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The WHOLISTIC Podcast

Ce que j’ai compris quand mon corps m’a obligée à tout arrêter

Ce que j’ai compris quand mon corps m’a obligée à tout arrêter

23min |22/05/2025
Play
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Ce que j’ai compris quand mon corps m’a obligée à tout arrêter

Ce que j’ai compris quand mon corps m’a obligée à tout arrêter

23min |22/05/2025
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Description

Je vous raconte dans ce tout premier épisode mon parcours de vie : de la finance au bien-être, de Paris à Bali, jusqu’à la création de WHOLISTIC. Un chemin marqué par la transformation, la quête de sens, et une mission profonde : vous aider à guérir, vous aligner et rayonner.


🌿 Vous allez découvrir :

  • Ce qui m’a poussée à quitter une carrière en finance

  • Les épreuves personnelles qui ont déclenché ma reconversion

  • Comment j’ai construit WHOLISTIC pour accompagner les femmes vers plus d’équilibre hormonal, moins d’inflammation, et une santé vibrante


✨ Prête à entamer votre propre transformation ? Voici comment me retrouver :

🔗 Mon site : https://www.wholisticbyanna.com⁠

📲 Instagram : ⁠@wholisticbyanna⁠

🎁 Réserver une consultation gratuite : https://calendly.com/wholisticbyanna/appel-decouverte-gratuit⁠





Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans ce tout premier épisode du podcast holistique. Un podcast pour... te guider à guérir, t'aligner et rayonner. Je suis Anna Mercouaré, naturopathe, praticienne Ayurveda, Reiki, prof de yoga, et je suis spécialisée en inflammation chronique et en équilibre hormonal. Aujourd'hui, j'ai décidé dans cet épisode de partager mon histoire. L'histoire d'une personne qui a vécu une transformation totale et radicale. Je suis passée de plusieurs pathologies chroniques à la pleine santé. d'un mode de vie parisien dans la finance très stressant à une reconversion dans le bien-être et un mode de vie plus apaisant. Et ce podcast, il est pour toi si tu es une femme fatiguée, épuisée, non entendue, non comprise, avec potentiellement des signes de déséquilibre, donc tu as du mal à déterminer la cause ou même à venir à bout, ou tout simplement que tu mènes une vie dans laquelle tu ne te sens pas totalement satisfaite malgré le fait que tu coches toutes les cases. Mon histoire commence il y a longtemps, quand j'avais à peu près 15 ans, c'est-à-dire la première fois que mon corps m'a envoyé un signal de déséquilibre fort. Quel était ce signal ? J'ai fait une infection au niveau du rein quand j'avais 15 ans. J'ai été hospitalisée plusieurs mois. Et cette hospitalisation a abouti à plusieurs opérations jusqu'à l'ablation d'un de mes reins. À ce même moment, et c'est important d'en parler parce que c'est ça qui a défini beaucoup le reste de ma vie, qui a énormément impacté le reste de ma vie. À ce moment-là, mon père a été diagnostiqué d'un cancer de stade 4. Et il est mort à peu près moins de deux ans après. Cet épisode a été très traumatique pour moi dans le sens où... j'ai vu quelqu'un souffrir de la maladie et aussi souffrir des traitements. Suite à ça, suite au décès de mon père, malheureusement, j'étais jeune et je n'ai pas réussi à gérer correctement mes émotions. Je n'ai pas réussi à faire mon deuil, à prendre le temps dont j'avais besoin. Et au contraire, je me suis jetée dans la suite en mode, ok, la vie continue. Il faut y aller. Donc, je suis partie faire mes études. Donc, j'ai enchaîné deux masters, la Sorbonne, HEC. Et ensuite, me voilà partie à Paris dans un rythme effréné de la vie parisienne et dans le domaine de la finance. Donc, rythme effréné aussi. Très masculin, très young, basé sur la performance. Et donc là, j'ai mis toute mon énergie dans ma carrière, dans mon évolution, dans mon travail. Parce que j'étais persuadée à ce moment-là que c'était ce que je voulais. Or, je ne m'étais jamais arrêtée, je ne m'étais pas posée un instant pour vraiment savoir ce que je voulais. Je n'avais pas géré mes émotions et d'ailleurs, pour dire à quel point je n'avais pas géré mes émotions, c'est que j'avais pleuré le jour de la mort de mon père et ensuite, pendant dix ans, j'ai été bloquée. Et il était impossible pour moi de verser une seule larme. J'avais vraiment un gros, gros blocage. Donc petit à petit, forcément, toutes ces émotions refoulées, le stress, la pollution, le rythme de vie... Ce sentiment de vide, malgré le fait que j'atteignais tous mes objectifs professionnels, personnels, j'étais bien entourée, et j'avais quand même cette impression de vide et des symptômes de déséquilibre qui commençaient à s'aggraver. Ça a commencé quand j'avais 28 ans, où le médecin m'a dit que mon rein, celui qui me restait, commençait à être vraiment fatigué et donc m'a envoyée à l'hôpital américain pour voir un urologue. L'urologue m'a expédiée au bout de 10 minutes, il m'a juste dit Le rein est foutu, il n'y a rien à faire, on se revoit dans deux ans pour la dialyse. Et je me suis retrouvée sur le trottoir de son cabinet, toute seule, en larmes. J'étais vraiment anéantie et je me suis dit, c'est pas possible qu'il n'y ait rien à faire en fait et qu'à 30 ans, même pas, je sois sous dialyse. Donc c'est à ce moment-là que j'ai commencé à me former à la naturopathie, à la médecine chinoise, à la sophrologie, pour vraiment essayer de... De préserver mon rein le plus possible grâce à une nutrition hypoprotéinée, grâce à beaucoup d'hydratation, en essayant de gérer un peu mieux mon stress, ce n'est pas encore très efficace. Mais voilà, en tout cas j'ai essayé, j'ai mis en place plein de choses et ça a réussi quand même à stabiliser mon rein. Mais avec le temps, j'ai continué à développer d'autres symptômes. C'est surtout des symptômes que j'avais déjà et qui se sont aggravés. Il faut savoir que j'avais pris la pilule Diane 35 pendant plus de 15 ans. Et avec toutes les histoires qu'il y a eu autour de Diane 35, forcément au bout d'un moment, j'ai dû l'arrêter parce qu'il y avait énormément de risques. Donc j'ai arrêté la pilule, sachant que j'avais déjà essayé auparavant et j'avais tenu un seul mois parce que j'avais des épisodes dépressifs, beaucoup d'acné. Vraiment, je ne me sentais vraiment pas bien. Donc là, je l'arrête et je me dis cette fois-ci, je vais essayer de tenir. J'ai mis en place une bonne hygiène de vie, j'ai la naturopathie, etc. pour m'accompagner. Malgré tout ça, mes symptômes se sont aggravés. Mon acné s'est aggravé parce que j'avais quand même de l'acné sous pilule, mais beaucoup moins. Là, l'acné s'est aggravé. J'ai fait face aussi à l'alopécie, à la fatigue chronique. Mon corps était littéralement en mode épuisé. J'avais 7 de tension. Pendant plus d'un an, j'ai eu 7 de tension. Donc, c'était vraiment un niveau d'épuisement assez profond. Et je souffrais aussi de résistance à l'insuline. et d'anxiété chronique. Juste avant que je parte à Bali, je faisais une crise de tétanie musculaire par mois. J'avais le haut du corps totalement paralysé et j'enchaînais des séances d'ostéopathie pour rebouger malgré le fait que mes muscles étaient hyper hyper tendus. Donc voilà, et pas de diagnostic fait. Pendant 5 ans, je n'ai pas eu mes règles et je voyais plein de spécialistes partout en France. Je payais des experts avec des dépassements d'honoraires, des examens. extravagant pour voir en fait ce qu'il y a et pas pourquoi je n'avais pas mes règles et on m'a dit que c'était psychologique que c'était le stress que c'était trop de sport que ça allait revenir etc à l'attendant c'était peut-être psychologique mais physiquement il y avait rien qui se passait j'avais toujours pas mes règles et je savais à quel point c'était dangereux sur le long terme pour la santé d'une femme de ne pas avoir ses règles et jusqu'au jour où j'étais tellement fatigué ma tension était tellement basse j'étais à bout j'avais cette lourdeur sur la poitrine depuis plus d'un an qui m'empêchait littéralement de respirer correctement. J'avais l'impression d'être dans un nuage noir, d'avoir quelque chose de lourd au-dessus de moi, d'être dans un brouillard, même si je n'avais pas de brouillard mental, mais j'avais vraiment cette impression d'être dans un brouillard et de ne pas arriver à m'en sortir. Je savais qu'il y avait quelque chose qui n'allait pas dans ma vie, dans mon corps, mais je n'arrivais pas à mettre la main dessus. Et je me sentais tellement coupable de ne pas être heureuse, alors que j'avais travaillé pendant 12 ans pour avoir... tout ce que j'avais et j'avais atteint tous mes objectifs et donc je ne comprenais pas pourquoi je n'étais pas plus épanouie que ça et je culpabilisais. Un jour, j'étais trop épuisée, j'ai fini aux urgences et là, j'ai croisé un gynécologue qui m'a posé des questions sur mes symptômes et donc mon aminoré depuis 5 ans, mon acné, etc. Et il m'a dit, ah ben c'est pas compliqué, t'as le SOPK. Il m'a prescrit des examens pour vérifier ça et j'ai enfin été diagnostiquée après 5 ans d'errance médicale et après plus de... 15 ans de pilule contraceptive de Diane 35. Suite à ça, forcément c'était un gynécologue, donc il m'a quand même prescrit la pilule pour masquer les symptômes. Moi, une fois que le diagnostic avait été fait, vu que j'étais déjà formée à la naturopathie, je savais du coup globalement quoi faire, déjà ce que c'était le SOPK, et donc j'ai décidé en fait de ne pas prendre la pilule et de me soigner par moi-même. J'ai compris que le sport que je faisais, qui était du sport trop intense, je courais, je faisais du running, de la muscu, j'ai arrêté tout ça, je me suis mise au yoga, même si j'avais déjà essayé plusieurs fois et que c'était vraiment pas mon truc. Forcément, quand on est très agité, en fait, on a du mal à faire quelque chose qui est doux, alors que c'est justement ce dont on a besoin à ce moment-là. Et donc là, je me suis vraiment forcée à aller au yoga. Heureusement, j'ai rencontré un prof qui était super et qui m'a fait aimer le yoga, tellement qu'après le premier cours de yoga, Je me suis dit, j'aimerais trop partir à Bali, je ne sais pas pourquoi j'avais Bali dans la tête, pour faire une retraite de yoga. Donc je commence à chercher les retraites, etc. Et je vois que le prix d'une semaine de retraite de yoga, c'est le même prix qu'une formation d'un mois de yoga. Je ne voulais pas du tout à ce moment-là devenir prof de yoga, mais je me suis dit, un mois de pratique contre une semaine pour le même prix, autant faire un mois et rester plus longtemps à Bali. Donc six mois après, me voilà partie. à Bali pour faire du yoga, mon yoga teacher training. À ce moment-là, quand j'arrive à Bali, je suis arrivée à un niveau d'épuisement psychologique et physique qui était assez impressionnant. Vraiment, j'en pouvais plus. J'avais du mal à respirer, j'avais tout le temps les larmes aux yeux, même si j'avais ce blocage où je n'arrivais pas à pleurer. Je sentais qu'il y avait vraiment quelque chose qui n'allait pas. Et du coup, j'étais désespérée. Et malgré le fait que je sois hyper cartésienne, J'avais fait un bac ES, puis une carrière dans la finance quand même. J'ai décidé d'aller voir une guérisseuse, parce que j'étais désespérée et que personne ne trouvait des solutions. pour tout ce que j'avais. J'avais aussi des sueurs nocturnes quasi toutes les nuits et personne ne savait m'expliquer à quoi c'était dû et surtout comment régler ça. Donc je vais voir la guérisseuse et cette guérisseuse forcément elle me dit que j'ai de l'anxiété. Donc elle a réussi à m'enlever ce poids que j'avais sur la poitrine et à dissiper le nuage dans lequel j'étais. C'est comme si j'étais dans une... vraiment dans un nuage sombre. Et que d'un coup, la lumière intérieure est apparue, que j'avais à nouveau le souffle. J'ai senti quelque chose sortir de ma poitrine qui était très très lourd. Et aussi, elle m'a mis les mains sur le bas du ventre et elle m'a dit « Là, tu as un problème de santé, tu es malade. C'est grave, mais ça va aller parce que tu es une guérisseuse et tu es capable de te soigner toi-même. » À ce moment-là, je pensais qu'elle parlait du SOPK. Mais cette expérience à Bali, du coup, a changé ma vie parce que j'y ai découvert l'énergétique. J'ai découvert après que lorsque j'avais ressenti les énergies durant cette session avec la guérisseuse, c'était en réalité des chakras que j'avais ressenti. Mais à ce moment-là, je ne savais pas du tout ce que c'était les chakras. Et j'ai aussi découvert durant mon yoga teacher training l'ayurveda. Et en fait, quand j'ai découvert l'ayurveda, j'ai enfin compris mon corps. J'ai enfin compris la cause de mon SOPK. Et j'ai compris pourquoi, malgré une hygiène de vie que j'avais et qui était saine, j'avais toujours des symptômes du SOPK. Et donc quand j'ai compris ça, j'ai commencé ma formation à l'Ayurveda, bien évidemment. Mais du coup, en deux mois, j'ai régulé mon SOPK et je n'avais plus de symptômes de SOPK. De retour à Paris, au bout de 15 minutes de retour au travail, je décide de démissionner sur un coup de tête. Je démissionne et j'envoie le prêt à vie pour lâcher mon appartement. Et là, comment j'ai su en fait que c'était la bonne décision, tout simplement ? Parce que j'étais tellement soulagée. J'étais tellement heureuse. J'avais un poids qui s'était enlevé de ma poitrine, de mes épaules. Je souriais et je me rappelle avoir appelé ma mère, hyper contente, et lui avoir dit je suis sans domicile, je suis sans travail et je n'ai jamais été aussi heureuse. Alors que je ne savais pas du tout ce que j'allais faire de ma vie. J'avais juste un diplôme de yoga teacher training. Ma formation de naturopathe était toujours en cours. Donc vraiment, je ne savais pas ce que j'allais faire. Et puis quelques semaines après, donc il y a quand même un préavis de trois mois quand on démissionne, quelques semaines après, frottis de routine. Le frottis n'était pas bon. Là, le médecin me préconise l'ablation de l'utérus et des ovaires pour mesures de sécurité parce que j'ai un seul rein et pour ne pas prendre le risque que la maladie se propage. Moi, on commence à me parler des termes dont j'avais l'habitude quand mon père était malade. Et du coup... De juste réentendre ces mêmes termes à mon sujet, ça m'a complètement braquée. J'ai été en mode freeze, en mode panique. Et j'ai dit non à tout. Je suis partie. Et je me suis dit, je vais me débrouiller toute seule. De toute façon, je ne veux pas repasser par là où est passé mon père. C'était clairement un trauma que je n'avais toujours pas résolu. Ça prend du temps. Et du coup, j'ai décidé de me soigner par moi-même. La guérisseuse m'avait dit que j'étais... moi-même une guérisseuse et que je pouvais me soigner avec tout ce que je connaissais déjà, la nutrition, etc., la Ayurveda après et la méditation. Il faut savoir que j'ai découvert la méditation quand j'étais à Bali. C'est la première fois que je méditais puisque j'étais hyper agitée, hyper active, hyper productive tout le temps. Donc pour moi, rester assise dans le silence, c'était une vraie torture. Et donc là, pas le choix, je me suis mise à méditer, beaucoup. Je lisais à ce moment-là aussi beaucoup de livres sur l'énergie, sur les neurosciences. J'avais pas fait de formation à ce moment-là, mais je me suis dit, ok, je sais pas mal de choses, donc je vais essayer de l'énergie sur moi-même, voir, voilà, ça peut pas faire de mal de toute façon. Et voilà, j'ai expérimenté des choses sur moi. J'ai mis en place une alimentation qui était certes adaptée à mon insuffisance rénale, mais maintenant aussi adaptée à mon SOPK et également adaptée à mon anxiété. Parce que l'alimentation joue un rôle très important dans la réduction de l'anxiété. Donc j'ai mis tout ça en place. J'ai commencé par moi-même à travailler sur mes traumas, notamment à travers le yin yoga et toutes les pratiques énergétiques et la méditation. Au bout de six mois, je retourne chez le médecin pour faire un bilan de contrôle, donc un nouveau frottis. Et là, le médecin commence à me dire, ça fait quand même six mois, etc. Là, on va devoir attendre deux semaines pour avoir les résultats, mais il faut tout de suite prendre rendez-vous. avec l'anesthésiste, avec le chirurgien, il faut quand même commencer à planifier ça le plus vite possible parce que tu as déjà attendu 6 mois. Et moi, à ce moment-là, autant avant, quand je suis arrivée à Bali, etc., je savais qu'il y avait quelque chose qui n'allait pas dans mon corps. Je ne savais pas quoi. Et c'est pour ça que je voyais plein de médecins, etc., pour vraiment essayer de trouver. Je savais, je le sentais dans mon corps qu'il y avait quelque chose qui n'allait pas. Autant là, à ce rendez-vous-là, je savais que ça allait aller. Je ne sais pas pourquoi, mais je le savais. Je me sentais beaucoup mieux. Je me sentais apaisée. Et je n'avais jamais été apaisée depuis la mort de mon père, je pense. Et donc effectivement, je fais les examens le jeudi, donc à la base il me dit que les résultats sont dans deux semaines, et au final, le dimanche soir, il m'appelle en me disant qu'il n'y a plus rien, les trois lésions ont disparu. Qu'il ne comprend pas pourquoi, comment c'est possible, mais que c'est super, et qu'il faut quand même que je continue à me faire contrôler tous les six mois. C'était il y a quelques années, depuis je touche du bois, tout va bien. Et donc suite à ça... Moi, comme j'avais démissionné de mon CDI entre temps, et comme j'avais ce problème de santé, je me suis dit, ce n'est pas le bon moment pour partir vivre à Bali tout de suite. Je vais d'abord monter ma société, puisque j'avais été contactée par des marques de luxe à Paris pour travailler avec elles. Donc, j'ai monté ma société en finance et je travaillais en tant qu'indépendante. Et donc là, la santé retrouvée, je me suis dit, enfin, je vais pouvoir partir vivre à Bali. Parce que quand on m'a vraiment annoncé que j'avais ces lésions et quand on a commencé à me parler comme on avait sûrement pu parler à mon père et à d'autres personnes dans la même situation, là, je me suis vraiment rendue compte que je n'étais pas du tout alignée avec la vie que je menais, avec les valeurs dans lesquelles je baignais, les valeurs des personnes qui m'entouraient. Et c'est vraiment à ce moment-là où je me suis dit, ok, s'il m'arrive quelque chose aujourd'hui, je n'aurais pas vécu la vie que je voulais vraiment vivre. Et je ne serais pas satisfaite en fait. Je serais passée à côté. Et j'ai passé 12 ans à courir après quelque chose qui, au final, ne m'intéressait pas du tout. Ne m'a rien apporté. Et ne me comblait pas du tout, ne m'épanouissait pas. Et ça, ça a été vraiment une claque. Et je pense qu'il faut quand même aussi du courage pour réussir à admettre ça. Qu'on a couru pendant 12 ans dans la mauvaise direction vers un but qui n'avait au final pas de sens. Et donc... Je me suis dit, quand j'irai mieux, je partirai vivre à Bali, ou même si je ne vais pas mieux d'ailleurs, dans tous les cas, j'irai vivre à Bali, parce que j'ai vraiment envie de profiter de la vie, elle est courte. Et on entend souvent ça, en mode, la vie est courte, mais on a parfois vraiment du mal à intégrer cette notion. Et quand on a un problème de santé, là, cette phrase, elle prend tout son sens. Parce qu'avant un problème de santé, on peut avoir 10 000 problèmes. Mais dès qu'on a un problème de santé, tout disparaît, on n'en a plus qu'un seul. Et donc voilà, quand le médecin m'a appelé le dimanche soir pour me dire que tout était parti, là je me suis dit, nickel, mon contrat avec Louis Vuitton, donc c'était mon client, se termine bientôt et dès que ça se termine, allez, je dépasse mes peurs, je n'ai pas autant d'économies que je voulais sur mon compte en banque pour partir vivre à Bali, je n'ai pas toute la sécurité que j'aurais aimé avoir avant de partir, mais tant pis en fait, si je reste à Paris à travailler dans la finance pour mettre de l'argent de côté, C'est la peur qui me guide et c'est pas mon cœur. Du coup, j'ai décidé de dépasser mes peurs et de partir vivre à Bali. Mais l'histoire ne s'arrête pas là, bien entendu, parce qu'une fois que je suis arrivée à Bali, j'avais décidé de me reconvertir et d'utiliser les diplômes que j'avais en Ayurveda, en naturopathie, Reiki c'était après, en médecine chinoise, en sophrologie, en yoga, pour aider les femmes à traverser ce que j'ai moi-même traversé. Et donc, je me suis à nouveau, j'ai fait à nouveau cette erreur, je me suis jetée dans un travail acharné, en mode ok, maintenant ça c'est ma passion, je veux en vivre, je veux pouvoir vivre à Bali, rester à Bali, j'ai aucune envie de devoir rentrer en France et reprendre la vie que j'avais, même ne serait-ce que 6 mois dans l'année sur 12. Et donc là, je me suis mis la pression et j'ai beaucoup travaillé. Et je n'avais pas l'impression que je travaillais beaucoup, parce que comparé à ce que je travaillais avant, c'était 2 ou 3 fois moins. Donc je trouvais que ça allait, mais ça n'allait pas et donc j'ai reçu un autre signe clairement de l'univers pour me réaligner encore une fois et j'ai eu un accident de scooter. C'est pas moi qui conduisais, mais j'ai eu 6 fractures et une hémorragie interne et j'étais hyper reconnaissante de cet accident dans le sens où j'ai eu beaucoup de chance, vu la violence de l'accident, de n'avoir que 6 fractures et une hémorragie interne et que juste on me dise Ok, il faut rester alité pendant deux mois. Et donc je trouvais que clairement, il y avait pire dans la vie que de devoir rester couché pendant deux mois. Ensuite, les médecins à Bali, eux, me préconisaient... une opération parce que j'avais une fracture déplacée, c'est à dire un os qui n'était pas au bon endroit parce que sans cette opération il me disait que j'aurais potentiellement du mal à pouvoir remarcher ou sinon si je remarchais que j'aurais des douleurs toute ma vie. Moi j'ai refusé de me faire opérer déjà parce qu'on était à Bali et qu'à Bali il y a un risque énorme d'infection donc j'ai refusé cette approche et j'ai préféré en fait, me soigner par moi-même, je me suis dit, ça, c'est rien du tout par rapport à tout ce que j'ai traversé, donc je suis capable de prendre soin de moi, toute seule. Et donc là, j'ai commencé à chercher, parce qu'à ce moment-là, ça a résonné vraiment de plus en plus en moi, un coach privé pour me former à l'énergie éthique. Et donc c'est comme ça que je me suis formée à l'énergie éthique durant ma convalescence, enfin j'ai commencé à ce moment-là, durant ma convalescence de mon accident de scooter. Et donc ça m'a vraiment aidée dans ma guérison puisque quatre mois après, je remarchais et pendant moins d'un an, j'ai eu des douleurs et ensuite plus aucune douleur lorsque je remarchais. Et un an après l'accident, j'ai pu courir. Et donc c'est à ce moment-là où rien n'arrive par hasard dans la vie. Tous les problèmes de santé que j'ai eus m'ont redirigé vers la naturopathie, vers l'ayurveda, vers le yoga parce que c'était ma mission de vie. Et mon accident de scooter. m'a appris à ralentir, à ne plus faire les mêmes erreurs, à ne plus me jeter dans un travail acharné, mais vraiment à réussir à trouver un vrai équilibre entre préserver ma santé, profiter de la vie et développer mon activité. Et donc, j'ai continué un format à l'énergie. Après, quand j'ai pu ressortir, forcément, j'avais un stress post-traumatique du scooter. C'est-à-dire que juste je marchais dans les rues de Bali et juste de voir un scooter, je faisais une crise de panique, ce qui n'est pas très pratique à Bali. Donc, je suis restée enfermée chez moi pendant 10 jours et je me suis dit, ok, j'ai utilisé l'énergie pour guérir de plein de choses, je vais me guérir de ce stress post-traumatique. 10 jours après, je suis ressortie, j'ai loué un scooter et je pouvais reconduire un scooter. Toute cette histoire, c'est pour vous dire à quel point c'est ok de ralentir, c'est ok de s'écouter et que c'est ok aussi de ne pas se sentir épanouie dans sa vie. même si on coche toutes les cases. Et ça, il faut vraiment en fait banaliser ça, parce que je trouve que nous les femmes, et je le vois beaucoup dans les personnes, avec les femmes que j'accompagne, on a cette culpabilité. Et souvent les femmes que j'accompagne, elles me disent « Ah non, mais j'ai ça, j'ai ça, j'ai ça, j'ai ça, comme ça me tombe. » Donc elle me fait quand même une liste qui est pas mal quoi. Et elles me disent « Mais bon, c'est rien comparé à d'autres. » Et en fait, ça, il faut juste arrêter de le faire. C'est pas parce que, ok, il y a pire chez d'autres personnes, ... que ça minimise vos symptômes. Si je vous partage mon histoire aujourd'hui, c'est vraiment pour vous faire passer le message qu'il y a de l'espoir, il n'y a pas de fatalité. Il faut juste calmer en fait un petit peu le bruit que l'on a autour de nous parce qu'on a beaucoup de bruit aujourd'hui dans notre société et pouvoir s'écouter. Et une fois qu'on écoute son corps, le comprendre pour comprendre ce dont il a besoin, vers quelle direction aller. Merci de m'avoir écouté aujourd'hui. Si cet épisode t'a plu, N'oublie pas de liker, laisser un commentaire avec peut-être des idées de prochains épisodes, de partager cet épisode à quelqu'un que ça pourrait aider, qui est dans une phase difficile, et encore de t'abonner pour ne pas louper les prochains épisodes.

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Je vous raconte dans ce tout premier épisode mon parcours de vie : de la finance au bien-être, de Paris à Bali, jusqu’à la création de WHOLISTIC. Un chemin marqué par la transformation, la quête de sens, et une mission profonde : vous aider à guérir, vous aligner et rayonner.


🌿 Vous allez découvrir :

  • Ce qui m’a poussée à quitter une carrière en finance

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  • Comment j’ai construit WHOLISTIC pour accompagner les femmes vers plus d’équilibre hormonal, moins d’inflammation, et une santé vibrante


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  • Speaker #0

    Bienvenue dans ce tout premier épisode du podcast holistique. Un podcast pour... te guider à guérir, t'aligner et rayonner. Je suis Anna Mercouaré, naturopathe, praticienne Ayurveda, Reiki, prof de yoga, et je suis spécialisée en inflammation chronique et en équilibre hormonal. Aujourd'hui, j'ai décidé dans cet épisode de partager mon histoire. L'histoire d'une personne qui a vécu une transformation totale et radicale. Je suis passée de plusieurs pathologies chroniques à la pleine santé. d'un mode de vie parisien dans la finance très stressant à une reconversion dans le bien-être et un mode de vie plus apaisant. Et ce podcast, il est pour toi si tu es une femme fatiguée, épuisée, non entendue, non comprise, avec potentiellement des signes de déséquilibre, donc tu as du mal à déterminer la cause ou même à venir à bout, ou tout simplement que tu mènes une vie dans laquelle tu ne te sens pas totalement satisfaite malgré le fait que tu coches toutes les cases. Mon histoire commence il y a longtemps, quand j'avais à peu près 15 ans, c'est-à-dire la première fois que mon corps m'a envoyé un signal de déséquilibre fort. Quel était ce signal ? J'ai fait une infection au niveau du rein quand j'avais 15 ans. J'ai été hospitalisée plusieurs mois. Et cette hospitalisation a abouti à plusieurs opérations jusqu'à l'ablation d'un de mes reins. À ce même moment, et c'est important d'en parler parce que c'est ça qui a défini beaucoup le reste de ma vie, qui a énormément impacté le reste de ma vie. À ce moment-là, mon père a été diagnostiqué d'un cancer de stade 4. Et il est mort à peu près moins de deux ans après. Cet épisode a été très traumatique pour moi dans le sens où... j'ai vu quelqu'un souffrir de la maladie et aussi souffrir des traitements. Suite à ça, suite au décès de mon père, malheureusement, j'étais jeune et je n'ai pas réussi à gérer correctement mes émotions. Je n'ai pas réussi à faire mon deuil, à prendre le temps dont j'avais besoin. Et au contraire, je me suis jetée dans la suite en mode, ok, la vie continue. Il faut y aller. Donc, je suis partie faire mes études. Donc, j'ai enchaîné deux masters, la Sorbonne, HEC. Et ensuite, me voilà partie à Paris dans un rythme effréné de la vie parisienne et dans le domaine de la finance. Donc, rythme effréné aussi. Très masculin, très young, basé sur la performance. Et donc là, j'ai mis toute mon énergie dans ma carrière, dans mon évolution, dans mon travail. Parce que j'étais persuadée à ce moment-là que c'était ce que je voulais. Or, je ne m'étais jamais arrêtée, je ne m'étais pas posée un instant pour vraiment savoir ce que je voulais. Je n'avais pas géré mes émotions et d'ailleurs, pour dire à quel point je n'avais pas géré mes émotions, c'est que j'avais pleuré le jour de la mort de mon père et ensuite, pendant dix ans, j'ai été bloquée. Et il était impossible pour moi de verser une seule larme. J'avais vraiment un gros, gros blocage. Donc petit à petit, forcément, toutes ces émotions refoulées, le stress, la pollution, le rythme de vie... Ce sentiment de vide, malgré le fait que j'atteignais tous mes objectifs professionnels, personnels, j'étais bien entourée, et j'avais quand même cette impression de vide et des symptômes de déséquilibre qui commençaient à s'aggraver. Ça a commencé quand j'avais 28 ans, où le médecin m'a dit que mon rein, celui qui me restait, commençait à être vraiment fatigué et donc m'a envoyée à l'hôpital américain pour voir un urologue. L'urologue m'a expédiée au bout de 10 minutes, il m'a juste dit Le rein est foutu, il n'y a rien à faire, on se revoit dans deux ans pour la dialyse. Et je me suis retrouvée sur le trottoir de son cabinet, toute seule, en larmes. J'étais vraiment anéantie et je me suis dit, c'est pas possible qu'il n'y ait rien à faire en fait et qu'à 30 ans, même pas, je sois sous dialyse. Donc c'est à ce moment-là que j'ai commencé à me former à la naturopathie, à la médecine chinoise, à la sophrologie, pour vraiment essayer de... De préserver mon rein le plus possible grâce à une nutrition hypoprotéinée, grâce à beaucoup d'hydratation, en essayant de gérer un peu mieux mon stress, ce n'est pas encore très efficace. Mais voilà, en tout cas j'ai essayé, j'ai mis en place plein de choses et ça a réussi quand même à stabiliser mon rein. Mais avec le temps, j'ai continué à développer d'autres symptômes. C'est surtout des symptômes que j'avais déjà et qui se sont aggravés. Il faut savoir que j'avais pris la pilule Diane 35 pendant plus de 15 ans. Et avec toutes les histoires qu'il y a eu autour de Diane 35, forcément au bout d'un moment, j'ai dû l'arrêter parce qu'il y avait énormément de risques. Donc j'ai arrêté la pilule, sachant que j'avais déjà essayé auparavant et j'avais tenu un seul mois parce que j'avais des épisodes dépressifs, beaucoup d'acné. Vraiment, je ne me sentais vraiment pas bien. Donc là, je l'arrête et je me dis cette fois-ci, je vais essayer de tenir. J'ai mis en place une bonne hygiène de vie, j'ai la naturopathie, etc. pour m'accompagner. Malgré tout ça, mes symptômes se sont aggravés. Mon acné s'est aggravé parce que j'avais quand même de l'acné sous pilule, mais beaucoup moins. Là, l'acné s'est aggravé. J'ai fait face aussi à l'alopécie, à la fatigue chronique. Mon corps était littéralement en mode épuisé. J'avais 7 de tension. Pendant plus d'un an, j'ai eu 7 de tension. Donc, c'était vraiment un niveau d'épuisement assez profond. Et je souffrais aussi de résistance à l'insuline. et d'anxiété chronique. Juste avant que je parte à Bali, je faisais une crise de tétanie musculaire par mois. J'avais le haut du corps totalement paralysé et j'enchaînais des séances d'ostéopathie pour rebouger malgré le fait que mes muscles étaient hyper hyper tendus. Donc voilà, et pas de diagnostic fait. Pendant 5 ans, je n'ai pas eu mes règles et je voyais plein de spécialistes partout en France. Je payais des experts avec des dépassements d'honoraires, des examens. extravagant pour voir en fait ce qu'il y a et pas pourquoi je n'avais pas mes règles et on m'a dit que c'était psychologique que c'était le stress que c'était trop de sport que ça allait revenir etc à l'attendant c'était peut-être psychologique mais physiquement il y avait rien qui se passait j'avais toujours pas mes règles et je savais à quel point c'était dangereux sur le long terme pour la santé d'une femme de ne pas avoir ses règles et jusqu'au jour où j'étais tellement fatigué ma tension était tellement basse j'étais à bout j'avais cette lourdeur sur la poitrine depuis plus d'un an qui m'empêchait littéralement de respirer correctement. J'avais l'impression d'être dans un nuage noir, d'avoir quelque chose de lourd au-dessus de moi, d'être dans un brouillard, même si je n'avais pas de brouillard mental, mais j'avais vraiment cette impression d'être dans un brouillard et de ne pas arriver à m'en sortir. Je savais qu'il y avait quelque chose qui n'allait pas dans ma vie, dans mon corps, mais je n'arrivais pas à mettre la main dessus. Et je me sentais tellement coupable de ne pas être heureuse, alors que j'avais travaillé pendant 12 ans pour avoir... tout ce que j'avais et j'avais atteint tous mes objectifs et donc je ne comprenais pas pourquoi je n'étais pas plus épanouie que ça et je culpabilisais. Un jour, j'étais trop épuisée, j'ai fini aux urgences et là, j'ai croisé un gynécologue qui m'a posé des questions sur mes symptômes et donc mon aminoré depuis 5 ans, mon acné, etc. Et il m'a dit, ah ben c'est pas compliqué, t'as le SOPK. Il m'a prescrit des examens pour vérifier ça et j'ai enfin été diagnostiquée après 5 ans d'errance médicale et après plus de... 15 ans de pilule contraceptive de Diane 35. Suite à ça, forcément c'était un gynécologue, donc il m'a quand même prescrit la pilule pour masquer les symptômes. Moi, une fois que le diagnostic avait été fait, vu que j'étais déjà formée à la naturopathie, je savais du coup globalement quoi faire, déjà ce que c'était le SOPK, et donc j'ai décidé en fait de ne pas prendre la pilule et de me soigner par moi-même. J'ai compris que le sport que je faisais, qui était du sport trop intense, je courais, je faisais du running, de la muscu, j'ai arrêté tout ça, je me suis mise au yoga, même si j'avais déjà essayé plusieurs fois et que c'était vraiment pas mon truc. Forcément, quand on est très agité, en fait, on a du mal à faire quelque chose qui est doux, alors que c'est justement ce dont on a besoin à ce moment-là. Et donc là, je me suis vraiment forcée à aller au yoga. Heureusement, j'ai rencontré un prof qui était super et qui m'a fait aimer le yoga, tellement qu'après le premier cours de yoga, Je me suis dit, j'aimerais trop partir à Bali, je ne sais pas pourquoi j'avais Bali dans la tête, pour faire une retraite de yoga. Donc je commence à chercher les retraites, etc. Et je vois que le prix d'une semaine de retraite de yoga, c'est le même prix qu'une formation d'un mois de yoga. Je ne voulais pas du tout à ce moment-là devenir prof de yoga, mais je me suis dit, un mois de pratique contre une semaine pour le même prix, autant faire un mois et rester plus longtemps à Bali. Donc six mois après, me voilà partie. à Bali pour faire du yoga, mon yoga teacher training. À ce moment-là, quand j'arrive à Bali, je suis arrivée à un niveau d'épuisement psychologique et physique qui était assez impressionnant. Vraiment, j'en pouvais plus. J'avais du mal à respirer, j'avais tout le temps les larmes aux yeux, même si j'avais ce blocage où je n'arrivais pas à pleurer. Je sentais qu'il y avait vraiment quelque chose qui n'allait pas. Et du coup, j'étais désespérée. Et malgré le fait que je sois hyper cartésienne, J'avais fait un bac ES, puis une carrière dans la finance quand même. J'ai décidé d'aller voir une guérisseuse, parce que j'étais désespérée et que personne ne trouvait des solutions. pour tout ce que j'avais. J'avais aussi des sueurs nocturnes quasi toutes les nuits et personne ne savait m'expliquer à quoi c'était dû et surtout comment régler ça. Donc je vais voir la guérisseuse et cette guérisseuse forcément elle me dit que j'ai de l'anxiété. Donc elle a réussi à m'enlever ce poids que j'avais sur la poitrine et à dissiper le nuage dans lequel j'étais. C'est comme si j'étais dans une... vraiment dans un nuage sombre. Et que d'un coup, la lumière intérieure est apparue, que j'avais à nouveau le souffle. J'ai senti quelque chose sortir de ma poitrine qui était très très lourd. Et aussi, elle m'a mis les mains sur le bas du ventre et elle m'a dit « Là, tu as un problème de santé, tu es malade. C'est grave, mais ça va aller parce que tu es une guérisseuse et tu es capable de te soigner toi-même. » À ce moment-là, je pensais qu'elle parlait du SOPK. Mais cette expérience à Bali, du coup, a changé ma vie parce que j'y ai découvert l'énergétique. J'ai découvert après que lorsque j'avais ressenti les énergies durant cette session avec la guérisseuse, c'était en réalité des chakras que j'avais ressenti. Mais à ce moment-là, je ne savais pas du tout ce que c'était les chakras. Et j'ai aussi découvert durant mon yoga teacher training l'ayurveda. Et en fait, quand j'ai découvert l'ayurveda, j'ai enfin compris mon corps. J'ai enfin compris la cause de mon SOPK. Et j'ai compris pourquoi, malgré une hygiène de vie que j'avais et qui était saine, j'avais toujours des symptômes du SOPK. Et donc quand j'ai compris ça, j'ai commencé ma formation à l'Ayurveda, bien évidemment. Mais du coup, en deux mois, j'ai régulé mon SOPK et je n'avais plus de symptômes de SOPK. De retour à Paris, au bout de 15 minutes de retour au travail, je décide de démissionner sur un coup de tête. Je démissionne et j'envoie le prêt à vie pour lâcher mon appartement. Et là, comment j'ai su en fait que c'était la bonne décision, tout simplement ? Parce que j'étais tellement soulagée. J'étais tellement heureuse. J'avais un poids qui s'était enlevé de ma poitrine, de mes épaules. Je souriais et je me rappelle avoir appelé ma mère, hyper contente, et lui avoir dit je suis sans domicile, je suis sans travail et je n'ai jamais été aussi heureuse. Alors que je ne savais pas du tout ce que j'allais faire de ma vie. J'avais juste un diplôme de yoga teacher training. Ma formation de naturopathe était toujours en cours. Donc vraiment, je ne savais pas ce que j'allais faire. Et puis quelques semaines après, donc il y a quand même un préavis de trois mois quand on démissionne, quelques semaines après, frottis de routine. Le frottis n'était pas bon. Là, le médecin me préconise l'ablation de l'utérus et des ovaires pour mesures de sécurité parce que j'ai un seul rein et pour ne pas prendre le risque que la maladie se propage. Moi, on commence à me parler des termes dont j'avais l'habitude quand mon père était malade. Et du coup... De juste réentendre ces mêmes termes à mon sujet, ça m'a complètement braquée. J'ai été en mode freeze, en mode panique. Et j'ai dit non à tout. Je suis partie. Et je me suis dit, je vais me débrouiller toute seule. De toute façon, je ne veux pas repasser par là où est passé mon père. C'était clairement un trauma que je n'avais toujours pas résolu. Ça prend du temps. Et du coup, j'ai décidé de me soigner par moi-même. La guérisseuse m'avait dit que j'étais... moi-même une guérisseuse et que je pouvais me soigner avec tout ce que je connaissais déjà, la nutrition, etc., la Ayurveda après et la méditation. Il faut savoir que j'ai découvert la méditation quand j'étais à Bali. C'est la première fois que je méditais puisque j'étais hyper agitée, hyper active, hyper productive tout le temps. Donc pour moi, rester assise dans le silence, c'était une vraie torture. Et donc là, pas le choix, je me suis mise à méditer, beaucoup. Je lisais à ce moment-là aussi beaucoup de livres sur l'énergie, sur les neurosciences. J'avais pas fait de formation à ce moment-là, mais je me suis dit, ok, je sais pas mal de choses, donc je vais essayer de l'énergie sur moi-même, voir, voilà, ça peut pas faire de mal de toute façon. Et voilà, j'ai expérimenté des choses sur moi. J'ai mis en place une alimentation qui était certes adaptée à mon insuffisance rénale, mais maintenant aussi adaptée à mon SOPK et également adaptée à mon anxiété. Parce que l'alimentation joue un rôle très important dans la réduction de l'anxiété. Donc j'ai mis tout ça en place. J'ai commencé par moi-même à travailler sur mes traumas, notamment à travers le yin yoga et toutes les pratiques énergétiques et la méditation. Au bout de six mois, je retourne chez le médecin pour faire un bilan de contrôle, donc un nouveau frottis. Et là, le médecin commence à me dire, ça fait quand même six mois, etc. Là, on va devoir attendre deux semaines pour avoir les résultats, mais il faut tout de suite prendre rendez-vous. avec l'anesthésiste, avec le chirurgien, il faut quand même commencer à planifier ça le plus vite possible parce que tu as déjà attendu 6 mois. Et moi, à ce moment-là, autant avant, quand je suis arrivée à Bali, etc., je savais qu'il y avait quelque chose qui n'allait pas dans mon corps. Je ne savais pas quoi. Et c'est pour ça que je voyais plein de médecins, etc., pour vraiment essayer de trouver. Je savais, je le sentais dans mon corps qu'il y avait quelque chose qui n'allait pas. Autant là, à ce rendez-vous-là, je savais que ça allait aller. Je ne sais pas pourquoi, mais je le savais. Je me sentais beaucoup mieux. Je me sentais apaisée. Et je n'avais jamais été apaisée depuis la mort de mon père, je pense. Et donc effectivement, je fais les examens le jeudi, donc à la base il me dit que les résultats sont dans deux semaines, et au final, le dimanche soir, il m'appelle en me disant qu'il n'y a plus rien, les trois lésions ont disparu. Qu'il ne comprend pas pourquoi, comment c'est possible, mais que c'est super, et qu'il faut quand même que je continue à me faire contrôler tous les six mois. C'était il y a quelques années, depuis je touche du bois, tout va bien. Et donc suite à ça... Moi, comme j'avais démissionné de mon CDI entre temps, et comme j'avais ce problème de santé, je me suis dit, ce n'est pas le bon moment pour partir vivre à Bali tout de suite. Je vais d'abord monter ma société, puisque j'avais été contactée par des marques de luxe à Paris pour travailler avec elles. Donc, j'ai monté ma société en finance et je travaillais en tant qu'indépendante. Et donc là, la santé retrouvée, je me suis dit, enfin, je vais pouvoir partir vivre à Bali. Parce que quand on m'a vraiment annoncé que j'avais ces lésions et quand on a commencé à me parler comme on avait sûrement pu parler à mon père et à d'autres personnes dans la même situation, là, je me suis vraiment rendue compte que je n'étais pas du tout alignée avec la vie que je menais, avec les valeurs dans lesquelles je baignais, les valeurs des personnes qui m'entouraient. Et c'est vraiment à ce moment-là où je me suis dit, ok, s'il m'arrive quelque chose aujourd'hui, je n'aurais pas vécu la vie que je voulais vraiment vivre. Et je ne serais pas satisfaite en fait. Je serais passée à côté. Et j'ai passé 12 ans à courir après quelque chose qui, au final, ne m'intéressait pas du tout. Ne m'a rien apporté. Et ne me comblait pas du tout, ne m'épanouissait pas. Et ça, ça a été vraiment une claque. Et je pense qu'il faut quand même aussi du courage pour réussir à admettre ça. Qu'on a couru pendant 12 ans dans la mauvaise direction vers un but qui n'avait au final pas de sens. Et donc... Je me suis dit, quand j'irai mieux, je partirai vivre à Bali, ou même si je ne vais pas mieux d'ailleurs, dans tous les cas, j'irai vivre à Bali, parce que j'ai vraiment envie de profiter de la vie, elle est courte. Et on entend souvent ça, en mode, la vie est courte, mais on a parfois vraiment du mal à intégrer cette notion. Et quand on a un problème de santé, là, cette phrase, elle prend tout son sens. Parce qu'avant un problème de santé, on peut avoir 10 000 problèmes. Mais dès qu'on a un problème de santé, tout disparaît, on n'en a plus qu'un seul. Et donc voilà, quand le médecin m'a appelé le dimanche soir pour me dire que tout était parti, là je me suis dit, nickel, mon contrat avec Louis Vuitton, donc c'était mon client, se termine bientôt et dès que ça se termine, allez, je dépasse mes peurs, je n'ai pas autant d'économies que je voulais sur mon compte en banque pour partir vivre à Bali, je n'ai pas toute la sécurité que j'aurais aimé avoir avant de partir, mais tant pis en fait, si je reste à Paris à travailler dans la finance pour mettre de l'argent de côté, C'est la peur qui me guide et c'est pas mon cœur. Du coup, j'ai décidé de dépasser mes peurs et de partir vivre à Bali. Mais l'histoire ne s'arrête pas là, bien entendu, parce qu'une fois que je suis arrivée à Bali, j'avais décidé de me reconvertir et d'utiliser les diplômes que j'avais en Ayurveda, en naturopathie, Reiki c'était après, en médecine chinoise, en sophrologie, en yoga, pour aider les femmes à traverser ce que j'ai moi-même traversé. Et donc, je me suis à nouveau, j'ai fait à nouveau cette erreur, je me suis jetée dans un travail acharné, en mode ok, maintenant ça c'est ma passion, je veux en vivre, je veux pouvoir vivre à Bali, rester à Bali, j'ai aucune envie de devoir rentrer en France et reprendre la vie que j'avais, même ne serait-ce que 6 mois dans l'année sur 12. Et donc là, je me suis mis la pression et j'ai beaucoup travaillé. Et je n'avais pas l'impression que je travaillais beaucoup, parce que comparé à ce que je travaillais avant, c'était 2 ou 3 fois moins. Donc je trouvais que ça allait, mais ça n'allait pas et donc j'ai reçu un autre signe clairement de l'univers pour me réaligner encore une fois et j'ai eu un accident de scooter. C'est pas moi qui conduisais, mais j'ai eu 6 fractures et une hémorragie interne et j'étais hyper reconnaissante de cet accident dans le sens où j'ai eu beaucoup de chance, vu la violence de l'accident, de n'avoir que 6 fractures et une hémorragie interne et que juste on me dise Ok, il faut rester alité pendant deux mois. Et donc je trouvais que clairement, il y avait pire dans la vie que de devoir rester couché pendant deux mois. Ensuite, les médecins à Bali, eux, me préconisaient... une opération parce que j'avais une fracture déplacée, c'est à dire un os qui n'était pas au bon endroit parce que sans cette opération il me disait que j'aurais potentiellement du mal à pouvoir remarcher ou sinon si je remarchais que j'aurais des douleurs toute ma vie. Moi j'ai refusé de me faire opérer déjà parce qu'on était à Bali et qu'à Bali il y a un risque énorme d'infection donc j'ai refusé cette approche et j'ai préféré en fait, me soigner par moi-même, je me suis dit, ça, c'est rien du tout par rapport à tout ce que j'ai traversé, donc je suis capable de prendre soin de moi, toute seule. Et donc là, j'ai commencé à chercher, parce qu'à ce moment-là, ça a résonné vraiment de plus en plus en moi, un coach privé pour me former à l'énergie éthique. Et donc c'est comme ça que je me suis formée à l'énergie éthique durant ma convalescence, enfin j'ai commencé à ce moment-là, durant ma convalescence de mon accident de scooter. Et donc ça m'a vraiment aidée dans ma guérison puisque quatre mois après, je remarchais et pendant moins d'un an, j'ai eu des douleurs et ensuite plus aucune douleur lorsque je remarchais. Et un an après l'accident, j'ai pu courir. Et donc c'est à ce moment-là où rien n'arrive par hasard dans la vie. Tous les problèmes de santé que j'ai eus m'ont redirigé vers la naturopathie, vers l'ayurveda, vers le yoga parce que c'était ma mission de vie. Et mon accident de scooter. m'a appris à ralentir, à ne plus faire les mêmes erreurs, à ne plus me jeter dans un travail acharné, mais vraiment à réussir à trouver un vrai équilibre entre préserver ma santé, profiter de la vie et développer mon activité. Et donc, j'ai continué un format à l'énergie. Après, quand j'ai pu ressortir, forcément, j'avais un stress post-traumatique du scooter. C'est-à-dire que juste je marchais dans les rues de Bali et juste de voir un scooter, je faisais une crise de panique, ce qui n'est pas très pratique à Bali. Donc, je suis restée enfermée chez moi pendant 10 jours et je me suis dit, ok, j'ai utilisé l'énergie pour guérir de plein de choses, je vais me guérir de ce stress post-traumatique. 10 jours après, je suis ressortie, j'ai loué un scooter et je pouvais reconduire un scooter. Toute cette histoire, c'est pour vous dire à quel point c'est ok de ralentir, c'est ok de s'écouter et que c'est ok aussi de ne pas se sentir épanouie dans sa vie. même si on coche toutes les cases. Et ça, il faut vraiment en fait banaliser ça, parce que je trouve que nous les femmes, et je le vois beaucoup dans les personnes, avec les femmes que j'accompagne, on a cette culpabilité. Et souvent les femmes que j'accompagne, elles me disent « Ah non, mais j'ai ça, j'ai ça, j'ai ça, j'ai ça, comme ça me tombe. » Donc elle me fait quand même une liste qui est pas mal quoi. Et elles me disent « Mais bon, c'est rien comparé à d'autres. » Et en fait, ça, il faut juste arrêter de le faire. C'est pas parce que, ok, il y a pire chez d'autres personnes, ... que ça minimise vos symptômes. Si je vous partage mon histoire aujourd'hui, c'est vraiment pour vous faire passer le message qu'il y a de l'espoir, il n'y a pas de fatalité. Il faut juste calmer en fait un petit peu le bruit que l'on a autour de nous parce qu'on a beaucoup de bruit aujourd'hui dans notre société et pouvoir s'écouter. Et une fois qu'on écoute son corps, le comprendre pour comprendre ce dont il a besoin, vers quelle direction aller. Merci de m'avoir écouté aujourd'hui. Si cet épisode t'a plu, N'oublie pas de liker, laisser un commentaire avec peut-être des idées de prochains épisodes, de partager cet épisode à quelqu'un que ça pourrait aider, qui est dans une phase difficile, et encore de t'abonner pour ne pas louper les prochains épisodes.

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Je vous raconte dans ce tout premier épisode mon parcours de vie : de la finance au bien-être, de Paris à Bali, jusqu’à la création de WHOLISTIC. Un chemin marqué par la transformation, la quête de sens, et une mission profonde : vous aider à guérir, vous aligner et rayonner.


🌿 Vous allez découvrir :

  • Ce qui m’a poussée à quitter une carrière en finance

  • Les épreuves personnelles qui ont déclenché ma reconversion

  • Comment j’ai construit WHOLISTIC pour accompagner les femmes vers plus d’équilibre hormonal, moins d’inflammation, et une santé vibrante


✨ Prête à entamer votre propre transformation ? Voici comment me retrouver :

🔗 Mon site : https://www.wholisticbyanna.com⁠

📲 Instagram : ⁠@wholisticbyanna⁠

🎁 Réserver une consultation gratuite : https://calendly.com/wholisticbyanna/appel-decouverte-gratuit⁠





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Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans ce tout premier épisode du podcast holistique. Un podcast pour... te guider à guérir, t'aligner et rayonner. Je suis Anna Mercouaré, naturopathe, praticienne Ayurveda, Reiki, prof de yoga, et je suis spécialisée en inflammation chronique et en équilibre hormonal. Aujourd'hui, j'ai décidé dans cet épisode de partager mon histoire. L'histoire d'une personne qui a vécu une transformation totale et radicale. Je suis passée de plusieurs pathologies chroniques à la pleine santé. d'un mode de vie parisien dans la finance très stressant à une reconversion dans le bien-être et un mode de vie plus apaisant. Et ce podcast, il est pour toi si tu es une femme fatiguée, épuisée, non entendue, non comprise, avec potentiellement des signes de déséquilibre, donc tu as du mal à déterminer la cause ou même à venir à bout, ou tout simplement que tu mènes une vie dans laquelle tu ne te sens pas totalement satisfaite malgré le fait que tu coches toutes les cases. Mon histoire commence il y a longtemps, quand j'avais à peu près 15 ans, c'est-à-dire la première fois que mon corps m'a envoyé un signal de déséquilibre fort. Quel était ce signal ? J'ai fait une infection au niveau du rein quand j'avais 15 ans. J'ai été hospitalisée plusieurs mois. Et cette hospitalisation a abouti à plusieurs opérations jusqu'à l'ablation d'un de mes reins. À ce même moment, et c'est important d'en parler parce que c'est ça qui a défini beaucoup le reste de ma vie, qui a énormément impacté le reste de ma vie. À ce moment-là, mon père a été diagnostiqué d'un cancer de stade 4. Et il est mort à peu près moins de deux ans après. Cet épisode a été très traumatique pour moi dans le sens où... j'ai vu quelqu'un souffrir de la maladie et aussi souffrir des traitements. Suite à ça, suite au décès de mon père, malheureusement, j'étais jeune et je n'ai pas réussi à gérer correctement mes émotions. Je n'ai pas réussi à faire mon deuil, à prendre le temps dont j'avais besoin. Et au contraire, je me suis jetée dans la suite en mode, ok, la vie continue. Il faut y aller. Donc, je suis partie faire mes études. Donc, j'ai enchaîné deux masters, la Sorbonne, HEC. Et ensuite, me voilà partie à Paris dans un rythme effréné de la vie parisienne et dans le domaine de la finance. Donc, rythme effréné aussi. Très masculin, très young, basé sur la performance. Et donc là, j'ai mis toute mon énergie dans ma carrière, dans mon évolution, dans mon travail. Parce que j'étais persuadée à ce moment-là que c'était ce que je voulais. Or, je ne m'étais jamais arrêtée, je ne m'étais pas posée un instant pour vraiment savoir ce que je voulais. Je n'avais pas géré mes émotions et d'ailleurs, pour dire à quel point je n'avais pas géré mes émotions, c'est que j'avais pleuré le jour de la mort de mon père et ensuite, pendant dix ans, j'ai été bloquée. Et il était impossible pour moi de verser une seule larme. J'avais vraiment un gros, gros blocage. Donc petit à petit, forcément, toutes ces émotions refoulées, le stress, la pollution, le rythme de vie... Ce sentiment de vide, malgré le fait que j'atteignais tous mes objectifs professionnels, personnels, j'étais bien entourée, et j'avais quand même cette impression de vide et des symptômes de déséquilibre qui commençaient à s'aggraver. Ça a commencé quand j'avais 28 ans, où le médecin m'a dit que mon rein, celui qui me restait, commençait à être vraiment fatigué et donc m'a envoyée à l'hôpital américain pour voir un urologue. L'urologue m'a expédiée au bout de 10 minutes, il m'a juste dit Le rein est foutu, il n'y a rien à faire, on se revoit dans deux ans pour la dialyse. Et je me suis retrouvée sur le trottoir de son cabinet, toute seule, en larmes. J'étais vraiment anéantie et je me suis dit, c'est pas possible qu'il n'y ait rien à faire en fait et qu'à 30 ans, même pas, je sois sous dialyse. Donc c'est à ce moment-là que j'ai commencé à me former à la naturopathie, à la médecine chinoise, à la sophrologie, pour vraiment essayer de... De préserver mon rein le plus possible grâce à une nutrition hypoprotéinée, grâce à beaucoup d'hydratation, en essayant de gérer un peu mieux mon stress, ce n'est pas encore très efficace. Mais voilà, en tout cas j'ai essayé, j'ai mis en place plein de choses et ça a réussi quand même à stabiliser mon rein. Mais avec le temps, j'ai continué à développer d'autres symptômes. C'est surtout des symptômes que j'avais déjà et qui se sont aggravés. Il faut savoir que j'avais pris la pilule Diane 35 pendant plus de 15 ans. Et avec toutes les histoires qu'il y a eu autour de Diane 35, forcément au bout d'un moment, j'ai dû l'arrêter parce qu'il y avait énormément de risques. Donc j'ai arrêté la pilule, sachant que j'avais déjà essayé auparavant et j'avais tenu un seul mois parce que j'avais des épisodes dépressifs, beaucoup d'acné. Vraiment, je ne me sentais vraiment pas bien. Donc là, je l'arrête et je me dis cette fois-ci, je vais essayer de tenir. J'ai mis en place une bonne hygiène de vie, j'ai la naturopathie, etc. pour m'accompagner. Malgré tout ça, mes symptômes se sont aggravés. Mon acné s'est aggravé parce que j'avais quand même de l'acné sous pilule, mais beaucoup moins. Là, l'acné s'est aggravé. J'ai fait face aussi à l'alopécie, à la fatigue chronique. Mon corps était littéralement en mode épuisé. J'avais 7 de tension. Pendant plus d'un an, j'ai eu 7 de tension. Donc, c'était vraiment un niveau d'épuisement assez profond. Et je souffrais aussi de résistance à l'insuline. et d'anxiété chronique. Juste avant que je parte à Bali, je faisais une crise de tétanie musculaire par mois. J'avais le haut du corps totalement paralysé et j'enchaînais des séances d'ostéopathie pour rebouger malgré le fait que mes muscles étaient hyper hyper tendus. Donc voilà, et pas de diagnostic fait. Pendant 5 ans, je n'ai pas eu mes règles et je voyais plein de spécialistes partout en France. Je payais des experts avec des dépassements d'honoraires, des examens. extravagant pour voir en fait ce qu'il y a et pas pourquoi je n'avais pas mes règles et on m'a dit que c'était psychologique que c'était le stress que c'était trop de sport que ça allait revenir etc à l'attendant c'était peut-être psychologique mais physiquement il y avait rien qui se passait j'avais toujours pas mes règles et je savais à quel point c'était dangereux sur le long terme pour la santé d'une femme de ne pas avoir ses règles et jusqu'au jour où j'étais tellement fatigué ma tension était tellement basse j'étais à bout j'avais cette lourdeur sur la poitrine depuis plus d'un an qui m'empêchait littéralement de respirer correctement. J'avais l'impression d'être dans un nuage noir, d'avoir quelque chose de lourd au-dessus de moi, d'être dans un brouillard, même si je n'avais pas de brouillard mental, mais j'avais vraiment cette impression d'être dans un brouillard et de ne pas arriver à m'en sortir. Je savais qu'il y avait quelque chose qui n'allait pas dans ma vie, dans mon corps, mais je n'arrivais pas à mettre la main dessus. Et je me sentais tellement coupable de ne pas être heureuse, alors que j'avais travaillé pendant 12 ans pour avoir... tout ce que j'avais et j'avais atteint tous mes objectifs et donc je ne comprenais pas pourquoi je n'étais pas plus épanouie que ça et je culpabilisais. Un jour, j'étais trop épuisée, j'ai fini aux urgences et là, j'ai croisé un gynécologue qui m'a posé des questions sur mes symptômes et donc mon aminoré depuis 5 ans, mon acné, etc. Et il m'a dit, ah ben c'est pas compliqué, t'as le SOPK. Il m'a prescrit des examens pour vérifier ça et j'ai enfin été diagnostiquée après 5 ans d'errance médicale et après plus de... 15 ans de pilule contraceptive de Diane 35. Suite à ça, forcément c'était un gynécologue, donc il m'a quand même prescrit la pilule pour masquer les symptômes. Moi, une fois que le diagnostic avait été fait, vu que j'étais déjà formée à la naturopathie, je savais du coup globalement quoi faire, déjà ce que c'était le SOPK, et donc j'ai décidé en fait de ne pas prendre la pilule et de me soigner par moi-même. J'ai compris que le sport que je faisais, qui était du sport trop intense, je courais, je faisais du running, de la muscu, j'ai arrêté tout ça, je me suis mise au yoga, même si j'avais déjà essayé plusieurs fois et que c'était vraiment pas mon truc. Forcément, quand on est très agité, en fait, on a du mal à faire quelque chose qui est doux, alors que c'est justement ce dont on a besoin à ce moment-là. Et donc là, je me suis vraiment forcée à aller au yoga. Heureusement, j'ai rencontré un prof qui était super et qui m'a fait aimer le yoga, tellement qu'après le premier cours de yoga, Je me suis dit, j'aimerais trop partir à Bali, je ne sais pas pourquoi j'avais Bali dans la tête, pour faire une retraite de yoga. Donc je commence à chercher les retraites, etc. Et je vois que le prix d'une semaine de retraite de yoga, c'est le même prix qu'une formation d'un mois de yoga. Je ne voulais pas du tout à ce moment-là devenir prof de yoga, mais je me suis dit, un mois de pratique contre une semaine pour le même prix, autant faire un mois et rester plus longtemps à Bali. Donc six mois après, me voilà partie. à Bali pour faire du yoga, mon yoga teacher training. À ce moment-là, quand j'arrive à Bali, je suis arrivée à un niveau d'épuisement psychologique et physique qui était assez impressionnant. Vraiment, j'en pouvais plus. J'avais du mal à respirer, j'avais tout le temps les larmes aux yeux, même si j'avais ce blocage où je n'arrivais pas à pleurer. Je sentais qu'il y avait vraiment quelque chose qui n'allait pas. Et du coup, j'étais désespérée. Et malgré le fait que je sois hyper cartésienne, J'avais fait un bac ES, puis une carrière dans la finance quand même. J'ai décidé d'aller voir une guérisseuse, parce que j'étais désespérée et que personne ne trouvait des solutions. pour tout ce que j'avais. J'avais aussi des sueurs nocturnes quasi toutes les nuits et personne ne savait m'expliquer à quoi c'était dû et surtout comment régler ça. Donc je vais voir la guérisseuse et cette guérisseuse forcément elle me dit que j'ai de l'anxiété. Donc elle a réussi à m'enlever ce poids que j'avais sur la poitrine et à dissiper le nuage dans lequel j'étais. C'est comme si j'étais dans une... vraiment dans un nuage sombre. Et que d'un coup, la lumière intérieure est apparue, que j'avais à nouveau le souffle. J'ai senti quelque chose sortir de ma poitrine qui était très très lourd. Et aussi, elle m'a mis les mains sur le bas du ventre et elle m'a dit « Là, tu as un problème de santé, tu es malade. C'est grave, mais ça va aller parce que tu es une guérisseuse et tu es capable de te soigner toi-même. » À ce moment-là, je pensais qu'elle parlait du SOPK. Mais cette expérience à Bali, du coup, a changé ma vie parce que j'y ai découvert l'énergétique. J'ai découvert après que lorsque j'avais ressenti les énergies durant cette session avec la guérisseuse, c'était en réalité des chakras que j'avais ressenti. Mais à ce moment-là, je ne savais pas du tout ce que c'était les chakras. Et j'ai aussi découvert durant mon yoga teacher training l'ayurveda. Et en fait, quand j'ai découvert l'ayurveda, j'ai enfin compris mon corps. J'ai enfin compris la cause de mon SOPK. Et j'ai compris pourquoi, malgré une hygiène de vie que j'avais et qui était saine, j'avais toujours des symptômes du SOPK. Et donc quand j'ai compris ça, j'ai commencé ma formation à l'Ayurveda, bien évidemment. Mais du coup, en deux mois, j'ai régulé mon SOPK et je n'avais plus de symptômes de SOPK. De retour à Paris, au bout de 15 minutes de retour au travail, je décide de démissionner sur un coup de tête. Je démissionne et j'envoie le prêt à vie pour lâcher mon appartement. Et là, comment j'ai su en fait que c'était la bonne décision, tout simplement ? Parce que j'étais tellement soulagée. J'étais tellement heureuse. J'avais un poids qui s'était enlevé de ma poitrine, de mes épaules. Je souriais et je me rappelle avoir appelé ma mère, hyper contente, et lui avoir dit je suis sans domicile, je suis sans travail et je n'ai jamais été aussi heureuse. Alors que je ne savais pas du tout ce que j'allais faire de ma vie. J'avais juste un diplôme de yoga teacher training. Ma formation de naturopathe était toujours en cours. Donc vraiment, je ne savais pas ce que j'allais faire. Et puis quelques semaines après, donc il y a quand même un préavis de trois mois quand on démissionne, quelques semaines après, frottis de routine. Le frottis n'était pas bon. Là, le médecin me préconise l'ablation de l'utérus et des ovaires pour mesures de sécurité parce que j'ai un seul rein et pour ne pas prendre le risque que la maladie se propage. Moi, on commence à me parler des termes dont j'avais l'habitude quand mon père était malade. Et du coup... De juste réentendre ces mêmes termes à mon sujet, ça m'a complètement braquée. J'ai été en mode freeze, en mode panique. Et j'ai dit non à tout. Je suis partie. Et je me suis dit, je vais me débrouiller toute seule. De toute façon, je ne veux pas repasser par là où est passé mon père. C'était clairement un trauma que je n'avais toujours pas résolu. Ça prend du temps. Et du coup, j'ai décidé de me soigner par moi-même. La guérisseuse m'avait dit que j'étais... moi-même une guérisseuse et que je pouvais me soigner avec tout ce que je connaissais déjà, la nutrition, etc., la Ayurveda après et la méditation. Il faut savoir que j'ai découvert la méditation quand j'étais à Bali. C'est la première fois que je méditais puisque j'étais hyper agitée, hyper active, hyper productive tout le temps. Donc pour moi, rester assise dans le silence, c'était une vraie torture. Et donc là, pas le choix, je me suis mise à méditer, beaucoup. Je lisais à ce moment-là aussi beaucoup de livres sur l'énergie, sur les neurosciences. J'avais pas fait de formation à ce moment-là, mais je me suis dit, ok, je sais pas mal de choses, donc je vais essayer de l'énergie sur moi-même, voir, voilà, ça peut pas faire de mal de toute façon. Et voilà, j'ai expérimenté des choses sur moi. J'ai mis en place une alimentation qui était certes adaptée à mon insuffisance rénale, mais maintenant aussi adaptée à mon SOPK et également adaptée à mon anxiété. Parce que l'alimentation joue un rôle très important dans la réduction de l'anxiété. Donc j'ai mis tout ça en place. J'ai commencé par moi-même à travailler sur mes traumas, notamment à travers le yin yoga et toutes les pratiques énergétiques et la méditation. Au bout de six mois, je retourne chez le médecin pour faire un bilan de contrôle, donc un nouveau frottis. Et là, le médecin commence à me dire, ça fait quand même six mois, etc. Là, on va devoir attendre deux semaines pour avoir les résultats, mais il faut tout de suite prendre rendez-vous. avec l'anesthésiste, avec le chirurgien, il faut quand même commencer à planifier ça le plus vite possible parce que tu as déjà attendu 6 mois. Et moi, à ce moment-là, autant avant, quand je suis arrivée à Bali, etc., je savais qu'il y avait quelque chose qui n'allait pas dans mon corps. Je ne savais pas quoi. Et c'est pour ça que je voyais plein de médecins, etc., pour vraiment essayer de trouver. Je savais, je le sentais dans mon corps qu'il y avait quelque chose qui n'allait pas. Autant là, à ce rendez-vous-là, je savais que ça allait aller. Je ne sais pas pourquoi, mais je le savais. Je me sentais beaucoup mieux. Je me sentais apaisée. Et je n'avais jamais été apaisée depuis la mort de mon père, je pense. Et donc effectivement, je fais les examens le jeudi, donc à la base il me dit que les résultats sont dans deux semaines, et au final, le dimanche soir, il m'appelle en me disant qu'il n'y a plus rien, les trois lésions ont disparu. Qu'il ne comprend pas pourquoi, comment c'est possible, mais que c'est super, et qu'il faut quand même que je continue à me faire contrôler tous les six mois. C'était il y a quelques années, depuis je touche du bois, tout va bien. Et donc suite à ça... Moi, comme j'avais démissionné de mon CDI entre temps, et comme j'avais ce problème de santé, je me suis dit, ce n'est pas le bon moment pour partir vivre à Bali tout de suite. Je vais d'abord monter ma société, puisque j'avais été contactée par des marques de luxe à Paris pour travailler avec elles. Donc, j'ai monté ma société en finance et je travaillais en tant qu'indépendante. Et donc là, la santé retrouvée, je me suis dit, enfin, je vais pouvoir partir vivre à Bali. Parce que quand on m'a vraiment annoncé que j'avais ces lésions et quand on a commencé à me parler comme on avait sûrement pu parler à mon père et à d'autres personnes dans la même situation, là, je me suis vraiment rendue compte que je n'étais pas du tout alignée avec la vie que je menais, avec les valeurs dans lesquelles je baignais, les valeurs des personnes qui m'entouraient. Et c'est vraiment à ce moment-là où je me suis dit, ok, s'il m'arrive quelque chose aujourd'hui, je n'aurais pas vécu la vie que je voulais vraiment vivre. Et je ne serais pas satisfaite en fait. Je serais passée à côté. Et j'ai passé 12 ans à courir après quelque chose qui, au final, ne m'intéressait pas du tout. Ne m'a rien apporté. Et ne me comblait pas du tout, ne m'épanouissait pas. Et ça, ça a été vraiment une claque. Et je pense qu'il faut quand même aussi du courage pour réussir à admettre ça. Qu'on a couru pendant 12 ans dans la mauvaise direction vers un but qui n'avait au final pas de sens. Et donc... Je me suis dit, quand j'irai mieux, je partirai vivre à Bali, ou même si je ne vais pas mieux d'ailleurs, dans tous les cas, j'irai vivre à Bali, parce que j'ai vraiment envie de profiter de la vie, elle est courte. Et on entend souvent ça, en mode, la vie est courte, mais on a parfois vraiment du mal à intégrer cette notion. Et quand on a un problème de santé, là, cette phrase, elle prend tout son sens. Parce qu'avant un problème de santé, on peut avoir 10 000 problèmes. Mais dès qu'on a un problème de santé, tout disparaît, on n'en a plus qu'un seul. Et donc voilà, quand le médecin m'a appelé le dimanche soir pour me dire que tout était parti, là je me suis dit, nickel, mon contrat avec Louis Vuitton, donc c'était mon client, se termine bientôt et dès que ça se termine, allez, je dépasse mes peurs, je n'ai pas autant d'économies que je voulais sur mon compte en banque pour partir vivre à Bali, je n'ai pas toute la sécurité que j'aurais aimé avoir avant de partir, mais tant pis en fait, si je reste à Paris à travailler dans la finance pour mettre de l'argent de côté, C'est la peur qui me guide et c'est pas mon cœur. Du coup, j'ai décidé de dépasser mes peurs et de partir vivre à Bali. Mais l'histoire ne s'arrête pas là, bien entendu, parce qu'une fois que je suis arrivée à Bali, j'avais décidé de me reconvertir et d'utiliser les diplômes que j'avais en Ayurveda, en naturopathie, Reiki c'était après, en médecine chinoise, en sophrologie, en yoga, pour aider les femmes à traverser ce que j'ai moi-même traversé. Et donc, je me suis à nouveau, j'ai fait à nouveau cette erreur, je me suis jetée dans un travail acharné, en mode ok, maintenant ça c'est ma passion, je veux en vivre, je veux pouvoir vivre à Bali, rester à Bali, j'ai aucune envie de devoir rentrer en France et reprendre la vie que j'avais, même ne serait-ce que 6 mois dans l'année sur 12. Et donc là, je me suis mis la pression et j'ai beaucoup travaillé. Et je n'avais pas l'impression que je travaillais beaucoup, parce que comparé à ce que je travaillais avant, c'était 2 ou 3 fois moins. Donc je trouvais que ça allait, mais ça n'allait pas et donc j'ai reçu un autre signe clairement de l'univers pour me réaligner encore une fois et j'ai eu un accident de scooter. C'est pas moi qui conduisais, mais j'ai eu 6 fractures et une hémorragie interne et j'étais hyper reconnaissante de cet accident dans le sens où j'ai eu beaucoup de chance, vu la violence de l'accident, de n'avoir que 6 fractures et une hémorragie interne et que juste on me dise Ok, il faut rester alité pendant deux mois. Et donc je trouvais que clairement, il y avait pire dans la vie que de devoir rester couché pendant deux mois. Ensuite, les médecins à Bali, eux, me préconisaient... une opération parce que j'avais une fracture déplacée, c'est à dire un os qui n'était pas au bon endroit parce que sans cette opération il me disait que j'aurais potentiellement du mal à pouvoir remarcher ou sinon si je remarchais que j'aurais des douleurs toute ma vie. Moi j'ai refusé de me faire opérer déjà parce qu'on était à Bali et qu'à Bali il y a un risque énorme d'infection donc j'ai refusé cette approche et j'ai préféré en fait, me soigner par moi-même, je me suis dit, ça, c'est rien du tout par rapport à tout ce que j'ai traversé, donc je suis capable de prendre soin de moi, toute seule. Et donc là, j'ai commencé à chercher, parce qu'à ce moment-là, ça a résonné vraiment de plus en plus en moi, un coach privé pour me former à l'énergie éthique. Et donc c'est comme ça que je me suis formée à l'énergie éthique durant ma convalescence, enfin j'ai commencé à ce moment-là, durant ma convalescence de mon accident de scooter. Et donc ça m'a vraiment aidée dans ma guérison puisque quatre mois après, je remarchais et pendant moins d'un an, j'ai eu des douleurs et ensuite plus aucune douleur lorsque je remarchais. Et un an après l'accident, j'ai pu courir. Et donc c'est à ce moment-là où rien n'arrive par hasard dans la vie. Tous les problèmes de santé que j'ai eus m'ont redirigé vers la naturopathie, vers l'ayurveda, vers le yoga parce que c'était ma mission de vie. Et mon accident de scooter. m'a appris à ralentir, à ne plus faire les mêmes erreurs, à ne plus me jeter dans un travail acharné, mais vraiment à réussir à trouver un vrai équilibre entre préserver ma santé, profiter de la vie et développer mon activité. Et donc, j'ai continué un format à l'énergie. Après, quand j'ai pu ressortir, forcément, j'avais un stress post-traumatique du scooter. C'est-à-dire que juste je marchais dans les rues de Bali et juste de voir un scooter, je faisais une crise de panique, ce qui n'est pas très pratique à Bali. Donc, je suis restée enfermée chez moi pendant 10 jours et je me suis dit, ok, j'ai utilisé l'énergie pour guérir de plein de choses, je vais me guérir de ce stress post-traumatique. 10 jours après, je suis ressortie, j'ai loué un scooter et je pouvais reconduire un scooter. Toute cette histoire, c'est pour vous dire à quel point c'est ok de ralentir, c'est ok de s'écouter et que c'est ok aussi de ne pas se sentir épanouie dans sa vie. même si on coche toutes les cases. Et ça, il faut vraiment en fait banaliser ça, parce que je trouve que nous les femmes, et je le vois beaucoup dans les personnes, avec les femmes que j'accompagne, on a cette culpabilité. Et souvent les femmes que j'accompagne, elles me disent « Ah non, mais j'ai ça, j'ai ça, j'ai ça, j'ai ça, comme ça me tombe. » Donc elle me fait quand même une liste qui est pas mal quoi. Et elles me disent « Mais bon, c'est rien comparé à d'autres. » Et en fait, ça, il faut juste arrêter de le faire. C'est pas parce que, ok, il y a pire chez d'autres personnes, ... que ça minimise vos symptômes. Si je vous partage mon histoire aujourd'hui, c'est vraiment pour vous faire passer le message qu'il y a de l'espoir, il n'y a pas de fatalité. Il faut juste calmer en fait un petit peu le bruit que l'on a autour de nous parce qu'on a beaucoup de bruit aujourd'hui dans notre société et pouvoir s'écouter. Et une fois qu'on écoute son corps, le comprendre pour comprendre ce dont il a besoin, vers quelle direction aller. Merci de m'avoir écouté aujourd'hui. Si cet épisode t'a plu, N'oublie pas de liker, laisser un commentaire avec peut-être des idées de prochains épisodes, de partager cet épisode à quelqu'un que ça pourrait aider, qui est dans une phase difficile, et encore de t'abonner pour ne pas louper les prochains épisodes.

Description

Je vous raconte dans ce tout premier épisode mon parcours de vie : de la finance au bien-être, de Paris à Bali, jusqu’à la création de WHOLISTIC. Un chemin marqué par la transformation, la quête de sens, et une mission profonde : vous aider à guérir, vous aligner et rayonner.


🌿 Vous allez découvrir :

  • Ce qui m’a poussée à quitter une carrière en finance

  • Les épreuves personnelles qui ont déclenché ma reconversion

  • Comment j’ai construit WHOLISTIC pour accompagner les femmes vers plus d’équilibre hormonal, moins d’inflammation, et une santé vibrante


✨ Prête à entamer votre propre transformation ? Voici comment me retrouver :

🔗 Mon site : https://www.wholisticbyanna.com⁠

📲 Instagram : ⁠@wholisticbyanna⁠

🎁 Réserver une consultation gratuite : https://calendly.com/wholisticbyanna/appel-decouverte-gratuit⁠





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Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans ce tout premier épisode du podcast holistique. Un podcast pour... te guider à guérir, t'aligner et rayonner. Je suis Anna Mercouaré, naturopathe, praticienne Ayurveda, Reiki, prof de yoga, et je suis spécialisée en inflammation chronique et en équilibre hormonal. Aujourd'hui, j'ai décidé dans cet épisode de partager mon histoire. L'histoire d'une personne qui a vécu une transformation totale et radicale. Je suis passée de plusieurs pathologies chroniques à la pleine santé. d'un mode de vie parisien dans la finance très stressant à une reconversion dans le bien-être et un mode de vie plus apaisant. Et ce podcast, il est pour toi si tu es une femme fatiguée, épuisée, non entendue, non comprise, avec potentiellement des signes de déséquilibre, donc tu as du mal à déterminer la cause ou même à venir à bout, ou tout simplement que tu mènes une vie dans laquelle tu ne te sens pas totalement satisfaite malgré le fait que tu coches toutes les cases. Mon histoire commence il y a longtemps, quand j'avais à peu près 15 ans, c'est-à-dire la première fois que mon corps m'a envoyé un signal de déséquilibre fort. Quel était ce signal ? J'ai fait une infection au niveau du rein quand j'avais 15 ans. J'ai été hospitalisée plusieurs mois. Et cette hospitalisation a abouti à plusieurs opérations jusqu'à l'ablation d'un de mes reins. À ce même moment, et c'est important d'en parler parce que c'est ça qui a défini beaucoup le reste de ma vie, qui a énormément impacté le reste de ma vie. À ce moment-là, mon père a été diagnostiqué d'un cancer de stade 4. Et il est mort à peu près moins de deux ans après. Cet épisode a été très traumatique pour moi dans le sens où... j'ai vu quelqu'un souffrir de la maladie et aussi souffrir des traitements. Suite à ça, suite au décès de mon père, malheureusement, j'étais jeune et je n'ai pas réussi à gérer correctement mes émotions. Je n'ai pas réussi à faire mon deuil, à prendre le temps dont j'avais besoin. Et au contraire, je me suis jetée dans la suite en mode, ok, la vie continue. Il faut y aller. Donc, je suis partie faire mes études. Donc, j'ai enchaîné deux masters, la Sorbonne, HEC. Et ensuite, me voilà partie à Paris dans un rythme effréné de la vie parisienne et dans le domaine de la finance. Donc, rythme effréné aussi. Très masculin, très young, basé sur la performance. Et donc là, j'ai mis toute mon énergie dans ma carrière, dans mon évolution, dans mon travail. Parce que j'étais persuadée à ce moment-là que c'était ce que je voulais. Or, je ne m'étais jamais arrêtée, je ne m'étais pas posée un instant pour vraiment savoir ce que je voulais. Je n'avais pas géré mes émotions et d'ailleurs, pour dire à quel point je n'avais pas géré mes émotions, c'est que j'avais pleuré le jour de la mort de mon père et ensuite, pendant dix ans, j'ai été bloquée. Et il était impossible pour moi de verser une seule larme. J'avais vraiment un gros, gros blocage. Donc petit à petit, forcément, toutes ces émotions refoulées, le stress, la pollution, le rythme de vie... Ce sentiment de vide, malgré le fait que j'atteignais tous mes objectifs professionnels, personnels, j'étais bien entourée, et j'avais quand même cette impression de vide et des symptômes de déséquilibre qui commençaient à s'aggraver. Ça a commencé quand j'avais 28 ans, où le médecin m'a dit que mon rein, celui qui me restait, commençait à être vraiment fatigué et donc m'a envoyée à l'hôpital américain pour voir un urologue. L'urologue m'a expédiée au bout de 10 minutes, il m'a juste dit Le rein est foutu, il n'y a rien à faire, on se revoit dans deux ans pour la dialyse. Et je me suis retrouvée sur le trottoir de son cabinet, toute seule, en larmes. J'étais vraiment anéantie et je me suis dit, c'est pas possible qu'il n'y ait rien à faire en fait et qu'à 30 ans, même pas, je sois sous dialyse. Donc c'est à ce moment-là que j'ai commencé à me former à la naturopathie, à la médecine chinoise, à la sophrologie, pour vraiment essayer de... De préserver mon rein le plus possible grâce à une nutrition hypoprotéinée, grâce à beaucoup d'hydratation, en essayant de gérer un peu mieux mon stress, ce n'est pas encore très efficace. Mais voilà, en tout cas j'ai essayé, j'ai mis en place plein de choses et ça a réussi quand même à stabiliser mon rein. Mais avec le temps, j'ai continué à développer d'autres symptômes. C'est surtout des symptômes que j'avais déjà et qui se sont aggravés. Il faut savoir que j'avais pris la pilule Diane 35 pendant plus de 15 ans. Et avec toutes les histoires qu'il y a eu autour de Diane 35, forcément au bout d'un moment, j'ai dû l'arrêter parce qu'il y avait énormément de risques. Donc j'ai arrêté la pilule, sachant que j'avais déjà essayé auparavant et j'avais tenu un seul mois parce que j'avais des épisodes dépressifs, beaucoup d'acné. Vraiment, je ne me sentais vraiment pas bien. Donc là, je l'arrête et je me dis cette fois-ci, je vais essayer de tenir. J'ai mis en place une bonne hygiène de vie, j'ai la naturopathie, etc. pour m'accompagner. Malgré tout ça, mes symptômes se sont aggravés. Mon acné s'est aggravé parce que j'avais quand même de l'acné sous pilule, mais beaucoup moins. Là, l'acné s'est aggravé. J'ai fait face aussi à l'alopécie, à la fatigue chronique. Mon corps était littéralement en mode épuisé. J'avais 7 de tension. Pendant plus d'un an, j'ai eu 7 de tension. Donc, c'était vraiment un niveau d'épuisement assez profond. Et je souffrais aussi de résistance à l'insuline. et d'anxiété chronique. Juste avant que je parte à Bali, je faisais une crise de tétanie musculaire par mois. J'avais le haut du corps totalement paralysé et j'enchaînais des séances d'ostéopathie pour rebouger malgré le fait que mes muscles étaient hyper hyper tendus. Donc voilà, et pas de diagnostic fait. Pendant 5 ans, je n'ai pas eu mes règles et je voyais plein de spécialistes partout en France. Je payais des experts avec des dépassements d'honoraires, des examens. extravagant pour voir en fait ce qu'il y a et pas pourquoi je n'avais pas mes règles et on m'a dit que c'était psychologique que c'était le stress que c'était trop de sport que ça allait revenir etc à l'attendant c'était peut-être psychologique mais physiquement il y avait rien qui se passait j'avais toujours pas mes règles et je savais à quel point c'était dangereux sur le long terme pour la santé d'une femme de ne pas avoir ses règles et jusqu'au jour où j'étais tellement fatigué ma tension était tellement basse j'étais à bout j'avais cette lourdeur sur la poitrine depuis plus d'un an qui m'empêchait littéralement de respirer correctement. J'avais l'impression d'être dans un nuage noir, d'avoir quelque chose de lourd au-dessus de moi, d'être dans un brouillard, même si je n'avais pas de brouillard mental, mais j'avais vraiment cette impression d'être dans un brouillard et de ne pas arriver à m'en sortir. Je savais qu'il y avait quelque chose qui n'allait pas dans ma vie, dans mon corps, mais je n'arrivais pas à mettre la main dessus. Et je me sentais tellement coupable de ne pas être heureuse, alors que j'avais travaillé pendant 12 ans pour avoir... tout ce que j'avais et j'avais atteint tous mes objectifs et donc je ne comprenais pas pourquoi je n'étais pas plus épanouie que ça et je culpabilisais. Un jour, j'étais trop épuisée, j'ai fini aux urgences et là, j'ai croisé un gynécologue qui m'a posé des questions sur mes symptômes et donc mon aminoré depuis 5 ans, mon acné, etc. Et il m'a dit, ah ben c'est pas compliqué, t'as le SOPK. Il m'a prescrit des examens pour vérifier ça et j'ai enfin été diagnostiquée après 5 ans d'errance médicale et après plus de... 15 ans de pilule contraceptive de Diane 35. Suite à ça, forcément c'était un gynécologue, donc il m'a quand même prescrit la pilule pour masquer les symptômes. Moi, une fois que le diagnostic avait été fait, vu que j'étais déjà formée à la naturopathie, je savais du coup globalement quoi faire, déjà ce que c'était le SOPK, et donc j'ai décidé en fait de ne pas prendre la pilule et de me soigner par moi-même. J'ai compris que le sport que je faisais, qui était du sport trop intense, je courais, je faisais du running, de la muscu, j'ai arrêté tout ça, je me suis mise au yoga, même si j'avais déjà essayé plusieurs fois et que c'était vraiment pas mon truc. Forcément, quand on est très agité, en fait, on a du mal à faire quelque chose qui est doux, alors que c'est justement ce dont on a besoin à ce moment-là. Et donc là, je me suis vraiment forcée à aller au yoga. Heureusement, j'ai rencontré un prof qui était super et qui m'a fait aimer le yoga, tellement qu'après le premier cours de yoga, Je me suis dit, j'aimerais trop partir à Bali, je ne sais pas pourquoi j'avais Bali dans la tête, pour faire une retraite de yoga. Donc je commence à chercher les retraites, etc. Et je vois que le prix d'une semaine de retraite de yoga, c'est le même prix qu'une formation d'un mois de yoga. Je ne voulais pas du tout à ce moment-là devenir prof de yoga, mais je me suis dit, un mois de pratique contre une semaine pour le même prix, autant faire un mois et rester plus longtemps à Bali. Donc six mois après, me voilà partie. à Bali pour faire du yoga, mon yoga teacher training. À ce moment-là, quand j'arrive à Bali, je suis arrivée à un niveau d'épuisement psychologique et physique qui était assez impressionnant. Vraiment, j'en pouvais plus. J'avais du mal à respirer, j'avais tout le temps les larmes aux yeux, même si j'avais ce blocage où je n'arrivais pas à pleurer. Je sentais qu'il y avait vraiment quelque chose qui n'allait pas. Et du coup, j'étais désespérée. Et malgré le fait que je sois hyper cartésienne, J'avais fait un bac ES, puis une carrière dans la finance quand même. J'ai décidé d'aller voir une guérisseuse, parce que j'étais désespérée et que personne ne trouvait des solutions. pour tout ce que j'avais. J'avais aussi des sueurs nocturnes quasi toutes les nuits et personne ne savait m'expliquer à quoi c'était dû et surtout comment régler ça. Donc je vais voir la guérisseuse et cette guérisseuse forcément elle me dit que j'ai de l'anxiété. Donc elle a réussi à m'enlever ce poids que j'avais sur la poitrine et à dissiper le nuage dans lequel j'étais. C'est comme si j'étais dans une... vraiment dans un nuage sombre. Et que d'un coup, la lumière intérieure est apparue, que j'avais à nouveau le souffle. J'ai senti quelque chose sortir de ma poitrine qui était très très lourd. Et aussi, elle m'a mis les mains sur le bas du ventre et elle m'a dit « Là, tu as un problème de santé, tu es malade. C'est grave, mais ça va aller parce que tu es une guérisseuse et tu es capable de te soigner toi-même. » À ce moment-là, je pensais qu'elle parlait du SOPK. Mais cette expérience à Bali, du coup, a changé ma vie parce que j'y ai découvert l'énergétique. J'ai découvert après que lorsque j'avais ressenti les énergies durant cette session avec la guérisseuse, c'était en réalité des chakras que j'avais ressenti. Mais à ce moment-là, je ne savais pas du tout ce que c'était les chakras. Et j'ai aussi découvert durant mon yoga teacher training l'ayurveda. Et en fait, quand j'ai découvert l'ayurveda, j'ai enfin compris mon corps. J'ai enfin compris la cause de mon SOPK. Et j'ai compris pourquoi, malgré une hygiène de vie que j'avais et qui était saine, j'avais toujours des symptômes du SOPK. Et donc quand j'ai compris ça, j'ai commencé ma formation à l'Ayurveda, bien évidemment. Mais du coup, en deux mois, j'ai régulé mon SOPK et je n'avais plus de symptômes de SOPK. De retour à Paris, au bout de 15 minutes de retour au travail, je décide de démissionner sur un coup de tête. Je démissionne et j'envoie le prêt à vie pour lâcher mon appartement. Et là, comment j'ai su en fait que c'était la bonne décision, tout simplement ? Parce que j'étais tellement soulagée. J'étais tellement heureuse. J'avais un poids qui s'était enlevé de ma poitrine, de mes épaules. Je souriais et je me rappelle avoir appelé ma mère, hyper contente, et lui avoir dit je suis sans domicile, je suis sans travail et je n'ai jamais été aussi heureuse. Alors que je ne savais pas du tout ce que j'allais faire de ma vie. J'avais juste un diplôme de yoga teacher training. Ma formation de naturopathe était toujours en cours. Donc vraiment, je ne savais pas ce que j'allais faire. Et puis quelques semaines après, donc il y a quand même un préavis de trois mois quand on démissionne, quelques semaines après, frottis de routine. Le frottis n'était pas bon. Là, le médecin me préconise l'ablation de l'utérus et des ovaires pour mesures de sécurité parce que j'ai un seul rein et pour ne pas prendre le risque que la maladie se propage. Moi, on commence à me parler des termes dont j'avais l'habitude quand mon père était malade. Et du coup... De juste réentendre ces mêmes termes à mon sujet, ça m'a complètement braquée. J'ai été en mode freeze, en mode panique. Et j'ai dit non à tout. Je suis partie. Et je me suis dit, je vais me débrouiller toute seule. De toute façon, je ne veux pas repasser par là où est passé mon père. C'était clairement un trauma que je n'avais toujours pas résolu. Ça prend du temps. Et du coup, j'ai décidé de me soigner par moi-même. La guérisseuse m'avait dit que j'étais... moi-même une guérisseuse et que je pouvais me soigner avec tout ce que je connaissais déjà, la nutrition, etc., la Ayurveda après et la méditation. Il faut savoir que j'ai découvert la méditation quand j'étais à Bali. C'est la première fois que je méditais puisque j'étais hyper agitée, hyper active, hyper productive tout le temps. Donc pour moi, rester assise dans le silence, c'était une vraie torture. Et donc là, pas le choix, je me suis mise à méditer, beaucoup. Je lisais à ce moment-là aussi beaucoup de livres sur l'énergie, sur les neurosciences. J'avais pas fait de formation à ce moment-là, mais je me suis dit, ok, je sais pas mal de choses, donc je vais essayer de l'énergie sur moi-même, voir, voilà, ça peut pas faire de mal de toute façon. Et voilà, j'ai expérimenté des choses sur moi. J'ai mis en place une alimentation qui était certes adaptée à mon insuffisance rénale, mais maintenant aussi adaptée à mon SOPK et également adaptée à mon anxiété. Parce que l'alimentation joue un rôle très important dans la réduction de l'anxiété. Donc j'ai mis tout ça en place. J'ai commencé par moi-même à travailler sur mes traumas, notamment à travers le yin yoga et toutes les pratiques énergétiques et la méditation. Au bout de six mois, je retourne chez le médecin pour faire un bilan de contrôle, donc un nouveau frottis. Et là, le médecin commence à me dire, ça fait quand même six mois, etc. Là, on va devoir attendre deux semaines pour avoir les résultats, mais il faut tout de suite prendre rendez-vous. avec l'anesthésiste, avec le chirurgien, il faut quand même commencer à planifier ça le plus vite possible parce que tu as déjà attendu 6 mois. Et moi, à ce moment-là, autant avant, quand je suis arrivée à Bali, etc., je savais qu'il y avait quelque chose qui n'allait pas dans mon corps. Je ne savais pas quoi. Et c'est pour ça que je voyais plein de médecins, etc., pour vraiment essayer de trouver. Je savais, je le sentais dans mon corps qu'il y avait quelque chose qui n'allait pas. Autant là, à ce rendez-vous-là, je savais que ça allait aller. Je ne sais pas pourquoi, mais je le savais. Je me sentais beaucoup mieux. Je me sentais apaisée. Et je n'avais jamais été apaisée depuis la mort de mon père, je pense. Et donc effectivement, je fais les examens le jeudi, donc à la base il me dit que les résultats sont dans deux semaines, et au final, le dimanche soir, il m'appelle en me disant qu'il n'y a plus rien, les trois lésions ont disparu. Qu'il ne comprend pas pourquoi, comment c'est possible, mais que c'est super, et qu'il faut quand même que je continue à me faire contrôler tous les six mois. C'était il y a quelques années, depuis je touche du bois, tout va bien. Et donc suite à ça... Moi, comme j'avais démissionné de mon CDI entre temps, et comme j'avais ce problème de santé, je me suis dit, ce n'est pas le bon moment pour partir vivre à Bali tout de suite. Je vais d'abord monter ma société, puisque j'avais été contactée par des marques de luxe à Paris pour travailler avec elles. Donc, j'ai monté ma société en finance et je travaillais en tant qu'indépendante. Et donc là, la santé retrouvée, je me suis dit, enfin, je vais pouvoir partir vivre à Bali. Parce que quand on m'a vraiment annoncé que j'avais ces lésions et quand on a commencé à me parler comme on avait sûrement pu parler à mon père et à d'autres personnes dans la même situation, là, je me suis vraiment rendue compte que je n'étais pas du tout alignée avec la vie que je menais, avec les valeurs dans lesquelles je baignais, les valeurs des personnes qui m'entouraient. Et c'est vraiment à ce moment-là où je me suis dit, ok, s'il m'arrive quelque chose aujourd'hui, je n'aurais pas vécu la vie que je voulais vraiment vivre. Et je ne serais pas satisfaite en fait. Je serais passée à côté. Et j'ai passé 12 ans à courir après quelque chose qui, au final, ne m'intéressait pas du tout. Ne m'a rien apporté. Et ne me comblait pas du tout, ne m'épanouissait pas. Et ça, ça a été vraiment une claque. Et je pense qu'il faut quand même aussi du courage pour réussir à admettre ça. Qu'on a couru pendant 12 ans dans la mauvaise direction vers un but qui n'avait au final pas de sens. Et donc... Je me suis dit, quand j'irai mieux, je partirai vivre à Bali, ou même si je ne vais pas mieux d'ailleurs, dans tous les cas, j'irai vivre à Bali, parce que j'ai vraiment envie de profiter de la vie, elle est courte. Et on entend souvent ça, en mode, la vie est courte, mais on a parfois vraiment du mal à intégrer cette notion. Et quand on a un problème de santé, là, cette phrase, elle prend tout son sens. Parce qu'avant un problème de santé, on peut avoir 10 000 problèmes. Mais dès qu'on a un problème de santé, tout disparaît, on n'en a plus qu'un seul. Et donc voilà, quand le médecin m'a appelé le dimanche soir pour me dire que tout était parti, là je me suis dit, nickel, mon contrat avec Louis Vuitton, donc c'était mon client, se termine bientôt et dès que ça se termine, allez, je dépasse mes peurs, je n'ai pas autant d'économies que je voulais sur mon compte en banque pour partir vivre à Bali, je n'ai pas toute la sécurité que j'aurais aimé avoir avant de partir, mais tant pis en fait, si je reste à Paris à travailler dans la finance pour mettre de l'argent de côté, C'est la peur qui me guide et c'est pas mon cœur. Du coup, j'ai décidé de dépasser mes peurs et de partir vivre à Bali. Mais l'histoire ne s'arrête pas là, bien entendu, parce qu'une fois que je suis arrivée à Bali, j'avais décidé de me reconvertir et d'utiliser les diplômes que j'avais en Ayurveda, en naturopathie, Reiki c'était après, en médecine chinoise, en sophrologie, en yoga, pour aider les femmes à traverser ce que j'ai moi-même traversé. Et donc, je me suis à nouveau, j'ai fait à nouveau cette erreur, je me suis jetée dans un travail acharné, en mode ok, maintenant ça c'est ma passion, je veux en vivre, je veux pouvoir vivre à Bali, rester à Bali, j'ai aucune envie de devoir rentrer en France et reprendre la vie que j'avais, même ne serait-ce que 6 mois dans l'année sur 12. Et donc là, je me suis mis la pression et j'ai beaucoup travaillé. Et je n'avais pas l'impression que je travaillais beaucoup, parce que comparé à ce que je travaillais avant, c'était 2 ou 3 fois moins. Donc je trouvais que ça allait, mais ça n'allait pas et donc j'ai reçu un autre signe clairement de l'univers pour me réaligner encore une fois et j'ai eu un accident de scooter. C'est pas moi qui conduisais, mais j'ai eu 6 fractures et une hémorragie interne et j'étais hyper reconnaissante de cet accident dans le sens où j'ai eu beaucoup de chance, vu la violence de l'accident, de n'avoir que 6 fractures et une hémorragie interne et que juste on me dise Ok, il faut rester alité pendant deux mois. Et donc je trouvais que clairement, il y avait pire dans la vie que de devoir rester couché pendant deux mois. Ensuite, les médecins à Bali, eux, me préconisaient... une opération parce que j'avais une fracture déplacée, c'est à dire un os qui n'était pas au bon endroit parce que sans cette opération il me disait que j'aurais potentiellement du mal à pouvoir remarcher ou sinon si je remarchais que j'aurais des douleurs toute ma vie. Moi j'ai refusé de me faire opérer déjà parce qu'on était à Bali et qu'à Bali il y a un risque énorme d'infection donc j'ai refusé cette approche et j'ai préféré en fait, me soigner par moi-même, je me suis dit, ça, c'est rien du tout par rapport à tout ce que j'ai traversé, donc je suis capable de prendre soin de moi, toute seule. Et donc là, j'ai commencé à chercher, parce qu'à ce moment-là, ça a résonné vraiment de plus en plus en moi, un coach privé pour me former à l'énergie éthique. Et donc c'est comme ça que je me suis formée à l'énergie éthique durant ma convalescence, enfin j'ai commencé à ce moment-là, durant ma convalescence de mon accident de scooter. Et donc ça m'a vraiment aidée dans ma guérison puisque quatre mois après, je remarchais et pendant moins d'un an, j'ai eu des douleurs et ensuite plus aucune douleur lorsque je remarchais. Et un an après l'accident, j'ai pu courir. Et donc c'est à ce moment-là où rien n'arrive par hasard dans la vie. Tous les problèmes de santé que j'ai eus m'ont redirigé vers la naturopathie, vers l'ayurveda, vers le yoga parce que c'était ma mission de vie. Et mon accident de scooter. m'a appris à ralentir, à ne plus faire les mêmes erreurs, à ne plus me jeter dans un travail acharné, mais vraiment à réussir à trouver un vrai équilibre entre préserver ma santé, profiter de la vie et développer mon activité. Et donc, j'ai continué un format à l'énergie. Après, quand j'ai pu ressortir, forcément, j'avais un stress post-traumatique du scooter. C'est-à-dire que juste je marchais dans les rues de Bali et juste de voir un scooter, je faisais une crise de panique, ce qui n'est pas très pratique à Bali. Donc, je suis restée enfermée chez moi pendant 10 jours et je me suis dit, ok, j'ai utilisé l'énergie pour guérir de plein de choses, je vais me guérir de ce stress post-traumatique. 10 jours après, je suis ressortie, j'ai loué un scooter et je pouvais reconduire un scooter. Toute cette histoire, c'est pour vous dire à quel point c'est ok de ralentir, c'est ok de s'écouter et que c'est ok aussi de ne pas se sentir épanouie dans sa vie. même si on coche toutes les cases. Et ça, il faut vraiment en fait banaliser ça, parce que je trouve que nous les femmes, et je le vois beaucoup dans les personnes, avec les femmes que j'accompagne, on a cette culpabilité. Et souvent les femmes que j'accompagne, elles me disent « Ah non, mais j'ai ça, j'ai ça, j'ai ça, j'ai ça, comme ça me tombe. » Donc elle me fait quand même une liste qui est pas mal quoi. Et elles me disent « Mais bon, c'est rien comparé à d'autres. » Et en fait, ça, il faut juste arrêter de le faire. C'est pas parce que, ok, il y a pire chez d'autres personnes, ... que ça minimise vos symptômes. Si je vous partage mon histoire aujourd'hui, c'est vraiment pour vous faire passer le message qu'il y a de l'espoir, il n'y a pas de fatalité. Il faut juste calmer en fait un petit peu le bruit que l'on a autour de nous parce qu'on a beaucoup de bruit aujourd'hui dans notre société et pouvoir s'écouter. Et une fois qu'on écoute son corps, le comprendre pour comprendre ce dont il a besoin, vers quelle direction aller. Merci de m'avoir écouté aujourd'hui. Si cet épisode t'a plu, N'oublie pas de liker, laisser un commentaire avec peut-être des idées de prochains épisodes, de partager cet épisode à quelqu'un que ça pourrait aider, qui est dans une phase difficile, et encore de t'abonner pour ne pas louper les prochains épisodes.

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