Speaker #0Si tu penses que parce que je suis podcast manager, lancer ce podcast à être un jeu d'enfant, ben tu te trompes. Comme toi, j'étais morte de trouille et ce podcast a failli ne jamais sortir. Bienvenue dans Silence, ta podcast. Le podcast pour les entrepreneuses prêtes à libérer leur voix et à impacter durablement. Moi, c'est Laetitia, je suis copilote en lancement de podcast et podcast manager. Ce podcast, je l'ai imaginé comme un vrai labo. Pour documenter mon propre chemin de podcasteuse, et surtout pour t'aider à lancer le tien. Ici, on parle création de podcast, mindset et prise de parole pour te faire passer de l'idée à l'action. Bonne écoute ! Hello et bienvenue dans l'épisode 3 de Silence, sa podcast et aujourd'hui, on se retrouve à vrai dire dans le premier épisode de la rubrique Derrière le micro. Alors avant de t'en dire un peu plus sur la rubrique Derrière le micro, il faut savoir que dans le podcast, j'ai imaginé deux rubriques. Il y a la rubrique Open Mic, dans laquelle je vais laisser la parole à des femmes expertes pour venir nous parler de prise de parole et de mindset. D'ailleurs, je te spoil un peu, mais le prochain épisode sera justement un épisode d'Open Mic. Et il y a cette rubrique que j'ai nommée Derrière le micro. J'avais vraiment envie de créer une rubrique spéciale dans laquelle je pourrais te partager et documenter sans filtre mon cheminement avec ce podcast. C'est donc toute l'idée derrière la rubrique Derrière le micro que je puisse te partager mes ressentis. Si je teste des choses, par exemple pour améliorer ma prise de parole, je pourrais te partager mes réflexions, mes résultats, etc. Et l'idée bien sûr c'est pas de te raconter ma vie, mais c'est que ça puisse t'aider dans la création et le développement de ton propre podcast. Alors pour ce premier épisode de la rubrique, j'avais vraiment envie de te partager les coulisses du lancement de mon podcast. Alors ça sera pas un épisode dans lequel je vais te partager toutes les étapes de création au sens technique, par exemple la stratégie que j'ai mis au point pour mon podcast. ou encore les objectifs que je me fixe. Dans cet épisode, je vais te parler plutôt de comment j'ai vécu ce lancement. Parce qu'on pourrait croire que parce que je suis podcast manager, c'est facile pour moi. Ben non, vraiment, je suis dans le même bateau que toi. Et lancer mon podcast, c'est vraiment venu réveiller beaucoup de peur et de résistance chez moi. Donc l'idée de cet épisode, c'est de te partager mes ressentis, mais aussi les choses qui m'ont aidé justement à surmonter mes peurs et à finalement oser me lancer. Alors si tu es morte de trouille à l'idée de lancer ton podcast parce que t'as pas l'habitude de prendre la parole, t'as peur d'être inintéressante ou parce que peut-être tu te sens pas légitime à parler de ton expertise, reste bien jusqu'au bout. Alors pour démarrer cet épisode et pour que tu comprennes un peu mieux le challenge que ça représentait pour moi de lancer ce podcast, j'aimerais te partager un petit bout de mon histoire. Alors il faut savoir que je suis une ex très très très très grande timide. Vraiment j'ai le souvenir depuis tout... toute petite, que dès qu'on venait me parler, je devenais rouge tomate. Alors je te raconte pas quand il fallait que je prenne la parole devant toute la classe. J'ai aussi le souvenir que même dans mes groupes d'amis, je restais beaucoup en retrait. J'avais la trouille d'aller parler aux autres filles dans mon cours de danse. Et enfin bref, à chaque fois qu'il fallait soit faire le premier pas pour aller parler à quelqu'un ou prendre la parole en règle générale, vraiment, j'étais tétanisée. Et ça, je dirais, ça a quand même duré jusqu'au lycée, où j'étais quand même davantage à l'aise dans mes groupes d'amis. Mais en fait, si je me retrouvais avec quelqu'un que je ne connaissais pas, vraiment j'étais... Enfin je devenais une tombe et clairement il n'y a pas un mot qui sortait de ma bouche. Et je dirais que ça s'est un peu estompé avec le temps, mais ce qui m'a vraiment aidée ça a été les voyages. Il me semble que j'avais 22 ans quand je suis partie en Nouvelle-Zélande. Et quand t'es en voyage, bah finalement t'as pas d'autre choix que justement d'aller faire ce premier pas pour te débrouiller. Tu dois aller parler aux locaux. Je me souviens que je devais passer des coups de téléphone en anglais pour trouver un travail. Si t'es un peu comme moi, j'imagine que ça doit être aussi l'angoisse pour toi de passer des coups de téléphone. En tout cas, ça l'était à l'époque. Donc imagine en anglais. Et surtout que quand je suis arrivée en Nouvelle-Zélande, mon anglais était loin d'être celui que j'ai aujourd'hui. Mais voilà, t'as pas d'autre choix que de te débrouiller, même pour aussi rencontrer d'autres personnes. Et mine de rien, ça, ça a été un super moyen de surmonter ma timidité. Et ensuite, je pense que le deuxième événement qui est vraiment venu me challenger à propos de ma timidité, ça a été de me lancer à mon compte et ça a été l'entrepreneuriat. Et là, je pense que tu te reconnaîtras forcément et tu vois très bien ce dont je veux parler. Mais par exemple, faire mon premier live Instagram, avoir été invitée pour la première fois à participer à un épisode de podcast, faire mes premières stories face cam que je refaisais 20 fois pour au final ne jamais les poster. En fait, toutes ces premières fois-là où il a fallu me montrer, me mettre en avant, ça a été hyper challengeant. Et pour être honnête, en fait, ça l'est encore aujourd'hui. Par exemple, c'est seulement que récemment que j'arrive à faire des stories face cam sans trop me prendre la tête et à être quand même un peu plus à l'aise avec ça. Donc l'entrepreneuriat, ça a vraiment été l'autre accélérateur qui m'a vraiment aidé à dépasser ma timidité. Et donc même si aujourd'hui, je suis un peu plus à l'aise quand il s'agit de m'exposer ou de prendre la parole, ça a quand même été toujours challengeant pour moi justement de m'autoriser à prendre cette parole. Et ce qui est marrant là-dedans, c'est que... je me suis rendue compte que les peurs, en fait, elles sont les mêmes, que ça soit quand j'étais plus jeune ou aujourd'hui. Par exemple, j'ai toujours peur de dire une connerie monumentale et clairement de me faire ridiculiser. J'ai peur de ne pas être intéressante, j'ai peur d'être jugée, j'ai peur d'être critiquée, voire même d'être ennuyeuse. Et je sais qu'on est beaucoup à ressentir ça et à avoir les mêmes peurs. Et donc... tu te doutes bien que lorsque j'ai voulu lancer ce podcast, vraiment ça n'a pas loupé. Je dirais même que mes peurs se sont exprimées fois dix parce que j'ai cette crainte et cette anxiété justement supplémentaire aujourd'hui parce que je lance mon podcast en tant que podcast manager. Et donc je dirais qu'il y a cette pression aussi de me dire que potentiellement on va aussi juger le podcast sur ma crédibilité en tant que professionnelle, qu'on va aussi potentiellement je vais juger mes compétences. Et donc je pense que quelque part, il y avait toutes ces peurs liées au fait qu'on pourrait potentiellement juger ma valeur à travers mon podcast. Et pour entrer dans le vif du sujet, donc les coulisses du lancement, il y a vraiment eu deux moments où j'ai dû faire face à ces peurs. Et je vais te partager ce que j'ai mis en place à chaque moment pour ne pas rester bloquée et pour les surmonter. Alors le premier moment, ça a été de démarrer le travail de création du podcast. Et là, on pourrait se dire que c'est une étape qui aurait dû être facile pour moi parce que je savais par quoi commencer. La roadmap, clairement, je la connais par cœur et j'avais juste en fait simplement qu'à reprendre la méthode conçue avec mes clientes dans mon accompagnement Podlunch. Mais me mettre en route, c'était quelque part ne plus faire retour en arrière. Parce que s'il y a bien une chose que je déteste, c'est commencer quelque chose et ne pas aller au bout. donc dans ma tête je me disais si j'y vais Je me donne à 100% et il n'y a vraiment pas de retour en arrière possible. Et donc à ce moment-là, il y a deux choses qui m'ont aidée à me dire go j'y vais. La première, c'est déjà tout un travail personnel que j'ai fait sur moi. Déjà en thérapie, puisque ça fait un peu plus d'un an maintenant que je suis en thérapie. Mais aussi, et plus spécifiquement, ça a été de faire un travail sur mon mindset. En gros, il y a quelques mois, j'ai eu la chance de gagner un accès à la formation Atomic Boost d'Inès Rodriguez. Donc Inès, elle est préparatrice mentale pour Leader. Et en gros, tout le but de cette formation, c'était justement de travailler sa vision, ses forces. On a travaillé aussi ma posture de leader et mine de rien d'avoir fait tout ce travail-là, ça m'a fait un peu l'effet d'un premier électrochoc. Et je me suis sentie hyper chanceuse de gagner cette formation parce que on ne se rend pas compte à quel point Le mindset peut vraiment nous empêcher de réaliser les projets qui comptent pour nous. Parce que si tu penses que tu n'en es pas capable, si tu penses que tu n'es pas légitime, ou encore que ça ne va pas être à la hauteur, en fait, tu ne fais rien. Tu restes complètement bloqué. Et à cause de ça, je pense qu'il y a beaucoup de projets de podcast qui restent dans l'ombre. Donc vraiment, ce qui m'a aidée, ça a été d'investir en moi. En tout cas, en l'occurrence, c'était un cadeau. Mais en tout cas, d'investir ce temps... en moi. Et c'est vraiment super important parce que c'est souvent quelque chose qu'on va repousser ou en tout cas on se dit non, j'en ai pas besoin. Alors que c'est vraiment ce qui peut te donner le gros coup de pouce pour te dire go, je lance ce projet. Ensuite, ce qui m'a aussi aidée à démarrer la création du podcast, ça a été de créer un groupe de soutien sur WhatsApp avec quelques copines, mes business friends, des partenaires et des clientes. Donc le groupe de soutien, c'est un peu dans l'idée du accountability partner en anglais. Et je ne crois pas qu'il y a vraiment un équivalent en français. Mais en gros, c'est le fait de s'engager auprès de quelqu'un et de lui rendre des comptes sur comment tu avances dans ton projet. Et donc en créant ce groupe WhatsApp, déjà je me suis engagée auprès d'elle sur une date de lancement. Et ça, mine de rien... Ça motive parce que la deadline est claire et clairement j'avais aussi envie de tenir mon engagement. Alors bon, au final, le podcast est sorti avec un peu de retard, mais je pense que si on s'engage pas sur une date de lancement, on repoussera sans cesse la sortie du podcast. Donc ça, je pense que c'est vraiment game changer. Et ensuite, j'ai pu aussi leur partager mes avancées. J'ai pu aussi leur demander leurs avis, leurs idées, par exemple, sur le nom du podcast, le concept du podcast, les rubriques que j'avais choisis, etc. Et je pense qu'on sous-estime parfois aussi la force du collectif. Mais en tout cas, partager tout ça avec elles, je me suis sentie moins seule. Je me suis sentie aussi soutenue. Et ça, je pense que mine de rien, ça m'a vraiment permis d'apaiser les peurs et les doutes que je pouvais avoir. Et donc, une fois que la machine était lancée, que je me suis dit go j'y vais et que j'ai démarré le travail de création du podcast, c'était assez fluide jusqu'au moment, le fameux deuxième moment, où j'ai dû une nouvelle fois faire face à mes peurs. Et ça a été le moment où j'ai dû passer à l'écriture et à l'enregistrement des épisodes de lancement. Donc ça, j'en ai un peu parlé sur Instagram. mais démarrer cette partie-là, c'était vraiment rentrer dans l'aspect, je dirais, réel et concret du podcast. C'était exposer ma vision du podcasting, mes convictions, mon point de vue, et donc m'exposer moi-même en quelque sorte. Et donc vraiment ce travail d'écriture, je l'ai repoussé au maximum. Très honnêtement, je pense que je suis restée trois semaines à procrastiner, à mettre cette tâche en dernière sur ma to-do list. Et moi, comme je suis du genre à rester dans mon caca, eh ben, j'ai fait la morte sur le groupe WhatsApp de soutien. Et là encore, il y a deux choses qui m'ont aidée à décoincer la situation. Déjà, ça a été la date deadline que j'avais annoncée. Et je voyais cette date qui se rapprochait, qui arrivait. Et il fallait aussi être honnête avec moi-même. Je n'allais pas pouvoir la tenir. Et donc, j'allais devoir la repousser. Donc à ce moment-là j'ai fait le choix de me dire que j'étais ok avec le fait de me laisser un peu plus de temps pour écrire et enregistrer sans pression. Mais je me suis laissée uniquement deux semaines de plus par rapport à la date de lancement initial que j'avais annoncé. Et la deuxième chose qui m'a vraiment aidée à me bouger les fesses ça a été une autre date butoir qui est le festival de podcast de Londres. Il y a quelques mois, j'ai eu la chance de gagner deux places pour participer au festival de podcast de Londres qui arrive fin mai. Et à ce moment-là, je me suis dit vraiment de moi à moi-même que c'était hors de question que j'y aille sans avoir lancé mon podcast avant. Et mine de rien avoir cette seconde date un peu butoir, ça m'a vraiment aidé à mettre les bouchées doubles. Et ce qui me vient là aussi, et que du coup j'ai envie de te partager, et ça va peut-être te paraître tout bête... Et pourtant, je pense que quand on en prend vraiment conscience, ça peut vraiment changer la donne. C'est quand on a peur, en tout cas je vais parler pour moi, mais je suis beaucoup restée dans ma tête. Et c'est ce qui fait aussi que du coup, je frisais complet et je n'arrivais pas à passer à l'action. Alors qu'au final, il suffit juste en fait de se mettre en mouvement et de commencer par faire le plus petit pas possible vraiment. Par exemple, pour moi, le plus petit pas possible quand j'ai voulu commencer à écrire les épisodes de podcast, ça a été de mettre face à ma feuille notion et en fait juste sans pression de commencer à taper tout ce qui me passait par la tête en fait par rapport au sujet du premier épisode de podcast de lancement. Et une fois que j'étais lancée, ça a déroulé super naturellement. Et donc parfois, il suffit juste de faire ce tout petit pas pour débloquer complètement la situation, sortir de sa tête, sortir de ses peurs. et j'ai même envie de dire presque revenir dans le corps ou en tout cas venir dans l'action et en fait une fois qu'on se connecte à ça, c'est pas que la peur s'en va immédiatement mais je pense qu'on se connecte aussi un peu au potentiel qu'on a en nous et vraiment fais-moi confiance mais tu verras qu'après ça ira tout seul. Alors si tu dois retenir trois choses de cet épisode pour t'aider à surmonter ta peur de te lancer, 1. N'hésite pas à te faire accompagner sur la partie mindset car ça peut vraiment être game changer Et surtout, ça peut aussi t'éviter de perdre beaucoup de temps. 2. Entoure-toi et engage-toi. Vraiment, créer ce groupe WhatsApp de soutien, ça a été la meilleure chose que j'ai pu faire. Et d'ailleurs, un gros merci à vous les filles si vous passez par là. Et 3. Ne considère pas la peur comme un warning, mais plutôt comme un indicateur que tu vas dans la bonne direction. Et j'ai vraiment envie de terminer sur ça, parce que si lancer ton podcast te fait peur, c'est sûrement parce que ça compte vraiment pour toi. et indirectement parce que ça a le potentiel de te faire grandir. Et j'aime beaucoup cette phrase en anglais qui dit « Feel the fear and do it anyway » . Parce que pour moi, c'est vraiment ça en fait. C'est la peur ne partira pas et je me demande si elle partira même un jour. Mais c'est de se dire « Ok, j'ai peur, la peur est là, mais je le fais quand même et ça ne doit pas m'empêcher en fait de faire ce qui compte vraiment pour moi. » Alors mon action pour toi aujourd'hui après l'écoute de cet épisode, c'est justement de faire ce premier pas, vraiment aussi petit soit-il. Et si tu as besoin d'un coup de pouce pour savoir par quoi commencer, tu peux télécharger ma checklist étape par étape pour t'aider à lancer ton podcast. Cette checklist est inspirée de la méthode qu'on suit avec mes clientes Dump on Lunch et tu peux retrouver le lien directement en description de cet épisode. Merci infiniment pour ton écoute. On se retrouve mercredi dans deux semaines pour un épisode open mic dans lequel je vais laisser le micro à une experte qui va justement t'aider à kiquer tes peurs pour oser te lancer. Avant de te quitter, j'ai une dernière chose à te demander, j'ai besoin de toi pour améliorer le référencement de Silence, sa podcast. Alors si cet épisode t'a plu, je t'invite à t'abonner au podcast et à mettre 5 étoiles sur ta plateforme d'écoute préférée ainsi qu'un petit mot. Si tu écoutes le podcast sur Apple Podcasts, pour laisser un avis sur cette plateforme, c'est super simple. Une fois que tu es sur la page de Silence, sa podcast, tu as juste à slide vers le bas. Tu verras ensuite la partie notes et avis et tu as juste à cliquer sur le lien « Rédiviser un avis » qui apparaît en violet. Et si tu écoutes cet épisode depuis Spotify, c'est encore plus simple. Tu peux juste me laisser un commentaire sous l'épisode et me partager si cet épisode résonne avec toi. J'espère que ce premier épisode de la rubrique Derrière le micro t'a plu. il y a des questions qui te viennent, si t'aimerais m'entendre sur d'autres sujets, mais toujours dans l'idée de cette rubrique, n'hésite pas à me les partager. J'ai hâte de te lire et en attendant, vraiment, prends soin de toi et je te dis à dans deux semaines !