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SPIRITU'ELLES

Saison II - 5 moments clés de la Umrah 2024

Saison II - 5 moments clés de la Umrah 2024

26min |19/05/2024
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Transcription

  • Speaker #0

    Bismillahirrahmanirrahim. Assalamu alaikum warahmatullahi ta'ala wa barakatuhu. Chères sœurs qui êtes avec nous dans ce nouvel épisode de Spirituel, nous vous saluons de la plus belle des manières. Je m'appelle Khadijatou Doucoure et je suis étudiante basée à Abu Dhabi. Je suis une autre sœur qui partage votre désir de connaissance de soi et d'accomplissement. Comme vous pouvez le deviner, je suis aujourd'hui avec la douce Ndeye Absa Gningue, l'initiatrice de ce podcast, pour un nouvel épisode de partage d'expériences, mais surtout de partage d'amour et de bienveillance, comme nous en avons l'habitude dans SpirituELLES. Alors, Ndeye Absa Gningue, de quoi allons-nous parler aujourd'hui ?

  • Speaker #1

    Merci beaucoup, Khadijatou. Assalamu alaikum à toi et assalamu alaikum à nos chères sœurs. Je suis tellement heureuse et honorée de te retrouver. Permets-moi de saluer nos sœurs, mais de les remercier surtout, parce que cela fait déjà un an SpirituELLES, masha'Allah, et cela passe si vite. et je voudrais leur rappeler toute ma reconnaissance parce qu'elles nous écoutent, je devrais d'ailleurs dire ils et elles nous écoutent à travers 4 continents déjà et cela fait plus de 15 pays donc quand je suis avec ma petite soeur je ne peux pas vraiment choisir de thème tu comprendras que toutes les questions que tu vas poser aujourd'hui serviront potentiellement de thèmes pour cette saison 2 de SpirituELLES que nous comptons entamer très bientôt et pour rappel pour la première saison nous avions 7 podcasts et nous espérons vivement que les thèmes phares sortiront des questions que tu vas nous poser et pour l'heure vraiment nous espérons faire de notre mieux pour renouer avec nos sœurs, nos auditeurs, de manière générale, d'ici la nouvelle année musulmane qui est prévue en juillet, Inch'Allah.

  • Speaker #0

    Inch'Allah. D'abord, avant de commencer, j'aimerais vous poser la toute première question parce qu'à ce qu'il paraît, tu as déjà fait le grand pèlerinage à la Mecque. Alors, pourquoi as-tu ressenti le besoin d'y retourner cette année particulièrement ?

  • Speaker #1

    Oui, merci beaucoup Khadidiatou, tu peux me tutoyer. En fait, je me sentais dépassée. À un moment, j'avais simplement besoin de prendre du recul pour me recentrer sur moi-même et j'avais besoin de rétablir l'harmonie. J'ai donc pris deux semaines, j'ai confié les affaires courantes professionnelles à des collègues. Et en fait, la raison est très simple. Dans un hadith authentique d'Abdallah ibn Abbas, le prophète Mohammed a dit, je cite, Une umrah effectuée pendant le mois de Ramadan équivaut à un hajj accompli en ma compagnie. Et donc cette parole est transmise par les recueils de hadiths de Bukhari et Muslim et c'est sans doute la raison pour laquelle la période de Ramadan est la période dans laquelle la Mecque accueille le plus grand nombre de pèlerins. Et c'est donc une opportunité que tu me donnes Khadidiatou de demander à nos soeurs et frères qui nous écoutent de vraiment faire de leur mieux. pour se rendre à la Mecque dès qu'ils le peuvent, parce que cela requiert une certaine condition physique, et financière bien entendu, mais vraiment une condition physique. Mais je considère somme toute vraiment que c'est un voyage exceptionnel. C'est le plus beau et le plus enrichissant des voyages qui soient.

  • Speaker #0

    Effectivement, et je pense également que beaucoup d'autres sœurs partagent ce même sentiment. Donc, il me semble que pour toi, la définition du pèlerinage va bien au-delà de l'accomplissement d'un devoir religieux. Il me semble que pour toi, c'est plus une retraite pour mieux s'aligner, un retour vers la paix, l'harmonie et le confort spirituel. Et j'aimerais aussi rappeler... que c'est une réalité dans nos sociétés que nous avons souvent tendance à effectuer le pèlerinage à un âge plutôt avancé. Donc, le rappel que tu viens de faire est très important pour souligner qu'il est idéal de l'effectuer pendant que nos capacités physiques nous le permettent pleinement. Bien sûr, dès que les moyens sont réunis. Alors, je suis sûre que nos sœurs qui t'écoutent en ce moment ont autant hâte de savoir la réponse à la question suivante. Quels ont été les faits les plus marquants durant ce pèlerinage ?

  • Speaker #1

    Oui, merci, tu peux juste m'appeler Absa. Non, en vérité, tu as raison, c'est les deux. C'est-à-dire que, juste pour revenir au point que tu as fait tout à l'heure, tu sais, c'est un devoir religieux, mais dans ce devoir, il y a une certaine conversation qu'on a avec soi-même. et une autre conversation qu'on a avec Allah. Et donc c'est à travers ces deux canaux, si je peux l'appeler ainsi, que je l'écris moi personnellement. Mais avant de revenir au pèlerinage, je pense que l'un des moments marquants a été quand je me suis retrouvée dans le même avion. que Mufti Menk. Il était assis juste derrière moi et quand je l'ai remarqué, je suis allée, je regardais avec insistance. J'ai finalement osé lui demander Mufti Menk ? Il a répondu Yes Et pour moi, il représente un symbole d'humilité. Parce qu'il m'a immédiatement demandé pour la petite anecdote mon téléphone. Il a enregistré une vidéo. Et ce qui m'a impressionnée, c'est que c'est quelqu'un qui a une très grande audience. Et sur Twitter, je pense qu'il a plus de 10 millions d'abonnés. Le fait qu'il ait pris le temps de me souhaiter un excellent mois de Ramadan, pour moi, c'était quelque chose d'important. Et surtout par rapport au fait que c'est une source de motivation. Rappelons qu'il est originaire du Zimbabwe, un pays où les musulmans représentent seulement environ 1% de la population. Et immédiatement après, je me suis dit, mais je n'imagine pas le chemin qu'il a dû parcourir pour que sa voix résonne à travers le monde aujourd'hui à ce point. Et donc ça déjà, c'était, ça annonçait justement la suite de l'aventure. Et je voulais partager ce point parce que j'ai été impressionnée par son humilité.

  • Speaker #0

    J'imagine quand même que cela doit être très "empowering", comme disent les anglophones, que de recevoir ce genre de signes sur son chemin.

  • Speaker #1

    Empowering, maybe, mais plutôt encourageant, je dirais. Parce que pour revenir à l'expérience pèlerinage, je dois avouer qu'à un moment, je n'étais pas très sûre en fait, parce que la période n'était pas la période que j'avais choisie au départ. Depuis novembre de l'année passée, j'y pense, mais je pensais partir pour les premières semaines parce qu'il y a moins de monde, parce que c'est peut-être un peu plus facile entre guillemets. mais Dieu en a décidé autrement. Et lors de mon hajj en 2019, effectivement, j'étais restée pour un mois. Et j'avais eu l'occasion de faire des umbra, mais celle-ci, effectivement, était spéciale. Et en fait, pour revenir à ta question, il y a cinq moments, disons, que j'ai notés qui sont quand même assez... assez précieux. Et le premier, c'est ce moment précis où on partage le IFTAR, c'est-à-dire la rupture du jeûne. J'ai vu la puissance du bénévolat parce que moi-même, je suis l'initiatrice d'une association qui s'appelle JIDR et qui soutient des entrepreneurs à travers l'Afrique. Mais là, c'était un tout autre niveau parce que... Imaginez des actions caritatives de cette envergure, aussi bien à Médine qu'à la Mecque. C'est des centaines de bénévoles qui descendent dans des mosquées où il y a des milliers de personnes et qui prennent le temps de distribuer des kits de rupture de jeun. Alors, il y a de l'eau, des dates, du pain, du yaourt, des jus, il y a tout. Et ils nettoient juste après. C'est-à-dire que ce niveau d'investissement, aussi bien individuel d'une part de ces bénévoles, mais aussi des âmes charitables qui sont derrière et qui financent tout cela, et le partage en lui-même, parce que ces bénévoles vont partager du thé. D'ailleurs, pour la petite histoire, je connais les Dukouré, je vais un peu vous titiller, ils distribuent du chai, c'est leur thé, et puis du café qui ressemble beaucoup au "Wass" sénégalais. parce qu'il y a du gingembre. Et donc cette vague de solidarité vraiment invite à la réflexion, je pense. Tout comme la manière dont nous sommes tous liés à travers la belle religion qui est l'islam. Imaginez partager en fait ce moment avec des personnes qui étaient inconnues une heure auparavant et le fait de sentir qu'une connexion se crée. je trouve que c'est une expérience vraiment incroyablement émouvante. Donc ça, c'est le premier point. Et il y a un deuxième point, c'est que notre ombre a en fait à coïncider avec les élections au Sénégal. Et c'est pour ça que quand je disais tout à l'heure que j'hésitais, C'était la première fois que je me retrouvais à ne pas voter. Et c'était vraiment très dur, je dois dire émotionnellement. Mais nous étions tous préoccupés par l'avenir du pays et nous avons prié intensément. Je pense que nous avons été parmi les premiers à prier pour ce nouveau gouvernement et pour qu'il réussisse. Donc tout ce qui a suivi, les annonces des résultats, l'investiture, tout cela nous a trouvé dans les lieux sains, alhamdoulilah. On est fiers. On est fiers de voir que le Sénégal est en paix. Et même si on était déconnectés des médias et des réseaux sociaux, on suivait tous les développements à travers la délégation sénégalaise. Ce qui m'a touchée à travers ce moment, c'est qu'on a le sentiment que nos prières ont été exaucées. C'est-à-dire que le Sénégal a évité de justesse une crise, une crise susceptible de compromettre des décennies et des décennies de démocratie pour lesquelles des personnes ont donné leur vie. Même à l'aéroport, on se rendait compte des enjeux parce que les personnes nous félicitaient pour ce jeune président de 44 ans, Masha'Allah. Que ce soit dans l'ascenseur, avec les pèlerins venant de Russie, d'Égypte, du Niger, du Mali. Et in fine, je pense que c'est une immense fierté. Et on est vraiment reconnaissant d'avoir retrouvé cette... cette paix et cet équilibre, disons, politique et social au Sénégal. Alors, la troisième chose qui m'a marquée, C'est que durant la Oumra, nous avons été profondément attristés par le décès de l'ancien premier ministre et candidat aux élections présidentielles cette année, M. Mohamed Boune Abdallah John. Et bien que je ne l'aie jamais rencontré en personne, j'ai eu l'occasion d'assister avec d'autres collaborateurs d'ailleurs. à plusieurs réunions qu'il présidait dans le cadre du Conseil national du numérique. Et je me souviens qw<encore de notre dernière réunion il y a quelques années où il m'a demandé, après que je me sois présentée, que je lui remette son "alarba". Dans la culture populaire sénégalaise, pour nos sœurs qui ne parlent pas forcément Wolof, le Alarba, c'est un dû que l'on donne à quelqu'un qui est soit notre maître, soit quelqu'un par qui on est passé comme apprenti. Et comme nous avions tous les deux travaillé pour IBM, donc il m'a dit la prochaine fois qu'on se voit, donne-moi mon Alarba. Et donc, naturellement, son décès m'a particulièrement touchée, sachant que je ne pourrais pas tenir cette promesse que je lui avais faite. Et donc, j'ai décidé de lui dédier la dernière ombra que j'ai faite, effectuée le jour de l'Eid même. Et je profite de cette occasion pour prier et demander aux sœurs de prier pour lui. qu'Allah accepte ses prières et ses invocations et que la terre lui soit vraiment légère. Parce que j'ai eu écho de ses valeurs et de son parcours et c'était un homme tout simplement remarquable. Alors, la quatrième chose qui m'a fortement touchée, c'était... C'était quoi ? Alors, c'était les pluies. À Médine et puis à la Mecque. avec, disons, c'est la nature même, avec des pigeons aussi qui venaient à ma fenêtre, parce que pour la petite histoire, en fait, il y a eu de très grosses pluies à Medine, lorsque nous y étions, et ensuite à la Mecque, nous nous sentions vraiment très privilégiés, parce que d'après les populations riveraines, c'est très très rare. Et cela m'a touchée, pourquoi ? Parce que pour Médine, je partais pour la prière de Fajr et j'étais littéralement trompée. Donc c'est quelque chose qui n'arriverait pas disons en temps normal. Mais quand je suis arrivée très très trompée dans la mosquée, je sentais une certaine légèreté. Donc c'est très difficile à... à expliquer parce qu'en temps normal, dès que je vois la pluie, je cours. Et donc ce jour-là, je suis restée toute une journée enfermée entre guillemets par la pluie et en prière. De Fadjr jusqu'à Maghrib, il pleuvait ce vendredi-là. Quant à la pluie à la Mecque, en fait, j'étais dans ma chambre, je priais tellement concentrée. que je n'ai pas remarqué en fait que mes larmes coulaient. Donc quand j'ai entendu un drôle de bruit, j'ai ouvert les yeux, j'ai vu du brouillard et je me suis rendu compte qu'il pleuvait des cordes et c'était impressionnant, impressionnant. Et puisque d'après Sahle ibn Sa'd, qu'Allah l'agrée, le prophète sallallahu alayhi wa sallam a dit Je cite. Deux invocations ne sont pas repoussées. L'invocation au moment de l'appel à la prière et celle faite sous la pluie. Fin de citation. Donc j'ose espérer et je prie par l'occasion pour qu'Allah accepte à nouveau toutes les prières qui ont été formulées et que... par ricocher toutes celles et tous ceux qui nous écoutent, puissent également bénéficier de cette pluie, que ce soit une pluie de hasanat et une pluie au sens propre comme figurée finalement. Et pour les pigeons, disons que c'est une longue histoire, les pigeons, parce qu'un pigeon venait souvent à ma fenêtre, au début c'était vers Fajr et Zuhr, Et par la suite, il venait aux trois premières prières, il disparaissait après au crépuscule, ensuite après il venait avec d'autres espèces d'oiseaux, ce qui a commencé à être très bizarre. Surtout que ma fenêtre ne pouvait pas se lever, il n'avait rien à manger, donc je ne sais toujours pas pourquoi il venait aussi régulièrement, et si c'était vraiment des pigeons d'ailleurs. Le cinquième point qui m'a... qui m'a touchée, c'est le dernier. Le premier point que j'avais mentionné, c'était le bénévolat. Et le dernier point, c'est encore le bénévolat. Parce que je pense qu'à travers ce voyage, et ça revient à une remarque que tu avais faite tout à l'heure, la Ombra, comme le Hach, c'est très, très physique. Donc il faut se ménager, il faut beaucoup boire et donc en période de ramadan ce n'est pas tout à fait évident. Donc il faut beaucoup, beaucoup se ménager et il faut aussi servir parce qu'il y a beaucoup de moyens de se rendre unique ou utile à la Mecque. Et l'un d'entre eux est de... servir de guide ou de conducteur pour les femmes enceintes. Il y a des petites motos que les personnes à handicap peuvent utiliser, les personnes âgées sont des appareils motorisés disponibles sans bousculade. Il est possible de faire le tawaf, le tour de la Kaaba. Et le "sai", c'est le safaak marwa. sans risque pour l'intégrité physique de la personne. Donc, à nos chères sœurs et à nos chers frères, si vous en avez l'occasion, utilisez-le vous-même, mais utilisez-le aussi pour les autres, parce que c'est une expérience humaine extraordinaire de rencontrer, je pense, des personnes qui viennent de tous les coins du monde, finalement. Et un peu comme ce podcast, c'est qu'ils ont en commun l'islam. qui est une très belle religion.

  • Speaker #0

    Alors là, je retiens le pouvoir de la prière, la valeur d'une promesse tenue, le partage, l'attention au moment présent et beaucoup d'autres, des leçons de vie qui n'en finissent pas pendant un si court voyage. surtout des perceptions qu'il ne faut surtout pas négliger car elles peuvent nous diriger d'un point A vers un point B. Des perceptions devront provenir d'observations, de questionnements, d'appréciations de ce qui nous entoure afin de percevoir les signes, les opportunités de grandir, de connaissances de soi et d'accomplissement, comme le prônent les podcasts SpirituELLEKh. Cette capacité à observer et à apprendre des situations et un trait qui se lit bien à travers votre récit. Et c'est, je pense, une invitation à plus d'attention envers les gens qui nous entourent, ainsi que le monde qui nous entoure. Mais avant de clore cette discussion intéressante, ce podcast marque officiellement le début de la saison 2 de Spirituel. Peux-tu un peu revenir sur cette initiative ?

  • Speaker #1

    Ah oui, absolument. Merci beaucoup, Khadidjatou. SpirituElles, en réalité, a commencé durant le mois de Ramadan de l'année passée comme une invitation à renouer avec nous-mêmes, à mieux nous connaître, à mieux nous comprendre en tant que femmes, à mieux définir qui nous sommes, les bases même du développement personnel, mais à travers notre religion qui est l'islam. Vous savez, tant qu'humain, tant qu'individu, on a tendance à aller chercher ailleurs les bases de quelque chose qui est tellement proche de nous, finalement. Et Spirituette est un programme sur quatre chapitres que l'on a nommés exceptionnels, émotionnels, existentiels et essentiels. Merci. Et pour rappel, le chapitre 1 "ExceptionnELLES" parle de la connaissance de soi, de comment nous devons nous poser les bonnes questions et surtout comment nous devons identifier nos défauts pour pouvoir mieux les transformer en atouts à la lumière du noble Coran. Le chapitre 2 "émotionnELLES" parle de notre relation avec les autres. nos voisins, nos collègues, nos conjoints, au sein de la famille, nos amis. Et ce sont vraiment tant de paramètres, je pense, à prendre en compte pour avoir une vie vraiment harmonieuse à la lumière des hadiths de notre noble prophète sallallahu alayhi wa sallam. Le chapitre 3 "existentiELLES" nous invite à trouver en nous la force nécessaire pour faire face aux situations difficiles, car malheureusement ou heureusement, la vie n'est pas toujours rose et qu'il faut vraiment aspirer à surmonter les difficultés qui font le chemin finalement. Et le dernier chapitre "essentiELLES" nous invite à conclure. par notre épanouissement personnel. Nous aspirons toutes à ce niveau de plénitude, de félicité. Nous aspirons toutes à prendre de la hauteur et à nous concentrer sur l'essentiel. Car il n'y a que cela, finalement. Et donc, SpirituELLES et partagé sur plusieurs plateformes comme YouTube, Spotify ou Deezer. On est également sur Amazon Music, sur Podcast Addict, sur SoundCloud et sur Google Podcast.

  • Speaker #0

    Alhamdoulilah, merci beaucoup Absa pour ces pépites que vous venez de partager avec nos chères sœurs. Ce fut une discussion très enrichissante en perspective et nous espérons que toute sœur qui a été avec nous a pu y trouver de la matière pour son cheminement spirituel.

Transcription

  • Speaker #0

    Bismillahirrahmanirrahim. Assalamu alaikum warahmatullahi ta'ala wa barakatuhu. Chères sœurs qui êtes avec nous dans ce nouvel épisode de Spirituel, nous vous saluons de la plus belle des manières. Je m'appelle Khadijatou Doucoure et je suis étudiante basée à Abu Dhabi. Je suis une autre sœur qui partage votre désir de connaissance de soi et d'accomplissement. Comme vous pouvez le deviner, je suis aujourd'hui avec la douce Ndeye Absa Gningue, l'initiatrice de ce podcast, pour un nouvel épisode de partage d'expériences, mais surtout de partage d'amour et de bienveillance, comme nous en avons l'habitude dans SpirituELLES. Alors, Ndeye Absa Gningue, de quoi allons-nous parler aujourd'hui ?

  • Speaker #1

    Merci beaucoup, Khadijatou. Assalamu alaikum à toi et assalamu alaikum à nos chères sœurs. Je suis tellement heureuse et honorée de te retrouver. Permets-moi de saluer nos sœurs, mais de les remercier surtout, parce que cela fait déjà un an SpirituELLES, masha'Allah, et cela passe si vite. et je voudrais leur rappeler toute ma reconnaissance parce qu'elles nous écoutent, je devrais d'ailleurs dire ils et elles nous écoutent à travers 4 continents déjà et cela fait plus de 15 pays donc quand je suis avec ma petite soeur je ne peux pas vraiment choisir de thème tu comprendras que toutes les questions que tu vas poser aujourd'hui serviront potentiellement de thèmes pour cette saison 2 de SpirituELLES que nous comptons entamer très bientôt et pour rappel pour la première saison nous avions 7 podcasts et nous espérons vivement que les thèmes phares sortiront des questions que tu vas nous poser et pour l'heure vraiment nous espérons faire de notre mieux pour renouer avec nos sœurs, nos auditeurs, de manière générale, d'ici la nouvelle année musulmane qui est prévue en juillet, Inch'Allah.

  • Speaker #0

    Inch'Allah. D'abord, avant de commencer, j'aimerais vous poser la toute première question parce qu'à ce qu'il paraît, tu as déjà fait le grand pèlerinage à la Mecque. Alors, pourquoi as-tu ressenti le besoin d'y retourner cette année particulièrement ?

  • Speaker #1

    Oui, merci beaucoup Khadidiatou, tu peux me tutoyer. En fait, je me sentais dépassée. À un moment, j'avais simplement besoin de prendre du recul pour me recentrer sur moi-même et j'avais besoin de rétablir l'harmonie. J'ai donc pris deux semaines, j'ai confié les affaires courantes professionnelles à des collègues. Et en fait, la raison est très simple. Dans un hadith authentique d'Abdallah ibn Abbas, le prophète Mohammed a dit, je cite, Une umrah effectuée pendant le mois de Ramadan équivaut à un hajj accompli en ma compagnie. Et donc cette parole est transmise par les recueils de hadiths de Bukhari et Muslim et c'est sans doute la raison pour laquelle la période de Ramadan est la période dans laquelle la Mecque accueille le plus grand nombre de pèlerins. Et c'est donc une opportunité que tu me donnes Khadidiatou de demander à nos soeurs et frères qui nous écoutent de vraiment faire de leur mieux. pour se rendre à la Mecque dès qu'ils le peuvent, parce que cela requiert une certaine condition physique, et financière bien entendu, mais vraiment une condition physique. Mais je considère somme toute vraiment que c'est un voyage exceptionnel. C'est le plus beau et le plus enrichissant des voyages qui soient.

  • Speaker #0

    Effectivement, et je pense également que beaucoup d'autres sœurs partagent ce même sentiment. Donc, il me semble que pour toi, la définition du pèlerinage va bien au-delà de l'accomplissement d'un devoir religieux. Il me semble que pour toi, c'est plus une retraite pour mieux s'aligner, un retour vers la paix, l'harmonie et le confort spirituel. Et j'aimerais aussi rappeler... que c'est une réalité dans nos sociétés que nous avons souvent tendance à effectuer le pèlerinage à un âge plutôt avancé. Donc, le rappel que tu viens de faire est très important pour souligner qu'il est idéal de l'effectuer pendant que nos capacités physiques nous le permettent pleinement. Bien sûr, dès que les moyens sont réunis. Alors, je suis sûre que nos sœurs qui t'écoutent en ce moment ont autant hâte de savoir la réponse à la question suivante. Quels ont été les faits les plus marquants durant ce pèlerinage ?

  • Speaker #1

    Oui, merci, tu peux juste m'appeler Absa. Non, en vérité, tu as raison, c'est les deux. C'est-à-dire que, juste pour revenir au point que tu as fait tout à l'heure, tu sais, c'est un devoir religieux, mais dans ce devoir, il y a une certaine conversation qu'on a avec soi-même. et une autre conversation qu'on a avec Allah. Et donc c'est à travers ces deux canaux, si je peux l'appeler ainsi, que je l'écris moi personnellement. Mais avant de revenir au pèlerinage, je pense que l'un des moments marquants a été quand je me suis retrouvée dans le même avion. que Mufti Menk. Il était assis juste derrière moi et quand je l'ai remarqué, je suis allée, je regardais avec insistance. J'ai finalement osé lui demander Mufti Menk ? Il a répondu Yes Et pour moi, il représente un symbole d'humilité. Parce qu'il m'a immédiatement demandé pour la petite anecdote mon téléphone. Il a enregistré une vidéo. Et ce qui m'a impressionnée, c'est que c'est quelqu'un qui a une très grande audience. Et sur Twitter, je pense qu'il a plus de 10 millions d'abonnés. Le fait qu'il ait pris le temps de me souhaiter un excellent mois de Ramadan, pour moi, c'était quelque chose d'important. Et surtout par rapport au fait que c'est une source de motivation. Rappelons qu'il est originaire du Zimbabwe, un pays où les musulmans représentent seulement environ 1% de la population. Et immédiatement après, je me suis dit, mais je n'imagine pas le chemin qu'il a dû parcourir pour que sa voix résonne à travers le monde aujourd'hui à ce point. Et donc ça déjà, c'était, ça annonçait justement la suite de l'aventure. Et je voulais partager ce point parce que j'ai été impressionnée par son humilité.

  • Speaker #0

    J'imagine quand même que cela doit être très "empowering", comme disent les anglophones, que de recevoir ce genre de signes sur son chemin.

  • Speaker #1

    Empowering, maybe, mais plutôt encourageant, je dirais. Parce que pour revenir à l'expérience pèlerinage, je dois avouer qu'à un moment, je n'étais pas très sûre en fait, parce que la période n'était pas la période que j'avais choisie au départ. Depuis novembre de l'année passée, j'y pense, mais je pensais partir pour les premières semaines parce qu'il y a moins de monde, parce que c'est peut-être un peu plus facile entre guillemets. mais Dieu en a décidé autrement. Et lors de mon hajj en 2019, effectivement, j'étais restée pour un mois. Et j'avais eu l'occasion de faire des umbra, mais celle-ci, effectivement, était spéciale. Et en fait, pour revenir à ta question, il y a cinq moments, disons, que j'ai notés qui sont quand même assez... assez précieux. Et le premier, c'est ce moment précis où on partage le IFTAR, c'est-à-dire la rupture du jeûne. J'ai vu la puissance du bénévolat parce que moi-même, je suis l'initiatrice d'une association qui s'appelle JIDR et qui soutient des entrepreneurs à travers l'Afrique. Mais là, c'était un tout autre niveau parce que... Imaginez des actions caritatives de cette envergure, aussi bien à Médine qu'à la Mecque. C'est des centaines de bénévoles qui descendent dans des mosquées où il y a des milliers de personnes et qui prennent le temps de distribuer des kits de rupture de jeun. Alors, il y a de l'eau, des dates, du pain, du yaourt, des jus, il y a tout. Et ils nettoient juste après. C'est-à-dire que ce niveau d'investissement, aussi bien individuel d'une part de ces bénévoles, mais aussi des âmes charitables qui sont derrière et qui financent tout cela, et le partage en lui-même, parce que ces bénévoles vont partager du thé. D'ailleurs, pour la petite histoire, je connais les Dukouré, je vais un peu vous titiller, ils distribuent du chai, c'est leur thé, et puis du café qui ressemble beaucoup au "Wass" sénégalais. parce qu'il y a du gingembre. Et donc cette vague de solidarité vraiment invite à la réflexion, je pense. Tout comme la manière dont nous sommes tous liés à travers la belle religion qui est l'islam. Imaginez partager en fait ce moment avec des personnes qui étaient inconnues une heure auparavant et le fait de sentir qu'une connexion se crée. je trouve que c'est une expérience vraiment incroyablement émouvante. Donc ça, c'est le premier point. Et il y a un deuxième point, c'est que notre ombre a en fait à coïncider avec les élections au Sénégal. Et c'est pour ça que quand je disais tout à l'heure que j'hésitais, C'était la première fois que je me retrouvais à ne pas voter. Et c'était vraiment très dur, je dois dire émotionnellement. Mais nous étions tous préoccupés par l'avenir du pays et nous avons prié intensément. Je pense que nous avons été parmi les premiers à prier pour ce nouveau gouvernement et pour qu'il réussisse. Donc tout ce qui a suivi, les annonces des résultats, l'investiture, tout cela nous a trouvé dans les lieux sains, alhamdoulilah. On est fiers. On est fiers de voir que le Sénégal est en paix. Et même si on était déconnectés des médias et des réseaux sociaux, on suivait tous les développements à travers la délégation sénégalaise. Ce qui m'a touchée à travers ce moment, c'est qu'on a le sentiment que nos prières ont été exaucées. C'est-à-dire que le Sénégal a évité de justesse une crise, une crise susceptible de compromettre des décennies et des décennies de démocratie pour lesquelles des personnes ont donné leur vie. Même à l'aéroport, on se rendait compte des enjeux parce que les personnes nous félicitaient pour ce jeune président de 44 ans, Masha'Allah. Que ce soit dans l'ascenseur, avec les pèlerins venant de Russie, d'Égypte, du Niger, du Mali. Et in fine, je pense que c'est une immense fierté. Et on est vraiment reconnaissant d'avoir retrouvé cette... cette paix et cet équilibre, disons, politique et social au Sénégal. Alors, la troisième chose qui m'a marquée, C'est que durant la Oumra, nous avons été profondément attristés par le décès de l'ancien premier ministre et candidat aux élections présidentielles cette année, M. Mohamed Boune Abdallah John. Et bien que je ne l'aie jamais rencontré en personne, j'ai eu l'occasion d'assister avec d'autres collaborateurs d'ailleurs. à plusieurs réunions qu'il présidait dans le cadre du Conseil national du numérique. Et je me souviens qw<encore de notre dernière réunion il y a quelques années où il m'a demandé, après que je me sois présentée, que je lui remette son "alarba". Dans la culture populaire sénégalaise, pour nos sœurs qui ne parlent pas forcément Wolof, le Alarba, c'est un dû que l'on donne à quelqu'un qui est soit notre maître, soit quelqu'un par qui on est passé comme apprenti. Et comme nous avions tous les deux travaillé pour IBM, donc il m'a dit la prochaine fois qu'on se voit, donne-moi mon Alarba. Et donc, naturellement, son décès m'a particulièrement touchée, sachant que je ne pourrais pas tenir cette promesse que je lui avais faite. Et donc, j'ai décidé de lui dédier la dernière ombra que j'ai faite, effectuée le jour de l'Eid même. Et je profite de cette occasion pour prier et demander aux sœurs de prier pour lui. qu'Allah accepte ses prières et ses invocations et que la terre lui soit vraiment légère. Parce que j'ai eu écho de ses valeurs et de son parcours et c'était un homme tout simplement remarquable. Alors, la quatrième chose qui m'a fortement touchée, c'était... C'était quoi ? Alors, c'était les pluies. À Médine et puis à la Mecque. avec, disons, c'est la nature même, avec des pigeons aussi qui venaient à ma fenêtre, parce que pour la petite histoire, en fait, il y a eu de très grosses pluies à Medine, lorsque nous y étions, et ensuite à la Mecque, nous nous sentions vraiment très privilégiés, parce que d'après les populations riveraines, c'est très très rare. Et cela m'a touchée, pourquoi ? Parce que pour Médine, je partais pour la prière de Fajr et j'étais littéralement trompée. Donc c'est quelque chose qui n'arriverait pas disons en temps normal. Mais quand je suis arrivée très très trompée dans la mosquée, je sentais une certaine légèreté. Donc c'est très difficile à... à expliquer parce qu'en temps normal, dès que je vois la pluie, je cours. Et donc ce jour-là, je suis restée toute une journée enfermée entre guillemets par la pluie et en prière. De Fadjr jusqu'à Maghrib, il pleuvait ce vendredi-là. Quant à la pluie à la Mecque, en fait, j'étais dans ma chambre, je priais tellement concentrée. que je n'ai pas remarqué en fait que mes larmes coulaient. Donc quand j'ai entendu un drôle de bruit, j'ai ouvert les yeux, j'ai vu du brouillard et je me suis rendu compte qu'il pleuvait des cordes et c'était impressionnant, impressionnant. Et puisque d'après Sahle ibn Sa'd, qu'Allah l'agrée, le prophète sallallahu alayhi wa sallam a dit Je cite. Deux invocations ne sont pas repoussées. L'invocation au moment de l'appel à la prière et celle faite sous la pluie. Fin de citation. Donc j'ose espérer et je prie par l'occasion pour qu'Allah accepte à nouveau toutes les prières qui ont été formulées et que... par ricocher toutes celles et tous ceux qui nous écoutent, puissent également bénéficier de cette pluie, que ce soit une pluie de hasanat et une pluie au sens propre comme figurée finalement. Et pour les pigeons, disons que c'est une longue histoire, les pigeons, parce qu'un pigeon venait souvent à ma fenêtre, au début c'était vers Fajr et Zuhr, Et par la suite, il venait aux trois premières prières, il disparaissait après au crépuscule, ensuite après il venait avec d'autres espèces d'oiseaux, ce qui a commencé à être très bizarre. Surtout que ma fenêtre ne pouvait pas se lever, il n'avait rien à manger, donc je ne sais toujours pas pourquoi il venait aussi régulièrement, et si c'était vraiment des pigeons d'ailleurs. Le cinquième point qui m'a... qui m'a touchée, c'est le dernier. Le premier point que j'avais mentionné, c'était le bénévolat. Et le dernier point, c'est encore le bénévolat. Parce que je pense qu'à travers ce voyage, et ça revient à une remarque que tu avais faite tout à l'heure, la Ombra, comme le Hach, c'est très, très physique. Donc il faut se ménager, il faut beaucoup boire et donc en période de ramadan ce n'est pas tout à fait évident. Donc il faut beaucoup, beaucoup se ménager et il faut aussi servir parce qu'il y a beaucoup de moyens de se rendre unique ou utile à la Mecque. Et l'un d'entre eux est de... servir de guide ou de conducteur pour les femmes enceintes. Il y a des petites motos que les personnes à handicap peuvent utiliser, les personnes âgées sont des appareils motorisés disponibles sans bousculade. Il est possible de faire le tawaf, le tour de la Kaaba. Et le "sai", c'est le safaak marwa. sans risque pour l'intégrité physique de la personne. Donc, à nos chères sœurs et à nos chers frères, si vous en avez l'occasion, utilisez-le vous-même, mais utilisez-le aussi pour les autres, parce que c'est une expérience humaine extraordinaire de rencontrer, je pense, des personnes qui viennent de tous les coins du monde, finalement. Et un peu comme ce podcast, c'est qu'ils ont en commun l'islam. qui est une très belle religion.

  • Speaker #0

    Alors là, je retiens le pouvoir de la prière, la valeur d'une promesse tenue, le partage, l'attention au moment présent et beaucoup d'autres, des leçons de vie qui n'en finissent pas pendant un si court voyage. surtout des perceptions qu'il ne faut surtout pas négliger car elles peuvent nous diriger d'un point A vers un point B. Des perceptions devront provenir d'observations, de questionnements, d'appréciations de ce qui nous entoure afin de percevoir les signes, les opportunités de grandir, de connaissances de soi et d'accomplissement, comme le prônent les podcasts SpirituELLEKh. Cette capacité à observer et à apprendre des situations et un trait qui se lit bien à travers votre récit. Et c'est, je pense, une invitation à plus d'attention envers les gens qui nous entourent, ainsi que le monde qui nous entoure. Mais avant de clore cette discussion intéressante, ce podcast marque officiellement le début de la saison 2 de Spirituel. Peux-tu un peu revenir sur cette initiative ?

  • Speaker #1

    Ah oui, absolument. Merci beaucoup, Khadidjatou. SpirituElles, en réalité, a commencé durant le mois de Ramadan de l'année passée comme une invitation à renouer avec nous-mêmes, à mieux nous connaître, à mieux nous comprendre en tant que femmes, à mieux définir qui nous sommes, les bases même du développement personnel, mais à travers notre religion qui est l'islam. Vous savez, tant qu'humain, tant qu'individu, on a tendance à aller chercher ailleurs les bases de quelque chose qui est tellement proche de nous, finalement. Et Spirituette est un programme sur quatre chapitres que l'on a nommés exceptionnels, émotionnels, existentiels et essentiels. Merci. Et pour rappel, le chapitre 1 "ExceptionnELLES" parle de la connaissance de soi, de comment nous devons nous poser les bonnes questions et surtout comment nous devons identifier nos défauts pour pouvoir mieux les transformer en atouts à la lumière du noble Coran. Le chapitre 2 "émotionnELLES" parle de notre relation avec les autres. nos voisins, nos collègues, nos conjoints, au sein de la famille, nos amis. Et ce sont vraiment tant de paramètres, je pense, à prendre en compte pour avoir une vie vraiment harmonieuse à la lumière des hadiths de notre noble prophète sallallahu alayhi wa sallam. Le chapitre 3 "existentiELLES" nous invite à trouver en nous la force nécessaire pour faire face aux situations difficiles, car malheureusement ou heureusement, la vie n'est pas toujours rose et qu'il faut vraiment aspirer à surmonter les difficultés qui font le chemin finalement. Et le dernier chapitre "essentiELLES" nous invite à conclure. par notre épanouissement personnel. Nous aspirons toutes à ce niveau de plénitude, de félicité. Nous aspirons toutes à prendre de la hauteur et à nous concentrer sur l'essentiel. Car il n'y a que cela, finalement. Et donc, SpirituELLES et partagé sur plusieurs plateformes comme YouTube, Spotify ou Deezer. On est également sur Amazon Music, sur Podcast Addict, sur SoundCloud et sur Google Podcast.

  • Speaker #0

    Alhamdoulilah, merci beaucoup Absa pour ces pépites que vous venez de partager avec nos chères sœurs. Ce fut une discussion très enrichissante en perspective et nous espérons que toute sœur qui a été avec nous a pu y trouver de la matière pour son cheminement spirituel.

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Transcription

  • Speaker #0

    Bismillahirrahmanirrahim. Assalamu alaikum warahmatullahi ta'ala wa barakatuhu. Chères sœurs qui êtes avec nous dans ce nouvel épisode de Spirituel, nous vous saluons de la plus belle des manières. Je m'appelle Khadijatou Doucoure et je suis étudiante basée à Abu Dhabi. Je suis une autre sœur qui partage votre désir de connaissance de soi et d'accomplissement. Comme vous pouvez le deviner, je suis aujourd'hui avec la douce Ndeye Absa Gningue, l'initiatrice de ce podcast, pour un nouvel épisode de partage d'expériences, mais surtout de partage d'amour et de bienveillance, comme nous en avons l'habitude dans SpirituELLES. Alors, Ndeye Absa Gningue, de quoi allons-nous parler aujourd'hui ?

  • Speaker #1

    Merci beaucoup, Khadijatou. Assalamu alaikum à toi et assalamu alaikum à nos chères sœurs. Je suis tellement heureuse et honorée de te retrouver. Permets-moi de saluer nos sœurs, mais de les remercier surtout, parce que cela fait déjà un an SpirituELLES, masha'Allah, et cela passe si vite. et je voudrais leur rappeler toute ma reconnaissance parce qu'elles nous écoutent, je devrais d'ailleurs dire ils et elles nous écoutent à travers 4 continents déjà et cela fait plus de 15 pays donc quand je suis avec ma petite soeur je ne peux pas vraiment choisir de thème tu comprendras que toutes les questions que tu vas poser aujourd'hui serviront potentiellement de thèmes pour cette saison 2 de SpirituELLES que nous comptons entamer très bientôt et pour rappel pour la première saison nous avions 7 podcasts et nous espérons vivement que les thèmes phares sortiront des questions que tu vas nous poser et pour l'heure vraiment nous espérons faire de notre mieux pour renouer avec nos sœurs, nos auditeurs, de manière générale, d'ici la nouvelle année musulmane qui est prévue en juillet, Inch'Allah.

  • Speaker #0

    Inch'Allah. D'abord, avant de commencer, j'aimerais vous poser la toute première question parce qu'à ce qu'il paraît, tu as déjà fait le grand pèlerinage à la Mecque. Alors, pourquoi as-tu ressenti le besoin d'y retourner cette année particulièrement ?

  • Speaker #1

    Oui, merci beaucoup Khadidiatou, tu peux me tutoyer. En fait, je me sentais dépassée. À un moment, j'avais simplement besoin de prendre du recul pour me recentrer sur moi-même et j'avais besoin de rétablir l'harmonie. J'ai donc pris deux semaines, j'ai confié les affaires courantes professionnelles à des collègues. Et en fait, la raison est très simple. Dans un hadith authentique d'Abdallah ibn Abbas, le prophète Mohammed a dit, je cite, Une umrah effectuée pendant le mois de Ramadan équivaut à un hajj accompli en ma compagnie. Et donc cette parole est transmise par les recueils de hadiths de Bukhari et Muslim et c'est sans doute la raison pour laquelle la période de Ramadan est la période dans laquelle la Mecque accueille le plus grand nombre de pèlerins. Et c'est donc une opportunité que tu me donnes Khadidiatou de demander à nos soeurs et frères qui nous écoutent de vraiment faire de leur mieux. pour se rendre à la Mecque dès qu'ils le peuvent, parce que cela requiert une certaine condition physique, et financière bien entendu, mais vraiment une condition physique. Mais je considère somme toute vraiment que c'est un voyage exceptionnel. C'est le plus beau et le plus enrichissant des voyages qui soient.

  • Speaker #0

    Effectivement, et je pense également que beaucoup d'autres sœurs partagent ce même sentiment. Donc, il me semble que pour toi, la définition du pèlerinage va bien au-delà de l'accomplissement d'un devoir religieux. Il me semble que pour toi, c'est plus une retraite pour mieux s'aligner, un retour vers la paix, l'harmonie et le confort spirituel. Et j'aimerais aussi rappeler... que c'est une réalité dans nos sociétés que nous avons souvent tendance à effectuer le pèlerinage à un âge plutôt avancé. Donc, le rappel que tu viens de faire est très important pour souligner qu'il est idéal de l'effectuer pendant que nos capacités physiques nous le permettent pleinement. Bien sûr, dès que les moyens sont réunis. Alors, je suis sûre que nos sœurs qui t'écoutent en ce moment ont autant hâte de savoir la réponse à la question suivante. Quels ont été les faits les plus marquants durant ce pèlerinage ?

  • Speaker #1

    Oui, merci, tu peux juste m'appeler Absa. Non, en vérité, tu as raison, c'est les deux. C'est-à-dire que, juste pour revenir au point que tu as fait tout à l'heure, tu sais, c'est un devoir religieux, mais dans ce devoir, il y a une certaine conversation qu'on a avec soi-même. et une autre conversation qu'on a avec Allah. Et donc c'est à travers ces deux canaux, si je peux l'appeler ainsi, que je l'écris moi personnellement. Mais avant de revenir au pèlerinage, je pense que l'un des moments marquants a été quand je me suis retrouvée dans le même avion. que Mufti Menk. Il était assis juste derrière moi et quand je l'ai remarqué, je suis allée, je regardais avec insistance. J'ai finalement osé lui demander Mufti Menk ? Il a répondu Yes Et pour moi, il représente un symbole d'humilité. Parce qu'il m'a immédiatement demandé pour la petite anecdote mon téléphone. Il a enregistré une vidéo. Et ce qui m'a impressionnée, c'est que c'est quelqu'un qui a une très grande audience. Et sur Twitter, je pense qu'il a plus de 10 millions d'abonnés. Le fait qu'il ait pris le temps de me souhaiter un excellent mois de Ramadan, pour moi, c'était quelque chose d'important. Et surtout par rapport au fait que c'est une source de motivation. Rappelons qu'il est originaire du Zimbabwe, un pays où les musulmans représentent seulement environ 1% de la population. Et immédiatement après, je me suis dit, mais je n'imagine pas le chemin qu'il a dû parcourir pour que sa voix résonne à travers le monde aujourd'hui à ce point. Et donc ça déjà, c'était, ça annonçait justement la suite de l'aventure. Et je voulais partager ce point parce que j'ai été impressionnée par son humilité.

  • Speaker #0

    J'imagine quand même que cela doit être très "empowering", comme disent les anglophones, que de recevoir ce genre de signes sur son chemin.

  • Speaker #1

    Empowering, maybe, mais plutôt encourageant, je dirais. Parce que pour revenir à l'expérience pèlerinage, je dois avouer qu'à un moment, je n'étais pas très sûre en fait, parce que la période n'était pas la période que j'avais choisie au départ. Depuis novembre de l'année passée, j'y pense, mais je pensais partir pour les premières semaines parce qu'il y a moins de monde, parce que c'est peut-être un peu plus facile entre guillemets. mais Dieu en a décidé autrement. Et lors de mon hajj en 2019, effectivement, j'étais restée pour un mois. Et j'avais eu l'occasion de faire des umbra, mais celle-ci, effectivement, était spéciale. Et en fait, pour revenir à ta question, il y a cinq moments, disons, que j'ai notés qui sont quand même assez... assez précieux. Et le premier, c'est ce moment précis où on partage le IFTAR, c'est-à-dire la rupture du jeûne. J'ai vu la puissance du bénévolat parce que moi-même, je suis l'initiatrice d'une association qui s'appelle JIDR et qui soutient des entrepreneurs à travers l'Afrique. Mais là, c'était un tout autre niveau parce que... Imaginez des actions caritatives de cette envergure, aussi bien à Médine qu'à la Mecque. C'est des centaines de bénévoles qui descendent dans des mosquées où il y a des milliers de personnes et qui prennent le temps de distribuer des kits de rupture de jeun. Alors, il y a de l'eau, des dates, du pain, du yaourt, des jus, il y a tout. Et ils nettoient juste après. C'est-à-dire que ce niveau d'investissement, aussi bien individuel d'une part de ces bénévoles, mais aussi des âmes charitables qui sont derrière et qui financent tout cela, et le partage en lui-même, parce que ces bénévoles vont partager du thé. D'ailleurs, pour la petite histoire, je connais les Dukouré, je vais un peu vous titiller, ils distribuent du chai, c'est leur thé, et puis du café qui ressemble beaucoup au "Wass" sénégalais. parce qu'il y a du gingembre. Et donc cette vague de solidarité vraiment invite à la réflexion, je pense. Tout comme la manière dont nous sommes tous liés à travers la belle religion qui est l'islam. Imaginez partager en fait ce moment avec des personnes qui étaient inconnues une heure auparavant et le fait de sentir qu'une connexion se crée. je trouve que c'est une expérience vraiment incroyablement émouvante. Donc ça, c'est le premier point. Et il y a un deuxième point, c'est que notre ombre a en fait à coïncider avec les élections au Sénégal. Et c'est pour ça que quand je disais tout à l'heure que j'hésitais, C'était la première fois que je me retrouvais à ne pas voter. Et c'était vraiment très dur, je dois dire émotionnellement. Mais nous étions tous préoccupés par l'avenir du pays et nous avons prié intensément. Je pense que nous avons été parmi les premiers à prier pour ce nouveau gouvernement et pour qu'il réussisse. Donc tout ce qui a suivi, les annonces des résultats, l'investiture, tout cela nous a trouvé dans les lieux sains, alhamdoulilah. On est fiers. On est fiers de voir que le Sénégal est en paix. Et même si on était déconnectés des médias et des réseaux sociaux, on suivait tous les développements à travers la délégation sénégalaise. Ce qui m'a touchée à travers ce moment, c'est qu'on a le sentiment que nos prières ont été exaucées. C'est-à-dire que le Sénégal a évité de justesse une crise, une crise susceptible de compromettre des décennies et des décennies de démocratie pour lesquelles des personnes ont donné leur vie. Même à l'aéroport, on se rendait compte des enjeux parce que les personnes nous félicitaient pour ce jeune président de 44 ans, Masha'Allah. Que ce soit dans l'ascenseur, avec les pèlerins venant de Russie, d'Égypte, du Niger, du Mali. Et in fine, je pense que c'est une immense fierté. Et on est vraiment reconnaissant d'avoir retrouvé cette... cette paix et cet équilibre, disons, politique et social au Sénégal. Alors, la troisième chose qui m'a marquée, C'est que durant la Oumra, nous avons été profondément attristés par le décès de l'ancien premier ministre et candidat aux élections présidentielles cette année, M. Mohamed Boune Abdallah John. Et bien que je ne l'aie jamais rencontré en personne, j'ai eu l'occasion d'assister avec d'autres collaborateurs d'ailleurs. à plusieurs réunions qu'il présidait dans le cadre du Conseil national du numérique. Et je me souviens qw<encore de notre dernière réunion il y a quelques années où il m'a demandé, après que je me sois présentée, que je lui remette son "alarba". Dans la culture populaire sénégalaise, pour nos sœurs qui ne parlent pas forcément Wolof, le Alarba, c'est un dû que l'on donne à quelqu'un qui est soit notre maître, soit quelqu'un par qui on est passé comme apprenti. Et comme nous avions tous les deux travaillé pour IBM, donc il m'a dit la prochaine fois qu'on se voit, donne-moi mon Alarba. Et donc, naturellement, son décès m'a particulièrement touchée, sachant que je ne pourrais pas tenir cette promesse que je lui avais faite. Et donc, j'ai décidé de lui dédier la dernière ombra que j'ai faite, effectuée le jour de l'Eid même. Et je profite de cette occasion pour prier et demander aux sœurs de prier pour lui. qu'Allah accepte ses prières et ses invocations et que la terre lui soit vraiment légère. Parce que j'ai eu écho de ses valeurs et de son parcours et c'était un homme tout simplement remarquable. Alors, la quatrième chose qui m'a fortement touchée, c'était... C'était quoi ? Alors, c'était les pluies. À Médine et puis à la Mecque. avec, disons, c'est la nature même, avec des pigeons aussi qui venaient à ma fenêtre, parce que pour la petite histoire, en fait, il y a eu de très grosses pluies à Medine, lorsque nous y étions, et ensuite à la Mecque, nous nous sentions vraiment très privilégiés, parce que d'après les populations riveraines, c'est très très rare. Et cela m'a touchée, pourquoi ? Parce que pour Médine, je partais pour la prière de Fajr et j'étais littéralement trompée. Donc c'est quelque chose qui n'arriverait pas disons en temps normal. Mais quand je suis arrivée très très trompée dans la mosquée, je sentais une certaine légèreté. Donc c'est très difficile à... à expliquer parce qu'en temps normal, dès que je vois la pluie, je cours. Et donc ce jour-là, je suis restée toute une journée enfermée entre guillemets par la pluie et en prière. De Fadjr jusqu'à Maghrib, il pleuvait ce vendredi-là. Quant à la pluie à la Mecque, en fait, j'étais dans ma chambre, je priais tellement concentrée. que je n'ai pas remarqué en fait que mes larmes coulaient. Donc quand j'ai entendu un drôle de bruit, j'ai ouvert les yeux, j'ai vu du brouillard et je me suis rendu compte qu'il pleuvait des cordes et c'était impressionnant, impressionnant. Et puisque d'après Sahle ibn Sa'd, qu'Allah l'agrée, le prophète sallallahu alayhi wa sallam a dit Je cite. Deux invocations ne sont pas repoussées. L'invocation au moment de l'appel à la prière et celle faite sous la pluie. Fin de citation. Donc j'ose espérer et je prie par l'occasion pour qu'Allah accepte à nouveau toutes les prières qui ont été formulées et que... par ricocher toutes celles et tous ceux qui nous écoutent, puissent également bénéficier de cette pluie, que ce soit une pluie de hasanat et une pluie au sens propre comme figurée finalement. Et pour les pigeons, disons que c'est une longue histoire, les pigeons, parce qu'un pigeon venait souvent à ma fenêtre, au début c'était vers Fajr et Zuhr, Et par la suite, il venait aux trois premières prières, il disparaissait après au crépuscule, ensuite après il venait avec d'autres espèces d'oiseaux, ce qui a commencé à être très bizarre. Surtout que ma fenêtre ne pouvait pas se lever, il n'avait rien à manger, donc je ne sais toujours pas pourquoi il venait aussi régulièrement, et si c'était vraiment des pigeons d'ailleurs. Le cinquième point qui m'a... qui m'a touchée, c'est le dernier. Le premier point que j'avais mentionné, c'était le bénévolat. Et le dernier point, c'est encore le bénévolat. Parce que je pense qu'à travers ce voyage, et ça revient à une remarque que tu avais faite tout à l'heure, la Ombra, comme le Hach, c'est très, très physique. Donc il faut se ménager, il faut beaucoup boire et donc en période de ramadan ce n'est pas tout à fait évident. Donc il faut beaucoup, beaucoup se ménager et il faut aussi servir parce qu'il y a beaucoup de moyens de se rendre unique ou utile à la Mecque. Et l'un d'entre eux est de... servir de guide ou de conducteur pour les femmes enceintes. Il y a des petites motos que les personnes à handicap peuvent utiliser, les personnes âgées sont des appareils motorisés disponibles sans bousculade. Il est possible de faire le tawaf, le tour de la Kaaba. Et le "sai", c'est le safaak marwa. sans risque pour l'intégrité physique de la personne. Donc, à nos chères sœurs et à nos chers frères, si vous en avez l'occasion, utilisez-le vous-même, mais utilisez-le aussi pour les autres, parce que c'est une expérience humaine extraordinaire de rencontrer, je pense, des personnes qui viennent de tous les coins du monde, finalement. Et un peu comme ce podcast, c'est qu'ils ont en commun l'islam. qui est une très belle religion.

  • Speaker #0

    Alors là, je retiens le pouvoir de la prière, la valeur d'une promesse tenue, le partage, l'attention au moment présent et beaucoup d'autres, des leçons de vie qui n'en finissent pas pendant un si court voyage. surtout des perceptions qu'il ne faut surtout pas négliger car elles peuvent nous diriger d'un point A vers un point B. Des perceptions devront provenir d'observations, de questionnements, d'appréciations de ce qui nous entoure afin de percevoir les signes, les opportunités de grandir, de connaissances de soi et d'accomplissement, comme le prônent les podcasts SpirituELLEKh. Cette capacité à observer et à apprendre des situations et un trait qui se lit bien à travers votre récit. Et c'est, je pense, une invitation à plus d'attention envers les gens qui nous entourent, ainsi que le monde qui nous entoure. Mais avant de clore cette discussion intéressante, ce podcast marque officiellement le début de la saison 2 de Spirituel. Peux-tu un peu revenir sur cette initiative ?

  • Speaker #1

    Ah oui, absolument. Merci beaucoup, Khadidjatou. SpirituElles, en réalité, a commencé durant le mois de Ramadan de l'année passée comme une invitation à renouer avec nous-mêmes, à mieux nous connaître, à mieux nous comprendre en tant que femmes, à mieux définir qui nous sommes, les bases même du développement personnel, mais à travers notre religion qui est l'islam. Vous savez, tant qu'humain, tant qu'individu, on a tendance à aller chercher ailleurs les bases de quelque chose qui est tellement proche de nous, finalement. Et Spirituette est un programme sur quatre chapitres que l'on a nommés exceptionnels, émotionnels, existentiels et essentiels. Merci. Et pour rappel, le chapitre 1 "ExceptionnELLES" parle de la connaissance de soi, de comment nous devons nous poser les bonnes questions et surtout comment nous devons identifier nos défauts pour pouvoir mieux les transformer en atouts à la lumière du noble Coran. Le chapitre 2 "émotionnELLES" parle de notre relation avec les autres. nos voisins, nos collègues, nos conjoints, au sein de la famille, nos amis. Et ce sont vraiment tant de paramètres, je pense, à prendre en compte pour avoir une vie vraiment harmonieuse à la lumière des hadiths de notre noble prophète sallallahu alayhi wa sallam. Le chapitre 3 "existentiELLES" nous invite à trouver en nous la force nécessaire pour faire face aux situations difficiles, car malheureusement ou heureusement, la vie n'est pas toujours rose et qu'il faut vraiment aspirer à surmonter les difficultés qui font le chemin finalement. Et le dernier chapitre "essentiELLES" nous invite à conclure. par notre épanouissement personnel. Nous aspirons toutes à ce niveau de plénitude, de félicité. Nous aspirons toutes à prendre de la hauteur et à nous concentrer sur l'essentiel. Car il n'y a que cela, finalement. Et donc, SpirituELLES et partagé sur plusieurs plateformes comme YouTube, Spotify ou Deezer. On est également sur Amazon Music, sur Podcast Addict, sur SoundCloud et sur Google Podcast.

  • Speaker #0

    Alhamdoulilah, merci beaucoup Absa pour ces pépites que vous venez de partager avec nos chères sœurs. Ce fut une discussion très enrichissante en perspective et nous espérons que toute sœur qui a été avec nous a pu y trouver de la matière pour son cheminement spirituel.

Transcription

  • Speaker #0

    Bismillahirrahmanirrahim. Assalamu alaikum warahmatullahi ta'ala wa barakatuhu. Chères sœurs qui êtes avec nous dans ce nouvel épisode de Spirituel, nous vous saluons de la plus belle des manières. Je m'appelle Khadijatou Doucoure et je suis étudiante basée à Abu Dhabi. Je suis une autre sœur qui partage votre désir de connaissance de soi et d'accomplissement. Comme vous pouvez le deviner, je suis aujourd'hui avec la douce Ndeye Absa Gningue, l'initiatrice de ce podcast, pour un nouvel épisode de partage d'expériences, mais surtout de partage d'amour et de bienveillance, comme nous en avons l'habitude dans SpirituELLES. Alors, Ndeye Absa Gningue, de quoi allons-nous parler aujourd'hui ?

  • Speaker #1

    Merci beaucoup, Khadijatou. Assalamu alaikum à toi et assalamu alaikum à nos chères sœurs. Je suis tellement heureuse et honorée de te retrouver. Permets-moi de saluer nos sœurs, mais de les remercier surtout, parce que cela fait déjà un an SpirituELLES, masha'Allah, et cela passe si vite. et je voudrais leur rappeler toute ma reconnaissance parce qu'elles nous écoutent, je devrais d'ailleurs dire ils et elles nous écoutent à travers 4 continents déjà et cela fait plus de 15 pays donc quand je suis avec ma petite soeur je ne peux pas vraiment choisir de thème tu comprendras que toutes les questions que tu vas poser aujourd'hui serviront potentiellement de thèmes pour cette saison 2 de SpirituELLES que nous comptons entamer très bientôt et pour rappel pour la première saison nous avions 7 podcasts et nous espérons vivement que les thèmes phares sortiront des questions que tu vas nous poser et pour l'heure vraiment nous espérons faire de notre mieux pour renouer avec nos sœurs, nos auditeurs, de manière générale, d'ici la nouvelle année musulmane qui est prévue en juillet, Inch'Allah.

  • Speaker #0

    Inch'Allah. D'abord, avant de commencer, j'aimerais vous poser la toute première question parce qu'à ce qu'il paraît, tu as déjà fait le grand pèlerinage à la Mecque. Alors, pourquoi as-tu ressenti le besoin d'y retourner cette année particulièrement ?

  • Speaker #1

    Oui, merci beaucoup Khadidiatou, tu peux me tutoyer. En fait, je me sentais dépassée. À un moment, j'avais simplement besoin de prendre du recul pour me recentrer sur moi-même et j'avais besoin de rétablir l'harmonie. J'ai donc pris deux semaines, j'ai confié les affaires courantes professionnelles à des collègues. Et en fait, la raison est très simple. Dans un hadith authentique d'Abdallah ibn Abbas, le prophète Mohammed a dit, je cite, Une umrah effectuée pendant le mois de Ramadan équivaut à un hajj accompli en ma compagnie. Et donc cette parole est transmise par les recueils de hadiths de Bukhari et Muslim et c'est sans doute la raison pour laquelle la période de Ramadan est la période dans laquelle la Mecque accueille le plus grand nombre de pèlerins. Et c'est donc une opportunité que tu me donnes Khadidiatou de demander à nos soeurs et frères qui nous écoutent de vraiment faire de leur mieux. pour se rendre à la Mecque dès qu'ils le peuvent, parce que cela requiert une certaine condition physique, et financière bien entendu, mais vraiment une condition physique. Mais je considère somme toute vraiment que c'est un voyage exceptionnel. C'est le plus beau et le plus enrichissant des voyages qui soient.

  • Speaker #0

    Effectivement, et je pense également que beaucoup d'autres sœurs partagent ce même sentiment. Donc, il me semble que pour toi, la définition du pèlerinage va bien au-delà de l'accomplissement d'un devoir religieux. Il me semble que pour toi, c'est plus une retraite pour mieux s'aligner, un retour vers la paix, l'harmonie et le confort spirituel. Et j'aimerais aussi rappeler... que c'est une réalité dans nos sociétés que nous avons souvent tendance à effectuer le pèlerinage à un âge plutôt avancé. Donc, le rappel que tu viens de faire est très important pour souligner qu'il est idéal de l'effectuer pendant que nos capacités physiques nous le permettent pleinement. Bien sûr, dès que les moyens sont réunis. Alors, je suis sûre que nos sœurs qui t'écoutent en ce moment ont autant hâte de savoir la réponse à la question suivante. Quels ont été les faits les plus marquants durant ce pèlerinage ?

  • Speaker #1

    Oui, merci, tu peux juste m'appeler Absa. Non, en vérité, tu as raison, c'est les deux. C'est-à-dire que, juste pour revenir au point que tu as fait tout à l'heure, tu sais, c'est un devoir religieux, mais dans ce devoir, il y a une certaine conversation qu'on a avec soi-même. et une autre conversation qu'on a avec Allah. Et donc c'est à travers ces deux canaux, si je peux l'appeler ainsi, que je l'écris moi personnellement. Mais avant de revenir au pèlerinage, je pense que l'un des moments marquants a été quand je me suis retrouvée dans le même avion. que Mufti Menk. Il était assis juste derrière moi et quand je l'ai remarqué, je suis allée, je regardais avec insistance. J'ai finalement osé lui demander Mufti Menk ? Il a répondu Yes Et pour moi, il représente un symbole d'humilité. Parce qu'il m'a immédiatement demandé pour la petite anecdote mon téléphone. Il a enregistré une vidéo. Et ce qui m'a impressionnée, c'est que c'est quelqu'un qui a une très grande audience. Et sur Twitter, je pense qu'il a plus de 10 millions d'abonnés. Le fait qu'il ait pris le temps de me souhaiter un excellent mois de Ramadan, pour moi, c'était quelque chose d'important. Et surtout par rapport au fait que c'est une source de motivation. Rappelons qu'il est originaire du Zimbabwe, un pays où les musulmans représentent seulement environ 1% de la population. Et immédiatement après, je me suis dit, mais je n'imagine pas le chemin qu'il a dû parcourir pour que sa voix résonne à travers le monde aujourd'hui à ce point. Et donc ça déjà, c'était, ça annonçait justement la suite de l'aventure. Et je voulais partager ce point parce que j'ai été impressionnée par son humilité.

  • Speaker #0

    J'imagine quand même que cela doit être très "empowering", comme disent les anglophones, que de recevoir ce genre de signes sur son chemin.

  • Speaker #1

    Empowering, maybe, mais plutôt encourageant, je dirais. Parce que pour revenir à l'expérience pèlerinage, je dois avouer qu'à un moment, je n'étais pas très sûre en fait, parce que la période n'était pas la période que j'avais choisie au départ. Depuis novembre de l'année passée, j'y pense, mais je pensais partir pour les premières semaines parce qu'il y a moins de monde, parce que c'est peut-être un peu plus facile entre guillemets. mais Dieu en a décidé autrement. Et lors de mon hajj en 2019, effectivement, j'étais restée pour un mois. Et j'avais eu l'occasion de faire des umbra, mais celle-ci, effectivement, était spéciale. Et en fait, pour revenir à ta question, il y a cinq moments, disons, que j'ai notés qui sont quand même assez... assez précieux. Et le premier, c'est ce moment précis où on partage le IFTAR, c'est-à-dire la rupture du jeûne. J'ai vu la puissance du bénévolat parce que moi-même, je suis l'initiatrice d'une association qui s'appelle JIDR et qui soutient des entrepreneurs à travers l'Afrique. Mais là, c'était un tout autre niveau parce que... Imaginez des actions caritatives de cette envergure, aussi bien à Médine qu'à la Mecque. C'est des centaines de bénévoles qui descendent dans des mosquées où il y a des milliers de personnes et qui prennent le temps de distribuer des kits de rupture de jeun. Alors, il y a de l'eau, des dates, du pain, du yaourt, des jus, il y a tout. Et ils nettoient juste après. C'est-à-dire que ce niveau d'investissement, aussi bien individuel d'une part de ces bénévoles, mais aussi des âmes charitables qui sont derrière et qui financent tout cela, et le partage en lui-même, parce que ces bénévoles vont partager du thé. D'ailleurs, pour la petite histoire, je connais les Dukouré, je vais un peu vous titiller, ils distribuent du chai, c'est leur thé, et puis du café qui ressemble beaucoup au "Wass" sénégalais. parce qu'il y a du gingembre. Et donc cette vague de solidarité vraiment invite à la réflexion, je pense. Tout comme la manière dont nous sommes tous liés à travers la belle religion qui est l'islam. Imaginez partager en fait ce moment avec des personnes qui étaient inconnues une heure auparavant et le fait de sentir qu'une connexion se crée. je trouve que c'est une expérience vraiment incroyablement émouvante. Donc ça, c'est le premier point. Et il y a un deuxième point, c'est que notre ombre a en fait à coïncider avec les élections au Sénégal. Et c'est pour ça que quand je disais tout à l'heure que j'hésitais, C'était la première fois que je me retrouvais à ne pas voter. Et c'était vraiment très dur, je dois dire émotionnellement. Mais nous étions tous préoccupés par l'avenir du pays et nous avons prié intensément. Je pense que nous avons été parmi les premiers à prier pour ce nouveau gouvernement et pour qu'il réussisse. Donc tout ce qui a suivi, les annonces des résultats, l'investiture, tout cela nous a trouvé dans les lieux sains, alhamdoulilah. On est fiers. On est fiers de voir que le Sénégal est en paix. Et même si on était déconnectés des médias et des réseaux sociaux, on suivait tous les développements à travers la délégation sénégalaise. Ce qui m'a touchée à travers ce moment, c'est qu'on a le sentiment que nos prières ont été exaucées. C'est-à-dire que le Sénégal a évité de justesse une crise, une crise susceptible de compromettre des décennies et des décennies de démocratie pour lesquelles des personnes ont donné leur vie. Même à l'aéroport, on se rendait compte des enjeux parce que les personnes nous félicitaient pour ce jeune président de 44 ans, Masha'Allah. Que ce soit dans l'ascenseur, avec les pèlerins venant de Russie, d'Égypte, du Niger, du Mali. Et in fine, je pense que c'est une immense fierté. Et on est vraiment reconnaissant d'avoir retrouvé cette... cette paix et cet équilibre, disons, politique et social au Sénégal. Alors, la troisième chose qui m'a marquée, C'est que durant la Oumra, nous avons été profondément attristés par le décès de l'ancien premier ministre et candidat aux élections présidentielles cette année, M. Mohamed Boune Abdallah John. Et bien que je ne l'aie jamais rencontré en personne, j'ai eu l'occasion d'assister avec d'autres collaborateurs d'ailleurs. à plusieurs réunions qu'il présidait dans le cadre du Conseil national du numérique. Et je me souviens qw<encore de notre dernière réunion il y a quelques années où il m'a demandé, après que je me sois présentée, que je lui remette son "alarba". Dans la culture populaire sénégalaise, pour nos sœurs qui ne parlent pas forcément Wolof, le Alarba, c'est un dû que l'on donne à quelqu'un qui est soit notre maître, soit quelqu'un par qui on est passé comme apprenti. Et comme nous avions tous les deux travaillé pour IBM, donc il m'a dit la prochaine fois qu'on se voit, donne-moi mon Alarba. Et donc, naturellement, son décès m'a particulièrement touchée, sachant que je ne pourrais pas tenir cette promesse que je lui avais faite. Et donc, j'ai décidé de lui dédier la dernière ombra que j'ai faite, effectuée le jour de l'Eid même. Et je profite de cette occasion pour prier et demander aux sœurs de prier pour lui. qu'Allah accepte ses prières et ses invocations et que la terre lui soit vraiment légère. Parce que j'ai eu écho de ses valeurs et de son parcours et c'était un homme tout simplement remarquable. Alors, la quatrième chose qui m'a fortement touchée, c'était... C'était quoi ? Alors, c'était les pluies. À Médine et puis à la Mecque. avec, disons, c'est la nature même, avec des pigeons aussi qui venaient à ma fenêtre, parce que pour la petite histoire, en fait, il y a eu de très grosses pluies à Medine, lorsque nous y étions, et ensuite à la Mecque, nous nous sentions vraiment très privilégiés, parce que d'après les populations riveraines, c'est très très rare. Et cela m'a touchée, pourquoi ? Parce que pour Médine, je partais pour la prière de Fajr et j'étais littéralement trompée. Donc c'est quelque chose qui n'arriverait pas disons en temps normal. Mais quand je suis arrivée très très trompée dans la mosquée, je sentais une certaine légèreté. Donc c'est très difficile à... à expliquer parce qu'en temps normal, dès que je vois la pluie, je cours. Et donc ce jour-là, je suis restée toute une journée enfermée entre guillemets par la pluie et en prière. De Fadjr jusqu'à Maghrib, il pleuvait ce vendredi-là. Quant à la pluie à la Mecque, en fait, j'étais dans ma chambre, je priais tellement concentrée. que je n'ai pas remarqué en fait que mes larmes coulaient. Donc quand j'ai entendu un drôle de bruit, j'ai ouvert les yeux, j'ai vu du brouillard et je me suis rendu compte qu'il pleuvait des cordes et c'était impressionnant, impressionnant. Et puisque d'après Sahle ibn Sa'd, qu'Allah l'agrée, le prophète sallallahu alayhi wa sallam a dit Je cite. Deux invocations ne sont pas repoussées. L'invocation au moment de l'appel à la prière et celle faite sous la pluie. Fin de citation. Donc j'ose espérer et je prie par l'occasion pour qu'Allah accepte à nouveau toutes les prières qui ont été formulées et que... par ricocher toutes celles et tous ceux qui nous écoutent, puissent également bénéficier de cette pluie, que ce soit une pluie de hasanat et une pluie au sens propre comme figurée finalement. Et pour les pigeons, disons que c'est une longue histoire, les pigeons, parce qu'un pigeon venait souvent à ma fenêtre, au début c'était vers Fajr et Zuhr, Et par la suite, il venait aux trois premières prières, il disparaissait après au crépuscule, ensuite après il venait avec d'autres espèces d'oiseaux, ce qui a commencé à être très bizarre. Surtout que ma fenêtre ne pouvait pas se lever, il n'avait rien à manger, donc je ne sais toujours pas pourquoi il venait aussi régulièrement, et si c'était vraiment des pigeons d'ailleurs. Le cinquième point qui m'a... qui m'a touchée, c'est le dernier. Le premier point que j'avais mentionné, c'était le bénévolat. Et le dernier point, c'est encore le bénévolat. Parce que je pense qu'à travers ce voyage, et ça revient à une remarque que tu avais faite tout à l'heure, la Ombra, comme le Hach, c'est très, très physique. Donc il faut se ménager, il faut beaucoup boire et donc en période de ramadan ce n'est pas tout à fait évident. Donc il faut beaucoup, beaucoup se ménager et il faut aussi servir parce qu'il y a beaucoup de moyens de se rendre unique ou utile à la Mecque. Et l'un d'entre eux est de... servir de guide ou de conducteur pour les femmes enceintes. Il y a des petites motos que les personnes à handicap peuvent utiliser, les personnes âgées sont des appareils motorisés disponibles sans bousculade. Il est possible de faire le tawaf, le tour de la Kaaba. Et le "sai", c'est le safaak marwa. sans risque pour l'intégrité physique de la personne. Donc, à nos chères sœurs et à nos chers frères, si vous en avez l'occasion, utilisez-le vous-même, mais utilisez-le aussi pour les autres, parce que c'est une expérience humaine extraordinaire de rencontrer, je pense, des personnes qui viennent de tous les coins du monde, finalement. Et un peu comme ce podcast, c'est qu'ils ont en commun l'islam. qui est une très belle religion.

  • Speaker #0

    Alors là, je retiens le pouvoir de la prière, la valeur d'une promesse tenue, le partage, l'attention au moment présent et beaucoup d'autres, des leçons de vie qui n'en finissent pas pendant un si court voyage. surtout des perceptions qu'il ne faut surtout pas négliger car elles peuvent nous diriger d'un point A vers un point B. Des perceptions devront provenir d'observations, de questionnements, d'appréciations de ce qui nous entoure afin de percevoir les signes, les opportunités de grandir, de connaissances de soi et d'accomplissement, comme le prônent les podcasts SpirituELLEKh. Cette capacité à observer et à apprendre des situations et un trait qui se lit bien à travers votre récit. Et c'est, je pense, une invitation à plus d'attention envers les gens qui nous entourent, ainsi que le monde qui nous entoure. Mais avant de clore cette discussion intéressante, ce podcast marque officiellement le début de la saison 2 de Spirituel. Peux-tu un peu revenir sur cette initiative ?

  • Speaker #1

    Ah oui, absolument. Merci beaucoup, Khadidjatou. SpirituElles, en réalité, a commencé durant le mois de Ramadan de l'année passée comme une invitation à renouer avec nous-mêmes, à mieux nous connaître, à mieux nous comprendre en tant que femmes, à mieux définir qui nous sommes, les bases même du développement personnel, mais à travers notre religion qui est l'islam. Vous savez, tant qu'humain, tant qu'individu, on a tendance à aller chercher ailleurs les bases de quelque chose qui est tellement proche de nous, finalement. Et Spirituette est un programme sur quatre chapitres que l'on a nommés exceptionnels, émotionnels, existentiels et essentiels. Merci. Et pour rappel, le chapitre 1 "ExceptionnELLES" parle de la connaissance de soi, de comment nous devons nous poser les bonnes questions et surtout comment nous devons identifier nos défauts pour pouvoir mieux les transformer en atouts à la lumière du noble Coran. Le chapitre 2 "émotionnELLES" parle de notre relation avec les autres. nos voisins, nos collègues, nos conjoints, au sein de la famille, nos amis. Et ce sont vraiment tant de paramètres, je pense, à prendre en compte pour avoir une vie vraiment harmonieuse à la lumière des hadiths de notre noble prophète sallallahu alayhi wa sallam. Le chapitre 3 "existentiELLES" nous invite à trouver en nous la force nécessaire pour faire face aux situations difficiles, car malheureusement ou heureusement, la vie n'est pas toujours rose et qu'il faut vraiment aspirer à surmonter les difficultés qui font le chemin finalement. Et le dernier chapitre "essentiELLES" nous invite à conclure. par notre épanouissement personnel. Nous aspirons toutes à ce niveau de plénitude, de félicité. Nous aspirons toutes à prendre de la hauteur et à nous concentrer sur l'essentiel. Car il n'y a que cela, finalement. Et donc, SpirituELLES et partagé sur plusieurs plateformes comme YouTube, Spotify ou Deezer. On est également sur Amazon Music, sur Podcast Addict, sur SoundCloud et sur Google Podcast.

  • Speaker #0

    Alhamdoulilah, merci beaucoup Absa pour ces pépites que vous venez de partager avec nos chères sœurs. Ce fut une discussion très enrichissante en perspective et nous espérons que toute sœur qui a été avec nous a pu y trouver de la matière pour son cheminement spirituel.

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