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VAE en EHPAD : transformer l’expérience en diplôme, c’est possible ! cover
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🎙️ SOS Ehpad – Le podcast des pros du médico-social

VAE en EHPAD : transformer l’expérience en diplôme, c’est possible !

VAE en EHPAD : transformer l’expérience en diplôme, c’est possible !

07min |12/06/2025|

9

Play
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Description

Dans ce nouvel épisode spécial de SOS EHPAD, on s’intéresse à la VAE – la Validation des Acquis de l’Expérience – un outil puissant (et encore trop méconnu) qui permet aux professionnels des EHPAD de faire reconnaître officiellement leurs compétences.

ASH, aides-soignantes, infirmiers, coordinateurs, directeurs : chacun peut transformer ses années d’engagement en véritable diplôme 🎓.


Avec des témoignages concrets, des conseils pratiques et un regard mobilisateur, ce podcast vous guide dans les étapes clés pour oser franchir le pas.

Un épisode à écouter, partager et faire tourner dans les vestiaires, les salles de pause et les bureaux RH. 🎙️


Notre article complet sur la VAE en ehpad Ă  lire ici : https://sosehpad.com/la-vae-en-ehpad-quand-vos-annees-de-pratique-se-transforment-en-diplomes/38958/


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue. Aujourd'hui, on se penche sur un sujet intéressant via un article de SOS EHPAD. On va parler VAE, Validation des Acquis de l'Expérience. Mais spécifiquement, dans le contexte des EHPAD, comment on transforme des années de pratique sur le terrain en diplôme reconnu ?

  • Speaker #1

    Oui, exactement. C'est un dispositif important, inscrit noir sur blanc dans le Code du Travail. C'est un droit individuel, en fait. Ça permet de faire certifier son expérience. Et l'idée, là, c'est de voir un peu comment ça marche concrètement. Pour les différents métiers qu'on trouve en EHPD, et puis quel impact ça peut avoir vraiment.

  • Speaker #0

    Plus de 87% des candidats qui ont tenté la VAE ont eu leur diplôme. C'est énorme ! Et 94% qui recommanderaient le parcours. Alors bon, on va décortiquer ça. Commençons par la base, les agents de services hospitaliers, les ASH. Eux, souvent, ils arrivent sans diplôme spécifique, mais le rôle est... crucial au quotidien. Comment la VAE peut les aider ?

  • Speaker #1

    Pour eux, c'est une voie très pertinente. La VAE, ça leur permet d'officialiser leurs compétences via par exemple un CAP, agent de propreté et d'hygiène. Ça, c'est une possibilité. Ou alors le titre professionnel agent de service médico-social, l'ASMS. C'est un niveau 3, donc équivalent CAP. Pour ça, il faut justifier de moins un an d'expérience. Bon, un an, c'est le minimum légal. mais l'expérience doit être en lien direct avec le diplôme visé. Souvent, en pratique, c'est bien plus qu'un an. Ce qui est intéressant aussi, c'est que certains employeurs s'en servent comme levier RH pour qualifier leurs équipes, les fidéliser, parfois même dès le recrutement.

  • Speaker #0

    Intéressant, ça montre une vraie reconnaissance de leur importance. Alors, si on monte un peu vers le soin direct, quid des aides-soignantes, les AS ? On sait que certaines font fonction d'AS sans avoir le diplôme d'État.

  • Speaker #1

    Oui, tout à fait. Alors, pour elles, la VAE, c'est la voie royale vers le diplôme d'État d'aide-soignant, le DEAS. La condition principale, là, c'est l'expérience, environ 3 ans.

  • Speaker #0

    3 ans, d'accord.

  • Speaker #1

    Oui, en continu, ou du moins 4200 heures cumulées. Et attention, dans des fonctions qui correspondent bien au référentiel AS. L'accompagnement, les soins. C'est vraiment un levier puissant pour obtenir le statut officiel, et bien sûr.

  • Speaker #0

    La reconnaissance salariale qui va avec, j'imagine.

  • Speaker #1

    Exactement. C'est souvent une motivation très forte pour se lancer.

  • Speaker #0

    Et ça marche, concrètement ? On a des exemples des réussites qui montrent cet impact ?

  • Speaker #1

    Absolument. On voit des initiatives structurées. Par exemple, la Mutuelle VIV3, ils ont lancé une VAE collective en 2024 pour plus de 60 salariés, avec la Croix-Rouge. Ça montre bien que c'est vu comme une solution.

  • Speaker #0

    Une réponse aux enjeux du secteur, oui.

  • Speaker #1

    Après 10 ans à faire le métier sans le diplôme, elle obtient son DEAS par VAE. Et elle dit « j'ai enfin eu le statut et une augmentation, on imagine la satisfaction quoi » .

  • Speaker #0

    Ah oui, ça doit changer la vie.

  • Speaker #1

    Et il y avait eu aussi un projet en Auvergne-RhĂ´ne-Alpes entre 2014 et 2017. Sur 113 candidats en EHPAD, 70% de satisfaction. C'est pas rien.

  • Speaker #0

    Ces taux sont élevés, c'est encourageant, mais on entend souvent que le dossier est compliqué. Ce fameux « livret 2 » , est-ce que c'est un obstacle majeur ?

  • Speaker #1

    C'est vrai que c'est souvent perçu comme l'étape la plus ardue. Ce « livret 2 » , c'est le cœur de la démarche. Il faut y décrire, analyser ses expériences, prouver qu'on maîtrise chaque compétence du référentiel.

  • Speaker #0

    Ben oui, c'est un vrai travail de fond alors.

  • Speaker #1

    C'est un travail d'écriture, d'introspection sur sa pratique, oui. Mais attention, il existe des accompagnements. Et ils sont souvent financés par l'employeur, les OPCO, la région. 7. énormément les candidats. C'est pour ça aussi qu'on a de bons taux de réussite. Ce n'est pas insurmontable loin de là. Il faut le voir comme un dossier de preuve bien ficelé.

  • Speaker #0

    D'accord, c'est un investissement personnel, mais on n'est pas lâché dans la nature. Bon, et pour les infirmiers IDE et les infirmiers coordinateurs, les IDC ?

  • Speaker #1

    Alors là, attention, point très important. La VAE ne permet pas d'obtenir le diplôme d'état d'infirmier. Ah, d'accord. C'est une profession réglementée. La formation initiale en IFSI, l'institut de formation en soins infirmiers, elle reste obligatoire, indispensable.

  • Speaker #0

    Donc pas de VAE pour devenir infirmier si on ne l'est pas déjà ?

  • Speaker #1

    C'est ça. Par contre, un infirmier ou une infirmière déjà diplômée peut utiliser la VAE pour faire reconnaître une évolution. Typiquement vers un poste de coordination. On peut viser le titre professionnel RNCP, coordinateur de parcours d'accompagnement et de soins, c'est souvent ça qu'on appelle. IDEC, c'est un niveau 6, donc Bac plus 3. Là, la VAE valide cette montée en compétences, en responsabilités.

  • Speaker #0

    Ah oui, c'est très clair. La VAE comme outil pour valider une évolution de carrière, pas la formation initiale à réglementer. Logique. Et si on monte encore ? Pour les postes de direction en échepad.

  • Speaker #1

    Ça marche aussi. Un directeur, une directrice peut tout à fait viser le CAFDES par la VAE.

  • Speaker #0

    Le certificat d'aptitude aux fonctions de directeur.

  • Speaker #1

    D'établissement ou de service d'intervention sociale, oui. C'est un diplôme de niveau master, niveau 7 maintenant. Il faut évidemment justifier d'une expérience significative en management, gestion, RH, budget. Légalement, c'est un an minimum.

  • Speaker #0

    Mais en pratique, sûrement plus.

  • Speaker #1

    Souvent plus, oui. Ça permet de faire reconnaître ses compétences de direction acquises sur le tas sans refaire toute la formation, par exemple, à l'EHSP.

  • Speaker #0

    Donc vraiment, de l'ASH au directeur, la VAE propose des chemins. Pour quelqu'un qui nous écoute et qui se dit « tiens, pourquoi pas moi » , comment on se lance concrètement ? C'est quoi les étapes ?

  • Speaker #1

    Alors, le parcours type, en gros. D'abord, bien identifier le diplôme qui correspond à son expérience et vérifier qu'on est recevable. Ensuite, c'est la chasse aux preuves, les contrats, les attestations d'employeur, les fiches de poste, tout ce qui documente l'expérience.

  • Speaker #0

    Le fameux dossier.

  • Speaker #1

    Voilà. Puis vient la rédaction du livret 2, dont on a parlé, c'est le gros morceau. Et enfin, il y a la soutenance orale. Il faut défendre son dossier devant un juré. Mais le message important, c'est qu'il y a de l'aide. On n'est pas seul. Il y a les points relais conseils VAE pour avoir les premières infos. Les financements possibles, employeurs, opéco, région, faut se renseigner. Certaines structures, comme Domus Vie, organisent même des VAE collectifs pour leurs salariés. Et il y a aussi le congé VAE. Pour certains agents publics, ça peut aller jusqu'à 72 heures. Ça a été facilité récemment par décret. Donc, il y a des outils.

  • Speaker #0

    En résumé donc, la VAE en ECHPAD, c'est bien plus qu'une simple formalité. C'est une voie concrète, de reconnaissance. Un moteur pour progresser, pour se motiver dans des métiers qui sont... Exigeant, il faut le dire.

  • Speaker #1

    Tout à fait, ça légitime un parcours, ça donne confiance en soi. Et puis, comme on l'a vu avec le témoignage de l'aide-soignante, ça peut apporter cette reconnaissance statutaire et financière qui est parfois attendue depuis très longtemps.

  • Speaker #0

    Ce qui nous amène à une dernière réflexion, une question pour la route peut-être. Si l'expérience pratique est ainsi valorisée, reconnue officiellement via la VAE, comment est-ce que ça pourrait ou comment ça devrait influencer les stratégies de recrutement et... de formation continue dans les EHPAD. Surtout face aux tensions qu'on connaît sur les effectifs actuellement. Voilà une piste de réflexion pour terminer.

Description

Dans ce nouvel épisode spécial de SOS EHPAD, on s’intéresse à la VAE – la Validation des Acquis de l’Expérience – un outil puissant (et encore trop méconnu) qui permet aux professionnels des EHPAD de faire reconnaître officiellement leurs compétences.

ASH, aides-soignantes, infirmiers, coordinateurs, directeurs : chacun peut transformer ses années d’engagement en véritable diplôme 🎓.


Avec des témoignages concrets, des conseils pratiques et un regard mobilisateur, ce podcast vous guide dans les étapes clés pour oser franchir le pas.

Un épisode à écouter, partager et faire tourner dans les vestiaires, les salles de pause et les bureaux RH. 🎙️


Notre article complet sur la VAE en ehpad Ă  lire ici : https://sosehpad.com/la-vae-en-ehpad-quand-vos-annees-de-pratique-se-transforment-en-diplomes/38958/


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue. Aujourd'hui, on se penche sur un sujet intéressant via un article de SOS EHPAD. On va parler VAE, Validation des Acquis de l'Expérience. Mais spécifiquement, dans le contexte des EHPAD, comment on transforme des années de pratique sur le terrain en diplôme reconnu ?

  • Speaker #1

    Oui, exactement. C'est un dispositif important, inscrit noir sur blanc dans le Code du Travail. C'est un droit individuel, en fait. Ça permet de faire certifier son expérience. Et l'idée, là, c'est de voir un peu comment ça marche concrètement. Pour les différents métiers qu'on trouve en EHPD, et puis quel impact ça peut avoir vraiment.

  • Speaker #0

    Plus de 87% des candidats qui ont tenté la VAE ont eu leur diplôme. C'est énorme ! Et 94% qui recommanderaient le parcours. Alors bon, on va décortiquer ça. Commençons par la base, les agents de services hospitaliers, les ASH. Eux, souvent, ils arrivent sans diplôme spécifique, mais le rôle est... crucial au quotidien. Comment la VAE peut les aider ?

  • Speaker #1

    Pour eux, c'est une voie très pertinente. La VAE, ça leur permet d'officialiser leurs compétences via par exemple un CAP, agent de propreté et d'hygiène. Ça, c'est une possibilité. Ou alors le titre professionnel agent de service médico-social, l'ASMS. C'est un niveau 3, donc équivalent CAP. Pour ça, il faut justifier de moins un an d'expérience. Bon, un an, c'est le minimum légal. mais l'expérience doit être en lien direct avec le diplôme visé. Souvent, en pratique, c'est bien plus qu'un an. Ce qui est intéressant aussi, c'est que certains employeurs s'en servent comme levier RH pour qualifier leurs équipes, les fidéliser, parfois même dès le recrutement.

  • Speaker #0

    Intéressant, ça montre une vraie reconnaissance de leur importance. Alors, si on monte un peu vers le soin direct, quid des aides-soignantes, les AS ? On sait que certaines font fonction d'AS sans avoir le diplôme d'État.

  • Speaker #1

    Oui, tout à fait. Alors, pour elles, la VAE, c'est la voie royale vers le diplôme d'État d'aide-soignant, le DEAS. La condition principale, là, c'est l'expérience, environ 3 ans.

  • Speaker #0

    3 ans, d'accord.

  • Speaker #1

    Oui, en continu, ou du moins 4200 heures cumulées. Et attention, dans des fonctions qui correspondent bien au référentiel AS. L'accompagnement, les soins. C'est vraiment un levier puissant pour obtenir le statut officiel, et bien sûr.

  • Speaker #0

    La reconnaissance salariale qui va avec, j'imagine.

  • Speaker #1

    Exactement. C'est souvent une motivation très forte pour se lancer.

  • Speaker #0

    Et ça marche, concrètement ? On a des exemples des réussites qui montrent cet impact ?

  • Speaker #1

    Absolument. On voit des initiatives structurées. Par exemple, la Mutuelle VIV3, ils ont lancé une VAE collective en 2024 pour plus de 60 salariés, avec la Croix-Rouge. Ça montre bien que c'est vu comme une solution.

  • Speaker #0

    Une réponse aux enjeux du secteur, oui.

  • Speaker #1

    Après 10 ans à faire le métier sans le diplôme, elle obtient son DEAS par VAE. Et elle dit « j'ai enfin eu le statut et une augmentation, on imagine la satisfaction quoi » .

  • Speaker #0

    Ah oui, ça doit changer la vie.

  • Speaker #1

    Et il y avait eu aussi un projet en Auvergne-RhĂ´ne-Alpes entre 2014 et 2017. Sur 113 candidats en EHPAD, 70% de satisfaction. C'est pas rien.

  • Speaker #0

    Ces taux sont élevés, c'est encourageant, mais on entend souvent que le dossier est compliqué. Ce fameux « livret 2 » , est-ce que c'est un obstacle majeur ?

  • Speaker #1

    C'est vrai que c'est souvent perçu comme l'étape la plus ardue. Ce « livret 2 » , c'est le cœur de la démarche. Il faut y décrire, analyser ses expériences, prouver qu'on maîtrise chaque compétence du référentiel.

  • Speaker #0

    Ben oui, c'est un vrai travail de fond alors.

  • Speaker #1

    C'est un travail d'écriture, d'introspection sur sa pratique, oui. Mais attention, il existe des accompagnements. Et ils sont souvent financés par l'employeur, les OPCO, la région. 7. énormément les candidats. C'est pour ça aussi qu'on a de bons taux de réussite. Ce n'est pas insurmontable loin de là. Il faut le voir comme un dossier de preuve bien ficelé.

  • Speaker #0

    D'accord, c'est un investissement personnel, mais on n'est pas lâché dans la nature. Bon, et pour les infirmiers IDE et les infirmiers coordinateurs, les IDC ?

  • Speaker #1

    Alors là, attention, point très important. La VAE ne permet pas d'obtenir le diplôme d'état d'infirmier. Ah, d'accord. C'est une profession réglementée. La formation initiale en IFSI, l'institut de formation en soins infirmiers, elle reste obligatoire, indispensable.

  • Speaker #0

    Donc pas de VAE pour devenir infirmier si on ne l'est pas déjà ?

  • Speaker #1

    C'est ça. Par contre, un infirmier ou une infirmière déjà diplômée peut utiliser la VAE pour faire reconnaître une évolution. Typiquement vers un poste de coordination. On peut viser le titre professionnel RNCP, coordinateur de parcours d'accompagnement et de soins, c'est souvent ça qu'on appelle. IDEC, c'est un niveau 6, donc Bac plus 3. Là, la VAE valide cette montée en compétences, en responsabilités.

  • Speaker #0

    Ah oui, c'est très clair. La VAE comme outil pour valider une évolution de carrière, pas la formation initiale à réglementer. Logique. Et si on monte encore ? Pour les postes de direction en échepad.

  • Speaker #1

    Ça marche aussi. Un directeur, une directrice peut tout à fait viser le CAFDES par la VAE.

  • Speaker #0

    Le certificat d'aptitude aux fonctions de directeur.

  • Speaker #1

    D'établissement ou de service d'intervention sociale, oui. C'est un diplôme de niveau master, niveau 7 maintenant. Il faut évidemment justifier d'une expérience significative en management, gestion, RH, budget. Légalement, c'est un an minimum.

  • Speaker #0

    Mais en pratique, sûrement plus.

  • Speaker #1

    Souvent plus, oui. Ça permet de faire reconnaître ses compétences de direction acquises sur le tas sans refaire toute la formation, par exemple, à l'EHSP.

  • Speaker #0

    Donc vraiment, de l'ASH au directeur, la VAE propose des chemins. Pour quelqu'un qui nous écoute et qui se dit « tiens, pourquoi pas moi » , comment on se lance concrètement ? C'est quoi les étapes ?

  • Speaker #1

    Alors, le parcours type, en gros. D'abord, bien identifier le diplôme qui correspond à son expérience et vérifier qu'on est recevable. Ensuite, c'est la chasse aux preuves, les contrats, les attestations d'employeur, les fiches de poste, tout ce qui documente l'expérience.

  • Speaker #0

    Le fameux dossier.

  • Speaker #1

    Voilà. Puis vient la rédaction du livret 2, dont on a parlé, c'est le gros morceau. Et enfin, il y a la soutenance orale. Il faut défendre son dossier devant un juré. Mais le message important, c'est qu'il y a de l'aide. On n'est pas seul. Il y a les points relais conseils VAE pour avoir les premières infos. Les financements possibles, employeurs, opéco, région, faut se renseigner. Certaines structures, comme Domus Vie, organisent même des VAE collectifs pour leurs salariés. Et il y a aussi le congé VAE. Pour certains agents publics, ça peut aller jusqu'à 72 heures. Ça a été facilité récemment par décret. Donc, il y a des outils.

  • Speaker #0

    En résumé donc, la VAE en ECHPAD, c'est bien plus qu'une simple formalité. C'est une voie concrète, de reconnaissance. Un moteur pour progresser, pour se motiver dans des métiers qui sont... Exigeant, il faut le dire.

  • Speaker #1

    Tout à fait, ça légitime un parcours, ça donne confiance en soi. Et puis, comme on l'a vu avec le témoignage de l'aide-soignante, ça peut apporter cette reconnaissance statutaire et financière qui est parfois attendue depuis très longtemps.

  • Speaker #0

    Ce qui nous amène à une dernière réflexion, une question pour la route peut-être. Si l'expérience pratique est ainsi valorisée, reconnue officiellement via la VAE, comment est-ce que ça pourrait ou comment ça devrait influencer les stratégies de recrutement et... de formation continue dans les EHPAD. Surtout face aux tensions qu'on connaît sur les effectifs actuellement. Voilà une piste de réflexion pour terminer.

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Dans ce nouvel épisode spécial de SOS EHPAD, on s’intéresse à la VAE – la Validation des Acquis de l’Expérience – un outil puissant (et encore trop méconnu) qui permet aux professionnels des EHPAD de faire reconnaître officiellement leurs compétences.

ASH, aides-soignantes, infirmiers, coordinateurs, directeurs : chacun peut transformer ses années d’engagement en véritable diplôme 🎓.


Avec des témoignages concrets, des conseils pratiques et un regard mobilisateur, ce podcast vous guide dans les étapes clés pour oser franchir le pas.

Un épisode à écouter, partager et faire tourner dans les vestiaires, les salles de pause et les bureaux RH. 🎙️


Notre article complet sur la VAE en ehpad Ă  lire ici : https://sosehpad.com/la-vae-en-ehpad-quand-vos-annees-de-pratique-se-transforment-en-diplomes/38958/


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  • Speaker #0

    Bienvenue. Aujourd'hui, on se penche sur un sujet intéressant via un article de SOS EHPAD. On va parler VAE, Validation des Acquis de l'Expérience. Mais spécifiquement, dans le contexte des EHPAD, comment on transforme des années de pratique sur le terrain en diplôme reconnu ?

  • Speaker #1

    Oui, exactement. C'est un dispositif important, inscrit noir sur blanc dans le Code du Travail. C'est un droit individuel, en fait. Ça permet de faire certifier son expérience. Et l'idée, là, c'est de voir un peu comment ça marche concrètement. Pour les différents métiers qu'on trouve en EHPD, et puis quel impact ça peut avoir vraiment.

  • Speaker #0

    Plus de 87% des candidats qui ont tenté la VAE ont eu leur diplôme. C'est énorme ! Et 94% qui recommanderaient le parcours. Alors bon, on va décortiquer ça. Commençons par la base, les agents de services hospitaliers, les ASH. Eux, souvent, ils arrivent sans diplôme spécifique, mais le rôle est... crucial au quotidien. Comment la VAE peut les aider ?

  • Speaker #1

    Pour eux, c'est une voie très pertinente. La VAE, ça leur permet d'officialiser leurs compétences via par exemple un CAP, agent de propreté et d'hygiène. Ça, c'est une possibilité. Ou alors le titre professionnel agent de service médico-social, l'ASMS. C'est un niveau 3, donc équivalent CAP. Pour ça, il faut justifier de moins un an d'expérience. Bon, un an, c'est le minimum légal. mais l'expérience doit être en lien direct avec le diplôme visé. Souvent, en pratique, c'est bien plus qu'un an. Ce qui est intéressant aussi, c'est que certains employeurs s'en servent comme levier RH pour qualifier leurs équipes, les fidéliser, parfois même dès le recrutement.

  • Speaker #0

    Intéressant, ça montre une vraie reconnaissance de leur importance. Alors, si on monte un peu vers le soin direct, quid des aides-soignantes, les AS ? On sait que certaines font fonction d'AS sans avoir le diplôme d'État.

  • Speaker #1

    Oui, tout à fait. Alors, pour elles, la VAE, c'est la voie royale vers le diplôme d'État d'aide-soignant, le DEAS. La condition principale, là, c'est l'expérience, environ 3 ans.

  • Speaker #0

    3 ans, d'accord.

  • Speaker #1

    Oui, en continu, ou du moins 4200 heures cumulées. Et attention, dans des fonctions qui correspondent bien au référentiel AS. L'accompagnement, les soins. C'est vraiment un levier puissant pour obtenir le statut officiel, et bien sûr.

  • Speaker #0

    La reconnaissance salariale qui va avec, j'imagine.

  • Speaker #1

    Exactement. C'est souvent une motivation très forte pour se lancer.

  • Speaker #0

    Et ça marche, concrètement ? On a des exemples des réussites qui montrent cet impact ?

  • Speaker #1

    Absolument. On voit des initiatives structurées. Par exemple, la Mutuelle VIV3, ils ont lancé une VAE collective en 2024 pour plus de 60 salariés, avec la Croix-Rouge. Ça montre bien que c'est vu comme une solution.

  • Speaker #0

    Une réponse aux enjeux du secteur, oui.

  • Speaker #1

    Après 10 ans à faire le métier sans le diplôme, elle obtient son DEAS par VAE. Et elle dit « j'ai enfin eu le statut et une augmentation, on imagine la satisfaction quoi » .

  • Speaker #0

    Ah oui, ça doit changer la vie.

  • Speaker #1

    Et il y avait eu aussi un projet en Auvergne-RhĂ´ne-Alpes entre 2014 et 2017. Sur 113 candidats en EHPAD, 70% de satisfaction. C'est pas rien.

  • Speaker #0

    Ces taux sont élevés, c'est encourageant, mais on entend souvent que le dossier est compliqué. Ce fameux « livret 2 » , est-ce que c'est un obstacle majeur ?

  • Speaker #1

    C'est vrai que c'est souvent perçu comme l'étape la plus ardue. Ce « livret 2 » , c'est le cœur de la démarche. Il faut y décrire, analyser ses expériences, prouver qu'on maîtrise chaque compétence du référentiel.

  • Speaker #0

    Ben oui, c'est un vrai travail de fond alors.

  • Speaker #1

    C'est un travail d'écriture, d'introspection sur sa pratique, oui. Mais attention, il existe des accompagnements. Et ils sont souvent financés par l'employeur, les OPCO, la région. 7. énormément les candidats. C'est pour ça aussi qu'on a de bons taux de réussite. Ce n'est pas insurmontable loin de là. Il faut le voir comme un dossier de preuve bien ficelé.

  • Speaker #0

    D'accord, c'est un investissement personnel, mais on n'est pas lâché dans la nature. Bon, et pour les infirmiers IDE et les infirmiers coordinateurs, les IDC ?

  • Speaker #1

    Alors là, attention, point très important. La VAE ne permet pas d'obtenir le diplôme d'état d'infirmier. Ah, d'accord. C'est une profession réglementée. La formation initiale en IFSI, l'institut de formation en soins infirmiers, elle reste obligatoire, indispensable.

  • Speaker #0

    Donc pas de VAE pour devenir infirmier si on ne l'est pas déjà ?

  • Speaker #1

    C'est ça. Par contre, un infirmier ou une infirmière déjà diplômée peut utiliser la VAE pour faire reconnaître une évolution. Typiquement vers un poste de coordination. On peut viser le titre professionnel RNCP, coordinateur de parcours d'accompagnement et de soins, c'est souvent ça qu'on appelle. IDEC, c'est un niveau 6, donc Bac plus 3. Là, la VAE valide cette montée en compétences, en responsabilités.

  • Speaker #0

    Ah oui, c'est très clair. La VAE comme outil pour valider une évolution de carrière, pas la formation initiale à réglementer. Logique. Et si on monte encore ? Pour les postes de direction en échepad.

  • Speaker #1

    Ça marche aussi. Un directeur, une directrice peut tout à fait viser le CAFDES par la VAE.

  • Speaker #0

    Le certificat d'aptitude aux fonctions de directeur.

  • Speaker #1

    D'établissement ou de service d'intervention sociale, oui. C'est un diplôme de niveau master, niveau 7 maintenant. Il faut évidemment justifier d'une expérience significative en management, gestion, RH, budget. Légalement, c'est un an minimum.

  • Speaker #0

    Mais en pratique, sûrement plus.

  • Speaker #1

    Souvent plus, oui. Ça permet de faire reconnaître ses compétences de direction acquises sur le tas sans refaire toute la formation, par exemple, à l'EHSP.

  • Speaker #0

    Donc vraiment, de l'ASH au directeur, la VAE propose des chemins. Pour quelqu'un qui nous écoute et qui se dit « tiens, pourquoi pas moi » , comment on se lance concrètement ? C'est quoi les étapes ?

  • Speaker #1

    Alors, le parcours type, en gros. D'abord, bien identifier le diplôme qui correspond à son expérience et vérifier qu'on est recevable. Ensuite, c'est la chasse aux preuves, les contrats, les attestations d'employeur, les fiches de poste, tout ce qui documente l'expérience.

  • Speaker #0

    Le fameux dossier.

  • Speaker #1

    Voilà. Puis vient la rédaction du livret 2, dont on a parlé, c'est le gros morceau. Et enfin, il y a la soutenance orale. Il faut défendre son dossier devant un juré. Mais le message important, c'est qu'il y a de l'aide. On n'est pas seul. Il y a les points relais conseils VAE pour avoir les premières infos. Les financements possibles, employeurs, opéco, région, faut se renseigner. Certaines structures, comme Domus Vie, organisent même des VAE collectifs pour leurs salariés. Et il y a aussi le congé VAE. Pour certains agents publics, ça peut aller jusqu'à 72 heures. Ça a été facilité récemment par décret. Donc, il y a des outils.

  • Speaker #0

    En résumé donc, la VAE en ECHPAD, c'est bien plus qu'une simple formalité. C'est une voie concrète, de reconnaissance. Un moteur pour progresser, pour se motiver dans des métiers qui sont... Exigeant, il faut le dire.

  • Speaker #1

    Tout à fait, ça légitime un parcours, ça donne confiance en soi. Et puis, comme on l'a vu avec le témoignage de l'aide-soignante, ça peut apporter cette reconnaissance statutaire et financière qui est parfois attendue depuis très longtemps.

  • Speaker #0

    Ce qui nous amène à une dernière réflexion, une question pour la route peut-être. Si l'expérience pratique est ainsi valorisée, reconnue officiellement via la VAE, comment est-ce que ça pourrait ou comment ça devrait influencer les stratégies de recrutement et... de formation continue dans les EHPAD. Surtout face aux tensions qu'on connaît sur les effectifs actuellement. Voilà une piste de réflexion pour terminer.

Description

Dans ce nouvel épisode spécial de SOS EHPAD, on s’intéresse à la VAE – la Validation des Acquis de l’Expérience – un outil puissant (et encore trop méconnu) qui permet aux professionnels des EHPAD de faire reconnaître officiellement leurs compétences.

ASH, aides-soignantes, infirmiers, coordinateurs, directeurs : chacun peut transformer ses années d’engagement en véritable diplôme 🎓.


Avec des témoignages concrets, des conseils pratiques et un regard mobilisateur, ce podcast vous guide dans les étapes clés pour oser franchir le pas.

Un épisode à écouter, partager et faire tourner dans les vestiaires, les salles de pause et les bureaux RH. 🎙️


Notre article complet sur la VAE en ehpad Ă  lire ici : https://sosehpad.com/la-vae-en-ehpad-quand-vos-annees-de-pratique-se-transforment-en-diplomes/38958/


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue. Aujourd'hui, on se penche sur un sujet intéressant via un article de SOS EHPAD. On va parler VAE, Validation des Acquis de l'Expérience. Mais spécifiquement, dans le contexte des EHPAD, comment on transforme des années de pratique sur le terrain en diplôme reconnu ?

  • Speaker #1

    Oui, exactement. C'est un dispositif important, inscrit noir sur blanc dans le Code du Travail. C'est un droit individuel, en fait. Ça permet de faire certifier son expérience. Et l'idée, là, c'est de voir un peu comment ça marche concrètement. Pour les différents métiers qu'on trouve en EHPD, et puis quel impact ça peut avoir vraiment.

  • Speaker #0

    Plus de 87% des candidats qui ont tenté la VAE ont eu leur diplôme. C'est énorme ! Et 94% qui recommanderaient le parcours. Alors bon, on va décortiquer ça. Commençons par la base, les agents de services hospitaliers, les ASH. Eux, souvent, ils arrivent sans diplôme spécifique, mais le rôle est... crucial au quotidien. Comment la VAE peut les aider ?

  • Speaker #1

    Pour eux, c'est une voie très pertinente. La VAE, ça leur permet d'officialiser leurs compétences via par exemple un CAP, agent de propreté et d'hygiène. Ça, c'est une possibilité. Ou alors le titre professionnel agent de service médico-social, l'ASMS. C'est un niveau 3, donc équivalent CAP. Pour ça, il faut justifier de moins un an d'expérience. Bon, un an, c'est le minimum légal. mais l'expérience doit être en lien direct avec le diplôme visé. Souvent, en pratique, c'est bien plus qu'un an. Ce qui est intéressant aussi, c'est que certains employeurs s'en servent comme levier RH pour qualifier leurs équipes, les fidéliser, parfois même dès le recrutement.

  • Speaker #0

    Intéressant, ça montre une vraie reconnaissance de leur importance. Alors, si on monte un peu vers le soin direct, quid des aides-soignantes, les AS ? On sait que certaines font fonction d'AS sans avoir le diplôme d'État.

  • Speaker #1

    Oui, tout à fait. Alors, pour elles, la VAE, c'est la voie royale vers le diplôme d'État d'aide-soignant, le DEAS. La condition principale, là, c'est l'expérience, environ 3 ans.

  • Speaker #0

    3 ans, d'accord.

  • Speaker #1

    Oui, en continu, ou du moins 4200 heures cumulées. Et attention, dans des fonctions qui correspondent bien au référentiel AS. L'accompagnement, les soins. C'est vraiment un levier puissant pour obtenir le statut officiel, et bien sûr.

  • Speaker #0

    La reconnaissance salariale qui va avec, j'imagine.

  • Speaker #1

    Exactement. C'est souvent une motivation très forte pour se lancer.

  • Speaker #0

    Et ça marche, concrètement ? On a des exemples des réussites qui montrent cet impact ?

  • Speaker #1

    Absolument. On voit des initiatives structurées. Par exemple, la Mutuelle VIV3, ils ont lancé une VAE collective en 2024 pour plus de 60 salariés, avec la Croix-Rouge. Ça montre bien que c'est vu comme une solution.

  • Speaker #0

    Une réponse aux enjeux du secteur, oui.

  • Speaker #1

    Après 10 ans à faire le métier sans le diplôme, elle obtient son DEAS par VAE. Et elle dit « j'ai enfin eu le statut et une augmentation, on imagine la satisfaction quoi » .

  • Speaker #0

    Ah oui, ça doit changer la vie.

  • Speaker #1

    Et il y avait eu aussi un projet en Auvergne-RhĂ´ne-Alpes entre 2014 et 2017. Sur 113 candidats en EHPAD, 70% de satisfaction. C'est pas rien.

  • Speaker #0

    Ces taux sont élevés, c'est encourageant, mais on entend souvent que le dossier est compliqué. Ce fameux « livret 2 » , est-ce que c'est un obstacle majeur ?

  • Speaker #1

    C'est vrai que c'est souvent perçu comme l'étape la plus ardue. Ce « livret 2 » , c'est le cœur de la démarche. Il faut y décrire, analyser ses expériences, prouver qu'on maîtrise chaque compétence du référentiel.

  • Speaker #0

    Ben oui, c'est un vrai travail de fond alors.

  • Speaker #1

    C'est un travail d'écriture, d'introspection sur sa pratique, oui. Mais attention, il existe des accompagnements. Et ils sont souvent financés par l'employeur, les OPCO, la région. 7. énormément les candidats. C'est pour ça aussi qu'on a de bons taux de réussite. Ce n'est pas insurmontable loin de là. Il faut le voir comme un dossier de preuve bien ficelé.

  • Speaker #0

    D'accord, c'est un investissement personnel, mais on n'est pas lâché dans la nature. Bon, et pour les infirmiers IDE et les infirmiers coordinateurs, les IDC ?

  • Speaker #1

    Alors là, attention, point très important. La VAE ne permet pas d'obtenir le diplôme d'état d'infirmier. Ah, d'accord. C'est une profession réglementée. La formation initiale en IFSI, l'institut de formation en soins infirmiers, elle reste obligatoire, indispensable.

  • Speaker #0

    Donc pas de VAE pour devenir infirmier si on ne l'est pas déjà ?

  • Speaker #1

    C'est ça. Par contre, un infirmier ou une infirmière déjà diplômée peut utiliser la VAE pour faire reconnaître une évolution. Typiquement vers un poste de coordination. On peut viser le titre professionnel RNCP, coordinateur de parcours d'accompagnement et de soins, c'est souvent ça qu'on appelle. IDEC, c'est un niveau 6, donc Bac plus 3. Là, la VAE valide cette montée en compétences, en responsabilités.

  • Speaker #0

    Ah oui, c'est très clair. La VAE comme outil pour valider une évolution de carrière, pas la formation initiale à réglementer. Logique. Et si on monte encore ? Pour les postes de direction en échepad.

  • Speaker #1

    Ça marche aussi. Un directeur, une directrice peut tout à fait viser le CAFDES par la VAE.

  • Speaker #0

    Le certificat d'aptitude aux fonctions de directeur.

  • Speaker #1

    D'établissement ou de service d'intervention sociale, oui. C'est un diplôme de niveau master, niveau 7 maintenant. Il faut évidemment justifier d'une expérience significative en management, gestion, RH, budget. Légalement, c'est un an minimum.

  • Speaker #0

    Mais en pratique, sûrement plus.

  • Speaker #1

    Souvent plus, oui. Ça permet de faire reconnaître ses compétences de direction acquises sur le tas sans refaire toute la formation, par exemple, à l'EHSP.

  • Speaker #0

    Donc vraiment, de l'ASH au directeur, la VAE propose des chemins. Pour quelqu'un qui nous écoute et qui se dit « tiens, pourquoi pas moi » , comment on se lance concrètement ? C'est quoi les étapes ?

  • Speaker #1

    Alors, le parcours type, en gros. D'abord, bien identifier le diplôme qui correspond à son expérience et vérifier qu'on est recevable. Ensuite, c'est la chasse aux preuves, les contrats, les attestations d'employeur, les fiches de poste, tout ce qui documente l'expérience.

  • Speaker #0

    Le fameux dossier.

  • Speaker #1

    Voilà. Puis vient la rédaction du livret 2, dont on a parlé, c'est le gros morceau. Et enfin, il y a la soutenance orale. Il faut défendre son dossier devant un juré. Mais le message important, c'est qu'il y a de l'aide. On n'est pas seul. Il y a les points relais conseils VAE pour avoir les premières infos. Les financements possibles, employeurs, opéco, région, faut se renseigner. Certaines structures, comme Domus Vie, organisent même des VAE collectifs pour leurs salariés. Et il y a aussi le congé VAE. Pour certains agents publics, ça peut aller jusqu'à 72 heures. Ça a été facilité récemment par décret. Donc, il y a des outils.

  • Speaker #0

    En résumé donc, la VAE en ECHPAD, c'est bien plus qu'une simple formalité. C'est une voie concrète, de reconnaissance. Un moteur pour progresser, pour se motiver dans des métiers qui sont... Exigeant, il faut le dire.

  • Speaker #1

    Tout à fait, ça légitime un parcours, ça donne confiance en soi. Et puis, comme on l'a vu avec le témoignage de l'aide-soignante, ça peut apporter cette reconnaissance statutaire et financière qui est parfois attendue depuis très longtemps.

  • Speaker #0

    Ce qui nous amène à une dernière réflexion, une question pour la route peut-être. Si l'expérience pratique est ainsi valorisée, reconnue officiellement via la VAE, comment est-ce que ça pourrait ou comment ça devrait influencer les stratégies de recrutement et... de formation continue dans les EHPAD. Surtout face aux tensions qu'on connaît sur les effectifs actuellement. Voilà une piste de réflexion pour terminer.

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