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The Fabricants

Alisson Chauveau et P'tit bout de lumière

Alisson Chauveau et P'tit bout de lumière

26min |30/05/2024
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Description

Qui ne s'est jamais senti un peu tendu·e avant une intervention (ou même visite !) médicale ?
Le dentiste, on en parle ?
Alisson Chauveau a un rapport très fort aux soins pédiatriques, depuis l'enfance. Devenue grande, elle innove en proposant un dispositif de distraction et d'apaisement pour les enfants, déployé en cabinet dentaire.
Un travail mêlant technologie, design, animation mais aussi sophrologie, relaxation et hypnose PENDANT les soins des petits. Une solution où l'enfant, le parent, et le praticien sont acteurs pour un rapport aux soins apaisés.

Retrouvez P'tit Bout de Lumière sur :
Le site web : https://ptitboutdelumiere.com/
Instagram : https://www.instagram.com/ptitboutdelumiere/
Page entreprise LinkedIn : https://www.linkedin.com/company/p-tit-bout-de-lumiere/?originalSubdomain=fr

Vidéo de présentation : https://www.youtube.com/watch?v=B-VsUndVsQo&t=3s 

Et une vidéo en accès libre pour préparer votre prochain rdv chez le dentiste avec P'tit Bout de Lumière :
https://www.youtube.com/watch?v=s_45GJk0nI4&ab_channel=P%27titBoutdeLumi%C3%A8re

Retrouvez Alisson Chauveau sur :
LinkedIn : https://www.linkedin.com/in/alisson-chauveau-5874a1160/

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Cheers!


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Priscilia

    Bonjour et bienvenue sur The Fabricants. Dans ce podcast, sous forme d'interview ou en solo, je vous présente des créateurs, créatrices et porteurs de projets qui imaginent des objets, de nouvelles matières, de nouveaux regards et de nouveaux espaces vers de nouveaux possibles. Vos gestes, design, santé, tradition et innovation, dans cette saison 1 de The Fabricants que j'ai appelée Foisonnement, on décloise, on dessilote, on découvre des projets reliés par leurs belles intentions et l'excellence de leur réalisation. Je suis Priscilia Guillot, marketer et copywriter, curieuse et sensible aux projets pleins de sens. Aujourd'hui, je reçois Alison Chauveau pour P'tit Bout de Lumière, une solution de distraction et d'apaisement en réalité virtuelle, pour les soins dentaires pédiatriques. Bienvenue sur The Fabricants. Bonjour Alison.

  • Alisson

    Bonjour Priscilia.

  • Priscilia

    Je suis ravie de te recevoir aujourd'hui pour parler de P'tit Bout de Lumière. C'est un dispositif de distraction et d'apaisement des petits patients pendant les soins dentaires pédiatriques . On va aborder le sujet ensemble et le cheminement de cette idée. Mais d'abord, est-ce que tu peux te présenter en quelques mots ?

  • Alisson

    Je m'appelle Alison Chauveau, j'ai 27 ans et je suis la présidente de la société P'tit Bout de Lumière.

  • Priscilia

    Petit Bout de Lumière, aujourd'hui, qu'est-ce que c'est ? Est-ce que tu peux nous expliquer en quoi consiste ce dispositif ?

  • Alisson

    Alors, chez Petit Boulumière, on va créer des histoires interactives en réalité virtuelle. Les enfants vont avoir des petites lunettes de réalité virtuelle. L'objectif était de créer des histoires qui soient à la fois interactives, pour rendre acteur vraiment l'enfant par le biais d'une petite manette. On a travaillé de pair avec des professionnels de santé, on a intégré de l'hypnose conversationnelle et des exercices de respiration, de sophrologie, pour vraiment utiliser et exploiter la globalité de la technologie au service d'une prise en charge différente et plus douce pour les petits enfants.

  • Priscilia

    Alors moi, comme je suis allée voir, donc je vois un petit peu à quoi ça ressemble, mais pour les gens qui ne l'ont jamais vu, c'est des lunettes de réalité virtuelle, c'est ça, comme un casque.

  • Alisson

    C'est ça, il faut les imaginer un petit peu plus petites quand même qu'un casque. Nous, on travaille avec le modèle HTC Vive Flow. Donc, c'est des petites lunettes, une fois qu'on les a, à des yeux de mouche, si je caricature un peu la chose. Et donc, elles sont relativement légères. Donc, ça permet à ce que ça soit le plus adapté, on va dire, pour la petite tête des enfants.

  • Priscilia

    Et à travers ces lunettes, il y a toute une histoire, tout un univers qui est... très immersif et participatif. Et donc, l'enfant lui-même peut interagir et jouer avec un petit personnage ou créer ses histoires, c'est ça ?

  • Alisson

    C'est ça, exactement. Donc en fait, on va voir, les histoires sont composées de plusieurs scènes. Il y a toute une méthodologie qui a été travaillée et cette méthodologie d'histoire, elle est aussi adaptée aux soins dentaires. Donc on va y retrouver pas mal de métaphores thérapeutiques par rapport aux soins dentaires. Dans la phase d'introduction, on a un petit personnage principal qui s'appelle Thibou. Donc il faut vraiment voir Thibou comme à la fois l'ami du dentiste, mais aussi l'ami de l'enfant et le compagnon de l'enfant. Et il faut aider Thibaut pour accomplir plusieurs petites missions. Donc, il va se présenter, il va commencer à demander à l'enfant dans quelle histoire il va vouloir partir. Est-ce qu'il préfère partir dans l'espace ou est-ce qu'il préfère partir dans l'océan ? Donc, à ce moment-là, en fait, l'enfant va pouvoir choisir la planète dans laquelle il veut voyager. Et ensuite, on va pouvoir passer à la deuxième partie avec à chaque fois un exercice de respiration qui est vraiment guidé. Donc en fait, il faut imaginer que Tibu, c'est une petite boule avec des ailes, et donc il va grossir et rétrécir en même temps avec toute une musique spécifique pour vraiment inciter l'enfant à respirer. Et ensuite, on va enchaîner sur deux petits jeux qui vont vraiment être là pour mettre à disposition des métaphores thérapeutiques ou renforcer l'état de catalepsie. Alors en fait, l'état de catalepsie, ça va être un état qui va permettre de, quand on est plus concentré sur sa main, on est moins concentré sur sa bouche. Donc on va faire faire des petits dessins en fait à l'enfant avec un retour par vibration au niveau de la malle pour vraiment déporter en fait son attention autre part que ce que le dentiste est en train de faire dans sa bouche. Il faut voir la solution comme comme un nouvel outil de communication aussi entre l'enfant et le praticien, parce qu'on en place plein de choses, donc il y a une histoire qui est narrée, mais il y a aussi vachement de temps et d'espace où il n'y a que de la musique ambiante qui permet de décontracter l'enfant, et tout le monde entend ce qui se passe, et tout le monde peut voir ce qui se passe grâce à un retour visuel sur tablette.

  • Priscilia

    Oui, alors c'est ça que je trouvais, déjà je trouve l'idée fascinante, mais en plus, si j'ai bien compris... C'est-à-dire que le praticien lui-même peut aussi surveiller un peu ce qui se passe et s'il sent l'enfant un petit peu plus tendu, il peut actionner une des solutions, soit donc plutôt une petite histoire liée à l'hypnose ou plus de respiration. Il est acteur lui aussi, c'est-à-dire qu'il y a un vrai dialogue entre l'enfant, le praticien et le dispositif.

  • Alisson

    C'est ça. Et même, je dirais, même aussi également avec le parent. Parce que c'est vrai que la plupart du temps, quand l'enfant est très anxieux, en tant que parent, on est aussi très anxieux. Parfois même plus stressé que son propre enfant. Et donc, en fait, cette tablette-là, elle peut complètement être mis dans les mains des parents. Et en fait, c'est les parents qui vont gérer, entre guillemets, le déroulé de l'histoire. Donc, le praticien connaît très bien comment ça fonctionne. Et donc, dire, ah, ben là... vous pouvez déclencher un exercice de respiration. Donc hop, on respire. Il y a tout le retour visuel ou déclencher une stimulation sensorielle, par exemple sous un feu d'artifice ou des choses comme ça. Et donc, en fait, on peut suivre. Il y a tout un système de score. Donc, le parent devient aussi impliqué que son enfant. Et on peut communiquer sur ça de manière tripartite, en fait, réellement.

  • Priscilia

    Mais alors, comment t'es venue cette idée incroyable ?

  • Alisson

    Ça, c'est une bonne question. C'est une bonne question. Alors, l'idée, on va dire qu'elle va prendre racine de mon enfance, où pour moi, les soins ont été réguliers et compliqués. Et donc, j'ai grandi en fascinant un peu mes parents, en leur disant plus tard, je serai médecin et ça ne se passera pas comme ça pour les enfants Donc, j'ai tenté première année de médecine. Et au final, ça ne l'a pas forcément fait. Je suis partie en licence de neurosciences comportementales et en fait je me suis retrouvée un peu face à moi-même dans le sens où je ne voulais pas faire d'enseignement, je ne voulais pas faire de recherche, j'avais toujours cette problématique entre guillemets et j'avais l'impression que c'était un peu une mission que je devais réussir à accomplir qui était d'arriver à trouver quelque chose qui apaise les enfants et on voit qu'on démystifie un peu cette bouse blanche. donc pas mal d'introspection on va dire de réflexion qui ont fait qu'un jour un peu par hasard je sais pas si le hasard existe par hasard je me suis retrouvée sur un startup week-end, donc un startup week-end c'est les gens arrivent sur le vendredi soir avec une idée ils présentent devant plusieurs personnes et ensuite il y a un choix d'avec qui on veut aller travailler sur l'idée et à la fin on passe sur un jury et on est lauréat ou pas il s'avère que j'étais un peu mal inscrite, mais au final, j'avais un peu une idée quand même. Donc, j'ai présenté, on va dire, mon idée de prise en charge des enfants qui n'avaient rien de concret, à part, je veux que ça se passe mieux. C'est ma mission.

  • Priscilia

    Tu avais pas de projet vraiment préparé. Enfin, t'es arrivée là et voilà, c'était l'occasion pour toi, peut-être de verbaliser auprès d'autres, en tout cas, cette envie que tu avais.

  • Alisson

    Exactement, c'est ça Exactement, puis à cette époque-là donc on était en 2018 je ne connaissais rien du tout à l'entrepreneuriat mais je m'étais dit que ça allait être un week-end sympa et en fait il s'avère que ce week-end était axé sur parce qu'il y a toujours des thématiques, sur les nouvelles technologies je ne connaissais pas non plus grand-chose sur les nouvelles technologies donc ça a été un peu un challenge on va dire en 48 heures et en fait il s'avère qu'on a été lauréat Donc, il y a des gens déjà qui ont voulu travailler avec moi.

  • Priscilia

    Génial.

  • Alisson

    Et ensuite, après, le projet a été l'OREA. Et en fait, pour moi, ça a été une évidence. Donc, à l'époque, le projet, c'était de réaliser les rêves en réalité virtuelle des enfants qui ne pouvaient pas sortir de l'hôpital.

  • Priscilia

    D'accord. Donc, ça, c'était la première idée. C'était le bulbe, quoi.

  • Alisson

    C'était le bulbe qui s'était… Oui, on avait matérialisé ça en 48 heures. Bon, après, ça a un peu dévié, on va dire. Parce qu'au tout début… on veut tout faire. Donc, je voulais une solution avant les soins, je voulais une solution pendant le soin, je voulais une solution après les soins. Et en fait, au final, on ne peut faire qu'étape par étape. Donc, il y a pas mal de... Mais oui, ça a commencé comme ça.

  • Priscilia

    De cette idée, donc, on est parti, parce que là, déjà, ça a vachement avancé. On est parti de, il faut que ça change, il faut que la prise en charge des petits patients change. En fait, voilà, moi, je veux une solution avant, pendant, après les soins. Et puis après, tu es arrivé comme ça, petit à petit. à cette idée en recentrant, justement parce que tu le disais, on ne peut pas tout faire, en recentrant en fait, tu as réussi à axer sur les soins dentaires et finalement, les choses auxquelles tu as dû renoncer c'est peut-être ça qui t'a permis aussi de développer un petit bout de lumière, justement sans t'éparpiller et sans essayer de tout faire à la fois dès le départ ?

  • Alisson

    Oui, enfin, j'ai plutôt choisi que renoncer en soi parce qu'il y a toujours pas mal de projets qui sont pour le futur. Mais en soi, ça a été énormément de rencontres et d'échanges avec différents professionnels de santé, mais aussi beaucoup de revues de littérature scientifique, qu'est-ce qui se fait, qu'est-ce qui fonctionne. Et en fait, petit à petit, il y a cette partie-là, et il va y avoir toute la partie Trouver un modèle économique parce que c'est bien beau. de lever beaucoup de fonds, mais si on n'est pas rentable, si on n'arrive pas à trouver un modèle économique, derrière, on ne pourra rien faire, entre guillemets, et ne pas décupler cette mission et ce projet. Donc, il faut arriver à toujours trouver le juste milieu entre les deux, ce qui est hyper difficile. Et en fait, ça va être énormément de rencontres, notamment la rencontre avec le docteur Rambouille Roturier, qui, après, est devenu mon associé quand la société a été créée. qui au final m'a vraiment permis de pouvoir recentrer sur le dentaire et vraiment me dire, ok, là, ça peut être une première cible, un premier accès au marché qui est intéressant de par le besoin et de par derrière l'appétence technologique que peuvent avoir aussi les chirurgiens dentistes.

  • Priscilia

    Oui, d'ailleurs, j'invite les gens qui nous écoutent à aller sur le site parce qu'il y a une petite vidéo explicative où le docteur Roturier explique son expérience avec Thibault Luner et la vidéo est très claire et très chouette. Et oui, j'entends bien en fait. Donc, en effet, le terme était mal choisi. Ce n'est pas renoncé, mais c'était en fait priorisé. C'est-à-dire, qu'est-ce que je priorise pour réussir à avancer parce que je ne pourrais pas tout faire en même temps ?

  • Alisson

    Oui, c'est ça. C'est exactement ça.

  • Priscilia

    Pour toi ? Maintenant, avec le recul, après quelques années, la première étape concrète, est-ce que c'est cet engouement qu'ont eu les gens quand tu as présenté cette première idée lors du Startup Weekend ou est-ce qu'il y a eu une autre étape, peut-être le premier dispositif concret, la première paire de lunettes ? À quel moment tu t'es dit Oh là là, waouh, mais c'est fait, c'est concret

  • Alisson

    J'aurais tendance à dire que... Il y a toujours des grandes étapes en soi, ne serait-ce que quand on a fait les premiers tests d'utilisation chez les dentistes avant même de la mettre sur le marché. Au final, le premier test était quasiment très chaotique parce que c'est normal, c'est de la technologie. J'ai réussi à faire tout à l'oreille, le retour visuel sur tablette ne fonctionnait pas, mais le petit patient met les étoiles dans les yeux, il était ravi, donc c'était génial. Et en soi, on ne considère pas forcément que ce soit une étape, c'est des parties du chemin. la création de la société quand on doit signer tous les papiers ou autre mais je le vois plus comme un si ça reste des étapes des marches quoi des marches qui sont franchies oui c'est ça

  • Priscilia

    Aujourd'hui, Petit Bout de Lumière, c'est qui s'en sert ? Quels sont les retours ? Comment ça fonctionne ?

  • Alisson

    Aujourd'hui, Petit Bout de Lumière, on va être deux à temps plein au bureau, avec Manon, une des troisième associées fondatrices. Comment ça fonctionne ? On propose la solution aux chirurgiens dentistes qui soignent les enfants. Il faut savoir que tous les chirurgiens dentistes ne soignent pas forcément tous les enfants, parce qu'il y en a certains qui le soignent. pas coopérant, on va dire, et c'est plus compliqué de prendre en charge un enfant. d'énergie et de temps et de patience. Donc ça, ça va vraiment être notre cible de clients. Derrière, à côté de ça, Petite Boubinière est à l'île de la Réunion, en Suisse, bientôt au Maroc, en France. Donc on est un peu partout. Pour l'instant, on est uniquement sur du francophone parce que nos histoires sont essentiellement en français. Et on est également dans trois CHU pour du retour. scientifiques au niveau de tests d'exercice. Donc, on est implanté un peu partout et on a commencé à se déployer en juillet dernier. D'accord. Donc, en 2023.

  • Priscilia

    Donc, des retours ultra positifs. Et ce sont les cabinets, les chirurgiens qui vous contactent ?

  • Alisson

    En fait, le boule d'oreille dans ce milieu fonctionne vraiment très très bien. Après, on a ciblé aussi des salons bien spécifiques sur du dentaire pour les enfants. Donc au final, on a notre cible et on connaît bien notre cible. Mais c'est vrai qu'au final, en général, le bouche à oreille ou ce confrère-là, il a la solution. Je lui passe un petit coup de fil, je vois comment ça fonctionne et après, je prends rendez-vous.

  • Priscilia

    Donc là, le petit bout de lumière, c'est pour l'instant dédié au... aux petits patients et aux chirurgiens dentistes spécialisés en pédiatrie. Mais moi, quand j'ai découvert ce projet, parce que je vous suivais sur LinkedIn et quand on a parlé un petit peu pour préparer cet entretien, je me suis dit, moi je veux la même chose pour les adultes quand je vais chez le dentiste. Et pourtant, je n'ai pas très peur du dentiste, mais c'est vrai, le docteur Routurier t'explique bien d'ailleurs, il y a cette appréhension quand même liée aux outils du dentiste. qui font parfois un petit peu peur, il y a un petit côté bricolage quand même, qui est un peu anxiogène. Et c'est vrai qu'on peut imaginer aussi, éventuellement, soit d'autres prises en charge médicales ou soit peut-être d'autres applications.

  • Alisson

    Alors, complètement, il y a plusieurs éléments de réponse. En soi, c'est les chirurgiens dentistes notre cible principale, mais on a quand même des orthodontistes qui ont... et qui sont équipés aussi. Donc, on n'est pas sur la même typologie de soins. Exactement, on reste sur des soins dentaires, mais c'est quand même un peu différent. L'objectif est de vraiment pouvoir apporter une solution qui, à terme, couvre la globalité des champs d'application au niveau des soins qui sont compliqués pour les enfants. C'est vrai qu'on a vocation quand même à rester au niveau de l'enfance pour une raison qui est que les premiers traumas premières appréhensions vont vraiment se créer pendant les premières fois à l'enfance, donc si on soigne on va dire un peu à la source, soignez c'est un grand mot à terme on va dire les adultes de demain n'auront plus aucune appréhension derrière ça au final on a aujourd'hui deux histoires qui sont on va dire réparties en tranches d'âge donc ça ça va arriver pour courant de l'année où au final on va avoir quelque chose de plus gamifié, donc un peu plus ado oui qui soit moins enfantin que ce qui existe aujourd'hui. Et donc, en fait, la barrière après pour passer à l'adulte, elle est quand même assez légère. Mais c'est vrai que pour l'instant, on reste focalisé sur l'accompagnement et la prise en charge des enfants. Cependant, on a des petits patients qui viennent parfois se faire soigner les dents avec leurs grands-parents. Et on a eu notre plus âgée, on va dire, patiente. qui a utilisé la solution, qui était du grand-mère du petit, qui avait 65 ans et qui était vraiment... qui avait vraiment très très peur grosse grosse appréhension quand elle a vu son petit-fils se faire soigner de la sorte elle a dit la prochaine fois je reviens je veux ça je veux un petit bout de lumière c'est ça et du coup en fait elle est revenue elle a été soignée avec la solution et

  • Priscilia

    malgré le fait que ce soit enfantin elle a adoré tout s'est bien passé c'est génial franchement c'est super j'imagine que c'est aussi hyper gratifiant pour vous de voir ça oui complètement oui complètement Comment tu as réussi à t'entourer à la fois tout le côté développement, mais aussi tout le côté graphisme, tout ce que vous avez imaginé, tout ce que vous avez créé, la narration, mais aussi les dessins, l'animation ?

  • Alisson

    S'accompagner, ça, on va dire que... c'est plein de réseaux il y a plein de réseaux c'est vrai qu'il y a beaucoup de parcours où on nous accompagne j'ai commencé quand je suis arrivée sur Bordeaux j'étais accompagnée par le statut étudiant entrepreneur donc en fait ça ouvre les réseaux et ça fait toujours on va dire un peu boule de neige sur d'autres réseaux d'ailleurs au début c'est hyper important même si c'est pas le plus simple parce que c'est aller vers des gens qu'on ne connait absolument pas en présentant une idée qui concrètement à part un powerpoint c'est pas grand chose c'est pas évident comme exercice mais en fait ça crée du lien du réseau des échanges avec des humains en fait et ça c'est aussi super chouette et derrière sur la partie technique technique pure et dure j'ai eu la chance de pouvoir faire un exercice rencontrer, moi je pense que ça reste quand même globalement une histoire de rencontre et d'humain, c'est vraiment un peu l'histoire des petits bouts de lumière, et donc en fait on a rencontré des personnes qui travaillent sur une société, enfin qui sont spécialistes dans tout ce qui est animation, réalité virtuelle ou autre, donc qui s'appelle Taurus VR et qui eux, dès le début en fait ont accroché on va dire avec l'idée et on a mis en place une collaboration pour avoir un premier prototype. Donc, au final, c'est avec eux qu'on travaille sur la partie, on va dire, technique pure et dure. Après, sur la partie graphiste, Kylou, en fait, au final, je l'ai dessiné.

  • Priscilia

    C'est là que vous en arrivez.

  • Alisson

    Je l'ai dessiné parce qu'en fait... Tout a été en mode cahier des charges. En fait, il fallait décliner des choses selon le cahier des charges qui collaient du coup aux besoins de prise en charge. Et en fait, on avait besoin pour le personnage Shibu, que ce soit une petite boule qui puisse grossir et rétrécir, et après on mettait un peu ce qu'on voulait autour. Donc j'ai fait aussi pas mal de sessions dessins animés, des journées dessins animés pour voir ce que les enfants regardaient, des skits. d'inspiration et en fait un petit bouiné

  • Priscilia

    Autre question, on arrive bientôt à la fin de l'entretien, est-ce qu'avec le recul tu repenses à des conseils qu'on aurait pu te donner, que tu as suivi ou pas, mais où tu t'es dit celui-là j'ai vraiment bien fait de le suivre ou celui-ci j'ai vraiment bien fait avec le recul de goûter ce que j'avais envie de faire

  • Alisson

    C'est vrai que par rapport à ça, c'était assez contradictoire où quand on est accompagné par plusieurs personnes, on dit il faut faire ça, ça, ça, ça, comme ça, sinon ça ne fonctionnera pas. Et c'est vrai qu'au final, ça devient très scolaire. Quand on fait des choses à l'entrepreneuriat, on fait des choses de manière très scolaire. Et à un moment, j'ai rencontré une personne qui m'a dit Écoute Alison, ne fais pas ça. fais ce que tu ressens toi au fond de toi si tu le sens tu le fais mais perds plus ton temps à faire des dossiers à mettre des protocoles en place ou à ce qu'il faut répondre à une demande t'es plus à l'école tu es là pour produire quelque chose donc fais le avec les tripes et ça ça m'a pas mal aidé ça m'aide aussi encore c'est un bon driver je trouve est-ce qu'il y a un moment où tu regardes un peu tout ce chemin et tu te dis tiens

  • Priscilia

    j'ai fait ce choix-là qui n'était peut-être pas le meilleur, mais en fait, ça m'a finalement vraiment apporté quelque chose de positif au final.

  • Alisson

    Alors, sur cette partie-là, en soi, je n'ai pas forcément d'exemple en tête. Par contre, j'ai souvent quelque chose, on va dire, qui revient au début quand on se lance d'entrepreneuriat et même quand je me suis lancée d'entrepreneuriat, moi, personnellement, j'étais jeune, sortie d'études, je n'avais pas d'argent. C'était assez complexe, on va dire, au niveau du commencement. et en fait oui mais va chercher des fonds lève des fonds cherche de l'argent alors oui effectivement on peut faire plein de choses avec plein d'argent mais j'ai toujours entre guillemets je me suis toujours dit ok c'est cool j'ai eu de l'argent au bon moment à chaque fois si j'avais eu de l'argent on va dire plus tôt sûrement que je l'aurais mal utilisé ou que derrière ça aurait pas été intéressant en fait donc c'est surtout ça c'est Oui, il faut de l'argent, mais au bon moment, c'est quand il y a quelque chose de concret à faire, parce que sinon, ça part très vite. C'est plus dans cette perception des choses-là.

  • Priscilia

    Oui, donc ne pas avoir de financement tout de suite, ça permet peut-être de prendre du recul, de mieux réfléchir à son projet, de prioriser les investissements et que ce soit vraiment optimal.

  • Alisson

    exactement,

  • Priscilia

    c'est tout à fait ça alors dernière question au-delà de ces lunettes et cette réalité augmentée qui apaise les petits patients qu'est-ce que tu fabriques avec Tibo Lumière ? qu'est-ce que vous fabriquez ? qu'est-ce que vous fabriquez avec Tibo Lumière ?

  • Alisson

    Alors déjà on va fabriquer des souvenirs positifs du rendez-vous chez le dentiste. Au-delà de ça, on a à cœur de proposer un accompagnement vraiment global. Donc on va fabriquer, on a même sorti une petite vidéo pédagogique qui est présentée par Thibault et qui va expliquer à l'enfant et préparer, donc là on parle vraiment à l'enfant, comment va se passer le premier rendez-vous chez le dentiste. Donc on ne parle absolument pas de réalité virtuelle ou quoi que ce soit. C'est Thibou qui parle à l'enfant et qui lui explique comment ça va se passer. C'est vrai que toute cette typologie de contenu, on a vocation à en produire et à en faire pour donner des outils et semer des petites graines pour améliorer la prise en charge. Ça fait partie des petites choses qu'on fabrique à côté et qui ne sont pas le produit en tant que tel.

  • Priscilia

    Donc même en amont, finalement, ça rejoint un petit peu ton idée de départ. Tu arrives quand même à adresser l'amont aussi.

  • Alisson

    Exactement. et pour le après on a réussi on va dire à faire une première petite étape c'est à dire qu'on remet un diplôme à l'enfant parce qu'il a un score donc l'enfant est super content de repartir avec son petit diplôme et des petits stickers donc il repart quand même avec quelque chose après à la maison donc on a un petit peu le avant le pendant et le après la boucle est bouclée c'est ça merci

  • Priscilia

    beaucoup Alison pour cet entretien pour finir où est-ce qu'on peut suivre l'actualité de Petit bout de lumière

  • Alisson

    Alors, pour suivre Petit Boule Lumière, le plus simple, ça va être sur le compte Instagram Petit Boule Lumière.

  • Priscilia

    Compte Instagram, ok. Je mettrai tout dans les notes de l'épisode. Merci beaucoup. Merci de ta confiance puisque c'est les premiers enregistrements du podcast de Fabricants. Donc, merci beaucoup. On a eu des petites galères techniques, mais bon, on s'en est sortis. Et puis, j'ai été très touchée par ton projet. On en avait déjà parlé. Et puis, par ce cheminement inattendu, mais qui est, je trouve, assez propre à l'idéation et... très représentatif des gens qui ne lâchent rien en fait qui vont jusqu'au bout donc merci beaucoup d'avoir partagé un P'tit Bout de Lumière sur The Fabricants. Merci Alison. C'est la fin de cet épisode, merci de votre écoute. Si ça vous a plu, n'hésitez pas à laisser un commentaire, ça fait toujours plaisir et permet une plus grande visibilité au podcast mais aussi aux projets présentés. Vous pouvez suivre l'actualité de The Fabricants en vous abonnant à la newsletter ou en me suivant sur LinkedIn ou Instagram. Je vous laisse tous les liens dans les notes de l'épisode. Cheers et à bientôt pour la suite de la saison 1, Foisonnement de The Fabricants.

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Qui ne s'est jamais senti un peu tendu·e avant une intervention (ou même visite !) médicale ?
Le dentiste, on en parle ?
Alisson Chauveau a un rapport très fort aux soins pédiatriques, depuis l'enfance. Devenue grande, elle innove en proposant un dispositif de distraction et d'apaisement pour les enfants, déployé en cabinet dentaire.
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Transcription

  • Priscilia

    Bonjour et bienvenue sur The Fabricants. Dans ce podcast, sous forme d'interview ou en solo, je vous présente des créateurs, créatrices et porteurs de projets qui imaginent des objets, de nouvelles matières, de nouveaux regards et de nouveaux espaces vers de nouveaux possibles. Vos gestes, design, santé, tradition et innovation, dans cette saison 1 de The Fabricants que j'ai appelée Foisonnement, on décloise, on dessilote, on découvre des projets reliés par leurs belles intentions et l'excellence de leur réalisation. Je suis Priscilia Guillot, marketer et copywriter, curieuse et sensible aux projets pleins de sens. Aujourd'hui, je reçois Alison Chauveau pour P'tit Bout de Lumière, une solution de distraction et d'apaisement en réalité virtuelle, pour les soins dentaires pédiatriques. Bienvenue sur The Fabricants. Bonjour Alison.

  • Alisson

    Bonjour Priscilia.

  • Priscilia

    Je suis ravie de te recevoir aujourd'hui pour parler de P'tit Bout de Lumière. C'est un dispositif de distraction et d'apaisement des petits patients pendant les soins dentaires pédiatriques . On va aborder le sujet ensemble et le cheminement de cette idée. Mais d'abord, est-ce que tu peux te présenter en quelques mots ?

  • Alisson

    Je m'appelle Alison Chauveau, j'ai 27 ans et je suis la présidente de la société P'tit Bout de Lumière.

  • Priscilia

    Petit Bout de Lumière, aujourd'hui, qu'est-ce que c'est ? Est-ce que tu peux nous expliquer en quoi consiste ce dispositif ?

  • Alisson

    Alors, chez Petit Boulumière, on va créer des histoires interactives en réalité virtuelle. Les enfants vont avoir des petites lunettes de réalité virtuelle. L'objectif était de créer des histoires qui soient à la fois interactives, pour rendre acteur vraiment l'enfant par le biais d'une petite manette. On a travaillé de pair avec des professionnels de santé, on a intégré de l'hypnose conversationnelle et des exercices de respiration, de sophrologie, pour vraiment utiliser et exploiter la globalité de la technologie au service d'une prise en charge différente et plus douce pour les petits enfants.

  • Priscilia

    Alors moi, comme je suis allée voir, donc je vois un petit peu à quoi ça ressemble, mais pour les gens qui ne l'ont jamais vu, c'est des lunettes de réalité virtuelle, c'est ça, comme un casque.

  • Alisson

    C'est ça, il faut les imaginer un petit peu plus petites quand même qu'un casque. Nous, on travaille avec le modèle HTC Vive Flow. Donc, c'est des petites lunettes, une fois qu'on les a, à des yeux de mouche, si je caricature un peu la chose. Et donc, elles sont relativement légères. Donc, ça permet à ce que ça soit le plus adapté, on va dire, pour la petite tête des enfants.

  • Priscilia

    Et à travers ces lunettes, il y a toute une histoire, tout un univers qui est... très immersif et participatif. Et donc, l'enfant lui-même peut interagir et jouer avec un petit personnage ou créer ses histoires, c'est ça ?

  • Alisson

    C'est ça, exactement. Donc en fait, on va voir, les histoires sont composées de plusieurs scènes. Il y a toute une méthodologie qui a été travaillée et cette méthodologie d'histoire, elle est aussi adaptée aux soins dentaires. Donc on va y retrouver pas mal de métaphores thérapeutiques par rapport aux soins dentaires. Dans la phase d'introduction, on a un petit personnage principal qui s'appelle Thibou. Donc il faut vraiment voir Thibou comme à la fois l'ami du dentiste, mais aussi l'ami de l'enfant et le compagnon de l'enfant. Et il faut aider Thibaut pour accomplir plusieurs petites missions. Donc, il va se présenter, il va commencer à demander à l'enfant dans quelle histoire il va vouloir partir. Est-ce qu'il préfère partir dans l'espace ou est-ce qu'il préfère partir dans l'océan ? Donc, à ce moment-là, en fait, l'enfant va pouvoir choisir la planète dans laquelle il veut voyager. Et ensuite, on va pouvoir passer à la deuxième partie avec à chaque fois un exercice de respiration qui est vraiment guidé. Donc en fait, il faut imaginer que Tibu, c'est une petite boule avec des ailes, et donc il va grossir et rétrécir en même temps avec toute une musique spécifique pour vraiment inciter l'enfant à respirer. Et ensuite, on va enchaîner sur deux petits jeux qui vont vraiment être là pour mettre à disposition des métaphores thérapeutiques ou renforcer l'état de catalepsie. Alors en fait, l'état de catalepsie, ça va être un état qui va permettre de, quand on est plus concentré sur sa main, on est moins concentré sur sa bouche. Donc on va faire faire des petits dessins en fait à l'enfant avec un retour par vibration au niveau de la malle pour vraiment déporter en fait son attention autre part que ce que le dentiste est en train de faire dans sa bouche. Il faut voir la solution comme comme un nouvel outil de communication aussi entre l'enfant et le praticien, parce qu'on en place plein de choses, donc il y a une histoire qui est narrée, mais il y a aussi vachement de temps et d'espace où il n'y a que de la musique ambiante qui permet de décontracter l'enfant, et tout le monde entend ce qui se passe, et tout le monde peut voir ce qui se passe grâce à un retour visuel sur tablette.

  • Priscilia

    Oui, alors c'est ça que je trouvais, déjà je trouve l'idée fascinante, mais en plus, si j'ai bien compris... C'est-à-dire que le praticien lui-même peut aussi surveiller un peu ce qui se passe et s'il sent l'enfant un petit peu plus tendu, il peut actionner une des solutions, soit donc plutôt une petite histoire liée à l'hypnose ou plus de respiration. Il est acteur lui aussi, c'est-à-dire qu'il y a un vrai dialogue entre l'enfant, le praticien et le dispositif.

  • Alisson

    C'est ça. Et même, je dirais, même aussi également avec le parent. Parce que c'est vrai que la plupart du temps, quand l'enfant est très anxieux, en tant que parent, on est aussi très anxieux. Parfois même plus stressé que son propre enfant. Et donc, en fait, cette tablette-là, elle peut complètement être mis dans les mains des parents. Et en fait, c'est les parents qui vont gérer, entre guillemets, le déroulé de l'histoire. Donc, le praticien connaît très bien comment ça fonctionne. Et donc, dire, ah, ben là... vous pouvez déclencher un exercice de respiration. Donc hop, on respire. Il y a tout le retour visuel ou déclencher une stimulation sensorielle, par exemple sous un feu d'artifice ou des choses comme ça. Et donc, en fait, on peut suivre. Il y a tout un système de score. Donc, le parent devient aussi impliqué que son enfant. Et on peut communiquer sur ça de manière tripartite, en fait, réellement.

  • Priscilia

    Mais alors, comment t'es venue cette idée incroyable ?

  • Alisson

    Ça, c'est une bonne question. C'est une bonne question. Alors, l'idée, on va dire qu'elle va prendre racine de mon enfance, où pour moi, les soins ont été réguliers et compliqués. Et donc, j'ai grandi en fascinant un peu mes parents, en leur disant plus tard, je serai médecin et ça ne se passera pas comme ça pour les enfants Donc, j'ai tenté première année de médecine. Et au final, ça ne l'a pas forcément fait. Je suis partie en licence de neurosciences comportementales et en fait je me suis retrouvée un peu face à moi-même dans le sens où je ne voulais pas faire d'enseignement, je ne voulais pas faire de recherche, j'avais toujours cette problématique entre guillemets et j'avais l'impression que c'était un peu une mission que je devais réussir à accomplir qui était d'arriver à trouver quelque chose qui apaise les enfants et on voit qu'on démystifie un peu cette bouse blanche. donc pas mal d'introspection on va dire de réflexion qui ont fait qu'un jour un peu par hasard je sais pas si le hasard existe par hasard je me suis retrouvée sur un startup week-end, donc un startup week-end c'est les gens arrivent sur le vendredi soir avec une idée ils présentent devant plusieurs personnes et ensuite il y a un choix d'avec qui on veut aller travailler sur l'idée et à la fin on passe sur un jury et on est lauréat ou pas il s'avère que j'étais un peu mal inscrite, mais au final, j'avais un peu une idée quand même. Donc, j'ai présenté, on va dire, mon idée de prise en charge des enfants qui n'avaient rien de concret, à part, je veux que ça se passe mieux. C'est ma mission.

  • Priscilia

    Tu avais pas de projet vraiment préparé. Enfin, t'es arrivée là et voilà, c'était l'occasion pour toi, peut-être de verbaliser auprès d'autres, en tout cas, cette envie que tu avais.

  • Alisson

    Exactement, c'est ça Exactement, puis à cette époque-là donc on était en 2018 je ne connaissais rien du tout à l'entrepreneuriat mais je m'étais dit que ça allait être un week-end sympa et en fait il s'avère que ce week-end était axé sur parce qu'il y a toujours des thématiques, sur les nouvelles technologies je ne connaissais pas non plus grand-chose sur les nouvelles technologies donc ça a été un peu un challenge on va dire en 48 heures et en fait il s'avère qu'on a été lauréat Donc, il y a des gens déjà qui ont voulu travailler avec moi.

  • Priscilia

    Génial.

  • Alisson

    Et ensuite, après, le projet a été l'OREA. Et en fait, pour moi, ça a été une évidence. Donc, à l'époque, le projet, c'était de réaliser les rêves en réalité virtuelle des enfants qui ne pouvaient pas sortir de l'hôpital.

  • Priscilia

    D'accord. Donc, ça, c'était la première idée. C'était le bulbe, quoi.

  • Alisson

    C'était le bulbe qui s'était… Oui, on avait matérialisé ça en 48 heures. Bon, après, ça a un peu dévié, on va dire. Parce qu'au tout début… on veut tout faire. Donc, je voulais une solution avant les soins, je voulais une solution pendant le soin, je voulais une solution après les soins. Et en fait, au final, on ne peut faire qu'étape par étape. Donc, il y a pas mal de... Mais oui, ça a commencé comme ça.

  • Priscilia

    De cette idée, donc, on est parti, parce que là, déjà, ça a vachement avancé. On est parti de, il faut que ça change, il faut que la prise en charge des petits patients change. En fait, voilà, moi, je veux une solution avant, pendant, après les soins. Et puis après, tu es arrivé comme ça, petit à petit. à cette idée en recentrant, justement parce que tu le disais, on ne peut pas tout faire, en recentrant en fait, tu as réussi à axer sur les soins dentaires et finalement, les choses auxquelles tu as dû renoncer c'est peut-être ça qui t'a permis aussi de développer un petit bout de lumière, justement sans t'éparpiller et sans essayer de tout faire à la fois dès le départ ?

  • Alisson

    Oui, enfin, j'ai plutôt choisi que renoncer en soi parce qu'il y a toujours pas mal de projets qui sont pour le futur. Mais en soi, ça a été énormément de rencontres et d'échanges avec différents professionnels de santé, mais aussi beaucoup de revues de littérature scientifique, qu'est-ce qui se fait, qu'est-ce qui fonctionne. Et en fait, petit à petit, il y a cette partie-là, et il va y avoir toute la partie Trouver un modèle économique parce que c'est bien beau. de lever beaucoup de fonds, mais si on n'est pas rentable, si on n'arrive pas à trouver un modèle économique, derrière, on ne pourra rien faire, entre guillemets, et ne pas décupler cette mission et ce projet. Donc, il faut arriver à toujours trouver le juste milieu entre les deux, ce qui est hyper difficile. Et en fait, ça va être énormément de rencontres, notamment la rencontre avec le docteur Rambouille Roturier, qui, après, est devenu mon associé quand la société a été créée. qui au final m'a vraiment permis de pouvoir recentrer sur le dentaire et vraiment me dire, ok, là, ça peut être une première cible, un premier accès au marché qui est intéressant de par le besoin et de par derrière l'appétence technologique que peuvent avoir aussi les chirurgiens dentistes.

  • Priscilia

    Oui, d'ailleurs, j'invite les gens qui nous écoutent à aller sur le site parce qu'il y a une petite vidéo explicative où le docteur Roturier explique son expérience avec Thibault Luner et la vidéo est très claire et très chouette. Et oui, j'entends bien en fait. Donc, en effet, le terme était mal choisi. Ce n'est pas renoncé, mais c'était en fait priorisé. C'est-à-dire, qu'est-ce que je priorise pour réussir à avancer parce que je ne pourrais pas tout faire en même temps ?

  • Alisson

    Oui, c'est ça. C'est exactement ça.

  • Priscilia

    Pour toi ? Maintenant, avec le recul, après quelques années, la première étape concrète, est-ce que c'est cet engouement qu'ont eu les gens quand tu as présenté cette première idée lors du Startup Weekend ou est-ce qu'il y a eu une autre étape, peut-être le premier dispositif concret, la première paire de lunettes ? À quel moment tu t'es dit Oh là là, waouh, mais c'est fait, c'est concret

  • Alisson

    J'aurais tendance à dire que... Il y a toujours des grandes étapes en soi, ne serait-ce que quand on a fait les premiers tests d'utilisation chez les dentistes avant même de la mettre sur le marché. Au final, le premier test était quasiment très chaotique parce que c'est normal, c'est de la technologie. J'ai réussi à faire tout à l'oreille, le retour visuel sur tablette ne fonctionnait pas, mais le petit patient met les étoiles dans les yeux, il était ravi, donc c'était génial. Et en soi, on ne considère pas forcément que ce soit une étape, c'est des parties du chemin. la création de la société quand on doit signer tous les papiers ou autre mais je le vois plus comme un si ça reste des étapes des marches quoi des marches qui sont franchies oui c'est ça

  • Priscilia

    Aujourd'hui, Petit Bout de Lumière, c'est qui s'en sert ? Quels sont les retours ? Comment ça fonctionne ?

  • Alisson

    Aujourd'hui, Petit Bout de Lumière, on va être deux à temps plein au bureau, avec Manon, une des troisième associées fondatrices. Comment ça fonctionne ? On propose la solution aux chirurgiens dentistes qui soignent les enfants. Il faut savoir que tous les chirurgiens dentistes ne soignent pas forcément tous les enfants, parce qu'il y en a certains qui le soignent. pas coopérant, on va dire, et c'est plus compliqué de prendre en charge un enfant. d'énergie et de temps et de patience. Donc ça, ça va vraiment être notre cible de clients. Derrière, à côté de ça, Petite Boubinière est à l'île de la Réunion, en Suisse, bientôt au Maroc, en France. Donc on est un peu partout. Pour l'instant, on est uniquement sur du francophone parce que nos histoires sont essentiellement en français. Et on est également dans trois CHU pour du retour. scientifiques au niveau de tests d'exercice. Donc, on est implanté un peu partout et on a commencé à se déployer en juillet dernier. D'accord. Donc, en 2023.

  • Priscilia

    Donc, des retours ultra positifs. Et ce sont les cabinets, les chirurgiens qui vous contactent ?

  • Alisson

    En fait, le boule d'oreille dans ce milieu fonctionne vraiment très très bien. Après, on a ciblé aussi des salons bien spécifiques sur du dentaire pour les enfants. Donc au final, on a notre cible et on connaît bien notre cible. Mais c'est vrai qu'au final, en général, le bouche à oreille ou ce confrère-là, il a la solution. Je lui passe un petit coup de fil, je vois comment ça fonctionne et après, je prends rendez-vous.

  • Priscilia

    Donc là, le petit bout de lumière, c'est pour l'instant dédié au... aux petits patients et aux chirurgiens dentistes spécialisés en pédiatrie. Mais moi, quand j'ai découvert ce projet, parce que je vous suivais sur LinkedIn et quand on a parlé un petit peu pour préparer cet entretien, je me suis dit, moi je veux la même chose pour les adultes quand je vais chez le dentiste. Et pourtant, je n'ai pas très peur du dentiste, mais c'est vrai, le docteur Routurier t'explique bien d'ailleurs, il y a cette appréhension quand même liée aux outils du dentiste. qui font parfois un petit peu peur, il y a un petit côté bricolage quand même, qui est un peu anxiogène. Et c'est vrai qu'on peut imaginer aussi, éventuellement, soit d'autres prises en charge médicales ou soit peut-être d'autres applications.

  • Alisson

    Alors, complètement, il y a plusieurs éléments de réponse. En soi, c'est les chirurgiens dentistes notre cible principale, mais on a quand même des orthodontistes qui ont... et qui sont équipés aussi. Donc, on n'est pas sur la même typologie de soins. Exactement, on reste sur des soins dentaires, mais c'est quand même un peu différent. L'objectif est de vraiment pouvoir apporter une solution qui, à terme, couvre la globalité des champs d'application au niveau des soins qui sont compliqués pour les enfants. C'est vrai qu'on a vocation quand même à rester au niveau de l'enfance pour une raison qui est que les premiers traumas premières appréhensions vont vraiment se créer pendant les premières fois à l'enfance, donc si on soigne on va dire un peu à la source, soignez c'est un grand mot à terme on va dire les adultes de demain n'auront plus aucune appréhension derrière ça au final on a aujourd'hui deux histoires qui sont on va dire réparties en tranches d'âge donc ça ça va arriver pour courant de l'année où au final on va avoir quelque chose de plus gamifié, donc un peu plus ado oui qui soit moins enfantin que ce qui existe aujourd'hui. Et donc, en fait, la barrière après pour passer à l'adulte, elle est quand même assez légère. Mais c'est vrai que pour l'instant, on reste focalisé sur l'accompagnement et la prise en charge des enfants. Cependant, on a des petits patients qui viennent parfois se faire soigner les dents avec leurs grands-parents. Et on a eu notre plus âgée, on va dire, patiente. qui a utilisé la solution, qui était du grand-mère du petit, qui avait 65 ans et qui était vraiment... qui avait vraiment très très peur grosse grosse appréhension quand elle a vu son petit-fils se faire soigner de la sorte elle a dit la prochaine fois je reviens je veux ça je veux un petit bout de lumière c'est ça et du coup en fait elle est revenue elle a été soignée avec la solution et

  • Priscilia

    malgré le fait que ce soit enfantin elle a adoré tout s'est bien passé c'est génial franchement c'est super j'imagine que c'est aussi hyper gratifiant pour vous de voir ça oui complètement oui complètement Comment tu as réussi à t'entourer à la fois tout le côté développement, mais aussi tout le côté graphisme, tout ce que vous avez imaginé, tout ce que vous avez créé, la narration, mais aussi les dessins, l'animation ?

  • Alisson

    S'accompagner, ça, on va dire que... c'est plein de réseaux il y a plein de réseaux c'est vrai qu'il y a beaucoup de parcours où on nous accompagne j'ai commencé quand je suis arrivée sur Bordeaux j'étais accompagnée par le statut étudiant entrepreneur donc en fait ça ouvre les réseaux et ça fait toujours on va dire un peu boule de neige sur d'autres réseaux d'ailleurs au début c'est hyper important même si c'est pas le plus simple parce que c'est aller vers des gens qu'on ne connait absolument pas en présentant une idée qui concrètement à part un powerpoint c'est pas grand chose c'est pas évident comme exercice mais en fait ça crée du lien du réseau des échanges avec des humains en fait et ça c'est aussi super chouette et derrière sur la partie technique technique pure et dure j'ai eu la chance de pouvoir faire un exercice rencontrer, moi je pense que ça reste quand même globalement une histoire de rencontre et d'humain, c'est vraiment un peu l'histoire des petits bouts de lumière, et donc en fait on a rencontré des personnes qui travaillent sur une société, enfin qui sont spécialistes dans tout ce qui est animation, réalité virtuelle ou autre, donc qui s'appelle Taurus VR et qui eux, dès le début en fait ont accroché on va dire avec l'idée et on a mis en place une collaboration pour avoir un premier prototype. Donc, au final, c'est avec eux qu'on travaille sur la partie, on va dire, technique pure et dure. Après, sur la partie graphiste, Kylou, en fait, au final, je l'ai dessiné.

  • Priscilia

    C'est là que vous en arrivez.

  • Alisson

    Je l'ai dessiné parce qu'en fait... Tout a été en mode cahier des charges. En fait, il fallait décliner des choses selon le cahier des charges qui collaient du coup aux besoins de prise en charge. Et en fait, on avait besoin pour le personnage Shibu, que ce soit une petite boule qui puisse grossir et rétrécir, et après on mettait un peu ce qu'on voulait autour. Donc j'ai fait aussi pas mal de sessions dessins animés, des journées dessins animés pour voir ce que les enfants regardaient, des skits. d'inspiration et en fait un petit bouiné

  • Priscilia

    Autre question, on arrive bientôt à la fin de l'entretien, est-ce qu'avec le recul tu repenses à des conseils qu'on aurait pu te donner, que tu as suivi ou pas, mais où tu t'es dit celui-là j'ai vraiment bien fait de le suivre ou celui-ci j'ai vraiment bien fait avec le recul de goûter ce que j'avais envie de faire

  • Alisson

    C'est vrai que par rapport à ça, c'était assez contradictoire où quand on est accompagné par plusieurs personnes, on dit il faut faire ça, ça, ça, ça, comme ça, sinon ça ne fonctionnera pas. Et c'est vrai qu'au final, ça devient très scolaire. Quand on fait des choses à l'entrepreneuriat, on fait des choses de manière très scolaire. Et à un moment, j'ai rencontré une personne qui m'a dit Écoute Alison, ne fais pas ça. fais ce que tu ressens toi au fond de toi si tu le sens tu le fais mais perds plus ton temps à faire des dossiers à mettre des protocoles en place ou à ce qu'il faut répondre à une demande t'es plus à l'école tu es là pour produire quelque chose donc fais le avec les tripes et ça ça m'a pas mal aidé ça m'aide aussi encore c'est un bon driver je trouve est-ce qu'il y a un moment où tu regardes un peu tout ce chemin et tu te dis tiens

  • Priscilia

    j'ai fait ce choix-là qui n'était peut-être pas le meilleur, mais en fait, ça m'a finalement vraiment apporté quelque chose de positif au final.

  • Alisson

    Alors, sur cette partie-là, en soi, je n'ai pas forcément d'exemple en tête. Par contre, j'ai souvent quelque chose, on va dire, qui revient au début quand on se lance d'entrepreneuriat et même quand je me suis lancée d'entrepreneuriat, moi, personnellement, j'étais jeune, sortie d'études, je n'avais pas d'argent. C'était assez complexe, on va dire, au niveau du commencement. et en fait oui mais va chercher des fonds lève des fonds cherche de l'argent alors oui effectivement on peut faire plein de choses avec plein d'argent mais j'ai toujours entre guillemets je me suis toujours dit ok c'est cool j'ai eu de l'argent au bon moment à chaque fois si j'avais eu de l'argent on va dire plus tôt sûrement que je l'aurais mal utilisé ou que derrière ça aurait pas été intéressant en fait donc c'est surtout ça c'est Oui, il faut de l'argent, mais au bon moment, c'est quand il y a quelque chose de concret à faire, parce que sinon, ça part très vite. C'est plus dans cette perception des choses-là.

  • Priscilia

    Oui, donc ne pas avoir de financement tout de suite, ça permet peut-être de prendre du recul, de mieux réfléchir à son projet, de prioriser les investissements et que ce soit vraiment optimal.

  • Alisson

    exactement,

  • Priscilia

    c'est tout à fait ça alors dernière question au-delà de ces lunettes et cette réalité augmentée qui apaise les petits patients qu'est-ce que tu fabriques avec Tibo Lumière ? qu'est-ce que vous fabriquez ? qu'est-ce que vous fabriquez avec Tibo Lumière ?

  • Alisson

    Alors déjà on va fabriquer des souvenirs positifs du rendez-vous chez le dentiste. Au-delà de ça, on a à cœur de proposer un accompagnement vraiment global. Donc on va fabriquer, on a même sorti une petite vidéo pédagogique qui est présentée par Thibault et qui va expliquer à l'enfant et préparer, donc là on parle vraiment à l'enfant, comment va se passer le premier rendez-vous chez le dentiste. Donc on ne parle absolument pas de réalité virtuelle ou quoi que ce soit. C'est Thibou qui parle à l'enfant et qui lui explique comment ça va se passer. C'est vrai que toute cette typologie de contenu, on a vocation à en produire et à en faire pour donner des outils et semer des petites graines pour améliorer la prise en charge. Ça fait partie des petites choses qu'on fabrique à côté et qui ne sont pas le produit en tant que tel.

  • Priscilia

    Donc même en amont, finalement, ça rejoint un petit peu ton idée de départ. Tu arrives quand même à adresser l'amont aussi.

  • Alisson

    Exactement. et pour le après on a réussi on va dire à faire une première petite étape c'est à dire qu'on remet un diplôme à l'enfant parce qu'il a un score donc l'enfant est super content de repartir avec son petit diplôme et des petits stickers donc il repart quand même avec quelque chose après à la maison donc on a un petit peu le avant le pendant et le après la boucle est bouclée c'est ça merci

  • Priscilia

    beaucoup Alison pour cet entretien pour finir où est-ce qu'on peut suivre l'actualité de Petit bout de lumière

  • Alisson

    Alors, pour suivre Petit Boule Lumière, le plus simple, ça va être sur le compte Instagram Petit Boule Lumière.

  • Priscilia

    Compte Instagram, ok. Je mettrai tout dans les notes de l'épisode. Merci beaucoup. Merci de ta confiance puisque c'est les premiers enregistrements du podcast de Fabricants. Donc, merci beaucoup. On a eu des petites galères techniques, mais bon, on s'en est sortis. Et puis, j'ai été très touchée par ton projet. On en avait déjà parlé. Et puis, par ce cheminement inattendu, mais qui est, je trouve, assez propre à l'idéation et... très représentatif des gens qui ne lâchent rien en fait qui vont jusqu'au bout donc merci beaucoup d'avoir partagé un P'tit Bout de Lumière sur The Fabricants. Merci Alison. C'est la fin de cet épisode, merci de votre écoute. Si ça vous a plu, n'hésitez pas à laisser un commentaire, ça fait toujours plaisir et permet une plus grande visibilité au podcast mais aussi aux projets présentés. Vous pouvez suivre l'actualité de The Fabricants en vous abonnant à la newsletter ou en me suivant sur LinkedIn ou Instagram. Je vous laisse tous les liens dans les notes de l'épisode. Cheers et à bientôt pour la suite de la saison 1, Foisonnement de The Fabricants.

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Qui ne s'est jamais senti un peu tendu·e avant une intervention (ou même visite !) médicale ?
Le dentiste, on en parle ?
Alisson Chauveau a un rapport très fort aux soins pédiatriques, depuis l'enfance. Devenue grande, elle innove en proposant un dispositif de distraction et d'apaisement pour les enfants, déployé en cabinet dentaire.
Un travail mêlant technologie, design, animation mais aussi sophrologie, relaxation et hypnose PENDANT les soins des petits. Une solution où l'enfant, le parent, et le praticien sont acteurs pour un rapport aux soins apaisés.

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  • Priscilia

    Bonjour et bienvenue sur The Fabricants. Dans ce podcast, sous forme d'interview ou en solo, je vous présente des créateurs, créatrices et porteurs de projets qui imaginent des objets, de nouvelles matières, de nouveaux regards et de nouveaux espaces vers de nouveaux possibles. Vos gestes, design, santé, tradition et innovation, dans cette saison 1 de The Fabricants que j'ai appelée Foisonnement, on décloise, on dessilote, on découvre des projets reliés par leurs belles intentions et l'excellence de leur réalisation. Je suis Priscilia Guillot, marketer et copywriter, curieuse et sensible aux projets pleins de sens. Aujourd'hui, je reçois Alison Chauveau pour P'tit Bout de Lumière, une solution de distraction et d'apaisement en réalité virtuelle, pour les soins dentaires pédiatriques. Bienvenue sur The Fabricants. Bonjour Alison.

  • Alisson

    Bonjour Priscilia.

  • Priscilia

    Je suis ravie de te recevoir aujourd'hui pour parler de P'tit Bout de Lumière. C'est un dispositif de distraction et d'apaisement des petits patients pendant les soins dentaires pédiatriques . On va aborder le sujet ensemble et le cheminement de cette idée. Mais d'abord, est-ce que tu peux te présenter en quelques mots ?

  • Alisson

    Je m'appelle Alison Chauveau, j'ai 27 ans et je suis la présidente de la société P'tit Bout de Lumière.

  • Priscilia

    Petit Bout de Lumière, aujourd'hui, qu'est-ce que c'est ? Est-ce que tu peux nous expliquer en quoi consiste ce dispositif ?

  • Alisson

    Alors, chez Petit Boulumière, on va créer des histoires interactives en réalité virtuelle. Les enfants vont avoir des petites lunettes de réalité virtuelle. L'objectif était de créer des histoires qui soient à la fois interactives, pour rendre acteur vraiment l'enfant par le biais d'une petite manette. On a travaillé de pair avec des professionnels de santé, on a intégré de l'hypnose conversationnelle et des exercices de respiration, de sophrologie, pour vraiment utiliser et exploiter la globalité de la technologie au service d'une prise en charge différente et plus douce pour les petits enfants.

  • Priscilia

    Alors moi, comme je suis allée voir, donc je vois un petit peu à quoi ça ressemble, mais pour les gens qui ne l'ont jamais vu, c'est des lunettes de réalité virtuelle, c'est ça, comme un casque.

  • Alisson

    C'est ça, il faut les imaginer un petit peu plus petites quand même qu'un casque. Nous, on travaille avec le modèle HTC Vive Flow. Donc, c'est des petites lunettes, une fois qu'on les a, à des yeux de mouche, si je caricature un peu la chose. Et donc, elles sont relativement légères. Donc, ça permet à ce que ça soit le plus adapté, on va dire, pour la petite tête des enfants.

  • Priscilia

    Et à travers ces lunettes, il y a toute une histoire, tout un univers qui est... très immersif et participatif. Et donc, l'enfant lui-même peut interagir et jouer avec un petit personnage ou créer ses histoires, c'est ça ?

  • Alisson

    C'est ça, exactement. Donc en fait, on va voir, les histoires sont composées de plusieurs scènes. Il y a toute une méthodologie qui a été travaillée et cette méthodologie d'histoire, elle est aussi adaptée aux soins dentaires. Donc on va y retrouver pas mal de métaphores thérapeutiques par rapport aux soins dentaires. Dans la phase d'introduction, on a un petit personnage principal qui s'appelle Thibou. Donc il faut vraiment voir Thibou comme à la fois l'ami du dentiste, mais aussi l'ami de l'enfant et le compagnon de l'enfant. Et il faut aider Thibaut pour accomplir plusieurs petites missions. Donc, il va se présenter, il va commencer à demander à l'enfant dans quelle histoire il va vouloir partir. Est-ce qu'il préfère partir dans l'espace ou est-ce qu'il préfère partir dans l'océan ? Donc, à ce moment-là, en fait, l'enfant va pouvoir choisir la planète dans laquelle il veut voyager. Et ensuite, on va pouvoir passer à la deuxième partie avec à chaque fois un exercice de respiration qui est vraiment guidé. Donc en fait, il faut imaginer que Tibu, c'est une petite boule avec des ailes, et donc il va grossir et rétrécir en même temps avec toute une musique spécifique pour vraiment inciter l'enfant à respirer. Et ensuite, on va enchaîner sur deux petits jeux qui vont vraiment être là pour mettre à disposition des métaphores thérapeutiques ou renforcer l'état de catalepsie. Alors en fait, l'état de catalepsie, ça va être un état qui va permettre de, quand on est plus concentré sur sa main, on est moins concentré sur sa bouche. Donc on va faire faire des petits dessins en fait à l'enfant avec un retour par vibration au niveau de la malle pour vraiment déporter en fait son attention autre part que ce que le dentiste est en train de faire dans sa bouche. Il faut voir la solution comme comme un nouvel outil de communication aussi entre l'enfant et le praticien, parce qu'on en place plein de choses, donc il y a une histoire qui est narrée, mais il y a aussi vachement de temps et d'espace où il n'y a que de la musique ambiante qui permet de décontracter l'enfant, et tout le monde entend ce qui se passe, et tout le monde peut voir ce qui se passe grâce à un retour visuel sur tablette.

  • Priscilia

    Oui, alors c'est ça que je trouvais, déjà je trouve l'idée fascinante, mais en plus, si j'ai bien compris... C'est-à-dire que le praticien lui-même peut aussi surveiller un peu ce qui se passe et s'il sent l'enfant un petit peu plus tendu, il peut actionner une des solutions, soit donc plutôt une petite histoire liée à l'hypnose ou plus de respiration. Il est acteur lui aussi, c'est-à-dire qu'il y a un vrai dialogue entre l'enfant, le praticien et le dispositif.

  • Alisson

    C'est ça. Et même, je dirais, même aussi également avec le parent. Parce que c'est vrai que la plupart du temps, quand l'enfant est très anxieux, en tant que parent, on est aussi très anxieux. Parfois même plus stressé que son propre enfant. Et donc, en fait, cette tablette-là, elle peut complètement être mis dans les mains des parents. Et en fait, c'est les parents qui vont gérer, entre guillemets, le déroulé de l'histoire. Donc, le praticien connaît très bien comment ça fonctionne. Et donc, dire, ah, ben là... vous pouvez déclencher un exercice de respiration. Donc hop, on respire. Il y a tout le retour visuel ou déclencher une stimulation sensorielle, par exemple sous un feu d'artifice ou des choses comme ça. Et donc, en fait, on peut suivre. Il y a tout un système de score. Donc, le parent devient aussi impliqué que son enfant. Et on peut communiquer sur ça de manière tripartite, en fait, réellement.

  • Priscilia

    Mais alors, comment t'es venue cette idée incroyable ?

  • Alisson

    Ça, c'est une bonne question. C'est une bonne question. Alors, l'idée, on va dire qu'elle va prendre racine de mon enfance, où pour moi, les soins ont été réguliers et compliqués. Et donc, j'ai grandi en fascinant un peu mes parents, en leur disant plus tard, je serai médecin et ça ne se passera pas comme ça pour les enfants Donc, j'ai tenté première année de médecine. Et au final, ça ne l'a pas forcément fait. Je suis partie en licence de neurosciences comportementales et en fait je me suis retrouvée un peu face à moi-même dans le sens où je ne voulais pas faire d'enseignement, je ne voulais pas faire de recherche, j'avais toujours cette problématique entre guillemets et j'avais l'impression que c'était un peu une mission que je devais réussir à accomplir qui était d'arriver à trouver quelque chose qui apaise les enfants et on voit qu'on démystifie un peu cette bouse blanche. donc pas mal d'introspection on va dire de réflexion qui ont fait qu'un jour un peu par hasard je sais pas si le hasard existe par hasard je me suis retrouvée sur un startup week-end, donc un startup week-end c'est les gens arrivent sur le vendredi soir avec une idée ils présentent devant plusieurs personnes et ensuite il y a un choix d'avec qui on veut aller travailler sur l'idée et à la fin on passe sur un jury et on est lauréat ou pas il s'avère que j'étais un peu mal inscrite, mais au final, j'avais un peu une idée quand même. Donc, j'ai présenté, on va dire, mon idée de prise en charge des enfants qui n'avaient rien de concret, à part, je veux que ça se passe mieux. C'est ma mission.

  • Priscilia

    Tu avais pas de projet vraiment préparé. Enfin, t'es arrivée là et voilà, c'était l'occasion pour toi, peut-être de verbaliser auprès d'autres, en tout cas, cette envie que tu avais.

  • Alisson

    Exactement, c'est ça Exactement, puis à cette époque-là donc on était en 2018 je ne connaissais rien du tout à l'entrepreneuriat mais je m'étais dit que ça allait être un week-end sympa et en fait il s'avère que ce week-end était axé sur parce qu'il y a toujours des thématiques, sur les nouvelles technologies je ne connaissais pas non plus grand-chose sur les nouvelles technologies donc ça a été un peu un challenge on va dire en 48 heures et en fait il s'avère qu'on a été lauréat Donc, il y a des gens déjà qui ont voulu travailler avec moi.

  • Priscilia

    Génial.

  • Alisson

    Et ensuite, après, le projet a été l'OREA. Et en fait, pour moi, ça a été une évidence. Donc, à l'époque, le projet, c'était de réaliser les rêves en réalité virtuelle des enfants qui ne pouvaient pas sortir de l'hôpital.

  • Priscilia

    D'accord. Donc, ça, c'était la première idée. C'était le bulbe, quoi.

  • Alisson

    C'était le bulbe qui s'était… Oui, on avait matérialisé ça en 48 heures. Bon, après, ça a un peu dévié, on va dire. Parce qu'au tout début… on veut tout faire. Donc, je voulais une solution avant les soins, je voulais une solution pendant le soin, je voulais une solution après les soins. Et en fait, au final, on ne peut faire qu'étape par étape. Donc, il y a pas mal de... Mais oui, ça a commencé comme ça.

  • Priscilia

    De cette idée, donc, on est parti, parce que là, déjà, ça a vachement avancé. On est parti de, il faut que ça change, il faut que la prise en charge des petits patients change. En fait, voilà, moi, je veux une solution avant, pendant, après les soins. Et puis après, tu es arrivé comme ça, petit à petit. à cette idée en recentrant, justement parce que tu le disais, on ne peut pas tout faire, en recentrant en fait, tu as réussi à axer sur les soins dentaires et finalement, les choses auxquelles tu as dû renoncer c'est peut-être ça qui t'a permis aussi de développer un petit bout de lumière, justement sans t'éparpiller et sans essayer de tout faire à la fois dès le départ ?

  • Alisson

    Oui, enfin, j'ai plutôt choisi que renoncer en soi parce qu'il y a toujours pas mal de projets qui sont pour le futur. Mais en soi, ça a été énormément de rencontres et d'échanges avec différents professionnels de santé, mais aussi beaucoup de revues de littérature scientifique, qu'est-ce qui se fait, qu'est-ce qui fonctionne. Et en fait, petit à petit, il y a cette partie-là, et il va y avoir toute la partie Trouver un modèle économique parce que c'est bien beau. de lever beaucoup de fonds, mais si on n'est pas rentable, si on n'arrive pas à trouver un modèle économique, derrière, on ne pourra rien faire, entre guillemets, et ne pas décupler cette mission et ce projet. Donc, il faut arriver à toujours trouver le juste milieu entre les deux, ce qui est hyper difficile. Et en fait, ça va être énormément de rencontres, notamment la rencontre avec le docteur Rambouille Roturier, qui, après, est devenu mon associé quand la société a été créée. qui au final m'a vraiment permis de pouvoir recentrer sur le dentaire et vraiment me dire, ok, là, ça peut être une première cible, un premier accès au marché qui est intéressant de par le besoin et de par derrière l'appétence technologique que peuvent avoir aussi les chirurgiens dentistes.

  • Priscilia

    Oui, d'ailleurs, j'invite les gens qui nous écoutent à aller sur le site parce qu'il y a une petite vidéo explicative où le docteur Roturier explique son expérience avec Thibault Luner et la vidéo est très claire et très chouette. Et oui, j'entends bien en fait. Donc, en effet, le terme était mal choisi. Ce n'est pas renoncé, mais c'était en fait priorisé. C'est-à-dire, qu'est-ce que je priorise pour réussir à avancer parce que je ne pourrais pas tout faire en même temps ?

  • Alisson

    Oui, c'est ça. C'est exactement ça.

  • Priscilia

    Pour toi ? Maintenant, avec le recul, après quelques années, la première étape concrète, est-ce que c'est cet engouement qu'ont eu les gens quand tu as présenté cette première idée lors du Startup Weekend ou est-ce qu'il y a eu une autre étape, peut-être le premier dispositif concret, la première paire de lunettes ? À quel moment tu t'es dit Oh là là, waouh, mais c'est fait, c'est concret

  • Alisson

    J'aurais tendance à dire que... Il y a toujours des grandes étapes en soi, ne serait-ce que quand on a fait les premiers tests d'utilisation chez les dentistes avant même de la mettre sur le marché. Au final, le premier test était quasiment très chaotique parce que c'est normal, c'est de la technologie. J'ai réussi à faire tout à l'oreille, le retour visuel sur tablette ne fonctionnait pas, mais le petit patient met les étoiles dans les yeux, il était ravi, donc c'était génial. Et en soi, on ne considère pas forcément que ce soit une étape, c'est des parties du chemin. la création de la société quand on doit signer tous les papiers ou autre mais je le vois plus comme un si ça reste des étapes des marches quoi des marches qui sont franchies oui c'est ça

  • Priscilia

    Aujourd'hui, Petit Bout de Lumière, c'est qui s'en sert ? Quels sont les retours ? Comment ça fonctionne ?

  • Alisson

    Aujourd'hui, Petit Bout de Lumière, on va être deux à temps plein au bureau, avec Manon, une des troisième associées fondatrices. Comment ça fonctionne ? On propose la solution aux chirurgiens dentistes qui soignent les enfants. Il faut savoir que tous les chirurgiens dentistes ne soignent pas forcément tous les enfants, parce qu'il y en a certains qui le soignent. pas coopérant, on va dire, et c'est plus compliqué de prendre en charge un enfant. d'énergie et de temps et de patience. Donc ça, ça va vraiment être notre cible de clients. Derrière, à côté de ça, Petite Boubinière est à l'île de la Réunion, en Suisse, bientôt au Maroc, en France. Donc on est un peu partout. Pour l'instant, on est uniquement sur du francophone parce que nos histoires sont essentiellement en français. Et on est également dans trois CHU pour du retour. scientifiques au niveau de tests d'exercice. Donc, on est implanté un peu partout et on a commencé à se déployer en juillet dernier. D'accord. Donc, en 2023.

  • Priscilia

    Donc, des retours ultra positifs. Et ce sont les cabinets, les chirurgiens qui vous contactent ?

  • Alisson

    En fait, le boule d'oreille dans ce milieu fonctionne vraiment très très bien. Après, on a ciblé aussi des salons bien spécifiques sur du dentaire pour les enfants. Donc au final, on a notre cible et on connaît bien notre cible. Mais c'est vrai qu'au final, en général, le bouche à oreille ou ce confrère-là, il a la solution. Je lui passe un petit coup de fil, je vois comment ça fonctionne et après, je prends rendez-vous.

  • Priscilia

    Donc là, le petit bout de lumière, c'est pour l'instant dédié au... aux petits patients et aux chirurgiens dentistes spécialisés en pédiatrie. Mais moi, quand j'ai découvert ce projet, parce que je vous suivais sur LinkedIn et quand on a parlé un petit peu pour préparer cet entretien, je me suis dit, moi je veux la même chose pour les adultes quand je vais chez le dentiste. Et pourtant, je n'ai pas très peur du dentiste, mais c'est vrai, le docteur Routurier t'explique bien d'ailleurs, il y a cette appréhension quand même liée aux outils du dentiste. qui font parfois un petit peu peur, il y a un petit côté bricolage quand même, qui est un peu anxiogène. Et c'est vrai qu'on peut imaginer aussi, éventuellement, soit d'autres prises en charge médicales ou soit peut-être d'autres applications.

  • Alisson

    Alors, complètement, il y a plusieurs éléments de réponse. En soi, c'est les chirurgiens dentistes notre cible principale, mais on a quand même des orthodontistes qui ont... et qui sont équipés aussi. Donc, on n'est pas sur la même typologie de soins. Exactement, on reste sur des soins dentaires, mais c'est quand même un peu différent. L'objectif est de vraiment pouvoir apporter une solution qui, à terme, couvre la globalité des champs d'application au niveau des soins qui sont compliqués pour les enfants. C'est vrai qu'on a vocation quand même à rester au niveau de l'enfance pour une raison qui est que les premiers traumas premières appréhensions vont vraiment se créer pendant les premières fois à l'enfance, donc si on soigne on va dire un peu à la source, soignez c'est un grand mot à terme on va dire les adultes de demain n'auront plus aucune appréhension derrière ça au final on a aujourd'hui deux histoires qui sont on va dire réparties en tranches d'âge donc ça ça va arriver pour courant de l'année où au final on va avoir quelque chose de plus gamifié, donc un peu plus ado oui qui soit moins enfantin que ce qui existe aujourd'hui. Et donc, en fait, la barrière après pour passer à l'adulte, elle est quand même assez légère. Mais c'est vrai que pour l'instant, on reste focalisé sur l'accompagnement et la prise en charge des enfants. Cependant, on a des petits patients qui viennent parfois se faire soigner les dents avec leurs grands-parents. Et on a eu notre plus âgée, on va dire, patiente. qui a utilisé la solution, qui était du grand-mère du petit, qui avait 65 ans et qui était vraiment... qui avait vraiment très très peur grosse grosse appréhension quand elle a vu son petit-fils se faire soigner de la sorte elle a dit la prochaine fois je reviens je veux ça je veux un petit bout de lumière c'est ça et du coup en fait elle est revenue elle a été soignée avec la solution et

  • Priscilia

    malgré le fait que ce soit enfantin elle a adoré tout s'est bien passé c'est génial franchement c'est super j'imagine que c'est aussi hyper gratifiant pour vous de voir ça oui complètement oui complètement Comment tu as réussi à t'entourer à la fois tout le côté développement, mais aussi tout le côté graphisme, tout ce que vous avez imaginé, tout ce que vous avez créé, la narration, mais aussi les dessins, l'animation ?

  • Alisson

    S'accompagner, ça, on va dire que... c'est plein de réseaux il y a plein de réseaux c'est vrai qu'il y a beaucoup de parcours où on nous accompagne j'ai commencé quand je suis arrivée sur Bordeaux j'étais accompagnée par le statut étudiant entrepreneur donc en fait ça ouvre les réseaux et ça fait toujours on va dire un peu boule de neige sur d'autres réseaux d'ailleurs au début c'est hyper important même si c'est pas le plus simple parce que c'est aller vers des gens qu'on ne connait absolument pas en présentant une idée qui concrètement à part un powerpoint c'est pas grand chose c'est pas évident comme exercice mais en fait ça crée du lien du réseau des échanges avec des humains en fait et ça c'est aussi super chouette et derrière sur la partie technique technique pure et dure j'ai eu la chance de pouvoir faire un exercice rencontrer, moi je pense que ça reste quand même globalement une histoire de rencontre et d'humain, c'est vraiment un peu l'histoire des petits bouts de lumière, et donc en fait on a rencontré des personnes qui travaillent sur une société, enfin qui sont spécialistes dans tout ce qui est animation, réalité virtuelle ou autre, donc qui s'appelle Taurus VR et qui eux, dès le début en fait ont accroché on va dire avec l'idée et on a mis en place une collaboration pour avoir un premier prototype. Donc, au final, c'est avec eux qu'on travaille sur la partie, on va dire, technique pure et dure. Après, sur la partie graphiste, Kylou, en fait, au final, je l'ai dessiné.

  • Priscilia

    C'est là que vous en arrivez.

  • Alisson

    Je l'ai dessiné parce qu'en fait... Tout a été en mode cahier des charges. En fait, il fallait décliner des choses selon le cahier des charges qui collaient du coup aux besoins de prise en charge. Et en fait, on avait besoin pour le personnage Shibu, que ce soit une petite boule qui puisse grossir et rétrécir, et après on mettait un peu ce qu'on voulait autour. Donc j'ai fait aussi pas mal de sessions dessins animés, des journées dessins animés pour voir ce que les enfants regardaient, des skits. d'inspiration et en fait un petit bouiné

  • Priscilia

    Autre question, on arrive bientôt à la fin de l'entretien, est-ce qu'avec le recul tu repenses à des conseils qu'on aurait pu te donner, que tu as suivi ou pas, mais où tu t'es dit celui-là j'ai vraiment bien fait de le suivre ou celui-ci j'ai vraiment bien fait avec le recul de goûter ce que j'avais envie de faire

  • Alisson

    C'est vrai que par rapport à ça, c'était assez contradictoire où quand on est accompagné par plusieurs personnes, on dit il faut faire ça, ça, ça, ça, comme ça, sinon ça ne fonctionnera pas. Et c'est vrai qu'au final, ça devient très scolaire. Quand on fait des choses à l'entrepreneuriat, on fait des choses de manière très scolaire. Et à un moment, j'ai rencontré une personne qui m'a dit Écoute Alison, ne fais pas ça. fais ce que tu ressens toi au fond de toi si tu le sens tu le fais mais perds plus ton temps à faire des dossiers à mettre des protocoles en place ou à ce qu'il faut répondre à une demande t'es plus à l'école tu es là pour produire quelque chose donc fais le avec les tripes et ça ça m'a pas mal aidé ça m'aide aussi encore c'est un bon driver je trouve est-ce qu'il y a un moment où tu regardes un peu tout ce chemin et tu te dis tiens

  • Priscilia

    j'ai fait ce choix-là qui n'était peut-être pas le meilleur, mais en fait, ça m'a finalement vraiment apporté quelque chose de positif au final.

  • Alisson

    Alors, sur cette partie-là, en soi, je n'ai pas forcément d'exemple en tête. Par contre, j'ai souvent quelque chose, on va dire, qui revient au début quand on se lance d'entrepreneuriat et même quand je me suis lancée d'entrepreneuriat, moi, personnellement, j'étais jeune, sortie d'études, je n'avais pas d'argent. C'était assez complexe, on va dire, au niveau du commencement. et en fait oui mais va chercher des fonds lève des fonds cherche de l'argent alors oui effectivement on peut faire plein de choses avec plein d'argent mais j'ai toujours entre guillemets je me suis toujours dit ok c'est cool j'ai eu de l'argent au bon moment à chaque fois si j'avais eu de l'argent on va dire plus tôt sûrement que je l'aurais mal utilisé ou que derrière ça aurait pas été intéressant en fait donc c'est surtout ça c'est Oui, il faut de l'argent, mais au bon moment, c'est quand il y a quelque chose de concret à faire, parce que sinon, ça part très vite. C'est plus dans cette perception des choses-là.

  • Priscilia

    Oui, donc ne pas avoir de financement tout de suite, ça permet peut-être de prendre du recul, de mieux réfléchir à son projet, de prioriser les investissements et que ce soit vraiment optimal.

  • Alisson

    exactement,

  • Priscilia

    c'est tout à fait ça alors dernière question au-delà de ces lunettes et cette réalité augmentée qui apaise les petits patients qu'est-ce que tu fabriques avec Tibo Lumière ? qu'est-ce que vous fabriquez ? qu'est-ce que vous fabriquez avec Tibo Lumière ?

  • Alisson

    Alors déjà on va fabriquer des souvenirs positifs du rendez-vous chez le dentiste. Au-delà de ça, on a à cœur de proposer un accompagnement vraiment global. Donc on va fabriquer, on a même sorti une petite vidéo pédagogique qui est présentée par Thibault et qui va expliquer à l'enfant et préparer, donc là on parle vraiment à l'enfant, comment va se passer le premier rendez-vous chez le dentiste. Donc on ne parle absolument pas de réalité virtuelle ou quoi que ce soit. C'est Thibou qui parle à l'enfant et qui lui explique comment ça va se passer. C'est vrai que toute cette typologie de contenu, on a vocation à en produire et à en faire pour donner des outils et semer des petites graines pour améliorer la prise en charge. Ça fait partie des petites choses qu'on fabrique à côté et qui ne sont pas le produit en tant que tel.

  • Priscilia

    Donc même en amont, finalement, ça rejoint un petit peu ton idée de départ. Tu arrives quand même à adresser l'amont aussi.

  • Alisson

    Exactement. et pour le après on a réussi on va dire à faire une première petite étape c'est à dire qu'on remet un diplôme à l'enfant parce qu'il a un score donc l'enfant est super content de repartir avec son petit diplôme et des petits stickers donc il repart quand même avec quelque chose après à la maison donc on a un petit peu le avant le pendant et le après la boucle est bouclée c'est ça merci

  • Priscilia

    beaucoup Alison pour cet entretien pour finir où est-ce qu'on peut suivre l'actualité de Petit bout de lumière

  • Alisson

    Alors, pour suivre Petit Boule Lumière, le plus simple, ça va être sur le compte Instagram Petit Boule Lumière.

  • Priscilia

    Compte Instagram, ok. Je mettrai tout dans les notes de l'épisode. Merci beaucoup. Merci de ta confiance puisque c'est les premiers enregistrements du podcast de Fabricants. Donc, merci beaucoup. On a eu des petites galères techniques, mais bon, on s'en est sortis. Et puis, j'ai été très touchée par ton projet. On en avait déjà parlé. Et puis, par ce cheminement inattendu, mais qui est, je trouve, assez propre à l'idéation et... très représentatif des gens qui ne lâchent rien en fait qui vont jusqu'au bout donc merci beaucoup d'avoir partagé un P'tit Bout de Lumière sur The Fabricants. Merci Alison. C'est la fin de cet épisode, merci de votre écoute. Si ça vous a plu, n'hésitez pas à laisser un commentaire, ça fait toujours plaisir et permet une plus grande visibilité au podcast mais aussi aux projets présentés. Vous pouvez suivre l'actualité de The Fabricants en vous abonnant à la newsletter ou en me suivant sur LinkedIn ou Instagram. Je vous laisse tous les liens dans les notes de l'épisode. Cheers et à bientôt pour la suite de la saison 1, Foisonnement de The Fabricants.

Description

Qui ne s'est jamais senti un peu tendu·e avant une intervention (ou même visite !) médicale ?
Le dentiste, on en parle ?
Alisson Chauveau a un rapport très fort aux soins pédiatriques, depuis l'enfance. Devenue grande, elle innove en proposant un dispositif de distraction et d'apaisement pour les enfants, déployé en cabinet dentaire.
Un travail mêlant technologie, design, animation mais aussi sophrologie, relaxation et hypnose PENDANT les soins des petits. Une solution où l'enfant, le parent, et le praticien sont acteurs pour un rapport aux soins apaisés.

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Transcription

  • Priscilia

    Bonjour et bienvenue sur The Fabricants. Dans ce podcast, sous forme d'interview ou en solo, je vous présente des créateurs, créatrices et porteurs de projets qui imaginent des objets, de nouvelles matières, de nouveaux regards et de nouveaux espaces vers de nouveaux possibles. Vos gestes, design, santé, tradition et innovation, dans cette saison 1 de The Fabricants que j'ai appelée Foisonnement, on décloise, on dessilote, on découvre des projets reliés par leurs belles intentions et l'excellence de leur réalisation. Je suis Priscilia Guillot, marketer et copywriter, curieuse et sensible aux projets pleins de sens. Aujourd'hui, je reçois Alison Chauveau pour P'tit Bout de Lumière, une solution de distraction et d'apaisement en réalité virtuelle, pour les soins dentaires pédiatriques. Bienvenue sur The Fabricants. Bonjour Alison.

  • Alisson

    Bonjour Priscilia.

  • Priscilia

    Je suis ravie de te recevoir aujourd'hui pour parler de P'tit Bout de Lumière. C'est un dispositif de distraction et d'apaisement des petits patients pendant les soins dentaires pédiatriques . On va aborder le sujet ensemble et le cheminement de cette idée. Mais d'abord, est-ce que tu peux te présenter en quelques mots ?

  • Alisson

    Je m'appelle Alison Chauveau, j'ai 27 ans et je suis la présidente de la société P'tit Bout de Lumière.

  • Priscilia

    Petit Bout de Lumière, aujourd'hui, qu'est-ce que c'est ? Est-ce que tu peux nous expliquer en quoi consiste ce dispositif ?

  • Alisson

    Alors, chez Petit Boulumière, on va créer des histoires interactives en réalité virtuelle. Les enfants vont avoir des petites lunettes de réalité virtuelle. L'objectif était de créer des histoires qui soient à la fois interactives, pour rendre acteur vraiment l'enfant par le biais d'une petite manette. On a travaillé de pair avec des professionnels de santé, on a intégré de l'hypnose conversationnelle et des exercices de respiration, de sophrologie, pour vraiment utiliser et exploiter la globalité de la technologie au service d'une prise en charge différente et plus douce pour les petits enfants.

  • Priscilia

    Alors moi, comme je suis allée voir, donc je vois un petit peu à quoi ça ressemble, mais pour les gens qui ne l'ont jamais vu, c'est des lunettes de réalité virtuelle, c'est ça, comme un casque.

  • Alisson

    C'est ça, il faut les imaginer un petit peu plus petites quand même qu'un casque. Nous, on travaille avec le modèle HTC Vive Flow. Donc, c'est des petites lunettes, une fois qu'on les a, à des yeux de mouche, si je caricature un peu la chose. Et donc, elles sont relativement légères. Donc, ça permet à ce que ça soit le plus adapté, on va dire, pour la petite tête des enfants.

  • Priscilia

    Et à travers ces lunettes, il y a toute une histoire, tout un univers qui est... très immersif et participatif. Et donc, l'enfant lui-même peut interagir et jouer avec un petit personnage ou créer ses histoires, c'est ça ?

  • Alisson

    C'est ça, exactement. Donc en fait, on va voir, les histoires sont composées de plusieurs scènes. Il y a toute une méthodologie qui a été travaillée et cette méthodologie d'histoire, elle est aussi adaptée aux soins dentaires. Donc on va y retrouver pas mal de métaphores thérapeutiques par rapport aux soins dentaires. Dans la phase d'introduction, on a un petit personnage principal qui s'appelle Thibou. Donc il faut vraiment voir Thibou comme à la fois l'ami du dentiste, mais aussi l'ami de l'enfant et le compagnon de l'enfant. Et il faut aider Thibaut pour accomplir plusieurs petites missions. Donc, il va se présenter, il va commencer à demander à l'enfant dans quelle histoire il va vouloir partir. Est-ce qu'il préfère partir dans l'espace ou est-ce qu'il préfère partir dans l'océan ? Donc, à ce moment-là, en fait, l'enfant va pouvoir choisir la planète dans laquelle il veut voyager. Et ensuite, on va pouvoir passer à la deuxième partie avec à chaque fois un exercice de respiration qui est vraiment guidé. Donc en fait, il faut imaginer que Tibu, c'est une petite boule avec des ailes, et donc il va grossir et rétrécir en même temps avec toute une musique spécifique pour vraiment inciter l'enfant à respirer. Et ensuite, on va enchaîner sur deux petits jeux qui vont vraiment être là pour mettre à disposition des métaphores thérapeutiques ou renforcer l'état de catalepsie. Alors en fait, l'état de catalepsie, ça va être un état qui va permettre de, quand on est plus concentré sur sa main, on est moins concentré sur sa bouche. Donc on va faire faire des petits dessins en fait à l'enfant avec un retour par vibration au niveau de la malle pour vraiment déporter en fait son attention autre part que ce que le dentiste est en train de faire dans sa bouche. Il faut voir la solution comme comme un nouvel outil de communication aussi entre l'enfant et le praticien, parce qu'on en place plein de choses, donc il y a une histoire qui est narrée, mais il y a aussi vachement de temps et d'espace où il n'y a que de la musique ambiante qui permet de décontracter l'enfant, et tout le monde entend ce qui se passe, et tout le monde peut voir ce qui se passe grâce à un retour visuel sur tablette.

  • Priscilia

    Oui, alors c'est ça que je trouvais, déjà je trouve l'idée fascinante, mais en plus, si j'ai bien compris... C'est-à-dire que le praticien lui-même peut aussi surveiller un peu ce qui se passe et s'il sent l'enfant un petit peu plus tendu, il peut actionner une des solutions, soit donc plutôt une petite histoire liée à l'hypnose ou plus de respiration. Il est acteur lui aussi, c'est-à-dire qu'il y a un vrai dialogue entre l'enfant, le praticien et le dispositif.

  • Alisson

    C'est ça. Et même, je dirais, même aussi également avec le parent. Parce que c'est vrai que la plupart du temps, quand l'enfant est très anxieux, en tant que parent, on est aussi très anxieux. Parfois même plus stressé que son propre enfant. Et donc, en fait, cette tablette-là, elle peut complètement être mis dans les mains des parents. Et en fait, c'est les parents qui vont gérer, entre guillemets, le déroulé de l'histoire. Donc, le praticien connaît très bien comment ça fonctionne. Et donc, dire, ah, ben là... vous pouvez déclencher un exercice de respiration. Donc hop, on respire. Il y a tout le retour visuel ou déclencher une stimulation sensorielle, par exemple sous un feu d'artifice ou des choses comme ça. Et donc, en fait, on peut suivre. Il y a tout un système de score. Donc, le parent devient aussi impliqué que son enfant. Et on peut communiquer sur ça de manière tripartite, en fait, réellement.

  • Priscilia

    Mais alors, comment t'es venue cette idée incroyable ?

  • Alisson

    Ça, c'est une bonne question. C'est une bonne question. Alors, l'idée, on va dire qu'elle va prendre racine de mon enfance, où pour moi, les soins ont été réguliers et compliqués. Et donc, j'ai grandi en fascinant un peu mes parents, en leur disant plus tard, je serai médecin et ça ne se passera pas comme ça pour les enfants Donc, j'ai tenté première année de médecine. Et au final, ça ne l'a pas forcément fait. Je suis partie en licence de neurosciences comportementales et en fait je me suis retrouvée un peu face à moi-même dans le sens où je ne voulais pas faire d'enseignement, je ne voulais pas faire de recherche, j'avais toujours cette problématique entre guillemets et j'avais l'impression que c'était un peu une mission que je devais réussir à accomplir qui était d'arriver à trouver quelque chose qui apaise les enfants et on voit qu'on démystifie un peu cette bouse blanche. donc pas mal d'introspection on va dire de réflexion qui ont fait qu'un jour un peu par hasard je sais pas si le hasard existe par hasard je me suis retrouvée sur un startup week-end, donc un startup week-end c'est les gens arrivent sur le vendredi soir avec une idée ils présentent devant plusieurs personnes et ensuite il y a un choix d'avec qui on veut aller travailler sur l'idée et à la fin on passe sur un jury et on est lauréat ou pas il s'avère que j'étais un peu mal inscrite, mais au final, j'avais un peu une idée quand même. Donc, j'ai présenté, on va dire, mon idée de prise en charge des enfants qui n'avaient rien de concret, à part, je veux que ça se passe mieux. C'est ma mission.

  • Priscilia

    Tu avais pas de projet vraiment préparé. Enfin, t'es arrivée là et voilà, c'était l'occasion pour toi, peut-être de verbaliser auprès d'autres, en tout cas, cette envie que tu avais.

  • Alisson

    Exactement, c'est ça Exactement, puis à cette époque-là donc on était en 2018 je ne connaissais rien du tout à l'entrepreneuriat mais je m'étais dit que ça allait être un week-end sympa et en fait il s'avère que ce week-end était axé sur parce qu'il y a toujours des thématiques, sur les nouvelles technologies je ne connaissais pas non plus grand-chose sur les nouvelles technologies donc ça a été un peu un challenge on va dire en 48 heures et en fait il s'avère qu'on a été lauréat Donc, il y a des gens déjà qui ont voulu travailler avec moi.

  • Priscilia

    Génial.

  • Alisson

    Et ensuite, après, le projet a été l'OREA. Et en fait, pour moi, ça a été une évidence. Donc, à l'époque, le projet, c'était de réaliser les rêves en réalité virtuelle des enfants qui ne pouvaient pas sortir de l'hôpital.

  • Priscilia

    D'accord. Donc, ça, c'était la première idée. C'était le bulbe, quoi.

  • Alisson

    C'était le bulbe qui s'était… Oui, on avait matérialisé ça en 48 heures. Bon, après, ça a un peu dévié, on va dire. Parce qu'au tout début… on veut tout faire. Donc, je voulais une solution avant les soins, je voulais une solution pendant le soin, je voulais une solution après les soins. Et en fait, au final, on ne peut faire qu'étape par étape. Donc, il y a pas mal de... Mais oui, ça a commencé comme ça.

  • Priscilia

    De cette idée, donc, on est parti, parce que là, déjà, ça a vachement avancé. On est parti de, il faut que ça change, il faut que la prise en charge des petits patients change. En fait, voilà, moi, je veux une solution avant, pendant, après les soins. Et puis après, tu es arrivé comme ça, petit à petit. à cette idée en recentrant, justement parce que tu le disais, on ne peut pas tout faire, en recentrant en fait, tu as réussi à axer sur les soins dentaires et finalement, les choses auxquelles tu as dû renoncer c'est peut-être ça qui t'a permis aussi de développer un petit bout de lumière, justement sans t'éparpiller et sans essayer de tout faire à la fois dès le départ ?

  • Alisson

    Oui, enfin, j'ai plutôt choisi que renoncer en soi parce qu'il y a toujours pas mal de projets qui sont pour le futur. Mais en soi, ça a été énormément de rencontres et d'échanges avec différents professionnels de santé, mais aussi beaucoup de revues de littérature scientifique, qu'est-ce qui se fait, qu'est-ce qui fonctionne. Et en fait, petit à petit, il y a cette partie-là, et il va y avoir toute la partie Trouver un modèle économique parce que c'est bien beau. de lever beaucoup de fonds, mais si on n'est pas rentable, si on n'arrive pas à trouver un modèle économique, derrière, on ne pourra rien faire, entre guillemets, et ne pas décupler cette mission et ce projet. Donc, il faut arriver à toujours trouver le juste milieu entre les deux, ce qui est hyper difficile. Et en fait, ça va être énormément de rencontres, notamment la rencontre avec le docteur Rambouille Roturier, qui, après, est devenu mon associé quand la société a été créée. qui au final m'a vraiment permis de pouvoir recentrer sur le dentaire et vraiment me dire, ok, là, ça peut être une première cible, un premier accès au marché qui est intéressant de par le besoin et de par derrière l'appétence technologique que peuvent avoir aussi les chirurgiens dentistes.

  • Priscilia

    Oui, d'ailleurs, j'invite les gens qui nous écoutent à aller sur le site parce qu'il y a une petite vidéo explicative où le docteur Roturier explique son expérience avec Thibault Luner et la vidéo est très claire et très chouette. Et oui, j'entends bien en fait. Donc, en effet, le terme était mal choisi. Ce n'est pas renoncé, mais c'était en fait priorisé. C'est-à-dire, qu'est-ce que je priorise pour réussir à avancer parce que je ne pourrais pas tout faire en même temps ?

  • Alisson

    Oui, c'est ça. C'est exactement ça.

  • Priscilia

    Pour toi ? Maintenant, avec le recul, après quelques années, la première étape concrète, est-ce que c'est cet engouement qu'ont eu les gens quand tu as présenté cette première idée lors du Startup Weekend ou est-ce qu'il y a eu une autre étape, peut-être le premier dispositif concret, la première paire de lunettes ? À quel moment tu t'es dit Oh là là, waouh, mais c'est fait, c'est concret

  • Alisson

    J'aurais tendance à dire que... Il y a toujours des grandes étapes en soi, ne serait-ce que quand on a fait les premiers tests d'utilisation chez les dentistes avant même de la mettre sur le marché. Au final, le premier test était quasiment très chaotique parce que c'est normal, c'est de la technologie. J'ai réussi à faire tout à l'oreille, le retour visuel sur tablette ne fonctionnait pas, mais le petit patient met les étoiles dans les yeux, il était ravi, donc c'était génial. Et en soi, on ne considère pas forcément que ce soit une étape, c'est des parties du chemin. la création de la société quand on doit signer tous les papiers ou autre mais je le vois plus comme un si ça reste des étapes des marches quoi des marches qui sont franchies oui c'est ça

  • Priscilia

    Aujourd'hui, Petit Bout de Lumière, c'est qui s'en sert ? Quels sont les retours ? Comment ça fonctionne ?

  • Alisson

    Aujourd'hui, Petit Bout de Lumière, on va être deux à temps plein au bureau, avec Manon, une des troisième associées fondatrices. Comment ça fonctionne ? On propose la solution aux chirurgiens dentistes qui soignent les enfants. Il faut savoir que tous les chirurgiens dentistes ne soignent pas forcément tous les enfants, parce qu'il y en a certains qui le soignent. pas coopérant, on va dire, et c'est plus compliqué de prendre en charge un enfant. d'énergie et de temps et de patience. Donc ça, ça va vraiment être notre cible de clients. Derrière, à côté de ça, Petite Boubinière est à l'île de la Réunion, en Suisse, bientôt au Maroc, en France. Donc on est un peu partout. Pour l'instant, on est uniquement sur du francophone parce que nos histoires sont essentiellement en français. Et on est également dans trois CHU pour du retour. scientifiques au niveau de tests d'exercice. Donc, on est implanté un peu partout et on a commencé à se déployer en juillet dernier. D'accord. Donc, en 2023.

  • Priscilia

    Donc, des retours ultra positifs. Et ce sont les cabinets, les chirurgiens qui vous contactent ?

  • Alisson

    En fait, le boule d'oreille dans ce milieu fonctionne vraiment très très bien. Après, on a ciblé aussi des salons bien spécifiques sur du dentaire pour les enfants. Donc au final, on a notre cible et on connaît bien notre cible. Mais c'est vrai qu'au final, en général, le bouche à oreille ou ce confrère-là, il a la solution. Je lui passe un petit coup de fil, je vois comment ça fonctionne et après, je prends rendez-vous.

  • Priscilia

    Donc là, le petit bout de lumière, c'est pour l'instant dédié au... aux petits patients et aux chirurgiens dentistes spécialisés en pédiatrie. Mais moi, quand j'ai découvert ce projet, parce que je vous suivais sur LinkedIn et quand on a parlé un petit peu pour préparer cet entretien, je me suis dit, moi je veux la même chose pour les adultes quand je vais chez le dentiste. Et pourtant, je n'ai pas très peur du dentiste, mais c'est vrai, le docteur Routurier t'explique bien d'ailleurs, il y a cette appréhension quand même liée aux outils du dentiste. qui font parfois un petit peu peur, il y a un petit côté bricolage quand même, qui est un peu anxiogène. Et c'est vrai qu'on peut imaginer aussi, éventuellement, soit d'autres prises en charge médicales ou soit peut-être d'autres applications.

  • Alisson

    Alors, complètement, il y a plusieurs éléments de réponse. En soi, c'est les chirurgiens dentistes notre cible principale, mais on a quand même des orthodontistes qui ont... et qui sont équipés aussi. Donc, on n'est pas sur la même typologie de soins. Exactement, on reste sur des soins dentaires, mais c'est quand même un peu différent. L'objectif est de vraiment pouvoir apporter une solution qui, à terme, couvre la globalité des champs d'application au niveau des soins qui sont compliqués pour les enfants. C'est vrai qu'on a vocation quand même à rester au niveau de l'enfance pour une raison qui est que les premiers traumas premières appréhensions vont vraiment se créer pendant les premières fois à l'enfance, donc si on soigne on va dire un peu à la source, soignez c'est un grand mot à terme on va dire les adultes de demain n'auront plus aucune appréhension derrière ça au final on a aujourd'hui deux histoires qui sont on va dire réparties en tranches d'âge donc ça ça va arriver pour courant de l'année où au final on va avoir quelque chose de plus gamifié, donc un peu plus ado oui qui soit moins enfantin que ce qui existe aujourd'hui. Et donc, en fait, la barrière après pour passer à l'adulte, elle est quand même assez légère. Mais c'est vrai que pour l'instant, on reste focalisé sur l'accompagnement et la prise en charge des enfants. Cependant, on a des petits patients qui viennent parfois se faire soigner les dents avec leurs grands-parents. Et on a eu notre plus âgée, on va dire, patiente. qui a utilisé la solution, qui était du grand-mère du petit, qui avait 65 ans et qui était vraiment... qui avait vraiment très très peur grosse grosse appréhension quand elle a vu son petit-fils se faire soigner de la sorte elle a dit la prochaine fois je reviens je veux ça je veux un petit bout de lumière c'est ça et du coup en fait elle est revenue elle a été soignée avec la solution et

  • Priscilia

    malgré le fait que ce soit enfantin elle a adoré tout s'est bien passé c'est génial franchement c'est super j'imagine que c'est aussi hyper gratifiant pour vous de voir ça oui complètement oui complètement Comment tu as réussi à t'entourer à la fois tout le côté développement, mais aussi tout le côté graphisme, tout ce que vous avez imaginé, tout ce que vous avez créé, la narration, mais aussi les dessins, l'animation ?

  • Alisson

    S'accompagner, ça, on va dire que... c'est plein de réseaux il y a plein de réseaux c'est vrai qu'il y a beaucoup de parcours où on nous accompagne j'ai commencé quand je suis arrivée sur Bordeaux j'étais accompagnée par le statut étudiant entrepreneur donc en fait ça ouvre les réseaux et ça fait toujours on va dire un peu boule de neige sur d'autres réseaux d'ailleurs au début c'est hyper important même si c'est pas le plus simple parce que c'est aller vers des gens qu'on ne connait absolument pas en présentant une idée qui concrètement à part un powerpoint c'est pas grand chose c'est pas évident comme exercice mais en fait ça crée du lien du réseau des échanges avec des humains en fait et ça c'est aussi super chouette et derrière sur la partie technique technique pure et dure j'ai eu la chance de pouvoir faire un exercice rencontrer, moi je pense que ça reste quand même globalement une histoire de rencontre et d'humain, c'est vraiment un peu l'histoire des petits bouts de lumière, et donc en fait on a rencontré des personnes qui travaillent sur une société, enfin qui sont spécialistes dans tout ce qui est animation, réalité virtuelle ou autre, donc qui s'appelle Taurus VR et qui eux, dès le début en fait ont accroché on va dire avec l'idée et on a mis en place une collaboration pour avoir un premier prototype. Donc, au final, c'est avec eux qu'on travaille sur la partie, on va dire, technique pure et dure. Après, sur la partie graphiste, Kylou, en fait, au final, je l'ai dessiné.

  • Priscilia

    C'est là que vous en arrivez.

  • Alisson

    Je l'ai dessiné parce qu'en fait... Tout a été en mode cahier des charges. En fait, il fallait décliner des choses selon le cahier des charges qui collaient du coup aux besoins de prise en charge. Et en fait, on avait besoin pour le personnage Shibu, que ce soit une petite boule qui puisse grossir et rétrécir, et après on mettait un peu ce qu'on voulait autour. Donc j'ai fait aussi pas mal de sessions dessins animés, des journées dessins animés pour voir ce que les enfants regardaient, des skits. d'inspiration et en fait un petit bouiné

  • Priscilia

    Autre question, on arrive bientôt à la fin de l'entretien, est-ce qu'avec le recul tu repenses à des conseils qu'on aurait pu te donner, que tu as suivi ou pas, mais où tu t'es dit celui-là j'ai vraiment bien fait de le suivre ou celui-ci j'ai vraiment bien fait avec le recul de goûter ce que j'avais envie de faire

  • Alisson

    C'est vrai que par rapport à ça, c'était assez contradictoire où quand on est accompagné par plusieurs personnes, on dit il faut faire ça, ça, ça, ça, comme ça, sinon ça ne fonctionnera pas. Et c'est vrai qu'au final, ça devient très scolaire. Quand on fait des choses à l'entrepreneuriat, on fait des choses de manière très scolaire. Et à un moment, j'ai rencontré une personne qui m'a dit Écoute Alison, ne fais pas ça. fais ce que tu ressens toi au fond de toi si tu le sens tu le fais mais perds plus ton temps à faire des dossiers à mettre des protocoles en place ou à ce qu'il faut répondre à une demande t'es plus à l'école tu es là pour produire quelque chose donc fais le avec les tripes et ça ça m'a pas mal aidé ça m'aide aussi encore c'est un bon driver je trouve est-ce qu'il y a un moment où tu regardes un peu tout ce chemin et tu te dis tiens

  • Priscilia

    j'ai fait ce choix-là qui n'était peut-être pas le meilleur, mais en fait, ça m'a finalement vraiment apporté quelque chose de positif au final.

  • Alisson

    Alors, sur cette partie-là, en soi, je n'ai pas forcément d'exemple en tête. Par contre, j'ai souvent quelque chose, on va dire, qui revient au début quand on se lance d'entrepreneuriat et même quand je me suis lancée d'entrepreneuriat, moi, personnellement, j'étais jeune, sortie d'études, je n'avais pas d'argent. C'était assez complexe, on va dire, au niveau du commencement. et en fait oui mais va chercher des fonds lève des fonds cherche de l'argent alors oui effectivement on peut faire plein de choses avec plein d'argent mais j'ai toujours entre guillemets je me suis toujours dit ok c'est cool j'ai eu de l'argent au bon moment à chaque fois si j'avais eu de l'argent on va dire plus tôt sûrement que je l'aurais mal utilisé ou que derrière ça aurait pas été intéressant en fait donc c'est surtout ça c'est Oui, il faut de l'argent, mais au bon moment, c'est quand il y a quelque chose de concret à faire, parce que sinon, ça part très vite. C'est plus dans cette perception des choses-là.

  • Priscilia

    Oui, donc ne pas avoir de financement tout de suite, ça permet peut-être de prendre du recul, de mieux réfléchir à son projet, de prioriser les investissements et que ce soit vraiment optimal.

  • Alisson

    exactement,

  • Priscilia

    c'est tout à fait ça alors dernière question au-delà de ces lunettes et cette réalité augmentée qui apaise les petits patients qu'est-ce que tu fabriques avec Tibo Lumière ? qu'est-ce que vous fabriquez ? qu'est-ce que vous fabriquez avec Tibo Lumière ?

  • Alisson

    Alors déjà on va fabriquer des souvenirs positifs du rendez-vous chez le dentiste. Au-delà de ça, on a à cœur de proposer un accompagnement vraiment global. Donc on va fabriquer, on a même sorti une petite vidéo pédagogique qui est présentée par Thibault et qui va expliquer à l'enfant et préparer, donc là on parle vraiment à l'enfant, comment va se passer le premier rendez-vous chez le dentiste. Donc on ne parle absolument pas de réalité virtuelle ou quoi que ce soit. C'est Thibou qui parle à l'enfant et qui lui explique comment ça va se passer. C'est vrai que toute cette typologie de contenu, on a vocation à en produire et à en faire pour donner des outils et semer des petites graines pour améliorer la prise en charge. Ça fait partie des petites choses qu'on fabrique à côté et qui ne sont pas le produit en tant que tel.

  • Priscilia

    Donc même en amont, finalement, ça rejoint un petit peu ton idée de départ. Tu arrives quand même à adresser l'amont aussi.

  • Alisson

    Exactement. et pour le après on a réussi on va dire à faire une première petite étape c'est à dire qu'on remet un diplôme à l'enfant parce qu'il a un score donc l'enfant est super content de repartir avec son petit diplôme et des petits stickers donc il repart quand même avec quelque chose après à la maison donc on a un petit peu le avant le pendant et le après la boucle est bouclée c'est ça merci

  • Priscilia

    beaucoup Alison pour cet entretien pour finir où est-ce qu'on peut suivre l'actualité de Petit bout de lumière

  • Alisson

    Alors, pour suivre Petit Boule Lumière, le plus simple, ça va être sur le compte Instagram Petit Boule Lumière.

  • Priscilia

    Compte Instagram, ok. Je mettrai tout dans les notes de l'épisode. Merci beaucoup. Merci de ta confiance puisque c'est les premiers enregistrements du podcast de Fabricants. Donc, merci beaucoup. On a eu des petites galères techniques, mais bon, on s'en est sortis. Et puis, j'ai été très touchée par ton projet. On en avait déjà parlé. Et puis, par ce cheminement inattendu, mais qui est, je trouve, assez propre à l'idéation et... très représentatif des gens qui ne lâchent rien en fait qui vont jusqu'au bout donc merci beaucoup d'avoir partagé un P'tit Bout de Lumière sur The Fabricants. Merci Alison. C'est la fin de cet épisode, merci de votre écoute. Si ça vous a plu, n'hésitez pas à laisser un commentaire, ça fait toujours plaisir et permet une plus grande visibilité au podcast mais aussi aux projets présentés. Vous pouvez suivre l'actualité de The Fabricants en vous abonnant à la newsletter ou en me suivant sur LinkedIn ou Instagram. Je vous laisse tous les liens dans les notes de l'épisode. Cheers et à bientôt pour la suite de la saison 1, Foisonnement de The Fabricants.

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