Speaker #0Hello à tous, je suis vraiment content de vous retrouver pour cette rentrée de The Impacters slash Road to Kif. Alors oui, ça fait deux mois que j'ai disparu d'ici, si vous êtes sur Spotify, Apple Podcasts ou autre. Donc silence radio, le dernier épisode que j'ai posté c'était en fin juillet, donc on commence le mois d'octobre. Donc ouais, ça fait un petit moment. Honnêtement, ça fait un bien fou. Pourquoi ? Parce que parfois, surtout dans le monde dans lequel on vit, couper c'est vital pour réussir sur la durée. Et revenir au silence, réfléchir et se demander est-ce que je suis sur le bon chemin ? C'est des questions qui sont vitales et qui nécessitent forcément du recul. Et l'été c'était la bonne période pour ça. Et donc aujourd'hui je reviens. avec un épisode qui, alors je ne savais pas comment l'appeler, et je me suis dit comment je voyais ma première année en freelance. Et l'objectif que je m'étais mis pour ma première année de freelance, c'était de faire 100 000 euros. Donc 100 000 euros, c'est un objectif ambitieux pour une année 1. Donc oui, je me suis fixé un challenge. Et le but dans cet épisode, donc un épisode en 3 temps, vous faire déjà un bilan de cette première année en solo. Bon, on n'est pas en décembre, mais on commence à s'approcher de la fin de l'année. Donc, je sais un petit peu à quoi, du coup, ça va ressembler au final. Est-ce que, oui ou non, je dépasserai les 100 000 euros cette année ? Trois, les perspectives. Qu'est-ce qui va venir pour The Impacters dans les semaines à venir ? Si vous me découvrez dans cet épisode, je suis Marc-Antoine Bouteille-Tor. J'ai lancé The Impacters. en 2024 en parallèle de mon job salarié à temps plein dans une agence d'urbanisme et ça m'a ramené rapidement des clients, des prestations, etc. avec aussi la chance de pouvoir devenir enseignant en université auprès de Master Marketing et ça m'a conduit au mois de décembre 2024 à me lancer à temps plein sur The Impacters. Et je documente ici dans cette série Road to Kiff Merci. la construction de mon solo business impact. Donc cette année, c'était ma première année en freelance. Et je l'avais imaginé en trois phases claires. La première, respiration, parce que ça fait dix ans que je suis lancé, que je fais le marketing des autres, donc en startup, en corpo. J'ai enchaîné depuis mes études jusqu'à maintenant en fait. Et j'ai eu trois, je dirais trois grosses, quatre grosses aventures. Donc l'alternance qui s'est enchaînée sur un CDI, donc création de poste, un débauchage. Donc je me suis fait débaucher de ce CDI pour du coup devenir cofondateur d'une startup. Je suis resté 7 ans. 7 ans, je suis parti. Un mois de coupure et une prise de poste au Canada. Donc avec le déménagement, les visas et tout ce qui va avec. Et ensuite, retour en Corse, juillet 2023. où je travaille depuis la Corse pour le Canada avec une coupure de 10, pas 15 jours, mais presque, pour enchaîner sur un nouveau poste en agence d'urbanisme. Et donc, on arrive en décembre 2024. Donc là, je me dis, merde, c'est le moment pour souffler un peu. Donc, je me prends trois mois. Je me prends trois mois que je coupe un peu entre Corse, Amsterdam et Espagne parce que c'est des endroits qui... m'inspirent beaucoup et dans lesquelles j'aime retourner régulièrement. Donc, la première phase respiration, deuxième phase découverte. Donc, printemps été tout tester, dire oui à plein de choses pour explorer et savoir en fait quel type de prestat, quel type de client avec qui j'aime le plus, que j'aime travailler le plus et là où j'apporte le plus d'impact. Et dernière phase pour deuxième semestre, analyse, optimisation. accélération. Donc, analyser là où j'amène le plus d'impact et là où je prends le plus de plaisir. En fait, garder le meilleur et couper tout le reste pour maximiser, accélérer mon impact. Donc, la première phase... Ce n'est pas très compliqué. Il y a juste à respirer. Donc, ça se passe bien. Ça fait un bien fou. Phase 2, découverte. Donc, tester. Je me suis dit, c'est ma première année de freelance. C'est une année de découverte. Il faut tester, tester le maximum de types de prestations, de types de clients pour voir très vite ce qui me plaît le plus et dans quoi j'ai le plus d'impact, dans quoi j'amène la plus grande valeur ajoutée. Je me laisse trois mois pour tester le maximum de choses, phase printemps-été. Et là, voilà, ça s'est accéléré. Donc, avant de me lancer à temps plein, je me suis fait coacher par une coach extraordinaire qui m'a vraiment fait accélérer sur beaucoup de choses. Et je me souviens, elle m'avait posé une question, mais c'est à partir de quand que vous direz que vous êtes un entrepreneur ? Et à cette époque, je lui disais, un entrepreneur, c'est quelqu'un qui fait de l'argent. Parce que l'entreprise, son oxygène, c'est le cash qu'elle génère. C'est l'argent qu'elle fait rentrer. Sinon, il n'y a pas d'entreprise. Sinon, c'est autre chose. Ça ne s'appelle pas une entreprise. Phase découverte, donc là, tout s'accélère. J'accompagne des clients sur vraiment de la communication responsable, que ce soit au niveau du storytelling ou carrément de la création de podcasts en marque blanche. J'accompagne des boîtes sur la liabilisation B Corp. Je m'implique aussi dans des projets mobilité. Donc, un peu de tout. Très difficile à cette époque-là de se présenter quand mes proches me demandent ce que je fais. Et sur ces trois mois, j'arrive à atteindre les quasiment 12 000 euros de chiffre d'affaires. Donc, c'est OK. Je suis content. Ça s'accélère. Et là, je reçois une offre qu'on ne peut pas refuser. C'est-à-dire, on me propose. sur un territoire géographique ciblé, de devenir consultant, accrédité, pour accompagner des entreprises dans leur décarbonation. Donc, c'est-à-dire du bilan carbone au plan d'action pour effectuer la décarbonation de l'entreprise. Donc, c'est un marché qui fait envie, qu'on ne peut pas refuser, parce que cette prestation d'accompagnement, en fait, elle est financée à 80%. Et donc, les entreprises, Pour bénéficier de ce financement, ils doivent passer par un consultant accrédité. Et dans ma région, à ce moment-là, il n'y en a pas. Et dans les entreprises qui peuvent bénéficier de ce financement, donc il y en a une trentaine parce qu'il faut au préalable avoir déjà réalisé un premier audit de ces émissions carbone. Et donc dans ce vivier de 30 entreprises, il y en a 15 qui doivent absolument réaliser cet accompagnement. dans les 24 mois à venir. C'est limite un marché garanti et que j'évalue à 100 000 euros. Donc, un marché vraiment, quand on se lance, qu'on ne peut pas refuser. Bien sûr, ça me fait tourner la tête. Je me dis, putain, comment ? Déjà que, en fait, là, j'ai pris plein de choses. Il y a plein de choses qui me plaisent déjà. Là, en plus, si je me rajoute ça, en plus, il faut que je me forme là-dessus. En comptabilité carbone, en bilan carbone, etc. Mais là, ça a impliqué, pour que je sois en capacité de faire l'accompagnement, de monter un cran au-dessus. Donc, il y a du temps aussi de formation. L'investissement, ce n'était pas un investissement, je dirais, en euros qui était aberrant. Mais c'est surtout le temps et l'énergie que ça demande pour un secteur, en étant sincère, qui à la base, ce n'est pas mon domaine de prédilection. Donc, un produit qui est presque gratuit pour les entreprises, sur lequel... vous êtes seul sur votre région à intervenir, en fait, il n'y a même pas de com' à faire. C'est gratuit, en fait. Vous avez un marché assuré. Donc là, il y a tout pour craquer. Il y a tout pour craquer. Et même si ce n'est pas mon domaine de prédilection, on vous met cette assurance-là et en même temps, ce gain-là devant les yeux, forcément, qui va refuser ça quand il démarre ? Et je me suis dit, allez, je fonce. C'est l'opportunité en or, en fait. À peine je me lance, mon challenge que je voyais comme l'Everest d'atteindre 100 000 euros en un an, ça y est, c'est là limite, c'est du garantie presque. Mais au fond, il y a quelque chose qui me retenait, qui sonnait faux. Ma zone de prédilection, ce n'est pas l'analytique, ce n'est pas la comptabilité, les maths, tout ça. Ma zone de prédilection, c'est vraiment la transmission, la création et comment transmettre les bonnes idées aux bonnes personnes. Et là, j'ai dit non. J'ai écouté mon instinct et je me suis dit, en fait, oui, je vais atteindre mon objectif de faire 100 la première année, mais est-ce que c'est durable ? Est-ce que ça va me plaire sur un an, deux ans, trois ans, quatre ans, d'accompagner des entreprises sur la décarbonation ? Honnêtement, non. Ça va vite me saouler. Et ce n'est pas durable. Ce n'est pas durable parce que c'est beaucoup d'énergie dépensée. Et si ce n'est pas ma zone de prédilection, surtout pour l'entreprise qui va se faire accompagner, pour elle, elle ne va pas y trouver son compte. Et là, par contre, c'est vraiment un problème. Parce que, raison de plus, ce n'est pas durable. Donc j'ai dit non, et là il y a l'été qui est arrivé, et l'été qui est arrivé, du coup l'été les choses ralentissent, et là ça a été une période de grosse remise en question, de gros doutes, où en fait c'était difficile de déclencher des nouvelles prestas, et là je me suis dit en fait, je me suis raté quoi, je me suis dit tiens raté, tu vas jamais faire ton chiffre. Parce que dans ma tête, un entrepreneur qui réussit, c'est un entrepreneur qui encaisse. Donc, c'est pour ça que je me suis fixé des paliers. 1000 euros pour me lancer, 10 000 euros sur mes trois premiers mois et 100 000 euros fin d'année 1. Je voulais dire oui, mais j'ai dit non. Et là, j'ai douté. Je me suis dit, mais voilà, tu n'es pas foutu de faire la seule chose que doit faire un entrepreneur, c'est gagner de l'argent. Tu as raté. Et donc, l'été est arrivé, j'en ai profité pour prendre du recul. Et en prenant du recul, je me suis dit, en fait, tu es mal configuré. Tu es configuré pour atteindre la mauvaise planète, en fait. Tu t'es configuré, tu as configuré ton année pour atteindre 100 000 euros. Et d'un, ce n'est pas comme ça que tu vas les atteindre. Et je me suis dit, il faut que je sorte du brouillard. Donc, j'ai repris un cycle avec ma coach. Et là, ça m'a vraiment permis de cerner ma zone d'impact. Là, déjà, c'était plus clair. Mais maintenant, comment le faire ? Et ça, c'était beaucoup plus problématique, surtout qu'on était en plein été. Et là, il me fallait un booster parce que je me suis dit, je n'ai pas le temps, je dois accélérer. Mais en même temps, je dois prendre du temps pour ça. Donc, l'évidence quand il y a une situation comme ça, c'est en fait de ne pas se laisser le choix. Qu'est-ce qui permet de ne pas se laisser le choix ? C'est un bootcamp, un accélérateur vraiment sur trois ou six mois selon les bootcamps. Pourquoi ? Parce que je voulais passer de 1 à 2 sur une période déterminée. Et pour moi, c'était la seule assurance de faire ça. Parce qu'en le faisant seul, j'allais soit m'éparpiller, j'allais me perdre dans des choses. Donc voilà. Donc le bootcamp, j'hésite cet été entre deux programmes. L'un qui me fait rêver d'un entrepreneur que je suis depuis plusieurs années, celui-là. Et l'autre qui est un bootcamp plus intensif. pour des entrepreneurs qui sont plus en mid-stage, seniors qui se sont lancés minimum depuis deux ans et qui sont moins accessibles tarifairement. Ils ont deux visions chacun très différentes. Mais bizarrement, ces deux visions me plaisent et pour moi, faire un choix entre les deux, ça a été un supplice. Et en fait, ce qui m'a fait décider, c'est que j'ai parlé avec les deux personnes qui sont à l'origine de ces bootcamps et en fait la deuxième, en quelques secondes, a immédiatement identifié la vision que j'avais de mon entreprise et que je refusais d'assumer depuis des mois. C'est-à-dire, elle a réussi à mettre en mots ce que même pas moi, j'arrivais à dire. Et là, je me suis dit, putain, et en fait, j'ai signé pour la vision. Et donc, je me suis dit, allez, feu, je m'engage pour la vision. Et là, voilà, ce qui a été dur, c'est que ça, c'était dans l'été, le bootcamp. ne s'est lancé qu'en septembre. Entre-temps, il y a eu l'été. Il y a eu l'été, j'ai continué. Donc, j'ai pris une respiration. Quand je dis respiration, c'est en termes de com. J'ai quasiment stoppé ma com. Mais j'ai animé des événements comme un webinaire du Medef sur la mobilité du RAF. J'ai continué à faire des accompagnements. Mais je voyais bien que ce modèle, comme ça, de faire que... du consulting, freelance, en gros, même si j'avais plusieurs types de clients, au final, j'aurais toujours un impact limité. En fait, je ne raisonnais même plus en chiffres, je raisonnais en termes d'impact. Je me disais, au max du max, j'accompagnerais 15 clients dans l'année et ça ne sera jamais plus. Et pour moi, c'était en me lançant, je voulais lancer quelque chose qui soit de beaucoup plus... qui soit game changer, qui permette vraiment d'amener un changement, d'amener une contribution qui soit... qui soit vraiment plus importante que ça. Et en tout cas, voilà, ça n'impactait pas la hauteur de ce que moi, je voulais. Et là, il y a eu un autre déclic. Dans une partie des modules que j'anime à l'IAE de Corse pour les master marketing, je leur apprends à produire un podcast. Et donc, dans ce podcast, on a enregistré un serial entrepreneur qui a 60-65 ans passé. Le gars, il a réussi dans le bâtiment, l'hôtellerie, il a présidé des fonds d'investissement, des incubateurs. Donc, il a réussi. Je ne peux pas encore dévoiler de nom parce que ça sortira dans 2-3 semaines. Mais en tout cas, c'est un exemple. Et il y a une phrase qui nous a retourné avec les étudiants. Ce n'est pas le chemin difficile, c'est difficile qu'est le chemin. Prenez toujours le chemin difficile parce que c'est celui où vous verrez le moins de monde. et c'est celui qui vous fera gagner le plus. Cette phrase-là, elle est marquée dans le cerveau. Donc, plein de choses qui ont fait que du coup, j'ai arrêté d'écouter mon cerveau gauche, dont je vous disais mon programme avec la coach, mon inscription bootcamp. Ce podcast-là, ça fait partie des facteurs qui m'ont fait dire, je ne veux pas rester coincé dans ce modèle du monoconsultant. Donc, pour moi, il n'y avait pas de sens, il n'y avait pas d'impact du moins. pas comme je voulais, c'était pas durable. Et je voulais, je me suis dit, vu que je me suis lancé à temps plein, maintenant je veux construire un modèle qui soit durable, qui soit robuste, qui soit authentique, où l'impact est généré et démultiplié peut-être quasi infini. Et du coup, c'est ça que j'ai envie d'explorer maintenant. Et donc, ça va être du coup le sujet de cette saison 2 de The Impacters. D'ailleurs, jeudi soir, je sors le premier épisode de cette nouvelle saison. avec un entrepreneur qui était en pleine croissance, donc 10 ans de croissance à deux chiffres, dans un secteur qu'on ne peut pas plus durable, je vous laisse deviner, et qui a explosé son modèle. Il a tout fait péter en vol. Pourquoi ? Pour générer plus d'impact. Et plus d'impact à tous les niveaux. Ça m'a inspiré pour la suite de mon modèle. Donc j'espère que ça vous inspirera à vous autant qu'à moi. C'est exactement ce chemin que je prends moi aussi. Donc je n'ai pas envie de trop vous en dire. Je vous laisse là-dessus. Du coup, je n'ai pas répondu à la question de base. Est-ce que je vais atteindre les 100 000 euros ou pas ? Non. Cette année, j'en suis loin. L'analyse de fin, je vais aller vite. Déjà, ce que je n'avais pas anticipé à la base, c'est cette mini-retraite en début d'année. Donc forcément, quand on coupe trois gros mois, je dirais même à limite quatre, trois mois et demi sur une activité, forcément, ça se sent. Deuxième phase, une phase de découverte et c'est carrément impossible de dire qu'on va faire un CA6 chiffre quand on est dans une phase de découverte parce que par nature, on découvre. Donc potentiellement, on essuie des plâtres, on n'est pas dans une phase d'optimisation, de productivisation. Et trois, il y a eu un coup de frein volontaire sur toute la partie common market parce que justement, je me suis rendu compte en cours de route. que le plus important, ce n'était pas le CA à court terme, mais d'un, l'impact généré, parce que j'ai une conviction, c'est l'impact qu'on génère pour les autres qui détermine le niveau de CA qu'on atteint. Et donc voilà, c'est ce qui, depuis quelques semaines ou mois, me guide, du moins consciemment. Je pense que ça m'a tout le temps guidé inconsciemment. Donc, je vous dis à jeudi pour ce premier épisode. de la saison 2, si vous ne l'avez pas encore fait, et ça c'est vraiment vraiment vraiment important pour que, si vous avez un pote freelance qui se lance, qui est en année 1, qu'il ne fasse pas les mêmes conneries donc vous pouvez lui faire gagner du temps vous lui partagez cet épisode et pour le faire découvrir aux autres vous vous abonnez, vous mettez un 5 étoiles sur l'épisode, c'est vraiment indispensable pour qu'il remonte en tête quand les gens ouvrent l'appli Spotify et que le podcast leur soit recommandé pour eux. Merci et à jeudi. Ciao !