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🌍 Environnement
🎾 Sport
🌮 Lifestyle
📰 Société
Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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74 episodes
2 playlists


Castellar, 17 août 1991, 6 heures du matin. Le petit village de l’arrière-pays mentonnais est encore endormi. Seul dans les rues étroites, Pierre Leschiera a enfourché sa moto. Comme tous les matins, le trentenaire rejoint son troupeau de mille moutons sur les pentes du mont Gramont. Dans les sentiers de montagne, le moteur de sa Yamaha blanche rugit. (sonore) Au-dessus du cimetière, le virage est serré. Le berger ralentit. Deux coups de fusils résonnent alors dans le silence. Touché dans le dos et à la tête Pierre s’écroule ...C’est un promeneur qui découvrira le corps du jeune homme quelques minutes plus tard. Quand Francis Leschiera, son père, arrive sur les lieux, il retient son souffle. Il sait que la mort de son fils n’est pas accidentelle. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
13min | Published on January 25, 2024


28 juillet 1976, 4 heures du matin. Le jour se lève à peine sur la prison des Baumettes, à Marseille. Dans les sous-sol sombres, un petit groupe d’hommes progresse silencieusement. Pour étouffer leurs pas, des couvertures ont été jetées à même le sol. Un gardien ouvre la porte de la cellule réservée aux condamnés à mort. Avec ses collègues, il se rue sur le jeune homme qui y dort encore. Réveillé en sursaut, le prisonnier hurle.Dans le couloir, ses avocats. Eux aussi font partie du convoi qui le mène à la guillotine. Un chemin de plusieurs minutes aussi long que cruel. Le cortège descend d’abord un escalier jaune métallique qui débouche sur un couloir de béton. Au bout de celui-ci, une table et une chaise en bois. Premier arrêt. Assis, l’homme qui s’apprête à monter sur l’échafaud fume une dernière cigarette. Il refuse le verre d’alcool qu’on lui tend. A côté, une pièce verte, sans lumière, au plafond bas. C’est ici que l’on coupe les cheveux du condamné. Et puis on ouvre une autre porte, pas très haute, qui oblige à se pencher pour la traverser. Une dernière marche à franchir. Voilà l’homme dans la cour d’exécution... face à lui la guillotine... à l’abri des regards. Il monte à l’échafaud. Sans dire un mot. On l’attache solidement avec des ficelles. Son corps bascule à l’horizontale et le bourreau déclenche le couperet ... qui s’abat dans un bruit sourd. Il est 4h13, Christian Ranucci vient de mourir.En 1974, il avait été jugé coupable de l’enlèvement et du meurtre d’une petite fille. À 22 ans, Christian Ranucci est le premier condamné à mort guillotiné sous le septennat de Valéry Giscard d'Estaing et l’un des derniers. Retour sur une affaire emblématique. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
15min | Published on January 25, 2024


21 octobre 1981. Dans le ciel de Marseille, un soleil d’arrière-saison se bat contre les nuages d’automne. Casque intégrale blanc sur la tête, blouson de cuir sur une chemise cravate, PIERRE MICHEL, 38 ans, premier juge d'instruction au tribunal de grande instance de Marseille, sort du Palais de Justice et enfourche sa moto, une Honda 125 Twin8, garée dans la cour. Comme tous les mercredis, il rentre déjeuner chez lui, avec sa femme et ses 2 filles. Comme souvent, il est en retard.A la sortie du Palais de Justice, il ne remarque pas qu’il est immédiatement pris en chasse par deux hommes entièrement vêtus de noir. Eux circulent sur une moto Honda CB 900 F Bol d'Or rouge.À 12 h 49, alors qu’il n’est plus qu’à quelques centaines de mètres de chez lui, le juge Michel ralentit à une intersection sur le boulevard Michelet.Le conducteur de la Honda rouge s’arrête net derrière lui. Son passager sort un révolver 9 mm Parabellum. Trois détonations claquent. La première balle le pénètre dans l'épaule, la deuxième dans le thorax, perfore le cœur et le poumon, la troisième à la base du cou, sectionne la moelle épinière. Le juge s’effondre sur le trottoir. Sa mort est instantanée. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
13min | Published on January 25, 2024


Malgré la chaleur, Jean Cocteau est engoncé dans un costume-cravate. Il semble perdu au milieu de la foule qui se presse pour obtenir un autographe. Pablo Picasso au contraire est décontracté. Il est en short, habitué et heureux d’être le centre de l’attention. Les deux monstres sacrés sont l’attraction du jour. Le poète touche-à-tout aux créations étranges. Et le peintre des figures irréelles, aux yeux et aux nez de travers. On est à l’été 1955 et dans la petite commune de Vallauris, située entre Cannes et Antibes, c’est l’effervescence. L’espagnol amoureux de la région y organise une « corrida ». Un spectacle de son pays natal. L’arène est tapissée de sable. La danse du taureau et du torero fait monter des volutes de poussière. L’animal s’anime devant les couleurs vives et l’homme en profite, il le taquine, il le rend fou. Le jeu est inégal, féroce… comme la relation de Cocteau l’admirateur et de Picasso, le facétieux. Pourtant, les deux stars du monde des arts se sont aimées. Leur amitié a même duré 50 ans. Peut-être parce qu’elle a pris racine dans un secret, une tragédie de leur enfance… Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
14min | Published on January 25, 2024


Paris 24 mars 1975 ... Rue de la Gaité. Bobino la célèbre salle de Music-Hall est pleine à craquer. La demande a été si forte qu’il a fallu rajouter dans l’urgence des sièges... plus un endroit de cette salle qui ne soit pas occupé !Le spectacle n’a pas encore commencé. L’artiste n’est pas encore sur scène ... et pourtant ... la salle résonne et tremble déjà des applaudissements. Une foule d’anonymes bien sûr... mais aussi Liza Minnelli, Alain Delon et Mireille Darc, Sophia Loren ou encore Mike Jagger... Tous sont là, tous voulaient être là ... avec elle... pour célébrer ses 50 ans de carrière... Standing Ovation !C’est à ce moment-là que Joséphine Baker entre en scène.Son corps fragile est paré d’une robe fourreau aux manches démesurées, et sa tête reste digne sous le chapeau aux 4000 plumes. Toute en rose, on croirait un oiseau, une perruche australienne prête à s’envoler. Son maquillage extravaguant coule. Ce soir, elle fait son grand retour à Paris, sa ville de cœur.L’américaine des années folles, la fille noire à la ceinture de bananes… À 68 ans, on la croyait ruinée, finie. Mais c’est bien elle sous les projecteurs.Au premier rang un couple se tient discrètement assis ... un couple qui n’est pas étranger au retour sur scène de cette grande artiste. Ils dénotent. Un peu. Tenue convenable, jambes pliées et cheveux sagement laqués pour elle. Son époux, à sa gauche est en costume et cravate. Sa fine moustache dessine son visage. Le Prince Rainier III et la Princesse Grace sont aussi de cette fête. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
14min | Published on January 12, 2024


Dimanche 19 mai 1996. Dans le ciel de Monaco, les nuages grondent et la pluie menace. Face aux tribunes qui surplombent la place du Casino, l’horloge du somptueux bâtiment de Monte Carlo affiche 16h24. Il ne reste plus que 5 minutes de course, et deux coureurs, le français Olivier Panis et le britannique David Coulthard, sont toujours au coude à coude ! 1 seconde et 5 centièmes séparent les 2 pilotes. Après 250 kilomètres de course et 2 heures d’un combat acharné dans les rues étroites de la ville, ce 75e tour sera le dernier. Les yeux fixés sur la piste, les 2 mains fermement accrochées au volant de sa Ligier, Panis transpire à grosses gouttes. Dans son rétroviseur, la McLaren rouge et blanche de Coulthard le menace de près. D’un coup, l’averse s'intensifie et la pluie inonde à nouveau la piste. Dans les tribunes, les parapluies s’ouvrent les uns après les autres. Sur le circuit, des flaques se forment. Les monoplaces sont à peine pilotables. Les virages transforment les pilotes en funambules. Et malgré cette pluie diluvienne Olivier Panis continue d’attaquer ! Entre les 2 coureurs, l’écart se creuse dans le virage serré de la Rascasse. Avec maintenant trois secondes et demie de retard sur la Ligier, David Coulthard sait qu’il ne reviendra plus sur le français. Au même instant, à travers la buée de son casque, le français aperçoit au loin le drapeau à damier se lever. Un dernier coup d’œil dans le rétro et le pilote exulte ! Il est 16h30, Olivier Panis, 29 ans, file à plus de 200 kilomètres à l’heure vers la première victoire de sa carrière... Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
11min | Published on January 12, 2024


10 janvier 1962. La nuit est tombée sur le port de New York Au large, le paquebot « United States », parti du Havre 3 jours plus tôt, fait son apparition. A son bord 2000 passagers qui s’apprêtent à débarquer ... l’un d’entre eux est un peu plus nerveux ... Il est sur le pont, debout, les mains enfoncées dans les poches de son long manteau en cuir... il contemple au loin les lumières... il sait qu’il joue gros. Son nom : Jacques Angelvin.Au même moment sur le quai balayé par un vent glacial, un homme, cigarette au bec et cheveux gominés attend l’arrivée du français. Il s’appelle François Scaglia dit “Petit François”. Scaglia est un mafieux marseillais très proche du milieu new-yorkais mais aussi très connu des services de police.Une fois le navire amarré, les dockers déchargent la voiture de Jacques Angelvin. C’est une Buick américaine qu’il a acheté d’occasion avant son départ. Il monte, démarre et retrouve François Scaglia qui prend place sur le siège passager. La voiture quitte le port. Direction Manhattan. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
15min | Published on January 12, 2024


19 novembre 2022 Monaco s’apprête à célébrer le jour le plus important de l’année : la fête du Prince. Plus qu’un hommage au souverain, c’est l’attachement de toute une communauté à la dynastie des Grimaldi, ciment de la Principauté, qu’on honore aujourd’hui. Dans les rues, les drapeaux rouges et blancs ont été sortis des armoires pour habiller les balcons monégasques. Toute la ville se prépare pour l’occasion. Tout à l’heure, après la messe solennelle et le Te Deum en la Cathédrale Saint Nicolas, le Prince va se présenter dans la Cour d’Honneur du Palais. A celles et ceux qui ont contribué « au rayonnement de la Principauté », il remettra insignes et médailles. Puis, avant le début des festivités, qui vont durer jusque tard dans la nuit, ce sera la prise d’armes : une cérémonie très symbolique, qui témoigne de l’indépendance du pays et de sa force pacifique.Qui a déjà vécu ce jour sacré sait combien l’émotion est palpable dans les rues et les maisons, les jours de fête nationale à Monaco.Dès les premières heures du matin, l’atmosphère y est unique au monde. Nous ne sommes plus seulement dans la capitale de l’élégance et du glamour, non : un peuple célèbre son Souverain, son altesse sérénissime, le Prince Albert II, descendant d’une des plus anciennes dynasties du monde : les GRIMALDI.700 ans d’histoire. Car oui, c’est en 1297 que le tout premier d’entre eux a posé le pied sur le Rocher, avec la bonne intention d’y rester. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
10min | Published on January 12, 2024


6 juillet 1971. Villefranche-sur-Mer. Villa Nellcôte. Cinq heures du matin. Une légère brise marine rafraichit l’air. Debout, sur la terrasse de la villa, une cigarette à la main, Keith Richards, l’emblématique guitariste des Rolling Stones contemple la mer. Il peut enfin se détendre. Il faut dire que la nuit a été longue et épuisante. La faute à cette séance d’enregistrement qui vient à peine de se terminer. Mick Jagger, Bill Wyman, Charlie Watts, Mike Taylor, Bobby Keys…ne tardent pas à le rejoindre. C'est ici à Villefranche-sur-Mer, entre les collines de l’arrière pays-niçois et le front Méditerranéen, que les Rolling Stones, ont choisi d’enregistrer leur dernier album : « Exile on Main Street ». Bien qu’ayant cherché plusieurs mois, les musiciens les plus célèbres du moment n’ont pas trouvé de studios appropriés pour les accueillir. C’est donc dans l’une des caves du somptueux manoir Belle Époque loué par Keith Richards qu’ils ont fini par improviser un studio d’enregistrement. Les murs ont été recouverts, à la va-vite, de moquette pour atténuer les sons et le matériel d’enregistrement branché. Un studio bien loin des standards auxquels ils sont habitués C’est donc dans un sous-sol où il fait une chaleur à crever, où l’humidité désaccorde sans cesse les guitares, où les coupures d’électricité sont fréquentes, où l’air est moite et épais et où les musiciens peinent à s’entendre que les Rolling Stones ont décidé de mener à bien à cette folle opération musicale. Mais malgré ces conditions improbables et des tensions au sein du groupe, on pressent, sans se le dire, qu’il y a là, au centre de ce bunker musical, un je ne sais quoi qui pourrait donner un son unique à l’album à venir… Retour sur un album de légende, enregistré face à la Méditerranée, qui a laissé une trace indélébile dans l’histoire du rock anglais. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
14min | Published on January 12, 2024


Mercredi 5 Mai 2004, la nuit tombe doucement sur le Royaume-Uni.Si dans le ciel de la capitale anglaise, les derniers rayons de soleil disparaissent sous de gros nuages noirs ; au sud-ouest de Londres, dans le quartier huppé de Chelsea, le stade de Stamford Bridge brille quant à lui de mille feux.Au milieu de la pelouse, les yeux rivés sur sa montre, l’homme en noir lève subitement le bras. Il est 20h45, le coup d’envoi du match retour des 1/2 finale de la Ligue des Champions est donné. Vainqueur 3 buts à 1 au match aller, les Monégasques abordent la rencontre avec 2 buts d’avance. Pas de quoi rassurer pour autant les hommes de Didier Deschamps... Dès l’entame de match, l’ASM subit les attaques répétées des joueurs anglais. Flavio Roma, le portier Monégasque résiste et repousse tous les ballons. Oui mais jusqu’à quand ?! Les Blues pressent... se ruent et imposent un rythme infernal !Au bord du terrain, crispé, Deschamps sert les poings. Depuis les tribunes, l’écho des chants des 40 000 supporters anglais intensifie la pression. 23e minutes, les filets tremblent une première fois. 1-0 pour Chelsea. 44e, le scénario catastrophe se produit, Franck Lampard ajuste du droit et marque ... 2-0. Les chants des supporters anglais redoublent... mais pour deux minutes seulement.À peine la remise en jeu jouée... Fernando Morientes délivre un ballon à Hugo Ibarra qui marque. Stamford Bridge est sous le choc. l’AS Monaco reprend en main son destin et ne laissent plus aucune chance à son adversaire. À la 61ème c’est le même Fernando Morientes qui finira le travail... Score final, 2-2.Auteur cette année-là d’un parcours exceptionnel, l’ASM atteint la finale de la plus prestigieuse des compétitions Européennes.Retour sur l’une des plus belles pages de l’histoire du football français… Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
13min | Published on January 12, 2024
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74 episodes
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Castellar, 17 août 1991, 6 heures du matin. Le petit village de l’arrière-pays mentonnais est encore endormi. Seul dans les rues étroites, Pierre Leschiera a enfourché sa moto. Comme tous les matins, le trentenaire rejoint son troupeau de mille moutons sur les pentes du mont Gramont. Dans les sentiers de montagne, le moteur de sa Yamaha blanche rugit. (sonore) Au-dessus du cimetière, le virage est serré. Le berger ralentit. Deux coups de fusils résonnent alors dans le silence. Touché dans le dos et à la tête Pierre s’écroule ...C’est un promeneur qui découvrira le corps du jeune homme quelques minutes plus tard. Quand Francis Leschiera, son père, arrive sur les lieux, il retient son souffle. Il sait que la mort de son fils n’est pas accidentelle. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
13min | Published on January 25, 2024


28 juillet 1976, 4 heures du matin. Le jour se lève à peine sur la prison des Baumettes, à Marseille. Dans les sous-sol sombres, un petit groupe d’hommes progresse silencieusement. Pour étouffer leurs pas, des couvertures ont été jetées à même le sol. Un gardien ouvre la porte de la cellule réservée aux condamnés à mort. Avec ses collègues, il se rue sur le jeune homme qui y dort encore. Réveillé en sursaut, le prisonnier hurle.Dans le couloir, ses avocats. Eux aussi font partie du convoi qui le mène à la guillotine. Un chemin de plusieurs minutes aussi long que cruel. Le cortège descend d’abord un escalier jaune métallique qui débouche sur un couloir de béton. Au bout de celui-ci, une table et une chaise en bois. Premier arrêt. Assis, l’homme qui s’apprête à monter sur l’échafaud fume une dernière cigarette. Il refuse le verre d’alcool qu’on lui tend. A côté, une pièce verte, sans lumière, au plafond bas. C’est ici que l’on coupe les cheveux du condamné. Et puis on ouvre une autre porte, pas très haute, qui oblige à se pencher pour la traverser. Une dernière marche à franchir. Voilà l’homme dans la cour d’exécution... face à lui la guillotine... à l’abri des regards. Il monte à l’échafaud. Sans dire un mot. On l’attache solidement avec des ficelles. Son corps bascule à l’horizontale et le bourreau déclenche le couperet ... qui s’abat dans un bruit sourd. Il est 4h13, Christian Ranucci vient de mourir.En 1974, il avait été jugé coupable de l’enlèvement et du meurtre d’une petite fille. À 22 ans, Christian Ranucci est le premier condamné à mort guillotiné sous le septennat de Valéry Giscard d'Estaing et l’un des derniers. Retour sur une affaire emblématique. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
15min | Published on January 25, 2024


21 octobre 1981. Dans le ciel de Marseille, un soleil d’arrière-saison se bat contre les nuages d’automne. Casque intégrale blanc sur la tête, blouson de cuir sur une chemise cravate, PIERRE MICHEL, 38 ans, premier juge d'instruction au tribunal de grande instance de Marseille, sort du Palais de Justice et enfourche sa moto, une Honda 125 Twin8, garée dans la cour. Comme tous les mercredis, il rentre déjeuner chez lui, avec sa femme et ses 2 filles. Comme souvent, il est en retard.A la sortie du Palais de Justice, il ne remarque pas qu’il est immédiatement pris en chasse par deux hommes entièrement vêtus de noir. Eux circulent sur une moto Honda CB 900 F Bol d'Or rouge.À 12 h 49, alors qu’il n’est plus qu’à quelques centaines de mètres de chez lui, le juge Michel ralentit à une intersection sur le boulevard Michelet.Le conducteur de la Honda rouge s’arrête net derrière lui. Son passager sort un révolver 9 mm Parabellum. Trois détonations claquent. La première balle le pénètre dans l'épaule, la deuxième dans le thorax, perfore le cœur et le poumon, la troisième à la base du cou, sectionne la moelle épinière. Le juge s’effondre sur le trottoir. Sa mort est instantanée. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
13min | Published on January 25, 2024


Malgré la chaleur, Jean Cocteau est engoncé dans un costume-cravate. Il semble perdu au milieu de la foule qui se presse pour obtenir un autographe. Pablo Picasso au contraire est décontracté. Il est en short, habitué et heureux d’être le centre de l’attention. Les deux monstres sacrés sont l’attraction du jour. Le poète touche-à-tout aux créations étranges. Et le peintre des figures irréelles, aux yeux et aux nez de travers. On est à l’été 1955 et dans la petite commune de Vallauris, située entre Cannes et Antibes, c’est l’effervescence. L’espagnol amoureux de la région y organise une « corrida ». Un spectacle de son pays natal. L’arène est tapissée de sable. La danse du taureau et du torero fait monter des volutes de poussière. L’animal s’anime devant les couleurs vives et l’homme en profite, il le taquine, il le rend fou. Le jeu est inégal, féroce… comme la relation de Cocteau l’admirateur et de Picasso, le facétieux. Pourtant, les deux stars du monde des arts se sont aimées. Leur amitié a même duré 50 ans. Peut-être parce qu’elle a pris racine dans un secret, une tragédie de leur enfance… Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
14min | Published on January 25, 2024


Paris 24 mars 1975 ... Rue de la Gaité. Bobino la célèbre salle de Music-Hall est pleine à craquer. La demande a été si forte qu’il a fallu rajouter dans l’urgence des sièges... plus un endroit de cette salle qui ne soit pas occupé !Le spectacle n’a pas encore commencé. L’artiste n’est pas encore sur scène ... et pourtant ... la salle résonne et tremble déjà des applaudissements. Une foule d’anonymes bien sûr... mais aussi Liza Minnelli, Alain Delon et Mireille Darc, Sophia Loren ou encore Mike Jagger... Tous sont là, tous voulaient être là ... avec elle... pour célébrer ses 50 ans de carrière... Standing Ovation !C’est à ce moment-là que Joséphine Baker entre en scène.Son corps fragile est paré d’une robe fourreau aux manches démesurées, et sa tête reste digne sous le chapeau aux 4000 plumes. Toute en rose, on croirait un oiseau, une perruche australienne prête à s’envoler. Son maquillage extravaguant coule. Ce soir, elle fait son grand retour à Paris, sa ville de cœur.L’américaine des années folles, la fille noire à la ceinture de bananes… À 68 ans, on la croyait ruinée, finie. Mais c’est bien elle sous les projecteurs.Au premier rang un couple se tient discrètement assis ... un couple qui n’est pas étranger au retour sur scène de cette grande artiste. Ils dénotent. Un peu. Tenue convenable, jambes pliées et cheveux sagement laqués pour elle. Son époux, à sa gauche est en costume et cravate. Sa fine moustache dessine son visage. Le Prince Rainier III et la Princesse Grace sont aussi de cette fête. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
14min | Published on January 12, 2024


Dimanche 19 mai 1996. Dans le ciel de Monaco, les nuages grondent et la pluie menace. Face aux tribunes qui surplombent la place du Casino, l’horloge du somptueux bâtiment de Monte Carlo affiche 16h24. Il ne reste plus que 5 minutes de course, et deux coureurs, le français Olivier Panis et le britannique David Coulthard, sont toujours au coude à coude ! 1 seconde et 5 centièmes séparent les 2 pilotes. Après 250 kilomètres de course et 2 heures d’un combat acharné dans les rues étroites de la ville, ce 75e tour sera le dernier. Les yeux fixés sur la piste, les 2 mains fermement accrochées au volant de sa Ligier, Panis transpire à grosses gouttes. Dans son rétroviseur, la McLaren rouge et blanche de Coulthard le menace de près. D’un coup, l’averse s'intensifie et la pluie inonde à nouveau la piste. Dans les tribunes, les parapluies s’ouvrent les uns après les autres. Sur le circuit, des flaques se forment. Les monoplaces sont à peine pilotables. Les virages transforment les pilotes en funambules. Et malgré cette pluie diluvienne Olivier Panis continue d’attaquer ! Entre les 2 coureurs, l’écart se creuse dans le virage serré de la Rascasse. Avec maintenant trois secondes et demie de retard sur la Ligier, David Coulthard sait qu’il ne reviendra plus sur le français. Au même instant, à travers la buée de son casque, le français aperçoit au loin le drapeau à damier se lever. Un dernier coup d’œil dans le rétro et le pilote exulte ! Il est 16h30, Olivier Panis, 29 ans, file à plus de 200 kilomètres à l’heure vers la première victoire de sa carrière... Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
11min | Published on January 12, 2024


10 janvier 1962. La nuit est tombée sur le port de New York Au large, le paquebot « United States », parti du Havre 3 jours plus tôt, fait son apparition. A son bord 2000 passagers qui s’apprêtent à débarquer ... l’un d’entre eux est un peu plus nerveux ... Il est sur le pont, debout, les mains enfoncées dans les poches de son long manteau en cuir... il contemple au loin les lumières... il sait qu’il joue gros. Son nom : Jacques Angelvin.Au même moment sur le quai balayé par un vent glacial, un homme, cigarette au bec et cheveux gominés attend l’arrivée du français. Il s’appelle François Scaglia dit “Petit François”. Scaglia est un mafieux marseillais très proche du milieu new-yorkais mais aussi très connu des services de police.Une fois le navire amarré, les dockers déchargent la voiture de Jacques Angelvin. C’est une Buick américaine qu’il a acheté d’occasion avant son départ. Il monte, démarre et retrouve François Scaglia qui prend place sur le siège passager. La voiture quitte le port. Direction Manhattan. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
15min | Published on January 12, 2024


19 novembre 2022 Monaco s’apprête à célébrer le jour le plus important de l’année : la fête du Prince. Plus qu’un hommage au souverain, c’est l’attachement de toute une communauté à la dynastie des Grimaldi, ciment de la Principauté, qu’on honore aujourd’hui. Dans les rues, les drapeaux rouges et blancs ont été sortis des armoires pour habiller les balcons monégasques. Toute la ville se prépare pour l’occasion. Tout à l’heure, après la messe solennelle et le Te Deum en la Cathédrale Saint Nicolas, le Prince va se présenter dans la Cour d’Honneur du Palais. A celles et ceux qui ont contribué « au rayonnement de la Principauté », il remettra insignes et médailles. Puis, avant le début des festivités, qui vont durer jusque tard dans la nuit, ce sera la prise d’armes : une cérémonie très symbolique, qui témoigne de l’indépendance du pays et de sa force pacifique.Qui a déjà vécu ce jour sacré sait combien l’émotion est palpable dans les rues et les maisons, les jours de fête nationale à Monaco.Dès les premières heures du matin, l’atmosphère y est unique au monde. Nous ne sommes plus seulement dans la capitale de l’élégance et du glamour, non : un peuple célèbre son Souverain, son altesse sérénissime, le Prince Albert II, descendant d’une des plus anciennes dynasties du monde : les GRIMALDI.700 ans d’histoire. Car oui, c’est en 1297 que le tout premier d’entre eux a posé le pied sur le Rocher, avec la bonne intention d’y rester. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
10min | Published on January 12, 2024


6 juillet 1971. Villefranche-sur-Mer. Villa Nellcôte. Cinq heures du matin. Une légère brise marine rafraichit l’air. Debout, sur la terrasse de la villa, une cigarette à la main, Keith Richards, l’emblématique guitariste des Rolling Stones contemple la mer. Il peut enfin se détendre. Il faut dire que la nuit a été longue et épuisante. La faute à cette séance d’enregistrement qui vient à peine de se terminer. Mick Jagger, Bill Wyman, Charlie Watts, Mike Taylor, Bobby Keys…ne tardent pas à le rejoindre. C'est ici à Villefranche-sur-Mer, entre les collines de l’arrière pays-niçois et le front Méditerranéen, que les Rolling Stones, ont choisi d’enregistrer leur dernier album : « Exile on Main Street ». Bien qu’ayant cherché plusieurs mois, les musiciens les plus célèbres du moment n’ont pas trouvé de studios appropriés pour les accueillir. C’est donc dans l’une des caves du somptueux manoir Belle Époque loué par Keith Richards qu’ils ont fini par improviser un studio d’enregistrement. Les murs ont été recouverts, à la va-vite, de moquette pour atténuer les sons et le matériel d’enregistrement branché. Un studio bien loin des standards auxquels ils sont habitués C’est donc dans un sous-sol où il fait une chaleur à crever, où l’humidité désaccorde sans cesse les guitares, où les coupures d’électricité sont fréquentes, où l’air est moite et épais et où les musiciens peinent à s’entendre que les Rolling Stones ont décidé de mener à bien à cette folle opération musicale. Mais malgré ces conditions improbables et des tensions au sein du groupe, on pressent, sans se le dire, qu’il y a là, au centre de ce bunker musical, un je ne sais quoi qui pourrait donner un son unique à l’album à venir… Retour sur un album de légende, enregistré face à la Méditerranée, qui a laissé une trace indélébile dans l’histoire du rock anglais. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
14min | Published on January 12, 2024


Mercredi 5 Mai 2004, la nuit tombe doucement sur le Royaume-Uni.Si dans le ciel de la capitale anglaise, les derniers rayons de soleil disparaissent sous de gros nuages noirs ; au sud-ouest de Londres, dans le quartier huppé de Chelsea, le stade de Stamford Bridge brille quant à lui de mille feux.Au milieu de la pelouse, les yeux rivés sur sa montre, l’homme en noir lève subitement le bras. Il est 20h45, le coup d’envoi du match retour des 1/2 finale de la Ligue des Champions est donné. Vainqueur 3 buts à 1 au match aller, les Monégasques abordent la rencontre avec 2 buts d’avance. Pas de quoi rassurer pour autant les hommes de Didier Deschamps... Dès l’entame de match, l’ASM subit les attaques répétées des joueurs anglais. Flavio Roma, le portier Monégasque résiste et repousse tous les ballons. Oui mais jusqu’à quand ?! Les Blues pressent... se ruent et imposent un rythme infernal !Au bord du terrain, crispé, Deschamps sert les poings. Depuis les tribunes, l’écho des chants des 40 000 supporters anglais intensifie la pression. 23e minutes, les filets tremblent une première fois. 1-0 pour Chelsea. 44e, le scénario catastrophe se produit, Franck Lampard ajuste du droit et marque ... 2-0. Les chants des supporters anglais redoublent... mais pour deux minutes seulement.À peine la remise en jeu jouée... Fernando Morientes délivre un ballon à Hugo Ibarra qui marque. Stamford Bridge est sous le choc. l’AS Monaco reprend en main son destin et ne laissent plus aucune chance à son adversaire. À la 61ème c’est le même Fernando Morientes qui finira le travail... Score final, 2-2.Auteur cette année-là d’un parcours exceptionnel, l’ASM atteint la finale de la plus prestigieuse des compétitions Européennes.Retour sur l’une des plus belles pages de l’histoire du football français… Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
13min | Published on January 12, 2024