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Trek In Storia S04E03 The Orville saison 3 partie 1/2 cover
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Space Opera - Star Trek Historia

Trek In Storia S04E03 The Orville saison 3 partie 1/2

Trek In Storia S04E03 The Orville saison 3 partie 1/2

41min |30/11/2024|

50

Play
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Space Opera - Star Trek Historia

Trek In Storia S04E03 The Orville saison 3 partie 1/2

Trek In Storia S04E03 The Orville saison 3 partie 1/2

41min |30/11/2024|

50

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Description

Émission présentée par Arcady Picardi et Cyril Mickaël

Cette semaine, nous plongeons dans la saison 3 de The Orville, produite par Hulu, et qui tient une nouvelle promesse : celle d’un horizon renouvelé.


Ce space opera signé Seth MacFarlane continue de se démarquer grâce à son mélange unique d'humour, de drame et de science-fiction, évoquant les meilleures heures de Star Trek tout en affirmant son identité propre. Dans cet épisode, nous analyserons en profondeur les nouveaux développements de la série : les personnages toujours plus complexes, les intrigues captivantes et les thèmes audacieux qui interrogent autant qu'ils divertissent.

Nous discuterons aussi des moments où la série vacille, entre un ton parfois inégal et certaines tentatives d’humour qui divisent. Malgré tout, The Orville parvient à séduire grâce à son audace et son originalité, rassemblant une base de fans toujours fidèle.

Rejoignez-nous pour une exploration complète de cette saison 3, en mettant en lumière ses points forts, ses faiblesses et son évolution. Quels sont les épisodes marquants ? Quels thèmes se démarquent cette fois-ci ? Et surtout, que nous réserve l’avenir de cette série qui réinvente le space opera moderne ?

Ne manquez pas ce nouvel épisode passionnant de notre podcast, disponible dès maintenant.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour tout le monde et bienvenue dans ce nouvel épisode de Trek in Storia ! Bonjour Arkady !

  • Speaker #1

    Salut Cyril, tu vas bien ?

  • Speaker #0

    Eh ben nickel et toi ?

  • Speaker #1

    Ça va, ça va. Pas mal de taf, mais c'est cool.

  • Speaker #0

    On se retrouve cette semaine pour parler de la saison 3 de The Orville.

  • Speaker #1

    Épisode partie 1.

  • Speaker #0

    Voilà, qu'on va faire en plus partie aussi, étant donné qu'on a beaucoup de choses à dire sur cette dernière saison de cette série.

  • Speaker #1

    Tout à fait. Moi, je propose qu'on fasse jusqu'à l'épisode 5. Il y a 10 épisodes. Ça permet d'avoir une vue d'ensemble, surtout que l'épisode 5 est assez charnière, assez important dans l'histoire de Diorville. Donc, très long aussi, pas très long.

  • Speaker #0

    Donc, il y a un changement de production qui se fait dans cette nouvelle saison de Diorville. Changement qui se veut par le nouveau distributeur qui est Ulule.

  • Speaker #1

    Ok, c'est à cause de ça ?

  • Speaker #0

    Voilà, où ils ont eu plus de budget, ils ont eu plus de temps pour faire les épisodes. Il y a des épisodes qui durent une heure sur cette saison, donc qui sont carrément au format téléfilm, et moins sériels. Et bien sûr, il y a eu le Covid qui est revenu foutre le bordel là-dedans.

  • Speaker #1

    C'était marrant parce que moi, je pensais que c'était juste la faute du Covid.

  • Speaker #0

    Ah ouais ? Alors, globalement, quelle est ton impression sur cette saison ?

  • Speaker #1

    Alors, c'est là que je vais prouver que je sais être objectif. Je sais ne pas m'aveugler, parce que l'objectivité, c'est toujours très, très, très relatif. En gros, c'est une saison qui est vraiment mi-teinte. C'est une saison que je trouve pénible par certains aspects, notamment la longueur des épisodes. Et c'est une saison que je trouve... un peu malade, un peu rushé pour... Moi, je pensais que c'est vraiment que de la faute du Covid, qu'en fait, ils en avaient que pour une saison, ils pensaient que ça allait être fini après, et que du coup, on verrouille toutes les intrigues. Et voilà, donc c'est une série... La troisième saison, c'est celle que j'aime la moins. Dans mon ordre de préférence, c'est la 2, la 1, puis la 3. Donc voilà, pour tout un tas de petites raisons, tout un tas de petites raisons, mais c'est clairement de ça, malgré... des idées de fond très très cool et toi ?

  • Speaker #0

    moi c'est une saison que j'ai trouvé très lente dans sa narration, dans sa façon d'amener les idées, les nouveaux sujets et c'est une saison que j'ai trouvé aussi en demi-teinte par rapport moins éclatante par rapport à la première et à la seconde la première par rapport à la comédie qu'on retrouve beaucoup moins dans cette saison 3 et elle se rend compte par rapport à l'action qui est moins présente alors qu'on nous avait vendu du rêve sur la partie 2 de la saison 2 dont on en avait parlé dans le dernier épisode voilà ouais tout à fait et puis voilà

  • Speaker #1

    donc moi il ya tout un tas de petits griefs mais voilà on va on va aller développer au fur et à mesure avec l'épisode notamment va commencer avec l'épisode 1 qui moi me pose pas mal de problèmes.

  • Speaker #0

    Oui, donc c'est un épisode que toi, tu aurais vu peut-être plus tôt dans la saison 2, que tu aurais vu carrément dans la saison 2.

  • Speaker #1

    Oui, alors je dirais oui. Je dirais oui. Petit rappel, nous sommes Trekking Storia. On développe principalement des petits podcasts autour de Star Trek, de l'univers Star Trek et d'autres œuvres de science-fiction. On fait de la discussion de geek, on spoil comme des bâtards, on part du principe que vous avez regardé ou que vous vous enfichez simplement d'être spoilé, mais c'est vraiment de la pure conversation de petits détails et voilà. Donc si ça vous plaît, et si pas, nous vous invitons à aller voir la série, la saison 3. Ou alors, regardez les deux autres émissions de la saison 1, saison 2 épisode partie 1 et saison 2 partie 2. avant de revenir à cet épisode-là. Le problème qu'il y a avec Isaac, c'est qu'effectivement, cette thématique, je pense que ça aurait pu être un épisode de fin de la saison 2. Comme ça, on clôturait le chapitre des Cailen.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    L'un des problèmes fondamentaux, il y a deux problèmes fondamentaux avec cet arc narratif, en général, c'est-à-dire que l'épisode va raconter vraiment un arc narratif, donc c'est Isaac qui se sent rejeté par le vaisseau. Le vaisseau qui le rejette, l'équipage rejette complètement Isaac, le traite de meurtrier, il ne peut pas être avec lui et tout. par rapport à ce qu'il a fait dans la saison 2, et il décide de se suicider, enfin, il décide de s'interrompre, et on dit que c'est un suicide, et à la fin, on arrive à le ranimer, et la boucle est bouclée, vas-y, c'est terminé. Alors déjà, les deux problèmes, c'est qu'il faut distiller cette histoire du rejet d'Isaac sur plusieurs épisodes, ce qu'ils n'ont pas fait dans la deuxième partie de la saison 2. où on passe complètement Isaac, passe au dernier plan, c'est tout. Et ce qui fait que quand t'arrives là, c'est Ah oui, c'est vrai Isaac, en fait, il vient quoi ? Et en un épisode, t'as toute cette histoire-là, c'est trop à gérer. Et la deuxième chose, c'est qu'il y a la personne, il y a un nouveau personnage, Charlie Burke, qui elle représente la traumatisée du conflit et celle qui n'arrive pas à aller au-delà. Et là aussi, c'est un problème. C'est un problème parce qu'à mes yeux, c'est parce qu'en une fois, t'as un personnage qui arrive, t'as pas le temps de générer une émotion, une empathie pour le personnage. Et en fait, elle n'est là que pour remplir sa fonction d'antagoniste, de témoin du massacre. Tu vois ce que je veux dire ?

  • Speaker #0

    Ouais.

  • Speaker #1

    De victime. Voilà, de victime. Et du coup, t'as aucune émotion par rapport à elle. Que par exemple, quand il y a avec le fils de la médecin, qui elle, fait des cauchemars, qui lui fait des cauchemars.

  • Speaker #0

    Qui lui fait des cauchemars, ouais.

  • Speaker #1

    avec la première scène qui est quand même vraiment grandiose. Moi, j'ai de l'empathie pour ce gars-là parce que ça fait deux saisons qu'on te le développe, ce gamin. Et donc, un personnage que tu ne connais pas, qu'on doit introduire, qui a ce devoir de porter cette histoire, c'est très, très compliqué. Et donc, ça fait qu'elle passe beaucoup pour un peu une casse-pieds. Même si on a... Le roux qui dit moi aussi je suis d'accord avec toi, on aurait pas dû le ranimer et compagnie. Ça, pour le coup, c'est très malin d'avoir mis ce gars-là, avec ce plan-là, cette définition-là. Tu vois que... Comment il s'appelle le roux ?

  • Speaker #0

    Malheuille.

  • Speaker #1

    Malheuille. Le fait que Malheuille, par exemple, soit du même avis que Charlie, ça bouleverse. Puisque Malheuille, c'est le rigolo depuis le début de la saison, depuis le début de la série. Et du coup, tu fais la merde, il peut être quand même trash. Le gars, il dit, on n'aurait pas dû le rallumer.

  • Speaker #0

    On ne devrait pas lui faire confiance. C'est vrai que Tartek avait réussi à le faire avec le meilleur des deux mondes, avec l'épisode tout de suite après, où dans l'épisode tout de suite après, tu avais Picard qui essayait de se remettre de ses blessures et de son traumatisme.

  • Speaker #1

    Tout à fait, après le conflit, quand il va en France, dans les vignobles du futur français.

  • Speaker #0

    et qu'il se confronte à sa famille il se confronte aussi à ses traumatismes au fait qu'il ait détruit autant de gens j'ai trouvé cet épisode assez maladroit et assez lourd dans

  • Speaker #1

    sa réalisation et en fait c'est un peu ce ressenti que j'ai avec toute la saison c'est assez maladroit et assez lourd parce que aussi un truc qui est un vrai problème pour moi c'est toute la question du suicide d'Isaac parce que le problème, c'est qu'il est considéré comme tel parce que le médecin l'a décrété comme tel. Et le scénario le décrète comme tel. Or, comme le dit Malloy dans la saison 2, on ne sait pas si ça se trouve, son programme est tellement perfectionné à Isaac qu'on se fait berner. que c'est nous qui anthropomorphisons sur lui. Est-ce qu'il a vraiment une pensée consciente ? Est-ce qu'il a vraiment une pensée réflexive et tout ça ? On n'en sait rien, en fait. Peut-être qu'on se fait avoir parce qu'il est super fort. Et le fait que le médecin décrète d'autorité qu'il s'agit d'un suicide et donc à être considéré comme tel, je trouve ça extrêmement maladroit parce que... Tout dans l'univers de Diorville permet de remettre en question cette définition. Basiquement, pour moi, au même titre que la médecin a juste projeté un être sensible dans Isaac, dans la saison 2, au niveau de sa relation avec lui, là, elle ne fait que projeter des choses, mais comme c'est la médecin et la psy du bord, elle a raison, tu vois. Et moi, je trouve ça à lourd, et puis les questions que ça soulève, est-ce qu'on avait besoin de ces questions-là ? Est-ce que Diorville était armé ? sur qu'est-ce qu'on fait, la décision qui est prise à la fin, je la trouve middle, tu vois, vas-y on peut le rallumer, on le fait sans lui demander son avis, enfin tu vois il y a tout un truc... Un peu bourrin, tu vois. C'est pas très bien écrit. J'apprécie vraiment pas.

  • Speaker #0

    Et puis, ce personnage qui nous a introduit, c'est Charlie Burke, qui est la nouvelle copilote de Maloy, qui a une capacité de visualiser l'espace dans quatre dimensions. Elle aide aussi à réanimer, finalement, Isaac, il me semble.

  • Speaker #1

    Oui, qui est un peu le truc de fond. Est-ce qu'elle va pardonner ? Est-ce qu'à la base, elle veut pas ? Et moi, j'aime bien toute cette thématique-là, par contre. Je l'aime bien. Le fait qu'elles ne veulent pas le faire, en hommage aux victimes et à la souffrance, et qu'elles décident de garder pour elles la souffrance vive et intacte, je trouve ça très intéressant comme développement. Mais une fois de plus, c'est l'ensemble de l'épisode que j'ai trouvé lourdingue, surtout quand tu vois ce que ça devient après, parce qu'en fait... On t'explique, vu qu'après on n'en parle plus de ça, vu que c'est des longs épisodes et qu'on ne peut plus distiller les intrigues par petites aventures de petites aventures, bah en fait, en une fois, t'apprends que... Attends, c'était quoi encore ? Que depuis son suicide, tout le monde est gentil avec Isaac et donc maintenant ça va mieux.

  • Speaker #0

    Ouais, que l'équipage a accepté et pardonné.

  • Speaker #1

    Et donc du coup tu te fais, waouh, ça a servi à ça, c'est à ça que servait ton... ta thématique extrêmement lourde du suicide. Après, j'aime bien que... La force de Deerville, qu'on va retrouver aussi dans l'épisode 5, c'est que c'est pas la question du suicide, c'est la question de ce que les gens font du suicide. C'est-à-dire, comment chacun va gérer cette question. Comment chacun va gérer le fait d'avoir perdu quelqu'un qui s'est suicidé. C'est davantage ça... qu'on va aborder le thème du suicide, j'ai l'impression. Mais voilà, j'ai trouvé assez lourd, surtout pour un épisode de début de saison, et tu finissais avec la saison 2, où t'avais un voyage spatio-temporel un peu pété, tu savais pas trop où ils allaient avec ça. Voilà, quoi.

  • Speaker #0

    Avec un monde, avec un épisode en mode...

  • Speaker #1

    En mode... C'est ça, c'est le monde miroir. Enfin, voilà, c'est chaud, quoi.

  • Speaker #0

    Ouais, mauvais épisode pour introduire un début de saison, effectivement.

  • Speaker #1

    Mauvaise plupart, mauvais personnage, et je pense que c'est toutes les conditions de production. Alors le fait que ce soit des épisodes beaucoup plus longs rend la chose compliquée, parce que tu peux pas distiller dans plein de petits épisodes des informations que tu vas développer. Je prends l'exemple de Topa, qu'on développe depuis le deuxième épisode de la saison 1, et son arc, il se distille tout au long des saisons. Donc tu peux pas faire ça. C'est long et du coup, quand tu en as un épisode assez lourd, tu as une heure de lourdeur.

  • Speaker #0

    Et on attaque l'épisode 2 tout de suite. Un amiral, un ancien mari de Claire, donc la médecin, établit un accord de passage avec les Kriels, avec les Kriels avec lesquels il est possible maintenant de dialoguer. Et du coup, ils établissent un passage vers une zone de l'espace inexplorée par les humains, mais maudite chez les Kriels. Il y découvre un vaisseau fantôme qui transforme l'amiral en une nouvelle espèce. Comment t'as trouvé cet épisode ?

  • Speaker #1

    J'aurais voulu qu'il ait été dans la première saison.

  • Speaker #0

    Ah ouais ? Oui, oui.

  • Speaker #1

    En fait, c'est le problème des choix de production qui fait que cet épisode, c'est un chouette épisode en tant que tel. C'est un épisode d'horreur. J'aime que l'esthétique de l'épisode soit... Pour moi, c'est un hommage à TOS. C'est-à-dire, tu sais, ces couleurs rouges et vertes, très très flash pour... Oui. signaler l'horreur 13 années 50-60, c'est un peu un hommage à ça. L'épisode fonctionne bien en soi, mais tu sors de 1h20, il y a un mec qui s'est suicidé après la remenace des Cailons et des machins, et là t'as un nouvel épisode qui est extrêmement long là-dessus, trop long pour ce qu'il raconte, alors que t'aurais fait ça dans le format des épisodes d'avant et dans une saison beaucoup plus vaste où on retrouve le Sons of Wonder, eh ben, ça serait passé. Mais là, dans la sauce, tu te fais Waouh, ok !

  • Speaker #0

    Et l'épisode en lui-même a une conclusion, un dénouement assez qui fait plouf.

  • Speaker #1

    Oui, et pareil, mais ça pour moi, c'est qu'ils intègrent un nouvel ennemi. Parce qu'à un moment donné, le mec fait Oui, mais c'est pour l'instant. Et en fait, moi, je me dis Ok, ils sont en train de préparer un ennemi pour une potentielle saison 4. Et c'est un ennemi que j'aime beaucoup. C'est-à-dire, comment battre un agent infectieux, un agent bactérien.

  • Speaker #0

    Ouais, ou une espèce qui se développe en colonisant les autres espèces.

  • Speaker #1

    C'est ça, comment tu fais pour lutter contre ça ? On peut partir dans des thématiques, tu sais, genre avec toute la paranoïa de... des scénarios paranoïaques à la style, tu sais, l'époque de l'anthrax, là, on paniquait quand on voyait de la poudre blanche...

  • Speaker #0

    Dans les enveloppes.

  • Speaker #1

    Dans les enveloppes et tout. Moi, ma maman travaillait au ministère de la santé publique, y'en a qui paniquaient parce qu'il y avait de la farine sur de la ciabatta, hein.

  • Speaker #0

    Ouais, d'accord.

  • Speaker #1

    Donc tu vois, et je trouve que le potentiel est là. Pour moi, ça aurait été peut-être un épisode de saison 2 ou de saison 1, c'est-à-dire... quand il y a encore beaucoup de merveilleux, et qu'on fait Vous avez vu, ça peut être cool et il y a aussi de l'horreur. Surtout, un épisode qui amorce un truc aussi lourd que le premier passage avec les Krylls.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Tu te fais Mais frère, c'est de ça que tu me parles ? Pour le premier passage en terre Kryll ? Pour moi, il fallait à ce moment-là, si tu voulais faire un épisode lourd, en mode comme l'épisode 1, dans ces thématiques, c'était cet épisode-là. Tu mets un premier épisode, on repart à l'aventure. Le deuxième, tu me fais du lourd, avec du lourd diplomatique. Genre à un moment donné, merde, on a une panne de vaisseau, on a un problème, on est en dehors du chemin. Donc pour rappel, ils ne peuvent pas dépasser un chemin spécifique tracé par l'Empire Kryn. et en fait tu peux dire un truc ouais mais en fait il y a un problème ils dérivent ils vont à la dérive et ils se trouvent en dehors du chemin balisé par l'Empire Kree et donc en fait ils pètent la corde des premiers jours quoi ça c'est un épisode lourd et lent et t'as envie de te poser la question de mais comment ils vont faire donc voilà cet épisode là tu te fais ok c'est cool les gars mais Pas avec ce que vous m'avez amené dans la saison 1, pas avec ce que vous m'avez amené, et pas sous ce format-là. C'est trop long, quoi.

  • Speaker #0

    Et surtout qu'on avait un morceau de l'or de l'univers d'Ekryl.

  • Speaker #1

    C'est ça.

  • Speaker #0

    La religion d'Ekryl décrivait cet espace, ce morceau de l'espace comme démoniaque, quoi.

  • Speaker #1

    C'est ça. Et pareil, je trouvais que c'était un petit peu pédant dans l'écriture, le côté... Les prêtres font toujours ça, je crois que c'est l'amiral à un moment donné qui dit ça. Oui, ils utilisent ça pour se faire mousser la peur de la religion. Tu vois, c'est un peu pédant, un peu pédant, un petit peu athée. Je ne suis pas croyant, mais on parle d'un univers où les gens s'acceptent tous et font des compromis et les croyances ont de l'importance. et là tout d'un coup t'as des mecs qui sont en train de chier à la gueule d'une religion d'une croyance des gens d'une religion avec un peu de mépris et je trouve ça à nouveau malvenu ce côté oui tout peut s'expliquer rationnellement et ok c'est des krill mais bon voilà donc une fois de plus c'est plein de petits trucs comme ça et je me dis quand je vois ça je me dis ok ils voulaient ouais il y a un problème dans le dosage de cette saison quoi tu vois ils voulaient leur épisode d'horreur Oui, et c'est ça, et c'est pareil, je crois qu'il y a un problème aussi avec l'épisode 3, c'est qu'ils voulaient cet épisode-là, cet épisode, ah, je voudrais raconter ce truc-là, mais la saison ne le permet pas.

  • Speaker #0

    Alors, on attaque cet épisode 3, si tu veux bien. Vas-y. On est sur une planète, Narandawan, un truc comme ça, qui est censé être déserte, et l'équipage se retrouve tantôt dans un lycée, tantôt dans une Moklen ou dans un avion.

  • Speaker #1

    Voilà. Ouais, franchement, cet épisode, il est dispensable. Pour moi, il est raté. Oui, il est lourd. Il est lourd, dingue. En fait, ça, c'est l'épisode de quand moi, j'entends les gens dire Ah, Diorville, c'est une parodie de Star Trek. Et qu'en fait, on m'aurait montré cet épisode-là, j'aurais fait C'est vrai. C'est-à-dire un truc scientifique inexpliqué, des blagues à la con un peu partout. Et puis en plus, à la fin, on te fait Ah, prout-prout, quantique, je sais pas quoi. Et tu fais Mais, ok. franchement il était inintéressant et donc une fois de plus on dit surtout pour la fin parce que la fin c'est en fait c'est un lien avec la saison 2 où en fait c'est une planète c'est l'extra c'est les gars qui avec la saison 1 avec la saison 1 donc c'est en fait c'est avec quand le second le numéro 1 Kelly Kelly est allé sur la planète qui, à chaque rotation, devait être plus en plus évolué de 50 000 ans, un truc comme ça.

  • Speaker #0

    De 700 ans, ouais,

  • Speaker #1

    voilà. Et en fait, là, ils sont méga éloignés.

  • Speaker #0

    Il l'a appelé Point DS.

  • Speaker #1

    C'est ça, et c'est un lien avec ça. Est-ce qu'il y avait besoin de terminer ce récit dans un truc où vous mettez moins d'épisodes ? Vous mettez des épisodes extrêmement longs ? Enfin, franchement, pas bon, quoi.

  • Speaker #0

    Et puis, tu sais, il y a le fameux dicton, quoi, Show dontel où il raconte la fin, la fin, les rochers, quoi. Oui. La fin, arrive comme ça, sur un plateau. Oui, ben, en fait, on a fait des expériences sur vous, parce qu'on s'ennuie, on n'a plus l'expérience de la mort, et on voulait revivre l'expérience de la mort à travers un peuple qui la côtoie tous les jours, quoi.

  • Speaker #1

    Ouais, et on finit avec une petite... Un avatar de tronc. Ouais, et la petite... C'est vrai, putain, je sais même pas, elle vient de l'avatar de tronc. Et en plus, avec la petite morale philosophique, tu fais, mais on s'en fout, en fait. L'histoire ne mérite pas ça. Et moi, pareil, il y a quelqu'un qui me sort ça, je fais, mais ça va, ouais, on t'a rien demandé. Enfin, aller emmerder quelqu'un d'autre, quoi. Franchement, c'est très, très maladroit. Début de saison très maladroit. Et après, on passe sur l'épisode 4. Et là, tu sens à nouveau, on veut amorcer un très, très grand récit. Et c'est trop long. Avec les élections sur Kryll mettent en danger le traité de paix entre la Fédération et les Kryll contre les Cailons. Il y a la fille de Kadaya et de Mercer qui est une métisse. Et ça, pareil, là, c'est intéressant. C'est vraiment la longueur de l'épisode qui fait qu'au bout d'un moment, je souffle du nez. Ouais,

  • Speaker #0

    tu ne suis plus.

  • Speaker #1

    Alors qu'en deux épisodes, j'aurais voulu aller voir la suite. Parce que ce n'est pas construit de la même manière, deux épisodes, qu'un grand épisode.

  • Speaker #0

    Et puis, il y a des scènes. Dans cet épisode-là, il y a une scène où on t'explique ce qui se passe avec les gens qui ont pratiqué l'avortement. Ce qui explique... pourquoi Kayla n'a pas avorté de sa métisse mais elle est amenée tellement maladroitement c'est tellement amené comme ça poser une scène après les autres comme ça que tu comprends pas le lien tout de suite oui et pareil l'importance

  • Speaker #1

    de ce qu'il en fait par exemple je trouve que là bon le budget tu le vois la cité d'écrit elle est extrêmement impressionnante et je trouve ça cool euh Et en même temps, ben, tu as tout l'aspect psychologique de Ed Mercer est complètement balayé.

  • Speaker #0

    Ouais.

  • Speaker #1

    Je veux dire, il y a un moment, le mec, il découvre qu'il a une fille. Tu sais pas ce qu'il ressent. À part les randoms, Ah, je la connais pas, je l'aime déjà tu vois ? Et je trouve ça très particulier, alors que l'histoire est quand même bien construite. En vrai, moi, j'y vois un petit clin d'œil à l'histoire de ce qui s'est passé avec Trump.

  • Speaker #0

    Ouais.

  • Speaker #1

    C'est-à-dire, tout le monde est sûr que c'est Hillary Clinton qui gagne. Eh bien, en fait, à un cheveu, c'est le populiste qui gagne. Et en plus, c'est un moment... C'est pourquoi Trump, spécifiquement, hormis les dates, c'est surtout que ça joue beaucoup avec le... Il parle des fake news.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Tu vois, il parle... En fait, il balance n'importe quoi au fur et à mesure pour essayer de choper jusqu'au dernier moment le truc qui va marcher, qui va faire que tu vas avoir le vote. Et je me demande... Enfin, je trouve qu'il y a... Et ça... pour le coup je trouvais ça bien amené tu vois je fais ok c'est de l'utilisation SF Star Trek on prend un truc d'aujourd'hui on le transmet on le transforme bah même moi je trouve que c'est pas si bien amené que ça parce que c'est balancé comme ça dans l'épisode ça c'est vrai par contre c'est totalement balancé c'est balancé ils l'auraient fait en deux épisodes ils auraient pu développer tout le sujet pour le premier et puis on parle du deuxième même trois épisodes faites trois épisodes le premier la montée au pouvoir on développe vraiment ce sujet là Le deuxième, elle prend le pouvoir, c'est le bordel, machin. Le troisième, l'échappatoire, on s'échappe. Tu vois ? Pourquoi ? Qu'ils fassent ça. Mais c'est pour ça que moi, j'avais vraiment l'impression qu'ils ne savaient pas s'ils allaient pouvoir faire la suite et qu'il fallait tout clôturer pour donner une fin satisfaisante. Parce que du coup, moi, c'est ça que je ressens quand je vois cette saison. C'est, on n'a pas le temps, fais ton truc. avance, avance, avance, avance, on va tout condenser et on se débarrasse du superflu on se débarrasse, on m'a dit très justement, il n'y a plus aucun on est à l'épisode 4, il n'y a plus aucun moment de la vie quotidienne qui était la force de Diorville.

  • Speaker #0

    Oui, oui, il n'y a même plus les petites blagues qui... Exactement...

  • Speaker #1

    Le seul rappel à ça, c'est la fourchette. Et c'est dans l'épisode 1, parce que on te rappelle un truc qui s'est passé dans la saison 1. Et c'est pour parler d'Isaac qui est mort, quoi.

  • Speaker #0

    En plus, il y a un caméo intéressant dans cet épisode. Il y a Bruce Box... Alors, je n'arriverai pas à dire son nom sans l'écorcher. Box le Tanner, qui est le fameux capitaine de Babylon 5. Qui joue là le président de la Nathalie. Voilà. On ne reconnaît pas du tout son maquillage, donc c'est un peu con pour un guest star. Donc un gros clin d'œil à Babylon 5. Et en plus, c'est un épisode qui se voulait très politique, justement, donc double clin d'œil à la série Babylon 5, que je trouve où on passe complètement à côté. Et même, tu dis, la planète d'Ekryl, on la voit, on voit la capitale, qui est une big cité, mais on voit un peu les faubourgs, mais ça s'arrête là. On voit des krill qui se ressemblent tous.

  • Speaker #1

    Alors doucement, not all krill, not all the same.

  • Speaker #0

    Non, mais il n'y a pas de... On voit aussi, on voit deux, trois krill qui sont de la catégorie moyenne, du peuple moyen, et puis c'est tout.

  • Speaker #1

    Et il y a des lapdances, tu fais OK. Voilà. Et ouais, une fois de plus, ce sont des thématiques qui... En fait, Le truc qu'il y a, c'est que, c'est ce que j'expliquais dans l'épisode d'avant, dans notre épisode d'avant, saison 2, partie 2, allez le voir sur YouTube et toutes les plateformes d'enregistrement, c'est que la force de Deerville, c'est que tu sens qu'ils distillent, ils savent distiller, ils savent comment distiller une histoire. Ils savent comment la construire, ils savent quelles phrases développer, faire des vraies petites perles de narration, et c'est pour ça que moi, ce truc-là, j'ai l'impression que des mecs l'ont fait. Lulu leur a fait, vous avez plus d'argent, mais c'est la dernière saison, vous nous clôturez le tout, quoi. Et les mecs, ils se sont retrouvés avec un format qu'ils ne maîtrisent pas, à savoir un format très long, au lieu des formats moyens des saisons d'avant, qu'ils commençaient à gérer, et des desiderata, des envies de narration qu'ils avaient déjà mis en place, qu'ils n'ont jamais achevées, quoi. Enfin, qu'ils ont achevées comme ils pouvaient, et du coup, t'as plein de trucs qui vont pas.

  • Speaker #0

    À la truelle, quoi.

  • Speaker #1

    Mais ouais, et pareil, moi je suis désolé, mais Edmercer qui... Seth MacFarlane, je ne sais pas ce qui se passe dans sa tête à ce moment-là. Est-ce qu'il dit le mec il est bouleversé ? Il a découvert qu'il avait une fille ?

  • Speaker #0

    D'un amour sincère que lui avait en plus.

  • Speaker #1

    D'un amour sincère, exactement. D'un amour sincère qu'il s'obstine à considérer comme vrai. Et ça, que tu peux dire oui ou non, que c'est vrai ou pas, que tu peux questionner. C'est une histoire très très forte émotionnellement. Mais non, les seuls trucs d'histoire émotionnelle qu'on a, c'est celle du médecin. Oui,

  • Speaker #0

    oui, oui.

  • Speaker #1

    Ok, d'accord, mais tu as l'impression que même lui, même je trouve aussi que Seth MacFarlane, il s'est mis de côté, il est en retrait.

  • Speaker #0

    Oui, sur toute la saison, effectivement.

  • Speaker #1

    Il fait un peu comme Strange World saison 2, tu vois. Il est, oh là là, hop, hop, hop, hop.

  • Speaker #0

    Il a un peu envie de moins bosser, donc... Oui,

  • Speaker #1

    peut-être qu'il n'a pas eu le temps, peut-être qu'il avait trop de boulot, j'en sais rien. Mais quoi qu'il en soit... Ça crée une lourdeur qui n'y avait pas avant. Et à nouveau, tu es sur cet épisode-là, c'est quand même un truc fondamental de tout le lore de Diorville. Et juste avant, tu as une histoire à la compte, on a rien à péter avec des gars qui avaient envie d'expérimenter la mortalité parce qu'on avait oublié ce que ça faisait. Bande de connards, je suis désolé. Et t'as la saison 2. L'épisode 2, c'est le truc de l'horreur mais trop long et méga bourré. Enfin, tu vois. Et épisode 1, la mort de la suicide d'Isaac. Tu fais, mais qu'est-ce qui se passe, quoi ? Qu'est-ce qui se passe ? Et c'est encore pire après. Enfin, après, t'as l'épisode 5 qui est le grand épisode de Topa, qui est un très très bon épisode. Mais qui, une fois de plus, c'est tellement long. C'est 1h30.

  • Speaker #0

    Ah ouais, et de surjeu. L'actrice qui joue Kelly, elle surjoue.

  • Speaker #1

    C'est ça, quoi. Et en fait, c'est tellement long. Il y a tellement de trucs, c'est tellement dense, parce qu'il y a tellement de choses. En fait, c'est vraiment... Il fallait terminer cet arc-là. Et ça impliquait tellement de choses qu'ils avaient mis en place qu'on a un épisode très, très long. Donc, je suis content qu'ils aient pris le temps de dire Ok, on va prendre 1h20 mais une fois de plus, c'est trop long. Et au bout d'un moment...

  • Speaker #0

    Je suis là, je regarde ma montre, pas parce que c'est mal écrit, mais parce que je me dis, mais quand est-ce que ça se finit, quoi ? Il y a un moment...

  • Speaker #1

    Il faut le temps passer.

  • Speaker #0

    Ouais, il y a un moment donné, je me suis dit, waouh, où est-ce qu'on en est ? Et je regarde, et je suis à la moitié de l'épisode, quoi. Je fais, putain, et je n'avais pas envie de voir la suite. Pas parce que c'est mal écrit, mais c'est lourd, quoi.

  • Speaker #1

    C'est lourd, voilà, ouais. Topa veut rentrer dans le programme des cadets de la Fédération, de l'équivalent de ce qu'elle écrit. cadet de la fédération pardon

  • Speaker #0

    Kelly décide de l'aider mais elle s'aperçoit que Topa a un trouble qui l'est pas bien dans son corps voilà et en fait c'est maladroit d'un point de vue narratif mais du coup Topa qui pense à se suicider alors que ce soit légitime au niveau de la narration au niveau de l'inspiration ou pas c'est pas ça la question la question c'est que t'as déjà eu un épisode là dessus et du coup tu te fais mais et c'était il y a quatre épisodes. Il y a quatre épisodes, t'as eu un épisode sur le suicide. Et quatre épisodes après, t'as un nouveau, t'as un gamin qui fait Ah, je vais pas bien. Ah, du coup, le suicide... Molo, avec ça, c'est pas une... Ça fait un peu genre carte. Là, il va pas bien, et c'est la carte ultime, en fait. Il va pas bien, faut arrêter de le faire chier. Boum, suicide. C'est ça que ça transparaît dans l'épisode, puisqu'il y a déjà eu l'épisode d'Isaac. Il y aurait pas eu cette histoire avec Isaac, ce truc-là. ça poserait pas de problème parce qu'à ce moment là tu fais ok ça peut aller aussi loin le mal être en revanche et là c'est tu sens qu'en fait l'épisode il est très bon cet épisode pour moi c'est tu as déjà joué à la série arkham les batman arkham oui c'est arkham origin d'accord c'est à dire c'est pas le même studio mais comme il se base sur city et asylum qui sont d'excellents jeu le jeu ne peut pas être mauvais il est moins bon il est pas il est pas meilleur Mais il peut pas être mauvais parce que les bases de gameplay sont vraiment bonnes. Bah là, c'est pareil. Cet épisode repose sur des bases de scénario et de toutes des pistes qu'ils avaient déjà développées dans les deux premières saisons qui étaient excellentes. Qui fait que l'épisode ne peut pas... Nah, d'un point de vue d'écriture, ne peut pas être mauvais. Même s'il est long. Et je donne un exemple que j'aime beaucoup, enfin que je trouve... Que j'ai beaucoup aimé dans l'épisode, c'est qu'une fois de plus, la question n'est pas la transidentité. La question n'est pas la légitimité ou l'existence de la transidentité. La question... c'est comment tu gères un enfant qui se sent extrêmement mal dans sa peau et dont la réponse ne conviendra pas aux parents.

  • Speaker #1

    Oui, dont les parents sont responsables.

  • Speaker #0

    Dont les parents sont responsables et ça c'est, là moi je le mets dans la catégorie SF. C'est comme au même niveau que, en fait c'était une fille on l'a transformée et puis on va la mal et donc elle va se sentir fille, c'est de la SF. Mais le fait que ce déchirement de... Est-ce qu'on doit lui dire la vérité ou pas ? Est-ce qu'on doit accepter ou pas ? Moi, ce que j'aime beaucoup, ce que j'ai trouvé très très beau, c'était Claydon. Claydon qui est infâme, qui est un personnage infâme, mais qui explique... Tu vois, ils n'en ont pas fait juste un connard, ils en ont fait un gars qui a souffert d'avoir découvert la vérité et qui refuse d'infliger cette souffrance à son enfant, qui est complètement fermé à la moindre idée de remise en question des traditions.

  • Speaker #1

    Comme les autres Mocklane,

  • Speaker #0

    d'ailleurs. Comme les autres Mocklane, et qui dit... Et qui lui dit, il dit cette phrase, je préfère qu'il soit malheureux plutôt que... Le malheur est préférable au désespoir. C'est fort sur ce que ça dit de Claydon. C'est extrêmement fort. On te dit que Claydon est désespéré. Et ça permet de mettre de l'eau dans le vin. Donc cet épisode, d'un point de vue, il y a plein de trucs qui sont des petites perles par-ci par-là que je trouve vraiment intéressantes, vraiment chouettes. C'est juste que c'est un format long et du coup, j'étais comme ça. Et j'attendais. Donc pour ceux qui sont juste en version audio, bras croisés, j'attendais la suite.

  • Speaker #1

    Ouais, on était fermés. Ouais,

  • Speaker #0

    je suis... Et aussi parce que quand tu sors de la saison 2, on te propose un nouveau format et t'es pas prêt. T'es pas... Quand tu regardes la saison 2, t'as la saison 1 qui te prépare, qui t'habitue. Et changer de format comme ça pour la saison 3, t'es pas prêt à l'encaisser. Et surtout, tu peux pas venir avec des trucs aussi lourds. Euh...

  • Speaker #1

    Mais... Et même la violence de la fin de l'épisode avec Isaac qui met une raclée à Claydon. Oui,

  • Speaker #0

    c'est ça ce que ça sous-entend au niveau du lore. Moi, j'ai adoré toute cette partie-là. Pour le coup, je trouvais ça très très bon, le fait qu'Ed Mercer soit vraiment en retrait. Mais parce qu'à chaque fois, là, tu voyais que c'était le capitaine Picard, tu vois. Pour moi, il était Picard, là. C'est-à-dire, il parle peu, tout ce qu'il dit est d'une pertinence parfaite. Tu vois, il dit, vous savez que ça n'impliquera pas que ça, ça veut dire que les Mocleyn, on a un problème juridique au niveau des Mocleyn et compagnie et compagnie. Et il y a plein de choses comme ça. Et même l'histoire de Topa, cette histoire est touchante, le personnage est touchant quand elle a son opération, qu'à la fin, elle se sent bien. Enfin, voilà, il y a plein de bonnes choses. Et en même temps, pour moi, c'est pour ça qu'on termine avec cet épisode-là. Mais pour moi, c'est le problème de cette saison. C'est que ce n'est pas bien équilibré, ce n'est pas bien dosé.

  • Speaker #1

    Ça, genre, en plus, il y a une promesse qui est faite dans cette nouvelle saison avec le sous-titre New Horizon.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça. Tu te dis, vas-y, mais en fait, est-ce qu'on va retrouver le sens du merveilleux ? Et en fait, pas du tout. Moi, je trouve que le sens du merveilleux, tu l'as à deux choses, mais il y en a une où on s'en fout un peu, c'est l'épisode 5, c'est-à-dire, tout tourne autour de, on a trouvé une cité archéologique, on fait de l'archéologie de l'espace. bon ok c'est Star Prekthos à l'ancienne tu vois et je vais dire le sens du merveilleux c'est quand t'arrives dans la cité des Mokleins des Krill et que tu fais putain c'est impressionnant tu vois mais c'est tout et à nouveau l'épisode d'après pour Prechot c'est l'épisode 6 avec Maloy pareil tu te tires une balle à la fin même si j'ai trouvé l'épisode très bon tu te tires une balle quoi donc voilà terminé, moi, ce truc-là, je me suis fait cette saison, elle est ratée. Enfin, elle n'est pas ratée, mais elle est gâchée.

  • Speaker #1

    Cette saison est ratée, déjà.

  • Speaker #0

    Ouais, et elle est gâchée.

  • Speaker #1

    Par plein de choses. Voilà. Peut-être aussi un souci du on veut trop faire J'ai l'impression qu'ils ont trop voulu en faire.

  • Speaker #0

    C'est ça, et en même temps, à trop vouloir mettre, ils condensent, et en condensant, ils ne peuvent pas développer. Rien que le fait que tu n'es plus des questions de la vie de tous les jours. Et tu sens qu'ils sont coincés, tu sens que c'est... C'est ouf parce que rien que le format des épisodes, tu sens que c'est la dernière saison, il n'y en aura plus après. Tellement, on fait tout ce qu'on peut pour mettre, on va développer tout ce qu'on a à développer sur ce sujet. Tu vois ce que je veux dire ? C'est que le truc, à nouveau, il y a des épisodes, c'est trois épisodes entiers, tu vois. Et ça ne me dérange pas qu'on ait trois gros épisodes, mais tu sens qu'ils n'ont plus l'espace pour exister. Est-ce que c'est aussi le moment où le paysage télévisuel a tellement évolué ? Euh... qu'on ne peut plus faire des séries comme au moment de la première saison de Diorville ? C'est peut-être ça aussi.

  • Speaker #1

    Oui, est-ce qu'on est mal habitué à consommer différemment de la série ?

  • Speaker #0

    Et puis des questions de production, je vous invite à regarder l'excellente chaîne de Binge Doctor qui parle récemment, il a fait une de ses dernières vidéos sur le mal des séries.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Attendez. Et qui explique que les séries, c'était mieux avant. voilà une enquête passionnante pourquoi ? parce qu'il explique comment les désidératas de production impactent l'artistique et impactent donc la qualité des séries et que l'un des trucs à la con c'était pour vous donner une idée c'est que deux choses principales allez voir sa vidéo elle est incroyable la première c'est Le système des séries d'avant, c'était tu le fais une fois, tu le vends plusieurs fois. Et c'est comme ça qu'il fait du blé. Donc tu le fais une fois, tu vas le vendre à telle et telle chaîne, ça devient des DVD, ça devient des produits dérivés, etc. Sauf que maintenant, comme tu fais des séries financées par des plateformes, pour des plateformes, tu le fais une fois pour le vendre une fois. Donc ça change déjà la perspective. t'as pas besoin de faire quelque chose d'exceptionnel qui va se vendre partout puisque tu dois le vendre une fois donc si tu as répondu aux besoins hop ça va tu as rempli le cahier des charges qui est ce que ça rend dans notre programme ça rend notre programme c'est bon la deuxième chose c'est que là que la l'autre chose que c'est dans qu'est ce qui avait donc cette fois vendre une fois L'autre chose, c'est que la considération de la série, c'est que c'est l'autre écran.

  • Speaker #1

    Oui, il faut que ce soit un écran passif.

  • Speaker #0

    Un écran passif.

  • Speaker #1

    Quelque chose d'antage de fond, quoi.

  • Speaker #0

    Exactement, ça implique que le scénario ne doit pas être assez développé pour que tu t'accroches et que tu regardes. Parce que le premier écran, c'est le GSM. C'est le portable. Et donc, ça impose aux scénaristes d'écrire moins bien. Ils donnent des exemples, ils disent Regardez cette série qui est cool sans plus, elle a été écrite par ce mec qui a fait tel et tel masterpiece. Comment ce mec-là, il est quoi, en 10 ans, il ne sait plus écrire ? Non, c'est qu'on lui demande. Et il y a plein de choses comme ça, et je me demande si Diorville n'est pas tombé là-dedans aussi, dans des conditions de... d'écriture différentes les productions on te fait moins d'épisodes on te file plus de blé du coup on va faire des épisodes plus longs un autre exemple aussi les séries c'est qu'il fallait deux on en avait déjà parlé une fois dans une émission il fallait deux ans pour qu'une série elle prenne qu'elle trouve son public c'est maintenant We Love ça marche pas en une saison bam annulé ça a jamais existé la série était à chier mais Tu vois, c'est comment tu veux que ça existe. Et en plus, les séries, je crois, sur Netflix, ça dépasse pas un certain nombre de saisons parce qu'après, ils doivent payer les droits d'auteur ou un truc comme ça, et ils veulent pas payer.

  • Speaker #1

    Ils doivent payer plus les scénaristes.

  • Speaker #0

    Voilà, et ils veulent pas. Enfin, il y a plein de choses comme ça. Donc, je me demande aussi si Dior Villapaz subit ça, qui a fait qu'ils ont dit, OK, c'est le dernier shot, et on va, avec le Covid et tout, et au moins, on va essayer de terminer comme on peut. Mais du coup, ça donne une ambiance très bizarre, quoi. Donc, voilà.

  • Speaker #1

    Bon, on va finir sur ces mots-là. Si vous aussi, vous avez pensé, pour avoir vu Diorville, que la saison 3, le début, était un peu catastrophique, voire un peu décevant, n'hésitez pas à nous faire signe dans les commentaires et dans tout ce qui vous permet de nous faire signe, de toute façon. N'oubliez pas de noter aussi l'épisode. avec des petites étoiles, des petits pouces en l'air, ça dépend de la plateforme. Et puis nous, on se retrouve pour parler de la dernière partie de Dior Vile très bientôt. Tout à fait. Dans 15 jours, à peu près.

  • Speaker #0

    Dans 15 jours, à peu près, oui. Et on vous dit une bonne soirée, bon week-end, peu importe quand vous regardez la vidéo.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Et voilà, n'oubliez pas de partager, n'oubliez pas de commenter, n'oubliez pas de soutenir Comedy Siri. Nous vous disons au revoir.

  • Speaker #1

    Allez, à bientôt tout le monde !

  • Speaker #0

    Ciao !

Description

Émission présentée par Arcady Picardi et Cyril Mickaël

Cette semaine, nous plongeons dans la saison 3 de The Orville, produite par Hulu, et qui tient une nouvelle promesse : celle d’un horizon renouvelé.


Ce space opera signé Seth MacFarlane continue de se démarquer grâce à son mélange unique d'humour, de drame et de science-fiction, évoquant les meilleures heures de Star Trek tout en affirmant son identité propre. Dans cet épisode, nous analyserons en profondeur les nouveaux développements de la série : les personnages toujours plus complexes, les intrigues captivantes et les thèmes audacieux qui interrogent autant qu'ils divertissent.

Nous discuterons aussi des moments où la série vacille, entre un ton parfois inégal et certaines tentatives d’humour qui divisent. Malgré tout, The Orville parvient à séduire grâce à son audace et son originalité, rassemblant une base de fans toujours fidèle.

Rejoignez-nous pour une exploration complète de cette saison 3, en mettant en lumière ses points forts, ses faiblesses et son évolution. Quels sont les épisodes marquants ? Quels thèmes se démarquent cette fois-ci ? Et surtout, que nous réserve l’avenir de cette série qui réinvente le space opera moderne ?

Ne manquez pas ce nouvel épisode passionnant de notre podcast, disponible dès maintenant.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour tout le monde et bienvenue dans ce nouvel épisode de Trek in Storia ! Bonjour Arkady !

  • Speaker #1

    Salut Cyril, tu vas bien ?

  • Speaker #0

    Eh ben nickel et toi ?

  • Speaker #1

    Ça va, ça va. Pas mal de taf, mais c'est cool.

  • Speaker #0

    On se retrouve cette semaine pour parler de la saison 3 de The Orville.

  • Speaker #1

    Épisode partie 1.

  • Speaker #0

    Voilà, qu'on va faire en plus partie aussi, étant donné qu'on a beaucoup de choses à dire sur cette dernière saison de cette série.

  • Speaker #1

    Tout à fait. Moi, je propose qu'on fasse jusqu'à l'épisode 5. Il y a 10 épisodes. Ça permet d'avoir une vue d'ensemble, surtout que l'épisode 5 est assez charnière, assez important dans l'histoire de Diorville. Donc, très long aussi, pas très long.

  • Speaker #0

    Donc, il y a un changement de production qui se fait dans cette nouvelle saison de Diorville. Changement qui se veut par le nouveau distributeur qui est Ulule.

  • Speaker #1

    Ok, c'est à cause de ça ?

  • Speaker #0

    Voilà, où ils ont eu plus de budget, ils ont eu plus de temps pour faire les épisodes. Il y a des épisodes qui durent une heure sur cette saison, donc qui sont carrément au format téléfilm, et moins sériels. Et bien sûr, il y a eu le Covid qui est revenu foutre le bordel là-dedans.

  • Speaker #1

    C'était marrant parce que moi, je pensais que c'était juste la faute du Covid.

  • Speaker #0

    Ah ouais ? Alors, globalement, quelle est ton impression sur cette saison ?

  • Speaker #1

    Alors, c'est là que je vais prouver que je sais être objectif. Je sais ne pas m'aveugler, parce que l'objectivité, c'est toujours très, très, très relatif. En gros, c'est une saison qui est vraiment mi-teinte. C'est une saison que je trouve pénible par certains aspects, notamment la longueur des épisodes. Et c'est une saison que je trouve... un peu malade, un peu rushé pour... Moi, je pensais que c'est vraiment que de la faute du Covid, qu'en fait, ils en avaient que pour une saison, ils pensaient que ça allait être fini après, et que du coup, on verrouille toutes les intrigues. Et voilà, donc c'est une série... La troisième saison, c'est celle que j'aime la moins. Dans mon ordre de préférence, c'est la 2, la 1, puis la 3. Donc voilà, pour tout un tas de petites raisons, tout un tas de petites raisons, mais c'est clairement de ça, malgré... des idées de fond très très cool et toi ?

  • Speaker #0

    moi c'est une saison que j'ai trouvé très lente dans sa narration, dans sa façon d'amener les idées, les nouveaux sujets et c'est une saison que j'ai trouvé aussi en demi-teinte par rapport moins éclatante par rapport à la première et à la seconde la première par rapport à la comédie qu'on retrouve beaucoup moins dans cette saison 3 et elle se rend compte par rapport à l'action qui est moins présente alors qu'on nous avait vendu du rêve sur la partie 2 de la saison 2 dont on en avait parlé dans le dernier épisode voilà ouais tout à fait et puis voilà

  • Speaker #1

    donc moi il ya tout un tas de petits griefs mais voilà on va on va aller développer au fur et à mesure avec l'épisode notamment va commencer avec l'épisode 1 qui moi me pose pas mal de problèmes.

  • Speaker #0

    Oui, donc c'est un épisode que toi, tu aurais vu peut-être plus tôt dans la saison 2, que tu aurais vu carrément dans la saison 2.

  • Speaker #1

    Oui, alors je dirais oui. Je dirais oui. Petit rappel, nous sommes Trekking Storia. On développe principalement des petits podcasts autour de Star Trek, de l'univers Star Trek et d'autres œuvres de science-fiction. On fait de la discussion de geek, on spoil comme des bâtards, on part du principe que vous avez regardé ou que vous vous enfichez simplement d'être spoilé, mais c'est vraiment de la pure conversation de petits détails et voilà. Donc si ça vous plaît, et si pas, nous vous invitons à aller voir la série, la saison 3. Ou alors, regardez les deux autres émissions de la saison 1, saison 2 épisode partie 1 et saison 2 partie 2. avant de revenir à cet épisode-là. Le problème qu'il y a avec Isaac, c'est qu'effectivement, cette thématique, je pense que ça aurait pu être un épisode de fin de la saison 2. Comme ça, on clôturait le chapitre des Cailen.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    L'un des problèmes fondamentaux, il y a deux problèmes fondamentaux avec cet arc narratif, en général, c'est-à-dire que l'épisode va raconter vraiment un arc narratif, donc c'est Isaac qui se sent rejeté par le vaisseau. Le vaisseau qui le rejette, l'équipage rejette complètement Isaac, le traite de meurtrier, il ne peut pas être avec lui et tout. par rapport à ce qu'il a fait dans la saison 2, et il décide de se suicider, enfin, il décide de s'interrompre, et on dit que c'est un suicide, et à la fin, on arrive à le ranimer, et la boucle est bouclée, vas-y, c'est terminé. Alors déjà, les deux problèmes, c'est qu'il faut distiller cette histoire du rejet d'Isaac sur plusieurs épisodes, ce qu'ils n'ont pas fait dans la deuxième partie de la saison 2. où on passe complètement Isaac, passe au dernier plan, c'est tout. Et ce qui fait que quand t'arrives là, c'est Ah oui, c'est vrai Isaac, en fait, il vient quoi ? Et en un épisode, t'as toute cette histoire-là, c'est trop à gérer. Et la deuxième chose, c'est qu'il y a la personne, il y a un nouveau personnage, Charlie Burke, qui elle représente la traumatisée du conflit et celle qui n'arrive pas à aller au-delà. Et là aussi, c'est un problème. C'est un problème parce qu'à mes yeux, c'est parce qu'en une fois, t'as un personnage qui arrive, t'as pas le temps de générer une émotion, une empathie pour le personnage. Et en fait, elle n'est là que pour remplir sa fonction d'antagoniste, de témoin du massacre. Tu vois ce que je veux dire ?

  • Speaker #0

    Ouais.

  • Speaker #1

    De victime. Voilà, de victime. Et du coup, t'as aucune émotion par rapport à elle. Que par exemple, quand il y a avec le fils de la médecin, qui elle, fait des cauchemars, qui lui fait des cauchemars.

  • Speaker #0

    Qui lui fait des cauchemars, ouais.

  • Speaker #1

    avec la première scène qui est quand même vraiment grandiose. Moi, j'ai de l'empathie pour ce gars-là parce que ça fait deux saisons qu'on te le développe, ce gamin. Et donc, un personnage que tu ne connais pas, qu'on doit introduire, qui a ce devoir de porter cette histoire, c'est très, très compliqué. Et donc, ça fait qu'elle passe beaucoup pour un peu une casse-pieds. Même si on a... Le roux qui dit moi aussi je suis d'accord avec toi, on aurait pas dû le ranimer et compagnie. Ça, pour le coup, c'est très malin d'avoir mis ce gars-là, avec ce plan-là, cette définition-là. Tu vois que... Comment il s'appelle le roux ?

  • Speaker #0

    Malheuille.

  • Speaker #1

    Malheuille. Le fait que Malheuille, par exemple, soit du même avis que Charlie, ça bouleverse. Puisque Malheuille, c'est le rigolo depuis le début de la saison, depuis le début de la série. Et du coup, tu fais la merde, il peut être quand même trash. Le gars, il dit, on n'aurait pas dû le rallumer.

  • Speaker #0

    On ne devrait pas lui faire confiance. C'est vrai que Tartek avait réussi à le faire avec le meilleur des deux mondes, avec l'épisode tout de suite après, où dans l'épisode tout de suite après, tu avais Picard qui essayait de se remettre de ses blessures et de son traumatisme.

  • Speaker #1

    Tout à fait, après le conflit, quand il va en France, dans les vignobles du futur français.

  • Speaker #0

    et qu'il se confronte à sa famille il se confronte aussi à ses traumatismes au fait qu'il ait détruit autant de gens j'ai trouvé cet épisode assez maladroit et assez lourd dans

  • Speaker #1

    sa réalisation et en fait c'est un peu ce ressenti que j'ai avec toute la saison c'est assez maladroit et assez lourd parce que aussi un truc qui est un vrai problème pour moi c'est toute la question du suicide d'Isaac parce que le problème, c'est qu'il est considéré comme tel parce que le médecin l'a décrété comme tel. Et le scénario le décrète comme tel. Or, comme le dit Malloy dans la saison 2, on ne sait pas si ça se trouve, son programme est tellement perfectionné à Isaac qu'on se fait berner. que c'est nous qui anthropomorphisons sur lui. Est-ce qu'il a vraiment une pensée consciente ? Est-ce qu'il a vraiment une pensée réflexive et tout ça ? On n'en sait rien, en fait. Peut-être qu'on se fait avoir parce qu'il est super fort. Et le fait que le médecin décrète d'autorité qu'il s'agit d'un suicide et donc à être considéré comme tel, je trouve ça extrêmement maladroit parce que... Tout dans l'univers de Diorville permet de remettre en question cette définition. Basiquement, pour moi, au même titre que la médecin a juste projeté un être sensible dans Isaac, dans la saison 2, au niveau de sa relation avec lui, là, elle ne fait que projeter des choses, mais comme c'est la médecin et la psy du bord, elle a raison, tu vois. Et moi, je trouve ça à lourd, et puis les questions que ça soulève, est-ce qu'on avait besoin de ces questions-là ? Est-ce que Diorville était armé ? sur qu'est-ce qu'on fait, la décision qui est prise à la fin, je la trouve middle, tu vois, vas-y on peut le rallumer, on le fait sans lui demander son avis, enfin tu vois il y a tout un truc... Un peu bourrin, tu vois. C'est pas très bien écrit. J'apprécie vraiment pas.

  • Speaker #0

    Et puis, ce personnage qui nous a introduit, c'est Charlie Burke, qui est la nouvelle copilote de Maloy, qui a une capacité de visualiser l'espace dans quatre dimensions. Elle aide aussi à réanimer, finalement, Isaac, il me semble.

  • Speaker #1

    Oui, qui est un peu le truc de fond. Est-ce qu'elle va pardonner ? Est-ce qu'à la base, elle veut pas ? Et moi, j'aime bien toute cette thématique-là, par contre. Je l'aime bien. Le fait qu'elles ne veulent pas le faire, en hommage aux victimes et à la souffrance, et qu'elles décident de garder pour elles la souffrance vive et intacte, je trouve ça très intéressant comme développement. Mais une fois de plus, c'est l'ensemble de l'épisode que j'ai trouvé lourdingue, surtout quand tu vois ce que ça devient après, parce qu'en fait... On t'explique, vu qu'après on n'en parle plus de ça, vu que c'est des longs épisodes et qu'on ne peut plus distiller les intrigues par petites aventures de petites aventures, bah en fait, en une fois, t'apprends que... Attends, c'était quoi encore ? Que depuis son suicide, tout le monde est gentil avec Isaac et donc maintenant ça va mieux.

  • Speaker #0

    Ouais, que l'équipage a accepté et pardonné.

  • Speaker #1

    Et donc du coup tu te fais, waouh, ça a servi à ça, c'est à ça que servait ton... ta thématique extrêmement lourde du suicide. Après, j'aime bien que... La force de Deerville, qu'on va retrouver aussi dans l'épisode 5, c'est que c'est pas la question du suicide, c'est la question de ce que les gens font du suicide. C'est-à-dire, comment chacun va gérer cette question. Comment chacun va gérer le fait d'avoir perdu quelqu'un qui s'est suicidé. C'est davantage ça... qu'on va aborder le thème du suicide, j'ai l'impression. Mais voilà, j'ai trouvé assez lourd, surtout pour un épisode de début de saison, et tu finissais avec la saison 2, où t'avais un voyage spatio-temporel un peu pété, tu savais pas trop où ils allaient avec ça. Voilà, quoi.

  • Speaker #0

    Avec un monde, avec un épisode en mode...

  • Speaker #1

    En mode... C'est ça, c'est le monde miroir. Enfin, voilà, c'est chaud, quoi.

  • Speaker #0

    Ouais, mauvais épisode pour introduire un début de saison, effectivement.

  • Speaker #1

    Mauvaise plupart, mauvais personnage, et je pense que c'est toutes les conditions de production. Alors le fait que ce soit des épisodes beaucoup plus longs rend la chose compliquée, parce que tu peux pas distiller dans plein de petits épisodes des informations que tu vas développer. Je prends l'exemple de Topa, qu'on développe depuis le deuxième épisode de la saison 1, et son arc, il se distille tout au long des saisons. Donc tu peux pas faire ça. C'est long et du coup, quand tu en as un épisode assez lourd, tu as une heure de lourdeur.

  • Speaker #0

    Et on attaque l'épisode 2 tout de suite. Un amiral, un ancien mari de Claire, donc la médecin, établit un accord de passage avec les Kriels, avec les Kriels avec lesquels il est possible maintenant de dialoguer. Et du coup, ils établissent un passage vers une zone de l'espace inexplorée par les humains, mais maudite chez les Kriels. Il y découvre un vaisseau fantôme qui transforme l'amiral en une nouvelle espèce. Comment t'as trouvé cet épisode ?

  • Speaker #1

    J'aurais voulu qu'il ait été dans la première saison.

  • Speaker #0

    Ah ouais ? Oui, oui.

  • Speaker #1

    En fait, c'est le problème des choix de production qui fait que cet épisode, c'est un chouette épisode en tant que tel. C'est un épisode d'horreur. J'aime que l'esthétique de l'épisode soit... Pour moi, c'est un hommage à TOS. C'est-à-dire, tu sais, ces couleurs rouges et vertes, très très flash pour... Oui. signaler l'horreur 13 années 50-60, c'est un peu un hommage à ça. L'épisode fonctionne bien en soi, mais tu sors de 1h20, il y a un mec qui s'est suicidé après la remenace des Cailons et des machins, et là t'as un nouvel épisode qui est extrêmement long là-dessus, trop long pour ce qu'il raconte, alors que t'aurais fait ça dans le format des épisodes d'avant et dans une saison beaucoup plus vaste où on retrouve le Sons of Wonder, eh ben, ça serait passé. Mais là, dans la sauce, tu te fais Waouh, ok !

  • Speaker #0

    Et l'épisode en lui-même a une conclusion, un dénouement assez qui fait plouf.

  • Speaker #1

    Oui, et pareil, mais ça pour moi, c'est qu'ils intègrent un nouvel ennemi. Parce qu'à un moment donné, le mec fait Oui, mais c'est pour l'instant. Et en fait, moi, je me dis Ok, ils sont en train de préparer un ennemi pour une potentielle saison 4. Et c'est un ennemi que j'aime beaucoup. C'est-à-dire, comment battre un agent infectieux, un agent bactérien.

  • Speaker #0

    Ouais, ou une espèce qui se développe en colonisant les autres espèces.

  • Speaker #1

    C'est ça, comment tu fais pour lutter contre ça ? On peut partir dans des thématiques, tu sais, genre avec toute la paranoïa de... des scénarios paranoïaques à la style, tu sais, l'époque de l'anthrax, là, on paniquait quand on voyait de la poudre blanche...

  • Speaker #0

    Dans les enveloppes.

  • Speaker #1

    Dans les enveloppes et tout. Moi, ma maman travaillait au ministère de la santé publique, y'en a qui paniquaient parce qu'il y avait de la farine sur de la ciabatta, hein.

  • Speaker #0

    Ouais, d'accord.

  • Speaker #1

    Donc tu vois, et je trouve que le potentiel est là. Pour moi, ça aurait été peut-être un épisode de saison 2 ou de saison 1, c'est-à-dire... quand il y a encore beaucoup de merveilleux, et qu'on fait Vous avez vu, ça peut être cool et il y a aussi de l'horreur. Surtout, un épisode qui amorce un truc aussi lourd que le premier passage avec les Krylls.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Tu te fais Mais frère, c'est de ça que tu me parles ? Pour le premier passage en terre Kryll ? Pour moi, il fallait à ce moment-là, si tu voulais faire un épisode lourd, en mode comme l'épisode 1, dans ces thématiques, c'était cet épisode-là. Tu mets un premier épisode, on repart à l'aventure. Le deuxième, tu me fais du lourd, avec du lourd diplomatique. Genre à un moment donné, merde, on a une panne de vaisseau, on a un problème, on est en dehors du chemin. Donc pour rappel, ils ne peuvent pas dépasser un chemin spécifique tracé par l'Empire Kryn. et en fait tu peux dire un truc ouais mais en fait il y a un problème ils dérivent ils vont à la dérive et ils se trouvent en dehors du chemin balisé par l'Empire Kree et donc en fait ils pètent la corde des premiers jours quoi ça c'est un épisode lourd et lent et t'as envie de te poser la question de mais comment ils vont faire donc voilà cet épisode là tu te fais ok c'est cool les gars mais Pas avec ce que vous m'avez amené dans la saison 1, pas avec ce que vous m'avez amené, et pas sous ce format-là. C'est trop long, quoi.

  • Speaker #0

    Et surtout qu'on avait un morceau de l'or de l'univers d'Ekryl.

  • Speaker #1

    C'est ça.

  • Speaker #0

    La religion d'Ekryl décrivait cet espace, ce morceau de l'espace comme démoniaque, quoi.

  • Speaker #1

    C'est ça. Et pareil, je trouvais que c'était un petit peu pédant dans l'écriture, le côté... Les prêtres font toujours ça, je crois que c'est l'amiral à un moment donné qui dit ça. Oui, ils utilisent ça pour se faire mousser la peur de la religion. Tu vois, c'est un peu pédant, un peu pédant, un petit peu athée. Je ne suis pas croyant, mais on parle d'un univers où les gens s'acceptent tous et font des compromis et les croyances ont de l'importance. et là tout d'un coup t'as des mecs qui sont en train de chier à la gueule d'une religion d'une croyance des gens d'une religion avec un peu de mépris et je trouve ça à nouveau malvenu ce côté oui tout peut s'expliquer rationnellement et ok c'est des krill mais bon voilà donc une fois de plus c'est plein de petits trucs comme ça et je me dis quand je vois ça je me dis ok ils voulaient ouais il y a un problème dans le dosage de cette saison quoi tu vois ils voulaient leur épisode d'horreur Oui, et c'est ça, et c'est pareil, je crois qu'il y a un problème aussi avec l'épisode 3, c'est qu'ils voulaient cet épisode-là, cet épisode, ah, je voudrais raconter ce truc-là, mais la saison ne le permet pas.

  • Speaker #0

    Alors, on attaque cet épisode 3, si tu veux bien. Vas-y. On est sur une planète, Narandawan, un truc comme ça, qui est censé être déserte, et l'équipage se retrouve tantôt dans un lycée, tantôt dans une Moklen ou dans un avion.

  • Speaker #1

    Voilà. Ouais, franchement, cet épisode, il est dispensable. Pour moi, il est raté. Oui, il est lourd. Il est lourd, dingue. En fait, ça, c'est l'épisode de quand moi, j'entends les gens dire Ah, Diorville, c'est une parodie de Star Trek. Et qu'en fait, on m'aurait montré cet épisode-là, j'aurais fait C'est vrai. C'est-à-dire un truc scientifique inexpliqué, des blagues à la con un peu partout. Et puis en plus, à la fin, on te fait Ah, prout-prout, quantique, je sais pas quoi. Et tu fais Mais, ok. franchement il était inintéressant et donc une fois de plus on dit surtout pour la fin parce que la fin c'est en fait c'est un lien avec la saison 2 où en fait c'est une planète c'est l'extra c'est les gars qui avec la saison 1 avec la saison 1 donc c'est en fait c'est avec quand le second le numéro 1 Kelly Kelly est allé sur la planète qui, à chaque rotation, devait être plus en plus évolué de 50 000 ans, un truc comme ça.

  • Speaker #0

    De 700 ans, ouais,

  • Speaker #1

    voilà. Et en fait, là, ils sont méga éloignés.

  • Speaker #0

    Il l'a appelé Point DS.

  • Speaker #1

    C'est ça, et c'est un lien avec ça. Est-ce qu'il y avait besoin de terminer ce récit dans un truc où vous mettez moins d'épisodes ? Vous mettez des épisodes extrêmement longs ? Enfin, franchement, pas bon, quoi.

  • Speaker #0

    Et puis, tu sais, il y a le fameux dicton, quoi, Show dontel où il raconte la fin, la fin, les rochers, quoi. Oui. La fin, arrive comme ça, sur un plateau. Oui, ben, en fait, on a fait des expériences sur vous, parce qu'on s'ennuie, on n'a plus l'expérience de la mort, et on voulait revivre l'expérience de la mort à travers un peuple qui la côtoie tous les jours, quoi.

  • Speaker #1

    Ouais, et on finit avec une petite... Un avatar de tronc. Ouais, et la petite... C'est vrai, putain, je sais même pas, elle vient de l'avatar de tronc. Et en plus, avec la petite morale philosophique, tu fais, mais on s'en fout, en fait. L'histoire ne mérite pas ça. Et moi, pareil, il y a quelqu'un qui me sort ça, je fais, mais ça va, ouais, on t'a rien demandé. Enfin, aller emmerder quelqu'un d'autre, quoi. Franchement, c'est très, très maladroit. Début de saison très maladroit. Et après, on passe sur l'épisode 4. Et là, tu sens à nouveau, on veut amorcer un très, très grand récit. Et c'est trop long. Avec les élections sur Kryll mettent en danger le traité de paix entre la Fédération et les Kryll contre les Cailons. Il y a la fille de Kadaya et de Mercer qui est une métisse. Et ça, pareil, là, c'est intéressant. C'est vraiment la longueur de l'épisode qui fait qu'au bout d'un moment, je souffle du nez. Ouais,

  • Speaker #0

    tu ne suis plus.

  • Speaker #1

    Alors qu'en deux épisodes, j'aurais voulu aller voir la suite. Parce que ce n'est pas construit de la même manière, deux épisodes, qu'un grand épisode.

  • Speaker #0

    Et puis, il y a des scènes. Dans cet épisode-là, il y a une scène où on t'explique ce qui se passe avec les gens qui ont pratiqué l'avortement. Ce qui explique... pourquoi Kayla n'a pas avorté de sa métisse mais elle est amenée tellement maladroitement c'est tellement amené comme ça poser une scène après les autres comme ça que tu comprends pas le lien tout de suite oui et pareil l'importance

  • Speaker #1

    de ce qu'il en fait par exemple je trouve que là bon le budget tu le vois la cité d'écrit elle est extrêmement impressionnante et je trouve ça cool euh Et en même temps, ben, tu as tout l'aspect psychologique de Ed Mercer est complètement balayé.

  • Speaker #0

    Ouais.

  • Speaker #1

    Je veux dire, il y a un moment, le mec, il découvre qu'il a une fille. Tu sais pas ce qu'il ressent. À part les randoms, Ah, je la connais pas, je l'aime déjà tu vois ? Et je trouve ça très particulier, alors que l'histoire est quand même bien construite. En vrai, moi, j'y vois un petit clin d'œil à l'histoire de ce qui s'est passé avec Trump.

  • Speaker #0

    Ouais.

  • Speaker #1

    C'est-à-dire, tout le monde est sûr que c'est Hillary Clinton qui gagne. Eh bien, en fait, à un cheveu, c'est le populiste qui gagne. Et en plus, c'est un moment... C'est pourquoi Trump, spécifiquement, hormis les dates, c'est surtout que ça joue beaucoup avec le... Il parle des fake news.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Tu vois, il parle... En fait, il balance n'importe quoi au fur et à mesure pour essayer de choper jusqu'au dernier moment le truc qui va marcher, qui va faire que tu vas avoir le vote. Et je me demande... Enfin, je trouve qu'il y a... Et ça... pour le coup je trouvais ça bien amené tu vois je fais ok c'est de l'utilisation SF Star Trek on prend un truc d'aujourd'hui on le transmet on le transforme bah même moi je trouve que c'est pas si bien amené que ça parce que c'est balancé comme ça dans l'épisode ça c'est vrai par contre c'est totalement balancé c'est balancé ils l'auraient fait en deux épisodes ils auraient pu développer tout le sujet pour le premier et puis on parle du deuxième même trois épisodes faites trois épisodes le premier la montée au pouvoir on développe vraiment ce sujet là Le deuxième, elle prend le pouvoir, c'est le bordel, machin. Le troisième, l'échappatoire, on s'échappe. Tu vois ? Pourquoi ? Qu'ils fassent ça. Mais c'est pour ça que moi, j'avais vraiment l'impression qu'ils ne savaient pas s'ils allaient pouvoir faire la suite et qu'il fallait tout clôturer pour donner une fin satisfaisante. Parce que du coup, moi, c'est ça que je ressens quand je vois cette saison. C'est, on n'a pas le temps, fais ton truc. avance, avance, avance, avance, on va tout condenser et on se débarrasse du superflu on se débarrasse, on m'a dit très justement, il n'y a plus aucun on est à l'épisode 4, il n'y a plus aucun moment de la vie quotidienne qui était la force de Diorville.

  • Speaker #0

    Oui, oui, il n'y a même plus les petites blagues qui... Exactement...

  • Speaker #1

    Le seul rappel à ça, c'est la fourchette. Et c'est dans l'épisode 1, parce que on te rappelle un truc qui s'est passé dans la saison 1. Et c'est pour parler d'Isaac qui est mort, quoi.

  • Speaker #0

    En plus, il y a un caméo intéressant dans cet épisode. Il y a Bruce Box... Alors, je n'arriverai pas à dire son nom sans l'écorcher. Box le Tanner, qui est le fameux capitaine de Babylon 5. Qui joue là le président de la Nathalie. Voilà. On ne reconnaît pas du tout son maquillage, donc c'est un peu con pour un guest star. Donc un gros clin d'œil à Babylon 5. Et en plus, c'est un épisode qui se voulait très politique, justement, donc double clin d'œil à la série Babylon 5, que je trouve où on passe complètement à côté. Et même, tu dis, la planète d'Ekryl, on la voit, on voit la capitale, qui est une big cité, mais on voit un peu les faubourgs, mais ça s'arrête là. On voit des krill qui se ressemblent tous.

  • Speaker #1

    Alors doucement, not all krill, not all the same.

  • Speaker #0

    Non, mais il n'y a pas de... On voit aussi, on voit deux, trois krill qui sont de la catégorie moyenne, du peuple moyen, et puis c'est tout.

  • Speaker #1

    Et il y a des lapdances, tu fais OK. Voilà. Et ouais, une fois de plus, ce sont des thématiques qui... En fait, Le truc qu'il y a, c'est que, c'est ce que j'expliquais dans l'épisode d'avant, dans notre épisode d'avant, saison 2, partie 2, allez le voir sur YouTube et toutes les plateformes d'enregistrement, c'est que la force de Deerville, c'est que tu sens qu'ils distillent, ils savent distiller, ils savent comment distiller une histoire. Ils savent comment la construire, ils savent quelles phrases développer, faire des vraies petites perles de narration, et c'est pour ça que moi, ce truc-là, j'ai l'impression que des mecs l'ont fait. Lulu leur a fait, vous avez plus d'argent, mais c'est la dernière saison, vous nous clôturez le tout, quoi. Et les mecs, ils se sont retrouvés avec un format qu'ils ne maîtrisent pas, à savoir un format très long, au lieu des formats moyens des saisons d'avant, qu'ils commençaient à gérer, et des desiderata, des envies de narration qu'ils avaient déjà mis en place, qu'ils n'ont jamais achevées, quoi. Enfin, qu'ils ont achevées comme ils pouvaient, et du coup, t'as plein de trucs qui vont pas.

  • Speaker #0

    À la truelle, quoi.

  • Speaker #1

    Mais ouais, et pareil, moi je suis désolé, mais Edmercer qui... Seth MacFarlane, je ne sais pas ce qui se passe dans sa tête à ce moment-là. Est-ce qu'il dit le mec il est bouleversé ? Il a découvert qu'il avait une fille ?

  • Speaker #0

    D'un amour sincère que lui avait en plus.

  • Speaker #1

    D'un amour sincère, exactement. D'un amour sincère qu'il s'obstine à considérer comme vrai. Et ça, que tu peux dire oui ou non, que c'est vrai ou pas, que tu peux questionner. C'est une histoire très très forte émotionnellement. Mais non, les seuls trucs d'histoire émotionnelle qu'on a, c'est celle du médecin. Oui,

  • Speaker #0

    oui, oui.

  • Speaker #1

    Ok, d'accord, mais tu as l'impression que même lui, même je trouve aussi que Seth MacFarlane, il s'est mis de côté, il est en retrait.

  • Speaker #0

    Oui, sur toute la saison, effectivement.

  • Speaker #1

    Il fait un peu comme Strange World saison 2, tu vois. Il est, oh là là, hop, hop, hop, hop.

  • Speaker #0

    Il a un peu envie de moins bosser, donc... Oui,

  • Speaker #1

    peut-être qu'il n'a pas eu le temps, peut-être qu'il avait trop de boulot, j'en sais rien. Mais quoi qu'il en soit... Ça crée une lourdeur qui n'y avait pas avant. Et à nouveau, tu es sur cet épisode-là, c'est quand même un truc fondamental de tout le lore de Diorville. Et juste avant, tu as une histoire à la compte, on a rien à péter avec des gars qui avaient envie d'expérimenter la mortalité parce qu'on avait oublié ce que ça faisait. Bande de connards, je suis désolé. Et t'as la saison 2. L'épisode 2, c'est le truc de l'horreur mais trop long et méga bourré. Enfin, tu vois. Et épisode 1, la mort de la suicide d'Isaac. Tu fais, mais qu'est-ce qui se passe, quoi ? Qu'est-ce qui se passe ? Et c'est encore pire après. Enfin, après, t'as l'épisode 5 qui est le grand épisode de Topa, qui est un très très bon épisode. Mais qui, une fois de plus, c'est tellement long. C'est 1h30.

  • Speaker #0

    Ah ouais, et de surjeu. L'actrice qui joue Kelly, elle surjoue.

  • Speaker #1

    C'est ça, quoi. Et en fait, c'est tellement long. Il y a tellement de trucs, c'est tellement dense, parce qu'il y a tellement de choses. En fait, c'est vraiment... Il fallait terminer cet arc-là. Et ça impliquait tellement de choses qu'ils avaient mis en place qu'on a un épisode très, très long. Donc, je suis content qu'ils aient pris le temps de dire Ok, on va prendre 1h20 mais une fois de plus, c'est trop long. Et au bout d'un moment...

  • Speaker #0

    Je suis là, je regarde ma montre, pas parce que c'est mal écrit, mais parce que je me dis, mais quand est-ce que ça se finit, quoi ? Il y a un moment...

  • Speaker #1

    Il faut le temps passer.

  • Speaker #0

    Ouais, il y a un moment donné, je me suis dit, waouh, où est-ce qu'on en est ? Et je regarde, et je suis à la moitié de l'épisode, quoi. Je fais, putain, et je n'avais pas envie de voir la suite. Pas parce que c'est mal écrit, mais c'est lourd, quoi.

  • Speaker #1

    C'est lourd, voilà, ouais. Topa veut rentrer dans le programme des cadets de la Fédération, de l'équivalent de ce qu'elle écrit. cadet de la fédération pardon

  • Speaker #0

    Kelly décide de l'aider mais elle s'aperçoit que Topa a un trouble qui l'est pas bien dans son corps voilà et en fait c'est maladroit d'un point de vue narratif mais du coup Topa qui pense à se suicider alors que ce soit légitime au niveau de la narration au niveau de l'inspiration ou pas c'est pas ça la question la question c'est que t'as déjà eu un épisode là dessus et du coup tu te fais mais et c'était il y a quatre épisodes. Il y a quatre épisodes, t'as eu un épisode sur le suicide. Et quatre épisodes après, t'as un nouveau, t'as un gamin qui fait Ah, je vais pas bien. Ah, du coup, le suicide... Molo, avec ça, c'est pas une... Ça fait un peu genre carte. Là, il va pas bien, et c'est la carte ultime, en fait. Il va pas bien, faut arrêter de le faire chier. Boum, suicide. C'est ça que ça transparaît dans l'épisode, puisqu'il y a déjà eu l'épisode d'Isaac. Il y aurait pas eu cette histoire avec Isaac, ce truc-là. ça poserait pas de problème parce qu'à ce moment là tu fais ok ça peut aller aussi loin le mal être en revanche et là c'est tu sens qu'en fait l'épisode il est très bon cet épisode pour moi c'est tu as déjà joué à la série arkham les batman arkham oui c'est arkham origin d'accord c'est à dire c'est pas le même studio mais comme il se base sur city et asylum qui sont d'excellents jeu le jeu ne peut pas être mauvais il est moins bon il est pas il est pas meilleur Mais il peut pas être mauvais parce que les bases de gameplay sont vraiment bonnes. Bah là, c'est pareil. Cet épisode repose sur des bases de scénario et de toutes des pistes qu'ils avaient déjà développées dans les deux premières saisons qui étaient excellentes. Qui fait que l'épisode ne peut pas... Nah, d'un point de vue d'écriture, ne peut pas être mauvais. Même s'il est long. Et je donne un exemple que j'aime beaucoup, enfin que je trouve... Que j'ai beaucoup aimé dans l'épisode, c'est qu'une fois de plus, la question n'est pas la transidentité. La question n'est pas la légitimité ou l'existence de la transidentité. La question... c'est comment tu gères un enfant qui se sent extrêmement mal dans sa peau et dont la réponse ne conviendra pas aux parents.

  • Speaker #1

    Oui, dont les parents sont responsables.

  • Speaker #0

    Dont les parents sont responsables et ça c'est, là moi je le mets dans la catégorie SF. C'est comme au même niveau que, en fait c'était une fille on l'a transformée et puis on va la mal et donc elle va se sentir fille, c'est de la SF. Mais le fait que ce déchirement de... Est-ce qu'on doit lui dire la vérité ou pas ? Est-ce qu'on doit accepter ou pas ? Moi, ce que j'aime beaucoup, ce que j'ai trouvé très très beau, c'était Claydon. Claydon qui est infâme, qui est un personnage infâme, mais qui explique... Tu vois, ils n'en ont pas fait juste un connard, ils en ont fait un gars qui a souffert d'avoir découvert la vérité et qui refuse d'infliger cette souffrance à son enfant, qui est complètement fermé à la moindre idée de remise en question des traditions.

  • Speaker #1

    Comme les autres Mocklane,

  • Speaker #0

    d'ailleurs. Comme les autres Mocklane, et qui dit... Et qui lui dit, il dit cette phrase, je préfère qu'il soit malheureux plutôt que... Le malheur est préférable au désespoir. C'est fort sur ce que ça dit de Claydon. C'est extrêmement fort. On te dit que Claydon est désespéré. Et ça permet de mettre de l'eau dans le vin. Donc cet épisode, d'un point de vue, il y a plein de trucs qui sont des petites perles par-ci par-là que je trouve vraiment intéressantes, vraiment chouettes. C'est juste que c'est un format long et du coup, j'étais comme ça. Et j'attendais. Donc pour ceux qui sont juste en version audio, bras croisés, j'attendais la suite.

  • Speaker #1

    Ouais, on était fermés. Ouais,

  • Speaker #0

    je suis... Et aussi parce que quand tu sors de la saison 2, on te propose un nouveau format et t'es pas prêt. T'es pas... Quand tu regardes la saison 2, t'as la saison 1 qui te prépare, qui t'habitue. Et changer de format comme ça pour la saison 3, t'es pas prêt à l'encaisser. Et surtout, tu peux pas venir avec des trucs aussi lourds. Euh...

  • Speaker #1

    Mais... Et même la violence de la fin de l'épisode avec Isaac qui met une raclée à Claydon. Oui,

  • Speaker #0

    c'est ça ce que ça sous-entend au niveau du lore. Moi, j'ai adoré toute cette partie-là. Pour le coup, je trouvais ça très très bon, le fait qu'Ed Mercer soit vraiment en retrait. Mais parce qu'à chaque fois, là, tu voyais que c'était le capitaine Picard, tu vois. Pour moi, il était Picard, là. C'est-à-dire, il parle peu, tout ce qu'il dit est d'une pertinence parfaite. Tu vois, il dit, vous savez que ça n'impliquera pas que ça, ça veut dire que les Mocleyn, on a un problème juridique au niveau des Mocleyn et compagnie et compagnie. Et il y a plein de choses comme ça. Et même l'histoire de Topa, cette histoire est touchante, le personnage est touchant quand elle a son opération, qu'à la fin, elle se sent bien. Enfin, voilà, il y a plein de bonnes choses. Et en même temps, pour moi, c'est pour ça qu'on termine avec cet épisode-là. Mais pour moi, c'est le problème de cette saison. C'est que ce n'est pas bien équilibré, ce n'est pas bien dosé.

  • Speaker #1

    Ça, genre, en plus, il y a une promesse qui est faite dans cette nouvelle saison avec le sous-titre New Horizon.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça. Tu te dis, vas-y, mais en fait, est-ce qu'on va retrouver le sens du merveilleux ? Et en fait, pas du tout. Moi, je trouve que le sens du merveilleux, tu l'as à deux choses, mais il y en a une où on s'en fout un peu, c'est l'épisode 5, c'est-à-dire, tout tourne autour de, on a trouvé une cité archéologique, on fait de l'archéologie de l'espace. bon ok c'est Star Prekthos à l'ancienne tu vois et je vais dire le sens du merveilleux c'est quand t'arrives dans la cité des Mokleins des Krill et que tu fais putain c'est impressionnant tu vois mais c'est tout et à nouveau l'épisode d'après pour Prechot c'est l'épisode 6 avec Maloy pareil tu te tires une balle à la fin même si j'ai trouvé l'épisode très bon tu te tires une balle quoi donc voilà terminé, moi, ce truc-là, je me suis fait cette saison, elle est ratée. Enfin, elle n'est pas ratée, mais elle est gâchée.

  • Speaker #1

    Cette saison est ratée, déjà.

  • Speaker #0

    Ouais, et elle est gâchée.

  • Speaker #1

    Par plein de choses. Voilà. Peut-être aussi un souci du on veut trop faire J'ai l'impression qu'ils ont trop voulu en faire.

  • Speaker #0

    C'est ça, et en même temps, à trop vouloir mettre, ils condensent, et en condensant, ils ne peuvent pas développer. Rien que le fait que tu n'es plus des questions de la vie de tous les jours. Et tu sens qu'ils sont coincés, tu sens que c'est... C'est ouf parce que rien que le format des épisodes, tu sens que c'est la dernière saison, il n'y en aura plus après. Tellement, on fait tout ce qu'on peut pour mettre, on va développer tout ce qu'on a à développer sur ce sujet. Tu vois ce que je veux dire ? C'est que le truc, à nouveau, il y a des épisodes, c'est trois épisodes entiers, tu vois. Et ça ne me dérange pas qu'on ait trois gros épisodes, mais tu sens qu'ils n'ont plus l'espace pour exister. Est-ce que c'est aussi le moment où le paysage télévisuel a tellement évolué ? Euh... qu'on ne peut plus faire des séries comme au moment de la première saison de Diorville ? C'est peut-être ça aussi.

  • Speaker #1

    Oui, est-ce qu'on est mal habitué à consommer différemment de la série ?

  • Speaker #0

    Et puis des questions de production, je vous invite à regarder l'excellente chaîne de Binge Doctor qui parle récemment, il a fait une de ses dernières vidéos sur le mal des séries.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Attendez. Et qui explique que les séries, c'était mieux avant. voilà une enquête passionnante pourquoi ? parce qu'il explique comment les désidératas de production impactent l'artistique et impactent donc la qualité des séries et que l'un des trucs à la con c'était pour vous donner une idée c'est que deux choses principales allez voir sa vidéo elle est incroyable la première c'est Le système des séries d'avant, c'était tu le fais une fois, tu le vends plusieurs fois. Et c'est comme ça qu'il fait du blé. Donc tu le fais une fois, tu vas le vendre à telle et telle chaîne, ça devient des DVD, ça devient des produits dérivés, etc. Sauf que maintenant, comme tu fais des séries financées par des plateformes, pour des plateformes, tu le fais une fois pour le vendre une fois. Donc ça change déjà la perspective. t'as pas besoin de faire quelque chose d'exceptionnel qui va se vendre partout puisque tu dois le vendre une fois donc si tu as répondu aux besoins hop ça va tu as rempli le cahier des charges qui est ce que ça rend dans notre programme ça rend notre programme c'est bon la deuxième chose c'est que là que la l'autre chose que c'est dans qu'est ce qui avait donc cette fois vendre une fois L'autre chose, c'est que la considération de la série, c'est que c'est l'autre écran.

  • Speaker #1

    Oui, il faut que ce soit un écran passif.

  • Speaker #0

    Un écran passif.

  • Speaker #1

    Quelque chose d'antage de fond, quoi.

  • Speaker #0

    Exactement, ça implique que le scénario ne doit pas être assez développé pour que tu t'accroches et que tu regardes. Parce que le premier écran, c'est le GSM. C'est le portable. Et donc, ça impose aux scénaristes d'écrire moins bien. Ils donnent des exemples, ils disent Regardez cette série qui est cool sans plus, elle a été écrite par ce mec qui a fait tel et tel masterpiece. Comment ce mec-là, il est quoi, en 10 ans, il ne sait plus écrire ? Non, c'est qu'on lui demande. Et il y a plein de choses comme ça, et je me demande si Diorville n'est pas tombé là-dedans aussi, dans des conditions de... d'écriture différentes les productions on te fait moins d'épisodes on te file plus de blé du coup on va faire des épisodes plus longs un autre exemple aussi les séries c'est qu'il fallait deux on en avait déjà parlé une fois dans une émission il fallait deux ans pour qu'une série elle prenne qu'elle trouve son public c'est maintenant We Love ça marche pas en une saison bam annulé ça a jamais existé la série était à chier mais Tu vois, c'est comment tu veux que ça existe. Et en plus, les séries, je crois, sur Netflix, ça dépasse pas un certain nombre de saisons parce qu'après, ils doivent payer les droits d'auteur ou un truc comme ça, et ils veulent pas payer.

  • Speaker #1

    Ils doivent payer plus les scénaristes.

  • Speaker #0

    Voilà, et ils veulent pas. Enfin, il y a plein de choses comme ça. Donc, je me demande aussi si Dior Villapaz subit ça, qui a fait qu'ils ont dit, OK, c'est le dernier shot, et on va, avec le Covid et tout, et au moins, on va essayer de terminer comme on peut. Mais du coup, ça donne une ambiance très bizarre, quoi. Donc, voilà.

  • Speaker #1

    Bon, on va finir sur ces mots-là. Si vous aussi, vous avez pensé, pour avoir vu Diorville, que la saison 3, le début, était un peu catastrophique, voire un peu décevant, n'hésitez pas à nous faire signe dans les commentaires et dans tout ce qui vous permet de nous faire signe, de toute façon. N'oubliez pas de noter aussi l'épisode. avec des petites étoiles, des petits pouces en l'air, ça dépend de la plateforme. Et puis nous, on se retrouve pour parler de la dernière partie de Dior Vile très bientôt. Tout à fait. Dans 15 jours, à peu près.

  • Speaker #0

    Dans 15 jours, à peu près, oui. Et on vous dit une bonne soirée, bon week-end, peu importe quand vous regardez la vidéo.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Et voilà, n'oubliez pas de partager, n'oubliez pas de commenter, n'oubliez pas de soutenir Comedy Siri. Nous vous disons au revoir.

  • Speaker #1

    Allez, à bientôt tout le monde !

  • Speaker #0

    Ciao !

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Description

Émission présentée par Arcady Picardi et Cyril Mickaël

Cette semaine, nous plongeons dans la saison 3 de The Orville, produite par Hulu, et qui tient une nouvelle promesse : celle d’un horizon renouvelé.


Ce space opera signé Seth MacFarlane continue de se démarquer grâce à son mélange unique d'humour, de drame et de science-fiction, évoquant les meilleures heures de Star Trek tout en affirmant son identité propre. Dans cet épisode, nous analyserons en profondeur les nouveaux développements de la série : les personnages toujours plus complexes, les intrigues captivantes et les thèmes audacieux qui interrogent autant qu'ils divertissent.

Nous discuterons aussi des moments où la série vacille, entre un ton parfois inégal et certaines tentatives d’humour qui divisent. Malgré tout, The Orville parvient à séduire grâce à son audace et son originalité, rassemblant une base de fans toujours fidèle.

Rejoignez-nous pour une exploration complète de cette saison 3, en mettant en lumière ses points forts, ses faiblesses et son évolution. Quels sont les épisodes marquants ? Quels thèmes se démarquent cette fois-ci ? Et surtout, que nous réserve l’avenir de cette série qui réinvente le space opera moderne ?

Ne manquez pas ce nouvel épisode passionnant de notre podcast, disponible dès maintenant.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour tout le monde et bienvenue dans ce nouvel épisode de Trek in Storia ! Bonjour Arkady !

  • Speaker #1

    Salut Cyril, tu vas bien ?

  • Speaker #0

    Eh ben nickel et toi ?

  • Speaker #1

    Ça va, ça va. Pas mal de taf, mais c'est cool.

  • Speaker #0

    On se retrouve cette semaine pour parler de la saison 3 de The Orville.

  • Speaker #1

    Épisode partie 1.

  • Speaker #0

    Voilà, qu'on va faire en plus partie aussi, étant donné qu'on a beaucoup de choses à dire sur cette dernière saison de cette série.

  • Speaker #1

    Tout à fait. Moi, je propose qu'on fasse jusqu'à l'épisode 5. Il y a 10 épisodes. Ça permet d'avoir une vue d'ensemble, surtout que l'épisode 5 est assez charnière, assez important dans l'histoire de Diorville. Donc, très long aussi, pas très long.

  • Speaker #0

    Donc, il y a un changement de production qui se fait dans cette nouvelle saison de Diorville. Changement qui se veut par le nouveau distributeur qui est Ulule.

  • Speaker #1

    Ok, c'est à cause de ça ?

  • Speaker #0

    Voilà, où ils ont eu plus de budget, ils ont eu plus de temps pour faire les épisodes. Il y a des épisodes qui durent une heure sur cette saison, donc qui sont carrément au format téléfilm, et moins sériels. Et bien sûr, il y a eu le Covid qui est revenu foutre le bordel là-dedans.

  • Speaker #1

    C'était marrant parce que moi, je pensais que c'était juste la faute du Covid.

  • Speaker #0

    Ah ouais ? Alors, globalement, quelle est ton impression sur cette saison ?

  • Speaker #1

    Alors, c'est là que je vais prouver que je sais être objectif. Je sais ne pas m'aveugler, parce que l'objectivité, c'est toujours très, très, très relatif. En gros, c'est une saison qui est vraiment mi-teinte. C'est une saison que je trouve pénible par certains aspects, notamment la longueur des épisodes. Et c'est une saison que je trouve... un peu malade, un peu rushé pour... Moi, je pensais que c'est vraiment que de la faute du Covid, qu'en fait, ils en avaient que pour une saison, ils pensaient que ça allait être fini après, et que du coup, on verrouille toutes les intrigues. Et voilà, donc c'est une série... La troisième saison, c'est celle que j'aime la moins. Dans mon ordre de préférence, c'est la 2, la 1, puis la 3. Donc voilà, pour tout un tas de petites raisons, tout un tas de petites raisons, mais c'est clairement de ça, malgré... des idées de fond très très cool et toi ?

  • Speaker #0

    moi c'est une saison que j'ai trouvé très lente dans sa narration, dans sa façon d'amener les idées, les nouveaux sujets et c'est une saison que j'ai trouvé aussi en demi-teinte par rapport moins éclatante par rapport à la première et à la seconde la première par rapport à la comédie qu'on retrouve beaucoup moins dans cette saison 3 et elle se rend compte par rapport à l'action qui est moins présente alors qu'on nous avait vendu du rêve sur la partie 2 de la saison 2 dont on en avait parlé dans le dernier épisode voilà ouais tout à fait et puis voilà

  • Speaker #1

    donc moi il ya tout un tas de petits griefs mais voilà on va on va aller développer au fur et à mesure avec l'épisode notamment va commencer avec l'épisode 1 qui moi me pose pas mal de problèmes.

  • Speaker #0

    Oui, donc c'est un épisode que toi, tu aurais vu peut-être plus tôt dans la saison 2, que tu aurais vu carrément dans la saison 2.

  • Speaker #1

    Oui, alors je dirais oui. Je dirais oui. Petit rappel, nous sommes Trekking Storia. On développe principalement des petits podcasts autour de Star Trek, de l'univers Star Trek et d'autres œuvres de science-fiction. On fait de la discussion de geek, on spoil comme des bâtards, on part du principe que vous avez regardé ou que vous vous enfichez simplement d'être spoilé, mais c'est vraiment de la pure conversation de petits détails et voilà. Donc si ça vous plaît, et si pas, nous vous invitons à aller voir la série, la saison 3. Ou alors, regardez les deux autres émissions de la saison 1, saison 2 épisode partie 1 et saison 2 partie 2. avant de revenir à cet épisode-là. Le problème qu'il y a avec Isaac, c'est qu'effectivement, cette thématique, je pense que ça aurait pu être un épisode de fin de la saison 2. Comme ça, on clôturait le chapitre des Cailen.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    L'un des problèmes fondamentaux, il y a deux problèmes fondamentaux avec cet arc narratif, en général, c'est-à-dire que l'épisode va raconter vraiment un arc narratif, donc c'est Isaac qui se sent rejeté par le vaisseau. Le vaisseau qui le rejette, l'équipage rejette complètement Isaac, le traite de meurtrier, il ne peut pas être avec lui et tout. par rapport à ce qu'il a fait dans la saison 2, et il décide de se suicider, enfin, il décide de s'interrompre, et on dit que c'est un suicide, et à la fin, on arrive à le ranimer, et la boucle est bouclée, vas-y, c'est terminé. Alors déjà, les deux problèmes, c'est qu'il faut distiller cette histoire du rejet d'Isaac sur plusieurs épisodes, ce qu'ils n'ont pas fait dans la deuxième partie de la saison 2. où on passe complètement Isaac, passe au dernier plan, c'est tout. Et ce qui fait que quand t'arrives là, c'est Ah oui, c'est vrai Isaac, en fait, il vient quoi ? Et en un épisode, t'as toute cette histoire-là, c'est trop à gérer. Et la deuxième chose, c'est qu'il y a la personne, il y a un nouveau personnage, Charlie Burke, qui elle représente la traumatisée du conflit et celle qui n'arrive pas à aller au-delà. Et là aussi, c'est un problème. C'est un problème parce qu'à mes yeux, c'est parce qu'en une fois, t'as un personnage qui arrive, t'as pas le temps de générer une émotion, une empathie pour le personnage. Et en fait, elle n'est là que pour remplir sa fonction d'antagoniste, de témoin du massacre. Tu vois ce que je veux dire ?

  • Speaker #0

    Ouais.

  • Speaker #1

    De victime. Voilà, de victime. Et du coup, t'as aucune émotion par rapport à elle. Que par exemple, quand il y a avec le fils de la médecin, qui elle, fait des cauchemars, qui lui fait des cauchemars.

  • Speaker #0

    Qui lui fait des cauchemars, ouais.

  • Speaker #1

    avec la première scène qui est quand même vraiment grandiose. Moi, j'ai de l'empathie pour ce gars-là parce que ça fait deux saisons qu'on te le développe, ce gamin. Et donc, un personnage que tu ne connais pas, qu'on doit introduire, qui a ce devoir de porter cette histoire, c'est très, très compliqué. Et donc, ça fait qu'elle passe beaucoup pour un peu une casse-pieds. Même si on a... Le roux qui dit moi aussi je suis d'accord avec toi, on aurait pas dû le ranimer et compagnie. Ça, pour le coup, c'est très malin d'avoir mis ce gars-là, avec ce plan-là, cette définition-là. Tu vois que... Comment il s'appelle le roux ?

  • Speaker #0

    Malheuille.

  • Speaker #1

    Malheuille. Le fait que Malheuille, par exemple, soit du même avis que Charlie, ça bouleverse. Puisque Malheuille, c'est le rigolo depuis le début de la saison, depuis le début de la série. Et du coup, tu fais la merde, il peut être quand même trash. Le gars, il dit, on n'aurait pas dû le rallumer.

  • Speaker #0

    On ne devrait pas lui faire confiance. C'est vrai que Tartek avait réussi à le faire avec le meilleur des deux mondes, avec l'épisode tout de suite après, où dans l'épisode tout de suite après, tu avais Picard qui essayait de se remettre de ses blessures et de son traumatisme.

  • Speaker #1

    Tout à fait, après le conflit, quand il va en France, dans les vignobles du futur français.

  • Speaker #0

    et qu'il se confronte à sa famille il se confronte aussi à ses traumatismes au fait qu'il ait détruit autant de gens j'ai trouvé cet épisode assez maladroit et assez lourd dans

  • Speaker #1

    sa réalisation et en fait c'est un peu ce ressenti que j'ai avec toute la saison c'est assez maladroit et assez lourd parce que aussi un truc qui est un vrai problème pour moi c'est toute la question du suicide d'Isaac parce que le problème, c'est qu'il est considéré comme tel parce que le médecin l'a décrété comme tel. Et le scénario le décrète comme tel. Or, comme le dit Malloy dans la saison 2, on ne sait pas si ça se trouve, son programme est tellement perfectionné à Isaac qu'on se fait berner. que c'est nous qui anthropomorphisons sur lui. Est-ce qu'il a vraiment une pensée consciente ? Est-ce qu'il a vraiment une pensée réflexive et tout ça ? On n'en sait rien, en fait. Peut-être qu'on se fait avoir parce qu'il est super fort. Et le fait que le médecin décrète d'autorité qu'il s'agit d'un suicide et donc à être considéré comme tel, je trouve ça extrêmement maladroit parce que... Tout dans l'univers de Diorville permet de remettre en question cette définition. Basiquement, pour moi, au même titre que la médecin a juste projeté un être sensible dans Isaac, dans la saison 2, au niveau de sa relation avec lui, là, elle ne fait que projeter des choses, mais comme c'est la médecin et la psy du bord, elle a raison, tu vois. Et moi, je trouve ça à lourd, et puis les questions que ça soulève, est-ce qu'on avait besoin de ces questions-là ? Est-ce que Diorville était armé ? sur qu'est-ce qu'on fait, la décision qui est prise à la fin, je la trouve middle, tu vois, vas-y on peut le rallumer, on le fait sans lui demander son avis, enfin tu vois il y a tout un truc... Un peu bourrin, tu vois. C'est pas très bien écrit. J'apprécie vraiment pas.

  • Speaker #0

    Et puis, ce personnage qui nous a introduit, c'est Charlie Burke, qui est la nouvelle copilote de Maloy, qui a une capacité de visualiser l'espace dans quatre dimensions. Elle aide aussi à réanimer, finalement, Isaac, il me semble.

  • Speaker #1

    Oui, qui est un peu le truc de fond. Est-ce qu'elle va pardonner ? Est-ce qu'à la base, elle veut pas ? Et moi, j'aime bien toute cette thématique-là, par contre. Je l'aime bien. Le fait qu'elles ne veulent pas le faire, en hommage aux victimes et à la souffrance, et qu'elles décident de garder pour elles la souffrance vive et intacte, je trouve ça très intéressant comme développement. Mais une fois de plus, c'est l'ensemble de l'épisode que j'ai trouvé lourdingue, surtout quand tu vois ce que ça devient après, parce qu'en fait... On t'explique, vu qu'après on n'en parle plus de ça, vu que c'est des longs épisodes et qu'on ne peut plus distiller les intrigues par petites aventures de petites aventures, bah en fait, en une fois, t'apprends que... Attends, c'était quoi encore ? Que depuis son suicide, tout le monde est gentil avec Isaac et donc maintenant ça va mieux.

  • Speaker #0

    Ouais, que l'équipage a accepté et pardonné.

  • Speaker #1

    Et donc du coup tu te fais, waouh, ça a servi à ça, c'est à ça que servait ton... ta thématique extrêmement lourde du suicide. Après, j'aime bien que... La force de Deerville, qu'on va retrouver aussi dans l'épisode 5, c'est que c'est pas la question du suicide, c'est la question de ce que les gens font du suicide. C'est-à-dire, comment chacun va gérer cette question. Comment chacun va gérer le fait d'avoir perdu quelqu'un qui s'est suicidé. C'est davantage ça... qu'on va aborder le thème du suicide, j'ai l'impression. Mais voilà, j'ai trouvé assez lourd, surtout pour un épisode de début de saison, et tu finissais avec la saison 2, où t'avais un voyage spatio-temporel un peu pété, tu savais pas trop où ils allaient avec ça. Voilà, quoi.

  • Speaker #0

    Avec un monde, avec un épisode en mode...

  • Speaker #1

    En mode... C'est ça, c'est le monde miroir. Enfin, voilà, c'est chaud, quoi.

  • Speaker #0

    Ouais, mauvais épisode pour introduire un début de saison, effectivement.

  • Speaker #1

    Mauvaise plupart, mauvais personnage, et je pense que c'est toutes les conditions de production. Alors le fait que ce soit des épisodes beaucoup plus longs rend la chose compliquée, parce que tu peux pas distiller dans plein de petits épisodes des informations que tu vas développer. Je prends l'exemple de Topa, qu'on développe depuis le deuxième épisode de la saison 1, et son arc, il se distille tout au long des saisons. Donc tu peux pas faire ça. C'est long et du coup, quand tu en as un épisode assez lourd, tu as une heure de lourdeur.

  • Speaker #0

    Et on attaque l'épisode 2 tout de suite. Un amiral, un ancien mari de Claire, donc la médecin, établit un accord de passage avec les Kriels, avec les Kriels avec lesquels il est possible maintenant de dialoguer. Et du coup, ils établissent un passage vers une zone de l'espace inexplorée par les humains, mais maudite chez les Kriels. Il y découvre un vaisseau fantôme qui transforme l'amiral en une nouvelle espèce. Comment t'as trouvé cet épisode ?

  • Speaker #1

    J'aurais voulu qu'il ait été dans la première saison.

  • Speaker #0

    Ah ouais ? Oui, oui.

  • Speaker #1

    En fait, c'est le problème des choix de production qui fait que cet épisode, c'est un chouette épisode en tant que tel. C'est un épisode d'horreur. J'aime que l'esthétique de l'épisode soit... Pour moi, c'est un hommage à TOS. C'est-à-dire, tu sais, ces couleurs rouges et vertes, très très flash pour... Oui. signaler l'horreur 13 années 50-60, c'est un peu un hommage à ça. L'épisode fonctionne bien en soi, mais tu sors de 1h20, il y a un mec qui s'est suicidé après la remenace des Cailons et des machins, et là t'as un nouvel épisode qui est extrêmement long là-dessus, trop long pour ce qu'il raconte, alors que t'aurais fait ça dans le format des épisodes d'avant et dans une saison beaucoup plus vaste où on retrouve le Sons of Wonder, eh ben, ça serait passé. Mais là, dans la sauce, tu te fais Waouh, ok !

  • Speaker #0

    Et l'épisode en lui-même a une conclusion, un dénouement assez qui fait plouf.

  • Speaker #1

    Oui, et pareil, mais ça pour moi, c'est qu'ils intègrent un nouvel ennemi. Parce qu'à un moment donné, le mec fait Oui, mais c'est pour l'instant. Et en fait, moi, je me dis Ok, ils sont en train de préparer un ennemi pour une potentielle saison 4. Et c'est un ennemi que j'aime beaucoup. C'est-à-dire, comment battre un agent infectieux, un agent bactérien.

  • Speaker #0

    Ouais, ou une espèce qui se développe en colonisant les autres espèces.

  • Speaker #1

    C'est ça, comment tu fais pour lutter contre ça ? On peut partir dans des thématiques, tu sais, genre avec toute la paranoïa de... des scénarios paranoïaques à la style, tu sais, l'époque de l'anthrax, là, on paniquait quand on voyait de la poudre blanche...

  • Speaker #0

    Dans les enveloppes.

  • Speaker #1

    Dans les enveloppes et tout. Moi, ma maman travaillait au ministère de la santé publique, y'en a qui paniquaient parce qu'il y avait de la farine sur de la ciabatta, hein.

  • Speaker #0

    Ouais, d'accord.

  • Speaker #1

    Donc tu vois, et je trouve que le potentiel est là. Pour moi, ça aurait été peut-être un épisode de saison 2 ou de saison 1, c'est-à-dire... quand il y a encore beaucoup de merveilleux, et qu'on fait Vous avez vu, ça peut être cool et il y a aussi de l'horreur. Surtout, un épisode qui amorce un truc aussi lourd que le premier passage avec les Krylls.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Tu te fais Mais frère, c'est de ça que tu me parles ? Pour le premier passage en terre Kryll ? Pour moi, il fallait à ce moment-là, si tu voulais faire un épisode lourd, en mode comme l'épisode 1, dans ces thématiques, c'était cet épisode-là. Tu mets un premier épisode, on repart à l'aventure. Le deuxième, tu me fais du lourd, avec du lourd diplomatique. Genre à un moment donné, merde, on a une panne de vaisseau, on a un problème, on est en dehors du chemin. Donc pour rappel, ils ne peuvent pas dépasser un chemin spécifique tracé par l'Empire Kryn. et en fait tu peux dire un truc ouais mais en fait il y a un problème ils dérivent ils vont à la dérive et ils se trouvent en dehors du chemin balisé par l'Empire Kree et donc en fait ils pètent la corde des premiers jours quoi ça c'est un épisode lourd et lent et t'as envie de te poser la question de mais comment ils vont faire donc voilà cet épisode là tu te fais ok c'est cool les gars mais Pas avec ce que vous m'avez amené dans la saison 1, pas avec ce que vous m'avez amené, et pas sous ce format-là. C'est trop long, quoi.

  • Speaker #0

    Et surtout qu'on avait un morceau de l'or de l'univers d'Ekryl.

  • Speaker #1

    C'est ça.

  • Speaker #0

    La religion d'Ekryl décrivait cet espace, ce morceau de l'espace comme démoniaque, quoi.

  • Speaker #1

    C'est ça. Et pareil, je trouvais que c'était un petit peu pédant dans l'écriture, le côté... Les prêtres font toujours ça, je crois que c'est l'amiral à un moment donné qui dit ça. Oui, ils utilisent ça pour se faire mousser la peur de la religion. Tu vois, c'est un peu pédant, un peu pédant, un petit peu athée. Je ne suis pas croyant, mais on parle d'un univers où les gens s'acceptent tous et font des compromis et les croyances ont de l'importance. et là tout d'un coup t'as des mecs qui sont en train de chier à la gueule d'une religion d'une croyance des gens d'une religion avec un peu de mépris et je trouve ça à nouveau malvenu ce côté oui tout peut s'expliquer rationnellement et ok c'est des krill mais bon voilà donc une fois de plus c'est plein de petits trucs comme ça et je me dis quand je vois ça je me dis ok ils voulaient ouais il y a un problème dans le dosage de cette saison quoi tu vois ils voulaient leur épisode d'horreur Oui, et c'est ça, et c'est pareil, je crois qu'il y a un problème aussi avec l'épisode 3, c'est qu'ils voulaient cet épisode-là, cet épisode, ah, je voudrais raconter ce truc-là, mais la saison ne le permet pas.

  • Speaker #0

    Alors, on attaque cet épisode 3, si tu veux bien. Vas-y. On est sur une planète, Narandawan, un truc comme ça, qui est censé être déserte, et l'équipage se retrouve tantôt dans un lycée, tantôt dans une Moklen ou dans un avion.

  • Speaker #1

    Voilà. Ouais, franchement, cet épisode, il est dispensable. Pour moi, il est raté. Oui, il est lourd. Il est lourd, dingue. En fait, ça, c'est l'épisode de quand moi, j'entends les gens dire Ah, Diorville, c'est une parodie de Star Trek. Et qu'en fait, on m'aurait montré cet épisode-là, j'aurais fait C'est vrai. C'est-à-dire un truc scientifique inexpliqué, des blagues à la con un peu partout. Et puis en plus, à la fin, on te fait Ah, prout-prout, quantique, je sais pas quoi. Et tu fais Mais, ok. franchement il était inintéressant et donc une fois de plus on dit surtout pour la fin parce que la fin c'est en fait c'est un lien avec la saison 2 où en fait c'est une planète c'est l'extra c'est les gars qui avec la saison 1 avec la saison 1 donc c'est en fait c'est avec quand le second le numéro 1 Kelly Kelly est allé sur la planète qui, à chaque rotation, devait être plus en plus évolué de 50 000 ans, un truc comme ça.

  • Speaker #0

    De 700 ans, ouais,

  • Speaker #1

    voilà. Et en fait, là, ils sont méga éloignés.

  • Speaker #0

    Il l'a appelé Point DS.

  • Speaker #1

    C'est ça, et c'est un lien avec ça. Est-ce qu'il y avait besoin de terminer ce récit dans un truc où vous mettez moins d'épisodes ? Vous mettez des épisodes extrêmement longs ? Enfin, franchement, pas bon, quoi.

  • Speaker #0

    Et puis, tu sais, il y a le fameux dicton, quoi, Show dontel où il raconte la fin, la fin, les rochers, quoi. Oui. La fin, arrive comme ça, sur un plateau. Oui, ben, en fait, on a fait des expériences sur vous, parce qu'on s'ennuie, on n'a plus l'expérience de la mort, et on voulait revivre l'expérience de la mort à travers un peuple qui la côtoie tous les jours, quoi.

  • Speaker #1

    Ouais, et on finit avec une petite... Un avatar de tronc. Ouais, et la petite... C'est vrai, putain, je sais même pas, elle vient de l'avatar de tronc. Et en plus, avec la petite morale philosophique, tu fais, mais on s'en fout, en fait. L'histoire ne mérite pas ça. Et moi, pareil, il y a quelqu'un qui me sort ça, je fais, mais ça va, ouais, on t'a rien demandé. Enfin, aller emmerder quelqu'un d'autre, quoi. Franchement, c'est très, très maladroit. Début de saison très maladroit. Et après, on passe sur l'épisode 4. Et là, tu sens à nouveau, on veut amorcer un très, très grand récit. Et c'est trop long. Avec les élections sur Kryll mettent en danger le traité de paix entre la Fédération et les Kryll contre les Cailons. Il y a la fille de Kadaya et de Mercer qui est une métisse. Et ça, pareil, là, c'est intéressant. C'est vraiment la longueur de l'épisode qui fait qu'au bout d'un moment, je souffle du nez. Ouais,

  • Speaker #0

    tu ne suis plus.

  • Speaker #1

    Alors qu'en deux épisodes, j'aurais voulu aller voir la suite. Parce que ce n'est pas construit de la même manière, deux épisodes, qu'un grand épisode.

  • Speaker #0

    Et puis, il y a des scènes. Dans cet épisode-là, il y a une scène où on t'explique ce qui se passe avec les gens qui ont pratiqué l'avortement. Ce qui explique... pourquoi Kayla n'a pas avorté de sa métisse mais elle est amenée tellement maladroitement c'est tellement amené comme ça poser une scène après les autres comme ça que tu comprends pas le lien tout de suite oui et pareil l'importance

  • Speaker #1

    de ce qu'il en fait par exemple je trouve que là bon le budget tu le vois la cité d'écrit elle est extrêmement impressionnante et je trouve ça cool euh Et en même temps, ben, tu as tout l'aspect psychologique de Ed Mercer est complètement balayé.

  • Speaker #0

    Ouais.

  • Speaker #1

    Je veux dire, il y a un moment, le mec, il découvre qu'il a une fille. Tu sais pas ce qu'il ressent. À part les randoms, Ah, je la connais pas, je l'aime déjà tu vois ? Et je trouve ça très particulier, alors que l'histoire est quand même bien construite. En vrai, moi, j'y vois un petit clin d'œil à l'histoire de ce qui s'est passé avec Trump.

  • Speaker #0

    Ouais.

  • Speaker #1

    C'est-à-dire, tout le monde est sûr que c'est Hillary Clinton qui gagne. Eh bien, en fait, à un cheveu, c'est le populiste qui gagne. Et en plus, c'est un moment... C'est pourquoi Trump, spécifiquement, hormis les dates, c'est surtout que ça joue beaucoup avec le... Il parle des fake news.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Tu vois, il parle... En fait, il balance n'importe quoi au fur et à mesure pour essayer de choper jusqu'au dernier moment le truc qui va marcher, qui va faire que tu vas avoir le vote. Et je me demande... Enfin, je trouve qu'il y a... Et ça... pour le coup je trouvais ça bien amené tu vois je fais ok c'est de l'utilisation SF Star Trek on prend un truc d'aujourd'hui on le transmet on le transforme bah même moi je trouve que c'est pas si bien amené que ça parce que c'est balancé comme ça dans l'épisode ça c'est vrai par contre c'est totalement balancé c'est balancé ils l'auraient fait en deux épisodes ils auraient pu développer tout le sujet pour le premier et puis on parle du deuxième même trois épisodes faites trois épisodes le premier la montée au pouvoir on développe vraiment ce sujet là Le deuxième, elle prend le pouvoir, c'est le bordel, machin. Le troisième, l'échappatoire, on s'échappe. Tu vois ? Pourquoi ? Qu'ils fassent ça. Mais c'est pour ça que moi, j'avais vraiment l'impression qu'ils ne savaient pas s'ils allaient pouvoir faire la suite et qu'il fallait tout clôturer pour donner une fin satisfaisante. Parce que du coup, moi, c'est ça que je ressens quand je vois cette saison. C'est, on n'a pas le temps, fais ton truc. avance, avance, avance, avance, on va tout condenser et on se débarrasse du superflu on se débarrasse, on m'a dit très justement, il n'y a plus aucun on est à l'épisode 4, il n'y a plus aucun moment de la vie quotidienne qui était la force de Diorville.

  • Speaker #0

    Oui, oui, il n'y a même plus les petites blagues qui... Exactement...

  • Speaker #1

    Le seul rappel à ça, c'est la fourchette. Et c'est dans l'épisode 1, parce que on te rappelle un truc qui s'est passé dans la saison 1. Et c'est pour parler d'Isaac qui est mort, quoi.

  • Speaker #0

    En plus, il y a un caméo intéressant dans cet épisode. Il y a Bruce Box... Alors, je n'arriverai pas à dire son nom sans l'écorcher. Box le Tanner, qui est le fameux capitaine de Babylon 5. Qui joue là le président de la Nathalie. Voilà. On ne reconnaît pas du tout son maquillage, donc c'est un peu con pour un guest star. Donc un gros clin d'œil à Babylon 5. Et en plus, c'est un épisode qui se voulait très politique, justement, donc double clin d'œil à la série Babylon 5, que je trouve où on passe complètement à côté. Et même, tu dis, la planète d'Ekryl, on la voit, on voit la capitale, qui est une big cité, mais on voit un peu les faubourgs, mais ça s'arrête là. On voit des krill qui se ressemblent tous.

  • Speaker #1

    Alors doucement, not all krill, not all the same.

  • Speaker #0

    Non, mais il n'y a pas de... On voit aussi, on voit deux, trois krill qui sont de la catégorie moyenne, du peuple moyen, et puis c'est tout.

  • Speaker #1

    Et il y a des lapdances, tu fais OK. Voilà. Et ouais, une fois de plus, ce sont des thématiques qui... En fait, Le truc qu'il y a, c'est que, c'est ce que j'expliquais dans l'épisode d'avant, dans notre épisode d'avant, saison 2, partie 2, allez le voir sur YouTube et toutes les plateformes d'enregistrement, c'est que la force de Deerville, c'est que tu sens qu'ils distillent, ils savent distiller, ils savent comment distiller une histoire. Ils savent comment la construire, ils savent quelles phrases développer, faire des vraies petites perles de narration, et c'est pour ça que moi, ce truc-là, j'ai l'impression que des mecs l'ont fait. Lulu leur a fait, vous avez plus d'argent, mais c'est la dernière saison, vous nous clôturez le tout, quoi. Et les mecs, ils se sont retrouvés avec un format qu'ils ne maîtrisent pas, à savoir un format très long, au lieu des formats moyens des saisons d'avant, qu'ils commençaient à gérer, et des desiderata, des envies de narration qu'ils avaient déjà mis en place, qu'ils n'ont jamais achevées, quoi. Enfin, qu'ils ont achevées comme ils pouvaient, et du coup, t'as plein de trucs qui vont pas.

  • Speaker #0

    À la truelle, quoi.

  • Speaker #1

    Mais ouais, et pareil, moi je suis désolé, mais Edmercer qui... Seth MacFarlane, je ne sais pas ce qui se passe dans sa tête à ce moment-là. Est-ce qu'il dit le mec il est bouleversé ? Il a découvert qu'il avait une fille ?

  • Speaker #0

    D'un amour sincère que lui avait en plus.

  • Speaker #1

    D'un amour sincère, exactement. D'un amour sincère qu'il s'obstine à considérer comme vrai. Et ça, que tu peux dire oui ou non, que c'est vrai ou pas, que tu peux questionner. C'est une histoire très très forte émotionnellement. Mais non, les seuls trucs d'histoire émotionnelle qu'on a, c'est celle du médecin. Oui,

  • Speaker #0

    oui, oui.

  • Speaker #1

    Ok, d'accord, mais tu as l'impression que même lui, même je trouve aussi que Seth MacFarlane, il s'est mis de côté, il est en retrait.

  • Speaker #0

    Oui, sur toute la saison, effectivement.

  • Speaker #1

    Il fait un peu comme Strange World saison 2, tu vois. Il est, oh là là, hop, hop, hop, hop.

  • Speaker #0

    Il a un peu envie de moins bosser, donc... Oui,

  • Speaker #1

    peut-être qu'il n'a pas eu le temps, peut-être qu'il avait trop de boulot, j'en sais rien. Mais quoi qu'il en soit... Ça crée une lourdeur qui n'y avait pas avant. Et à nouveau, tu es sur cet épisode-là, c'est quand même un truc fondamental de tout le lore de Diorville. Et juste avant, tu as une histoire à la compte, on a rien à péter avec des gars qui avaient envie d'expérimenter la mortalité parce qu'on avait oublié ce que ça faisait. Bande de connards, je suis désolé. Et t'as la saison 2. L'épisode 2, c'est le truc de l'horreur mais trop long et méga bourré. Enfin, tu vois. Et épisode 1, la mort de la suicide d'Isaac. Tu fais, mais qu'est-ce qui se passe, quoi ? Qu'est-ce qui se passe ? Et c'est encore pire après. Enfin, après, t'as l'épisode 5 qui est le grand épisode de Topa, qui est un très très bon épisode. Mais qui, une fois de plus, c'est tellement long. C'est 1h30.

  • Speaker #0

    Ah ouais, et de surjeu. L'actrice qui joue Kelly, elle surjoue.

  • Speaker #1

    C'est ça, quoi. Et en fait, c'est tellement long. Il y a tellement de trucs, c'est tellement dense, parce qu'il y a tellement de choses. En fait, c'est vraiment... Il fallait terminer cet arc-là. Et ça impliquait tellement de choses qu'ils avaient mis en place qu'on a un épisode très, très long. Donc, je suis content qu'ils aient pris le temps de dire Ok, on va prendre 1h20 mais une fois de plus, c'est trop long. Et au bout d'un moment...

  • Speaker #0

    Je suis là, je regarde ma montre, pas parce que c'est mal écrit, mais parce que je me dis, mais quand est-ce que ça se finit, quoi ? Il y a un moment...

  • Speaker #1

    Il faut le temps passer.

  • Speaker #0

    Ouais, il y a un moment donné, je me suis dit, waouh, où est-ce qu'on en est ? Et je regarde, et je suis à la moitié de l'épisode, quoi. Je fais, putain, et je n'avais pas envie de voir la suite. Pas parce que c'est mal écrit, mais c'est lourd, quoi.

  • Speaker #1

    C'est lourd, voilà, ouais. Topa veut rentrer dans le programme des cadets de la Fédération, de l'équivalent de ce qu'elle écrit. cadet de la fédération pardon

  • Speaker #0

    Kelly décide de l'aider mais elle s'aperçoit que Topa a un trouble qui l'est pas bien dans son corps voilà et en fait c'est maladroit d'un point de vue narratif mais du coup Topa qui pense à se suicider alors que ce soit légitime au niveau de la narration au niveau de l'inspiration ou pas c'est pas ça la question la question c'est que t'as déjà eu un épisode là dessus et du coup tu te fais mais et c'était il y a quatre épisodes. Il y a quatre épisodes, t'as eu un épisode sur le suicide. Et quatre épisodes après, t'as un nouveau, t'as un gamin qui fait Ah, je vais pas bien. Ah, du coup, le suicide... Molo, avec ça, c'est pas une... Ça fait un peu genre carte. Là, il va pas bien, et c'est la carte ultime, en fait. Il va pas bien, faut arrêter de le faire chier. Boum, suicide. C'est ça que ça transparaît dans l'épisode, puisqu'il y a déjà eu l'épisode d'Isaac. Il y aurait pas eu cette histoire avec Isaac, ce truc-là. ça poserait pas de problème parce qu'à ce moment là tu fais ok ça peut aller aussi loin le mal être en revanche et là c'est tu sens qu'en fait l'épisode il est très bon cet épisode pour moi c'est tu as déjà joué à la série arkham les batman arkham oui c'est arkham origin d'accord c'est à dire c'est pas le même studio mais comme il se base sur city et asylum qui sont d'excellents jeu le jeu ne peut pas être mauvais il est moins bon il est pas il est pas meilleur Mais il peut pas être mauvais parce que les bases de gameplay sont vraiment bonnes. Bah là, c'est pareil. Cet épisode repose sur des bases de scénario et de toutes des pistes qu'ils avaient déjà développées dans les deux premières saisons qui étaient excellentes. Qui fait que l'épisode ne peut pas... Nah, d'un point de vue d'écriture, ne peut pas être mauvais. Même s'il est long. Et je donne un exemple que j'aime beaucoup, enfin que je trouve... Que j'ai beaucoup aimé dans l'épisode, c'est qu'une fois de plus, la question n'est pas la transidentité. La question n'est pas la légitimité ou l'existence de la transidentité. La question... c'est comment tu gères un enfant qui se sent extrêmement mal dans sa peau et dont la réponse ne conviendra pas aux parents.

  • Speaker #1

    Oui, dont les parents sont responsables.

  • Speaker #0

    Dont les parents sont responsables et ça c'est, là moi je le mets dans la catégorie SF. C'est comme au même niveau que, en fait c'était une fille on l'a transformée et puis on va la mal et donc elle va se sentir fille, c'est de la SF. Mais le fait que ce déchirement de... Est-ce qu'on doit lui dire la vérité ou pas ? Est-ce qu'on doit accepter ou pas ? Moi, ce que j'aime beaucoup, ce que j'ai trouvé très très beau, c'était Claydon. Claydon qui est infâme, qui est un personnage infâme, mais qui explique... Tu vois, ils n'en ont pas fait juste un connard, ils en ont fait un gars qui a souffert d'avoir découvert la vérité et qui refuse d'infliger cette souffrance à son enfant, qui est complètement fermé à la moindre idée de remise en question des traditions.

  • Speaker #1

    Comme les autres Mocklane,

  • Speaker #0

    d'ailleurs. Comme les autres Mocklane, et qui dit... Et qui lui dit, il dit cette phrase, je préfère qu'il soit malheureux plutôt que... Le malheur est préférable au désespoir. C'est fort sur ce que ça dit de Claydon. C'est extrêmement fort. On te dit que Claydon est désespéré. Et ça permet de mettre de l'eau dans le vin. Donc cet épisode, d'un point de vue, il y a plein de trucs qui sont des petites perles par-ci par-là que je trouve vraiment intéressantes, vraiment chouettes. C'est juste que c'est un format long et du coup, j'étais comme ça. Et j'attendais. Donc pour ceux qui sont juste en version audio, bras croisés, j'attendais la suite.

  • Speaker #1

    Ouais, on était fermés. Ouais,

  • Speaker #0

    je suis... Et aussi parce que quand tu sors de la saison 2, on te propose un nouveau format et t'es pas prêt. T'es pas... Quand tu regardes la saison 2, t'as la saison 1 qui te prépare, qui t'habitue. Et changer de format comme ça pour la saison 3, t'es pas prêt à l'encaisser. Et surtout, tu peux pas venir avec des trucs aussi lourds. Euh...

  • Speaker #1

    Mais... Et même la violence de la fin de l'épisode avec Isaac qui met une raclée à Claydon. Oui,

  • Speaker #0

    c'est ça ce que ça sous-entend au niveau du lore. Moi, j'ai adoré toute cette partie-là. Pour le coup, je trouvais ça très très bon, le fait qu'Ed Mercer soit vraiment en retrait. Mais parce qu'à chaque fois, là, tu voyais que c'était le capitaine Picard, tu vois. Pour moi, il était Picard, là. C'est-à-dire, il parle peu, tout ce qu'il dit est d'une pertinence parfaite. Tu vois, il dit, vous savez que ça n'impliquera pas que ça, ça veut dire que les Mocleyn, on a un problème juridique au niveau des Mocleyn et compagnie et compagnie. Et il y a plein de choses comme ça. Et même l'histoire de Topa, cette histoire est touchante, le personnage est touchant quand elle a son opération, qu'à la fin, elle se sent bien. Enfin, voilà, il y a plein de bonnes choses. Et en même temps, pour moi, c'est pour ça qu'on termine avec cet épisode-là. Mais pour moi, c'est le problème de cette saison. C'est que ce n'est pas bien équilibré, ce n'est pas bien dosé.

  • Speaker #1

    Ça, genre, en plus, il y a une promesse qui est faite dans cette nouvelle saison avec le sous-titre New Horizon.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça. Tu te dis, vas-y, mais en fait, est-ce qu'on va retrouver le sens du merveilleux ? Et en fait, pas du tout. Moi, je trouve que le sens du merveilleux, tu l'as à deux choses, mais il y en a une où on s'en fout un peu, c'est l'épisode 5, c'est-à-dire, tout tourne autour de, on a trouvé une cité archéologique, on fait de l'archéologie de l'espace. bon ok c'est Star Prekthos à l'ancienne tu vois et je vais dire le sens du merveilleux c'est quand t'arrives dans la cité des Mokleins des Krill et que tu fais putain c'est impressionnant tu vois mais c'est tout et à nouveau l'épisode d'après pour Prechot c'est l'épisode 6 avec Maloy pareil tu te tires une balle à la fin même si j'ai trouvé l'épisode très bon tu te tires une balle quoi donc voilà terminé, moi, ce truc-là, je me suis fait cette saison, elle est ratée. Enfin, elle n'est pas ratée, mais elle est gâchée.

  • Speaker #1

    Cette saison est ratée, déjà.

  • Speaker #0

    Ouais, et elle est gâchée.

  • Speaker #1

    Par plein de choses. Voilà. Peut-être aussi un souci du on veut trop faire J'ai l'impression qu'ils ont trop voulu en faire.

  • Speaker #0

    C'est ça, et en même temps, à trop vouloir mettre, ils condensent, et en condensant, ils ne peuvent pas développer. Rien que le fait que tu n'es plus des questions de la vie de tous les jours. Et tu sens qu'ils sont coincés, tu sens que c'est... C'est ouf parce que rien que le format des épisodes, tu sens que c'est la dernière saison, il n'y en aura plus après. Tellement, on fait tout ce qu'on peut pour mettre, on va développer tout ce qu'on a à développer sur ce sujet. Tu vois ce que je veux dire ? C'est que le truc, à nouveau, il y a des épisodes, c'est trois épisodes entiers, tu vois. Et ça ne me dérange pas qu'on ait trois gros épisodes, mais tu sens qu'ils n'ont plus l'espace pour exister. Est-ce que c'est aussi le moment où le paysage télévisuel a tellement évolué ? Euh... qu'on ne peut plus faire des séries comme au moment de la première saison de Diorville ? C'est peut-être ça aussi.

  • Speaker #1

    Oui, est-ce qu'on est mal habitué à consommer différemment de la série ?

  • Speaker #0

    Et puis des questions de production, je vous invite à regarder l'excellente chaîne de Binge Doctor qui parle récemment, il a fait une de ses dernières vidéos sur le mal des séries.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Attendez. Et qui explique que les séries, c'était mieux avant. voilà une enquête passionnante pourquoi ? parce qu'il explique comment les désidératas de production impactent l'artistique et impactent donc la qualité des séries et que l'un des trucs à la con c'était pour vous donner une idée c'est que deux choses principales allez voir sa vidéo elle est incroyable la première c'est Le système des séries d'avant, c'était tu le fais une fois, tu le vends plusieurs fois. Et c'est comme ça qu'il fait du blé. Donc tu le fais une fois, tu vas le vendre à telle et telle chaîne, ça devient des DVD, ça devient des produits dérivés, etc. Sauf que maintenant, comme tu fais des séries financées par des plateformes, pour des plateformes, tu le fais une fois pour le vendre une fois. Donc ça change déjà la perspective. t'as pas besoin de faire quelque chose d'exceptionnel qui va se vendre partout puisque tu dois le vendre une fois donc si tu as répondu aux besoins hop ça va tu as rempli le cahier des charges qui est ce que ça rend dans notre programme ça rend notre programme c'est bon la deuxième chose c'est que là que la l'autre chose que c'est dans qu'est ce qui avait donc cette fois vendre une fois L'autre chose, c'est que la considération de la série, c'est que c'est l'autre écran.

  • Speaker #1

    Oui, il faut que ce soit un écran passif.

  • Speaker #0

    Un écran passif.

  • Speaker #1

    Quelque chose d'antage de fond, quoi.

  • Speaker #0

    Exactement, ça implique que le scénario ne doit pas être assez développé pour que tu t'accroches et que tu regardes. Parce que le premier écran, c'est le GSM. C'est le portable. Et donc, ça impose aux scénaristes d'écrire moins bien. Ils donnent des exemples, ils disent Regardez cette série qui est cool sans plus, elle a été écrite par ce mec qui a fait tel et tel masterpiece. Comment ce mec-là, il est quoi, en 10 ans, il ne sait plus écrire ? Non, c'est qu'on lui demande. Et il y a plein de choses comme ça, et je me demande si Diorville n'est pas tombé là-dedans aussi, dans des conditions de... d'écriture différentes les productions on te fait moins d'épisodes on te file plus de blé du coup on va faire des épisodes plus longs un autre exemple aussi les séries c'est qu'il fallait deux on en avait déjà parlé une fois dans une émission il fallait deux ans pour qu'une série elle prenne qu'elle trouve son public c'est maintenant We Love ça marche pas en une saison bam annulé ça a jamais existé la série était à chier mais Tu vois, c'est comment tu veux que ça existe. Et en plus, les séries, je crois, sur Netflix, ça dépasse pas un certain nombre de saisons parce qu'après, ils doivent payer les droits d'auteur ou un truc comme ça, et ils veulent pas payer.

  • Speaker #1

    Ils doivent payer plus les scénaristes.

  • Speaker #0

    Voilà, et ils veulent pas. Enfin, il y a plein de choses comme ça. Donc, je me demande aussi si Dior Villapaz subit ça, qui a fait qu'ils ont dit, OK, c'est le dernier shot, et on va, avec le Covid et tout, et au moins, on va essayer de terminer comme on peut. Mais du coup, ça donne une ambiance très bizarre, quoi. Donc, voilà.

  • Speaker #1

    Bon, on va finir sur ces mots-là. Si vous aussi, vous avez pensé, pour avoir vu Diorville, que la saison 3, le début, était un peu catastrophique, voire un peu décevant, n'hésitez pas à nous faire signe dans les commentaires et dans tout ce qui vous permet de nous faire signe, de toute façon. N'oubliez pas de noter aussi l'épisode. avec des petites étoiles, des petits pouces en l'air, ça dépend de la plateforme. Et puis nous, on se retrouve pour parler de la dernière partie de Dior Vile très bientôt. Tout à fait. Dans 15 jours, à peu près.

  • Speaker #0

    Dans 15 jours, à peu près, oui. Et on vous dit une bonne soirée, bon week-end, peu importe quand vous regardez la vidéo.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Et voilà, n'oubliez pas de partager, n'oubliez pas de commenter, n'oubliez pas de soutenir Comedy Siri. Nous vous disons au revoir.

  • Speaker #1

    Allez, à bientôt tout le monde !

  • Speaker #0

    Ciao !

Description

Émission présentée par Arcady Picardi et Cyril Mickaël

Cette semaine, nous plongeons dans la saison 3 de The Orville, produite par Hulu, et qui tient une nouvelle promesse : celle d’un horizon renouvelé.


Ce space opera signé Seth MacFarlane continue de se démarquer grâce à son mélange unique d'humour, de drame et de science-fiction, évoquant les meilleures heures de Star Trek tout en affirmant son identité propre. Dans cet épisode, nous analyserons en profondeur les nouveaux développements de la série : les personnages toujours plus complexes, les intrigues captivantes et les thèmes audacieux qui interrogent autant qu'ils divertissent.

Nous discuterons aussi des moments où la série vacille, entre un ton parfois inégal et certaines tentatives d’humour qui divisent. Malgré tout, The Orville parvient à séduire grâce à son audace et son originalité, rassemblant une base de fans toujours fidèle.

Rejoignez-nous pour une exploration complète de cette saison 3, en mettant en lumière ses points forts, ses faiblesses et son évolution. Quels sont les épisodes marquants ? Quels thèmes se démarquent cette fois-ci ? Et surtout, que nous réserve l’avenir de cette série qui réinvente le space opera moderne ?

Ne manquez pas ce nouvel épisode passionnant de notre podcast, disponible dès maintenant.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour tout le monde et bienvenue dans ce nouvel épisode de Trek in Storia ! Bonjour Arkady !

  • Speaker #1

    Salut Cyril, tu vas bien ?

  • Speaker #0

    Eh ben nickel et toi ?

  • Speaker #1

    Ça va, ça va. Pas mal de taf, mais c'est cool.

  • Speaker #0

    On se retrouve cette semaine pour parler de la saison 3 de The Orville.

  • Speaker #1

    Épisode partie 1.

  • Speaker #0

    Voilà, qu'on va faire en plus partie aussi, étant donné qu'on a beaucoup de choses à dire sur cette dernière saison de cette série.

  • Speaker #1

    Tout à fait. Moi, je propose qu'on fasse jusqu'à l'épisode 5. Il y a 10 épisodes. Ça permet d'avoir une vue d'ensemble, surtout que l'épisode 5 est assez charnière, assez important dans l'histoire de Diorville. Donc, très long aussi, pas très long.

  • Speaker #0

    Donc, il y a un changement de production qui se fait dans cette nouvelle saison de Diorville. Changement qui se veut par le nouveau distributeur qui est Ulule.

  • Speaker #1

    Ok, c'est à cause de ça ?

  • Speaker #0

    Voilà, où ils ont eu plus de budget, ils ont eu plus de temps pour faire les épisodes. Il y a des épisodes qui durent une heure sur cette saison, donc qui sont carrément au format téléfilm, et moins sériels. Et bien sûr, il y a eu le Covid qui est revenu foutre le bordel là-dedans.

  • Speaker #1

    C'était marrant parce que moi, je pensais que c'était juste la faute du Covid.

  • Speaker #0

    Ah ouais ? Alors, globalement, quelle est ton impression sur cette saison ?

  • Speaker #1

    Alors, c'est là que je vais prouver que je sais être objectif. Je sais ne pas m'aveugler, parce que l'objectivité, c'est toujours très, très, très relatif. En gros, c'est une saison qui est vraiment mi-teinte. C'est une saison que je trouve pénible par certains aspects, notamment la longueur des épisodes. Et c'est une saison que je trouve... un peu malade, un peu rushé pour... Moi, je pensais que c'est vraiment que de la faute du Covid, qu'en fait, ils en avaient que pour une saison, ils pensaient que ça allait être fini après, et que du coup, on verrouille toutes les intrigues. Et voilà, donc c'est une série... La troisième saison, c'est celle que j'aime la moins. Dans mon ordre de préférence, c'est la 2, la 1, puis la 3. Donc voilà, pour tout un tas de petites raisons, tout un tas de petites raisons, mais c'est clairement de ça, malgré... des idées de fond très très cool et toi ?

  • Speaker #0

    moi c'est une saison que j'ai trouvé très lente dans sa narration, dans sa façon d'amener les idées, les nouveaux sujets et c'est une saison que j'ai trouvé aussi en demi-teinte par rapport moins éclatante par rapport à la première et à la seconde la première par rapport à la comédie qu'on retrouve beaucoup moins dans cette saison 3 et elle se rend compte par rapport à l'action qui est moins présente alors qu'on nous avait vendu du rêve sur la partie 2 de la saison 2 dont on en avait parlé dans le dernier épisode voilà ouais tout à fait et puis voilà

  • Speaker #1

    donc moi il ya tout un tas de petits griefs mais voilà on va on va aller développer au fur et à mesure avec l'épisode notamment va commencer avec l'épisode 1 qui moi me pose pas mal de problèmes.

  • Speaker #0

    Oui, donc c'est un épisode que toi, tu aurais vu peut-être plus tôt dans la saison 2, que tu aurais vu carrément dans la saison 2.

  • Speaker #1

    Oui, alors je dirais oui. Je dirais oui. Petit rappel, nous sommes Trekking Storia. On développe principalement des petits podcasts autour de Star Trek, de l'univers Star Trek et d'autres œuvres de science-fiction. On fait de la discussion de geek, on spoil comme des bâtards, on part du principe que vous avez regardé ou que vous vous enfichez simplement d'être spoilé, mais c'est vraiment de la pure conversation de petits détails et voilà. Donc si ça vous plaît, et si pas, nous vous invitons à aller voir la série, la saison 3. Ou alors, regardez les deux autres émissions de la saison 1, saison 2 épisode partie 1 et saison 2 partie 2. avant de revenir à cet épisode-là. Le problème qu'il y a avec Isaac, c'est qu'effectivement, cette thématique, je pense que ça aurait pu être un épisode de fin de la saison 2. Comme ça, on clôturait le chapitre des Cailen.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    L'un des problèmes fondamentaux, il y a deux problèmes fondamentaux avec cet arc narratif, en général, c'est-à-dire que l'épisode va raconter vraiment un arc narratif, donc c'est Isaac qui se sent rejeté par le vaisseau. Le vaisseau qui le rejette, l'équipage rejette complètement Isaac, le traite de meurtrier, il ne peut pas être avec lui et tout. par rapport à ce qu'il a fait dans la saison 2, et il décide de se suicider, enfin, il décide de s'interrompre, et on dit que c'est un suicide, et à la fin, on arrive à le ranimer, et la boucle est bouclée, vas-y, c'est terminé. Alors déjà, les deux problèmes, c'est qu'il faut distiller cette histoire du rejet d'Isaac sur plusieurs épisodes, ce qu'ils n'ont pas fait dans la deuxième partie de la saison 2. où on passe complètement Isaac, passe au dernier plan, c'est tout. Et ce qui fait que quand t'arrives là, c'est Ah oui, c'est vrai Isaac, en fait, il vient quoi ? Et en un épisode, t'as toute cette histoire-là, c'est trop à gérer. Et la deuxième chose, c'est qu'il y a la personne, il y a un nouveau personnage, Charlie Burke, qui elle représente la traumatisée du conflit et celle qui n'arrive pas à aller au-delà. Et là aussi, c'est un problème. C'est un problème parce qu'à mes yeux, c'est parce qu'en une fois, t'as un personnage qui arrive, t'as pas le temps de générer une émotion, une empathie pour le personnage. Et en fait, elle n'est là que pour remplir sa fonction d'antagoniste, de témoin du massacre. Tu vois ce que je veux dire ?

  • Speaker #0

    Ouais.

  • Speaker #1

    De victime. Voilà, de victime. Et du coup, t'as aucune émotion par rapport à elle. Que par exemple, quand il y a avec le fils de la médecin, qui elle, fait des cauchemars, qui lui fait des cauchemars.

  • Speaker #0

    Qui lui fait des cauchemars, ouais.

  • Speaker #1

    avec la première scène qui est quand même vraiment grandiose. Moi, j'ai de l'empathie pour ce gars-là parce que ça fait deux saisons qu'on te le développe, ce gamin. Et donc, un personnage que tu ne connais pas, qu'on doit introduire, qui a ce devoir de porter cette histoire, c'est très, très compliqué. Et donc, ça fait qu'elle passe beaucoup pour un peu une casse-pieds. Même si on a... Le roux qui dit moi aussi je suis d'accord avec toi, on aurait pas dû le ranimer et compagnie. Ça, pour le coup, c'est très malin d'avoir mis ce gars-là, avec ce plan-là, cette définition-là. Tu vois que... Comment il s'appelle le roux ?

  • Speaker #0

    Malheuille.

  • Speaker #1

    Malheuille. Le fait que Malheuille, par exemple, soit du même avis que Charlie, ça bouleverse. Puisque Malheuille, c'est le rigolo depuis le début de la saison, depuis le début de la série. Et du coup, tu fais la merde, il peut être quand même trash. Le gars, il dit, on n'aurait pas dû le rallumer.

  • Speaker #0

    On ne devrait pas lui faire confiance. C'est vrai que Tartek avait réussi à le faire avec le meilleur des deux mondes, avec l'épisode tout de suite après, où dans l'épisode tout de suite après, tu avais Picard qui essayait de se remettre de ses blessures et de son traumatisme.

  • Speaker #1

    Tout à fait, après le conflit, quand il va en France, dans les vignobles du futur français.

  • Speaker #0

    et qu'il se confronte à sa famille il se confronte aussi à ses traumatismes au fait qu'il ait détruit autant de gens j'ai trouvé cet épisode assez maladroit et assez lourd dans

  • Speaker #1

    sa réalisation et en fait c'est un peu ce ressenti que j'ai avec toute la saison c'est assez maladroit et assez lourd parce que aussi un truc qui est un vrai problème pour moi c'est toute la question du suicide d'Isaac parce que le problème, c'est qu'il est considéré comme tel parce que le médecin l'a décrété comme tel. Et le scénario le décrète comme tel. Or, comme le dit Malloy dans la saison 2, on ne sait pas si ça se trouve, son programme est tellement perfectionné à Isaac qu'on se fait berner. que c'est nous qui anthropomorphisons sur lui. Est-ce qu'il a vraiment une pensée consciente ? Est-ce qu'il a vraiment une pensée réflexive et tout ça ? On n'en sait rien, en fait. Peut-être qu'on se fait avoir parce qu'il est super fort. Et le fait que le médecin décrète d'autorité qu'il s'agit d'un suicide et donc à être considéré comme tel, je trouve ça extrêmement maladroit parce que... Tout dans l'univers de Diorville permet de remettre en question cette définition. Basiquement, pour moi, au même titre que la médecin a juste projeté un être sensible dans Isaac, dans la saison 2, au niveau de sa relation avec lui, là, elle ne fait que projeter des choses, mais comme c'est la médecin et la psy du bord, elle a raison, tu vois. Et moi, je trouve ça à lourd, et puis les questions que ça soulève, est-ce qu'on avait besoin de ces questions-là ? Est-ce que Diorville était armé ? sur qu'est-ce qu'on fait, la décision qui est prise à la fin, je la trouve middle, tu vois, vas-y on peut le rallumer, on le fait sans lui demander son avis, enfin tu vois il y a tout un truc... Un peu bourrin, tu vois. C'est pas très bien écrit. J'apprécie vraiment pas.

  • Speaker #0

    Et puis, ce personnage qui nous a introduit, c'est Charlie Burke, qui est la nouvelle copilote de Maloy, qui a une capacité de visualiser l'espace dans quatre dimensions. Elle aide aussi à réanimer, finalement, Isaac, il me semble.

  • Speaker #1

    Oui, qui est un peu le truc de fond. Est-ce qu'elle va pardonner ? Est-ce qu'à la base, elle veut pas ? Et moi, j'aime bien toute cette thématique-là, par contre. Je l'aime bien. Le fait qu'elles ne veulent pas le faire, en hommage aux victimes et à la souffrance, et qu'elles décident de garder pour elles la souffrance vive et intacte, je trouve ça très intéressant comme développement. Mais une fois de plus, c'est l'ensemble de l'épisode que j'ai trouvé lourdingue, surtout quand tu vois ce que ça devient après, parce qu'en fait... On t'explique, vu qu'après on n'en parle plus de ça, vu que c'est des longs épisodes et qu'on ne peut plus distiller les intrigues par petites aventures de petites aventures, bah en fait, en une fois, t'apprends que... Attends, c'était quoi encore ? Que depuis son suicide, tout le monde est gentil avec Isaac et donc maintenant ça va mieux.

  • Speaker #0

    Ouais, que l'équipage a accepté et pardonné.

  • Speaker #1

    Et donc du coup tu te fais, waouh, ça a servi à ça, c'est à ça que servait ton... ta thématique extrêmement lourde du suicide. Après, j'aime bien que... La force de Deerville, qu'on va retrouver aussi dans l'épisode 5, c'est que c'est pas la question du suicide, c'est la question de ce que les gens font du suicide. C'est-à-dire, comment chacun va gérer cette question. Comment chacun va gérer le fait d'avoir perdu quelqu'un qui s'est suicidé. C'est davantage ça... qu'on va aborder le thème du suicide, j'ai l'impression. Mais voilà, j'ai trouvé assez lourd, surtout pour un épisode de début de saison, et tu finissais avec la saison 2, où t'avais un voyage spatio-temporel un peu pété, tu savais pas trop où ils allaient avec ça. Voilà, quoi.

  • Speaker #0

    Avec un monde, avec un épisode en mode...

  • Speaker #1

    En mode... C'est ça, c'est le monde miroir. Enfin, voilà, c'est chaud, quoi.

  • Speaker #0

    Ouais, mauvais épisode pour introduire un début de saison, effectivement.

  • Speaker #1

    Mauvaise plupart, mauvais personnage, et je pense que c'est toutes les conditions de production. Alors le fait que ce soit des épisodes beaucoup plus longs rend la chose compliquée, parce que tu peux pas distiller dans plein de petits épisodes des informations que tu vas développer. Je prends l'exemple de Topa, qu'on développe depuis le deuxième épisode de la saison 1, et son arc, il se distille tout au long des saisons. Donc tu peux pas faire ça. C'est long et du coup, quand tu en as un épisode assez lourd, tu as une heure de lourdeur.

  • Speaker #0

    Et on attaque l'épisode 2 tout de suite. Un amiral, un ancien mari de Claire, donc la médecin, établit un accord de passage avec les Kriels, avec les Kriels avec lesquels il est possible maintenant de dialoguer. Et du coup, ils établissent un passage vers une zone de l'espace inexplorée par les humains, mais maudite chez les Kriels. Il y découvre un vaisseau fantôme qui transforme l'amiral en une nouvelle espèce. Comment t'as trouvé cet épisode ?

  • Speaker #1

    J'aurais voulu qu'il ait été dans la première saison.

  • Speaker #0

    Ah ouais ? Oui, oui.

  • Speaker #1

    En fait, c'est le problème des choix de production qui fait que cet épisode, c'est un chouette épisode en tant que tel. C'est un épisode d'horreur. J'aime que l'esthétique de l'épisode soit... Pour moi, c'est un hommage à TOS. C'est-à-dire, tu sais, ces couleurs rouges et vertes, très très flash pour... Oui. signaler l'horreur 13 années 50-60, c'est un peu un hommage à ça. L'épisode fonctionne bien en soi, mais tu sors de 1h20, il y a un mec qui s'est suicidé après la remenace des Cailons et des machins, et là t'as un nouvel épisode qui est extrêmement long là-dessus, trop long pour ce qu'il raconte, alors que t'aurais fait ça dans le format des épisodes d'avant et dans une saison beaucoup plus vaste où on retrouve le Sons of Wonder, eh ben, ça serait passé. Mais là, dans la sauce, tu te fais Waouh, ok !

  • Speaker #0

    Et l'épisode en lui-même a une conclusion, un dénouement assez qui fait plouf.

  • Speaker #1

    Oui, et pareil, mais ça pour moi, c'est qu'ils intègrent un nouvel ennemi. Parce qu'à un moment donné, le mec fait Oui, mais c'est pour l'instant. Et en fait, moi, je me dis Ok, ils sont en train de préparer un ennemi pour une potentielle saison 4. Et c'est un ennemi que j'aime beaucoup. C'est-à-dire, comment battre un agent infectieux, un agent bactérien.

  • Speaker #0

    Ouais, ou une espèce qui se développe en colonisant les autres espèces.

  • Speaker #1

    C'est ça, comment tu fais pour lutter contre ça ? On peut partir dans des thématiques, tu sais, genre avec toute la paranoïa de... des scénarios paranoïaques à la style, tu sais, l'époque de l'anthrax, là, on paniquait quand on voyait de la poudre blanche...

  • Speaker #0

    Dans les enveloppes.

  • Speaker #1

    Dans les enveloppes et tout. Moi, ma maman travaillait au ministère de la santé publique, y'en a qui paniquaient parce qu'il y avait de la farine sur de la ciabatta, hein.

  • Speaker #0

    Ouais, d'accord.

  • Speaker #1

    Donc tu vois, et je trouve que le potentiel est là. Pour moi, ça aurait été peut-être un épisode de saison 2 ou de saison 1, c'est-à-dire... quand il y a encore beaucoup de merveilleux, et qu'on fait Vous avez vu, ça peut être cool et il y a aussi de l'horreur. Surtout, un épisode qui amorce un truc aussi lourd que le premier passage avec les Krylls.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Tu te fais Mais frère, c'est de ça que tu me parles ? Pour le premier passage en terre Kryll ? Pour moi, il fallait à ce moment-là, si tu voulais faire un épisode lourd, en mode comme l'épisode 1, dans ces thématiques, c'était cet épisode-là. Tu mets un premier épisode, on repart à l'aventure. Le deuxième, tu me fais du lourd, avec du lourd diplomatique. Genre à un moment donné, merde, on a une panne de vaisseau, on a un problème, on est en dehors du chemin. Donc pour rappel, ils ne peuvent pas dépasser un chemin spécifique tracé par l'Empire Kryn. et en fait tu peux dire un truc ouais mais en fait il y a un problème ils dérivent ils vont à la dérive et ils se trouvent en dehors du chemin balisé par l'Empire Kree et donc en fait ils pètent la corde des premiers jours quoi ça c'est un épisode lourd et lent et t'as envie de te poser la question de mais comment ils vont faire donc voilà cet épisode là tu te fais ok c'est cool les gars mais Pas avec ce que vous m'avez amené dans la saison 1, pas avec ce que vous m'avez amené, et pas sous ce format-là. C'est trop long, quoi.

  • Speaker #0

    Et surtout qu'on avait un morceau de l'or de l'univers d'Ekryl.

  • Speaker #1

    C'est ça.

  • Speaker #0

    La religion d'Ekryl décrivait cet espace, ce morceau de l'espace comme démoniaque, quoi.

  • Speaker #1

    C'est ça. Et pareil, je trouvais que c'était un petit peu pédant dans l'écriture, le côté... Les prêtres font toujours ça, je crois que c'est l'amiral à un moment donné qui dit ça. Oui, ils utilisent ça pour se faire mousser la peur de la religion. Tu vois, c'est un peu pédant, un peu pédant, un petit peu athée. Je ne suis pas croyant, mais on parle d'un univers où les gens s'acceptent tous et font des compromis et les croyances ont de l'importance. et là tout d'un coup t'as des mecs qui sont en train de chier à la gueule d'une religion d'une croyance des gens d'une religion avec un peu de mépris et je trouve ça à nouveau malvenu ce côté oui tout peut s'expliquer rationnellement et ok c'est des krill mais bon voilà donc une fois de plus c'est plein de petits trucs comme ça et je me dis quand je vois ça je me dis ok ils voulaient ouais il y a un problème dans le dosage de cette saison quoi tu vois ils voulaient leur épisode d'horreur Oui, et c'est ça, et c'est pareil, je crois qu'il y a un problème aussi avec l'épisode 3, c'est qu'ils voulaient cet épisode-là, cet épisode, ah, je voudrais raconter ce truc-là, mais la saison ne le permet pas.

  • Speaker #0

    Alors, on attaque cet épisode 3, si tu veux bien. Vas-y. On est sur une planète, Narandawan, un truc comme ça, qui est censé être déserte, et l'équipage se retrouve tantôt dans un lycée, tantôt dans une Moklen ou dans un avion.

  • Speaker #1

    Voilà. Ouais, franchement, cet épisode, il est dispensable. Pour moi, il est raté. Oui, il est lourd. Il est lourd, dingue. En fait, ça, c'est l'épisode de quand moi, j'entends les gens dire Ah, Diorville, c'est une parodie de Star Trek. Et qu'en fait, on m'aurait montré cet épisode-là, j'aurais fait C'est vrai. C'est-à-dire un truc scientifique inexpliqué, des blagues à la con un peu partout. Et puis en plus, à la fin, on te fait Ah, prout-prout, quantique, je sais pas quoi. Et tu fais Mais, ok. franchement il était inintéressant et donc une fois de plus on dit surtout pour la fin parce que la fin c'est en fait c'est un lien avec la saison 2 où en fait c'est une planète c'est l'extra c'est les gars qui avec la saison 1 avec la saison 1 donc c'est en fait c'est avec quand le second le numéro 1 Kelly Kelly est allé sur la planète qui, à chaque rotation, devait être plus en plus évolué de 50 000 ans, un truc comme ça.

  • Speaker #0

    De 700 ans, ouais,

  • Speaker #1

    voilà. Et en fait, là, ils sont méga éloignés.

  • Speaker #0

    Il l'a appelé Point DS.

  • Speaker #1

    C'est ça, et c'est un lien avec ça. Est-ce qu'il y avait besoin de terminer ce récit dans un truc où vous mettez moins d'épisodes ? Vous mettez des épisodes extrêmement longs ? Enfin, franchement, pas bon, quoi.

  • Speaker #0

    Et puis, tu sais, il y a le fameux dicton, quoi, Show dontel où il raconte la fin, la fin, les rochers, quoi. Oui. La fin, arrive comme ça, sur un plateau. Oui, ben, en fait, on a fait des expériences sur vous, parce qu'on s'ennuie, on n'a plus l'expérience de la mort, et on voulait revivre l'expérience de la mort à travers un peuple qui la côtoie tous les jours, quoi.

  • Speaker #1

    Ouais, et on finit avec une petite... Un avatar de tronc. Ouais, et la petite... C'est vrai, putain, je sais même pas, elle vient de l'avatar de tronc. Et en plus, avec la petite morale philosophique, tu fais, mais on s'en fout, en fait. L'histoire ne mérite pas ça. Et moi, pareil, il y a quelqu'un qui me sort ça, je fais, mais ça va, ouais, on t'a rien demandé. Enfin, aller emmerder quelqu'un d'autre, quoi. Franchement, c'est très, très maladroit. Début de saison très maladroit. Et après, on passe sur l'épisode 4. Et là, tu sens à nouveau, on veut amorcer un très, très grand récit. Et c'est trop long. Avec les élections sur Kryll mettent en danger le traité de paix entre la Fédération et les Kryll contre les Cailons. Il y a la fille de Kadaya et de Mercer qui est une métisse. Et ça, pareil, là, c'est intéressant. C'est vraiment la longueur de l'épisode qui fait qu'au bout d'un moment, je souffle du nez. Ouais,

  • Speaker #0

    tu ne suis plus.

  • Speaker #1

    Alors qu'en deux épisodes, j'aurais voulu aller voir la suite. Parce que ce n'est pas construit de la même manière, deux épisodes, qu'un grand épisode.

  • Speaker #0

    Et puis, il y a des scènes. Dans cet épisode-là, il y a une scène où on t'explique ce qui se passe avec les gens qui ont pratiqué l'avortement. Ce qui explique... pourquoi Kayla n'a pas avorté de sa métisse mais elle est amenée tellement maladroitement c'est tellement amené comme ça poser une scène après les autres comme ça que tu comprends pas le lien tout de suite oui et pareil l'importance

  • Speaker #1

    de ce qu'il en fait par exemple je trouve que là bon le budget tu le vois la cité d'écrit elle est extrêmement impressionnante et je trouve ça cool euh Et en même temps, ben, tu as tout l'aspect psychologique de Ed Mercer est complètement balayé.

  • Speaker #0

    Ouais.

  • Speaker #1

    Je veux dire, il y a un moment, le mec, il découvre qu'il a une fille. Tu sais pas ce qu'il ressent. À part les randoms, Ah, je la connais pas, je l'aime déjà tu vois ? Et je trouve ça très particulier, alors que l'histoire est quand même bien construite. En vrai, moi, j'y vois un petit clin d'œil à l'histoire de ce qui s'est passé avec Trump.

  • Speaker #0

    Ouais.

  • Speaker #1

    C'est-à-dire, tout le monde est sûr que c'est Hillary Clinton qui gagne. Eh bien, en fait, à un cheveu, c'est le populiste qui gagne. Et en plus, c'est un moment... C'est pourquoi Trump, spécifiquement, hormis les dates, c'est surtout que ça joue beaucoup avec le... Il parle des fake news.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Tu vois, il parle... En fait, il balance n'importe quoi au fur et à mesure pour essayer de choper jusqu'au dernier moment le truc qui va marcher, qui va faire que tu vas avoir le vote. Et je me demande... Enfin, je trouve qu'il y a... Et ça... pour le coup je trouvais ça bien amené tu vois je fais ok c'est de l'utilisation SF Star Trek on prend un truc d'aujourd'hui on le transmet on le transforme bah même moi je trouve que c'est pas si bien amené que ça parce que c'est balancé comme ça dans l'épisode ça c'est vrai par contre c'est totalement balancé c'est balancé ils l'auraient fait en deux épisodes ils auraient pu développer tout le sujet pour le premier et puis on parle du deuxième même trois épisodes faites trois épisodes le premier la montée au pouvoir on développe vraiment ce sujet là Le deuxième, elle prend le pouvoir, c'est le bordel, machin. Le troisième, l'échappatoire, on s'échappe. Tu vois ? Pourquoi ? Qu'ils fassent ça. Mais c'est pour ça que moi, j'avais vraiment l'impression qu'ils ne savaient pas s'ils allaient pouvoir faire la suite et qu'il fallait tout clôturer pour donner une fin satisfaisante. Parce que du coup, moi, c'est ça que je ressens quand je vois cette saison. C'est, on n'a pas le temps, fais ton truc. avance, avance, avance, avance, on va tout condenser et on se débarrasse du superflu on se débarrasse, on m'a dit très justement, il n'y a plus aucun on est à l'épisode 4, il n'y a plus aucun moment de la vie quotidienne qui était la force de Diorville.

  • Speaker #0

    Oui, oui, il n'y a même plus les petites blagues qui... Exactement...

  • Speaker #1

    Le seul rappel à ça, c'est la fourchette. Et c'est dans l'épisode 1, parce que on te rappelle un truc qui s'est passé dans la saison 1. Et c'est pour parler d'Isaac qui est mort, quoi.

  • Speaker #0

    En plus, il y a un caméo intéressant dans cet épisode. Il y a Bruce Box... Alors, je n'arriverai pas à dire son nom sans l'écorcher. Box le Tanner, qui est le fameux capitaine de Babylon 5. Qui joue là le président de la Nathalie. Voilà. On ne reconnaît pas du tout son maquillage, donc c'est un peu con pour un guest star. Donc un gros clin d'œil à Babylon 5. Et en plus, c'est un épisode qui se voulait très politique, justement, donc double clin d'œil à la série Babylon 5, que je trouve où on passe complètement à côté. Et même, tu dis, la planète d'Ekryl, on la voit, on voit la capitale, qui est une big cité, mais on voit un peu les faubourgs, mais ça s'arrête là. On voit des krill qui se ressemblent tous.

  • Speaker #1

    Alors doucement, not all krill, not all the same.

  • Speaker #0

    Non, mais il n'y a pas de... On voit aussi, on voit deux, trois krill qui sont de la catégorie moyenne, du peuple moyen, et puis c'est tout.

  • Speaker #1

    Et il y a des lapdances, tu fais OK. Voilà. Et ouais, une fois de plus, ce sont des thématiques qui... En fait, Le truc qu'il y a, c'est que, c'est ce que j'expliquais dans l'épisode d'avant, dans notre épisode d'avant, saison 2, partie 2, allez le voir sur YouTube et toutes les plateformes d'enregistrement, c'est que la force de Deerville, c'est que tu sens qu'ils distillent, ils savent distiller, ils savent comment distiller une histoire. Ils savent comment la construire, ils savent quelles phrases développer, faire des vraies petites perles de narration, et c'est pour ça que moi, ce truc-là, j'ai l'impression que des mecs l'ont fait. Lulu leur a fait, vous avez plus d'argent, mais c'est la dernière saison, vous nous clôturez le tout, quoi. Et les mecs, ils se sont retrouvés avec un format qu'ils ne maîtrisent pas, à savoir un format très long, au lieu des formats moyens des saisons d'avant, qu'ils commençaient à gérer, et des desiderata, des envies de narration qu'ils avaient déjà mis en place, qu'ils n'ont jamais achevées, quoi. Enfin, qu'ils ont achevées comme ils pouvaient, et du coup, t'as plein de trucs qui vont pas.

  • Speaker #0

    À la truelle, quoi.

  • Speaker #1

    Mais ouais, et pareil, moi je suis désolé, mais Edmercer qui... Seth MacFarlane, je ne sais pas ce qui se passe dans sa tête à ce moment-là. Est-ce qu'il dit le mec il est bouleversé ? Il a découvert qu'il avait une fille ?

  • Speaker #0

    D'un amour sincère que lui avait en plus.

  • Speaker #1

    D'un amour sincère, exactement. D'un amour sincère qu'il s'obstine à considérer comme vrai. Et ça, que tu peux dire oui ou non, que c'est vrai ou pas, que tu peux questionner. C'est une histoire très très forte émotionnellement. Mais non, les seuls trucs d'histoire émotionnelle qu'on a, c'est celle du médecin. Oui,

  • Speaker #0

    oui, oui.

  • Speaker #1

    Ok, d'accord, mais tu as l'impression que même lui, même je trouve aussi que Seth MacFarlane, il s'est mis de côté, il est en retrait.

  • Speaker #0

    Oui, sur toute la saison, effectivement.

  • Speaker #1

    Il fait un peu comme Strange World saison 2, tu vois. Il est, oh là là, hop, hop, hop, hop.

  • Speaker #0

    Il a un peu envie de moins bosser, donc... Oui,

  • Speaker #1

    peut-être qu'il n'a pas eu le temps, peut-être qu'il avait trop de boulot, j'en sais rien. Mais quoi qu'il en soit... Ça crée une lourdeur qui n'y avait pas avant. Et à nouveau, tu es sur cet épisode-là, c'est quand même un truc fondamental de tout le lore de Diorville. Et juste avant, tu as une histoire à la compte, on a rien à péter avec des gars qui avaient envie d'expérimenter la mortalité parce qu'on avait oublié ce que ça faisait. Bande de connards, je suis désolé. Et t'as la saison 2. L'épisode 2, c'est le truc de l'horreur mais trop long et méga bourré. Enfin, tu vois. Et épisode 1, la mort de la suicide d'Isaac. Tu fais, mais qu'est-ce qui se passe, quoi ? Qu'est-ce qui se passe ? Et c'est encore pire après. Enfin, après, t'as l'épisode 5 qui est le grand épisode de Topa, qui est un très très bon épisode. Mais qui, une fois de plus, c'est tellement long. C'est 1h30.

  • Speaker #0

    Ah ouais, et de surjeu. L'actrice qui joue Kelly, elle surjoue.

  • Speaker #1

    C'est ça, quoi. Et en fait, c'est tellement long. Il y a tellement de trucs, c'est tellement dense, parce qu'il y a tellement de choses. En fait, c'est vraiment... Il fallait terminer cet arc-là. Et ça impliquait tellement de choses qu'ils avaient mis en place qu'on a un épisode très, très long. Donc, je suis content qu'ils aient pris le temps de dire Ok, on va prendre 1h20 mais une fois de plus, c'est trop long. Et au bout d'un moment...

  • Speaker #0

    Je suis là, je regarde ma montre, pas parce que c'est mal écrit, mais parce que je me dis, mais quand est-ce que ça se finit, quoi ? Il y a un moment...

  • Speaker #1

    Il faut le temps passer.

  • Speaker #0

    Ouais, il y a un moment donné, je me suis dit, waouh, où est-ce qu'on en est ? Et je regarde, et je suis à la moitié de l'épisode, quoi. Je fais, putain, et je n'avais pas envie de voir la suite. Pas parce que c'est mal écrit, mais c'est lourd, quoi.

  • Speaker #1

    C'est lourd, voilà, ouais. Topa veut rentrer dans le programme des cadets de la Fédération, de l'équivalent de ce qu'elle écrit. cadet de la fédération pardon

  • Speaker #0

    Kelly décide de l'aider mais elle s'aperçoit que Topa a un trouble qui l'est pas bien dans son corps voilà et en fait c'est maladroit d'un point de vue narratif mais du coup Topa qui pense à se suicider alors que ce soit légitime au niveau de la narration au niveau de l'inspiration ou pas c'est pas ça la question la question c'est que t'as déjà eu un épisode là dessus et du coup tu te fais mais et c'était il y a quatre épisodes. Il y a quatre épisodes, t'as eu un épisode sur le suicide. Et quatre épisodes après, t'as un nouveau, t'as un gamin qui fait Ah, je vais pas bien. Ah, du coup, le suicide... Molo, avec ça, c'est pas une... Ça fait un peu genre carte. Là, il va pas bien, et c'est la carte ultime, en fait. Il va pas bien, faut arrêter de le faire chier. Boum, suicide. C'est ça que ça transparaît dans l'épisode, puisqu'il y a déjà eu l'épisode d'Isaac. Il y aurait pas eu cette histoire avec Isaac, ce truc-là. ça poserait pas de problème parce qu'à ce moment là tu fais ok ça peut aller aussi loin le mal être en revanche et là c'est tu sens qu'en fait l'épisode il est très bon cet épisode pour moi c'est tu as déjà joué à la série arkham les batman arkham oui c'est arkham origin d'accord c'est à dire c'est pas le même studio mais comme il se base sur city et asylum qui sont d'excellents jeu le jeu ne peut pas être mauvais il est moins bon il est pas il est pas meilleur Mais il peut pas être mauvais parce que les bases de gameplay sont vraiment bonnes. Bah là, c'est pareil. Cet épisode repose sur des bases de scénario et de toutes des pistes qu'ils avaient déjà développées dans les deux premières saisons qui étaient excellentes. Qui fait que l'épisode ne peut pas... Nah, d'un point de vue d'écriture, ne peut pas être mauvais. Même s'il est long. Et je donne un exemple que j'aime beaucoup, enfin que je trouve... Que j'ai beaucoup aimé dans l'épisode, c'est qu'une fois de plus, la question n'est pas la transidentité. La question n'est pas la légitimité ou l'existence de la transidentité. La question... c'est comment tu gères un enfant qui se sent extrêmement mal dans sa peau et dont la réponse ne conviendra pas aux parents.

  • Speaker #1

    Oui, dont les parents sont responsables.

  • Speaker #0

    Dont les parents sont responsables et ça c'est, là moi je le mets dans la catégorie SF. C'est comme au même niveau que, en fait c'était une fille on l'a transformée et puis on va la mal et donc elle va se sentir fille, c'est de la SF. Mais le fait que ce déchirement de... Est-ce qu'on doit lui dire la vérité ou pas ? Est-ce qu'on doit accepter ou pas ? Moi, ce que j'aime beaucoup, ce que j'ai trouvé très très beau, c'était Claydon. Claydon qui est infâme, qui est un personnage infâme, mais qui explique... Tu vois, ils n'en ont pas fait juste un connard, ils en ont fait un gars qui a souffert d'avoir découvert la vérité et qui refuse d'infliger cette souffrance à son enfant, qui est complètement fermé à la moindre idée de remise en question des traditions.

  • Speaker #1

    Comme les autres Mocklane,

  • Speaker #0

    d'ailleurs. Comme les autres Mocklane, et qui dit... Et qui lui dit, il dit cette phrase, je préfère qu'il soit malheureux plutôt que... Le malheur est préférable au désespoir. C'est fort sur ce que ça dit de Claydon. C'est extrêmement fort. On te dit que Claydon est désespéré. Et ça permet de mettre de l'eau dans le vin. Donc cet épisode, d'un point de vue, il y a plein de trucs qui sont des petites perles par-ci par-là que je trouve vraiment intéressantes, vraiment chouettes. C'est juste que c'est un format long et du coup, j'étais comme ça. Et j'attendais. Donc pour ceux qui sont juste en version audio, bras croisés, j'attendais la suite.

  • Speaker #1

    Ouais, on était fermés. Ouais,

  • Speaker #0

    je suis... Et aussi parce que quand tu sors de la saison 2, on te propose un nouveau format et t'es pas prêt. T'es pas... Quand tu regardes la saison 2, t'as la saison 1 qui te prépare, qui t'habitue. Et changer de format comme ça pour la saison 3, t'es pas prêt à l'encaisser. Et surtout, tu peux pas venir avec des trucs aussi lourds. Euh...

  • Speaker #1

    Mais... Et même la violence de la fin de l'épisode avec Isaac qui met une raclée à Claydon. Oui,

  • Speaker #0

    c'est ça ce que ça sous-entend au niveau du lore. Moi, j'ai adoré toute cette partie-là. Pour le coup, je trouvais ça très très bon, le fait qu'Ed Mercer soit vraiment en retrait. Mais parce qu'à chaque fois, là, tu voyais que c'était le capitaine Picard, tu vois. Pour moi, il était Picard, là. C'est-à-dire, il parle peu, tout ce qu'il dit est d'une pertinence parfaite. Tu vois, il dit, vous savez que ça n'impliquera pas que ça, ça veut dire que les Mocleyn, on a un problème juridique au niveau des Mocleyn et compagnie et compagnie. Et il y a plein de choses comme ça. Et même l'histoire de Topa, cette histoire est touchante, le personnage est touchant quand elle a son opération, qu'à la fin, elle se sent bien. Enfin, voilà, il y a plein de bonnes choses. Et en même temps, pour moi, c'est pour ça qu'on termine avec cet épisode-là. Mais pour moi, c'est le problème de cette saison. C'est que ce n'est pas bien équilibré, ce n'est pas bien dosé.

  • Speaker #1

    Ça, genre, en plus, il y a une promesse qui est faite dans cette nouvelle saison avec le sous-titre New Horizon.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça. Tu te dis, vas-y, mais en fait, est-ce qu'on va retrouver le sens du merveilleux ? Et en fait, pas du tout. Moi, je trouve que le sens du merveilleux, tu l'as à deux choses, mais il y en a une où on s'en fout un peu, c'est l'épisode 5, c'est-à-dire, tout tourne autour de, on a trouvé une cité archéologique, on fait de l'archéologie de l'espace. bon ok c'est Star Prekthos à l'ancienne tu vois et je vais dire le sens du merveilleux c'est quand t'arrives dans la cité des Mokleins des Krill et que tu fais putain c'est impressionnant tu vois mais c'est tout et à nouveau l'épisode d'après pour Prechot c'est l'épisode 6 avec Maloy pareil tu te tires une balle à la fin même si j'ai trouvé l'épisode très bon tu te tires une balle quoi donc voilà terminé, moi, ce truc-là, je me suis fait cette saison, elle est ratée. Enfin, elle n'est pas ratée, mais elle est gâchée.

  • Speaker #1

    Cette saison est ratée, déjà.

  • Speaker #0

    Ouais, et elle est gâchée.

  • Speaker #1

    Par plein de choses. Voilà. Peut-être aussi un souci du on veut trop faire J'ai l'impression qu'ils ont trop voulu en faire.

  • Speaker #0

    C'est ça, et en même temps, à trop vouloir mettre, ils condensent, et en condensant, ils ne peuvent pas développer. Rien que le fait que tu n'es plus des questions de la vie de tous les jours. Et tu sens qu'ils sont coincés, tu sens que c'est... C'est ouf parce que rien que le format des épisodes, tu sens que c'est la dernière saison, il n'y en aura plus après. Tellement, on fait tout ce qu'on peut pour mettre, on va développer tout ce qu'on a à développer sur ce sujet. Tu vois ce que je veux dire ? C'est que le truc, à nouveau, il y a des épisodes, c'est trois épisodes entiers, tu vois. Et ça ne me dérange pas qu'on ait trois gros épisodes, mais tu sens qu'ils n'ont plus l'espace pour exister. Est-ce que c'est aussi le moment où le paysage télévisuel a tellement évolué ? Euh... qu'on ne peut plus faire des séries comme au moment de la première saison de Diorville ? C'est peut-être ça aussi.

  • Speaker #1

    Oui, est-ce qu'on est mal habitué à consommer différemment de la série ?

  • Speaker #0

    Et puis des questions de production, je vous invite à regarder l'excellente chaîne de Binge Doctor qui parle récemment, il a fait une de ses dernières vidéos sur le mal des séries.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Attendez. Et qui explique que les séries, c'était mieux avant. voilà une enquête passionnante pourquoi ? parce qu'il explique comment les désidératas de production impactent l'artistique et impactent donc la qualité des séries et que l'un des trucs à la con c'était pour vous donner une idée c'est que deux choses principales allez voir sa vidéo elle est incroyable la première c'est Le système des séries d'avant, c'était tu le fais une fois, tu le vends plusieurs fois. Et c'est comme ça qu'il fait du blé. Donc tu le fais une fois, tu vas le vendre à telle et telle chaîne, ça devient des DVD, ça devient des produits dérivés, etc. Sauf que maintenant, comme tu fais des séries financées par des plateformes, pour des plateformes, tu le fais une fois pour le vendre une fois. Donc ça change déjà la perspective. t'as pas besoin de faire quelque chose d'exceptionnel qui va se vendre partout puisque tu dois le vendre une fois donc si tu as répondu aux besoins hop ça va tu as rempli le cahier des charges qui est ce que ça rend dans notre programme ça rend notre programme c'est bon la deuxième chose c'est que là que la l'autre chose que c'est dans qu'est ce qui avait donc cette fois vendre une fois L'autre chose, c'est que la considération de la série, c'est que c'est l'autre écran.

  • Speaker #1

    Oui, il faut que ce soit un écran passif.

  • Speaker #0

    Un écran passif.

  • Speaker #1

    Quelque chose d'antage de fond, quoi.

  • Speaker #0

    Exactement, ça implique que le scénario ne doit pas être assez développé pour que tu t'accroches et que tu regardes. Parce que le premier écran, c'est le GSM. C'est le portable. Et donc, ça impose aux scénaristes d'écrire moins bien. Ils donnent des exemples, ils disent Regardez cette série qui est cool sans plus, elle a été écrite par ce mec qui a fait tel et tel masterpiece. Comment ce mec-là, il est quoi, en 10 ans, il ne sait plus écrire ? Non, c'est qu'on lui demande. Et il y a plein de choses comme ça, et je me demande si Diorville n'est pas tombé là-dedans aussi, dans des conditions de... d'écriture différentes les productions on te fait moins d'épisodes on te file plus de blé du coup on va faire des épisodes plus longs un autre exemple aussi les séries c'est qu'il fallait deux on en avait déjà parlé une fois dans une émission il fallait deux ans pour qu'une série elle prenne qu'elle trouve son public c'est maintenant We Love ça marche pas en une saison bam annulé ça a jamais existé la série était à chier mais Tu vois, c'est comment tu veux que ça existe. Et en plus, les séries, je crois, sur Netflix, ça dépasse pas un certain nombre de saisons parce qu'après, ils doivent payer les droits d'auteur ou un truc comme ça, et ils veulent pas payer.

  • Speaker #1

    Ils doivent payer plus les scénaristes.

  • Speaker #0

    Voilà, et ils veulent pas. Enfin, il y a plein de choses comme ça. Donc, je me demande aussi si Dior Villapaz subit ça, qui a fait qu'ils ont dit, OK, c'est le dernier shot, et on va, avec le Covid et tout, et au moins, on va essayer de terminer comme on peut. Mais du coup, ça donne une ambiance très bizarre, quoi. Donc, voilà.

  • Speaker #1

    Bon, on va finir sur ces mots-là. Si vous aussi, vous avez pensé, pour avoir vu Diorville, que la saison 3, le début, était un peu catastrophique, voire un peu décevant, n'hésitez pas à nous faire signe dans les commentaires et dans tout ce qui vous permet de nous faire signe, de toute façon. N'oubliez pas de noter aussi l'épisode. avec des petites étoiles, des petits pouces en l'air, ça dépend de la plateforme. Et puis nous, on se retrouve pour parler de la dernière partie de Dior Vile très bientôt. Tout à fait. Dans 15 jours, à peu près.

  • Speaker #0

    Dans 15 jours, à peu près, oui. Et on vous dit une bonne soirée, bon week-end, peu importe quand vous regardez la vidéo.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Et voilà, n'oubliez pas de partager, n'oubliez pas de commenter, n'oubliez pas de soutenir Comedy Siri. Nous vous disons au revoir.

  • Speaker #1

    Allez, à bientôt tout le monde !

  • Speaker #0

    Ciao !

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