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Terrain de Cœur

Passion et engagement, le rugby pour tous avec Victor Vacher

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26min |11/03/2025
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Passion et engagement, le rugby pour tous avec Victor Vacher

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26min |11/03/2025
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Description

Victor Vacher, passionné de rugby et engagé, nous raconte son parcours et son implication dans le bénévolat sportif.


Il revient sur ses débuts en tant que bénévole, expliquant ce qui l’a poussé à s’investir dans des projets associatifs et souligne le rôle fondamental du bénévolat dans la dynamique et la réussite des compétitions sportives.

À travers son engagement, il met en avant la richesse des rencontres et des apprentissages tirés du monde associatif.

Il partage des anecdotes marquantes qui illustrent l’impact positif du bénévolat sur les sportifs et les événements.

Son témoignage inspire et donne envie de s’engager, en montrant que chaque action compte, quelle que soit son ampleur.

Retenez que le sport sans bénévoles, ce n’est pas le même sport.

Merci d'avance pour votre écoute ! 🎧


👉🏻 Et n'oubliez pas de vous poser cette question : Et moi, quelle petite action je pourrais faire pour avoir un impact ?

Peut-être que vous rejoindrez une association, un club, ou que vous déciderez de soutenir une cause. Peu importe la forme, chaque geste compte.


Et on se retrouve bientôt pour un nouvel épisode plein d’inspiration !


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Crédits :

Communication - Elise et Jessica

Production et montage - Ruben, Ethan et Hugo


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Salut à tous ! Aujourd'hui, je suis super heureuse de vous retrouver pour un nouvel épisode. Notre invité du jour, c'est Victor Vaché. On va voir un peu son parcours. Il est bénévole et salarié à PESAC Rugby. Il va nous raconter un peu pourquoi il est devenu bénévole et toutes les actions qu'il a menées au sein du club. Installe-toi confortablement et c'est parti pour une nouvelle histoire. Et on va partir déjà sur une première partie qui est le CV bénévole. Et tu peux nous raconter un peu tout ce que tu as fait et pourquoi tu en es là aujourd'hui.

  • Speaker #1

    Alors moi, je vais commencer par un petit peu de la série.

  • Speaker #0

    Ok.

  • Speaker #1

    Sur le petit pôle de rue. Moi vraiment, ça va commencer par là, mais de manière assez épisodique et très légère. Et le bénévolat, c'est quelque chose que j'ai retrouvé à partir d'avril 2021, quand je suis arrivé en 21 ans, 65, rugby. Où du coup, j'ai commencé à être bénévole dans l'encadrement de l'université.

  • Speaker #0

    Ok, et donc tu faisais ton activité salariée et bénévole en même temps. Donc ça te prenait beaucoup de temps. Et pourquoi aussi tu en es arrivé là, à donner autant de temps au rugby, finalement ?

  • Speaker #1

    Après, disons que comme j'étais en ce moment... Et donc, ça s'est matérialisé au début de manière assez simple. Les photos, on les fait en après-midi et en samedi. Et après, bien évidemment, quand on commence à mettre un pied dans une association dans laquelle on se plaît, petit à petit, on donne de plus en plus de son temps. Mais l'essentiel, c'est que ça se fasse de manière assez naturelle.

  • Speaker #0

    Et donc... Pour toi, quelles ont été les premières expériences qui t'ont marqué pour devenir bénévole aussi ? Tu es joueur à côté de rugby, donc c'était un peu normal que tu passes par là, par ce secteur-là. Mais en tout cas, quelles ont été les premières expériences, les anecdotes qui t'ont marqué, etc., les projets ?

  • Speaker #1

    Du coup, vraiment, ça s'est fait très naturellement, comme je le disais, d'abord avec des équipes de jeunes, sans trop savoir vers où je me dirigeais, plus pour, comme on dit souvent, donner un peu dans le club. Et en fait, ça a vraiment pris un autre essor sur l'année d'après, où je suis devenu entraîneur de l'équipe senior féminine du club, donc toujours à titre bénévole, bien sûr. et c'est là vraiment qu'en termes d'engagement, quand en plus on est dans une structure qui nous plaît, dans une activité qui nous plaît, c'est là vraiment que moi l'engagement bénévole, il a été de plus en plus marqué parce que je n'avais pas du tout l'impression de donner de mon temps, juste faire quelque chose qui me plaisait. et surtout pour pouvoir transmettre avec des gens autour. Donc je pense que le cœur de tout ça, ça reste quand même le lien social. Et pour moi, c'est une des valeurs principales du groupe.

  • Speaker #0

    Je comprends, c'est normal, ouais. Et du coup, par rapport au bénévolat, tu vois un peu autour comment ça se passe dans ton club, mais aussi dans les autres clubs. Est-ce qu'on sait que... Depuis déjà le Covid, mais même avant, il y avait des problèmes au niveau du bénévolat dans le sens où les gens ont peur de s'engager, ne savent pas quoi faire, comment rentrer. Toi, comment tu l'as ressenti ? Et comment tu peux amener aussi, est-ce que tu as amené des gens à faire du bénévolat grâce à toi, ce que tu faisais ?

  • Speaker #1

    Je pense qu'il faut essayer de voir ça de plusieurs manières. On a souvent tendance à dire qu'un club, qu'une association sportive, ou même une association culturelle, fonctionne quasiment uniquement, ou presque, par le biais de ses bénévoles. Mais encore une fois, c'est facile de le dire. Après, je pense qu'on a un petit peu du mal à se rendre compte. C'est sûr qu'après le Covid, ça a pu un petit peu remettre tout ça en balance. Je prends l'exemple de mon club ou des clubs par lesquels je suis passé. Le bénévolat, en fait, il tient à très peu de personnes. C'est des personnes qui sont beaucoup... voire parfois un peu trop engagés. Mais au final, s'ils le sont autant, c'est qu'ils ont quelque chose à trouver en face. Le plus compliqué quand on met un pied dans le bénévolat, comme tu l'as dit, c'est justement, on ne sait pas trop forcément à qui s'adresser, on ne sait pas trop à quel point l'engagement va nous prendre du temps. Mais l'idée, c'est d'y venir pas à pas, petit à petit, que ce soit par le biais d'un événement, que ce soit par le biais, par exemple, d'un match. Et après, au final, si ça nous plaît, si on croit qu'on est dans du développement de compétences qui nous plaît, petit à petit, encore une fois, c'est tout naturellement bien. Là où je voulais en venir, c'est qu'on ne peut pas nier, entre guillemets, je ne vais pas non plus parler de crise du bénévolat, mais quand on parle de bénévole, on a souvent en tête des personnes retraitées, des personnes qui sont plus actives dans la vie professionnelle. Et je pense qu'il faut essayer justement de développer, ce n'est pas forcément ce vecteur-là, mais plutôt aller essayer de chercher du côté des jeunes, notamment des étudiants, parce qu'il ne faut pas oublier que le bénévolat, le volontariat, ça reste vraiment une opportunité de développer des compétences. d'attiser des curiosités pour des domaines qu'on ne peut pas forcément développer, que ce soit pendant les études ou professionnellement parlant. Et je pense qu'il faut vraiment essayer, à mon avis, d'aller capter un public un petit peu plus jeune, un peu plus dynamique, et qui justement aura un nombre horaire donné, à donner à l'association par semaine, pour éviter un engagement trop marqué, comme peuvent le faire par exemple les autres.

  • Speaker #0

    Oui, c'est sûr que les bénévoles dans tous les cas donnent... peuvent donner beaucoup de temps et après c'est aussi les limites qu'on y met et après l'encadrement aussi qu'on a dans son association dans tous les cas on le voit tous les deux parce que du coup je suis aussi bénévole ça dépend des clubs, ça dépend des besoins qu'il y a et puis après c'est aussi le rôle par exemple des dirigeants aussi du club d'accompagner les gens à faire des actions même si c'est qu'une heure tout toutes les deux semaines, etc. On le voit sur les événements, il y a besoin de bénévoles pour la mise en place des terrains, pour la buvette, ce qui est très important dans le sport et notamment dans le rugby. Et puis après, toute la gestion des actions qu'il y a à côté. Parce que toi, tu es le seul salarié dans ton club.

  • Speaker #1

    Exactement, il y a un apprenti aussi, un service civique.

  • Speaker #0

    Donc vous êtes deux. Après, c'est vrai que les bénévoles, c'est ce qu'il y a de plus important. Dans mon club, il doit y avoir presque une cinquantaine de bénévoles. À Pessac Rugby, vous êtes combien à peu près ?

  • Speaker #1

    Tout dépend si on compte toutes les personnes qui sont dirigeantes, toutes les personnes qui sont éducateurs, éducatrices sportives. Dans mon sens, oui, ce sont des bénévoles. Et là, forcément, on tourne à peu près autour des mêmes nombres. et bien sûr chacune et chacune avec des interventions horaires leur son propre mais justement tu l'évoquais tout à l'heure tu parlais des dirigeants et des dirigeantes c'est un peu ce qui fait tourner un club ce qui fait tourner des associations et en fait ces personnes là qui sont bénévoles aussi c'est les premiers lecteurs c'est les premiers ambassadeurs de l'engagement bénévole et en fait il faut beaucoup compter sur eux pour essayer de capter de nouvelles personnes et surtout de créer des vocations

  • Speaker #0

    Oui bien sûr, de toute façon les gens qui sont bénévoles Les dirigeants, c'est eux dont on a le plus besoin. C'est aussi eux qui sont durs à capter aussi parce que chacun a son emploi du temps et qu'à un moment donné, il faut aussi que ça tourne. Et les bénévoles ponctuels, dans tous les cas, si le club a une bonne dynamique, on les retrouvera, que ce soit via les parents des jeunes à l'école de rugby ou KD, etc., soit les femmes de joueurs sur les matchs seniors, etc. Donc, elle est... Et les maris de joueuses, c'est vrai, parce que vous avez une équipe de féminines, donc et les maris de joueuses aussi. Donc c'est vrai que le bénévolat vient de partout, mais effectivement, la dynamique que donnent les dirigeants, c'est vrai que ça donne une autre dimension aussi au club. Et donc en parlant de ton club, tu fais partie des bénévoles et salariés, donc ça doit rentrer aussi un peu dans les deux. Au niveau des actions que ton club fait au niveau social ? Je sais que vous avez fait du rugby santé. Est-ce que tu peux nous parler un peu de ça ? Comment est venue l'idée ? Est-ce que tu as tout monté de A à Z ? Est-ce que tu étais seul aussi ?

  • Speaker #1

    Pour parler du développement du rugby santé... Je pense que ça part d'une réflexion à la base qui est de comment une association, notamment sportive, peut s'ancrer un maximum au sein de son territoire. Et la réflexion a été plutôt simple du côté de PESAC Rugby. PESAC, c'est un territoire hospitalier qui compte plusieurs cliniques, plusieurs hôpitaux. Et donc forcément, ça s'est fait un petit peu tout seul. Et après, on avait la chance dans notre organigramme, notamment en termes de bénévoles, d'avoir des professionnels de santé qui travaillaient dans ces structures. Et donc l'idée, c'est un petit peu... construite d'elle-même au fur et à mesure. Et après, sous l'impulsion de, notamment, plusieurs professeurs d'EPS ou des diplômés en activité physique adaptée à la santé, la structure, la vraiment section à proprement parler, Sports Santé, s'est créée. Et lorsque moi, en fait, je suis arrivé, il y avait déjà les prémices et les volontés de mettre ça en place. Il manquait juste, on va dire, un cadre, notamment fédéral. Et du coup, depuis 2021, PSAC-Ruby, on est section pilote Sports Santé au sein de la FFR. Ça permet surtout d'avoir une légitimité. Et puis surtout, ça... ça permet au club d'aller chercher des moyens, qu'ils soient humains ou financiers, pour développer cette pratique-là. Toujours dans l'objectif, bien sûr, de développer le nombre de licenciés et ES, bien sûr, et pratiquants, pratiquantes. Mais voilà, toujours dans l'idée, encore une fois, d'essayer de faire pratiquer, d'amener à la pratique sportive un public qui en est parfois éloigné. Et c'est pour ça, à mon sens, que le terme social clope cette action.

  • Speaker #0

    C'est génial et c'est maintenant ce qui est un peu l'acteur majoritaire, on va dire, des recherches des clubs. C'est un secteur qui est très demandé aussi, qui a été mis un peu à l'écart au niveau du sport. Toi, tu le ressens aussi par rapport aux autres associations sportives et aux... des associations que tu as vues pour mettre en place cette action ou pas du tout ?

  • Speaker #1

    Bien sûr, parce qu'après, d'une certaine manière, quand on pense associations sportives, la première chose qui nous vient à l'idée, c'est l'idée de compétition. je fais du sport dans telle ou telle association, tout de suite, encore une fois, on pense à la compétition, sauf qu'au final, ça doit représenter à peine 20% des pratiquants en France, et encore plus, c'est même plus la principale source de motivation des personnes pour faire de la pratique sportive, tout en sachant que la compétition, pour essayer de faire une moyenne, c'est jusqu'à 30-35 ans, mais les adhérents et adhérents d'une association sportive, ça va bien au-delà, donc forcément, à mon sens, les clubs, les fédérations, doivent réfléchir à d'autres moyens pouvoir faire pratiquer, de pouvoir amener des gens autour d'une entité sportive. Parce qu'encore une fois, certes, il y a la partie sportive, mais après, il y a tout ce qu'il y a autour, justement les événements, les matchs, tout ce que peuvent mettre en place les clubs. Et les adhérents sont partie prenante de ça, pas que la compétition, il y a aussi tout le reste.

  • Speaker #0

    C'est génial. Et du coup, au niveau de PESAC, combien vous avez été sur cette action ? Est-ce que tout le monde a participé ? vous avez été et puis quelle est l'action majeure que vous avez pu mener grâce à cet événement et à l'ouverture de cette section

  • Speaker #1

    L'ouverture de la section a été assez particulière parce que forcément quand on parle de santé on s'inscrit dans un cadre réglementaire vraiment donné, il y a eu un décret en 2016 sur la mise en place du sport sur ordonnance, il reste encore ce jour très confidentiel à la base, on avait décidé de créer cette section uniquement en essayant de travailler avec le milieu hospitalier et médical des personnes sur ordonnance. Ça a mis du temps à se mettre en place. On a beaucoup réfléchi sur... la manière de vouloir le développer, la manière dont on voulait se projeter sur ça. Et en prenant un petit peu de recul, on est sortis vraiment purement du cadre médical pour partir un petit peu sur la partie loisir-bien-être. Et c'est là, en fait, que ça a vraiment commencé à se développer. Et avec Derrière, en point d'orgue, lors de la Coupe du Monde de rugby 2023, ça a eu la chance d'avoir en France, on a pu faire un partenariat avec l'ensemble du CHU de Bordeaux pour mener trois actions. Ça s'appelait de manière très simple la Coupe du Monde de rugby à l'hôpital. C'est vraiment... Donc il y a d'abord eu au CHU de Pellegrin, où là on a pu faire pratiquer, ou montrer ce que pouvait être une activité juste ludique à des enfants qui sortaient une ou deux fois par an de leur chambre d'hôpital. Donc là, juste de voir les différents liens, ne serait-ce qu'avec les parents ou le personnel soignant, ça fait prendre du recul sur beaucoup d'actions qu'on mène. Et puis après, également à la Clinique Saint-André, on a fait une activité sportive pour également le personnel soignant. Et ensuite à Aux-les-Becs, on a proposé un tournoi de rugby à cinq, avec tous les étudiants de... l'Institut Médico-Social. Et en fait, on essaie de s'inscrire dans cette idée-là en se disant que la co-construction d'un projet, notamment sur du sport santé, du rugby santé en l'occurrence, elle est vraiment primordiale et de pouvoir travailler avec des acteurs justement comme le CHU, la mairie de Pessac ou même d'autres associations sportives ou non sportives par ailleurs, ça permet vraiment de légitimer un projet et surtout de pouvoir le développer tout au maximum. Oui,

  • Speaker #0

    bien sûr. Mais c'est vrai qu'avoir des partenariats comme vous pouvez avoir eu avec le CHU. C'est l'acteur principal de la santé. C'est le premier établissement auquel on pense. Donc, c'est génial. Mais du coup, vous avez eu des actions qu'auprès des jeunes et du personnel. Pour l'instant, il n'y a pas eu de public un peu plus âgé, adulte, du coup, par rapport à ces actions-là.

  • Speaker #1

    Public adulte, pardon, non, là, vraiment, sur... Sur notre section Sports Santé. Dans le sens où, en fait, les premiers adhérents et adhérentes qu'on a pu avoir, c'était des parents ou des proches des enfants de l'école de rugby parce qu'on propose la pratique pendant les créneaux de l'école de rugby. Aujourd'hui, sur la section, on doit avoir une vingtaine de personnes et la moyenne d'âge, si on veut faire une fourchette, ça doit aller de 35 à 55 ou 60 ans. Donc le public un petit peu plus vieux, entre guillemets, on l'a vraiment sur cette action. Et du coup, en plus, je me permets de dire qu'elle est encadrée. par une fille qui joue au club. Et l'idée, en fait, c'est ça. C'est que quand on est adhérent ou adhérente d'une association sportive, il ne s'agit pas uniquement d'être consommateur ou consommatrice, mais également de pouvoir donner de son temps. Et là, on en a la preuve parfaite parce que l'empêchement est de qualité et nous permet justement de...

  • Speaker #0

    C'est génial. Et puis que vous puissiez aussi toucher des licenciés qui sont sportivement ancrés dans le club, ça permet aussi qu'eux voient aussi un peu l'arrière-terrain. les vestiaires comme on peut dire de toutes ces actions et c'est dur aussi parfois de toucher parce que les sportifs, toi tu fais partie de l'équipe senior et elle du coup fait partie de l'équipe senior féminine, vous donnez déjà beaucoup de votre temps au niveau sportif donc c'est aussi permettre de toucher à autre chose, de faire vivre le club et de vivre aussi un peu de sa passion mais pour des causes un peu plus sociales, un peu plus, j'ai envie de dire nobles, mais c'est pas du tout ça, mais des causes qui touchent aussi d'autres choses que notre quotidien, par exemple, parce qu'au sein de notre entourage, on peut ne pas être touché du tout par ça, donc c'est beau aussi de voir ça.

  • Speaker #1

    Mais l'idée, en fait, c'est surtout de créer une dynamique, un club, encore une fois, une association, qu'elle soit sportive ou non, pour qu'une personne se sente intégrée à cette association. Il n'y a rien de mieux que de proposer différentes activités, de lui proposer de s'investir sur différents plans. Et là, tout de suite, l'engagement associatif est au-delà du juste.

  • Speaker #0

    Oui, bien sûr. Là, ça prend tout son sens en soi. Et au niveau des partenaires, du coup, parce que c'est, je pense, un sujet très important. C'est pratiquement 50%, je pense, d'une action pareille. Parce qu'il y a tout le côté humain, d'organisation, etc. Mais je pense que tu as fait partie de ceux qui ont géré aussi ce côté partenariat. alors si tu ne peux pas en parler on n'en parle pas mais en tout cas quels ont été du coup ces partenaires est-ce qu'il y a eu du partenariat via les ligues, les comités ou même la fédération il y a eu la fédération qui vous a mis le titre de section pilote mais à côté est-ce que vous avez eu de l'aide aussi en plus au niveau financier aide humaine aussi

  • Speaker #1

    Bien sûr. Après, l'avantage, lorsqu'on veut mener des actions, notamment comme le sport santé ou sa promotion, disons que tout de suite, ça attire des acteurs qui sont institutionnels ou privés. C'est beaucoup plus simple de se justifier d'une action. Il y a aussi toute une partie communication. Et pour ce qui est, par exemple... de la Coupe du Monde de rugby à l'hôpital, d'ailleurs que le club avait déjà mené en 2007. Les partenariats se sont faits assez simplement dans le sens où c'est un partenariat avec Bordeaux Métropole, également l'ensemble du CHU de Bordeaux. de manière assez indirecte, la Ligue s'est joint à notre action. Après, différents partenaires privés nous ont aidés, notamment par exemple au CHP Elgras, on a pu mettre une pelouse synthétique de 100 mètres carrés pour faire pratiquer. Ça, évidemment, ce n'est pas un outil d'Avel Club. Il y a des partenaires médiatiques aussi, entre guillemets, qui s'associent et qui s'intéressent à ce type d'action. Et en fait, en fonction de ce qu'on veut mettre en place, en fonction du secteur, et notamment le sport santé, tout de suite... ça permet de capter, sans forcément trop le chercher, tout un pôle de partenariat assez large. Après, nous, l'idée qu'on avait, c'était entre guillemets d'essayer de se faire un petit peu déposséder de l'action, dans le sens où, certes, c'est nous qui le mettions en place, mais plus les partenaires seraient investis, plus les gens seraient investis, plus l'action aura des chances de se développer. Donc, on a laissé venir un petit peu comme ça et au final, chacun a pu s'approprier, entre guillemets, l'action et l'événement et c'était bon.

  • Speaker #0

    C'est génial. C'est cool de... voir aussi que certaines associations sportives mettent un pied aussi dans ces événements-là, dans ces secteurs-là. Puis c'est dur aussi d'avoir les financements. Là, ça paraît simple dit comme ça, mais je pense que ça a dû prendre quand même quelques mois avant que l'action se mette en marche, etc. Mais en tout cas, je pense qu'on peut voir quand même une évolution par rapport à il y a une dizaine d'années sur ... Le poids du sport dans ces actions-là et à ces sujets-là, au niveau du rugby aussi, la FFR a mis plusieurs choses en place au niveau du rugby santé, du rugby loisir aussi, ça fait partie aussi un peu de ça. Est-ce que toi, depuis que tu es bénévole, tu as vu un peu cette évolution-là ou pas du tout ?

  • Speaker #1

    C'est un petit peu compliqué de le dire parce que ça fait un peu moins de 4 ans que je suis bénévole dans cette structure. J'ai eu la chance d'intégrer une structure qui a toujours voulu s'ancrer territorialement et à travers des actions sociales. Donc forcément, je n'ai pas assez de recul, mais après c'est sûr, on peut dire que... Jusqu'il y a une dizaine d'années, les associations sportives qui faisaient également du social étaient soit très vite catégorisées, et en plus avaient des fonctionnements plutôt singuliers, il n'y en avait pas énormément. Et après, la majorité des associations se sont vite rendues compte. que pour faire vivre un club, notamment sportif, il faut essayer de se diversifier un maximum. Et je pense qu'une réflexion qui était encore il y a quelques années, qui se faisait de manière assez confidentielle, maintenant c'est beaucoup élargi et on ne peut qu'aller dans ce sens.

  • Speaker #0

    C'est une bonne image que tu donnes du club, c'est une bonne image aussi que tu donnes de toutes ces actions-là. Je pense que ça peut aussi donner envie à d'autres personnes de s'investir. Est-ce que... des gens sont venus s'accrocher Ausha cet acte ces actions là parce que c'était ce sujet où vous avez vraiment eu que des personnes qui étaient déjà au sein du club pour ce l'organisation de sa bien

  • Speaker #1

    sûr la principale dynamique par les adhérents bénévoles qu'on peut avoir. Et en fait, juste le fait d'en parler, comme tu le disais, ça a été un projet où il y a plusieurs mois pour le mettre en place. Juste au final, petit à petit, avec le bouche-à-oreille au sein du club, de manière très simple, les parents... d'enfants de l'école de rugby sont venus nous voir vous mettez en place ce type d'action moi il se trouve que je suis infirmière que je suis médecin à cet endroit j'aimerais bien vous donner un coup de main même encore une fois on parlait des partenaires il y a deux partenaires notamment matériels qui nous ont aidés sur cet événement. Ils ont été ramenés par des parents proches du club. Donc au final, on peut compter un petit peu sur tout le monde et encore une fois c'est la chance de pouvoir monter un projet sur plusieurs mois. C'est qu'on a la possibilité de mettre un panel de très différentes personnes dans le même sens, dans un même objectif et au final petit à petit ça vient capter des individus qui n'avaient même pas prévu de s'engager.

  • Speaker #0

    Ouais ça vient naturellement. Bon, mais je pense qu'on a fait quand même le tour de cette action-là. Est-ce qu'au niveau de PESAC Rugby, vous avez d'autres actions qui vont venir prochainement ou pas du tout ? Vous continuez dans la même dynamique et tout se passe bien ?

  • Speaker #1

    L'idée, c'est ça. C'est surtout de pérenniser ce qu'on a mis en place. Après, on va essayer de développer un petit peu plus cette année notre intervention auprès du PESAC. sur les quartiers prioritaires de la ville, c'est aussi pour ça qu'on a un apprenti et un service civique. L'idée, c'est surtout de réussir à mettre quelque chose en place et surtout de le faire pérenniser parce que si c'est que ponctuel, si ça n'arrive qu'une fois tous les cinq ans, ça a forcément un impact.

  • Speaker #0

    Oui, ça a moins d'importance aussi et ça touche moins de gens aussi. Eh bien, parfait. Est-ce que tu as un petit mot à dire ? pour capter aussi l'attention de personnes qui n'oseraient pas venir en tant que bénévole, que ce soit à Pessac Rugby, mais aussi dans d'autres associations, sur aussi d'autres actions. Comment ils peuvent contacter les gens ? Comment ils peuvent approcher un peu ces actions-là ?

  • Speaker #1

    Déjà, je pense qu'il y a deux manières d'appréhender le bénévolat. Celui qui se fait un petit peu plus sur du moyen ou long terme, par le biais des clubs, des associations sportives culturelles. Donc, cela, on va dire que c'est les plus compliqués à capter, parce qu'à mon sens, c'est des personnes qui doivent venir, revenir et encore revenir pour se rendre compte que oui, Je me suis encore plus rendu compte de ce que ça pouvait être, des gens qui posent des congés pour faire partie d'un tel événement et qui vont donner 6, 8, 10 heures par jour, un peu 8 heures, sur plusieurs jours d'affilée. Ça fait le voir d'une autre manière. Et voilà, encore une fois, le bénévolat, certes, il peut être ponctuel, certes, il peut être un peu plus long.

  • Speaker #0

    Il y en a pour tout le monde. Et puis, il ne faut pas hésiter. Il faut surtout être bénévole pour quelque chose qui nous tient à cœur. Parce que je pense que c'est ça aussi qui fait vivre le bénévolat. Donc, voilà. Merci beaucoup, en tout cas, d'avoir donné ton temps, d'avoir partagé tes expériences. Donc, l'épisode de Terrain de cœur touche à sa fin. J'espère que cette conversation avec Victor vous a donné des idées. Merci. Vous a un peu motivé à devenir bénévole parce que c'est important. Et puis, la dernière fois, je vous ai posé une petite question. C'était réfléchissez à ce que vous pouvez mettre en place, quel temps vous pouvez donner pour une action qui vous tient à cœur, comme on disait. Ça peut prendre une heure, pas forcément huit heures. Ne faisons pas peur aux gens. Mais en tout cas, c'est très important pour les associations, c'est très important pour les actions que tous les clubs et toutes les associations peuvent mettre en place. Merci beaucoup. Merci à vous d'avoir été avec nous aujourd'hui. Et puis, on se retrouve très vite pour un nouvel épisode à propos du bénévolat et de toutes les actions sociales qu'on peut retrouver ensemble.

  • Speaker #1

    Merci.

Description

Victor Vacher, passionné de rugby et engagé, nous raconte son parcours et son implication dans le bénévolat sportif.


Il revient sur ses débuts en tant que bénévole, expliquant ce qui l’a poussé à s’investir dans des projets associatifs et souligne le rôle fondamental du bénévolat dans la dynamique et la réussite des compétitions sportives.

À travers son engagement, il met en avant la richesse des rencontres et des apprentissages tirés du monde associatif.

Il partage des anecdotes marquantes qui illustrent l’impact positif du bénévolat sur les sportifs et les événements.

Son témoignage inspire et donne envie de s’engager, en montrant que chaque action compte, quelle que soit son ampleur.

Retenez que le sport sans bénévoles, ce n’est pas le même sport.

Merci d'avance pour votre écoute ! 🎧


👉🏻 Et n'oubliez pas de vous poser cette question : Et moi, quelle petite action je pourrais faire pour avoir un impact ?

Peut-être que vous rejoindrez une association, un club, ou que vous déciderez de soutenir une cause. Peu importe la forme, chaque geste compte.


Et on se retrouve bientôt pour un nouvel épisode plein d’inspiration !


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Transcription

  • Speaker #0

    Salut à tous ! Aujourd'hui, je suis super heureuse de vous retrouver pour un nouvel épisode. Notre invité du jour, c'est Victor Vaché. On va voir un peu son parcours. Il est bénévole et salarié à PESAC Rugby. Il va nous raconter un peu pourquoi il est devenu bénévole et toutes les actions qu'il a menées au sein du club. Installe-toi confortablement et c'est parti pour une nouvelle histoire. Et on va partir déjà sur une première partie qui est le CV bénévole. Et tu peux nous raconter un peu tout ce que tu as fait et pourquoi tu en es là aujourd'hui.

  • Speaker #1

    Alors moi, je vais commencer par un petit peu de la série.

  • Speaker #0

    Ok.

  • Speaker #1

    Sur le petit pôle de rue. Moi vraiment, ça va commencer par là, mais de manière assez épisodique et très légère. Et le bénévolat, c'est quelque chose que j'ai retrouvé à partir d'avril 2021, quand je suis arrivé en 21 ans, 65, rugby. Où du coup, j'ai commencé à être bénévole dans l'encadrement de l'université.

  • Speaker #0

    Ok, et donc tu faisais ton activité salariée et bénévole en même temps. Donc ça te prenait beaucoup de temps. Et pourquoi aussi tu en es arrivé là, à donner autant de temps au rugby, finalement ?

  • Speaker #1

    Après, disons que comme j'étais en ce moment... Et donc, ça s'est matérialisé au début de manière assez simple. Les photos, on les fait en après-midi et en samedi. Et après, bien évidemment, quand on commence à mettre un pied dans une association dans laquelle on se plaît, petit à petit, on donne de plus en plus de son temps. Mais l'essentiel, c'est que ça se fasse de manière assez naturelle.

  • Speaker #0

    Et donc... Pour toi, quelles ont été les premières expériences qui t'ont marqué pour devenir bénévole aussi ? Tu es joueur à côté de rugby, donc c'était un peu normal que tu passes par là, par ce secteur-là. Mais en tout cas, quelles ont été les premières expériences, les anecdotes qui t'ont marqué, etc., les projets ?

  • Speaker #1

    Du coup, vraiment, ça s'est fait très naturellement, comme je le disais, d'abord avec des équipes de jeunes, sans trop savoir vers où je me dirigeais, plus pour, comme on dit souvent, donner un peu dans le club. Et en fait, ça a vraiment pris un autre essor sur l'année d'après, où je suis devenu entraîneur de l'équipe senior féminine du club, donc toujours à titre bénévole, bien sûr. et c'est là vraiment qu'en termes d'engagement, quand en plus on est dans une structure qui nous plaît, dans une activité qui nous plaît, c'est là vraiment que moi l'engagement bénévole, il a été de plus en plus marqué parce que je n'avais pas du tout l'impression de donner de mon temps, juste faire quelque chose qui me plaisait. et surtout pour pouvoir transmettre avec des gens autour. Donc je pense que le cœur de tout ça, ça reste quand même le lien social. Et pour moi, c'est une des valeurs principales du groupe.

  • Speaker #0

    Je comprends, c'est normal, ouais. Et du coup, par rapport au bénévolat, tu vois un peu autour comment ça se passe dans ton club, mais aussi dans les autres clubs. Est-ce qu'on sait que... Depuis déjà le Covid, mais même avant, il y avait des problèmes au niveau du bénévolat dans le sens où les gens ont peur de s'engager, ne savent pas quoi faire, comment rentrer. Toi, comment tu l'as ressenti ? Et comment tu peux amener aussi, est-ce que tu as amené des gens à faire du bénévolat grâce à toi, ce que tu faisais ?

  • Speaker #1

    Je pense qu'il faut essayer de voir ça de plusieurs manières. On a souvent tendance à dire qu'un club, qu'une association sportive, ou même une association culturelle, fonctionne quasiment uniquement, ou presque, par le biais de ses bénévoles. Mais encore une fois, c'est facile de le dire. Après, je pense qu'on a un petit peu du mal à se rendre compte. C'est sûr qu'après le Covid, ça a pu un petit peu remettre tout ça en balance. Je prends l'exemple de mon club ou des clubs par lesquels je suis passé. Le bénévolat, en fait, il tient à très peu de personnes. C'est des personnes qui sont beaucoup... voire parfois un peu trop engagés. Mais au final, s'ils le sont autant, c'est qu'ils ont quelque chose à trouver en face. Le plus compliqué quand on met un pied dans le bénévolat, comme tu l'as dit, c'est justement, on ne sait pas trop forcément à qui s'adresser, on ne sait pas trop à quel point l'engagement va nous prendre du temps. Mais l'idée, c'est d'y venir pas à pas, petit à petit, que ce soit par le biais d'un événement, que ce soit par le biais, par exemple, d'un match. Et après, au final, si ça nous plaît, si on croit qu'on est dans du développement de compétences qui nous plaît, petit à petit, encore une fois, c'est tout naturellement bien. Là où je voulais en venir, c'est qu'on ne peut pas nier, entre guillemets, je ne vais pas non plus parler de crise du bénévolat, mais quand on parle de bénévole, on a souvent en tête des personnes retraitées, des personnes qui sont plus actives dans la vie professionnelle. Et je pense qu'il faut essayer justement de développer, ce n'est pas forcément ce vecteur-là, mais plutôt aller essayer de chercher du côté des jeunes, notamment des étudiants, parce qu'il ne faut pas oublier que le bénévolat, le volontariat, ça reste vraiment une opportunité de développer des compétences. d'attiser des curiosités pour des domaines qu'on ne peut pas forcément développer, que ce soit pendant les études ou professionnellement parlant. Et je pense qu'il faut vraiment essayer, à mon avis, d'aller capter un public un petit peu plus jeune, un peu plus dynamique, et qui justement aura un nombre horaire donné, à donner à l'association par semaine, pour éviter un engagement trop marqué, comme peuvent le faire par exemple les autres.

  • Speaker #0

    Oui, c'est sûr que les bénévoles dans tous les cas donnent... peuvent donner beaucoup de temps et après c'est aussi les limites qu'on y met et après l'encadrement aussi qu'on a dans son association dans tous les cas on le voit tous les deux parce que du coup je suis aussi bénévole ça dépend des clubs, ça dépend des besoins qu'il y a et puis après c'est aussi le rôle par exemple des dirigeants aussi du club d'accompagner les gens à faire des actions même si c'est qu'une heure tout toutes les deux semaines, etc. On le voit sur les événements, il y a besoin de bénévoles pour la mise en place des terrains, pour la buvette, ce qui est très important dans le sport et notamment dans le rugby. Et puis après, toute la gestion des actions qu'il y a à côté. Parce que toi, tu es le seul salarié dans ton club.

  • Speaker #1

    Exactement, il y a un apprenti aussi, un service civique.

  • Speaker #0

    Donc vous êtes deux. Après, c'est vrai que les bénévoles, c'est ce qu'il y a de plus important. Dans mon club, il doit y avoir presque une cinquantaine de bénévoles. À Pessac Rugby, vous êtes combien à peu près ?

  • Speaker #1

    Tout dépend si on compte toutes les personnes qui sont dirigeantes, toutes les personnes qui sont éducateurs, éducatrices sportives. Dans mon sens, oui, ce sont des bénévoles. Et là, forcément, on tourne à peu près autour des mêmes nombres. et bien sûr chacune et chacune avec des interventions horaires leur son propre mais justement tu l'évoquais tout à l'heure tu parlais des dirigeants et des dirigeantes c'est un peu ce qui fait tourner un club ce qui fait tourner des associations et en fait ces personnes là qui sont bénévoles aussi c'est les premiers lecteurs c'est les premiers ambassadeurs de l'engagement bénévole et en fait il faut beaucoup compter sur eux pour essayer de capter de nouvelles personnes et surtout de créer des vocations

  • Speaker #0

    Oui bien sûr, de toute façon les gens qui sont bénévoles Les dirigeants, c'est eux dont on a le plus besoin. C'est aussi eux qui sont durs à capter aussi parce que chacun a son emploi du temps et qu'à un moment donné, il faut aussi que ça tourne. Et les bénévoles ponctuels, dans tous les cas, si le club a une bonne dynamique, on les retrouvera, que ce soit via les parents des jeunes à l'école de rugby ou KD, etc., soit les femmes de joueurs sur les matchs seniors, etc. Donc, elle est... Et les maris de joueuses, c'est vrai, parce que vous avez une équipe de féminines, donc et les maris de joueuses aussi. Donc c'est vrai que le bénévolat vient de partout, mais effectivement, la dynamique que donnent les dirigeants, c'est vrai que ça donne une autre dimension aussi au club. Et donc en parlant de ton club, tu fais partie des bénévoles et salariés, donc ça doit rentrer aussi un peu dans les deux. Au niveau des actions que ton club fait au niveau social ? Je sais que vous avez fait du rugby santé. Est-ce que tu peux nous parler un peu de ça ? Comment est venue l'idée ? Est-ce que tu as tout monté de A à Z ? Est-ce que tu étais seul aussi ?

  • Speaker #1

    Pour parler du développement du rugby santé... Je pense que ça part d'une réflexion à la base qui est de comment une association, notamment sportive, peut s'ancrer un maximum au sein de son territoire. Et la réflexion a été plutôt simple du côté de PESAC Rugby. PESAC, c'est un territoire hospitalier qui compte plusieurs cliniques, plusieurs hôpitaux. Et donc forcément, ça s'est fait un petit peu tout seul. Et après, on avait la chance dans notre organigramme, notamment en termes de bénévoles, d'avoir des professionnels de santé qui travaillaient dans ces structures. Et donc l'idée, c'est un petit peu... construite d'elle-même au fur et à mesure. Et après, sous l'impulsion de, notamment, plusieurs professeurs d'EPS ou des diplômés en activité physique adaptée à la santé, la structure, la vraiment section à proprement parler, Sports Santé, s'est créée. Et lorsque moi, en fait, je suis arrivé, il y avait déjà les prémices et les volontés de mettre ça en place. Il manquait juste, on va dire, un cadre, notamment fédéral. Et du coup, depuis 2021, PSAC-Ruby, on est section pilote Sports Santé au sein de la FFR. Ça permet surtout d'avoir une légitimité. Et puis surtout, ça... ça permet au club d'aller chercher des moyens, qu'ils soient humains ou financiers, pour développer cette pratique-là. Toujours dans l'objectif, bien sûr, de développer le nombre de licenciés et ES, bien sûr, et pratiquants, pratiquantes. Mais voilà, toujours dans l'idée, encore une fois, d'essayer de faire pratiquer, d'amener à la pratique sportive un public qui en est parfois éloigné. Et c'est pour ça, à mon sens, que le terme social clope cette action.

  • Speaker #0

    C'est génial et c'est maintenant ce qui est un peu l'acteur majoritaire, on va dire, des recherches des clubs. C'est un secteur qui est très demandé aussi, qui a été mis un peu à l'écart au niveau du sport. Toi, tu le ressens aussi par rapport aux autres associations sportives et aux... des associations que tu as vues pour mettre en place cette action ou pas du tout ?

  • Speaker #1

    Bien sûr, parce qu'après, d'une certaine manière, quand on pense associations sportives, la première chose qui nous vient à l'idée, c'est l'idée de compétition. je fais du sport dans telle ou telle association, tout de suite, encore une fois, on pense à la compétition, sauf qu'au final, ça doit représenter à peine 20% des pratiquants en France, et encore plus, c'est même plus la principale source de motivation des personnes pour faire de la pratique sportive, tout en sachant que la compétition, pour essayer de faire une moyenne, c'est jusqu'à 30-35 ans, mais les adhérents et adhérents d'une association sportive, ça va bien au-delà, donc forcément, à mon sens, les clubs, les fédérations, doivent réfléchir à d'autres moyens pouvoir faire pratiquer, de pouvoir amener des gens autour d'une entité sportive. Parce qu'encore une fois, certes, il y a la partie sportive, mais après, il y a tout ce qu'il y a autour, justement les événements, les matchs, tout ce que peuvent mettre en place les clubs. Et les adhérents sont partie prenante de ça, pas que la compétition, il y a aussi tout le reste.

  • Speaker #0

    C'est génial. Et du coup, au niveau de PESAC, combien vous avez été sur cette action ? Est-ce que tout le monde a participé ? vous avez été et puis quelle est l'action majeure que vous avez pu mener grâce à cet événement et à l'ouverture de cette section

  • Speaker #1

    L'ouverture de la section a été assez particulière parce que forcément quand on parle de santé on s'inscrit dans un cadre réglementaire vraiment donné, il y a eu un décret en 2016 sur la mise en place du sport sur ordonnance, il reste encore ce jour très confidentiel à la base, on avait décidé de créer cette section uniquement en essayant de travailler avec le milieu hospitalier et médical des personnes sur ordonnance. Ça a mis du temps à se mettre en place. On a beaucoup réfléchi sur... la manière de vouloir le développer, la manière dont on voulait se projeter sur ça. Et en prenant un petit peu de recul, on est sortis vraiment purement du cadre médical pour partir un petit peu sur la partie loisir-bien-être. Et c'est là, en fait, que ça a vraiment commencé à se développer. Et avec Derrière, en point d'orgue, lors de la Coupe du Monde de rugby 2023, ça a eu la chance d'avoir en France, on a pu faire un partenariat avec l'ensemble du CHU de Bordeaux pour mener trois actions. Ça s'appelait de manière très simple la Coupe du Monde de rugby à l'hôpital. C'est vraiment... Donc il y a d'abord eu au CHU de Pellegrin, où là on a pu faire pratiquer, ou montrer ce que pouvait être une activité juste ludique à des enfants qui sortaient une ou deux fois par an de leur chambre d'hôpital. Donc là, juste de voir les différents liens, ne serait-ce qu'avec les parents ou le personnel soignant, ça fait prendre du recul sur beaucoup d'actions qu'on mène. Et puis après, également à la Clinique Saint-André, on a fait une activité sportive pour également le personnel soignant. Et ensuite à Aux-les-Becs, on a proposé un tournoi de rugby à cinq, avec tous les étudiants de... l'Institut Médico-Social. Et en fait, on essaie de s'inscrire dans cette idée-là en se disant que la co-construction d'un projet, notamment sur du sport santé, du rugby santé en l'occurrence, elle est vraiment primordiale et de pouvoir travailler avec des acteurs justement comme le CHU, la mairie de Pessac ou même d'autres associations sportives ou non sportives par ailleurs, ça permet vraiment de légitimer un projet et surtout de pouvoir le développer tout au maximum. Oui,

  • Speaker #0

    bien sûr. Mais c'est vrai qu'avoir des partenariats comme vous pouvez avoir eu avec le CHU. C'est l'acteur principal de la santé. C'est le premier établissement auquel on pense. Donc, c'est génial. Mais du coup, vous avez eu des actions qu'auprès des jeunes et du personnel. Pour l'instant, il n'y a pas eu de public un peu plus âgé, adulte, du coup, par rapport à ces actions-là.

  • Speaker #1

    Public adulte, pardon, non, là, vraiment, sur... Sur notre section Sports Santé. Dans le sens où, en fait, les premiers adhérents et adhérentes qu'on a pu avoir, c'était des parents ou des proches des enfants de l'école de rugby parce qu'on propose la pratique pendant les créneaux de l'école de rugby. Aujourd'hui, sur la section, on doit avoir une vingtaine de personnes et la moyenne d'âge, si on veut faire une fourchette, ça doit aller de 35 à 55 ou 60 ans. Donc le public un petit peu plus vieux, entre guillemets, on l'a vraiment sur cette action. Et du coup, en plus, je me permets de dire qu'elle est encadrée. par une fille qui joue au club. Et l'idée, en fait, c'est ça. C'est que quand on est adhérent ou adhérente d'une association sportive, il ne s'agit pas uniquement d'être consommateur ou consommatrice, mais également de pouvoir donner de son temps. Et là, on en a la preuve parfaite parce que l'empêchement est de qualité et nous permet justement de...

  • Speaker #0

    C'est génial. Et puis que vous puissiez aussi toucher des licenciés qui sont sportivement ancrés dans le club, ça permet aussi qu'eux voient aussi un peu l'arrière-terrain. les vestiaires comme on peut dire de toutes ces actions et c'est dur aussi parfois de toucher parce que les sportifs, toi tu fais partie de l'équipe senior et elle du coup fait partie de l'équipe senior féminine, vous donnez déjà beaucoup de votre temps au niveau sportif donc c'est aussi permettre de toucher à autre chose, de faire vivre le club et de vivre aussi un peu de sa passion mais pour des causes un peu plus sociales, un peu plus, j'ai envie de dire nobles, mais c'est pas du tout ça, mais des causes qui touchent aussi d'autres choses que notre quotidien, par exemple, parce qu'au sein de notre entourage, on peut ne pas être touché du tout par ça, donc c'est beau aussi de voir ça.

  • Speaker #1

    Mais l'idée, en fait, c'est surtout de créer une dynamique, un club, encore une fois, une association, qu'elle soit sportive ou non, pour qu'une personne se sente intégrée à cette association. Il n'y a rien de mieux que de proposer différentes activités, de lui proposer de s'investir sur différents plans. Et là, tout de suite, l'engagement associatif est au-delà du juste.

  • Speaker #0

    Oui, bien sûr. Là, ça prend tout son sens en soi. Et au niveau des partenaires, du coup, parce que c'est, je pense, un sujet très important. C'est pratiquement 50%, je pense, d'une action pareille. Parce qu'il y a tout le côté humain, d'organisation, etc. Mais je pense que tu as fait partie de ceux qui ont géré aussi ce côté partenariat. alors si tu ne peux pas en parler on n'en parle pas mais en tout cas quels ont été du coup ces partenaires est-ce qu'il y a eu du partenariat via les ligues, les comités ou même la fédération il y a eu la fédération qui vous a mis le titre de section pilote mais à côté est-ce que vous avez eu de l'aide aussi en plus au niveau financier aide humaine aussi

  • Speaker #1

    Bien sûr. Après, l'avantage, lorsqu'on veut mener des actions, notamment comme le sport santé ou sa promotion, disons que tout de suite, ça attire des acteurs qui sont institutionnels ou privés. C'est beaucoup plus simple de se justifier d'une action. Il y a aussi toute une partie communication. Et pour ce qui est, par exemple... de la Coupe du Monde de rugby à l'hôpital, d'ailleurs que le club avait déjà mené en 2007. Les partenariats se sont faits assez simplement dans le sens où c'est un partenariat avec Bordeaux Métropole, également l'ensemble du CHU de Bordeaux. de manière assez indirecte, la Ligue s'est joint à notre action. Après, différents partenaires privés nous ont aidés, notamment par exemple au CHP Elgras, on a pu mettre une pelouse synthétique de 100 mètres carrés pour faire pratiquer. Ça, évidemment, ce n'est pas un outil d'Avel Club. Il y a des partenaires médiatiques aussi, entre guillemets, qui s'associent et qui s'intéressent à ce type d'action. Et en fait, en fonction de ce qu'on veut mettre en place, en fonction du secteur, et notamment le sport santé, tout de suite... ça permet de capter, sans forcément trop le chercher, tout un pôle de partenariat assez large. Après, nous, l'idée qu'on avait, c'était entre guillemets d'essayer de se faire un petit peu déposséder de l'action, dans le sens où, certes, c'est nous qui le mettions en place, mais plus les partenaires seraient investis, plus les gens seraient investis, plus l'action aura des chances de se développer. Donc, on a laissé venir un petit peu comme ça et au final, chacun a pu s'approprier, entre guillemets, l'action et l'événement et c'était bon.

  • Speaker #0

    C'est génial. C'est cool de... voir aussi que certaines associations sportives mettent un pied aussi dans ces événements-là, dans ces secteurs-là. Puis c'est dur aussi d'avoir les financements. Là, ça paraît simple dit comme ça, mais je pense que ça a dû prendre quand même quelques mois avant que l'action se mette en marche, etc. Mais en tout cas, je pense qu'on peut voir quand même une évolution par rapport à il y a une dizaine d'années sur ... Le poids du sport dans ces actions-là et à ces sujets-là, au niveau du rugby aussi, la FFR a mis plusieurs choses en place au niveau du rugby santé, du rugby loisir aussi, ça fait partie aussi un peu de ça. Est-ce que toi, depuis que tu es bénévole, tu as vu un peu cette évolution-là ou pas du tout ?

  • Speaker #1

    C'est un petit peu compliqué de le dire parce que ça fait un peu moins de 4 ans que je suis bénévole dans cette structure. J'ai eu la chance d'intégrer une structure qui a toujours voulu s'ancrer territorialement et à travers des actions sociales. Donc forcément, je n'ai pas assez de recul, mais après c'est sûr, on peut dire que... Jusqu'il y a une dizaine d'années, les associations sportives qui faisaient également du social étaient soit très vite catégorisées, et en plus avaient des fonctionnements plutôt singuliers, il n'y en avait pas énormément. Et après, la majorité des associations se sont vite rendues compte. que pour faire vivre un club, notamment sportif, il faut essayer de se diversifier un maximum. Et je pense qu'une réflexion qui était encore il y a quelques années, qui se faisait de manière assez confidentielle, maintenant c'est beaucoup élargi et on ne peut qu'aller dans ce sens.

  • Speaker #0

    C'est une bonne image que tu donnes du club, c'est une bonne image aussi que tu donnes de toutes ces actions-là. Je pense que ça peut aussi donner envie à d'autres personnes de s'investir. Est-ce que... des gens sont venus s'accrocher Ausha cet acte ces actions là parce que c'était ce sujet où vous avez vraiment eu que des personnes qui étaient déjà au sein du club pour ce l'organisation de sa bien

  • Speaker #1

    sûr la principale dynamique par les adhérents bénévoles qu'on peut avoir. Et en fait, juste le fait d'en parler, comme tu le disais, ça a été un projet où il y a plusieurs mois pour le mettre en place. Juste au final, petit à petit, avec le bouche-à-oreille au sein du club, de manière très simple, les parents... d'enfants de l'école de rugby sont venus nous voir vous mettez en place ce type d'action moi il se trouve que je suis infirmière que je suis médecin à cet endroit j'aimerais bien vous donner un coup de main même encore une fois on parlait des partenaires il y a deux partenaires notamment matériels qui nous ont aidés sur cet événement. Ils ont été ramenés par des parents proches du club. Donc au final, on peut compter un petit peu sur tout le monde et encore une fois c'est la chance de pouvoir monter un projet sur plusieurs mois. C'est qu'on a la possibilité de mettre un panel de très différentes personnes dans le même sens, dans un même objectif et au final petit à petit ça vient capter des individus qui n'avaient même pas prévu de s'engager.

  • Speaker #0

    Ouais ça vient naturellement. Bon, mais je pense qu'on a fait quand même le tour de cette action-là. Est-ce qu'au niveau de PESAC Rugby, vous avez d'autres actions qui vont venir prochainement ou pas du tout ? Vous continuez dans la même dynamique et tout se passe bien ?

  • Speaker #1

    L'idée, c'est ça. C'est surtout de pérenniser ce qu'on a mis en place. Après, on va essayer de développer un petit peu plus cette année notre intervention auprès du PESAC. sur les quartiers prioritaires de la ville, c'est aussi pour ça qu'on a un apprenti et un service civique. L'idée, c'est surtout de réussir à mettre quelque chose en place et surtout de le faire pérenniser parce que si c'est que ponctuel, si ça n'arrive qu'une fois tous les cinq ans, ça a forcément un impact.

  • Speaker #0

    Oui, ça a moins d'importance aussi et ça touche moins de gens aussi. Eh bien, parfait. Est-ce que tu as un petit mot à dire ? pour capter aussi l'attention de personnes qui n'oseraient pas venir en tant que bénévole, que ce soit à Pessac Rugby, mais aussi dans d'autres associations, sur aussi d'autres actions. Comment ils peuvent contacter les gens ? Comment ils peuvent approcher un peu ces actions-là ?

  • Speaker #1

    Déjà, je pense qu'il y a deux manières d'appréhender le bénévolat. Celui qui se fait un petit peu plus sur du moyen ou long terme, par le biais des clubs, des associations sportives culturelles. Donc, cela, on va dire que c'est les plus compliqués à capter, parce qu'à mon sens, c'est des personnes qui doivent venir, revenir et encore revenir pour se rendre compte que oui, Je me suis encore plus rendu compte de ce que ça pouvait être, des gens qui posent des congés pour faire partie d'un tel événement et qui vont donner 6, 8, 10 heures par jour, un peu 8 heures, sur plusieurs jours d'affilée. Ça fait le voir d'une autre manière. Et voilà, encore une fois, le bénévolat, certes, il peut être ponctuel, certes, il peut être un peu plus long.

  • Speaker #0

    Il y en a pour tout le monde. Et puis, il ne faut pas hésiter. Il faut surtout être bénévole pour quelque chose qui nous tient à cœur. Parce que je pense que c'est ça aussi qui fait vivre le bénévolat. Donc, voilà. Merci beaucoup, en tout cas, d'avoir donné ton temps, d'avoir partagé tes expériences. Donc, l'épisode de Terrain de cœur touche à sa fin. J'espère que cette conversation avec Victor vous a donné des idées. Merci. Vous a un peu motivé à devenir bénévole parce que c'est important. Et puis, la dernière fois, je vous ai posé une petite question. C'était réfléchissez à ce que vous pouvez mettre en place, quel temps vous pouvez donner pour une action qui vous tient à cœur, comme on disait. Ça peut prendre une heure, pas forcément huit heures. Ne faisons pas peur aux gens. Mais en tout cas, c'est très important pour les associations, c'est très important pour les actions que tous les clubs et toutes les associations peuvent mettre en place. Merci beaucoup. Merci à vous d'avoir été avec nous aujourd'hui. Et puis, on se retrouve très vite pour un nouvel épisode à propos du bénévolat et de toutes les actions sociales qu'on peut retrouver ensemble.

  • Speaker #1

    Merci.

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Description

Victor Vacher, passionné de rugby et engagé, nous raconte son parcours et son implication dans le bénévolat sportif.


Il revient sur ses débuts en tant que bénévole, expliquant ce qui l’a poussé à s’investir dans des projets associatifs et souligne le rôle fondamental du bénévolat dans la dynamique et la réussite des compétitions sportives.

À travers son engagement, il met en avant la richesse des rencontres et des apprentissages tirés du monde associatif.

Il partage des anecdotes marquantes qui illustrent l’impact positif du bénévolat sur les sportifs et les événements.

Son témoignage inspire et donne envie de s’engager, en montrant que chaque action compte, quelle que soit son ampleur.

Retenez que le sport sans bénévoles, ce n’est pas le même sport.

Merci d'avance pour votre écoute ! 🎧


👉🏻 Et n'oubliez pas de vous poser cette question : Et moi, quelle petite action je pourrais faire pour avoir un impact ?

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Crédits :

Communication - Elise et Jessica

Production et montage - Ruben, Ethan et Hugo


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Salut à tous ! Aujourd'hui, je suis super heureuse de vous retrouver pour un nouvel épisode. Notre invité du jour, c'est Victor Vaché. On va voir un peu son parcours. Il est bénévole et salarié à PESAC Rugby. Il va nous raconter un peu pourquoi il est devenu bénévole et toutes les actions qu'il a menées au sein du club. Installe-toi confortablement et c'est parti pour une nouvelle histoire. Et on va partir déjà sur une première partie qui est le CV bénévole. Et tu peux nous raconter un peu tout ce que tu as fait et pourquoi tu en es là aujourd'hui.

  • Speaker #1

    Alors moi, je vais commencer par un petit peu de la série.

  • Speaker #0

    Ok.

  • Speaker #1

    Sur le petit pôle de rue. Moi vraiment, ça va commencer par là, mais de manière assez épisodique et très légère. Et le bénévolat, c'est quelque chose que j'ai retrouvé à partir d'avril 2021, quand je suis arrivé en 21 ans, 65, rugby. Où du coup, j'ai commencé à être bénévole dans l'encadrement de l'université.

  • Speaker #0

    Ok, et donc tu faisais ton activité salariée et bénévole en même temps. Donc ça te prenait beaucoup de temps. Et pourquoi aussi tu en es arrivé là, à donner autant de temps au rugby, finalement ?

  • Speaker #1

    Après, disons que comme j'étais en ce moment... Et donc, ça s'est matérialisé au début de manière assez simple. Les photos, on les fait en après-midi et en samedi. Et après, bien évidemment, quand on commence à mettre un pied dans une association dans laquelle on se plaît, petit à petit, on donne de plus en plus de son temps. Mais l'essentiel, c'est que ça se fasse de manière assez naturelle.

  • Speaker #0

    Et donc... Pour toi, quelles ont été les premières expériences qui t'ont marqué pour devenir bénévole aussi ? Tu es joueur à côté de rugby, donc c'était un peu normal que tu passes par là, par ce secteur-là. Mais en tout cas, quelles ont été les premières expériences, les anecdotes qui t'ont marqué, etc., les projets ?

  • Speaker #1

    Du coup, vraiment, ça s'est fait très naturellement, comme je le disais, d'abord avec des équipes de jeunes, sans trop savoir vers où je me dirigeais, plus pour, comme on dit souvent, donner un peu dans le club. Et en fait, ça a vraiment pris un autre essor sur l'année d'après, où je suis devenu entraîneur de l'équipe senior féminine du club, donc toujours à titre bénévole, bien sûr. et c'est là vraiment qu'en termes d'engagement, quand en plus on est dans une structure qui nous plaît, dans une activité qui nous plaît, c'est là vraiment que moi l'engagement bénévole, il a été de plus en plus marqué parce que je n'avais pas du tout l'impression de donner de mon temps, juste faire quelque chose qui me plaisait. et surtout pour pouvoir transmettre avec des gens autour. Donc je pense que le cœur de tout ça, ça reste quand même le lien social. Et pour moi, c'est une des valeurs principales du groupe.

  • Speaker #0

    Je comprends, c'est normal, ouais. Et du coup, par rapport au bénévolat, tu vois un peu autour comment ça se passe dans ton club, mais aussi dans les autres clubs. Est-ce qu'on sait que... Depuis déjà le Covid, mais même avant, il y avait des problèmes au niveau du bénévolat dans le sens où les gens ont peur de s'engager, ne savent pas quoi faire, comment rentrer. Toi, comment tu l'as ressenti ? Et comment tu peux amener aussi, est-ce que tu as amené des gens à faire du bénévolat grâce à toi, ce que tu faisais ?

  • Speaker #1

    Je pense qu'il faut essayer de voir ça de plusieurs manières. On a souvent tendance à dire qu'un club, qu'une association sportive, ou même une association culturelle, fonctionne quasiment uniquement, ou presque, par le biais de ses bénévoles. Mais encore une fois, c'est facile de le dire. Après, je pense qu'on a un petit peu du mal à se rendre compte. C'est sûr qu'après le Covid, ça a pu un petit peu remettre tout ça en balance. Je prends l'exemple de mon club ou des clubs par lesquels je suis passé. Le bénévolat, en fait, il tient à très peu de personnes. C'est des personnes qui sont beaucoup... voire parfois un peu trop engagés. Mais au final, s'ils le sont autant, c'est qu'ils ont quelque chose à trouver en face. Le plus compliqué quand on met un pied dans le bénévolat, comme tu l'as dit, c'est justement, on ne sait pas trop forcément à qui s'adresser, on ne sait pas trop à quel point l'engagement va nous prendre du temps. Mais l'idée, c'est d'y venir pas à pas, petit à petit, que ce soit par le biais d'un événement, que ce soit par le biais, par exemple, d'un match. Et après, au final, si ça nous plaît, si on croit qu'on est dans du développement de compétences qui nous plaît, petit à petit, encore une fois, c'est tout naturellement bien. Là où je voulais en venir, c'est qu'on ne peut pas nier, entre guillemets, je ne vais pas non plus parler de crise du bénévolat, mais quand on parle de bénévole, on a souvent en tête des personnes retraitées, des personnes qui sont plus actives dans la vie professionnelle. Et je pense qu'il faut essayer justement de développer, ce n'est pas forcément ce vecteur-là, mais plutôt aller essayer de chercher du côté des jeunes, notamment des étudiants, parce qu'il ne faut pas oublier que le bénévolat, le volontariat, ça reste vraiment une opportunité de développer des compétences. d'attiser des curiosités pour des domaines qu'on ne peut pas forcément développer, que ce soit pendant les études ou professionnellement parlant. Et je pense qu'il faut vraiment essayer, à mon avis, d'aller capter un public un petit peu plus jeune, un peu plus dynamique, et qui justement aura un nombre horaire donné, à donner à l'association par semaine, pour éviter un engagement trop marqué, comme peuvent le faire par exemple les autres.

  • Speaker #0

    Oui, c'est sûr que les bénévoles dans tous les cas donnent... peuvent donner beaucoup de temps et après c'est aussi les limites qu'on y met et après l'encadrement aussi qu'on a dans son association dans tous les cas on le voit tous les deux parce que du coup je suis aussi bénévole ça dépend des clubs, ça dépend des besoins qu'il y a et puis après c'est aussi le rôle par exemple des dirigeants aussi du club d'accompagner les gens à faire des actions même si c'est qu'une heure tout toutes les deux semaines, etc. On le voit sur les événements, il y a besoin de bénévoles pour la mise en place des terrains, pour la buvette, ce qui est très important dans le sport et notamment dans le rugby. Et puis après, toute la gestion des actions qu'il y a à côté. Parce que toi, tu es le seul salarié dans ton club.

  • Speaker #1

    Exactement, il y a un apprenti aussi, un service civique.

  • Speaker #0

    Donc vous êtes deux. Après, c'est vrai que les bénévoles, c'est ce qu'il y a de plus important. Dans mon club, il doit y avoir presque une cinquantaine de bénévoles. À Pessac Rugby, vous êtes combien à peu près ?

  • Speaker #1

    Tout dépend si on compte toutes les personnes qui sont dirigeantes, toutes les personnes qui sont éducateurs, éducatrices sportives. Dans mon sens, oui, ce sont des bénévoles. Et là, forcément, on tourne à peu près autour des mêmes nombres. et bien sûr chacune et chacune avec des interventions horaires leur son propre mais justement tu l'évoquais tout à l'heure tu parlais des dirigeants et des dirigeantes c'est un peu ce qui fait tourner un club ce qui fait tourner des associations et en fait ces personnes là qui sont bénévoles aussi c'est les premiers lecteurs c'est les premiers ambassadeurs de l'engagement bénévole et en fait il faut beaucoup compter sur eux pour essayer de capter de nouvelles personnes et surtout de créer des vocations

  • Speaker #0

    Oui bien sûr, de toute façon les gens qui sont bénévoles Les dirigeants, c'est eux dont on a le plus besoin. C'est aussi eux qui sont durs à capter aussi parce que chacun a son emploi du temps et qu'à un moment donné, il faut aussi que ça tourne. Et les bénévoles ponctuels, dans tous les cas, si le club a une bonne dynamique, on les retrouvera, que ce soit via les parents des jeunes à l'école de rugby ou KD, etc., soit les femmes de joueurs sur les matchs seniors, etc. Donc, elle est... Et les maris de joueuses, c'est vrai, parce que vous avez une équipe de féminines, donc et les maris de joueuses aussi. Donc c'est vrai que le bénévolat vient de partout, mais effectivement, la dynamique que donnent les dirigeants, c'est vrai que ça donne une autre dimension aussi au club. Et donc en parlant de ton club, tu fais partie des bénévoles et salariés, donc ça doit rentrer aussi un peu dans les deux. Au niveau des actions que ton club fait au niveau social ? Je sais que vous avez fait du rugby santé. Est-ce que tu peux nous parler un peu de ça ? Comment est venue l'idée ? Est-ce que tu as tout monté de A à Z ? Est-ce que tu étais seul aussi ?

  • Speaker #1

    Pour parler du développement du rugby santé... Je pense que ça part d'une réflexion à la base qui est de comment une association, notamment sportive, peut s'ancrer un maximum au sein de son territoire. Et la réflexion a été plutôt simple du côté de PESAC Rugby. PESAC, c'est un territoire hospitalier qui compte plusieurs cliniques, plusieurs hôpitaux. Et donc forcément, ça s'est fait un petit peu tout seul. Et après, on avait la chance dans notre organigramme, notamment en termes de bénévoles, d'avoir des professionnels de santé qui travaillaient dans ces structures. Et donc l'idée, c'est un petit peu... construite d'elle-même au fur et à mesure. Et après, sous l'impulsion de, notamment, plusieurs professeurs d'EPS ou des diplômés en activité physique adaptée à la santé, la structure, la vraiment section à proprement parler, Sports Santé, s'est créée. Et lorsque moi, en fait, je suis arrivé, il y avait déjà les prémices et les volontés de mettre ça en place. Il manquait juste, on va dire, un cadre, notamment fédéral. Et du coup, depuis 2021, PSAC-Ruby, on est section pilote Sports Santé au sein de la FFR. Ça permet surtout d'avoir une légitimité. Et puis surtout, ça... ça permet au club d'aller chercher des moyens, qu'ils soient humains ou financiers, pour développer cette pratique-là. Toujours dans l'objectif, bien sûr, de développer le nombre de licenciés et ES, bien sûr, et pratiquants, pratiquantes. Mais voilà, toujours dans l'idée, encore une fois, d'essayer de faire pratiquer, d'amener à la pratique sportive un public qui en est parfois éloigné. Et c'est pour ça, à mon sens, que le terme social clope cette action.

  • Speaker #0

    C'est génial et c'est maintenant ce qui est un peu l'acteur majoritaire, on va dire, des recherches des clubs. C'est un secteur qui est très demandé aussi, qui a été mis un peu à l'écart au niveau du sport. Toi, tu le ressens aussi par rapport aux autres associations sportives et aux... des associations que tu as vues pour mettre en place cette action ou pas du tout ?

  • Speaker #1

    Bien sûr, parce qu'après, d'une certaine manière, quand on pense associations sportives, la première chose qui nous vient à l'idée, c'est l'idée de compétition. je fais du sport dans telle ou telle association, tout de suite, encore une fois, on pense à la compétition, sauf qu'au final, ça doit représenter à peine 20% des pratiquants en France, et encore plus, c'est même plus la principale source de motivation des personnes pour faire de la pratique sportive, tout en sachant que la compétition, pour essayer de faire une moyenne, c'est jusqu'à 30-35 ans, mais les adhérents et adhérents d'une association sportive, ça va bien au-delà, donc forcément, à mon sens, les clubs, les fédérations, doivent réfléchir à d'autres moyens pouvoir faire pratiquer, de pouvoir amener des gens autour d'une entité sportive. Parce qu'encore une fois, certes, il y a la partie sportive, mais après, il y a tout ce qu'il y a autour, justement les événements, les matchs, tout ce que peuvent mettre en place les clubs. Et les adhérents sont partie prenante de ça, pas que la compétition, il y a aussi tout le reste.

  • Speaker #0

    C'est génial. Et du coup, au niveau de PESAC, combien vous avez été sur cette action ? Est-ce que tout le monde a participé ? vous avez été et puis quelle est l'action majeure que vous avez pu mener grâce à cet événement et à l'ouverture de cette section

  • Speaker #1

    L'ouverture de la section a été assez particulière parce que forcément quand on parle de santé on s'inscrit dans un cadre réglementaire vraiment donné, il y a eu un décret en 2016 sur la mise en place du sport sur ordonnance, il reste encore ce jour très confidentiel à la base, on avait décidé de créer cette section uniquement en essayant de travailler avec le milieu hospitalier et médical des personnes sur ordonnance. Ça a mis du temps à se mettre en place. On a beaucoup réfléchi sur... la manière de vouloir le développer, la manière dont on voulait se projeter sur ça. Et en prenant un petit peu de recul, on est sortis vraiment purement du cadre médical pour partir un petit peu sur la partie loisir-bien-être. Et c'est là, en fait, que ça a vraiment commencé à se développer. Et avec Derrière, en point d'orgue, lors de la Coupe du Monde de rugby 2023, ça a eu la chance d'avoir en France, on a pu faire un partenariat avec l'ensemble du CHU de Bordeaux pour mener trois actions. Ça s'appelait de manière très simple la Coupe du Monde de rugby à l'hôpital. C'est vraiment... Donc il y a d'abord eu au CHU de Pellegrin, où là on a pu faire pratiquer, ou montrer ce que pouvait être une activité juste ludique à des enfants qui sortaient une ou deux fois par an de leur chambre d'hôpital. Donc là, juste de voir les différents liens, ne serait-ce qu'avec les parents ou le personnel soignant, ça fait prendre du recul sur beaucoup d'actions qu'on mène. Et puis après, également à la Clinique Saint-André, on a fait une activité sportive pour également le personnel soignant. Et ensuite à Aux-les-Becs, on a proposé un tournoi de rugby à cinq, avec tous les étudiants de... l'Institut Médico-Social. Et en fait, on essaie de s'inscrire dans cette idée-là en se disant que la co-construction d'un projet, notamment sur du sport santé, du rugby santé en l'occurrence, elle est vraiment primordiale et de pouvoir travailler avec des acteurs justement comme le CHU, la mairie de Pessac ou même d'autres associations sportives ou non sportives par ailleurs, ça permet vraiment de légitimer un projet et surtout de pouvoir le développer tout au maximum. Oui,

  • Speaker #0

    bien sûr. Mais c'est vrai qu'avoir des partenariats comme vous pouvez avoir eu avec le CHU. C'est l'acteur principal de la santé. C'est le premier établissement auquel on pense. Donc, c'est génial. Mais du coup, vous avez eu des actions qu'auprès des jeunes et du personnel. Pour l'instant, il n'y a pas eu de public un peu plus âgé, adulte, du coup, par rapport à ces actions-là.

  • Speaker #1

    Public adulte, pardon, non, là, vraiment, sur... Sur notre section Sports Santé. Dans le sens où, en fait, les premiers adhérents et adhérentes qu'on a pu avoir, c'était des parents ou des proches des enfants de l'école de rugby parce qu'on propose la pratique pendant les créneaux de l'école de rugby. Aujourd'hui, sur la section, on doit avoir une vingtaine de personnes et la moyenne d'âge, si on veut faire une fourchette, ça doit aller de 35 à 55 ou 60 ans. Donc le public un petit peu plus vieux, entre guillemets, on l'a vraiment sur cette action. Et du coup, en plus, je me permets de dire qu'elle est encadrée. par une fille qui joue au club. Et l'idée, en fait, c'est ça. C'est que quand on est adhérent ou adhérente d'une association sportive, il ne s'agit pas uniquement d'être consommateur ou consommatrice, mais également de pouvoir donner de son temps. Et là, on en a la preuve parfaite parce que l'empêchement est de qualité et nous permet justement de...

  • Speaker #0

    C'est génial. Et puis que vous puissiez aussi toucher des licenciés qui sont sportivement ancrés dans le club, ça permet aussi qu'eux voient aussi un peu l'arrière-terrain. les vestiaires comme on peut dire de toutes ces actions et c'est dur aussi parfois de toucher parce que les sportifs, toi tu fais partie de l'équipe senior et elle du coup fait partie de l'équipe senior féminine, vous donnez déjà beaucoup de votre temps au niveau sportif donc c'est aussi permettre de toucher à autre chose, de faire vivre le club et de vivre aussi un peu de sa passion mais pour des causes un peu plus sociales, un peu plus, j'ai envie de dire nobles, mais c'est pas du tout ça, mais des causes qui touchent aussi d'autres choses que notre quotidien, par exemple, parce qu'au sein de notre entourage, on peut ne pas être touché du tout par ça, donc c'est beau aussi de voir ça.

  • Speaker #1

    Mais l'idée, en fait, c'est surtout de créer une dynamique, un club, encore une fois, une association, qu'elle soit sportive ou non, pour qu'une personne se sente intégrée à cette association. Il n'y a rien de mieux que de proposer différentes activités, de lui proposer de s'investir sur différents plans. Et là, tout de suite, l'engagement associatif est au-delà du juste.

  • Speaker #0

    Oui, bien sûr. Là, ça prend tout son sens en soi. Et au niveau des partenaires, du coup, parce que c'est, je pense, un sujet très important. C'est pratiquement 50%, je pense, d'une action pareille. Parce qu'il y a tout le côté humain, d'organisation, etc. Mais je pense que tu as fait partie de ceux qui ont géré aussi ce côté partenariat. alors si tu ne peux pas en parler on n'en parle pas mais en tout cas quels ont été du coup ces partenaires est-ce qu'il y a eu du partenariat via les ligues, les comités ou même la fédération il y a eu la fédération qui vous a mis le titre de section pilote mais à côté est-ce que vous avez eu de l'aide aussi en plus au niveau financier aide humaine aussi

  • Speaker #1

    Bien sûr. Après, l'avantage, lorsqu'on veut mener des actions, notamment comme le sport santé ou sa promotion, disons que tout de suite, ça attire des acteurs qui sont institutionnels ou privés. C'est beaucoup plus simple de se justifier d'une action. Il y a aussi toute une partie communication. Et pour ce qui est, par exemple... de la Coupe du Monde de rugby à l'hôpital, d'ailleurs que le club avait déjà mené en 2007. Les partenariats se sont faits assez simplement dans le sens où c'est un partenariat avec Bordeaux Métropole, également l'ensemble du CHU de Bordeaux. de manière assez indirecte, la Ligue s'est joint à notre action. Après, différents partenaires privés nous ont aidés, notamment par exemple au CHP Elgras, on a pu mettre une pelouse synthétique de 100 mètres carrés pour faire pratiquer. Ça, évidemment, ce n'est pas un outil d'Avel Club. Il y a des partenaires médiatiques aussi, entre guillemets, qui s'associent et qui s'intéressent à ce type d'action. Et en fait, en fonction de ce qu'on veut mettre en place, en fonction du secteur, et notamment le sport santé, tout de suite... ça permet de capter, sans forcément trop le chercher, tout un pôle de partenariat assez large. Après, nous, l'idée qu'on avait, c'était entre guillemets d'essayer de se faire un petit peu déposséder de l'action, dans le sens où, certes, c'est nous qui le mettions en place, mais plus les partenaires seraient investis, plus les gens seraient investis, plus l'action aura des chances de se développer. Donc, on a laissé venir un petit peu comme ça et au final, chacun a pu s'approprier, entre guillemets, l'action et l'événement et c'était bon.

  • Speaker #0

    C'est génial. C'est cool de... voir aussi que certaines associations sportives mettent un pied aussi dans ces événements-là, dans ces secteurs-là. Puis c'est dur aussi d'avoir les financements. Là, ça paraît simple dit comme ça, mais je pense que ça a dû prendre quand même quelques mois avant que l'action se mette en marche, etc. Mais en tout cas, je pense qu'on peut voir quand même une évolution par rapport à il y a une dizaine d'années sur ... Le poids du sport dans ces actions-là et à ces sujets-là, au niveau du rugby aussi, la FFR a mis plusieurs choses en place au niveau du rugby santé, du rugby loisir aussi, ça fait partie aussi un peu de ça. Est-ce que toi, depuis que tu es bénévole, tu as vu un peu cette évolution-là ou pas du tout ?

  • Speaker #1

    C'est un petit peu compliqué de le dire parce que ça fait un peu moins de 4 ans que je suis bénévole dans cette structure. J'ai eu la chance d'intégrer une structure qui a toujours voulu s'ancrer territorialement et à travers des actions sociales. Donc forcément, je n'ai pas assez de recul, mais après c'est sûr, on peut dire que... Jusqu'il y a une dizaine d'années, les associations sportives qui faisaient également du social étaient soit très vite catégorisées, et en plus avaient des fonctionnements plutôt singuliers, il n'y en avait pas énormément. Et après, la majorité des associations se sont vite rendues compte. que pour faire vivre un club, notamment sportif, il faut essayer de se diversifier un maximum. Et je pense qu'une réflexion qui était encore il y a quelques années, qui se faisait de manière assez confidentielle, maintenant c'est beaucoup élargi et on ne peut qu'aller dans ce sens.

  • Speaker #0

    C'est une bonne image que tu donnes du club, c'est une bonne image aussi que tu donnes de toutes ces actions-là. Je pense que ça peut aussi donner envie à d'autres personnes de s'investir. Est-ce que... des gens sont venus s'accrocher Ausha cet acte ces actions là parce que c'était ce sujet où vous avez vraiment eu que des personnes qui étaient déjà au sein du club pour ce l'organisation de sa bien

  • Speaker #1

    sûr la principale dynamique par les adhérents bénévoles qu'on peut avoir. Et en fait, juste le fait d'en parler, comme tu le disais, ça a été un projet où il y a plusieurs mois pour le mettre en place. Juste au final, petit à petit, avec le bouche-à-oreille au sein du club, de manière très simple, les parents... d'enfants de l'école de rugby sont venus nous voir vous mettez en place ce type d'action moi il se trouve que je suis infirmière que je suis médecin à cet endroit j'aimerais bien vous donner un coup de main même encore une fois on parlait des partenaires il y a deux partenaires notamment matériels qui nous ont aidés sur cet événement. Ils ont été ramenés par des parents proches du club. Donc au final, on peut compter un petit peu sur tout le monde et encore une fois c'est la chance de pouvoir monter un projet sur plusieurs mois. C'est qu'on a la possibilité de mettre un panel de très différentes personnes dans le même sens, dans un même objectif et au final petit à petit ça vient capter des individus qui n'avaient même pas prévu de s'engager.

  • Speaker #0

    Ouais ça vient naturellement. Bon, mais je pense qu'on a fait quand même le tour de cette action-là. Est-ce qu'au niveau de PESAC Rugby, vous avez d'autres actions qui vont venir prochainement ou pas du tout ? Vous continuez dans la même dynamique et tout se passe bien ?

  • Speaker #1

    L'idée, c'est ça. C'est surtout de pérenniser ce qu'on a mis en place. Après, on va essayer de développer un petit peu plus cette année notre intervention auprès du PESAC. sur les quartiers prioritaires de la ville, c'est aussi pour ça qu'on a un apprenti et un service civique. L'idée, c'est surtout de réussir à mettre quelque chose en place et surtout de le faire pérenniser parce que si c'est que ponctuel, si ça n'arrive qu'une fois tous les cinq ans, ça a forcément un impact.

  • Speaker #0

    Oui, ça a moins d'importance aussi et ça touche moins de gens aussi. Eh bien, parfait. Est-ce que tu as un petit mot à dire ? pour capter aussi l'attention de personnes qui n'oseraient pas venir en tant que bénévole, que ce soit à Pessac Rugby, mais aussi dans d'autres associations, sur aussi d'autres actions. Comment ils peuvent contacter les gens ? Comment ils peuvent approcher un peu ces actions-là ?

  • Speaker #1

    Déjà, je pense qu'il y a deux manières d'appréhender le bénévolat. Celui qui se fait un petit peu plus sur du moyen ou long terme, par le biais des clubs, des associations sportives culturelles. Donc, cela, on va dire que c'est les plus compliqués à capter, parce qu'à mon sens, c'est des personnes qui doivent venir, revenir et encore revenir pour se rendre compte que oui, Je me suis encore plus rendu compte de ce que ça pouvait être, des gens qui posent des congés pour faire partie d'un tel événement et qui vont donner 6, 8, 10 heures par jour, un peu 8 heures, sur plusieurs jours d'affilée. Ça fait le voir d'une autre manière. Et voilà, encore une fois, le bénévolat, certes, il peut être ponctuel, certes, il peut être un peu plus long.

  • Speaker #0

    Il y en a pour tout le monde. Et puis, il ne faut pas hésiter. Il faut surtout être bénévole pour quelque chose qui nous tient à cœur. Parce que je pense que c'est ça aussi qui fait vivre le bénévolat. Donc, voilà. Merci beaucoup, en tout cas, d'avoir donné ton temps, d'avoir partagé tes expériences. Donc, l'épisode de Terrain de cœur touche à sa fin. J'espère que cette conversation avec Victor vous a donné des idées. Merci. Vous a un peu motivé à devenir bénévole parce que c'est important. Et puis, la dernière fois, je vous ai posé une petite question. C'était réfléchissez à ce que vous pouvez mettre en place, quel temps vous pouvez donner pour une action qui vous tient à cœur, comme on disait. Ça peut prendre une heure, pas forcément huit heures. Ne faisons pas peur aux gens. Mais en tout cas, c'est très important pour les associations, c'est très important pour les actions que tous les clubs et toutes les associations peuvent mettre en place. Merci beaucoup. Merci à vous d'avoir été avec nous aujourd'hui. Et puis, on se retrouve très vite pour un nouvel épisode à propos du bénévolat et de toutes les actions sociales qu'on peut retrouver ensemble.

  • Speaker #1

    Merci.

Description

Victor Vacher, passionné de rugby et engagé, nous raconte son parcours et son implication dans le bénévolat sportif.


Il revient sur ses débuts en tant que bénévole, expliquant ce qui l’a poussé à s’investir dans des projets associatifs et souligne le rôle fondamental du bénévolat dans la dynamique et la réussite des compétitions sportives.

À travers son engagement, il met en avant la richesse des rencontres et des apprentissages tirés du monde associatif.

Il partage des anecdotes marquantes qui illustrent l’impact positif du bénévolat sur les sportifs et les événements.

Son témoignage inspire et donne envie de s’engager, en montrant que chaque action compte, quelle que soit son ampleur.

Retenez que le sport sans bénévoles, ce n’est pas le même sport.

Merci d'avance pour votre écoute ! 🎧


👉🏻 Et n'oubliez pas de vous poser cette question : Et moi, quelle petite action je pourrais faire pour avoir un impact ?

Peut-être que vous rejoindrez une association, un club, ou que vous déciderez de soutenir une cause. Peu importe la forme, chaque geste compte.


Et on se retrouve bientôt pour un nouvel épisode plein d’inspiration !


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Crédits :

Communication - Elise et Jessica

Production et montage - Ruben, Ethan et Hugo


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Salut à tous ! Aujourd'hui, je suis super heureuse de vous retrouver pour un nouvel épisode. Notre invité du jour, c'est Victor Vaché. On va voir un peu son parcours. Il est bénévole et salarié à PESAC Rugby. Il va nous raconter un peu pourquoi il est devenu bénévole et toutes les actions qu'il a menées au sein du club. Installe-toi confortablement et c'est parti pour une nouvelle histoire. Et on va partir déjà sur une première partie qui est le CV bénévole. Et tu peux nous raconter un peu tout ce que tu as fait et pourquoi tu en es là aujourd'hui.

  • Speaker #1

    Alors moi, je vais commencer par un petit peu de la série.

  • Speaker #0

    Ok.

  • Speaker #1

    Sur le petit pôle de rue. Moi vraiment, ça va commencer par là, mais de manière assez épisodique et très légère. Et le bénévolat, c'est quelque chose que j'ai retrouvé à partir d'avril 2021, quand je suis arrivé en 21 ans, 65, rugby. Où du coup, j'ai commencé à être bénévole dans l'encadrement de l'université.

  • Speaker #0

    Ok, et donc tu faisais ton activité salariée et bénévole en même temps. Donc ça te prenait beaucoup de temps. Et pourquoi aussi tu en es arrivé là, à donner autant de temps au rugby, finalement ?

  • Speaker #1

    Après, disons que comme j'étais en ce moment... Et donc, ça s'est matérialisé au début de manière assez simple. Les photos, on les fait en après-midi et en samedi. Et après, bien évidemment, quand on commence à mettre un pied dans une association dans laquelle on se plaît, petit à petit, on donne de plus en plus de son temps. Mais l'essentiel, c'est que ça se fasse de manière assez naturelle.

  • Speaker #0

    Et donc... Pour toi, quelles ont été les premières expériences qui t'ont marqué pour devenir bénévole aussi ? Tu es joueur à côté de rugby, donc c'était un peu normal que tu passes par là, par ce secteur-là. Mais en tout cas, quelles ont été les premières expériences, les anecdotes qui t'ont marqué, etc., les projets ?

  • Speaker #1

    Du coup, vraiment, ça s'est fait très naturellement, comme je le disais, d'abord avec des équipes de jeunes, sans trop savoir vers où je me dirigeais, plus pour, comme on dit souvent, donner un peu dans le club. Et en fait, ça a vraiment pris un autre essor sur l'année d'après, où je suis devenu entraîneur de l'équipe senior féminine du club, donc toujours à titre bénévole, bien sûr. et c'est là vraiment qu'en termes d'engagement, quand en plus on est dans une structure qui nous plaît, dans une activité qui nous plaît, c'est là vraiment que moi l'engagement bénévole, il a été de plus en plus marqué parce que je n'avais pas du tout l'impression de donner de mon temps, juste faire quelque chose qui me plaisait. et surtout pour pouvoir transmettre avec des gens autour. Donc je pense que le cœur de tout ça, ça reste quand même le lien social. Et pour moi, c'est une des valeurs principales du groupe.

  • Speaker #0

    Je comprends, c'est normal, ouais. Et du coup, par rapport au bénévolat, tu vois un peu autour comment ça se passe dans ton club, mais aussi dans les autres clubs. Est-ce qu'on sait que... Depuis déjà le Covid, mais même avant, il y avait des problèmes au niveau du bénévolat dans le sens où les gens ont peur de s'engager, ne savent pas quoi faire, comment rentrer. Toi, comment tu l'as ressenti ? Et comment tu peux amener aussi, est-ce que tu as amené des gens à faire du bénévolat grâce à toi, ce que tu faisais ?

  • Speaker #1

    Je pense qu'il faut essayer de voir ça de plusieurs manières. On a souvent tendance à dire qu'un club, qu'une association sportive, ou même une association culturelle, fonctionne quasiment uniquement, ou presque, par le biais de ses bénévoles. Mais encore une fois, c'est facile de le dire. Après, je pense qu'on a un petit peu du mal à se rendre compte. C'est sûr qu'après le Covid, ça a pu un petit peu remettre tout ça en balance. Je prends l'exemple de mon club ou des clubs par lesquels je suis passé. Le bénévolat, en fait, il tient à très peu de personnes. C'est des personnes qui sont beaucoup... voire parfois un peu trop engagés. Mais au final, s'ils le sont autant, c'est qu'ils ont quelque chose à trouver en face. Le plus compliqué quand on met un pied dans le bénévolat, comme tu l'as dit, c'est justement, on ne sait pas trop forcément à qui s'adresser, on ne sait pas trop à quel point l'engagement va nous prendre du temps. Mais l'idée, c'est d'y venir pas à pas, petit à petit, que ce soit par le biais d'un événement, que ce soit par le biais, par exemple, d'un match. Et après, au final, si ça nous plaît, si on croit qu'on est dans du développement de compétences qui nous plaît, petit à petit, encore une fois, c'est tout naturellement bien. Là où je voulais en venir, c'est qu'on ne peut pas nier, entre guillemets, je ne vais pas non plus parler de crise du bénévolat, mais quand on parle de bénévole, on a souvent en tête des personnes retraitées, des personnes qui sont plus actives dans la vie professionnelle. Et je pense qu'il faut essayer justement de développer, ce n'est pas forcément ce vecteur-là, mais plutôt aller essayer de chercher du côté des jeunes, notamment des étudiants, parce qu'il ne faut pas oublier que le bénévolat, le volontariat, ça reste vraiment une opportunité de développer des compétences. d'attiser des curiosités pour des domaines qu'on ne peut pas forcément développer, que ce soit pendant les études ou professionnellement parlant. Et je pense qu'il faut vraiment essayer, à mon avis, d'aller capter un public un petit peu plus jeune, un peu plus dynamique, et qui justement aura un nombre horaire donné, à donner à l'association par semaine, pour éviter un engagement trop marqué, comme peuvent le faire par exemple les autres.

  • Speaker #0

    Oui, c'est sûr que les bénévoles dans tous les cas donnent... peuvent donner beaucoup de temps et après c'est aussi les limites qu'on y met et après l'encadrement aussi qu'on a dans son association dans tous les cas on le voit tous les deux parce que du coup je suis aussi bénévole ça dépend des clubs, ça dépend des besoins qu'il y a et puis après c'est aussi le rôle par exemple des dirigeants aussi du club d'accompagner les gens à faire des actions même si c'est qu'une heure tout toutes les deux semaines, etc. On le voit sur les événements, il y a besoin de bénévoles pour la mise en place des terrains, pour la buvette, ce qui est très important dans le sport et notamment dans le rugby. Et puis après, toute la gestion des actions qu'il y a à côté. Parce que toi, tu es le seul salarié dans ton club.

  • Speaker #1

    Exactement, il y a un apprenti aussi, un service civique.

  • Speaker #0

    Donc vous êtes deux. Après, c'est vrai que les bénévoles, c'est ce qu'il y a de plus important. Dans mon club, il doit y avoir presque une cinquantaine de bénévoles. À Pessac Rugby, vous êtes combien à peu près ?

  • Speaker #1

    Tout dépend si on compte toutes les personnes qui sont dirigeantes, toutes les personnes qui sont éducateurs, éducatrices sportives. Dans mon sens, oui, ce sont des bénévoles. Et là, forcément, on tourne à peu près autour des mêmes nombres. et bien sûr chacune et chacune avec des interventions horaires leur son propre mais justement tu l'évoquais tout à l'heure tu parlais des dirigeants et des dirigeantes c'est un peu ce qui fait tourner un club ce qui fait tourner des associations et en fait ces personnes là qui sont bénévoles aussi c'est les premiers lecteurs c'est les premiers ambassadeurs de l'engagement bénévole et en fait il faut beaucoup compter sur eux pour essayer de capter de nouvelles personnes et surtout de créer des vocations

  • Speaker #0

    Oui bien sûr, de toute façon les gens qui sont bénévoles Les dirigeants, c'est eux dont on a le plus besoin. C'est aussi eux qui sont durs à capter aussi parce que chacun a son emploi du temps et qu'à un moment donné, il faut aussi que ça tourne. Et les bénévoles ponctuels, dans tous les cas, si le club a une bonne dynamique, on les retrouvera, que ce soit via les parents des jeunes à l'école de rugby ou KD, etc., soit les femmes de joueurs sur les matchs seniors, etc. Donc, elle est... Et les maris de joueuses, c'est vrai, parce que vous avez une équipe de féminines, donc et les maris de joueuses aussi. Donc c'est vrai que le bénévolat vient de partout, mais effectivement, la dynamique que donnent les dirigeants, c'est vrai que ça donne une autre dimension aussi au club. Et donc en parlant de ton club, tu fais partie des bénévoles et salariés, donc ça doit rentrer aussi un peu dans les deux. Au niveau des actions que ton club fait au niveau social ? Je sais que vous avez fait du rugby santé. Est-ce que tu peux nous parler un peu de ça ? Comment est venue l'idée ? Est-ce que tu as tout monté de A à Z ? Est-ce que tu étais seul aussi ?

  • Speaker #1

    Pour parler du développement du rugby santé... Je pense que ça part d'une réflexion à la base qui est de comment une association, notamment sportive, peut s'ancrer un maximum au sein de son territoire. Et la réflexion a été plutôt simple du côté de PESAC Rugby. PESAC, c'est un territoire hospitalier qui compte plusieurs cliniques, plusieurs hôpitaux. Et donc forcément, ça s'est fait un petit peu tout seul. Et après, on avait la chance dans notre organigramme, notamment en termes de bénévoles, d'avoir des professionnels de santé qui travaillaient dans ces structures. Et donc l'idée, c'est un petit peu... construite d'elle-même au fur et à mesure. Et après, sous l'impulsion de, notamment, plusieurs professeurs d'EPS ou des diplômés en activité physique adaptée à la santé, la structure, la vraiment section à proprement parler, Sports Santé, s'est créée. Et lorsque moi, en fait, je suis arrivé, il y avait déjà les prémices et les volontés de mettre ça en place. Il manquait juste, on va dire, un cadre, notamment fédéral. Et du coup, depuis 2021, PSAC-Ruby, on est section pilote Sports Santé au sein de la FFR. Ça permet surtout d'avoir une légitimité. Et puis surtout, ça... ça permet au club d'aller chercher des moyens, qu'ils soient humains ou financiers, pour développer cette pratique-là. Toujours dans l'objectif, bien sûr, de développer le nombre de licenciés et ES, bien sûr, et pratiquants, pratiquantes. Mais voilà, toujours dans l'idée, encore une fois, d'essayer de faire pratiquer, d'amener à la pratique sportive un public qui en est parfois éloigné. Et c'est pour ça, à mon sens, que le terme social clope cette action.

  • Speaker #0

    C'est génial et c'est maintenant ce qui est un peu l'acteur majoritaire, on va dire, des recherches des clubs. C'est un secteur qui est très demandé aussi, qui a été mis un peu à l'écart au niveau du sport. Toi, tu le ressens aussi par rapport aux autres associations sportives et aux... des associations que tu as vues pour mettre en place cette action ou pas du tout ?

  • Speaker #1

    Bien sûr, parce qu'après, d'une certaine manière, quand on pense associations sportives, la première chose qui nous vient à l'idée, c'est l'idée de compétition. je fais du sport dans telle ou telle association, tout de suite, encore une fois, on pense à la compétition, sauf qu'au final, ça doit représenter à peine 20% des pratiquants en France, et encore plus, c'est même plus la principale source de motivation des personnes pour faire de la pratique sportive, tout en sachant que la compétition, pour essayer de faire une moyenne, c'est jusqu'à 30-35 ans, mais les adhérents et adhérents d'une association sportive, ça va bien au-delà, donc forcément, à mon sens, les clubs, les fédérations, doivent réfléchir à d'autres moyens pouvoir faire pratiquer, de pouvoir amener des gens autour d'une entité sportive. Parce qu'encore une fois, certes, il y a la partie sportive, mais après, il y a tout ce qu'il y a autour, justement les événements, les matchs, tout ce que peuvent mettre en place les clubs. Et les adhérents sont partie prenante de ça, pas que la compétition, il y a aussi tout le reste.

  • Speaker #0

    C'est génial. Et du coup, au niveau de PESAC, combien vous avez été sur cette action ? Est-ce que tout le monde a participé ? vous avez été et puis quelle est l'action majeure que vous avez pu mener grâce à cet événement et à l'ouverture de cette section

  • Speaker #1

    L'ouverture de la section a été assez particulière parce que forcément quand on parle de santé on s'inscrit dans un cadre réglementaire vraiment donné, il y a eu un décret en 2016 sur la mise en place du sport sur ordonnance, il reste encore ce jour très confidentiel à la base, on avait décidé de créer cette section uniquement en essayant de travailler avec le milieu hospitalier et médical des personnes sur ordonnance. Ça a mis du temps à se mettre en place. On a beaucoup réfléchi sur... la manière de vouloir le développer, la manière dont on voulait se projeter sur ça. Et en prenant un petit peu de recul, on est sortis vraiment purement du cadre médical pour partir un petit peu sur la partie loisir-bien-être. Et c'est là, en fait, que ça a vraiment commencé à se développer. Et avec Derrière, en point d'orgue, lors de la Coupe du Monde de rugby 2023, ça a eu la chance d'avoir en France, on a pu faire un partenariat avec l'ensemble du CHU de Bordeaux pour mener trois actions. Ça s'appelait de manière très simple la Coupe du Monde de rugby à l'hôpital. C'est vraiment... Donc il y a d'abord eu au CHU de Pellegrin, où là on a pu faire pratiquer, ou montrer ce que pouvait être une activité juste ludique à des enfants qui sortaient une ou deux fois par an de leur chambre d'hôpital. Donc là, juste de voir les différents liens, ne serait-ce qu'avec les parents ou le personnel soignant, ça fait prendre du recul sur beaucoup d'actions qu'on mène. Et puis après, également à la Clinique Saint-André, on a fait une activité sportive pour également le personnel soignant. Et ensuite à Aux-les-Becs, on a proposé un tournoi de rugby à cinq, avec tous les étudiants de... l'Institut Médico-Social. Et en fait, on essaie de s'inscrire dans cette idée-là en se disant que la co-construction d'un projet, notamment sur du sport santé, du rugby santé en l'occurrence, elle est vraiment primordiale et de pouvoir travailler avec des acteurs justement comme le CHU, la mairie de Pessac ou même d'autres associations sportives ou non sportives par ailleurs, ça permet vraiment de légitimer un projet et surtout de pouvoir le développer tout au maximum. Oui,

  • Speaker #0

    bien sûr. Mais c'est vrai qu'avoir des partenariats comme vous pouvez avoir eu avec le CHU. C'est l'acteur principal de la santé. C'est le premier établissement auquel on pense. Donc, c'est génial. Mais du coup, vous avez eu des actions qu'auprès des jeunes et du personnel. Pour l'instant, il n'y a pas eu de public un peu plus âgé, adulte, du coup, par rapport à ces actions-là.

  • Speaker #1

    Public adulte, pardon, non, là, vraiment, sur... Sur notre section Sports Santé. Dans le sens où, en fait, les premiers adhérents et adhérentes qu'on a pu avoir, c'était des parents ou des proches des enfants de l'école de rugby parce qu'on propose la pratique pendant les créneaux de l'école de rugby. Aujourd'hui, sur la section, on doit avoir une vingtaine de personnes et la moyenne d'âge, si on veut faire une fourchette, ça doit aller de 35 à 55 ou 60 ans. Donc le public un petit peu plus vieux, entre guillemets, on l'a vraiment sur cette action. Et du coup, en plus, je me permets de dire qu'elle est encadrée. par une fille qui joue au club. Et l'idée, en fait, c'est ça. C'est que quand on est adhérent ou adhérente d'une association sportive, il ne s'agit pas uniquement d'être consommateur ou consommatrice, mais également de pouvoir donner de son temps. Et là, on en a la preuve parfaite parce que l'empêchement est de qualité et nous permet justement de...

  • Speaker #0

    C'est génial. Et puis que vous puissiez aussi toucher des licenciés qui sont sportivement ancrés dans le club, ça permet aussi qu'eux voient aussi un peu l'arrière-terrain. les vestiaires comme on peut dire de toutes ces actions et c'est dur aussi parfois de toucher parce que les sportifs, toi tu fais partie de l'équipe senior et elle du coup fait partie de l'équipe senior féminine, vous donnez déjà beaucoup de votre temps au niveau sportif donc c'est aussi permettre de toucher à autre chose, de faire vivre le club et de vivre aussi un peu de sa passion mais pour des causes un peu plus sociales, un peu plus, j'ai envie de dire nobles, mais c'est pas du tout ça, mais des causes qui touchent aussi d'autres choses que notre quotidien, par exemple, parce qu'au sein de notre entourage, on peut ne pas être touché du tout par ça, donc c'est beau aussi de voir ça.

  • Speaker #1

    Mais l'idée, en fait, c'est surtout de créer une dynamique, un club, encore une fois, une association, qu'elle soit sportive ou non, pour qu'une personne se sente intégrée à cette association. Il n'y a rien de mieux que de proposer différentes activités, de lui proposer de s'investir sur différents plans. Et là, tout de suite, l'engagement associatif est au-delà du juste.

  • Speaker #0

    Oui, bien sûr. Là, ça prend tout son sens en soi. Et au niveau des partenaires, du coup, parce que c'est, je pense, un sujet très important. C'est pratiquement 50%, je pense, d'une action pareille. Parce qu'il y a tout le côté humain, d'organisation, etc. Mais je pense que tu as fait partie de ceux qui ont géré aussi ce côté partenariat. alors si tu ne peux pas en parler on n'en parle pas mais en tout cas quels ont été du coup ces partenaires est-ce qu'il y a eu du partenariat via les ligues, les comités ou même la fédération il y a eu la fédération qui vous a mis le titre de section pilote mais à côté est-ce que vous avez eu de l'aide aussi en plus au niveau financier aide humaine aussi

  • Speaker #1

    Bien sûr. Après, l'avantage, lorsqu'on veut mener des actions, notamment comme le sport santé ou sa promotion, disons que tout de suite, ça attire des acteurs qui sont institutionnels ou privés. C'est beaucoup plus simple de se justifier d'une action. Il y a aussi toute une partie communication. Et pour ce qui est, par exemple... de la Coupe du Monde de rugby à l'hôpital, d'ailleurs que le club avait déjà mené en 2007. Les partenariats se sont faits assez simplement dans le sens où c'est un partenariat avec Bordeaux Métropole, également l'ensemble du CHU de Bordeaux. de manière assez indirecte, la Ligue s'est joint à notre action. Après, différents partenaires privés nous ont aidés, notamment par exemple au CHP Elgras, on a pu mettre une pelouse synthétique de 100 mètres carrés pour faire pratiquer. Ça, évidemment, ce n'est pas un outil d'Avel Club. Il y a des partenaires médiatiques aussi, entre guillemets, qui s'associent et qui s'intéressent à ce type d'action. Et en fait, en fonction de ce qu'on veut mettre en place, en fonction du secteur, et notamment le sport santé, tout de suite... ça permet de capter, sans forcément trop le chercher, tout un pôle de partenariat assez large. Après, nous, l'idée qu'on avait, c'était entre guillemets d'essayer de se faire un petit peu déposséder de l'action, dans le sens où, certes, c'est nous qui le mettions en place, mais plus les partenaires seraient investis, plus les gens seraient investis, plus l'action aura des chances de se développer. Donc, on a laissé venir un petit peu comme ça et au final, chacun a pu s'approprier, entre guillemets, l'action et l'événement et c'était bon.

  • Speaker #0

    C'est génial. C'est cool de... voir aussi que certaines associations sportives mettent un pied aussi dans ces événements-là, dans ces secteurs-là. Puis c'est dur aussi d'avoir les financements. Là, ça paraît simple dit comme ça, mais je pense que ça a dû prendre quand même quelques mois avant que l'action se mette en marche, etc. Mais en tout cas, je pense qu'on peut voir quand même une évolution par rapport à il y a une dizaine d'années sur ... Le poids du sport dans ces actions-là et à ces sujets-là, au niveau du rugby aussi, la FFR a mis plusieurs choses en place au niveau du rugby santé, du rugby loisir aussi, ça fait partie aussi un peu de ça. Est-ce que toi, depuis que tu es bénévole, tu as vu un peu cette évolution-là ou pas du tout ?

  • Speaker #1

    C'est un petit peu compliqué de le dire parce que ça fait un peu moins de 4 ans que je suis bénévole dans cette structure. J'ai eu la chance d'intégrer une structure qui a toujours voulu s'ancrer territorialement et à travers des actions sociales. Donc forcément, je n'ai pas assez de recul, mais après c'est sûr, on peut dire que... Jusqu'il y a une dizaine d'années, les associations sportives qui faisaient également du social étaient soit très vite catégorisées, et en plus avaient des fonctionnements plutôt singuliers, il n'y en avait pas énormément. Et après, la majorité des associations se sont vite rendues compte. que pour faire vivre un club, notamment sportif, il faut essayer de se diversifier un maximum. Et je pense qu'une réflexion qui était encore il y a quelques années, qui se faisait de manière assez confidentielle, maintenant c'est beaucoup élargi et on ne peut qu'aller dans ce sens.

  • Speaker #0

    C'est une bonne image que tu donnes du club, c'est une bonne image aussi que tu donnes de toutes ces actions-là. Je pense que ça peut aussi donner envie à d'autres personnes de s'investir. Est-ce que... des gens sont venus s'accrocher Ausha cet acte ces actions là parce que c'était ce sujet où vous avez vraiment eu que des personnes qui étaient déjà au sein du club pour ce l'organisation de sa bien

  • Speaker #1

    sûr la principale dynamique par les adhérents bénévoles qu'on peut avoir. Et en fait, juste le fait d'en parler, comme tu le disais, ça a été un projet où il y a plusieurs mois pour le mettre en place. Juste au final, petit à petit, avec le bouche-à-oreille au sein du club, de manière très simple, les parents... d'enfants de l'école de rugby sont venus nous voir vous mettez en place ce type d'action moi il se trouve que je suis infirmière que je suis médecin à cet endroit j'aimerais bien vous donner un coup de main même encore une fois on parlait des partenaires il y a deux partenaires notamment matériels qui nous ont aidés sur cet événement. Ils ont été ramenés par des parents proches du club. Donc au final, on peut compter un petit peu sur tout le monde et encore une fois c'est la chance de pouvoir monter un projet sur plusieurs mois. C'est qu'on a la possibilité de mettre un panel de très différentes personnes dans le même sens, dans un même objectif et au final petit à petit ça vient capter des individus qui n'avaient même pas prévu de s'engager.

  • Speaker #0

    Ouais ça vient naturellement. Bon, mais je pense qu'on a fait quand même le tour de cette action-là. Est-ce qu'au niveau de PESAC Rugby, vous avez d'autres actions qui vont venir prochainement ou pas du tout ? Vous continuez dans la même dynamique et tout se passe bien ?

  • Speaker #1

    L'idée, c'est ça. C'est surtout de pérenniser ce qu'on a mis en place. Après, on va essayer de développer un petit peu plus cette année notre intervention auprès du PESAC. sur les quartiers prioritaires de la ville, c'est aussi pour ça qu'on a un apprenti et un service civique. L'idée, c'est surtout de réussir à mettre quelque chose en place et surtout de le faire pérenniser parce que si c'est que ponctuel, si ça n'arrive qu'une fois tous les cinq ans, ça a forcément un impact.

  • Speaker #0

    Oui, ça a moins d'importance aussi et ça touche moins de gens aussi. Eh bien, parfait. Est-ce que tu as un petit mot à dire ? pour capter aussi l'attention de personnes qui n'oseraient pas venir en tant que bénévole, que ce soit à Pessac Rugby, mais aussi dans d'autres associations, sur aussi d'autres actions. Comment ils peuvent contacter les gens ? Comment ils peuvent approcher un peu ces actions-là ?

  • Speaker #1

    Déjà, je pense qu'il y a deux manières d'appréhender le bénévolat. Celui qui se fait un petit peu plus sur du moyen ou long terme, par le biais des clubs, des associations sportives culturelles. Donc, cela, on va dire que c'est les plus compliqués à capter, parce qu'à mon sens, c'est des personnes qui doivent venir, revenir et encore revenir pour se rendre compte que oui, Je me suis encore plus rendu compte de ce que ça pouvait être, des gens qui posent des congés pour faire partie d'un tel événement et qui vont donner 6, 8, 10 heures par jour, un peu 8 heures, sur plusieurs jours d'affilée. Ça fait le voir d'une autre manière. Et voilà, encore une fois, le bénévolat, certes, il peut être ponctuel, certes, il peut être un peu plus long.

  • Speaker #0

    Il y en a pour tout le monde. Et puis, il ne faut pas hésiter. Il faut surtout être bénévole pour quelque chose qui nous tient à cœur. Parce que je pense que c'est ça aussi qui fait vivre le bénévolat. Donc, voilà. Merci beaucoup, en tout cas, d'avoir donné ton temps, d'avoir partagé tes expériences. Donc, l'épisode de Terrain de cœur touche à sa fin. J'espère que cette conversation avec Victor vous a donné des idées. Merci. Vous a un peu motivé à devenir bénévole parce que c'est important. Et puis, la dernière fois, je vous ai posé une petite question. C'était réfléchissez à ce que vous pouvez mettre en place, quel temps vous pouvez donner pour une action qui vous tient à cœur, comme on disait. Ça peut prendre une heure, pas forcément huit heures. Ne faisons pas peur aux gens. Mais en tout cas, c'est très important pour les associations, c'est très important pour les actions que tous les clubs et toutes les associations peuvent mettre en place. Merci beaucoup. Merci à vous d'avoir été avec nous aujourd'hui. Et puis, on se retrouve très vite pour un nouvel épisode à propos du bénévolat et de toutes les actions sociales qu'on peut retrouver ensemble.

  • Speaker #1

    Merci.

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