Santé mentale : pourquoi j’ai mis mon podcast en pause et ce que les professionnels de l'enfance (mais pas que!) peuvent en apprendre cover
Santé mentale : pourquoi j’ai mis mon podcast en pause et ce que les professionnels de l'enfance (mais pas que!) peuvent en apprendre cover
ThérapeuKids

Santé mentale : pourquoi j’ai mis mon podcast en pause et ce que les professionnels de l'enfance (mais pas que!) peuvent en apprendre

Santé mentale : pourquoi j’ai mis mon podcast en pause et ce que les professionnels de l'enfance (mais pas que!) peuvent en apprendre

11min |02/10/2025|

191

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Santé mentale : pourquoi j’ai mis mon podcast en pause et ce que les professionnels de l'enfance (mais pas que!) peuvent en apprendre

11min |02/10/2025|

191

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Description

Vous êtes-vous déjà demandé comment préserver votre santé mentale avant de pouvoir prendre soin des autres ? Dans cet épisode de ThérapeuKids, je partage à cœur ouvert mon parcours personnel et professionnel après une année de pause.

Je suis Isabelle Ablain, fondatrice de Kiddy Mind, et je raconte les raisons qui m’ont conduite à arrêter la diffusion du podcast il y a un an. Une infection inattendue a été le déclencheur, mais derrière cette décision, il y avait surtout une nécessité : écouter mes priorités et protéger ma santé mentale.

Dans cet épisode, vous découvrirez :

  • Pourquoi la santé mentale des accompagnants doit être prise au sérieux,

  • Comment j’ai appris à gérer la culpabilité liée à la pause,

  • En quoi se recentrer sur soi permet aussi de mieux accompagner dans l’accompagnement thérapeutique,

  • Mes intentions pour la suite de ce podcast, au service des professionnels de l’enfance et de l’accompagnement.

La santé mentale est souvent reléguée au second plan, surtout dans nos métiers passion. Pourtant, c’est elle qui nous permet de continuer à avancer, à rester solides dans notre posture d’accompagnement, à soutenir nos accompagnés et à être présents même dans les situations de gestion des émotions les plus intenses.

Cet épisode marque mon retour, avec l’envie de vous offrir des contenus qui vous aideront à mieux comprendre, préserver et renforcer votre santé mentale au quotidien. Que vous soyez praticien en hypnose enfants, sophrologue, psychologue ou éducateur, vous y trouverez des clés utiles pour prendre soin de vous tout en prenant soin des autres.

🎧 Écoutez dès maintenant pour remettre la santé mentale au centre de vos priorités professionnelles et personnelles.

-----


🎧 TherapeuKids, le podcast des pros de l’accompagnement enfants & ados


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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour, bonjour, ça me fait tout drôle de dire ça, bonjour, comme si on se retrouvait après cette quittée il n'y a pas si longtemps, alors qu'en réalité, ça fait tout juste un an que vous n'avez plus entendu ma voix dans vos écouteurs, dans votre casque. Je suis Isabelle Ablin et aujourd'hui, on est le 2 octobre 2025 et il y a exactement un an, jour pour jour, je diffusais, sans le savoir à ce moment-là, le dernier épisode de ce podcast. Et puis, plus rien. Alors, l'automne dernier, pendant plusieurs semaines, plusieurs mois même, j'ai reçu pas mal de messages d'entre vous, et vraiment, je vous en remercie. Des messages qui me disaient « J'espère que tout va bien pour toi, qu'est-ce qui se passe ? » Et à chaque fois, j'avais une espèce de culpabilité de ne pas vraiment expliquer, mais je crois que c'était compliqué pour moi à ce moment-là, et pour autant... Je me rends compte que ce que j'ai fait finalement il y a un an, cette décision d'arrêter de publier et puis stop et puis on verrait bien. C'était finalement un bel enseignement aussi bien pour moi que peut-être pour vous aujourd'hui. Parce qu'en octobre 2024, je me suis autorisé un truc qu'on s'autorise, je trouve, assez peu, trop peu en tout cas. J'ai choisi ma santé, ma santé mentale en particulier, mais ma santé physique aussi. avant mes engagements. Et si je vous raconte ça aujourd'hui, c'est parce que je suis convaincue que finalement, ce que j'ai vécu, ça peut aussi vous inspirer selon ce que vous êtes en train de vivre, de traverser aujourd'hui. Je sais que le quotidien des Français en général, des gens en général et des thérapeutes peut-être encore plus en particulier n'est pas toujours simple en ce moment. Donc je vais vous raconter dans les grandes lignes ce qui s'est passé. En gros, à l'automne 2024, j'étais au départ dans une bonne dynamique. J'avais plein de projets, comme d'habitude, plein d'envies. J'avais même des épisodes qui étaient déjà enregistrés d'avance avec des super collègues. Et je m'en excuse ici encore parce que j'ai toujours des épisodes qui sont en stock, entre guillemets, et que je n'ai toujours pas diffusé. Donc j'étais vraiment dans le flot, tout était chouette, et puis il y a eu plusieurs événements qui se sont succédés en quelques semaines, en quelques jours même. Donc je ne vais pas détailler là tout ce qui s'est passé dans ma vie perso, ça a assez peu d'intérêt. Mais j'ai eu notamment, je me suis chopée une infection à la jambe, alors je pense que c'était de toute façon probablement une réaction émotionnelle à ce que j'étais en train de traverser. Mais ça m'a duré quand même plus de deux mois, cette histoire-là, avec de la fièvre, une fatigue intense, les médecins qui ne savaient pas ce que j'avais. Donc, ça a été hyper compliqué et vraiment, ça m'a obligée à prendre conscience que là, mon corps disait stop. Ma tête, elle, elle continuait à tourner en disant mon Dieu, j'ai pris des engagements. J'avais entre autres ces épisodes de podcast à sortir, mais j'avais aussi pas mal de choses à faire. pas mal de projets que je voulais mener à terme. Et donc, je me disais, je ne peux pas lâcher. Sauf que si, en fait, à un moment donné, quand tout s'ajoute, c'est-à-dire que quand je continuais à tenir, il me retombait un truc sur le coin de la tête. Donc, à un moment donné, je me suis dit, bon, OK, là, ça va bien, mais il va falloir que je me recentre sur moi. je suis accompagnante et j'aide les autres à traverser ce qui ne va pas et je suis la première à dire stop, mettez sur pause, prenez soin de vous, c'est vous d'abord, votre santé d'abord, etc. Et moi, qu'est-ce que je fais ? Je ne fais pas ça. Donc, ça a été... Je l'ai vécu de l'intérieur, ce n'est pas simple de lâcher. Mais à un moment donné, quand le corps dit stop, stop. Donc, ça a été une décision difficile d'appuyer sur pause, même si j'avais du contenu qui était déjà prêt, même si j'avais déjà pris des engagements envers vous qui m'écoutez. Et puis, bien évidemment, envers les collègues avec qui j'ai enregistré. Ça a été compliqué parce que ça allait à l'encontre de mon côté professionnel, de mon envie de bien faire. Mais voilà, donc même si ça a été une décision assez culpabilisante, finalement, ça a été quand même une des... très bonne décision de ma vie de respecter ça, de mettre pause et puis de me dire on verra bien. Pendant cette année d'absence, j'ai beaucoup réfléchi et puis ça m'a fait aussi réaliser un truc assez important nous concernant, nous professionnels du soin, de l'accompagnement, parce que souvent en plus on a cette croyance bien ancrée que notre valeur se mesure à notre disponibilité, que quand on est professionnel, on doit honorer ses engagements coûteux. que coûte, qu'on doit être un roc sur lequel les autres peuvent s'appuyer quoi qu'il arrive. Et puis souvent, c'est aussi un rôle qu'on endosse au sein même de notre famille. Beaucoup les mamans, d'ailleurs, en particulier, je ne dis pas que ce n'est pas le cas des papas, mais les mamans, on sait aussi la charge mentale qu'il peut y avoir au sein de la famille. Donc, à un moment donné, c'est compliqué de tout porter. Et cette croyance, finalement, que notre valeur se mesurerait à notre disponibilité, elle nous dessert. beaucoup. Et pire encore, elle dessert aussi celles et ceux qu'on accompagne. Parce que finalement, comme je le disais, quand on veut accompagner les autres vers une forme d'équilibre, et si on ne l'a pas soi-même et qu'on n'est pas foutu de se dire non mais là stop, c'est moi la priorité, à un moment donné c'est compliqué d'enseigner, de prendre soin de soi quand on n'arrive pas à le faire soi-même. Et donc, je pense que quand on accompagne d'autant plus des familles qui ne vont pas bien, des enfants qui ne vont pas bien, c'est important aussi de s'autoriser soi-même à être notre première priorité pour pouvoir les accompagner eux aussi à le faire. Et donc, cette année, vraiment, j'ai réalisé combien à l'impossible, nul n'est tenu. Et ce n'était pas pour autant un aveu de faiblesse, mais plutôt un acte de sagesse. parce qu'au final, mettre ma santé en priorité, ce n'était pas une forme d'égoïsme, mais plutôt une forme de responsabilité et que c'était peut-être le prix à payer, entre guillemets, pour que je puisse aussi revenir et donner le meilleur de moi-même sur le long terme. Voilà. Et puis, ce que je me dis aussi, c'est que finalement, que ce soit les personnes qu'on accompagne ou que ce soit moi, quand j'accompagne des gens des collègues au sein de Kiddy Mind, je pense que les gens qu'on accompagne en général, ils ont besoin d'abord d'avoir des gens qui sont humains et pas des super-héros épuisés qui essayent de se déguiser justement en super-héros. Cette pause m'a permis de me reconnecter à plein de choses. Qu'est-ce que j'ai envie de proposer ? Qu'est-ce que j'ai envie de faire ? Ça a été une année de grosses remises en question sur pas mal de points. Mais voilà, j'ai envie de revenir là. Et puis, je trouve que la symbolique est chouette de revenir pile poil un an après avoir arrêté, en tout cas, la dernière diffusion du podcast l'année dernière. Ce n'était pas du tout un truc calculé. Pour tout vous dire, ça fait un petit moment que j'ai envie de reprendre ce podcast. Et donc, j'ai regardé il y a quelques jours. Je me suis dit, mais quand est-ce que je l'ai arrêté ? Je me suis dit, ah punaise, c'était en octobre. Ça va faire un an et donc je me suis dit, ok, c'est peut-être un signe aussi de me dire, allez, je reprends les choses, certes un an après, mais à la même période que celle où j'avais arrêté, pour pouvoir reprendre avec beaucoup plus d'énergie cette année, justement parce que j'ai pris le temps de revenir à moi et de revenir à ce qui était important. Voilà, et donc ce dont j'ai envie de vous parler, à nouveau, bien évidemment, avec un rendez-vous que j'espère hebdomadaire, mais là aussi c'est pareil, je ne vais pas me mettre la rate au courbouillon en m'obligeant à sortir absolument un épisode par semaine, c'est mon objectif, si c'est un tous les 15 jours, ou un toutes les 3 semaines, ou un tous les 10 jours, et bien ce sera comme ça, et puis voilà, je vais faire ce qui est possible. possible pour moi. J'ai envie de vous proposer des épisodes de qualité qui vous amènent des prises de conscience, qui vous aident dans votre quotidien. J'ai envie qu'on puisse parler de ce dont on parle beaucoup, mais qui finalement ne change pas trop. Je pense notamment à tout ce qui est syndrome du sauveur, qui clairement peut vite nous épuiser, syndrome de l'imposteur, la pression qu'on se met pour être parfait, pour faire bien. Voilà, j'ai vraiment envie de vous accompagner à comprendre ce qui se joue dans les consultations, pas juste sur le plan technique, mais aussi sur le plan humain, sur le plan systémique, émotionnel. Et donc, à chaque épisode, l'idée, ça va être de décortiquer ensemble ces situations qu'on vit quand on est professionnel du soin et ou de l'accompagnement, aussi bien avec les enfants qu'on accompagne qu'avec les parents, les ados qui peuvent être compliqués. nous chercher sur des points sur lesquels on n'est pas forcément très à l'aise. Et puis bien sûr, j'ai envie qu'on parle de vous, de nous, de notre légitimité, des limites à mettre, à ne pas mettre, qu'on n'ose pas mettre, du développement professionnel, parce que finalement, quand on accompagne les autres, c'est d'abord un travail sur soi, et ça c'est important d'en prendre conscience. Voilà, donc mon objectif, c'est qu'à chaque épisode, vous repartiez avec quelque chose, que ce soit une prise de conscience, un outil, un regardage, peut-être même une permission de ne pas être parfait, si ça peut vous aider à ça, ce sera déjà pas mal. Voilà, donc si vous êtes là aujourd'hui, déjà merci d'être à nouveau au rendez-vous un an après. écoutez j'ai hâte qu'on plonge à nouveau dans des sujets qui, je l'espère, vous interpelleront, vous aideront. Et puis, voilà, je suis contente de revenir par ici. Et puis, je vous dis à très bientôt. Je vous souhaite une belle journée, une belle soirée. Je ne sais pas à quel moment vous écouterez cet épisode. En tout cas, je vous souhaite le meilleur et je vous dis à très vite. Ciao, ciao !

Chapters

  • Introduction et retour après un an d'absence

    01:38

  • Prendre soin de soi : un choix difficile mais nécessaire

    03:31

  • Les croyances sur la valeur professionnelle et leur impact

    06:25

  • Réflexions sur le retour et les objectifs futurs

    08:28

  • Annonces et sujets des futurs épisodes

    10:28

Description

Vous êtes-vous déjà demandé comment préserver votre santé mentale avant de pouvoir prendre soin des autres ? Dans cet épisode de ThérapeuKids, je partage à cœur ouvert mon parcours personnel et professionnel après une année de pause.

Je suis Isabelle Ablain, fondatrice de Kiddy Mind, et je raconte les raisons qui m’ont conduite à arrêter la diffusion du podcast il y a un an. Une infection inattendue a été le déclencheur, mais derrière cette décision, il y avait surtout une nécessité : écouter mes priorités et protéger ma santé mentale.

Dans cet épisode, vous découvrirez :

  • Pourquoi la santé mentale des accompagnants doit être prise au sérieux,

  • Comment j’ai appris à gérer la culpabilité liée à la pause,

  • En quoi se recentrer sur soi permet aussi de mieux accompagner dans l’accompagnement thérapeutique,

  • Mes intentions pour la suite de ce podcast, au service des professionnels de l’enfance et de l’accompagnement.

La santé mentale est souvent reléguée au second plan, surtout dans nos métiers passion. Pourtant, c’est elle qui nous permet de continuer à avancer, à rester solides dans notre posture d’accompagnement, à soutenir nos accompagnés et à être présents même dans les situations de gestion des émotions les plus intenses.

Cet épisode marque mon retour, avec l’envie de vous offrir des contenus qui vous aideront à mieux comprendre, préserver et renforcer votre santé mentale au quotidien. Que vous soyez praticien en hypnose enfants, sophrologue, psychologue ou éducateur, vous y trouverez des clés utiles pour prendre soin de vous tout en prenant soin des autres.

🎧 Écoutez dès maintenant pour remettre la santé mentale au centre de vos priorités professionnelles et personnelles.

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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour, bonjour, ça me fait tout drôle de dire ça, bonjour, comme si on se retrouvait après cette quittée il n'y a pas si longtemps, alors qu'en réalité, ça fait tout juste un an que vous n'avez plus entendu ma voix dans vos écouteurs, dans votre casque. Je suis Isabelle Ablin et aujourd'hui, on est le 2 octobre 2025 et il y a exactement un an, jour pour jour, je diffusais, sans le savoir à ce moment-là, le dernier épisode de ce podcast. Et puis, plus rien. Alors, l'automne dernier, pendant plusieurs semaines, plusieurs mois même, j'ai reçu pas mal de messages d'entre vous, et vraiment, je vous en remercie. Des messages qui me disaient « J'espère que tout va bien pour toi, qu'est-ce qui se passe ? » Et à chaque fois, j'avais une espèce de culpabilité de ne pas vraiment expliquer, mais je crois que c'était compliqué pour moi à ce moment-là, et pour autant... Je me rends compte que ce que j'ai fait finalement il y a un an, cette décision d'arrêter de publier et puis stop et puis on verrait bien. C'était finalement un bel enseignement aussi bien pour moi que peut-être pour vous aujourd'hui. Parce qu'en octobre 2024, je me suis autorisé un truc qu'on s'autorise, je trouve, assez peu, trop peu en tout cas. J'ai choisi ma santé, ma santé mentale en particulier, mais ma santé physique aussi. avant mes engagements. Et si je vous raconte ça aujourd'hui, c'est parce que je suis convaincue que finalement, ce que j'ai vécu, ça peut aussi vous inspirer selon ce que vous êtes en train de vivre, de traverser aujourd'hui. Je sais que le quotidien des Français en général, des gens en général et des thérapeutes peut-être encore plus en particulier n'est pas toujours simple en ce moment. Donc je vais vous raconter dans les grandes lignes ce qui s'est passé. En gros, à l'automne 2024, j'étais au départ dans une bonne dynamique. J'avais plein de projets, comme d'habitude, plein d'envies. J'avais même des épisodes qui étaient déjà enregistrés d'avance avec des super collègues. Et je m'en excuse ici encore parce que j'ai toujours des épisodes qui sont en stock, entre guillemets, et que je n'ai toujours pas diffusé. Donc j'étais vraiment dans le flot, tout était chouette, et puis il y a eu plusieurs événements qui se sont succédés en quelques semaines, en quelques jours même. Donc je ne vais pas détailler là tout ce qui s'est passé dans ma vie perso, ça a assez peu d'intérêt. Mais j'ai eu notamment, je me suis chopée une infection à la jambe, alors je pense que c'était de toute façon probablement une réaction émotionnelle à ce que j'étais en train de traverser. Mais ça m'a duré quand même plus de deux mois, cette histoire-là, avec de la fièvre, une fatigue intense, les médecins qui ne savaient pas ce que j'avais. Donc, ça a été hyper compliqué et vraiment, ça m'a obligée à prendre conscience que là, mon corps disait stop. Ma tête, elle, elle continuait à tourner en disant mon Dieu, j'ai pris des engagements. J'avais entre autres ces épisodes de podcast à sortir, mais j'avais aussi pas mal de choses à faire. pas mal de projets que je voulais mener à terme. Et donc, je me disais, je ne peux pas lâcher. Sauf que si, en fait, à un moment donné, quand tout s'ajoute, c'est-à-dire que quand je continuais à tenir, il me retombait un truc sur le coin de la tête. Donc, à un moment donné, je me suis dit, bon, OK, là, ça va bien, mais il va falloir que je me recentre sur moi. je suis accompagnante et j'aide les autres à traverser ce qui ne va pas et je suis la première à dire stop, mettez sur pause, prenez soin de vous, c'est vous d'abord, votre santé d'abord, etc. Et moi, qu'est-ce que je fais ? Je ne fais pas ça. Donc, ça a été... Je l'ai vécu de l'intérieur, ce n'est pas simple de lâcher. Mais à un moment donné, quand le corps dit stop, stop. Donc, ça a été une décision difficile d'appuyer sur pause, même si j'avais du contenu qui était déjà prêt, même si j'avais déjà pris des engagements envers vous qui m'écoutez. Et puis, bien évidemment, envers les collègues avec qui j'ai enregistré. Ça a été compliqué parce que ça allait à l'encontre de mon côté professionnel, de mon envie de bien faire. Mais voilà, donc même si ça a été une décision assez culpabilisante, finalement, ça a été quand même une des... très bonne décision de ma vie de respecter ça, de mettre pause et puis de me dire on verra bien. Pendant cette année d'absence, j'ai beaucoup réfléchi et puis ça m'a fait aussi réaliser un truc assez important nous concernant, nous professionnels du soin, de l'accompagnement, parce que souvent en plus on a cette croyance bien ancrée que notre valeur se mesure à notre disponibilité, que quand on est professionnel, on doit honorer ses engagements coûteux. que coûte, qu'on doit être un roc sur lequel les autres peuvent s'appuyer quoi qu'il arrive. Et puis souvent, c'est aussi un rôle qu'on endosse au sein même de notre famille. Beaucoup les mamans, d'ailleurs, en particulier, je ne dis pas que ce n'est pas le cas des papas, mais les mamans, on sait aussi la charge mentale qu'il peut y avoir au sein de la famille. Donc, à un moment donné, c'est compliqué de tout porter. Et cette croyance, finalement, que notre valeur se mesurerait à notre disponibilité, elle nous dessert. beaucoup. Et pire encore, elle dessert aussi celles et ceux qu'on accompagne. Parce que finalement, comme je le disais, quand on veut accompagner les autres vers une forme d'équilibre, et si on ne l'a pas soi-même et qu'on n'est pas foutu de se dire non mais là stop, c'est moi la priorité, à un moment donné c'est compliqué d'enseigner, de prendre soin de soi quand on n'arrive pas à le faire soi-même. Et donc, je pense que quand on accompagne d'autant plus des familles qui ne vont pas bien, des enfants qui ne vont pas bien, c'est important aussi de s'autoriser soi-même à être notre première priorité pour pouvoir les accompagner eux aussi à le faire. Et donc, cette année, vraiment, j'ai réalisé combien à l'impossible, nul n'est tenu. Et ce n'était pas pour autant un aveu de faiblesse, mais plutôt un acte de sagesse. parce qu'au final, mettre ma santé en priorité, ce n'était pas une forme d'égoïsme, mais plutôt une forme de responsabilité et que c'était peut-être le prix à payer, entre guillemets, pour que je puisse aussi revenir et donner le meilleur de moi-même sur le long terme. Voilà. Et puis, ce que je me dis aussi, c'est que finalement, que ce soit les personnes qu'on accompagne ou que ce soit moi, quand j'accompagne des gens des collègues au sein de Kiddy Mind, je pense que les gens qu'on accompagne en général, ils ont besoin d'abord d'avoir des gens qui sont humains et pas des super-héros épuisés qui essayent de se déguiser justement en super-héros. Cette pause m'a permis de me reconnecter à plein de choses. Qu'est-ce que j'ai envie de proposer ? Qu'est-ce que j'ai envie de faire ? Ça a été une année de grosses remises en question sur pas mal de points. Mais voilà, j'ai envie de revenir là. Et puis, je trouve que la symbolique est chouette de revenir pile poil un an après avoir arrêté, en tout cas, la dernière diffusion du podcast l'année dernière. Ce n'était pas du tout un truc calculé. Pour tout vous dire, ça fait un petit moment que j'ai envie de reprendre ce podcast. Et donc, j'ai regardé il y a quelques jours. Je me suis dit, mais quand est-ce que je l'ai arrêté ? Je me suis dit, ah punaise, c'était en octobre. Ça va faire un an et donc je me suis dit, ok, c'est peut-être un signe aussi de me dire, allez, je reprends les choses, certes un an après, mais à la même période que celle où j'avais arrêté, pour pouvoir reprendre avec beaucoup plus d'énergie cette année, justement parce que j'ai pris le temps de revenir à moi et de revenir à ce qui était important. Voilà, et donc ce dont j'ai envie de vous parler, à nouveau, bien évidemment, avec un rendez-vous que j'espère hebdomadaire, mais là aussi c'est pareil, je ne vais pas me mettre la rate au courbouillon en m'obligeant à sortir absolument un épisode par semaine, c'est mon objectif, si c'est un tous les 15 jours, ou un toutes les 3 semaines, ou un tous les 10 jours, et bien ce sera comme ça, et puis voilà, je vais faire ce qui est possible. possible pour moi. J'ai envie de vous proposer des épisodes de qualité qui vous amènent des prises de conscience, qui vous aident dans votre quotidien. J'ai envie qu'on puisse parler de ce dont on parle beaucoup, mais qui finalement ne change pas trop. Je pense notamment à tout ce qui est syndrome du sauveur, qui clairement peut vite nous épuiser, syndrome de l'imposteur, la pression qu'on se met pour être parfait, pour faire bien. Voilà, j'ai vraiment envie de vous accompagner à comprendre ce qui se joue dans les consultations, pas juste sur le plan technique, mais aussi sur le plan humain, sur le plan systémique, émotionnel. Et donc, à chaque épisode, l'idée, ça va être de décortiquer ensemble ces situations qu'on vit quand on est professionnel du soin et ou de l'accompagnement, aussi bien avec les enfants qu'on accompagne qu'avec les parents, les ados qui peuvent être compliqués. nous chercher sur des points sur lesquels on n'est pas forcément très à l'aise. Et puis bien sûr, j'ai envie qu'on parle de vous, de nous, de notre légitimité, des limites à mettre, à ne pas mettre, qu'on n'ose pas mettre, du développement professionnel, parce que finalement, quand on accompagne les autres, c'est d'abord un travail sur soi, et ça c'est important d'en prendre conscience. Voilà, donc mon objectif, c'est qu'à chaque épisode, vous repartiez avec quelque chose, que ce soit une prise de conscience, un outil, un regardage, peut-être même une permission de ne pas être parfait, si ça peut vous aider à ça, ce sera déjà pas mal. Voilà, donc si vous êtes là aujourd'hui, déjà merci d'être à nouveau au rendez-vous un an après. écoutez j'ai hâte qu'on plonge à nouveau dans des sujets qui, je l'espère, vous interpelleront, vous aideront. Et puis, voilà, je suis contente de revenir par ici. Et puis, je vous dis à très bientôt. Je vous souhaite une belle journée, une belle soirée. Je ne sais pas à quel moment vous écouterez cet épisode. En tout cas, je vous souhaite le meilleur et je vous dis à très vite. Ciao, ciao !

Chapters

  • Introduction et retour après un an d'absence

    01:38

  • Prendre soin de soi : un choix difficile mais nécessaire

    03:31

  • Les croyances sur la valeur professionnelle et leur impact

    06:25

  • Réflexions sur le retour et les objectifs futurs

    08:28

  • Annonces et sujets des futurs épisodes

    10:28

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Je suis Isabelle Ablain, fondatrice de Kiddy Mind, et je raconte les raisons qui m’ont conduite à arrêter la diffusion du podcast il y a un an. Une infection inattendue a été le déclencheur, mais derrière cette décision, il y avait surtout une nécessité : écouter mes priorités et protéger ma santé mentale.

Dans cet épisode, vous découvrirez :

  • Pourquoi la santé mentale des accompagnants doit être prise au sérieux,

  • Comment j’ai appris à gérer la culpabilité liée à la pause,

  • En quoi se recentrer sur soi permet aussi de mieux accompagner dans l’accompagnement thérapeutique,

  • Mes intentions pour la suite de ce podcast, au service des professionnels de l’enfance et de l’accompagnement.

La santé mentale est souvent reléguée au second plan, surtout dans nos métiers passion. Pourtant, c’est elle qui nous permet de continuer à avancer, à rester solides dans notre posture d’accompagnement, à soutenir nos accompagnés et à être présents même dans les situations de gestion des émotions les plus intenses.

Cet épisode marque mon retour, avec l’envie de vous offrir des contenus qui vous aideront à mieux comprendre, préserver et renforcer votre santé mentale au quotidien. Que vous soyez praticien en hypnose enfants, sophrologue, psychologue ou éducateur, vous y trouverez des clés utiles pour prendre soin de vous tout en prenant soin des autres.

🎧 Écoutez dès maintenant pour remettre la santé mentale au centre de vos priorités professionnelles et personnelles.

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Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour, bonjour, ça me fait tout drôle de dire ça, bonjour, comme si on se retrouvait après cette quittée il n'y a pas si longtemps, alors qu'en réalité, ça fait tout juste un an que vous n'avez plus entendu ma voix dans vos écouteurs, dans votre casque. Je suis Isabelle Ablin et aujourd'hui, on est le 2 octobre 2025 et il y a exactement un an, jour pour jour, je diffusais, sans le savoir à ce moment-là, le dernier épisode de ce podcast. Et puis, plus rien. Alors, l'automne dernier, pendant plusieurs semaines, plusieurs mois même, j'ai reçu pas mal de messages d'entre vous, et vraiment, je vous en remercie. Des messages qui me disaient « J'espère que tout va bien pour toi, qu'est-ce qui se passe ? » Et à chaque fois, j'avais une espèce de culpabilité de ne pas vraiment expliquer, mais je crois que c'était compliqué pour moi à ce moment-là, et pour autant... Je me rends compte que ce que j'ai fait finalement il y a un an, cette décision d'arrêter de publier et puis stop et puis on verrait bien. C'était finalement un bel enseignement aussi bien pour moi que peut-être pour vous aujourd'hui. Parce qu'en octobre 2024, je me suis autorisé un truc qu'on s'autorise, je trouve, assez peu, trop peu en tout cas. J'ai choisi ma santé, ma santé mentale en particulier, mais ma santé physique aussi. avant mes engagements. Et si je vous raconte ça aujourd'hui, c'est parce que je suis convaincue que finalement, ce que j'ai vécu, ça peut aussi vous inspirer selon ce que vous êtes en train de vivre, de traverser aujourd'hui. Je sais que le quotidien des Français en général, des gens en général et des thérapeutes peut-être encore plus en particulier n'est pas toujours simple en ce moment. Donc je vais vous raconter dans les grandes lignes ce qui s'est passé. En gros, à l'automne 2024, j'étais au départ dans une bonne dynamique. J'avais plein de projets, comme d'habitude, plein d'envies. J'avais même des épisodes qui étaient déjà enregistrés d'avance avec des super collègues. Et je m'en excuse ici encore parce que j'ai toujours des épisodes qui sont en stock, entre guillemets, et que je n'ai toujours pas diffusé. Donc j'étais vraiment dans le flot, tout était chouette, et puis il y a eu plusieurs événements qui se sont succédés en quelques semaines, en quelques jours même. Donc je ne vais pas détailler là tout ce qui s'est passé dans ma vie perso, ça a assez peu d'intérêt. Mais j'ai eu notamment, je me suis chopée une infection à la jambe, alors je pense que c'était de toute façon probablement une réaction émotionnelle à ce que j'étais en train de traverser. Mais ça m'a duré quand même plus de deux mois, cette histoire-là, avec de la fièvre, une fatigue intense, les médecins qui ne savaient pas ce que j'avais. Donc, ça a été hyper compliqué et vraiment, ça m'a obligée à prendre conscience que là, mon corps disait stop. Ma tête, elle, elle continuait à tourner en disant mon Dieu, j'ai pris des engagements. J'avais entre autres ces épisodes de podcast à sortir, mais j'avais aussi pas mal de choses à faire. pas mal de projets que je voulais mener à terme. Et donc, je me disais, je ne peux pas lâcher. Sauf que si, en fait, à un moment donné, quand tout s'ajoute, c'est-à-dire que quand je continuais à tenir, il me retombait un truc sur le coin de la tête. Donc, à un moment donné, je me suis dit, bon, OK, là, ça va bien, mais il va falloir que je me recentre sur moi. je suis accompagnante et j'aide les autres à traverser ce qui ne va pas et je suis la première à dire stop, mettez sur pause, prenez soin de vous, c'est vous d'abord, votre santé d'abord, etc. Et moi, qu'est-ce que je fais ? Je ne fais pas ça. Donc, ça a été... Je l'ai vécu de l'intérieur, ce n'est pas simple de lâcher. Mais à un moment donné, quand le corps dit stop, stop. Donc, ça a été une décision difficile d'appuyer sur pause, même si j'avais du contenu qui était déjà prêt, même si j'avais déjà pris des engagements envers vous qui m'écoutez. Et puis, bien évidemment, envers les collègues avec qui j'ai enregistré. Ça a été compliqué parce que ça allait à l'encontre de mon côté professionnel, de mon envie de bien faire. Mais voilà, donc même si ça a été une décision assez culpabilisante, finalement, ça a été quand même une des... très bonne décision de ma vie de respecter ça, de mettre pause et puis de me dire on verra bien. Pendant cette année d'absence, j'ai beaucoup réfléchi et puis ça m'a fait aussi réaliser un truc assez important nous concernant, nous professionnels du soin, de l'accompagnement, parce que souvent en plus on a cette croyance bien ancrée que notre valeur se mesure à notre disponibilité, que quand on est professionnel, on doit honorer ses engagements coûteux. que coûte, qu'on doit être un roc sur lequel les autres peuvent s'appuyer quoi qu'il arrive. Et puis souvent, c'est aussi un rôle qu'on endosse au sein même de notre famille. Beaucoup les mamans, d'ailleurs, en particulier, je ne dis pas que ce n'est pas le cas des papas, mais les mamans, on sait aussi la charge mentale qu'il peut y avoir au sein de la famille. Donc, à un moment donné, c'est compliqué de tout porter. Et cette croyance, finalement, que notre valeur se mesurerait à notre disponibilité, elle nous dessert. beaucoup. Et pire encore, elle dessert aussi celles et ceux qu'on accompagne. Parce que finalement, comme je le disais, quand on veut accompagner les autres vers une forme d'équilibre, et si on ne l'a pas soi-même et qu'on n'est pas foutu de se dire non mais là stop, c'est moi la priorité, à un moment donné c'est compliqué d'enseigner, de prendre soin de soi quand on n'arrive pas à le faire soi-même. Et donc, je pense que quand on accompagne d'autant plus des familles qui ne vont pas bien, des enfants qui ne vont pas bien, c'est important aussi de s'autoriser soi-même à être notre première priorité pour pouvoir les accompagner eux aussi à le faire. Et donc, cette année, vraiment, j'ai réalisé combien à l'impossible, nul n'est tenu. Et ce n'était pas pour autant un aveu de faiblesse, mais plutôt un acte de sagesse. parce qu'au final, mettre ma santé en priorité, ce n'était pas une forme d'égoïsme, mais plutôt une forme de responsabilité et que c'était peut-être le prix à payer, entre guillemets, pour que je puisse aussi revenir et donner le meilleur de moi-même sur le long terme. Voilà. Et puis, ce que je me dis aussi, c'est que finalement, que ce soit les personnes qu'on accompagne ou que ce soit moi, quand j'accompagne des gens des collègues au sein de Kiddy Mind, je pense que les gens qu'on accompagne en général, ils ont besoin d'abord d'avoir des gens qui sont humains et pas des super-héros épuisés qui essayent de se déguiser justement en super-héros. Cette pause m'a permis de me reconnecter à plein de choses. Qu'est-ce que j'ai envie de proposer ? Qu'est-ce que j'ai envie de faire ? Ça a été une année de grosses remises en question sur pas mal de points. Mais voilà, j'ai envie de revenir là. Et puis, je trouve que la symbolique est chouette de revenir pile poil un an après avoir arrêté, en tout cas, la dernière diffusion du podcast l'année dernière. Ce n'était pas du tout un truc calculé. Pour tout vous dire, ça fait un petit moment que j'ai envie de reprendre ce podcast. Et donc, j'ai regardé il y a quelques jours. Je me suis dit, mais quand est-ce que je l'ai arrêté ? Je me suis dit, ah punaise, c'était en octobre. Ça va faire un an et donc je me suis dit, ok, c'est peut-être un signe aussi de me dire, allez, je reprends les choses, certes un an après, mais à la même période que celle où j'avais arrêté, pour pouvoir reprendre avec beaucoup plus d'énergie cette année, justement parce que j'ai pris le temps de revenir à moi et de revenir à ce qui était important. Voilà, et donc ce dont j'ai envie de vous parler, à nouveau, bien évidemment, avec un rendez-vous que j'espère hebdomadaire, mais là aussi c'est pareil, je ne vais pas me mettre la rate au courbouillon en m'obligeant à sortir absolument un épisode par semaine, c'est mon objectif, si c'est un tous les 15 jours, ou un toutes les 3 semaines, ou un tous les 10 jours, et bien ce sera comme ça, et puis voilà, je vais faire ce qui est possible. possible pour moi. J'ai envie de vous proposer des épisodes de qualité qui vous amènent des prises de conscience, qui vous aident dans votre quotidien. J'ai envie qu'on puisse parler de ce dont on parle beaucoup, mais qui finalement ne change pas trop. Je pense notamment à tout ce qui est syndrome du sauveur, qui clairement peut vite nous épuiser, syndrome de l'imposteur, la pression qu'on se met pour être parfait, pour faire bien. Voilà, j'ai vraiment envie de vous accompagner à comprendre ce qui se joue dans les consultations, pas juste sur le plan technique, mais aussi sur le plan humain, sur le plan systémique, émotionnel. Et donc, à chaque épisode, l'idée, ça va être de décortiquer ensemble ces situations qu'on vit quand on est professionnel du soin et ou de l'accompagnement, aussi bien avec les enfants qu'on accompagne qu'avec les parents, les ados qui peuvent être compliqués. nous chercher sur des points sur lesquels on n'est pas forcément très à l'aise. Et puis bien sûr, j'ai envie qu'on parle de vous, de nous, de notre légitimité, des limites à mettre, à ne pas mettre, qu'on n'ose pas mettre, du développement professionnel, parce que finalement, quand on accompagne les autres, c'est d'abord un travail sur soi, et ça c'est important d'en prendre conscience. Voilà, donc mon objectif, c'est qu'à chaque épisode, vous repartiez avec quelque chose, que ce soit une prise de conscience, un outil, un regardage, peut-être même une permission de ne pas être parfait, si ça peut vous aider à ça, ce sera déjà pas mal. Voilà, donc si vous êtes là aujourd'hui, déjà merci d'être à nouveau au rendez-vous un an après. écoutez j'ai hâte qu'on plonge à nouveau dans des sujets qui, je l'espère, vous interpelleront, vous aideront. Et puis, voilà, je suis contente de revenir par ici. Et puis, je vous dis à très bientôt. Je vous souhaite une belle journée, une belle soirée. Je ne sais pas à quel moment vous écouterez cet épisode. En tout cas, je vous souhaite le meilleur et je vous dis à très vite. Ciao, ciao !

Chapters

  • Introduction et retour après un an d'absence

    01:38

  • Prendre soin de soi : un choix difficile mais nécessaire

    03:31

  • Les croyances sur la valeur professionnelle et leur impact

    06:25

  • Réflexions sur le retour et les objectifs futurs

    08:28

  • Annonces et sujets des futurs épisodes

    10:28

Description

Vous êtes-vous déjà demandé comment préserver votre santé mentale avant de pouvoir prendre soin des autres ? Dans cet épisode de ThérapeuKids, je partage à cœur ouvert mon parcours personnel et professionnel après une année de pause.

Je suis Isabelle Ablain, fondatrice de Kiddy Mind, et je raconte les raisons qui m’ont conduite à arrêter la diffusion du podcast il y a un an. Une infection inattendue a été le déclencheur, mais derrière cette décision, il y avait surtout une nécessité : écouter mes priorités et protéger ma santé mentale.

Dans cet épisode, vous découvrirez :

  • Pourquoi la santé mentale des accompagnants doit être prise au sérieux,

  • Comment j’ai appris à gérer la culpabilité liée à la pause,

  • En quoi se recentrer sur soi permet aussi de mieux accompagner dans l’accompagnement thérapeutique,

  • Mes intentions pour la suite de ce podcast, au service des professionnels de l’enfance et de l’accompagnement.

La santé mentale est souvent reléguée au second plan, surtout dans nos métiers passion. Pourtant, c’est elle qui nous permet de continuer à avancer, à rester solides dans notre posture d’accompagnement, à soutenir nos accompagnés et à être présents même dans les situations de gestion des émotions les plus intenses.

Cet épisode marque mon retour, avec l’envie de vous offrir des contenus qui vous aideront à mieux comprendre, préserver et renforcer votre santé mentale au quotidien. Que vous soyez praticien en hypnose enfants, sophrologue, psychologue ou éducateur, vous y trouverez des clés utiles pour prendre soin de vous tout en prenant soin des autres.

🎧 Écoutez dès maintenant pour remettre la santé mentale au centre de vos priorités professionnelles et personnelles.

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🎧 TherapeuKids, le podcast des pros de l’accompagnement enfants & ados


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Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour, bonjour, ça me fait tout drôle de dire ça, bonjour, comme si on se retrouvait après cette quittée il n'y a pas si longtemps, alors qu'en réalité, ça fait tout juste un an que vous n'avez plus entendu ma voix dans vos écouteurs, dans votre casque. Je suis Isabelle Ablin et aujourd'hui, on est le 2 octobre 2025 et il y a exactement un an, jour pour jour, je diffusais, sans le savoir à ce moment-là, le dernier épisode de ce podcast. Et puis, plus rien. Alors, l'automne dernier, pendant plusieurs semaines, plusieurs mois même, j'ai reçu pas mal de messages d'entre vous, et vraiment, je vous en remercie. Des messages qui me disaient « J'espère que tout va bien pour toi, qu'est-ce qui se passe ? » Et à chaque fois, j'avais une espèce de culpabilité de ne pas vraiment expliquer, mais je crois que c'était compliqué pour moi à ce moment-là, et pour autant... Je me rends compte que ce que j'ai fait finalement il y a un an, cette décision d'arrêter de publier et puis stop et puis on verrait bien. C'était finalement un bel enseignement aussi bien pour moi que peut-être pour vous aujourd'hui. Parce qu'en octobre 2024, je me suis autorisé un truc qu'on s'autorise, je trouve, assez peu, trop peu en tout cas. J'ai choisi ma santé, ma santé mentale en particulier, mais ma santé physique aussi. avant mes engagements. Et si je vous raconte ça aujourd'hui, c'est parce que je suis convaincue que finalement, ce que j'ai vécu, ça peut aussi vous inspirer selon ce que vous êtes en train de vivre, de traverser aujourd'hui. Je sais que le quotidien des Français en général, des gens en général et des thérapeutes peut-être encore plus en particulier n'est pas toujours simple en ce moment. Donc je vais vous raconter dans les grandes lignes ce qui s'est passé. En gros, à l'automne 2024, j'étais au départ dans une bonne dynamique. J'avais plein de projets, comme d'habitude, plein d'envies. J'avais même des épisodes qui étaient déjà enregistrés d'avance avec des super collègues. Et je m'en excuse ici encore parce que j'ai toujours des épisodes qui sont en stock, entre guillemets, et que je n'ai toujours pas diffusé. Donc j'étais vraiment dans le flot, tout était chouette, et puis il y a eu plusieurs événements qui se sont succédés en quelques semaines, en quelques jours même. Donc je ne vais pas détailler là tout ce qui s'est passé dans ma vie perso, ça a assez peu d'intérêt. Mais j'ai eu notamment, je me suis chopée une infection à la jambe, alors je pense que c'était de toute façon probablement une réaction émotionnelle à ce que j'étais en train de traverser. Mais ça m'a duré quand même plus de deux mois, cette histoire-là, avec de la fièvre, une fatigue intense, les médecins qui ne savaient pas ce que j'avais. Donc, ça a été hyper compliqué et vraiment, ça m'a obligée à prendre conscience que là, mon corps disait stop. Ma tête, elle, elle continuait à tourner en disant mon Dieu, j'ai pris des engagements. J'avais entre autres ces épisodes de podcast à sortir, mais j'avais aussi pas mal de choses à faire. pas mal de projets que je voulais mener à terme. Et donc, je me disais, je ne peux pas lâcher. Sauf que si, en fait, à un moment donné, quand tout s'ajoute, c'est-à-dire que quand je continuais à tenir, il me retombait un truc sur le coin de la tête. Donc, à un moment donné, je me suis dit, bon, OK, là, ça va bien, mais il va falloir que je me recentre sur moi. je suis accompagnante et j'aide les autres à traverser ce qui ne va pas et je suis la première à dire stop, mettez sur pause, prenez soin de vous, c'est vous d'abord, votre santé d'abord, etc. Et moi, qu'est-ce que je fais ? Je ne fais pas ça. Donc, ça a été... Je l'ai vécu de l'intérieur, ce n'est pas simple de lâcher. Mais à un moment donné, quand le corps dit stop, stop. Donc, ça a été une décision difficile d'appuyer sur pause, même si j'avais du contenu qui était déjà prêt, même si j'avais déjà pris des engagements envers vous qui m'écoutez. Et puis, bien évidemment, envers les collègues avec qui j'ai enregistré. Ça a été compliqué parce que ça allait à l'encontre de mon côté professionnel, de mon envie de bien faire. Mais voilà, donc même si ça a été une décision assez culpabilisante, finalement, ça a été quand même une des... très bonne décision de ma vie de respecter ça, de mettre pause et puis de me dire on verra bien. Pendant cette année d'absence, j'ai beaucoup réfléchi et puis ça m'a fait aussi réaliser un truc assez important nous concernant, nous professionnels du soin, de l'accompagnement, parce que souvent en plus on a cette croyance bien ancrée que notre valeur se mesure à notre disponibilité, que quand on est professionnel, on doit honorer ses engagements coûteux. que coûte, qu'on doit être un roc sur lequel les autres peuvent s'appuyer quoi qu'il arrive. Et puis souvent, c'est aussi un rôle qu'on endosse au sein même de notre famille. Beaucoup les mamans, d'ailleurs, en particulier, je ne dis pas que ce n'est pas le cas des papas, mais les mamans, on sait aussi la charge mentale qu'il peut y avoir au sein de la famille. Donc, à un moment donné, c'est compliqué de tout porter. Et cette croyance, finalement, que notre valeur se mesurerait à notre disponibilité, elle nous dessert. beaucoup. Et pire encore, elle dessert aussi celles et ceux qu'on accompagne. Parce que finalement, comme je le disais, quand on veut accompagner les autres vers une forme d'équilibre, et si on ne l'a pas soi-même et qu'on n'est pas foutu de se dire non mais là stop, c'est moi la priorité, à un moment donné c'est compliqué d'enseigner, de prendre soin de soi quand on n'arrive pas à le faire soi-même. Et donc, je pense que quand on accompagne d'autant plus des familles qui ne vont pas bien, des enfants qui ne vont pas bien, c'est important aussi de s'autoriser soi-même à être notre première priorité pour pouvoir les accompagner eux aussi à le faire. Et donc, cette année, vraiment, j'ai réalisé combien à l'impossible, nul n'est tenu. Et ce n'était pas pour autant un aveu de faiblesse, mais plutôt un acte de sagesse. parce qu'au final, mettre ma santé en priorité, ce n'était pas une forme d'égoïsme, mais plutôt une forme de responsabilité et que c'était peut-être le prix à payer, entre guillemets, pour que je puisse aussi revenir et donner le meilleur de moi-même sur le long terme. Voilà. Et puis, ce que je me dis aussi, c'est que finalement, que ce soit les personnes qu'on accompagne ou que ce soit moi, quand j'accompagne des gens des collègues au sein de Kiddy Mind, je pense que les gens qu'on accompagne en général, ils ont besoin d'abord d'avoir des gens qui sont humains et pas des super-héros épuisés qui essayent de se déguiser justement en super-héros. Cette pause m'a permis de me reconnecter à plein de choses. Qu'est-ce que j'ai envie de proposer ? Qu'est-ce que j'ai envie de faire ? Ça a été une année de grosses remises en question sur pas mal de points. Mais voilà, j'ai envie de revenir là. Et puis, je trouve que la symbolique est chouette de revenir pile poil un an après avoir arrêté, en tout cas, la dernière diffusion du podcast l'année dernière. Ce n'était pas du tout un truc calculé. Pour tout vous dire, ça fait un petit moment que j'ai envie de reprendre ce podcast. Et donc, j'ai regardé il y a quelques jours. Je me suis dit, mais quand est-ce que je l'ai arrêté ? Je me suis dit, ah punaise, c'était en octobre. Ça va faire un an et donc je me suis dit, ok, c'est peut-être un signe aussi de me dire, allez, je reprends les choses, certes un an après, mais à la même période que celle où j'avais arrêté, pour pouvoir reprendre avec beaucoup plus d'énergie cette année, justement parce que j'ai pris le temps de revenir à moi et de revenir à ce qui était important. Voilà, et donc ce dont j'ai envie de vous parler, à nouveau, bien évidemment, avec un rendez-vous que j'espère hebdomadaire, mais là aussi c'est pareil, je ne vais pas me mettre la rate au courbouillon en m'obligeant à sortir absolument un épisode par semaine, c'est mon objectif, si c'est un tous les 15 jours, ou un toutes les 3 semaines, ou un tous les 10 jours, et bien ce sera comme ça, et puis voilà, je vais faire ce qui est possible. possible pour moi. J'ai envie de vous proposer des épisodes de qualité qui vous amènent des prises de conscience, qui vous aident dans votre quotidien. J'ai envie qu'on puisse parler de ce dont on parle beaucoup, mais qui finalement ne change pas trop. Je pense notamment à tout ce qui est syndrome du sauveur, qui clairement peut vite nous épuiser, syndrome de l'imposteur, la pression qu'on se met pour être parfait, pour faire bien. Voilà, j'ai vraiment envie de vous accompagner à comprendre ce qui se joue dans les consultations, pas juste sur le plan technique, mais aussi sur le plan humain, sur le plan systémique, émotionnel. Et donc, à chaque épisode, l'idée, ça va être de décortiquer ensemble ces situations qu'on vit quand on est professionnel du soin et ou de l'accompagnement, aussi bien avec les enfants qu'on accompagne qu'avec les parents, les ados qui peuvent être compliqués. nous chercher sur des points sur lesquels on n'est pas forcément très à l'aise. Et puis bien sûr, j'ai envie qu'on parle de vous, de nous, de notre légitimité, des limites à mettre, à ne pas mettre, qu'on n'ose pas mettre, du développement professionnel, parce que finalement, quand on accompagne les autres, c'est d'abord un travail sur soi, et ça c'est important d'en prendre conscience. Voilà, donc mon objectif, c'est qu'à chaque épisode, vous repartiez avec quelque chose, que ce soit une prise de conscience, un outil, un regardage, peut-être même une permission de ne pas être parfait, si ça peut vous aider à ça, ce sera déjà pas mal. Voilà, donc si vous êtes là aujourd'hui, déjà merci d'être à nouveau au rendez-vous un an après. écoutez j'ai hâte qu'on plonge à nouveau dans des sujets qui, je l'espère, vous interpelleront, vous aideront. Et puis, voilà, je suis contente de revenir par ici. Et puis, je vous dis à très bientôt. Je vous souhaite une belle journée, une belle soirée. Je ne sais pas à quel moment vous écouterez cet épisode. En tout cas, je vous souhaite le meilleur et je vous dis à très vite. Ciao, ciao !

Chapters

  • Introduction et retour après un an d'absence

    01:38

  • Prendre soin de soi : un choix difficile mais nécessaire

    03:31

  • Les croyances sur la valeur professionnelle et leur impact

    06:25

  • Réflexions sur le retour et les objectifs futurs

    08:28

  • Annonces et sujets des futurs épisodes

    10:28

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