undefined cover
undefined cover
Épisode 1 : Pourquoi personne ne t'as appris ça ? cover
Épisode 1 : Pourquoi personne ne t'as appris ça ? cover
Studio 9m2

Épisode 1 : Pourquoi personne ne t'as appris ça ?

Épisode 1 : Pourquoi personne ne t'as appris ça ?

10min |30/03/2025
Play
undefined cover
undefined cover
Épisode 1 : Pourquoi personne ne t'as appris ça ? cover
Épisode 1 : Pourquoi personne ne t'as appris ça ? cover
Studio 9m2

Épisode 1 : Pourquoi personne ne t'as appris ça ?

Épisode 1 : Pourquoi personne ne t'as appris ça ?

10min |30/03/2025
Play

Description

Pourquoi personne ne nous a appris à être adulte ? Entre factures, doutes et pression sociale, on se retrouve souvent paumé. Dans ce premier épisode, de la crise du quart de siècle, ce moment où tu réalises que la vie ne ressemble pas à ce que tu avais imaginé.


Si toi aussi tu jongles entre rêves et réalité, mets tes écouteurs et embarque avec moi. Parce qu’être perdu, c’est normal. 🚪✨


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Salut tout le monde, comment ils vont ? J'espère que t'es bien installé parce que je t'embarque dans le premier épisode de Studio 9m2, le podcast qui dédramatise la vie d'adulte. Ici, on parle des échecs, des doutes, des réussites et de tout ce qui se passe entre. Moi, c'est Déborah, j'ai 26 ans et aujourd'hui, j'aimerais te parler du premier sujet de ce podcast, pourquoi on ne nous a pas appris à être vraiment adulte. Quand j'étais petite, et je pense que c'est le cas de beaucoup de personnes qui m'écoutent, j'ai idéalisé ce que c'était être adulte. J'avais l'impression qu'être adulte, c'était avoir un salaire, être libre, faire ce qu'on voulait et surtout ne devoir rien à personne. Grossièrement, j'avais l'impression que c'était à peu près ça. Sauf que j'aurais aimé qu'on me précise que c'était aussi... Gérer de l'administratif, gérer des relations, se gérer soi-même et sa santé mentale, vaste sujet aussi, et que parfois ça pouvait emmener à prendre des décisions qui sont pas évidentes, qui sont parfois même anxieuses. Parfois c'est aussi se sentir paumé et avoir l'impression d'être seul au monde. Et des fois c'est vivre des choses incroyables et de se dire qu'on est content d'être adulte. Pour autant... c'est quand même pas aussi simple que ce que j'avais imaginé quand j'avais 8 ans. Franchement, j'aurais aimé que quelqu'un me dise que gérer des budgets, des relations, de l'administratif, et Dieu sait que l'administratif en France, c'est compliqué, j'aurais aimé qu'on me prévienne de tout ça, parce que peut-être que j'aurais un peu plus profité de mon enfance et de cette période où je n'ai rien à faire, si ce n'est être choyée et cajolée par mes parents. faire une enfance tout à fait normale, l'école de manière normale. Quand j'ai commencé à bosser à 18 ans, j'avais un peu l'impression d'avoir ce soupçon de liberté. J'avais de quoi aider ma maman, de quoi payer ma voiture, l'essence, mais aussi de quoi payer mes sorties. Et globalement, même si je vivais chez ma mère, j'étais plus comme avant. J'avais seulement à lui dire, bon écoute maman, ce soir je serai... voilà, ne m'attends pas pour manger, bisous, je te tiens au courant. Globalement, je pouvais enfin faire plus ou moins ce que je voulais dans un cadre précis quand même. J'ai eu la chance de travailler à côté de mes études en étant encore chez ma mère, en tout cas pour le début. Et évidemment, comparé à d'autres étudiants qui sont lâchés dans une ville seule et qui doivent payer un loyer, j'ai eu plutôt de la chance de commencer comme ça. Il n'empêche que j'ai vite... compris ce que c'était le poids des responsabilités d'adultes. Parce que tu commences à payer des choses, tu commences à avoir des échéances et surtout, tu commences à être fatigué. Parce que tous ceux qui ont été étudiants et qui ont travaillé, ou tous ceux qui sont étudiants actuellement et qui travaillent savent que c'est fatigant. On fait plus d'heures qu'un salarié normal. Et c'est normal d'être plus fatigué. Et On se retrouve à enchaîner la semaine, à travailler à la fac, études supérieures, peu importe où est-ce qu'on se trouve, et travailler soit les week-ends, soit les soirs, soit les deux, et à vite attendre le week-end pour quelques heures de repos avant de commencer à travailler ou de profiter de ces soirées. Et ça, ça commence à constituer une routine dans laquelle on se fatigue. Et malgré le fait qu'on essaie de faire des activités à droite à gauche, on est beaucoup. à ne pas pouvoir en faire ou à simplement être trop fatiguée pour en faire. Et c'est comme ça qu'on se retrouve à passer les mois et les années et qu'on se retrouve à 26 ans à se dire « Est-ce que j'ai vraiment profité de ma jeunesse et des soi-disant meilleures années de nos vies ? » Parce que ça aussi, on me dit tout le temps « Tu verras, les études sup, c'est les meilleures années de ta vie. » Je ne suis pas vraiment d'accord. Moi, j'aimerais bien savoir quand est-ce qu'elles étaient. mes dernières meilleures aimes de ma vie. Mais ce n'était certainement pas les études supérieures. Parce que travailler et n'avoir aucune vie, ce n'est pas fun. J'ai désolé de le dire pour ceux qui y pensent encore, mais non, ce n'est pas fun. On ne s'amuse pas, en fait. Ce qui est dur aussi, c'est que des fois, on va traverser des moments de doute ou des étapes où on ne va pas forcément comprendre ce qui nous arrive, pourquoi on se sent comme ça. On se dit qu'on n'a pas trop appris ça, et visiblement nos parents ne savent pas trop non plus. Eux aussi peuvent parfois être paumés, malgré l'expérience. Il n'en reste pas moins des humains, et c'est quand on devient adulte qu'on comprend qu'eux aussi sont parfois complètement largués, qu'eux aussi n'ont pas les réponses à tous nos maux, et qu'eux aussi ils ont appris sur le tas avec les moyens qu'ils avaient au moment où ils les avaient. Et je pense que ça, c'est déjà une première étape dans le fait de comprendre qu'être adulte, c'est pas quelque chose qui s'apprend dans les livres ou à l'école, mais c'est quelque chose qui se vit. Pour autant, je suis persuadée qu'on pourrait faciliter cette... transition évidemment je n'ai pas forcément tout est soumis mais j'ai commencé quand même à tout remettre en question et plutôt récemment d'ailleurs qui est ce que je suis qu'est ce que j'ai envie de devenir quels sont mes projets les buts à atteindre et comment je me construis et je me suis dit waouh mais tu es complètement paumé ma vieille tu as l'impression d'être dans la crise de la quarantaine sauf que tu as que 26 ans Curieuse comme je suis, j'ai ouvert mon navigateur, j'ai ouvert Google et j'ai dit crise de la quarantaine à 26 ans. Et qu'elle ne fut pas ma surprise quand j'ai vu qu'en fait ça existait et que ça s'appelle la crise du quart de siècle. Et la crise du quart de siècle, c'est un peu comme si vous vous réveillez et vous vous rendez compte que vous avez fait marche rapide sur votre vie et que du coup vous n'avez pas vraiment profité, ni compris, ni entendu ce qui s'était passé. Et vous êtes juste là à être complètement paumé, à vous comparer et à se dire « Waouh, mais qu'est-ce qui m'arrive ? Où est-ce que je vais ? Je ne comprends pas. La seule chose dont je suis sûre, c'est que moi j'ai envie d'aller faire une sieste. Pas que je suis sûre que je vais me marier à 30 ans, avoir des enfants à 35, un chien, un chat et une belle maison. Non, on n'en est pas là. Ce qui est bizarre d'ailleurs, c'est que tu as une pression de dingue parce que tu es censé arriver à certaines étapes. chronologique de ta vie que tout le monde traverse et aussi dans un moment où tu as l'impression que tu es à la traîne par rapport aux autres tu te demandes si tu as fait les bons choix si tu as pris les bonnes décisions et en même temps est ce que tu devrais tout plaquer ou au contraire est ce que tu devrais persévérer et c'est un espèce de grand écart constant entre les rêves et les objectifs que tu as et la peur de te planter et T'es aussi en plus à un âge où c'est pas évident parce que t'as des amis qui sortent d'études et t'en as d'autres qui sont en train de se marier et qui ont des enfants. Et toi t'es censée te situer au milieu en te disant ok est-ce que je suis à la traîne ou est-ce que je suis en avance ou est-ce que je suis au bon moment ? Et franchement, moi j'arrive pas à me situer là-dedans. Je sais pas si je suis à la traîne au bon moment ou si j'arrive à avancer. Je peux pas m'empêcher de culpabiliser parce que je me dis que les autres... qu'ils ont mieux et qu'ils ont une meilleure vie, même si c'est la pire chose à faire, évidemment. Et en fait, peut-être qu'au fond, être adulte, ce serait peut-être juste d'accepter que je ne peux rien contrôler, que peu importe les plans que je me fais dans ma tête, il n'y en a aucun qui se passera comme ça, parce qu'il n'y a aucun plan à vivre dans la vie, en fait. Les choses arrivent comme elles arrivent, les opportunités arrivent comme elles arrivent, et c'est comme ça, et je ne peux pas le contrôler. Et ça arrive. Et ça, pour la personne perfectionniste que je suis, je vous avoue, c'est un peu en combat. Et je sais qu'il y en a plein qui sont comme moi, qui aiment bien tout prévoir, tout organiser. Je pense à certaines de mes copines, dont je ne citerai pas le nom, mais je pense fort à vous, et vous vous reconnaîtrez. On est vraiment dans une phase où on aime bien tout organiser. Pourtant, il ne se passe jamais de choses comme on avait prévu que ça allait se passer. évidemment, je ne suis pas là pour donner des conseils. D'ailleurs, je ne me sentirais pas légitime de le faire. 26 ans et je suis complètement paumée dans ma vie. Et la seule chose dont je suis sûre, c'est que j'ai envie de faire ce podcast. Pourquoi ? Parce que j'aurais aimé avoir ce podcast quand j'avais 18 ans pour essayer de comprendre que je ne suis pas seule, que si je suis paumée, ce n'est pas grave et qu'il y a plein de choses que j'aurais aimé savoir à 18 ans et que j'ai apprises sur le tard. Donc si déjà ce podcast permet de faire en sorte que tu te sentes moins seule, ou de t'apporter des pistes de réflexion, j'aurais déjà réussi ma mission. Mais mon but, c'est pas de te donner des conseils tout préfaits parce que chacun est différent, chacun a un parcours différent, une sensibilité différente. Et ce qui a marché pour moi ne va pas fonctionner pour toi. Mais par contre, tu n'es pas seul, je ne suis pas seule. Et on avance. Et l'important, d'ailleurs, c'est d'avancer. Dans tous les cas, même quand on a l'impression de stagner, en réalité, ce n'est pas vrai. J'aurai atteint mon objectif si tu comprends que tu n'es pas seule. En tout cas, je te remercie de m'avoir écoutée, parce que c'est déjà la fin de cet épisode. C'est un peu un premier épisode d'essai. où j'aborde un petit peu la thématique générale. Mais en tout cas, si tu as aimé, n'hésite pas à le partager aux personnes qui pourraient en avoir besoin et à me suivre sur les réseaux sociaux, Instagram et TikTok. Je te souhaite une bonne soirée si c'est le soir et une bonne journée si c'est le matin. Et je te dis ciao, à la prochaine !

Description

Pourquoi personne ne nous a appris à être adulte ? Entre factures, doutes et pression sociale, on se retrouve souvent paumé. Dans ce premier épisode, de la crise du quart de siècle, ce moment où tu réalises que la vie ne ressemble pas à ce que tu avais imaginé.


Si toi aussi tu jongles entre rêves et réalité, mets tes écouteurs et embarque avec moi. Parce qu’être perdu, c’est normal. 🚪✨


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Salut tout le monde, comment ils vont ? J'espère que t'es bien installé parce que je t'embarque dans le premier épisode de Studio 9m2, le podcast qui dédramatise la vie d'adulte. Ici, on parle des échecs, des doutes, des réussites et de tout ce qui se passe entre. Moi, c'est Déborah, j'ai 26 ans et aujourd'hui, j'aimerais te parler du premier sujet de ce podcast, pourquoi on ne nous a pas appris à être vraiment adulte. Quand j'étais petite, et je pense que c'est le cas de beaucoup de personnes qui m'écoutent, j'ai idéalisé ce que c'était être adulte. J'avais l'impression qu'être adulte, c'était avoir un salaire, être libre, faire ce qu'on voulait et surtout ne devoir rien à personne. Grossièrement, j'avais l'impression que c'était à peu près ça. Sauf que j'aurais aimé qu'on me précise que c'était aussi... Gérer de l'administratif, gérer des relations, se gérer soi-même et sa santé mentale, vaste sujet aussi, et que parfois ça pouvait emmener à prendre des décisions qui sont pas évidentes, qui sont parfois même anxieuses. Parfois c'est aussi se sentir paumé et avoir l'impression d'être seul au monde. Et des fois c'est vivre des choses incroyables et de se dire qu'on est content d'être adulte. Pour autant... c'est quand même pas aussi simple que ce que j'avais imaginé quand j'avais 8 ans. Franchement, j'aurais aimé que quelqu'un me dise que gérer des budgets, des relations, de l'administratif, et Dieu sait que l'administratif en France, c'est compliqué, j'aurais aimé qu'on me prévienne de tout ça, parce que peut-être que j'aurais un peu plus profité de mon enfance et de cette période où je n'ai rien à faire, si ce n'est être choyée et cajolée par mes parents. faire une enfance tout à fait normale, l'école de manière normale. Quand j'ai commencé à bosser à 18 ans, j'avais un peu l'impression d'avoir ce soupçon de liberté. J'avais de quoi aider ma maman, de quoi payer ma voiture, l'essence, mais aussi de quoi payer mes sorties. Et globalement, même si je vivais chez ma mère, j'étais plus comme avant. J'avais seulement à lui dire, bon écoute maman, ce soir je serai... voilà, ne m'attends pas pour manger, bisous, je te tiens au courant. Globalement, je pouvais enfin faire plus ou moins ce que je voulais dans un cadre précis quand même. J'ai eu la chance de travailler à côté de mes études en étant encore chez ma mère, en tout cas pour le début. Et évidemment, comparé à d'autres étudiants qui sont lâchés dans une ville seule et qui doivent payer un loyer, j'ai eu plutôt de la chance de commencer comme ça. Il n'empêche que j'ai vite... compris ce que c'était le poids des responsabilités d'adultes. Parce que tu commences à payer des choses, tu commences à avoir des échéances et surtout, tu commences à être fatigué. Parce que tous ceux qui ont été étudiants et qui ont travaillé, ou tous ceux qui sont étudiants actuellement et qui travaillent savent que c'est fatigant. On fait plus d'heures qu'un salarié normal. Et c'est normal d'être plus fatigué. Et On se retrouve à enchaîner la semaine, à travailler à la fac, études supérieures, peu importe où est-ce qu'on se trouve, et travailler soit les week-ends, soit les soirs, soit les deux, et à vite attendre le week-end pour quelques heures de repos avant de commencer à travailler ou de profiter de ces soirées. Et ça, ça commence à constituer une routine dans laquelle on se fatigue. Et malgré le fait qu'on essaie de faire des activités à droite à gauche, on est beaucoup. à ne pas pouvoir en faire ou à simplement être trop fatiguée pour en faire. Et c'est comme ça qu'on se retrouve à passer les mois et les années et qu'on se retrouve à 26 ans à se dire « Est-ce que j'ai vraiment profité de ma jeunesse et des soi-disant meilleures années de nos vies ? » Parce que ça aussi, on me dit tout le temps « Tu verras, les études sup, c'est les meilleures années de ta vie. » Je ne suis pas vraiment d'accord. Moi, j'aimerais bien savoir quand est-ce qu'elles étaient. mes dernières meilleures aimes de ma vie. Mais ce n'était certainement pas les études supérieures. Parce que travailler et n'avoir aucune vie, ce n'est pas fun. J'ai désolé de le dire pour ceux qui y pensent encore, mais non, ce n'est pas fun. On ne s'amuse pas, en fait. Ce qui est dur aussi, c'est que des fois, on va traverser des moments de doute ou des étapes où on ne va pas forcément comprendre ce qui nous arrive, pourquoi on se sent comme ça. On se dit qu'on n'a pas trop appris ça, et visiblement nos parents ne savent pas trop non plus. Eux aussi peuvent parfois être paumés, malgré l'expérience. Il n'en reste pas moins des humains, et c'est quand on devient adulte qu'on comprend qu'eux aussi sont parfois complètement largués, qu'eux aussi n'ont pas les réponses à tous nos maux, et qu'eux aussi ils ont appris sur le tas avec les moyens qu'ils avaient au moment où ils les avaient. Et je pense que ça, c'est déjà une première étape dans le fait de comprendre qu'être adulte, c'est pas quelque chose qui s'apprend dans les livres ou à l'école, mais c'est quelque chose qui se vit. Pour autant, je suis persuadée qu'on pourrait faciliter cette... transition évidemment je n'ai pas forcément tout est soumis mais j'ai commencé quand même à tout remettre en question et plutôt récemment d'ailleurs qui est ce que je suis qu'est ce que j'ai envie de devenir quels sont mes projets les buts à atteindre et comment je me construis et je me suis dit waouh mais tu es complètement paumé ma vieille tu as l'impression d'être dans la crise de la quarantaine sauf que tu as que 26 ans Curieuse comme je suis, j'ai ouvert mon navigateur, j'ai ouvert Google et j'ai dit crise de la quarantaine à 26 ans. Et qu'elle ne fut pas ma surprise quand j'ai vu qu'en fait ça existait et que ça s'appelle la crise du quart de siècle. Et la crise du quart de siècle, c'est un peu comme si vous vous réveillez et vous vous rendez compte que vous avez fait marche rapide sur votre vie et que du coup vous n'avez pas vraiment profité, ni compris, ni entendu ce qui s'était passé. Et vous êtes juste là à être complètement paumé, à vous comparer et à se dire « Waouh, mais qu'est-ce qui m'arrive ? Où est-ce que je vais ? Je ne comprends pas. La seule chose dont je suis sûre, c'est que moi j'ai envie d'aller faire une sieste. Pas que je suis sûre que je vais me marier à 30 ans, avoir des enfants à 35, un chien, un chat et une belle maison. Non, on n'en est pas là. Ce qui est bizarre d'ailleurs, c'est que tu as une pression de dingue parce que tu es censé arriver à certaines étapes. chronologique de ta vie que tout le monde traverse et aussi dans un moment où tu as l'impression que tu es à la traîne par rapport aux autres tu te demandes si tu as fait les bons choix si tu as pris les bonnes décisions et en même temps est ce que tu devrais tout plaquer ou au contraire est ce que tu devrais persévérer et c'est un espèce de grand écart constant entre les rêves et les objectifs que tu as et la peur de te planter et T'es aussi en plus à un âge où c'est pas évident parce que t'as des amis qui sortent d'études et t'en as d'autres qui sont en train de se marier et qui ont des enfants. Et toi t'es censée te situer au milieu en te disant ok est-ce que je suis à la traîne ou est-ce que je suis en avance ou est-ce que je suis au bon moment ? Et franchement, moi j'arrive pas à me situer là-dedans. Je sais pas si je suis à la traîne au bon moment ou si j'arrive à avancer. Je peux pas m'empêcher de culpabiliser parce que je me dis que les autres... qu'ils ont mieux et qu'ils ont une meilleure vie, même si c'est la pire chose à faire, évidemment. Et en fait, peut-être qu'au fond, être adulte, ce serait peut-être juste d'accepter que je ne peux rien contrôler, que peu importe les plans que je me fais dans ma tête, il n'y en a aucun qui se passera comme ça, parce qu'il n'y a aucun plan à vivre dans la vie, en fait. Les choses arrivent comme elles arrivent, les opportunités arrivent comme elles arrivent, et c'est comme ça, et je ne peux pas le contrôler. Et ça arrive. Et ça, pour la personne perfectionniste que je suis, je vous avoue, c'est un peu en combat. Et je sais qu'il y en a plein qui sont comme moi, qui aiment bien tout prévoir, tout organiser. Je pense à certaines de mes copines, dont je ne citerai pas le nom, mais je pense fort à vous, et vous vous reconnaîtrez. On est vraiment dans une phase où on aime bien tout organiser. Pourtant, il ne se passe jamais de choses comme on avait prévu que ça allait se passer. évidemment, je ne suis pas là pour donner des conseils. D'ailleurs, je ne me sentirais pas légitime de le faire. 26 ans et je suis complètement paumée dans ma vie. Et la seule chose dont je suis sûre, c'est que j'ai envie de faire ce podcast. Pourquoi ? Parce que j'aurais aimé avoir ce podcast quand j'avais 18 ans pour essayer de comprendre que je ne suis pas seule, que si je suis paumée, ce n'est pas grave et qu'il y a plein de choses que j'aurais aimé savoir à 18 ans et que j'ai apprises sur le tard. Donc si déjà ce podcast permet de faire en sorte que tu te sentes moins seule, ou de t'apporter des pistes de réflexion, j'aurais déjà réussi ma mission. Mais mon but, c'est pas de te donner des conseils tout préfaits parce que chacun est différent, chacun a un parcours différent, une sensibilité différente. Et ce qui a marché pour moi ne va pas fonctionner pour toi. Mais par contre, tu n'es pas seul, je ne suis pas seule. Et on avance. Et l'important, d'ailleurs, c'est d'avancer. Dans tous les cas, même quand on a l'impression de stagner, en réalité, ce n'est pas vrai. J'aurai atteint mon objectif si tu comprends que tu n'es pas seule. En tout cas, je te remercie de m'avoir écoutée, parce que c'est déjà la fin de cet épisode. C'est un peu un premier épisode d'essai. où j'aborde un petit peu la thématique générale. Mais en tout cas, si tu as aimé, n'hésite pas à le partager aux personnes qui pourraient en avoir besoin et à me suivre sur les réseaux sociaux, Instagram et TikTok. Je te souhaite une bonne soirée si c'est le soir et une bonne journée si c'est le matin. Et je te dis ciao, à la prochaine !

Share

Embed

You may also like

Description

Pourquoi personne ne nous a appris à être adulte ? Entre factures, doutes et pression sociale, on se retrouve souvent paumé. Dans ce premier épisode, de la crise du quart de siècle, ce moment où tu réalises que la vie ne ressemble pas à ce que tu avais imaginé.


Si toi aussi tu jongles entre rêves et réalité, mets tes écouteurs et embarque avec moi. Parce qu’être perdu, c’est normal. 🚪✨


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Salut tout le monde, comment ils vont ? J'espère que t'es bien installé parce que je t'embarque dans le premier épisode de Studio 9m2, le podcast qui dédramatise la vie d'adulte. Ici, on parle des échecs, des doutes, des réussites et de tout ce qui se passe entre. Moi, c'est Déborah, j'ai 26 ans et aujourd'hui, j'aimerais te parler du premier sujet de ce podcast, pourquoi on ne nous a pas appris à être vraiment adulte. Quand j'étais petite, et je pense que c'est le cas de beaucoup de personnes qui m'écoutent, j'ai idéalisé ce que c'était être adulte. J'avais l'impression qu'être adulte, c'était avoir un salaire, être libre, faire ce qu'on voulait et surtout ne devoir rien à personne. Grossièrement, j'avais l'impression que c'était à peu près ça. Sauf que j'aurais aimé qu'on me précise que c'était aussi... Gérer de l'administratif, gérer des relations, se gérer soi-même et sa santé mentale, vaste sujet aussi, et que parfois ça pouvait emmener à prendre des décisions qui sont pas évidentes, qui sont parfois même anxieuses. Parfois c'est aussi se sentir paumé et avoir l'impression d'être seul au monde. Et des fois c'est vivre des choses incroyables et de se dire qu'on est content d'être adulte. Pour autant... c'est quand même pas aussi simple que ce que j'avais imaginé quand j'avais 8 ans. Franchement, j'aurais aimé que quelqu'un me dise que gérer des budgets, des relations, de l'administratif, et Dieu sait que l'administratif en France, c'est compliqué, j'aurais aimé qu'on me prévienne de tout ça, parce que peut-être que j'aurais un peu plus profité de mon enfance et de cette période où je n'ai rien à faire, si ce n'est être choyée et cajolée par mes parents. faire une enfance tout à fait normale, l'école de manière normale. Quand j'ai commencé à bosser à 18 ans, j'avais un peu l'impression d'avoir ce soupçon de liberté. J'avais de quoi aider ma maman, de quoi payer ma voiture, l'essence, mais aussi de quoi payer mes sorties. Et globalement, même si je vivais chez ma mère, j'étais plus comme avant. J'avais seulement à lui dire, bon écoute maman, ce soir je serai... voilà, ne m'attends pas pour manger, bisous, je te tiens au courant. Globalement, je pouvais enfin faire plus ou moins ce que je voulais dans un cadre précis quand même. J'ai eu la chance de travailler à côté de mes études en étant encore chez ma mère, en tout cas pour le début. Et évidemment, comparé à d'autres étudiants qui sont lâchés dans une ville seule et qui doivent payer un loyer, j'ai eu plutôt de la chance de commencer comme ça. Il n'empêche que j'ai vite... compris ce que c'était le poids des responsabilités d'adultes. Parce que tu commences à payer des choses, tu commences à avoir des échéances et surtout, tu commences à être fatigué. Parce que tous ceux qui ont été étudiants et qui ont travaillé, ou tous ceux qui sont étudiants actuellement et qui travaillent savent que c'est fatigant. On fait plus d'heures qu'un salarié normal. Et c'est normal d'être plus fatigué. Et On se retrouve à enchaîner la semaine, à travailler à la fac, études supérieures, peu importe où est-ce qu'on se trouve, et travailler soit les week-ends, soit les soirs, soit les deux, et à vite attendre le week-end pour quelques heures de repos avant de commencer à travailler ou de profiter de ces soirées. Et ça, ça commence à constituer une routine dans laquelle on se fatigue. Et malgré le fait qu'on essaie de faire des activités à droite à gauche, on est beaucoup. à ne pas pouvoir en faire ou à simplement être trop fatiguée pour en faire. Et c'est comme ça qu'on se retrouve à passer les mois et les années et qu'on se retrouve à 26 ans à se dire « Est-ce que j'ai vraiment profité de ma jeunesse et des soi-disant meilleures années de nos vies ? » Parce que ça aussi, on me dit tout le temps « Tu verras, les études sup, c'est les meilleures années de ta vie. » Je ne suis pas vraiment d'accord. Moi, j'aimerais bien savoir quand est-ce qu'elles étaient. mes dernières meilleures aimes de ma vie. Mais ce n'était certainement pas les études supérieures. Parce que travailler et n'avoir aucune vie, ce n'est pas fun. J'ai désolé de le dire pour ceux qui y pensent encore, mais non, ce n'est pas fun. On ne s'amuse pas, en fait. Ce qui est dur aussi, c'est que des fois, on va traverser des moments de doute ou des étapes où on ne va pas forcément comprendre ce qui nous arrive, pourquoi on se sent comme ça. On se dit qu'on n'a pas trop appris ça, et visiblement nos parents ne savent pas trop non plus. Eux aussi peuvent parfois être paumés, malgré l'expérience. Il n'en reste pas moins des humains, et c'est quand on devient adulte qu'on comprend qu'eux aussi sont parfois complètement largués, qu'eux aussi n'ont pas les réponses à tous nos maux, et qu'eux aussi ils ont appris sur le tas avec les moyens qu'ils avaient au moment où ils les avaient. Et je pense que ça, c'est déjà une première étape dans le fait de comprendre qu'être adulte, c'est pas quelque chose qui s'apprend dans les livres ou à l'école, mais c'est quelque chose qui se vit. Pour autant, je suis persuadée qu'on pourrait faciliter cette... transition évidemment je n'ai pas forcément tout est soumis mais j'ai commencé quand même à tout remettre en question et plutôt récemment d'ailleurs qui est ce que je suis qu'est ce que j'ai envie de devenir quels sont mes projets les buts à atteindre et comment je me construis et je me suis dit waouh mais tu es complètement paumé ma vieille tu as l'impression d'être dans la crise de la quarantaine sauf que tu as que 26 ans Curieuse comme je suis, j'ai ouvert mon navigateur, j'ai ouvert Google et j'ai dit crise de la quarantaine à 26 ans. Et qu'elle ne fut pas ma surprise quand j'ai vu qu'en fait ça existait et que ça s'appelle la crise du quart de siècle. Et la crise du quart de siècle, c'est un peu comme si vous vous réveillez et vous vous rendez compte que vous avez fait marche rapide sur votre vie et que du coup vous n'avez pas vraiment profité, ni compris, ni entendu ce qui s'était passé. Et vous êtes juste là à être complètement paumé, à vous comparer et à se dire « Waouh, mais qu'est-ce qui m'arrive ? Où est-ce que je vais ? Je ne comprends pas. La seule chose dont je suis sûre, c'est que moi j'ai envie d'aller faire une sieste. Pas que je suis sûre que je vais me marier à 30 ans, avoir des enfants à 35, un chien, un chat et une belle maison. Non, on n'en est pas là. Ce qui est bizarre d'ailleurs, c'est que tu as une pression de dingue parce que tu es censé arriver à certaines étapes. chronologique de ta vie que tout le monde traverse et aussi dans un moment où tu as l'impression que tu es à la traîne par rapport aux autres tu te demandes si tu as fait les bons choix si tu as pris les bonnes décisions et en même temps est ce que tu devrais tout plaquer ou au contraire est ce que tu devrais persévérer et c'est un espèce de grand écart constant entre les rêves et les objectifs que tu as et la peur de te planter et T'es aussi en plus à un âge où c'est pas évident parce que t'as des amis qui sortent d'études et t'en as d'autres qui sont en train de se marier et qui ont des enfants. Et toi t'es censée te situer au milieu en te disant ok est-ce que je suis à la traîne ou est-ce que je suis en avance ou est-ce que je suis au bon moment ? Et franchement, moi j'arrive pas à me situer là-dedans. Je sais pas si je suis à la traîne au bon moment ou si j'arrive à avancer. Je peux pas m'empêcher de culpabiliser parce que je me dis que les autres... qu'ils ont mieux et qu'ils ont une meilleure vie, même si c'est la pire chose à faire, évidemment. Et en fait, peut-être qu'au fond, être adulte, ce serait peut-être juste d'accepter que je ne peux rien contrôler, que peu importe les plans que je me fais dans ma tête, il n'y en a aucun qui se passera comme ça, parce qu'il n'y a aucun plan à vivre dans la vie, en fait. Les choses arrivent comme elles arrivent, les opportunités arrivent comme elles arrivent, et c'est comme ça, et je ne peux pas le contrôler. Et ça arrive. Et ça, pour la personne perfectionniste que je suis, je vous avoue, c'est un peu en combat. Et je sais qu'il y en a plein qui sont comme moi, qui aiment bien tout prévoir, tout organiser. Je pense à certaines de mes copines, dont je ne citerai pas le nom, mais je pense fort à vous, et vous vous reconnaîtrez. On est vraiment dans une phase où on aime bien tout organiser. Pourtant, il ne se passe jamais de choses comme on avait prévu que ça allait se passer. évidemment, je ne suis pas là pour donner des conseils. D'ailleurs, je ne me sentirais pas légitime de le faire. 26 ans et je suis complètement paumée dans ma vie. Et la seule chose dont je suis sûre, c'est que j'ai envie de faire ce podcast. Pourquoi ? Parce que j'aurais aimé avoir ce podcast quand j'avais 18 ans pour essayer de comprendre que je ne suis pas seule, que si je suis paumée, ce n'est pas grave et qu'il y a plein de choses que j'aurais aimé savoir à 18 ans et que j'ai apprises sur le tard. Donc si déjà ce podcast permet de faire en sorte que tu te sentes moins seule, ou de t'apporter des pistes de réflexion, j'aurais déjà réussi ma mission. Mais mon but, c'est pas de te donner des conseils tout préfaits parce que chacun est différent, chacun a un parcours différent, une sensibilité différente. Et ce qui a marché pour moi ne va pas fonctionner pour toi. Mais par contre, tu n'es pas seul, je ne suis pas seule. Et on avance. Et l'important, d'ailleurs, c'est d'avancer. Dans tous les cas, même quand on a l'impression de stagner, en réalité, ce n'est pas vrai. J'aurai atteint mon objectif si tu comprends que tu n'es pas seule. En tout cas, je te remercie de m'avoir écoutée, parce que c'est déjà la fin de cet épisode. C'est un peu un premier épisode d'essai. où j'aborde un petit peu la thématique générale. Mais en tout cas, si tu as aimé, n'hésite pas à le partager aux personnes qui pourraient en avoir besoin et à me suivre sur les réseaux sociaux, Instagram et TikTok. Je te souhaite une bonne soirée si c'est le soir et une bonne journée si c'est le matin. Et je te dis ciao, à la prochaine !

Description

Pourquoi personne ne nous a appris à être adulte ? Entre factures, doutes et pression sociale, on se retrouve souvent paumé. Dans ce premier épisode, de la crise du quart de siècle, ce moment où tu réalises que la vie ne ressemble pas à ce que tu avais imaginé.


Si toi aussi tu jongles entre rêves et réalité, mets tes écouteurs et embarque avec moi. Parce qu’être perdu, c’est normal. 🚪✨


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Salut tout le monde, comment ils vont ? J'espère que t'es bien installé parce que je t'embarque dans le premier épisode de Studio 9m2, le podcast qui dédramatise la vie d'adulte. Ici, on parle des échecs, des doutes, des réussites et de tout ce qui se passe entre. Moi, c'est Déborah, j'ai 26 ans et aujourd'hui, j'aimerais te parler du premier sujet de ce podcast, pourquoi on ne nous a pas appris à être vraiment adulte. Quand j'étais petite, et je pense que c'est le cas de beaucoup de personnes qui m'écoutent, j'ai idéalisé ce que c'était être adulte. J'avais l'impression qu'être adulte, c'était avoir un salaire, être libre, faire ce qu'on voulait et surtout ne devoir rien à personne. Grossièrement, j'avais l'impression que c'était à peu près ça. Sauf que j'aurais aimé qu'on me précise que c'était aussi... Gérer de l'administratif, gérer des relations, se gérer soi-même et sa santé mentale, vaste sujet aussi, et que parfois ça pouvait emmener à prendre des décisions qui sont pas évidentes, qui sont parfois même anxieuses. Parfois c'est aussi se sentir paumé et avoir l'impression d'être seul au monde. Et des fois c'est vivre des choses incroyables et de se dire qu'on est content d'être adulte. Pour autant... c'est quand même pas aussi simple que ce que j'avais imaginé quand j'avais 8 ans. Franchement, j'aurais aimé que quelqu'un me dise que gérer des budgets, des relations, de l'administratif, et Dieu sait que l'administratif en France, c'est compliqué, j'aurais aimé qu'on me prévienne de tout ça, parce que peut-être que j'aurais un peu plus profité de mon enfance et de cette période où je n'ai rien à faire, si ce n'est être choyée et cajolée par mes parents. faire une enfance tout à fait normale, l'école de manière normale. Quand j'ai commencé à bosser à 18 ans, j'avais un peu l'impression d'avoir ce soupçon de liberté. J'avais de quoi aider ma maman, de quoi payer ma voiture, l'essence, mais aussi de quoi payer mes sorties. Et globalement, même si je vivais chez ma mère, j'étais plus comme avant. J'avais seulement à lui dire, bon écoute maman, ce soir je serai... voilà, ne m'attends pas pour manger, bisous, je te tiens au courant. Globalement, je pouvais enfin faire plus ou moins ce que je voulais dans un cadre précis quand même. J'ai eu la chance de travailler à côté de mes études en étant encore chez ma mère, en tout cas pour le début. Et évidemment, comparé à d'autres étudiants qui sont lâchés dans une ville seule et qui doivent payer un loyer, j'ai eu plutôt de la chance de commencer comme ça. Il n'empêche que j'ai vite... compris ce que c'était le poids des responsabilités d'adultes. Parce que tu commences à payer des choses, tu commences à avoir des échéances et surtout, tu commences à être fatigué. Parce que tous ceux qui ont été étudiants et qui ont travaillé, ou tous ceux qui sont étudiants actuellement et qui travaillent savent que c'est fatigant. On fait plus d'heures qu'un salarié normal. Et c'est normal d'être plus fatigué. Et On se retrouve à enchaîner la semaine, à travailler à la fac, études supérieures, peu importe où est-ce qu'on se trouve, et travailler soit les week-ends, soit les soirs, soit les deux, et à vite attendre le week-end pour quelques heures de repos avant de commencer à travailler ou de profiter de ces soirées. Et ça, ça commence à constituer une routine dans laquelle on se fatigue. Et malgré le fait qu'on essaie de faire des activités à droite à gauche, on est beaucoup. à ne pas pouvoir en faire ou à simplement être trop fatiguée pour en faire. Et c'est comme ça qu'on se retrouve à passer les mois et les années et qu'on se retrouve à 26 ans à se dire « Est-ce que j'ai vraiment profité de ma jeunesse et des soi-disant meilleures années de nos vies ? » Parce que ça aussi, on me dit tout le temps « Tu verras, les études sup, c'est les meilleures années de ta vie. » Je ne suis pas vraiment d'accord. Moi, j'aimerais bien savoir quand est-ce qu'elles étaient. mes dernières meilleures aimes de ma vie. Mais ce n'était certainement pas les études supérieures. Parce que travailler et n'avoir aucune vie, ce n'est pas fun. J'ai désolé de le dire pour ceux qui y pensent encore, mais non, ce n'est pas fun. On ne s'amuse pas, en fait. Ce qui est dur aussi, c'est que des fois, on va traverser des moments de doute ou des étapes où on ne va pas forcément comprendre ce qui nous arrive, pourquoi on se sent comme ça. On se dit qu'on n'a pas trop appris ça, et visiblement nos parents ne savent pas trop non plus. Eux aussi peuvent parfois être paumés, malgré l'expérience. Il n'en reste pas moins des humains, et c'est quand on devient adulte qu'on comprend qu'eux aussi sont parfois complètement largués, qu'eux aussi n'ont pas les réponses à tous nos maux, et qu'eux aussi ils ont appris sur le tas avec les moyens qu'ils avaient au moment où ils les avaient. Et je pense que ça, c'est déjà une première étape dans le fait de comprendre qu'être adulte, c'est pas quelque chose qui s'apprend dans les livres ou à l'école, mais c'est quelque chose qui se vit. Pour autant, je suis persuadée qu'on pourrait faciliter cette... transition évidemment je n'ai pas forcément tout est soumis mais j'ai commencé quand même à tout remettre en question et plutôt récemment d'ailleurs qui est ce que je suis qu'est ce que j'ai envie de devenir quels sont mes projets les buts à atteindre et comment je me construis et je me suis dit waouh mais tu es complètement paumé ma vieille tu as l'impression d'être dans la crise de la quarantaine sauf que tu as que 26 ans Curieuse comme je suis, j'ai ouvert mon navigateur, j'ai ouvert Google et j'ai dit crise de la quarantaine à 26 ans. Et qu'elle ne fut pas ma surprise quand j'ai vu qu'en fait ça existait et que ça s'appelle la crise du quart de siècle. Et la crise du quart de siècle, c'est un peu comme si vous vous réveillez et vous vous rendez compte que vous avez fait marche rapide sur votre vie et que du coup vous n'avez pas vraiment profité, ni compris, ni entendu ce qui s'était passé. Et vous êtes juste là à être complètement paumé, à vous comparer et à se dire « Waouh, mais qu'est-ce qui m'arrive ? Où est-ce que je vais ? Je ne comprends pas. La seule chose dont je suis sûre, c'est que moi j'ai envie d'aller faire une sieste. Pas que je suis sûre que je vais me marier à 30 ans, avoir des enfants à 35, un chien, un chat et une belle maison. Non, on n'en est pas là. Ce qui est bizarre d'ailleurs, c'est que tu as une pression de dingue parce que tu es censé arriver à certaines étapes. chronologique de ta vie que tout le monde traverse et aussi dans un moment où tu as l'impression que tu es à la traîne par rapport aux autres tu te demandes si tu as fait les bons choix si tu as pris les bonnes décisions et en même temps est ce que tu devrais tout plaquer ou au contraire est ce que tu devrais persévérer et c'est un espèce de grand écart constant entre les rêves et les objectifs que tu as et la peur de te planter et T'es aussi en plus à un âge où c'est pas évident parce que t'as des amis qui sortent d'études et t'en as d'autres qui sont en train de se marier et qui ont des enfants. Et toi t'es censée te situer au milieu en te disant ok est-ce que je suis à la traîne ou est-ce que je suis en avance ou est-ce que je suis au bon moment ? Et franchement, moi j'arrive pas à me situer là-dedans. Je sais pas si je suis à la traîne au bon moment ou si j'arrive à avancer. Je peux pas m'empêcher de culpabiliser parce que je me dis que les autres... qu'ils ont mieux et qu'ils ont une meilleure vie, même si c'est la pire chose à faire, évidemment. Et en fait, peut-être qu'au fond, être adulte, ce serait peut-être juste d'accepter que je ne peux rien contrôler, que peu importe les plans que je me fais dans ma tête, il n'y en a aucun qui se passera comme ça, parce qu'il n'y a aucun plan à vivre dans la vie, en fait. Les choses arrivent comme elles arrivent, les opportunités arrivent comme elles arrivent, et c'est comme ça, et je ne peux pas le contrôler. Et ça arrive. Et ça, pour la personne perfectionniste que je suis, je vous avoue, c'est un peu en combat. Et je sais qu'il y en a plein qui sont comme moi, qui aiment bien tout prévoir, tout organiser. Je pense à certaines de mes copines, dont je ne citerai pas le nom, mais je pense fort à vous, et vous vous reconnaîtrez. On est vraiment dans une phase où on aime bien tout organiser. Pourtant, il ne se passe jamais de choses comme on avait prévu que ça allait se passer. évidemment, je ne suis pas là pour donner des conseils. D'ailleurs, je ne me sentirais pas légitime de le faire. 26 ans et je suis complètement paumée dans ma vie. Et la seule chose dont je suis sûre, c'est que j'ai envie de faire ce podcast. Pourquoi ? Parce que j'aurais aimé avoir ce podcast quand j'avais 18 ans pour essayer de comprendre que je ne suis pas seule, que si je suis paumée, ce n'est pas grave et qu'il y a plein de choses que j'aurais aimé savoir à 18 ans et que j'ai apprises sur le tard. Donc si déjà ce podcast permet de faire en sorte que tu te sentes moins seule, ou de t'apporter des pistes de réflexion, j'aurais déjà réussi ma mission. Mais mon but, c'est pas de te donner des conseils tout préfaits parce que chacun est différent, chacun a un parcours différent, une sensibilité différente. Et ce qui a marché pour moi ne va pas fonctionner pour toi. Mais par contre, tu n'es pas seul, je ne suis pas seule. Et on avance. Et l'important, d'ailleurs, c'est d'avancer. Dans tous les cas, même quand on a l'impression de stagner, en réalité, ce n'est pas vrai. J'aurai atteint mon objectif si tu comprends que tu n'es pas seule. En tout cas, je te remercie de m'avoir écoutée, parce que c'est déjà la fin de cet épisode. C'est un peu un premier épisode d'essai. où j'aborde un petit peu la thématique générale. Mais en tout cas, si tu as aimé, n'hésite pas à le partager aux personnes qui pourraient en avoir besoin et à me suivre sur les réseaux sociaux, Instagram et TikTok. Je te souhaite une bonne soirée si c'est le soir et une bonne journée si c'est le matin. Et je te dis ciao, à la prochaine !

Share

Embed

You may also like