- Speaker #0
Bonjour à toutes et à tous et bienvenue sur Tarani le podcast. Tarani a été créé par Julia Ekashi afin de mettre en valeur l'histoire, la culture et l'art africain au travers de Foulard en soi. En plus d'être une marque, Tarani c'est aussi une aventure humaine que nous allons prendre plaisir à vous raconter dans chacun des épisodes. Allez, c'est parti ! Aujourd'hui dans Tarani le podcast, nous allons parler d'entrepreneuriat. Bonjour Julia, bonjour Kashi, ravie de vous retrouver. Maintenant que nous avons fait un peu connaissance, on va pouvoir parler un peu plus de Tarani et on va s'intéresser aujourd'hui à l'aspect de la création d'entreprise. Pour commencer, est-ce que vous pouvez me dire en quelques mots ce qu'est Tarani, sachant qu'on consacrera tout un épisode à la marque Tarani ?
- Speaker #1
Alors Tarani, c'est une marque de carré de soie. et d'accessoires qui racontent l'histoire et la culture du monde afro. Notre idée dès le départ, c'était de pouvoir avoir des foulards, des écharpes colorées qui puissent autant être portées par des hommes que des femmes et donc universelles aussi. Notre idée, c'était de pouvoir aussi raconter à travers l'histoire et la culture du monde afro. pouvoir raconter aussi l'universalité du monde. Parce qu'en fait, ce qu'on raconte, c'est l'histoire de l'Afrique, mais c'est aussi l'histoire du monde, parce qu'il y a des cultures qui sont interconnectées et qu'on retrouve certains aspects dans d'autres cultures aussi. Et le but, c'est aussi de pouvoir permettre aux personnes d'être originales, d'être créatifs. et tout en ayant un accessoire qui puisse leur permettre de se sentir en confiance.
- Speaker #0
D'accord. Tu voulais rajouter quelque chose ?
- Speaker #2
Je pense aussi que c'est de leur permettre d'oser. Parce que ce n'est pas tout le monde qui ose porter des couleurs aussi vives. Donc, il faut oser et assumer.
- Speaker #1
Après, je vais juste rajouter quelque chose. C'est vrai qu'on a des couleurs assez vives. On essaie aussi, sur quelques collections, de faire quelques carrés, quelques designs un peu plus doux, avec des couleurs un peu plus douces aussi, pour vraiment pouvoir permettre à tout le monde d'y trouver son compte.
- Speaker #0
Ça plaise à tout le monde. Tarani, c'est donc une belle aventure de création d'entreprise. L'idée, au tout début, qui est-ce qu'il a eu ? Et c'était déjà cette idée de foulard et de raconter un peu l'histoire de l'Afrique. C'était ça déjà le point de départ ?
- Speaker #2
C'est Julien qui a eu cette idée. Elle avait eu l'idée de créer des carrés de soie avec des masques dessus. Et tu m'en as parlé, c'était quand ? Je ne sais plus combien ?
- Speaker #1
Covid, 2021 je pense.
- Speaker #2
Oui,
- Speaker #1
2021. 2021.
- Speaker #0
C'était pendant le Covid ?
- Speaker #2
2021. Et je ne sais pas comment t'es venue cette idée.
- Speaker #1
Comment m'est venue cette idée ? J'ai accompagné une copine chez Hermès, pour ne pas les citer. Et en fait... Évidemment, j'ai trouvé les carrés magnifiques. Et puis les couleurs. Et puis en fait, je me suis dit, mais ils racontent une histoire sur les carrés. Et en fait, on pourrait raconter aussi des histoires de la culture sur ces carrés-là. Et donc, j'ai eu cette idée-là. Mais bon, je l'ai gardée dans un petit coin de ma tête. Et je n'ai pas vraiment exploré la question. Et puis, quand on s'est rencontrés avec Hachy, on a déjeuné ensemble. Et en fait, elle me disait qu'elle voulait créer une entreprise.
- Speaker #2
En lien avec le monde afro ?
- Speaker #1
Oui, en lien avec le monde afro. Alors moi, j'étais plus sur une galerie virtuelle aussi, une galerie d'art virtuelle, mais aussi en lien avec le monde afro. Et bon, voilà, je lui ai demandé, je lui ai dit, on va voir si on arrive à faire quelque chose ensemble et tout ça. Et puis, je lui ai juste parlé de ça. Mais bon, voilà, c'était juste une idée comme ça. Et puis, elle m'a recontactée quelques temps plus tard en me disant, mais ton idée de Carré de Soi, elle est... pas mal en fait.
- Speaker #0
Ça t'avait plu.
- Speaker #2
Ouais parce qu'en fait je porte tout le temps des foulards. Alors pas de la soie mais foulard et du coup quand elle m'a dit ça, ça m'a tout de suite plu quoi.
- Speaker #1
Et t'osais pas trop et en fait ouais je sais pas t'avais peur de te lancer En fait je voulais pas me lancer seule et puis surtout c'était par où commencer c'est à dire qu'il fallait que il fallait trouver qui allait me faire les carrés, qui allait me faire les dessins enfin voilà c'est une aventure quoi. J'ai déjà une aventure précédente d'entrepreneuriat et je n'avais pas envie de faire ce projet-là toute seule. Et donc, elle m'a dit, écoute, j'ai quelqu'un qui peut nous aider à faire nos dessins.
- Speaker #0
Tout de suite, tu as imaginé la vie ?
- Speaker #2
J'étais partie loin. J'ai commencé à chercher les ateliers, le designer.
- Speaker #0
Le déclic, tu l'as eu immédiatement quand vous avez partagé l'idée ?
- Speaker #2
Je n'ai pas voulu lui le dire sur le moment parce que je ne voulais pas lui faire peur. Je lui ai fait croire que je réfléchissais. J'ai lu le déclic tout de suite, elle m'a tout de suite parlé et tout de suite plu.
- Speaker #0
D'accord, c'est génial. Super. Et donc, vous avez eu confiance dans le projet assez rapidement, finalement ?
- Speaker #1
Alors, au début, oui, bien sûr, on avait confiance au projet. Après, je pense qu'on a eu une difficulté, je me souviens, à ce moment-là, c'était de trouver un atelier qui voulait travailler pour nous.
- Speaker #0
Parce qu'il y avait encore le Covid ?
- Speaker #1
Oui, c'était 2021. Je pense que quand on s'est rencontrés, quand on en a discuté, ça doit être en mars ou en avril. Mais je me souviens que j'avais contacté deux ou trois ateliers. impossible d'avoir un retour. C'était oui, non, oui, non. Enfin, voilà. Donc là, forcément, c'est le premier obstacle. Donc on se dit, bon, est-ce que ça vaut le coup ? Est-ce qu'il faut continuer ? Et puis après, je ne me souviens plus comment on a trouvé cet autre atelier. Je crois que c'était Pétroi.
- Speaker #2
Oui, j'avais contacté.
- Speaker #1
Et qui a tout de suite adhéré. Et on a fait un premier essai avec eux.
- Speaker #0
Ça vous a donné confiance après ? Oui.
- Speaker #1
déjà imaginer en fait le design des carrés je me souviens on était assises sur cette table on dessinait, on faisait des carrés on a découvert c'était rigolo et c'était chouette et en fait c'est parti comme ça et votre entourage quand vous en parliez à ce moment là quelles
- Speaker #0
étaient les réactions est-ce qu'ils vous soutenaient est-ce qu'au contraire vous vous êtes dit On vous a un peu freiné ?
- Speaker #2
Personne ne m'a freiné, tout le monde m'a encouragé. Ils ont trouvé l'idée géniale et ils avaient vraiment hâte de voir les résultats.
- Speaker #1
D'accord, super. Toi aussi ? Oui, c'était pareil.
- Speaker #0
Enthousiaste ?
- Speaker #1
Oui, vraiment enthousiaste. Ok,
- Speaker #2
un plus plus plus.
- Speaker #0
Super. Alors du coup, concrètement, quand on a une super idée, qu'on est très motivé, c'est quoi le premier pas ? Qu'est-ce qu'on fait pour se lancer ? Très concrètement.
- Speaker #2
Je pense que c'était rechercher l'atelier, parce qu'en termes de coût de production, on n'avait aucune idée de combien ça allait nous revenir. Donc, on n'avait même pas parlé de budget ou d'apport. Non, pas du tout.
- Speaker #1
Non, pas du tout. On est vraiment allé dans la pratique. Oui, exactement. On voulait faire un test, voir à quoi ça ressemblait. Et est-ce que oui, est-ce que ça allait être quelque chose de sympa ou pas ? Donc, on a fait effectivement les premiers prototypes.
- Speaker #2
La première étape, c'était ça, l'atelier. Et faire les prototypes.
- Speaker #0
Pour avoir une idée de budget aussi.
- Speaker #1
Oui, c'est ça. Exactement.
- Speaker #0
D'accord.
- Speaker #1
Donc, quand on a reçu les prototypes, c'était concluant. Les couleurs étaient comme on imaginait. Enfin, voilà, on était évidemment hyper excités. Et puis après, l'étape d'après, c'est de voir si ça plaît. Parce que oui, nous, ça nous plaît. Oui, ça plaît à nos proches, mais est-ce que ça plaît aux autres ?
- Speaker #0
Vous avez testé ?
- Speaker #1
Oui, on a fait un premier test. Alors, c'était en 2021. Je ne sais plus, je ne me souviens plus. Oui, c'est ça, c'était en 2021. On a fait un premier test où on a fait le site internet et on a mis les carrés dessus pour voir un petit peu. Alors évidemment, il y a eu du bouche à oreille. Donc, on a eu des petites ventes et puis là, on s'est dit bon, on peut se lancer. Et en fait, ce qu'on a fait, comme tout entrepreneur, on a créé notre entreprise.
- Speaker #0
Et alors là, comment ça se passe ? C'est compliqué ? C'est facile ?
- Speaker #1
C'est Julia. Comment ça se passe ? C'est Julia. Alors, donc, comment ça se passe ? Moi,
- Speaker #2
je te parlerai du site après, mais ça,
- Speaker #0
c'est plus l'air. D'accord. Répartition des termes.
- Speaker #1
Exactement. Donc, concrètement, on constitue une société. Déjà, il faut choisir quel type de société on constitue. On constitue une société. Alors ça, ça va être la partie vraiment pas du tout fun du podcast.
- Speaker #0
Oui, mais il faut le faire. Oui.
- Speaker #1
Donc, on constitue une société. Ensuite, après la constitution de la société... Pardon. Avant la constitution de la société, il faut savoir combien on met, en fait, quel est le capital social. Donc ensuite, on constitue la société. Une fois que la société est constituée, alors ça c'est spécifique à Luxembourg, il faut demander une autorisation d'établissement. Sinon, on n'a pas le droit d'exercer en tant que commerçant. Et la société non plus, d'ailleurs.
- Speaker #0
Et c'est compliqué à obtenir ?
- Speaker #1
Non, non, non, c'est pas compliqué.
- Speaker #0
C'est plus une formalité ?
- Speaker #1
Oui, oui, après il faut donner des informations quand même et tout ça, des documents. Mais voilà. Voilà, ensuite... Ensuite, il faut trouver un comptable. Il faut déposer le nom de la société, la marque. Ouvrir un compte bancaire. qui n'est pas facile du tout. Pas simple du tout. Alors, les banques institutionnelles classiques, standards, bon, ben voilà, t'arrives, tu leur dis, en fait, je crée une marque de carré de soie, j'ai pas de bilan, j'ai rien, je veux juste ouvrir un compte bancaire pour pouvoir faire mes firmes et recevoir mes revenus. Donc, ça, c'est un peu compliqué. Donc, on a réussi à trouver, heureusement, bon, Heureusement, on est au 21e siècle et il y a des banques digitales. Donc, on a réussi à trouver une banque comme ça. Et puis, voilà. Après, une fois qu'on a eu tout ça, là, c'était lancé. Et puis, on a commencé les premiers événements.
- Speaker #0
D'accord. Et financièrement, en parlant, ça vous a demandé un gros engagement financier de votre part ?
- Speaker #2
Ça, c'est toi aussi.
- Speaker #0
C'est tout, Julia.
- Speaker #1
Oui, en fait, on n'a pas fait de crédit pour constituer la société. C'était vraiment sur fonds propres. Jusqu'à il n'y a pas très longtemps, en tout cas, on n'a que fonctionné comme ça. Donc oui, ça a quand même demandé un investissement de chacune.
- Speaker #0
Et comment vous êtes donc organisée ? Alors, j'ai compris que Cachy, tu avais fait le site Internet. toi tu étais plus sur la partie entre guillemets administrative de la création d'entreprise, tout de suite c'était clair entre vous, ça s'est fait naturellement cette répartition des tâches, c'était évident
- Speaker #2
Oui, Julia ne pouvait pas faire le site internet, elle ne pouvait pas faire la compta
- Speaker #1
Oui, c'est vrai que c'était très drôle en fait, quand on s'est rendu compte qu'il y avait comme ça, naturellement en fait, une répartition complètement
- Speaker #2
Et en plus ce bateau-marie qui est dans le... Les juristes. Pour la partie juridique, on a quelqu'un. Mon mari travaille dans le digital. C'est avec lui que je travaille aussi pour faire le site internet et tout ce qui est digital. D'ailleurs, les couleurs qu'on met sur les carrés, ça, c'est aussi quelque chose un peu plus technique. Du coup, c'est moi qui m'en occupe.
- Speaker #0
D'accord.
- Speaker #1
Même en couple, on est complémentaires.
- Speaker #0
C'est une aventure collective. J'imagine que vous avez dû rencontrer des difficultés dans tout ce chemin, notamment par exemple la recherche d'une banque. Peut-être que vous avez rencontré même des échecs. Est-ce que vous avez quelque chose, une anecdote à nous raconter ou vous pouvez en parler ?
- Speaker #2
Moi, je pense à la première difficulté, je trouvais que c'était avec l'atelier. Je ne sais pas si tu te souviens, mais la communication était difficile.
- Speaker #1
Le premier ?
- Speaker #2
Oui, parce que le premier atelier qu'on avait trouvé passait par un autre atelier en fait. Et du coup... L'intermédiaire faisait que la communication était difficile, on n'arrivait pas à se comprendre tout de suite. C'était beaucoup plus long pour relancer une production.
- Speaker #1
Et puis ça nous a coûté aussi plus cher. Ça nous coûtait plus cher. Évidemment, c'est un intermédiaire, donc il mérite des coûts supplémentaires.
- Speaker #2
Donc on a remédié à ça, on est passé directement à la source et ça va beaucoup mieux du coup. C'est plus fluide.
- Speaker #0
D'accord.
- Speaker #1
Moi, l'anecdote qui me vient là en tête, c'est octobre 2022. Fin octobre 2022. On reçoit un mail de l'atelier nous disant qu'en fait, la production de la collection pour novembre-décembre, il y a eu un souci.
- Speaker #2
On devait la recevoir une semaine après ?
- Speaker #1
Il y a eu un souci, mais vraiment sur toute la production. Sachant qu'on avait un événement début décembre et sachant qu'il faut 6 à 8 semaines pour une prod. Donc, on avait quatre semaines. Un stress pas possible, mais alors vraiment un stress pas possible. Et bon, ils ont été super cool. Ils ont essayé de dire au maximum. Et en fait, l'événement qu'on avait, c'était dans le sud de la France. Et c'était dans le sud de la France. Et en fait, je me souviens qu'on avait reçu directement la production là-bas. j'avais fait envoyer directement là-bas, au lieu de le recevoir chez nous. En fait, on l'a reçu directement là-bas, mais la veille du début de l'événement. Enfin, vraiment une histoire pas possible. Et donc, on a essayé petit à petit, les fois d'après, de remédier un peu à ça. Mais bon, après, c'est vraiment exceptionnel. Ça peut arriver, mais c'est vraiment exceptionnel qu'il y ait des défauts comme ça sur tous les carrés.
- Speaker #2
Mais c'est vrai que ce n'est pas quelque chose qu'on prenait en compte. En fait, quand on faisait notre planning, on ne disait pas qu'il pouvait y avoir un problème au niveau de la production. Une fois qu'on avait les prototypes, c'était lancé six, allez, maximum huit semaines. C'était bon, mais là, du coup,
- Speaker #1
on prend ça en compte maintenant.
- Speaker #0
Oui, aujourd'hui, une expérience.
- Speaker #2
On apprend de nos erreurs.
- Speaker #1
On apprend de nos erreurs, c'est exactement ça.
- Speaker #0
Donc vous avez effectivement un très joli site internet. Donc Kashi, c'est toi qui l'as développé. Dès le départ, tu as voulu que ce soit un site marchand. Au début, c'était un site vitrine. Non,
- Speaker #2
marchand tout de suite. On n'a pas de boutique en fait. Donc on est visible sur Instagram et sur le site. Il fallait que ce soit marchand.
- Speaker #1
C'est tellement digital.
- Speaker #0
C'était compliqué à créer ce site ?
- Speaker #2
Je suis passée par Shopify. On est plutôt bien aidé sur le site. Après, bon, il y a la taille des photos, il y a plein de petits trucs à faire. Mais en plus, on a en anglais et en français, donc il y a la traduction aussi à gérer.
- Speaker #0
Qui c'était qui a fait la traduction ?
- Speaker #2
Je suis passée par une application pour le faire. Mais voilà, il faut revoir, voir si tout est bon. Non, non, une partie, je suis passée par l'application. Sinon, je l'ai faite, la traduction. Pour nos textes à nous, je me suis occupée de la traduction. Et donc, en fait, la première fois, c'était très long. Et maintenant, dès qu'on doit mettre à jour le site Internet, ça va beaucoup plus vite parce que je sais maintenant ce que je dois faire.
- Speaker #0
Quel est le meilleur conseil que l'on vous ait donné ? Ça peut être en dehors de ce projet, mais qui finalement vous a aidé à monter Tarani.
- Speaker #1
Alors, c'est une métaphore qu'on m'a donnée. Et en fait, on m'a dit de m'imaginer comme étant quelqu'un qui arrive sur le rivage d'une île et qui brûle sa barque, son radeau, peu importe, mais en tout cas qui brûle son moyen de transport. Et qui du coup n'a pas le choix, soit de survivre sur l'île ou en tout cas de reconstruire un bateau pour repartir. Et en fait, l'idée derrière ça, c'était de me lancer. Et je pense que ça m'a beaucoup aidée à me motiver à me dire Ok, si tu as envie de faire quelque chose, vas-y et brûle ton radeau et puis survis sur l'île ou alors tu vas couper du bois et tu en reconstruis un autre. Donc oui, ça m'a vraiment aidée et ça m'aide toujours quand j'ai envie de me lancer. Je pense systématiquement à cette métaphore-là.
- Speaker #0
Ça t'aide à déplacer tes peurs.
- Speaker #1
Exactement.
- Speaker #2
Moi, c'est de croire en moi. de croire en moi et de pas trop se soucier de ce que les autres peuvent penser de moi des fois je pense comme beaucoup on a tendance à écouter un peu et ça nous fait de la peine, ça nous fait du mal mais en fait non il faut avancer si on est droit dans nos bottes, il n'y a pas de raison de se remettre dans cet état là pour ça oui
- Speaker #0
Avec un peu de recul, est-ce que vous referiez la même chose dans la création de Tarani ? Ou est-ce que vous auriez modifié des choses, sachant ce que vous avez vécu par la suite ?
- Speaker #2
Moi, je pense que oui.
- Speaker #1
Oui, tu aurais refait la même chose ? Oui,
- Speaker #2
j'aurais refait la même chose.
- Speaker #1
Je pense qu'avec du recul, moi, je pense que je serais allée tout de suite chercher un fournisseur. en Italie, je pense qu'on aurait gagné du temps et de l'argent aussi. Je pense que c'est une des principales choses que j'aurais changé là. Et peut-être aussi mieux penser tout de suite le business model. Parce que je pense que dans un premier temps, on s'est énormément focalisé sur les ventes aux particuliers. alors qu'en fait, on met autant d'énergie à vendre aux particuliers qu'à vendre aux professionnels. Et les revenus ne sont pas forcément les mêmes. Après, il y a effectivement une satisfaction de vendre aux particuliers parce qu'en fait, on rencontre aussi les utilisateurs des carrés. Et forcément, ça fait toujours plaisir. Mais après, je pense qu'à refaire, j'aurais déjà, dès le début, aussi travaillé là-dessus. En parallèle de la vente en B2C. Oui,
- Speaker #0
c'est vrai.
- Speaker #2
Je suis d'accord.
- Speaker #0
C'est tôt.
- Speaker #2
Mais bon, ça a eu plutôt pas mal d'ébrouillage, je trouve.
- Speaker #1
Oui, vraiment. Ça nous a fait vivre vraiment des choses. On a vécu des choses sympas depuis deux ans.
- Speaker #0
Beaucoup d'expériences variées. Oui. Les filles, l'épisode touche déjà à sa fin. Déjà ? Oui. Je voulais vous demander, est-ce que vous vouliez ajouter quelque chose avant qu'on se sépare ? Peut-être quelque chose dont nous n'aurions pas parlé dans le cadre de l'entrepreneuriat, qui vous semble important, notamment pour des personnes qui nous écouteraient, qui aimeraient se lancer, qui peut-être n'osent pas, ou un conseil ? Est-ce qu'il y a quelque chose à ajouter ?
- Speaker #1
Oui, j'ai pensé à autre chose par rapport à la création d'entreprise. Très souvent, quand on regarde, quand on écoute des entrepreneurs, etc., on dit souvent qu'il faut faire des business plans, des business models, etc. Le business model, c'est assez simple. C'est penser, en fait, quel est ton modèle de revenu ? Comment tu gagnes de l'argent ? Quelles sont tes dépenses ? Qui est ta cible ? Et le business plan, là, c'est vraiment la partie financière. Et je pense que cette partie-là, c'est la partie qui rebute le maximum de personnes, moi y compris, alors que c'est un peu mon métier. Mais je pense que ce n'est pas grave de monter une société et de ne pas faire de business plan en tant que tel. Penser à ses coûts et à ses revenus, je pense que c'est suffisant, y réfléchir en tout cas, mais préparer un business plan. plan en tant que tel sur 3-4 ans, quand tu commences tu peux pas savoir. Quelles vont être tes coûts dans 3 ans, quelles vont être tes coûts dans 4 ans, enfin c'est impossible.
- Speaker #2
Et ton business va évoluer.
- Speaker #1
Ton business il évolue, même au bout de 6 mois ton business évolue. Donc c'est possible de s'imaginer de faire une espèce de petite trame pour voir un peu où on va, mais je pense qu'il faut pas se limiter à ça en se disant, non je peux pas faire un business plan, je peux pas savoir, donc je fais rien. Je pense qu'il faut, encore une fois, brûler son radeau et puis avancer.
- Speaker #0
Pas que ce soit un frein.
- Speaker #1
Exactement. Oui, je pense que ça, c'est... Parce que c'est des choses que j'ai souvent entendues de gens qui n'osent pas se lancer, qui ne savent pas par quoi commencer. Donc oui, je pense que ça, c'est le conseil que je donnerais.
- Speaker #0
Merci de le partager. T'as autre chose ?
- Speaker #1
Non,
- Speaker #2
j'ai pas d'autres conseils.
- Speaker #0
Pas d'autres conseils ? Non. Julia Cachy, je vous remercie beaucoup d'avoir partagé ce moment ensemble, d'avoir accepté de vous dévoiler encore un peu plus pour nous, aujourd'hui.
- Speaker #1
Merci.
- Speaker #0
Merci à toutes et à tous pour votre écoute. Cet épisode est maintenant terminé. Si l'épisode vous a plu et que vous souhaitez nous aider, vous pouvez le partager à votre entourage et nous laisser un commentaire. Cela nous sera très utile pour progresser et faire connaître le podcast. Je vous dis à très bientôt pour un nouvel épisode.