Ton Experte Conseil reçoit Asna-Sy Zoubert pour apaiser sa relation à l’argent cover
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Ton Experte Conseil

Ton Experte Conseil reçoit Asna-Sy Zoubert pour apaiser sa relation à l’argent

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1h32 |22/04/2025|

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Description

Bienvenue à toi ! Tu écoutes TON EXPERTE CONSEIL ! Le Podcast qui te fera aimer la comptabilité ! 


Hello, moi c’est Marion, Ton Experte Conseil !

🧠 Allégeuse de charges mentales entrepreneuriales

🎙️ Podcasteuse passionnée

💪 Exterminatrice de diktats sociaux


Tu l'as compris, je suis experte-comptable !  Mais ici, je serai donc ton Experte conseil pour vulgariser l’entreprenariat et le rendre accessible pour tous !  


Alors installes toi et profites de ce moment de légèreté !


🚀 Rappelle-toi : Ton business, tes règles. Et moi, je suis là pour t’aider à les écrire ! ✨


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue à toi. Tu écoutes ton experte conseil, le podcast qui va te faire aimer la comptabilité. Je suis Marion Coste et dans la vie, j'aime les défis. J'accompagne aussi les entrepreneuses et particuliers en allégeant leur charge mentale. Grâce à mon expertise, ma proximité et surtout, surtout, mon authenticité. Tu l'as compris, je suis une experte comptable. Pas comme les autres. Mais ici, et pour toi, je serai ton expert conseil pour vulgariser l'entrepreneuriat et enfin le rendre accessible pour tous. Alors, installe-toi et profite de ce moment de légèreté. L'argent, cet éternel mixou que l'on aime détester, mais dont on rêve tous de maîtriser les secrets. Aujourd'hui, on met les pieds dans le plat avec une experte en relation à l'argent. Si fixer tes prix te donne des sueurs froides, que tes finances te stressent, ou que tu te demandes comment ne plus courir après les pièces comme Donald derrière son oncle, reste bien avec nous. Que tu sois la tête d'une TPE, d'une PME, ou que tu bosses en solo, l'argent, c'est le nerf de la guerre. Je suppose que tu as souvent entendu parler de cette expression « l'argent est le nerf de la guerre » . Mais soyons honnêtes, gérer son argent, ce n'est pas qu'une question de chiffres ou de tableaux. C'est souvent et c'est surtout le miroir de nos croyances, de notre confiance en nous et de nos peurs. Et avant de mettre en scène Asnassi Zouber, je t'invite à écouter un autre podcast qui s'appelle « La histoire d'argent » de Fabrice Florent, qui personnellement m'a beaucoup aidé. dans ce domaine. Mais ici, et pour parler de cela, pour t'éclairer sur ce sujet, j'ai décidé d'inviter Asnassi Zouber, experte en relation à l'argent. Ensemble, on va explorer pourquoi l'argent te stresse, comment fixer tes prix qui respectent ta valeur et surtout comment passer d'un rapport compliqué à une gestion beaucoup plus sereine. Si pour toi, il n'y a pas de lien entre confiance en soi, relation à l'argent. et fixation de tes prix soient bien attentives. Et tu verras que la richesse, c'est parfois bien plus qu'un compte bancaire bien garni. Bienvenue Asnassi.

  • Speaker #1

    Merci Marion.

  • Speaker #0

    Pour entamer, pourquoi as-tu choisi de te spécialiser dans la relation à l'argent ?

  • Speaker #1

    Pourquoi j'ai choisi de me spécialiser dans l'argent ? Parce que je trouve que c'est un sujet en fait qui est universel aujourd'hui. On ne peut pas fuir, même si on vit en Amazonie largement, de même l'Amazonie. C'est quelque chose qui a un impact sur la vie des gens et je voulais aider les gens à être plus à l'aise avec ce sujet qui est des fois source de joie et des fois source de douleur pour certains. Tout dépend où on s'oppositionne et à quel moment de sa vie.

  • Speaker #0

    Je ne peux être que d'accord avec toi.

  • Speaker #1

    Je suis née à l'étranger, au Comores. J'ai choisi de devenir française. Ça fait quelques années maintenant que je sévis dans le domaine de la comptabilité de façon générale un peu partout en Ile-de-France. La comptabilité, c'est quelque chose que j'aime beaucoup et c'est aussi un parallèle avec le fait que j'ai choisi de me spécialiser dans l'argent parce que quand on est comptable, on est dans les entrailles de l'entreprise et on est au courant de tout ce qui se passe, aussi bien de façon positive que négative, et on contribue à restituer. page fidèle des flux d'argent et de l'activité de l'entreprise. Cette expertise m'a permis d'avoir créé ma boîte en février 2024 pour pouvoir parler d'argent de façon générale et de réconcilier l'argent surtout avec les contribuables de façon générale, mais aussi surtout les entrepreneurs qui commencent à être très nombreux dans notre pays.

  • Speaker #0

    complètement, surtout depuis le Covid et d'ailleurs j'aime beaucoup quand tu dis que tu spévies en comptabilité c'est vrai que personnellement je n'aimerais pas être qu'est-ce qu'on s'était dit la dernière fois ? t'es hyper carré, j'adore mais parfois je pense que c'est un peu complicado quand même oui,

  • Speaker #1

    je suis un peu dur Je suis très rigide de par la formation et de par le métier.

  • Speaker #0

    Mais ça ne retire pas tout ton côté humain, loin de là même, parce que sinon, ce serait triste. Et comme tu es souvent en contact avec des entrepreneurs, pourquoi la relation à l'argent et le fait d'avoir une relation saine avec l'argent, pour les entrepreneurs, est aussi difficile pour toi ? Ou dit autrement, quels sont les blocages les plus fréquents que tu observes ?

  • Speaker #1

    Alors, la relation avec les entrepreneurs qui est compliquée, c'est déjà… Alors, il y a plusieurs choses à savoir. C'est que quand on est… Moi, je distingue en fait les personnes en quatre catégories. C'est un peu bizarre de dire ça. Et ça me rappelle en fait le livre de Robert Kiyosaki qui distingue aussi pareil, qui fait cette distinction. Il dit qu'un salarié, un entrepreneur, un chef d'entreprise et un investisseur n'ont pas les mêmes schémas de pensée. Et en fait, notre croyance et la difficulté aux entrepreneurs face à l'argent, elle est liée en fait à ces quatre catégories. Et en fait, dans ces quatre catégories, le problème, c'est qu'un employé de base, quand il est salarié, il travaille en fait pour monter les échelons de façon horizontale. C'est-à-dire, il veut monter la source. Il commence, on commence petit et puis on ravit les échelons. Voilà, c'est comme ça que… On nous a appris, en tout cas dans la société, en tant que salarié. Et quand on est comme ça, et qu'on réfléchit comme ça, en fait, on attend, on fournit un travail contre un salaire. Donc là, c'est très simple, en fait, de comprendre ça, parce qu'on a une sécurité de l'emploi. Ça veut dire que tant qu'on fournit le travail pour lequel on a été embauché, on a le salaire tous les mois qui tombe. Voilà. Quand on devient entre... et qu'au départ, tous les entrepreneurs sont commencés presque à ne pas employer, quand on devient employé, on n'a plus cette sécurité de l'emploi, cette sécurité de l'argent régulier qui tombe sur notre compte tout le temps, tous les mois, de façon à l'ensemblement, tant qu'on est capable de fournir le travail dans lequel on s'est engagé envers l'entreprise ou le patron dans lequel on travaille. Et donc le fait de devoir payer... cet argent qu'on n'a pas et qu'on n'a pas de certitude, ça veut dire qu'il faut trouver des marchés, il faut trouver des clients, il faut vendre, peu importe la typologie. Et en fait, ça crée de l'incertitude. Et on se dit, mais est-ce que je vais être capable de trouver assez de clients qui vont me permettre de vivre, comme je disais, en tant que salarié ou de maintenir mon... Et c'est cette incertitude-là qui fait que, en fait, les entrepreneurs, ils ont une grosse difficulté à l'argent. et à leur schéma de pensée.

  • Speaker #0

    Est-ce que c'est pour ça qu'ils confondent le chiffre d'affaires avec le bénéfice et ou avec le solde qu'il y a sur leur compte bancaire ?

  • Speaker #1

    C'est ça, tout à fait. Et en fait, ils ont aussi le problème, c'est qu'aujourd'hui, on a deux types d'entrepreneurs. On a ce qu'on appelle, ça dépend des régimes fiscaux aujourd'hui, en fait, dans le statut juridique, on a ce qu'on appelle le micro-entrepreneur. l'auto-entrepreneur de façon générale. Alors celui-là, généralement, il quitte son emploi parce qu'il a envie d'être libre, parce qu'il a aussi peut-être un savoir-faire et qu'il a envie d'être autonome. Le problème, c'est qu'en gagnant cette liberté, on perd en fait cette sécurité financière. Et généralement, ceux-là, c'est ceux qui se débrouillent. Ils ont le plus de difficultés finalement de ce que je vois, parce qu'en fait, une fois qu'ils rentrent dans ce côté de « je suis mon chemin » , pour mon propre patron, je fais mes propres règles, j'établis mes prix. En fait, ils reçoivent leur argent. OK, très bien, ils ont fait la prestation, ils ont reçu l'argent. Et gèrent, en fait, leur entreprise comme ils géraient leur ménage, comme leur compte bancaire personnel. Parce qu'en fait, il n'y a pas de frontière entre les deux. Les deux sont assimilés. Et c'est là où devient le problème, parce que du coup, en fait, ils veulent payer leur... leurs besoins vitaux au quotidien par rapport à leur recherche quotidienne, mais en même temps, ils doivent continuer aussi à investir dans l'entreprise pour pouvoir continuer à travailler. Et souvent, en général, c'est plutôt un goulot d'étranglement. Ils travaillent très très dur pendant plusieurs années et finalement, ils finissent par se décourager et arrêter leur activité, pas par manque de volonté ou de clientisme, mais parce qu'ils ont une mauvaise gestion de leur argent, parce qu'ils le voient comme leur argent personnel qui est dans leur compte bancaire, comme quand ils étaient salariés. ils n'arrivent pas à distinguer les deux et ça se confond. Et c'est là où la plus grosse difficulté. Alors que généralement, ceux qui ont créé une entreprise avec un statut juridique un peu plus protecteur, c'est-à-dire qu'on a cette séparation de... Déjà des comptes bancaires, le compte bancaire de l'entreprise et le compte bancaire de la personne physique. Ça permet d'avoir une distinction beaucoup plus nette et du coup une question beaucoup plus éclairée. Ça ne veut pas dire que tous les gens qui créent une entreprise avec une forme juridique un peu plus protecteur, or auto-entrepreneur réussissent plus. Déjà il y a une amélioration en tout cas au niveau de la séparation des comptes bancaires. déjà. Et après... La difficulté aussi pour ces entrepreneurs, c'est vraiment de créer de la richesse, qu'ils puissent vivre aussi au quotidien. Et il faut aussi abandonner les schémas de pensée. En fait, quand on devient entrepreneur, il faut abandonner les schémas de pensée de la sécurité, qui ne sont pas les mêmes. Ce ne sont pas les mêmes codes quand on est salarié, qu'on veut monter des échelons. Ce ne sont pas les mêmes compétences, je dirais plutôt, que quand on veut devenir chef d'entreprise. ou son propre patron pour créer de la richesse et créer de la valeur. Et donc, il faut souvent, les entrepreneurs se sentent un peu seuls et ils sont face, ils sont pas cons oui, mais ils sont face à eux-mêmes finalement. Et il n'y a plus cet aspect protecteur de l'entreprise quand on est salarié, on a un juriste, on a le comptable, on a le commercial, on a l'assistante de direction. Ces gens-là, ils ont tous un savoir qui nous entoure et en même temps, en fait, sont faits partie d'un tout. Quand on devient chef d'entreprise,

  • Speaker #0

    on a ce tout là mais il faut le recréer et c'est là la difficulté tout à fait d'ailleurs j'en profite pour rappeler quelque chose et je pense que tu seras d'accord avec moi même si on est en micro il faut absolument avoir un compte bancaire séparé pas forcément un compte bancaire pro voilà mais un compte bancaire séparé c'est ça et d'ailleurs c'est plutôt un compte dédié que pro parce que

  • Speaker #1

    On est toujours assimilé, on est toujours mélangé à son entreprise en tant qu'auto-entrepreneur. C'est vrai que je suis d'accord avec toi, déjà, c'est le B à bas, de base.

  • Speaker #0

    Et puis, la micro-entreprise n'a pas vocation à durer longtemps. Elle est là pour tester le marché. De toute façon, tout le monde a besoin de sécuriser aussi son foyer. Donc, le passage en société est aussi extrêmement important.

  • Speaker #1

    C'est une obligation.

  • Speaker #0

    Exactement. Mais du coup, dans ce que tu me dis, on a parlé du fait du passage du salariat à l'entreprenariat. Oui. J'ai une question pour toi. Est-ce que le chômage est finalement une bonne ou une mauvaise chose ? Pour qui ? Pour un salarié, une femme qui passe par soif de liberté à l'entreprenariat.

  • Speaker #1

    Bien sûr, c'est une bonne chose parce que... Le chômage, ça permet en fait de pouvoir, alors tout comme le statut d'entrepreneur qui permet en fait de faire le test, si je puis dire, le test de son idée, de son activité avant de passer en entreprise ou en société, parce que c'est matriculé dans ce sens-là, le chômage est un très bon tremplin et en fait permet à des personnes qui ont des… des charges ou des obligations familiales ou même une personne qui n'aurait pas d'obligation, enfin, qui n'aurait pas d'enfant en termes de situation matrimoniale de s'en sortir, ça lui permet de pouvoir payer ses charges courantes tout en ayant l'esprit plus léger pour pouvoir développer son entreprise à côté plus sereinement. C'est vrai qu'au départ, la première année, elle est très difficile d'engendrer assez de... le chiffre d'affaires pour pouvoir se payer. Beaucoup d'entrepreneurs, la première année ou la deuxième année, se versent aucun revenu. Et c'est vrai que le fait d'avoir le chômage, moi je suis partisan en tout cas, et j'espère que c'est quelque chose qui va être maintenu très longtemps, en tout cas par le gouvernement, et je les encourage à faire ça, parce que du coup ça permet de sauter le pas, en fait, pour les gens qui ont envie de sauter le pas de l'entreprenariat, mais qui se disent, bah oui, mais j'ai une charge, j'ai un crédit à payer, j'ai une maison, j'ai des enfants. Comment je fais ? C'est une idée comme ça que je veux, mais je ne veux pas gagner tout de suite. Si je touche 3 000 euros par mois, je ne vais pas gagner tout de suite 3 000 euros. C'est vrai que même si le chômage, il y a une diminution des revenus qui se fait automatiquement, mais permet de sécuriser au moins la famille pendant un an et demi. Maintenant, c'est 18 mois. On ne s'est pas cessé.

  • Speaker #0

    C'est passé à 15, je crois.

  • Speaker #1

    Maintenant, c'est passé à 15. J'ai un petit peu peur aussi de certaines lois fiscales qui passent de plus en plus, qui sont de plus en plus restrictives et qui sont dommages parce que du coup, ils empêchent un peu la créativité des potentiels des gens. Mais en tout cas, c'est une très bonne chose. En tout cas, c'est un tremplin, ça évite de faire des crédits. Et même, le pôle emploi permet aussi de constituer un capital pour sa société. Aujourd'hui, en France, on a la possibilité d'utiliser l'ACRE quand on s'inscrit et de pouvoir avoir le versement en deux fois de cet argent, en tout cas du pôle emploi. On se travaille, ça dépend maintenant, on va changer tellement de noms, pour pouvoir en fait constituer un capital et puis se lancer, on va dire, un peu plus sereinement. Voilà.

  • Speaker #0

    Le fait de toucher le chômage ne fait que retarder l'inévitable, c'est-à-dire… Oui,

  • Speaker #1

    je vois pourquoi tu dis ça. Je vois très bien pourquoi tu dis ça. C'est vrai que ça retarde l'inévitable et on se met dans un petit cocon en disant j'ai le temps. Je vois ce que tu veux dire. J'ai le temps, j'ai un an et demi, j'ai 15 mois maintenant, donc j'ai le temps de faire des clientèles et tout. Oui et non. Je pense que c'est important quand même. d'avoir ça, ça retarde un petit peu et ça permet aussi de mieux constituer sa trésorerie. Ça veut dire que quand on a un an et demi pour constituer une trésorerie, pour pouvoir se payer, c'est quand même mieux que de se dire que j'ai que deux mois, déjà.

  • Speaker #0

    Tout à fait.

  • Speaker #1

    Après, c'est vrai qu'il ne faut pas oublier qu'on a cette échéance-là au bout d'un moment où on va être lâché dans la nature et on n'a plus rien. On n'a plus de pôle emploi, on n'a plus d'aide. On n'a plus rien et il faut que l'activité suffise à nourrir sa famille et puis continuer à faire avancer l'entreprise. Et c'est là où les choix en tant que chef d'entreprise sont importants qui vont permettre de faire ça et de se réajuster, effectivement. Et je suis d'accord avec toi qu'il y a quand même un petit warming à poser, ne pas se laisser vivre durant cette période de chômage. Et au dernier moment, se réveiller en le sursaut en disant « Ah là là, mais je n'ai pas assez travaillé et je ne sais pas comment faire » . De toute façon, il y a deux risques. Soit l'entreprise ferme parce que vous n'avez pas assez de liquidités, vous n'avez pas assez de marché, vous n'avez pas assez de travail, ou soit tout simplement vous retournez dans le salariat parce que la vie est telle qu'elle est, on n'a pas beaucoup de choix, pas beaucoup d'alternatives sur ce point-là.

  • Speaker #0

    Exactement. Mais moi, ce que je vois aussi très régulièrement, c'est Et je peux en parler parce que je vais moi-même ne plus avoir de chômage bientôt. On a la petite phase de stress en se disant, même si on a un compte bancaire bien garni, est-ce que ça va suffire ? Et clairement, est-ce que mon fils va manger des pâtes à l'eau ou des pâtes au beurre ?

  • Speaker #1

    Alors déjà pour le fils, quoi qu'il arrive, il s'adaptera parce que c'est le propre de l'enfant. c'est de s'adapter à l'environnement dans lequel il est. Donc s'il n'a pas le choix, il mangerait des pâtes à l'eau et puis voilà. Et puis pour les pâtes au beurre, j'ai envie de dire que d'un côté, l'être humain est capable de déployer de plein de capacités que quand il est au pied du mur. Donc en fait, en réalité, quand on veut des pâtes au beurre, au bout d'un moment, en fait, on arrête de procrastiner. Et en fait, on y va vraiment et là, on travaille dur. Après, il ne faut pas oublier que les entreprises, alors toi, Marianne, tu es expert comptable, donc c'est quelque chose qui se développe petit à petit avec un portefeuille, mais il y a des secteurs d'activité. En fait, on ne peut pas prévoir les allées du marché, de la vie. d'événements climatiques et qu'on peut avoir très bien une entreprise très prospère et puis du jour au lendemain, on perd comme on a pu voir avec le Covid ou certaines activités. Donc ça aussi, ça fait partie de l'entrepreneur, c'est qu'on mise, c'est un peu de la loterie. On essaye de faire certaines choses, mais on n'est jamais garantis de ce qu'on peut avoir, d'où l'incertitude des entrepreneurs parce qu'on n'est sûr de rien. Et de toute façon, la vie d'une entreprise, c'est justement les aviables du marché. et puis aussi le travail fourni au quotidien petit à petit.

  • Speaker #0

    Avec un peu de chance aussi quand même.

  • Speaker #1

    Voilà, oui.

  • Speaker #0

    Et au fil des rencontres.

  • Speaker #1

    C'est ça.

  • Speaker #0

    Et d'après toi, est-ce que finalement, est-ce que la notion de la richesse influe-t-elle sur Ausha pros et financiers ? Oui,

  • Speaker #1

    je crois totalement. Quand j'ai créé Ipsum Budget, la première chose qu'on m'a dite, c'est ton idée est bien, mais personne ne va accrocher à ça. Dans quel sens je dis ça ? Parce que pour moi... même si j'étais une comptable accomplie et que je gagnais plutôt correctement ma vie, le fait de créer une entreprise qui coach ou qui parle d'argent pour les entrepreneurs ou le contribuable, monsieur, madame, tout le monde, est une idée assez farfelue parce qu'aujourd'hui, on se dit qu'on a des applications, on peut tout faire. Pour moi, la richesse, ce n'est pas juste un chiffre. Si vous dites à quelqu'un « tu veux combien d'argent ? » Il va te dire un million, deux millions, un milliard. Pour moi, la richesse, c'est de pouvoir, en tout cas ma définition de ma richesse, c'est de pouvoir gérer mon temps comme je le souhaite. Et puis, pouvoir souvenir à mes besoins, à mes envies et mes besoins. C'est ça ma richesse. Je n'ai pas de montant à donner à ça. Parce que c'est compliqué de quantifier une vie en réalité. Aujourd'hui, si je dis à quelqu'un, je te donne 10 000 euros de salaire, il va dire super. Mais peut-être que dans 20 ans, je vais lui dire, je te donne 10 000 euros de salaire, il va dire, donne-moi 20 000. Pourquoi ? Parce qu'en fonction de l'inflation, du niveau de vie et de ce qui va se passer, ça ne va pas avoir la même signification. Pour lui, il va faire un rapport entre ce qu'il peut. le montant de la somme et ce qui peut s'offrir avec cet argent. Donc, effectivement, la vision qu'on a de la richesse est très importante et influe en fonction des personnes.

  • Speaker #0

    Du coup, à t'entendre, j'entends que tu es en paix avec la relation à l'argent, mais est-ce que c'est possible d'être en paix avec l'argent sans pour autant avoir un compte bancaire garni ?

  • Speaker #1

    Oui, tout dépend de ses attentes dans la vie. C'est-à-dire qu'il y a des gens aujourd'hui, c'est vrai qu'on est dans une société ultra, enfin, capitaliste, mais avec de la surconsommation, ça veut dire qu'on crée des faux besoins. Typiquement, moi, ce que je constate toujours sur le terrain, c'est que souvent, quand je rencontre un client, on me dit « j'ai pas d'argent » . Tous mes clients me disent « j'ai pas d'argent » .

  • Speaker #0

    Est-ce que ça veut dire ? Ça ne veut rien dire.

  • Speaker #1

    Il me dit « je n'ai pas d'argent, c'est dur » . C'est vrai que c'est important parce que ça veut dire que la définition de leur richesse, il faut la comprendre, c'est quoi leur richesse. Pourtant, je rencontre des gens qui gagnent plus de 10 000 euros par mois et eux aussi vont me dire « je n'ai pas d'argent » . Je rencontre celui qui touche 1500 euros, il va me dire « je n'ai pas d'argent » . Donc, tu vois, ce n'est pas la somme finalement qui importe quand les gens disent ça. C'est qu'ils disent que par rapport à ce qu'ils veulent, eux, au quotidien, et le niveau de vie qu'ils voudraient attendre, ce n'est pas assez pour eux. Donc, ne j'ai pas d'argent, ma capacité par rapport à ma perception de l'argent, elle va changer. Et qu'est-ce que je voulais dire ? Il y a quelque chose qui est un peu nos décisions par rapport à l'argent influent par rapport à ce qu'on entend. Parce que si vous vous dites dans votre tête, j'ai pas d'argent, ça veut dire qu'on a des pensées limitantes.

  • Speaker #0

    L'argent ne viendra pas.

  • Speaker #1

    Et quand on a des pensées limitantes, on est souvent, on est plus enclin à se plaindre parce que le patron nous a pas augmenté, parce qu'on voudrait gagner plus, parce qu'on se dit, quand le patron refuse de nous donner notre matérialisation, Moi, si c'est comme ça, je m'en vais. Mais personne ne se dit, est-ce que ce que je demande… Alors, des fois, c'est justifié, des fois, non. Et je pense que la plupart du temps, c'est non. Parce que pourquoi ? Parce qu'en fait, les gens ne se disent pas, est-ce que ce que je fais avec mon argent, c'est réellement… Je fais des choix en conscience avec ces paroles. Et en fait, on vit en mode automatique par rapport à la surconsommation, au fait qu'on soit une société de capitalisme, tout simplement. On se crée des besoins qu'on n'a pas besoin. On achète des choses qu'on n'a pas besoin. En fait, un garage, aujourd'hui, vous allez dans le garage de quelqu'un, vous ouvrez, c'est un cimetière d'objets. Il y a énormément d'objets. Et en fait, peut-être sur l'ensemble du garage, il n'y a peut-être que 5% de ce qu'il y a dans ce garage, qui est énormément utilisé. Alors, ça peut être des choses saisonnières, vous allez me dire ça. Oui, mais même, je mets quand même 5%. Parce qu'au final, en fait, c'est une accumulation d'objets. Parce qu'aujourd'hui, on nous dit que pour être heureux, il faut posséder. Alors que pour moi, selon ma richesse et ma définition de la richesse, pour être heureux, il faut être bien avec soi-même. Et après, l'argent vient après. Et c'est quelque chose qu'on ne peut pas se soustraire dans ce monde, mais l'argent n'est pas une fin de fois. Donc, ce n'est pas le montant de l'argent qu'on gagne qui fait qu'on est plus heureux ou pas, en tout cas pour moi, mais c'est surtout la vision qu'on a de l'argent et de ce qu'elle nous permet de faire. Donc oui, ça influe sur mon comportement, parce que, comme je vous ai dit, d'autres vont quitter leur emploi parce qu'ils veulent gagner plus. Mais ils ne se demandent pas vraiment, est-ce que j'ai besoin de gagner plus parce que c'est la société qui me pousse à vouloir gagner plus ou est-ce que j'en ai réellement besoin ? Après, un compte bancaire bien garni, tout le monde en rêve, ce n'est pas le problème. Voilà.

  • Speaker #0

    Est-ce que ce ne serait pas plutôt l'image fantasmée de ce que voudrait faire la personne, avoir la personne, que ce soit elle consciemment ou des dictates de la société ? Et du coup... ce ne serait pas aussi lié à l'estime de soi, c'est-à-dire à la valeur qu'on se donne à nous-mêmes. Par exemple, moi, salariée, j'estimais ne jamais être assez bien payée par rapport à ce que je faisais, par rapport à mon application, etc. Spoiler, le salariat versus l'entrepreneuriat, moi, je fais le parallèle, pour moi, c'est la même chose, parce que d'un côté, mon boss c'était les associés du cabinet et maintenant ce sont mes clients et mon fils qui a besoin de manger tous les jours je

  • Speaker #1

    suis d'accord mais en fait le problème c'est que avant l'ère de la surinformation aujourd'hui on est dans l'ère de l'information moi je dirais plutôt la surinformation les gens ils sont comparés par rapport à leur style 2 était comparatif à leurs voisins c'est à dire que on sort dehors ou sur de l'appartement regarde le voisin et compliquait le voiture il est parti chez Auchan il est parti chez Carrefour faire ses courses il est parti au marché ça permettait un peu d'asseoir et le métier le titre du métier qu'on avait socialement nous faisait voilà son été médecins, avocats, instituteurs avant, c'était des métiers assez valorisants. Aujourd'hui, déjà, on est à l'ère de la surinformation et en fait, on a accès au reste du monde. Et en fait, au lieu de se comparer juste à son voisin à droite ou à gauche, on se compare au reste du monde. Et en fait, on a aussi un phénomène par rapport à la, comment on appelle ça, aux réseaux sociaux, où en fait, on regarde... des stars, et on regarde tous ces gens-là, on se dit, mais en fait, quand je regarde ma vie, en fait, elle est nulle. Finalement, en fait, je me satisfais de 2000 euros par mois, mais en fait, moi, je n'ai rien compris. Je ne peux pas aller au Bahamas faire des vacances, je ne porte pas le dernier pantalon à la mode, je n'ai pas mis le dernier gloss, et donc, en fait, on est dans une comparaison mondiale. qui fait que les gens, en fait, ils ressentent une certaine insatisfaction et un certain mal-être envers eux-mêmes, en fait, parce qu'ils se comparent au reste du monde. Et ça, c'est très compliqué aussi par rapport à l'image aujourd'hui de la confiance en soi et le fait d'être bien avec soi-même.

  • Speaker #0

    Surtout à l'ère d'Instagram et de TikTok.

  • Speaker #1

    surtout que si on voit un genre de chose extraordinaire, on voit quelqu'un qui est fort, je me dis, mais attends, moi j'ai 35 ans, j'ai une Tungo, donc en fait, qu'est-ce que j'ai raté dans ma vie ? Ça veut dire que je suis nulle, c'est-à-dire que je n'ai pas fait les bonnes études, je n'ai pas les bons parents, je n'ai pas les bons amis, et en fait, on se remet à douter de soi-même constamment et à perdre confiance en soi.

  • Speaker #0

    Et comment, qu'est-ce que tu peux conseiller pour justement travailler sur... cette connexion argent-estime de soi et au contraire pour que les entrepreneurs se sentent plus en confiance ?

  • Speaker #1

    Je pense que déjà, avant de se lancer dans l'entreprenariat, il faut bien se connaître. C'est important de bien se connaître, de s'analyser en tant que personne et de dire aujourd'hui qu'est-ce que je pense déjà de moi-même. Mon niveau de vie, est-ce que je me satisfais ? Est-ce que je satisfais moi-même ? Comment je me sens ? C'est important déjà de faire un état de lieu de son état mental et de ce qui est important pour nous.

  • Speaker #0

    Ce qui est important pour toi, Marion, ce n'est peut-être pas ce qui est important pour moi. Tout dépend. L'estime de soi, avant de commencer dans l'entrepreneuriat, c'est bien de se poser la question où est-ce que j'en suis avec moi-même ? C'est quelque chose que personne ne fait aujourd'hui et c'est très difficile parce que la confiance que vous avez en vous dépend de la réussite de votre entreprise en réalité, en tant qu'entrepreneur. C'est quelque chose qui est primordial. Et donc, si on ne sait pas faire ça, parce qu'on n'a pas appris, Moi, je conseille d'aller trouver un coach. Moi, personnellement, j'ai fait appel à un coach qui m'a aidée à enlever toutes les pensées limitantes que j'avais depuis des années que j'ai construites. J'ai mis des années à construire et qu'il fallait d'abord défaire. Et ça, c'est important de faire ce travail-là intérieur parce que ça m'a permis de recentrer mon rapport à l'argent. à la sécurité, parce qu'il ne faut pas oublier que quand on se lance, on perd la sécurité de l'emploi. Et en fait, aussi, la confiance en soi. En fait, on est qui ? Comment on se sent ? Quel est notre stégie ? Et en fait, j'ai fait ce travail-là pendant six mois. Voilà. Et je l'ai fait... J'ai payé. En fait, c'est un investissement. J'ai investi en moi-même. En fait, dans ma capacité d'avoir confiance en moi. Et c'est un travail que je conseille à tous les entreprises. entrepreneurs, en tout cas, même ceux qui se sont déjà lancés de faire, parce que c'est très important d'avoir de l'estime pour soi-même. Et ça donne de la confiance. Et ça permet, en fait, de faire un rapport aussi à la réussite qui est différente. Pour moi, c'est le plus, plus, plus, plus important. Au-delà de l'argent, des chiffres, de comment on va faire. Quand on est bien dans sa tête, on a de l'énergie. Quand on se réveille le matin. Et le pourquoi je veux faire de l'entrepreneuriat. C'est important. Pourquoi on se lève le matin pour faire des choses ? C'est très important. Donc, trouvez votre pourquoi. Il est différent selon tout le monde. Trouvez le pourquoi en faisant de l'entrepreneuriat. Une fois qu'on a réuni la confiance en soi, et on se connaît, et on sait pourquoi on veut faire ça, il ne reste plus qu'à faire le comment. C'est là qu'on va déployer l'énergie nécessaire, en fait, pour pouvoir concrétiser son rêve ou ses projets.

  • Speaker #1

    Et j'adore ce que tu me dis, je ne peux être que d'accord, surtout que je fais régulièrement des posts sur le fait que, pour moi, la thérapie ou le coaching devrait être obligatoire au moins la première année d'un lancement de business. Si c'est avant, c'est encore mieux. Mais oui, parce qu'on a plein de schémas hérités à déconstruire. Et... Je vais rebondir sur une autre question qui est justement comprendre ce que tu me dis que notre éducation et notre histoire familiale, salariée, etc. jouent un rôle clé dans notre relation à l'argent.

  • Speaker #0

    Oui, ça joue un rôle clé. Et puis même, il faut savoir qu'aujourd'hui, le rapport à l'argent, c'est une histoire familiale. En fait, quand on est petit, on regarde ses parents faire. Ça veut dire que tout dépend de ce que nos parents disent. Si vous avez des parents qui disent « Ah, j'aimerais bien faire ça, mais je ne peux pas me le permettre » , vous avez des parents qui ne se posent pas de questions avec l'argent, c'est-à-dire qu'on n'en parle pas, il y a des familles où on ne parle pas d'argent. Il y a des familles, en fait, on est un panier percé, on voit sa mère ou son père, et vous essayez de jongler le budget, le fin de mois, tout ça. En fait, ce qu'on voit quand on est petit par rapport à la gestion de l'argent ou le quotidien, nous forge en fait. C'est comme ça qu'on voit notre rapport à l'argent. Ça veut dire que quand même, notre éducation joue beaucoup de rôle là-dessus. C'est-à-dire que quand on devient un jeune actif, c'est-à-dire qu'on a appris ça petit, nos parents nous ont nourris comme ils pouvaient, que ce soit du pâtes, du beurre, s'il y avait un peu de viande, ou des fois… les pâtes on les cherche, de temps en temps on va les chercher. Et donc tout ça, ça nous construit par rapport à l'argent. Quand on va à l'école, et c'est ce que je dis à mes clients, quand j'ai ouvert Ipsum, j'essaie d'abord de demander aux gens qu'est-ce que vous connaissez de l'argent ? À part la monnaie, le fait d'acheter, mais qu'est-ce que vous en connaissez ? Et en fait, quand on apprend, on apprend plein de choses, ABC, on va à l'école et tout, mais personne, il n'y a pas d'école qui nous apprend à gérer notre argent. Et donc, la façon dont on gère notre argent, c'est ce qu'on a vu quand on était enfant. On le gère un peu comme nos parents, où des fois, il y a très peu de personnes qui sortent du schéma des parents. Ça arrive, heureusement, mais très peu de personnes. Et en fait, après, ça va être quand vous allez vous mettre en couple. Souvent, les gens, quand ils se mettent en couple, ils vont des fois soit adopter la façon de penser de leur conjoint par rapport à l'argent, ou ça va être des compromis, ou soit ils vont rester bloqués sur leur façon de faire. Ça crée souvent des conflits dans le couple, l'argent. Parce que tout le monde a une façon, a eu des parents différents, et du coup a vu une façon de gérer son argent de façon différente. Et c'est pour ça qu'il faut déconstruire ce qu'on a vu de nos parents pour se reconstruire ce qu'on voudrait faire. Et c'est là où Ipsum et mon entreprise, on vient, parce que les gens, quand ils me disent « je ne peux pas me permettre » , des fois je leur dis « je ne suis pas d'accord avec vous, vous pouvez vous permettre » . Et je leur apprends en fait à dire ça c'est grave, ça c'est pas grave, ça on peut le faire autrement. Tout dépend de ce qu'on veut faire réellement et de nos vraies envies. On veut mieux gérer son argent, quel est l'objectif derrière ? Si on veut envoyer ses enfants dans une école supérieure, si on veut avoir une meilleure qualité de vie, si on veut avoir une meilleure santé, si on veut avoir du temps libre, tout dépend. Le rapport à l'argent va être construit comme ça. Et donc aujourd'hui... Il n'y a pas d'école, on apprend tous beaucoup de choses. Marianne, tu es expert comptable, moi je suis comptable, je fais des signes dans la société. On pourrait parler avec des notaires, des avocats, des éboueurs. Et au final, il n'y a pas d'école qui nous apprend à comment gérer. On a notre chiffre de paie, on a notre salaire, et puis on est libre, accès, de gérer cet argent comme on le souhaite. Il n'y a pas de guerre de fond. C'est pour ça qu'on retrouve des gens qui sont très très riches. et des gens, finalement, qui finissent SDF alors qu'ils avaient des postes, ils ont des connaissances. Donc, c'est parce que personne n'a eu une communication très claire sur l'argent et qu'est-ce qu'on pouvait en faire.

  • Speaker #1

    Et quel signe tu devais écrire le B.A.B.A. de la relation à l'argent ? Quel serait-il ?

  • Speaker #0

    Pour moi, déjà, le B.A.B.A. ce serait déjà de comprendre que l'argent, c'est juste un outil. Alors, il ne faut pas le diaboliser parce qu'on en a besoin. Aujourd'hui, dans une société, dans un pays comme la France, on en a besoin. Une personne peut vivre, se prétendre vivre sans argent. C'est quasiment impossible. Moi, je ne sais pas. Même un système de trottinette, c'est très, très compliqué. Moi, je fais, je cultive mes légumes, mais j'ai quand même besoin d'argent pour payer ma taxe foncière.

  • Speaker #1

    Voilà.

  • Speaker #0

    Si je suis locataire...

  • Speaker #1

    Tu ne peux pas encore la vendre avec des carottes.

  • Speaker #0

    Voilà. Si je suis locataire, j'ai besoin d'argent pour payer mes légumes. propriétaire voilà alors je peux me dire je ne prends plus d'électricité je mets des bougies très bien il y en a qui le font encore mais dans tous les cas quoi qu'il arrive on a quand même besoin au bout d'un moment in fine on a quand même besoin d'avoir de la liquidité voilà de l'argent donc étant donné qu'on est on est obligé de vivre dans un système comme ça on peut diminuer l'impact de cet argent sur notre quotidien le montant en tout cas Mais on ne peut pas se soustraire à ça, à une société moderne. Et le conseil que je donne déjà, c'est de ne pas diaboliser l'argent. C'est le mieux, le bien, le mal, on en a besoin. C'est un outil, j'appelle ça un outil. C'est un outil qui nous permet forcément d'être des fois plus confortable, de nous soigner, des choses comme ça. Et déjà, de comprendre que c'est un outil. Deuxièmement, cet outil... quel impact elle a sur mon quotidien en fait. Qu'est-ce que je veux ? Qu'est-ce que moi j'attends de la vie ? Si votre objectif dans la vie, c'est de dire je veux gagner juste beaucoup d'argent, le fait de vouloir gagner beaucoup d'argent ne permet pas de gagner beaucoup. C'est ça. Le pourquoi n'est pas assez fort. Il faut avoir des valeurs peut-être un peu plus que ça. souvent, c'est que les gens veulent gagner beaucoup d'argent parce qu'ils veulent une meilleure qualité de vie. Voilà, c'est ça. C'est quoi ? C'est un peu de ça.

  • Speaker #1

    Beaucoup d'argent, ça ne veut rien dire.

  • Speaker #0

    Voilà, c'est ça, exactement. Et donc, moi, ce que je donnerais comme conseil, c'est petit 1, l'argent, c'est un outil. Petit 2, quel est ce que j'attends de la vie aujourd'hui ? C'est ça, le vrai objectif. Qu'est-ce que j'attends de la vie ? Et après, de voir, est-ce que mes choix au quotidien, dans ce que j'attends de la vie, dans mes objectifs personnels, dans mes choix par rapport à l'argent, tendent vers cet objectif-là, on m'en éloigne. Je ne sais pas si je me fais comprendre. Parce qu'en fait, en réalité, je suis un être humain, je suis sur Terre, qu'est-ce que j'attends, moi, de cette vie ? Je veux me marier, je veux des enfants ? Non, ce que je veux, c'est voyager. Non, ce que je veux, c'est faire de l'humanitaire. Non, je veux être confortable. Et en fonction de cet objectif, Imaginons que je dis, mon objectif, c'est d'acheter une maison. Voilà, je suis en couple, je voudrais acheter une maison avec mon mari. Vous gagnez votre salaire, vous êtes salarié, vous touchez votre argent. Si vous passez votre temps à voyager avec tout ce que vous avez, vous gagnez, c'est sûr que vous n'arriverez jamais à acheter, on est d'accord. Vous pouvez aller dire aux voisins, la chance, j'irai voir Mario, je dirai, la chance, tes propriétaires, je dirais moi, je dirais la chance, moi aussi j'aimerais bien avoir une maison. Comment dépenses-tu ton argent ? Est-ce que tu le dépenses dans l'objectif d'acquérir, d'acheter ta maison ou tu continues toujours à regarder ce que la société te dit que tu devrais faire, peut-être voyager, il n'y a rien de mal à voyager. Mais en tout cas, si son objectif personnel, c'est d'acheter une maison, ce n'est pas en achetant des billets d'avion ou en achetant des billets de train tous les jours, on est en vacances ou… que tu vas pouvoir atteindre cet objectif. Donc, il faut être en adéquation entre ces objectifs et les moyens, l'outil de l'argent qu'on fait. Voilà, c'est aussi simple que ça.

  • Speaker #1

    Et pour revenir à l'entrepreneuriat, quelle est ton opinion sur le fait que beaucoup d'entrepreneurs ont du mal à fixer leur prix ? Parce qu'ils ont en tête leur objectif, ils ont fait leur… leur business plan pour ressortir suffisamment de salaire pour pouvoir payer cette maison. Mais ils n'arrivent pas à fixer des prix. C'est hyper compliqué de fixer des prix.

  • Speaker #0

    Alors,

  • Speaker #1

    le problème est qu'entrepreneurs,

  • Speaker #0

    quand on devient entrepreneur, des fois, c'est souvent sur des postes un peu autodidactes. Je vais dire que, par exemple, je donne l'exemple de moi. et de mon entreprise d'Ipsos. Il y a plein de coachs pour le sport, pour la nutrition, pour la vie ou en éducation. Il y a plein de métiers, mais en fait, moi, dans ce que je fais, je réunis plusieurs savoirs. Ça veut dire la comptabilité, le coaching, la psychologie, l'argent, la gestion de patrimoine. Voilà, je fais plein de choses un peu différentes. On va dire que… C'est une réinvention. C'est peut-être présentieux de ma part, mais je tends à croire que ce que je fais, c'est un peu différent de ce qu'on voit en tout cas habituel. C'est-à-dire de vouloir aider les gens à s'enrichir et atteindre leurs objectifs. Et donc, quand j'ai voulu faire ça, la première question que je me suis posée, c'est déjà, est-ce que mon idée fonctionne ? Est-ce que ça intéresse quelqu'un ? Parce que pour qu'une entreprise puisse voir le jour, il faut qu'il y ait un marché. C'est ça la vraie définition. Pour créer une entreprise, il faut qu'il y ait un marché. Donc la vraie question, c'est de se dire, est-ce que sur ce que je veux faire, si je suis carleur, c'est simple. Il suffit d'aller toquer chez quelqu'un et lui dire, écoute, est-ce que tu veux poser du carrelage ? Moi, je suis prêt, j'ai un savoir-faire, je veux te poser du carrelage. Mais quand je me suis lancée, et là, pour le carrelage par exemple, on peut se dire… On va regarder à peu près, on a peut-être une grille, c'est un métier qui est connu depuis des années, on peut connaître à peu près la grille tarifaire de combien coûte un mètre carré pour du carrelage. Par contre, pour un métier comme le mien qui est sur du conseil, du coaching et puis du développement aussi un peu de soi, parce que j'essaie de, je demande aussi à mes clients de grandir, je fais bien mes livres, je fais pas mal de choses, c'est difficile de le quantifier parce que je n'ai pas d'exemple propre, je ne sais pas comment le quantifier. C'est de savoir, c'est de se dire, est-ce que ce prix-là, quelqu'un va acheter cette prestation ? Je ne suis pas connue, je suis méconnue. Les gens ne comprennent pas au début ce que je fais. Il faut que je l'explique. Moi aussi, il faut que je me trouve aussi dans ce que je veux offrir aux gens parce que je ne peux pas tout donner non plus. Et donc, en fait, il y a quand même une petite recherche en fonction des rencontres, des gens, le fait de tester. En fait, au début, on a du mal à fixer des prix parce qu'on n'a pas encore testé. Et on ne sait pas combien de temps. Moi, par exemple, ça m'a pris un peu de temps, on va dire six mois, à me dire, je passe tant de temps sur un dossier, avec des clients. Est-ce que le prix que j'ai donné au départ, parce que je fais des forfaits, est en adéquation avec le temps que j'ai fourni, avec le travail que j'ai fourni ? Des fois, je me suis trompée. Non. Des fois, j'ai plus travaillé que ce que j'ai fait facturer. Toi, Maria, expert comptable, tu me diras, c'est nul à ce n'est. Il faut que tu t'améliores sur tes marges. Quand tu vends un objet, c'est facilement quantifiable parce que tu vois le prix d'achat, le prix de vente. Quand il s'agit de temps, c'est beaucoup plus compliqué de quantifier son temps et la valeur de son temps. Donc, oui. Je peux comprendre. Et puis, il y a aussi un petit peu aussi le fait d'avoir peur de ne pas avoir de marché, de ne pas avoir de clients. En fait, on prend tout ce qu'il y a à prendre parce qu'on a peur de ne pas gagner assez d'argent en réalité. C'est pour ça que les entrepreneurs, ils ont énormément de mal à fixer leur prix. Généralement, en tout cas, moi, personnellement, je suis toujours en phase de développement, tu vois, sur mes tarifs. Voilà. C'est plus affiné. Ça fait moins d'un an que j'ai fait une somme, presque, en février, ça prendra un an. Je suis déjà un peu plus en paix, en tout cas, avec les tarifs. On peut mieux faire, voilà. On peut mieux faire au niveau des marges, tout ça. Mais je suis très reconnaissant et je remercie mes premiers clients d'avoir été patients avec moi. Et puis, je suis aussi indulgente avec moi parce qu'un entrepreneur, c'est fait que de ça, d'erreurs. et des rectifications.

  • Speaker #1

    Complètement. Et surtout que le fait de fixer ses prix, c'est effectivement une notion, pour moi, c'est vraiment, on se prend des petites baffes parce que quand ça nous renvoie directement à notre propre valeur, ce qui est hyper compliqué, mais il ne faut pas oublier que déjà, le jus de cerveau est hyper difficile. à quantifier alors que quand tu prenais l'exemple d'un objet j'ai en face de moi une tasse j'achète une tasse je sais que déjà pour la vendre entre 2 et 2,5 pourrait ressortir être rentable avec les différents coûts annexes autre que l'achat de la tasse mais le jeu de cerveau c'est pas palpable et puis

  • Speaker #0

    Et puis, après, il y a aussi une notion qu'aujourd'hui, moi, j'ai beaucoup de clients qui me disent, « Ah oui, mais vous savez, il peut y avoir des gens qui vont me dire, ça, on peut le trouver sur Internet, ces informations. » Et j'ai beaucoup de clients, je leur dis, « Très bien, allez-y sur Internet, utilisez Google au maximum, faites ce que vous avez à faire. » Mais généralement, ils reviennent gentiment, ils me rappellent, ils me disent, « Asna, En fait, il y a plein de choses, je ne comprends rien, c'est mélangé dans ma tête, je ne sais plus ce que je dois faire. Et c'est là où, en fait, on se rend compte que ce n'est pas parce qu'on a de l'information. C'est pour ça que je dis qu'on est à l'ère de la surinformation. Ça veut dire qu'on s'est retraité l'information. Et ça, ça demande quand même un savoir-faire. Et ce n'est pas toujours Google qui nous donne la solution. Il faut vraiment un savoir-faire, en fait, pour traiter correctement les informations en fonction des différents métiers.

  • Speaker #1

    Complètement. Et pour toi, quelle est l'erreur la plus courante que tu as vu quand des entrepreneurs n'arrivent pas à fixer correctement leur prix ?

  • Speaker #0

    Alors, souvent, la plus grosse erreur quand ils n'arrivent pas à fixer leur prix, c'est qu'ils font ce qu'on appelle, dans leur tête, un sauvetage d'entreprise.

  • Speaker #1

    C'est-à-dire un sauvetage d'entreprise.

  • Speaker #0

    Ils disent un sauvetage d'entreprise en se disant, j'investis. Ils réinvestissent eux-mêmes dans l'entreprise. En fait, qu'est-ce qu'ils font ? Si le conjoint, imaginons que je parle d'un couple, madame et secrétaire, et moi je peux dire ça, et carleur, allez, on va prendre l'exemple du carleur. Je n'ai rien contre les carleurs, attention. Juste un exemple. Et qu'en fait, le carleur, il va faire des prestations, il achète le carleur, mais aussi il fait la prestation de poser le carleur. S'il a mal fixé ses coups, forcément il va avoir moins de marge, donc il sera en perte peut-être par rapport même à la prestation. Mais disons qu'il se dit, il pense avoir gagné 1000 euros alors qu'il a gagné 200 euros. Il y a une vraie différence. Je parle de bénéfice. Et donc la différence de bénéfice de 1000 euros ou de 200 euros est quand même importante. Et en fait, ce qu'il va faire, c'est qu'il va continuer à travailler et à un moment donné, l'argent va se rarifier dans le compte de l'emploi. Qu'est-ce qu'ils font automatiquement ? ils vont trouver le conjoint ou la conjointe, ils vont piocher de l'argent dans le budget familial et ils vont le réinjecter dans l'entreprise en disant « Oui, mais tu vois, tu comprends, chérie, c'est pour investir dans l'entreprise et quand ça ira mieux, on sera bien. » Et en fait, ils font ça inlassablement, c'est-à-dire au premier trimestre, ils ont fait ça, deuxième trimestre, ils ont fait ça. Et ça arrive même que ça prend quelques années. Merci normalement, il aurait dû en fait se dire stop. Alors, il y a deux choses en plus, parce que c'est un peu bizarre, c'est que ça veut dire qu'ils remettent de l'argent en compte courant, mais aussi, ils ont l'impression qu'ils font une augmentation de capital. Alors, une augmentation de capital, ça ne se fait pas comme ça. D'ailleurs, tu le sais encore mieux que moi. Il faut dormir, il faut préparer des documents, il faut enregistrer tout ça. Enfin voilà, ça se déclare, une augmentation de capital. Mais eux, ils se disent, moi j'ai un jet, je mets de l'argent. Et donc, quand ils font ça… Le problème, quand ils ont mal fixé leur coût, c'est qu'ils ne se rendent pas compte qu'ils ont mal fixé leur coût. C'est-à-dire qu'ils n'arrivent pas à prendre du recul et dire stop, attends, j'ai fait 10 prestations. Sur les 10 prestations, j'ai payé ça en produits pour pouvoir réaliser le prix. J'ai pris tant de temps. Disons que même s'il se met au prix du SMIC ou 3 euros au-dessus du SMIC, il met une valeur horaire et qu'il regarde et se dit mais attends, en fait, j'ai mal fixé mes prix. Et il est là le problème. Le problème, c'est que le fait de se renflouer dans le compte personnel à l'entreprise sans prendre le temps d'analyser pourquoi on manque d'argent, ça fait qu'on s'appauvrit déjà en tant qu'entreprise. On travaille dans le vide parce qu'une entreprise a vocation à faire du chiffre et à faire des bénéfices. C'est le propre d'une entreprise, sinon on est une association. Et la deuxième chose, c'est qu'on appauvrit aussi sa famille parce qu'on lui prend aussi de l'argent. sur quelque chose ou alors dû se sécuriser pour mettre de côté, pour se développer ou créer du confort au quotidien. Voilà. Donc, c'est très, très dangereux de ne pas s'en rendre compte.

  • Speaker #1

    Parce que moi, effectivement, c'est une erreur assez conséquente et c'est pour ça que, effectivement, quand on crée une structure, forcément, on injecte beaucoup d'argent en concourant d'associés. Mais il faut… poser la question par rapport au prix et typiquement moi une des erreurs que je constate c'est que surtout pour les prestataires de service, donc ceux qui vendent le jus de cerveau ils ne s'incluent pas toi tu as été sympa tu as indiqué qu'ils mettaient leur rémunération au SMIC mais parfois ils s'oublient sûrement et simplement voire parfois en se disant c'est pas très grave, j'ai le chômage sauf que le chômage passe les prix restent et petit à petit on creuse le trou de trésorerie et ça peut mal finir sauf si on sort la tête de l'eau en se disant mais

  • Speaker #0

    Flûte c'est pas bon c'est dangereux parce que comme tu dis il y en a qui se soucient et qui ne comptent même pas ils disent ah non mais c'est plus tard j'ai investi j'ai investi dans leur pays Dans la tête des entrepreneurs qui pensent ça, ils disent « il y a un risque » . Le problème, c'est que vous risquez que la boîte va fermer au bout d'un moment. Deuxièmement, vous mettez en mal votre famille et puis même vous vous séparez. Et puis, il y a aussi des problèmes de santé derrière qui découlent de ça parce qu'il faut savoir que les entrepreneurs, après, ils peuvent avoir une très mauvaise santé parce qu'ils sont surmenés, surstressés, dans le groupe, ça ne va pas et ça explose de toutes parts en fait. Et c'est vrai que tu peux avoir aussi un éclatement familial de par ça. Indirectement, en fait, on ne se rend pas compte de l'impact que ça peut avoir, mais ça peut aller très, très, très, très, très loin. Donc, c'est très important d'être au bon prix et de bien le faire. Après, ça, c'est une erreur. Et ça, j'aimerais bien peut-être qu'on le revoie. On va fixer leur prix. On va fixer leur prix sans... peut-être aussi des fois, demander un avis à leur expert comptable ou à leur comptable ou il y en a qui viennent avec ça fait déjà 11 mois qu'ils sont en verre et ils ramènent leur petit papier et ils disent il faut faire mon bilan. Et du coup, ils ont perdu tout ce temps-là de conseils pour pouvoir leur dire attention, warning, vous vous êtes trompé de prix. Et ce qui est dangereux aussi, c'est que par rapport au marché et aux clients, ils se sont habitués à un prix. c'est très difficile après de lui redire bah non alors on s'était dit que c'était 1000 euros mais maintenant c'est 4000 euros et là bah vous perdez le client parce qu'il se sent pas confiant c'est l'impression qu'on veut lui voler du coup c'est la bonne cible ah

  • Speaker #1

    bah ça le sujet de la cible c'est aussi un vaste sujet avec le why etc qui fera sûrement l'objet je pense d'un autre épisode parce que ça le mérite amplement et ça vient bien avant Mais du coup, tel conseil tu donnerais pour que... Tu es entrepreneuse, tu dois fixer tes prix. Et quel conseil tu donnerais à quelqu'un ou même à toi-même il y a un an pour que le prix que tu fixes reflète à la fois la valeur de ce que tu proposes, donc la valeur de ton offre, mais soit en cohérence avec la réalité du marché aussi ?

  • Speaker #0

    Alors, le conseil, c'est déjà un, comme tu dis, c'est de ne pas s'obliger. Ça veut dire que si j'avais… il faut se poser la question. Si je suis juste un investisseur et que j'ai besoin de faire faire ce travail-là, et ce n'est pas moi qui le fais, mais je le fais faire par quelqu'un d'externe, combien je serais obligée de le payer ? Déjà, il faut commencer comme ça. Et j'aurais fait ça plutôt comme ça, parce que du coup, si c'est un métier où il faut des compétences particulières, il faut savoir, parce que ça dépend, que ce soit du savoir, on va dire, le parleur. qui a de l'expérience pour poser tout type de carrelage, n'importe quel, que ce soit à l'extérieur, à l'intérieur, quelqu'un veut confirmer, combien j'aurais été obligée de le payer, ce salarié. Déjà, il faut commencer par ça. Je pense que c'est déjà une bonne base. Une fois qu'on a déterminé, si on engageait quelqu'un d'autre ce soir pour payer, et après, on va mettre aussi tous les frais liés à le coût de la société, parce qu'il ne faut pas oublier qu'il faut payer son expert comptable. Quand on est... Une entreprise avec un SA, un CRL, un URL, vous connaissez les différents types de statuts. Et même si on est auto-entrepreneur, il ne faut pas oublier le coût de l'ursage qu'on paye. 25 %, ce n'est quand même pas rien. Et le temps, voilà. Et donc, quand on rapporte le temps qu'on passe, déjà, il faut définir ça, ces deux éléments-là, et puis déterminer combien de temps ça va me... Si on n'a pas d'expérience sur le domaine, et qu'on se dit, bon... Peut-être que le coaching, c'est 10 heures, c'est 20 heures, c'est 30 heures. On peut commencer peut-être avec 2-3 clients et tester un certain nombre d'horaires et regarder si on arrive à rentrer dans cette plage horaire où elle dépasse toujours. Je pense que de 2-3 clients, on est capable de définir ça en tout cas. Et après, le cinquième client de dire, attends, j'avais dit que c'était 3 heures, mais en vérité, ça me prend 10 heures. Donc non, je réajuste mon offre à 10 heures. Et après, c'est de regarder le prix psychologique quand on présente son offre, comment il est perçu par le client. Est-ce que s'il a un regard, soit je n'ai mal expliqué mon offre, soit il ne comprend pas la valeur de mon offre, ou peut-être allouter des prestations supplémentaires qui vont faire que c'est qualitatif. Je pense qu'il faudrait procéder comme ça, comme tu dis, le juste cerveau. et puis les personnes qui vendent du savoir. Ça, c'est le conseil que je me serais donné.

  • Speaker #1

    C'est ce que j'ai fait aussi sur mes plaquettes, parce que typiquement, les forfaits en expertise comptable, ça ne veut tout et rien dire. Et moi, quand je me suis lancée, je suis une cliente exécrable. Je n'ai aucun problème à payer cher les choses, mais il faut que je me voie la valeur. Je me le suis appliqué. C'est-à-dire que je me suis dit, si demain, je suis face à moi-même, Comment je justifie le volume de mes honoraires ? Parce qu'un truc bête, c'est que moi, mon dada, c'est l'accompagnement et le conseil. Sauf que tu l'as très bien dit, on a tout sur Google. Et du coup, les gens ne voient pas la valeur de la chose. Sauf qu'on fait gagner de l'argent parce qu'on fait gagner du temps. Et ce que j'ai fait sur mes offres, c'est qu'avant même la jaquette où il y a le tarif, j'ai valorisé. ce que je propose. Et il est déjà arrivé plusieurs fois que les gens me disent « Mais Marion, fais attention à la valeur que tu as proposée, parce que ça fait peur. » Je dis « Non, je propose du conseil en illimité. » J'ai donc chiffré à 50 heures parce qu'on se connaît un peu. Asna, je pense que tu peux dire que tu ne suis pas pingre sur les conseils, etc. Je prends le temps, etc. Et je pense vraiment que 50 heures, j'ai chiffré une heure de call avec une personne chaque semaine à peu près. J'ai pris la valeur, je crois que non, la valeur d'un expert comptable, pour du conseil pur, c'est 200 euros de l'heure. Et je me suis limitée à 100 euros de l'heure. Du coup, forcément, juste sans la comptable juridique, etc., tu arrives à 5000 euros de valeur. Oui. Mais c'est n'importe quoi. Je me suis dit, bah si.

  • Speaker #0

    c'est le prix avec mes études, mon expérience, etc. de ce que je propose. Et en fait, quand la page suivante, il voit le vrai prix qui n'est pas du tout à 5 000 euros, il est bien dans ça. Là, il voit la différence.

  • Speaker #1

    Oui, parce qu'après, c'est vrai qu'il y a des gens, tout le monde a pris, tout le monde voudrait avoir de la qualité aujourd'hui au niveau honoraire comptable. On a un peu de tout. Je peux dire presque tout, et pour les jeunes entrepreneurs, ils ne comprennent pas comment ça se fait que tu vas chez, je ne sais pas si c'était le nom, chez un concurrent sur Internet qu'on trouverait souvent, tu es presque à 60 euros de l'heure, enfin 60 euros le mois en prestations comptables, et tu vas aller chez Marion, et on va te dire, écoute, c'est 200 euros ou plus, voilà. On va te dire, mais attends, moi j'ai la même chose. Ben non, parce qu'en fait, il faut rentrer dans le détail, c'est pareil, c'est comme... C'est comme quand on prend son assurance, est-ce qu'on a des franchises ou pas ? Et il faut regarder dans le petit détail, en fait, les petits détails, c'est ce qu'ils ont de la valeur et c'est ça qui compte. Donc, je pense qu'aujourd'hui, quand on veut être bien conseillé, qu'on est jeune entrepreneur, c'est bien de prendre un comptable avec du conseil, surtout qui est présent et qui puisse répondre à beaucoup de questions parce qu'il y en a énormément la première année. Et souvent, quand les gens se lancent, peut-être qu'ils sont très bons. Je ne sais pas, moi, si je prends un exemple d'un peintre où il est très bon pour faire sa peinture, mais par contre, il est très mauvais pour tout ce qui est loi fiscale, œuvre, tout ça. Il a besoin de quelqu'un pour lui dire, oui, tu peux faire ça, mais en fait, il y a une taxe spéciale, peut-être pour les œuvres. Il y a des choses qu'on ne quantifie pas, en fait, quand on est entrepreneur, parce qu'on ne se rend pas compte qu'elles existent. Et c'est important. Donc, on est un conseiller pour nous dire que ça existe, il faut faire attention parce qu'il faudra les payer. Parce que mal programmé, quantifié aussi financièrement, ça fait qu'à la fin, il y en a qui ferment vite la porte parce qu'ils n'ont pas pris en compte toutes ces données. Et c'est des données qui sont importantes. Moi, j'ai aussi des clients qui veulent ouvrir des sociétés, qui veulent faire des choses, alors qu'ils n'ont pas les connaissances. C'est-à-dire qu'ils ne savent pas que c'est des métiers réglementés. J'en ai une, elle m'a dit « je voudrais faire de la formation » . Très bien.

  • Speaker #0

    Avec ou sans Calliope ?

  • Speaker #1

    C'est ça. Je lui dis, mais il est où ton diplôme ? Je lui dis, c'est réglementé. Oui, mais c'est pour… Parce que des fois, les clients, ils veulent que je les explique. Oui, mais non, non. Tu sais, la chambre de commerce, elle te dit, non, il est où le diplôme ? Il est où le savoir-faire ? Il est où la compétence ? Et donc, en fait, c'est de dire aux gens, en fait, ce n'est pas que je ne veux pas, mais ce n'est pas possible. En fait, il faut que tu vas te former, si c'est vraiment ce que tu veux faire. Et après, tu reviens. Voilà. Complètement. C'est aussi conseiller, c'est aussi savoir dire non aux gens et c'est pour leur bien. Il faut qu'ils soient mieux pour avoir une belle réussite dans leurs entreprises.

  • Speaker #0

    Et qu'est-ce que tu répondrais au cas classique de « c'est trop cher » ?

  • Speaker #1

    Moi, je suis en paix maintenant avec ça. Moi, j'estime que c'est comme quand on va chez Peugeot et on va chez Porsche. Quand tu vas chez Porsche, tu sais que c'est cher. Mais quand tu vas chez Renault, tu sais ce que tu achètes. Je veux dire, ne va pas chez Renault en pensant avoir une Porsche. C'est juste ça. Donc, il faut être en paix avec soi-même. Si quelqu'un te dit que c'est trop cher, ce n'est pas le bon client. Il vaut mieux perdre un client qui n'est pas dans la bonne cible parce que ça va être peu conflictuel et ça va être compliqué. Un client qui n'est pas capable de te payer, c'est déjà un problème. Je vais en être. Ça fait perdre du temps. C'est une perte de temps, c'est une perte de confiance, c'est très compliqué, ça ne se passe pas bien. Donc, si un client trouve que c'est trop cher, il faut lui dire « très bien, je comprends, moi je vous apporte ça » . On peut argumenter, lui expliquer pourquoi c'est ce tarif-là. S'il dit toujours que c'est cher, vous lui invitez gentiment à aller voir quelqu'un d'autre de moins cher, mais il n'aura pas la même qualité de prestation.

  • Speaker #0

    Donc, tes arguments, ce serait plus… d'assumer pleinement ses prix avec confiance, comprendre pourquoi il estime que c'est cher ou même pas.

  • Speaker #1

    Il faut quand même être prudent. Ça veut dire que vous pouvez avoir un client qui vous dit que c'est cher. Si c'est un client isolé, ce n'est pas ça qui va changer quelque chose. Par contre, si vous voulez vendre une Renault au prix d'une Porsche, c'est sûr que personne ne vous achètera votre Renault au prix de la Porsche. soyons honnêtes. Voilà. Donc, il faut savoir ce qu'on vend réellement. La valeur. Voilà, la vraie valeur. Il ne faut pas être de mauvaise foi. Ça veut dire qu'aujourd'hui, quand Porsche vend ses voitures, ça reste une voiture, on peut aller d'un point A à un point B. La différence, ça va être la qualité des matériaux, ça va être le prestige de l'entreprise, parce qu'on n'achète pas qu'une voiture, on achète aussi le prestige qui va avec. Et aujourd'hui, si on n'est pas capable de montrer le prestige aussi de ce qu'on vend et que du coup, d'attirer quelqu'un qui est capable de voir ce prestige-là, et qu'on a 100 clients... sur 200 clients, vous avez 170 clients qui vous disent que vous êtes trop cher et que ce n'est pas bon, là, il faut se réajuster ou il faut se reposer des questions sur son offre. Maintenant, si vous avez sur 200 clients, vous n'avez que 130 clients qui vous disent que c'est cher, mais vous avez 170 clients qui viennent chez vous, ça n'a aucun impact. Là, c'est bon.

  • Speaker #0

    Est-ce que le... Qu'est-ce que tu penses du fait de déterminer ces prix en fonction du marché dans lequel on veut se situer ? J'ai en tête le low cost, luxe et moyenne gamme, par exemple. Parce que ça change tout aussi.

  • Speaker #1

    Oui, ça change tout, mais on revient toujours pareil. Qu'est-ce qu'on offre ? Le client, il n'est quand même pas un petit peu fou aujourd'hui. clients. Aujourd'hui, l'industrie du luxe n'a jamais fait autant de bénéfices records qu'on est en temps de crise. Pourtant, les sorties du Covid, LVMH n'a pas perdu d'argents. Voilà, si je peux citer LVMH, Socartif, des grands noms, en fait, du luxe n'ont pas perdu d'argents parce que, de toute façon, chez eux, il n'y a pas de réduction et pourtant, les gens viennent acheter. On n'achète pas. On achète une image, on achète un prestige. Ils n'ont aucune raison, et ça serait contre-productif pour eux, s'ils baissaient leur prix. Parce que là, ils perdraient tous leurs clients. Les clients qui vont acheter ça, ils vont dire, « Mais attends, moi, je viens là pour me montrer, pour me faire voir que je suis quelqu'un. » Quand vous êtes sur une moyenne gamme, ça veut dire que vos produits, ils sont connus, ils sont connus un petit peu. On est sur un rapport qualité-prix, mais on n'est pas sur le haut du marché. On veut cibler la classe moyenne. Souvent, c'est ce qu'on essaie de viser, la classe moyenne, mais large. Voilà. Vous pouvez viser en haut. Quand on est sur du low cost, on est d'accord qu'on est obligé de vendre de la quantité. C'est-à-dire que pour être rentable, il faut vendre de la quantité. Si vous vendez un sac à 5 000 euros, un Birkin, un sac n'est pas pareil que d'aller acheter un sac chez Primark. Les gens ne vont pas chez Primark pour avoir la même qualité. Eux, ce qu'ils veulent, c'est juste pouvoir utiliser le sac à pas trop cher. Parce qu'en gros, peut-être que pour eux, dans leur tête, l'utilisation du sac, c'est pour un an, six mois. peut-être deux ou trois. Je ne suis pas en train de dénigrer la marque. Et celui qui veut peut-être une moyenne gamme, il va peut-être aller chez M ou Zara. Il va dire, bon, mon sac, il va me durer six mois ou un an, mais peut-être qu'il va me durer quatre ans si j'en prends très, très, très, très, très soin. Je fais attention. Je change aussi un peu de sac. Celui qui achète du Birkin, le Birkin, il le sort que, je ne sais pas, à certains événements. Déjà dans l'usage du sac, ce n'est pas la même. Vous voyez ? Et donc, dans le conseil ou dans les métiers où on est un peu plus axé sur le cerveau, comme tu dis, tout dépend de la personne et de sa mentalité au départ, quand elle arrive. Il y a des gens, vous avez beau vendre un très bon produit, vous aurez toujours un retour. Quelqu'un vous dirait que c'est trop cher. Mais déjà, il dit que c'est trop cher, c'est dit par habitude. Je pense qu'il faut quand même regarder le marché. Il faut être en adéquation, il faut être sûr de ce qu'on vend, ça cime bien sûr. Mais aujourd'hui, quand on vend de l'information, il faut être plutôt dans le qualité de ce qu'il y a dedans, dans la bouteille. En tout cas, moi, mes prix varient selon ce que mes clients me demandent et la quantité de travail que je veux fournir. Je ne peux pas faire le même travail ou la même quantité de travail selon ce qu'on me demande forcément.

  • Speaker #0

    Effectivement et en plus en matière de prestataire de service, ce qui est le plus fort commercialement, ça reste le bouche à oreille et la qualité et la carte de visite.

  • Speaker #1

    Aujourd'hui, je peux dire en toute honnêteté, Ipsum Budget n'a jamais fait de pub. Je n'ai même pas encore ma page Google. Oui, il faudra que tu l'ouvres. J'ai des retours de clients. clients qui ont des bons échos et ils sont venus et ils m'appellent, j'ai votre numéro grâce à telle personne. Un tort, il faudrait peut-être que je commence à faire un peu de publicité. Oui et non.

  • Speaker #0

    Mais c'est une publicité. C'est-à-dire que les prestations que tu as déjà faites, ce qui était qualitatif, les gens ont vu la valeur de ce que tu as fait. C'est-à-dire que dans leur tête, quand ils font valeur moins ton prix, ils sont quand même gagnants. Ça veut dire que du coup, ils en parlent à leurs proches, à leur cercle moins proche, et c'est de la pub. C'est juste que pour aller plus vite, il faut créer une... Page Google My Business, réclamer des avis de temps en temps. Et d'ailleurs, en parlant d'avis, c'est des choses qui se font de, par exemple, moi, parfois, j'offre des prestations parce que la personne n'a pas assez d'argent en début d'activité, etc. Mais ce n'est pas gratuit. Moyennant ma prestation, je demande un avis ou des recommandations.

  • Speaker #1

    parce que tu as une valeur bien sûr les prix ne sont pas que monétaires je suis tout à fait d'accord avec toi c'est vrai que ce que je fais c'est un petit peu les gens me voient un peu comme un petit secret de polychinelle et il y en a qui ne veulent pas me partager quand je dis pas me partager ça veut dire qu'ils veulent savoir que je les ai aidés à s'enrichir mais c'est que eux pas le voisin par exemple il y en a qui sont quand ils donnent mon numéro c'est plutôt en mode bah tu vois moi j'ai les moyens de me payer un conseiller et du coup bah je l'ai fait et voilà donc je peux m'en vanter ça apporte ses fruits donc c'est vrai que les gens me disent souvent de faire beaucoup de pub et je dis oui et non Je l'en ferai peut-être un petit peu pour les entrepreneurs parce que je trouve que eux, les entrepreneurs, ils en ont besoin. Marion, soyons honnêtes, un dirigeant d'entreprise, il se sent souvent seul. On parle souvent de la solitude du dirigeant.

  • Speaker #0

    Complètement. Mais il faut réseauter.

  • Speaker #1

    Voilà. Et c'est vrai qu'on se dit, mais attends, je voudrais faire ça, mais je n'ai pas d'argent. Mais non, mais ce n'est pas comme ça. Peut-être que je devrais faire ça comme ça. Mais en fait, c'est un monologue intérieur incessant. Et c'est vrai que le fait d'être entouré aussi des fois d'autres entrepreneurs permet de débloquer des situations. En fait, des fois, pour d'autres, c'est facile parce qu'ils ont déjà été confrontés, ils ont l'expérience. Et tu te dis, non, mais tu peux faire ça. Et ça va très, très vite. On dit, super, c'est exactement ça. Et il y en a d'autres qui vont vouloir porter leur expertise. Moi, il y en a en bas. une prestation parce que voilà c'est pareil le business on se renvoie la balle sur plein d'autres sujets et c'est comme ça aussi ça permet de créer des réseaux, de s'entraider entre entrepreneurs et c'est vrai que c'est important d'être entouré d'entrepreneurs parce que quand vous êtes entouré, alors c'est pas péjoratif, quand vous êtes entouré de salariés vous n'avez pas les mêmes mécanismes de pensée et vous n'avez pas les mêmes problématiques donc en fait c'est, vous sortez du monde, le monde il est un peu différent. Et c'est important d'être entouré. En tout cas, ça, c'est le conseil très important pour les entrepreneurs. Ne restez pas seuls. Et trouvez-vous des compagnons d'infortune. Il y a des choix aussi. Il y a des réussites. Il y a des réussites, tout heureusement. Et ça permet d'avancer plus vite. C'est une réalité. Ça permet d'avancer beaucoup, beaucoup plus vite. de gagner du temps ou des mois. C'est incroyable.

  • Speaker #0

    J'adore ce que tu dis. C'est tellement vrai. Pour la petite anecdote, ce matin, j'étais en réseautage à Paris. J'ai aidé une femme que je vais accompagner qui est dans un cercle de réseautage. Elle était en micro-enfer. entreprises, enfin elle est toujours encore en entreprise, alors qu'elle vend des biens et elle a vocation d'investir, de faire entrer des investisseurs pour que sa marque prenne de l'ampleur. Typiquement, je l'ai aidée parce que je crois à fond dans son projet et parfois, je lui fais des paillettes seules. Je l'ai vue ce matin, elle m'a remarqué. J'adore quand on dit merci. Mais... Elle a fait un truc, je lui ai envoyé un texte en lui disant « mais tu viens de me toucher en plein cœur » . Elle vend du coloriage pour les enfants, mais pas avec du papier sur du tissu.

  • Speaker #1

    D'accord.

  • Speaker #0

    Super. Et en fait, elle m'a personnalisé un… un petit set juste pour mon fils. Je lui ai dit, mais tu viens de me toucher en plein cœur déjà, parce qu'elle va passer en société. Donc,

  • Speaker #1

    je suis ravie.

  • Speaker #0

    C'est génial, mais même pas pour moi, parce que j'ai gagné zéro dans l'histoire, mais il y a l'aspect reconnaissance, l'aspect de voir d'autres personnes qui, juste avec une petite phrase comme ça, ou une réunion d'une heure, ça mène ses fruits et la petite attention pour mon fils alors là...

  • Speaker #1

    Bah oui, je sais très bien ce que sont faits, moi même je suis maman donc forcément ça va... Bon après je suis moins sensible que toi Marion, concernant les enfants, et d'ailleurs c'est un petit volet, tiens on pourrait en parler à un autre moment mais... Ou pas mais...

  • Speaker #0

    Et bien non, vas-y !

  • Speaker #1

    parce que c'est vrai que quand tu es entrepreneur pour entreprendre, les femmes se disent oui mais moi je peux pas, j'ai des enfants faut m'occuper des enfants, faut m'occuper aussi de l'entreprise, j'aurai jamais le temps ou sinon on leur dit tu sais quoi leur conjoint des fois leur dit je veux bien que tu aies l'entreprise mais ça doit rien changer dans le quotidien c'est impossible sachez que c'est impossible moi je suis mère de 6 enfants la folle merci

  • Speaker #0

    Comment tu fais ? Je m'en remets très bas.

  • Speaker #1

    J'ai choisi de faire de mon entrepreneuriat, de quitter mon salariat tranquille et sécurisant. Et il faut savoir que j'ai six enfants, mais j'ai un mari qui est super, qui... Les enfants, on les appelle deux. Qui me soutient dans mon... projets et qui m'aident, et des enfants aussi qui sont compréhensifs aussi parce que savoir qu'entreprendre ça prend beaucoup beaucoup beaucoup de temps au quotidien et faut pas avoir peur parce qu'on a des enfants d'entreprendre, il faut juste être conscient que ben en fait il y a des moments où on sera présent, des moments où on sera pas présent, il faut être ok avec ça, il faut savoir se réajuster parce que l'entrepreneur se réajuster sans cesse mais aussi avec ses enfants. Et je trouve aussi que c'est un bel exemple de leur dire qu'il y a aussi d'autres chemins dans la vie que juste d'être salarié. Et c'est possible. Donc, il faut être entouré, organisé, avoir beaucoup d'énergie et ne pas sauter de repas. Mais c'est faisable, tout à fait faisable. Et il ne faut pas se limiter.

  • Speaker #0

    Et c'est épanouissant aussi.

  • Speaker #1

    Oui, et c'est très épanouissant. Surtout, il faut faire quelque chose qu'on aime. Quand on aime, c'est comme on dit, on ne compte pas. Et c'est vrai qu'on ne compte pas, on ne compte pas ses heures. Ça, c'est quelque chose aussi, c'est un mythe aussi pour les salariés, les gens qui sont salariés, qui veulent devenir entrepreneurs, qui se disent, moi, je serai mon patron, je gagnerai pas mal d'argent comme ça. Sachez qu'avant qu'on soit au 440, il faut en suer, il faut en faire des heures, il faut en faire des sacrifices au début, mais parce qu'il faut se rendre compte... Vous êtes votre patron, le stylo est faute de l'argent. Il vous l'a fait. On n'est pas toujours très conscient. Quand on est entrepreneur, on se rend compte que finalement, notre patron n'était pas si mauvais. On avait droit à des pots de départ, des brunchs, des chèques cadeaux. C'est un coût énorme pour la société. et les salariés font la richesse de l'entreprise mais cette richesse-là, il fallait la commencer au départ et il faut des gens courageux et déterminés pour pouvoir la créer, structurer, pour créer de l'emploi.

  • Speaker #0

    Et surtout, en général, les entrepreneurs sont libres, ils sont indépendants, mais globalement, ils gagnent moins d'argent. que s'ils avaient été salariés.

  • Speaker #1

    Oui, et puis demain, quand l'entreprise marche, il ne faut pas vouder son plaisir à se verser une belle rémunération parce que c'est des années de travail qui commencent à enfin porter ses fruits. Donc, ne diabolisez pas le patron, ne le mettez pas non plus sur un piédestal. Il faut savoir que... que c'est des risques qu'on prend quotidien, tous les jours, même pour nos familles au départ. On espère que ça porte le fruit. C'est normal, c'est l'objectif au final. Il faut qu'il arrive.

  • Speaker #0

    Exactement. C'est très drôle ce que tu dis parce que tu n'es pas venue au cabinet mais c'est là où j'enregistre. J'ai en face de moi des cartes du type Monopoly et celle que j'ai en face de moi inscrit « Risk is a secret » . true success et c'est tellement vrai si tu ne prends pas de risques tu ne réussiras pas. Mais c'est valable en entrepreneuriat comme dans d'autres projets perso ?

  • Speaker #1

    De toute façon, l'extraordinaire ne se révèle pas quand on est moyen. C'est-à-dire que quand on veut faire des choses moyennes, on n'attend pas l'extraordinaire, on n'attend pas l'excellence. C'est toujours qu'on passe aux extrêmes qu'on arrive à générer de l'extraordinaire. Et tout comme on peut faire au pire, mais je vais dire, c'est pour entreprendre, il faut déployer une énergie monstrueuse, moi j'appelle ça comme ça, pour pouvoir atteindre en fait l'excellence et se remettre en question. J'aimerais rajouter quelque chose sur l'entrepreneur, il faut absolument continuer à apprendre tout le temps.

  • Speaker #0

    Investir sur soi,

  • Speaker #1

    pour le coup. Investir sur soi, voilà, toujours, toujours, peu importe le type d'affaires, peu importe ce que vous gagnez. Prenez le temps d'investir sur vous. Vous êtes votre plus grand capital, plus que le compte en banque, plus que la liquidité, parce que c'est votre schéma de pensée, vos connaissances qui vont vous permettre de rebondir et de savoir pallier aux fluctuations du marché et aux aléas de l'activité, tout simplement. Et bien vous entourez. Entourez-vous des gens compétents, ne seront jamais trop chers.

  • Speaker #0

    Sachez-le. et des gens qui nous ressemblent. Parce que si on prend quelqu'un qui n'a pas la même façon de penser ou les mêmes appréhens, ça ne matchera pas. Et donc, on ne sera pas hyper motivé pour aller le solliciter, malheureusement.

  • Speaker #1

    C'est ça, exactement. On aura un peu de crainte, on marchera plus long. Moi, je dis toujours à mes clients, il n'y a pas de question bête, posez tout ce que vous voulez.

  • Speaker #0

    C'est la même chose.

  • Speaker #1

    Et heureusement, c'est bien de poser des questions bêtes. parce que des fois, quand on est obligé de l'expliquer, au début, ça paraît… Et des fois, en l'expliquant, on se dit « Ah oui, mais je comprends pourquoi il a posé cette question. » Effectivement, il y avait une cohérence, mais ce n'est pas tout à fait ça. On relance, mais l'entrepreneur, il est bourré d'erreurs. Moi, si je peux donner ce conseil-là, faites des erreurs et apprenez, rectifiez-vous. Et c'est que comme ça. Et une fois que vous avez fait tester tous les erreurs possibles, vous allez voir, vous serez un meilleur entrepreneur et un meilleur dirigeant d'entreprise pour après.

  • Speaker #0

    Et on arrive bientôt à la fin. Du coup, finalement, est-ce qu'on peut dissocier l'argent de l'indépendance slash du bonheur ? Et surtout, petite question piège, comment on peut éviter ? de faire de l'argent une fois en soi mais sans pour autant le diaboliser répète la première question alors comment dissocier l'argent du bonheur ou de l'indépendance parce que on a dit que l'entreprenariat c'est l'indépendance la liberté et ses prix c'est comment faire de l'argent en est ce qu'on peut dissocier la paix

  • Speaker #1

    Moi, je vous dirais que pour moi, non. Parce qu'on vit dans la société qu'on vit aujourd'hui, comme je vous ai dit, impossible de se frustrer au fait de gagner un minimum d'argent. Voilà. C'est une condition sine qua non pour vivre au XXIe siècle. On ne peut pas complètement éliminer l'argent de notre quotidien. Donc, ne pas avoir reste quand même un problème dans ce pays. Donc non, on ne peut pas dissocier les deux. Et la deuxième question, c'était…

  • Speaker #0

    Comment faire de l'argent une fin en soi, mais sans pour autant le diaboliser ?

  • Speaker #1

    Alors, l'argent, c'est un outil formidable qui nous permet aujourd'hui d'avoir… On peut se payer de la santé, on peut se payer des études, on peut se payer du savoir, on peut se payer du bien-être, on peut se payer du bonheur, quel que soit le type de bonheur, on peut se payer des lois, il ne faut pas que ce soit une fin en soi. Il faut en gagner, il ne faut pas que ce soit une fin en soi, dans le sens où, quand on gagne de l'argent, mais qu'on ne respecte pas nos valeurs intrinsèques, on ne se respecte plus. Et là, du coup, ça ne va pas. Il ne faut pas gagner de l'argent si elle ne respecte pas. En tout cas, l'argent qu'on gagne est peu important que l'on le gagne. Il faut qu'elle respecte toujours nos valeurs intrinsèques et la dignité humaine. Je dis ça, c'est très important. Je le dis en plaisant mes mots. Aujourd'hui, il y a des gens qui mettent l'argent, le fait de gagner tellement d'argent, mais ils ont oublié la dignité humaine. Et c'est quelque chose qui n'est pas acceptable en tant qu'être humain et en tant qu'entrepreneur. Soyez toujours, comment on appelle ça ? Éthique. Oui, et toujours de l'éthique, peu importe ce que vous faites. Que ce soit du carrelage, que ce soit du conseil, que ce soit la santé, que ce soit une coupe de cheveux, couper un arbre, la nuit. Soyez toujours éthique et honnête. déjà pour votre bien-être personnel et c'est très bien et puis aussi ça vous permettra de fidéliser d'avoir des nouveaux clients et le plus important c'est la fiabilité quand on est entrepreneur et l'image notre image et notre sérieux et je dirais je mettrais en plus les gens qui ont accès aux données personnelles pour la RGPD parce qu'aujourd'hui on est tous unis à la RGPD soyez bienveillants avec vos clients Soyez bienveillants, c'est très important. C'est quelque chose que moi je me pose toujours la question. J'ai accès à des documents personnels de mes clients. Je fais extrêmement attention à toujours être bienveillant avec les documents qu'ils me donnent, avec leur confiance. Et je remercie énormément mes clients pour ça. Peu importe ce qu'on fait, il faut vraiment être juste et honnête. Et je pense que la vie, on est récompensé quoi qu'il arrive, on ne perd pas grand-chose.

  • Speaker #0

    Effectivement, je précise juste que ce soit en expertise comptable ou dans la relation à l'argent, clairement, pourquoi tu dis ça ? C'est parce que comme on voit les relevés bancaires, on voit où les personnes dépensent de l'argent et du coup, les gens n'en ont peut-être pas conscience, mais on voit les vices des gens. Moi, personnellement, je m'en fiche complètement. C'est juste que…

  • Speaker #1

    Comme je suis dans le redressement de l'amélioration du financement, on reparle, mais sans le diaboliser. Ça veut dire que les gens, ils ne font pas les dépenses. Pas du tout. Voilà. Et après, on voit si c'est pertinent ou pas, si c'est dans ce qu'ils veulent faire ou pas. Il n'y a pas de jugement, en fait, dans la façon de dépenser de l'argent. tant que ça rentre dans vos objectifs et que c'est ce que vous voulez faire. En fait, en vrai, c'est ça le plus important.

  • Speaker #0

    Très bien. Et du coup, dernière question.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Du tout ce qu'on a dit, comment finalement on peut trouver un équilibre entre réussite financière et rester fidèle à ses valeurs et à sa valeur ?

  • Speaker #1

    La réussite financière, elle vient avec ses valeurs.

  • Speaker #0

    Donc, il ne faut pas se…

  • Speaker #1

    S'oublier à faire des choses qui nous donnent du courage, qui nous donnent de la joie, qui nous donnent du bonheur, qui nous tournent vers les autres. Et quand on aime, quand tout ce qu'on fait rentre en adéquation avec nos valeurs intrinsèques, en fait on déploie une énergie tellement énorme qu'en fait, quoi qu'il arrive... on a une réussite financière. Quand je dis ça, c'est-à-dire que quand on est passionné par quelque chose, on peut déployer l'énergie nécessaire pour créer de la valeur et de la richesse. Et quand on fait quelque chose qu'on aime, on ne compte pas. Et finalement, c'est des petits qui en vendent, des petits, des petits, des petits, des petits. Et à la fin, on peut avoir un petit succès. Le système financier vient aussi. Ici, on a effectivement... bien préparé, on est au bien pris, on est sur la qualité. Dès qu'on respecte ces éléments-là, qu'on est bien conseillé, je pense que tout le monde peut réussir à condition d'être bien entouré et faire quelque chose qui respecte nos valeurs, la réussite et les objets, quoi qu'il arrive.

  • Speaker #0

    J'adore. Je n'ai pas d'autres mots. Et finalement, où est-ce qu'on peut te retrouver, Asna ?

  • Speaker #1

    On peut me retrouver nulle part. Je ne suis pas sur Instagram, Twitter. Voilà, je n'ai pas de truc. Tapez Ipsum Budget.

  • Speaker #0

    Tu auras ta file Google, peut-être ?

  • Speaker #1

    Oui, alors j'aurai une file Google sur Ipsum Budget. Vous pourrez trouver. Vous pouvez m'appeler directement sur mon numéro de téléphone, me contacter par mail sur a.zoubert, z-o-u-b-e-r-t a-r-o-b-a-z-i-p-s-u-m-b-u-d-g-e-t point

  • Speaker #0

    comme je reste toujours disponible. Sinon, si vous n'êtes pas loin, je suis située dans le 91, après étant en Gerville.

  • Speaker #1

    Génial. En tout cas, merci beaucoup pour ce moment. C'est toujours un plaisir de papoter avec toi et surtout cette expertise.

  • Speaker #0

    De même, moi, personnellement, je t'adore, Marion. Si vous cherchez un expert comptable, allez. voir Marie-Andrée, elle est juste exceptionnelle, compétente, une femme de caractère, c'est comme ça que je te décris. Je vais être très très heureuse de travailler avec toi et aussi bien professionnellement qu'humainement, c'est un plaisir. Tu m'appelles quand tu veux.

  • Speaker #1

    Avec plaisir. Oui, il faut choisir les moments.

  • Speaker #0

    Après, on est tous tu connais, on est toujours abordés, de toute façon quand on ne peut pas répondre on ne répond pas c'est juste que on est occupé à faire autre chose et voilà, donc toi non moi j'adore je t'adore et je suis contente de travailler avec une femme, j'adore les hommes attention, mais je préfère travailler avec les femmes moi dirais moi qui essaye de me justifier j'adore surtout mon mari mais j'aime le fait que en tant que femme on puisse entreprendre qu'on n'ait pas de limites et qu'on ne concatène pas ou qu'on ne nous met pas dans une toute petite case et aujourd'hui pour moi les femmes elles ont les mêmes compétences que les hommes et vraiment c'est un plaisir un vrai plaisir de collaborer de travailler et de t'avoir dans mon cercle tous ceux qui n'ont pas d'expert comptable allez voir Marion Coste merci beaucoup un

  • Speaker #1

    grand merci pour ton écoute tu l'as compris avec ton expert conseil dans tes oreilles l'entrepreneuriat devient enfin accessible pour tous. Alors, si tu as un projet ou une idée qui dort depuis bien trop longtemps sur ton carnet ou dans ta tête, contacte-moi sur Facebook, Instagram ou LinkedIn pour enfin le rendre réel. Fais-toi ce cadeau ! Et si tu aimes ma créativité, dis-le-moi en me laissant un bon avis et un gentil commentaire. Nous, on se retrouve mardi prochain pour ensemble libérer ta charge mentale entrepreneuriale. A bientôt

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Bienvenue à toi ! Tu écoutes TON EXPERTE CONSEIL ! Le Podcast qui te fera aimer la comptabilité ! 


Hello, moi c’est Marion, Ton Experte Conseil !

🧠 Allégeuse de charges mentales entrepreneuriales

🎙️ Podcasteuse passionnée

💪 Exterminatrice de diktats sociaux


Tu l'as compris, je suis experte-comptable !  Mais ici, je serai donc ton Experte conseil pour vulgariser l’entreprenariat et le rendre accessible pour tous !  


Alors installes toi et profites de ce moment de légèreté !


🚀 Rappelle-toi : Ton business, tes règles. Et moi, je suis là pour t’aider à les écrire ! ✨


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue à toi. Tu écoutes ton experte conseil, le podcast qui va te faire aimer la comptabilité. Je suis Marion Coste et dans la vie, j'aime les défis. J'accompagne aussi les entrepreneuses et particuliers en allégeant leur charge mentale. Grâce à mon expertise, ma proximité et surtout, surtout, mon authenticité. Tu l'as compris, je suis une experte comptable. Pas comme les autres. Mais ici, et pour toi, je serai ton expert conseil pour vulgariser l'entrepreneuriat et enfin le rendre accessible pour tous. Alors, installe-toi et profite de ce moment de légèreté. L'argent, cet éternel mixou que l'on aime détester, mais dont on rêve tous de maîtriser les secrets. Aujourd'hui, on met les pieds dans le plat avec une experte en relation à l'argent. Si fixer tes prix te donne des sueurs froides, que tes finances te stressent, ou que tu te demandes comment ne plus courir après les pièces comme Donald derrière son oncle, reste bien avec nous. Que tu sois la tête d'une TPE, d'une PME, ou que tu bosses en solo, l'argent, c'est le nerf de la guerre. Je suppose que tu as souvent entendu parler de cette expression « l'argent est le nerf de la guerre » . Mais soyons honnêtes, gérer son argent, ce n'est pas qu'une question de chiffres ou de tableaux. C'est souvent et c'est surtout le miroir de nos croyances, de notre confiance en nous et de nos peurs. Et avant de mettre en scène Asnassi Zouber, je t'invite à écouter un autre podcast qui s'appelle « La histoire d'argent » de Fabrice Florent, qui personnellement m'a beaucoup aidé. dans ce domaine. Mais ici, et pour parler de cela, pour t'éclairer sur ce sujet, j'ai décidé d'inviter Asnassi Zouber, experte en relation à l'argent. Ensemble, on va explorer pourquoi l'argent te stresse, comment fixer tes prix qui respectent ta valeur et surtout comment passer d'un rapport compliqué à une gestion beaucoup plus sereine. Si pour toi, il n'y a pas de lien entre confiance en soi, relation à l'argent. et fixation de tes prix soient bien attentives. Et tu verras que la richesse, c'est parfois bien plus qu'un compte bancaire bien garni. Bienvenue Asnassi.

  • Speaker #1

    Merci Marion.

  • Speaker #0

    Pour entamer, pourquoi as-tu choisi de te spécialiser dans la relation à l'argent ?

  • Speaker #1

    Pourquoi j'ai choisi de me spécialiser dans l'argent ? Parce que je trouve que c'est un sujet en fait qui est universel aujourd'hui. On ne peut pas fuir, même si on vit en Amazonie largement, de même l'Amazonie. C'est quelque chose qui a un impact sur la vie des gens et je voulais aider les gens à être plus à l'aise avec ce sujet qui est des fois source de joie et des fois source de douleur pour certains. Tout dépend où on s'oppositionne et à quel moment de sa vie.

  • Speaker #0

    Je ne peux être que d'accord avec toi.

  • Speaker #1

    Je suis née à l'étranger, au Comores. J'ai choisi de devenir française. Ça fait quelques années maintenant que je sévis dans le domaine de la comptabilité de façon générale un peu partout en Ile-de-France. La comptabilité, c'est quelque chose que j'aime beaucoup et c'est aussi un parallèle avec le fait que j'ai choisi de me spécialiser dans l'argent parce que quand on est comptable, on est dans les entrailles de l'entreprise et on est au courant de tout ce qui se passe, aussi bien de façon positive que négative, et on contribue à restituer. page fidèle des flux d'argent et de l'activité de l'entreprise. Cette expertise m'a permis d'avoir créé ma boîte en février 2024 pour pouvoir parler d'argent de façon générale et de réconcilier l'argent surtout avec les contribuables de façon générale, mais aussi surtout les entrepreneurs qui commencent à être très nombreux dans notre pays.

  • Speaker #0

    complètement, surtout depuis le Covid et d'ailleurs j'aime beaucoup quand tu dis que tu spévies en comptabilité c'est vrai que personnellement je n'aimerais pas être qu'est-ce qu'on s'était dit la dernière fois ? t'es hyper carré, j'adore mais parfois je pense que c'est un peu complicado quand même oui,

  • Speaker #1

    je suis un peu dur Je suis très rigide de par la formation et de par le métier.

  • Speaker #0

    Mais ça ne retire pas tout ton côté humain, loin de là même, parce que sinon, ce serait triste. Et comme tu es souvent en contact avec des entrepreneurs, pourquoi la relation à l'argent et le fait d'avoir une relation saine avec l'argent, pour les entrepreneurs, est aussi difficile pour toi ? Ou dit autrement, quels sont les blocages les plus fréquents que tu observes ?

  • Speaker #1

    Alors, la relation avec les entrepreneurs qui est compliquée, c'est déjà… Alors, il y a plusieurs choses à savoir. C'est que quand on est… Moi, je distingue en fait les personnes en quatre catégories. C'est un peu bizarre de dire ça. Et ça me rappelle en fait le livre de Robert Kiyosaki qui distingue aussi pareil, qui fait cette distinction. Il dit qu'un salarié, un entrepreneur, un chef d'entreprise et un investisseur n'ont pas les mêmes schémas de pensée. Et en fait, notre croyance et la difficulté aux entrepreneurs face à l'argent, elle est liée en fait à ces quatre catégories. Et en fait, dans ces quatre catégories, le problème, c'est qu'un employé de base, quand il est salarié, il travaille en fait pour monter les échelons de façon horizontale. C'est-à-dire, il veut monter la source. Il commence, on commence petit et puis on ravit les échelons. Voilà, c'est comme ça que… On nous a appris, en tout cas dans la société, en tant que salarié. Et quand on est comme ça, et qu'on réfléchit comme ça, en fait, on attend, on fournit un travail contre un salaire. Donc là, c'est très simple, en fait, de comprendre ça, parce qu'on a une sécurité de l'emploi. Ça veut dire que tant qu'on fournit le travail pour lequel on a été embauché, on a le salaire tous les mois qui tombe. Voilà. Quand on devient entre... et qu'au départ, tous les entrepreneurs sont commencés presque à ne pas employer, quand on devient employé, on n'a plus cette sécurité de l'emploi, cette sécurité de l'argent régulier qui tombe sur notre compte tout le temps, tous les mois, de façon à l'ensemblement, tant qu'on est capable de fournir le travail dans lequel on s'est engagé envers l'entreprise ou le patron dans lequel on travaille. Et donc le fait de devoir payer... cet argent qu'on n'a pas et qu'on n'a pas de certitude, ça veut dire qu'il faut trouver des marchés, il faut trouver des clients, il faut vendre, peu importe la typologie. Et en fait, ça crée de l'incertitude. Et on se dit, mais est-ce que je vais être capable de trouver assez de clients qui vont me permettre de vivre, comme je disais, en tant que salarié ou de maintenir mon... Et c'est cette incertitude-là qui fait que, en fait, les entrepreneurs, ils ont une grosse difficulté à l'argent. et à leur schéma de pensée.

  • Speaker #0

    Est-ce que c'est pour ça qu'ils confondent le chiffre d'affaires avec le bénéfice et ou avec le solde qu'il y a sur leur compte bancaire ?

  • Speaker #1

    C'est ça, tout à fait. Et en fait, ils ont aussi le problème, c'est qu'aujourd'hui, on a deux types d'entrepreneurs. On a ce qu'on appelle, ça dépend des régimes fiscaux aujourd'hui, en fait, dans le statut juridique, on a ce qu'on appelle le micro-entrepreneur. l'auto-entrepreneur de façon générale. Alors celui-là, généralement, il quitte son emploi parce qu'il a envie d'être libre, parce qu'il a aussi peut-être un savoir-faire et qu'il a envie d'être autonome. Le problème, c'est qu'en gagnant cette liberté, on perd en fait cette sécurité financière. Et généralement, ceux-là, c'est ceux qui se débrouillent. Ils ont le plus de difficultés finalement de ce que je vois, parce qu'en fait, une fois qu'ils rentrent dans ce côté de « je suis mon chemin » , pour mon propre patron, je fais mes propres règles, j'établis mes prix. En fait, ils reçoivent leur argent. OK, très bien, ils ont fait la prestation, ils ont reçu l'argent. Et gèrent, en fait, leur entreprise comme ils géraient leur ménage, comme leur compte bancaire personnel. Parce qu'en fait, il n'y a pas de frontière entre les deux. Les deux sont assimilés. Et c'est là où devient le problème, parce que du coup, en fait, ils veulent payer leur... leurs besoins vitaux au quotidien par rapport à leur recherche quotidienne, mais en même temps, ils doivent continuer aussi à investir dans l'entreprise pour pouvoir continuer à travailler. Et souvent, en général, c'est plutôt un goulot d'étranglement. Ils travaillent très très dur pendant plusieurs années et finalement, ils finissent par se décourager et arrêter leur activité, pas par manque de volonté ou de clientisme, mais parce qu'ils ont une mauvaise gestion de leur argent, parce qu'ils le voient comme leur argent personnel qui est dans leur compte bancaire, comme quand ils étaient salariés. ils n'arrivent pas à distinguer les deux et ça se confond. Et c'est là où la plus grosse difficulté. Alors que généralement, ceux qui ont créé une entreprise avec un statut juridique un peu plus protecteur, c'est-à-dire qu'on a cette séparation de... Déjà des comptes bancaires, le compte bancaire de l'entreprise et le compte bancaire de la personne physique. Ça permet d'avoir une distinction beaucoup plus nette et du coup une question beaucoup plus éclairée. Ça ne veut pas dire que tous les gens qui créent une entreprise avec une forme juridique un peu plus protecteur, or auto-entrepreneur réussissent plus. Déjà il y a une amélioration en tout cas au niveau de la séparation des comptes bancaires. déjà. Et après... La difficulté aussi pour ces entrepreneurs, c'est vraiment de créer de la richesse, qu'ils puissent vivre aussi au quotidien. Et il faut aussi abandonner les schémas de pensée. En fait, quand on devient entrepreneur, il faut abandonner les schémas de pensée de la sécurité, qui ne sont pas les mêmes. Ce ne sont pas les mêmes codes quand on est salarié, qu'on veut monter des échelons. Ce ne sont pas les mêmes compétences, je dirais plutôt, que quand on veut devenir chef d'entreprise. ou son propre patron pour créer de la richesse et créer de la valeur. Et donc, il faut souvent, les entrepreneurs se sentent un peu seuls et ils sont face, ils sont pas cons oui, mais ils sont face à eux-mêmes finalement. Et il n'y a plus cet aspect protecteur de l'entreprise quand on est salarié, on a un juriste, on a le comptable, on a le commercial, on a l'assistante de direction. Ces gens-là, ils ont tous un savoir qui nous entoure et en même temps, en fait, sont faits partie d'un tout. Quand on devient chef d'entreprise,

  • Speaker #0

    on a ce tout là mais il faut le recréer et c'est là la difficulté tout à fait d'ailleurs j'en profite pour rappeler quelque chose et je pense que tu seras d'accord avec moi même si on est en micro il faut absolument avoir un compte bancaire séparé pas forcément un compte bancaire pro voilà mais un compte bancaire séparé c'est ça et d'ailleurs c'est plutôt un compte dédié que pro parce que

  • Speaker #1

    On est toujours assimilé, on est toujours mélangé à son entreprise en tant qu'auto-entrepreneur. C'est vrai que je suis d'accord avec toi, déjà, c'est le B à bas, de base.

  • Speaker #0

    Et puis, la micro-entreprise n'a pas vocation à durer longtemps. Elle est là pour tester le marché. De toute façon, tout le monde a besoin de sécuriser aussi son foyer. Donc, le passage en société est aussi extrêmement important.

  • Speaker #1

    C'est une obligation.

  • Speaker #0

    Exactement. Mais du coup, dans ce que tu me dis, on a parlé du fait du passage du salariat à l'entreprenariat. Oui. J'ai une question pour toi. Est-ce que le chômage est finalement une bonne ou une mauvaise chose ? Pour qui ? Pour un salarié, une femme qui passe par soif de liberté à l'entreprenariat.

  • Speaker #1

    Bien sûr, c'est une bonne chose parce que... Le chômage, ça permet en fait de pouvoir, alors tout comme le statut d'entrepreneur qui permet en fait de faire le test, si je puis dire, le test de son idée, de son activité avant de passer en entreprise ou en société, parce que c'est matriculé dans ce sens-là, le chômage est un très bon tremplin et en fait permet à des personnes qui ont des… des charges ou des obligations familiales ou même une personne qui n'aurait pas d'obligation, enfin, qui n'aurait pas d'enfant en termes de situation matrimoniale de s'en sortir, ça lui permet de pouvoir payer ses charges courantes tout en ayant l'esprit plus léger pour pouvoir développer son entreprise à côté plus sereinement. C'est vrai qu'au départ, la première année, elle est très difficile d'engendrer assez de... le chiffre d'affaires pour pouvoir se payer. Beaucoup d'entrepreneurs, la première année ou la deuxième année, se versent aucun revenu. Et c'est vrai que le fait d'avoir le chômage, moi je suis partisan en tout cas, et j'espère que c'est quelque chose qui va être maintenu très longtemps, en tout cas par le gouvernement, et je les encourage à faire ça, parce que du coup ça permet de sauter le pas, en fait, pour les gens qui ont envie de sauter le pas de l'entreprenariat, mais qui se disent, bah oui, mais j'ai une charge, j'ai un crédit à payer, j'ai une maison, j'ai des enfants. Comment je fais ? C'est une idée comme ça que je veux, mais je ne veux pas gagner tout de suite. Si je touche 3 000 euros par mois, je ne vais pas gagner tout de suite 3 000 euros. C'est vrai que même si le chômage, il y a une diminution des revenus qui se fait automatiquement, mais permet de sécuriser au moins la famille pendant un an et demi. Maintenant, c'est 18 mois. On ne s'est pas cessé.

  • Speaker #0

    C'est passé à 15, je crois.

  • Speaker #1

    Maintenant, c'est passé à 15. J'ai un petit peu peur aussi de certaines lois fiscales qui passent de plus en plus, qui sont de plus en plus restrictives et qui sont dommages parce que du coup, ils empêchent un peu la créativité des potentiels des gens. Mais en tout cas, c'est une très bonne chose. En tout cas, c'est un tremplin, ça évite de faire des crédits. Et même, le pôle emploi permet aussi de constituer un capital pour sa société. Aujourd'hui, en France, on a la possibilité d'utiliser l'ACRE quand on s'inscrit et de pouvoir avoir le versement en deux fois de cet argent, en tout cas du pôle emploi. On se travaille, ça dépend maintenant, on va changer tellement de noms, pour pouvoir en fait constituer un capital et puis se lancer, on va dire, un peu plus sereinement. Voilà.

  • Speaker #0

    Le fait de toucher le chômage ne fait que retarder l'inévitable, c'est-à-dire… Oui,

  • Speaker #1

    je vois pourquoi tu dis ça. Je vois très bien pourquoi tu dis ça. C'est vrai que ça retarde l'inévitable et on se met dans un petit cocon en disant j'ai le temps. Je vois ce que tu veux dire. J'ai le temps, j'ai un an et demi, j'ai 15 mois maintenant, donc j'ai le temps de faire des clientèles et tout. Oui et non. Je pense que c'est important quand même. d'avoir ça, ça retarde un petit peu et ça permet aussi de mieux constituer sa trésorerie. Ça veut dire que quand on a un an et demi pour constituer une trésorerie, pour pouvoir se payer, c'est quand même mieux que de se dire que j'ai que deux mois, déjà.

  • Speaker #0

    Tout à fait.

  • Speaker #1

    Après, c'est vrai qu'il ne faut pas oublier qu'on a cette échéance-là au bout d'un moment où on va être lâché dans la nature et on n'a plus rien. On n'a plus de pôle emploi, on n'a plus d'aide. On n'a plus rien et il faut que l'activité suffise à nourrir sa famille et puis continuer à faire avancer l'entreprise. Et c'est là où les choix en tant que chef d'entreprise sont importants qui vont permettre de faire ça et de se réajuster, effectivement. Et je suis d'accord avec toi qu'il y a quand même un petit warming à poser, ne pas se laisser vivre durant cette période de chômage. Et au dernier moment, se réveiller en le sursaut en disant « Ah là là, mais je n'ai pas assez travaillé et je ne sais pas comment faire » . De toute façon, il y a deux risques. Soit l'entreprise ferme parce que vous n'avez pas assez de liquidités, vous n'avez pas assez de marché, vous n'avez pas assez de travail, ou soit tout simplement vous retournez dans le salariat parce que la vie est telle qu'elle est, on n'a pas beaucoup de choix, pas beaucoup d'alternatives sur ce point-là.

  • Speaker #0

    Exactement. Mais moi, ce que je vois aussi très régulièrement, c'est Et je peux en parler parce que je vais moi-même ne plus avoir de chômage bientôt. On a la petite phase de stress en se disant, même si on a un compte bancaire bien garni, est-ce que ça va suffire ? Et clairement, est-ce que mon fils va manger des pâtes à l'eau ou des pâtes au beurre ?

  • Speaker #1

    Alors déjà pour le fils, quoi qu'il arrive, il s'adaptera parce que c'est le propre de l'enfant. c'est de s'adapter à l'environnement dans lequel il est. Donc s'il n'a pas le choix, il mangerait des pâtes à l'eau et puis voilà. Et puis pour les pâtes au beurre, j'ai envie de dire que d'un côté, l'être humain est capable de déployer de plein de capacités que quand il est au pied du mur. Donc en fait, en réalité, quand on veut des pâtes au beurre, au bout d'un moment, en fait, on arrête de procrastiner. Et en fait, on y va vraiment et là, on travaille dur. Après, il ne faut pas oublier que les entreprises, alors toi, Marianne, tu es expert comptable, donc c'est quelque chose qui se développe petit à petit avec un portefeuille, mais il y a des secteurs d'activité. En fait, on ne peut pas prévoir les allées du marché, de la vie. d'événements climatiques et qu'on peut avoir très bien une entreprise très prospère et puis du jour au lendemain, on perd comme on a pu voir avec le Covid ou certaines activités. Donc ça aussi, ça fait partie de l'entrepreneur, c'est qu'on mise, c'est un peu de la loterie. On essaye de faire certaines choses, mais on n'est jamais garantis de ce qu'on peut avoir, d'où l'incertitude des entrepreneurs parce qu'on n'est sûr de rien. Et de toute façon, la vie d'une entreprise, c'est justement les aviables du marché. et puis aussi le travail fourni au quotidien petit à petit.

  • Speaker #0

    Avec un peu de chance aussi quand même.

  • Speaker #1

    Voilà, oui.

  • Speaker #0

    Et au fil des rencontres.

  • Speaker #1

    C'est ça.

  • Speaker #0

    Et d'après toi, est-ce que finalement, est-ce que la notion de la richesse influe-t-elle sur Ausha pros et financiers ? Oui,

  • Speaker #1

    je crois totalement. Quand j'ai créé Ipsum Budget, la première chose qu'on m'a dite, c'est ton idée est bien, mais personne ne va accrocher à ça. Dans quel sens je dis ça ? Parce que pour moi... même si j'étais une comptable accomplie et que je gagnais plutôt correctement ma vie, le fait de créer une entreprise qui coach ou qui parle d'argent pour les entrepreneurs ou le contribuable, monsieur, madame, tout le monde, est une idée assez farfelue parce qu'aujourd'hui, on se dit qu'on a des applications, on peut tout faire. Pour moi, la richesse, ce n'est pas juste un chiffre. Si vous dites à quelqu'un « tu veux combien d'argent ? » Il va te dire un million, deux millions, un milliard. Pour moi, la richesse, c'est de pouvoir, en tout cas ma définition de ma richesse, c'est de pouvoir gérer mon temps comme je le souhaite. Et puis, pouvoir souvenir à mes besoins, à mes envies et mes besoins. C'est ça ma richesse. Je n'ai pas de montant à donner à ça. Parce que c'est compliqué de quantifier une vie en réalité. Aujourd'hui, si je dis à quelqu'un, je te donne 10 000 euros de salaire, il va dire super. Mais peut-être que dans 20 ans, je vais lui dire, je te donne 10 000 euros de salaire, il va dire, donne-moi 20 000. Pourquoi ? Parce qu'en fonction de l'inflation, du niveau de vie et de ce qui va se passer, ça ne va pas avoir la même signification. Pour lui, il va faire un rapport entre ce qu'il peut. le montant de la somme et ce qui peut s'offrir avec cet argent. Donc, effectivement, la vision qu'on a de la richesse est très importante et influe en fonction des personnes.

  • Speaker #0

    Du coup, à t'entendre, j'entends que tu es en paix avec la relation à l'argent, mais est-ce que c'est possible d'être en paix avec l'argent sans pour autant avoir un compte bancaire garni ?

  • Speaker #1

    Oui, tout dépend de ses attentes dans la vie. C'est-à-dire qu'il y a des gens aujourd'hui, c'est vrai qu'on est dans une société ultra, enfin, capitaliste, mais avec de la surconsommation, ça veut dire qu'on crée des faux besoins. Typiquement, moi, ce que je constate toujours sur le terrain, c'est que souvent, quand je rencontre un client, on me dit « j'ai pas d'argent » . Tous mes clients me disent « j'ai pas d'argent » .

  • Speaker #0

    Est-ce que ça veut dire ? Ça ne veut rien dire.

  • Speaker #1

    Il me dit « je n'ai pas d'argent, c'est dur » . C'est vrai que c'est important parce que ça veut dire que la définition de leur richesse, il faut la comprendre, c'est quoi leur richesse. Pourtant, je rencontre des gens qui gagnent plus de 10 000 euros par mois et eux aussi vont me dire « je n'ai pas d'argent » . Je rencontre celui qui touche 1500 euros, il va me dire « je n'ai pas d'argent » . Donc, tu vois, ce n'est pas la somme finalement qui importe quand les gens disent ça. C'est qu'ils disent que par rapport à ce qu'ils veulent, eux, au quotidien, et le niveau de vie qu'ils voudraient attendre, ce n'est pas assez pour eux. Donc, ne j'ai pas d'argent, ma capacité par rapport à ma perception de l'argent, elle va changer. Et qu'est-ce que je voulais dire ? Il y a quelque chose qui est un peu nos décisions par rapport à l'argent influent par rapport à ce qu'on entend. Parce que si vous vous dites dans votre tête, j'ai pas d'argent, ça veut dire qu'on a des pensées limitantes.

  • Speaker #0

    L'argent ne viendra pas.

  • Speaker #1

    Et quand on a des pensées limitantes, on est souvent, on est plus enclin à se plaindre parce que le patron nous a pas augmenté, parce qu'on voudrait gagner plus, parce qu'on se dit, quand le patron refuse de nous donner notre matérialisation, Moi, si c'est comme ça, je m'en vais. Mais personne ne se dit, est-ce que ce que je demande… Alors, des fois, c'est justifié, des fois, non. Et je pense que la plupart du temps, c'est non. Parce que pourquoi ? Parce qu'en fait, les gens ne se disent pas, est-ce que ce que je fais avec mon argent, c'est réellement… Je fais des choix en conscience avec ces paroles. Et en fait, on vit en mode automatique par rapport à la surconsommation, au fait qu'on soit une société de capitalisme, tout simplement. On se crée des besoins qu'on n'a pas besoin. On achète des choses qu'on n'a pas besoin. En fait, un garage, aujourd'hui, vous allez dans le garage de quelqu'un, vous ouvrez, c'est un cimetière d'objets. Il y a énormément d'objets. Et en fait, peut-être sur l'ensemble du garage, il n'y a peut-être que 5% de ce qu'il y a dans ce garage, qui est énormément utilisé. Alors, ça peut être des choses saisonnières, vous allez me dire ça. Oui, mais même, je mets quand même 5%. Parce qu'au final, en fait, c'est une accumulation d'objets. Parce qu'aujourd'hui, on nous dit que pour être heureux, il faut posséder. Alors que pour moi, selon ma richesse et ma définition de la richesse, pour être heureux, il faut être bien avec soi-même. Et après, l'argent vient après. Et c'est quelque chose qu'on ne peut pas se soustraire dans ce monde, mais l'argent n'est pas une fin de fois. Donc, ce n'est pas le montant de l'argent qu'on gagne qui fait qu'on est plus heureux ou pas, en tout cas pour moi, mais c'est surtout la vision qu'on a de l'argent et de ce qu'elle nous permet de faire. Donc oui, ça influe sur mon comportement, parce que, comme je vous ai dit, d'autres vont quitter leur emploi parce qu'ils veulent gagner plus. Mais ils ne se demandent pas vraiment, est-ce que j'ai besoin de gagner plus parce que c'est la société qui me pousse à vouloir gagner plus ou est-ce que j'en ai réellement besoin ? Après, un compte bancaire bien garni, tout le monde en rêve, ce n'est pas le problème. Voilà.

  • Speaker #0

    Est-ce que ce ne serait pas plutôt l'image fantasmée de ce que voudrait faire la personne, avoir la personne, que ce soit elle consciemment ou des dictates de la société ? Et du coup... ce ne serait pas aussi lié à l'estime de soi, c'est-à-dire à la valeur qu'on se donne à nous-mêmes. Par exemple, moi, salariée, j'estimais ne jamais être assez bien payée par rapport à ce que je faisais, par rapport à mon application, etc. Spoiler, le salariat versus l'entrepreneuriat, moi, je fais le parallèle, pour moi, c'est la même chose, parce que d'un côté, mon boss c'était les associés du cabinet et maintenant ce sont mes clients et mon fils qui a besoin de manger tous les jours je

  • Speaker #1

    suis d'accord mais en fait le problème c'est que avant l'ère de la surinformation aujourd'hui on est dans l'ère de l'information moi je dirais plutôt la surinformation les gens ils sont comparés par rapport à leur style 2 était comparatif à leurs voisins c'est à dire que on sort dehors ou sur de l'appartement regarde le voisin et compliquait le voiture il est parti chez Auchan il est parti chez Carrefour faire ses courses il est parti au marché ça permettait un peu d'asseoir et le métier le titre du métier qu'on avait socialement nous faisait voilà son été médecins, avocats, instituteurs avant, c'était des métiers assez valorisants. Aujourd'hui, déjà, on est à l'ère de la surinformation et en fait, on a accès au reste du monde. Et en fait, au lieu de se comparer juste à son voisin à droite ou à gauche, on se compare au reste du monde. Et en fait, on a aussi un phénomène par rapport à la, comment on appelle ça, aux réseaux sociaux, où en fait, on regarde... des stars, et on regarde tous ces gens-là, on se dit, mais en fait, quand je regarde ma vie, en fait, elle est nulle. Finalement, en fait, je me satisfais de 2000 euros par mois, mais en fait, moi, je n'ai rien compris. Je ne peux pas aller au Bahamas faire des vacances, je ne porte pas le dernier pantalon à la mode, je n'ai pas mis le dernier gloss, et donc, en fait, on est dans une comparaison mondiale. qui fait que les gens, en fait, ils ressentent une certaine insatisfaction et un certain mal-être envers eux-mêmes, en fait, parce qu'ils se comparent au reste du monde. Et ça, c'est très compliqué aussi par rapport à l'image aujourd'hui de la confiance en soi et le fait d'être bien avec soi-même.

  • Speaker #0

    Surtout à l'ère d'Instagram et de TikTok.

  • Speaker #1

    surtout que si on voit un genre de chose extraordinaire, on voit quelqu'un qui est fort, je me dis, mais attends, moi j'ai 35 ans, j'ai une Tungo, donc en fait, qu'est-ce que j'ai raté dans ma vie ? Ça veut dire que je suis nulle, c'est-à-dire que je n'ai pas fait les bonnes études, je n'ai pas les bons parents, je n'ai pas les bons amis, et en fait, on se remet à douter de soi-même constamment et à perdre confiance en soi.

  • Speaker #0

    Et comment, qu'est-ce que tu peux conseiller pour justement travailler sur... cette connexion argent-estime de soi et au contraire pour que les entrepreneurs se sentent plus en confiance ?

  • Speaker #1

    Je pense que déjà, avant de se lancer dans l'entreprenariat, il faut bien se connaître. C'est important de bien se connaître, de s'analyser en tant que personne et de dire aujourd'hui qu'est-ce que je pense déjà de moi-même. Mon niveau de vie, est-ce que je me satisfais ? Est-ce que je satisfais moi-même ? Comment je me sens ? C'est important déjà de faire un état de lieu de son état mental et de ce qui est important pour nous.

  • Speaker #0

    Ce qui est important pour toi, Marion, ce n'est peut-être pas ce qui est important pour moi. Tout dépend. L'estime de soi, avant de commencer dans l'entrepreneuriat, c'est bien de se poser la question où est-ce que j'en suis avec moi-même ? C'est quelque chose que personne ne fait aujourd'hui et c'est très difficile parce que la confiance que vous avez en vous dépend de la réussite de votre entreprise en réalité, en tant qu'entrepreneur. C'est quelque chose qui est primordial. Et donc, si on ne sait pas faire ça, parce qu'on n'a pas appris, Moi, je conseille d'aller trouver un coach. Moi, personnellement, j'ai fait appel à un coach qui m'a aidée à enlever toutes les pensées limitantes que j'avais depuis des années que j'ai construites. J'ai mis des années à construire et qu'il fallait d'abord défaire. Et ça, c'est important de faire ce travail-là intérieur parce que ça m'a permis de recentrer mon rapport à l'argent. à la sécurité, parce qu'il ne faut pas oublier que quand on se lance, on perd la sécurité de l'emploi. Et en fait, aussi, la confiance en soi. En fait, on est qui ? Comment on se sent ? Quel est notre stégie ? Et en fait, j'ai fait ce travail-là pendant six mois. Voilà. Et je l'ai fait... J'ai payé. En fait, c'est un investissement. J'ai investi en moi-même. En fait, dans ma capacité d'avoir confiance en moi. Et c'est un travail que je conseille à tous les entreprises. entrepreneurs, en tout cas, même ceux qui se sont déjà lancés de faire, parce que c'est très important d'avoir de l'estime pour soi-même. Et ça donne de la confiance. Et ça permet, en fait, de faire un rapport aussi à la réussite qui est différente. Pour moi, c'est le plus, plus, plus, plus important. Au-delà de l'argent, des chiffres, de comment on va faire. Quand on est bien dans sa tête, on a de l'énergie. Quand on se réveille le matin. Et le pourquoi je veux faire de l'entrepreneuriat. C'est important. Pourquoi on se lève le matin pour faire des choses ? C'est très important. Donc, trouvez votre pourquoi. Il est différent selon tout le monde. Trouvez le pourquoi en faisant de l'entrepreneuriat. Une fois qu'on a réuni la confiance en soi, et on se connaît, et on sait pourquoi on veut faire ça, il ne reste plus qu'à faire le comment. C'est là qu'on va déployer l'énergie nécessaire, en fait, pour pouvoir concrétiser son rêve ou ses projets.

  • Speaker #1

    Et j'adore ce que tu me dis, je ne peux être que d'accord, surtout que je fais régulièrement des posts sur le fait que, pour moi, la thérapie ou le coaching devrait être obligatoire au moins la première année d'un lancement de business. Si c'est avant, c'est encore mieux. Mais oui, parce qu'on a plein de schémas hérités à déconstruire. Et... Je vais rebondir sur une autre question qui est justement comprendre ce que tu me dis que notre éducation et notre histoire familiale, salariée, etc. jouent un rôle clé dans notre relation à l'argent.

  • Speaker #0

    Oui, ça joue un rôle clé. Et puis même, il faut savoir qu'aujourd'hui, le rapport à l'argent, c'est une histoire familiale. En fait, quand on est petit, on regarde ses parents faire. Ça veut dire que tout dépend de ce que nos parents disent. Si vous avez des parents qui disent « Ah, j'aimerais bien faire ça, mais je ne peux pas me le permettre » , vous avez des parents qui ne se posent pas de questions avec l'argent, c'est-à-dire qu'on n'en parle pas, il y a des familles où on ne parle pas d'argent. Il y a des familles, en fait, on est un panier percé, on voit sa mère ou son père, et vous essayez de jongler le budget, le fin de mois, tout ça. En fait, ce qu'on voit quand on est petit par rapport à la gestion de l'argent ou le quotidien, nous forge en fait. C'est comme ça qu'on voit notre rapport à l'argent. Ça veut dire que quand même, notre éducation joue beaucoup de rôle là-dessus. C'est-à-dire que quand on devient un jeune actif, c'est-à-dire qu'on a appris ça petit, nos parents nous ont nourris comme ils pouvaient, que ce soit du pâtes, du beurre, s'il y avait un peu de viande, ou des fois… les pâtes on les cherche, de temps en temps on va les chercher. Et donc tout ça, ça nous construit par rapport à l'argent. Quand on va à l'école, et c'est ce que je dis à mes clients, quand j'ai ouvert Ipsum, j'essaie d'abord de demander aux gens qu'est-ce que vous connaissez de l'argent ? À part la monnaie, le fait d'acheter, mais qu'est-ce que vous en connaissez ? Et en fait, quand on apprend, on apprend plein de choses, ABC, on va à l'école et tout, mais personne, il n'y a pas d'école qui nous apprend à gérer notre argent. Et donc, la façon dont on gère notre argent, c'est ce qu'on a vu quand on était enfant. On le gère un peu comme nos parents, où des fois, il y a très peu de personnes qui sortent du schéma des parents. Ça arrive, heureusement, mais très peu de personnes. Et en fait, après, ça va être quand vous allez vous mettre en couple. Souvent, les gens, quand ils se mettent en couple, ils vont des fois soit adopter la façon de penser de leur conjoint par rapport à l'argent, ou ça va être des compromis, ou soit ils vont rester bloqués sur leur façon de faire. Ça crée souvent des conflits dans le couple, l'argent. Parce que tout le monde a une façon, a eu des parents différents, et du coup a vu une façon de gérer son argent de façon différente. Et c'est pour ça qu'il faut déconstruire ce qu'on a vu de nos parents pour se reconstruire ce qu'on voudrait faire. Et c'est là où Ipsum et mon entreprise, on vient, parce que les gens, quand ils me disent « je ne peux pas me permettre » , des fois je leur dis « je ne suis pas d'accord avec vous, vous pouvez vous permettre » . Et je leur apprends en fait à dire ça c'est grave, ça c'est pas grave, ça on peut le faire autrement. Tout dépend de ce qu'on veut faire réellement et de nos vraies envies. On veut mieux gérer son argent, quel est l'objectif derrière ? Si on veut envoyer ses enfants dans une école supérieure, si on veut avoir une meilleure qualité de vie, si on veut avoir une meilleure santé, si on veut avoir du temps libre, tout dépend. Le rapport à l'argent va être construit comme ça. Et donc aujourd'hui... Il n'y a pas d'école, on apprend tous beaucoup de choses. Marianne, tu es expert comptable, moi je suis comptable, je fais des signes dans la société. On pourrait parler avec des notaires, des avocats, des éboueurs. Et au final, il n'y a pas d'école qui nous apprend à comment gérer. On a notre chiffre de paie, on a notre salaire, et puis on est libre, accès, de gérer cet argent comme on le souhaite. Il n'y a pas de guerre de fond. C'est pour ça qu'on retrouve des gens qui sont très très riches. et des gens, finalement, qui finissent SDF alors qu'ils avaient des postes, ils ont des connaissances. Donc, c'est parce que personne n'a eu une communication très claire sur l'argent et qu'est-ce qu'on pouvait en faire.

  • Speaker #1

    Et quel signe tu devais écrire le B.A.B.A. de la relation à l'argent ? Quel serait-il ?

  • Speaker #0

    Pour moi, déjà, le B.A.B.A. ce serait déjà de comprendre que l'argent, c'est juste un outil. Alors, il ne faut pas le diaboliser parce qu'on en a besoin. Aujourd'hui, dans une société, dans un pays comme la France, on en a besoin. Une personne peut vivre, se prétendre vivre sans argent. C'est quasiment impossible. Moi, je ne sais pas. Même un système de trottinette, c'est très, très compliqué. Moi, je fais, je cultive mes légumes, mais j'ai quand même besoin d'argent pour payer ma taxe foncière.

  • Speaker #1

    Voilà.

  • Speaker #0

    Si je suis locataire...

  • Speaker #1

    Tu ne peux pas encore la vendre avec des carottes.

  • Speaker #0

    Voilà. Si je suis locataire, j'ai besoin d'argent pour payer mes légumes. propriétaire voilà alors je peux me dire je ne prends plus d'électricité je mets des bougies très bien il y en a qui le font encore mais dans tous les cas quoi qu'il arrive on a quand même besoin au bout d'un moment in fine on a quand même besoin d'avoir de la liquidité voilà de l'argent donc étant donné qu'on est on est obligé de vivre dans un système comme ça on peut diminuer l'impact de cet argent sur notre quotidien le montant en tout cas Mais on ne peut pas se soustraire à ça, à une société moderne. Et le conseil que je donne déjà, c'est de ne pas diaboliser l'argent. C'est le mieux, le bien, le mal, on en a besoin. C'est un outil, j'appelle ça un outil. C'est un outil qui nous permet forcément d'être des fois plus confortable, de nous soigner, des choses comme ça. Et déjà, de comprendre que c'est un outil. Deuxièmement, cet outil... quel impact elle a sur mon quotidien en fait. Qu'est-ce que je veux ? Qu'est-ce que moi j'attends de la vie ? Si votre objectif dans la vie, c'est de dire je veux gagner juste beaucoup d'argent, le fait de vouloir gagner beaucoup d'argent ne permet pas de gagner beaucoup. C'est ça. Le pourquoi n'est pas assez fort. Il faut avoir des valeurs peut-être un peu plus que ça. souvent, c'est que les gens veulent gagner beaucoup d'argent parce qu'ils veulent une meilleure qualité de vie. Voilà, c'est ça. C'est quoi ? C'est un peu de ça.

  • Speaker #1

    Beaucoup d'argent, ça ne veut rien dire.

  • Speaker #0

    Voilà, c'est ça, exactement. Et donc, moi, ce que je donnerais comme conseil, c'est petit 1, l'argent, c'est un outil. Petit 2, quel est ce que j'attends de la vie aujourd'hui ? C'est ça, le vrai objectif. Qu'est-ce que j'attends de la vie ? Et après, de voir, est-ce que mes choix au quotidien, dans ce que j'attends de la vie, dans mes objectifs personnels, dans mes choix par rapport à l'argent, tendent vers cet objectif-là, on m'en éloigne. Je ne sais pas si je me fais comprendre. Parce qu'en fait, en réalité, je suis un être humain, je suis sur Terre, qu'est-ce que j'attends, moi, de cette vie ? Je veux me marier, je veux des enfants ? Non, ce que je veux, c'est voyager. Non, ce que je veux, c'est faire de l'humanitaire. Non, je veux être confortable. Et en fonction de cet objectif, Imaginons que je dis, mon objectif, c'est d'acheter une maison. Voilà, je suis en couple, je voudrais acheter une maison avec mon mari. Vous gagnez votre salaire, vous êtes salarié, vous touchez votre argent. Si vous passez votre temps à voyager avec tout ce que vous avez, vous gagnez, c'est sûr que vous n'arriverez jamais à acheter, on est d'accord. Vous pouvez aller dire aux voisins, la chance, j'irai voir Mario, je dirai, la chance, tes propriétaires, je dirais moi, je dirais la chance, moi aussi j'aimerais bien avoir une maison. Comment dépenses-tu ton argent ? Est-ce que tu le dépenses dans l'objectif d'acquérir, d'acheter ta maison ou tu continues toujours à regarder ce que la société te dit que tu devrais faire, peut-être voyager, il n'y a rien de mal à voyager. Mais en tout cas, si son objectif personnel, c'est d'acheter une maison, ce n'est pas en achetant des billets d'avion ou en achetant des billets de train tous les jours, on est en vacances ou… que tu vas pouvoir atteindre cet objectif. Donc, il faut être en adéquation entre ces objectifs et les moyens, l'outil de l'argent qu'on fait. Voilà, c'est aussi simple que ça.

  • Speaker #1

    Et pour revenir à l'entrepreneuriat, quelle est ton opinion sur le fait que beaucoup d'entrepreneurs ont du mal à fixer leur prix ? Parce qu'ils ont en tête leur objectif, ils ont fait leur… leur business plan pour ressortir suffisamment de salaire pour pouvoir payer cette maison. Mais ils n'arrivent pas à fixer des prix. C'est hyper compliqué de fixer des prix.

  • Speaker #0

    Alors,

  • Speaker #1

    le problème est qu'entrepreneurs,

  • Speaker #0

    quand on devient entrepreneur, des fois, c'est souvent sur des postes un peu autodidactes. Je vais dire que, par exemple, je donne l'exemple de moi. et de mon entreprise d'Ipsos. Il y a plein de coachs pour le sport, pour la nutrition, pour la vie ou en éducation. Il y a plein de métiers, mais en fait, moi, dans ce que je fais, je réunis plusieurs savoirs. Ça veut dire la comptabilité, le coaching, la psychologie, l'argent, la gestion de patrimoine. Voilà, je fais plein de choses un peu différentes. On va dire que… C'est une réinvention. C'est peut-être présentieux de ma part, mais je tends à croire que ce que je fais, c'est un peu différent de ce qu'on voit en tout cas habituel. C'est-à-dire de vouloir aider les gens à s'enrichir et atteindre leurs objectifs. Et donc, quand j'ai voulu faire ça, la première question que je me suis posée, c'est déjà, est-ce que mon idée fonctionne ? Est-ce que ça intéresse quelqu'un ? Parce que pour qu'une entreprise puisse voir le jour, il faut qu'il y ait un marché. C'est ça la vraie définition. Pour créer une entreprise, il faut qu'il y ait un marché. Donc la vraie question, c'est de se dire, est-ce que sur ce que je veux faire, si je suis carleur, c'est simple. Il suffit d'aller toquer chez quelqu'un et lui dire, écoute, est-ce que tu veux poser du carrelage ? Moi, je suis prêt, j'ai un savoir-faire, je veux te poser du carrelage. Mais quand je me suis lancée, et là, pour le carrelage par exemple, on peut se dire… On va regarder à peu près, on a peut-être une grille, c'est un métier qui est connu depuis des années, on peut connaître à peu près la grille tarifaire de combien coûte un mètre carré pour du carrelage. Par contre, pour un métier comme le mien qui est sur du conseil, du coaching et puis du développement aussi un peu de soi, parce que j'essaie de, je demande aussi à mes clients de grandir, je fais bien mes livres, je fais pas mal de choses, c'est difficile de le quantifier parce que je n'ai pas d'exemple propre, je ne sais pas comment le quantifier. C'est de savoir, c'est de se dire, est-ce que ce prix-là, quelqu'un va acheter cette prestation ? Je ne suis pas connue, je suis méconnue. Les gens ne comprennent pas au début ce que je fais. Il faut que je l'explique. Moi aussi, il faut que je me trouve aussi dans ce que je veux offrir aux gens parce que je ne peux pas tout donner non plus. Et donc, en fait, il y a quand même une petite recherche en fonction des rencontres, des gens, le fait de tester. En fait, au début, on a du mal à fixer des prix parce qu'on n'a pas encore testé. Et on ne sait pas combien de temps. Moi, par exemple, ça m'a pris un peu de temps, on va dire six mois, à me dire, je passe tant de temps sur un dossier, avec des clients. Est-ce que le prix que j'ai donné au départ, parce que je fais des forfaits, est en adéquation avec le temps que j'ai fourni, avec le travail que j'ai fourni ? Des fois, je me suis trompée. Non. Des fois, j'ai plus travaillé que ce que j'ai fait facturer. Toi, Maria, expert comptable, tu me diras, c'est nul à ce n'est. Il faut que tu t'améliores sur tes marges. Quand tu vends un objet, c'est facilement quantifiable parce que tu vois le prix d'achat, le prix de vente. Quand il s'agit de temps, c'est beaucoup plus compliqué de quantifier son temps et la valeur de son temps. Donc, oui. Je peux comprendre. Et puis, il y a aussi un petit peu aussi le fait d'avoir peur de ne pas avoir de marché, de ne pas avoir de clients. En fait, on prend tout ce qu'il y a à prendre parce qu'on a peur de ne pas gagner assez d'argent en réalité. C'est pour ça que les entrepreneurs, ils ont énormément de mal à fixer leur prix. Généralement, en tout cas, moi, personnellement, je suis toujours en phase de développement, tu vois, sur mes tarifs. Voilà. C'est plus affiné. Ça fait moins d'un an que j'ai fait une somme, presque, en février, ça prendra un an. Je suis déjà un peu plus en paix, en tout cas, avec les tarifs. On peut mieux faire, voilà. On peut mieux faire au niveau des marges, tout ça. Mais je suis très reconnaissant et je remercie mes premiers clients d'avoir été patients avec moi. Et puis, je suis aussi indulgente avec moi parce qu'un entrepreneur, c'est fait que de ça, d'erreurs. et des rectifications.

  • Speaker #1

    Complètement. Et surtout que le fait de fixer ses prix, c'est effectivement une notion, pour moi, c'est vraiment, on se prend des petites baffes parce que quand ça nous renvoie directement à notre propre valeur, ce qui est hyper compliqué, mais il ne faut pas oublier que déjà, le jus de cerveau est hyper difficile. à quantifier alors que quand tu prenais l'exemple d'un objet j'ai en face de moi une tasse j'achète une tasse je sais que déjà pour la vendre entre 2 et 2,5 pourrait ressortir être rentable avec les différents coûts annexes autre que l'achat de la tasse mais le jeu de cerveau c'est pas palpable et puis

  • Speaker #0

    Et puis, après, il y a aussi une notion qu'aujourd'hui, moi, j'ai beaucoup de clients qui me disent, « Ah oui, mais vous savez, il peut y avoir des gens qui vont me dire, ça, on peut le trouver sur Internet, ces informations. » Et j'ai beaucoup de clients, je leur dis, « Très bien, allez-y sur Internet, utilisez Google au maximum, faites ce que vous avez à faire. » Mais généralement, ils reviennent gentiment, ils me rappellent, ils me disent, « Asna, En fait, il y a plein de choses, je ne comprends rien, c'est mélangé dans ma tête, je ne sais plus ce que je dois faire. Et c'est là où, en fait, on se rend compte que ce n'est pas parce qu'on a de l'information. C'est pour ça que je dis qu'on est à l'ère de la surinformation. Ça veut dire qu'on s'est retraité l'information. Et ça, ça demande quand même un savoir-faire. Et ce n'est pas toujours Google qui nous donne la solution. Il faut vraiment un savoir-faire, en fait, pour traiter correctement les informations en fonction des différents métiers.

  • Speaker #1

    Complètement. Et pour toi, quelle est l'erreur la plus courante que tu as vu quand des entrepreneurs n'arrivent pas à fixer correctement leur prix ?

  • Speaker #0

    Alors, souvent, la plus grosse erreur quand ils n'arrivent pas à fixer leur prix, c'est qu'ils font ce qu'on appelle, dans leur tête, un sauvetage d'entreprise.

  • Speaker #1

    C'est-à-dire un sauvetage d'entreprise.

  • Speaker #0

    Ils disent un sauvetage d'entreprise en se disant, j'investis. Ils réinvestissent eux-mêmes dans l'entreprise. En fait, qu'est-ce qu'ils font ? Si le conjoint, imaginons que je parle d'un couple, madame et secrétaire, et moi je peux dire ça, et carleur, allez, on va prendre l'exemple du carleur. Je n'ai rien contre les carleurs, attention. Juste un exemple. Et qu'en fait, le carleur, il va faire des prestations, il achète le carleur, mais aussi il fait la prestation de poser le carleur. S'il a mal fixé ses coups, forcément il va avoir moins de marge, donc il sera en perte peut-être par rapport même à la prestation. Mais disons qu'il se dit, il pense avoir gagné 1000 euros alors qu'il a gagné 200 euros. Il y a une vraie différence. Je parle de bénéfice. Et donc la différence de bénéfice de 1000 euros ou de 200 euros est quand même importante. Et en fait, ce qu'il va faire, c'est qu'il va continuer à travailler et à un moment donné, l'argent va se rarifier dans le compte de l'emploi. Qu'est-ce qu'ils font automatiquement ? ils vont trouver le conjoint ou la conjointe, ils vont piocher de l'argent dans le budget familial et ils vont le réinjecter dans l'entreprise en disant « Oui, mais tu vois, tu comprends, chérie, c'est pour investir dans l'entreprise et quand ça ira mieux, on sera bien. » Et en fait, ils font ça inlassablement, c'est-à-dire au premier trimestre, ils ont fait ça, deuxième trimestre, ils ont fait ça. Et ça arrive même que ça prend quelques années. Merci normalement, il aurait dû en fait se dire stop. Alors, il y a deux choses en plus, parce que c'est un peu bizarre, c'est que ça veut dire qu'ils remettent de l'argent en compte courant, mais aussi, ils ont l'impression qu'ils font une augmentation de capital. Alors, une augmentation de capital, ça ne se fait pas comme ça. D'ailleurs, tu le sais encore mieux que moi. Il faut dormir, il faut préparer des documents, il faut enregistrer tout ça. Enfin voilà, ça se déclare, une augmentation de capital. Mais eux, ils se disent, moi j'ai un jet, je mets de l'argent. Et donc, quand ils font ça… Le problème, quand ils ont mal fixé leur coût, c'est qu'ils ne se rendent pas compte qu'ils ont mal fixé leur coût. C'est-à-dire qu'ils n'arrivent pas à prendre du recul et dire stop, attends, j'ai fait 10 prestations. Sur les 10 prestations, j'ai payé ça en produits pour pouvoir réaliser le prix. J'ai pris tant de temps. Disons que même s'il se met au prix du SMIC ou 3 euros au-dessus du SMIC, il met une valeur horaire et qu'il regarde et se dit mais attends, en fait, j'ai mal fixé mes prix. Et il est là le problème. Le problème, c'est que le fait de se renflouer dans le compte personnel à l'entreprise sans prendre le temps d'analyser pourquoi on manque d'argent, ça fait qu'on s'appauvrit déjà en tant qu'entreprise. On travaille dans le vide parce qu'une entreprise a vocation à faire du chiffre et à faire des bénéfices. C'est le propre d'une entreprise, sinon on est une association. Et la deuxième chose, c'est qu'on appauvrit aussi sa famille parce qu'on lui prend aussi de l'argent. sur quelque chose ou alors dû se sécuriser pour mettre de côté, pour se développer ou créer du confort au quotidien. Voilà. Donc, c'est très, très dangereux de ne pas s'en rendre compte.

  • Speaker #1

    Parce que moi, effectivement, c'est une erreur assez conséquente et c'est pour ça que, effectivement, quand on crée une structure, forcément, on injecte beaucoup d'argent en concourant d'associés. Mais il faut… poser la question par rapport au prix et typiquement moi une des erreurs que je constate c'est que surtout pour les prestataires de service, donc ceux qui vendent le jus de cerveau ils ne s'incluent pas toi tu as été sympa tu as indiqué qu'ils mettaient leur rémunération au SMIC mais parfois ils s'oublient sûrement et simplement voire parfois en se disant c'est pas très grave, j'ai le chômage sauf que le chômage passe les prix restent et petit à petit on creuse le trou de trésorerie et ça peut mal finir sauf si on sort la tête de l'eau en se disant mais

  • Speaker #0

    Flûte c'est pas bon c'est dangereux parce que comme tu dis il y en a qui se soucient et qui ne comptent même pas ils disent ah non mais c'est plus tard j'ai investi j'ai investi dans leur pays Dans la tête des entrepreneurs qui pensent ça, ils disent « il y a un risque » . Le problème, c'est que vous risquez que la boîte va fermer au bout d'un moment. Deuxièmement, vous mettez en mal votre famille et puis même vous vous séparez. Et puis, il y a aussi des problèmes de santé derrière qui découlent de ça parce qu'il faut savoir que les entrepreneurs, après, ils peuvent avoir une très mauvaise santé parce qu'ils sont surmenés, surstressés, dans le groupe, ça ne va pas et ça explose de toutes parts en fait. Et c'est vrai que tu peux avoir aussi un éclatement familial de par ça. Indirectement, en fait, on ne se rend pas compte de l'impact que ça peut avoir, mais ça peut aller très, très, très, très, très loin. Donc, c'est très important d'être au bon prix et de bien le faire. Après, ça, c'est une erreur. Et ça, j'aimerais bien peut-être qu'on le revoie. On va fixer leur prix. On va fixer leur prix sans... peut-être aussi des fois, demander un avis à leur expert comptable ou à leur comptable ou il y en a qui viennent avec ça fait déjà 11 mois qu'ils sont en verre et ils ramènent leur petit papier et ils disent il faut faire mon bilan. Et du coup, ils ont perdu tout ce temps-là de conseils pour pouvoir leur dire attention, warning, vous vous êtes trompé de prix. Et ce qui est dangereux aussi, c'est que par rapport au marché et aux clients, ils se sont habitués à un prix. c'est très difficile après de lui redire bah non alors on s'était dit que c'était 1000 euros mais maintenant c'est 4000 euros et là bah vous perdez le client parce qu'il se sent pas confiant c'est l'impression qu'on veut lui voler du coup c'est la bonne cible ah

  • Speaker #1

    bah ça le sujet de la cible c'est aussi un vaste sujet avec le why etc qui fera sûrement l'objet je pense d'un autre épisode parce que ça le mérite amplement et ça vient bien avant Mais du coup, tel conseil tu donnerais pour que... Tu es entrepreneuse, tu dois fixer tes prix. Et quel conseil tu donnerais à quelqu'un ou même à toi-même il y a un an pour que le prix que tu fixes reflète à la fois la valeur de ce que tu proposes, donc la valeur de ton offre, mais soit en cohérence avec la réalité du marché aussi ?

  • Speaker #0

    Alors, le conseil, c'est déjà un, comme tu dis, c'est de ne pas s'obliger. Ça veut dire que si j'avais… il faut se poser la question. Si je suis juste un investisseur et que j'ai besoin de faire faire ce travail-là, et ce n'est pas moi qui le fais, mais je le fais faire par quelqu'un d'externe, combien je serais obligée de le payer ? Déjà, il faut commencer comme ça. Et j'aurais fait ça plutôt comme ça, parce que du coup, si c'est un métier où il faut des compétences particulières, il faut savoir, parce que ça dépend, que ce soit du savoir, on va dire, le parleur. qui a de l'expérience pour poser tout type de carrelage, n'importe quel, que ce soit à l'extérieur, à l'intérieur, quelqu'un veut confirmer, combien j'aurais été obligée de le payer, ce salarié. Déjà, il faut commencer par ça. Je pense que c'est déjà une bonne base. Une fois qu'on a déterminé, si on engageait quelqu'un d'autre ce soir pour payer, et après, on va mettre aussi tous les frais liés à le coût de la société, parce qu'il ne faut pas oublier qu'il faut payer son expert comptable. Quand on est... Une entreprise avec un SA, un CRL, un URL, vous connaissez les différents types de statuts. Et même si on est auto-entrepreneur, il ne faut pas oublier le coût de l'ursage qu'on paye. 25 %, ce n'est quand même pas rien. Et le temps, voilà. Et donc, quand on rapporte le temps qu'on passe, déjà, il faut définir ça, ces deux éléments-là, et puis déterminer combien de temps ça va me... Si on n'a pas d'expérience sur le domaine, et qu'on se dit, bon... Peut-être que le coaching, c'est 10 heures, c'est 20 heures, c'est 30 heures. On peut commencer peut-être avec 2-3 clients et tester un certain nombre d'horaires et regarder si on arrive à rentrer dans cette plage horaire où elle dépasse toujours. Je pense que de 2-3 clients, on est capable de définir ça en tout cas. Et après, le cinquième client de dire, attends, j'avais dit que c'était 3 heures, mais en vérité, ça me prend 10 heures. Donc non, je réajuste mon offre à 10 heures. Et après, c'est de regarder le prix psychologique quand on présente son offre, comment il est perçu par le client. Est-ce que s'il a un regard, soit je n'ai mal expliqué mon offre, soit il ne comprend pas la valeur de mon offre, ou peut-être allouter des prestations supplémentaires qui vont faire que c'est qualitatif. Je pense qu'il faudrait procéder comme ça, comme tu dis, le juste cerveau. et puis les personnes qui vendent du savoir. Ça, c'est le conseil que je me serais donné.

  • Speaker #1

    C'est ce que j'ai fait aussi sur mes plaquettes, parce que typiquement, les forfaits en expertise comptable, ça ne veut tout et rien dire. Et moi, quand je me suis lancée, je suis une cliente exécrable. Je n'ai aucun problème à payer cher les choses, mais il faut que je me voie la valeur. Je me le suis appliqué. C'est-à-dire que je me suis dit, si demain, je suis face à moi-même, Comment je justifie le volume de mes honoraires ? Parce qu'un truc bête, c'est que moi, mon dada, c'est l'accompagnement et le conseil. Sauf que tu l'as très bien dit, on a tout sur Google. Et du coup, les gens ne voient pas la valeur de la chose. Sauf qu'on fait gagner de l'argent parce qu'on fait gagner du temps. Et ce que j'ai fait sur mes offres, c'est qu'avant même la jaquette où il y a le tarif, j'ai valorisé. ce que je propose. Et il est déjà arrivé plusieurs fois que les gens me disent « Mais Marion, fais attention à la valeur que tu as proposée, parce que ça fait peur. » Je dis « Non, je propose du conseil en illimité. » J'ai donc chiffré à 50 heures parce qu'on se connaît un peu. Asna, je pense que tu peux dire que tu ne suis pas pingre sur les conseils, etc. Je prends le temps, etc. Et je pense vraiment que 50 heures, j'ai chiffré une heure de call avec une personne chaque semaine à peu près. J'ai pris la valeur, je crois que non, la valeur d'un expert comptable, pour du conseil pur, c'est 200 euros de l'heure. Et je me suis limitée à 100 euros de l'heure. Du coup, forcément, juste sans la comptable juridique, etc., tu arrives à 5000 euros de valeur. Oui. Mais c'est n'importe quoi. Je me suis dit, bah si.

  • Speaker #0

    c'est le prix avec mes études, mon expérience, etc. de ce que je propose. Et en fait, quand la page suivante, il voit le vrai prix qui n'est pas du tout à 5 000 euros, il est bien dans ça. Là, il voit la différence.

  • Speaker #1

    Oui, parce qu'après, c'est vrai qu'il y a des gens, tout le monde a pris, tout le monde voudrait avoir de la qualité aujourd'hui au niveau honoraire comptable. On a un peu de tout. Je peux dire presque tout, et pour les jeunes entrepreneurs, ils ne comprennent pas comment ça se fait que tu vas chez, je ne sais pas si c'était le nom, chez un concurrent sur Internet qu'on trouverait souvent, tu es presque à 60 euros de l'heure, enfin 60 euros le mois en prestations comptables, et tu vas aller chez Marion, et on va te dire, écoute, c'est 200 euros ou plus, voilà. On va te dire, mais attends, moi j'ai la même chose. Ben non, parce qu'en fait, il faut rentrer dans le détail, c'est pareil, c'est comme... C'est comme quand on prend son assurance, est-ce qu'on a des franchises ou pas ? Et il faut regarder dans le petit détail, en fait, les petits détails, c'est ce qu'ils ont de la valeur et c'est ça qui compte. Donc, je pense qu'aujourd'hui, quand on veut être bien conseillé, qu'on est jeune entrepreneur, c'est bien de prendre un comptable avec du conseil, surtout qui est présent et qui puisse répondre à beaucoup de questions parce qu'il y en a énormément la première année. Et souvent, quand les gens se lancent, peut-être qu'ils sont très bons. Je ne sais pas, moi, si je prends un exemple d'un peintre où il est très bon pour faire sa peinture, mais par contre, il est très mauvais pour tout ce qui est loi fiscale, œuvre, tout ça. Il a besoin de quelqu'un pour lui dire, oui, tu peux faire ça, mais en fait, il y a une taxe spéciale, peut-être pour les œuvres. Il y a des choses qu'on ne quantifie pas, en fait, quand on est entrepreneur, parce qu'on ne se rend pas compte qu'elles existent. Et c'est important. Donc, on est un conseiller pour nous dire que ça existe, il faut faire attention parce qu'il faudra les payer. Parce que mal programmé, quantifié aussi financièrement, ça fait qu'à la fin, il y en a qui ferment vite la porte parce qu'ils n'ont pas pris en compte toutes ces données. Et c'est des données qui sont importantes. Moi, j'ai aussi des clients qui veulent ouvrir des sociétés, qui veulent faire des choses, alors qu'ils n'ont pas les connaissances. C'est-à-dire qu'ils ne savent pas que c'est des métiers réglementés. J'en ai une, elle m'a dit « je voudrais faire de la formation » . Très bien.

  • Speaker #0

    Avec ou sans Calliope ?

  • Speaker #1

    C'est ça. Je lui dis, mais il est où ton diplôme ? Je lui dis, c'est réglementé. Oui, mais c'est pour… Parce que des fois, les clients, ils veulent que je les explique. Oui, mais non, non. Tu sais, la chambre de commerce, elle te dit, non, il est où le diplôme ? Il est où le savoir-faire ? Il est où la compétence ? Et donc, en fait, c'est de dire aux gens, en fait, ce n'est pas que je ne veux pas, mais ce n'est pas possible. En fait, il faut que tu vas te former, si c'est vraiment ce que tu veux faire. Et après, tu reviens. Voilà. Complètement. C'est aussi conseiller, c'est aussi savoir dire non aux gens et c'est pour leur bien. Il faut qu'ils soient mieux pour avoir une belle réussite dans leurs entreprises.

  • Speaker #0

    Et qu'est-ce que tu répondrais au cas classique de « c'est trop cher » ?

  • Speaker #1

    Moi, je suis en paix maintenant avec ça. Moi, j'estime que c'est comme quand on va chez Peugeot et on va chez Porsche. Quand tu vas chez Porsche, tu sais que c'est cher. Mais quand tu vas chez Renault, tu sais ce que tu achètes. Je veux dire, ne va pas chez Renault en pensant avoir une Porsche. C'est juste ça. Donc, il faut être en paix avec soi-même. Si quelqu'un te dit que c'est trop cher, ce n'est pas le bon client. Il vaut mieux perdre un client qui n'est pas dans la bonne cible parce que ça va être peu conflictuel et ça va être compliqué. Un client qui n'est pas capable de te payer, c'est déjà un problème. Je vais en être. Ça fait perdre du temps. C'est une perte de temps, c'est une perte de confiance, c'est très compliqué, ça ne se passe pas bien. Donc, si un client trouve que c'est trop cher, il faut lui dire « très bien, je comprends, moi je vous apporte ça » . On peut argumenter, lui expliquer pourquoi c'est ce tarif-là. S'il dit toujours que c'est cher, vous lui invitez gentiment à aller voir quelqu'un d'autre de moins cher, mais il n'aura pas la même qualité de prestation.

  • Speaker #0

    Donc, tes arguments, ce serait plus… d'assumer pleinement ses prix avec confiance, comprendre pourquoi il estime que c'est cher ou même pas.

  • Speaker #1

    Il faut quand même être prudent. Ça veut dire que vous pouvez avoir un client qui vous dit que c'est cher. Si c'est un client isolé, ce n'est pas ça qui va changer quelque chose. Par contre, si vous voulez vendre une Renault au prix d'une Porsche, c'est sûr que personne ne vous achètera votre Renault au prix de la Porsche. soyons honnêtes. Voilà. Donc, il faut savoir ce qu'on vend réellement. La valeur. Voilà, la vraie valeur. Il ne faut pas être de mauvaise foi. Ça veut dire qu'aujourd'hui, quand Porsche vend ses voitures, ça reste une voiture, on peut aller d'un point A à un point B. La différence, ça va être la qualité des matériaux, ça va être le prestige de l'entreprise, parce qu'on n'achète pas qu'une voiture, on achète aussi le prestige qui va avec. Et aujourd'hui, si on n'est pas capable de montrer le prestige aussi de ce qu'on vend et que du coup, d'attirer quelqu'un qui est capable de voir ce prestige-là, et qu'on a 100 clients... sur 200 clients, vous avez 170 clients qui vous disent que vous êtes trop cher et que ce n'est pas bon, là, il faut se réajuster ou il faut se reposer des questions sur son offre. Maintenant, si vous avez sur 200 clients, vous n'avez que 130 clients qui vous disent que c'est cher, mais vous avez 170 clients qui viennent chez vous, ça n'a aucun impact. Là, c'est bon.

  • Speaker #0

    Est-ce que le... Qu'est-ce que tu penses du fait de déterminer ces prix en fonction du marché dans lequel on veut se situer ? J'ai en tête le low cost, luxe et moyenne gamme, par exemple. Parce que ça change tout aussi.

  • Speaker #1

    Oui, ça change tout, mais on revient toujours pareil. Qu'est-ce qu'on offre ? Le client, il n'est quand même pas un petit peu fou aujourd'hui. clients. Aujourd'hui, l'industrie du luxe n'a jamais fait autant de bénéfices records qu'on est en temps de crise. Pourtant, les sorties du Covid, LVMH n'a pas perdu d'argents. Voilà, si je peux citer LVMH, Socartif, des grands noms, en fait, du luxe n'ont pas perdu d'argents parce que, de toute façon, chez eux, il n'y a pas de réduction et pourtant, les gens viennent acheter. On n'achète pas. On achète une image, on achète un prestige. Ils n'ont aucune raison, et ça serait contre-productif pour eux, s'ils baissaient leur prix. Parce que là, ils perdraient tous leurs clients. Les clients qui vont acheter ça, ils vont dire, « Mais attends, moi, je viens là pour me montrer, pour me faire voir que je suis quelqu'un. » Quand vous êtes sur une moyenne gamme, ça veut dire que vos produits, ils sont connus, ils sont connus un petit peu. On est sur un rapport qualité-prix, mais on n'est pas sur le haut du marché. On veut cibler la classe moyenne. Souvent, c'est ce qu'on essaie de viser, la classe moyenne, mais large. Voilà. Vous pouvez viser en haut. Quand on est sur du low cost, on est d'accord qu'on est obligé de vendre de la quantité. C'est-à-dire que pour être rentable, il faut vendre de la quantité. Si vous vendez un sac à 5 000 euros, un Birkin, un sac n'est pas pareil que d'aller acheter un sac chez Primark. Les gens ne vont pas chez Primark pour avoir la même qualité. Eux, ce qu'ils veulent, c'est juste pouvoir utiliser le sac à pas trop cher. Parce qu'en gros, peut-être que pour eux, dans leur tête, l'utilisation du sac, c'est pour un an, six mois. peut-être deux ou trois. Je ne suis pas en train de dénigrer la marque. Et celui qui veut peut-être une moyenne gamme, il va peut-être aller chez M ou Zara. Il va dire, bon, mon sac, il va me durer six mois ou un an, mais peut-être qu'il va me durer quatre ans si j'en prends très, très, très, très, très soin. Je fais attention. Je change aussi un peu de sac. Celui qui achète du Birkin, le Birkin, il le sort que, je ne sais pas, à certains événements. Déjà dans l'usage du sac, ce n'est pas la même. Vous voyez ? Et donc, dans le conseil ou dans les métiers où on est un peu plus axé sur le cerveau, comme tu dis, tout dépend de la personne et de sa mentalité au départ, quand elle arrive. Il y a des gens, vous avez beau vendre un très bon produit, vous aurez toujours un retour. Quelqu'un vous dirait que c'est trop cher. Mais déjà, il dit que c'est trop cher, c'est dit par habitude. Je pense qu'il faut quand même regarder le marché. Il faut être en adéquation, il faut être sûr de ce qu'on vend, ça cime bien sûr. Mais aujourd'hui, quand on vend de l'information, il faut être plutôt dans le qualité de ce qu'il y a dedans, dans la bouteille. En tout cas, moi, mes prix varient selon ce que mes clients me demandent et la quantité de travail que je veux fournir. Je ne peux pas faire le même travail ou la même quantité de travail selon ce qu'on me demande forcément.

  • Speaker #0

    Effectivement et en plus en matière de prestataire de service, ce qui est le plus fort commercialement, ça reste le bouche à oreille et la qualité et la carte de visite.

  • Speaker #1

    Aujourd'hui, je peux dire en toute honnêteté, Ipsum Budget n'a jamais fait de pub. Je n'ai même pas encore ma page Google. Oui, il faudra que tu l'ouvres. J'ai des retours de clients. clients qui ont des bons échos et ils sont venus et ils m'appellent, j'ai votre numéro grâce à telle personne. Un tort, il faudrait peut-être que je commence à faire un peu de publicité. Oui et non.

  • Speaker #0

    Mais c'est une publicité. C'est-à-dire que les prestations que tu as déjà faites, ce qui était qualitatif, les gens ont vu la valeur de ce que tu as fait. C'est-à-dire que dans leur tête, quand ils font valeur moins ton prix, ils sont quand même gagnants. Ça veut dire que du coup, ils en parlent à leurs proches, à leur cercle moins proche, et c'est de la pub. C'est juste que pour aller plus vite, il faut créer une... Page Google My Business, réclamer des avis de temps en temps. Et d'ailleurs, en parlant d'avis, c'est des choses qui se font de, par exemple, moi, parfois, j'offre des prestations parce que la personne n'a pas assez d'argent en début d'activité, etc. Mais ce n'est pas gratuit. Moyennant ma prestation, je demande un avis ou des recommandations.

  • Speaker #1

    parce que tu as une valeur bien sûr les prix ne sont pas que monétaires je suis tout à fait d'accord avec toi c'est vrai que ce que je fais c'est un petit peu les gens me voient un peu comme un petit secret de polychinelle et il y en a qui ne veulent pas me partager quand je dis pas me partager ça veut dire qu'ils veulent savoir que je les ai aidés à s'enrichir mais c'est que eux pas le voisin par exemple il y en a qui sont quand ils donnent mon numéro c'est plutôt en mode bah tu vois moi j'ai les moyens de me payer un conseiller et du coup bah je l'ai fait et voilà donc je peux m'en vanter ça apporte ses fruits donc c'est vrai que les gens me disent souvent de faire beaucoup de pub et je dis oui et non Je l'en ferai peut-être un petit peu pour les entrepreneurs parce que je trouve que eux, les entrepreneurs, ils en ont besoin. Marion, soyons honnêtes, un dirigeant d'entreprise, il se sent souvent seul. On parle souvent de la solitude du dirigeant.

  • Speaker #0

    Complètement. Mais il faut réseauter.

  • Speaker #1

    Voilà. Et c'est vrai qu'on se dit, mais attends, je voudrais faire ça, mais je n'ai pas d'argent. Mais non, mais ce n'est pas comme ça. Peut-être que je devrais faire ça comme ça. Mais en fait, c'est un monologue intérieur incessant. Et c'est vrai que le fait d'être entouré aussi des fois d'autres entrepreneurs permet de débloquer des situations. En fait, des fois, pour d'autres, c'est facile parce qu'ils ont déjà été confrontés, ils ont l'expérience. Et tu te dis, non, mais tu peux faire ça. Et ça va très, très vite. On dit, super, c'est exactement ça. Et il y en a d'autres qui vont vouloir porter leur expertise. Moi, il y en a en bas. une prestation parce que voilà c'est pareil le business on se renvoie la balle sur plein d'autres sujets et c'est comme ça aussi ça permet de créer des réseaux, de s'entraider entre entrepreneurs et c'est vrai que c'est important d'être entouré d'entrepreneurs parce que quand vous êtes entouré, alors c'est pas péjoratif, quand vous êtes entouré de salariés vous n'avez pas les mêmes mécanismes de pensée et vous n'avez pas les mêmes problématiques donc en fait c'est, vous sortez du monde, le monde il est un peu différent. Et c'est important d'être entouré. En tout cas, ça, c'est le conseil très important pour les entrepreneurs. Ne restez pas seuls. Et trouvez-vous des compagnons d'infortune. Il y a des choix aussi. Il y a des réussites. Il y a des réussites, tout heureusement. Et ça permet d'avancer plus vite. C'est une réalité. Ça permet d'avancer beaucoup, beaucoup plus vite. de gagner du temps ou des mois. C'est incroyable.

  • Speaker #0

    J'adore ce que tu dis. C'est tellement vrai. Pour la petite anecdote, ce matin, j'étais en réseautage à Paris. J'ai aidé une femme que je vais accompagner qui est dans un cercle de réseautage. Elle était en micro-enfer. entreprises, enfin elle est toujours encore en entreprise, alors qu'elle vend des biens et elle a vocation d'investir, de faire entrer des investisseurs pour que sa marque prenne de l'ampleur. Typiquement, je l'ai aidée parce que je crois à fond dans son projet et parfois, je lui fais des paillettes seules. Je l'ai vue ce matin, elle m'a remarqué. J'adore quand on dit merci. Mais... Elle a fait un truc, je lui ai envoyé un texte en lui disant « mais tu viens de me toucher en plein cœur » . Elle vend du coloriage pour les enfants, mais pas avec du papier sur du tissu.

  • Speaker #1

    D'accord.

  • Speaker #0

    Super. Et en fait, elle m'a personnalisé un… un petit set juste pour mon fils. Je lui ai dit, mais tu viens de me toucher en plein cœur déjà, parce qu'elle va passer en société. Donc,

  • Speaker #1

    je suis ravie.

  • Speaker #0

    C'est génial, mais même pas pour moi, parce que j'ai gagné zéro dans l'histoire, mais il y a l'aspect reconnaissance, l'aspect de voir d'autres personnes qui, juste avec une petite phrase comme ça, ou une réunion d'une heure, ça mène ses fruits et la petite attention pour mon fils alors là...

  • Speaker #1

    Bah oui, je sais très bien ce que sont faits, moi même je suis maman donc forcément ça va... Bon après je suis moins sensible que toi Marion, concernant les enfants, et d'ailleurs c'est un petit volet, tiens on pourrait en parler à un autre moment mais... Ou pas mais...

  • Speaker #0

    Et bien non, vas-y !

  • Speaker #1

    parce que c'est vrai que quand tu es entrepreneur pour entreprendre, les femmes se disent oui mais moi je peux pas, j'ai des enfants faut m'occuper des enfants, faut m'occuper aussi de l'entreprise, j'aurai jamais le temps ou sinon on leur dit tu sais quoi leur conjoint des fois leur dit je veux bien que tu aies l'entreprise mais ça doit rien changer dans le quotidien c'est impossible sachez que c'est impossible moi je suis mère de 6 enfants la folle merci

  • Speaker #0

    Comment tu fais ? Je m'en remets très bas.

  • Speaker #1

    J'ai choisi de faire de mon entrepreneuriat, de quitter mon salariat tranquille et sécurisant. Et il faut savoir que j'ai six enfants, mais j'ai un mari qui est super, qui... Les enfants, on les appelle deux. Qui me soutient dans mon... projets et qui m'aident, et des enfants aussi qui sont compréhensifs aussi parce que savoir qu'entreprendre ça prend beaucoup beaucoup beaucoup de temps au quotidien et faut pas avoir peur parce qu'on a des enfants d'entreprendre, il faut juste être conscient que ben en fait il y a des moments où on sera présent, des moments où on sera pas présent, il faut être ok avec ça, il faut savoir se réajuster parce que l'entrepreneur se réajuster sans cesse mais aussi avec ses enfants. Et je trouve aussi que c'est un bel exemple de leur dire qu'il y a aussi d'autres chemins dans la vie que juste d'être salarié. Et c'est possible. Donc, il faut être entouré, organisé, avoir beaucoup d'énergie et ne pas sauter de repas. Mais c'est faisable, tout à fait faisable. Et il ne faut pas se limiter.

  • Speaker #0

    Et c'est épanouissant aussi.

  • Speaker #1

    Oui, et c'est très épanouissant. Surtout, il faut faire quelque chose qu'on aime. Quand on aime, c'est comme on dit, on ne compte pas. Et c'est vrai qu'on ne compte pas, on ne compte pas ses heures. Ça, c'est quelque chose aussi, c'est un mythe aussi pour les salariés, les gens qui sont salariés, qui veulent devenir entrepreneurs, qui se disent, moi, je serai mon patron, je gagnerai pas mal d'argent comme ça. Sachez qu'avant qu'on soit au 440, il faut en suer, il faut en faire des heures, il faut en faire des sacrifices au début, mais parce qu'il faut se rendre compte... Vous êtes votre patron, le stylo est faute de l'argent. Il vous l'a fait. On n'est pas toujours très conscient. Quand on est entrepreneur, on se rend compte que finalement, notre patron n'était pas si mauvais. On avait droit à des pots de départ, des brunchs, des chèques cadeaux. C'est un coût énorme pour la société. et les salariés font la richesse de l'entreprise mais cette richesse-là, il fallait la commencer au départ et il faut des gens courageux et déterminés pour pouvoir la créer, structurer, pour créer de l'emploi.

  • Speaker #0

    Et surtout, en général, les entrepreneurs sont libres, ils sont indépendants, mais globalement, ils gagnent moins d'argent. que s'ils avaient été salariés.

  • Speaker #1

    Oui, et puis demain, quand l'entreprise marche, il ne faut pas vouder son plaisir à se verser une belle rémunération parce que c'est des années de travail qui commencent à enfin porter ses fruits. Donc, ne diabolisez pas le patron, ne le mettez pas non plus sur un piédestal. Il faut savoir que... que c'est des risques qu'on prend quotidien, tous les jours, même pour nos familles au départ. On espère que ça porte le fruit. C'est normal, c'est l'objectif au final. Il faut qu'il arrive.

  • Speaker #0

    Exactement. C'est très drôle ce que tu dis parce que tu n'es pas venue au cabinet mais c'est là où j'enregistre. J'ai en face de moi des cartes du type Monopoly et celle que j'ai en face de moi inscrit « Risk is a secret » . true success et c'est tellement vrai si tu ne prends pas de risques tu ne réussiras pas. Mais c'est valable en entrepreneuriat comme dans d'autres projets perso ?

  • Speaker #1

    De toute façon, l'extraordinaire ne se révèle pas quand on est moyen. C'est-à-dire que quand on veut faire des choses moyennes, on n'attend pas l'extraordinaire, on n'attend pas l'excellence. C'est toujours qu'on passe aux extrêmes qu'on arrive à générer de l'extraordinaire. Et tout comme on peut faire au pire, mais je vais dire, c'est pour entreprendre, il faut déployer une énergie monstrueuse, moi j'appelle ça comme ça, pour pouvoir atteindre en fait l'excellence et se remettre en question. J'aimerais rajouter quelque chose sur l'entrepreneur, il faut absolument continuer à apprendre tout le temps.

  • Speaker #0

    Investir sur soi,

  • Speaker #1

    pour le coup. Investir sur soi, voilà, toujours, toujours, peu importe le type d'affaires, peu importe ce que vous gagnez. Prenez le temps d'investir sur vous. Vous êtes votre plus grand capital, plus que le compte en banque, plus que la liquidité, parce que c'est votre schéma de pensée, vos connaissances qui vont vous permettre de rebondir et de savoir pallier aux fluctuations du marché et aux aléas de l'activité, tout simplement. Et bien vous entourez. Entourez-vous des gens compétents, ne seront jamais trop chers.

  • Speaker #0

    Sachez-le. et des gens qui nous ressemblent. Parce que si on prend quelqu'un qui n'a pas la même façon de penser ou les mêmes appréhens, ça ne matchera pas. Et donc, on ne sera pas hyper motivé pour aller le solliciter, malheureusement.

  • Speaker #1

    C'est ça, exactement. On aura un peu de crainte, on marchera plus long. Moi, je dis toujours à mes clients, il n'y a pas de question bête, posez tout ce que vous voulez.

  • Speaker #0

    C'est la même chose.

  • Speaker #1

    Et heureusement, c'est bien de poser des questions bêtes. parce que des fois, quand on est obligé de l'expliquer, au début, ça paraît… Et des fois, en l'expliquant, on se dit « Ah oui, mais je comprends pourquoi il a posé cette question. » Effectivement, il y avait une cohérence, mais ce n'est pas tout à fait ça. On relance, mais l'entrepreneur, il est bourré d'erreurs. Moi, si je peux donner ce conseil-là, faites des erreurs et apprenez, rectifiez-vous. Et c'est que comme ça. Et une fois que vous avez fait tester tous les erreurs possibles, vous allez voir, vous serez un meilleur entrepreneur et un meilleur dirigeant d'entreprise pour après.

  • Speaker #0

    Et on arrive bientôt à la fin. Du coup, finalement, est-ce qu'on peut dissocier l'argent de l'indépendance slash du bonheur ? Et surtout, petite question piège, comment on peut éviter ? de faire de l'argent une fois en soi mais sans pour autant le diaboliser répète la première question alors comment dissocier l'argent du bonheur ou de l'indépendance parce que on a dit que l'entreprenariat c'est l'indépendance la liberté et ses prix c'est comment faire de l'argent en est ce qu'on peut dissocier la paix

  • Speaker #1

    Moi, je vous dirais que pour moi, non. Parce qu'on vit dans la société qu'on vit aujourd'hui, comme je vous ai dit, impossible de se frustrer au fait de gagner un minimum d'argent. Voilà. C'est une condition sine qua non pour vivre au XXIe siècle. On ne peut pas complètement éliminer l'argent de notre quotidien. Donc, ne pas avoir reste quand même un problème dans ce pays. Donc non, on ne peut pas dissocier les deux. Et la deuxième question, c'était…

  • Speaker #0

    Comment faire de l'argent une fin en soi, mais sans pour autant le diaboliser ?

  • Speaker #1

    Alors, l'argent, c'est un outil formidable qui nous permet aujourd'hui d'avoir… On peut se payer de la santé, on peut se payer des études, on peut se payer du savoir, on peut se payer du bien-être, on peut se payer du bonheur, quel que soit le type de bonheur, on peut se payer des lois, il ne faut pas que ce soit une fin en soi. Il faut en gagner, il ne faut pas que ce soit une fin en soi, dans le sens où, quand on gagne de l'argent, mais qu'on ne respecte pas nos valeurs intrinsèques, on ne se respecte plus. Et là, du coup, ça ne va pas. Il ne faut pas gagner de l'argent si elle ne respecte pas. En tout cas, l'argent qu'on gagne est peu important que l'on le gagne. Il faut qu'elle respecte toujours nos valeurs intrinsèques et la dignité humaine. Je dis ça, c'est très important. Je le dis en plaisant mes mots. Aujourd'hui, il y a des gens qui mettent l'argent, le fait de gagner tellement d'argent, mais ils ont oublié la dignité humaine. Et c'est quelque chose qui n'est pas acceptable en tant qu'être humain et en tant qu'entrepreneur. Soyez toujours, comment on appelle ça ? Éthique. Oui, et toujours de l'éthique, peu importe ce que vous faites. Que ce soit du carrelage, que ce soit du conseil, que ce soit la santé, que ce soit une coupe de cheveux, couper un arbre, la nuit. Soyez toujours éthique et honnête. déjà pour votre bien-être personnel et c'est très bien et puis aussi ça vous permettra de fidéliser d'avoir des nouveaux clients et le plus important c'est la fiabilité quand on est entrepreneur et l'image notre image et notre sérieux et je dirais je mettrais en plus les gens qui ont accès aux données personnelles pour la RGPD parce qu'aujourd'hui on est tous unis à la RGPD soyez bienveillants avec vos clients Soyez bienveillants, c'est très important. C'est quelque chose que moi je me pose toujours la question. J'ai accès à des documents personnels de mes clients. Je fais extrêmement attention à toujours être bienveillant avec les documents qu'ils me donnent, avec leur confiance. Et je remercie énormément mes clients pour ça. Peu importe ce qu'on fait, il faut vraiment être juste et honnête. Et je pense que la vie, on est récompensé quoi qu'il arrive, on ne perd pas grand-chose.

  • Speaker #0

    Effectivement, je précise juste que ce soit en expertise comptable ou dans la relation à l'argent, clairement, pourquoi tu dis ça ? C'est parce que comme on voit les relevés bancaires, on voit où les personnes dépensent de l'argent et du coup, les gens n'en ont peut-être pas conscience, mais on voit les vices des gens. Moi, personnellement, je m'en fiche complètement. C'est juste que…

  • Speaker #1

    Comme je suis dans le redressement de l'amélioration du financement, on reparle, mais sans le diaboliser. Ça veut dire que les gens, ils ne font pas les dépenses. Pas du tout. Voilà. Et après, on voit si c'est pertinent ou pas, si c'est dans ce qu'ils veulent faire ou pas. Il n'y a pas de jugement, en fait, dans la façon de dépenser de l'argent. tant que ça rentre dans vos objectifs et que c'est ce que vous voulez faire. En fait, en vrai, c'est ça le plus important.

  • Speaker #0

    Très bien. Et du coup, dernière question.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Du tout ce qu'on a dit, comment finalement on peut trouver un équilibre entre réussite financière et rester fidèle à ses valeurs et à sa valeur ?

  • Speaker #1

    La réussite financière, elle vient avec ses valeurs.

  • Speaker #0

    Donc, il ne faut pas se…

  • Speaker #1

    S'oublier à faire des choses qui nous donnent du courage, qui nous donnent de la joie, qui nous donnent du bonheur, qui nous tournent vers les autres. Et quand on aime, quand tout ce qu'on fait rentre en adéquation avec nos valeurs intrinsèques, en fait on déploie une énergie tellement énorme qu'en fait, quoi qu'il arrive... on a une réussite financière. Quand je dis ça, c'est-à-dire que quand on est passionné par quelque chose, on peut déployer l'énergie nécessaire pour créer de la valeur et de la richesse. Et quand on fait quelque chose qu'on aime, on ne compte pas. Et finalement, c'est des petits qui en vendent, des petits, des petits, des petits, des petits. Et à la fin, on peut avoir un petit succès. Le système financier vient aussi. Ici, on a effectivement... bien préparé, on est au bien pris, on est sur la qualité. Dès qu'on respecte ces éléments-là, qu'on est bien conseillé, je pense que tout le monde peut réussir à condition d'être bien entouré et faire quelque chose qui respecte nos valeurs, la réussite et les objets, quoi qu'il arrive.

  • Speaker #0

    J'adore. Je n'ai pas d'autres mots. Et finalement, où est-ce qu'on peut te retrouver, Asna ?

  • Speaker #1

    On peut me retrouver nulle part. Je ne suis pas sur Instagram, Twitter. Voilà, je n'ai pas de truc. Tapez Ipsum Budget.

  • Speaker #0

    Tu auras ta file Google, peut-être ?

  • Speaker #1

    Oui, alors j'aurai une file Google sur Ipsum Budget. Vous pourrez trouver. Vous pouvez m'appeler directement sur mon numéro de téléphone, me contacter par mail sur a.zoubert, z-o-u-b-e-r-t a-r-o-b-a-z-i-p-s-u-m-b-u-d-g-e-t point

  • Speaker #0

    comme je reste toujours disponible. Sinon, si vous n'êtes pas loin, je suis située dans le 91, après étant en Gerville.

  • Speaker #1

    Génial. En tout cas, merci beaucoup pour ce moment. C'est toujours un plaisir de papoter avec toi et surtout cette expertise.

  • Speaker #0

    De même, moi, personnellement, je t'adore, Marion. Si vous cherchez un expert comptable, allez. voir Marie-Andrée, elle est juste exceptionnelle, compétente, une femme de caractère, c'est comme ça que je te décris. Je vais être très très heureuse de travailler avec toi et aussi bien professionnellement qu'humainement, c'est un plaisir. Tu m'appelles quand tu veux.

  • Speaker #1

    Avec plaisir. Oui, il faut choisir les moments.

  • Speaker #0

    Après, on est tous tu connais, on est toujours abordés, de toute façon quand on ne peut pas répondre on ne répond pas c'est juste que on est occupé à faire autre chose et voilà, donc toi non moi j'adore je t'adore et je suis contente de travailler avec une femme, j'adore les hommes attention, mais je préfère travailler avec les femmes moi dirais moi qui essaye de me justifier j'adore surtout mon mari mais j'aime le fait que en tant que femme on puisse entreprendre qu'on n'ait pas de limites et qu'on ne concatène pas ou qu'on ne nous met pas dans une toute petite case et aujourd'hui pour moi les femmes elles ont les mêmes compétences que les hommes et vraiment c'est un plaisir un vrai plaisir de collaborer de travailler et de t'avoir dans mon cercle tous ceux qui n'ont pas d'expert comptable allez voir Marion Coste merci beaucoup un

  • Speaker #1

    grand merci pour ton écoute tu l'as compris avec ton expert conseil dans tes oreilles l'entrepreneuriat devient enfin accessible pour tous. Alors, si tu as un projet ou une idée qui dort depuis bien trop longtemps sur ton carnet ou dans ta tête, contacte-moi sur Facebook, Instagram ou LinkedIn pour enfin le rendre réel. Fais-toi ce cadeau ! Et si tu aimes ma créativité, dis-le-moi en me laissant un bon avis et un gentil commentaire. Nous, on se retrouve mardi prochain pour ensemble libérer ta charge mentale entrepreneuriale. A bientôt

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Bienvenue à toi ! Tu écoutes TON EXPERTE CONSEIL ! Le Podcast qui te fera aimer la comptabilité ! 


Hello, moi c’est Marion, Ton Experte Conseil !

🧠 Allégeuse de charges mentales entrepreneuriales

🎙️ Podcasteuse passionnée

💪 Exterminatrice de diktats sociaux


Tu l'as compris, je suis experte-comptable !  Mais ici, je serai donc ton Experte conseil pour vulgariser l’entreprenariat et le rendre accessible pour tous !  


Alors installes toi et profites de ce moment de légèreté !


🚀 Rappelle-toi : Ton business, tes règles. Et moi, je suis là pour t’aider à les écrire ! ✨


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue à toi. Tu écoutes ton experte conseil, le podcast qui va te faire aimer la comptabilité. Je suis Marion Coste et dans la vie, j'aime les défis. J'accompagne aussi les entrepreneuses et particuliers en allégeant leur charge mentale. Grâce à mon expertise, ma proximité et surtout, surtout, mon authenticité. Tu l'as compris, je suis une experte comptable. Pas comme les autres. Mais ici, et pour toi, je serai ton expert conseil pour vulgariser l'entrepreneuriat et enfin le rendre accessible pour tous. Alors, installe-toi et profite de ce moment de légèreté. L'argent, cet éternel mixou que l'on aime détester, mais dont on rêve tous de maîtriser les secrets. Aujourd'hui, on met les pieds dans le plat avec une experte en relation à l'argent. Si fixer tes prix te donne des sueurs froides, que tes finances te stressent, ou que tu te demandes comment ne plus courir après les pièces comme Donald derrière son oncle, reste bien avec nous. Que tu sois la tête d'une TPE, d'une PME, ou que tu bosses en solo, l'argent, c'est le nerf de la guerre. Je suppose que tu as souvent entendu parler de cette expression « l'argent est le nerf de la guerre » . Mais soyons honnêtes, gérer son argent, ce n'est pas qu'une question de chiffres ou de tableaux. C'est souvent et c'est surtout le miroir de nos croyances, de notre confiance en nous et de nos peurs. Et avant de mettre en scène Asnassi Zouber, je t'invite à écouter un autre podcast qui s'appelle « La histoire d'argent » de Fabrice Florent, qui personnellement m'a beaucoup aidé. dans ce domaine. Mais ici, et pour parler de cela, pour t'éclairer sur ce sujet, j'ai décidé d'inviter Asnassi Zouber, experte en relation à l'argent. Ensemble, on va explorer pourquoi l'argent te stresse, comment fixer tes prix qui respectent ta valeur et surtout comment passer d'un rapport compliqué à une gestion beaucoup plus sereine. Si pour toi, il n'y a pas de lien entre confiance en soi, relation à l'argent. et fixation de tes prix soient bien attentives. Et tu verras que la richesse, c'est parfois bien plus qu'un compte bancaire bien garni. Bienvenue Asnassi.

  • Speaker #1

    Merci Marion.

  • Speaker #0

    Pour entamer, pourquoi as-tu choisi de te spécialiser dans la relation à l'argent ?

  • Speaker #1

    Pourquoi j'ai choisi de me spécialiser dans l'argent ? Parce que je trouve que c'est un sujet en fait qui est universel aujourd'hui. On ne peut pas fuir, même si on vit en Amazonie largement, de même l'Amazonie. C'est quelque chose qui a un impact sur la vie des gens et je voulais aider les gens à être plus à l'aise avec ce sujet qui est des fois source de joie et des fois source de douleur pour certains. Tout dépend où on s'oppositionne et à quel moment de sa vie.

  • Speaker #0

    Je ne peux être que d'accord avec toi.

  • Speaker #1

    Je suis née à l'étranger, au Comores. J'ai choisi de devenir française. Ça fait quelques années maintenant que je sévis dans le domaine de la comptabilité de façon générale un peu partout en Ile-de-France. La comptabilité, c'est quelque chose que j'aime beaucoup et c'est aussi un parallèle avec le fait que j'ai choisi de me spécialiser dans l'argent parce que quand on est comptable, on est dans les entrailles de l'entreprise et on est au courant de tout ce qui se passe, aussi bien de façon positive que négative, et on contribue à restituer. page fidèle des flux d'argent et de l'activité de l'entreprise. Cette expertise m'a permis d'avoir créé ma boîte en février 2024 pour pouvoir parler d'argent de façon générale et de réconcilier l'argent surtout avec les contribuables de façon générale, mais aussi surtout les entrepreneurs qui commencent à être très nombreux dans notre pays.

  • Speaker #0

    complètement, surtout depuis le Covid et d'ailleurs j'aime beaucoup quand tu dis que tu spévies en comptabilité c'est vrai que personnellement je n'aimerais pas être qu'est-ce qu'on s'était dit la dernière fois ? t'es hyper carré, j'adore mais parfois je pense que c'est un peu complicado quand même oui,

  • Speaker #1

    je suis un peu dur Je suis très rigide de par la formation et de par le métier.

  • Speaker #0

    Mais ça ne retire pas tout ton côté humain, loin de là même, parce que sinon, ce serait triste. Et comme tu es souvent en contact avec des entrepreneurs, pourquoi la relation à l'argent et le fait d'avoir une relation saine avec l'argent, pour les entrepreneurs, est aussi difficile pour toi ? Ou dit autrement, quels sont les blocages les plus fréquents que tu observes ?

  • Speaker #1

    Alors, la relation avec les entrepreneurs qui est compliquée, c'est déjà… Alors, il y a plusieurs choses à savoir. C'est que quand on est… Moi, je distingue en fait les personnes en quatre catégories. C'est un peu bizarre de dire ça. Et ça me rappelle en fait le livre de Robert Kiyosaki qui distingue aussi pareil, qui fait cette distinction. Il dit qu'un salarié, un entrepreneur, un chef d'entreprise et un investisseur n'ont pas les mêmes schémas de pensée. Et en fait, notre croyance et la difficulté aux entrepreneurs face à l'argent, elle est liée en fait à ces quatre catégories. Et en fait, dans ces quatre catégories, le problème, c'est qu'un employé de base, quand il est salarié, il travaille en fait pour monter les échelons de façon horizontale. C'est-à-dire, il veut monter la source. Il commence, on commence petit et puis on ravit les échelons. Voilà, c'est comme ça que… On nous a appris, en tout cas dans la société, en tant que salarié. Et quand on est comme ça, et qu'on réfléchit comme ça, en fait, on attend, on fournit un travail contre un salaire. Donc là, c'est très simple, en fait, de comprendre ça, parce qu'on a une sécurité de l'emploi. Ça veut dire que tant qu'on fournit le travail pour lequel on a été embauché, on a le salaire tous les mois qui tombe. Voilà. Quand on devient entre... et qu'au départ, tous les entrepreneurs sont commencés presque à ne pas employer, quand on devient employé, on n'a plus cette sécurité de l'emploi, cette sécurité de l'argent régulier qui tombe sur notre compte tout le temps, tous les mois, de façon à l'ensemblement, tant qu'on est capable de fournir le travail dans lequel on s'est engagé envers l'entreprise ou le patron dans lequel on travaille. Et donc le fait de devoir payer... cet argent qu'on n'a pas et qu'on n'a pas de certitude, ça veut dire qu'il faut trouver des marchés, il faut trouver des clients, il faut vendre, peu importe la typologie. Et en fait, ça crée de l'incertitude. Et on se dit, mais est-ce que je vais être capable de trouver assez de clients qui vont me permettre de vivre, comme je disais, en tant que salarié ou de maintenir mon... Et c'est cette incertitude-là qui fait que, en fait, les entrepreneurs, ils ont une grosse difficulté à l'argent. et à leur schéma de pensée.

  • Speaker #0

    Est-ce que c'est pour ça qu'ils confondent le chiffre d'affaires avec le bénéfice et ou avec le solde qu'il y a sur leur compte bancaire ?

  • Speaker #1

    C'est ça, tout à fait. Et en fait, ils ont aussi le problème, c'est qu'aujourd'hui, on a deux types d'entrepreneurs. On a ce qu'on appelle, ça dépend des régimes fiscaux aujourd'hui, en fait, dans le statut juridique, on a ce qu'on appelle le micro-entrepreneur. l'auto-entrepreneur de façon générale. Alors celui-là, généralement, il quitte son emploi parce qu'il a envie d'être libre, parce qu'il a aussi peut-être un savoir-faire et qu'il a envie d'être autonome. Le problème, c'est qu'en gagnant cette liberté, on perd en fait cette sécurité financière. Et généralement, ceux-là, c'est ceux qui se débrouillent. Ils ont le plus de difficultés finalement de ce que je vois, parce qu'en fait, une fois qu'ils rentrent dans ce côté de « je suis mon chemin » , pour mon propre patron, je fais mes propres règles, j'établis mes prix. En fait, ils reçoivent leur argent. OK, très bien, ils ont fait la prestation, ils ont reçu l'argent. Et gèrent, en fait, leur entreprise comme ils géraient leur ménage, comme leur compte bancaire personnel. Parce qu'en fait, il n'y a pas de frontière entre les deux. Les deux sont assimilés. Et c'est là où devient le problème, parce que du coup, en fait, ils veulent payer leur... leurs besoins vitaux au quotidien par rapport à leur recherche quotidienne, mais en même temps, ils doivent continuer aussi à investir dans l'entreprise pour pouvoir continuer à travailler. Et souvent, en général, c'est plutôt un goulot d'étranglement. Ils travaillent très très dur pendant plusieurs années et finalement, ils finissent par se décourager et arrêter leur activité, pas par manque de volonté ou de clientisme, mais parce qu'ils ont une mauvaise gestion de leur argent, parce qu'ils le voient comme leur argent personnel qui est dans leur compte bancaire, comme quand ils étaient salariés. ils n'arrivent pas à distinguer les deux et ça se confond. Et c'est là où la plus grosse difficulté. Alors que généralement, ceux qui ont créé une entreprise avec un statut juridique un peu plus protecteur, c'est-à-dire qu'on a cette séparation de... Déjà des comptes bancaires, le compte bancaire de l'entreprise et le compte bancaire de la personne physique. Ça permet d'avoir une distinction beaucoup plus nette et du coup une question beaucoup plus éclairée. Ça ne veut pas dire que tous les gens qui créent une entreprise avec une forme juridique un peu plus protecteur, or auto-entrepreneur réussissent plus. Déjà il y a une amélioration en tout cas au niveau de la séparation des comptes bancaires. déjà. Et après... La difficulté aussi pour ces entrepreneurs, c'est vraiment de créer de la richesse, qu'ils puissent vivre aussi au quotidien. Et il faut aussi abandonner les schémas de pensée. En fait, quand on devient entrepreneur, il faut abandonner les schémas de pensée de la sécurité, qui ne sont pas les mêmes. Ce ne sont pas les mêmes codes quand on est salarié, qu'on veut monter des échelons. Ce ne sont pas les mêmes compétences, je dirais plutôt, que quand on veut devenir chef d'entreprise. ou son propre patron pour créer de la richesse et créer de la valeur. Et donc, il faut souvent, les entrepreneurs se sentent un peu seuls et ils sont face, ils sont pas cons oui, mais ils sont face à eux-mêmes finalement. Et il n'y a plus cet aspect protecteur de l'entreprise quand on est salarié, on a un juriste, on a le comptable, on a le commercial, on a l'assistante de direction. Ces gens-là, ils ont tous un savoir qui nous entoure et en même temps, en fait, sont faits partie d'un tout. Quand on devient chef d'entreprise,

  • Speaker #0

    on a ce tout là mais il faut le recréer et c'est là la difficulté tout à fait d'ailleurs j'en profite pour rappeler quelque chose et je pense que tu seras d'accord avec moi même si on est en micro il faut absolument avoir un compte bancaire séparé pas forcément un compte bancaire pro voilà mais un compte bancaire séparé c'est ça et d'ailleurs c'est plutôt un compte dédié que pro parce que

  • Speaker #1

    On est toujours assimilé, on est toujours mélangé à son entreprise en tant qu'auto-entrepreneur. C'est vrai que je suis d'accord avec toi, déjà, c'est le B à bas, de base.

  • Speaker #0

    Et puis, la micro-entreprise n'a pas vocation à durer longtemps. Elle est là pour tester le marché. De toute façon, tout le monde a besoin de sécuriser aussi son foyer. Donc, le passage en société est aussi extrêmement important.

  • Speaker #1

    C'est une obligation.

  • Speaker #0

    Exactement. Mais du coup, dans ce que tu me dis, on a parlé du fait du passage du salariat à l'entreprenariat. Oui. J'ai une question pour toi. Est-ce que le chômage est finalement une bonne ou une mauvaise chose ? Pour qui ? Pour un salarié, une femme qui passe par soif de liberté à l'entreprenariat.

  • Speaker #1

    Bien sûr, c'est une bonne chose parce que... Le chômage, ça permet en fait de pouvoir, alors tout comme le statut d'entrepreneur qui permet en fait de faire le test, si je puis dire, le test de son idée, de son activité avant de passer en entreprise ou en société, parce que c'est matriculé dans ce sens-là, le chômage est un très bon tremplin et en fait permet à des personnes qui ont des… des charges ou des obligations familiales ou même une personne qui n'aurait pas d'obligation, enfin, qui n'aurait pas d'enfant en termes de situation matrimoniale de s'en sortir, ça lui permet de pouvoir payer ses charges courantes tout en ayant l'esprit plus léger pour pouvoir développer son entreprise à côté plus sereinement. C'est vrai qu'au départ, la première année, elle est très difficile d'engendrer assez de... le chiffre d'affaires pour pouvoir se payer. Beaucoup d'entrepreneurs, la première année ou la deuxième année, se versent aucun revenu. Et c'est vrai que le fait d'avoir le chômage, moi je suis partisan en tout cas, et j'espère que c'est quelque chose qui va être maintenu très longtemps, en tout cas par le gouvernement, et je les encourage à faire ça, parce que du coup ça permet de sauter le pas, en fait, pour les gens qui ont envie de sauter le pas de l'entreprenariat, mais qui se disent, bah oui, mais j'ai une charge, j'ai un crédit à payer, j'ai une maison, j'ai des enfants. Comment je fais ? C'est une idée comme ça que je veux, mais je ne veux pas gagner tout de suite. Si je touche 3 000 euros par mois, je ne vais pas gagner tout de suite 3 000 euros. C'est vrai que même si le chômage, il y a une diminution des revenus qui se fait automatiquement, mais permet de sécuriser au moins la famille pendant un an et demi. Maintenant, c'est 18 mois. On ne s'est pas cessé.

  • Speaker #0

    C'est passé à 15, je crois.

  • Speaker #1

    Maintenant, c'est passé à 15. J'ai un petit peu peur aussi de certaines lois fiscales qui passent de plus en plus, qui sont de plus en plus restrictives et qui sont dommages parce que du coup, ils empêchent un peu la créativité des potentiels des gens. Mais en tout cas, c'est une très bonne chose. En tout cas, c'est un tremplin, ça évite de faire des crédits. Et même, le pôle emploi permet aussi de constituer un capital pour sa société. Aujourd'hui, en France, on a la possibilité d'utiliser l'ACRE quand on s'inscrit et de pouvoir avoir le versement en deux fois de cet argent, en tout cas du pôle emploi. On se travaille, ça dépend maintenant, on va changer tellement de noms, pour pouvoir en fait constituer un capital et puis se lancer, on va dire, un peu plus sereinement. Voilà.

  • Speaker #0

    Le fait de toucher le chômage ne fait que retarder l'inévitable, c'est-à-dire… Oui,

  • Speaker #1

    je vois pourquoi tu dis ça. Je vois très bien pourquoi tu dis ça. C'est vrai que ça retarde l'inévitable et on se met dans un petit cocon en disant j'ai le temps. Je vois ce que tu veux dire. J'ai le temps, j'ai un an et demi, j'ai 15 mois maintenant, donc j'ai le temps de faire des clientèles et tout. Oui et non. Je pense que c'est important quand même. d'avoir ça, ça retarde un petit peu et ça permet aussi de mieux constituer sa trésorerie. Ça veut dire que quand on a un an et demi pour constituer une trésorerie, pour pouvoir se payer, c'est quand même mieux que de se dire que j'ai que deux mois, déjà.

  • Speaker #0

    Tout à fait.

  • Speaker #1

    Après, c'est vrai qu'il ne faut pas oublier qu'on a cette échéance-là au bout d'un moment où on va être lâché dans la nature et on n'a plus rien. On n'a plus de pôle emploi, on n'a plus d'aide. On n'a plus rien et il faut que l'activité suffise à nourrir sa famille et puis continuer à faire avancer l'entreprise. Et c'est là où les choix en tant que chef d'entreprise sont importants qui vont permettre de faire ça et de se réajuster, effectivement. Et je suis d'accord avec toi qu'il y a quand même un petit warming à poser, ne pas se laisser vivre durant cette période de chômage. Et au dernier moment, se réveiller en le sursaut en disant « Ah là là, mais je n'ai pas assez travaillé et je ne sais pas comment faire » . De toute façon, il y a deux risques. Soit l'entreprise ferme parce que vous n'avez pas assez de liquidités, vous n'avez pas assez de marché, vous n'avez pas assez de travail, ou soit tout simplement vous retournez dans le salariat parce que la vie est telle qu'elle est, on n'a pas beaucoup de choix, pas beaucoup d'alternatives sur ce point-là.

  • Speaker #0

    Exactement. Mais moi, ce que je vois aussi très régulièrement, c'est Et je peux en parler parce que je vais moi-même ne plus avoir de chômage bientôt. On a la petite phase de stress en se disant, même si on a un compte bancaire bien garni, est-ce que ça va suffire ? Et clairement, est-ce que mon fils va manger des pâtes à l'eau ou des pâtes au beurre ?

  • Speaker #1

    Alors déjà pour le fils, quoi qu'il arrive, il s'adaptera parce que c'est le propre de l'enfant. c'est de s'adapter à l'environnement dans lequel il est. Donc s'il n'a pas le choix, il mangerait des pâtes à l'eau et puis voilà. Et puis pour les pâtes au beurre, j'ai envie de dire que d'un côté, l'être humain est capable de déployer de plein de capacités que quand il est au pied du mur. Donc en fait, en réalité, quand on veut des pâtes au beurre, au bout d'un moment, en fait, on arrête de procrastiner. Et en fait, on y va vraiment et là, on travaille dur. Après, il ne faut pas oublier que les entreprises, alors toi, Marianne, tu es expert comptable, donc c'est quelque chose qui se développe petit à petit avec un portefeuille, mais il y a des secteurs d'activité. En fait, on ne peut pas prévoir les allées du marché, de la vie. d'événements climatiques et qu'on peut avoir très bien une entreprise très prospère et puis du jour au lendemain, on perd comme on a pu voir avec le Covid ou certaines activités. Donc ça aussi, ça fait partie de l'entrepreneur, c'est qu'on mise, c'est un peu de la loterie. On essaye de faire certaines choses, mais on n'est jamais garantis de ce qu'on peut avoir, d'où l'incertitude des entrepreneurs parce qu'on n'est sûr de rien. Et de toute façon, la vie d'une entreprise, c'est justement les aviables du marché. et puis aussi le travail fourni au quotidien petit à petit.

  • Speaker #0

    Avec un peu de chance aussi quand même.

  • Speaker #1

    Voilà, oui.

  • Speaker #0

    Et au fil des rencontres.

  • Speaker #1

    C'est ça.

  • Speaker #0

    Et d'après toi, est-ce que finalement, est-ce que la notion de la richesse influe-t-elle sur Ausha pros et financiers ? Oui,

  • Speaker #1

    je crois totalement. Quand j'ai créé Ipsum Budget, la première chose qu'on m'a dite, c'est ton idée est bien, mais personne ne va accrocher à ça. Dans quel sens je dis ça ? Parce que pour moi... même si j'étais une comptable accomplie et que je gagnais plutôt correctement ma vie, le fait de créer une entreprise qui coach ou qui parle d'argent pour les entrepreneurs ou le contribuable, monsieur, madame, tout le monde, est une idée assez farfelue parce qu'aujourd'hui, on se dit qu'on a des applications, on peut tout faire. Pour moi, la richesse, ce n'est pas juste un chiffre. Si vous dites à quelqu'un « tu veux combien d'argent ? » Il va te dire un million, deux millions, un milliard. Pour moi, la richesse, c'est de pouvoir, en tout cas ma définition de ma richesse, c'est de pouvoir gérer mon temps comme je le souhaite. Et puis, pouvoir souvenir à mes besoins, à mes envies et mes besoins. C'est ça ma richesse. Je n'ai pas de montant à donner à ça. Parce que c'est compliqué de quantifier une vie en réalité. Aujourd'hui, si je dis à quelqu'un, je te donne 10 000 euros de salaire, il va dire super. Mais peut-être que dans 20 ans, je vais lui dire, je te donne 10 000 euros de salaire, il va dire, donne-moi 20 000. Pourquoi ? Parce qu'en fonction de l'inflation, du niveau de vie et de ce qui va se passer, ça ne va pas avoir la même signification. Pour lui, il va faire un rapport entre ce qu'il peut. le montant de la somme et ce qui peut s'offrir avec cet argent. Donc, effectivement, la vision qu'on a de la richesse est très importante et influe en fonction des personnes.

  • Speaker #0

    Du coup, à t'entendre, j'entends que tu es en paix avec la relation à l'argent, mais est-ce que c'est possible d'être en paix avec l'argent sans pour autant avoir un compte bancaire garni ?

  • Speaker #1

    Oui, tout dépend de ses attentes dans la vie. C'est-à-dire qu'il y a des gens aujourd'hui, c'est vrai qu'on est dans une société ultra, enfin, capitaliste, mais avec de la surconsommation, ça veut dire qu'on crée des faux besoins. Typiquement, moi, ce que je constate toujours sur le terrain, c'est que souvent, quand je rencontre un client, on me dit « j'ai pas d'argent » . Tous mes clients me disent « j'ai pas d'argent » .

  • Speaker #0

    Est-ce que ça veut dire ? Ça ne veut rien dire.

  • Speaker #1

    Il me dit « je n'ai pas d'argent, c'est dur » . C'est vrai que c'est important parce que ça veut dire que la définition de leur richesse, il faut la comprendre, c'est quoi leur richesse. Pourtant, je rencontre des gens qui gagnent plus de 10 000 euros par mois et eux aussi vont me dire « je n'ai pas d'argent » . Je rencontre celui qui touche 1500 euros, il va me dire « je n'ai pas d'argent » . Donc, tu vois, ce n'est pas la somme finalement qui importe quand les gens disent ça. C'est qu'ils disent que par rapport à ce qu'ils veulent, eux, au quotidien, et le niveau de vie qu'ils voudraient attendre, ce n'est pas assez pour eux. Donc, ne j'ai pas d'argent, ma capacité par rapport à ma perception de l'argent, elle va changer. Et qu'est-ce que je voulais dire ? Il y a quelque chose qui est un peu nos décisions par rapport à l'argent influent par rapport à ce qu'on entend. Parce que si vous vous dites dans votre tête, j'ai pas d'argent, ça veut dire qu'on a des pensées limitantes.

  • Speaker #0

    L'argent ne viendra pas.

  • Speaker #1

    Et quand on a des pensées limitantes, on est souvent, on est plus enclin à se plaindre parce que le patron nous a pas augmenté, parce qu'on voudrait gagner plus, parce qu'on se dit, quand le patron refuse de nous donner notre matérialisation, Moi, si c'est comme ça, je m'en vais. Mais personne ne se dit, est-ce que ce que je demande… Alors, des fois, c'est justifié, des fois, non. Et je pense que la plupart du temps, c'est non. Parce que pourquoi ? Parce qu'en fait, les gens ne se disent pas, est-ce que ce que je fais avec mon argent, c'est réellement… Je fais des choix en conscience avec ces paroles. Et en fait, on vit en mode automatique par rapport à la surconsommation, au fait qu'on soit une société de capitalisme, tout simplement. On se crée des besoins qu'on n'a pas besoin. On achète des choses qu'on n'a pas besoin. En fait, un garage, aujourd'hui, vous allez dans le garage de quelqu'un, vous ouvrez, c'est un cimetière d'objets. Il y a énormément d'objets. Et en fait, peut-être sur l'ensemble du garage, il n'y a peut-être que 5% de ce qu'il y a dans ce garage, qui est énormément utilisé. Alors, ça peut être des choses saisonnières, vous allez me dire ça. Oui, mais même, je mets quand même 5%. Parce qu'au final, en fait, c'est une accumulation d'objets. Parce qu'aujourd'hui, on nous dit que pour être heureux, il faut posséder. Alors que pour moi, selon ma richesse et ma définition de la richesse, pour être heureux, il faut être bien avec soi-même. Et après, l'argent vient après. Et c'est quelque chose qu'on ne peut pas se soustraire dans ce monde, mais l'argent n'est pas une fin de fois. Donc, ce n'est pas le montant de l'argent qu'on gagne qui fait qu'on est plus heureux ou pas, en tout cas pour moi, mais c'est surtout la vision qu'on a de l'argent et de ce qu'elle nous permet de faire. Donc oui, ça influe sur mon comportement, parce que, comme je vous ai dit, d'autres vont quitter leur emploi parce qu'ils veulent gagner plus. Mais ils ne se demandent pas vraiment, est-ce que j'ai besoin de gagner plus parce que c'est la société qui me pousse à vouloir gagner plus ou est-ce que j'en ai réellement besoin ? Après, un compte bancaire bien garni, tout le monde en rêve, ce n'est pas le problème. Voilà.

  • Speaker #0

    Est-ce que ce ne serait pas plutôt l'image fantasmée de ce que voudrait faire la personne, avoir la personne, que ce soit elle consciemment ou des dictates de la société ? Et du coup... ce ne serait pas aussi lié à l'estime de soi, c'est-à-dire à la valeur qu'on se donne à nous-mêmes. Par exemple, moi, salariée, j'estimais ne jamais être assez bien payée par rapport à ce que je faisais, par rapport à mon application, etc. Spoiler, le salariat versus l'entrepreneuriat, moi, je fais le parallèle, pour moi, c'est la même chose, parce que d'un côté, mon boss c'était les associés du cabinet et maintenant ce sont mes clients et mon fils qui a besoin de manger tous les jours je

  • Speaker #1

    suis d'accord mais en fait le problème c'est que avant l'ère de la surinformation aujourd'hui on est dans l'ère de l'information moi je dirais plutôt la surinformation les gens ils sont comparés par rapport à leur style 2 était comparatif à leurs voisins c'est à dire que on sort dehors ou sur de l'appartement regarde le voisin et compliquait le voiture il est parti chez Auchan il est parti chez Carrefour faire ses courses il est parti au marché ça permettait un peu d'asseoir et le métier le titre du métier qu'on avait socialement nous faisait voilà son été médecins, avocats, instituteurs avant, c'était des métiers assez valorisants. Aujourd'hui, déjà, on est à l'ère de la surinformation et en fait, on a accès au reste du monde. Et en fait, au lieu de se comparer juste à son voisin à droite ou à gauche, on se compare au reste du monde. Et en fait, on a aussi un phénomène par rapport à la, comment on appelle ça, aux réseaux sociaux, où en fait, on regarde... des stars, et on regarde tous ces gens-là, on se dit, mais en fait, quand je regarde ma vie, en fait, elle est nulle. Finalement, en fait, je me satisfais de 2000 euros par mois, mais en fait, moi, je n'ai rien compris. Je ne peux pas aller au Bahamas faire des vacances, je ne porte pas le dernier pantalon à la mode, je n'ai pas mis le dernier gloss, et donc, en fait, on est dans une comparaison mondiale. qui fait que les gens, en fait, ils ressentent une certaine insatisfaction et un certain mal-être envers eux-mêmes, en fait, parce qu'ils se comparent au reste du monde. Et ça, c'est très compliqué aussi par rapport à l'image aujourd'hui de la confiance en soi et le fait d'être bien avec soi-même.

  • Speaker #0

    Surtout à l'ère d'Instagram et de TikTok.

  • Speaker #1

    surtout que si on voit un genre de chose extraordinaire, on voit quelqu'un qui est fort, je me dis, mais attends, moi j'ai 35 ans, j'ai une Tungo, donc en fait, qu'est-ce que j'ai raté dans ma vie ? Ça veut dire que je suis nulle, c'est-à-dire que je n'ai pas fait les bonnes études, je n'ai pas les bons parents, je n'ai pas les bons amis, et en fait, on se remet à douter de soi-même constamment et à perdre confiance en soi.

  • Speaker #0

    Et comment, qu'est-ce que tu peux conseiller pour justement travailler sur... cette connexion argent-estime de soi et au contraire pour que les entrepreneurs se sentent plus en confiance ?

  • Speaker #1

    Je pense que déjà, avant de se lancer dans l'entreprenariat, il faut bien se connaître. C'est important de bien se connaître, de s'analyser en tant que personne et de dire aujourd'hui qu'est-ce que je pense déjà de moi-même. Mon niveau de vie, est-ce que je me satisfais ? Est-ce que je satisfais moi-même ? Comment je me sens ? C'est important déjà de faire un état de lieu de son état mental et de ce qui est important pour nous.

  • Speaker #0

    Ce qui est important pour toi, Marion, ce n'est peut-être pas ce qui est important pour moi. Tout dépend. L'estime de soi, avant de commencer dans l'entrepreneuriat, c'est bien de se poser la question où est-ce que j'en suis avec moi-même ? C'est quelque chose que personne ne fait aujourd'hui et c'est très difficile parce que la confiance que vous avez en vous dépend de la réussite de votre entreprise en réalité, en tant qu'entrepreneur. C'est quelque chose qui est primordial. Et donc, si on ne sait pas faire ça, parce qu'on n'a pas appris, Moi, je conseille d'aller trouver un coach. Moi, personnellement, j'ai fait appel à un coach qui m'a aidée à enlever toutes les pensées limitantes que j'avais depuis des années que j'ai construites. J'ai mis des années à construire et qu'il fallait d'abord défaire. Et ça, c'est important de faire ce travail-là intérieur parce que ça m'a permis de recentrer mon rapport à l'argent. à la sécurité, parce qu'il ne faut pas oublier que quand on se lance, on perd la sécurité de l'emploi. Et en fait, aussi, la confiance en soi. En fait, on est qui ? Comment on se sent ? Quel est notre stégie ? Et en fait, j'ai fait ce travail-là pendant six mois. Voilà. Et je l'ai fait... J'ai payé. En fait, c'est un investissement. J'ai investi en moi-même. En fait, dans ma capacité d'avoir confiance en moi. Et c'est un travail que je conseille à tous les entreprises. entrepreneurs, en tout cas, même ceux qui se sont déjà lancés de faire, parce que c'est très important d'avoir de l'estime pour soi-même. Et ça donne de la confiance. Et ça permet, en fait, de faire un rapport aussi à la réussite qui est différente. Pour moi, c'est le plus, plus, plus, plus important. Au-delà de l'argent, des chiffres, de comment on va faire. Quand on est bien dans sa tête, on a de l'énergie. Quand on se réveille le matin. Et le pourquoi je veux faire de l'entrepreneuriat. C'est important. Pourquoi on se lève le matin pour faire des choses ? C'est très important. Donc, trouvez votre pourquoi. Il est différent selon tout le monde. Trouvez le pourquoi en faisant de l'entrepreneuriat. Une fois qu'on a réuni la confiance en soi, et on se connaît, et on sait pourquoi on veut faire ça, il ne reste plus qu'à faire le comment. C'est là qu'on va déployer l'énergie nécessaire, en fait, pour pouvoir concrétiser son rêve ou ses projets.

  • Speaker #1

    Et j'adore ce que tu me dis, je ne peux être que d'accord, surtout que je fais régulièrement des posts sur le fait que, pour moi, la thérapie ou le coaching devrait être obligatoire au moins la première année d'un lancement de business. Si c'est avant, c'est encore mieux. Mais oui, parce qu'on a plein de schémas hérités à déconstruire. Et... Je vais rebondir sur une autre question qui est justement comprendre ce que tu me dis que notre éducation et notre histoire familiale, salariée, etc. jouent un rôle clé dans notre relation à l'argent.

  • Speaker #0

    Oui, ça joue un rôle clé. Et puis même, il faut savoir qu'aujourd'hui, le rapport à l'argent, c'est une histoire familiale. En fait, quand on est petit, on regarde ses parents faire. Ça veut dire que tout dépend de ce que nos parents disent. Si vous avez des parents qui disent « Ah, j'aimerais bien faire ça, mais je ne peux pas me le permettre » , vous avez des parents qui ne se posent pas de questions avec l'argent, c'est-à-dire qu'on n'en parle pas, il y a des familles où on ne parle pas d'argent. Il y a des familles, en fait, on est un panier percé, on voit sa mère ou son père, et vous essayez de jongler le budget, le fin de mois, tout ça. En fait, ce qu'on voit quand on est petit par rapport à la gestion de l'argent ou le quotidien, nous forge en fait. C'est comme ça qu'on voit notre rapport à l'argent. Ça veut dire que quand même, notre éducation joue beaucoup de rôle là-dessus. C'est-à-dire que quand on devient un jeune actif, c'est-à-dire qu'on a appris ça petit, nos parents nous ont nourris comme ils pouvaient, que ce soit du pâtes, du beurre, s'il y avait un peu de viande, ou des fois… les pâtes on les cherche, de temps en temps on va les chercher. Et donc tout ça, ça nous construit par rapport à l'argent. Quand on va à l'école, et c'est ce que je dis à mes clients, quand j'ai ouvert Ipsum, j'essaie d'abord de demander aux gens qu'est-ce que vous connaissez de l'argent ? À part la monnaie, le fait d'acheter, mais qu'est-ce que vous en connaissez ? Et en fait, quand on apprend, on apprend plein de choses, ABC, on va à l'école et tout, mais personne, il n'y a pas d'école qui nous apprend à gérer notre argent. Et donc, la façon dont on gère notre argent, c'est ce qu'on a vu quand on était enfant. On le gère un peu comme nos parents, où des fois, il y a très peu de personnes qui sortent du schéma des parents. Ça arrive, heureusement, mais très peu de personnes. Et en fait, après, ça va être quand vous allez vous mettre en couple. Souvent, les gens, quand ils se mettent en couple, ils vont des fois soit adopter la façon de penser de leur conjoint par rapport à l'argent, ou ça va être des compromis, ou soit ils vont rester bloqués sur leur façon de faire. Ça crée souvent des conflits dans le couple, l'argent. Parce que tout le monde a une façon, a eu des parents différents, et du coup a vu une façon de gérer son argent de façon différente. Et c'est pour ça qu'il faut déconstruire ce qu'on a vu de nos parents pour se reconstruire ce qu'on voudrait faire. Et c'est là où Ipsum et mon entreprise, on vient, parce que les gens, quand ils me disent « je ne peux pas me permettre » , des fois je leur dis « je ne suis pas d'accord avec vous, vous pouvez vous permettre » . Et je leur apprends en fait à dire ça c'est grave, ça c'est pas grave, ça on peut le faire autrement. Tout dépend de ce qu'on veut faire réellement et de nos vraies envies. On veut mieux gérer son argent, quel est l'objectif derrière ? Si on veut envoyer ses enfants dans une école supérieure, si on veut avoir une meilleure qualité de vie, si on veut avoir une meilleure santé, si on veut avoir du temps libre, tout dépend. Le rapport à l'argent va être construit comme ça. Et donc aujourd'hui... Il n'y a pas d'école, on apprend tous beaucoup de choses. Marianne, tu es expert comptable, moi je suis comptable, je fais des signes dans la société. On pourrait parler avec des notaires, des avocats, des éboueurs. Et au final, il n'y a pas d'école qui nous apprend à comment gérer. On a notre chiffre de paie, on a notre salaire, et puis on est libre, accès, de gérer cet argent comme on le souhaite. Il n'y a pas de guerre de fond. C'est pour ça qu'on retrouve des gens qui sont très très riches. et des gens, finalement, qui finissent SDF alors qu'ils avaient des postes, ils ont des connaissances. Donc, c'est parce que personne n'a eu une communication très claire sur l'argent et qu'est-ce qu'on pouvait en faire.

  • Speaker #1

    Et quel signe tu devais écrire le B.A.B.A. de la relation à l'argent ? Quel serait-il ?

  • Speaker #0

    Pour moi, déjà, le B.A.B.A. ce serait déjà de comprendre que l'argent, c'est juste un outil. Alors, il ne faut pas le diaboliser parce qu'on en a besoin. Aujourd'hui, dans une société, dans un pays comme la France, on en a besoin. Une personne peut vivre, se prétendre vivre sans argent. C'est quasiment impossible. Moi, je ne sais pas. Même un système de trottinette, c'est très, très compliqué. Moi, je fais, je cultive mes légumes, mais j'ai quand même besoin d'argent pour payer ma taxe foncière.

  • Speaker #1

    Voilà.

  • Speaker #0

    Si je suis locataire...

  • Speaker #1

    Tu ne peux pas encore la vendre avec des carottes.

  • Speaker #0

    Voilà. Si je suis locataire, j'ai besoin d'argent pour payer mes légumes. propriétaire voilà alors je peux me dire je ne prends plus d'électricité je mets des bougies très bien il y en a qui le font encore mais dans tous les cas quoi qu'il arrive on a quand même besoin au bout d'un moment in fine on a quand même besoin d'avoir de la liquidité voilà de l'argent donc étant donné qu'on est on est obligé de vivre dans un système comme ça on peut diminuer l'impact de cet argent sur notre quotidien le montant en tout cas Mais on ne peut pas se soustraire à ça, à une société moderne. Et le conseil que je donne déjà, c'est de ne pas diaboliser l'argent. C'est le mieux, le bien, le mal, on en a besoin. C'est un outil, j'appelle ça un outil. C'est un outil qui nous permet forcément d'être des fois plus confortable, de nous soigner, des choses comme ça. Et déjà, de comprendre que c'est un outil. Deuxièmement, cet outil... quel impact elle a sur mon quotidien en fait. Qu'est-ce que je veux ? Qu'est-ce que moi j'attends de la vie ? Si votre objectif dans la vie, c'est de dire je veux gagner juste beaucoup d'argent, le fait de vouloir gagner beaucoup d'argent ne permet pas de gagner beaucoup. C'est ça. Le pourquoi n'est pas assez fort. Il faut avoir des valeurs peut-être un peu plus que ça. souvent, c'est que les gens veulent gagner beaucoup d'argent parce qu'ils veulent une meilleure qualité de vie. Voilà, c'est ça. C'est quoi ? C'est un peu de ça.

  • Speaker #1

    Beaucoup d'argent, ça ne veut rien dire.

  • Speaker #0

    Voilà, c'est ça, exactement. Et donc, moi, ce que je donnerais comme conseil, c'est petit 1, l'argent, c'est un outil. Petit 2, quel est ce que j'attends de la vie aujourd'hui ? C'est ça, le vrai objectif. Qu'est-ce que j'attends de la vie ? Et après, de voir, est-ce que mes choix au quotidien, dans ce que j'attends de la vie, dans mes objectifs personnels, dans mes choix par rapport à l'argent, tendent vers cet objectif-là, on m'en éloigne. Je ne sais pas si je me fais comprendre. Parce qu'en fait, en réalité, je suis un être humain, je suis sur Terre, qu'est-ce que j'attends, moi, de cette vie ? Je veux me marier, je veux des enfants ? Non, ce que je veux, c'est voyager. Non, ce que je veux, c'est faire de l'humanitaire. Non, je veux être confortable. Et en fonction de cet objectif, Imaginons que je dis, mon objectif, c'est d'acheter une maison. Voilà, je suis en couple, je voudrais acheter une maison avec mon mari. Vous gagnez votre salaire, vous êtes salarié, vous touchez votre argent. Si vous passez votre temps à voyager avec tout ce que vous avez, vous gagnez, c'est sûr que vous n'arriverez jamais à acheter, on est d'accord. Vous pouvez aller dire aux voisins, la chance, j'irai voir Mario, je dirai, la chance, tes propriétaires, je dirais moi, je dirais la chance, moi aussi j'aimerais bien avoir une maison. Comment dépenses-tu ton argent ? Est-ce que tu le dépenses dans l'objectif d'acquérir, d'acheter ta maison ou tu continues toujours à regarder ce que la société te dit que tu devrais faire, peut-être voyager, il n'y a rien de mal à voyager. Mais en tout cas, si son objectif personnel, c'est d'acheter une maison, ce n'est pas en achetant des billets d'avion ou en achetant des billets de train tous les jours, on est en vacances ou… que tu vas pouvoir atteindre cet objectif. Donc, il faut être en adéquation entre ces objectifs et les moyens, l'outil de l'argent qu'on fait. Voilà, c'est aussi simple que ça.

  • Speaker #1

    Et pour revenir à l'entrepreneuriat, quelle est ton opinion sur le fait que beaucoup d'entrepreneurs ont du mal à fixer leur prix ? Parce qu'ils ont en tête leur objectif, ils ont fait leur… leur business plan pour ressortir suffisamment de salaire pour pouvoir payer cette maison. Mais ils n'arrivent pas à fixer des prix. C'est hyper compliqué de fixer des prix.

  • Speaker #0

    Alors,

  • Speaker #1

    le problème est qu'entrepreneurs,

  • Speaker #0

    quand on devient entrepreneur, des fois, c'est souvent sur des postes un peu autodidactes. Je vais dire que, par exemple, je donne l'exemple de moi. et de mon entreprise d'Ipsos. Il y a plein de coachs pour le sport, pour la nutrition, pour la vie ou en éducation. Il y a plein de métiers, mais en fait, moi, dans ce que je fais, je réunis plusieurs savoirs. Ça veut dire la comptabilité, le coaching, la psychologie, l'argent, la gestion de patrimoine. Voilà, je fais plein de choses un peu différentes. On va dire que… C'est une réinvention. C'est peut-être présentieux de ma part, mais je tends à croire que ce que je fais, c'est un peu différent de ce qu'on voit en tout cas habituel. C'est-à-dire de vouloir aider les gens à s'enrichir et atteindre leurs objectifs. Et donc, quand j'ai voulu faire ça, la première question que je me suis posée, c'est déjà, est-ce que mon idée fonctionne ? Est-ce que ça intéresse quelqu'un ? Parce que pour qu'une entreprise puisse voir le jour, il faut qu'il y ait un marché. C'est ça la vraie définition. Pour créer une entreprise, il faut qu'il y ait un marché. Donc la vraie question, c'est de se dire, est-ce que sur ce que je veux faire, si je suis carleur, c'est simple. Il suffit d'aller toquer chez quelqu'un et lui dire, écoute, est-ce que tu veux poser du carrelage ? Moi, je suis prêt, j'ai un savoir-faire, je veux te poser du carrelage. Mais quand je me suis lancée, et là, pour le carrelage par exemple, on peut se dire… On va regarder à peu près, on a peut-être une grille, c'est un métier qui est connu depuis des années, on peut connaître à peu près la grille tarifaire de combien coûte un mètre carré pour du carrelage. Par contre, pour un métier comme le mien qui est sur du conseil, du coaching et puis du développement aussi un peu de soi, parce que j'essaie de, je demande aussi à mes clients de grandir, je fais bien mes livres, je fais pas mal de choses, c'est difficile de le quantifier parce que je n'ai pas d'exemple propre, je ne sais pas comment le quantifier. C'est de savoir, c'est de se dire, est-ce que ce prix-là, quelqu'un va acheter cette prestation ? Je ne suis pas connue, je suis méconnue. Les gens ne comprennent pas au début ce que je fais. Il faut que je l'explique. Moi aussi, il faut que je me trouve aussi dans ce que je veux offrir aux gens parce que je ne peux pas tout donner non plus. Et donc, en fait, il y a quand même une petite recherche en fonction des rencontres, des gens, le fait de tester. En fait, au début, on a du mal à fixer des prix parce qu'on n'a pas encore testé. Et on ne sait pas combien de temps. Moi, par exemple, ça m'a pris un peu de temps, on va dire six mois, à me dire, je passe tant de temps sur un dossier, avec des clients. Est-ce que le prix que j'ai donné au départ, parce que je fais des forfaits, est en adéquation avec le temps que j'ai fourni, avec le travail que j'ai fourni ? Des fois, je me suis trompée. Non. Des fois, j'ai plus travaillé que ce que j'ai fait facturer. Toi, Maria, expert comptable, tu me diras, c'est nul à ce n'est. Il faut que tu t'améliores sur tes marges. Quand tu vends un objet, c'est facilement quantifiable parce que tu vois le prix d'achat, le prix de vente. Quand il s'agit de temps, c'est beaucoup plus compliqué de quantifier son temps et la valeur de son temps. Donc, oui. Je peux comprendre. Et puis, il y a aussi un petit peu aussi le fait d'avoir peur de ne pas avoir de marché, de ne pas avoir de clients. En fait, on prend tout ce qu'il y a à prendre parce qu'on a peur de ne pas gagner assez d'argent en réalité. C'est pour ça que les entrepreneurs, ils ont énormément de mal à fixer leur prix. Généralement, en tout cas, moi, personnellement, je suis toujours en phase de développement, tu vois, sur mes tarifs. Voilà. C'est plus affiné. Ça fait moins d'un an que j'ai fait une somme, presque, en février, ça prendra un an. Je suis déjà un peu plus en paix, en tout cas, avec les tarifs. On peut mieux faire, voilà. On peut mieux faire au niveau des marges, tout ça. Mais je suis très reconnaissant et je remercie mes premiers clients d'avoir été patients avec moi. Et puis, je suis aussi indulgente avec moi parce qu'un entrepreneur, c'est fait que de ça, d'erreurs. et des rectifications.

  • Speaker #1

    Complètement. Et surtout que le fait de fixer ses prix, c'est effectivement une notion, pour moi, c'est vraiment, on se prend des petites baffes parce que quand ça nous renvoie directement à notre propre valeur, ce qui est hyper compliqué, mais il ne faut pas oublier que déjà, le jus de cerveau est hyper difficile. à quantifier alors que quand tu prenais l'exemple d'un objet j'ai en face de moi une tasse j'achète une tasse je sais que déjà pour la vendre entre 2 et 2,5 pourrait ressortir être rentable avec les différents coûts annexes autre que l'achat de la tasse mais le jeu de cerveau c'est pas palpable et puis

  • Speaker #0

    Et puis, après, il y a aussi une notion qu'aujourd'hui, moi, j'ai beaucoup de clients qui me disent, « Ah oui, mais vous savez, il peut y avoir des gens qui vont me dire, ça, on peut le trouver sur Internet, ces informations. » Et j'ai beaucoup de clients, je leur dis, « Très bien, allez-y sur Internet, utilisez Google au maximum, faites ce que vous avez à faire. » Mais généralement, ils reviennent gentiment, ils me rappellent, ils me disent, « Asna, En fait, il y a plein de choses, je ne comprends rien, c'est mélangé dans ma tête, je ne sais plus ce que je dois faire. Et c'est là où, en fait, on se rend compte que ce n'est pas parce qu'on a de l'information. C'est pour ça que je dis qu'on est à l'ère de la surinformation. Ça veut dire qu'on s'est retraité l'information. Et ça, ça demande quand même un savoir-faire. Et ce n'est pas toujours Google qui nous donne la solution. Il faut vraiment un savoir-faire, en fait, pour traiter correctement les informations en fonction des différents métiers.

  • Speaker #1

    Complètement. Et pour toi, quelle est l'erreur la plus courante que tu as vu quand des entrepreneurs n'arrivent pas à fixer correctement leur prix ?

  • Speaker #0

    Alors, souvent, la plus grosse erreur quand ils n'arrivent pas à fixer leur prix, c'est qu'ils font ce qu'on appelle, dans leur tête, un sauvetage d'entreprise.

  • Speaker #1

    C'est-à-dire un sauvetage d'entreprise.

  • Speaker #0

    Ils disent un sauvetage d'entreprise en se disant, j'investis. Ils réinvestissent eux-mêmes dans l'entreprise. En fait, qu'est-ce qu'ils font ? Si le conjoint, imaginons que je parle d'un couple, madame et secrétaire, et moi je peux dire ça, et carleur, allez, on va prendre l'exemple du carleur. Je n'ai rien contre les carleurs, attention. Juste un exemple. Et qu'en fait, le carleur, il va faire des prestations, il achète le carleur, mais aussi il fait la prestation de poser le carleur. S'il a mal fixé ses coups, forcément il va avoir moins de marge, donc il sera en perte peut-être par rapport même à la prestation. Mais disons qu'il se dit, il pense avoir gagné 1000 euros alors qu'il a gagné 200 euros. Il y a une vraie différence. Je parle de bénéfice. Et donc la différence de bénéfice de 1000 euros ou de 200 euros est quand même importante. Et en fait, ce qu'il va faire, c'est qu'il va continuer à travailler et à un moment donné, l'argent va se rarifier dans le compte de l'emploi. Qu'est-ce qu'ils font automatiquement ? ils vont trouver le conjoint ou la conjointe, ils vont piocher de l'argent dans le budget familial et ils vont le réinjecter dans l'entreprise en disant « Oui, mais tu vois, tu comprends, chérie, c'est pour investir dans l'entreprise et quand ça ira mieux, on sera bien. » Et en fait, ils font ça inlassablement, c'est-à-dire au premier trimestre, ils ont fait ça, deuxième trimestre, ils ont fait ça. Et ça arrive même que ça prend quelques années. Merci normalement, il aurait dû en fait se dire stop. Alors, il y a deux choses en plus, parce que c'est un peu bizarre, c'est que ça veut dire qu'ils remettent de l'argent en compte courant, mais aussi, ils ont l'impression qu'ils font une augmentation de capital. Alors, une augmentation de capital, ça ne se fait pas comme ça. D'ailleurs, tu le sais encore mieux que moi. Il faut dormir, il faut préparer des documents, il faut enregistrer tout ça. Enfin voilà, ça se déclare, une augmentation de capital. Mais eux, ils se disent, moi j'ai un jet, je mets de l'argent. Et donc, quand ils font ça… Le problème, quand ils ont mal fixé leur coût, c'est qu'ils ne se rendent pas compte qu'ils ont mal fixé leur coût. C'est-à-dire qu'ils n'arrivent pas à prendre du recul et dire stop, attends, j'ai fait 10 prestations. Sur les 10 prestations, j'ai payé ça en produits pour pouvoir réaliser le prix. J'ai pris tant de temps. Disons que même s'il se met au prix du SMIC ou 3 euros au-dessus du SMIC, il met une valeur horaire et qu'il regarde et se dit mais attends, en fait, j'ai mal fixé mes prix. Et il est là le problème. Le problème, c'est que le fait de se renflouer dans le compte personnel à l'entreprise sans prendre le temps d'analyser pourquoi on manque d'argent, ça fait qu'on s'appauvrit déjà en tant qu'entreprise. On travaille dans le vide parce qu'une entreprise a vocation à faire du chiffre et à faire des bénéfices. C'est le propre d'une entreprise, sinon on est une association. Et la deuxième chose, c'est qu'on appauvrit aussi sa famille parce qu'on lui prend aussi de l'argent. sur quelque chose ou alors dû se sécuriser pour mettre de côté, pour se développer ou créer du confort au quotidien. Voilà. Donc, c'est très, très dangereux de ne pas s'en rendre compte.

  • Speaker #1

    Parce que moi, effectivement, c'est une erreur assez conséquente et c'est pour ça que, effectivement, quand on crée une structure, forcément, on injecte beaucoup d'argent en concourant d'associés. Mais il faut… poser la question par rapport au prix et typiquement moi une des erreurs que je constate c'est que surtout pour les prestataires de service, donc ceux qui vendent le jus de cerveau ils ne s'incluent pas toi tu as été sympa tu as indiqué qu'ils mettaient leur rémunération au SMIC mais parfois ils s'oublient sûrement et simplement voire parfois en se disant c'est pas très grave, j'ai le chômage sauf que le chômage passe les prix restent et petit à petit on creuse le trou de trésorerie et ça peut mal finir sauf si on sort la tête de l'eau en se disant mais

  • Speaker #0

    Flûte c'est pas bon c'est dangereux parce que comme tu dis il y en a qui se soucient et qui ne comptent même pas ils disent ah non mais c'est plus tard j'ai investi j'ai investi dans leur pays Dans la tête des entrepreneurs qui pensent ça, ils disent « il y a un risque » . Le problème, c'est que vous risquez que la boîte va fermer au bout d'un moment. Deuxièmement, vous mettez en mal votre famille et puis même vous vous séparez. Et puis, il y a aussi des problèmes de santé derrière qui découlent de ça parce qu'il faut savoir que les entrepreneurs, après, ils peuvent avoir une très mauvaise santé parce qu'ils sont surmenés, surstressés, dans le groupe, ça ne va pas et ça explose de toutes parts en fait. Et c'est vrai que tu peux avoir aussi un éclatement familial de par ça. Indirectement, en fait, on ne se rend pas compte de l'impact que ça peut avoir, mais ça peut aller très, très, très, très, très loin. Donc, c'est très important d'être au bon prix et de bien le faire. Après, ça, c'est une erreur. Et ça, j'aimerais bien peut-être qu'on le revoie. On va fixer leur prix. On va fixer leur prix sans... peut-être aussi des fois, demander un avis à leur expert comptable ou à leur comptable ou il y en a qui viennent avec ça fait déjà 11 mois qu'ils sont en verre et ils ramènent leur petit papier et ils disent il faut faire mon bilan. Et du coup, ils ont perdu tout ce temps-là de conseils pour pouvoir leur dire attention, warning, vous vous êtes trompé de prix. Et ce qui est dangereux aussi, c'est que par rapport au marché et aux clients, ils se sont habitués à un prix. c'est très difficile après de lui redire bah non alors on s'était dit que c'était 1000 euros mais maintenant c'est 4000 euros et là bah vous perdez le client parce qu'il se sent pas confiant c'est l'impression qu'on veut lui voler du coup c'est la bonne cible ah

  • Speaker #1

    bah ça le sujet de la cible c'est aussi un vaste sujet avec le why etc qui fera sûrement l'objet je pense d'un autre épisode parce que ça le mérite amplement et ça vient bien avant Mais du coup, tel conseil tu donnerais pour que... Tu es entrepreneuse, tu dois fixer tes prix. Et quel conseil tu donnerais à quelqu'un ou même à toi-même il y a un an pour que le prix que tu fixes reflète à la fois la valeur de ce que tu proposes, donc la valeur de ton offre, mais soit en cohérence avec la réalité du marché aussi ?

  • Speaker #0

    Alors, le conseil, c'est déjà un, comme tu dis, c'est de ne pas s'obliger. Ça veut dire que si j'avais… il faut se poser la question. Si je suis juste un investisseur et que j'ai besoin de faire faire ce travail-là, et ce n'est pas moi qui le fais, mais je le fais faire par quelqu'un d'externe, combien je serais obligée de le payer ? Déjà, il faut commencer comme ça. Et j'aurais fait ça plutôt comme ça, parce que du coup, si c'est un métier où il faut des compétences particulières, il faut savoir, parce que ça dépend, que ce soit du savoir, on va dire, le parleur. qui a de l'expérience pour poser tout type de carrelage, n'importe quel, que ce soit à l'extérieur, à l'intérieur, quelqu'un veut confirmer, combien j'aurais été obligée de le payer, ce salarié. Déjà, il faut commencer par ça. Je pense que c'est déjà une bonne base. Une fois qu'on a déterminé, si on engageait quelqu'un d'autre ce soir pour payer, et après, on va mettre aussi tous les frais liés à le coût de la société, parce qu'il ne faut pas oublier qu'il faut payer son expert comptable. Quand on est... Une entreprise avec un SA, un CRL, un URL, vous connaissez les différents types de statuts. Et même si on est auto-entrepreneur, il ne faut pas oublier le coût de l'ursage qu'on paye. 25 %, ce n'est quand même pas rien. Et le temps, voilà. Et donc, quand on rapporte le temps qu'on passe, déjà, il faut définir ça, ces deux éléments-là, et puis déterminer combien de temps ça va me... Si on n'a pas d'expérience sur le domaine, et qu'on se dit, bon... Peut-être que le coaching, c'est 10 heures, c'est 20 heures, c'est 30 heures. On peut commencer peut-être avec 2-3 clients et tester un certain nombre d'horaires et regarder si on arrive à rentrer dans cette plage horaire où elle dépasse toujours. Je pense que de 2-3 clients, on est capable de définir ça en tout cas. Et après, le cinquième client de dire, attends, j'avais dit que c'était 3 heures, mais en vérité, ça me prend 10 heures. Donc non, je réajuste mon offre à 10 heures. Et après, c'est de regarder le prix psychologique quand on présente son offre, comment il est perçu par le client. Est-ce que s'il a un regard, soit je n'ai mal expliqué mon offre, soit il ne comprend pas la valeur de mon offre, ou peut-être allouter des prestations supplémentaires qui vont faire que c'est qualitatif. Je pense qu'il faudrait procéder comme ça, comme tu dis, le juste cerveau. et puis les personnes qui vendent du savoir. Ça, c'est le conseil que je me serais donné.

  • Speaker #1

    C'est ce que j'ai fait aussi sur mes plaquettes, parce que typiquement, les forfaits en expertise comptable, ça ne veut tout et rien dire. Et moi, quand je me suis lancée, je suis une cliente exécrable. Je n'ai aucun problème à payer cher les choses, mais il faut que je me voie la valeur. Je me le suis appliqué. C'est-à-dire que je me suis dit, si demain, je suis face à moi-même, Comment je justifie le volume de mes honoraires ? Parce qu'un truc bête, c'est que moi, mon dada, c'est l'accompagnement et le conseil. Sauf que tu l'as très bien dit, on a tout sur Google. Et du coup, les gens ne voient pas la valeur de la chose. Sauf qu'on fait gagner de l'argent parce qu'on fait gagner du temps. Et ce que j'ai fait sur mes offres, c'est qu'avant même la jaquette où il y a le tarif, j'ai valorisé. ce que je propose. Et il est déjà arrivé plusieurs fois que les gens me disent « Mais Marion, fais attention à la valeur que tu as proposée, parce que ça fait peur. » Je dis « Non, je propose du conseil en illimité. » J'ai donc chiffré à 50 heures parce qu'on se connaît un peu. Asna, je pense que tu peux dire que tu ne suis pas pingre sur les conseils, etc. Je prends le temps, etc. Et je pense vraiment que 50 heures, j'ai chiffré une heure de call avec une personne chaque semaine à peu près. J'ai pris la valeur, je crois que non, la valeur d'un expert comptable, pour du conseil pur, c'est 200 euros de l'heure. Et je me suis limitée à 100 euros de l'heure. Du coup, forcément, juste sans la comptable juridique, etc., tu arrives à 5000 euros de valeur. Oui. Mais c'est n'importe quoi. Je me suis dit, bah si.

  • Speaker #0

    c'est le prix avec mes études, mon expérience, etc. de ce que je propose. Et en fait, quand la page suivante, il voit le vrai prix qui n'est pas du tout à 5 000 euros, il est bien dans ça. Là, il voit la différence.

  • Speaker #1

    Oui, parce qu'après, c'est vrai qu'il y a des gens, tout le monde a pris, tout le monde voudrait avoir de la qualité aujourd'hui au niveau honoraire comptable. On a un peu de tout. Je peux dire presque tout, et pour les jeunes entrepreneurs, ils ne comprennent pas comment ça se fait que tu vas chez, je ne sais pas si c'était le nom, chez un concurrent sur Internet qu'on trouverait souvent, tu es presque à 60 euros de l'heure, enfin 60 euros le mois en prestations comptables, et tu vas aller chez Marion, et on va te dire, écoute, c'est 200 euros ou plus, voilà. On va te dire, mais attends, moi j'ai la même chose. Ben non, parce qu'en fait, il faut rentrer dans le détail, c'est pareil, c'est comme... C'est comme quand on prend son assurance, est-ce qu'on a des franchises ou pas ? Et il faut regarder dans le petit détail, en fait, les petits détails, c'est ce qu'ils ont de la valeur et c'est ça qui compte. Donc, je pense qu'aujourd'hui, quand on veut être bien conseillé, qu'on est jeune entrepreneur, c'est bien de prendre un comptable avec du conseil, surtout qui est présent et qui puisse répondre à beaucoup de questions parce qu'il y en a énormément la première année. Et souvent, quand les gens se lancent, peut-être qu'ils sont très bons. Je ne sais pas, moi, si je prends un exemple d'un peintre où il est très bon pour faire sa peinture, mais par contre, il est très mauvais pour tout ce qui est loi fiscale, œuvre, tout ça. Il a besoin de quelqu'un pour lui dire, oui, tu peux faire ça, mais en fait, il y a une taxe spéciale, peut-être pour les œuvres. Il y a des choses qu'on ne quantifie pas, en fait, quand on est entrepreneur, parce qu'on ne se rend pas compte qu'elles existent. Et c'est important. Donc, on est un conseiller pour nous dire que ça existe, il faut faire attention parce qu'il faudra les payer. Parce que mal programmé, quantifié aussi financièrement, ça fait qu'à la fin, il y en a qui ferment vite la porte parce qu'ils n'ont pas pris en compte toutes ces données. Et c'est des données qui sont importantes. Moi, j'ai aussi des clients qui veulent ouvrir des sociétés, qui veulent faire des choses, alors qu'ils n'ont pas les connaissances. C'est-à-dire qu'ils ne savent pas que c'est des métiers réglementés. J'en ai une, elle m'a dit « je voudrais faire de la formation » . Très bien.

  • Speaker #0

    Avec ou sans Calliope ?

  • Speaker #1

    C'est ça. Je lui dis, mais il est où ton diplôme ? Je lui dis, c'est réglementé. Oui, mais c'est pour… Parce que des fois, les clients, ils veulent que je les explique. Oui, mais non, non. Tu sais, la chambre de commerce, elle te dit, non, il est où le diplôme ? Il est où le savoir-faire ? Il est où la compétence ? Et donc, en fait, c'est de dire aux gens, en fait, ce n'est pas que je ne veux pas, mais ce n'est pas possible. En fait, il faut que tu vas te former, si c'est vraiment ce que tu veux faire. Et après, tu reviens. Voilà. Complètement. C'est aussi conseiller, c'est aussi savoir dire non aux gens et c'est pour leur bien. Il faut qu'ils soient mieux pour avoir une belle réussite dans leurs entreprises.

  • Speaker #0

    Et qu'est-ce que tu répondrais au cas classique de « c'est trop cher » ?

  • Speaker #1

    Moi, je suis en paix maintenant avec ça. Moi, j'estime que c'est comme quand on va chez Peugeot et on va chez Porsche. Quand tu vas chez Porsche, tu sais que c'est cher. Mais quand tu vas chez Renault, tu sais ce que tu achètes. Je veux dire, ne va pas chez Renault en pensant avoir une Porsche. C'est juste ça. Donc, il faut être en paix avec soi-même. Si quelqu'un te dit que c'est trop cher, ce n'est pas le bon client. Il vaut mieux perdre un client qui n'est pas dans la bonne cible parce que ça va être peu conflictuel et ça va être compliqué. Un client qui n'est pas capable de te payer, c'est déjà un problème. Je vais en être. Ça fait perdre du temps. C'est une perte de temps, c'est une perte de confiance, c'est très compliqué, ça ne se passe pas bien. Donc, si un client trouve que c'est trop cher, il faut lui dire « très bien, je comprends, moi je vous apporte ça » . On peut argumenter, lui expliquer pourquoi c'est ce tarif-là. S'il dit toujours que c'est cher, vous lui invitez gentiment à aller voir quelqu'un d'autre de moins cher, mais il n'aura pas la même qualité de prestation.

  • Speaker #0

    Donc, tes arguments, ce serait plus… d'assumer pleinement ses prix avec confiance, comprendre pourquoi il estime que c'est cher ou même pas.

  • Speaker #1

    Il faut quand même être prudent. Ça veut dire que vous pouvez avoir un client qui vous dit que c'est cher. Si c'est un client isolé, ce n'est pas ça qui va changer quelque chose. Par contre, si vous voulez vendre une Renault au prix d'une Porsche, c'est sûr que personne ne vous achètera votre Renault au prix de la Porsche. soyons honnêtes. Voilà. Donc, il faut savoir ce qu'on vend réellement. La valeur. Voilà, la vraie valeur. Il ne faut pas être de mauvaise foi. Ça veut dire qu'aujourd'hui, quand Porsche vend ses voitures, ça reste une voiture, on peut aller d'un point A à un point B. La différence, ça va être la qualité des matériaux, ça va être le prestige de l'entreprise, parce qu'on n'achète pas qu'une voiture, on achète aussi le prestige qui va avec. Et aujourd'hui, si on n'est pas capable de montrer le prestige aussi de ce qu'on vend et que du coup, d'attirer quelqu'un qui est capable de voir ce prestige-là, et qu'on a 100 clients... sur 200 clients, vous avez 170 clients qui vous disent que vous êtes trop cher et que ce n'est pas bon, là, il faut se réajuster ou il faut se reposer des questions sur son offre. Maintenant, si vous avez sur 200 clients, vous n'avez que 130 clients qui vous disent que c'est cher, mais vous avez 170 clients qui viennent chez vous, ça n'a aucun impact. Là, c'est bon.

  • Speaker #0

    Est-ce que le... Qu'est-ce que tu penses du fait de déterminer ces prix en fonction du marché dans lequel on veut se situer ? J'ai en tête le low cost, luxe et moyenne gamme, par exemple. Parce que ça change tout aussi.

  • Speaker #1

    Oui, ça change tout, mais on revient toujours pareil. Qu'est-ce qu'on offre ? Le client, il n'est quand même pas un petit peu fou aujourd'hui. clients. Aujourd'hui, l'industrie du luxe n'a jamais fait autant de bénéfices records qu'on est en temps de crise. Pourtant, les sorties du Covid, LVMH n'a pas perdu d'argents. Voilà, si je peux citer LVMH, Socartif, des grands noms, en fait, du luxe n'ont pas perdu d'argents parce que, de toute façon, chez eux, il n'y a pas de réduction et pourtant, les gens viennent acheter. On n'achète pas. On achète une image, on achète un prestige. Ils n'ont aucune raison, et ça serait contre-productif pour eux, s'ils baissaient leur prix. Parce que là, ils perdraient tous leurs clients. Les clients qui vont acheter ça, ils vont dire, « Mais attends, moi, je viens là pour me montrer, pour me faire voir que je suis quelqu'un. » Quand vous êtes sur une moyenne gamme, ça veut dire que vos produits, ils sont connus, ils sont connus un petit peu. On est sur un rapport qualité-prix, mais on n'est pas sur le haut du marché. On veut cibler la classe moyenne. Souvent, c'est ce qu'on essaie de viser, la classe moyenne, mais large. Voilà. Vous pouvez viser en haut. Quand on est sur du low cost, on est d'accord qu'on est obligé de vendre de la quantité. C'est-à-dire que pour être rentable, il faut vendre de la quantité. Si vous vendez un sac à 5 000 euros, un Birkin, un sac n'est pas pareil que d'aller acheter un sac chez Primark. Les gens ne vont pas chez Primark pour avoir la même qualité. Eux, ce qu'ils veulent, c'est juste pouvoir utiliser le sac à pas trop cher. Parce qu'en gros, peut-être que pour eux, dans leur tête, l'utilisation du sac, c'est pour un an, six mois. peut-être deux ou trois. Je ne suis pas en train de dénigrer la marque. Et celui qui veut peut-être une moyenne gamme, il va peut-être aller chez M ou Zara. Il va dire, bon, mon sac, il va me durer six mois ou un an, mais peut-être qu'il va me durer quatre ans si j'en prends très, très, très, très, très soin. Je fais attention. Je change aussi un peu de sac. Celui qui achète du Birkin, le Birkin, il le sort que, je ne sais pas, à certains événements. Déjà dans l'usage du sac, ce n'est pas la même. Vous voyez ? Et donc, dans le conseil ou dans les métiers où on est un peu plus axé sur le cerveau, comme tu dis, tout dépend de la personne et de sa mentalité au départ, quand elle arrive. Il y a des gens, vous avez beau vendre un très bon produit, vous aurez toujours un retour. Quelqu'un vous dirait que c'est trop cher. Mais déjà, il dit que c'est trop cher, c'est dit par habitude. Je pense qu'il faut quand même regarder le marché. Il faut être en adéquation, il faut être sûr de ce qu'on vend, ça cime bien sûr. Mais aujourd'hui, quand on vend de l'information, il faut être plutôt dans le qualité de ce qu'il y a dedans, dans la bouteille. En tout cas, moi, mes prix varient selon ce que mes clients me demandent et la quantité de travail que je veux fournir. Je ne peux pas faire le même travail ou la même quantité de travail selon ce qu'on me demande forcément.

  • Speaker #0

    Effectivement et en plus en matière de prestataire de service, ce qui est le plus fort commercialement, ça reste le bouche à oreille et la qualité et la carte de visite.

  • Speaker #1

    Aujourd'hui, je peux dire en toute honnêteté, Ipsum Budget n'a jamais fait de pub. Je n'ai même pas encore ma page Google. Oui, il faudra que tu l'ouvres. J'ai des retours de clients. clients qui ont des bons échos et ils sont venus et ils m'appellent, j'ai votre numéro grâce à telle personne. Un tort, il faudrait peut-être que je commence à faire un peu de publicité. Oui et non.

  • Speaker #0

    Mais c'est une publicité. C'est-à-dire que les prestations que tu as déjà faites, ce qui était qualitatif, les gens ont vu la valeur de ce que tu as fait. C'est-à-dire que dans leur tête, quand ils font valeur moins ton prix, ils sont quand même gagnants. Ça veut dire que du coup, ils en parlent à leurs proches, à leur cercle moins proche, et c'est de la pub. C'est juste que pour aller plus vite, il faut créer une... Page Google My Business, réclamer des avis de temps en temps. Et d'ailleurs, en parlant d'avis, c'est des choses qui se font de, par exemple, moi, parfois, j'offre des prestations parce que la personne n'a pas assez d'argent en début d'activité, etc. Mais ce n'est pas gratuit. Moyennant ma prestation, je demande un avis ou des recommandations.

  • Speaker #1

    parce que tu as une valeur bien sûr les prix ne sont pas que monétaires je suis tout à fait d'accord avec toi c'est vrai que ce que je fais c'est un petit peu les gens me voient un peu comme un petit secret de polychinelle et il y en a qui ne veulent pas me partager quand je dis pas me partager ça veut dire qu'ils veulent savoir que je les ai aidés à s'enrichir mais c'est que eux pas le voisin par exemple il y en a qui sont quand ils donnent mon numéro c'est plutôt en mode bah tu vois moi j'ai les moyens de me payer un conseiller et du coup bah je l'ai fait et voilà donc je peux m'en vanter ça apporte ses fruits donc c'est vrai que les gens me disent souvent de faire beaucoup de pub et je dis oui et non Je l'en ferai peut-être un petit peu pour les entrepreneurs parce que je trouve que eux, les entrepreneurs, ils en ont besoin. Marion, soyons honnêtes, un dirigeant d'entreprise, il se sent souvent seul. On parle souvent de la solitude du dirigeant.

  • Speaker #0

    Complètement. Mais il faut réseauter.

  • Speaker #1

    Voilà. Et c'est vrai qu'on se dit, mais attends, je voudrais faire ça, mais je n'ai pas d'argent. Mais non, mais ce n'est pas comme ça. Peut-être que je devrais faire ça comme ça. Mais en fait, c'est un monologue intérieur incessant. Et c'est vrai que le fait d'être entouré aussi des fois d'autres entrepreneurs permet de débloquer des situations. En fait, des fois, pour d'autres, c'est facile parce qu'ils ont déjà été confrontés, ils ont l'expérience. Et tu te dis, non, mais tu peux faire ça. Et ça va très, très vite. On dit, super, c'est exactement ça. Et il y en a d'autres qui vont vouloir porter leur expertise. Moi, il y en a en bas. une prestation parce que voilà c'est pareil le business on se renvoie la balle sur plein d'autres sujets et c'est comme ça aussi ça permet de créer des réseaux, de s'entraider entre entrepreneurs et c'est vrai que c'est important d'être entouré d'entrepreneurs parce que quand vous êtes entouré, alors c'est pas péjoratif, quand vous êtes entouré de salariés vous n'avez pas les mêmes mécanismes de pensée et vous n'avez pas les mêmes problématiques donc en fait c'est, vous sortez du monde, le monde il est un peu différent. Et c'est important d'être entouré. En tout cas, ça, c'est le conseil très important pour les entrepreneurs. Ne restez pas seuls. Et trouvez-vous des compagnons d'infortune. Il y a des choix aussi. Il y a des réussites. Il y a des réussites, tout heureusement. Et ça permet d'avancer plus vite. C'est une réalité. Ça permet d'avancer beaucoup, beaucoup plus vite. de gagner du temps ou des mois. C'est incroyable.

  • Speaker #0

    J'adore ce que tu dis. C'est tellement vrai. Pour la petite anecdote, ce matin, j'étais en réseautage à Paris. J'ai aidé une femme que je vais accompagner qui est dans un cercle de réseautage. Elle était en micro-enfer. entreprises, enfin elle est toujours encore en entreprise, alors qu'elle vend des biens et elle a vocation d'investir, de faire entrer des investisseurs pour que sa marque prenne de l'ampleur. Typiquement, je l'ai aidée parce que je crois à fond dans son projet et parfois, je lui fais des paillettes seules. Je l'ai vue ce matin, elle m'a remarqué. J'adore quand on dit merci. Mais... Elle a fait un truc, je lui ai envoyé un texte en lui disant « mais tu viens de me toucher en plein cœur » . Elle vend du coloriage pour les enfants, mais pas avec du papier sur du tissu.

  • Speaker #1

    D'accord.

  • Speaker #0

    Super. Et en fait, elle m'a personnalisé un… un petit set juste pour mon fils. Je lui ai dit, mais tu viens de me toucher en plein cœur déjà, parce qu'elle va passer en société. Donc,

  • Speaker #1

    je suis ravie.

  • Speaker #0

    C'est génial, mais même pas pour moi, parce que j'ai gagné zéro dans l'histoire, mais il y a l'aspect reconnaissance, l'aspect de voir d'autres personnes qui, juste avec une petite phrase comme ça, ou une réunion d'une heure, ça mène ses fruits et la petite attention pour mon fils alors là...

  • Speaker #1

    Bah oui, je sais très bien ce que sont faits, moi même je suis maman donc forcément ça va... Bon après je suis moins sensible que toi Marion, concernant les enfants, et d'ailleurs c'est un petit volet, tiens on pourrait en parler à un autre moment mais... Ou pas mais...

  • Speaker #0

    Et bien non, vas-y !

  • Speaker #1

    parce que c'est vrai que quand tu es entrepreneur pour entreprendre, les femmes se disent oui mais moi je peux pas, j'ai des enfants faut m'occuper des enfants, faut m'occuper aussi de l'entreprise, j'aurai jamais le temps ou sinon on leur dit tu sais quoi leur conjoint des fois leur dit je veux bien que tu aies l'entreprise mais ça doit rien changer dans le quotidien c'est impossible sachez que c'est impossible moi je suis mère de 6 enfants la folle merci

  • Speaker #0

    Comment tu fais ? Je m'en remets très bas.

  • Speaker #1

    J'ai choisi de faire de mon entrepreneuriat, de quitter mon salariat tranquille et sécurisant. Et il faut savoir que j'ai six enfants, mais j'ai un mari qui est super, qui... Les enfants, on les appelle deux. Qui me soutient dans mon... projets et qui m'aident, et des enfants aussi qui sont compréhensifs aussi parce que savoir qu'entreprendre ça prend beaucoup beaucoup beaucoup de temps au quotidien et faut pas avoir peur parce qu'on a des enfants d'entreprendre, il faut juste être conscient que ben en fait il y a des moments où on sera présent, des moments où on sera pas présent, il faut être ok avec ça, il faut savoir se réajuster parce que l'entrepreneur se réajuster sans cesse mais aussi avec ses enfants. Et je trouve aussi que c'est un bel exemple de leur dire qu'il y a aussi d'autres chemins dans la vie que juste d'être salarié. Et c'est possible. Donc, il faut être entouré, organisé, avoir beaucoup d'énergie et ne pas sauter de repas. Mais c'est faisable, tout à fait faisable. Et il ne faut pas se limiter.

  • Speaker #0

    Et c'est épanouissant aussi.

  • Speaker #1

    Oui, et c'est très épanouissant. Surtout, il faut faire quelque chose qu'on aime. Quand on aime, c'est comme on dit, on ne compte pas. Et c'est vrai qu'on ne compte pas, on ne compte pas ses heures. Ça, c'est quelque chose aussi, c'est un mythe aussi pour les salariés, les gens qui sont salariés, qui veulent devenir entrepreneurs, qui se disent, moi, je serai mon patron, je gagnerai pas mal d'argent comme ça. Sachez qu'avant qu'on soit au 440, il faut en suer, il faut en faire des heures, il faut en faire des sacrifices au début, mais parce qu'il faut se rendre compte... Vous êtes votre patron, le stylo est faute de l'argent. Il vous l'a fait. On n'est pas toujours très conscient. Quand on est entrepreneur, on se rend compte que finalement, notre patron n'était pas si mauvais. On avait droit à des pots de départ, des brunchs, des chèques cadeaux. C'est un coût énorme pour la société. et les salariés font la richesse de l'entreprise mais cette richesse-là, il fallait la commencer au départ et il faut des gens courageux et déterminés pour pouvoir la créer, structurer, pour créer de l'emploi.

  • Speaker #0

    Et surtout, en général, les entrepreneurs sont libres, ils sont indépendants, mais globalement, ils gagnent moins d'argent. que s'ils avaient été salariés.

  • Speaker #1

    Oui, et puis demain, quand l'entreprise marche, il ne faut pas vouder son plaisir à se verser une belle rémunération parce que c'est des années de travail qui commencent à enfin porter ses fruits. Donc, ne diabolisez pas le patron, ne le mettez pas non plus sur un piédestal. Il faut savoir que... que c'est des risques qu'on prend quotidien, tous les jours, même pour nos familles au départ. On espère que ça porte le fruit. C'est normal, c'est l'objectif au final. Il faut qu'il arrive.

  • Speaker #0

    Exactement. C'est très drôle ce que tu dis parce que tu n'es pas venue au cabinet mais c'est là où j'enregistre. J'ai en face de moi des cartes du type Monopoly et celle que j'ai en face de moi inscrit « Risk is a secret » . true success et c'est tellement vrai si tu ne prends pas de risques tu ne réussiras pas. Mais c'est valable en entrepreneuriat comme dans d'autres projets perso ?

  • Speaker #1

    De toute façon, l'extraordinaire ne se révèle pas quand on est moyen. C'est-à-dire que quand on veut faire des choses moyennes, on n'attend pas l'extraordinaire, on n'attend pas l'excellence. C'est toujours qu'on passe aux extrêmes qu'on arrive à générer de l'extraordinaire. Et tout comme on peut faire au pire, mais je vais dire, c'est pour entreprendre, il faut déployer une énergie monstrueuse, moi j'appelle ça comme ça, pour pouvoir atteindre en fait l'excellence et se remettre en question. J'aimerais rajouter quelque chose sur l'entrepreneur, il faut absolument continuer à apprendre tout le temps.

  • Speaker #0

    Investir sur soi,

  • Speaker #1

    pour le coup. Investir sur soi, voilà, toujours, toujours, peu importe le type d'affaires, peu importe ce que vous gagnez. Prenez le temps d'investir sur vous. Vous êtes votre plus grand capital, plus que le compte en banque, plus que la liquidité, parce que c'est votre schéma de pensée, vos connaissances qui vont vous permettre de rebondir et de savoir pallier aux fluctuations du marché et aux aléas de l'activité, tout simplement. Et bien vous entourez. Entourez-vous des gens compétents, ne seront jamais trop chers.

  • Speaker #0

    Sachez-le. et des gens qui nous ressemblent. Parce que si on prend quelqu'un qui n'a pas la même façon de penser ou les mêmes appréhens, ça ne matchera pas. Et donc, on ne sera pas hyper motivé pour aller le solliciter, malheureusement.

  • Speaker #1

    C'est ça, exactement. On aura un peu de crainte, on marchera plus long. Moi, je dis toujours à mes clients, il n'y a pas de question bête, posez tout ce que vous voulez.

  • Speaker #0

    C'est la même chose.

  • Speaker #1

    Et heureusement, c'est bien de poser des questions bêtes. parce que des fois, quand on est obligé de l'expliquer, au début, ça paraît… Et des fois, en l'expliquant, on se dit « Ah oui, mais je comprends pourquoi il a posé cette question. » Effectivement, il y avait une cohérence, mais ce n'est pas tout à fait ça. On relance, mais l'entrepreneur, il est bourré d'erreurs. Moi, si je peux donner ce conseil-là, faites des erreurs et apprenez, rectifiez-vous. Et c'est que comme ça. Et une fois que vous avez fait tester tous les erreurs possibles, vous allez voir, vous serez un meilleur entrepreneur et un meilleur dirigeant d'entreprise pour après.

  • Speaker #0

    Et on arrive bientôt à la fin. Du coup, finalement, est-ce qu'on peut dissocier l'argent de l'indépendance slash du bonheur ? Et surtout, petite question piège, comment on peut éviter ? de faire de l'argent une fois en soi mais sans pour autant le diaboliser répète la première question alors comment dissocier l'argent du bonheur ou de l'indépendance parce que on a dit que l'entreprenariat c'est l'indépendance la liberté et ses prix c'est comment faire de l'argent en est ce qu'on peut dissocier la paix

  • Speaker #1

    Moi, je vous dirais que pour moi, non. Parce qu'on vit dans la société qu'on vit aujourd'hui, comme je vous ai dit, impossible de se frustrer au fait de gagner un minimum d'argent. Voilà. C'est une condition sine qua non pour vivre au XXIe siècle. On ne peut pas complètement éliminer l'argent de notre quotidien. Donc, ne pas avoir reste quand même un problème dans ce pays. Donc non, on ne peut pas dissocier les deux. Et la deuxième question, c'était…

  • Speaker #0

    Comment faire de l'argent une fin en soi, mais sans pour autant le diaboliser ?

  • Speaker #1

    Alors, l'argent, c'est un outil formidable qui nous permet aujourd'hui d'avoir… On peut se payer de la santé, on peut se payer des études, on peut se payer du savoir, on peut se payer du bien-être, on peut se payer du bonheur, quel que soit le type de bonheur, on peut se payer des lois, il ne faut pas que ce soit une fin en soi. Il faut en gagner, il ne faut pas que ce soit une fin en soi, dans le sens où, quand on gagne de l'argent, mais qu'on ne respecte pas nos valeurs intrinsèques, on ne se respecte plus. Et là, du coup, ça ne va pas. Il ne faut pas gagner de l'argent si elle ne respecte pas. En tout cas, l'argent qu'on gagne est peu important que l'on le gagne. Il faut qu'elle respecte toujours nos valeurs intrinsèques et la dignité humaine. Je dis ça, c'est très important. Je le dis en plaisant mes mots. Aujourd'hui, il y a des gens qui mettent l'argent, le fait de gagner tellement d'argent, mais ils ont oublié la dignité humaine. Et c'est quelque chose qui n'est pas acceptable en tant qu'être humain et en tant qu'entrepreneur. Soyez toujours, comment on appelle ça ? Éthique. Oui, et toujours de l'éthique, peu importe ce que vous faites. Que ce soit du carrelage, que ce soit du conseil, que ce soit la santé, que ce soit une coupe de cheveux, couper un arbre, la nuit. Soyez toujours éthique et honnête. déjà pour votre bien-être personnel et c'est très bien et puis aussi ça vous permettra de fidéliser d'avoir des nouveaux clients et le plus important c'est la fiabilité quand on est entrepreneur et l'image notre image et notre sérieux et je dirais je mettrais en plus les gens qui ont accès aux données personnelles pour la RGPD parce qu'aujourd'hui on est tous unis à la RGPD soyez bienveillants avec vos clients Soyez bienveillants, c'est très important. C'est quelque chose que moi je me pose toujours la question. J'ai accès à des documents personnels de mes clients. Je fais extrêmement attention à toujours être bienveillant avec les documents qu'ils me donnent, avec leur confiance. Et je remercie énormément mes clients pour ça. Peu importe ce qu'on fait, il faut vraiment être juste et honnête. Et je pense que la vie, on est récompensé quoi qu'il arrive, on ne perd pas grand-chose.

  • Speaker #0

    Effectivement, je précise juste que ce soit en expertise comptable ou dans la relation à l'argent, clairement, pourquoi tu dis ça ? C'est parce que comme on voit les relevés bancaires, on voit où les personnes dépensent de l'argent et du coup, les gens n'en ont peut-être pas conscience, mais on voit les vices des gens. Moi, personnellement, je m'en fiche complètement. C'est juste que…

  • Speaker #1

    Comme je suis dans le redressement de l'amélioration du financement, on reparle, mais sans le diaboliser. Ça veut dire que les gens, ils ne font pas les dépenses. Pas du tout. Voilà. Et après, on voit si c'est pertinent ou pas, si c'est dans ce qu'ils veulent faire ou pas. Il n'y a pas de jugement, en fait, dans la façon de dépenser de l'argent. tant que ça rentre dans vos objectifs et que c'est ce que vous voulez faire. En fait, en vrai, c'est ça le plus important.

  • Speaker #0

    Très bien. Et du coup, dernière question.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Du tout ce qu'on a dit, comment finalement on peut trouver un équilibre entre réussite financière et rester fidèle à ses valeurs et à sa valeur ?

  • Speaker #1

    La réussite financière, elle vient avec ses valeurs.

  • Speaker #0

    Donc, il ne faut pas se…

  • Speaker #1

    S'oublier à faire des choses qui nous donnent du courage, qui nous donnent de la joie, qui nous donnent du bonheur, qui nous tournent vers les autres. Et quand on aime, quand tout ce qu'on fait rentre en adéquation avec nos valeurs intrinsèques, en fait on déploie une énergie tellement énorme qu'en fait, quoi qu'il arrive... on a une réussite financière. Quand je dis ça, c'est-à-dire que quand on est passionné par quelque chose, on peut déployer l'énergie nécessaire pour créer de la valeur et de la richesse. Et quand on fait quelque chose qu'on aime, on ne compte pas. Et finalement, c'est des petits qui en vendent, des petits, des petits, des petits, des petits. Et à la fin, on peut avoir un petit succès. Le système financier vient aussi. Ici, on a effectivement... bien préparé, on est au bien pris, on est sur la qualité. Dès qu'on respecte ces éléments-là, qu'on est bien conseillé, je pense que tout le monde peut réussir à condition d'être bien entouré et faire quelque chose qui respecte nos valeurs, la réussite et les objets, quoi qu'il arrive.

  • Speaker #0

    J'adore. Je n'ai pas d'autres mots. Et finalement, où est-ce qu'on peut te retrouver, Asna ?

  • Speaker #1

    On peut me retrouver nulle part. Je ne suis pas sur Instagram, Twitter. Voilà, je n'ai pas de truc. Tapez Ipsum Budget.

  • Speaker #0

    Tu auras ta file Google, peut-être ?

  • Speaker #1

    Oui, alors j'aurai une file Google sur Ipsum Budget. Vous pourrez trouver. Vous pouvez m'appeler directement sur mon numéro de téléphone, me contacter par mail sur a.zoubert, z-o-u-b-e-r-t a-r-o-b-a-z-i-p-s-u-m-b-u-d-g-e-t point

  • Speaker #0

    comme je reste toujours disponible. Sinon, si vous n'êtes pas loin, je suis située dans le 91, après étant en Gerville.

  • Speaker #1

    Génial. En tout cas, merci beaucoup pour ce moment. C'est toujours un plaisir de papoter avec toi et surtout cette expertise.

  • Speaker #0

    De même, moi, personnellement, je t'adore, Marion. Si vous cherchez un expert comptable, allez. voir Marie-Andrée, elle est juste exceptionnelle, compétente, une femme de caractère, c'est comme ça que je te décris. Je vais être très très heureuse de travailler avec toi et aussi bien professionnellement qu'humainement, c'est un plaisir. Tu m'appelles quand tu veux.

  • Speaker #1

    Avec plaisir. Oui, il faut choisir les moments.

  • Speaker #0

    Après, on est tous tu connais, on est toujours abordés, de toute façon quand on ne peut pas répondre on ne répond pas c'est juste que on est occupé à faire autre chose et voilà, donc toi non moi j'adore je t'adore et je suis contente de travailler avec une femme, j'adore les hommes attention, mais je préfère travailler avec les femmes moi dirais moi qui essaye de me justifier j'adore surtout mon mari mais j'aime le fait que en tant que femme on puisse entreprendre qu'on n'ait pas de limites et qu'on ne concatène pas ou qu'on ne nous met pas dans une toute petite case et aujourd'hui pour moi les femmes elles ont les mêmes compétences que les hommes et vraiment c'est un plaisir un vrai plaisir de collaborer de travailler et de t'avoir dans mon cercle tous ceux qui n'ont pas d'expert comptable allez voir Marion Coste merci beaucoup un

  • Speaker #1

    grand merci pour ton écoute tu l'as compris avec ton expert conseil dans tes oreilles l'entrepreneuriat devient enfin accessible pour tous. Alors, si tu as un projet ou une idée qui dort depuis bien trop longtemps sur ton carnet ou dans ta tête, contacte-moi sur Facebook, Instagram ou LinkedIn pour enfin le rendre réel. Fais-toi ce cadeau ! Et si tu aimes ma créativité, dis-le-moi en me laissant un bon avis et un gentil commentaire. Nous, on se retrouve mardi prochain pour ensemble libérer ta charge mentale entrepreneuriale. A bientôt

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Bienvenue à toi ! Tu écoutes TON EXPERTE CONSEIL ! Le Podcast qui te fera aimer la comptabilité ! 


Hello, moi c’est Marion, Ton Experte Conseil !

🧠 Allégeuse de charges mentales entrepreneuriales

🎙️ Podcasteuse passionnée

💪 Exterminatrice de diktats sociaux


Tu l'as compris, je suis experte-comptable !  Mais ici, je serai donc ton Experte conseil pour vulgariser l’entreprenariat et le rendre accessible pour tous !  


Alors installes toi et profites de ce moment de légèreté !


🚀 Rappelle-toi : Ton business, tes règles. Et moi, je suis là pour t’aider à les écrire ! ✨


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue à toi. Tu écoutes ton experte conseil, le podcast qui va te faire aimer la comptabilité. Je suis Marion Coste et dans la vie, j'aime les défis. J'accompagne aussi les entrepreneuses et particuliers en allégeant leur charge mentale. Grâce à mon expertise, ma proximité et surtout, surtout, mon authenticité. Tu l'as compris, je suis une experte comptable. Pas comme les autres. Mais ici, et pour toi, je serai ton expert conseil pour vulgariser l'entrepreneuriat et enfin le rendre accessible pour tous. Alors, installe-toi et profite de ce moment de légèreté. L'argent, cet éternel mixou que l'on aime détester, mais dont on rêve tous de maîtriser les secrets. Aujourd'hui, on met les pieds dans le plat avec une experte en relation à l'argent. Si fixer tes prix te donne des sueurs froides, que tes finances te stressent, ou que tu te demandes comment ne plus courir après les pièces comme Donald derrière son oncle, reste bien avec nous. Que tu sois la tête d'une TPE, d'une PME, ou que tu bosses en solo, l'argent, c'est le nerf de la guerre. Je suppose que tu as souvent entendu parler de cette expression « l'argent est le nerf de la guerre » . Mais soyons honnêtes, gérer son argent, ce n'est pas qu'une question de chiffres ou de tableaux. C'est souvent et c'est surtout le miroir de nos croyances, de notre confiance en nous et de nos peurs. Et avant de mettre en scène Asnassi Zouber, je t'invite à écouter un autre podcast qui s'appelle « La histoire d'argent » de Fabrice Florent, qui personnellement m'a beaucoup aidé. dans ce domaine. Mais ici, et pour parler de cela, pour t'éclairer sur ce sujet, j'ai décidé d'inviter Asnassi Zouber, experte en relation à l'argent. Ensemble, on va explorer pourquoi l'argent te stresse, comment fixer tes prix qui respectent ta valeur et surtout comment passer d'un rapport compliqué à une gestion beaucoup plus sereine. Si pour toi, il n'y a pas de lien entre confiance en soi, relation à l'argent. et fixation de tes prix soient bien attentives. Et tu verras que la richesse, c'est parfois bien plus qu'un compte bancaire bien garni. Bienvenue Asnassi.

  • Speaker #1

    Merci Marion.

  • Speaker #0

    Pour entamer, pourquoi as-tu choisi de te spécialiser dans la relation à l'argent ?

  • Speaker #1

    Pourquoi j'ai choisi de me spécialiser dans l'argent ? Parce que je trouve que c'est un sujet en fait qui est universel aujourd'hui. On ne peut pas fuir, même si on vit en Amazonie largement, de même l'Amazonie. C'est quelque chose qui a un impact sur la vie des gens et je voulais aider les gens à être plus à l'aise avec ce sujet qui est des fois source de joie et des fois source de douleur pour certains. Tout dépend où on s'oppositionne et à quel moment de sa vie.

  • Speaker #0

    Je ne peux être que d'accord avec toi.

  • Speaker #1

    Je suis née à l'étranger, au Comores. J'ai choisi de devenir française. Ça fait quelques années maintenant que je sévis dans le domaine de la comptabilité de façon générale un peu partout en Ile-de-France. La comptabilité, c'est quelque chose que j'aime beaucoup et c'est aussi un parallèle avec le fait que j'ai choisi de me spécialiser dans l'argent parce que quand on est comptable, on est dans les entrailles de l'entreprise et on est au courant de tout ce qui se passe, aussi bien de façon positive que négative, et on contribue à restituer. page fidèle des flux d'argent et de l'activité de l'entreprise. Cette expertise m'a permis d'avoir créé ma boîte en février 2024 pour pouvoir parler d'argent de façon générale et de réconcilier l'argent surtout avec les contribuables de façon générale, mais aussi surtout les entrepreneurs qui commencent à être très nombreux dans notre pays.

  • Speaker #0

    complètement, surtout depuis le Covid et d'ailleurs j'aime beaucoup quand tu dis que tu spévies en comptabilité c'est vrai que personnellement je n'aimerais pas être qu'est-ce qu'on s'était dit la dernière fois ? t'es hyper carré, j'adore mais parfois je pense que c'est un peu complicado quand même oui,

  • Speaker #1

    je suis un peu dur Je suis très rigide de par la formation et de par le métier.

  • Speaker #0

    Mais ça ne retire pas tout ton côté humain, loin de là même, parce que sinon, ce serait triste. Et comme tu es souvent en contact avec des entrepreneurs, pourquoi la relation à l'argent et le fait d'avoir une relation saine avec l'argent, pour les entrepreneurs, est aussi difficile pour toi ? Ou dit autrement, quels sont les blocages les plus fréquents que tu observes ?

  • Speaker #1

    Alors, la relation avec les entrepreneurs qui est compliquée, c'est déjà… Alors, il y a plusieurs choses à savoir. C'est que quand on est… Moi, je distingue en fait les personnes en quatre catégories. C'est un peu bizarre de dire ça. Et ça me rappelle en fait le livre de Robert Kiyosaki qui distingue aussi pareil, qui fait cette distinction. Il dit qu'un salarié, un entrepreneur, un chef d'entreprise et un investisseur n'ont pas les mêmes schémas de pensée. Et en fait, notre croyance et la difficulté aux entrepreneurs face à l'argent, elle est liée en fait à ces quatre catégories. Et en fait, dans ces quatre catégories, le problème, c'est qu'un employé de base, quand il est salarié, il travaille en fait pour monter les échelons de façon horizontale. C'est-à-dire, il veut monter la source. Il commence, on commence petit et puis on ravit les échelons. Voilà, c'est comme ça que… On nous a appris, en tout cas dans la société, en tant que salarié. Et quand on est comme ça, et qu'on réfléchit comme ça, en fait, on attend, on fournit un travail contre un salaire. Donc là, c'est très simple, en fait, de comprendre ça, parce qu'on a une sécurité de l'emploi. Ça veut dire que tant qu'on fournit le travail pour lequel on a été embauché, on a le salaire tous les mois qui tombe. Voilà. Quand on devient entre... et qu'au départ, tous les entrepreneurs sont commencés presque à ne pas employer, quand on devient employé, on n'a plus cette sécurité de l'emploi, cette sécurité de l'argent régulier qui tombe sur notre compte tout le temps, tous les mois, de façon à l'ensemblement, tant qu'on est capable de fournir le travail dans lequel on s'est engagé envers l'entreprise ou le patron dans lequel on travaille. Et donc le fait de devoir payer... cet argent qu'on n'a pas et qu'on n'a pas de certitude, ça veut dire qu'il faut trouver des marchés, il faut trouver des clients, il faut vendre, peu importe la typologie. Et en fait, ça crée de l'incertitude. Et on se dit, mais est-ce que je vais être capable de trouver assez de clients qui vont me permettre de vivre, comme je disais, en tant que salarié ou de maintenir mon... Et c'est cette incertitude-là qui fait que, en fait, les entrepreneurs, ils ont une grosse difficulté à l'argent. et à leur schéma de pensée.

  • Speaker #0

    Est-ce que c'est pour ça qu'ils confondent le chiffre d'affaires avec le bénéfice et ou avec le solde qu'il y a sur leur compte bancaire ?

  • Speaker #1

    C'est ça, tout à fait. Et en fait, ils ont aussi le problème, c'est qu'aujourd'hui, on a deux types d'entrepreneurs. On a ce qu'on appelle, ça dépend des régimes fiscaux aujourd'hui, en fait, dans le statut juridique, on a ce qu'on appelle le micro-entrepreneur. l'auto-entrepreneur de façon générale. Alors celui-là, généralement, il quitte son emploi parce qu'il a envie d'être libre, parce qu'il a aussi peut-être un savoir-faire et qu'il a envie d'être autonome. Le problème, c'est qu'en gagnant cette liberté, on perd en fait cette sécurité financière. Et généralement, ceux-là, c'est ceux qui se débrouillent. Ils ont le plus de difficultés finalement de ce que je vois, parce qu'en fait, une fois qu'ils rentrent dans ce côté de « je suis mon chemin » , pour mon propre patron, je fais mes propres règles, j'établis mes prix. En fait, ils reçoivent leur argent. OK, très bien, ils ont fait la prestation, ils ont reçu l'argent. Et gèrent, en fait, leur entreprise comme ils géraient leur ménage, comme leur compte bancaire personnel. Parce qu'en fait, il n'y a pas de frontière entre les deux. Les deux sont assimilés. Et c'est là où devient le problème, parce que du coup, en fait, ils veulent payer leur... leurs besoins vitaux au quotidien par rapport à leur recherche quotidienne, mais en même temps, ils doivent continuer aussi à investir dans l'entreprise pour pouvoir continuer à travailler. Et souvent, en général, c'est plutôt un goulot d'étranglement. Ils travaillent très très dur pendant plusieurs années et finalement, ils finissent par se décourager et arrêter leur activité, pas par manque de volonté ou de clientisme, mais parce qu'ils ont une mauvaise gestion de leur argent, parce qu'ils le voient comme leur argent personnel qui est dans leur compte bancaire, comme quand ils étaient salariés. ils n'arrivent pas à distinguer les deux et ça se confond. Et c'est là où la plus grosse difficulté. Alors que généralement, ceux qui ont créé une entreprise avec un statut juridique un peu plus protecteur, c'est-à-dire qu'on a cette séparation de... Déjà des comptes bancaires, le compte bancaire de l'entreprise et le compte bancaire de la personne physique. Ça permet d'avoir une distinction beaucoup plus nette et du coup une question beaucoup plus éclairée. Ça ne veut pas dire que tous les gens qui créent une entreprise avec une forme juridique un peu plus protecteur, or auto-entrepreneur réussissent plus. Déjà il y a une amélioration en tout cas au niveau de la séparation des comptes bancaires. déjà. Et après... La difficulté aussi pour ces entrepreneurs, c'est vraiment de créer de la richesse, qu'ils puissent vivre aussi au quotidien. Et il faut aussi abandonner les schémas de pensée. En fait, quand on devient entrepreneur, il faut abandonner les schémas de pensée de la sécurité, qui ne sont pas les mêmes. Ce ne sont pas les mêmes codes quand on est salarié, qu'on veut monter des échelons. Ce ne sont pas les mêmes compétences, je dirais plutôt, que quand on veut devenir chef d'entreprise. ou son propre patron pour créer de la richesse et créer de la valeur. Et donc, il faut souvent, les entrepreneurs se sentent un peu seuls et ils sont face, ils sont pas cons oui, mais ils sont face à eux-mêmes finalement. Et il n'y a plus cet aspect protecteur de l'entreprise quand on est salarié, on a un juriste, on a le comptable, on a le commercial, on a l'assistante de direction. Ces gens-là, ils ont tous un savoir qui nous entoure et en même temps, en fait, sont faits partie d'un tout. Quand on devient chef d'entreprise,

  • Speaker #0

    on a ce tout là mais il faut le recréer et c'est là la difficulté tout à fait d'ailleurs j'en profite pour rappeler quelque chose et je pense que tu seras d'accord avec moi même si on est en micro il faut absolument avoir un compte bancaire séparé pas forcément un compte bancaire pro voilà mais un compte bancaire séparé c'est ça et d'ailleurs c'est plutôt un compte dédié que pro parce que

  • Speaker #1

    On est toujours assimilé, on est toujours mélangé à son entreprise en tant qu'auto-entrepreneur. C'est vrai que je suis d'accord avec toi, déjà, c'est le B à bas, de base.

  • Speaker #0

    Et puis, la micro-entreprise n'a pas vocation à durer longtemps. Elle est là pour tester le marché. De toute façon, tout le monde a besoin de sécuriser aussi son foyer. Donc, le passage en société est aussi extrêmement important.

  • Speaker #1

    C'est une obligation.

  • Speaker #0

    Exactement. Mais du coup, dans ce que tu me dis, on a parlé du fait du passage du salariat à l'entreprenariat. Oui. J'ai une question pour toi. Est-ce que le chômage est finalement une bonne ou une mauvaise chose ? Pour qui ? Pour un salarié, une femme qui passe par soif de liberté à l'entreprenariat.

  • Speaker #1

    Bien sûr, c'est une bonne chose parce que... Le chômage, ça permet en fait de pouvoir, alors tout comme le statut d'entrepreneur qui permet en fait de faire le test, si je puis dire, le test de son idée, de son activité avant de passer en entreprise ou en société, parce que c'est matriculé dans ce sens-là, le chômage est un très bon tremplin et en fait permet à des personnes qui ont des… des charges ou des obligations familiales ou même une personne qui n'aurait pas d'obligation, enfin, qui n'aurait pas d'enfant en termes de situation matrimoniale de s'en sortir, ça lui permet de pouvoir payer ses charges courantes tout en ayant l'esprit plus léger pour pouvoir développer son entreprise à côté plus sereinement. C'est vrai qu'au départ, la première année, elle est très difficile d'engendrer assez de... le chiffre d'affaires pour pouvoir se payer. Beaucoup d'entrepreneurs, la première année ou la deuxième année, se versent aucun revenu. Et c'est vrai que le fait d'avoir le chômage, moi je suis partisan en tout cas, et j'espère que c'est quelque chose qui va être maintenu très longtemps, en tout cas par le gouvernement, et je les encourage à faire ça, parce que du coup ça permet de sauter le pas, en fait, pour les gens qui ont envie de sauter le pas de l'entreprenariat, mais qui se disent, bah oui, mais j'ai une charge, j'ai un crédit à payer, j'ai une maison, j'ai des enfants. Comment je fais ? C'est une idée comme ça que je veux, mais je ne veux pas gagner tout de suite. Si je touche 3 000 euros par mois, je ne vais pas gagner tout de suite 3 000 euros. C'est vrai que même si le chômage, il y a une diminution des revenus qui se fait automatiquement, mais permet de sécuriser au moins la famille pendant un an et demi. Maintenant, c'est 18 mois. On ne s'est pas cessé.

  • Speaker #0

    C'est passé à 15, je crois.

  • Speaker #1

    Maintenant, c'est passé à 15. J'ai un petit peu peur aussi de certaines lois fiscales qui passent de plus en plus, qui sont de plus en plus restrictives et qui sont dommages parce que du coup, ils empêchent un peu la créativité des potentiels des gens. Mais en tout cas, c'est une très bonne chose. En tout cas, c'est un tremplin, ça évite de faire des crédits. Et même, le pôle emploi permet aussi de constituer un capital pour sa société. Aujourd'hui, en France, on a la possibilité d'utiliser l'ACRE quand on s'inscrit et de pouvoir avoir le versement en deux fois de cet argent, en tout cas du pôle emploi. On se travaille, ça dépend maintenant, on va changer tellement de noms, pour pouvoir en fait constituer un capital et puis se lancer, on va dire, un peu plus sereinement. Voilà.

  • Speaker #0

    Le fait de toucher le chômage ne fait que retarder l'inévitable, c'est-à-dire… Oui,

  • Speaker #1

    je vois pourquoi tu dis ça. Je vois très bien pourquoi tu dis ça. C'est vrai que ça retarde l'inévitable et on se met dans un petit cocon en disant j'ai le temps. Je vois ce que tu veux dire. J'ai le temps, j'ai un an et demi, j'ai 15 mois maintenant, donc j'ai le temps de faire des clientèles et tout. Oui et non. Je pense que c'est important quand même. d'avoir ça, ça retarde un petit peu et ça permet aussi de mieux constituer sa trésorerie. Ça veut dire que quand on a un an et demi pour constituer une trésorerie, pour pouvoir se payer, c'est quand même mieux que de se dire que j'ai que deux mois, déjà.

  • Speaker #0

    Tout à fait.

  • Speaker #1

    Après, c'est vrai qu'il ne faut pas oublier qu'on a cette échéance-là au bout d'un moment où on va être lâché dans la nature et on n'a plus rien. On n'a plus de pôle emploi, on n'a plus d'aide. On n'a plus rien et il faut que l'activité suffise à nourrir sa famille et puis continuer à faire avancer l'entreprise. Et c'est là où les choix en tant que chef d'entreprise sont importants qui vont permettre de faire ça et de se réajuster, effectivement. Et je suis d'accord avec toi qu'il y a quand même un petit warming à poser, ne pas se laisser vivre durant cette période de chômage. Et au dernier moment, se réveiller en le sursaut en disant « Ah là là, mais je n'ai pas assez travaillé et je ne sais pas comment faire » . De toute façon, il y a deux risques. Soit l'entreprise ferme parce que vous n'avez pas assez de liquidités, vous n'avez pas assez de marché, vous n'avez pas assez de travail, ou soit tout simplement vous retournez dans le salariat parce que la vie est telle qu'elle est, on n'a pas beaucoup de choix, pas beaucoup d'alternatives sur ce point-là.

  • Speaker #0

    Exactement. Mais moi, ce que je vois aussi très régulièrement, c'est Et je peux en parler parce que je vais moi-même ne plus avoir de chômage bientôt. On a la petite phase de stress en se disant, même si on a un compte bancaire bien garni, est-ce que ça va suffire ? Et clairement, est-ce que mon fils va manger des pâtes à l'eau ou des pâtes au beurre ?

  • Speaker #1

    Alors déjà pour le fils, quoi qu'il arrive, il s'adaptera parce que c'est le propre de l'enfant. c'est de s'adapter à l'environnement dans lequel il est. Donc s'il n'a pas le choix, il mangerait des pâtes à l'eau et puis voilà. Et puis pour les pâtes au beurre, j'ai envie de dire que d'un côté, l'être humain est capable de déployer de plein de capacités que quand il est au pied du mur. Donc en fait, en réalité, quand on veut des pâtes au beurre, au bout d'un moment, en fait, on arrête de procrastiner. Et en fait, on y va vraiment et là, on travaille dur. Après, il ne faut pas oublier que les entreprises, alors toi, Marianne, tu es expert comptable, donc c'est quelque chose qui se développe petit à petit avec un portefeuille, mais il y a des secteurs d'activité. En fait, on ne peut pas prévoir les allées du marché, de la vie. d'événements climatiques et qu'on peut avoir très bien une entreprise très prospère et puis du jour au lendemain, on perd comme on a pu voir avec le Covid ou certaines activités. Donc ça aussi, ça fait partie de l'entrepreneur, c'est qu'on mise, c'est un peu de la loterie. On essaye de faire certaines choses, mais on n'est jamais garantis de ce qu'on peut avoir, d'où l'incertitude des entrepreneurs parce qu'on n'est sûr de rien. Et de toute façon, la vie d'une entreprise, c'est justement les aviables du marché. et puis aussi le travail fourni au quotidien petit à petit.

  • Speaker #0

    Avec un peu de chance aussi quand même.

  • Speaker #1

    Voilà, oui.

  • Speaker #0

    Et au fil des rencontres.

  • Speaker #1

    C'est ça.

  • Speaker #0

    Et d'après toi, est-ce que finalement, est-ce que la notion de la richesse influe-t-elle sur Ausha pros et financiers ? Oui,

  • Speaker #1

    je crois totalement. Quand j'ai créé Ipsum Budget, la première chose qu'on m'a dite, c'est ton idée est bien, mais personne ne va accrocher à ça. Dans quel sens je dis ça ? Parce que pour moi... même si j'étais une comptable accomplie et que je gagnais plutôt correctement ma vie, le fait de créer une entreprise qui coach ou qui parle d'argent pour les entrepreneurs ou le contribuable, monsieur, madame, tout le monde, est une idée assez farfelue parce qu'aujourd'hui, on se dit qu'on a des applications, on peut tout faire. Pour moi, la richesse, ce n'est pas juste un chiffre. Si vous dites à quelqu'un « tu veux combien d'argent ? » Il va te dire un million, deux millions, un milliard. Pour moi, la richesse, c'est de pouvoir, en tout cas ma définition de ma richesse, c'est de pouvoir gérer mon temps comme je le souhaite. Et puis, pouvoir souvenir à mes besoins, à mes envies et mes besoins. C'est ça ma richesse. Je n'ai pas de montant à donner à ça. Parce que c'est compliqué de quantifier une vie en réalité. Aujourd'hui, si je dis à quelqu'un, je te donne 10 000 euros de salaire, il va dire super. Mais peut-être que dans 20 ans, je vais lui dire, je te donne 10 000 euros de salaire, il va dire, donne-moi 20 000. Pourquoi ? Parce qu'en fonction de l'inflation, du niveau de vie et de ce qui va se passer, ça ne va pas avoir la même signification. Pour lui, il va faire un rapport entre ce qu'il peut. le montant de la somme et ce qui peut s'offrir avec cet argent. Donc, effectivement, la vision qu'on a de la richesse est très importante et influe en fonction des personnes.

  • Speaker #0

    Du coup, à t'entendre, j'entends que tu es en paix avec la relation à l'argent, mais est-ce que c'est possible d'être en paix avec l'argent sans pour autant avoir un compte bancaire garni ?

  • Speaker #1

    Oui, tout dépend de ses attentes dans la vie. C'est-à-dire qu'il y a des gens aujourd'hui, c'est vrai qu'on est dans une société ultra, enfin, capitaliste, mais avec de la surconsommation, ça veut dire qu'on crée des faux besoins. Typiquement, moi, ce que je constate toujours sur le terrain, c'est que souvent, quand je rencontre un client, on me dit « j'ai pas d'argent » . Tous mes clients me disent « j'ai pas d'argent » .

  • Speaker #0

    Est-ce que ça veut dire ? Ça ne veut rien dire.

  • Speaker #1

    Il me dit « je n'ai pas d'argent, c'est dur » . C'est vrai que c'est important parce que ça veut dire que la définition de leur richesse, il faut la comprendre, c'est quoi leur richesse. Pourtant, je rencontre des gens qui gagnent plus de 10 000 euros par mois et eux aussi vont me dire « je n'ai pas d'argent » . Je rencontre celui qui touche 1500 euros, il va me dire « je n'ai pas d'argent » . Donc, tu vois, ce n'est pas la somme finalement qui importe quand les gens disent ça. C'est qu'ils disent que par rapport à ce qu'ils veulent, eux, au quotidien, et le niveau de vie qu'ils voudraient attendre, ce n'est pas assez pour eux. Donc, ne j'ai pas d'argent, ma capacité par rapport à ma perception de l'argent, elle va changer. Et qu'est-ce que je voulais dire ? Il y a quelque chose qui est un peu nos décisions par rapport à l'argent influent par rapport à ce qu'on entend. Parce que si vous vous dites dans votre tête, j'ai pas d'argent, ça veut dire qu'on a des pensées limitantes.

  • Speaker #0

    L'argent ne viendra pas.

  • Speaker #1

    Et quand on a des pensées limitantes, on est souvent, on est plus enclin à se plaindre parce que le patron nous a pas augmenté, parce qu'on voudrait gagner plus, parce qu'on se dit, quand le patron refuse de nous donner notre matérialisation, Moi, si c'est comme ça, je m'en vais. Mais personne ne se dit, est-ce que ce que je demande… Alors, des fois, c'est justifié, des fois, non. Et je pense que la plupart du temps, c'est non. Parce que pourquoi ? Parce qu'en fait, les gens ne se disent pas, est-ce que ce que je fais avec mon argent, c'est réellement… Je fais des choix en conscience avec ces paroles. Et en fait, on vit en mode automatique par rapport à la surconsommation, au fait qu'on soit une société de capitalisme, tout simplement. On se crée des besoins qu'on n'a pas besoin. On achète des choses qu'on n'a pas besoin. En fait, un garage, aujourd'hui, vous allez dans le garage de quelqu'un, vous ouvrez, c'est un cimetière d'objets. Il y a énormément d'objets. Et en fait, peut-être sur l'ensemble du garage, il n'y a peut-être que 5% de ce qu'il y a dans ce garage, qui est énormément utilisé. Alors, ça peut être des choses saisonnières, vous allez me dire ça. Oui, mais même, je mets quand même 5%. Parce qu'au final, en fait, c'est une accumulation d'objets. Parce qu'aujourd'hui, on nous dit que pour être heureux, il faut posséder. Alors que pour moi, selon ma richesse et ma définition de la richesse, pour être heureux, il faut être bien avec soi-même. Et après, l'argent vient après. Et c'est quelque chose qu'on ne peut pas se soustraire dans ce monde, mais l'argent n'est pas une fin de fois. Donc, ce n'est pas le montant de l'argent qu'on gagne qui fait qu'on est plus heureux ou pas, en tout cas pour moi, mais c'est surtout la vision qu'on a de l'argent et de ce qu'elle nous permet de faire. Donc oui, ça influe sur mon comportement, parce que, comme je vous ai dit, d'autres vont quitter leur emploi parce qu'ils veulent gagner plus. Mais ils ne se demandent pas vraiment, est-ce que j'ai besoin de gagner plus parce que c'est la société qui me pousse à vouloir gagner plus ou est-ce que j'en ai réellement besoin ? Après, un compte bancaire bien garni, tout le monde en rêve, ce n'est pas le problème. Voilà.

  • Speaker #0

    Est-ce que ce ne serait pas plutôt l'image fantasmée de ce que voudrait faire la personne, avoir la personne, que ce soit elle consciemment ou des dictates de la société ? Et du coup... ce ne serait pas aussi lié à l'estime de soi, c'est-à-dire à la valeur qu'on se donne à nous-mêmes. Par exemple, moi, salariée, j'estimais ne jamais être assez bien payée par rapport à ce que je faisais, par rapport à mon application, etc. Spoiler, le salariat versus l'entrepreneuriat, moi, je fais le parallèle, pour moi, c'est la même chose, parce que d'un côté, mon boss c'était les associés du cabinet et maintenant ce sont mes clients et mon fils qui a besoin de manger tous les jours je

  • Speaker #1

    suis d'accord mais en fait le problème c'est que avant l'ère de la surinformation aujourd'hui on est dans l'ère de l'information moi je dirais plutôt la surinformation les gens ils sont comparés par rapport à leur style 2 était comparatif à leurs voisins c'est à dire que on sort dehors ou sur de l'appartement regarde le voisin et compliquait le voiture il est parti chez Auchan il est parti chez Carrefour faire ses courses il est parti au marché ça permettait un peu d'asseoir et le métier le titre du métier qu'on avait socialement nous faisait voilà son été médecins, avocats, instituteurs avant, c'était des métiers assez valorisants. Aujourd'hui, déjà, on est à l'ère de la surinformation et en fait, on a accès au reste du monde. Et en fait, au lieu de se comparer juste à son voisin à droite ou à gauche, on se compare au reste du monde. Et en fait, on a aussi un phénomène par rapport à la, comment on appelle ça, aux réseaux sociaux, où en fait, on regarde... des stars, et on regarde tous ces gens-là, on se dit, mais en fait, quand je regarde ma vie, en fait, elle est nulle. Finalement, en fait, je me satisfais de 2000 euros par mois, mais en fait, moi, je n'ai rien compris. Je ne peux pas aller au Bahamas faire des vacances, je ne porte pas le dernier pantalon à la mode, je n'ai pas mis le dernier gloss, et donc, en fait, on est dans une comparaison mondiale. qui fait que les gens, en fait, ils ressentent une certaine insatisfaction et un certain mal-être envers eux-mêmes, en fait, parce qu'ils se comparent au reste du monde. Et ça, c'est très compliqué aussi par rapport à l'image aujourd'hui de la confiance en soi et le fait d'être bien avec soi-même.

  • Speaker #0

    Surtout à l'ère d'Instagram et de TikTok.

  • Speaker #1

    surtout que si on voit un genre de chose extraordinaire, on voit quelqu'un qui est fort, je me dis, mais attends, moi j'ai 35 ans, j'ai une Tungo, donc en fait, qu'est-ce que j'ai raté dans ma vie ? Ça veut dire que je suis nulle, c'est-à-dire que je n'ai pas fait les bonnes études, je n'ai pas les bons parents, je n'ai pas les bons amis, et en fait, on se remet à douter de soi-même constamment et à perdre confiance en soi.

  • Speaker #0

    Et comment, qu'est-ce que tu peux conseiller pour justement travailler sur... cette connexion argent-estime de soi et au contraire pour que les entrepreneurs se sentent plus en confiance ?

  • Speaker #1

    Je pense que déjà, avant de se lancer dans l'entreprenariat, il faut bien se connaître. C'est important de bien se connaître, de s'analyser en tant que personne et de dire aujourd'hui qu'est-ce que je pense déjà de moi-même. Mon niveau de vie, est-ce que je me satisfais ? Est-ce que je satisfais moi-même ? Comment je me sens ? C'est important déjà de faire un état de lieu de son état mental et de ce qui est important pour nous.

  • Speaker #0

    Ce qui est important pour toi, Marion, ce n'est peut-être pas ce qui est important pour moi. Tout dépend. L'estime de soi, avant de commencer dans l'entrepreneuriat, c'est bien de se poser la question où est-ce que j'en suis avec moi-même ? C'est quelque chose que personne ne fait aujourd'hui et c'est très difficile parce que la confiance que vous avez en vous dépend de la réussite de votre entreprise en réalité, en tant qu'entrepreneur. C'est quelque chose qui est primordial. Et donc, si on ne sait pas faire ça, parce qu'on n'a pas appris, Moi, je conseille d'aller trouver un coach. Moi, personnellement, j'ai fait appel à un coach qui m'a aidée à enlever toutes les pensées limitantes que j'avais depuis des années que j'ai construites. J'ai mis des années à construire et qu'il fallait d'abord défaire. Et ça, c'est important de faire ce travail-là intérieur parce que ça m'a permis de recentrer mon rapport à l'argent. à la sécurité, parce qu'il ne faut pas oublier que quand on se lance, on perd la sécurité de l'emploi. Et en fait, aussi, la confiance en soi. En fait, on est qui ? Comment on se sent ? Quel est notre stégie ? Et en fait, j'ai fait ce travail-là pendant six mois. Voilà. Et je l'ai fait... J'ai payé. En fait, c'est un investissement. J'ai investi en moi-même. En fait, dans ma capacité d'avoir confiance en moi. Et c'est un travail que je conseille à tous les entreprises. entrepreneurs, en tout cas, même ceux qui se sont déjà lancés de faire, parce que c'est très important d'avoir de l'estime pour soi-même. Et ça donne de la confiance. Et ça permet, en fait, de faire un rapport aussi à la réussite qui est différente. Pour moi, c'est le plus, plus, plus, plus important. Au-delà de l'argent, des chiffres, de comment on va faire. Quand on est bien dans sa tête, on a de l'énergie. Quand on se réveille le matin. Et le pourquoi je veux faire de l'entrepreneuriat. C'est important. Pourquoi on se lève le matin pour faire des choses ? C'est très important. Donc, trouvez votre pourquoi. Il est différent selon tout le monde. Trouvez le pourquoi en faisant de l'entrepreneuriat. Une fois qu'on a réuni la confiance en soi, et on se connaît, et on sait pourquoi on veut faire ça, il ne reste plus qu'à faire le comment. C'est là qu'on va déployer l'énergie nécessaire, en fait, pour pouvoir concrétiser son rêve ou ses projets.

  • Speaker #1

    Et j'adore ce que tu me dis, je ne peux être que d'accord, surtout que je fais régulièrement des posts sur le fait que, pour moi, la thérapie ou le coaching devrait être obligatoire au moins la première année d'un lancement de business. Si c'est avant, c'est encore mieux. Mais oui, parce qu'on a plein de schémas hérités à déconstruire. Et... Je vais rebondir sur une autre question qui est justement comprendre ce que tu me dis que notre éducation et notre histoire familiale, salariée, etc. jouent un rôle clé dans notre relation à l'argent.

  • Speaker #0

    Oui, ça joue un rôle clé. Et puis même, il faut savoir qu'aujourd'hui, le rapport à l'argent, c'est une histoire familiale. En fait, quand on est petit, on regarde ses parents faire. Ça veut dire que tout dépend de ce que nos parents disent. Si vous avez des parents qui disent « Ah, j'aimerais bien faire ça, mais je ne peux pas me le permettre » , vous avez des parents qui ne se posent pas de questions avec l'argent, c'est-à-dire qu'on n'en parle pas, il y a des familles où on ne parle pas d'argent. Il y a des familles, en fait, on est un panier percé, on voit sa mère ou son père, et vous essayez de jongler le budget, le fin de mois, tout ça. En fait, ce qu'on voit quand on est petit par rapport à la gestion de l'argent ou le quotidien, nous forge en fait. C'est comme ça qu'on voit notre rapport à l'argent. Ça veut dire que quand même, notre éducation joue beaucoup de rôle là-dessus. C'est-à-dire que quand on devient un jeune actif, c'est-à-dire qu'on a appris ça petit, nos parents nous ont nourris comme ils pouvaient, que ce soit du pâtes, du beurre, s'il y avait un peu de viande, ou des fois… les pâtes on les cherche, de temps en temps on va les chercher. Et donc tout ça, ça nous construit par rapport à l'argent. Quand on va à l'école, et c'est ce que je dis à mes clients, quand j'ai ouvert Ipsum, j'essaie d'abord de demander aux gens qu'est-ce que vous connaissez de l'argent ? À part la monnaie, le fait d'acheter, mais qu'est-ce que vous en connaissez ? Et en fait, quand on apprend, on apprend plein de choses, ABC, on va à l'école et tout, mais personne, il n'y a pas d'école qui nous apprend à gérer notre argent. Et donc, la façon dont on gère notre argent, c'est ce qu'on a vu quand on était enfant. On le gère un peu comme nos parents, où des fois, il y a très peu de personnes qui sortent du schéma des parents. Ça arrive, heureusement, mais très peu de personnes. Et en fait, après, ça va être quand vous allez vous mettre en couple. Souvent, les gens, quand ils se mettent en couple, ils vont des fois soit adopter la façon de penser de leur conjoint par rapport à l'argent, ou ça va être des compromis, ou soit ils vont rester bloqués sur leur façon de faire. Ça crée souvent des conflits dans le couple, l'argent. Parce que tout le monde a une façon, a eu des parents différents, et du coup a vu une façon de gérer son argent de façon différente. Et c'est pour ça qu'il faut déconstruire ce qu'on a vu de nos parents pour se reconstruire ce qu'on voudrait faire. Et c'est là où Ipsum et mon entreprise, on vient, parce que les gens, quand ils me disent « je ne peux pas me permettre » , des fois je leur dis « je ne suis pas d'accord avec vous, vous pouvez vous permettre » . Et je leur apprends en fait à dire ça c'est grave, ça c'est pas grave, ça on peut le faire autrement. Tout dépend de ce qu'on veut faire réellement et de nos vraies envies. On veut mieux gérer son argent, quel est l'objectif derrière ? Si on veut envoyer ses enfants dans une école supérieure, si on veut avoir une meilleure qualité de vie, si on veut avoir une meilleure santé, si on veut avoir du temps libre, tout dépend. Le rapport à l'argent va être construit comme ça. Et donc aujourd'hui... Il n'y a pas d'école, on apprend tous beaucoup de choses. Marianne, tu es expert comptable, moi je suis comptable, je fais des signes dans la société. On pourrait parler avec des notaires, des avocats, des éboueurs. Et au final, il n'y a pas d'école qui nous apprend à comment gérer. On a notre chiffre de paie, on a notre salaire, et puis on est libre, accès, de gérer cet argent comme on le souhaite. Il n'y a pas de guerre de fond. C'est pour ça qu'on retrouve des gens qui sont très très riches. et des gens, finalement, qui finissent SDF alors qu'ils avaient des postes, ils ont des connaissances. Donc, c'est parce que personne n'a eu une communication très claire sur l'argent et qu'est-ce qu'on pouvait en faire.

  • Speaker #1

    Et quel signe tu devais écrire le B.A.B.A. de la relation à l'argent ? Quel serait-il ?

  • Speaker #0

    Pour moi, déjà, le B.A.B.A. ce serait déjà de comprendre que l'argent, c'est juste un outil. Alors, il ne faut pas le diaboliser parce qu'on en a besoin. Aujourd'hui, dans une société, dans un pays comme la France, on en a besoin. Une personne peut vivre, se prétendre vivre sans argent. C'est quasiment impossible. Moi, je ne sais pas. Même un système de trottinette, c'est très, très compliqué. Moi, je fais, je cultive mes légumes, mais j'ai quand même besoin d'argent pour payer ma taxe foncière.

  • Speaker #1

    Voilà.

  • Speaker #0

    Si je suis locataire...

  • Speaker #1

    Tu ne peux pas encore la vendre avec des carottes.

  • Speaker #0

    Voilà. Si je suis locataire, j'ai besoin d'argent pour payer mes légumes. propriétaire voilà alors je peux me dire je ne prends plus d'électricité je mets des bougies très bien il y en a qui le font encore mais dans tous les cas quoi qu'il arrive on a quand même besoin au bout d'un moment in fine on a quand même besoin d'avoir de la liquidité voilà de l'argent donc étant donné qu'on est on est obligé de vivre dans un système comme ça on peut diminuer l'impact de cet argent sur notre quotidien le montant en tout cas Mais on ne peut pas se soustraire à ça, à une société moderne. Et le conseil que je donne déjà, c'est de ne pas diaboliser l'argent. C'est le mieux, le bien, le mal, on en a besoin. C'est un outil, j'appelle ça un outil. C'est un outil qui nous permet forcément d'être des fois plus confortable, de nous soigner, des choses comme ça. Et déjà, de comprendre que c'est un outil. Deuxièmement, cet outil... quel impact elle a sur mon quotidien en fait. Qu'est-ce que je veux ? Qu'est-ce que moi j'attends de la vie ? Si votre objectif dans la vie, c'est de dire je veux gagner juste beaucoup d'argent, le fait de vouloir gagner beaucoup d'argent ne permet pas de gagner beaucoup. C'est ça. Le pourquoi n'est pas assez fort. Il faut avoir des valeurs peut-être un peu plus que ça. souvent, c'est que les gens veulent gagner beaucoup d'argent parce qu'ils veulent une meilleure qualité de vie. Voilà, c'est ça. C'est quoi ? C'est un peu de ça.

  • Speaker #1

    Beaucoup d'argent, ça ne veut rien dire.

  • Speaker #0

    Voilà, c'est ça, exactement. Et donc, moi, ce que je donnerais comme conseil, c'est petit 1, l'argent, c'est un outil. Petit 2, quel est ce que j'attends de la vie aujourd'hui ? C'est ça, le vrai objectif. Qu'est-ce que j'attends de la vie ? Et après, de voir, est-ce que mes choix au quotidien, dans ce que j'attends de la vie, dans mes objectifs personnels, dans mes choix par rapport à l'argent, tendent vers cet objectif-là, on m'en éloigne. Je ne sais pas si je me fais comprendre. Parce qu'en fait, en réalité, je suis un être humain, je suis sur Terre, qu'est-ce que j'attends, moi, de cette vie ? Je veux me marier, je veux des enfants ? Non, ce que je veux, c'est voyager. Non, ce que je veux, c'est faire de l'humanitaire. Non, je veux être confortable. Et en fonction de cet objectif, Imaginons que je dis, mon objectif, c'est d'acheter une maison. Voilà, je suis en couple, je voudrais acheter une maison avec mon mari. Vous gagnez votre salaire, vous êtes salarié, vous touchez votre argent. Si vous passez votre temps à voyager avec tout ce que vous avez, vous gagnez, c'est sûr que vous n'arriverez jamais à acheter, on est d'accord. Vous pouvez aller dire aux voisins, la chance, j'irai voir Mario, je dirai, la chance, tes propriétaires, je dirais moi, je dirais la chance, moi aussi j'aimerais bien avoir une maison. Comment dépenses-tu ton argent ? Est-ce que tu le dépenses dans l'objectif d'acquérir, d'acheter ta maison ou tu continues toujours à regarder ce que la société te dit que tu devrais faire, peut-être voyager, il n'y a rien de mal à voyager. Mais en tout cas, si son objectif personnel, c'est d'acheter une maison, ce n'est pas en achetant des billets d'avion ou en achetant des billets de train tous les jours, on est en vacances ou… que tu vas pouvoir atteindre cet objectif. Donc, il faut être en adéquation entre ces objectifs et les moyens, l'outil de l'argent qu'on fait. Voilà, c'est aussi simple que ça.

  • Speaker #1

    Et pour revenir à l'entrepreneuriat, quelle est ton opinion sur le fait que beaucoup d'entrepreneurs ont du mal à fixer leur prix ? Parce qu'ils ont en tête leur objectif, ils ont fait leur… leur business plan pour ressortir suffisamment de salaire pour pouvoir payer cette maison. Mais ils n'arrivent pas à fixer des prix. C'est hyper compliqué de fixer des prix.

  • Speaker #0

    Alors,

  • Speaker #1

    le problème est qu'entrepreneurs,

  • Speaker #0

    quand on devient entrepreneur, des fois, c'est souvent sur des postes un peu autodidactes. Je vais dire que, par exemple, je donne l'exemple de moi. et de mon entreprise d'Ipsos. Il y a plein de coachs pour le sport, pour la nutrition, pour la vie ou en éducation. Il y a plein de métiers, mais en fait, moi, dans ce que je fais, je réunis plusieurs savoirs. Ça veut dire la comptabilité, le coaching, la psychologie, l'argent, la gestion de patrimoine. Voilà, je fais plein de choses un peu différentes. On va dire que… C'est une réinvention. C'est peut-être présentieux de ma part, mais je tends à croire que ce que je fais, c'est un peu différent de ce qu'on voit en tout cas habituel. C'est-à-dire de vouloir aider les gens à s'enrichir et atteindre leurs objectifs. Et donc, quand j'ai voulu faire ça, la première question que je me suis posée, c'est déjà, est-ce que mon idée fonctionne ? Est-ce que ça intéresse quelqu'un ? Parce que pour qu'une entreprise puisse voir le jour, il faut qu'il y ait un marché. C'est ça la vraie définition. Pour créer une entreprise, il faut qu'il y ait un marché. Donc la vraie question, c'est de se dire, est-ce que sur ce que je veux faire, si je suis carleur, c'est simple. Il suffit d'aller toquer chez quelqu'un et lui dire, écoute, est-ce que tu veux poser du carrelage ? Moi, je suis prêt, j'ai un savoir-faire, je veux te poser du carrelage. Mais quand je me suis lancée, et là, pour le carrelage par exemple, on peut se dire… On va regarder à peu près, on a peut-être une grille, c'est un métier qui est connu depuis des années, on peut connaître à peu près la grille tarifaire de combien coûte un mètre carré pour du carrelage. Par contre, pour un métier comme le mien qui est sur du conseil, du coaching et puis du développement aussi un peu de soi, parce que j'essaie de, je demande aussi à mes clients de grandir, je fais bien mes livres, je fais pas mal de choses, c'est difficile de le quantifier parce que je n'ai pas d'exemple propre, je ne sais pas comment le quantifier. C'est de savoir, c'est de se dire, est-ce que ce prix-là, quelqu'un va acheter cette prestation ? Je ne suis pas connue, je suis méconnue. Les gens ne comprennent pas au début ce que je fais. Il faut que je l'explique. Moi aussi, il faut que je me trouve aussi dans ce que je veux offrir aux gens parce que je ne peux pas tout donner non plus. Et donc, en fait, il y a quand même une petite recherche en fonction des rencontres, des gens, le fait de tester. En fait, au début, on a du mal à fixer des prix parce qu'on n'a pas encore testé. Et on ne sait pas combien de temps. Moi, par exemple, ça m'a pris un peu de temps, on va dire six mois, à me dire, je passe tant de temps sur un dossier, avec des clients. Est-ce que le prix que j'ai donné au départ, parce que je fais des forfaits, est en adéquation avec le temps que j'ai fourni, avec le travail que j'ai fourni ? Des fois, je me suis trompée. Non. Des fois, j'ai plus travaillé que ce que j'ai fait facturer. Toi, Maria, expert comptable, tu me diras, c'est nul à ce n'est. Il faut que tu t'améliores sur tes marges. Quand tu vends un objet, c'est facilement quantifiable parce que tu vois le prix d'achat, le prix de vente. Quand il s'agit de temps, c'est beaucoup plus compliqué de quantifier son temps et la valeur de son temps. Donc, oui. Je peux comprendre. Et puis, il y a aussi un petit peu aussi le fait d'avoir peur de ne pas avoir de marché, de ne pas avoir de clients. En fait, on prend tout ce qu'il y a à prendre parce qu'on a peur de ne pas gagner assez d'argent en réalité. C'est pour ça que les entrepreneurs, ils ont énormément de mal à fixer leur prix. Généralement, en tout cas, moi, personnellement, je suis toujours en phase de développement, tu vois, sur mes tarifs. Voilà. C'est plus affiné. Ça fait moins d'un an que j'ai fait une somme, presque, en février, ça prendra un an. Je suis déjà un peu plus en paix, en tout cas, avec les tarifs. On peut mieux faire, voilà. On peut mieux faire au niveau des marges, tout ça. Mais je suis très reconnaissant et je remercie mes premiers clients d'avoir été patients avec moi. Et puis, je suis aussi indulgente avec moi parce qu'un entrepreneur, c'est fait que de ça, d'erreurs. et des rectifications.

  • Speaker #1

    Complètement. Et surtout que le fait de fixer ses prix, c'est effectivement une notion, pour moi, c'est vraiment, on se prend des petites baffes parce que quand ça nous renvoie directement à notre propre valeur, ce qui est hyper compliqué, mais il ne faut pas oublier que déjà, le jus de cerveau est hyper difficile. à quantifier alors que quand tu prenais l'exemple d'un objet j'ai en face de moi une tasse j'achète une tasse je sais que déjà pour la vendre entre 2 et 2,5 pourrait ressortir être rentable avec les différents coûts annexes autre que l'achat de la tasse mais le jeu de cerveau c'est pas palpable et puis

  • Speaker #0

    Et puis, après, il y a aussi une notion qu'aujourd'hui, moi, j'ai beaucoup de clients qui me disent, « Ah oui, mais vous savez, il peut y avoir des gens qui vont me dire, ça, on peut le trouver sur Internet, ces informations. » Et j'ai beaucoup de clients, je leur dis, « Très bien, allez-y sur Internet, utilisez Google au maximum, faites ce que vous avez à faire. » Mais généralement, ils reviennent gentiment, ils me rappellent, ils me disent, « Asna, En fait, il y a plein de choses, je ne comprends rien, c'est mélangé dans ma tête, je ne sais plus ce que je dois faire. Et c'est là où, en fait, on se rend compte que ce n'est pas parce qu'on a de l'information. C'est pour ça que je dis qu'on est à l'ère de la surinformation. Ça veut dire qu'on s'est retraité l'information. Et ça, ça demande quand même un savoir-faire. Et ce n'est pas toujours Google qui nous donne la solution. Il faut vraiment un savoir-faire, en fait, pour traiter correctement les informations en fonction des différents métiers.

  • Speaker #1

    Complètement. Et pour toi, quelle est l'erreur la plus courante que tu as vu quand des entrepreneurs n'arrivent pas à fixer correctement leur prix ?

  • Speaker #0

    Alors, souvent, la plus grosse erreur quand ils n'arrivent pas à fixer leur prix, c'est qu'ils font ce qu'on appelle, dans leur tête, un sauvetage d'entreprise.

  • Speaker #1

    C'est-à-dire un sauvetage d'entreprise.

  • Speaker #0

    Ils disent un sauvetage d'entreprise en se disant, j'investis. Ils réinvestissent eux-mêmes dans l'entreprise. En fait, qu'est-ce qu'ils font ? Si le conjoint, imaginons que je parle d'un couple, madame et secrétaire, et moi je peux dire ça, et carleur, allez, on va prendre l'exemple du carleur. Je n'ai rien contre les carleurs, attention. Juste un exemple. Et qu'en fait, le carleur, il va faire des prestations, il achète le carleur, mais aussi il fait la prestation de poser le carleur. S'il a mal fixé ses coups, forcément il va avoir moins de marge, donc il sera en perte peut-être par rapport même à la prestation. Mais disons qu'il se dit, il pense avoir gagné 1000 euros alors qu'il a gagné 200 euros. Il y a une vraie différence. Je parle de bénéfice. Et donc la différence de bénéfice de 1000 euros ou de 200 euros est quand même importante. Et en fait, ce qu'il va faire, c'est qu'il va continuer à travailler et à un moment donné, l'argent va se rarifier dans le compte de l'emploi. Qu'est-ce qu'ils font automatiquement ? ils vont trouver le conjoint ou la conjointe, ils vont piocher de l'argent dans le budget familial et ils vont le réinjecter dans l'entreprise en disant « Oui, mais tu vois, tu comprends, chérie, c'est pour investir dans l'entreprise et quand ça ira mieux, on sera bien. » Et en fait, ils font ça inlassablement, c'est-à-dire au premier trimestre, ils ont fait ça, deuxième trimestre, ils ont fait ça. Et ça arrive même que ça prend quelques années. Merci normalement, il aurait dû en fait se dire stop. Alors, il y a deux choses en plus, parce que c'est un peu bizarre, c'est que ça veut dire qu'ils remettent de l'argent en compte courant, mais aussi, ils ont l'impression qu'ils font une augmentation de capital. Alors, une augmentation de capital, ça ne se fait pas comme ça. D'ailleurs, tu le sais encore mieux que moi. Il faut dormir, il faut préparer des documents, il faut enregistrer tout ça. Enfin voilà, ça se déclare, une augmentation de capital. Mais eux, ils se disent, moi j'ai un jet, je mets de l'argent. Et donc, quand ils font ça… Le problème, quand ils ont mal fixé leur coût, c'est qu'ils ne se rendent pas compte qu'ils ont mal fixé leur coût. C'est-à-dire qu'ils n'arrivent pas à prendre du recul et dire stop, attends, j'ai fait 10 prestations. Sur les 10 prestations, j'ai payé ça en produits pour pouvoir réaliser le prix. J'ai pris tant de temps. Disons que même s'il se met au prix du SMIC ou 3 euros au-dessus du SMIC, il met une valeur horaire et qu'il regarde et se dit mais attends, en fait, j'ai mal fixé mes prix. Et il est là le problème. Le problème, c'est que le fait de se renflouer dans le compte personnel à l'entreprise sans prendre le temps d'analyser pourquoi on manque d'argent, ça fait qu'on s'appauvrit déjà en tant qu'entreprise. On travaille dans le vide parce qu'une entreprise a vocation à faire du chiffre et à faire des bénéfices. C'est le propre d'une entreprise, sinon on est une association. Et la deuxième chose, c'est qu'on appauvrit aussi sa famille parce qu'on lui prend aussi de l'argent. sur quelque chose ou alors dû se sécuriser pour mettre de côté, pour se développer ou créer du confort au quotidien. Voilà. Donc, c'est très, très dangereux de ne pas s'en rendre compte.

  • Speaker #1

    Parce que moi, effectivement, c'est une erreur assez conséquente et c'est pour ça que, effectivement, quand on crée une structure, forcément, on injecte beaucoup d'argent en concourant d'associés. Mais il faut… poser la question par rapport au prix et typiquement moi une des erreurs que je constate c'est que surtout pour les prestataires de service, donc ceux qui vendent le jus de cerveau ils ne s'incluent pas toi tu as été sympa tu as indiqué qu'ils mettaient leur rémunération au SMIC mais parfois ils s'oublient sûrement et simplement voire parfois en se disant c'est pas très grave, j'ai le chômage sauf que le chômage passe les prix restent et petit à petit on creuse le trou de trésorerie et ça peut mal finir sauf si on sort la tête de l'eau en se disant mais

  • Speaker #0

    Flûte c'est pas bon c'est dangereux parce que comme tu dis il y en a qui se soucient et qui ne comptent même pas ils disent ah non mais c'est plus tard j'ai investi j'ai investi dans leur pays Dans la tête des entrepreneurs qui pensent ça, ils disent « il y a un risque » . Le problème, c'est que vous risquez que la boîte va fermer au bout d'un moment. Deuxièmement, vous mettez en mal votre famille et puis même vous vous séparez. Et puis, il y a aussi des problèmes de santé derrière qui découlent de ça parce qu'il faut savoir que les entrepreneurs, après, ils peuvent avoir une très mauvaise santé parce qu'ils sont surmenés, surstressés, dans le groupe, ça ne va pas et ça explose de toutes parts en fait. Et c'est vrai que tu peux avoir aussi un éclatement familial de par ça. Indirectement, en fait, on ne se rend pas compte de l'impact que ça peut avoir, mais ça peut aller très, très, très, très, très loin. Donc, c'est très important d'être au bon prix et de bien le faire. Après, ça, c'est une erreur. Et ça, j'aimerais bien peut-être qu'on le revoie. On va fixer leur prix. On va fixer leur prix sans... peut-être aussi des fois, demander un avis à leur expert comptable ou à leur comptable ou il y en a qui viennent avec ça fait déjà 11 mois qu'ils sont en verre et ils ramènent leur petit papier et ils disent il faut faire mon bilan. Et du coup, ils ont perdu tout ce temps-là de conseils pour pouvoir leur dire attention, warning, vous vous êtes trompé de prix. Et ce qui est dangereux aussi, c'est que par rapport au marché et aux clients, ils se sont habitués à un prix. c'est très difficile après de lui redire bah non alors on s'était dit que c'était 1000 euros mais maintenant c'est 4000 euros et là bah vous perdez le client parce qu'il se sent pas confiant c'est l'impression qu'on veut lui voler du coup c'est la bonne cible ah

  • Speaker #1

    bah ça le sujet de la cible c'est aussi un vaste sujet avec le why etc qui fera sûrement l'objet je pense d'un autre épisode parce que ça le mérite amplement et ça vient bien avant Mais du coup, tel conseil tu donnerais pour que... Tu es entrepreneuse, tu dois fixer tes prix. Et quel conseil tu donnerais à quelqu'un ou même à toi-même il y a un an pour que le prix que tu fixes reflète à la fois la valeur de ce que tu proposes, donc la valeur de ton offre, mais soit en cohérence avec la réalité du marché aussi ?

  • Speaker #0

    Alors, le conseil, c'est déjà un, comme tu dis, c'est de ne pas s'obliger. Ça veut dire que si j'avais… il faut se poser la question. Si je suis juste un investisseur et que j'ai besoin de faire faire ce travail-là, et ce n'est pas moi qui le fais, mais je le fais faire par quelqu'un d'externe, combien je serais obligée de le payer ? Déjà, il faut commencer comme ça. Et j'aurais fait ça plutôt comme ça, parce que du coup, si c'est un métier où il faut des compétences particulières, il faut savoir, parce que ça dépend, que ce soit du savoir, on va dire, le parleur. qui a de l'expérience pour poser tout type de carrelage, n'importe quel, que ce soit à l'extérieur, à l'intérieur, quelqu'un veut confirmer, combien j'aurais été obligée de le payer, ce salarié. Déjà, il faut commencer par ça. Je pense que c'est déjà une bonne base. Une fois qu'on a déterminé, si on engageait quelqu'un d'autre ce soir pour payer, et après, on va mettre aussi tous les frais liés à le coût de la société, parce qu'il ne faut pas oublier qu'il faut payer son expert comptable. Quand on est... Une entreprise avec un SA, un CRL, un URL, vous connaissez les différents types de statuts. Et même si on est auto-entrepreneur, il ne faut pas oublier le coût de l'ursage qu'on paye. 25 %, ce n'est quand même pas rien. Et le temps, voilà. Et donc, quand on rapporte le temps qu'on passe, déjà, il faut définir ça, ces deux éléments-là, et puis déterminer combien de temps ça va me... Si on n'a pas d'expérience sur le domaine, et qu'on se dit, bon... Peut-être que le coaching, c'est 10 heures, c'est 20 heures, c'est 30 heures. On peut commencer peut-être avec 2-3 clients et tester un certain nombre d'horaires et regarder si on arrive à rentrer dans cette plage horaire où elle dépasse toujours. Je pense que de 2-3 clients, on est capable de définir ça en tout cas. Et après, le cinquième client de dire, attends, j'avais dit que c'était 3 heures, mais en vérité, ça me prend 10 heures. Donc non, je réajuste mon offre à 10 heures. Et après, c'est de regarder le prix psychologique quand on présente son offre, comment il est perçu par le client. Est-ce que s'il a un regard, soit je n'ai mal expliqué mon offre, soit il ne comprend pas la valeur de mon offre, ou peut-être allouter des prestations supplémentaires qui vont faire que c'est qualitatif. Je pense qu'il faudrait procéder comme ça, comme tu dis, le juste cerveau. et puis les personnes qui vendent du savoir. Ça, c'est le conseil que je me serais donné.

  • Speaker #1

    C'est ce que j'ai fait aussi sur mes plaquettes, parce que typiquement, les forfaits en expertise comptable, ça ne veut tout et rien dire. Et moi, quand je me suis lancée, je suis une cliente exécrable. Je n'ai aucun problème à payer cher les choses, mais il faut que je me voie la valeur. Je me le suis appliqué. C'est-à-dire que je me suis dit, si demain, je suis face à moi-même, Comment je justifie le volume de mes honoraires ? Parce qu'un truc bête, c'est que moi, mon dada, c'est l'accompagnement et le conseil. Sauf que tu l'as très bien dit, on a tout sur Google. Et du coup, les gens ne voient pas la valeur de la chose. Sauf qu'on fait gagner de l'argent parce qu'on fait gagner du temps. Et ce que j'ai fait sur mes offres, c'est qu'avant même la jaquette où il y a le tarif, j'ai valorisé. ce que je propose. Et il est déjà arrivé plusieurs fois que les gens me disent « Mais Marion, fais attention à la valeur que tu as proposée, parce que ça fait peur. » Je dis « Non, je propose du conseil en illimité. » J'ai donc chiffré à 50 heures parce qu'on se connaît un peu. Asna, je pense que tu peux dire que tu ne suis pas pingre sur les conseils, etc. Je prends le temps, etc. Et je pense vraiment que 50 heures, j'ai chiffré une heure de call avec une personne chaque semaine à peu près. J'ai pris la valeur, je crois que non, la valeur d'un expert comptable, pour du conseil pur, c'est 200 euros de l'heure. Et je me suis limitée à 100 euros de l'heure. Du coup, forcément, juste sans la comptable juridique, etc., tu arrives à 5000 euros de valeur. Oui. Mais c'est n'importe quoi. Je me suis dit, bah si.

  • Speaker #0

    c'est le prix avec mes études, mon expérience, etc. de ce que je propose. Et en fait, quand la page suivante, il voit le vrai prix qui n'est pas du tout à 5 000 euros, il est bien dans ça. Là, il voit la différence.

  • Speaker #1

    Oui, parce qu'après, c'est vrai qu'il y a des gens, tout le monde a pris, tout le monde voudrait avoir de la qualité aujourd'hui au niveau honoraire comptable. On a un peu de tout. Je peux dire presque tout, et pour les jeunes entrepreneurs, ils ne comprennent pas comment ça se fait que tu vas chez, je ne sais pas si c'était le nom, chez un concurrent sur Internet qu'on trouverait souvent, tu es presque à 60 euros de l'heure, enfin 60 euros le mois en prestations comptables, et tu vas aller chez Marion, et on va te dire, écoute, c'est 200 euros ou plus, voilà. On va te dire, mais attends, moi j'ai la même chose. Ben non, parce qu'en fait, il faut rentrer dans le détail, c'est pareil, c'est comme... C'est comme quand on prend son assurance, est-ce qu'on a des franchises ou pas ? Et il faut regarder dans le petit détail, en fait, les petits détails, c'est ce qu'ils ont de la valeur et c'est ça qui compte. Donc, je pense qu'aujourd'hui, quand on veut être bien conseillé, qu'on est jeune entrepreneur, c'est bien de prendre un comptable avec du conseil, surtout qui est présent et qui puisse répondre à beaucoup de questions parce qu'il y en a énormément la première année. Et souvent, quand les gens se lancent, peut-être qu'ils sont très bons. Je ne sais pas, moi, si je prends un exemple d'un peintre où il est très bon pour faire sa peinture, mais par contre, il est très mauvais pour tout ce qui est loi fiscale, œuvre, tout ça. Il a besoin de quelqu'un pour lui dire, oui, tu peux faire ça, mais en fait, il y a une taxe spéciale, peut-être pour les œuvres. Il y a des choses qu'on ne quantifie pas, en fait, quand on est entrepreneur, parce qu'on ne se rend pas compte qu'elles existent. Et c'est important. Donc, on est un conseiller pour nous dire que ça existe, il faut faire attention parce qu'il faudra les payer. Parce que mal programmé, quantifié aussi financièrement, ça fait qu'à la fin, il y en a qui ferment vite la porte parce qu'ils n'ont pas pris en compte toutes ces données. Et c'est des données qui sont importantes. Moi, j'ai aussi des clients qui veulent ouvrir des sociétés, qui veulent faire des choses, alors qu'ils n'ont pas les connaissances. C'est-à-dire qu'ils ne savent pas que c'est des métiers réglementés. J'en ai une, elle m'a dit « je voudrais faire de la formation » . Très bien.

  • Speaker #0

    Avec ou sans Calliope ?

  • Speaker #1

    C'est ça. Je lui dis, mais il est où ton diplôme ? Je lui dis, c'est réglementé. Oui, mais c'est pour… Parce que des fois, les clients, ils veulent que je les explique. Oui, mais non, non. Tu sais, la chambre de commerce, elle te dit, non, il est où le diplôme ? Il est où le savoir-faire ? Il est où la compétence ? Et donc, en fait, c'est de dire aux gens, en fait, ce n'est pas que je ne veux pas, mais ce n'est pas possible. En fait, il faut que tu vas te former, si c'est vraiment ce que tu veux faire. Et après, tu reviens. Voilà. Complètement. C'est aussi conseiller, c'est aussi savoir dire non aux gens et c'est pour leur bien. Il faut qu'ils soient mieux pour avoir une belle réussite dans leurs entreprises.

  • Speaker #0

    Et qu'est-ce que tu répondrais au cas classique de « c'est trop cher » ?

  • Speaker #1

    Moi, je suis en paix maintenant avec ça. Moi, j'estime que c'est comme quand on va chez Peugeot et on va chez Porsche. Quand tu vas chez Porsche, tu sais que c'est cher. Mais quand tu vas chez Renault, tu sais ce que tu achètes. Je veux dire, ne va pas chez Renault en pensant avoir une Porsche. C'est juste ça. Donc, il faut être en paix avec soi-même. Si quelqu'un te dit que c'est trop cher, ce n'est pas le bon client. Il vaut mieux perdre un client qui n'est pas dans la bonne cible parce que ça va être peu conflictuel et ça va être compliqué. Un client qui n'est pas capable de te payer, c'est déjà un problème. Je vais en être. Ça fait perdre du temps. C'est une perte de temps, c'est une perte de confiance, c'est très compliqué, ça ne se passe pas bien. Donc, si un client trouve que c'est trop cher, il faut lui dire « très bien, je comprends, moi je vous apporte ça » . On peut argumenter, lui expliquer pourquoi c'est ce tarif-là. S'il dit toujours que c'est cher, vous lui invitez gentiment à aller voir quelqu'un d'autre de moins cher, mais il n'aura pas la même qualité de prestation.

  • Speaker #0

    Donc, tes arguments, ce serait plus… d'assumer pleinement ses prix avec confiance, comprendre pourquoi il estime que c'est cher ou même pas.

  • Speaker #1

    Il faut quand même être prudent. Ça veut dire que vous pouvez avoir un client qui vous dit que c'est cher. Si c'est un client isolé, ce n'est pas ça qui va changer quelque chose. Par contre, si vous voulez vendre une Renault au prix d'une Porsche, c'est sûr que personne ne vous achètera votre Renault au prix de la Porsche. soyons honnêtes. Voilà. Donc, il faut savoir ce qu'on vend réellement. La valeur. Voilà, la vraie valeur. Il ne faut pas être de mauvaise foi. Ça veut dire qu'aujourd'hui, quand Porsche vend ses voitures, ça reste une voiture, on peut aller d'un point A à un point B. La différence, ça va être la qualité des matériaux, ça va être le prestige de l'entreprise, parce qu'on n'achète pas qu'une voiture, on achète aussi le prestige qui va avec. Et aujourd'hui, si on n'est pas capable de montrer le prestige aussi de ce qu'on vend et que du coup, d'attirer quelqu'un qui est capable de voir ce prestige-là, et qu'on a 100 clients... sur 200 clients, vous avez 170 clients qui vous disent que vous êtes trop cher et que ce n'est pas bon, là, il faut se réajuster ou il faut se reposer des questions sur son offre. Maintenant, si vous avez sur 200 clients, vous n'avez que 130 clients qui vous disent que c'est cher, mais vous avez 170 clients qui viennent chez vous, ça n'a aucun impact. Là, c'est bon.

  • Speaker #0

    Est-ce que le... Qu'est-ce que tu penses du fait de déterminer ces prix en fonction du marché dans lequel on veut se situer ? J'ai en tête le low cost, luxe et moyenne gamme, par exemple. Parce que ça change tout aussi.

  • Speaker #1

    Oui, ça change tout, mais on revient toujours pareil. Qu'est-ce qu'on offre ? Le client, il n'est quand même pas un petit peu fou aujourd'hui. clients. Aujourd'hui, l'industrie du luxe n'a jamais fait autant de bénéfices records qu'on est en temps de crise. Pourtant, les sorties du Covid, LVMH n'a pas perdu d'argents. Voilà, si je peux citer LVMH, Socartif, des grands noms, en fait, du luxe n'ont pas perdu d'argents parce que, de toute façon, chez eux, il n'y a pas de réduction et pourtant, les gens viennent acheter. On n'achète pas. On achète une image, on achète un prestige. Ils n'ont aucune raison, et ça serait contre-productif pour eux, s'ils baissaient leur prix. Parce que là, ils perdraient tous leurs clients. Les clients qui vont acheter ça, ils vont dire, « Mais attends, moi, je viens là pour me montrer, pour me faire voir que je suis quelqu'un. » Quand vous êtes sur une moyenne gamme, ça veut dire que vos produits, ils sont connus, ils sont connus un petit peu. On est sur un rapport qualité-prix, mais on n'est pas sur le haut du marché. On veut cibler la classe moyenne. Souvent, c'est ce qu'on essaie de viser, la classe moyenne, mais large. Voilà. Vous pouvez viser en haut. Quand on est sur du low cost, on est d'accord qu'on est obligé de vendre de la quantité. C'est-à-dire que pour être rentable, il faut vendre de la quantité. Si vous vendez un sac à 5 000 euros, un Birkin, un sac n'est pas pareil que d'aller acheter un sac chez Primark. Les gens ne vont pas chez Primark pour avoir la même qualité. Eux, ce qu'ils veulent, c'est juste pouvoir utiliser le sac à pas trop cher. Parce qu'en gros, peut-être que pour eux, dans leur tête, l'utilisation du sac, c'est pour un an, six mois. peut-être deux ou trois. Je ne suis pas en train de dénigrer la marque. Et celui qui veut peut-être une moyenne gamme, il va peut-être aller chez M ou Zara. Il va dire, bon, mon sac, il va me durer six mois ou un an, mais peut-être qu'il va me durer quatre ans si j'en prends très, très, très, très, très soin. Je fais attention. Je change aussi un peu de sac. Celui qui achète du Birkin, le Birkin, il le sort que, je ne sais pas, à certains événements. Déjà dans l'usage du sac, ce n'est pas la même. Vous voyez ? Et donc, dans le conseil ou dans les métiers où on est un peu plus axé sur le cerveau, comme tu dis, tout dépend de la personne et de sa mentalité au départ, quand elle arrive. Il y a des gens, vous avez beau vendre un très bon produit, vous aurez toujours un retour. Quelqu'un vous dirait que c'est trop cher. Mais déjà, il dit que c'est trop cher, c'est dit par habitude. Je pense qu'il faut quand même regarder le marché. Il faut être en adéquation, il faut être sûr de ce qu'on vend, ça cime bien sûr. Mais aujourd'hui, quand on vend de l'information, il faut être plutôt dans le qualité de ce qu'il y a dedans, dans la bouteille. En tout cas, moi, mes prix varient selon ce que mes clients me demandent et la quantité de travail que je veux fournir. Je ne peux pas faire le même travail ou la même quantité de travail selon ce qu'on me demande forcément.

  • Speaker #0

    Effectivement et en plus en matière de prestataire de service, ce qui est le plus fort commercialement, ça reste le bouche à oreille et la qualité et la carte de visite.

  • Speaker #1

    Aujourd'hui, je peux dire en toute honnêteté, Ipsum Budget n'a jamais fait de pub. Je n'ai même pas encore ma page Google. Oui, il faudra que tu l'ouvres. J'ai des retours de clients. clients qui ont des bons échos et ils sont venus et ils m'appellent, j'ai votre numéro grâce à telle personne. Un tort, il faudrait peut-être que je commence à faire un peu de publicité. Oui et non.

  • Speaker #0

    Mais c'est une publicité. C'est-à-dire que les prestations que tu as déjà faites, ce qui était qualitatif, les gens ont vu la valeur de ce que tu as fait. C'est-à-dire que dans leur tête, quand ils font valeur moins ton prix, ils sont quand même gagnants. Ça veut dire que du coup, ils en parlent à leurs proches, à leur cercle moins proche, et c'est de la pub. C'est juste que pour aller plus vite, il faut créer une... Page Google My Business, réclamer des avis de temps en temps. Et d'ailleurs, en parlant d'avis, c'est des choses qui se font de, par exemple, moi, parfois, j'offre des prestations parce que la personne n'a pas assez d'argent en début d'activité, etc. Mais ce n'est pas gratuit. Moyennant ma prestation, je demande un avis ou des recommandations.

  • Speaker #1

    parce que tu as une valeur bien sûr les prix ne sont pas que monétaires je suis tout à fait d'accord avec toi c'est vrai que ce que je fais c'est un petit peu les gens me voient un peu comme un petit secret de polychinelle et il y en a qui ne veulent pas me partager quand je dis pas me partager ça veut dire qu'ils veulent savoir que je les ai aidés à s'enrichir mais c'est que eux pas le voisin par exemple il y en a qui sont quand ils donnent mon numéro c'est plutôt en mode bah tu vois moi j'ai les moyens de me payer un conseiller et du coup bah je l'ai fait et voilà donc je peux m'en vanter ça apporte ses fruits donc c'est vrai que les gens me disent souvent de faire beaucoup de pub et je dis oui et non Je l'en ferai peut-être un petit peu pour les entrepreneurs parce que je trouve que eux, les entrepreneurs, ils en ont besoin. Marion, soyons honnêtes, un dirigeant d'entreprise, il se sent souvent seul. On parle souvent de la solitude du dirigeant.

  • Speaker #0

    Complètement. Mais il faut réseauter.

  • Speaker #1

    Voilà. Et c'est vrai qu'on se dit, mais attends, je voudrais faire ça, mais je n'ai pas d'argent. Mais non, mais ce n'est pas comme ça. Peut-être que je devrais faire ça comme ça. Mais en fait, c'est un monologue intérieur incessant. Et c'est vrai que le fait d'être entouré aussi des fois d'autres entrepreneurs permet de débloquer des situations. En fait, des fois, pour d'autres, c'est facile parce qu'ils ont déjà été confrontés, ils ont l'expérience. Et tu te dis, non, mais tu peux faire ça. Et ça va très, très vite. On dit, super, c'est exactement ça. Et il y en a d'autres qui vont vouloir porter leur expertise. Moi, il y en a en bas. une prestation parce que voilà c'est pareil le business on se renvoie la balle sur plein d'autres sujets et c'est comme ça aussi ça permet de créer des réseaux, de s'entraider entre entrepreneurs et c'est vrai que c'est important d'être entouré d'entrepreneurs parce que quand vous êtes entouré, alors c'est pas péjoratif, quand vous êtes entouré de salariés vous n'avez pas les mêmes mécanismes de pensée et vous n'avez pas les mêmes problématiques donc en fait c'est, vous sortez du monde, le monde il est un peu différent. Et c'est important d'être entouré. En tout cas, ça, c'est le conseil très important pour les entrepreneurs. Ne restez pas seuls. Et trouvez-vous des compagnons d'infortune. Il y a des choix aussi. Il y a des réussites. Il y a des réussites, tout heureusement. Et ça permet d'avancer plus vite. C'est une réalité. Ça permet d'avancer beaucoup, beaucoup plus vite. de gagner du temps ou des mois. C'est incroyable.

  • Speaker #0

    J'adore ce que tu dis. C'est tellement vrai. Pour la petite anecdote, ce matin, j'étais en réseautage à Paris. J'ai aidé une femme que je vais accompagner qui est dans un cercle de réseautage. Elle était en micro-enfer. entreprises, enfin elle est toujours encore en entreprise, alors qu'elle vend des biens et elle a vocation d'investir, de faire entrer des investisseurs pour que sa marque prenne de l'ampleur. Typiquement, je l'ai aidée parce que je crois à fond dans son projet et parfois, je lui fais des paillettes seules. Je l'ai vue ce matin, elle m'a remarqué. J'adore quand on dit merci. Mais... Elle a fait un truc, je lui ai envoyé un texte en lui disant « mais tu viens de me toucher en plein cœur » . Elle vend du coloriage pour les enfants, mais pas avec du papier sur du tissu.

  • Speaker #1

    D'accord.

  • Speaker #0

    Super. Et en fait, elle m'a personnalisé un… un petit set juste pour mon fils. Je lui ai dit, mais tu viens de me toucher en plein cœur déjà, parce qu'elle va passer en société. Donc,

  • Speaker #1

    je suis ravie.

  • Speaker #0

    C'est génial, mais même pas pour moi, parce que j'ai gagné zéro dans l'histoire, mais il y a l'aspect reconnaissance, l'aspect de voir d'autres personnes qui, juste avec une petite phrase comme ça, ou une réunion d'une heure, ça mène ses fruits et la petite attention pour mon fils alors là...

  • Speaker #1

    Bah oui, je sais très bien ce que sont faits, moi même je suis maman donc forcément ça va... Bon après je suis moins sensible que toi Marion, concernant les enfants, et d'ailleurs c'est un petit volet, tiens on pourrait en parler à un autre moment mais... Ou pas mais...

  • Speaker #0

    Et bien non, vas-y !

  • Speaker #1

    parce que c'est vrai que quand tu es entrepreneur pour entreprendre, les femmes se disent oui mais moi je peux pas, j'ai des enfants faut m'occuper des enfants, faut m'occuper aussi de l'entreprise, j'aurai jamais le temps ou sinon on leur dit tu sais quoi leur conjoint des fois leur dit je veux bien que tu aies l'entreprise mais ça doit rien changer dans le quotidien c'est impossible sachez que c'est impossible moi je suis mère de 6 enfants la folle merci

  • Speaker #0

    Comment tu fais ? Je m'en remets très bas.

  • Speaker #1

    J'ai choisi de faire de mon entrepreneuriat, de quitter mon salariat tranquille et sécurisant. Et il faut savoir que j'ai six enfants, mais j'ai un mari qui est super, qui... Les enfants, on les appelle deux. Qui me soutient dans mon... projets et qui m'aident, et des enfants aussi qui sont compréhensifs aussi parce que savoir qu'entreprendre ça prend beaucoup beaucoup beaucoup de temps au quotidien et faut pas avoir peur parce qu'on a des enfants d'entreprendre, il faut juste être conscient que ben en fait il y a des moments où on sera présent, des moments où on sera pas présent, il faut être ok avec ça, il faut savoir se réajuster parce que l'entrepreneur se réajuster sans cesse mais aussi avec ses enfants. Et je trouve aussi que c'est un bel exemple de leur dire qu'il y a aussi d'autres chemins dans la vie que juste d'être salarié. Et c'est possible. Donc, il faut être entouré, organisé, avoir beaucoup d'énergie et ne pas sauter de repas. Mais c'est faisable, tout à fait faisable. Et il ne faut pas se limiter.

  • Speaker #0

    Et c'est épanouissant aussi.

  • Speaker #1

    Oui, et c'est très épanouissant. Surtout, il faut faire quelque chose qu'on aime. Quand on aime, c'est comme on dit, on ne compte pas. Et c'est vrai qu'on ne compte pas, on ne compte pas ses heures. Ça, c'est quelque chose aussi, c'est un mythe aussi pour les salariés, les gens qui sont salariés, qui veulent devenir entrepreneurs, qui se disent, moi, je serai mon patron, je gagnerai pas mal d'argent comme ça. Sachez qu'avant qu'on soit au 440, il faut en suer, il faut en faire des heures, il faut en faire des sacrifices au début, mais parce qu'il faut se rendre compte... Vous êtes votre patron, le stylo est faute de l'argent. Il vous l'a fait. On n'est pas toujours très conscient. Quand on est entrepreneur, on se rend compte que finalement, notre patron n'était pas si mauvais. On avait droit à des pots de départ, des brunchs, des chèques cadeaux. C'est un coût énorme pour la société. et les salariés font la richesse de l'entreprise mais cette richesse-là, il fallait la commencer au départ et il faut des gens courageux et déterminés pour pouvoir la créer, structurer, pour créer de l'emploi.

  • Speaker #0

    Et surtout, en général, les entrepreneurs sont libres, ils sont indépendants, mais globalement, ils gagnent moins d'argent. que s'ils avaient été salariés.

  • Speaker #1

    Oui, et puis demain, quand l'entreprise marche, il ne faut pas vouder son plaisir à se verser une belle rémunération parce que c'est des années de travail qui commencent à enfin porter ses fruits. Donc, ne diabolisez pas le patron, ne le mettez pas non plus sur un piédestal. Il faut savoir que... que c'est des risques qu'on prend quotidien, tous les jours, même pour nos familles au départ. On espère que ça porte le fruit. C'est normal, c'est l'objectif au final. Il faut qu'il arrive.

  • Speaker #0

    Exactement. C'est très drôle ce que tu dis parce que tu n'es pas venue au cabinet mais c'est là où j'enregistre. J'ai en face de moi des cartes du type Monopoly et celle que j'ai en face de moi inscrit « Risk is a secret » . true success et c'est tellement vrai si tu ne prends pas de risques tu ne réussiras pas. Mais c'est valable en entrepreneuriat comme dans d'autres projets perso ?

  • Speaker #1

    De toute façon, l'extraordinaire ne se révèle pas quand on est moyen. C'est-à-dire que quand on veut faire des choses moyennes, on n'attend pas l'extraordinaire, on n'attend pas l'excellence. C'est toujours qu'on passe aux extrêmes qu'on arrive à générer de l'extraordinaire. Et tout comme on peut faire au pire, mais je vais dire, c'est pour entreprendre, il faut déployer une énergie monstrueuse, moi j'appelle ça comme ça, pour pouvoir atteindre en fait l'excellence et se remettre en question. J'aimerais rajouter quelque chose sur l'entrepreneur, il faut absolument continuer à apprendre tout le temps.

  • Speaker #0

    Investir sur soi,

  • Speaker #1

    pour le coup. Investir sur soi, voilà, toujours, toujours, peu importe le type d'affaires, peu importe ce que vous gagnez. Prenez le temps d'investir sur vous. Vous êtes votre plus grand capital, plus que le compte en banque, plus que la liquidité, parce que c'est votre schéma de pensée, vos connaissances qui vont vous permettre de rebondir et de savoir pallier aux fluctuations du marché et aux aléas de l'activité, tout simplement. Et bien vous entourez. Entourez-vous des gens compétents, ne seront jamais trop chers.

  • Speaker #0

    Sachez-le. et des gens qui nous ressemblent. Parce que si on prend quelqu'un qui n'a pas la même façon de penser ou les mêmes appréhens, ça ne matchera pas. Et donc, on ne sera pas hyper motivé pour aller le solliciter, malheureusement.

  • Speaker #1

    C'est ça, exactement. On aura un peu de crainte, on marchera plus long. Moi, je dis toujours à mes clients, il n'y a pas de question bête, posez tout ce que vous voulez.

  • Speaker #0

    C'est la même chose.

  • Speaker #1

    Et heureusement, c'est bien de poser des questions bêtes. parce que des fois, quand on est obligé de l'expliquer, au début, ça paraît… Et des fois, en l'expliquant, on se dit « Ah oui, mais je comprends pourquoi il a posé cette question. » Effectivement, il y avait une cohérence, mais ce n'est pas tout à fait ça. On relance, mais l'entrepreneur, il est bourré d'erreurs. Moi, si je peux donner ce conseil-là, faites des erreurs et apprenez, rectifiez-vous. Et c'est que comme ça. Et une fois que vous avez fait tester tous les erreurs possibles, vous allez voir, vous serez un meilleur entrepreneur et un meilleur dirigeant d'entreprise pour après.

  • Speaker #0

    Et on arrive bientôt à la fin. Du coup, finalement, est-ce qu'on peut dissocier l'argent de l'indépendance slash du bonheur ? Et surtout, petite question piège, comment on peut éviter ? de faire de l'argent une fois en soi mais sans pour autant le diaboliser répète la première question alors comment dissocier l'argent du bonheur ou de l'indépendance parce que on a dit que l'entreprenariat c'est l'indépendance la liberté et ses prix c'est comment faire de l'argent en est ce qu'on peut dissocier la paix

  • Speaker #1

    Moi, je vous dirais que pour moi, non. Parce qu'on vit dans la société qu'on vit aujourd'hui, comme je vous ai dit, impossible de se frustrer au fait de gagner un minimum d'argent. Voilà. C'est une condition sine qua non pour vivre au XXIe siècle. On ne peut pas complètement éliminer l'argent de notre quotidien. Donc, ne pas avoir reste quand même un problème dans ce pays. Donc non, on ne peut pas dissocier les deux. Et la deuxième question, c'était…

  • Speaker #0

    Comment faire de l'argent une fin en soi, mais sans pour autant le diaboliser ?

  • Speaker #1

    Alors, l'argent, c'est un outil formidable qui nous permet aujourd'hui d'avoir… On peut se payer de la santé, on peut se payer des études, on peut se payer du savoir, on peut se payer du bien-être, on peut se payer du bonheur, quel que soit le type de bonheur, on peut se payer des lois, il ne faut pas que ce soit une fin en soi. Il faut en gagner, il ne faut pas que ce soit une fin en soi, dans le sens où, quand on gagne de l'argent, mais qu'on ne respecte pas nos valeurs intrinsèques, on ne se respecte plus. Et là, du coup, ça ne va pas. Il ne faut pas gagner de l'argent si elle ne respecte pas. En tout cas, l'argent qu'on gagne est peu important que l'on le gagne. Il faut qu'elle respecte toujours nos valeurs intrinsèques et la dignité humaine. Je dis ça, c'est très important. Je le dis en plaisant mes mots. Aujourd'hui, il y a des gens qui mettent l'argent, le fait de gagner tellement d'argent, mais ils ont oublié la dignité humaine. Et c'est quelque chose qui n'est pas acceptable en tant qu'être humain et en tant qu'entrepreneur. Soyez toujours, comment on appelle ça ? Éthique. Oui, et toujours de l'éthique, peu importe ce que vous faites. Que ce soit du carrelage, que ce soit du conseil, que ce soit la santé, que ce soit une coupe de cheveux, couper un arbre, la nuit. Soyez toujours éthique et honnête. déjà pour votre bien-être personnel et c'est très bien et puis aussi ça vous permettra de fidéliser d'avoir des nouveaux clients et le plus important c'est la fiabilité quand on est entrepreneur et l'image notre image et notre sérieux et je dirais je mettrais en plus les gens qui ont accès aux données personnelles pour la RGPD parce qu'aujourd'hui on est tous unis à la RGPD soyez bienveillants avec vos clients Soyez bienveillants, c'est très important. C'est quelque chose que moi je me pose toujours la question. J'ai accès à des documents personnels de mes clients. Je fais extrêmement attention à toujours être bienveillant avec les documents qu'ils me donnent, avec leur confiance. Et je remercie énormément mes clients pour ça. Peu importe ce qu'on fait, il faut vraiment être juste et honnête. Et je pense que la vie, on est récompensé quoi qu'il arrive, on ne perd pas grand-chose.

  • Speaker #0

    Effectivement, je précise juste que ce soit en expertise comptable ou dans la relation à l'argent, clairement, pourquoi tu dis ça ? C'est parce que comme on voit les relevés bancaires, on voit où les personnes dépensent de l'argent et du coup, les gens n'en ont peut-être pas conscience, mais on voit les vices des gens. Moi, personnellement, je m'en fiche complètement. C'est juste que…

  • Speaker #1

    Comme je suis dans le redressement de l'amélioration du financement, on reparle, mais sans le diaboliser. Ça veut dire que les gens, ils ne font pas les dépenses. Pas du tout. Voilà. Et après, on voit si c'est pertinent ou pas, si c'est dans ce qu'ils veulent faire ou pas. Il n'y a pas de jugement, en fait, dans la façon de dépenser de l'argent. tant que ça rentre dans vos objectifs et que c'est ce que vous voulez faire. En fait, en vrai, c'est ça le plus important.

  • Speaker #0

    Très bien. Et du coup, dernière question.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Du tout ce qu'on a dit, comment finalement on peut trouver un équilibre entre réussite financière et rester fidèle à ses valeurs et à sa valeur ?

  • Speaker #1

    La réussite financière, elle vient avec ses valeurs.

  • Speaker #0

    Donc, il ne faut pas se…

  • Speaker #1

    S'oublier à faire des choses qui nous donnent du courage, qui nous donnent de la joie, qui nous donnent du bonheur, qui nous tournent vers les autres. Et quand on aime, quand tout ce qu'on fait rentre en adéquation avec nos valeurs intrinsèques, en fait on déploie une énergie tellement énorme qu'en fait, quoi qu'il arrive... on a une réussite financière. Quand je dis ça, c'est-à-dire que quand on est passionné par quelque chose, on peut déployer l'énergie nécessaire pour créer de la valeur et de la richesse. Et quand on fait quelque chose qu'on aime, on ne compte pas. Et finalement, c'est des petits qui en vendent, des petits, des petits, des petits, des petits. Et à la fin, on peut avoir un petit succès. Le système financier vient aussi. Ici, on a effectivement... bien préparé, on est au bien pris, on est sur la qualité. Dès qu'on respecte ces éléments-là, qu'on est bien conseillé, je pense que tout le monde peut réussir à condition d'être bien entouré et faire quelque chose qui respecte nos valeurs, la réussite et les objets, quoi qu'il arrive.

  • Speaker #0

    J'adore. Je n'ai pas d'autres mots. Et finalement, où est-ce qu'on peut te retrouver, Asna ?

  • Speaker #1

    On peut me retrouver nulle part. Je ne suis pas sur Instagram, Twitter. Voilà, je n'ai pas de truc. Tapez Ipsum Budget.

  • Speaker #0

    Tu auras ta file Google, peut-être ?

  • Speaker #1

    Oui, alors j'aurai une file Google sur Ipsum Budget. Vous pourrez trouver. Vous pouvez m'appeler directement sur mon numéro de téléphone, me contacter par mail sur a.zoubert, z-o-u-b-e-r-t a-r-o-b-a-z-i-p-s-u-m-b-u-d-g-e-t point

  • Speaker #0

    comme je reste toujours disponible. Sinon, si vous n'êtes pas loin, je suis située dans le 91, après étant en Gerville.

  • Speaker #1

    Génial. En tout cas, merci beaucoup pour ce moment. C'est toujours un plaisir de papoter avec toi et surtout cette expertise.

  • Speaker #0

    De même, moi, personnellement, je t'adore, Marion. Si vous cherchez un expert comptable, allez. voir Marie-Andrée, elle est juste exceptionnelle, compétente, une femme de caractère, c'est comme ça que je te décris. Je vais être très très heureuse de travailler avec toi et aussi bien professionnellement qu'humainement, c'est un plaisir. Tu m'appelles quand tu veux.

  • Speaker #1

    Avec plaisir. Oui, il faut choisir les moments.

  • Speaker #0

    Après, on est tous tu connais, on est toujours abordés, de toute façon quand on ne peut pas répondre on ne répond pas c'est juste que on est occupé à faire autre chose et voilà, donc toi non moi j'adore je t'adore et je suis contente de travailler avec une femme, j'adore les hommes attention, mais je préfère travailler avec les femmes moi dirais moi qui essaye de me justifier j'adore surtout mon mari mais j'aime le fait que en tant que femme on puisse entreprendre qu'on n'ait pas de limites et qu'on ne concatène pas ou qu'on ne nous met pas dans une toute petite case et aujourd'hui pour moi les femmes elles ont les mêmes compétences que les hommes et vraiment c'est un plaisir un vrai plaisir de collaborer de travailler et de t'avoir dans mon cercle tous ceux qui n'ont pas d'expert comptable allez voir Marion Coste merci beaucoup un

  • Speaker #1

    grand merci pour ton écoute tu l'as compris avec ton expert conseil dans tes oreilles l'entrepreneuriat devient enfin accessible pour tous. Alors, si tu as un projet ou une idée qui dort depuis bien trop longtemps sur ton carnet ou dans ta tête, contacte-moi sur Facebook, Instagram ou LinkedIn pour enfin le rendre réel. Fais-toi ce cadeau ! Et si tu aimes ma créativité, dis-le-moi en me laissant un bon avis et un gentil commentaire. Nous, on se retrouve mardi prochain pour ensemble libérer ta charge mentale entrepreneuriale. A bientôt

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