undefined cover
undefined cover
[REDIFF] Transgénérationnel et astrologie : L'effort comme clé de la joie, loin de la souffrance imposée. cover
[REDIFF] Transgénérationnel et astrologie : L'effort comme clé de la joie, loin de la souffrance imposée. cover
Tabou- Journal intime d'une thérapeute des entrepreneurs

[REDIFF] Transgénérationnel et astrologie : L'effort comme clé de la joie, loin de la souffrance imposée.

[REDIFF] Transgénérationnel et astrologie : L'effort comme clé de la joie, loin de la souffrance imposée.

36min |12/03/2025
Play
undefined cover
undefined cover
[REDIFF] Transgénérationnel et astrologie : L'effort comme clé de la joie, loin de la souffrance imposée. cover
[REDIFF] Transgénérationnel et astrologie : L'effort comme clé de la joie, loin de la souffrance imposée. cover
Tabou- Journal intime d'une thérapeute des entrepreneurs

[REDIFF] Transgénérationnel et astrologie : L'effort comme clé de la joie, loin de la souffrance imposée.

[REDIFF] Transgénérationnel et astrologie : L'effort comme clé de la joie, loin de la souffrance imposée.

36min |12/03/2025
Play

Description


As-tu déjà ressenti que l'effort que tu fournis est synonyme de souffrance ? Dans cet épisode de Tabou - Le podcast du transgénérationnel et de l'astrologie, je t'invite à redéfinir cette notion en explorant la différence cruciale entre souffrance et effort. En tant que bélier ascendant lion, passionnée d'astrologie, je suis convaincue que l'incarnation sur terre nécessite un travail d'effort pour grandir et évoluer, sans pour autant sombrer dans la souffrance.


Je partage avec toi mes réflexions sur l'importance de fournir des efforts pour atteindre la joie et la légèreté. Trop souvent, nous croyons à tort que pour réussir, il faut passer par des épreuves douloureuses. Pourtant, je suis ici pour te rappeler que la souffrance n'est pas une condition obligatoire pour travailler ou réussir. À travers des exemples personnels, notamment mes randonnées, je t'illustre comment l'effort peut devenir une source de plaisir, alors que la souffrance découle souvent d'une inadéquation entre nos capacités et les défis que nous nous imposons.


Dans cet épisode, j'évoque également des notions de transmission transgénérationnelle, qui peuvent influencer notre perception du travail et de la souffrance. Ces croyances ancrées dans notre héritage familial peuvent nous enfermer dans des schémas limitants. Je t'encourage à explorer ta propre relation à l'effort et à la souffrance, et à t’en libérer pour vivre pleinement ta vie. Ensemble, nous allons déconstruire ces mythes et embrasser une approche plus saine et joyeuse de l'effort.


Rejoins-moi dans cette quête de sens, où je te propose de réfléchir à tes propres expériences et à la façon dont tu perçois l'effort dans ta vie quotidienne. Es-tu prêt à changer ta perspective et à voir l'effort comme une aventure enrichissante plutôt que comme une obligation pesante ? Je suis impatiente de partager ce moment avec toi et de t'accompagner sur ce chemin de transformation personnelle.


Écoute cet épisode de Tabou et découvre comment tu peux intégrer ces nouvelles idées dans ta vie pour te libérer des croyances limitantes. Ensemble, nous allons illuminer notre chemin vers une existence plus joyeuse et épanouissante !


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Moi c'est Nitsa, bélier ascendant lion, lune en lion. Ce qui me plaît par-dessus tout, c'est d'explorer les mystères de la vie, comprendre pourquoi on est comme on est, et trouver des solutions pour exploiter au maximum ses potentiels. Ma maison 8 dominante me pousse à explorer ce qui est caché, à sortir de l'ombre les tabous, les mettre en lumière pour se transformer, se renouveler jusqu'à être parfaitement authentique. C'est pourquoi je t'accompagne grâce à l'astrologie. au transgénérationnel et à toutes mes compétences acquises au fil des années. Bonjour ! Voilà, mon petit chant, c'est cadeau, je sais, j'ai une voix magnifique. Je suis super contente de te retrouver pour ce nouvel épisode. Dans cet épisode, on va parler de souffrance et d'effort et de la différence entre les deux parce que j'ai l'impression que beaucoup, beaucoup, beaucoup de personnes confondent la souffrance et l'effort, perçoivent l'effort comme une souffrance et que les deux vont de pair, alors que pas du tout. Pour moi, je suis persuadée qu'on est incarné sur cette... terre pour fournir des efforts pour grandir évoluer voilà être au plus près de ce qu'on doit être et qu'on doit au fur et à mesure se détacher de la souffrance est évidemment dans la vie il y aura des moments down il y aura des moments où on ressentira des émotions négatives évidemment mais que c'est ma vision des choses Évidemment, c'est ma vision et ce n'est pas la vérité. Pour moi, on est là pour se connecter davantage à la joie, à la légèreté, à la magie de la vie, donc se défaire de la souffrance au fur et à mesure, mais fournir des efforts quand même pour atteindre ce degré de légèreté, de joie et de rayonnement. Du coup, c'est pour ça que j'aimerais qu'on parle de la souffrance et de l'effort. qu'on distingue bien ces deux notions pour comprendre qu'on peut fournir des efforts dans la joie, dans la légèreté et dans la magie de la vie. Donc comme je le disais, souvent on confond souffrance et effort. On pense que le fait de fournir des efforts Mais en fait, ça engendre de la souffrance. Qu'on ne peut fournir des efforts qu'en ressentant de la souffrance, de la douleur. Alors qu'on peut parfaitement être heureux en fournissant des efforts. Oui, oui, vraiment. C'est possible. C'est même, en fait, nécessaire de fournir des efforts. Il y a vraiment, je pense, une nécessité à faire des efforts. Je pense que l'être humain, il est fait pour ça. Faire des efforts, c'est relever des défis, c'est se challenger pour connaître le bonheur. Et on croit que pour être heureux, il faut mener un peu une existence oisive, genre comme Adam et Ève, le mythe d'Adam et Ève, où ils vivaient heureux, ils étaient dans un bonheur infini, ils ne travaillaient pas. pas, ils ne fournissaient aucun effort pour avoir ce qu'ils désiraient, tout était à leur portée, ils ne prévoyaient pas l'avenir et puis oh malheur, ils ont goûté aux fruits défendus et du coup leur sanction ça a été quoi ? Ça a été de gagner leur pain à la sueur de leur front. Voilà en fait clairement c'est avant ils avaient une existence oisive, évidemment je raccourcis. Mais en tout cas, dans notre inconscient collectif, c'est un peu ça. Adam et Eve, ils étaient dans un paradis. C'était génial, ils ne faisaient rien, les gars. Ils ne faisaient rien. Et l'autre, là, elle a mangé une pomme. Et du coup, à cause d'elle, on est obligé de souffrir. C'est comme ça qu'il y a eu la douleur de l'enfantement qui a été créée, qu'on a été obligé de s'habiller et de ne plus se voir nu. et qu'on a été obligé de travailler la terre, de commencer à devoir travailler justement pour pouvoir subvenir à ses besoins. Je vais te citer quelque chose de Tal Ben-Shahar, qui est psychologue, je crois. Il dit « La notion de labeur acharnée comme châtiment est si bien ancrée dans nos civilisations que nous inclinons à dépeindre le paradis, donc, lieu idéal de l'existence idéale, comme exempt de toute peine et bien sûr de travail. Il s'avère pourtant qu'en ce bas monde, pour être heureux, on a besoin de travailler. Et alors ça peut être bizarre à dire, genre, bah non en fait, j'ai pas besoin de travailler pour être heureux, moi voilà, je rêve justement d'avoir une retraite à 50 ans et de pas devoir travailler toute ma vie. Sauf qu'on parle de travail uniquement, travail on va dire professionnel entre guillemets, mais il y a d'autres types de travail que le travail professionnel. C'est un peu bizarre cette expression travail professionnel. Mais c'est vrai que quand on parle de travail, on pense à notre profession, à notre métier. Lorsque tu jardines, tu travailles. Lorsque tu fais des apprentissages pour en apprendre davantage sur toi, tu travailles. Et en fait, quand tu regardes bien, et d'ailleurs j'en avais parlé avec mon entourage sur cette notion de quand on va... On prend sa retraite, certains quand ils prennent leur retraite, d'un coup ils se sentent mal parce qu'ils n'ont plus rien à faire. Mais c'est parce que justement, ne rien faire, ce n'est pas, à mon sens, le propre de l'être humain. Et je t'invite à réfléchir deux secondes et à te demander, est-ce que tu serais heureux, heureuse, si tu passais ton temps à ne rien faire ? Genre, ta nourriture, elle est apportée chaque jour, avant même que tu n'aies besoin de le dire, avant même que tu ressentes la faim. Tu as de l'argent à profusion, tu n'as aucun défi à relever, tu n'as aucun challenge, tu n'as aucun projet, tu passes tes journées à regarder Netflix. Est-ce que tu serais heureuse ? Est-ce que tu serais heureux ? Comme ça. Moi, personnellement, je ne serais pas heureuse, en fait, de... de ne fournir aucun effort. Et évidemment, je serais heureuse si certaines choses de ma vie seraient allégées, c'est-à-dire que je n'ai pas à penser qu'est-ce qu'on va manger encore ce midi, ce soir, demain midi, demain soir, etc. Ah oui, il faut que je fasse des repas équilibrés pour mes enfants, mais en même temps j'ai envie de trucs bons, mais comment... Ok. « Oh, j'ai pas envie de me prendre la tête sur ma voiture, elle est en panne, j'ai pas envie d'aller chercher un garagiste, etc. » Bien sûr, il y a plein de choses qui seraient beaucoup plus simples et beaucoup plus sympas si, justement, elles n'existaient pas et qu'on faisait ça à ta place, tu vois. Mais d'imaginer une vie un peu à la Adam et Ève, c'est-à-dire une vie de oisiveté, Adam et Ève avant qu'ils mangent le fruit défendu, Ce truc de, tu sais, à la plage, tu sirotes ton cocktail sur la plage tous les jours de ta vie, c'est ça la réussite. Moi, je suis à Bali, sur les plages de Bali, en train de boire mon cocktail et de lire des livres de romans à l'eau de rose, de faire la fête, etc. Je ne suis pas sûre que sur le long terme, ça te rendrait heureux, heureuse. Voir ses désirs. combler sans effort, ça laisse en fait aucune place à l'espoir, aux aspirations, au combat, vraiment. Et donc là, je voudrais qu'on revienne sur les deux notions de souffrance et effort, en fait, simplement qu'on regarde leur définition, tout bêtement. La souffrance, c'est quoi ? Dans le dictionnaire, la souffrance est le fait de souffrir. C'est un état prolongé de douleur physique ou morale. Souffrir, état prolongé de douleur physique ou morale. L'effort, c'est la mobilisation volontaire de forces physiques, intellectuelles, morales, en vue de résister ou pour vaincre une résistance. Je répète, l'effort, c'est la mobilisation volontaire. terre de force physique, intellectuelle, morale, en vue de résister ou pour vaincre une résistance. Donc, dans l'effort, on utilise ses capacités, ses aptitudes volontairement. Alors que dans la souffrance, on subit en fait quelque chose de douloureux. L'effort nous permet de nous dépasser, d'en apprendre davantage sur nous, d'en apprendre davantage sur la vie, sur les relations. sur le monde qui nous entoure. Et je pense que parfois, l'effort nécessaire à atteindre son objectif est tellement grand, tellement en inadéquation avec nos aptitudes, qu'il se transforme en souffrance. C'est là où, en fait, où souvent il y a une confusion entre souffrance et effort. Par exemple, quand on fait une randonnée. Moi par exemple, j'aime bien les randonnées. On va comparer deux randonnées que j'ai faites. J'en ai fait une en Guadeloupe pour aller au sommet de la Soufrière. La Soufrière, donc le volcan de Guadeloupe. J'en ai fait une autre, une année à Annecy, enfin pas très loin d'Annecy. Et en fait, ces deux randonnées n'ont pas du tout... n'ont pas du tout, mais pas du tout... eu le même effet sur moi. Il y en a une, en fait, où je l'ai faite pour aller au sommet de la Soufrière. Je l'ai faite avec mon partenaire de l'époque. On n'était que tous les deux, sans enfants. C'est pas très haut, le volcan, je ne sais pas à combien de mètres il fait, mais c'est pas très haut. On a appris notre temps, c'était sympa. J'avais prévu un petit pull aussi. J'étais en pantalon parce que je savais qu'au sommet de la Soufrière, il allait faire super froid. Donc c'est... C'était agréable, on est partis le matin, je n'avais pas faim, voilà, je ne l'ai pas fait en courant, je l'ai fait, voilà, on l'a fait ensemble de façon à notre rythme. C'était très agréable, on a regardé les paysages, c'était beau, on a discuté sur certaines choses, c'était vraiment, vraiment très agréable, ok ? Mais j'ai quand même fourni un effort parce qu'il fallait marcher un certain temps, ça a duré deux heures. Il fallait marcher un certain temps et ça m'a demandé quand même de fournir des efforts. Pas énormément d'efforts, mais fournir des efforts. La randonnée à côté d'Annecy, j'avoue, je ne me souviens pas de l'endroit exact. Ce n'est pas très loin d'Annecy, peut-être à 20 minutes d'Annecy. J'avais vu sur Internet qu'il y avait une randonnée qui s'appelait... Vraiment, je ne me souviens plus du nom, mais on va dire que ça s'appelait... La randonnée familiale, n'importe quoi. Donc c'était une randonnée assez plate, où on pouvait faire ça en famille, et après un moment, tu pouvais avoir accès à une ferme et tout, où tu pouvais acheter du fromage. Mais tu te dis, c'est sympa, j'y vais avec les enfants. Donc c'était, je pense, il y a deux ans. Non, peut-être pas, on est en 2024, donc maintenant il y a trois ans. que mes enfants devaient avoir 3 et 9 ans. Et en fait, j'ai tapé sur le GPS, randonnée familiale, ça ne s'appelait pas comme ça, randonnée bi-bi-bi. Voilà, on va dire randonnée bi-bi-bi. J'ai tapé sur le GPS et je suis arrivé à un endroit. Je me suis dit, oh, c'est bizarre, ça ne ressemble pas aux photos que j'ai vues. Mais bon. Ok, on y va quand même, j'avais prévu l'écharpe de portage pour ma fille au cas où, voilà. Et c'était le matin, c'est pareil, à 10h, 10h ou 9h30, je m'étais dit, j'avais vu que la randonnée ça durait une heure, qu'on pouvait manger à la fin de la randonnée, et au pire si c'était fermé, on aurait le temps d'aller ailleurs, d'aller au resto ou quoi. Donc j'avais prévu dans mon sac de l'eau, des clémentines, quelques bistr... cuits au cas où, pendant l'heure, on est faim, quoi. On n'a pas de quoi manger. Et on est arrivé à cette randonnée bi-bi-bi. Et en fait, c'était pas du tout l'endroit prévu. Donc on y va et tout, et on marche un peu, voilà. Puis je trouve que ça monte un peu, mais bon. Et les gens me disent, ah ouais, c'est super ce que vous faites et tout. Je rencontre même une dame qui accompagnait une vieille personne, une vieille dame. qui devait avoir 80 ans, qui dit « Ah, vous allez voir le lac ? » Je ne me souvenais pas qu'il y avait un lac dans cette randonnée. Je ne dis pas « Non, il y a un lac, oui, oui, il y a un lac au sommet et tout, c'est super beau. » Je ne dis pas « Vas-y, on y va. » En plus, si la dame vient avec une dame de 80 ans, c'est peut-être pas la randonnée bi-bi-bi que j'avais vue, mais ça doit être une randonnée familiale. Je voyais des parents avec leurs enfants. Je dis « Mais vas-y, t'inquiète, on y va, on avance, on avance. » Le truc a duré 5 heures On n'a pas réussi à aller au sommet Ma fille n'en pouvait plus à un moment donné J'ai dû la porter en écharpe Pendant l'ascension en fait Une bonne partie de l'ascension Et c'était abrupt comme pas possible J'avais mal, j'étais fatiguée On avait faim Les gars, on est redescendus Il était 15 heures Sachant que pour redescendre Parce qu'à chaque fois, je me disais, mais non, mais on va continuer, on va continuer, on va continuer. On est si proche du but, parce qu'à chaque fois, j'adore dans les randonnées, on dit, c'est quand le sommet ? Oh, c'est à 20 minutes. Mais toutes les 20 minutes, les gens, ils te disent... Ils disent que c'est à 20 minutes, ok. Et donc c'était hyper, au bout d'un moment, je sentais que je puisais dans mon énergie et que c'était plutôt de la souffrance et plus juste de l'effort. Et donc à un moment j'ai dit à mon fils, stop, on arrête là, je ne peux pas aller au sommet, là j'en peux plus, ma fille dort dans l'écharpe. J'ai l'impression, quand je regarde où est-ce qu'il faut passer, je ne me vois pas escalader encore plus. Je pense au retour. comment je vais faire parce qu'à un moment il fallait même s'accrocher à une corde, c'était n'importe quoi. Et là c'était de la souffrance, clairement. Là à un moment donné elle se transformait en un truc où c'est pas juste je fournis des efforts, là elle se transforme en un truc où entre mes aptitudes et l'objectif, il y a un monde. Je l'aurais fait toute seule avec quelqu'un d'autre ou sans les enfants ou juste avec mon fils. Peut-être que ça aurait été complètement différent, mais là, je sentais que je pointais du doigt, je touchais la souffrance. Et donc, dans la première randonnée, j'ai fourni un effort pour atteindre le sommet. Donc, ça me plaisait, cet effort me rendait heureuse parce que j'aime marcher dans un but précis, au milieu d'un paysage magnifique. Mais dans l'autre, j'aimais ça aussi et le paysage était sombre. c'était merveilleux mais il ya un moment donné où mes aptitudes n allait pas elle n'était pas cohérente avec l'objectif et donc ben c'était pas suffisant tout ce qui me rendait heureux n'était pas suffisant pour que je ne sois que dans l'effort et que je touche pas la souffrance et donc ça va être pareil si une personne qui a des rhumatismes sévère par exemple fait la montée de la soufrière les efforts à fournir et serait Il serait trop grand par rapport à ses aptitudes et ça se transformerait en véritable souffrance. Donc, le but c'est de trouver le bon dosage entre l'effort et l'aptitude. D'ailleurs, l'équilibre entre effort et aptitude permet de rentrer dans un état de flux. Je pense que tu as déjà entendu parler de ça, mais bon, c'est pas vraiment le sujet du... podcast c'est pas le sujet de cet épisode en tout cas là je voulais vraiment pointer du doigt sur la différence entre souffrance et effort et peut-être que toi qui m'écoutent je sais pas en ce moment dans ton travail tu souffres tu te sens pas bien et tu dis en fait ce que j'aimerais c'est arrêter travailler et je d'ailleurs c'est ce qui se passe pour beaucoup de personnes, c'est qu'elles attendent la retraite avec vraiment beaucoup d'énergie parce qu'elles souffrent dans leur travail. Mais elles souffrent dans le travail qu'elles ont choisi. Parce qu'en fait, peut-être qu'elles ont mal choisi leur travail, qu'elles ont choisi leur travail pour des raisons diverses. et variées et qu'elles n'ont pas fait un travail qui pourrait leur correspondre, qui mettent en avant leurs aptitudes, qui mettent en avant ce qu'elles sont capables de faire. Et donc, toi, tu n'as peut-être pas besoin d'arrêter de travailler, mais plutôt de changer de travail, en fait, de changer de travail. d'arrêter ce travail qui te fait souffrir pour en trouver un qui te demandera, certes, des efforts, mais qui ne brisera pas ton moral. C'est un effort pour moi de pouvoir sortir un épisode de podcast par semaine. C'est un effort que je fournis, mais ce n'est pas de la souffrance. C'est un effort parce qu'il faut être discipliné, parce qu'il faut quand même faire suffisamment de recherches pour nourrir l'épisode. etc etc mais ce n'est pas de la souffrance c'est pas ça me mine pas il ya des fois où les m j'ai pas envie soyons honnêtes parce que la motivation n'est pas toujours là ok donc je vais pallier à ça comment est ce que je peux faire pour justement faire en sorte que dans les moments où ma motivation n'est pas là je fournisse quand même un effort pour Sortir un épisode de podcast par semaine, ça va être enregistrer plusieurs épisodes en une journée et les planifier. Mais ça ne va pas me coûter, contrairement à mon métier d'enseignante où je pleurais. Soyons honnêtes, il y a des fois où en fait j'arrivais pas à me lever le matin, même dès la première année en fait. Je me souviens d'une fois où le matin je me suis réveillée, je pleurais et j'avais pas du tout envie d'y aller. Et d'ailleurs ce qui me choquait c'est que c'était commun à tous les enseignants. Genre quand les anciens, mes collègues... qui avaient une certaine ancienneté, me parlaient de leur début dans l'enseignement. Mais ça, c'est commun vraiment dans le primaire, dans l'enseignement primaire. Bah en fait, oui, moi aussi au début, je pleurais tous les jours et tout quand je rentrais chez moi. Ah ouais, c'était trop dur, c'était trop dur les trois premières années. J'en pouvais plus, je pleurais, j'avais plus de vie sociale. Et tout le monde trouvait ça normal. Je me disais, mais c'est quoi ce métier ? Mais moi, je ne veux pas ça. Moi, je ne veux pas pleurer pendant trois ans. En fait, c'est étrange, c'est conceptuel, mais moi, je ne veux pas. Et justement, je trouve qu'il y a une acceptation de le travail. Oui, tu dois souffrir au travail. Tu dois souffrir. Mais non, on n'est pas obligé de souffrir. Fournir des efforts, oui. Effectivement, au début, quand on commence sa carrière d'enseignant, il y a plein de choses, on n'a pas d'automatisme, donc il y a des choses qui durent beaucoup plus longtemps, etc. Mais pas au point de... Tu pleures tous les soirs. Quand tu rentres chez toi, t'es en mode, j'en peux plus, tu cries sur tes enfants ou tu pleures dans ton lit parce que ta journée était horrible. Qu'est-ce que c'est que ce métier ? C'est pas possible. Aujourd'hui, c'est... Ça ne veut pas dire que le métier que je fais aujourd'hui, je n'ai pas des moments où je ne me sens pas bien. Il y a des moments de doute, évidemment, parce qu'il y a des temps où personne ne prend de rendez-vous avec moi. Est-ce que c'est moi ? Qu'est-ce qu'il y a ? Est-ce qu'il y a un problème ? Il y a des moments où je me demande si ce que je fais, c'est vraiment légitime, etc. Mais je ne suis pas là tous les jours à me dire que ma vie est horrible et à pleurer et à ne pas pouvoir me lever le matin. Donc vraiment, souffrir au travail, là je vais vraiment parler du travail, ce n'est pas normal. Ce n'est pas quelque chose de normal. Fournir des efforts pour ton travail, que tu sois salarié ou entrepreneur, c'est normal. Tout comme fournir des efforts dans ta relation, c'est normal. Par contre, souffrir dans ta relation, non. Souffrir au travail, non. non désolé mais non on n'est pas là pour souffrir vraiment et du coup c'est là que je vais parler un peu de transgénérationnel mais peut-être que cette notion de souffrance au travail déjà elle est un peu sociétale avec vraiment ce poids religieux qu'on a qu'on soit croyant ou pas qu'on adhère ou pas au christianisme au catholicisme. Il y a quand même ce poids qui est là de se dire que souffrir, souffrance et travail, ça va de pair. Mais il y a aussi peut-être, penser que le travail et la souffrance sont synonymes, ça provient parfois d'une transmission transgénérationnelle. Face aux transmissions de l'arbre concernant la place sociale, la place professionnelle, On peut inconsciemment répéter les modèles comme fidélité inconsciente, où on vient en fait réparer en créant un contre-modèle. On est aussi inconsciemment chargé de réparer les drames de notre clan. Là, nous tous, inconsciemment, quand on naît, on vient inconsciemment réparer les drames de notre clan familial. Donc, si tu as un ancêtre qui avait un emploi plaisant, c'était un emploi patient, mais qui n'a pas réussi à subvenir aux besoins de ses proches, de sa famille, de ses enfants, de son partenaire, sa partenaire, grâce justement à ce travail, la transmission, ça peut être que le plaisir au travail, c'est dangereux pour sa famille. Peut-être que... Voilà. Ça a été tellement « traumatique » pour les membres de sa famille à ce moment-là, de voir que lui, il est à fond dans son travail, il est passionné, il kiffe sa life, mais finalement on vit dans la pauvreté, on est obligé de se sacrifier, de compter chaque chose, etc. que la transmission c'est attention, danger, prendre du plaisir au travail c'est dangereux. C'est dangereux pour les membres en fait. les membres pour son entourage, pour nous-mêmes aussi. Si tu as un ancêtre qui a dû prendre des responsabilités très jeunes, peut-être parce que, je ne sais pas, ses parents sont morts, parce que ses parents ne faisaient pas leur travail de parents, tout simplement ne jouaient pas leur rôle de parents, la transmission, ça peut être justement une normalisation de la souffrance. C'est normal de souffrir. Lui, moi j'ai vécu comme ça, j'ai grandi comme ça, bah oui c'est comme ça, c'est la vie en fait. Et il y a cette transmission, volontaire ou involontaire, que c'est normal de souffrir. C'est comme ça, c'est la vie. Si tu as un ancêtre qui a vécu une mort injustifiée, injustifiable, j'en ai déjà parlé. Donc tu sais, c'est mort soudaine. qu'on n'arrive pas à comprendre, qui ne font pas sens. La mort d'un enfant, par exemple. Et qu'il n'a pas su faire, justement, son deuil, les descendants restent bloqués dans un deuil infini. Voilà. Les générations d'après sont dans un deuil infini. Et du coup, ils ont un peu un complexe à aimer la vie. Donc, toi, si c'est ton cas, peut-être qu'il y a un ancêtre à toi qui a vécu une mort injustifiée, injustifiable. Et bien, les générations d'après, et dont tu fais partie, vous avez peut-être un complexe à aimer la vie, un sentiment de culpabilité à ressentir du plaisir. C'est comme si il fallait toujours ressentir de la peine. Et du coup, ce comportement, il peut même se transposer au travail. On ne peut pas prendre du plaisir au travail. Ce n'est pas bien. Ce n'est pas bien de prendre du plaisir au travail. Ce n'est pas bien de prendre du plaisir dans ses relations. Ce n'est pas bien d'aimer la vie de façon générale. Il y a cette culpabilité autour du plaisir. Et donc, qu'est-ce que tu peux faire si jamais un de tes ancêtres est dans l'une de ces situations ? Eh bien, évidemment, c'est créer des cérémonies symboliques de libération, de pardon, d'amour, de deuil, pour ne plus être relié à ces traumas. Donc ça peut être une lettre que tu écris à l'ancêtre en question, l'ancêtre qui n'a pas pu subvenir aux besoins de sa famille parce qu'il faisait un travail passion. Ça peut être une lettre à cet ancêtre en disant, franchement, t'as déconné quoi ! Vraiment, c'est vrai que c'est important de faire un travail plaisant, mais t'aurais pu aussi faire en sorte de subvenir aux besoins de ta famille. Tu peux faire aussi... Une lettre au partenaire de cet ancêtre. Oui, l'autre n'a pas pu subvenir à vos besoins, mais et toi, qu'est-ce que tu faisais ? Comment tu as réagi ? Bref, ça peut être une lettre d'accusation, entre guillemets, où regarde ce que tu as fait, ce n'est pas top. Vraiment, prends tes responsabilités. Par contre, ça, ce que tu as fait, ce n'est pas mon problème. Donc, ça peut être une lettre à l'ancêtre qui a vécu cette mort injustifiée, injustifiable, et qui n'a pas réussi à faire son deuil. Donc, redonner la place. J'en avais déjà parlé dans... J'en parle régulièrement ça, parce que c'est très important de faire les deuils. Redonner la place à cette personne qui est morte, et recommencer en fait le deuil, de lui donner la place dans l'arbre, d'en parler, de dire qu'on est triste mais que c'est bon maintenant, on a compris que c'était difficile et on passe à autre chose. Je raccourcis évidemment, mais j'espère que tu comprends en fait l'essence de ce que je veux dire. Ça peut être également une lettre à l'ancêtre qui a dû prendre ses responsabilités beaucoup trop vite, beaucoup trop tôt, beaucoup trop jeune et à avoir un peu de la compassion pour cet ancêtre, à faire une lettre de compassion. Je comprends, ta vie ça devait être difficile, etc. Mais est-ce que tu ne voudrais pas, regarde l'effet que ça a sur nous, est-ce que vraiment ça te rend heureux de voir que tout le monde souffre comme tu as souffert ? ta souffrance ne m'appartient pas ok bref trouve une façon pour faire une lettre qui va te permettre de te connecter à cet ancêtre et en même temps à te libérer de cet ancêtre ça peut être aussi un collage photo avec de beaux symboles d'amour de paix voilà se reconnecter à quelque chose de beau et si je reprends l'ancêtre qui n'a pas pu faire son deuil je sais pas faire un collage ou... hum... et bien on le voit avec l'enfant qu'il a perdu ou on les entoure en fait d'amour et de paix ou ils se sentent connectés et qu'on est tous connectés à cet enfant qui est mort trop tôt ou à cet ancêtre qui a pas pu venir à ses besoins on le reconnecte en collant des photos de moments magnifiques ou en faisant des dessins, peu importe si tu n'as pas de photos. Bref, le but c'est de redonner beaucoup d'amour et de paix à ton arbre généalogique, de vraiment se connecter à ce qui est beau. Et évidemment, redonner sa place sur l'arbre généalogique à un mort oublié. En tout cas, trouve une cérémonie, un rituel qui te... décharge de la souffrance et qui te reconnecte à ce qu'il y a de beau et de plaisant. Ensuite, toi, dans ta vie présente, qu'est-ce que tu peux faire ? Parce que c'est important de libérer le passé, mais c'est important de se connecter aussi à soi. C'est quoi ton état d'esprit par rapport à la souffrance et à l'effort ? Pour toi, c'est quoi les limites en fait ? À partir d'où tu arrives à de la souffrance ? Partir d'où, c'est à quel point, ok là, fournir, c'est plus de l'effort, c'est vraiment de la souffrance. Trouve ta limite pour que justement, tu puisses te dire, waouh, là j'arrive à de la souffrance et ça ne me va pas. Ça ne me va pas. Par contre là, je suis en train de, pas m'auto-saboter, mais... de créer une illusion autour de l'effort et en vrai, je ne fournis pas d'effort, j'ai tellement peur de souffrir peut-être. Est-ce que ton état d'esprit, c'est que tu as tellement peur de souffrir que tu ne veux pas fournir d'effort ? Qu'est-ce qui se cache derrière ? Questionne-toi, essaye de te questionner sur ton rapport à l'effort d'une part. Pourquoi tu as peur de fournir des efforts ? Est-ce que tu as peur de réussir ? Est-ce que tu as peur de souffrir ? Est-ce que tu as peur de prendre du plaisir ? Est-ce que tu as peur ? Je ne sais pas. peu importe, et questionne-toi autour de cette notion de souffrance. C'est quoi vraiment pour toi la souffrance ? Pour toi. Parce que peut-être que, je le répète, faire une randonnée, il y en a, tu vas leur parler de ça et on va dire, « Ouah, non, jamais de la vie ! » Pour eux, ce n'est pas plaisant, tu vois. Tout comme faire l'école à la maison, pour certains, ce n'est pas plaisant. Vraiment, genre, quoi tu restes ? tous les jours avec tes enfants, toute la journée. Mais non les gars, arrête, tu ne peux pas trouver ça plaisant. Bah si, il y en a qui aiment ça, d'accord ? Et il y en a qui vraiment n'aiment pas. Donc c'est quoi pour toi la souffrance ? Où est-ce que c'est ? Comment ça se matérialise dans ta vie, dans ta conception, par rapport à tes valeurs, par rapport à ta vision de la vie ? Introspecte un peu ça et essaye de différencier la souffrance des efforts pour que tu te connectes à ce que toi, tu... perçois de la souffrance et d'effort, toi tes croyances personnelles par rapport à ça, tes croyances limitantes, mais aussi tes limites pour toujours être connecté à ce que toi tu penses, tu es, tu incarnes. C'est très important. Voilà, j'avais vraiment besoin de clarifier les choses entre souffrance et effort, parce qu'on est là pour fournir des efforts, mais pas pour souffrir. Tu peux ressentir de la joie au travail, du plaisir, tu peux ressentir de la joie dans ta vie en fournissant des efforts. Libère-toi des souffrances de tes ancêtres et si c'est trop difficile pour toi, évidemment, fais-toi accompagner par qui tu veux. Voilà, ça peut être un accompagnement entrangénérationnel, un accompagnement introspectif, psychologique. je ne sais pas, te connaître davantage aussi, par l'astrologie, par les livres, par des podcasts, peu importe. Mais je pense qu'il faut vraiment sortir de ce truc, de cette croyance que fournir des efforts, c'est être dans la souffrance. J'espère que cet épisode t'a plu. Je te dis à bientôt pour un nouvel épisode. Et évidemment, n'hésite pas à partager. à ton entourage, mais aussi à me taguer sur Instagram si jamais tu écoutes cet épisode, à venir me parler, à laisser un avis si tu peux le faire selon la plateforme sur laquelle tu écoutes, à me laisser une note, à me parler en DM, peu importe. Je te dis à bientôt !

Chapters

  • Introduction et présentation de Nitsa

    00:00

  • La différence entre souffrance et effort

    01:07

  • L'importance de fournir des efforts

    02:00

  • Exemples de randonnées et d'efforts

    02:42

  • Définitions de souffrance et effort

    08:59

  • La souffrance au travail et ses origines

    18:14

  • Libération des traumas transgénérationnels

    28:37

  • Conclusion et encouragement à l'introspection

    36:06

Description


As-tu déjà ressenti que l'effort que tu fournis est synonyme de souffrance ? Dans cet épisode de Tabou - Le podcast du transgénérationnel et de l'astrologie, je t'invite à redéfinir cette notion en explorant la différence cruciale entre souffrance et effort. En tant que bélier ascendant lion, passionnée d'astrologie, je suis convaincue que l'incarnation sur terre nécessite un travail d'effort pour grandir et évoluer, sans pour autant sombrer dans la souffrance.


Je partage avec toi mes réflexions sur l'importance de fournir des efforts pour atteindre la joie et la légèreté. Trop souvent, nous croyons à tort que pour réussir, il faut passer par des épreuves douloureuses. Pourtant, je suis ici pour te rappeler que la souffrance n'est pas une condition obligatoire pour travailler ou réussir. À travers des exemples personnels, notamment mes randonnées, je t'illustre comment l'effort peut devenir une source de plaisir, alors que la souffrance découle souvent d'une inadéquation entre nos capacités et les défis que nous nous imposons.


Dans cet épisode, j'évoque également des notions de transmission transgénérationnelle, qui peuvent influencer notre perception du travail et de la souffrance. Ces croyances ancrées dans notre héritage familial peuvent nous enfermer dans des schémas limitants. Je t'encourage à explorer ta propre relation à l'effort et à la souffrance, et à t’en libérer pour vivre pleinement ta vie. Ensemble, nous allons déconstruire ces mythes et embrasser une approche plus saine et joyeuse de l'effort.


Rejoins-moi dans cette quête de sens, où je te propose de réfléchir à tes propres expériences et à la façon dont tu perçois l'effort dans ta vie quotidienne. Es-tu prêt à changer ta perspective et à voir l'effort comme une aventure enrichissante plutôt que comme une obligation pesante ? Je suis impatiente de partager ce moment avec toi et de t'accompagner sur ce chemin de transformation personnelle.


Écoute cet épisode de Tabou et découvre comment tu peux intégrer ces nouvelles idées dans ta vie pour te libérer des croyances limitantes. Ensemble, nous allons illuminer notre chemin vers une existence plus joyeuse et épanouissante !


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Moi c'est Nitsa, bélier ascendant lion, lune en lion. Ce qui me plaît par-dessus tout, c'est d'explorer les mystères de la vie, comprendre pourquoi on est comme on est, et trouver des solutions pour exploiter au maximum ses potentiels. Ma maison 8 dominante me pousse à explorer ce qui est caché, à sortir de l'ombre les tabous, les mettre en lumière pour se transformer, se renouveler jusqu'à être parfaitement authentique. C'est pourquoi je t'accompagne grâce à l'astrologie. au transgénérationnel et à toutes mes compétences acquises au fil des années. Bonjour ! Voilà, mon petit chant, c'est cadeau, je sais, j'ai une voix magnifique. Je suis super contente de te retrouver pour ce nouvel épisode. Dans cet épisode, on va parler de souffrance et d'effort et de la différence entre les deux parce que j'ai l'impression que beaucoup, beaucoup, beaucoup de personnes confondent la souffrance et l'effort, perçoivent l'effort comme une souffrance et que les deux vont de pair, alors que pas du tout. Pour moi, je suis persuadée qu'on est incarné sur cette... terre pour fournir des efforts pour grandir évoluer voilà être au plus près de ce qu'on doit être et qu'on doit au fur et à mesure se détacher de la souffrance est évidemment dans la vie il y aura des moments down il y aura des moments où on ressentira des émotions négatives évidemment mais que c'est ma vision des choses Évidemment, c'est ma vision et ce n'est pas la vérité. Pour moi, on est là pour se connecter davantage à la joie, à la légèreté, à la magie de la vie, donc se défaire de la souffrance au fur et à mesure, mais fournir des efforts quand même pour atteindre ce degré de légèreté, de joie et de rayonnement. Du coup, c'est pour ça que j'aimerais qu'on parle de la souffrance et de l'effort. qu'on distingue bien ces deux notions pour comprendre qu'on peut fournir des efforts dans la joie, dans la légèreté et dans la magie de la vie. Donc comme je le disais, souvent on confond souffrance et effort. On pense que le fait de fournir des efforts Mais en fait, ça engendre de la souffrance. Qu'on ne peut fournir des efforts qu'en ressentant de la souffrance, de la douleur. Alors qu'on peut parfaitement être heureux en fournissant des efforts. Oui, oui, vraiment. C'est possible. C'est même, en fait, nécessaire de fournir des efforts. Il y a vraiment, je pense, une nécessité à faire des efforts. Je pense que l'être humain, il est fait pour ça. Faire des efforts, c'est relever des défis, c'est se challenger pour connaître le bonheur. Et on croit que pour être heureux, il faut mener un peu une existence oisive, genre comme Adam et Ève, le mythe d'Adam et Ève, où ils vivaient heureux, ils étaient dans un bonheur infini, ils ne travaillaient pas. pas, ils ne fournissaient aucun effort pour avoir ce qu'ils désiraient, tout était à leur portée, ils ne prévoyaient pas l'avenir et puis oh malheur, ils ont goûté aux fruits défendus et du coup leur sanction ça a été quoi ? Ça a été de gagner leur pain à la sueur de leur front. Voilà en fait clairement c'est avant ils avaient une existence oisive, évidemment je raccourcis. Mais en tout cas, dans notre inconscient collectif, c'est un peu ça. Adam et Eve, ils étaient dans un paradis. C'était génial, ils ne faisaient rien, les gars. Ils ne faisaient rien. Et l'autre, là, elle a mangé une pomme. Et du coup, à cause d'elle, on est obligé de souffrir. C'est comme ça qu'il y a eu la douleur de l'enfantement qui a été créée, qu'on a été obligé de s'habiller et de ne plus se voir nu. et qu'on a été obligé de travailler la terre, de commencer à devoir travailler justement pour pouvoir subvenir à ses besoins. Je vais te citer quelque chose de Tal Ben-Shahar, qui est psychologue, je crois. Il dit « La notion de labeur acharnée comme châtiment est si bien ancrée dans nos civilisations que nous inclinons à dépeindre le paradis, donc, lieu idéal de l'existence idéale, comme exempt de toute peine et bien sûr de travail. Il s'avère pourtant qu'en ce bas monde, pour être heureux, on a besoin de travailler. Et alors ça peut être bizarre à dire, genre, bah non en fait, j'ai pas besoin de travailler pour être heureux, moi voilà, je rêve justement d'avoir une retraite à 50 ans et de pas devoir travailler toute ma vie. Sauf qu'on parle de travail uniquement, travail on va dire professionnel entre guillemets, mais il y a d'autres types de travail que le travail professionnel. C'est un peu bizarre cette expression travail professionnel. Mais c'est vrai que quand on parle de travail, on pense à notre profession, à notre métier. Lorsque tu jardines, tu travailles. Lorsque tu fais des apprentissages pour en apprendre davantage sur toi, tu travailles. Et en fait, quand tu regardes bien, et d'ailleurs j'en avais parlé avec mon entourage sur cette notion de quand on va... On prend sa retraite, certains quand ils prennent leur retraite, d'un coup ils se sentent mal parce qu'ils n'ont plus rien à faire. Mais c'est parce que justement, ne rien faire, ce n'est pas, à mon sens, le propre de l'être humain. Et je t'invite à réfléchir deux secondes et à te demander, est-ce que tu serais heureux, heureuse, si tu passais ton temps à ne rien faire ? Genre, ta nourriture, elle est apportée chaque jour, avant même que tu n'aies besoin de le dire, avant même que tu ressentes la faim. Tu as de l'argent à profusion, tu n'as aucun défi à relever, tu n'as aucun challenge, tu n'as aucun projet, tu passes tes journées à regarder Netflix. Est-ce que tu serais heureuse ? Est-ce que tu serais heureux ? Comme ça. Moi, personnellement, je ne serais pas heureuse, en fait, de... de ne fournir aucun effort. Et évidemment, je serais heureuse si certaines choses de ma vie seraient allégées, c'est-à-dire que je n'ai pas à penser qu'est-ce qu'on va manger encore ce midi, ce soir, demain midi, demain soir, etc. Ah oui, il faut que je fasse des repas équilibrés pour mes enfants, mais en même temps j'ai envie de trucs bons, mais comment... Ok. « Oh, j'ai pas envie de me prendre la tête sur ma voiture, elle est en panne, j'ai pas envie d'aller chercher un garagiste, etc. » Bien sûr, il y a plein de choses qui seraient beaucoup plus simples et beaucoup plus sympas si, justement, elles n'existaient pas et qu'on faisait ça à ta place, tu vois. Mais d'imaginer une vie un peu à la Adam et Ève, c'est-à-dire une vie de oisiveté, Adam et Ève avant qu'ils mangent le fruit défendu, Ce truc de, tu sais, à la plage, tu sirotes ton cocktail sur la plage tous les jours de ta vie, c'est ça la réussite. Moi, je suis à Bali, sur les plages de Bali, en train de boire mon cocktail et de lire des livres de romans à l'eau de rose, de faire la fête, etc. Je ne suis pas sûre que sur le long terme, ça te rendrait heureux, heureuse. Voir ses désirs. combler sans effort, ça laisse en fait aucune place à l'espoir, aux aspirations, au combat, vraiment. Et donc là, je voudrais qu'on revienne sur les deux notions de souffrance et effort, en fait, simplement qu'on regarde leur définition, tout bêtement. La souffrance, c'est quoi ? Dans le dictionnaire, la souffrance est le fait de souffrir. C'est un état prolongé de douleur physique ou morale. Souffrir, état prolongé de douleur physique ou morale. L'effort, c'est la mobilisation volontaire de forces physiques, intellectuelles, morales, en vue de résister ou pour vaincre une résistance. Je répète, l'effort, c'est la mobilisation volontaire. terre de force physique, intellectuelle, morale, en vue de résister ou pour vaincre une résistance. Donc, dans l'effort, on utilise ses capacités, ses aptitudes volontairement. Alors que dans la souffrance, on subit en fait quelque chose de douloureux. L'effort nous permet de nous dépasser, d'en apprendre davantage sur nous, d'en apprendre davantage sur la vie, sur les relations. sur le monde qui nous entoure. Et je pense que parfois, l'effort nécessaire à atteindre son objectif est tellement grand, tellement en inadéquation avec nos aptitudes, qu'il se transforme en souffrance. C'est là où, en fait, où souvent il y a une confusion entre souffrance et effort. Par exemple, quand on fait une randonnée. Moi par exemple, j'aime bien les randonnées. On va comparer deux randonnées que j'ai faites. J'en ai fait une en Guadeloupe pour aller au sommet de la Soufrière. La Soufrière, donc le volcan de Guadeloupe. J'en ai fait une autre, une année à Annecy, enfin pas très loin d'Annecy. Et en fait, ces deux randonnées n'ont pas du tout... n'ont pas du tout, mais pas du tout... eu le même effet sur moi. Il y en a une, en fait, où je l'ai faite pour aller au sommet de la Soufrière. Je l'ai faite avec mon partenaire de l'époque. On n'était que tous les deux, sans enfants. C'est pas très haut, le volcan, je ne sais pas à combien de mètres il fait, mais c'est pas très haut. On a appris notre temps, c'était sympa. J'avais prévu un petit pull aussi. J'étais en pantalon parce que je savais qu'au sommet de la Soufrière, il allait faire super froid. Donc c'est... C'était agréable, on est partis le matin, je n'avais pas faim, voilà, je ne l'ai pas fait en courant, je l'ai fait, voilà, on l'a fait ensemble de façon à notre rythme. C'était très agréable, on a regardé les paysages, c'était beau, on a discuté sur certaines choses, c'était vraiment, vraiment très agréable, ok ? Mais j'ai quand même fourni un effort parce qu'il fallait marcher un certain temps, ça a duré deux heures. Il fallait marcher un certain temps et ça m'a demandé quand même de fournir des efforts. Pas énormément d'efforts, mais fournir des efforts. La randonnée à côté d'Annecy, j'avoue, je ne me souviens pas de l'endroit exact. Ce n'est pas très loin d'Annecy, peut-être à 20 minutes d'Annecy. J'avais vu sur Internet qu'il y avait une randonnée qui s'appelait... Vraiment, je ne me souviens plus du nom, mais on va dire que ça s'appelait... La randonnée familiale, n'importe quoi. Donc c'était une randonnée assez plate, où on pouvait faire ça en famille, et après un moment, tu pouvais avoir accès à une ferme et tout, où tu pouvais acheter du fromage. Mais tu te dis, c'est sympa, j'y vais avec les enfants. Donc c'était, je pense, il y a deux ans. Non, peut-être pas, on est en 2024, donc maintenant il y a trois ans. que mes enfants devaient avoir 3 et 9 ans. Et en fait, j'ai tapé sur le GPS, randonnée familiale, ça ne s'appelait pas comme ça, randonnée bi-bi-bi. Voilà, on va dire randonnée bi-bi-bi. J'ai tapé sur le GPS et je suis arrivé à un endroit. Je me suis dit, oh, c'est bizarre, ça ne ressemble pas aux photos que j'ai vues. Mais bon. Ok, on y va quand même, j'avais prévu l'écharpe de portage pour ma fille au cas où, voilà. Et c'était le matin, c'est pareil, à 10h, 10h ou 9h30, je m'étais dit, j'avais vu que la randonnée ça durait une heure, qu'on pouvait manger à la fin de la randonnée, et au pire si c'était fermé, on aurait le temps d'aller ailleurs, d'aller au resto ou quoi. Donc j'avais prévu dans mon sac de l'eau, des clémentines, quelques bistr... cuits au cas où, pendant l'heure, on est faim, quoi. On n'a pas de quoi manger. Et on est arrivé à cette randonnée bi-bi-bi. Et en fait, c'était pas du tout l'endroit prévu. Donc on y va et tout, et on marche un peu, voilà. Puis je trouve que ça monte un peu, mais bon. Et les gens me disent, ah ouais, c'est super ce que vous faites et tout. Je rencontre même une dame qui accompagnait une vieille personne, une vieille dame. qui devait avoir 80 ans, qui dit « Ah, vous allez voir le lac ? » Je ne me souvenais pas qu'il y avait un lac dans cette randonnée. Je ne dis pas « Non, il y a un lac, oui, oui, il y a un lac au sommet et tout, c'est super beau. » Je ne dis pas « Vas-y, on y va. » En plus, si la dame vient avec une dame de 80 ans, c'est peut-être pas la randonnée bi-bi-bi que j'avais vue, mais ça doit être une randonnée familiale. Je voyais des parents avec leurs enfants. Je dis « Mais vas-y, t'inquiète, on y va, on avance, on avance. » Le truc a duré 5 heures On n'a pas réussi à aller au sommet Ma fille n'en pouvait plus à un moment donné J'ai dû la porter en écharpe Pendant l'ascension en fait Une bonne partie de l'ascension Et c'était abrupt comme pas possible J'avais mal, j'étais fatiguée On avait faim Les gars, on est redescendus Il était 15 heures Sachant que pour redescendre Parce qu'à chaque fois, je me disais, mais non, mais on va continuer, on va continuer, on va continuer. On est si proche du but, parce qu'à chaque fois, j'adore dans les randonnées, on dit, c'est quand le sommet ? Oh, c'est à 20 minutes. Mais toutes les 20 minutes, les gens, ils te disent... Ils disent que c'est à 20 minutes, ok. Et donc c'était hyper, au bout d'un moment, je sentais que je puisais dans mon énergie et que c'était plutôt de la souffrance et plus juste de l'effort. Et donc à un moment j'ai dit à mon fils, stop, on arrête là, je ne peux pas aller au sommet, là j'en peux plus, ma fille dort dans l'écharpe. J'ai l'impression, quand je regarde où est-ce qu'il faut passer, je ne me vois pas escalader encore plus. Je pense au retour. comment je vais faire parce qu'à un moment il fallait même s'accrocher à une corde, c'était n'importe quoi. Et là c'était de la souffrance, clairement. Là à un moment donné elle se transformait en un truc où c'est pas juste je fournis des efforts, là elle se transforme en un truc où entre mes aptitudes et l'objectif, il y a un monde. Je l'aurais fait toute seule avec quelqu'un d'autre ou sans les enfants ou juste avec mon fils. Peut-être que ça aurait été complètement différent, mais là, je sentais que je pointais du doigt, je touchais la souffrance. Et donc, dans la première randonnée, j'ai fourni un effort pour atteindre le sommet. Donc, ça me plaisait, cet effort me rendait heureuse parce que j'aime marcher dans un but précis, au milieu d'un paysage magnifique. Mais dans l'autre, j'aimais ça aussi et le paysage était sombre. c'était merveilleux mais il ya un moment donné où mes aptitudes n allait pas elle n'était pas cohérente avec l'objectif et donc ben c'était pas suffisant tout ce qui me rendait heureux n'était pas suffisant pour que je ne sois que dans l'effort et que je touche pas la souffrance et donc ça va être pareil si une personne qui a des rhumatismes sévère par exemple fait la montée de la soufrière les efforts à fournir et serait Il serait trop grand par rapport à ses aptitudes et ça se transformerait en véritable souffrance. Donc, le but c'est de trouver le bon dosage entre l'effort et l'aptitude. D'ailleurs, l'équilibre entre effort et aptitude permet de rentrer dans un état de flux. Je pense que tu as déjà entendu parler de ça, mais bon, c'est pas vraiment le sujet du... podcast c'est pas le sujet de cet épisode en tout cas là je voulais vraiment pointer du doigt sur la différence entre souffrance et effort et peut-être que toi qui m'écoutent je sais pas en ce moment dans ton travail tu souffres tu te sens pas bien et tu dis en fait ce que j'aimerais c'est arrêter travailler et je d'ailleurs c'est ce qui se passe pour beaucoup de personnes, c'est qu'elles attendent la retraite avec vraiment beaucoup d'énergie parce qu'elles souffrent dans leur travail. Mais elles souffrent dans le travail qu'elles ont choisi. Parce qu'en fait, peut-être qu'elles ont mal choisi leur travail, qu'elles ont choisi leur travail pour des raisons diverses. et variées et qu'elles n'ont pas fait un travail qui pourrait leur correspondre, qui mettent en avant leurs aptitudes, qui mettent en avant ce qu'elles sont capables de faire. Et donc, toi, tu n'as peut-être pas besoin d'arrêter de travailler, mais plutôt de changer de travail, en fait, de changer de travail. d'arrêter ce travail qui te fait souffrir pour en trouver un qui te demandera, certes, des efforts, mais qui ne brisera pas ton moral. C'est un effort pour moi de pouvoir sortir un épisode de podcast par semaine. C'est un effort que je fournis, mais ce n'est pas de la souffrance. C'est un effort parce qu'il faut être discipliné, parce qu'il faut quand même faire suffisamment de recherches pour nourrir l'épisode. etc etc mais ce n'est pas de la souffrance c'est pas ça me mine pas il ya des fois où les m j'ai pas envie soyons honnêtes parce que la motivation n'est pas toujours là ok donc je vais pallier à ça comment est ce que je peux faire pour justement faire en sorte que dans les moments où ma motivation n'est pas là je fournisse quand même un effort pour Sortir un épisode de podcast par semaine, ça va être enregistrer plusieurs épisodes en une journée et les planifier. Mais ça ne va pas me coûter, contrairement à mon métier d'enseignante où je pleurais. Soyons honnêtes, il y a des fois où en fait j'arrivais pas à me lever le matin, même dès la première année en fait. Je me souviens d'une fois où le matin je me suis réveillée, je pleurais et j'avais pas du tout envie d'y aller. Et d'ailleurs ce qui me choquait c'est que c'était commun à tous les enseignants. Genre quand les anciens, mes collègues... qui avaient une certaine ancienneté, me parlaient de leur début dans l'enseignement. Mais ça, c'est commun vraiment dans le primaire, dans l'enseignement primaire. Bah en fait, oui, moi aussi au début, je pleurais tous les jours et tout quand je rentrais chez moi. Ah ouais, c'était trop dur, c'était trop dur les trois premières années. J'en pouvais plus, je pleurais, j'avais plus de vie sociale. Et tout le monde trouvait ça normal. Je me disais, mais c'est quoi ce métier ? Mais moi, je ne veux pas ça. Moi, je ne veux pas pleurer pendant trois ans. En fait, c'est étrange, c'est conceptuel, mais moi, je ne veux pas. Et justement, je trouve qu'il y a une acceptation de le travail. Oui, tu dois souffrir au travail. Tu dois souffrir. Mais non, on n'est pas obligé de souffrir. Fournir des efforts, oui. Effectivement, au début, quand on commence sa carrière d'enseignant, il y a plein de choses, on n'a pas d'automatisme, donc il y a des choses qui durent beaucoup plus longtemps, etc. Mais pas au point de... Tu pleures tous les soirs. Quand tu rentres chez toi, t'es en mode, j'en peux plus, tu cries sur tes enfants ou tu pleures dans ton lit parce que ta journée était horrible. Qu'est-ce que c'est que ce métier ? C'est pas possible. Aujourd'hui, c'est... Ça ne veut pas dire que le métier que je fais aujourd'hui, je n'ai pas des moments où je ne me sens pas bien. Il y a des moments de doute, évidemment, parce qu'il y a des temps où personne ne prend de rendez-vous avec moi. Est-ce que c'est moi ? Qu'est-ce qu'il y a ? Est-ce qu'il y a un problème ? Il y a des moments où je me demande si ce que je fais, c'est vraiment légitime, etc. Mais je ne suis pas là tous les jours à me dire que ma vie est horrible et à pleurer et à ne pas pouvoir me lever le matin. Donc vraiment, souffrir au travail, là je vais vraiment parler du travail, ce n'est pas normal. Ce n'est pas quelque chose de normal. Fournir des efforts pour ton travail, que tu sois salarié ou entrepreneur, c'est normal. Tout comme fournir des efforts dans ta relation, c'est normal. Par contre, souffrir dans ta relation, non. Souffrir au travail, non. non désolé mais non on n'est pas là pour souffrir vraiment et du coup c'est là que je vais parler un peu de transgénérationnel mais peut-être que cette notion de souffrance au travail déjà elle est un peu sociétale avec vraiment ce poids religieux qu'on a qu'on soit croyant ou pas qu'on adhère ou pas au christianisme au catholicisme. Il y a quand même ce poids qui est là de se dire que souffrir, souffrance et travail, ça va de pair. Mais il y a aussi peut-être, penser que le travail et la souffrance sont synonymes, ça provient parfois d'une transmission transgénérationnelle. Face aux transmissions de l'arbre concernant la place sociale, la place professionnelle, On peut inconsciemment répéter les modèles comme fidélité inconsciente, où on vient en fait réparer en créant un contre-modèle. On est aussi inconsciemment chargé de réparer les drames de notre clan. Là, nous tous, inconsciemment, quand on naît, on vient inconsciemment réparer les drames de notre clan familial. Donc, si tu as un ancêtre qui avait un emploi plaisant, c'était un emploi patient, mais qui n'a pas réussi à subvenir aux besoins de ses proches, de sa famille, de ses enfants, de son partenaire, sa partenaire, grâce justement à ce travail, la transmission, ça peut être que le plaisir au travail, c'est dangereux pour sa famille. Peut-être que... Voilà. Ça a été tellement « traumatique » pour les membres de sa famille à ce moment-là, de voir que lui, il est à fond dans son travail, il est passionné, il kiffe sa life, mais finalement on vit dans la pauvreté, on est obligé de se sacrifier, de compter chaque chose, etc. que la transmission c'est attention, danger, prendre du plaisir au travail c'est dangereux. C'est dangereux pour les membres en fait. les membres pour son entourage, pour nous-mêmes aussi. Si tu as un ancêtre qui a dû prendre des responsabilités très jeunes, peut-être parce que, je ne sais pas, ses parents sont morts, parce que ses parents ne faisaient pas leur travail de parents, tout simplement ne jouaient pas leur rôle de parents, la transmission, ça peut être justement une normalisation de la souffrance. C'est normal de souffrir. Lui, moi j'ai vécu comme ça, j'ai grandi comme ça, bah oui c'est comme ça, c'est la vie en fait. Et il y a cette transmission, volontaire ou involontaire, que c'est normal de souffrir. C'est comme ça, c'est la vie. Si tu as un ancêtre qui a vécu une mort injustifiée, injustifiable, j'en ai déjà parlé. Donc tu sais, c'est mort soudaine. qu'on n'arrive pas à comprendre, qui ne font pas sens. La mort d'un enfant, par exemple. Et qu'il n'a pas su faire, justement, son deuil, les descendants restent bloqués dans un deuil infini. Voilà. Les générations d'après sont dans un deuil infini. Et du coup, ils ont un peu un complexe à aimer la vie. Donc, toi, si c'est ton cas, peut-être qu'il y a un ancêtre à toi qui a vécu une mort injustifiée, injustifiable. Et bien, les générations d'après, et dont tu fais partie, vous avez peut-être un complexe à aimer la vie, un sentiment de culpabilité à ressentir du plaisir. C'est comme si il fallait toujours ressentir de la peine. Et du coup, ce comportement, il peut même se transposer au travail. On ne peut pas prendre du plaisir au travail. Ce n'est pas bien. Ce n'est pas bien de prendre du plaisir au travail. Ce n'est pas bien de prendre du plaisir dans ses relations. Ce n'est pas bien d'aimer la vie de façon générale. Il y a cette culpabilité autour du plaisir. Et donc, qu'est-ce que tu peux faire si jamais un de tes ancêtres est dans l'une de ces situations ? Eh bien, évidemment, c'est créer des cérémonies symboliques de libération, de pardon, d'amour, de deuil, pour ne plus être relié à ces traumas. Donc ça peut être une lettre que tu écris à l'ancêtre en question, l'ancêtre qui n'a pas pu subvenir aux besoins de sa famille parce qu'il faisait un travail passion. Ça peut être une lettre à cet ancêtre en disant, franchement, t'as déconné quoi ! Vraiment, c'est vrai que c'est important de faire un travail plaisant, mais t'aurais pu aussi faire en sorte de subvenir aux besoins de ta famille. Tu peux faire aussi... Une lettre au partenaire de cet ancêtre. Oui, l'autre n'a pas pu subvenir à vos besoins, mais et toi, qu'est-ce que tu faisais ? Comment tu as réagi ? Bref, ça peut être une lettre d'accusation, entre guillemets, où regarde ce que tu as fait, ce n'est pas top. Vraiment, prends tes responsabilités. Par contre, ça, ce que tu as fait, ce n'est pas mon problème. Donc, ça peut être une lettre à l'ancêtre qui a vécu cette mort injustifiée, injustifiable, et qui n'a pas réussi à faire son deuil. Donc, redonner la place. J'en avais déjà parlé dans... J'en parle régulièrement ça, parce que c'est très important de faire les deuils. Redonner la place à cette personne qui est morte, et recommencer en fait le deuil, de lui donner la place dans l'arbre, d'en parler, de dire qu'on est triste mais que c'est bon maintenant, on a compris que c'était difficile et on passe à autre chose. Je raccourcis évidemment, mais j'espère que tu comprends en fait l'essence de ce que je veux dire. Ça peut être également une lettre à l'ancêtre qui a dû prendre ses responsabilités beaucoup trop vite, beaucoup trop tôt, beaucoup trop jeune et à avoir un peu de la compassion pour cet ancêtre, à faire une lettre de compassion. Je comprends, ta vie ça devait être difficile, etc. Mais est-ce que tu ne voudrais pas, regarde l'effet que ça a sur nous, est-ce que vraiment ça te rend heureux de voir que tout le monde souffre comme tu as souffert ? ta souffrance ne m'appartient pas ok bref trouve une façon pour faire une lettre qui va te permettre de te connecter à cet ancêtre et en même temps à te libérer de cet ancêtre ça peut être aussi un collage photo avec de beaux symboles d'amour de paix voilà se reconnecter à quelque chose de beau et si je reprends l'ancêtre qui n'a pas pu faire son deuil je sais pas faire un collage ou... hum... et bien on le voit avec l'enfant qu'il a perdu ou on les entoure en fait d'amour et de paix ou ils se sentent connectés et qu'on est tous connectés à cet enfant qui est mort trop tôt ou à cet ancêtre qui a pas pu venir à ses besoins on le reconnecte en collant des photos de moments magnifiques ou en faisant des dessins, peu importe si tu n'as pas de photos. Bref, le but c'est de redonner beaucoup d'amour et de paix à ton arbre généalogique, de vraiment se connecter à ce qui est beau. Et évidemment, redonner sa place sur l'arbre généalogique à un mort oublié. En tout cas, trouve une cérémonie, un rituel qui te... décharge de la souffrance et qui te reconnecte à ce qu'il y a de beau et de plaisant. Ensuite, toi, dans ta vie présente, qu'est-ce que tu peux faire ? Parce que c'est important de libérer le passé, mais c'est important de se connecter aussi à soi. C'est quoi ton état d'esprit par rapport à la souffrance et à l'effort ? Pour toi, c'est quoi les limites en fait ? À partir d'où tu arrives à de la souffrance ? Partir d'où, c'est à quel point, ok là, fournir, c'est plus de l'effort, c'est vraiment de la souffrance. Trouve ta limite pour que justement, tu puisses te dire, waouh, là j'arrive à de la souffrance et ça ne me va pas. Ça ne me va pas. Par contre là, je suis en train de, pas m'auto-saboter, mais... de créer une illusion autour de l'effort et en vrai, je ne fournis pas d'effort, j'ai tellement peur de souffrir peut-être. Est-ce que ton état d'esprit, c'est que tu as tellement peur de souffrir que tu ne veux pas fournir d'effort ? Qu'est-ce qui se cache derrière ? Questionne-toi, essaye de te questionner sur ton rapport à l'effort d'une part. Pourquoi tu as peur de fournir des efforts ? Est-ce que tu as peur de réussir ? Est-ce que tu as peur de souffrir ? Est-ce que tu as peur de prendre du plaisir ? Est-ce que tu as peur ? Je ne sais pas. peu importe, et questionne-toi autour de cette notion de souffrance. C'est quoi vraiment pour toi la souffrance ? Pour toi. Parce que peut-être que, je le répète, faire une randonnée, il y en a, tu vas leur parler de ça et on va dire, « Ouah, non, jamais de la vie ! » Pour eux, ce n'est pas plaisant, tu vois. Tout comme faire l'école à la maison, pour certains, ce n'est pas plaisant. Vraiment, genre, quoi tu restes ? tous les jours avec tes enfants, toute la journée. Mais non les gars, arrête, tu ne peux pas trouver ça plaisant. Bah si, il y en a qui aiment ça, d'accord ? Et il y en a qui vraiment n'aiment pas. Donc c'est quoi pour toi la souffrance ? Où est-ce que c'est ? Comment ça se matérialise dans ta vie, dans ta conception, par rapport à tes valeurs, par rapport à ta vision de la vie ? Introspecte un peu ça et essaye de différencier la souffrance des efforts pour que tu te connectes à ce que toi, tu... perçois de la souffrance et d'effort, toi tes croyances personnelles par rapport à ça, tes croyances limitantes, mais aussi tes limites pour toujours être connecté à ce que toi tu penses, tu es, tu incarnes. C'est très important. Voilà, j'avais vraiment besoin de clarifier les choses entre souffrance et effort, parce qu'on est là pour fournir des efforts, mais pas pour souffrir. Tu peux ressentir de la joie au travail, du plaisir, tu peux ressentir de la joie dans ta vie en fournissant des efforts. Libère-toi des souffrances de tes ancêtres et si c'est trop difficile pour toi, évidemment, fais-toi accompagner par qui tu veux. Voilà, ça peut être un accompagnement entrangénérationnel, un accompagnement introspectif, psychologique. je ne sais pas, te connaître davantage aussi, par l'astrologie, par les livres, par des podcasts, peu importe. Mais je pense qu'il faut vraiment sortir de ce truc, de cette croyance que fournir des efforts, c'est être dans la souffrance. J'espère que cet épisode t'a plu. Je te dis à bientôt pour un nouvel épisode. Et évidemment, n'hésite pas à partager. à ton entourage, mais aussi à me taguer sur Instagram si jamais tu écoutes cet épisode, à venir me parler, à laisser un avis si tu peux le faire selon la plateforme sur laquelle tu écoutes, à me laisser une note, à me parler en DM, peu importe. Je te dis à bientôt !

Chapters

  • Introduction et présentation de Nitsa

    00:00

  • La différence entre souffrance et effort

    01:07

  • L'importance de fournir des efforts

    02:00

  • Exemples de randonnées et d'efforts

    02:42

  • Définitions de souffrance et effort

    08:59

  • La souffrance au travail et ses origines

    18:14

  • Libération des traumas transgénérationnels

    28:37

  • Conclusion et encouragement à l'introspection

    36:06

Share

Embed

You may also like

Description


As-tu déjà ressenti que l'effort que tu fournis est synonyme de souffrance ? Dans cet épisode de Tabou - Le podcast du transgénérationnel et de l'astrologie, je t'invite à redéfinir cette notion en explorant la différence cruciale entre souffrance et effort. En tant que bélier ascendant lion, passionnée d'astrologie, je suis convaincue que l'incarnation sur terre nécessite un travail d'effort pour grandir et évoluer, sans pour autant sombrer dans la souffrance.


Je partage avec toi mes réflexions sur l'importance de fournir des efforts pour atteindre la joie et la légèreté. Trop souvent, nous croyons à tort que pour réussir, il faut passer par des épreuves douloureuses. Pourtant, je suis ici pour te rappeler que la souffrance n'est pas une condition obligatoire pour travailler ou réussir. À travers des exemples personnels, notamment mes randonnées, je t'illustre comment l'effort peut devenir une source de plaisir, alors que la souffrance découle souvent d'une inadéquation entre nos capacités et les défis que nous nous imposons.


Dans cet épisode, j'évoque également des notions de transmission transgénérationnelle, qui peuvent influencer notre perception du travail et de la souffrance. Ces croyances ancrées dans notre héritage familial peuvent nous enfermer dans des schémas limitants. Je t'encourage à explorer ta propre relation à l'effort et à la souffrance, et à t’en libérer pour vivre pleinement ta vie. Ensemble, nous allons déconstruire ces mythes et embrasser une approche plus saine et joyeuse de l'effort.


Rejoins-moi dans cette quête de sens, où je te propose de réfléchir à tes propres expériences et à la façon dont tu perçois l'effort dans ta vie quotidienne. Es-tu prêt à changer ta perspective et à voir l'effort comme une aventure enrichissante plutôt que comme une obligation pesante ? Je suis impatiente de partager ce moment avec toi et de t'accompagner sur ce chemin de transformation personnelle.


Écoute cet épisode de Tabou et découvre comment tu peux intégrer ces nouvelles idées dans ta vie pour te libérer des croyances limitantes. Ensemble, nous allons illuminer notre chemin vers une existence plus joyeuse et épanouissante !


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Moi c'est Nitsa, bélier ascendant lion, lune en lion. Ce qui me plaît par-dessus tout, c'est d'explorer les mystères de la vie, comprendre pourquoi on est comme on est, et trouver des solutions pour exploiter au maximum ses potentiels. Ma maison 8 dominante me pousse à explorer ce qui est caché, à sortir de l'ombre les tabous, les mettre en lumière pour se transformer, se renouveler jusqu'à être parfaitement authentique. C'est pourquoi je t'accompagne grâce à l'astrologie. au transgénérationnel et à toutes mes compétences acquises au fil des années. Bonjour ! Voilà, mon petit chant, c'est cadeau, je sais, j'ai une voix magnifique. Je suis super contente de te retrouver pour ce nouvel épisode. Dans cet épisode, on va parler de souffrance et d'effort et de la différence entre les deux parce que j'ai l'impression que beaucoup, beaucoup, beaucoup de personnes confondent la souffrance et l'effort, perçoivent l'effort comme une souffrance et que les deux vont de pair, alors que pas du tout. Pour moi, je suis persuadée qu'on est incarné sur cette... terre pour fournir des efforts pour grandir évoluer voilà être au plus près de ce qu'on doit être et qu'on doit au fur et à mesure se détacher de la souffrance est évidemment dans la vie il y aura des moments down il y aura des moments où on ressentira des émotions négatives évidemment mais que c'est ma vision des choses Évidemment, c'est ma vision et ce n'est pas la vérité. Pour moi, on est là pour se connecter davantage à la joie, à la légèreté, à la magie de la vie, donc se défaire de la souffrance au fur et à mesure, mais fournir des efforts quand même pour atteindre ce degré de légèreté, de joie et de rayonnement. Du coup, c'est pour ça que j'aimerais qu'on parle de la souffrance et de l'effort. qu'on distingue bien ces deux notions pour comprendre qu'on peut fournir des efforts dans la joie, dans la légèreté et dans la magie de la vie. Donc comme je le disais, souvent on confond souffrance et effort. On pense que le fait de fournir des efforts Mais en fait, ça engendre de la souffrance. Qu'on ne peut fournir des efforts qu'en ressentant de la souffrance, de la douleur. Alors qu'on peut parfaitement être heureux en fournissant des efforts. Oui, oui, vraiment. C'est possible. C'est même, en fait, nécessaire de fournir des efforts. Il y a vraiment, je pense, une nécessité à faire des efforts. Je pense que l'être humain, il est fait pour ça. Faire des efforts, c'est relever des défis, c'est se challenger pour connaître le bonheur. Et on croit que pour être heureux, il faut mener un peu une existence oisive, genre comme Adam et Ève, le mythe d'Adam et Ève, où ils vivaient heureux, ils étaient dans un bonheur infini, ils ne travaillaient pas. pas, ils ne fournissaient aucun effort pour avoir ce qu'ils désiraient, tout était à leur portée, ils ne prévoyaient pas l'avenir et puis oh malheur, ils ont goûté aux fruits défendus et du coup leur sanction ça a été quoi ? Ça a été de gagner leur pain à la sueur de leur front. Voilà en fait clairement c'est avant ils avaient une existence oisive, évidemment je raccourcis. Mais en tout cas, dans notre inconscient collectif, c'est un peu ça. Adam et Eve, ils étaient dans un paradis. C'était génial, ils ne faisaient rien, les gars. Ils ne faisaient rien. Et l'autre, là, elle a mangé une pomme. Et du coup, à cause d'elle, on est obligé de souffrir. C'est comme ça qu'il y a eu la douleur de l'enfantement qui a été créée, qu'on a été obligé de s'habiller et de ne plus se voir nu. et qu'on a été obligé de travailler la terre, de commencer à devoir travailler justement pour pouvoir subvenir à ses besoins. Je vais te citer quelque chose de Tal Ben-Shahar, qui est psychologue, je crois. Il dit « La notion de labeur acharnée comme châtiment est si bien ancrée dans nos civilisations que nous inclinons à dépeindre le paradis, donc, lieu idéal de l'existence idéale, comme exempt de toute peine et bien sûr de travail. Il s'avère pourtant qu'en ce bas monde, pour être heureux, on a besoin de travailler. Et alors ça peut être bizarre à dire, genre, bah non en fait, j'ai pas besoin de travailler pour être heureux, moi voilà, je rêve justement d'avoir une retraite à 50 ans et de pas devoir travailler toute ma vie. Sauf qu'on parle de travail uniquement, travail on va dire professionnel entre guillemets, mais il y a d'autres types de travail que le travail professionnel. C'est un peu bizarre cette expression travail professionnel. Mais c'est vrai que quand on parle de travail, on pense à notre profession, à notre métier. Lorsque tu jardines, tu travailles. Lorsque tu fais des apprentissages pour en apprendre davantage sur toi, tu travailles. Et en fait, quand tu regardes bien, et d'ailleurs j'en avais parlé avec mon entourage sur cette notion de quand on va... On prend sa retraite, certains quand ils prennent leur retraite, d'un coup ils se sentent mal parce qu'ils n'ont plus rien à faire. Mais c'est parce que justement, ne rien faire, ce n'est pas, à mon sens, le propre de l'être humain. Et je t'invite à réfléchir deux secondes et à te demander, est-ce que tu serais heureux, heureuse, si tu passais ton temps à ne rien faire ? Genre, ta nourriture, elle est apportée chaque jour, avant même que tu n'aies besoin de le dire, avant même que tu ressentes la faim. Tu as de l'argent à profusion, tu n'as aucun défi à relever, tu n'as aucun challenge, tu n'as aucun projet, tu passes tes journées à regarder Netflix. Est-ce que tu serais heureuse ? Est-ce que tu serais heureux ? Comme ça. Moi, personnellement, je ne serais pas heureuse, en fait, de... de ne fournir aucun effort. Et évidemment, je serais heureuse si certaines choses de ma vie seraient allégées, c'est-à-dire que je n'ai pas à penser qu'est-ce qu'on va manger encore ce midi, ce soir, demain midi, demain soir, etc. Ah oui, il faut que je fasse des repas équilibrés pour mes enfants, mais en même temps j'ai envie de trucs bons, mais comment... Ok. « Oh, j'ai pas envie de me prendre la tête sur ma voiture, elle est en panne, j'ai pas envie d'aller chercher un garagiste, etc. » Bien sûr, il y a plein de choses qui seraient beaucoup plus simples et beaucoup plus sympas si, justement, elles n'existaient pas et qu'on faisait ça à ta place, tu vois. Mais d'imaginer une vie un peu à la Adam et Ève, c'est-à-dire une vie de oisiveté, Adam et Ève avant qu'ils mangent le fruit défendu, Ce truc de, tu sais, à la plage, tu sirotes ton cocktail sur la plage tous les jours de ta vie, c'est ça la réussite. Moi, je suis à Bali, sur les plages de Bali, en train de boire mon cocktail et de lire des livres de romans à l'eau de rose, de faire la fête, etc. Je ne suis pas sûre que sur le long terme, ça te rendrait heureux, heureuse. Voir ses désirs. combler sans effort, ça laisse en fait aucune place à l'espoir, aux aspirations, au combat, vraiment. Et donc là, je voudrais qu'on revienne sur les deux notions de souffrance et effort, en fait, simplement qu'on regarde leur définition, tout bêtement. La souffrance, c'est quoi ? Dans le dictionnaire, la souffrance est le fait de souffrir. C'est un état prolongé de douleur physique ou morale. Souffrir, état prolongé de douleur physique ou morale. L'effort, c'est la mobilisation volontaire de forces physiques, intellectuelles, morales, en vue de résister ou pour vaincre une résistance. Je répète, l'effort, c'est la mobilisation volontaire. terre de force physique, intellectuelle, morale, en vue de résister ou pour vaincre une résistance. Donc, dans l'effort, on utilise ses capacités, ses aptitudes volontairement. Alors que dans la souffrance, on subit en fait quelque chose de douloureux. L'effort nous permet de nous dépasser, d'en apprendre davantage sur nous, d'en apprendre davantage sur la vie, sur les relations. sur le monde qui nous entoure. Et je pense que parfois, l'effort nécessaire à atteindre son objectif est tellement grand, tellement en inadéquation avec nos aptitudes, qu'il se transforme en souffrance. C'est là où, en fait, où souvent il y a une confusion entre souffrance et effort. Par exemple, quand on fait une randonnée. Moi par exemple, j'aime bien les randonnées. On va comparer deux randonnées que j'ai faites. J'en ai fait une en Guadeloupe pour aller au sommet de la Soufrière. La Soufrière, donc le volcan de Guadeloupe. J'en ai fait une autre, une année à Annecy, enfin pas très loin d'Annecy. Et en fait, ces deux randonnées n'ont pas du tout... n'ont pas du tout, mais pas du tout... eu le même effet sur moi. Il y en a une, en fait, où je l'ai faite pour aller au sommet de la Soufrière. Je l'ai faite avec mon partenaire de l'époque. On n'était que tous les deux, sans enfants. C'est pas très haut, le volcan, je ne sais pas à combien de mètres il fait, mais c'est pas très haut. On a appris notre temps, c'était sympa. J'avais prévu un petit pull aussi. J'étais en pantalon parce que je savais qu'au sommet de la Soufrière, il allait faire super froid. Donc c'est... C'était agréable, on est partis le matin, je n'avais pas faim, voilà, je ne l'ai pas fait en courant, je l'ai fait, voilà, on l'a fait ensemble de façon à notre rythme. C'était très agréable, on a regardé les paysages, c'était beau, on a discuté sur certaines choses, c'était vraiment, vraiment très agréable, ok ? Mais j'ai quand même fourni un effort parce qu'il fallait marcher un certain temps, ça a duré deux heures. Il fallait marcher un certain temps et ça m'a demandé quand même de fournir des efforts. Pas énormément d'efforts, mais fournir des efforts. La randonnée à côté d'Annecy, j'avoue, je ne me souviens pas de l'endroit exact. Ce n'est pas très loin d'Annecy, peut-être à 20 minutes d'Annecy. J'avais vu sur Internet qu'il y avait une randonnée qui s'appelait... Vraiment, je ne me souviens plus du nom, mais on va dire que ça s'appelait... La randonnée familiale, n'importe quoi. Donc c'était une randonnée assez plate, où on pouvait faire ça en famille, et après un moment, tu pouvais avoir accès à une ferme et tout, où tu pouvais acheter du fromage. Mais tu te dis, c'est sympa, j'y vais avec les enfants. Donc c'était, je pense, il y a deux ans. Non, peut-être pas, on est en 2024, donc maintenant il y a trois ans. que mes enfants devaient avoir 3 et 9 ans. Et en fait, j'ai tapé sur le GPS, randonnée familiale, ça ne s'appelait pas comme ça, randonnée bi-bi-bi. Voilà, on va dire randonnée bi-bi-bi. J'ai tapé sur le GPS et je suis arrivé à un endroit. Je me suis dit, oh, c'est bizarre, ça ne ressemble pas aux photos que j'ai vues. Mais bon. Ok, on y va quand même, j'avais prévu l'écharpe de portage pour ma fille au cas où, voilà. Et c'était le matin, c'est pareil, à 10h, 10h ou 9h30, je m'étais dit, j'avais vu que la randonnée ça durait une heure, qu'on pouvait manger à la fin de la randonnée, et au pire si c'était fermé, on aurait le temps d'aller ailleurs, d'aller au resto ou quoi. Donc j'avais prévu dans mon sac de l'eau, des clémentines, quelques bistr... cuits au cas où, pendant l'heure, on est faim, quoi. On n'a pas de quoi manger. Et on est arrivé à cette randonnée bi-bi-bi. Et en fait, c'était pas du tout l'endroit prévu. Donc on y va et tout, et on marche un peu, voilà. Puis je trouve que ça monte un peu, mais bon. Et les gens me disent, ah ouais, c'est super ce que vous faites et tout. Je rencontre même une dame qui accompagnait une vieille personne, une vieille dame. qui devait avoir 80 ans, qui dit « Ah, vous allez voir le lac ? » Je ne me souvenais pas qu'il y avait un lac dans cette randonnée. Je ne dis pas « Non, il y a un lac, oui, oui, il y a un lac au sommet et tout, c'est super beau. » Je ne dis pas « Vas-y, on y va. » En plus, si la dame vient avec une dame de 80 ans, c'est peut-être pas la randonnée bi-bi-bi que j'avais vue, mais ça doit être une randonnée familiale. Je voyais des parents avec leurs enfants. Je dis « Mais vas-y, t'inquiète, on y va, on avance, on avance. » Le truc a duré 5 heures On n'a pas réussi à aller au sommet Ma fille n'en pouvait plus à un moment donné J'ai dû la porter en écharpe Pendant l'ascension en fait Une bonne partie de l'ascension Et c'était abrupt comme pas possible J'avais mal, j'étais fatiguée On avait faim Les gars, on est redescendus Il était 15 heures Sachant que pour redescendre Parce qu'à chaque fois, je me disais, mais non, mais on va continuer, on va continuer, on va continuer. On est si proche du but, parce qu'à chaque fois, j'adore dans les randonnées, on dit, c'est quand le sommet ? Oh, c'est à 20 minutes. Mais toutes les 20 minutes, les gens, ils te disent... Ils disent que c'est à 20 minutes, ok. Et donc c'était hyper, au bout d'un moment, je sentais que je puisais dans mon énergie et que c'était plutôt de la souffrance et plus juste de l'effort. Et donc à un moment j'ai dit à mon fils, stop, on arrête là, je ne peux pas aller au sommet, là j'en peux plus, ma fille dort dans l'écharpe. J'ai l'impression, quand je regarde où est-ce qu'il faut passer, je ne me vois pas escalader encore plus. Je pense au retour. comment je vais faire parce qu'à un moment il fallait même s'accrocher à une corde, c'était n'importe quoi. Et là c'était de la souffrance, clairement. Là à un moment donné elle se transformait en un truc où c'est pas juste je fournis des efforts, là elle se transforme en un truc où entre mes aptitudes et l'objectif, il y a un monde. Je l'aurais fait toute seule avec quelqu'un d'autre ou sans les enfants ou juste avec mon fils. Peut-être que ça aurait été complètement différent, mais là, je sentais que je pointais du doigt, je touchais la souffrance. Et donc, dans la première randonnée, j'ai fourni un effort pour atteindre le sommet. Donc, ça me plaisait, cet effort me rendait heureuse parce que j'aime marcher dans un but précis, au milieu d'un paysage magnifique. Mais dans l'autre, j'aimais ça aussi et le paysage était sombre. c'était merveilleux mais il ya un moment donné où mes aptitudes n allait pas elle n'était pas cohérente avec l'objectif et donc ben c'était pas suffisant tout ce qui me rendait heureux n'était pas suffisant pour que je ne sois que dans l'effort et que je touche pas la souffrance et donc ça va être pareil si une personne qui a des rhumatismes sévère par exemple fait la montée de la soufrière les efforts à fournir et serait Il serait trop grand par rapport à ses aptitudes et ça se transformerait en véritable souffrance. Donc, le but c'est de trouver le bon dosage entre l'effort et l'aptitude. D'ailleurs, l'équilibre entre effort et aptitude permet de rentrer dans un état de flux. Je pense que tu as déjà entendu parler de ça, mais bon, c'est pas vraiment le sujet du... podcast c'est pas le sujet de cet épisode en tout cas là je voulais vraiment pointer du doigt sur la différence entre souffrance et effort et peut-être que toi qui m'écoutent je sais pas en ce moment dans ton travail tu souffres tu te sens pas bien et tu dis en fait ce que j'aimerais c'est arrêter travailler et je d'ailleurs c'est ce qui se passe pour beaucoup de personnes, c'est qu'elles attendent la retraite avec vraiment beaucoup d'énergie parce qu'elles souffrent dans leur travail. Mais elles souffrent dans le travail qu'elles ont choisi. Parce qu'en fait, peut-être qu'elles ont mal choisi leur travail, qu'elles ont choisi leur travail pour des raisons diverses. et variées et qu'elles n'ont pas fait un travail qui pourrait leur correspondre, qui mettent en avant leurs aptitudes, qui mettent en avant ce qu'elles sont capables de faire. Et donc, toi, tu n'as peut-être pas besoin d'arrêter de travailler, mais plutôt de changer de travail, en fait, de changer de travail. d'arrêter ce travail qui te fait souffrir pour en trouver un qui te demandera, certes, des efforts, mais qui ne brisera pas ton moral. C'est un effort pour moi de pouvoir sortir un épisode de podcast par semaine. C'est un effort que je fournis, mais ce n'est pas de la souffrance. C'est un effort parce qu'il faut être discipliné, parce qu'il faut quand même faire suffisamment de recherches pour nourrir l'épisode. etc etc mais ce n'est pas de la souffrance c'est pas ça me mine pas il ya des fois où les m j'ai pas envie soyons honnêtes parce que la motivation n'est pas toujours là ok donc je vais pallier à ça comment est ce que je peux faire pour justement faire en sorte que dans les moments où ma motivation n'est pas là je fournisse quand même un effort pour Sortir un épisode de podcast par semaine, ça va être enregistrer plusieurs épisodes en une journée et les planifier. Mais ça ne va pas me coûter, contrairement à mon métier d'enseignante où je pleurais. Soyons honnêtes, il y a des fois où en fait j'arrivais pas à me lever le matin, même dès la première année en fait. Je me souviens d'une fois où le matin je me suis réveillée, je pleurais et j'avais pas du tout envie d'y aller. Et d'ailleurs ce qui me choquait c'est que c'était commun à tous les enseignants. Genre quand les anciens, mes collègues... qui avaient une certaine ancienneté, me parlaient de leur début dans l'enseignement. Mais ça, c'est commun vraiment dans le primaire, dans l'enseignement primaire. Bah en fait, oui, moi aussi au début, je pleurais tous les jours et tout quand je rentrais chez moi. Ah ouais, c'était trop dur, c'était trop dur les trois premières années. J'en pouvais plus, je pleurais, j'avais plus de vie sociale. Et tout le monde trouvait ça normal. Je me disais, mais c'est quoi ce métier ? Mais moi, je ne veux pas ça. Moi, je ne veux pas pleurer pendant trois ans. En fait, c'est étrange, c'est conceptuel, mais moi, je ne veux pas. Et justement, je trouve qu'il y a une acceptation de le travail. Oui, tu dois souffrir au travail. Tu dois souffrir. Mais non, on n'est pas obligé de souffrir. Fournir des efforts, oui. Effectivement, au début, quand on commence sa carrière d'enseignant, il y a plein de choses, on n'a pas d'automatisme, donc il y a des choses qui durent beaucoup plus longtemps, etc. Mais pas au point de... Tu pleures tous les soirs. Quand tu rentres chez toi, t'es en mode, j'en peux plus, tu cries sur tes enfants ou tu pleures dans ton lit parce que ta journée était horrible. Qu'est-ce que c'est que ce métier ? C'est pas possible. Aujourd'hui, c'est... Ça ne veut pas dire que le métier que je fais aujourd'hui, je n'ai pas des moments où je ne me sens pas bien. Il y a des moments de doute, évidemment, parce qu'il y a des temps où personne ne prend de rendez-vous avec moi. Est-ce que c'est moi ? Qu'est-ce qu'il y a ? Est-ce qu'il y a un problème ? Il y a des moments où je me demande si ce que je fais, c'est vraiment légitime, etc. Mais je ne suis pas là tous les jours à me dire que ma vie est horrible et à pleurer et à ne pas pouvoir me lever le matin. Donc vraiment, souffrir au travail, là je vais vraiment parler du travail, ce n'est pas normal. Ce n'est pas quelque chose de normal. Fournir des efforts pour ton travail, que tu sois salarié ou entrepreneur, c'est normal. Tout comme fournir des efforts dans ta relation, c'est normal. Par contre, souffrir dans ta relation, non. Souffrir au travail, non. non désolé mais non on n'est pas là pour souffrir vraiment et du coup c'est là que je vais parler un peu de transgénérationnel mais peut-être que cette notion de souffrance au travail déjà elle est un peu sociétale avec vraiment ce poids religieux qu'on a qu'on soit croyant ou pas qu'on adhère ou pas au christianisme au catholicisme. Il y a quand même ce poids qui est là de se dire que souffrir, souffrance et travail, ça va de pair. Mais il y a aussi peut-être, penser que le travail et la souffrance sont synonymes, ça provient parfois d'une transmission transgénérationnelle. Face aux transmissions de l'arbre concernant la place sociale, la place professionnelle, On peut inconsciemment répéter les modèles comme fidélité inconsciente, où on vient en fait réparer en créant un contre-modèle. On est aussi inconsciemment chargé de réparer les drames de notre clan. Là, nous tous, inconsciemment, quand on naît, on vient inconsciemment réparer les drames de notre clan familial. Donc, si tu as un ancêtre qui avait un emploi plaisant, c'était un emploi patient, mais qui n'a pas réussi à subvenir aux besoins de ses proches, de sa famille, de ses enfants, de son partenaire, sa partenaire, grâce justement à ce travail, la transmission, ça peut être que le plaisir au travail, c'est dangereux pour sa famille. Peut-être que... Voilà. Ça a été tellement « traumatique » pour les membres de sa famille à ce moment-là, de voir que lui, il est à fond dans son travail, il est passionné, il kiffe sa life, mais finalement on vit dans la pauvreté, on est obligé de se sacrifier, de compter chaque chose, etc. que la transmission c'est attention, danger, prendre du plaisir au travail c'est dangereux. C'est dangereux pour les membres en fait. les membres pour son entourage, pour nous-mêmes aussi. Si tu as un ancêtre qui a dû prendre des responsabilités très jeunes, peut-être parce que, je ne sais pas, ses parents sont morts, parce que ses parents ne faisaient pas leur travail de parents, tout simplement ne jouaient pas leur rôle de parents, la transmission, ça peut être justement une normalisation de la souffrance. C'est normal de souffrir. Lui, moi j'ai vécu comme ça, j'ai grandi comme ça, bah oui c'est comme ça, c'est la vie en fait. Et il y a cette transmission, volontaire ou involontaire, que c'est normal de souffrir. C'est comme ça, c'est la vie. Si tu as un ancêtre qui a vécu une mort injustifiée, injustifiable, j'en ai déjà parlé. Donc tu sais, c'est mort soudaine. qu'on n'arrive pas à comprendre, qui ne font pas sens. La mort d'un enfant, par exemple. Et qu'il n'a pas su faire, justement, son deuil, les descendants restent bloqués dans un deuil infini. Voilà. Les générations d'après sont dans un deuil infini. Et du coup, ils ont un peu un complexe à aimer la vie. Donc, toi, si c'est ton cas, peut-être qu'il y a un ancêtre à toi qui a vécu une mort injustifiée, injustifiable. Et bien, les générations d'après, et dont tu fais partie, vous avez peut-être un complexe à aimer la vie, un sentiment de culpabilité à ressentir du plaisir. C'est comme si il fallait toujours ressentir de la peine. Et du coup, ce comportement, il peut même se transposer au travail. On ne peut pas prendre du plaisir au travail. Ce n'est pas bien. Ce n'est pas bien de prendre du plaisir au travail. Ce n'est pas bien de prendre du plaisir dans ses relations. Ce n'est pas bien d'aimer la vie de façon générale. Il y a cette culpabilité autour du plaisir. Et donc, qu'est-ce que tu peux faire si jamais un de tes ancêtres est dans l'une de ces situations ? Eh bien, évidemment, c'est créer des cérémonies symboliques de libération, de pardon, d'amour, de deuil, pour ne plus être relié à ces traumas. Donc ça peut être une lettre que tu écris à l'ancêtre en question, l'ancêtre qui n'a pas pu subvenir aux besoins de sa famille parce qu'il faisait un travail passion. Ça peut être une lettre à cet ancêtre en disant, franchement, t'as déconné quoi ! Vraiment, c'est vrai que c'est important de faire un travail plaisant, mais t'aurais pu aussi faire en sorte de subvenir aux besoins de ta famille. Tu peux faire aussi... Une lettre au partenaire de cet ancêtre. Oui, l'autre n'a pas pu subvenir à vos besoins, mais et toi, qu'est-ce que tu faisais ? Comment tu as réagi ? Bref, ça peut être une lettre d'accusation, entre guillemets, où regarde ce que tu as fait, ce n'est pas top. Vraiment, prends tes responsabilités. Par contre, ça, ce que tu as fait, ce n'est pas mon problème. Donc, ça peut être une lettre à l'ancêtre qui a vécu cette mort injustifiée, injustifiable, et qui n'a pas réussi à faire son deuil. Donc, redonner la place. J'en avais déjà parlé dans... J'en parle régulièrement ça, parce que c'est très important de faire les deuils. Redonner la place à cette personne qui est morte, et recommencer en fait le deuil, de lui donner la place dans l'arbre, d'en parler, de dire qu'on est triste mais que c'est bon maintenant, on a compris que c'était difficile et on passe à autre chose. Je raccourcis évidemment, mais j'espère que tu comprends en fait l'essence de ce que je veux dire. Ça peut être également une lettre à l'ancêtre qui a dû prendre ses responsabilités beaucoup trop vite, beaucoup trop tôt, beaucoup trop jeune et à avoir un peu de la compassion pour cet ancêtre, à faire une lettre de compassion. Je comprends, ta vie ça devait être difficile, etc. Mais est-ce que tu ne voudrais pas, regarde l'effet que ça a sur nous, est-ce que vraiment ça te rend heureux de voir que tout le monde souffre comme tu as souffert ? ta souffrance ne m'appartient pas ok bref trouve une façon pour faire une lettre qui va te permettre de te connecter à cet ancêtre et en même temps à te libérer de cet ancêtre ça peut être aussi un collage photo avec de beaux symboles d'amour de paix voilà se reconnecter à quelque chose de beau et si je reprends l'ancêtre qui n'a pas pu faire son deuil je sais pas faire un collage ou... hum... et bien on le voit avec l'enfant qu'il a perdu ou on les entoure en fait d'amour et de paix ou ils se sentent connectés et qu'on est tous connectés à cet enfant qui est mort trop tôt ou à cet ancêtre qui a pas pu venir à ses besoins on le reconnecte en collant des photos de moments magnifiques ou en faisant des dessins, peu importe si tu n'as pas de photos. Bref, le but c'est de redonner beaucoup d'amour et de paix à ton arbre généalogique, de vraiment se connecter à ce qui est beau. Et évidemment, redonner sa place sur l'arbre généalogique à un mort oublié. En tout cas, trouve une cérémonie, un rituel qui te... décharge de la souffrance et qui te reconnecte à ce qu'il y a de beau et de plaisant. Ensuite, toi, dans ta vie présente, qu'est-ce que tu peux faire ? Parce que c'est important de libérer le passé, mais c'est important de se connecter aussi à soi. C'est quoi ton état d'esprit par rapport à la souffrance et à l'effort ? Pour toi, c'est quoi les limites en fait ? À partir d'où tu arrives à de la souffrance ? Partir d'où, c'est à quel point, ok là, fournir, c'est plus de l'effort, c'est vraiment de la souffrance. Trouve ta limite pour que justement, tu puisses te dire, waouh, là j'arrive à de la souffrance et ça ne me va pas. Ça ne me va pas. Par contre là, je suis en train de, pas m'auto-saboter, mais... de créer une illusion autour de l'effort et en vrai, je ne fournis pas d'effort, j'ai tellement peur de souffrir peut-être. Est-ce que ton état d'esprit, c'est que tu as tellement peur de souffrir que tu ne veux pas fournir d'effort ? Qu'est-ce qui se cache derrière ? Questionne-toi, essaye de te questionner sur ton rapport à l'effort d'une part. Pourquoi tu as peur de fournir des efforts ? Est-ce que tu as peur de réussir ? Est-ce que tu as peur de souffrir ? Est-ce que tu as peur de prendre du plaisir ? Est-ce que tu as peur ? Je ne sais pas. peu importe, et questionne-toi autour de cette notion de souffrance. C'est quoi vraiment pour toi la souffrance ? Pour toi. Parce que peut-être que, je le répète, faire une randonnée, il y en a, tu vas leur parler de ça et on va dire, « Ouah, non, jamais de la vie ! » Pour eux, ce n'est pas plaisant, tu vois. Tout comme faire l'école à la maison, pour certains, ce n'est pas plaisant. Vraiment, genre, quoi tu restes ? tous les jours avec tes enfants, toute la journée. Mais non les gars, arrête, tu ne peux pas trouver ça plaisant. Bah si, il y en a qui aiment ça, d'accord ? Et il y en a qui vraiment n'aiment pas. Donc c'est quoi pour toi la souffrance ? Où est-ce que c'est ? Comment ça se matérialise dans ta vie, dans ta conception, par rapport à tes valeurs, par rapport à ta vision de la vie ? Introspecte un peu ça et essaye de différencier la souffrance des efforts pour que tu te connectes à ce que toi, tu... perçois de la souffrance et d'effort, toi tes croyances personnelles par rapport à ça, tes croyances limitantes, mais aussi tes limites pour toujours être connecté à ce que toi tu penses, tu es, tu incarnes. C'est très important. Voilà, j'avais vraiment besoin de clarifier les choses entre souffrance et effort, parce qu'on est là pour fournir des efforts, mais pas pour souffrir. Tu peux ressentir de la joie au travail, du plaisir, tu peux ressentir de la joie dans ta vie en fournissant des efforts. Libère-toi des souffrances de tes ancêtres et si c'est trop difficile pour toi, évidemment, fais-toi accompagner par qui tu veux. Voilà, ça peut être un accompagnement entrangénérationnel, un accompagnement introspectif, psychologique. je ne sais pas, te connaître davantage aussi, par l'astrologie, par les livres, par des podcasts, peu importe. Mais je pense qu'il faut vraiment sortir de ce truc, de cette croyance que fournir des efforts, c'est être dans la souffrance. J'espère que cet épisode t'a plu. Je te dis à bientôt pour un nouvel épisode. Et évidemment, n'hésite pas à partager. à ton entourage, mais aussi à me taguer sur Instagram si jamais tu écoutes cet épisode, à venir me parler, à laisser un avis si tu peux le faire selon la plateforme sur laquelle tu écoutes, à me laisser une note, à me parler en DM, peu importe. Je te dis à bientôt !

Chapters

  • Introduction et présentation de Nitsa

    00:00

  • La différence entre souffrance et effort

    01:07

  • L'importance de fournir des efforts

    02:00

  • Exemples de randonnées et d'efforts

    02:42

  • Définitions de souffrance et effort

    08:59

  • La souffrance au travail et ses origines

    18:14

  • Libération des traumas transgénérationnels

    28:37

  • Conclusion et encouragement à l'introspection

    36:06

Description


As-tu déjà ressenti que l'effort que tu fournis est synonyme de souffrance ? Dans cet épisode de Tabou - Le podcast du transgénérationnel et de l'astrologie, je t'invite à redéfinir cette notion en explorant la différence cruciale entre souffrance et effort. En tant que bélier ascendant lion, passionnée d'astrologie, je suis convaincue que l'incarnation sur terre nécessite un travail d'effort pour grandir et évoluer, sans pour autant sombrer dans la souffrance.


Je partage avec toi mes réflexions sur l'importance de fournir des efforts pour atteindre la joie et la légèreté. Trop souvent, nous croyons à tort que pour réussir, il faut passer par des épreuves douloureuses. Pourtant, je suis ici pour te rappeler que la souffrance n'est pas une condition obligatoire pour travailler ou réussir. À travers des exemples personnels, notamment mes randonnées, je t'illustre comment l'effort peut devenir une source de plaisir, alors que la souffrance découle souvent d'une inadéquation entre nos capacités et les défis que nous nous imposons.


Dans cet épisode, j'évoque également des notions de transmission transgénérationnelle, qui peuvent influencer notre perception du travail et de la souffrance. Ces croyances ancrées dans notre héritage familial peuvent nous enfermer dans des schémas limitants. Je t'encourage à explorer ta propre relation à l'effort et à la souffrance, et à t’en libérer pour vivre pleinement ta vie. Ensemble, nous allons déconstruire ces mythes et embrasser une approche plus saine et joyeuse de l'effort.


Rejoins-moi dans cette quête de sens, où je te propose de réfléchir à tes propres expériences et à la façon dont tu perçois l'effort dans ta vie quotidienne. Es-tu prêt à changer ta perspective et à voir l'effort comme une aventure enrichissante plutôt que comme une obligation pesante ? Je suis impatiente de partager ce moment avec toi et de t'accompagner sur ce chemin de transformation personnelle.


Écoute cet épisode de Tabou et découvre comment tu peux intégrer ces nouvelles idées dans ta vie pour te libérer des croyances limitantes. Ensemble, nous allons illuminer notre chemin vers une existence plus joyeuse et épanouissante !


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Moi c'est Nitsa, bélier ascendant lion, lune en lion. Ce qui me plaît par-dessus tout, c'est d'explorer les mystères de la vie, comprendre pourquoi on est comme on est, et trouver des solutions pour exploiter au maximum ses potentiels. Ma maison 8 dominante me pousse à explorer ce qui est caché, à sortir de l'ombre les tabous, les mettre en lumière pour se transformer, se renouveler jusqu'à être parfaitement authentique. C'est pourquoi je t'accompagne grâce à l'astrologie. au transgénérationnel et à toutes mes compétences acquises au fil des années. Bonjour ! Voilà, mon petit chant, c'est cadeau, je sais, j'ai une voix magnifique. Je suis super contente de te retrouver pour ce nouvel épisode. Dans cet épisode, on va parler de souffrance et d'effort et de la différence entre les deux parce que j'ai l'impression que beaucoup, beaucoup, beaucoup de personnes confondent la souffrance et l'effort, perçoivent l'effort comme une souffrance et que les deux vont de pair, alors que pas du tout. Pour moi, je suis persuadée qu'on est incarné sur cette... terre pour fournir des efforts pour grandir évoluer voilà être au plus près de ce qu'on doit être et qu'on doit au fur et à mesure se détacher de la souffrance est évidemment dans la vie il y aura des moments down il y aura des moments où on ressentira des émotions négatives évidemment mais que c'est ma vision des choses Évidemment, c'est ma vision et ce n'est pas la vérité. Pour moi, on est là pour se connecter davantage à la joie, à la légèreté, à la magie de la vie, donc se défaire de la souffrance au fur et à mesure, mais fournir des efforts quand même pour atteindre ce degré de légèreté, de joie et de rayonnement. Du coup, c'est pour ça que j'aimerais qu'on parle de la souffrance et de l'effort. qu'on distingue bien ces deux notions pour comprendre qu'on peut fournir des efforts dans la joie, dans la légèreté et dans la magie de la vie. Donc comme je le disais, souvent on confond souffrance et effort. On pense que le fait de fournir des efforts Mais en fait, ça engendre de la souffrance. Qu'on ne peut fournir des efforts qu'en ressentant de la souffrance, de la douleur. Alors qu'on peut parfaitement être heureux en fournissant des efforts. Oui, oui, vraiment. C'est possible. C'est même, en fait, nécessaire de fournir des efforts. Il y a vraiment, je pense, une nécessité à faire des efforts. Je pense que l'être humain, il est fait pour ça. Faire des efforts, c'est relever des défis, c'est se challenger pour connaître le bonheur. Et on croit que pour être heureux, il faut mener un peu une existence oisive, genre comme Adam et Ève, le mythe d'Adam et Ève, où ils vivaient heureux, ils étaient dans un bonheur infini, ils ne travaillaient pas. pas, ils ne fournissaient aucun effort pour avoir ce qu'ils désiraient, tout était à leur portée, ils ne prévoyaient pas l'avenir et puis oh malheur, ils ont goûté aux fruits défendus et du coup leur sanction ça a été quoi ? Ça a été de gagner leur pain à la sueur de leur front. Voilà en fait clairement c'est avant ils avaient une existence oisive, évidemment je raccourcis. Mais en tout cas, dans notre inconscient collectif, c'est un peu ça. Adam et Eve, ils étaient dans un paradis. C'était génial, ils ne faisaient rien, les gars. Ils ne faisaient rien. Et l'autre, là, elle a mangé une pomme. Et du coup, à cause d'elle, on est obligé de souffrir. C'est comme ça qu'il y a eu la douleur de l'enfantement qui a été créée, qu'on a été obligé de s'habiller et de ne plus se voir nu. et qu'on a été obligé de travailler la terre, de commencer à devoir travailler justement pour pouvoir subvenir à ses besoins. Je vais te citer quelque chose de Tal Ben-Shahar, qui est psychologue, je crois. Il dit « La notion de labeur acharnée comme châtiment est si bien ancrée dans nos civilisations que nous inclinons à dépeindre le paradis, donc, lieu idéal de l'existence idéale, comme exempt de toute peine et bien sûr de travail. Il s'avère pourtant qu'en ce bas monde, pour être heureux, on a besoin de travailler. Et alors ça peut être bizarre à dire, genre, bah non en fait, j'ai pas besoin de travailler pour être heureux, moi voilà, je rêve justement d'avoir une retraite à 50 ans et de pas devoir travailler toute ma vie. Sauf qu'on parle de travail uniquement, travail on va dire professionnel entre guillemets, mais il y a d'autres types de travail que le travail professionnel. C'est un peu bizarre cette expression travail professionnel. Mais c'est vrai que quand on parle de travail, on pense à notre profession, à notre métier. Lorsque tu jardines, tu travailles. Lorsque tu fais des apprentissages pour en apprendre davantage sur toi, tu travailles. Et en fait, quand tu regardes bien, et d'ailleurs j'en avais parlé avec mon entourage sur cette notion de quand on va... On prend sa retraite, certains quand ils prennent leur retraite, d'un coup ils se sentent mal parce qu'ils n'ont plus rien à faire. Mais c'est parce que justement, ne rien faire, ce n'est pas, à mon sens, le propre de l'être humain. Et je t'invite à réfléchir deux secondes et à te demander, est-ce que tu serais heureux, heureuse, si tu passais ton temps à ne rien faire ? Genre, ta nourriture, elle est apportée chaque jour, avant même que tu n'aies besoin de le dire, avant même que tu ressentes la faim. Tu as de l'argent à profusion, tu n'as aucun défi à relever, tu n'as aucun challenge, tu n'as aucun projet, tu passes tes journées à regarder Netflix. Est-ce que tu serais heureuse ? Est-ce que tu serais heureux ? Comme ça. Moi, personnellement, je ne serais pas heureuse, en fait, de... de ne fournir aucun effort. Et évidemment, je serais heureuse si certaines choses de ma vie seraient allégées, c'est-à-dire que je n'ai pas à penser qu'est-ce qu'on va manger encore ce midi, ce soir, demain midi, demain soir, etc. Ah oui, il faut que je fasse des repas équilibrés pour mes enfants, mais en même temps j'ai envie de trucs bons, mais comment... Ok. « Oh, j'ai pas envie de me prendre la tête sur ma voiture, elle est en panne, j'ai pas envie d'aller chercher un garagiste, etc. » Bien sûr, il y a plein de choses qui seraient beaucoup plus simples et beaucoup plus sympas si, justement, elles n'existaient pas et qu'on faisait ça à ta place, tu vois. Mais d'imaginer une vie un peu à la Adam et Ève, c'est-à-dire une vie de oisiveté, Adam et Ève avant qu'ils mangent le fruit défendu, Ce truc de, tu sais, à la plage, tu sirotes ton cocktail sur la plage tous les jours de ta vie, c'est ça la réussite. Moi, je suis à Bali, sur les plages de Bali, en train de boire mon cocktail et de lire des livres de romans à l'eau de rose, de faire la fête, etc. Je ne suis pas sûre que sur le long terme, ça te rendrait heureux, heureuse. Voir ses désirs. combler sans effort, ça laisse en fait aucune place à l'espoir, aux aspirations, au combat, vraiment. Et donc là, je voudrais qu'on revienne sur les deux notions de souffrance et effort, en fait, simplement qu'on regarde leur définition, tout bêtement. La souffrance, c'est quoi ? Dans le dictionnaire, la souffrance est le fait de souffrir. C'est un état prolongé de douleur physique ou morale. Souffrir, état prolongé de douleur physique ou morale. L'effort, c'est la mobilisation volontaire de forces physiques, intellectuelles, morales, en vue de résister ou pour vaincre une résistance. Je répète, l'effort, c'est la mobilisation volontaire. terre de force physique, intellectuelle, morale, en vue de résister ou pour vaincre une résistance. Donc, dans l'effort, on utilise ses capacités, ses aptitudes volontairement. Alors que dans la souffrance, on subit en fait quelque chose de douloureux. L'effort nous permet de nous dépasser, d'en apprendre davantage sur nous, d'en apprendre davantage sur la vie, sur les relations. sur le monde qui nous entoure. Et je pense que parfois, l'effort nécessaire à atteindre son objectif est tellement grand, tellement en inadéquation avec nos aptitudes, qu'il se transforme en souffrance. C'est là où, en fait, où souvent il y a une confusion entre souffrance et effort. Par exemple, quand on fait une randonnée. Moi par exemple, j'aime bien les randonnées. On va comparer deux randonnées que j'ai faites. J'en ai fait une en Guadeloupe pour aller au sommet de la Soufrière. La Soufrière, donc le volcan de Guadeloupe. J'en ai fait une autre, une année à Annecy, enfin pas très loin d'Annecy. Et en fait, ces deux randonnées n'ont pas du tout... n'ont pas du tout, mais pas du tout... eu le même effet sur moi. Il y en a une, en fait, où je l'ai faite pour aller au sommet de la Soufrière. Je l'ai faite avec mon partenaire de l'époque. On n'était que tous les deux, sans enfants. C'est pas très haut, le volcan, je ne sais pas à combien de mètres il fait, mais c'est pas très haut. On a appris notre temps, c'était sympa. J'avais prévu un petit pull aussi. J'étais en pantalon parce que je savais qu'au sommet de la Soufrière, il allait faire super froid. Donc c'est... C'était agréable, on est partis le matin, je n'avais pas faim, voilà, je ne l'ai pas fait en courant, je l'ai fait, voilà, on l'a fait ensemble de façon à notre rythme. C'était très agréable, on a regardé les paysages, c'était beau, on a discuté sur certaines choses, c'était vraiment, vraiment très agréable, ok ? Mais j'ai quand même fourni un effort parce qu'il fallait marcher un certain temps, ça a duré deux heures. Il fallait marcher un certain temps et ça m'a demandé quand même de fournir des efforts. Pas énormément d'efforts, mais fournir des efforts. La randonnée à côté d'Annecy, j'avoue, je ne me souviens pas de l'endroit exact. Ce n'est pas très loin d'Annecy, peut-être à 20 minutes d'Annecy. J'avais vu sur Internet qu'il y avait une randonnée qui s'appelait... Vraiment, je ne me souviens plus du nom, mais on va dire que ça s'appelait... La randonnée familiale, n'importe quoi. Donc c'était une randonnée assez plate, où on pouvait faire ça en famille, et après un moment, tu pouvais avoir accès à une ferme et tout, où tu pouvais acheter du fromage. Mais tu te dis, c'est sympa, j'y vais avec les enfants. Donc c'était, je pense, il y a deux ans. Non, peut-être pas, on est en 2024, donc maintenant il y a trois ans. que mes enfants devaient avoir 3 et 9 ans. Et en fait, j'ai tapé sur le GPS, randonnée familiale, ça ne s'appelait pas comme ça, randonnée bi-bi-bi. Voilà, on va dire randonnée bi-bi-bi. J'ai tapé sur le GPS et je suis arrivé à un endroit. Je me suis dit, oh, c'est bizarre, ça ne ressemble pas aux photos que j'ai vues. Mais bon. Ok, on y va quand même, j'avais prévu l'écharpe de portage pour ma fille au cas où, voilà. Et c'était le matin, c'est pareil, à 10h, 10h ou 9h30, je m'étais dit, j'avais vu que la randonnée ça durait une heure, qu'on pouvait manger à la fin de la randonnée, et au pire si c'était fermé, on aurait le temps d'aller ailleurs, d'aller au resto ou quoi. Donc j'avais prévu dans mon sac de l'eau, des clémentines, quelques bistr... cuits au cas où, pendant l'heure, on est faim, quoi. On n'a pas de quoi manger. Et on est arrivé à cette randonnée bi-bi-bi. Et en fait, c'était pas du tout l'endroit prévu. Donc on y va et tout, et on marche un peu, voilà. Puis je trouve que ça monte un peu, mais bon. Et les gens me disent, ah ouais, c'est super ce que vous faites et tout. Je rencontre même une dame qui accompagnait une vieille personne, une vieille dame. qui devait avoir 80 ans, qui dit « Ah, vous allez voir le lac ? » Je ne me souvenais pas qu'il y avait un lac dans cette randonnée. Je ne dis pas « Non, il y a un lac, oui, oui, il y a un lac au sommet et tout, c'est super beau. » Je ne dis pas « Vas-y, on y va. » En plus, si la dame vient avec une dame de 80 ans, c'est peut-être pas la randonnée bi-bi-bi que j'avais vue, mais ça doit être une randonnée familiale. Je voyais des parents avec leurs enfants. Je dis « Mais vas-y, t'inquiète, on y va, on avance, on avance. » Le truc a duré 5 heures On n'a pas réussi à aller au sommet Ma fille n'en pouvait plus à un moment donné J'ai dû la porter en écharpe Pendant l'ascension en fait Une bonne partie de l'ascension Et c'était abrupt comme pas possible J'avais mal, j'étais fatiguée On avait faim Les gars, on est redescendus Il était 15 heures Sachant que pour redescendre Parce qu'à chaque fois, je me disais, mais non, mais on va continuer, on va continuer, on va continuer. On est si proche du but, parce qu'à chaque fois, j'adore dans les randonnées, on dit, c'est quand le sommet ? Oh, c'est à 20 minutes. Mais toutes les 20 minutes, les gens, ils te disent... Ils disent que c'est à 20 minutes, ok. Et donc c'était hyper, au bout d'un moment, je sentais que je puisais dans mon énergie et que c'était plutôt de la souffrance et plus juste de l'effort. Et donc à un moment j'ai dit à mon fils, stop, on arrête là, je ne peux pas aller au sommet, là j'en peux plus, ma fille dort dans l'écharpe. J'ai l'impression, quand je regarde où est-ce qu'il faut passer, je ne me vois pas escalader encore plus. Je pense au retour. comment je vais faire parce qu'à un moment il fallait même s'accrocher à une corde, c'était n'importe quoi. Et là c'était de la souffrance, clairement. Là à un moment donné elle se transformait en un truc où c'est pas juste je fournis des efforts, là elle se transforme en un truc où entre mes aptitudes et l'objectif, il y a un monde. Je l'aurais fait toute seule avec quelqu'un d'autre ou sans les enfants ou juste avec mon fils. Peut-être que ça aurait été complètement différent, mais là, je sentais que je pointais du doigt, je touchais la souffrance. Et donc, dans la première randonnée, j'ai fourni un effort pour atteindre le sommet. Donc, ça me plaisait, cet effort me rendait heureuse parce que j'aime marcher dans un but précis, au milieu d'un paysage magnifique. Mais dans l'autre, j'aimais ça aussi et le paysage était sombre. c'était merveilleux mais il ya un moment donné où mes aptitudes n allait pas elle n'était pas cohérente avec l'objectif et donc ben c'était pas suffisant tout ce qui me rendait heureux n'était pas suffisant pour que je ne sois que dans l'effort et que je touche pas la souffrance et donc ça va être pareil si une personne qui a des rhumatismes sévère par exemple fait la montée de la soufrière les efforts à fournir et serait Il serait trop grand par rapport à ses aptitudes et ça se transformerait en véritable souffrance. Donc, le but c'est de trouver le bon dosage entre l'effort et l'aptitude. D'ailleurs, l'équilibre entre effort et aptitude permet de rentrer dans un état de flux. Je pense que tu as déjà entendu parler de ça, mais bon, c'est pas vraiment le sujet du... podcast c'est pas le sujet de cet épisode en tout cas là je voulais vraiment pointer du doigt sur la différence entre souffrance et effort et peut-être que toi qui m'écoutent je sais pas en ce moment dans ton travail tu souffres tu te sens pas bien et tu dis en fait ce que j'aimerais c'est arrêter travailler et je d'ailleurs c'est ce qui se passe pour beaucoup de personnes, c'est qu'elles attendent la retraite avec vraiment beaucoup d'énergie parce qu'elles souffrent dans leur travail. Mais elles souffrent dans le travail qu'elles ont choisi. Parce qu'en fait, peut-être qu'elles ont mal choisi leur travail, qu'elles ont choisi leur travail pour des raisons diverses. et variées et qu'elles n'ont pas fait un travail qui pourrait leur correspondre, qui mettent en avant leurs aptitudes, qui mettent en avant ce qu'elles sont capables de faire. Et donc, toi, tu n'as peut-être pas besoin d'arrêter de travailler, mais plutôt de changer de travail, en fait, de changer de travail. d'arrêter ce travail qui te fait souffrir pour en trouver un qui te demandera, certes, des efforts, mais qui ne brisera pas ton moral. C'est un effort pour moi de pouvoir sortir un épisode de podcast par semaine. C'est un effort que je fournis, mais ce n'est pas de la souffrance. C'est un effort parce qu'il faut être discipliné, parce qu'il faut quand même faire suffisamment de recherches pour nourrir l'épisode. etc etc mais ce n'est pas de la souffrance c'est pas ça me mine pas il ya des fois où les m j'ai pas envie soyons honnêtes parce que la motivation n'est pas toujours là ok donc je vais pallier à ça comment est ce que je peux faire pour justement faire en sorte que dans les moments où ma motivation n'est pas là je fournisse quand même un effort pour Sortir un épisode de podcast par semaine, ça va être enregistrer plusieurs épisodes en une journée et les planifier. Mais ça ne va pas me coûter, contrairement à mon métier d'enseignante où je pleurais. Soyons honnêtes, il y a des fois où en fait j'arrivais pas à me lever le matin, même dès la première année en fait. Je me souviens d'une fois où le matin je me suis réveillée, je pleurais et j'avais pas du tout envie d'y aller. Et d'ailleurs ce qui me choquait c'est que c'était commun à tous les enseignants. Genre quand les anciens, mes collègues... qui avaient une certaine ancienneté, me parlaient de leur début dans l'enseignement. Mais ça, c'est commun vraiment dans le primaire, dans l'enseignement primaire. Bah en fait, oui, moi aussi au début, je pleurais tous les jours et tout quand je rentrais chez moi. Ah ouais, c'était trop dur, c'était trop dur les trois premières années. J'en pouvais plus, je pleurais, j'avais plus de vie sociale. Et tout le monde trouvait ça normal. Je me disais, mais c'est quoi ce métier ? Mais moi, je ne veux pas ça. Moi, je ne veux pas pleurer pendant trois ans. En fait, c'est étrange, c'est conceptuel, mais moi, je ne veux pas. Et justement, je trouve qu'il y a une acceptation de le travail. Oui, tu dois souffrir au travail. Tu dois souffrir. Mais non, on n'est pas obligé de souffrir. Fournir des efforts, oui. Effectivement, au début, quand on commence sa carrière d'enseignant, il y a plein de choses, on n'a pas d'automatisme, donc il y a des choses qui durent beaucoup plus longtemps, etc. Mais pas au point de... Tu pleures tous les soirs. Quand tu rentres chez toi, t'es en mode, j'en peux plus, tu cries sur tes enfants ou tu pleures dans ton lit parce que ta journée était horrible. Qu'est-ce que c'est que ce métier ? C'est pas possible. Aujourd'hui, c'est... Ça ne veut pas dire que le métier que je fais aujourd'hui, je n'ai pas des moments où je ne me sens pas bien. Il y a des moments de doute, évidemment, parce qu'il y a des temps où personne ne prend de rendez-vous avec moi. Est-ce que c'est moi ? Qu'est-ce qu'il y a ? Est-ce qu'il y a un problème ? Il y a des moments où je me demande si ce que je fais, c'est vraiment légitime, etc. Mais je ne suis pas là tous les jours à me dire que ma vie est horrible et à pleurer et à ne pas pouvoir me lever le matin. Donc vraiment, souffrir au travail, là je vais vraiment parler du travail, ce n'est pas normal. Ce n'est pas quelque chose de normal. Fournir des efforts pour ton travail, que tu sois salarié ou entrepreneur, c'est normal. Tout comme fournir des efforts dans ta relation, c'est normal. Par contre, souffrir dans ta relation, non. Souffrir au travail, non. non désolé mais non on n'est pas là pour souffrir vraiment et du coup c'est là que je vais parler un peu de transgénérationnel mais peut-être que cette notion de souffrance au travail déjà elle est un peu sociétale avec vraiment ce poids religieux qu'on a qu'on soit croyant ou pas qu'on adhère ou pas au christianisme au catholicisme. Il y a quand même ce poids qui est là de se dire que souffrir, souffrance et travail, ça va de pair. Mais il y a aussi peut-être, penser que le travail et la souffrance sont synonymes, ça provient parfois d'une transmission transgénérationnelle. Face aux transmissions de l'arbre concernant la place sociale, la place professionnelle, On peut inconsciemment répéter les modèles comme fidélité inconsciente, où on vient en fait réparer en créant un contre-modèle. On est aussi inconsciemment chargé de réparer les drames de notre clan. Là, nous tous, inconsciemment, quand on naît, on vient inconsciemment réparer les drames de notre clan familial. Donc, si tu as un ancêtre qui avait un emploi plaisant, c'était un emploi patient, mais qui n'a pas réussi à subvenir aux besoins de ses proches, de sa famille, de ses enfants, de son partenaire, sa partenaire, grâce justement à ce travail, la transmission, ça peut être que le plaisir au travail, c'est dangereux pour sa famille. Peut-être que... Voilà. Ça a été tellement « traumatique » pour les membres de sa famille à ce moment-là, de voir que lui, il est à fond dans son travail, il est passionné, il kiffe sa life, mais finalement on vit dans la pauvreté, on est obligé de se sacrifier, de compter chaque chose, etc. que la transmission c'est attention, danger, prendre du plaisir au travail c'est dangereux. C'est dangereux pour les membres en fait. les membres pour son entourage, pour nous-mêmes aussi. Si tu as un ancêtre qui a dû prendre des responsabilités très jeunes, peut-être parce que, je ne sais pas, ses parents sont morts, parce que ses parents ne faisaient pas leur travail de parents, tout simplement ne jouaient pas leur rôle de parents, la transmission, ça peut être justement une normalisation de la souffrance. C'est normal de souffrir. Lui, moi j'ai vécu comme ça, j'ai grandi comme ça, bah oui c'est comme ça, c'est la vie en fait. Et il y a cette transmission, volontaire ou involontaire, que c'est normal de souffrir. C'est comme ça, c'est la vie. Si tu as un ancêtre qui a vécu une mort injustifiée, injustifiable, j'en ai déjà parlé. Donc tu sais, c'est mort soudaine. qu'on n'arrive pas à comprendre, qui ne font pas sens. La mort d'un enfant, par exemple. Et qu'il n'a pas su faire, justement, son deuil, les descendants restent bloqués dans un deuil infini. Voilà. Les générations d'après sont dans un deuil infini. Et du coup, ils ont un peu un complexe à aimer la vie. Donc, toi, si c'est ton cas, peut-être qu'il y a un ancêtre à toi qui a vécu une mort injustifiée, injustifiable. Et bien, les générations d'après, et dont tu fais partie, vous avez peut-être un complexe à aimer la vie, un sentiment de culpabilité à ressentir du plaisir. C'est comme si il fallait toujours ressentir de la peine. Et du coup, ce comportement, il peut même se transposer au travail. On ne peut pas prendre du plaisir au travail. Ce n'est pas bien. Ce n'est pas bien de prendre du plaisir au travail. Ce n'est pas bien de prendre du plaisir dans ses relations. Ce n'est pas bien d'aimer la vie de façon générale. Il y a cette culpabilité autour du plaisir. Et donc, qu'est-ce que tu peux faire si jamais un de tes ancêtres est dans l'une de ces situations ? Eh bien, évidemment, c'est créer des cérémonies symboliques de libération, de pardon, d'amour, de deuil, pour ne plus être relié à ces traumas. Donc ça peut être une lettre que tu écris à l'ancêtre en question, l'ancêtre qui n'a pas pu subvenir aux besoins de sa famille parce qu'il faisait un travail passion. Ça peut être une lettre à cet ancêtre en disant, franchement, t'as déconné quoi ! Vraiment, c'est vrai que c'est important de faire un travail plaisant, mais t'aurais pu aussi faire en sorte de subvenir aux besoins de ta famille. Tu peux faire aussi... Une lettre au partenaire de cet ancêtre. Oui, l'autre n'a pas pu subvenir à vos besoins, mais et toi, qu'est-ce que tu faisais ? Comment tu as réagi ? Bref, ça peut être une lettre d'accusation, entre guillemets, où regarde ce que tu as fait, ce n'est pas top. Vraiment, prends tes responsabilités. Par contre, ça, ce que tu as fait, ce n'est pas mon problème. Donc, ça peut être une lettre à l'ancêtre qui a vécu cette mort injustifiée, injustifiable, et qui n'a pas réussi à faire son deuil. Donc, redonner la place. J'en avais déjà parlé dans... J'en parle régulièrement ça, parce que c'est très important de faire les deuils. Redonner la place à cette personne qui est morte, et recommencer en fait le deuil, de lui donner la place dans l'arbre, d'en parler, de dire qu'on est triste mais que c'est bon maintenant, on a compris que c'était difficile et on passe à autre chose. Je raccourcis évidemment, mais j'espère que tu comprends en fait l'essence de ce que je veux dire. Ça peut être également une lettre à l'ancêtre qui a dû prendre ses responsabilités beaucoup trop vite, beaucoup trop tôt, beaucoup trop jeune et à avoir un peu de la compassion pour cet ancêtre, à faire une lettre de compassion. Je comprends, ta vie ça devait être difficile, etc. Mais est-ce que tu ne voudrais pas, regarde l'effet que ça a sur nous, est-ce que vraiment ça te rend heureux de voir que tout le monde souffre comme tu as souffert ? ta souffrance ne m'appartient pas ok bref trouve une façon pour faire une lettre qui va te permettre de te connecter à cet ancêtre et en même temps à te libérer de cet ancêtre ça peut être aussi un collage photo avec de beaux symboles d'amour de paix voilà se reconnecter à quelque chose de beau et si je reprends l'ancêtre qui n'a pas pu faire son deuil je sais pas faire un collage ou... hum... et bien on le voit avec l'enfant qu'il a perdu ou on les entoure en fait d'amour et de paix ou ils se sentent connectés et qu'on est tous connectés à cet enfant qui est mort trop tôt ou à cet ancêtre qui a pas pu venir à ses besoins on le reconnecte en collant des photos de moments magnifiques ou en faisant des dessins, peu importe si tu n'as pas de photos. Bref, le but c'est de redonner beaucoup d'amour et de paix à ton arbre généalogique, de vraiment se connecter à ce qui est beau. Et évidemment, redonner sa place sur l'arbre généalogique à un mort oublié. En tout cas, trouve une cérémonie, un rituel qui te... décharge de la souffrance et qui te reconnecte à ce qu'il y a de beau et de plaisant. Ensuite, toi, dans ta vie présente, qu'est-ce que tu peux faire ? Parce que c'est important de libérer le passé, mais c'est important de se connecter aussi à soi. C'est quoi ton état d'esprit par rapport à la souffrance et à l'effort ? Pour toi, c'est quoi les limites en fait ? À partir d'où tu arrives à de la souffrance ? Partir d'où, c'est à quel point, ok là, fournir, c'est plus de l'effort, c'est vraiment de la souffrance. Trouve ta limite pour que justement, tu puisses te dire, waouh, là j'arrive à de la souffrance et ça ne me va pas. Ça ne me va pas. Par contre là, je suis en train de, pas m'auto-saboter, mais... de créer une illusion autour de l'effort et en vrai, je ne fournis pas d'effort, j'ai tellement peur de souffrir peut-être. Est-ce que ton état d'esprit, c'est que tu as tellement peur de souffrir que tu ne veux pas fournir d'effort ? Qu'est-ce qui se cache derrière ? Questionne-toi, essaye de te questionner sur ton rapport à l'effort d'une part. Pourquoi tu as peur de fournir des efforts ? Est-ce que tu as peur de réussir ? Est-ce que tu as peur de souffrir ? Est-ce que tu as peur de prendre du plaisir ? Est-ce que tu as peur ? Je ne sais pas. peu importe, et questionne-toi autour de cette notion de souffrance. C'est quoi vraiment pour toi la souffrance ? Pour toi. Parce que peut-être que, je le répète, faire une randonnée, il y en a, tu vas leur parler de ça et on va dire, « Ouah, non, jamais de la vie ! » Pour eux, ce n'est pas plaisant, tu vois. Tout comme faire l'école à la maison, pour certains, ce n'est pas plaisant. Vraiment, genre, quoi tu restes ? tous les jours avec tes enfants, toute la journée. Mais non les gars, arrête, tu ne peux pas trouver ça plaisant. Bah si, il y en a qui aiment ça, d'accord ? Et il y en a qui vraiment n'aiment pas. Donc c'est quoi pour toi la souffrance ? Où est-ce que c'est ? Comment ça se matérialise dans ta vie, dans ta conception, par rapport à tes valeurs, par rapport à ta vision de la vie ? Introspecte un peu ça et essaye de différencier la souffrance des efforts pour que tu te connectes à ce que toi, tu... perçois de la souffrance et d'effort, toi tes croyances personnelles par rapport à ça, tes croyances limitantes, mais aussi tes limites pour toujours être connecté à ce que toi tu penses, tu es, tu incarnes. C'est très important. Voilà, j'avais vraiment besoin de clarifier les choses entre souffrance et effort, parce qu'on est là pour fournir des efforts, mais pas pour souffrir. Tu peux ressentir de la joie au travail, du plaisir, tu peux ressentir de la joie dans ta vie en fournissant des efforts. Libère-toi des souffrances de tes ancêtres et si c'est trop difficile pour toi, évidemment, fais-toi accompagner par qui tu veux. Voilà, ça peut être un accompagnement entrangénérationnel, un accompagnement introspectif, psychologique. je ne sais pas, te connaître davantage aussi, par l'astrologie, par les livres, par des podcasts, peu importe. Mais je pense qu'il faut vraiment sortir de ce truc, de cette croyance que fournir des efforts, c'est être dans la souffrance. J'espère que cet épisode t'a plu. Je te dis à bientôt pour un nouvel épisode. Et évidemment, n'hésite pas à partager. à ton entourage, mais aussi à me taguer sur Instagram si jamais tu écoutes cet épisode, à venir me parler, à laisser un avis si tu peux le faire selon la plateforme sur laquelle tu écoutes, à me laisser une note, à me parler en DM, peu importe. Je te dis à bientôt !

Chapters

  • Introduction et présentation de Nitsa

    00:00

  • La différence entre souffrance et effort

    01:07

  • L'importance de fournir des efforts

    02:00

  • Exemples de randonnées et d'efforts

    02:42

  • Définitions de souffrance et effort

    08:59

  • La souffrance au travail et ses origines

    18:14

  • Libération des traumas transgénérationnels

    28:37

  • Conclusion et encouragement à l'introspection

    36:06

Share

Embed

You may also like