas l'avoir fait moi j'aime bien revenir à l'identité je travaille beaucoup avec l'identité tu le sais peut-être j'en parle souvent mais je travaille beaucoup avec l'identité chez les gens et là notamment avec la peur te dire tiens en fait qui tu deviens en faisant cette action là est-ce que ça te rapproche ou est-ce que ça t'éloigne de la personne que tu veux devenir très souvent ça te rapproche, il y a quand même peu de chances que tu aies peur d'un truc et que tu dis si je le fais ça m'éloigne de la personne que je veux devenir en ce cas là c'est que là il y a une couille dans le gigot comme on disait mais si t'es sur ton lit de mort, cette action là elle te rapproche, elle t'enlève des regrets est-ce que ça vaut pas le coup de le faire ? Maintenant c'est pareil je pensais à cette personne pour les vidéos Je lui posais la question, je lui disais Hé, à la cinquantième vidéo, comment tu veux que ce soit ? À quoi ça ressemble ? Qui tu veux ? Est-ce qu'il y a des gens que tu veux interviewer ? Est-ce qu'il y a des gens que tu as envie de voir ? Est-ce qu'il y a une audience que tu as envie d'avoir développée ? En fait, en se concentrant sur la cinquantième vidéo, bizarrement, la première vidéo prenait vachement moins de place dans sa tête et dans ses peurs. Parce qu'elle n'est plus vue comme un mur à franchir qui est infranchissable et super dur. Non, elle est vue comme une première marche de l'escalier pour atteindre ce qu'elle veut. En fait. Et donc bon, ce petit inconfort qu'on a, c'est normal en fait. Moi, quand j'ai fait le premier épisode de podcast, tu vois, là on doit être au quatrième, j'en sais rien. Je sais que je suis encore hésitant, que je fais des e je fais quelques petites retouches post... post-enregistrement, parce que des fois, il y a des gros blancs, je me dis, merde, qu'est-ce que je voulais dire, je sais plus, et que j'ai pas envie de te laisser un blanc de 15 secondes, en fait, je sais qu'il y a tout ça, et c'est ok, et je sais qu'au cinquantième épisode, il y en aura beaucoup moins, et que je serai beaucoup plus confortable, je serai plus à l'aise dans ma façon de te parler, je serai sûrement peut-être plus compréhensible, plus synthétique, je serai plus tout ça, mais c'est ok, en fait, il y a un moment, c'est pas en attendant d'être plus tout ça qu'il faut que j'atteinde, non, c'est en faisant, et voilà. au cinquantième épisode encore une fois ce sera mieux qu'au premier et du coup en me concentrant sur le cinquantième épisode le premier ou le quatrième ils prennent vachement moins de place dans ma tête il y a moins d'hésitation à le faire mais le fait que j'ai peur à l'idée de le faire, je vois pas ça comme un truc bloquant, je vois ça comme un truc ok c'est la bonne direction, je lui fonce Maintenant, comment dépasser ses peurs ? Je t'ai donné déjà quelques informations dans les parties précédentes, mais on va creuser un peu. Ce qu'il faut que tu comprennes, comme je te disais, la peur, donc ta zone de confort, zone d'inconfort, zone de panique. Si à un moment, tu es dans une zone de panique sur, je ne sais pas, sur le fait de faire ta première vidéo, tu sens que là, tu n'arrives plus à respirer, ça te prend, tu commences à suer à grosses gouttes. C'est ce qui nous arrive d'ailleurs souvent quand on va monter sur scène pour la première fois. au moment de prendre le micro que le rideau va s'ouvrir, c'est là où on frôle la zone de panique. Là, ce qui est important, garder en tête, comment je reviens dans la zone d'inconfort ? donc je vais te donner un protocole juste après, à la fin là pour que tu puisses revenir dans cette zone d'inconfort ça passe beaucoup par la respiration mais pas que tu vas voir, c'est le protocole qui est décrit dans notre livre silence ça kiffe il y a d'autres protocoles mais celui-ci pour l'avoir fait des centaines de fois avec moi ou avec les clients je sais qu'il marche très très bien donc je préfère te partager celui-ci d'ailleurs petite info au passage je vous rappelle qu'en ce moment le livre silence à kiff on l'offre vous ne payez que les frais de port il suffit d'aller sur livre.silencesakif.fr et vous ne payez que les frais de port ne passez pas à côté de cette pépite dans laquelle on vous a partagé un max de contenu je dis on parce qu'il y a quand même 48 intervenants tous plus inspirants que les uns que les autres donc vraiment profitez-en je reviens, je ferme la parenthèse Autre astuce que je t'ai partagée tout à l'heure, c'est de réduire le mur. Tu vois, si à un moment, par exemple, cette première vidéo, elle te fait peur, ne plus la voir comme un... Parce qu'en fait, ce n'est pas la vidéo qui est proprement dit qui te fait peur, c'est ta perception de cette vidéo. Donc, si tu la vois comme un mur infranchissable, hyper compliqué, concentre-toi sur la cinquantième ou la centième vidéo, à quoi elle ressemblera. Et tu vas voir que, comme je te le disais tout à l'heure, cette première vidéo ou ce premier petit pas que tu as à faire, eh bien... ça devient une première étape normale. Typiquement, si on prend l'exemple de quitter son travail, par exemple, moi, je sais que ça me paraissait comme un mur infranchissable, tu vois, de faire ça. Mais en me concentrant, ce qui m'a vachement aidé, en me concentrant sur à quoi ça ressemble dans deux ans, ma société, ce que j'ai fait, qui j'ai aidé, qui j'ai pu... donc aider sur ce chemin là et moi qui je suis devenu, quelle personne je suis devenu bah en fait la démission me paraissait plus comme un mur infranchissable mais comme une étape normale du chemin en fait par laquelle il fallait que je passe Un autre point important que j'aime bien faire quand on travaille les peurs, je reprends la casquette de chef de projet, parce que j'étais quand même 15 ans ingénieur en management de projet, et sur des très très gros projets, on faisait ce qu'on appelle une analyse de risque. L'analyse de risque, c'est quoi en fait ? C'est-à-dire qu'il y a un moment où on va se lancer dans un projet, on va prendre un exemple simple, par exemple, Par exemple, tu dois construire une maison. Quand tu prends un constructeur pour te construire une maison, il fait aussi une analyse de risque pour dire qu'est-ce qui pourrait mal se passer sur le chantier. Et en face, on va mettre ce qu'on appelle des plans d'action. C'est-à-dire qu'en face de chaque risque, le but, c'est d'essayer d'éviter d'être dans le déni, de dire je me concentre, je fais de la visualisation et je vais attirer que du positif Non, il y a un moment, les risques sont là, ils peuvent arriver. Et plus je maîtrise mes risques, moins j'ai peur. Typiquement, quand on va construire une maison, le premier risque, c'est de se dire, en fait, est-ce que le terrain, il est, comment on appelle ça ? la terre n'est pas trop noble pour... Est-ce que la maison ne va pas s'enfoncer au bout de trois ans ? En face, on va faire une analyse de terrain. On va analyser la terre. On va vérifier que c'est constructible. On va vérifier qu'il n'y a pas une nappe phréatique juste en dessous. On va faire plein de tests pour vérifier que le risque, on peut le lever, qu'il n'est pas avéré. si on n'a pas peur c'est la même chose il y a un moment on va lister les pires choses qui puissent arriver moi c'est ce que j'ai fait typiquement pour reprendre le cas de ma démission à l'époque je me suis dit ce serait quoi le pire du pire et c'est quoi tous les scénarios catastrophes qui peuvent arriver typiquement ça marche pas et quelle parade je peux mettre en face typiquement je reprends un travail au pire je vais chez McDo si j'arrive pas à retrouver un travail je vais chez McDo Un travail qui me plaît tout de suite, mais on est comme dans un pays où le mec qui veut travailler, ou la femme, la personne qui veut travailler... du boulot il y en a, alors c'est peut-être pas le boulot de tes rêves, mais au pire pendant 6 mois tu fais ça et le risque financier il est levé. Il y avait aussi le fait de dire, si je casse tout ce que j'ai construit, en analysant ce risque-là, est-ce que c'est vraiment possible que je casse tout ce que j'ai construit ? Parce que souvent on se dit je repars de zéro, mais non je ne repars pas de zéro, je repartirai de mon expérience, au pire je reprendrai mon boulot, mais entre-temps j'aurais développé vachement de compétences, j'aurais développé de la résilience, j'aurais développé du courage, j'aurais développé plein de choses, Donc je peux revenir au pire à ma situation d'ingénieur, mais en plus avec plein de nouvelles compétences. Donc le risque de je casse tout et je repars de zéro en fait c'est faux. On ne repart jamais de zéro, on repart de notre expérience. C'est juste, voilà, ça change de forme. donc l'idée déjà quand t'as une peur d'aller lister tous les risques qui peuvent arriver et puis en face se dire bon bah ok en mode analyse de risque tiens quel plan d'action je peux mettre en face tu vois typiquement ah je veux faire ma première vidéo ah bah j'ai peur d'avoir des rageux ok bah si j'ai des rageux qu'est-ce que je fais en fait est-ce que j'utilise par exemple les commentaires que j'ai pour refaire des nouvelles vidéos est-ce que j'utilise les commentaires que j'ai pour faire je crois que c'est l'oralone humoriste tu vois par exemple qui a pris tous les commentaires de ses rageux et qu'on a fait une marque de t-shirt et de mug elle a cité les gens et donc elle a dit continuez à m'insulter parce que je crois que si je te dis pas de bêtises tous les tous ces mugs là, tout ça, ça va à une association tous les bénéfices vont à une association donc elle dit, continuez de m'insulter parce qu'en fait vous donnez de l'argent à l'association en faisant ça tu vois, elle a trouvé une utilité aux commentaires des rageux ça peut être, moi je sais que sur les premiers commentaires un peu rageux que j'avais sous les premières vidéos, donc oui ça faisait mal forcément mais en fait j'aimais bien l'utiliser pour en faire une nouvelle idée de vidéo en fait, ça me donnait des nouveaux sujets, donc au bout d'un moment je dis, en fait continuez les gars c'est bien, vous me donnez de l'inspiration, là où des fois j'en manque donc vraiment en face des risques que tu as sur les peurs que tu as va lister qu'est-ce que tu peux déjà mettre en place et anticiper et en fait si dans ta tête ton mental il a un plan d'action il est calmé là-dessus le niveau de peur va encore une fois diminuer et un dernier point qui me vient c'est l'entourage et après je vais te partager le protocole que je te disais l'entourage aussi l'entourage joue beaucoup sur nos peurs parce que Si je suis entouré que de... On va dire, je garde le même exemple de la démission. Si je suis entouré que de gens qui me disent Non, il ne faut pas démissionner, mais surtout pas. Moi, je connais quelqu'un qui a démissionné, puis ça s'est mal passé, puis il a mal fini, puis il a fini à la rue, puis sa femme a divorcé et tout. Si je suis entouré que de gens qui me projettent leurs peurs et les peurs des autres, forcément, ça va commencer à remettre du bois dans le feu de ma peur. Donc, il y a un moment... il faut aussi peut-être que j'aille m'entourer de gens qui ont franchi ça, qui ont dépassé ça, qui savent me rassurer là-dessus, m'entourer ou d'aller trouver des mentors, d'aller lire des livres, d'aller lire des biographies, regarder des vidéos de gens qui t'inspirent, d'aller écouter des podcasts, mais en fait des gens qui sont passés par là où tu aimerais aller et écouter comment ils ont franchi ça. Tu vois, là je te parlais de ma démission, peut-être que ça te fait du bien d'entendre ça, parce que peut-être que tu es en plein là-dedans en ce moment, et si tu as besoin qu'on en parle, écoute. Tu as mes contacts sur les réseaux sociaux, appelle-moi et puis on prend le temps d'en parler. mais fais attention à l'entourage dans ces moments-là parce que la peur, ça reste aussi énergétique on peut vite être imprégné des peurs des autres et qu'ils viennent augmenter nos scénarios catastrophes mais typiquement tu t'entoures de gens qui sont passés par là des mentors ou des gens qui t'encouragent, qui te rassurent ça sera beaucoup plus facile pour franchir cette peur voire l'éradiquer en fait tu vas te rendre compte que tu avais... peur d'avoir peur et qu'en fait elle n'a aucune raison d'exister dans ta tête donc je te l'avais promis je vais te partager le protocole astuce donc c'est un des protocoles que tu retrouves dans silence ça kiffe justement sur les peurs astuce c'est l'acronyme donc tu vas avoir 6, 7 mots je sais plus c'est un protocole qu'on utilisait pas mal dans les 9 sens pour la grue mais que j'utilise pour beaucoup de choses moi j'utilise encore régulièrement il y en a d'autres des protocoles mais celui-ci encore une fois il marche très très bien Donc le A, c'est pour accueillir. Accueillir, c'est ce que je te disais tout à l'heure, c'est qu'il est normal d'avoir peur. Tu aurais bien plus de problèmes à ne pas avoir peur. La peur, elle ne veut pas que tu la dégages. Elle veut être entendue, comprise, comme une enfant qui va t'appeler papa, papa, papa. Et tant que tu ne l'écoutes pas, il va continuer à gueuler de plus en plus fort. La peur, c'est exactement la même chose. La peur, plus tu cherches à lutter contre elle, plus elle va s'accentuer. C'est vraiment, rappelle-toi de cet enfant qui va t'appeler de plus en plus fort. Donc tu peux te répéter par exemple cette phrase à voix haute. J'ai le droit d'avoir peur. Ni moi ni personne ne peut me juger pour cela. J'accueille cette peur avec tout l'amour qu'elle mérite et je la remercie de s'exprimer. J'ai le choix de traiter cette peur. Je ne le fais pas par obligation mais parce que j'en ai envie. Donc accueille cette peur. Quand tu la sens vraiment, accueille-la comme une amie bienveillante, quelqu'un qui a un message à te faire passer. Elle n'est pas là pour te dire ne le fais pas, elle est là parce qu'elle a un message. Donc écoute là. Le S, c'est la sensation. Ce que je te propose, c'est de te mettre un peu comme une caméra, tu vois, toujours sans jugement, attention, et de t'observer comment elle se manifeste cette peur dans ton corps. Est-ce que ton cœur y bat plus vite ? Est-ce que ta respiration, elle s'est accélérée ? Rappelle-toi que cet inconfort, il est normal. C'est la partie reptilienne de ton cerveau qui fait correctement son travail pour t'envoyer un message qui est important pour toi. Donc, où est-ce que tu as peur dans ton corps à ce moment-là ? À quoi tu penses sur l'instant ? Tu vois, c'est quoi les images, les idées, les phrases qui viennent à ce moment-là ? C'est quoi les sensations ? Mais mets-toi vraiment en mode observateur. Tu peux aussi te répéter, si tu veux, trois fois à voix haute cette phrase. L'inconfort de cette peur est normal et il est à mon service. L'inconfort de cette peur est normal et il est à mon service. l'inconfort de cette peur est normal et il est à ton service, bon Dieu de bordel de merde donc écoute-la et observe-la vraiment, regarde c'est très rigolo au moment où t'as peur tu vas voir, sens est-ce que c'est la gorge qui se serre, le bide qui se serre l'estomac, j'en sais rien, mais prends le temps de regarder ça en mode observateur et sans jugement, en te rappelant que c'est normal et tu vas voir à quel point, un, ça va diminuer vraiment comme si t'avais quelqu'un qui se sent compris cette sensation elle est vraiment très agréable Donc, on a vu accueillir les sensations et le T, c'est pour transformer, de la méthode astuce. Rappelle-toi, la peur, c'est un voyage temporel de notre esprit. En fait, au moment où tu as peur, c'est que tu n'es pas dans l'instant présent. Tu es comme un voyageur entre un futur catastrophique que tu es en train d'imaginer et des scènes passées que tu vas exagérer et accentuer. En revenant au moment présent, en jouant sur ta respiration et sur la perception que tu as de cette peur, tu vas baisser naturellement l'intensité de celle-ci. Par exemple, tu peux chercher cinq choses rouges qui sont autour de toi à ce moment-là. Alors je dis rouge ou d'autres couleurs, tu vois. Mais d'ailleurs, c'est bien de prendre une couleur qui n'est pas forcément dans... Toi, si tu es en pleine nature, ne va pas chercher du vert, c'est ce qu'il y a partout autour. Cherche du bleu, tu vois, ou du rouge. Mais cherche des choses autour de toi et liste-les à la voix haute, tu vois. En haut de la grue, on dit souvent aux gens, faites ça. tu sens la crise de panique qui arrive là, mets-toi à lister à voix haute des choses, par exemple, qui sont rouges. Tiens, je vois le blouson de Bernard en bas, je vois la voiture, la Clio rouge qui est garée sur le parking. Parce qu'en fait, pendant que tu fais ça, tu te remets dans l'instant présent et tu viens court-circuiter cette espèce de diarrhée mentale que tu étais en train de te faire d'un scénario catastrophe où tu vas mourir en sautant à l'élastique et que c'est le dernier jour de ta vie. Non, en fait, tu vas court-circuiter ce circuit-là. et un autre truc pour la transformer c'est de jouer sur ta posture prends une posture digne à ce moment là bien droite tu verras que c'est compliqué d'avoir peur en te donnant hyper fier droit le menton relevé par contre en général ce qu'on va faire quand on a peur t'as déjà vu les animaux comment ils sont dans la nature ils vont se recroqueviller et justement on va bloquer la respiration donc ça va accentuer ta peur en te redressant en prenant une posture bien droite en prenant de grandes inspirations En expirant lentement, comme si tu soufflais sur une flamme qui est à 10 cm de toi, mais pas pour l'éteindre, pour la faire danser. Tu vas faire... Faisant ça plusieurs fois, tu vas voir que physiologiquement, ton niveau de peur va diminuer. Tu vas quitter cette zone de panique. Fais ça plusieurs fois et tu vas voir. Le U de astuce, c'est un petit rappel sur ce que je disais tout à l'heure. C'est que U, il est un peu capillotracté celui-là, mais c'est le seul qu'on a trouvé. C'est que la peur, c'est une amie qui te veut du bien. discute avec elle à ce moment-là, une fois que là... Pourquoi on l'a mis en quatrième étape ? C'est que c'est compliqué de discuter avec elle au moment où tu es dans la zone de panique. Donc c'est pour ça qu'il y a vraiment cette étape importante de la transformation juste avant, de vraiment faire baisser le niveau de peur. Mais une fois que tu es revenu dans cette zone d'inconfort, c'est le moment de rediscuter avec elle. C'est une amie, elle discute avec elle, demande-lui quelles opportunités elle t'offre à ce moment-là. Demande-lui c'est quoi son intention positive, ce qu'elle a envie. te dire. Demande-lui ce que c'est ce fameux fantasme que tu as et qui se manifeste actuellement à cet instant sous forme de peur. Tu peux prendre même une bonne tranche de rigolade, de poilade avec elle en rendant ça absurde. Typiquement... typiquement, tu vois, ça m'était arrivé, je vais te donner un exemple, on était en Grèce avec David Laroche et les Titanium, donc c'était un mastermind qu'il avait créé, et on était à table, j'étais en train de raconter une blague pour changer, et donc toute la table éclate de rire, et du coup, une des assistantes de David qui était à la table avec nous, dit à David Oh, attends, donnez le micro à Julien, il faut qu'il vous raconte la blague et je me retrouve donc là, devant tout le mastermind, David, Julie, donc Julie c'est sa chérie, et puis, et pas mal de gens qui m'inspiraient beaucoup, que je voyais un peu waouh à l'époque. Alors, ce n'est pas que je ne les vois plus waouh, mais c'est que je les ai recentrés un peu maintenant à leur niveau d'humain. Mais je me retrouve hyper intimidé devant tout le monde à raconter cette blague. Donc c'est un peu comme les magiciens, tu sais, quand tu l'as fait une fois, ça marche bien, et la deuxième fois, ça fait un gros bide. Et ben là, c'est exactement ce qui s'est passé, je me retrouve à raconter cette blague, parce que j'ai mon niveau de fantasme de Ah putain, faut que toute la salle explose de rire dans ma tête qui commence à tourner, et faut que David, ça le fasse rire, et tout ça, et tout, et tout, et tout. Et en fait, je fais un gros bide, parce que la blague, du coup, je mets moins d'énergie, j'ai peur, elle est moins drôle, et là, en fait, je me retrouve avec un gros silence, tout le monde qui me regarde. comment elle s'appelle, j'ai perdu son nom, l'assistante de David qui avait conseillé que je raconte ma blague, qui est un peu gênée parce que tu vois, elle s'est dit, ah là là, bon, là ça fait un bide, et donc du coup, là sur le moment, je me rappelle ce que je suis en train de te dire, je me dis tiens, comment je me sors de ça, parce que là, un peu la honte, et je commence à rougir, à me sentir con, et bah du coup je me dis bah tiens je vais rigoler avec cette peur et je commence à dire au micro aux gens en vrai là vous vous êtes foirés je viens de faire un gros bide vous auriez pu être quand même vachement plus douloureux avec moi là moi un gros bide comme ça je m'attendais à ce que au moins la nature s'arrête même que les oiseaux arrêtent de chanter que le serveur même lui qui pourtant parle pas un mot de français vu qu'on est en Grèce vienne comprendre ça et s'arrête et me dit le pauvre je pense que vous auriez pu faire un effort sur... en exagérant ce qui vient de se passer. Et là, du coup, le fait de dire ça fait rire tout le monde, moi le premier, et je transforme ce qui était en train de se passer comme un gros bide en situation, en mon avantage, en disant, je reprends le contrôle sur le truc. La peur, c'est la même chose, en fait. C'est un moment, si t'as vraiment une peur qui te maîtrise, essaye de rigoler avec elle en rendant le scénario absurde, j'en sais rien, tu as un... t'as peur, au moment de sauter à l'élastique, t'as peur qu'il se passe un truc de ouf, rends le truc absurde, dis-toi qu'imagine tu vas vomir, ça arrose tout le monde, j'en sais rien, ou tu rebondis tellement de fois, en fait c'est interminable, tu rebondis 63 fois et que les gens sont morts de rire, même toi, parce que tu te dis mais quand est-ce que ça s'arrête ? Je sais pas, il y a ton pantalon qui tombe, mais rends le truc absurde et tu verras que le niveau de peur... il va diminuer naturellement. Le C pour confronter. Prends ton pouvoir désormais et tu vas répéter cette phrase à voix haute. Je comprends que la... Peur est une seconde d'inconfort pour des années de kiff. Je suis au bon endroit pour aller vers une vie kiffante que je choisis. Confronte la peur. Encore une fois, quand je dis confronte, c'est pas d'aller lutter contre elle. Mais là, maintenant, c'est le moment de reprendre son pouvoir. On a diminué le niveau, on a diminué l'intensité, on a réussi à la rendre risible. Maintenant, c'est ok, je reprends mon pouvoir et je le fais, ce putain de premier pas, j'y vais. La peur, j'ai compris qu'elle n'était pas là pour m'emmerder. Qu'elle était là pour que... Tu sais quoi ? Je ne vais même pas le couper au montage pour te montrer. Pour le laisser, te montrer que ça peut être parfaitement imparfait. mais que cette peur, elle est là pour que t'aies une vie kiffante, donc maintenant, on y va. Et le 6, hyper important, le E de exalter. Et un bon moyen de s'exalter, c'est tu prends une feuille, un papier, écris dans ton cahier ou sur cette feuille ton futur dans 10 ans, comment il est après avoir dépassé cette peur. C'est quoi les impacts positifs dans tous tes domaines de vie ? C'est quoi les impacts positifs si t'as quitté ce taf qui te bloque et que t'y arrives pas ? Si t'as fait cette première vidéo, si t'as fait cette première scène en public, si t'as eu cette conversation avec cette personne ? C'est quoi les impacts positifs et dans tous tes domaines de vie, pour toi, pour tes enfants, pour ta santé, pour tes finances, pour les gens qui te sont chers ? Liste tout ça et... ressens ce que t'as écrit comme si c'était fait tu ressens cette joie cette fierté, cette gratitude que tu as imagine-toi en train de le raconter sur scène, j'en sais rien, on est dans 3 ans tu racontes comment t'as dépassé cette peur Regarde, moi je te jure, quand je pense à comment je flippais de quitter mon taf pendant des années, et que là je suis là, dans ce podcast, à t'en parler avec toute cette simplicité, je me dis, mais dingue les scénarios catastrophes qu'on se raconte en fait. C'était juste une étape normale. C'est la perception que j'en avais à ce moment-là de cette démission qui faisait ça, mais là je t'en parle, je trouve ça risible maintenant. Sur le moment je ne trouvais pas ça risible, mais maintenant c'est risible. Donc mets-toi dans cette énergie-là, celle que je te partage. voilà, moi je me ferais une joie de t'inviter tu vois, sur un prochain podcast ou sur une scène des 9 sens, pour que tu viennes nous en parler lors d'une interview j'en sais rien, mais viens inspirer d'autres personnes par ce dépassement que tu auras fait, d'ailleurs à la fin du livre Silence à Kiff, c'est pas pour rien que je vous ai laissé mon contact, c'est parce que si vous voulez me les partager, me les envoyer et venir les partager mais venez m'en parler mais vraiment, mets-toi dans cette exaltation du moment où tu l'as fait et tu verras que bizarrement, le niveau de peur va diminuer Donc, pour conclure, rappelle-toi, le but n'est pas d'éradiquer la peur, on aurait beaucoup plus de problèmes à éradiquer cette émotion qui, pour moi, est formidable, c'est une émotion mère qui pilote toutes les autres, qui a la racine de toutes les autres, qui a son pendant d'un point de vue émotionnel, qui est l'amour, donc elles sont liées directement, ces deux émotions. On peut faire switcher, d'ailleurs je te jure, tu verrais à quel point, au moment où les gens franchissent le pas du saut à l'élastique. Pourquoi je mets le saut à l'élastique ? C'est parce que je veux que les gens prennent la décision eux-mêmes. On pourrait mettre un saut à parachute et que quelqu'un les fasse sauter, mais non, moi ce que je veux, c'est que les gens prennent cette décision eux-mêmes. Je peux te dire qu'au moment où ils sautent et qu'ils passent d'un niveau de peur, ils comprennent, tu sais, une émotion c'est 214 millisecondes. Quand elle dure plus longtemps, c'est tout le brouhaha mental qu'on fait. Et là, ils s'en rendent compte vraiment au moment où ils sautent, à quel point on passe de la peur à l'amour. L'amour de soi, l'amour de la vie, l'amour de... tellement de choses, c'est dingue comment l'émotion se transforme comme quoi c'était le message électrique il a juste bougé et on a changé pour passer d'une diarrhée mentale à un truc hyper kiffant et un discours hyper comment on appelle ça gratifiant pour soi Donc, vraiment, on ne veut pas l'enlever cette peur, on veut la comprendre. Donc, j'espère que cet épisode t'a permis de mieux la comprendre et on veut voir comment la dépasser. Donc, tu l'as vu déjà en faisant des analyses de risque, en réduisant le mur, en venant, c'est quoi le premier petit pas que je peux faire ? En allant jouer sur ma physiologie, la respiration, la posture, en allant jouer sur qui je m'entoure à ce moment-là pour dépasser ça. Si je parle de ma démission que à mes collègues qui sont flippés, à Josiane de la Conta, qui est là depuis 40 ans et qui, pour elle, c'est inadmissible et impensable de quitter son travail pour faire autre chose, c'est sûr que tu vas rester dans ton caca et dans ton job. Donc ton job, s'il te plaît pas, je te dis pas de quitter ton job s'il te plaît. mais hyper important d'aller s'entourer, d'aller se nourrir de biographies, de podcasts, de conférences, de gens, ou même de... Va dans des soirées d'entrepreneurs, voir des gens qui l'ont fait, j'en sais rien. Et surtout, le point le plus important à la fin, c'est exalter. Connecte-toi à qui tu deviens une fois que tu leur as franchi cette peur. Qui tu es, qui tu es à ce moment-là, et tu verras à quel point c'est kiffant. Je te rappelle qu'en ce moment, le livre Silence, ça kiffe, tu ne payes que les frais de port. Et en plus, comme on est hyper généreux dans l'équipe, en tout cas, on essaye, on t'offre en plus le replay du séminaire en ce moment. Je veux dire, là, on ne peut pas faire mieux. Profites-en. Je ne sais pas combien de temps ça va durer, mais va sur livre.silencesakif.fr. Tu retrouves au pire sur mon site, julienredouard.fr. Tu as le lien. tu l'as aussi sur Instagram, mais voilà, là, ce que je t'ai partagé dans cet épisode, c'est juste un fragment de tout ce qu'on te partage dans ce livre-là. Donc, si cet épisode t'a plu, eh bien, écoute, merci de le partager, merci de soutenir ce qu'on fait, mais il y a peut-être des personnes de ton entourage ou des personnes que tu ne connais pas qui ont besoin d'entendre cet épisode aujourd'hui, ou demain, ou après-demain, je n'en sais rien, mais n'hésite pas à le liker, n'hésite pas à le commenter, n'hésite pas à nous faire des retours, on cherche toujours à s'améliorer également. et puis comme d'habitude pour conclure je te souhaite une magnifique et très belle vie à très vite

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