Speaker #0Salut, c'est Arnaud, et bienvenue sur mon chemin. Aujourd'hui, direction de l'autre côté de la Manche, où l'humour porte un accent délicieux et les émotions te prennent par surprise. Imagine, tu ris, tu ris, tu ris, et puis bam, d'un coup, tu pleures comme si ton chat venait de te... ghosté. Oui, on parle bien de Fleabag. Fleabag, c'est cette merveille signée Phoebe Waller-Bridge, débarquée en 2016. Phoebe Waller-Bridge est une autrice, actrice et productrice britannique. On a pu la voir dans Solo, A Star Wars Story, Indiana Jones 5, et l'entendre dans la série documentaire Octopus pour Amazon Prime. Elle a aussi co-écrit Killing Eve et a participé au scénario de James Bond, No Time to Die. Série britannique ? Oui. Série brillante, encore plus. Série où tu passes de l'hilarité à l'introspection existentielle en moins de temps qu'il n'en faut pour dire ce qu'on. Deux saisons, six épisodes chacune, des formats courts, le genre de série que tu te promets de regarder, allez, juste un épisode vite fait, et puis... Ce que j'adore chez Fleabag, et chez l'humour british en général, c'est cette capacité à te faire rire jaune, très jaune, du jaune moutarde, bien piquant. C'est de l'ironie qui fait mal, c'est de la gêne qui fait du bien. Et Fleabag en est la reine. Elle te parle littéralement, elle brise le quatrième mur avec autant d'aisance qu'un serveur anglais brise ta volonté de refuser une deuxième pinte. La protagoniste te glisse des vannes comme des secrets, te regarde droit dans les yeux pendant qu'elle fait les pires choix de vie. Et toi, tu l'aimes. Pourquoi ? Parce que tu te reconnais. Elle est drôle, bancale, paumée et foutrement humaine. Et puis soudain, ça te serre le cœur. Ça te parle de deuil, de solitude, de honte, d'amour, d'amour impossible. Et tu te retrouves là, avec ton paquet de chips au vinaigre à réfléchir à ta vie devant un un prêtre beaucoup trop sexy pour être un homme de Dieu. Ce que j'aime dans Fleabag, c'est que c'est une série qui n'a pas peur. Pas peur d'être cru, pas peur d'être tendre. Pas peur de nous montrer que la vie, c'est souvent du grand n'importe quoi, mais qu'il y a de la beauté dans le chaos. C'est ça l'humour britannique que j'aime. Une blague bien sèche suivie d'un uppercut émotionnel. Et toi ? Quel sera ton chemin vers Fleabag ? Pense à partager l'épisode et pourquoi pas ajouter quelques étoiles. Je t'embrasse.