Description

Georges a grandi en Guyane. À 17 ans, il découvre l'héroïne. 

Entre la violence de la rue, un environnement familial hostile et des difficultés à s'intégrer dans son propre pays, il peine à trouver sa place dans ce monde.

En état de stress permanent, l'héroïne l'apaise.

Très vite, il en consomme quotidiennement.

”Travailler pour se payer sa dose” devient alors sa priorité. 

Il en fume jusqu'à 1 g par jour. 

Son objectif n’a jamais été “la défonce” : 

“L’héroïne m’a permis de faire disparaître mon angoisse. Je n’en prenais pas pour m’exploser mais pour fonctionner normalement”

Vers l'âge de 30 ans, il met le cap sur la France dans l'intention de se soigner. 

Il arrive ici avec 300 euros en poche et cherche à entrer dans une programme "méthadone". 

Ce sont les années 80, on est en plein dans la crise SIDA/Héroïne. Les places pour ce type de programme sont chères. L'accès aux soins lui est refusé. 

Du coup, il se débrouille comme il peut avec des médicaments de substitution et enchaîne les petits boulots.

Quelques années plus tard, il a finalement accès à la méthadone. 

Il peut enfin commencer à se sevrer correctement et définitivement.

Juste avant de quitter la Guyane, Georges avait commencé à se former au métier d'infirmier. En France, il a pu terminer sa formation et exercer en libéral pendant près de 20 ans. Jusqu'à ce que des problèmes de santé l'empêchent de pratiquer. 

Il s'est ensuite reconverti en tant que hypnothérapeute. À 57 ans, il aide aujourd'hui les dépendants à la nicotine à arrêter de fumer grâce à l'hypnose.

👉  Les sujets qu'on a abordés ensemble : 

Pourquoi il se met à l'héroïne à 17 ans ? 

Pourquoi considère-t-il que l'héroïne lui a sauvé la vie ? 

Comment les champignons hallucinogènes l’ont aidé à arrêter l’héroïne ?

Le récit de ses 4 années de vie dans la forêt amazonienne

Violence et coups de couteau, il veut devenir infirmier pour soigner ses amis

Il quitte la Guyane avec 300 euros en poche en direction de la France pour se faire soigner

On lui refuse l'accès aux soins, il se débrouille seul pour trouver des substituts 

Il est enfin accepté dans un programme méthadone 

Il s'en sort grâce à un ami bandit rencontré en Guyane 

Les séquelles de son addiction à l'héroïne et sa reconversion professionnelle en tant qu'hypnothérapeute 

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