Speaker #0DoChry Podcast, DoChry Podcast, DoChry Podcast, DoChry Podcast. Bonjour, bonjour à vous, bonjour à vous, ravi de vous retrouver. Bonjour, bonjour à vous. Alors, je suis Amoé Poussabro, conseiller expert et coach certifié en développement personnel et communication familiale, la directrice du cabinet de communication familiale. C'est un réel plaisir, comme tous les jeudis, d'échanger avec vous, avec les Docky Podcast. La famille. La famille. La famille. Lieu où je suis censée m'épanouir. Le lieu où je suis censée être en harmonie, en harmonie avec toutes les personnes qui constituent la famille. Lieu où je suis censée apprendre à mieux me connaître. Où je suis censée recevoir assez d'amour. Où je suis censée recevoir assez de... de charité, je suis censée être en joie, épanouie, le lieu où je suis censée être acceptée pour qui je suis, acceptée que j'ai assez de qualités, que j'ai assez de limites, etc. Ce lieu où je suis censée être accueillie, quelles que soient mes façons de voir la vie, quel que soit le fait que je peux être pas tout le temps contente, etc. La famille, lieu d'amour, d'entente, de cohésion, c'est aussi le lieu de souffrance. Oui, la famille, lieu de joie, d'entraide, de solidarité, est également ce lieu de souffrance. Parce que oui, la vie en elle-même, quand il s'agit de... de fraternité, quand il s'agit de relations entre humains, de relations, quel que soit le type de la relation, le fait même d'être ensemble, ça amène des tensions. Parce que j'ai ma manière de voir les choses. J'ai le fait qu'aujourd'hui je ne suis pas content. J'ai ma manière d'appréhender les situations. J'ai ma manière de réagir quand je vis une situation très délicate. J'ai ma manière de réagir quand je suis excessivement en joie. Ça amène des tensions. La famille lieu de cohésion, lieu d'amour ou lieu de fraternité est également un lieu de souffrance. Lieu de souffrance où je ne suis pas acceptée, où je me sens méprisée, où je me sens incompris, où je me sens rejetée, où je ne me sens même pas considérée en termes de prendre du temps pour m'écouter, prendre le temps de me regarder. Prendre le temps de célébrer avec moi mes réussites, mes ascensions. Que faire quand cela arrive ? Que faire quand on se sent rejeté ? On se sent méprisé ? On se sent... Mais attends ! Est-ce que c'est vraiment les membres de ma famille ? Est-ce que réellement je suis l'enfant de cette famille ? Est-ce que réellement ce sont mes parents ? Ce n'est pas facile. C'est ça le lot de la vie. Il faut comprendre que chacun de nous peut avoir ses blessures. Chacun de nous peut avoir certaines informations qui n'ont rien à voir avec les informations de l'autre. Certaines personnes peuvent ne pas savoir carrément certaines choses. Même si oui, on parle de valeurs, d'éthique, on parle du fait que oui, il y a certaines informations qu'on a, mais en réalité, certaines personnes n'ont pas certaines informations. Donc, comprendre que ce soit nos parents, que ce soit nos frères et sœurs, chacun a ses blessures. Et souvent, certains n'ont même pas conscience d'être blessés. Souvent, l'autre ne fait que répéter quelque chose qu'il a vu. mais qui a créé chez lui des souffrances. Et bien sûr, il n'en est pas encore guéri, et malheureusement, il ne fait que répéter la même chose. Donc, comprendre qu'il faut se poser. Il faut, malgré ses difficultés, prendre le temps de s'asseoir ensemble, de souffler, d'être apaisé intérieurement, soi-même, de comprendre et accueillir que l'autre n'est pas comme moi. L'autre a pu vivre des choses que moi je ne sais pas. Donc, dans ces moments clés de souffrance et de déchirement, prends du recul. Se rappeler ces moments-tés de joie. d'extase, d'harmonie, et se rappeler que si l'autre réagit comme cela, ça n'a pas forcément d'une souffrance, ça n'a pas forcément de manque, d'un besoin qui n'est pas comblé. Donc, prendre le temps de se rasseoir, se rappeler que nous sommes tous différents, mais comprendre que dans ces différences, on peut s'accepter. Oui, dans ces différences, on peut s'accepter. On peut... revenir pour tenter de se comprendre. Tenter de chercher à voir que quel que soit cela, il y a du bon en toi. Et c'est le fait que oui, il y a du bon en chacun de nous. Prendre du recul. Se rappeler qui est l'autre. Même si l'autre n'est pas comme moi, l'autre a des qualités. L'autre a ses points qui font que je l'ai aimé depuis toujours. Je l'aime tel qu'il est. C'est mon frère, c'est ma soeur, c'est mon enfant, c'est ma cousine, c'est mon cousin. La famille, lieu de fraternité. Quand survient la difficulté, les moments de faiblesse, les moments de déchirement, d'incompréhension, de rejet. Revenir, se rappeler que nous sommes tous différents. Se rappeler que nous sommes tous différents. Prendre du temps, se rasseoir, se rappeler. Si t'agis comme ceci, comme cela, il y a forcément une raison. Prendre du temps pour écouter l'autre. Prendre du temps pour accueillir l'autre. Qu'est-ce qui ne va pas ? Qu'est-ce qu'il y a ? Etc. Etc. C'est possible de se reconnecter. C'est possible de se retrouver. C'est possible. Parce que le lot de la vie... C'est rempli de situations qui chamboulent. Donc si tel réagit comme cela aujourd'hui et crée des distinctions dans la famille, c'est forcément lié à quelque chose. Prendre la stratégie d'approche, la stratégie d'observation, la stratégie de communication pour se reconnecter. Parce que oui, même s'il y a des tensions, la famille est censée être ce lieu où je viens me ressourcer. Je viens avoir du reconfort. Je viens me sentir, comment dire, sous un bouclier, me retrouver, me recentrer en termes de joie, en termes d'harmonie, en termes de me rappeler qui je suis.
