Speaker #0Ça va permettre de se libérer de la pression d'un protocole en particulier, de pouvoir mixer toutes les techniques, de pouvoir encore une fois vous adapter à l'enfant ou à l'adolescent qui vient vous voir en séance, et puis surtout, ne plus jamais être à court d'idées parce que vous aurez toujours une technique ou un outil dans lequel vous allez pouvoir piocher pour pouvoir vérifier ce qui se passe pour l'autre et voir si vous êtes sur le bon chemin pour l'accompagner au mieux. Tu es professionnel de l'accompagnement et tu sais combien permettre aux enfants, dès leur plus jeune âge, de mieux se connaître, c'est leur donner des outils qu'ils pourront utiliser toute leur vie. Parce que clairement, si toi, tu avais eu ces outils-là avant, il y a tellement de fois où tu aurais gagné du temps et de l'énergie dans ta vie. Alors tu es praticien en hypnose, sophrologue, thérapeute, travailleur social en libéral, bref, un professionnel de l'accompagnement qui a choisi d'accompagner les plus petits, les ados et parfois leurs parents, mais en parallèle tu ne te sens pas toujours légitime pour accompagner ce public, tu ne sais pas toujours quoi faire ou comment faire quand tu rencontres une problématique qui sort un peu des sentiers battus et il t'arrive même de réaliser que tu limites carrément ton potentiel d'accompagnant à cause de ce foutu syndrome de l'imposteur. Mais, et en passant, quand tu te limites comme ça, rappelle-toi que ce sont les enfants et les ados que tu as envie d'accompagner, que tu prives de tout ce que tu as à partager avec eux. C'est dommage, non ? Bienvenue sur ThérapeuKids, le podcast réservé aux thérapeutes qui veulent t'accompagner les enfants d'aujourd'hui à devenir des adultes heureux et responsables demain. Si tu ne me connais pas encore, je suis Isabelle Ablin, la fondatrice de KiddyMind, une communauté et une plateforme en ligne dédiée aux professionnels de l'enfance. En solo ou accompagnée de mon invité, je partage dans ce podcast les meilleurs outils et pratiques à utiliser concrètement dans tes séances, mais également toutes les clés pour asseoir ta légitimité et incarner pleinement ta posture d'accompagnant. Alors installe-toi confortablement et c'est parti pour l'épisode du jour. Bienvenue à toi dans le deuxième épisode de Thérapeu Kids. Aujourd'hui, un titre un petit peu provocateur quand je dis pourquoi tous les protocoles sont à jeter. Déjà, je vais revenir sur ce qu'est pour moi un protocole. Un protocole, c'est un déroulé qu'on va suivre, étape... par étape, pour pouvoir régler une problématique. Quand on a un enfant ou un adolescent qui vient nous voir, accompagné par ses parents, il y a une demande, bien évidemment, qui est très souvent la demande des parents. Donc il s'agit déjà de vérifier que la demande de l'enfant ou de l'adolescent soit bien en accord avec ce pour quoi les parents prennent rendez-vous. Mais je ne vais pas revenir là-dessus dans cet épisode. Mais quand on va accompagner l'enfant au cours de la séance, on peut vite être tenté de se dire quel protocole je vais utiliser pour régler cette difficulté. Déjà, dans l'énoncé de cette question, quel protocole je vais utiliser pour régler cette difficulté, c'est quand même une question que beaucoup de praticiens se posent à voix haute ou à l'intérieur d'eux-mêmes. Attention parce qu'on n'est pas là pour nous. à régler la difficulté de l'autre. Mais on est vraiment là pour utiliser, alors que ce soit l'hypnose, mais tous les outils d'accompagnement, on est vraiment là pour utiliser ces outils pour permettre à l'autre de commencer à faire autrement. Et on n'est pas là pour prendre, nous, toute la charge, toute la responsabilité du changement de l'enfant ou de l'adolescent qu'on accompagne. Cela étant dit, pour moi un protocole, c'est donc un déroulé qu'on va suivre étape par étape pour pouvoir partir de ce qui semble être un problème pour l'enfant qu'on accompagne et lui permettre, grâce à ce protocole, qu'il y ait suffisamment de changements qui s'opèrent et qui vont lui permettre de constater des résultats, une évolution dans son quotidien. Et très souvent, moi ce qui m'agace avec cette question de quel protocole je dois utiliser, C'est que cette question, elle est souvent posée avant même d'avoir rencontré l'enfant ou l'adolescent. Je vais y revenir et je termine sur ce qui est pour moi la définition d'un protocole. C'est un déroulé qu'on va suivre étape par étape pour régler une problématique. Il existe plein de protocoles différents. J'ai en tête le recadrage en six points, les protocoles de deuil, la méthode de Rossi, des techniques d'ancrage. Il y a plein de protocoles qui existent. Mais vraiment, ce qui me paraît fondamental. C'est avant de se dire, tiens, quel est le protocole que je vais utiliser parce que je vais recevoir un enfant qui a telle difficulté ? La nécessité en priorité, c'est déjà de rencontrer cet enfant ou cet adolescent. Parce que, attention à l'effet baguette magique que viennent souvent d'ailleurs chercher les parents avec l'hypnose. L'hypnose véhicule beaucoup ça, c'est moins le cas sur d'autres outils d'accompagnement, mais on a beaucoup ça avec l'hypnose. Et donc... Et partir du principe que pour telle problématique, il y aurait tel protocole à utiliser, c'est déjà présupposer qu'il y a un protocole qui va fonctionner forcément avec une problématique. Et ça, concrètement, ça ne marche pas parce qu'on n'accompagne pas des problématiques. On accompagne des enfants et des adolescents, chacun avec une identité unique, une histoire unique, une famille unique. Et ça, c'est fondamental de pouvoir appréhender l'ensemble de l'environnement. de pouvoir remettre du contexte dans la demande qui est faite, que ce soit par le parent ou par l'enfant lui-même, avant de se demander ce qu'on va bien pouvoir utiliser pour accompagner cet enfant. Et c'est une fois seulement qu'on aura rencontré l'enfant en séance qu'on va pouvoir, oui, s'appuyer sur un protocole. Parce que quand je dis pourquoi les protocoles sont à jeter, c'est vraiment dans cette idée qu'il y aurait un protocole, une problématique. On va bien sûr pouvoir s'appuyer sur des protocoles qui existent et qui ont fait leur preuve, mais du moment qu'on va choisir ce protocole-là, se dérouler les étapes qu'on va utiliser en fonction de l'autre. Et le protocole qu'on va utiliser peut être d'ailleurs un mix de plein de protocoles différents, parce que ça va nous paraître beaucoup plus pertinent d'utiliser... telle étape de tel protocole et puis telle autre étape, parce que pour cet enfant-là, pour cet adolescent-là, ça nous paraît plus pertinent de l'utiliser de cette manière. Il y a de toute façon une structure commune qu'on peut retrouver dans les différents protocoles qui est en gros, l'enfant arrive avec son problème, il y a un problème qui est là et qui vraiment le dérange. Et on peut imaginer que ce problème, en tout cas la manière dont il le gère, a été créé à un moment donné. Je prends l'exemple d'un enfant par exemple qui se rongerait les ongles et pour qui ça deviendrait vraiment un problème aujourd'hui parce que cet enfant en a marre d'avoir ses ongles abîmés, parce qu'il se rend bien compte que c'est quelque chose qui le dérange dans le quotidien. On peut imaginer, mais ça n'est qu'une supposition, que le fait de se ronger les ongles qui aujourd'hui est un problème, a été une solution à un moment donné. On peut imaginer, et encore une fois, ce ne sont que des suppositions, mais on peut imaginer qu'à un moment donné, l'enfant a pu vivre une source de stress X ou Y et que la manière inconsciente qu'il a trouvée de pouvoir décharger et de pouvoir régler ce stress, ou en tout cas de pouvoir s'apaiser, ça a été de se ronger les ongles. Et donc, ce qui paraît être un problème aujourd'hui, en tout cas ce qui est amené comme tel aujourd'hui, On peut se dire que c'est une solution d'hier qui aujourd'hui est périmée. Pourquoi ? Parce qu'entre le moment où cette solution s'est créée inconsciemment et puis aujourd'hui, on a grandi, on a évolué, on a peut-être appris à gérer et ou accueillir ce stress différemment. Peut-être qu'il n'y a plus d'ailleurs la source de stress qui était à l'origine de ce comportement-là qui devient gênant. Et donc l'hypnose va être là pour aller rechercher cette information. Déjà, est-ce que cette façon de gérer le stress par exemple... est encore utile aujourd'hui ? Est-ce qu'elle l'a été vraiment à ce moment-là ? Est-ce qu'il y a un lien à ce moment-là ? on va vérifier bien sûr l'écologie de ce changement. L'écologie, c'est-à-dire, est-ce que le fait de changer de comportement, de venir travailler sur ce qui pose problème aujourd'hui, est-ce que ça ne risque pas d'engendrer d'autres problèmes, d'autres difficultés qui seraient peut-être plus importantes pour l'enfant à ce moment-là ? Alors, je dis pour l'enfant, mais c'est aussi quelque chose qui vaut complètement pour l'accompagnement des adultes. Et donc, l'hypnose va nous permettre d'aller... échanger avec cette partie-là, cette partie de l'enfant qui a créé le problème. Moi, je pars du principe que, effectivement, l'hypnose nous permet de dépasser les barrières conscientes, d'aller derrière les barrières du conscient pour aller échanger de manière symbolique. avec cette partie de nous. Et quand je dis cette partie de nous, c'est vraiment cette idée de quand on dit Oh là là, je fais ce truc-là, j'en ai ras-le-bol, mais c'est plus fort que moi. C'est marrant de se dire que quelque chose est plus fort que soi alors que c'est soi-même qui le mettons en place, finalement. Et donc, ça présuppose quand même qu'il y aurait quelque chose à l'intérieur de nous qui fait quelque chose contre notre volonté, alors que tout se crée à l'intérieur de nous, finalement. Et donc, moi, je pars du principe qu'on va aller échanger avec cette partie. partie-là, moi en tout cas je me le représente comme ça, à chacun de trouver sa manière de se le représenter, mais qu'on pourrait aller échanger avec cette partie de nous qui, à un moment donné, a généré ce problème. Et donc avec l'hypnose, on va aller vérifier qu'il y a besoin de mettre quelque chose d'autre en place pour gérer ce problème, parce que finalement peut-être que ce stress, il n'existe plus, peut-être qu'il n'y a absolument plus besoin de trouver une manière de le compenser. Et puis, s'il y a encore besoin de trouver une autre manière de le gérer, avec l'hypnose, on va pouvoir aller voir ce qui pourrait être mis en place de plus pertinent en fonction de l'âge de l'enfant, de ses besoins, de ses prises de conscience. au moment où on échange avec lui, etc. Et puis parfois, cette nouvelle solution, elle remonte au conscient, c'est-à-dire que l'enfant est en capacité de verbaliser Tiens, je pourrais faire comme ça et puis parfois non. Et c'est là tout l'intérêt de l'hypnose, encore une fois, d'aller chercher, via un état modifié de conscience, de nouvelles solutions, de nouveaux comportements que l'enfant ou l'ado va pouvoir déployer pour se sentir mieux et pour dépasser ce truc qui lui pose problème. Alors, au-delà de ce qu'on va choisir comme protocole, parce que là, ce que je viens de vous donner comme structure, j'ai un problème, on considère que ce problème, il a été créé à un moment donné parce que c'était probablement la seule solution qui a été trouvée à ce moment-là. Entre-temps, j'ai grandi, j'ai évolué, j'ai changé. Et puis du coup, ce qui était probablement une solution hier, aujourd'hui, ça me pose problème. Et donc, on peut se dire que ce qui me pose problème aujourd'hui, finalement, c'était une solution, c'est une solution périmée. d'hier. Et donc, on va utiliser l'hypnose pour aller échanger avec la partie qui a créé ce comportement pour pouvoir en mettre un autre à la place voire même pour pouvoir le lâcher complètement s'il n'est plus utile. Ça pour moi, c'est la structure commune que je vais retrouver dans chacun des protocoles et que je vais... sur laquelle je vais m'appuyer quelle que soit la technique que j'utilise. Qu'on travaille debout, qu'on travaille assis, que j'utilise une technique d'ancrage. de visualisation, de focalisation, peu importe, j'ai cette structure commune, moi, en tête, que je vais dérouler. Et ce qui est vraiment intéressant, c'est que, effectivement, quand on apprend différents protocoles, on va pouvoir, quand on s'appuie non pas sur le protocole en lui-même, mais sur la structure qu'on veut développer au cours de sa séance, eh bien, on va pouvoir mixer tout un tas d'étapes qu'on peut retrouver, ou tout un tas de techniques, en tout cas, qu'on peut retrouver dans les différents... dans les différents protocoles. On peut tout à fait imaginer accompagner l'enfant à découvrir l'état hypnotique sans pour autant qu'il y ait un enjeu de changement. On peut travailler debout pour favoriser l'engagement, plutôt qu'assis où on risque d'avoir, et notamment avec les adolescents, une posture qui sera un petit peu plus passive. Et puis ça va être hyper important de s'adapter au fonctionnement de l'autre. Typiquement, si vous avez un enfant qui est très agité, dont les pensées arrivent et n'arrivent pas à s'arrêter, et que vous vous dites, mince, moi je pensais faire un truc plutôt tranquillou, aller vers quelque chose qui soit plus de l'ordre de la relaxation, ou vraiment de la visualisation, qui nécessite une forme de concentration, quand vous avez un enfant qui est hyper agité, en tout cas tout de suite, ça paraît compliqué. Et donc, c'est vraiment important de pouvoir s'adapter au fonctionnement de l'autre parce qu'en plus, ça va créer de l'alliance. Parce que concrètement, si vous avez... déterminé à l'avance tel ou tel protocole et que vous vous dites, tiens, j'ai décidé de faire ce protocole-là parce que j'ai appris que pour telle problématique, c'était tel protocole, bonjour pour vous sortir de là. Si vous vous retrouvez avec un enfant qui n'est pas du tout réceptif à ce que vous proposez, le problème, c'est que vous risquez d'être complètement enfermé dans ce que vous aviez décidé de faire et c'est très compliqué d'en sortir quand on est en séance. et qu'on n'est pas complètement à l'aise avec le fait de pouvoir switcher et aller piocher dans une boîte à outils finalement de différentes techniques. Donc par exemple, quand on a un enfant qui est très agité, qui a des pensées qui arrivent sans arrêt, on va pouvoir utiliser une technique de focalisation. On va venir vraiment focaliser son attention en lui faisant fixer par exemple un point. Et ça, ça va permettre vraiment de ramener toute l'attention sur ce que vous lui demandez. Et ça va permettre aussi de vérifier que vous avez le lead. Ce qu'on appelle le lead, c'est vraiment de faire en sorte que l'autre... vous suivent et qui ne partent pas tout seuls dans son propre truc. Sauf que si on a décidé d'utiliser un protocole en particulier et qu'on n'est absolument pas ouvert à l'idée de pouvoir aller piocher toutes les techniques et toutes les manières d'accompagner pour pouvoir s'adapter à l'enfant qui est là en séance avec nous, à ce dont il a besoin à ce moment-là, forcément, c'est compliqué. Et puis, quelque chose qui me paraît vraiment important aussi, c'est que quand vous avez terminé votre séance d'accompagnement, de toujours vérifier comment... comment l'enfant ou l'adolescent va pouvoir lui-même vérifier que quelque chose a changé. C'est vraiment important, il me semble, de revenir à quelque chose de concret, parce qu'une séance d'hypnose, on peut en ressortir en se disant Ah bah ouais, c'est sympa, j'ai vécu des trucs chouettes, effectivement. Mais même soit en tant que praticien, j'ai souvent des collègues dans Kiddy Mind qui me disent Mais finalement, oui, j'ai déroulé le protocole, mais je ne sais pas trop comment faire le lien avec la problématique. Et donc ça, c'est vraiment essentiel. de ramener du concret et du lien avec ce pourquoi l'enfant ou l'ado est venu, et puis de venir lui dire, tiens, toi concrètement là, comment tu vas venir vérifier qu'il y a quelque chose qui a changé ? Comment tu vas vérifier que c'est différent ? Quel est le premier truc qui te permettrait de sentir, de savoir, de percevoir que quelque chose a changé ? Et il ne s'agit pas qu'il y ait un changement radical entre... cette séance, d'autant plus si c'est la première, et puis le moment où la personne va pouvoir vérifier ça dans son quotidien, mais de lui dire, tiens, le premier truc, le premier petit changement qui déjà te permettrait de dire que les choses ont bougé, ce sera quoi ? Et ça, c'est souvent quelque chose qu'on fait en amont, en début de séance, et on peut tout à fait le faire en début de séance, parce qu'il peut y avoir plein de projections de la part de l'enfant ou de l'ado de qu'est-ce qui va pouvoir changer une fois que la séance sera finie, mais je trouve que c'est... Très intéressant d'y revenir en fin de séance et de reposer cette même question parce que très souvent, il se passe plein de choses, on visualise plein de choses pendant la séance et les réponses ne sont pas toujours les mêmes en fin de séance. Et puis, ça permet aussi de refermer cette boucle de cette question qui a été posée en début de séance qu'on va pouvoir reposer en fin de séance pour que l'enfant puisse partir avec ça et qu'il ait vraiment l'idée qu'au moment où son problème se serait reproduit habituellement, qu'il puisse vérifier sur le moment ou après coup de se dire tiens, mais c'est marrant, d'habitude dans cette situation-là, je me serais rongé les ongles. Ou tiens, j'ai senti que j'allais me ronger les ongles et puis finalement je m'en suis rendu compte et j'ai pu enlever ma main et puis j'ai senti que je n'en avais pas besoin. Ou j'ai senti que j'en avais besoin, mais en tout cas, j'ai réalisé que j'ai pris conscience du moment où je montais ma main vers ma bouche. Et donc ça, c'est vraiment... important parce que ça va permettre là de fixer des étapes et de pouvoir repartir ensuite sur la séance suivante en fonction de où en est l'enfant dans ces différentes étapes de changement au fil de l'accompagnement que vous allez lui proposer. Pour conclure cet épisode-là, bien sûr que ça donne envie de vouloir connaître quel protocole il faudrait utiliser à l'avance, mais je crois que c'est jamais la bonne question. Déjà parce qu'encore une fois, quand on se pose la question, il y a quand même le présupposé qu'il y aurait un protocole magique pour telle ou telle problématique. Et donc c'est déjà du côté du praticien, franchement ne pas céder que de démarrer comme ça, parce qu'on va inconsciemment ou consciemment d'ailleurs se mettre une pression. importante en termes de résultats, alors que quand on part vraiment du besoin de l'autre, autre que le problème annoncé d'ailleurs, mais déjà de son besoin là dans la séance en termes d'attention, d'écoute, et vraiment de qualité du lien, encore une fois, pour moi ça c'est vraiment la clé, ça va permettre de se libérer de la pression d'un protocole en particulier, de pouvoir mixer toutes les techniques, de pouvoir encore une fois vous adapter à l'enfant ou à l'adolescent qui vient vous voir en séance, et puis surtout ne plus jamais être... à court d'idées parce que vous aurez toujours une technique ou un outil dans lequel vous allez pouvoir piocher pour pouvoir vérifier ce qui se passe pour l'autre et voir si vous êtes sur le bon chemin pour l'accompagner au mieux. Alors si toi tu fonctionnes déjà comme ça, n'hésite pas à partager en commentaire du podcast ce que ça change dans tes accompagnements, si tu as toujours fait comme ça ou bien si au contraire tu es d'abord passé par cette case rassurante d'une certaine manière de tel protocole, telle problématique. ou inversement, telle problématique, tel protocole. Et puis sinon, si tu fonctionnes encore en mode j'ai besoin d'un protocole pour accompagner telle et telle problématique, eh bien, qu'est-ce que tu vas t'autoriser à tester dès tes prochaines séances ? N'hésite pas à venir me le dire toi aussi en commentaire. Allez, je m'arrête là pour aujourd'hui et je vous dis à très vite pour le prochain épisode. Tu as aimé ce contenu ? A priori, oui, puisque tu es encore là. Et vraiment, je te remercie infiniment. 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