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Space Opera - Star Trek Historia

Trek In Storia S04E04 : Silent running (1972)

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27min |19/01/2025|

47

Play
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27min |19/01/2025|

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Description

Émission présentée par Arcady Picardi et Cyril Mickaël

Bonjour et bienvenue dans notre podcast ! Cette semaine, nous plongeons dans l’univers du film Silent Running, sorti en 1972 et réalisé par Douglas Trumbull. Ce long-métrage de science-fiction visionnaire aborde des thèmes fascinants et toujours d’actualité, comme l’écologie, l’humanité face à la destruction de la nature, et la solitude dans l’espace.

Dans cet épisode, nous allons explorer plusieurs questions clés :

  • Quels messages écologiques le film transmet-il, et sont-ils toujours pertinents aujourd’hui ?

  • Comment Douglas Trumbull, connu pour ses effets spéciaux révolutionnaires, a-t-il influencé le genre de la science-fiction avec ce film ?

  • Quelles émotions et réflexions suscite le parcours de Freeman Lowell, le protagoniste ?

  • Enfin, pourquoi Silent Running reste-t-il une œuvre culte et unique dans le paysage cinématographique des années 70 ?

Nous allons aussi revenir sur l’impact visuel du film, sa bande originale envoûtante, et les thématiques philosophiques qu’il soulève. Préparez-vous à embarquer dans un voyage à bord du Valley Forge, une exploration entre nostalgie et questionnements intemporels.


Voici le lien pour découvrir BXL de Ish Ait Hamou, Monir Ait Hamou

https://www.youtube.com/watch?v=unj3a9jaimE


Voici le lien pour découvrir back2theturfu :

https://www.instagram.com/back2theturfu/



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour tout le monde et bienvenue dans Trek Historia. Bonjour Arkady.

  • Speaker #1

    Salut Cyril, tu vas bien ?

  • Speaker #0

    Très bien, et toi ?

  • Speaker #1

    Ça va, ça va. Début d'année en fanfare, donc on s'accroche, mais c'est pour la bonne cause, donc c'est cool. Et toi ?

  • Speaker #0

    Eh ben ça va aussi. Début d'année en fanfare également, donc on s'accroche tout comme toi. Allez, cette semaine on parle de quoi ?

  • Speaker #1

    Cette semaine on parle d'un film de 1972 qui s'appelle Silent Running. Ok. Alors c'est un... C'est moi qui t'ai conseillé, qui ai proposé qu'on regarde ce film. C'est un film que j'avais déjà vu, qui est particulier.

  • Speaker #0

    Oui, oui, très particulier. Tu l'avais vu quand, ce film ?

  • Speaker #1

    Alors, moi, je l'ai vu il y a à peu près un an, je crois, un truc comme ça. Dans le courant de l'année passée, je t'ai tombé sur la jaquette. Je t'ai tombé sur le DVD dans un magasin de seconde main. Et je suis toujours très curieux des vieux films de SF. Et je me suis dit, allez, vas-y, tu sais quoi, je vais le regarder. Et quand je l'ai vu la première fois, je me suis fait... Bon, putain, c'est pas dingue, mais en même temps, c'est sympa et machin. Et donc, j'avais un souvenir. Ok, tiens. Puis, je l'ai revu. Je fais Ah, ok.

  • Speaker #0

    C'est particulier. Je tenais mon ressenti. Ça aurait été un super épisode pour un au-delà du réel ou un cinquième dimension, tu vois. Le film manque d'ambition, clairement. Il a été fait avec peu de moyens, je crois même pas un million de dollars de budget. Tu sens que c'est très artisanal et il tire sur la longueur.

  • Speaker #1

    Tout à fait, il remplit les trous, il remplit les séquences d'Abode N avec de la grenouille. Tu vois, il complète artificiellement.

  • Speaker #0

    Exactement. C'est un film qui est très dur à voir aujourd'hui. Je pense surtout si tu as ton smartphone à côté. Tu n'as qu'une envie, c'est de regarder ton smartphone pendant le film. J'ai dû me faire violence moi pour vraiment le regarder d'une traite.

  • Speaker #1

    Ouais tout à fait, pareil la première fois que je l'avais vu je me suis fait allez vas-y je me suis laissé emporter par l'ambiance puis la deuxième fois effectivement j'ai dû me faire vraiment violence et je dois avouer du coup après j'ai enchaîné sur American Pie parce que j'avais besoin de me réveiller. Qui est un super film. même en le revoyant maintenant je me suis dit tiens 2024 american pass qui a pas d'essai de problématique et tout et franchement ça fonctionne on en parlera peut-être un de ces quatre dans païens storia mais en gros il ya plusieurs choses il n'empêche que ça reste pour moi c'est un film qui est intéressant à voir parce que donc silent running on va parler vous allez comprendre pourquoi c'est intéressant à voir on en 1972 quand le film sort je voulais le synopsis wikipédia ce que C'est dans le futur, la Terre dévastée par un désastre écologique n'a plus assez de ressources naturelles pour survivre. La végétation a presque totalement disparu à bord du transporteur spatial Valley Forge. Une équipe de chercheurs cultive des forêts et de nombreuses espèces végétales sauvées de la catastrophe. Coucou Strange New World, épisode 1. Notamment le botaniste Freeman Lowell, interprété par Bruce Dern, qui s'occupe avec... passions de l'entretien des cerfs géantes avec l'aide de ces robots, des drones appelés Yui et Dewey. Quand, pour des raisons économiques, l'ordre leur est donné de détruire les cultures et de ramener leurs vaisseaux, Freeman s'y refuse. Il tue les trois membres de l'équipage et mettra tout en oeuvre pour sauver la dernière cerf de la destruction et de prendre le contrôle du transporteur. Donc en fait, on a un film sur l'écologie à une époque où ça commençait à en parler et où tout le monde s'en battait les couilles. Et il n'y avait pas encore de dégâts comme maintenant. Et c'est en ça que ce film est intéressant, parce qu'il fait partie de ces films qui sont très très durs à regarder maintenant. Tu sais les films des années 90, où t'as le ou la personnage marginal qui dit Ouais, l'écologie ! Et t'as tous les yeux qui font Ouais, ta gueule ! Ouais, ils sont où tes pensons ? Et toi t'es là en train de te marrer en disant Ah ah ah, c'est tellement nul ! Et maintenant tu pleures, tu vois. Donc il y a ça, mais il y a plusieurs choses à dire.

  • Speaker #0

    Alors, pourquoi ça rendait vous manqué ?

  • Speaker #1

    Alors, ça j'en parle après parce que c'est le plus long débat.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Première chose, l'acteur principal, Bruce Dern, c'est cool, ça fait partie de ces films où vous découvrez des acteurs que vous avez connus vieux. Bruce Dern, c'est le vieux dans les 8 salopards de Quentin Tarantino, qui est assis dans le fauteuil pour faire vrai.

  • Speaker #0

    Ah ok.

  • Speaker #1

    C'est lui. Il y en a un autre, un connard, un mec qui joue un connard. Ron Rifkin, qui c'est le véreux dans L.A. Confidential, un procureur véreux dans L.A. Confidential. Bref, ça c'est des petits plaisirs comme ça. Je crois qu'il joue aussi dans Le Négociateur avec Samuel L. Jackson. Bref, ça c'est les petits plaisirs. Deuxièmement. sans Silent Running, il n'y a pas Star Wars.

  • Speaker #0

    Oui, il y a, oui.

  • Speaker #1

    Parce qu'en fait, c'est en voyant ces effets spéciaux-là que Lucas s'est dit, maintenant, je peux mettre en place un film comme je voudrais, qui s'appellerait Star Wars. Et déjà, apparemment, alors c'est les sources Wikipédia, mais apparemment, donc déjà, il ne voulait pas s'occuper de la réal. Et il avait demandé au réalisateur Douglas Trumbull de le faire. Et lui, il a dit, non, ça ne m'intéresse pas. Par contre, je vais te mettre en contact avec mon équipe. Pour les effets spéciaux. Pour les effets spéciaux. Mon équipe d'effets spéciaux et tout. Et en fait, du coup, c'est marrant parce que tu retrouves notamment les deux droïdes, enfin les deux robots sont des robots qu'on retrouve aussi dans Star Wars. Il y a toute une esthétique pré-Star Wars. Pour ça, c'est très intéressant.

  • Speaker #0

    Et même pré-Battlestar Galactica. Les plans du vaisseau ? Le vaisseau, apparemment, on le retrouve dans le Batossa Galactica pendant un millième de seconde. Le design du vaisseau va servir aux équipes de BSG à designer d'autres vaisseaux que le Batossa Galactica.

  • Speaker #1

    Voilà. Et donc pour ça, c'est un peu un morceau d'histoire. C'est comme regarder La Planète Interdite, sauf que La Planète Interdite, c'est bien, pour découvrir Star Trek ou Le jour où la Terre s'arrêta. Ça reste un moment culte du cinéma de SF, un peu une des pierres qu'on ne se rendait pas compte qu'elle soutenait un mur. Et pour ça, je trouve ça chouette. Voilà, ça, c'est le truc. Maintenant, en quoi c'est un rendez-vous manqué ? Ils étaient quand même trois sur le scénario à ce que je vois et il n'y a pas grand-chose à se mettre sous la dent. Et ce que j'aurais voulu voir, c'était, quitte à remplir avec du vide, en fait, les réflexions sont creuses au possible. Donc, en fait, le problème qu'on a, c'est qu'on a Bruce Dern, donc en fait, c'est le... C'est le gars qui... Il est le mec qui a compris la beauté de la nature, l'importance de la nature face à la nouvelle génération qui n'en a rien à foutre. C'est celui qui va manger un fruit qu'il a mis dans la terre et qu'il a regardé pousser face au gars qui bouffe de la pizza réchauffée et qui dit mais on s'en fout et tout. Et en fait, il y a de temps en temps, ils font de temps en temps des débats. Enfin, des débats. Voilà, c'est le problème. Ils font des débats, avec des gros guillemets, qui sont des non-débats. toute la réglementation de Bruce Dern repose en disant vous avez vu comment les arbres c'est beau et c'est tout. Très américain aussi avec l'aigle qui vient se poser dans sa main c'est ça et du coup c'est creux et tu te fais mais putain t'es en 1972 il y aurait pu, quand je dis qu'il y a un acte manqué il y aurait pu avoir, d'autant plus qu'il comble le vide, il y aurait pu avoir tout un travail d'écriture sur la sensibilisation à l'écologie D'autant plus que je ne suis pas en train de projeter des Ah, il fallait qu'on le sache avant, parce que maintenant c'est trop tard C'est le propos même du film. Le propos même du film, c'est faire attention aux attitudes des hommes qui vont mener à un désastre écologique. Et ce gars qui est perdu dans une espèce d'Éden spatial, qui a pété les plombs et qui dit L'humanité ne mérite pas cet Éden Et avec un journal de bord, avec des pensées partagées et tout. tu aurais pu faire un véritable film documentaire sur l'importance des forêts, de l'écosystème, de tout ça avec les débats avec les autres s'ils avaient été plus fournis au lieu de passer 20 minutes à faire des jeux de cartes où ils jouent du poker t'aurais pu avoir des véritables arguments et contre-arguments qui s'entrechoquent, d'autant plus que l'idée de fond elle est vraie quand ils opposent l'argument c'est que les trois autres qui sont juste là, qui sont littéralement en fait presque des parasites, tu les vois pas travailler Le seul qui travaille, c'est le jardinier. Le botaniste. Voilà, le botaniste. Et les trois autres, quand tu les vois, ils glandent.

  • Speaker #0

    Ils font des courses de cartes.

  • Speaker #1

    Ils font des courses de cartes. Ils ne sont techniquement même pas présentés comme des scientifiques.

  • Speaker #0

    Oui, c'est vrai. Maintenant que tu le dis.

  • Speaker #1

    Le seul, et même en soi, le personnage de Bruiser, le jardinier, n'est même pas un scientifique. C'est un jardinier, quoi. C'est pour ça que je trouve que c'est un rendez-vous manqué. J'aurais voulu, maintenant, faire un film comme ça, ça ne sert plus à rien. Parce que... Merci connard, on le sait.

  • Speaker #0

    Ça tombe bien, il n'y a pas de remake prévu.

  • Speaker #1

    Tant mieux. Et en plus, au-delà de, on le sait, les désastres qu'on encourt, il y a aussi le côté, on est un petit peu plus conscient, peut-être pas tout le monde, mais du rôle de la biodiversité. C'est un peu plus dans les mœurs. On ne défend pas les arbres juste parce que les arbres, c'est bien. Et c'est un peu trop ce qu'il fait, le film. Il dit, vous avez vu comment c'est beau la nature ? Et du coup, moi je peux comprendre si tu n'en as rien à foutre de la nature. mais en mode les balades en forêt en fait t'as l'impression de voir un randonneur qui adore ce balade qui emmerde un citadin parce que lui il aime se balader en forêt et t'as l'autre qui dit mais je t'ai rien demandé moi j'aime bien me balader dans les rues et voilà quoi

  • Speaker #0

    et c'est malheureusement la teneur du débat est écrite pour que ça n'aille pas plus haut que ça pareil pour expliquer aux éditeurs qui n'ont peut-être pas vu le film donc c'est des vaisseaux géants avec des biodômes et on donne l'ordre de faire exploser les biodômes arrive un moment pour des raisons économiques tout à fait et Bruce Dern décide de tuer tout le monde pour sauver le dernier biodôme tout à fait et le vaisseau passe à travers Jupiter je crois les anneaux de Jupiter je pense ouais de ce que je me rappelle et il comprend pas pourquoi la nature se meurt commence à mourir il y a le deuxième tiers du film où il cherche à comprendre pourquoi la nature meurt se meurt dans l'espace quoi c'est là où je me suis dit le film parle peut-être à son époque à des gens qui avaient aucune notion d'écologie même de biologie oui tout à fait il nous prend un peu pour des cons le film oui et la nature se meurt c'est parce qu'elle est loin du soleil quoi voilà euh Le film se résume un peu à ça aussi.

  • Speaker #1

    C'est ça, c'est un espèce de retournement un peu mou. Et je ne pense pas qu'on pouvait... C'est pour ça que j'ai dit que c'est un rendez-vous manqué. T'imagines un film d'une ambition pareille, avec plus d'ambition, où il se serait vraiment donné les moyens d'écrire un scénario. C'est juste de l'écriture de scénario. Parce que je te dis, t'aurais fait un Captain's Log, t'aurais fait un journal de bord avec une voix off, qui remplit tous ces espaces où tu vois en train de filmer des grenouilles et des plantes. Mais il ne l'a pas fait.

  • Speaker #0

    La folie, on aurait pu avoir tout un arc sur la folie aussi.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Il a l'air mort d'avoir tué ses copains, ses collègues. Il essaye avec les drones de recréer une vie sociale.

  • Speaker #1

    C'est vrai.

  • Speaker #0

    On aurait pu avoir tout un arc sur la folie.

  • Speaker #1

    Qu'est-ce qui légitime son acte ? Qu'est-ce qui va légitimer son acte au nom de la morale ? Parce qu'en fait, le problème, c'est que ce film a de l'intérêt maintenant, à l'aune d'aujourd'hui, c'est-à-dire... Tu vois le potentiel narratif, mais je pense même pas pour l'époque, parce que quand tu réfléchis un peu sur l'époque... Comment expliquer ça ? Merde, je me suis un peu perdu, mais comme son argument, c'est juste de dire que la forêt, c'est beau. Et avant, il y avait des forêts. Et tu fais, ouais, OK. Et c'est pour ça que c'est maintenant, c'est que quand tu vois ça, que tu te fais, putain, c'est vrai qu'on a déforesté comme des bâtards. C'est vrai qu'il y a eu tous ces problèmes-là. Et que t'es beaucoup plus conscient, on est beaucoup plus... instruit sur les dégâts que ça peut créer. Alors, je ne dis pas qu'on est tous instruits, mais je dis que le niveau minimum d'instruction sur le sujet, comme tu parles du soleil et la photosynthèse et tout, c'est des cours de science que tu as eus à l'école. On est un peu plus instruits là-dessus. C'est un épisode de Star Trek manqué. On revient toujours à ça, mais c'est un épisode... Pour moi, tu aurais fait un film comme ça où on te dit... C'est un épisode de Star Trek. Tu pourrais avoir, à un moment donné, un Captain's Log... Journal de bord, nous avons repéré une épave dérivant en orbite elliptique autour d'une telle distance du Soleil, machin et tout. Nous sommes allés voir et en fait, t'es dans un jardin et t'as un mec qui est l'espèce de gardien du jardin. Et le gars, il s'est mis à tel horizon, à tel truc orbital du Soleil, et t'as l'épisode écologie du Soleil de Star Trek. Pour moi, ça aurait pu être ça, tu vois. Mais c'est pour ça que je trouve ça dommage.

  • Speaker #0

    Alors, il faut vous dire que le film est totalement tourné dans l'espace. À aucun moment, on nous montre la Terre. Pour un film post-apo, c'est couillu quand même. Ça aurait pu aller dans ces facilités-là en filmant la Terre dévastée et puis après, on est dans l'espace. Le film est entièrement tourné dans l'espace. La maquette était gigantesque. Elle faisait presque plus de 10 mètres. J'ai fait un peu des recherches là-dessus. Ils ont galéré à la transporter. Et c'est grâce à, comme je le disais tout à l'heure, c'est grâce à cette maquette-là que, comme tu le disais tout à l'heure, tout à l'heure, que Star Wars a pu se dire on peut le faire aussi.

  • Speaker #1

    Tout à fait, que c'est les mêmes gars. C'est marrant, je trouve qu'il y a même des trucs par rapport à Star Wars, il y a des plans que tu retrouves dans le 4. C'est pas des plans, mais c'est une manière de filmer quand tu as un insert sur telle zone de la maquette ou du vaisseau qui fait et qui va s'ouvrir. Je trouve que c'est des trucs, moi je vais d'ailleurs me refaire le 4 et le 5 pré-ratrapage des années 2000. Donc j'ai trouvé les versions originales originales. Et j'ai hâte de revoir un peu cette manière de filmer en détail la maquette. Parce que putain, on a une maquette, vas-y, on en profite.

  • Speaker #0

    Ouais, il y a un souci du modèle de la capture. Et pareil, comme tu dis des inserts, il y a carrément un plan qui va faire penser à celui de Luc quand il regarde les deux soleils de Tatouine, avec un insert avec ceinture.

  • Speaker #1

    Il n'y a pas énormément à dire, je crois que ça va être un très très court épisode, mais il n'y a pas énormément à dire.

  • Speaker #0

    Tant mieux, c'est peu de montage.

  • Speaker #1

    Oui, tout à fait, et puis en plus, ce n'est pas comme si le film comble suffisamment les trous pour que nous, on puisse se garder de le faire. Mais ce que j'aurais à dire, c'est que si vous êtes un gros fan de SF, mais pur de dur et que vous ne l'avez pas vu, regardez-le. parce qu'effectivement, vous pouvez faire la connexion avec Star Wars, et ça, c'est vachement cool. Si vous êtes intéressé sur comment on étudiait l'écologie à l'époque, ne le regardez pas, parce que c'est assez vide, c'est assez creux. Par contre, je peux faire une connexion avec un truc à l'époque. Alors, ça m'a rappelé deux choses. Ça m'a rappelé Tolkien et ça m'a rappelé un ministre wallon qu'on avait.

  • Speaker #0

    Je ne sais pas son nom,

  • Speaker #1

    mais en fait... C'était à l'époque de l'écharbonnage. Donc forcément, les gars trouaient comme des porcs. Donc la Belgique, deuxième plus grande exportateur de charbon en son temps, après l'Angleterre, je le rappelle. Donc vous imaginez les désastres sur l'environnement de taper des trous. Si vous allez dans la région de Charleroi, des trous pareils. Si vous allez dans la région de Charleroi, il y a des espèces de petites montagnes. Ce sont les terrils qui ont été, pour ceux qui ne le savent pas, ça a été empilé à la main. Donc c'est toutes les... les déchets d'excavation de mines empilés par les hommes. Et ça fait ça, quoi. Et ce gars-là avait déjà écrit une lettre, un projet de loi écologique en un sens, mais il ne s'en rendait pas compte. Et c'est là que je fais la connexion avec Silent Running. C'est qu'en fait, il expliquait, il disait, OK, c'est important pour l'économie du pays de faire des trous partout, machin, mais il faut quand même qu'on replante après. On ne peut pas laisser l'endroit comme ça. complètement détruit. Et lui, son point d'accroche, il faudra que je retrouve le nom pour la prochaine fois, son point d'accroche, c'était la beauté des balades en forêt, en fait. Il ne pouvait pas détruire toute la forêt et ne rien faire. Et donc, il avait imposé aux propriétaires de mines de charbon de remettre, quand la mine était épuisée, le filon était épuisé, de remettre la mine dans l'ordre du possible. Et si ce n'était pas possible, l'État s'en chargeait. Bien entendu, tous les propriétaires ont fait Ah, vous vous rendez compte, ce n'est pas possible. Et l'État a dû faire Bon, ben, on s'en charge. Et bien entendu, ça ne s'est pas fait. Mais voilà. Et en fait, je trouvais, c'est ça la connexion. C'est-à-dire, au lieu de parler d'écologie d'un point de vue scientifique, d'expliquer l'équilibre de l'écosystème, d'expliquer l'importance. Simplement, genre, c'est con, mais les arbres, ça fait notre oxygène. Enfin, je veux dire, pourquoi dans le film, il n'en parle pas une seule fois ?

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Alors que maintenant, quand je dis qu'on est habitué, quand tu vois un endroit où tu as une serre dans un vaisseau spatial, Quand t'es un peu fan de SF, tu fais Ah, Easy, on pense, c'est pour l'oxygène recyclé. Enfin, tu vois, c'est genre je pense à Sunshine, tu vois.

  • Speaker #0

    Ouais.

  • Speaker #1

    Et donc voilà, ça me faisait penser à ça, cette manière de penser l'écologie à travers la nature, la beauté de la nature. Tolkien le fait aussi, sauf que Tolkien, c'est à travers la plume du conte, la plume du merveilleux. Mais c'est un discours profondément écologique. Et Silent Running le fait, sauf que Silent Running, c'est de la SF, et moi, je lui pardonne moins. Parce que, justement, il fallait entrer dans la science. Il fallait... En fait, c'est deux choses. Il fallait rentrer dans un discours... Il aurait dû rentrer dans un discours beaucoup plus fourni pour rendre la chose vraiment intéressante. Et il y a des putains de trous dans le scénario qui comblent avec du vide. Donc, c'est la preuve qu'il y avait la place. Tu vois ce que je veux dire ?

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Et c'est ça que c'est chiant, parce qu'au final, la deuxième fois, ça m'a gonflé, quoi. Donc, voilà, regardez le film. Vous emballez pas, vous allez checker vite fait la fin, il y a des moments où il joue aux cartes, vous pouvez passer.

  • Speaker #0

    Oui. La fin faisait très au-delà du réel.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Tu disais qu'il y a une sorte de... Tu peux relier ça aussi à au-delà du réel, à la quatrième dimension, avec les robots qui s'occupent de la nature. Parce qu'ils finissent par se suicider, parce que les autres humains vont venir le chercher. Et donc ils finissent par se suicider. D'ailleurs, je n'ai pas compris pourquoi.

  • Speaker #1

    Parce que les humains, dans leur tête, en fait, ce qu'il y a, c'est que la Terre, l'explosion a fait que le vaisseau dérive et l'humanité dit au dernier survivant, donc au jardinier, il dit, écoutez, je suis désolé, on ne peut pas vous garder, on ne peut pas venir vous chercher. Vous êtes en dérive dans l'espace. Et Bruce Dern, il est content de sa Freeman, son personnage s'appelle Freeman. Il est content parce qu'il devient cette espèce d'Adam. Alors, je suis sûr qu'à l'époque, ils ont dû écrire ça en mode Nouvelle Adam

  • Speaker #0

    Le sous-titre du film en français, c'est La Terre survivra

  • Speaker #1

    Voilà. Et qu'à un moment donné, pendant tout le film, la Terre était en train de mettre en place un moyen d'aller venir le chercher. Je crois que c'est peut-être un moyen pour dire que le problème, c'est quand même ce type qui est très marginal. Tu as l'impression que c'est plutôt une vision réac des hippies.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    face à la... Parce que le discours, quand il a son petit discours contre les trois autres, c'est le hippie versus la modernité. Et pas le hippie pissenope, c'est le hippie la nature versus... C'est ça, c'est hippie modernité et que... Au final, ça reste quand même un mec qui n'est pas très agréable, qui n'est pas sympa, qui parle mal même aux robots. Et du coup, je suis perdu dans mes pensées, je suis désolé. J'essaie de combler le film, mais c'est compliqué. Oui, compliqué à combler. Excuse-moi, je suis désolé. Et en fait, le fait que les mecs viennent le rechercher, t'as quand même ce côté Ouais, on est quand même sympa, tu vois Et à nouveau, tu passes à côté du propos du film. Le propos du film, c'est pas que l'humanité est sympa ou pas, parce que le fait que l'humanité dise Bon, le coup d'essai pour des raisons économiques, on arrête ce truc-là ce qui est quelque chose qui est arrivé, je crois. Oui. Ou peut-être que nous, dans les années 70, je crois, il faudrait vérifier ça. Ça, j'attends les gens en commentaire. Mais qu'ils avaient conscience des désastres écologiques que ça pouvait procurer, déjà dans les années 70, de tout ce que ça pouvait créer, et qu'ils n'ont rien fait. c'est pareil pour le plastique ils savaient que ça mettrait des plombes à se dégrader ils ont fait ça s'en bat les couilles c'est facile à produire et donc tu vois c'est ça que je dis c'est un acte manqué il y a tellement de choses que tu pourrais peaufiner développer et tout et ben non non ça a été écrit par trois gars et encore là ils ont réussi à faire un travail moyen quoi voilà ça donne pas très envie de le voir mais c'est normal je vous dis si vous êtes passionné de SF checkez-le parce qu'il est souvent euh il est cité voilà il y en a qui l'ont traité comme précurseur visionnaire génial c'est pas vrai mais voilà c'est tout moi j'ai plus rien à dire de plus sur ce film c'était un petit film et voilà petit épisode d'aujourd'hui tout à fait tu nous conseilles quoi pour la prochaine fois alors la prochaine fois je vais te faire plaisir on regarde les 5 premiers épisodes de Lower Deck ah très bien j'arrête pas de repousser l'échéance je vais m'énerver Mais je me suis dit, allez, on mate 5 épisodes par 5 épisodes. Et il y a combien d'épisodes par saison ?

  • Speaker #0

    Il n'y en a pas beaucoup, il y en a moins de 10.

  • Speaker #1

    5 épisodes par 5 épisodes.

  • Speaker #0

    5 épisodes, voilà, tu vas voir. Tu vas aimer, si tu aimes l'humour d'American Dad.

  • Speaker #1

    Mais je n'aurais jamais vu American Dad.

  • Speaker #0

    Ah, c'est vrai, c'est vrai. On family gag.

  • Speaker #1

    Oui, vite fait. On verra, je vais voir, je vais voir. Voilà, puis un jour, on pourra peut-être parler d'American Pie.

  • Speaker #0

    Avec plaisir. Un hors-série.

  • Speaker #1

    Un hors-série années 90. Ah, je termine avec une petite... Alors, deux choses. La première, demain, mercredi soir, la première du film BXL, qui est un film indépendant. Alors en Belgique, bien entendu. pour nos auditeurs belges qui nous écoutent, essayez de le voir, essayez de le trouver, ça a été fait par des gars qui sont véritablement hors système. Ça parle de deux frères qui essayent de lutter contre l'adversité. Je vous laisse faire vos recherches. Mais voilà, c'est un projet qui moi me tient à cœur parce que ça a été monté par des amis, produit par des amis, filmé par des amis. Un vrai film. Donc, ce n'est pas un petit court-métrage. Il a déjà eu des prix dans les festivals et tout. Donc, il y a ça. Et alors, j'ai découvert un autre truc assez fou. C'est une back-to de Turfu sur Instagram. Je ne dis pas de Blastiz. To de Turfu. En gros, c'est sur Instagram. Ça vous donne toutes les fins des séries. Donc, tu peux voir la dernière scène de MacGyver.

  • Speaker #0

    Ok.

  • Speaker #1

    Et c'est super cool parce que quand t'es un gars comme moi qui n'a pas forcément envie de suivre la totale, de faire toute la saison, tu peux découvrir comment MacGyver s'est terminé, comment Parker Lewis se finit.

  • Speaker #0

    Ah ouais, c'est cool.

  • Speaker #1

    Donc, voilà. Un bac de futur ? Alors... c'est Back to the Turfu parce qu'en plus c'est en français et le tout c'est deux et donc je vous invite sur Instagram t'as la fin de MacGyver, la fin de Parker Lewis ne perd jamais, la fin des incroyables pouvoirs d'Alex Dark Angel, That 70's Show la vie de famille, la fin de Spider-Man de 1994, Madame et Servi, Sabrina l'apprentie sorcière, Charm, Profiler le rebelle, j'ai toujours voulu savoir comment cette série se terminait et ça se termine comment ? En fait, le mec avait... Donc, il était flic, il faisait du bon travail, mais il avait commis le crime le plus grave en témoignant contre d'autres flics qui l'avaient mal tourné. Il faut que je me rappelle du plot. Ces flics avaient tenté de l'éliminer, mais c'est la femme qu'il aimait qui avait été tuée, accusée à tort de meurtre. Et donc, le gars qui a buté sa femme, maintenant, les preuves se sont retournées contre lui. Et il est en fuite. Et quand on a un criminel en fuite, qu'est-ce qu'on appelle un chasseur de primes ? Un hors-la-loi. Un renégat. Et donc, en fait, avec son pote, Tonto, il part à l'aventure récupérer ce fils de pute qui a buté sa femme. Et il part en s'allumant des gros cigares, motos et gros trucks. Voilà, il y a la fin. Vous voulez savoir comment se finit Artlecker à vie ? Il fait Walker Texas Ranger. Vous pouvez voir Back 2 de Turfu. Back 2 de Turfu. Il n'y a que 84 publications, mais c'est super cool. Et l'autre, BXL de Movie. Je vous invite à faire vos recherches, à partager. Moi, je partage pas autant que ça, mais je partage sur Instagram. Et allez voir, allez vous renseigner. C'est vraiment cool, quoi. de voir un projet hors système, on se plaint beaucoup, surtout en Belgique, c'est un peu coincé dans un... Si tu n'as pas la carte, si tu n'as pas le financement et tout ça, là, c'est des mecs qui ont réussi. Ce n'est pas un hold-up, mais qui ont fait les choses bien, qui les ont fait eux-mêmes. Et ça, c'est beau.

  • Speaker #0

    Et bien, allez, BXL. Allez, on attend que ça arrive en France aussi.

  • Speaker #1

    J'espère.

  • Speaker #0

    Avec un distributeur. Voilà. Et bien, merci. Allez, je te dis à la prochaine.

  • Speaker #1

    À la prochaine, Cyril.

  • Speaker #0

    Ciao à tous.

Description

Émission présentée par Arcady Picardi et Cyril Mickaël

Bonjour et bienvenue dans notre podcast ! Cette semaine, nous plongeons dans l’univers du film Silent Running, sorti en 1972 et réalisé par Douglas Trumbull. Ce long-métrage de science-fiction visionnaire aborde des thèmes fascinants et toujours d’actualité, comme l’écologie, l’humanité face à la destruction de la nature, et la solitude dans l’espace.

Dans cet épisode, nous allons explorer plusieurs questions clés :

  • Quels messages écologiques le film transmet-il, et sont-ils toujours pertinents aujourd’hui ?

  • Comment Douglas Trumbull, connu pour ses effets spéciaux révolutionnaires, a-t-il influencé le genre de la science-fiction avec ce film ?

  • Quelles émotions et réflexions suscite le parcours de Freeman Lowell, le protagoniste ?

  • Enfin, pourquoi Silent Running reste-t-il une œuvre culte et unique dans le paysage cinématographique des années 70 ?

Nous allons aussi revenir sur l’impact visuel du film, sa bande originale envoûtante, et les thématiques philosophiques qu’il soulève. Préparez-vous à embarquer dans un voyage à bord du Valley Forge, une exploration entre nostalgie et questionnements intemporels.


Voici le lien pour découvrir BXL de Ish Ait Hamou, Monir Ait Hamou

https://www.youtube.com/watch?v=unj3a9jaimE


Voici le lien pour découvrir back2theturfu :

https://www.instagram.com/back2theturfu/



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour tout le monde et bienvenue dans Trek Historia. Bonjour Arkady.

  • Speaker #1

    Salut Cyril, tu vas bien ?

  • Speaker #0

    Très bien, et toi ?

  • Speaker #1

    Ça va, ça va. Début d'année en fanfare, donc on s'accroche, mais c'est pour la bonne cause, donc c'est cool. Et toi ?

  • Speaker #0

    Eh ben ça va aussi. Début d'année en fanfare également, donc on s'accroche tout comme toi. Allez, cette semaine on parle de quoi ?

  • Speaker #1

    Cette semaine on parle d'un film de 1972 qui s'appelle Silent Running. Ok. Alors c'est un... C'est moi qui t'ai conseillé, qui ai proposé qu'on regarde ce film. C'est un film que j'avais déjà vu, qui est particulier.

  • Speaker #0

    Oui, oui, très particulier. Tu l'avais vu quand, ce film ?

  • Speaker #1

    Alors, moi, je l'ai vu il y a à peu près un an, je crois, un truc comme ça. Dans le courant de l'année passée, je t'ai tombé sur la jaquette. Je t'ai tombé sur le DVD dans un magasin de seconde main. Et je suis toujours très curieux des vieux films de SF. Et je me suis dit, allez, vas-y, tu sais quoi, je vais le regarder. Et quand je l'ai vu la première fois, je me suis fait... Bon, putain, c'est pas dingue, mais en même temps, c'est sympa et machin. Et donc, j'avais un souvenir. Ok, tiens. Puis, je l'ai revu. Je fais Ah, ok.

  • Speaker #0

    C'est particulier. Je tenais mon ressenti. Ça aurait été un super épisode pour un au-delà du réel ou un cinquième dimension, tu vois. Le film manque d'ambition, clairement. Il a été fait avec peu de moyens, je crois même pas un million de dollars de budget. Tu sens que c'est très artisanal et il tire sur la longueur.

  • Speaker #1

    Tout à fait, il remplit les trous, il remplit les séquences d'Abode N avec de la grenouille. Tu vois, il complète artificiellement.

  • Speaker #0

    Exactement. C'est un film qui est très dur à voir aujourd'hui. Je pense surtout si tu as ton smartphone à côté. Tu n'as qu'une envie, c'est de regarder ton smartphone pendant le film. J'ai dû me faire violence moi pour vraiment le regarder d'une traite.

  • Speaker #1

    Ouais tout à fait, pareil la première fois que je l'avais vu je me suis fait allez vas-y je me suis laissé emporter par l'ambiance puis la deuxième fois effectivement j'ai dû me faire vraiment violence et je dois avouer du coup après j'ai enchaîné sur American Pie parce que j'avais besoin de me réveiller. Qui est un super film. même en le revoyant maintenant je me suis dit tiens 2024 american pass qui a pas d'essai de problématique et tout et franchement ça fonctionne on en parlera peut-être un de ces quatre dans païens storia mais en gros il ya plusieurs choses il n'empêche que ça reste pour moi c'est un film qui est intéressant à voir parce que donc silent running on va parler vous allez comprendre pourquoi c'est intéressant à voir on en 1972 quand le film sort je voulais le synopsis wikipédia ce que C'est dans le futur, la Terre dévastée par un désastre écologique n'a plus assez de ressources naturelles pour survivre. La végétation a presque totalement disparu à bord du transporteur spatial Valley Forge. Une équipe de chercheurs cultive des forêts et de nombreuses espèces végétales sauvées de la catastrophe. Coucou Strange New World, épisode 1. Notamment le botaniste Freeman Lowell, interprété par Bruce Dern, qui s'occupe avec... passions de l'entretien des cerfs géantes avec l'aide de ces robots, des drones appelés Yui et Dewey. Quand, pour des raisons économiques, l'ordre leur est donné de détruire les cultures et de ramener leurs vaisseaux, Freeman s'y refuse. Il tue les trois membres de l'équipage et mettra tout en oeuvre pour sauver la dernière cerf de la destruction et de prendre le contrôle du transporteur. Donc en fait, on a un film sur l'écologie à une époque où ça commençait à en parler et où tout le monde s'en battait les couilles. Et il n'y avait pas encore de dégâts comme maintenant. Et c'est en ça que ce film est intéressant, parce qu'il fait partie de ces films qui sont très très durs à regarder maintenant. Tu sais les films des années 90, où t'as le ou la personnage marginal qui dit Ouais, l'écologie ! Et t'as tous les yeux qui font Ouais, ta gueule ! Ouais, ils sont où tes pensons ? Et toi t'es là en train de te marrer en disant Ah ah ah, c'est tellement nul ! Et maintenant tu pleures, tu vois. Donc il y a ça, mais il y a plusieurs choses à dire.

  • Speaker #0

    Alors, pourquoi ça rendait vous manqué ?

  • Speaker #1

    Alors, ça j'en parle après parce que c'est le plus long débat.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Première chose, l'acteur principal, Bruce Dern, c'est cool, ça fait partie de ces films où vous découvrez des acteurs que vous avez connus vieux. Bruce Dern, c'est le vieux dans les 8 salopards de Quentin Tarantino, qui est assis dans le fauteuil pour faire vrai.

  • Speaker #0

    Ah ok.

  • Speaker #1

    C'est lui. Il y en a un autre, un connard, un mec qui joue un connard. Ron Rifkin, qui c'est le véreux dans L.A. Confidential, un procureur véreux dans L.A. Confidential. Bref, ça c'est des petits plaisirs comme ça. Je crois qu'il joue aussi dans Le Négociateur avec Samuel L. Jackson. Bref, ça c'est les petits plaisirs. Deuxièmement. sans Silent Running, il n'y a pas Star Wars.

  • Speaker #0

    Oui, il y a, oui.

  • Speaker #1

    Parce qu'en fait, c'est en voyant ces effets spéciaux-là que Lucas s'est dit, maintenant, je peux mettre en place un film comme je voudrais, qui s'appellerait Star Wars. Et déjà, apparemment, alors c'est les sources Wikipédia, mais apparemment, donc déjà, il ne voulait pas s'occuper de la réal. Et il avait demandé au réalisateur Douglas Trumbull de le faire. Et lui, il a dit, non, ça ne m'intéresse pas. Par contre, je vais te mettre en contact avec mon équipe. Pour les effets spéciaux. Pour les effets spéciaux. Mon équipe d'effets spéciaux et tout. Et en fait, du coup, c'est marrant parce que tu retrouves notamment les deux droïdes, enfin les deux robots sont des robots qu'on retrouve aussi dans Star Wars. Il y a toute une esthétique pré-Star Wars. Pour ça, c'est très intéressant.

  • Speaker #0

    Et même pré-Battlestar Galactica. Les plans du vaisseau ? Le vaisseau, apparemment, on le retrouve dans le Batossa Galactica pendant un millième de seconde. Le design du vaisseau va servir aux équipes de BSG à designer d'autres vaisseaux que le Batossa Galactica.

  • Speaker #1

    Voilà. Et donc pour ça, c'est un peu un morceau d'histoire. C'est comme regarder La Planète Interdite, sauf que La Planète Interdite, c'est bien, pour découvrir Star Trek ou Le jour où la Terre s'arrêta. Ça reste un moment culte du cinéma de SF, un peu une des pierres qu'on ne se rendait pas compte qu'elle soutenait un mur. Et pour ça, je trouve ça chouette. Voilà, ça, c'est le truc. Maintenant, en quoi c'est un rendez-vous manqué ? Ils étaient quand même trois sur le scénario à ce que je vois et il n'y a pas grand-chose à se mettre sous la dent. Et ce que j'aurais voulu voir, c'était, quitte à remplir avec du vide, en fait, les réflexions sont creuses au possible. Donc, en fait, le problème qu'on a, c'est qu'on a Bruce Dern, donc en fait, c'est le... C'est le gars qui... Il est le mec qui a compris la beauté de la nature, l'importance de la nature face à la nouvelle génération qui n'en a rien à foutre. C'est celui qui va manger un fruit qu'il a mis dans la terre et qu'il a regardé pousser face au gars qui bouffe de la pizza réchauffée et qui dit mais on s'en fout et tout. Et en fait, il y a de temps en temps, ils font de temps en temps des débats. Enfin, des débats. Voilà, c'est le problème. Ils font des débats, avec des gros guillemets, qui sont des non-débats. toute la réglementation de Bruce Dern repose en disant vous avez vu comment les arbres c'est beau et c'est tout. Très américain aussi avec l'aigle qui vient se poser dans sa main c'est ça et du coup c'est creux et tu te fais mais putain t'es en 1972 il y aurait pu, quand je dis qu'il y a un acte manqué il y aurait pu avoir, d'autant plus qu'il comble le vide, il y aurait pu avoir tout un travail d'écriture sur la sensibilisation à l'écologie D'autant plus que je ne suis pas en train de projeter des Ah, il fallait qu'on le sache avant, parce que maintenant c'est trop tard C'est le propos même du film. Le propos même du film, c'est faire attention aux attitudes des hommes qui vont mener à un désastre écologique. Et ce gars qui est perdu dans une espèce d'Éden spatial, qui a pété les plombs et qui dit L'humanité ne mérite pas cet Éden Et avec un journal de bord, avec des pensées partagées et tout. tu aurais pu faire un véritable film documentaire sur l'importance des forêts, de l'écosystème, de tout ça avec les débats avec les autres s'ils avaient été plus fournis au lieu de passer 20 minutes à faire des jeux de cartes où ils jouent du poker t'aurais pu avoir des véritables arguments et contre-arguments qui s'entrechoquent, d'autant plus que l'idée de fond elle est vraie quand ils opposent l'argument c'est que les trois autres qui sont juste là, qui sont littéralement en fait presque des parasites, tu les vois pas travailler Le seul qui travaille, c'est le jardinier. Le botaniste. Voilà, le botaniste. Et les trois autres, quand tu les vois, ils glandent.

  • Speaker #0

    Ils font des courses de cartes.

  • Speaker #1

    Ils font des courses de cartes. Ils ne sont techniquement même pas présentés comme des scientifiques.

  • Speaker #0

    Oui, c'est vrai. Maintenant que tu le dis.

  • Speaker #1

    Le seul, et même en soi, le personnage de Bruiser, le jardinier, n'est même pas un scientifique. C'est un jardinier, quoi. C'est pour ça que je trouve que c'est un rendez-vous manqué. J'aurais voulu, maintenant, faire un film comme ça, ça ne sert plus à rien. Parce que... Merci connard, on le sait.

  • Speaker #0

    Ça tombe bien, il n'y a pas de remake prévu.

  • Speaker #1

    Tant mieux. Et en plus, au-delà de, on le sait, les désastres qu'on encourt, il y a aussi le côté, on est un petit peu plus conscient, peut-être pas tout le monde, mais du rôle de la biodiversité. C'est un peu plus dans les mœurs. On ne défend pas les arbres juste parce que les arbres, c'est bien. Et c'est un peu trop ce qu'il fait, le film. Il dit, vous avez vu comment c'est beau la nature ? Et du coup, moi je peux comprendre si tu n'en as rien à foutre de la nature. mais en mode les balades en forêt en fait t'as l'impression de voir un randonneur qui adore ce balade qui emmerde un citadin parce que lui il aime se balader en forêt et t'as l'autre qui dit mais je t'ai rien demandé moi j'aime bien me balader dans les rues et voilà quoi

  • Speaker #0

    et c'est malheureusement la teneur du débat est écrite pour que ça n'aille pas plus haut que ça pareil pour expliquer aux éditeurs qui n'ont peut-être pas vu le film donc c'est des vaisseaux géants avec des biodômes et on donne l'ordre de faire exploser les biodômes arrive un moment pour des raisons économiques tout à fait et Bruce Dern décide de tuer tout le monde pour sauver le dernier biodôme tout à fait et le vaisseau passe à travers Jupiter je crois les anneaux de Jupiter je pense ouais de ce que je me rappelle et il comprend pas pourquoi la nature se meurt commence à mourir il y a le deuxième tiers du film où il cherche à comprendre pourquoi la nature meurt se meurt dans l'espace quoi c'est là où je me suis dit le film parle peut-être à son époque à des gens qui avaient aucune notion d'écologie même de biologie oui tout à fait il nous prend un peu pour des cons le film oui et la nature se meurt c'est parce qu'elle est loin du soleil quoi voilà euh Le film se résume un peu à ça aussi.

  • Speaker #1

    C'est ça, c'est un espèce de retournement un peu mou. Et je ne pense pas qu'on pouvait... C'est pour ça que j'ai dit que c'est un rendez-vous manqué. T'imagines un film d'une ambition pareille, avec plus d'ambition, où il se serait vraiment donné les moyens d'écrire un scénario. C'est juste de l'écriture de scénario. Parce que je te dis, t'aurais fait un Captain's Log, t'aurais fait un journal de bord avec une voix off, qui remplit tous ces espaces où tu vois en train de filmer des grenouilles et des plantes. Mais il ne l'a pas fait.

  • Speaker #0

    La folie, on aurait pu avoir tout un arc sur la folie aussi.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Il a l'air mort d'avoir tué ses copains, ses collègues. Il essaye avec les drones de recréer une vie sociale.

  • Speaker #1

    C'est vrai.

  • Speaker #0

    On aurait pu avoir tout un arc sur la folie.

  • Speaker #1

    Qu'est-ce qui légitime son acte ? Qu'est-ce qui va légitimer son acte au nom de la morale ? Parce qu'en fait, le problème, c'est que ce film a de l'intérêt maintenant, à l'aune d'aujourd'hui, c'est-à-dire... Tu vois le potentiel narratif, mais je pense même pas pour l'époque, parce que quand tu réfléchis un peu sur l'époque... Comment expliquer ça ? Merde, je me suis un peu perdu, mais comme son argument, c'est juste de dire que la forêt, c'est beau. Et avant, il y avait des forêts. Et tu fais, ouais, OK. Et c'est pour ça que c'est maintenant, c'est que quand tu vois ça, que tu te fais, putain, c'est vrai qu'on a déforesté comme des bâtards. C'est vrai qu'il y a eu tous ces problèmes-là. Et que t'es beaucoup plus conscient, on est beaucoup plus... instruit sur les dégâts que ça peut créer. Alors, je ne dis pas qu'on est tous instruits, mais je dis que le niveau minimum d'instruction sur le sujet, comme tu parles du soleil et la photosynthèse et tout, c'est des cours de science que tu as eus à l'école. On est un peu plus instruits là-dessus. C'est un épisode de Star Trek manqué. On revient toujours à ça, mais c'est un épisode... Pour moi, tu aurais fait un film comme ça où on te dit... C'est un épisode de Star Trek. Tu pourrais avoir, à un moment donné, un Captain's Log... Journal de bord, nous avons repéré une épave dérivant en orbite elliptique autour d'une telle distance du Soleil, machin et tout. Nous sommes allés voir et en fait, t'es dans un jardin et t'as un mec qui est l'espèce de gardien du jardin. Et le gars, il s'est mis à tel horizon, à tel truc orbital du Soleil, et t'as l'épisode écologie du Soleil de Star Trek. Pour moi, ça aurait pu être ça, tu vois. Mais c'est pour ça que je trouve ça dommage.

  • Speaker #0

    Alors, il faut vous dire que le film est totalement tourné dans l'espace. À aucun moment, on nous montre la Terre. Pour un film post-apo, c'est couillu quand même. Ça aurait pu aller dans ces facilités-là en filmant la Terre dévastée et puis après, on est dans l'espace. Le film est entièrement tourné dans l'espace. La maquette était gigantesque. Elle faisait presque plus de 10 mètres. J'ai fait un peu des recherches là-dessus. Ils ont galéré à la transporter. Et c'est grâce à, comme je le disais tout à l'heure, c'est grâce à cette maquette-là que, comme tu le disais tout à l'heure, tout à l'heure, que Star Wars a pu se dire on peut le faire aussi.

  • Speaker #1

    Tout à fait, que c'est les mêmes gars. C'est marrant, je trouve qu'il y a même des trucs par rapport à Star Wars, il y a des plans que tu retrouves dans le 4. C'est pas des plans, mais c'est une manière de filmer quand tu as un insert sur telle zone de la maquette ou du vaisseau qui fait et qui va s'ouvrir. Je trouve que c'est des trucs, moi je vais d'ailleurs me refaire le 4 et le 5 pré-ratrapage des années 2000. Donc j'ai trouvé les versions originales originales. Et j'ai hâte de revoir un peu cette manière de filmer en détail la maquette. Parce que putain, on a une maquette, vas-y, on en profite.

  • Speaker #0

    Ouais, il y a un souci du modèle de la capture. Et pareil, comme tu dis des inserts, il y a carrément un plan qui va faire penser à celui de Luc quand il regarde les deux soleils de Tatouine, avec un insert avec ceinture.

  • Speaker #1

    Il n'y a pas énormément à dire, je crois que ça va être un très très court épisode, mais il n'y a pas énormément à dire.

  • Speaker #0

    Tant mieux, c'est peu de montage.

  • Speaker #1

    Oui, tout à fait, et puis en plus, ce n'est pas comme si le film comble suffisamment les trous pour que nous, on puisse se garder de le faire. Mais ce que j'aurais à dire, c'est que si vous êtes un gros fan de SF, mais pur de dur et que vous ne l'avez pas vu, regardez-le. parce qu'effectivement, vous pouvez faire la connexion avec Star Wars, et ça, c'est vachement cool. Si vous êtes intéressé sur comment on étudiait l'écologie à l'époque, ne le regardez pas, parce que c'est assez vide, c'est assez creux. Par contre, je peux faire une connexion avec un truc à l'époque. Alors, ça m'a rappelé deux choses. Ça m'a rappelé Tolkien et ça m'a rappelé un ministre wallon qu'on avait.

  • Speaker #0

    Je ne sais pas son nom,

  • Speaker #1

    mais en fait... C'était à l'époque de l'écharbonnage. Donc forcément, les gars trouaient comme des porcs. Donc la Belgique, deuxième plus grande exportateur de charbon en son temps, après l'Angleterre, je le rappelle. Donc vous imaginez les désastres sur l'environnement de taper des trous. Si vous allez dans la région de Charleroi, des trous pareils. Si vous allez dans la région de Charleroi, il y a des espèces de petites montagnes. Ce sont les terrils qui ont été, pour ceux qui ne le savent pas, ça a été empilé à la main. Donc c'est toutes les... les déchets d'excavation de mines empilés par les hommes. Et ça fait ça, quoi. Et ce gars-là avait déjà écrit une lettre, un projet de loi écologique en un sens, mais il ne s'en rendait pas compte. Et c'est là que je fais la connexion avec Silent Running. C'est qu'en fait, il expliquait, il disait, OK, c'est important pour l'économie du pays de faire des trous partout, machin, mais il faut quand même qu'on replante après. On ne peut pas laisser l'endroit comme ça. complètement détruit. Et lui, son point d'accroche, il faudra que je retrouve le nom pour la prochaine fois, son point d'accroche, c'était la beauté des balades en forêt, en fait. Il ne pouvait pas détruire toute la forêt et ne rien faire. Et donc, il avait imposé aux propriétaires de mines de charbon de remettre, quand la mine était épuisée, le filon était épuisé, de remettre la mine dans l'ordre du possible. Et si ce n'était pas possible, l'État s'en chargeait. Bien entendu, tous les propriétaires ont fait Ah, vous vous rendez compte, ce n'est pas possible. Et l'État a dû faire Bon, ben, on s'en charge. Et bien entendu, ça ne s'est pas fait. Mais voilà. Et en fait, je trouvais, c'est ça la connexion. C'est-à-dire, au lieu de parler d'écologie d'un point de vue scientifique, d'expliquer l'équilibre de l'écosystème, d'expliquer l'importance. Simplement, genre, c'est con, mais les arbres, ça fait notre oxygène. Enfin, je veux dire, pourquoi dans le film, il n'en parle pas une seule fois ?

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Alors que maintenant, quand je dis qu'on est habitué, quand tu vois un endroit où tu as une serre dans un vaisseau spatial, Quand t'es un peu fan de SF, tu fais Ah, Easy, on pense, c'est pour l'oxygène recyclé. Enfin, tu vois, c'est genre je pense à Sunshine, tu vois.

  • Speaker #0

    Ouais.

  • Speaker #1

    Et donc voilà, ça me faisait penser à ça, cette manière de penser l'écologie à travers la nature, la beauté de la nature. Tolkien le fait aussi, sauf que Tolkien, c'est à travers la plume du conte, la plume du merveilleux. Mais c'est un discours profondément écologique. Et Silent Running le fait, sauf que Silent Running, c'est de la SF, et moi, je lui pardonne moins. Parce que, justement, il fallait entrer dans la science. Il fallait... En fait, c'est deux choses. Il fallait rentrer dans un discours... Il aurait dû rentrer dans un discours beaucoup plus fourni pour rendre la chose vraiment intéressante. Et il y a des putains de trous dans le scénario qui comblent avec du vide. Donc, c'est la preuve qu'il y avait la place. Tu vois ce que je veux dire ?

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Et c'est ça que c'est chiant, parce qu'au final, la deuxième fois, ça m'a gonflé, quoi. Donc, voilà, regardez le film. Vous emballez pas, vous allez checker vite fait la fin, il y a des moments où il joue aux cartes, vous pouvez passer.

  • Speaker #0

    Oui. La fin faisait très au-delà du réel.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Tu disais qu'il y a une sorte de... Tu peux relier ça aussi à au-delà du réel, à la quatrième dimension, avec les robots qui s'occupent de la nature. Parce qu'ils finissent par se suicider, parce que les autres humains vont venir le chercher. Et donc ils finissent par se suicider. D'ailleurs, je n'ai pas compris pourquoi.

  • Speaker #1

    Parce que les humains, dans leur tête, en fait, ce qu'il y a, c'est que la Terre, l'explosion a fait que le vaisseau dérive et l'humanité dit au dernier survivant, donc au jardinier, il dit, écoutez, je suis désolé, on ne peut pas vous garder, on ne peut pas venir vous chercher. Vous êtes en dérive dans l'espace. Et Bruce Dern, il est content de sa Freeman, son personnage s'appelle Freeman. Il est content parce qu'il devient cette espèce d'Adam. Alors, je suis sûr qu'à l'époque, ils ont dû écrire ça en mode Nouvelle Adam

  • Speaker #0

    Le sous-titre du film en français, c'est La Terre survivra

  • Speaker #1

    Voilà. Et qu'à un moment donné, pendant tout le film, la Terre était en train de mettre en place un moyen d'aller venir le chercher. Je crois que c'est peut-être un moyen pour dire que le problème, c'est quand même ce type qui est très marginal. Tu as l'impression que c'est plutôt une vision réac des hippies.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    face à la... Parce que le discours, quand il a son petit discours contre les trois autres, c'est le hippie versus la modernité. Et pas le hippie pissenope, c'est le hippie la nature versus... C'est ça, c'est hippie modernité et que... Au final, ça reste quand même un mec qui n'est pas très agréable, qui n'est pas sympa, qui parle mal même aux robots. Et du coup, je suis perdu dans mes pensées, je suis désolé. J'essaie de combler le film, mais c'est compliqué. Oui, compliqué à combler. Excuse-moi, je suis désolé. Et en fait, le fait que les mecs viennent le rechercher, t'as quand même ce côté Ouais, on est quand même sympa, tu vois Et à nouveau, tu passes à côté du propos du film. Le propos du film, c'est pas que l'humanité est sympa ou pas, parce que le fait que l'humanité dise Bon, le coup d'essai pour des raisons économiques, on arrête ce truc-là ce qui est quelque chose qui est arrivé, je crois. Oui. Ou peut-être que nous, dans les années 70, je crois, il faudrait vérifier ça. Ça, j'attends les gens en commentaire. Mais qu'ils avaient conscience des désastres écologiques que ça pouvait procurer, déjà dans les années 70, de tout ce que ça pouvait créer, et qu'ils n'ont rien fait. c'est pareil pour le plastique ils savaient que ça mettrait des plombes à se dégrader ils ont fait ça s'en bat les couilles c'est facile à produire et donc tu vois c'est ça que je dis c'est un acte manqué il y a tellement de choses que tu pourrais peaufiner développer et tout et ben non non ça a été écrit par trois gars et encore là ils ont réussi à faire un travail moyen quoi voilà ça donne pas très envie de le voir mais c'est normal je vous dis si vous êtes passionné de SF checkez-le parce qu'il est souvent euh il est cité voilà il y en a qui l'ont traité comme précurseur visionnaire génial c'est pas vrai mais voilà c'est tout moi j'ai plus rien à dire de plus sur ce film c'était un petit film et voilà petit épisode d'aujourd'hui tout à fait tu nous conseilles quoi pour la prochaine fois alors la prochaine fois je vais te faire plaisir on regarde les 5 premiers épisodes de Lower Deck ah très bien j'arrête pas de repousser l'échéance je vais m'énerver Mais je me suis dit, allez, on mate 5 épisodes par 5 épisodes. Et il y a combien d'épisodes par saison ?

  • Speaker #0

    Il n'y en a pas beaucoup, il y en a moins de 10.

  • Speaker #1

    5 épisodes par 5 épisodes.

  • Speaker #0

    5 épisodes, voilà, tu vas voir. Tu vas aimer, si tu aimes l'humour d'American Dad.

  • Speaker #1

    Mais je n'aurais jamais vu American Dad.

  • Speaker #0

    Ah, c'est vrai, c'est vrai. On family gag.

  • Speaker #1

    Oui, vite fait. On verra, je vais voir, je vais voir. Voilà, puis un jour, on pourra peut-être parler d'American Pie.

  • Speaker #0

    Avec plaisir. Un hors-série.

  • Speaker #1

    Un hors-série années 90. Ah, je termine avec une petite... Alors, deux choses. La première, demain, mercredi soir, la première du film BXL, qui est un film indépendant. Alors en Belgique, bien entendu. pour nos auditeurs belges qui nous écoutent, essayez de le voir, essayez de le trouver, ça a été fait par des gars qui sont véritablement hors système. Ça parle de deux frères qui essayent de lutter contre l'adversité. Je vous laisse faire vos recherches. Mais voilà, c'est un projet qui moi me tient à cœur parce que ça a été monté par des amis, produit par des amis, filmé par des amis. Un vrai film. Donc, ce n'est pas un petit court-métrage. Il a déjà eu des prix dans les festivals et tout. Donc, il y a ça. Et alors, j'ai découvert un autre truc assez fou. C'est une back-to de Turfu sur Instagram. Je ne dis pas de Blastiz. To de Turfu. En gros, c'est sur Instagram. Ça vous donne toutes les fins des séries. Donc, tu peux voir la dernière scène de MacGyver.

  • Speaker #0

    Ok.

  • Speaker #1

    Et c'est super cool parce que quand t'es un gars comme moi qui n'a pas forcément envie de suivre la totale, de faire toute la saison, tu peux découvrir comment MacGyver s'est terminé, comment Parker Lewis se finit.

  • Speaker #0

    Ah ouais, c'est cool.

  • Speaker #1

    Donc, voilà. Un bac de futur ? Alors... c'est Back to the Turfu parce qu'en plus c'est en français et le tout c'est deux et donc je vous invite sur Instagram t'as la fin de MacGyver, la fin de Parker Lewis ne perd jamais, la fin des incroyables pouvoirs d'Alex Dark Angel, That 70's Show la vie de famille, la fin de Spider-Man de 1994, Madame et Servi, Sabrina l'apprentie sorcière, Charm, Profiler le rebelle, j'ai toujours voulu savoir comment cette série se terminait et ça se termine comment ? En fait, le mec avait... Donc, il était flic, il faisait du bon travail, mais il avait commis le crime le plus grave en témoignant contre d'autres flics qui l'avaient mal tourné. Il faut que je me rappelle du plot. Ces flics avaient tenté de l'éliminer, mais c'est la femme qu'il aimait qui avait été tuée, accusée à tort de meurtre. Et donc, le gars qui a buté sa femme, maintenant, les preuves se sont retournées contre lui. Et il est en fuite. Et quand on a un criminel en fuite, qu'est-ce qu'on appelle un chasseur de primes ? Un hors-la-loi. Un renégat. Et donc, en fait, avec son pote, Tonto, il part à l'aventure récupérer ce fils de pute qui a buté sa femme. Et il part en s'allumant des gros cigares, motos et gros trucks. Voilà, il y a la fin. Vous voulez savoir comment se finit Artlecker à vie ? Il fait Walker Texas Ranger. Vous pouvez voir Back 2 de Turfu. Back 2 de Turfu. Il n'y a que 84 publications, mais c'est super cool. Et l'autre, BXL de Movie. Je vous invite à faire vos recherches, à partager. Moi, je partage pas autant que ça, mais je partage sur Instagram. Et allez voir, allez vous renseigner. C'est vraiment cool, quoi. de voir un projet hors système, on se plaint beaucoup, surtout en Belgique, c'est un peu coincé dans un... Si tu n'as pas la carte, si tu n'as pas le financement et tout ça, là, c'est des mecs qui ont réussi. Ce n'est pas un hold-up, mais qui ont fait les choses bien, qui les ont fait eux-mêmes. Et ça, c'est beau.

  • Speaker #0

    Et bien, allez, BXL. Allez, on attend que ça arrive en France aussi.

  • Speaker #1

    J'espère.

  • Speaker #0

    Avec un distributeur. Voilà. Et bien, merci. Allez, je te dis à la prochaine.

  • Speaker #1

    À la prochaine, Cyril.

  • Speaker #0

    Ciao à tous.

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Description

Émission présentée par Arcady Picardi et Cyril Mickaël

Bonjour et bienvenue dans notre podcast ! Cette semaine, nous plongeons dans l’univers du film Silent Running, sorti en 1972 et réalisé par Douglas Trumbull. Ce long-métrage de science-fiction visionnaire aborde des thèmes fascinants et toujours d’actualité, comme l’écologie, l’humanité face à la destruction de la nature, et la solitude dans l’espace.

Dans cet épisode, nous allons explorer plusieurs questions clés :

  • Quels messages écologiques le film transmet-il, et sont-ils toujours pertinents aujourd’hui ?

  • Comment Douglas Trumbull, connu pour ses effets spéciaux révolutionnaires, a-t-il influencé le genre de la science-fiction avec ce film ?

  • Quelles émotions et réflexions suscite le parcours de Freeman Lowell, le protagoniste ?

  • Enfin, pourquoi Silent Running reste-t-il une œuvre culte et unique dans le paysage cinématographique des années 70 ?

Nous allons aussi revenir sur l’impact visuel du film, sa bande originale envoûtante, et les thématiques philosophiques qu’il soulève. Préparez-vous à embarquer dans un voyage à bord du Valley Forge, une exploration entre nostalgie et questionnements intemporels.


Voici le lien pour découvrir BXL de Ish Ait Hamou, Monir Ait Hamou

https://www.youtube.com/watch?v=unj3a9jaimE


Voici le lien pour découvrir back2theturfu :

https://www.instagram.com/back2theturfu/



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour tout le monde et bienvenue dans Trek Historia. Bonjour Arkady.

  • Speaker #1

    Salut Cyril, tu vas bien ?

  • Speaker #0

    Très bien, et toi ?

  • Speaker #1

    Ça va, ça va. Début d'année en fanfare, donc on s'accroche, mais c'est pour la bonne cause, donc c'est cool. Et toi ?

  • Speaker #0

    Eh ben ça va aussi. Début d'année en fanfare également, donc on s'accroche tout comme toi. Allez, cette semaine on parle de quoi ?

  • Speaker #1

    Cette semaine on parle d'un film de 1972 qui s'appelle Silent Running. Ok. Alors c'est un... C'est moi qui t'ai conseillé, qui ai proposé qu'on regarde ce film. C'est un film que j'avais déjà vu, qui est particulier.

  • Speaker #0

    Oui, oui, très particulier. Tu l'avais vu quand, ce film ?

  • Speaker #1

    Alors, moi, je l'ai vu il y a à peu près un an, je crois, un truc comme ça. Dans le courant de l'année passée, je t'ai tombé sur la jaquette. Je t'ai tombé sur le DVD dans un magasin de seconde main. Et je suis toujours très curieux des vieux films de SF. Et je me suis dit, allez, vas-y, tu sais quoi, je vais le regarder. Et quand je l'ai vu la première fois, je me suis fait... Bon, putain, c'est pas dingue, mais en même temps, c'est sympa et machin. Et donc, j'avais un souvenir. Ok, tiens. Puis, je l'ai revu. Je fais Ah, ok.

  • Speaker #0

    C'est particulier. Je tenais mon ressenti. Ça aurait été un super épisode pour un au-delà du réel ou un cinquième dimension, tu vois. Le film manque d'ambition, clairement. Il a été fait avec peu de moyens, je crois même pas un million de dollars de budget. Tu sens que c'est très artisanal et il tire sur la longueur.

  • Speaker #1

    Tout à fait, il remplit les trous, il remplit les séquences d'Abode N avec de la grenouille. Tu vois, il complète artificiellement.

  • Speaker #0

    Exactement. C'est un film qui est très dur à voir aujourd'hui. Je pense surtout si tu as ton smartphone à côté. Tu n'as qu'une envie, c'est de regarder ton smartphone pendant le film. J'ai dû me faire violence moi pour vraiment le regarder d'une traite.

  • Speaker #1

    Ouais tout à fait, pareil la première fois que je l'avais vu je me suis fait allez vas-y je me suis laissé emporter par l'ambiance puis la deuxième fois effectivement j'ai dû me faire vraiment violence et je dois avouer du coup après j'ai enchaîné sur American Pie parce que j'avais besoin de me réveiller. Qui est un super film. même en le revoyant maintenant je me suis dit tiens 2024 american pass qui a pas d'essai de problématique et tout et franchement ça fonctionne on en parlera peut-être un de ces quatre dans païens storia mais en gros il ya plusieurs choses il n'empêche que ça reste pour moi c'est un film qui est intéressant à voir parce que donc silent running on va parler vous allez comprendre pourquoi c'est intéressant à voir on en 1972 quand le film sort je voulais le synopsis wikipédia ce que C'est dans le futur, la Terre dévastée par un désastre écologique n'a plus assez de ressources naturelles pour survivre. La végétation a presque totalement disparu à bord du transporteur spatial Valley Forge. Une équipe de chercheurs cultive des forêts et de nombreuses espèces végétales sauvées de la catastrophe. Coucou Strange New World, épisode 1. Notamment le botaniste Freeman Lowell, interprété par Bruce Dern, qui s'occupe avec... passions de l'entretien des cerfs géantes avec l'aide de ces robots, des drones appelés Yui et Dewey. Quand, pour des raisons économiques, l'ordre leur est donné de détruire les cultures et de ramener leurs vaisseaux, Freeman s'y refuse. Il tue les trois membres de l'équipage et mettra tout en oeuvre pour sauver la dernière cerf de la destruction et de prendre le contrôle du transporteur. Donc en fait, on a un film sur l'écologie à une époque où ça commençait à en parler et où tout le monde s'en battait les couilles. Et il n'y avait pas encore de dégâts comme maintenant. Et c'est en ça que ce film est intéressant, parce qu'il fait partie de ces films qui sont très très durs à regarder maintenant. Tu sais les films des années 90, où t'as le ou la personnage marginal qui dit Ouais, l'écologie ! Et t'as tous les yeux qui font Ouais, ta gueule ! Ouais, ils sont où tes pensons ? Et toi t'es là en train de te marrer en disant Ah ah ah, c'est tellement nul ! Et maintenant tu pleures, tu vois. Donc il y a ça, mais il y a plusieurs choses à dire.

  • Speaker #0

    Alors, pourquoi ça rendait vous manqué ?

  • Speaker #1

    Alors, ça j'en parle après parce que c'est le plus long débat.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Première chose, l'acteur principal, Bruce Dern, c'est cool, ça fait partie de ces films où vous découvrez des acteurs que vous avez connus vieux. Bruce Dern, c'est le vieux dans les 8 salopards de Quentin Tarantino, qui est assis dans le fauteuil pour faire vrai.

  • Speaker #0

    Ah ok.

  • Speaker #1

    C'est lui. Il y en a un autre, un connard, un mec qui joue un connard. Ron Rifkin, qui c'est le véreux dans L.A. Confidential, un procureur véreux dans L.A. Confidential. Bref, ça c'est des petits plaisirs comme ça. Je crois qu'il joue aussi dans Le Négociateur avec Samuel L. Jackson. Bref, ça c'est les petits plaisirs. Deuxièmement. sans Silent Running, il n'y a pas Star Wars.

  • Speaker #0

    Oui, il y a, oui.

  • Speaker #1

    Parce qu'en fait, c'est en voyant ces effets spéciaux-là que Lucas s'est dit, maintenant, je peux mettre en place un film comme je voudrais, qui s'appellerait Star Wars. Et déjà, apparemment, alors c'est les sources Wikipédia, mais apparemment, donc déjà, il ne voulait pas s'occuper de la réal. Et il avait demandé au réalisateur Douglas Trumbull de le faire. Et lui, il a dit, non, ça ne m'intéresse pas. Par contre, je vais te mettre en contact avec mon équipe. Pour les effets spéciaux. Pour les effets spéciaux. Mon équipe d'effets spéciaux et tout. Et en fait, du coup, c'est marrant parce que tu retrouves notamment les deux droïdes, enfin les deux robots sont des robots qu'on retrouve aussi dans Star Wars. Il y a toute une esthétique pré-Star Wars. Pour ça, c'est très intéressant.

  • Speaker #0

    Et même pré-Battlestar Galactica. Les plans du vaisseau ? Le vaisseau, apparemment, on le retrouve dans le Batossa Galactica pendant un millième de seconde. Le design du vaisseau va servir aux équipes de BSG à designer d'autres vaisseaux que le Batossa Galactica.

  • Speaker #1

    Voilà. Et donc pour ça, c'est un peu un morceau d'histoire. C'est comme regarder La Planète Interdite, sauf que La Planète Interdite, c'est bien, pour découvrir Star Trek ou Le jour où la Terre s'arrêta. Ça reste un moment culte du cinéma de SF, un peu une des pierres qu'on ne se rendait pas compte qu'elle soutenait un mur. Et pour ça, je trouve ça chouette. Voilà, ça, c'est le truc. Maintenant, en quoi c'est un rendez-vous manqué ? Ils étaient quand même trois sur le scénario à ce que je vois et il n'y a pas grand-chose à se mettre sous la dent. Et ce que j'aurais voulu voir, c'était, quitte à remplir avec du vide, en fait, les réflexions sont creuses au possible. Donc, en fait, le problème qu'on a, c'est qu'on a Bruce Dern, donc en fait, c'est le... C'est le gars qui... Il est le mec qui a compris la beauté de la nature, l'importance de la nature face à la nouvelle génération qui n'en a rien à foutre. C'est celui qui va manger un fruit qu'il a mis dans la terre et qu'il a regardé pousser face au gars qui bouffe de la pizza réchauffée et qui dit mais on s'en fout et tout. Et en fait, il y a de temps en temps, ils font de temps en temps des débats. Enfin, des débats. Voilà, c'est le problème. Ils font des débats, avec des gros guillemets, qui sont des non-débats. toute la réglementation de Bruce Dern repose en disant vous avez vu comment les arbres c'est beau et c'est tout. Très américain aussi avec l'aigle qui vient se poser dans sa main c'est ça et du coup c'est creux et tu te fais mais putain t'es en 1972 il y aurait pu, quand je dis qu'il y a un acte manqué il y aurait pu avoir, d'autant plus qu'il comble le vide, il y aurait pu avoir tout un travail d'écriture sur la sensibilisation à l'écologie D'autant plus que je ne suis pas en train de projeter des Ah, il fallait qu'on le sache avant, parce que maintenant c'est trop tard C'est le propos même du film. Le propos même du film, c'est faire attention aux attitudes des hommes qui vont mener à un désastre écologique. Et ce gars qui est perdu dans une espèce d'Éden spatial, qui a pété les plombs et qui dit L'humanité ne mérite pas cet Éden Et avec un journal de bord, avec des pensées partagées et tout. tu aurais pu faire un véritable film documentaire sur l'importance des forêts, de l'écosystème, de tout ça avec les débats avec les autres s'ils avaient été plus fournis au lieu de passer 20 minutes à faire des jeux de cartes où ils jouent du poker t'aurais pu avoir des véritables arguments et contre-arguments qui s'entrechoquent, d'autant plus que l'idée de fond elle est vraie quand ils opposent l'argument c'est que les trois autres qui sont juste là, qui sont littéralement en fait presque des parasites, tu les vois pas travailler Le seul qui travaille, c'est le jardinier. Le botaniste. Voilà, le botaniste. Et les trois autres, quand tu les vois, ils glandent.

  • Speaker #0

    Ils font des courses de cartes.

  • Speaker #1

    Ils font des courses de cartes. Ils ne sont techniquement même pas présentés comme des scientifiques.

  • Speaker #0

    Oui, c'est vrai. Maintenant que tu le dis.

  • Speaker #1

    Le seul, et même en soi, le personnage de Bruiser, le jardinier, n'est même pas un scientifique. C'est un jardinier, quoi. C'est pour ça que je trouve que c'est un rendez-vous manqué. J'aurais voulu, maintenant, faire un film comme ça, ça ne sert plus à rien. Parce que... Merci connard, on le sait.

  • Speaker #0

    Ça tombe bien, il n'y a pas de remake prévu.

  • Speaker #1

    Tant mieux. Et en plus, au-delà de, on le sait, les désastres qu'on encourt, il y a aussi le côté, on est un petit peu plus conscient, peut-être pas tout le monde, mais du rôle de la biodiversité. C'est un peu plus dans les mœurs. On ne défend pas les arbres juste parce que les arbres, c'est bien. Et c'est un peu trop ce qu'il fait, le film. Il dit, vous avez vu comment c'est beau la nature ? Et du coup, moi je peux comprendre si tu n'en as rien à foutre de la nature. mais en mode les balades en forêt en fait t'as l'impression de voir un randonneur qui adore ce balade qui emmerde un citadin parce que lui il aime se balader en forêt et t'as l'autre qui dit mais je t'ai rien demandé moi j'aime bien me balader dans les rues et voilà quoi

  • Speaker #0

    et c'est malheureusement la teneur du débat est écrite pour que ça n'aille pas plus haut que ça pareil pour expliquer aux éditeurs qui n'ont peut-être pas vu le film donc c'est des vaisseaux géants avec des biodômes et on donne l'ordre de faire exploser les biodômes arrive un moment pour des raisons économiques tout à fait et Bruce Dern décide de tuer tout le monde pour sauver le dernier biodôme tout à fait et le vaisseau passe à travers Jupiter je crois les anneaux de Jupiter je pense ouais de ce que je me rappelle et il comprend pas pourquoi la nature se meurt commence à mourir il y a le deuxième tiers du film où il cherche à comprendre pourquoi la nature meurt se meurt dans l'espace quoi c'est là où je me suis dit le film parle peut-être à son époque à des gens qui avaient aucune notion d'écologie même de biologie oui tout à fait il nous prend un peu pour des cons le film oui et la nature se meurt c'est parce qu'elle est loin du soleil quoi voilà euh Le film se résume un peu à ça aussi.

  • Speaker #1

    C'est ça, c'est un espèce de retournement un peu mou. Et je ne pense pas qu'on pouvait... C'est pour ça que j'ai dit que c'est un rendez-vous manqué. T'imagines un film d'une ambition pareille, avec plus d'ambition, où il se serait vraiment donné les moyens d'écrire un scénario. C'est juste de l'écriture de scénario. Parce que je te dis, t'aurais fait un Captain's Log, t'aurais fait un journal de bord avec une voix off, qui remplit tous ces espaces où tu vois en train de filmer des grenouilles et des plantes. Mais il ne l'a pas fait.

  • Speaker #0

    La folie, on aurait pu avoir tout un arc sur la folie aussi.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Il a l'air mort d'avoir tué ses copains, ses collègues. Il essaye avec les drones de recréer une vie sociale.

  • Speaker #1

    C'est vrai.

  • Speaker #0

    On aurait pu avoir tout un arc sur la folie.

  • Speaker #1

    Qu'est-ce qui légitime son acte ? Qu'est-ce qui va légitimer son acte au nom de la morale ? Parce qu'en fait, le problème, c'est que ce film a de l'intérêt maintenant, à l'aune d'aujourd'hui, c'est-à-dire... Tu vois le potentiel narratif, mais je pense même pas pour l'époque, parce que quand tu réfléchis un peu sur l'époque... Comment expliquer ça ? Merde, je me suis un peu perdu, mais comme son argument, c'est juste de dire que la forêt, c'est beau. Et avant, il y avait des forêts. Et tu fais, ouais, OK. Et c'est pour ça que c'est maintenant, c'est que quand tu vois ça, que tu te fais, putain, c'est vrai qu'on a déforesté comme des bâtards. C'est vrai qu'il y a eu tous ces problèmes-là. Et que t'es beaucoup plus conscient, on est beaucoup plus... instruit sur les dégâts que ça peut créer. Alors, je ne dis pas qu'on est tous instruits, mais je dis que le niveau minimum d'instruction sur le sujet, comme tu parles du soleil et la photosynthèse et tout, c'est des cours de science que tu as eus à l'école. On est un peu plus instruits là-dessus. C'est un épisode de Star Trek manqué. On revient toujours à ça, mais c'est un épisode... Pour moi, tu aurais fait un film comme ça où on te dit... C'est un épisode de Star Trek. Tu pourrais avoir, à un moment donné, un Captain's Log... Journal de bord, nous avons repéré une épave dérivant en orbite elliptique autour d'une telle distance du Soleil, machin et tout. Nous sommes allés voir et en fait, t'es dans un jardin et t'as un mec qui est l'espèce de gardien du jardin. Et le gars, il s'est mis à tel horizon, à tel truc orbital du Soleil, et t'as l'épisode écologie du Soleil de Star Trek. Pour moi, ça aurait pu être ça, tu vois. Mais c'est pour ça que je trouve ça dommage.

  • Speaker #0

    Alors, il faut vous dire que le film est totalement tourné dans l'espace. À aucun moment, on nous montre la Terre. Pour un film post-apo, c'est couillu quand même. Ça aurait pu aller dans ces facilités-là en filmant la Terre dévastée et puis après, on est dans l'espace. Le film est entièrement tourné dans l'espace. La maquette était gigantesque. Elle faisait presque plus de 10 mètres. J'ai fait un peu des recherches là-dessus. Ils ont galéré à la transporter. Et c'est grâce à, comme je le disais tout à l'heure, c'est grâce à cette maquette-là que, comme tu le disais tout à l'heure, tout à l'heure, que Star Wars a pu se dire on peut le faire aussi.

  • Speaker #1

    Tout à fait, que c'est les mêmes gars. C'est marrant, je trouve qu'il y a même des trucs par rapport à Star Wars, il y a des plans que tu retrouves dans le 4. C'est pas des plans, mais c'est une manière de filmer quand tu as un insert sur telle zone de la maquette ou du vaisseau qui fait et qui va s'ouvrir. Je trouve que c'est des trucs, moi je vais d'ailleurs me refaire le 4 et le 5 pré-ratrapage des années 2000. Donc j'ai trouvé les versions originales originales. Et j'ai hâte de revoir un peu cette manière de filmer en détail la maquette. Parce que putain, on a une maquette, vas-y, on en profite.

  • Speaker #0

    Ouais, il y a un souci du modèle de la capture. Et pareil, comme tu dis des inserts, il y a carrément un plan qui va faire penser à celui de Luc quand il regarde les deux soleils de Tatouine, avec un insert avec ceinture.

  • Speaker #1

    Il n'y a pas énormément à dire, je crois que ça va être un très très court épisode, mais il n'y a pas énormément à dire.

  • Speaker #0

    Tant mieux, c'est peu de montage.

  • Speaker #1

    Oui, tout à fait, et puis en plus, ce n'est pas comme si le film comble suffisamment les trous pour que nous, on puisse se garder de le faire. Mais ce que j'aurais à dire, c'est que si vous êtes un gros fan de SF, mais pur de dur et que vous ne l'avez pas vu, regardez-le. parce qu'effectivement, vous pouvez faire la connexion avec Star Wars, et ça, c'est vachement cool. Si vous êtes intéressé sur comment on étudiait l'écologie à l'époque, ne le regardez pas, parce que c'est assez vide, c'est assez creux. Par contre, je peux faire une connexion avec un truc à l'époque. Alors, ça m'a rappelé deux choses. Ça m'a rappelé Tolkien et ça m'a rappelé un ministre wallon qu'on avait.

  • Speaker #0

    Je ne sais pas son nom,

  • Speaker #1

    mais en fait... C'était à l'époque de l'écharbonnage. Donc forcément, les gars trouaient comme des porcs. Donc la Belgique, deuxième plus grande exportateur de charbon en son temps, après l'Angleterre, je le rappelle. Donc vous imaginez les désastres sur l'environnement de taper des trous. Si vous allez dans la région de Charleroi, des trous pareils. Si vous allez dans la région de Charleroi, il y a des espèces de petites montagnes. Ce sont les terrils qui ont été, pour ceux qui ne le savent pas, ça a été empilé à la main. Donc c'est toutes les... les déchets d'excavation de mines empilés par les hommes. Et ça fait ça, quoi. Et ce gars-là avait déjà écrit une lettre, un projet de loi écologique en un sens, mais il ne s'en rendait pas compte. Et c'est là que je fais la connexion avec Silent Running. C'est qu'en fait, il expliquait, il disait, OK, c'est important pour l'économie du pays de faire des trous partout, machin, mais il faut quand même qu'on replante après. On ne peut pas laisser l'endroit comme ça. complètement détruit. Et lui, son point d'accroche, il faudra que je retrouve le nom pour la prochaine fois, son point d'accroche, c'était la beauté des balades en forêt, en fait. Il ne pouvait pas détruire toute la forêt et ne rien faire. Et donc, il avait imposé aux propriétaires de mines de charbon de remettre, quand la mine était épuisée, le filon était épuisé, de remettre la mine dans l'ordre du possible. Et si ce n'était pas possible, l'État s'en chargeait. Bien entendu, tous les propriétaires ont fait Ah, vous vous rendez compte, ce n'est pas possible. Et l'État a dû faire Bon, ben, on s'en charge. Et bien entendu, ça ne s'est pas fait. Mais voilà. Et en fait, je trouvais, c'est ça la connexion. C'est-à-dire, au lieu de parler d'écologie d'un point de vue scientifique, d'expliquer l'équilibre de l'écosystème, d'expliquer l'importance. Simplement, genre, c'est con, mais les arbres, ça fait notre oxygène. Enfin, je veux dire, pourquoi dans le film, il n'en parle pas une seule fois ?

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Alors que maintenant, quand je dis qu'on est habitué, quand tu vois un endroit où tu as une serre dans un vaisseau spatial, Quand t'es un peu fan de SF, tu fais Ah, Easy, on pense, c'est pour l'oxygène recyclé. Enfin, tu vois, c'est genre je pense à Sunshine, tu vois.

  • Speaker #0

    Ouais.

  • Speaker #1

    Et donc voilà, ça me faisait penser à ça, cette manière de penser l'écologie à travers la nature, la beauté de la nature. Tolkien le fait aussi, sauf que Tolkien, c'est à travers la plume du conte, la plume du merveilleux. Mais c'est un discours profondément écologique. Et Silent Running le fait, sauf que Silent Running, c'est de la SF, et moi, je lui pardonne moins. Parce que, justement, il fallait entrer dans la science. Il fallait... En fait, c'est deux choses. Il fallait rentrer dans un discours... Il aurait dû rentrer dans un discours beaucoup plus fourni pour rendre la chose vraiment intéressante. Et il y a des putains de trous dans le scénario qui comblent avec du vide. Donc, c'est la preuve qu'il y avait la place. Tu vois ce que je veux dire ?

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Et c'est ça que c'est chiant, parce qu'au final, la deuxième fois, ça m'a gonflé, quoi. Donc, voilà, regardez le film. Vous emballez pas, vous allez checker vite fait la fin, il y a des moments où il joue aux cartes, vous pouvez passer.

  • Speaker #0

    Oui. La fin faisait très au-delà du réel.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Tu disais qu'il y a une sorte de... Tu peux relier ça aussi à au-delà du réel, à la quatrième dimension, avec les robots qui s'occupent de la nature. Parce qu'ils finissent par se suicider, parce que les autres humains vont venir le chercher. Et donc ils finissent par se suicider. D'ailleurs, je n'ai pas compris pourquoi.

  • Speaker #1

    Parce que les humains, dans leur tête, en fait, ce qu'il y a, c'est que la Terre, l'explosion a fait que le vaisseau dérive et l'humanité dit au dernier survivant, donc au jardinier, il dit, écoutez, je suis désolé, on ne peut pas vous garder, on ne peut pas venir vous chercher. Vous êtes en dérive dans l'espace. Et Bruce Dern, il est content de sa Freeman, son personnage s'appelle Freeman. Il est content parce qu'il devient cette espèce d'Adam. Alors, je suis sûr qu'à l'époque, ils ont dû écrire ça en mode Nouvelle Adam

  • Speaker #0

    Le sous-titre du film en français, c'est La Terre survivra

  • Speaker #1

    Voilà. Et qu'à un moment donné, pendant tout le film, la Terre était en train de mettre en place un moyen d'aller venir le chercher. Je crois que c'est peut-être un moyen pour dire que le problème, c'est quand même ce type qui est très marginal. Tu as l'impression que c'est plutôt une vision réac des hippies.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    face à la... Parce que le discours, quand il a son petit discours contre les trois autres, c'est le hippie versus la modernité. Et pas le hippie pissenope, c'est le hippie la nature versus... C'est ça, c'est hippie modernité et que... Au final, ça reste quand même un mec qui n'est pas très agréable, qui n'est pas sympa, qui parle mal même aux robots. Et du coup, je suis perdu dans mes pensées, je suis désolé. J'essaie de combler le film, mais c'est compliqué. Oui, compliqué à combler. Excuse-moi, je suis désolé. Et en fait, le fait que les mecs viennent le rechercher, t'as quand même ce côté Ouais, on est quand même sympa, tu vois Et à nouveau, tu passes à côté du propos du film. Le propos du film, c'est pas que l'humanité est sympa ou pas, parce que le fait que l'humanité dise Bon, le coup d'essai pour des raisons économiques, on arrête ce truc-là ce qui est quelque chose qui est arrivé, je crois. Oui. Ou peut-être que nous, dans les années 70, je crois, il faudrait vérifier ça. Ça, j'attends les gens en commentaire. Mais qu'ils avaient conscience des désastres écologiques que ça pouvait procurer, déjà dans les années 70, de tout ce que ça pouvait créer, et qu'ils n'ont rien fait. c'est pareil pour le plastique ils savaient que ça mettrait des plombes à se dégrader ils ont fait ça s'en bat les couilles c'est facile à produire et donc tu vois c'est ça que je dis c'est un acte manqué il y a tellement de choses que tu pourrais peaufiner développer et tout et ben non non ça a été écrit par trois gars et encore là ils ont réussi à faire un travail moyen quoi voilà ça donne pas très envie de le voir mais c'est normal je vous dis si vous êtes passionné de SF checkez-le parce qu'il est souvent euh il est cité voilà il y en a qui l'ont traité comme précurseur visionnaire génial c'est pas vrai mais voilà c'est tout moi j'ai plus rien à dire de plus sur ce film c'était un petit film et voilà petit épisode d'aujourd'hui tout à fait tu nous conseilles quoi pour la prochaine fois alors la prochaine fois je vais te faire plaisir on regarde les 5 premiers épisodes de Lower Deck ah très bien j'arrête pas de repousser l'échéance je vais m'énerver Mais je me suis dit, allez, on mate 5 épisodes par 5 épisodes. Et il y a combien d'épisodes par saison ?

  • Speaker #0

    Il n'y en a pas beaucoup, il y en a moins de 10.

  • Speaker #1

    5 épisodes par 5 épisodes.

  • Speaker #0

    5 épisodes, voilà, tu vas voir. Tu vas aimer, si tu aimes l'humour d'American Dad.

  • Speaker #1

    Mais je n'aurais jamais vu American Dad.

  • Speaker #0

    Ah, c'est vrai, c'est vrai. On family gag.

  • Speaker #1

    Oui, vite fait. On verra, je vais voir, je vais voir. Voilà, puis un jour, on pourra peut-être parler d'American Pie.

  • Speaker #0

    Avec plaisir. Un hors-série.

  • Speaker #1

    Un hors-série années 90. Ah, je termine avec une petite... Alors, deux choses. La première, demain, mercredi soir, la première du film BXL, qui est un film indépendant. Alors en Belgique, bien entendu. pour nos auditeurs belges qui nous écoutent, essayez de le voir, essayez de le trouver, ça a été fait par des gars qui sont véritablement hors système. Ça parle de deux frères qui essayent de lutter contre l'adversité. Je vous laisse faire vos recherches. Mais voilà, c'est un projet qui moi me tient à cœur parce que ça a été monté par des amis, produit par des amis, filmé par des amis. Un vrai film. Donc, ce n'est pas un petit court-métrage. Il a déjà eu des prix dans les festivals et tout. Donc, il y a ça. Et alors, j'ai découvert un autre truc assez fou. C'est une back-to de Turfu sur Instagram. Je ne dis pas de Blastiz. To de Turfu. En gros, c'est sur Instagram. Ça vous donne toutes les fins des séries. Donc, tu peux voir la dernière scène de MacGyver.

  • Speaker #0

    Ok.

  • Speaker #1

    Et c'est super cool parce que quand t'es un gars comme moi qui n'a pas forcément envie de suivre la totale, de faire toute la saison, tu peux découvrir comment MacGyver s'est terminé, comment Parker Lewis se finit.

  • Speaker #0

    Ah ouais, c'est cool.

  • Speaker #1

    Donc, voilà. Un bac de futur ? Alors... c'est Back to the Turfu parce qu'en plus c'est en français et le tout c'est deux et donc je vous invite sur Instagram t'as la fin de MacGyver, la fin de Parker Lewis ne perd jamais, la fin des incroyables pouvoirs d'Alex Dark Angel, That 70's Show la vie de famille, la fin de Spider-Man de 1994, Madame et Servi, Sabrina l'apprentie sorcière, Charm, Profiler le rebelle, j'ai toujours voulu savoir comment cette série se terminait et ça se termine comment ? En fait, le mec avait... Donc, il était flic, il faisait du bon travail, mais il avait commis le crime le plus grave en témoignant contre d'autres flics qui l'avaient mal tourné. Il faut que je me rappelle du plot. Ces flics avaient tenté de l'éliminer, mais c'est la femme qu'il aimait qui avait été tuée, accusée à tort de meurtre. Et donc, le gars qui a buté sa femme, maintenant, les preuves se sont retournées contre lui. Et il est en fuite. Et quand on a un criminel en fuite, qu'est-ce qu'on appelle un chasseur de primes ? Un hors-la-loi. Un renégat. Et donc, en fait, avec son pote, Tonto, il part à l'aventure récupérer ce fils de pute qui a buté sa femme. Et il part en s'allumant des gros cigares, motos et gros trucks. Voilà, il y a la fin. Vous voulez savoir comment se finit Artlecker à vie ? Il fait Walker Texas Ranger. Vous pouvez voir Back 2 de Turfu. Back 2 de Turfu. Il n'y a que 84 publications, mais c'est super cool. Et l'autre, BXL de Movie. Je vous invite à faire vos recherches, à partager. Moi, je partage pas autant que ça, mais je partage sur Instagram. Et allez voir, allez vous renseigner. C'est vraiment cool, quoi. de voir un projet hors système, on se plaint beaucoup, surtout en Belgique, c'est un peu coincé dans un... Si tu n'as pas la carte, si tu n'as pas le financement et tout ça, là, c'est des mecs qui ont réussi. Ce n'est pas un hold-up, mais qui ont fait les choses bien, qui les ont fait eux-mêmes. Et ça, c'est beau.

  • Speaker #0

    Et bien, allez, BXL. Allez, on attend que ça arrive en France aussi.

  • Speaker #1

    J'espère.

  • Speaker #0

    Avec un distributeur. Voilà. Et bien, merci. Allez, je te dis à la prochaine.

  • Speaker #1

    À la prochaine, Cyril.

  • Speaker #0

    Ciao à tous.

Description

Émission présentée par Arcady Picardi et Cyril Mickaël

Bonjour et bienvenue dans notre podcast ! Cette semaine, nous plongeons dans l’univers du film Silent Running, sorti en 1972 et réalisé par Douglas Trumbull. Ce long-métrage de science-fiction visionnaire aborde des thèmes fascinants et toujours d’actualité, comme l’écologie, l’humanité face à la destruction de la nature, et la solitude dans l’espace.

Dans cet épisode, nous allons explorer plusieurs questions clés :

  • Quels messages écologiques le film transmet-il, et sont-ils toujours pertinents aujourd’hui ?

  • Comment Douglas Trumbull, connu pour ses effets spéciaux révolutionnaires, a-t-il influencé le genre de la science-fiction avec ce film ?

  • Quelles émotions et réflexions suscite le parcours de Freeman Lowell, le protagoniste ?

  • Enfin, pourquoi Silent Running reste-t-il une œuvre culte et unique dans le paysage cinématographique des années 70 ?

Nous allons aussi revenir sur l’impact visuel du film, sa bande originale envoûtante, et les thématiques philosophiques qu’il soulève. Préparez-vous à embarquer dans un voyage à bord du Valley Forge, une exploration entre nostalgie et questionnements intemporels.


Voici le lien pour découvrir BXL de Ish Ait Hamou, Monir Ait Hamou

https://www.youtube.com/watch?v=unj3a9jaimE


Voici le lien pour découvrir back2theturfu :

https://www.instagram.com/back2theturfu/



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour tout le monde et bienvenue dans Trek Historia. Bonjour Arkady.

  • Speaker #1

    Salut Cyril, tu vas bien ?

  • Speaker #0

    Très bien, et toi ?

  • Speaker #1

    Ça va, ça va. Début d'année en fanfare, donc on s'accroche, mais c'est pour la bonne cause, donc c'est cool. Et toi ?

  • Speaker #0

    Eh ben ça va aussi. Début d'année en fanfare également, donc on s'accroche tout comme toi. Allez, cette semaine on parle de quoi ?

  • Speaker #1

    Cette semaine on parle d'un film de 1972 qui s'appelle Silent Running. Ok. Alors c'est un... C'est moi qui t'ai conseillé, qui ai proposé qu'on regarde ce film. C'est un film que j'avais déjà vu, qui est particulier.

  • Speaker #0

    Oui, oui, très particulier. Tu l'avais vu quand, ce film ?

  • Speaker #1

    Alors, moi, je l'ai vu il y a à peu près un an, je crois, un truc comme ça. Dans le courant de l'année passée, je t'ai tombé sur la jaquette. Je t'ai tombé sur le DVD dans un magasin de seconde main. Et je suis toujours très curieux des vieux films de SF. Et je me suis dit, allez, vas-y, tu sais quoi, je vais le regarder. Et quand je l'ai vu la première fois, je me suis fait... Bon, putain, c'est pas dingue, mais en même temps, c'est sympa et machin. Et donc, j'avais un souvenir. Ok, tiens. Puis, je l'ai revu. Je fais Ah, ok.

  • Speaker #0

    C'est particulier. Je tenais mon ressenti. Ça aurait été un super épisode pour un au-delà du réel ou un cinquième dimension, tu vois. Le film manque d'ambition, clairement. Il a été fait avec peu de moyens, je crois même pas un million de dollars de budget. Tu sens que c'est très artisanal et il tire sur la longueur.

  • Speaker #1

    Tout à fait, il remplit les trous, il remplit les séquences d'Abode N avec de la grenouille. Tu vois, il complète artificiellement.

  • Speaker #0

    Exactement. C'est un film qui est très dur à voir aujourd'hui. Je pense surtout si tu as ton smartphone à côté. Tu n'as qu'une envie, c'est de regarder ton smartphone pendant le film. J'ai dû me faire violence moi pour vraiment le regarder d'une traite.

  • Speaker #1

    Ouais tout à fait, pareil la première fois que je l'avais vu je me suis fait allez vas-y je me suis laissé emporter par l'ambiance puis la deuxième fois effectivement j'ai dû me faire vraiment violence et je dois avouer du coup après j'ai enchaîné sur American Pie parce que j'avais besoin de me réveiller. Qui est un super film. même en le revoyant maintenant je me suis dit tiens 2024 american pass qui a pas d'essai de problématique et tout et franchement ça fonctionne on en parlera peut-être un de ces quatre dans païens storia mais en gros il ya plusieurs choses il n'empêche que ça reste pour moi c'est un film qui est intéressant à voir parce que donc silent running on va parler vous allez comprendre pourquoi c'est intéressant à voir on en 1972 quand le film sort je voulais le synopsis wikipédia ce que C'est dans le futur, la Terre dévastée par un désastre écologique n'a plus assez de ressources naturelles pour survivre. La végétation a presque totalement disparu à bord du transporteur spatial Valley Forge. Une équipe de chercheurs cultive des forêts et de nombreuses espèces végétales sauvées de la catastrophe. Coucou Strange New World, épisode 1. Notamment le botaniste Freeman Lowell, interprété par Bruce Dern, qui s'occupe avec... passions de l'entretien des cerfs géantes avec l'aide de ces robots, des drones appelés Yui et Dewey. Quand, pour des raisons économiques, l'ordre leur est donné de détruire les cultures et de ramener leurs vaisseaux, Freeman s'y refuse. Il tue les trois membres de l'équipage et mettra tout en oeuvre pour sauver la dernière cerf de la destruction et de prendre le contrôle du transporteur. Donc en fait, on a un film sur l'écologie à une époque où ça commençait à en parler et où tout le monde s'en battait les couilles. Et il n'y avait pas encore de dégâts comme maintenant. Et c'est en ça que ce film est intéressant, parce qu'il fait partie de ces films qui sont très très durs à regarder maintenant. Tu sais les films des années 90, où t'as le ou la personnage marginal qui dit Ouais, l'écologie ! Et t'as tous les yeux qui font Ouais, ta gueule ! Ouais, ils sont où tes pensons ? Et toi t'es là en train de te marrer en disant Ah ah ah, c'est tellement nul ! Et maintenant tu pleures, tu vois. Donc il y a ça, mais il y a plusieurs choses à dire.

  • Speaker #0

    Alors, pourquoi ça rendait vous manqué ?

  • Speaker #1

    Alors, ça j'en parle après parce que c'est le plus long débat.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Première chose, l'acteur principal, Bruce Dern, c'est cool, ça fait partie de ces films où vous découvrez des acteurs que vous avez connus vieux. Bruce Dern, c'est le vieux dans les 8 salopards de Quentin Tarantino, qui est assis dans le fauteuil pour faire vrai.

  • Speaker #0

    Ah ok.

  • Speaker #1

    C'est lui. Il y en a un autre, un connard, un mec qui joue un connard. Ron Rifkin, qui c'est le véreux dans L.A. Confidential, un procureur véreux dans L.A. Confidential. Bref, ça c'est des petits plaisirs comme ça. Je crois qu'il joue aussi dans Le Négociateur avec Samuel L. Jackson. Bref, ça c'est les petits plaisirs. Deuxièmement. sans Silent Running, il n'y a pas Star Wars.

  • Speaker #0

    Oui, il y a, oui.

  • Speaker #1

    Parce qu'en fait, c'est en voyant ces effets spéciaux-là que Lucas s'est dit, maintenant, je peux mettre en place un film comme je voudrais, qui s'appellerait Star Wars. Et déjà, apparemment, alors c'est les sources Wikipédia, mais apparemment, donc déjà, il ne voulait pas s'occuper de la réal. Et il avait demandé au réalisateur Douglas Trumbull de le faire. Et lui, il a dit, non, ça ne m'intéresse pas. Par contre, je vais te mettre en contact avec mon équipe. Pour les effets spéciaux. Pour les effets spéciaux. Mon équipe d'effets spéciaux et tout. Et en fait, du coup, c'est marrant parce que tu retrouves notamment les deux droïdes, enfin les deux robots sont des robots qu'on retrouve aussi dans Star Wars. Il y a toute une esthétique pré-Star Wars. Pour ça, c'est très intéressant.

  • Speaker #0

    Et même pré-Battlestar Galactica. Les plans du vaisseau ? Le vaisseau, apparemment, on le retrouve dans le Batossa Galactica pendant un millième de seconde. Le design du vaisseau va servir aux équipes de BSG à designer d'autres vaisseaux que le Batossa Galactica.

  • Speaker #1

    Voilà. Et donc pour ça, c'est un peu un morceau d'histoire. C'est comme regarder La Planète Interdite, sauf que La Planète Interdite, c'est bien, pour découvrir Star Trek ou Le jour où la Terre s'arrêta. Ça reste un moment culte du cinéma de SF, un peu une des pierres qu'on ne se rendait pas compte qu'elle soutenait un mur. Et pour ça, je trouve ça chouette. Voilà, ça, c'est le truc. Maintenant, en quoi c'est un rendez-vous manqué ? Ils étaient quand même trois sur le scénario à ce que je vois et il n'y a pas grand-chose à se mettre sous la dent. Et ce que j'aurais voulu voir, c'était, quitte à remplir avec du vide, en fait, les réflexions sont creuses au possible. Donc, en fait, le problème qu'on a, c'est qu'on a Bruce Dern, donc en fait, c'est le... C'est le gars qui... Il est le mec qui a compris la beauté de la nature, l'importance de la nature face à la nouvelle génération qui n'en a rien à foutre. C'est celui qui va manger un fruit qu'il a mis dans la terre et qu'il a regardé pousser face au gars qui bouffe de la pizza réchauffée et qui dit mais on s'en fout et tout. Et en fait, il y a de temps en temps, ils font de temps en temps des débats. Enfin, des débats. Voilà, c'est le problème. Ils font des débats, avec des gros guillemets, qui sont des non-débats. toute la réglementation de Bruce Dern repose en disant vous avez vu comment les arbres c'est beau et c'est tout. Très américain aussi avec l'aigle qui vient se poser dans sa main c'est ça et du coup c'est creux et tu te fais mais putain t'es en 1972 il y aurait pu, quand je dis qu'il y a un acte manqué il y aurait pu avoir, d'autant plus qu'il comble le vide, il y aurait pu avoir tout un travail d'écriture sur la sensibilisation à l'écologie D'autant plus que je ne suis pas en train de projeter des Ah, il fallait qu'on le sache avant, parce que maintenant c'est trop tard C'est le propos même du film. Le propos même du film, c'est faire attention aux attitudes des hommes qui vont mener à un désastre écologique. Et ce gars qui est perdu dans une espèce d'Éden spatial, qui a pété les plombs et qui dit L'humanité ne mérite pas cet Éden Et avec un journal de bord, avec des pensées partagées et tout. tu aurais pu faire un véritable film documentaire sur l'importance des forêts, de l'écosystème, de tout ça avec les débats avec les autres s'ils avaient été plus fournis au lieu de passer 20 minutes à faire des jeux de cartes où ils jouent du poker t'aurais pu avoir des véritables arguments et contre-arguments qui s'entrechoquent, d'autant plus que l'idée de fond elle est vraie quand ils opposent l'argument c'est que les trois autres qui sont juste là, qui sont littéralement en fait presque des parasites, tu les vois pas travailler Le seul qui travaille, c'est le jardinier. Le botaniste. Voilà, le botaniste. Et les trois autres, quand tu les vois, ils glandent.

  • Speaker #0

    Ils font des courses de cartes.

  • Speaker #1

    Ils font des courses de cartes. Ils ne sont techniquement même pas présentés comme des scientifiques.

  • Speaker #0

    Oui, c'est vrai. Maintenant que tu le dis.

  • Speaker #1

    Le seul, et même en soi, le personnage de Bruiser, le jardinier, n'est même pas un scientifique. C'est un jardinier, quoi. C'est pour ça que je trouve que c'est un rendez-vous manqué. J'aurais voulu, maintenant, faire un film comme ça, ça ne sert plus à rien. Parce que... Merci connard, on le sait.

  • Speaker #0

    Ça tombe bien, il n'y a pas de remake prévu.

  • Speaker #1

    Tant mieux. Et en plus, au-delà de, on le sait, les désastres qu'on encourt, il y a aussi le côté, on est un petit peu plus conscient, peut-être pas tout le monde, mais du rôle de la biodiversité. C'est un peu plus dans les mœurs. On ne défend pas les arbres juste parce que les arbres, c'est bien. Et c'est un peu trop ce qu'il fait, le film. Il dit, vous avez vu comment c'est beau la nature ? Et du coup, moi je peux comprendre si tu n'en as rien à foutre de la nature. mais en mode les balades en forêt en fait t'as l'impression de voir un randonneur qui adore ce balade qui emmerde un citadin parce que lui il aime se balader en forêt et t'as l'autre qui dit mais je t'ai rien demandé moi j'aime bien me balader dans les rues et voilà quoi

  • Speaker #0

    et c'est malheureusement la teneur du débat est écrite pour que ça n'aille pas plus haut que ça pareil pour expliquer aux éditeurs qui n'ont peut-être pas vu le film donc c'est des vaisseaux géants avec des biodômes et on donne l'ordre de faire exploser les biodômes arrive un moment pour des raisons économiques tout à fait et Bruce Dern décide de tuer tout le monde pour sauver le dernier biodôme tout à fait et le vaisseau passe à travers Jupiter je crois les anneaux de Jupiter je pense ouais de ce que je me rappelle et il comprend pas pourquoi la nature se meurt commence à mourir il y a le deuxième tiers du film où il cherche à comprendre pourquoi la nature meurt se meurt dans l'espace quoi c'est là où je me suis dit le film parle peut-être à son époque à des gens qui avaient aucune notion d'écologie même de biologie oui tout à fait il nous prend un peu pour des cons le film oui et la nature se meurt c'est parce qu'elle est loin du soleil quoi voilà euh Le film se résume un peu à ça aussi.

  • Speaker #1

    C'est ça, c'est un espèce de retournement un peu mou. Et je ne pense pas qu'on pouvait... C'est pour ça que j'ai dit que c'est un rendez-vous manqué. T'imagines un film d'une ambition pareille, avec plus d'ambition, où il se serait vraiment donné les moyens d'écrire un scénario. C'est juste de l'écriture de scénario. Parce que je te dis, t'aurais fait un Captain's Log, t'aurais fait un journal de bord avec une voix off, qui remplit tous ces espaces où tu vois en train de filmer des grenouilles et des plantes. Mais il ne l'a pas fait.

  • Speaker #0

    La folie, on aurait pu avoir tout un arc sur la folie aussi.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Il a l'air mort d'avoir tué ses copains, ses collègues. Il essaye avec les drones de recréer une vie sociale.

  • Speaker #1

    C'est vrai.

  • Speaker #0

    On aurait pu avoir tout un arc sur la folie.

  • Speaker #1

    Qu'est-ce qui légitime son acte ? Qu'est-ce qui va légitimer son acte au nom de la morale ? Parce qu'en fait, le problème, c'est que ce film a de l'intérêt maintenant, à l'aune d'aujourd'hui, c'est-à-dire... Tu vois le potentiel narratif, mais je pense même pas pour l'époque, parce que quand tu réfléchis un peu sur l'époque... Comment expliquer ça ? Merde, je me suis un peu perdu, mais comme son argument, c'est juste de dire que la forêt, c'est beau. Et avant, il y avait des forêts. Et tu fais, ouais, OK. Et c'est pour ça que c'est maintenant, c'est que quand tu vois ça, que tu te fais, putain, c'est vrai qu'on a déforesté comme des bâtards. C'est vrai qu'il y a eu tous ces problèmes-là. Et que t'es beaucoup plus conscient, on est beaucoup plus... instruit sur les dégâts que ça peut créer. Alors, je ne dis pas qu'on est tous instruits, mais je dis que le niveau minimum d'instruction sur le sujet, comme tu parles du soleil et la photosynthèse et tout, c'est des cours de science que tu as eus à l'école. On est un peu plus instruits là-dessus. C'est un épisode de Star Trek manqué. On revient toujours à ça, mais c'est un épisode... Pour moi, tu aurais fait un film comme ça où on te dit... C'est un épisode de Star Trek. Tu pourrais avoir, à un moment donné, un Captain's Log... Journal de bord, nous avons repéré une épave dérivant en orbite elliptique autour d'une telle distance du Soleil, machin et tout. Nous sommes allés voir et en fait, t'es dans un jardin et t'as un mec qui est l'espèce de gardien du jardin. Et le gars, il s'est mis à tel horizon, à tel truc orbital du Soleil, et t'as l'épisode écologie du Soleil de Star Trek. Pour moi, ça aurait pu être ça, tu vois. Mais c'est pour ça que je trouve ça dommage.

  • Speaker #0

    Alors, il faut vous dire que le film est totalement tourné dans l'espace. À aucun moment, on nous montre la Terre. Pour un film post-apo, c'est couillu quand même. Ça aurait pu aller dans ces facilités-là en filmant la Terre dévastée et puis après, on est dans l'espace. Le film est entièrement tourné dans l'espace. La maquette était gigantesque. Elle faisait presque plus de 10 mètres. J'ai fait un peu des recherches là-dessus. Ils ont galéré à la transporter. Et c'est grâce à, comme je le disais tout à l'heure, c'est grâce à cette maquette-là que, comme tu le disais tout à l'heure, tout à l'heure, que Star Wars a pu se dire on peut le faire aussi.

  • Speaker #1

    Tout à fait, que c'est les mêmes gars. C'est marrant, je trouve qu'il y a même des trucs par rapport à Star Wars, il y a des plans que tu retrouves dans le 4. C'est pas des plans, mais c'est une manière de filmer quand tu as un insert sur telle zone de la maquette ou du vaisseau qui fait et qui va s'ouvrir. Je trouve que c'est des trucs, moi je vais d'ailleurs me refaire le 4 et le 5 pré-ratrapage des années 2000. Donc j'ai trouvé les versions originales originales. Et j'ai hâte de revoir un peu cette manière de filmer en détail la maquette. Parce que putain, on a une maquette, vas-y, on en profite.

  • Speaker #0

    Ouais, il y a un souci du modèle de la capture. Et pareil, comme tu dis des inserts, il y a carrément un plan qui va faire penser à celui de Luc quand il regarde les deux soleils de Tatouine, avec un insert avec ceinture.

  • Speaker #1

    Il n'y a pas énormément à dire, je crois que ça va être un très très court épisode, mais il n'y a pas énormément à dire.

  • Speaker #0

    Tant mieux, c'est peu de montage.

  • Speaker #1

    Oui, tout à fait, et puis en plus, ce n'est pas comme si le film comble suffisamment les trous pour que nous, on puisse se garder de le faire. Mais ce que j'aurais à dire, c'est que si vous êtes un gros fan de SF, mais pur de dur et que vous ne l'avez pas vu, regardez-le. parce qu'effectivement, vous pouvez faire la connexion avec Star Wars, et ça, c'est vachement cool. Si vous êtes intéressé sur comment on étudiait l'écologie à l'époque, ne le regardez pas, parce que c'est assez vide, c'est assez creux. Par contre, je peux faire une connexion avec un truc à l'époque. Alors, ça m'a rappelé deux choses. Ça m'a rappelé Tolkien et ça m'a rappelé un ministre wallon qu'on avait.

  • Speaker #0

    Je ne sais pas son nom,

  • Speaker #1

    mais en fait... C'était à l'époque de l'écharbonnage. Donc forcément, les gars trouaient comme des porcs. Donc la Belgique, deuxième plus grande exportateur de charbon en son temps, après l'Angleterre, je le rappelle. Donc vous imaginez les désastres sur l'environnement de taper des trous. Si vous allez dans la région de Charleroi, des trous pareils. Si vous allez dans la région de Charleroi, il y a des espèces de petites montagnes. Ce sont les terrils qui ont été, pour ceux qui ne le savent pas, ça a été empilé à la main. Donc c'est toutes les... les déchets d'excavation de mines empilés par les hommes. Et ça fait ça, quoi. Et ce gars-là avait déjà écrit une lettre, un projet de loi écologique en un sens, mais il ne s'en rendait pas compte. Et c'est là que je fais la connexion avec Silent Running. C'est qu'en fait, il expliquait, il disait, OK, c'est important pour l'économie du pays de faire des trous partout, machin, mais il faut quand même qu'on replante après. On ne peut pas laisser l'endroit comme ça. complètement détruit. Et lui, son point d'accroche, il faudra que je retrouve le nom pour la prochaine fois, son point d'accroche, c'était la beauté des balades en forêt, en fait. Il ne pouvait pas détruire toute la forêt et ne rien faire. Et donc, il avait imposé aux propriétaires de mines de charbon de remettre, quand la mine était épuisée, le filon était épuisé, de remettre la mine dans l'ordre du possible. Et si ce n'était pas possible, l'État s'en chargeait. Bien entendu, tous les propriétaires ont fait Ah, vous vous rendez compte, ce n'est pas possible. Et l'État a dû faire Bon, ben, on s'en charge. Et bien entendu, ça ne s'est pas fait. Mais voilà. Et en fait, je trouvais, c'est ça la connexion. C'est-à-dire, au lieu de parler d'écologie d'un point de vue scientifique, d'expliquer l'équilibre de l'écosystème, d'expliquer l'importance. Simplement, genre, c'est con, mais les arbres, ça fait notre oxygène. Enfin, je veux dire, pourquoi dans le film, il n'en parle pas une seule fois ?

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Alors que maintenant, quand je dis qu'on est habitué, quand tu vois un endroit où tu as une serre dans un vaisseau spatial, Quand t'es un peu fan de SF, tu fais Ah, Easy, on pense, c'est pour l'oxygène recyclé. Enfin, tu vois, c'est genre je pense à Sunshine, tu vois.

  • Speaker #0

    Ouais.

  • Speaker #1

    Et donc voilà, ça me faisait penser à ça, cette manière de penser l'écologie à travers la nature, la beauté de la nature. Tolkien le fait aussi, sauf que Tolkien, c'est à travers la plume du conte, la plume du merveilleux. Mais c'est un discours profondément écologique. Et Silent Running le fait, sauf que Silent Running, c'est de la SF, et moi, je lui pardonne moins. Parce que, justement, il fallait entrer dans la science. Il fallait... En fait, c'est deux choses. Il fallait rentrer dans un discours... Il aurait dû rentrer dans un discours beaucoup plus fourni pour rendre la chose vraiment intéressante. Et il y a des putains de trous dans le scénario qui comblent avec du vide. Donc, c'est la preuve qu'il y avait la place. Tu vois ce que je veux dire ?

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Et c'est ça que c'est chiant, parce qu'au final, la deuxième fois, ça m'a gonflé, quoi. Donc, voilà, regardez le film. Vous emballez pas, vous allez checker vite fait la fin, il y a des moments où il joue aux cartes, vous pouvez passer.

  • Speaker #0

    Oui. La fin faisait très au-delà du réel.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Tu disais qu'il y a une sorte de... Tu peux relier ça aussi à au-delà du réel, à la quatrième dimension, avec les robots qui s'occupent de la nature. Parce qu'ils finissent par se suicider, parce que les autres humains vont venir le chercher. Et donc ils finissent par se suicider. D'ailleurs, je n'ai pas compris pourquoi.

  • Speaker #1

    Parce que les humains, dans leur tête, en fait, ce qu'il y a, c'est que la Terre, l'explosion a fait que le vaisseau dérive et l'humanité dit au dernier survivant, donc au jardinier, il dit, écoutez, je suis désolé, on ne peut pas vous garder, on ne peut pas venir vous chercher. Vous êtes en dérive dans l'espace. Et Bruce Dern, il est content de sa Freeman, son personnage s'appelle Freeman. Il est content parce qu'il devient cette espèce d'Adam. Alors, je suis sûr qu'à l'époque, ils ont dû écrire ça en mode Nouvelle Adam

  • Speaker #0

    Le sous-titre du film en français, c'est La Terre survivra

  • Speaker #1

    Voilà. Et qu'à un moment donné, pendant tout le film, la Terre était en train de mettre en place un moyen d'aller venir le chercher. Je crois que c'est peut-être un moyen pour dire que le problème, c'est quand même ce type qui est très marginal. Tu as l'impression que c'est plutôt une vision réac des hippies.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    face à la... Parce que le discours, quand il a son petit discours contre les trois autres, c'est le hippie versus la modernité. Et pas le hippie pissenope, c'est le hippie la nature versus... C'est ça, c'est hippie modernité et que... Au final, ça reste quand même un mec qui n'est pas très agréable, qui n'est pas sympa, qui parle mal même aux robots. Et du coup, je suis perdu dans mes pensées, je suis désolé. J'essaie de combler le film, mais c'est compliqué. Oui, compliqué à combler. Excuse-moi, je suis désolé. Et en fait, le fait que les mecs viennent le rechercher, t'as quand même ce côté Ouais, on est quand même sympa, tu vois Et à nouveau, tu passes à côté du propos du film. Le propos du film, c'est pas que l'humanité est sympa ou pas, parce que le fait que l'humanité dise Bon, le coup d'essai pour des raisons économiques, on arrête ce truc-là ce qui est quelque chose qui est arrivé, je crois. Oui. Ou peut-être que nous, dans les années 70, je crois, il faudrait vérifier ça. Ça, j'attends les gens en commentaire. Mais qu'ils avaient conscience des désastres écologiques que ça pouvait procurer, déjà dans les années 70, de tout ce que ça pouvait créer, et qu'ils n'ont rien fait. c'est pareil pour le plastique ils savaient que ça mettrait des plombes à se dégrader ils ont fait ça s'en bat les couilles c'est facile à produire et donc tu vois c'est ça que je dis c'est un acte manqué il y a tellement de choses que tu pourrais peaufiner développer et tout et ben non non ça a été écrit par trois gars et encore là ils ont réussi à faire un travail moyen quoi voilà ça donne pas très envie de le voir mais c'est normal je vous dis si vous êtes passionné de SF checkez-le parce qu'il est souvent euh il est cité voilà il y en a qui l'ont traité comme précurseur visionnaire génial c'est pas vrai mais voilà c'est tout moi j'ai plus rien à dire de plus sur ce film c'était un petit film et voilà petit épisode d'aujourd'hui tout à fait tu nous conseilles quoi pour la prochaine fois alors la prochaine fois je vais te faire plaisir on regarde les 5 premiers épisodes de Lower Deck ah très bien j'arrête pas de repousser l'échéance je vais m'énerver Mais je me suis dit, allez, on mate 5 épisodes par 5 épisodes. Et il y a combien d'épisodes par saison ?

  • Speaker #0

    Il n'y en a pas beaucoup, il y en a moins de 10.

  • Speaker #1

    5 épisodes par 5 épisodes.

  • Speaker #0

    5 épisodes, voilà, tu vas voir. Tu vas aimer, si tu aimes l'humour d'American Dad.

  • Speaker #1

    Mais je n'aurais jamais vu American Dad.

  • Speaker #0

    Ah, c'est vrai, c'est vrai. On family gag.

  • Speaker #1

    Oui, vite fait. On verra, je vais voir, je vais voir. Voilà, puis un jour, on pourra peut-être parler d'American Pie.

  • Speaker #0

    Avec plaisir. Un hors-série.

  • Speaker #1

    Un hors-série années 90. Ah, je termine avec une petite... Alors, deux choses. La première, demain, mercredi soir, la première du film BXL, qui est un film indépendant. Alors en Belgique, bien entendu. pour nos auditeurs belges qui nous écoutent, essayez de le voir, essayez de le trouver, ça a été fait par des gars qui sont véritablement hors système. Ça parle de deux frères qui essayent de lutter contre l'adversité. Je vous laisse faire vos recherches. Mais voilà, c'est un projet qui moi me tient à cœur parce que ça a été monté par des amis, produit par des amis, filmé par des amis. Un vrai film. Donc, ce n'est pas un petit court-métrage. Il a déjà eu des prix dans les festivals et tout. Donc, il y a ça. Et alors, j'ai découvert un autre truc assez fou. C'est une back-to de Turfu sur Instagram. Je ne dis pas de Blastiz. To de Turfu. En gros, c'est sur Instagram. Ça vous donne toutes les fins des séries. Donc, tu peux voir la dernière scène de MacGyver.

  • Speaker #0

    Ok.

  • Speaker #1

    Et c'est super cool parce que quand t'es un gars comme moi qui n'a pas forcément envie de suivre la totale, de faire toute la saison, tu peux découvrir comment MacGyver s'est terminé, comment Parker Lewis se finit.

  • Speaker #0

    Ah ouais, c'est cool.

  • Speaker #1

    Donc, voilà. Un bac de futur ? Alors... c'est Back to the Turfu parce qu'en plus c'est en français et le tout c'est deux et donc je vous invite sur Instagram t'as la fin de MacGyver, la fin de Parker Lewis ne perd jamais, la fin des incroyables pouvoirs d'Alex Dark Angel, That 70's Show la vie de famille, la fin de Spider-Man de 1994, Madame et Servi, Sabrina l'apprentie sorcière, Charm, Profiler le rebelle, j'ai toujours voulu savoir comment cette série se terminait et ça se termine comment ? En fait, le mec avait... Donc, il était flic, il faisait du bon travail, mais il avait commis le crime le plus grave en témoignant contre d'autres flics qui l'avaient mal tourné. Il faut que je me rappelle du plot. Ces flics avaient tenté de l'éliminer, mais c'est la femme qu'il aimait qui avait été tuée, accusée à tort de meurtre. Et donc, le gars qui a buté sa femme, maintenant, les preuves se sont retournées contre lui. Et il est en fuite. Et quand on a un criminel en fuite, qu'est-ce qu'on appelle un chasseur de primes ? Un hors-la-loi. Un renégat. Et donc, en fait, avec son pote, Tonto, il part à l'aventure récupérer ce fils de pute qui a buté sa femme. Et il part en s'allumant des gros cigares, motos et gros trucks. Voilà, il y a la fin. Vous voulez savoir comment se finit Artlecker à vie ? Il fait Walker Texas Ranger. Vous pouvez voir Back 2 de Turfu. Back 2 de Turfu. Il n'y a que 84 publications, mais c'est super cool. Et l'autre, BXL de Movie. Je vous invite à faire vos recherches, à partager. Moi, je partage pas autant que ça, mais je partage sur Instagram. Et allez voir, allez vous renseigner. C'est vraiment cool, quoi. de voir un projet hors système, on se plaint beaucoup, surtout en Belgique, c'est un peu coincé dans un... Si tu n'as pas la carte, si tu n'as pas le financement et tout ça, là, c'est des mecs qui ont réussi. Ce n'est pas un hold-up, mais qui ont fait les choses bien, qui les ont fait eux-mêmes. Et ça, c'est beau.

  • Speaker #0

    Et bien, allez, BXL. Allez, on attend que ça arrive en France aussi.

  • Speaker #1

    J'espère.

  • Speaker #0

    Avec un distributeur. Voilà. Et bien, merci. Allez, je te dis à la prochaine.

  • Speaker #1

    À la prochaine, Cyril.

  • Speaker #0

    Ciao à tous.

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