- Speaker #0
Bonjour et bienvenue, aujourd'hui on plonge dans un sujet vraiment crucial en EHPAD, la gestion des stupéfiants. C'est sensible et les conséquences peuvent être lourdes.
- Speaker #1
Tout à fait.
- Speaker #0
On s'appuie sur un article de SOS EHPAD qui alerte sur les risques juridiques, surtout pour les enfermés coordinateurs, les IDC, et aussi sur une procédure très détaillée faite pour sécuriser tout ça.
- Speaker #1
Oui, une procédure spécifique.
- Speaker #0
Notre objectif, comprendre les enjeux. Les pièges et bien sûr les solutions concrètes.
- Speaker #1
Effectivement. Et ce que soulignent d'emblée les sources, c'est ce paradoxe. Une responsabilité immense pour les IDC, mais dans un cadre réglementaire qui peut être un peu flou. Particulièrement pour les EHPAD qui n'ont pas de pharmacie à usage intérieur, de PUI.
- Speaker #0
Ah oui, sans PUI c'est différent.
- Speaker #1
Et ce flou peut mener loin, jusqu'à des sanctions pénales vraiment sévères.
- Speaker #0
L'article de SOS EHPAD est assez direct, il parle de pratiques qui font frémir. On imagine bien des stupéfiants stockés na tort comment, ou une traçabilité, disons légère. C'est ça. Et les chiffres qu'ils donnent, ça fait peur. 10 ans de prison, 7,5 millions d'euros d'amende potentielle.
- Speaker #1
Carrément.
- Speaker #0
On comprend mieux le titre, diplôme en jeu. Mais comment on en arrive là, concrètement ?
- Speaker #1
C'est là que c'est complexe. L'IDS, son rôle, c'est de superviser les soins. Oui. Mais les textes, comme l'arrêté du 12 mars 2013, ils sont stricts. Stockage séparé, sécurisé, armoire dédiée. Clé unique, traçabilité complète de chaque administration, qui, quoi, quand, comment et garder les registres 3 ans. Très précis. Très précis, oui. Mais sans PUI, l'application uniforme, c'est parfois plus compliqué. Les circuits sont moins standardisés.
- Speaker #0
Donc plus de risque d'erreur, final.
- Speaker #1
Exactement. Et la moindre négligence, ça engage directement la responsabilité de l'idéocle. C'est lourd.
- Speaker #0
Et cette traçabilité dont on parle, elle inclut bien la règle des 5 bons, j'imagine. Le bon patient, le bon médicament, etc. Ah,
- Speaker #1
absolument. Les cinq bons. Bon patient, bon médicament, bonne dose, bonne voie, bon moment. C'est la base de la sécurité. Et ça doit être tracé, oui. C'est essentiel.
- Speaker #0
D'accord. Mais face à tout ça, à cette pression, les sources proposent une solution. Très concrète même. Oui. L'article et le document qu'on a parlent d'une procédure de gestion des stupéfiants en EHPAD. Et ce qui est intéressant, c'est qu'elle est présentée comme une aide directe.
- Speaker #1
Une sorte de bouée de sauvetage, comme ils disent.
- Speaker #0
C'est ça. Et surtout, elle est téléchargeable sur le site sosepad.com. C'est mentionné clairement.
- Speaker #1
Voilà. Et ça, c'est crucial. L'idée, c'est qu'elle soit immédiatement utilisable.
- Speaker #0
Directement applicable dans les HPAD.
- Speaker #1
Exactement. Pour se protéger concrètement de tous ces risques qu'on vient d'évoquer.
- Speaker #0
Et c'est quoi l'avantage d'avoir une procédure comme ça, toute formalisée ?
- Speaker #1
Eh bien, ça vient justement combler ce flou réglementaire, cette confusion des responsabilités dont parle l'article.
- Speaker #0
Ça clarifie les choses.
- Speaker #1
Voilà, ça donne un cadre clair sur qui fait quoi et surtout comment le faire en sécurité en respectant la loi. Pour tout le monde, IDC, IDE, ASR et bien sûr le pharmacien référent.
- Speaker #0
Et elle couvre vraiment tous les aspects, le stockage, l'approvisionnement ?
- Speaker #1
Oui, oui, stockage, approvisionnement, traçabilité avec même des modèles de registre, c'est très pratique. L'administration, bien sûr, la gestion des stocks.
- Speaker #0
Et même les urgences, j'ai vu. Vols, erreurs, décès.
- Speaker #1
Tout à fait. Les procédures en cas de vol, d'erreur ou lors d'un décès, c'est fondamental. Ça permet d'anticiper, de savoir comment réagir.
- Speaker #0
Et la formation du personnel aussi.
- Speaker #1
Oui, la formation continue. C'est indispensable pour que tout le monde soit au même niveau d'information et de vigilance. C'est vraiment un outil pour maîtriser la complexité, en fait.
- Speaker #0
Donc si on résume, gérer les stupéfiants en EHPAD, c'est loin, très loin d'être une simple tâche administrative.
- Speaker #1
Ah non, c'est une responsabilité majeure.
- Speaker #0
Avec des enjeux juridiques humains, énormes. La rigueur, elle n'est pas négociable.
- Speaker #1
C'est clair.
- Speaker #0
Mais heureusement, il y a des outils. Comme cette procédure, très concrète, prête à l'emploi, qu'on peut trouver et télécharger sur sosepad.com. Ça, c'est une information importante pour les professionnels. Tout à fait.
- Speaker #1
C'est un support essentiel. Et ça m'amène à une dernière réflexion, peut-être pour aller plus loin.
- Speaker #0
Oui,
- Speaker #1
Au lieu d'appliquer une procédure, même si elle est très complète comme celle-ci, comment on fait pour vraiment installer durablement dans l'établissement une vraie culture de la vigilance partagée ?
- Speaker #0
Une culture de sécurité ? Voilà,
- Speaker #1
où chaque membre de l'équipe se sent responsable, mais aussi en sécurité pour signaler la moindre chose, poser une question sans crainte. Comment on crée cet environnement de confiance autour de ces médicaments si particuliers ?
- Speaker #0
C'est une excellente question pour terminer. Merci beaucoup.
- Speaker #1
Merci à vous.