Speaker #0Bienvenue sur ma chaîne. Aujourd'hui, on va parler d'un sujet qui touche énormément d'entrepreneurs, mais dont peu osent parler ouvertement, c'est la honte de vendre. Tu peux te former aux meilleures techniques commerciales, créer les plus belles offres, faire les plus jolis sites. Si en profondeur tu ressens de la gêne, de la culpabilité ou même de la honte à l'idée de vendre, ton énergie intérieure va saboter tes résultats. Tu sais que vendre, c'est indispensable pour développer une entreprise. C'est la base. Et pourtant, il y a en toi cette gêne, ce léger inconfort, parfois même ce malaise profond. Quand vient le moment de parler d'argent, de présenter ton offre ou ton produit, de dire « voilà mon tarif » . Et tu sais, ce qui est terrible, c'est que ce malaise, il n'est pas invisible, il est palpable. Et tes clients potentiels le ressentent. Ils le sentent et ils réagissent. Quand tu as honte de vendre, tu n'attires pas des clients confiants, tu attires des clients qui doutent de toi, tu attires des clients qui te testent, des clients qui viennent appuyer exactement là où tu n'es pas clair. Et si aujourd'hui tu te bats contre des objections sans fin, contre des négociations épuisantes, contre des prospects qui veulent réfléchir, qui te demande des preuves supplémentaires, peut-être que le vrai problème n'est pas ta stratégie. Peut-être que le vrai problème, c'est cette honte silencieuse que tu portes. On va donc aller regarder cette honte en face avec courage et lucidité et surtout avec bienveillance. On va ensemble comprendre d'où vient cette honte de vendre, voir comment elle impacte la qualité de tes clients. et surtout apprendre à reprendre ta place avec dignité et clarté. La honte de vendre ne tombe pas du ciel. Elle est presque toujours liée à ton histoire, à ton éducation, à ta perception inconsciente de l'argent, de ta valeur, de ton droit de recevoir. Peut-être que tu as grandi avec l'idée que l'argent c'est sale, l'argent c'est réservé aux autres, l'argent courront les âmes pures, ceux qui gagnent beaucoup profitent des autres, etc. Pour toi, peut-être que vendre c'est manipuler, peut-être que tu as aussi baigné dans un environnement où on t'a appris que ton rôle c'était de donner, pas de recevoir. On t'a valorisé pour ton abnégation, ton dévouement, ton oubli de soi. On t'a fait comprendre explicitement ou non que demander, c'était honteux. Tu as grandi avec des messages plus ou moins explicites comme « ne dérange pas » , « ne sois pas intéressé par l'argent, c'est mal vu » , « sois modeste » , « tu sais, aider, c'est gratuit » , « les gens bien ne demandent rien » . D'ailleurs, dis-moi en commentaire la phrase qu'on te répétait tout le temps, enfant, et peut-être même encore aujourd'hui, à l'âge adulte, qui sait ? mais dont tu sais que c'est ancré dans ta tête et ça a un impact fort sur ton business. Moi, c'était l'agent c'est diable en créole, donc littéralement l'argent c'est le diable. Voilà. Et toi, dis-moi en commentaire, ça m'intéresse. Du coup, avec tout ça aujourd'hui, chaque fois que tu parles de ton offre, chaque fois que tu proposes un prix, eh bien cette mémoire émotionnelle, elle se réactive. Ton corps se crispe, ta voix tremble intérieurement. ton énergie se contracte résultat tu veux vendre mais une partie de toi se retient tu as peur d'être mal perçu tu cherches à être plus discrète ou discret à ne pas forcer et tu développes inconsciemment une posture ambiguë je propose mais je n'assume pas vraiment que je veux que tu dises Oui. Et du coup, cette ambiguïté, crois-moi, elle se ressent. Elle se ressent dans ta façon d'être, dans ton énergie, dans tes mots. Elle se ressent même dans tes silences. Vraiment, le client, même inconsciemment, il le perçoit. Il perçoit cette ambiguïté. Quand tu n'es pas à l'aise avec ta propre valeur, avec ton propre droit de vendre, voici ce que ton client... On ressent. Il doit certainement ressentir de l'hésitation. comme tu sembles peu sûr de toi même si tes mots sont parfaits. Il doit ressentir sûrement de la culpabilité. Tu vibres que ce n'est pas complètement juste de demander de l'argent pour ce que tu proposes. Il ressent du doute. Si tu n'es pas convaincu que ton offre mérite d'être achetée, pourquoi lui, il devrait l'être ? Et ça crée une dynamique terrible. Plus tu vibres le doute, plus ton client doute. Plus tu vibres la culpabilité, plus ton client se demande s'il fait bien de te faire confiance. Plus tu vibres la honte, plus ton client teste tes limites. Ton client idéal, il ressent vraiment ton positionnement intérieur, même s'il n'en a pas conscience rationnellement, il le ressent. Et quand tu n'es pas clair intérieurement sur ta légitimité à vendre, eh bien, tu attires des personnes qui doutent, tu attires des personnes qui négocient, Tu attires. des personnes qui testent aussi tes limites. Pourquoi ? Eh bien, parce que l'humain, instinctivement, teste ce qui n'est pas ancré. Et si ton énergie dit « Je ne suis pas sûre de mériter cette vente, je me sens coupable de te demander de l'argent » , alors, eh bien, ton client, il se sent autorisé inconsciemment à contester ta valeur. Et ce n'est pas de la malveillance venant de... de lui, c'est une réaction vraiment naturelle. Et ce que tu vis avec tes clients, si tu regardes honnêtement, tu l'as peut-être déjà vécu dans d'autres sphères. Par exemple, dans ta sphère familiale, où tu devais te justifier d'exister ou de demander. En amour, où tu acceptes moins que ce que tu veux vraiment. En amitié, où tu donnais plus que tu ne recevais. En fait, ton entreprise ne fait que rendre visible ce que tu tolères intérieurement depuis longtemps. Quand tu portes la honte de vendre, ça impacte toute ta posture de vente. Tu expliques trop, tu te justifies, tu ajoutes sans cesse des bonus pour compenser ton inconfort, tu proposes des réductions spontanées, tu acceptes des conditions qui ne te conviennent pas vraiment, Tu laisses... des gens réfléchir mais sans jamais poser de cadre clair. Tu crois bien faire, tu crois être une personne serviale, une personne compréhensive, professionnelle, mais en fait, tu t'éloignes de ton alignement intérieur. Tu perds ta verticalité et ton business s'en ressent. Parce que ta posture n'est plus celle de quelqu'un qui propose une opportunité, c'est celle de quelqu'un qui quémande inconsciemment une validation. Alors, comment sortir de ce cercle infernal ? Comment cesser d'attirer des clients qui te testent ? La réponse n'est pas dans une meilleure stratégie de closing, de marketing ou de je ne sais quoi. Elle est dans ton travail intérieur. Donc, voici ce que je t'invite à faire. Déjà, premièrement, reconnaître ta honte. Sans la nier, sans essayer de la combattre. Juste, accueille-la. comme une blessure ancienne qui demande à être vue, pas à être écrasée. Cette blessure, elle peut venir de l'enfance, mais elle est aussi certainement transgénérationnelle. Ça fait donc des décennies qu'elle est présente. Donc vraiment, sois « gentil » avec elle et pose-toi cette question. À quel moment de ma vie ai-je appris que recevoir était dangereux, honteux ou malvenu ? Va chercher vraiment cette racine. Regarde-la, encore une fois, sans jugement. C'est simplement pour comprendre. Tu peux aussi te demander « Que pensent mes parents et mes grands-parents de la vente ? » Pourquoi ? Ça, ça va te permettre de voir qu'il y a peut-être eu des événements traumatiques dans la famille autour de la vente, mais qui ne t'appartiennent pas et que du coup, tu dois dégager. Deuxième chose, rappelle-toi la vérité. Il y a une vérité fondamentale que tu dois ancrer dans ta tête, c'est que vendre n'est pas voler, vendre n'est pas manipuler. Vendre, c'est proposer un échange juste. Tu offres quelque chose de précieux, ton expertise, ton énergie, ta capacité à transformer la vie de quelqu'un ou de plusieurs personnes et recevoir en échange, c'est naturel, c'est sain, c'est équilibré. Vendre, c'est un acte de clarté, c'est un acte de service. Quand tu proposes ton accompagnement, ton service, ton produit, peu importe, tu dis Je t'offre une possibilité d'avancer. Je te tends la main. Je crée un pont entre là où tu es et là où tu veux aller. C'est ça que tu fais quand tu vends. Si tu es au service du meilleur chez l'autre, alors vendre devient vraiment un acte de générosité. La seule question à te poser devient est-ce que ce que j'offre est aligné ? Est-ce que ce que j'offre est juste ? Si oui, alors tu as le devoir intérieur de le proposer avec force. et avec foi, pas en t'excusant, pas en quémandant, pas en jouant petit, stop, ok ? Troisième chose que tu peux faire, c'est incarner ta valeur. Et donc, ça signifie finalement être pleinement convaincu que ton offre a de la valeur. Te rappeler pourquoi tu fais ce que tu fais. Te reconnecter à l'impact réel que tu peux avoir. Chaque fois que tu présentes ton offre, tu n'essaies pas de convaincre. Tu offres une sorte de porte, libre à l'autre de l'ouvrir ou de la laisser fermer. Mais toi, tu restes debout, solide, clair. Quatrième chose que tu peux faire, autre chose que tu peux faire, poser des cadres. Un prospect qui hésite mérite un espace clair. Voici ce que je propose, voici les conditions, voici jusqu'à quand cette offre est valable. Ce n'est pas pour le brusquer, c'est pour respecter ton... ton temps, ton énergie et aussi sa propre capacité de décision. Respecter l'autre, c'est aussi lui donner la possibilité de dire oui ou de dire non, pas de s'enliser dans l'indécision. Autre chose que tu peux faire, c'est affronter le rejet comme un passage normal. Le non fait partie du chemin. Un non ne remet pas en cause ta valeur. un nom, c'est simplement deux réalités différentes qui s'affrontent et c'est ok. Et enfin, tu peux aussi célébrer chaque proposition indépendamment de la réponse, qu'on te dise oui ou non. En fait, chaque fois que tu proposes ton offre, célèbre ton courage d'avoir honoré ton travail. La réponse extérieure viendra en son temps, t'inquiète pas. Mais ta première victoire, c'est d'avoir incarné ta valeur sans honte. Ça, c'est une très très belle victoire. Je vais terminer en te rappelant ceci. Vendre, c'est aimer assez ton travail pour vouloir qu'il transforme des vies. Vendre, c'est aimer assez les autres pour oser leur proposer une issue, une solution. Vendre, c'est aimer assez ta mission pour ne plus jouer petit. Si tu ressens encore de la honte à vendre, c'est que tu portes encore en toi des mémoires, des loyautés, des blessures qui méritent d'être guéries. pas pour devenir plus forte ou fort, pas pour devenir plus vendeur, mais pour devenir plus libre, plus aligné et vraiment ancré dans ta puissance. Et c'est exactement ce qu'on travaille dans mon programme Aimer Riche, c'est guérir la racine pour libérer l'expression, guérir la blessure pour libérer l'abondance. Et si tu veux savoir quel type d'entrepreneur tu es, j'ai créé un quiz rapide, gratuit, Comme les quiz qu'on faisait dans les magazines. Merci à Léa, orthophoniste, qui m'a inspiré cette idée. Tu verras quel genre d'entrepreneur tu es, anxieux, sécure. Je te donne des tips, des forces selon ton type, mais aussi les challenges auxquels tu dois faire face. Et le lien se trouve dans la description. Pense à t'abonner, trois vidéos par semaine et à bientôt.