- Speaker #0
Bienvenue à toi, tu écoutes ton expert conseil, le podcast qui va te faire aimer la comptabilité. Je suis Marion Coste et dans la vie, j'aime les défis. J'accompagne aussi les entrepreneuses et particuliers en allégeant leur charge mentale grâce à mon expertise, ma proximité et surtout, surtout, mon authenticité. Tu l'as compris, je suis une experte comptable pas comme les autres. Mais ici, et pour toi, je serai ton experte conseil pour vulgariser l'entrepreneuriat et enfin le rendre accessible pour tous. Alors, installe-toi et profite de ce moment de légèreté. Hello à toi ! Aujourd'hui, j'ai l'honneur de recevoir Manon Gaillet, de Power Coaching. Une femme qui a décidé de suivre ses rêves et surtout qui a compris que vendre, ce n'est pas trahir ses valeurs, mais plutôt les incarner. Tu vas voir, c'est une femme à mille et une facettes. Tantôt journaliste, tantôt coach en confiance en soi pour vendre, tantôt coach tout court comme auteur, boosteuse dans un réseau d'entrepreneuriat féminin qui a toujours mille et un projets en tête. Et comme dirait Dumbledore, c'est nos choix qui montrent ce que nous sommes vraiment, bien plus que nos aptitudes. Alors, allons-y, baguette à la main, ou plutôt micro à la main, et c'est parti ! Salut Manon, merci d'intervenir dans le podcast, je suis ravie.
- Speaker #1
Moi aussi, en plus on le fait en présentiel, je trouve ça cool, c'est devenu assez rare, donc trop bien, merci pour ton invitation. Bienvenue au cabinet.
- Speaker #0
Alors pour commencer, parle-moi un peu de toi. Je sais que tu as un profil hyper atypique que j'adore. Je ne sais pas où tu trouves le temps pour avoir millé un projet. Donc parle-moi un peu de toi.
- Speaker #1
Tu veux qu'on remonte jusqu'où ? Parce qu'il y aurait beaucoup à dire, tu vois. Je suis journaliste,
- Speaker #0
au coach.
- Speaker #1
Ouais, et bien je suis Manon déjà et à l'heure à laquelle on se parle, j'ai 31 ans. Je suis journaliste de formation, puisque j'ai poursuivi des études d'économie de gestion, puisque je voulais faire du journalisme économique, j'avais une idée assez précise en tête. Ensuite, j'ai fait un master de journalisme à Paris, et je l'ai fait en apprentissage, parce que pour moi, c'était important d'apprendre un métier sur le terrain. J'estimais que passer deux ans les fesses sur un banc à la fac, ce n'est pas ça qui donne une connaissance du métier. Encore plus, le journalisme était quand même censé être un métier de terrain. Et c'est comme ça que j'ai commencé dans ce métier qui était un peu ma vocation, parce que c'est une anecdote que je raconte assez souvent, mais quand je suis rentrée en 6ème sur la petite fiche, tu sais, de renseignement, nom des parents, machin, qu'est-ce que vous voulez faire plus tard, ou le projet, je sais plus comment c'était formulé, j'ai mis journaliste et écrivain, donc c'était déjà là. Et donc j'ai fait ça pendant 5 ans, à temps plein. J'ai eu la chance d'être cédéisée à la fin de mon apprentissage. J'étais pas encore diplômée, que j'avais déjà un travail. Donc vraiment, c'était un peu le scénario parfait, on va dire. Tes études se sont bien passées, t'as déroulé ton parcours, t'es cédéisée, super, you play it, la vie commence ! Et puis pour moi, ça a été un peu le drame, finalement. C'est-à-dire que le magazine dans lequel je travaillais a été racheté, ça a été compliqué le rachat. En fait, je me suis un peu cassé les dents sur le monde du travail, je pense.
- Speaker #0
La première mauvaise école.
- Speaker #1
J'ai envie de dire presque vraie expérience d'entreprise parce que c'est le quotidien de plein de boîtes et pas juste dans la presse. Mais le moment de désalignement valeur, conception du métier, slash réalité du marché et du monde du travail, c'était un petit peu dur. Et j'ai commencé à me poser pas mal de questions. J'ai un profil, alors tu disais atypique, moi j'ai dit slasher, c'est-à-dire que j'ai toujours millé un projet effectivement et j'ai un fonctionnement effectivement très multi-projet. je sais pas faire une chose à la fois ce qui est bien et pas bien à la fois mais bah au contraire moi j'y vois vraiment une source d'énergie c'est vraiment un mot pour moi je vois vraiment en fait mes différentes activités comme espèce de pôle d'énergie qui peuvent tu vois se remplir les unes les autres donc pour moi c'est vraiment un moteur effectivement il peut y avoir des enjeux des enjeux d'énergie mais on reviendra peut-être là dessus mais en tout cas j'ai commencé à douter à ce moment là parce que bah cdi qui dit cdi 10 fiches de poste, 10 fiches de poste, 10 missions spécifiques. Et en fait bah moi je suis un peu Tu sais la nana qui passe sa porte en mode Tu travailles sur quoi en ce moment ? Ah moi aussi je voudrais bien filer un coup de main à l'événement qu'on est en train d'organiser Vous voudriez pas me confier le montage des vidéos ? J'ai un super concept que je pourrais vous Enfin bref, la nana tu sais qui a envie de toucher un petit peu à tout. Et ça en entreprise c'est vite limité alors en tout cas dans des petites rédactions parce que dans des grosses boîtes bon tu peux imaginer peut-être des évolutions mais en tout cas moi dans une petite rédaction on était 5 enfin tu vois l'évolution elle est quand même assez limitée.
- Speaker #0
Non mais c'est ça qui est beau dans les petites structures.
- Speaker #1
Alors c'est génial parce que du coup et surtout ça je le reconnais je sais pas ailleurs mais en tout cas moi dans cette structure j'avais une N plus 1 qui était hyper enthousiaste au contraire qui poussait le truc hyper dans l'esprit entrepreneur déjà. Et donc ça, tu vois, le truc aussi de se dire que t'es presque encouragée à faire ça, c'est génial, parce que du coup tu testes plein de trucs. Mais du coup, ça a fait germer aussi d'autres idées, et de me dire, en fait, peut-être que le CDI, non, et puis peut-être que le journalisme comme ça, non plus. Et je t'avoue que sortie d'école, à peine diplômée, déjà tu remets toute ta vie en question, t'es un peu en mode, oh punaise, j'ai cassé les pieds de mes parents. en leur disant non non mais c'est bon je vais faire journaliste la nana la déroulée tous en parcours scolaire pour en fait ah bah non finalement c'est pas ça on va faire trois pas en arrière et puis on va remettre le truc en question ouais ça ça a été un petit peu difficile et donc comment le coaching arrive parce que moi même je me suis fait coacher et en fait c'est parce que j'ai été convaincue de ce que ça apportait que moi même j'ai décidé de le devenir et donc du coup je suis sortie diplômée en 2017 2018 tu vois j'enclenchais déjà une introspection un bilan de compétences oui un bilan de compétences à 24 ans C'est bien, voilà. Bah ouais parce que du coup j'étais vraiment perdue tu vois en me disant mais en fait qu'est ce que je vaux, qu'est ce que je peux faire, si c'est pas le journalisme c'est quoi, l'écriture c'est quand même ma passion, bon vivre de mes livres là tout de suite maintenant j'en avais jamais écrit c'était quand même compliqué. Enfin tu vois j'étais vachement dans cette démarche de qu'est ce que je peux faire en fait, qu'est ce que je peux exploiter dans mon profil à mon âge pour que déjà je sois mieux tu vois. Et donc je me suis fait accompagner, j'ai fait plein de choses différentes et en 2020 j'ai décidé de passer ma certification de coach professionnel. Ok. Et c'est comme ça qu'est né ensuite Power Coaching en 2021, qui est mon cabinet de coaching. Et donc aujourd'hui, j'accompagne essentiellement des chefs d'entreprise, des femmes, parce que je suis du côté féministe, on aura peut-être l'occasion d'en discuter. Mais voilà, j'en suis arrivée au constat qu'il y avait un vrai besoin chez les femmes chefs d'entreprise en matière de légitimité, de posture, de capacité à vendre, à réseauter. En fait, tout ce que nos homologues masculins font peut-être depuis... Ouais, ou du moins qu'on leur a inculqué comme étant normal, tu vois, dans la posture de chef d'entreprise. Et bien ça, du point de vue des femmes, on a quand même le droit d'avoir un compte en banque et de voter depuis pas si longtemps que ça, à l'échelle de l'histoire. Donc en fait, tout ça, c'est pas forcément dans notre éducation de base. Et donc, ça me tenait à cœur d'avoir un accompagnement qui leur soit dédié. Et donc, c'est comme ça que je suis arrivée au coaching pour essayer de répondre à ta question.
- Speaker #0
Trop bien. Et du coup, tu as peut-être un peu répondu, mais qu'est-ce qui t'a poussé à te... Comment t'as senti ? que tu voulais te faire accompagner. Parce que tu étais jeune, et d'un autre côté, tu y es allée. Donc déjà, c'est génial d'y être allée, parce que le nombre de... À 24 ans, on se dit, bah non, je vais continuer. C'est plus simple de ne pas se commettre. Non, mais c'est vrai. On continue, et puis on verra bien. Toi, non ?
- Speaker #1
T'as-tu changé ? Je suis une personne qui se pose beaucoup de questions.
- Speaker #0
C'est trop bien.
- Speaker #1
Ma mère te dira sûrement trop. Et ce qui est vrai, c'est à dire que j'intellectualise énormément et je suis toujours en train de me remettre en question et je suis toujours en train de me demander comment je peux faire mieux et différemment. Et je suis la première à m'auto-flageller en me disant non mais j'en ai pas fait assez, c'est pas assez bien et machin.
- Speaker #0
C'est purement féminin ça j'avoue.
- Speaker #1
Ouais et je pense que ça a toujours été là en tout cas tu vois dans ma façon d'être, dans ma personnalité et à partir du moment en fait j'ai senti que je tournais en rond. et que j'arriverais pas à répondre à mes propres questions toute seule, là je me suis dit, bah en fait, tu vas faire quoi ? Tu vas dépérir dans la tour Montparnasse, au 9ème étage, jusqu'à la fin de tes jours, alors que t'as 24 ans, et que t'as toute la vie devant toi, avec sûrement plein de possibilités que t'as pas à exploiter, ou tu vas juste te dire, tu te bottes les fesses, et puis tu passes à l'action en allant juste taper à une porte de quelqu'un pour qu'il y ait un début de quelque chose, voilà, je sais pas vers où ça va mener, mais on y va quoi. Et donc j'ai commencé, je me souviens très bien, il faisait, c'était un jour de... Octobre-Novembre, il faisait super gris à Paris, vraiment nuages hyper bas, c'est déprimant. Et j'étais derrière mon PC au bureau et je me disais qu'est ce que je fous là ? Oh punaise, ce moment ! Mais vraiment, ça m'a marqué au fer rouge, mais qu'est ce que je fous là ? Et en fait j'ai commencé à faire plein de recherches, reconversion, reconversion dans la vingtaine, parce que du coup je me disais, en fait je suis hyper bizarre, des gens qui se reconvertissent, sortie d'école ça n'existe pas, enfin... Vraiment il y a ce côté un peu... T'es bizarre en fait, t'es pas dans les clous, ça devait pas se passer comme ça. Et en fait c'est là que je découvre qu'il y en a plein, évidemment, et qu'en fait il y a des accompagnements qui se font, et qu'il y a tout un monde qui s'ouvre à moi, entre guillemets, autour de la reconversion pro. Et c'est là que je me dis, il faut y aller. Je sais pas vers quoi, je sais pas ce que ça va donner à ce moment là, Mais je me dis, il faut tenter quelque chose.
- Speaker #0
T'as eu le réflexe de dire là ça me va pas. Ouais. Donc euh...
- Speaker #1
Y'a eu un peu d'inertie quand même hein, parce que souvent les gens ils disent « Oh là là, mais moi j'oserais jamais comme ça tout quitter du jour au lendemain. » Mais non, j'ai pas du tout tout quitté du jour au lendemain, pas du tout. Ça s'est fait de manière très progressive. En revanche, oui, d'enclencher quelque chose, ça c'était important pour moi, de pas rester dans l'inertie de « on verra plus tard » . Non. Aujourd'hui, même si c'est un petit truc, même si c'est parler à quelqu'un, même si c'est lire un contenu, même si c'est demander conseil à une personne qui est déjà passée par là, mais... au moins de faire un petit quelque chose quoi.
- Speaker #0
Et à l'époque tu écrivais déjà ?
- Speaker #1
Oui. Tu avais déjà un livre-carte ? Alors j'avais pas encore écrit de livre à cette époque. Ok. Mais c'était déjà dans les cartons. Pour moi ça c'est mon rêve ultime dans la vie, c'est de vivre de mes livres. J'ai commencé à écrire très très jeune. Mon premier livre c'était La suite des aventures de Fantômette, je devais avoir 7 ans, 6-7 ans, et c'était un grand cahier A4, je me souviens très bien. J'avais collé des feuilles blanches dessus pour faire la couverture moi-même, donc j'avais dessiné Fantômette de manière très très artisanale. J'avais fait la quatrième de couverture avec le résumé, et puis à l'intérieur j'avais rempli le carnet intégralement. Je me suis dit, ah non mais les livres ils sont un peu courts quand même, donc je vais écrire la suite. Et j'en ai reparlé il n'y a pas longtemps avec ma tante, quand mon premier roman est sorti, elle m'a dit, ah ouais mais je te revois, pendant les vacances, t'étais dans ton coin, avec ta pile de livres d'un côté, ton carnet de l'autre, tu bidouillais, t'écrivais déjà, enfin oui c'était déjà là en fait, et en fait j'ai jamais arrêté, j'ai toujours... Tout un tas de notes dans mon téléphone, j'ai des carnets entamés de partout, des Google Docs, de morceaux de par-ci par-là, et ouais, que je réutilise parfois.
- Speaker #0
C'est génial ! Et ça t'est arrivé quand ?
- Speaker #1
De commencer à écrire vraiment sérieusement ?
- Speaker #0
Bah, Fantomètre, pour moi, c'est déjà hyper sérieux.
- Speaker #1
Ouais, je pense que quand t'es... c'est jeune tu réalises pas trop en fait que c'est sérieux c'est juste que c'est ton kiff j'ai juste matérialisé sur le papier ce qu'il y avait déjà dans ma tête c'est à dire que moi j'ai toujours des espèces de bout d'histoire tu vois je regarde le ciel il y a un nuage qui va m'inspirer ça part dans un truc de mon téléphone en mode le nuage il était comme si ça m'a inspiré telle couleur machin et puis ça m'a fait penser à tel truc et en fait je fais tout le temps des associations comme ça donc c'est pour ça que j'ai dit que j'ai des petits morceaux à droite à gauche parce que je me balade dans la rue puis il y a un truc qui me vient et donc je vais le noter, ça va me servir si ça se trouve à rien. Et puis parfois, bah si, ça me sert à quelque chose, mais... Mais oui, j'ai jamais vu ça comme une activité sérieuse, en fait, tu vois, c'était juste... Je sais pas comment le dire autrement, et c'est peut-être un peu pédant de dire ça, mais c'était un peu mon rapport au monde, quelque part, c'était ma façon d'exprimer ce qu'il y avait dans ma tête. Et comme je suis quelqu'un qui a parfois du mal à dire ses émotions, à se montrer vulnérable, etc., c'était une façon, je pense, d'exprimer cette forme de vulnérabilité en le faisant vivre à des personnages, tu vois. Et ça tu le conceptualises évidemment que plus tard mais... Mais par exemple la démarche de mon premier roman c'était un peu de ça je pense tu vois c'était bah voilà voilà une facette de ma personnalité peut-être que vous ne connaissez pas qui est plus poétique un peu plus romantique spirituelle aussi et que j'ai pas forcément ou peut-être c'est pas je sais pas que j'ai pas l'opportunité mais je pense que j'ai la pudeur de pas la montrer dans d'autres circonstances et donc c'est une façon de la montrer je pense qu'il y a un peu de ça. C'est génial. Ouais.
- Speaker #0
C'est trop bien. Et du coup maintenant t'as combien de romans ?
- Speaker #1
Alors 1, édité officiellement. Et à l'heure à laquelle on se parle, je suis en train de négocier le contrat pour le deuxième. Donc j'espère que ça sera pour début 2026. Et j'en ai un troisième qui est dans les cartons, qui va demander un travail assez conséquent. Donc là pour l'instant j'ai dû écrire 3 ou 4 chapitres sur 40. Encore un peu de travail. Et ouais, pour moi c'est que le début. Je me vois bien en écrire un, peut-être pas un par an, mais voilà. trop bien. Tous les deux ans, tu vois.
- Speaker #0
Mais du coup, t'as pas compté le recueil de fiches ?
- Speaker #1
Oui, alors ça, voilà, disons qu'il y a deux parties dans l'écriture. Il y a la partie fictionnelle, avec ce premier roman, et puis le deuxième et le troisième sont dans les cartons. Et puis j'ai la partie pratique, là, en lien directement avec ce que je fais, avec le coaching, notamment. Et donc j'ai notamment co-écrit le livre qui s'appelle Post-ADEME, qui est paru chez Errol, en 2021. J'ai aussi écrit un bouquin d'auto-coaching, c'est un cahier d'auto-coaching en fait avec des feuilles détachables etc. Puisque moi j'ai horreur des bouquins pratiques où tu peux rien en faire en fait. C'est censé être pratique, tu peux rien écrire dedans, tu peux pas les bidouiller, tu peux pas tirer les feuilles, bref. Donc j'ai conçu un cahier où tu peux arracher les pages, les mettre sur ton bureau, les remplir, écrire tes réponses etc. Et celui-là il s'appelle ça, fermé au travail. Ça donne un petit peu l'idée du programme. Et puis effectivement tu parlais de ça, j'ai conçu un outil de coaching et d'auto-coaching avec ma meilleure amie qui a fait les illustrations. et qui est aussi dans l'accompagnement. Et donc là, effectivement, qui est plus tourné sur les ressentis, justement, sur l'émotionnel, sur la part d'émotionnel, à quel point aussi c'est important, déjà, de les noter, et puis parfois d'en prendre compte aussi dans ses décisions.
- Speaker #0
C'est trop intéressant. Trop bien. Et finalement, du coup, tu nous as parlé de ton déclic. Ouais. Tu regrettes ou pas ?
- Speaker #1
Jamais d'avis. Mais quelle meilleure décision ever !
- Speaker #0
Ça a tout changé.
- Speaker #1
Ouais, ça a tout changé, mais ça a tout changé personnellement, professionnellement, je pense même presque philosophiquement, sur le même sens de la vie. Ce que je disais tout à l'heure, je suis quelqu'un qui se pose énormément de questions, donc je suis tout le temps en train de laisser un sens à tout ce qui est fait, tout ce qui se passe, etc. Il y a une phrase que je dis tout le temps, c'est « ça n'a aucun sens » . Je trouve que c'est assez représentatif. Et oui, c'était la meilleure décision possible. Quand je regarde la personne que j'étais il y a 10 ans versus maintenant, je me dis « mais waouh ! » Je pense que la jeune Manon serait fière, étonnée et choquée à mon avis, parce que pas du tout la trajectoire qu'elle imaginait, mais ah ouais, t'avais ces ressources-là en fait. Et presque tes fragilités, tes questionnements, c'était tes meilleures forces et tes meilleures armes après pour ce projet. C'est génial je trouve.
- Speaker #0
Il faut toujours s'écouter.
- Speaker #1
Mais grave.
- Speaker #0
Même si on n'y arrive pas tout le temps.
- Speaker #1
Ça c'est difficile, parfois c'est difficile.
- Speaker #0
C'est clair. Et du coup, ta première entreprise, Power Coaching. Comment tu l'as vécu, le lancement ?
- Speaker #1
Je dirais qu'il y a eu deux grandes étapes. J'étais encore en CDI, puisque c'est ce que je disais, moi j'ai fait ça de manière progressive, je n'ai pas tout plaqué du jour au lendemain, j'ai diminué mon temps en CDI pour augmenter mon temps en tant qu'entrepreneur, et en tant que freelance en l'occurrence à l'époque. J'ai commencé par créer une micro-entreprise, c'était en 2019, et je faisais d'abord surtout de la sous-traitance. Et c'était génial parce que ça m'a permis de toucher à tout. J'ai fait du mentorat, du coaching individuel, du coaching collectif, de la formation. Je me suis découvert une appétence pour la formation. En fait, j'ai exploré des champs que je pensais vraiment inaccessibles ou pas du tout dans mon périmètre. Et ensuite, dans un deuxième temps, effectivement, en 2021, là, j'ai structuré avec Power Coaching mes propres accompagnements, mes propres coachings, ma propre méthode. Et donc, je dirais que c'est génial de se dire que tu as une... une activité entrepreneuriale mais en fait qui a eu plein d'épisodes. C'est un peu une série Netflix le truc. Clairement. Et tu as vraiment une évolution. Et c'est ça que je trouve chouette, c'est que dans l'entrepreneuriat, personne ne t'empêche de réinventer les choses. Donc si tu as envie de changer, si tu as envie de faire différemment, de t'adresser à d'autres personnes, d'aller tester d'autres choses parce que moi ça ne m'a pas empêché d'avoir d'autres projets à côté de le coaching, tu peux le faire. Et ça je trouve ça génial. Donc il y a eu plein de conneries aussi de faites. Je me suis dit ça c'est sûr.
- Speaker #0
Et tous.
- Speaker #1
Ouais, non mais c'est clair. Et ça fait partie du... J'avais horreur de cette phrase qui me disait non mais ça fait partie du chemin. Bah en fait, c'est vrai.
- Speaker #0
Ça coûte de le dire.
- Speaker #1
Ça coûte de le dire et sur le moment t'es vraiment pas bien quand t'es vraiment dans la panade ou que vraiment tu te rends compte que le truc que t'as fait ça a foiré. Mais force est de constater que oui, c'est sur ça après que tu vas bâtir la suite. Donc...
- Speaker #0
Du coup, même les échecs sont importants sur l'histoire.
- Speaker #1
Mais bien sûr.
- Speaker #0
C'est essentiel.
- Speaker #1
Il y a une de mes premières coachs qui m'avait dit un jour C'est important de se planter pour qu'il y ait une petite graine
- Speaker #0
et j'ai trouvé ça super beau parce que oui en fait c'est ça l'échec c'est une graine que tu plantes pour plus tard autre chose qui va avoir du succès et souvent je repense à cette phrase parce que je trouve que c'est très juste ça permet de se lancer sur le chemin et même si le prix est pas bon les trois quarts de l'offre sont pas bons t'as la cible par exemple t'as fait quelque chose ça te prouve que t'es aussi capable de le faire et c'est génial se mettre dans l'action de toute façon c'est le meilleur remède à tout
- Speaker #1
Ouais ça fait peur, mais même quand ça fait peur. Et en fait souvent, quand je me vois, après voilà, quand tu es dans cette dynamique d'accompagnement de coaching, bah tu t'auto-coaches aussi et tu utilises les outils que tu utilises avec tes clients sur toi-même. Quand je me vois faire, je suis là, vraiment j'ai l'impression qu'on est schizophrènes, tu sais qu'il y a le conseil d'administration dans ma tête et il y a une partie du cerveau qui est en mode « Non mais faut pas y aller, c'est hyper risqué ! » Non mais on est bien là dans la petite zone de confort et puis il y a l'autre partie en mode Non mais c'est bon le truc il ronronne et puis il faut y aller, il faut tenter, on sait pas Ça se trouve il y a ça qui va se passer Comme si personne Exactement, ce film est génial Il est trop bien Parce que c'est exactement ça, j'ai découvert que d'autres personnes avaient ça dans leur tête C'est génial, je me suis sentie un petit peu moins folle Et ouais en fait le meilleur remède à ça c'est de me dire ok je commence un truc Je fais une action, là aujourd'hui, un petit truc Encore une fois le coup de fil, le post Instagram l'étude de marché, le questionnaire, j'en sais rien, je commence un truc aujourd'hui. Et ça, ça c'est le remède.
- Speaker #0
Comme ça on prouve à soi-même qu'on est capable, demain on refait autre chose etc.
- Speaker #1
Et puis on ouvre d'autres portes et puis on crée l'opportunité en fait in fine.
- Speaker #0
C'est génial. Et vaste question mais comment tu as trouvé tes premiers clients ? T'es vraie. Pas ceux de la sous-traitance. Parce que là c'est pas évident au début,
- Speaker #1
c'est plus dur. Non, pas évident. Alors... Je vais quand même souligner un truc, c'est que la sous-traitance, pour moi, ça a été un vrai marchepied pour le lancement de Power Coaching. Et ça, vraiment, si c'était à refaire, je ferais pareil. Parce que ça m'a permis aussi de me faire la main, de voir des envies. différents, des gens différents, des process différents, avant de me lancer moi-même, etc. Je pense que j'ai une énorme force, c'est le réseau. C'est un truc que j'ai toujours fait et que j'ai toujours, mais fait de manière pas vraiment calculée. C'est-à-dire que j'adore être en contact avec des gens, j'adore mettre les gens en relation. Et quand je croise quelqu'un, je suis tout le temps en train de poser mille questions. Et en fait, on se rend compte qu'il y a des liens, il y a des connexions qui peuvent se faire, bref. Et ça, c'est comme ça que je les ai trouvés mes premiers clients, en fait, en osant déjà. pour recontacter des gens, y compris des gens auxquels j'avais pas parlé depuis longtemps, demander à des gens, soit que j'avais eu en sous-traitance, soit que je connaissais, de me recommander, parce que je savais qu'ils connaissaient tel profil, et que du coup ça pouvait faire sens. Et donc ça s'est fait comme ça. Je dirais pour les 5-6 premiers clients, et puis après ça a commencé à faire plutôt bouche à oreille, bon bah voilà, je te recommande Manon, parce que moi je suis passée par son programme, et puis ça m'a vachement aidée, et machin. Et un petit peu par la communication au global, c'est-à-dire que j'hésite pas trop à me mettre en avant, c'est pas trop un truc qui me pose problème, tu vois, de m'afficher, de me mettre sur les réseaux, d'aller animer des tables rondes ou de faire du réseau dans des événements, avec parcimonie les événements réseautages, parce que ça prend quand même de l'énergie, mais voilà, je dirais réseau et oser se rendre visible.
- Speaker #0
Parce que t'as été boosteuse départementale du coup. L'ancien réseau Bouge ta boîte, ça t'a pas pris trop de temps ? Même si ça c'est je pense une énième activité à part, est-ce que ça t'a été bénéfique ?
- Speaker #1
Moi je le voyais vraiment comme une continuité de mon activité à deux égards. C'est-à-dire que pour moi c'était quand même une source de prospects déjà. Pour moi c'était un levier d'acquisition prospect. d'une part, et d'autre part, de rayonnements aussi, de communications différentes sur mon activité. Donc oui, ça m'a pris du temps, clairement, ça m'a pris du temps et de l'énergie, mais ça m'a aussi apporté tellement dans ma posture. Enfin, la personne que j'étais avant de rentrer à Bouchavoy, donc c'était en 2022 et 2025, pas du tout la même personne. Je pensais, enfin, j'avais déjà, je pense, suffisamment confiance en moi pour pas mal de choses. Mais ça m'a confortée dans une forme de posture, je pense qu'en termes de leadership aussi j'ai level up tu vois. Donc disons que si on parle vraiment purement retour sur investissement, c'était ok. Ça cassait pas trois pattes un canard clairement, c'est pas le truc qui a explosé mon chiffre d'affaires, mais c'était ok. Par contre sur l'humain, les soft skills, les connexions et des leviers potentiels aussi pour d'autres choses, ouais là c'était génial, vraiment c'était génial.
- Speaker #0
Quelle autre chose du monde ?
- Speaker #1
Bah c'est ce que je te disais avant, c'est que moi j'imagine toujours mille liens entre mes différentes activités. Et typiquement, quand mon premier roman est sorti, je me suis dit, ok, moi j'ai pas envie de faire un truc classique, les maisons d'édition elles ont pas de thunes, de toute façon il faut aussi mettre du sien, donc j'ai retroussé mes manches, je me suis dit, qu'est-ce qu'on peut faire ? Au-delà de la séance de dédicaces, machin, ok. T'es pas Virginie Grimaldi et t'es pas Guillaume Musso, donc a priori tu vas pas signer des millions de livres. Mais qu'est-ce qu'on peut faire de différent avec tout ce que tu sais faire ? Donc je suis allée prendre un petit peu de ce que je faisais dans le tourisme, puisque j'étais journaliste dans le tourisme. Je suis allée prendre un petit peu des ingrédients de la chefferie de projet. J'aime bien faire de l'événementiel, je trouve ça toujours sympa. Le réseautage, on va inviter des gens d'horizons différents et tout. Et par exemple, j'ai conçu un événement de A à Z avec un partenaire du tourisme pour promouvoir mon livre et en même temps la culture japonaise. Voilà, et tout ça, ça c'est moi. Je trouve que c'est le projet parfait qui me décrit. Parce que j'ai pris un peu de ça, c'est vraiment de la potiquaire, j'ai pris un peu de ça sur mes étagères, j'ai mélangé le tout, j'ai fait une petite potion magique et ça a donné un truc. Donc les autres choses ça peut être ça, c'est dès que j'ai une idée je me dis ok c'est bien j'ai eu l'idée, comment je peux réaliser l'idée ? Et là je commence à attend cette personne elle m'a parlé de trucs, je l'ai croisé à bouche-à-boîte, attend ma cliente machin elle m'avait dit qu'elle avait bossé dans telle boîte, ça ça m'intéresse je pourrais peut-être lui demander machin et voilà. Et je te tricote le truc comme ça et du coup j'y vais. Et quand j'ai un projet, j'essaye de l'aboutir comme ça.
- Speaker #0
Génial.
- Speaker #1
Mais du coup,
- Speaker #0
en termes purement structurels, tu gères tout ça dans ta micro ?
- Speaker #1
Non. Moi j'ai... Alors ça aussi, ça fait partie des évolutions dont je parlais tout à l'heure. Au début, j'étais CDI et micro, puisque c'est le seul truc que tu peux faire, tu peux pas aller au débarrage. Et ensuite, au moment où je me suis dit, bon, là c'est soit tu décides que tu vas vraiment augmenter drastiquement ton chiffre d'affaires et que du coup, il faut vraiment une structure juridique adaptée. Soit, ben te connaissant, tu vas être peut-être sur des projets qui sont très différents et donc du coup qui peuvent pas non plus se mettre sous la même maison entre guillemets juridique. Donc ce que j'ai fait, c'est que j'ai choisi, j'ai opté équivalent du portage salarial, donc en fait entrepreneur salarié. Donc ça c'est super parce que comme je... Ceci avec pas mal de boîtes ça permet de mettre dessus c'est nickel et micro entreprise pour ce qui reste donc plus grand chose aujourd'hui parce que vraiment ça n'a plus trop d'intérêt la micro entreprise pour moi c'est vraiment un truc ultra ponctuel et la plupart sinon c'est sur le portage salarial ça me permet de cotiser ça me permet aussi d'avoir des choses différentes sous la même maison pour le coup. Bah oui parce que sinon c'est compliqué bah oui sinon c'est compliqué quand tu fais des trucs aussi différents c'est compliqué donc c'est le fonctionnement à maintenant Non ? On se reparle dans 2-3 ans, possible que ça soit différent.
- Speaker #0
Non mais de toute façon, tant que c'est aligné avec ce que tu veux, et que ça te prenne pas trop d'énergie en paperasse, machin,
- Speaker #1
truc,
- Speaker #0
c'est le mieux. Génial. Du coup finalement t'as jamais galéré à vendre.
- Speaker #1
Pas trop, et pourtant paradoxalement, au démarrage, je me souviens très bien de me mettre dit cette phrase. Je suis pas commerciale, moi je suis journaliste. Tu vois le truc un peu... Y'a deux mondes. Et je pensais vraiment que j'allais être une brêle en commercial. J'ai pas appris ça, j'ai pas fait d'école de commerce, j'ai pas fait de formation de vente, c'est un truc que j'ai appris sur le tard en faisant plein de conneries et en ayant plein d'échecs. Et en fait, quand t'arrives à déjà dédramatiser ce qu'est la vente, à vraiment te rappeler que la vente c'est deux humains qui font un bout de chemin chacun vers l'autre parce qu'il y a un besoin et il y a une réponse, et qu'en fait c'est de discuter entre deux humains et d'essayer de... comprendre la personne et donc d'utiliser ton empathie, ah bah du coup la vente c'est plus du tout la même chose. C'est à dire que la montagne dont je me faisais en mode ah là là c'est un truc de requin, tu sais j'imaginais le vieux vendeur en concession qui essaye de te refourguer le truc dont t'as pas besoin, le 4x4 alors qu'en fait tu as besoin de je sais pas quoi, la smart tu vois, j'avais tellement cette image là qu'en fait je m'étais enfermée en mode bah oui je pourrais jamais faire ça parce que ça c'est pas aligné avec moi parce que parce que je sinon je me retrouve pas là dedans tu vois. Alors qu'en fait quand tu dis bah non le but c'est de comprendre la personne. échanger avec elle, lui donner un espace de s'exprimer et ensuite de lui dire ok potentiellement j'ai la solution pour toi bah oui comme tu dis c'est un jeu en fait c'est plus du tout la même chose t'es dans un mode de j'ai quelque chose à t'apporter et toi tu peux aussi m'apporter quelque chose parce que tu m'apportes de l'argent, de la connaissance, de la reconnaissance, de la légitimité etc c'est génial en fait tu rentres dans un truc gagnant-gagnant bah du coup à partir de ce moment là, il y a un truc qui s'est passé tu vois et ouais en fait aujourd'hui je me rends compte que j'adore faire ça
- Speaker #0
alors qu'il y a 10 ans mais vraiment j'aurais ri en mode impossible c'est vrai que je te vois pas du tout comme le vieux vendeur en concession vraiment c'est pas je pourrais jamais faire ça là pour le coup vraiment je le dis je pourrais jamais faire ça si jamais un jour je fais ça tu ressors l'épisode et tu me dis ah non tu
- Speaker #1
as menti je n'étais pas dans le plan voyons justement ton rapport à la vente je vois vraiment ça comme un jeu aujourd'hui mais pas un jeu à la légère vraiment Il y a des mécaniques, il y a des outils, il y a des techniques de vente, mais je crois surtout profondément, c'est que si t'as pris le temps de t'intéresser à la personne, il y a un truc qui va se passer. Soit tu vas avoir l'honnêteté de lui dire que ce que t'as à lui proposer, c'est pas ce qu'il lui faut. Et ça, ça m'est déjà arrivé plein de fois, de dire bah non, en fait c'est pas avec moi qu'il faut que tu travailles, c'est avec ma consoeur, c'est avec mon confrère, c'est une thérapie qu'il te faut, c'est à mon sens qu'il te faudrait, voilà. mais c'est pas avec moi qu'il faut bosser, il faut avoir cette honnêteté de le dire, et parfois juste de dire mais le match incroyable avec la personne, où tu avais prévu de faire un call de 20 minutes, ça se termine en une heure et quart. Et là, je pensais à une personne très précise en disant ça. Et en fait, tu te dis, bah oui, en fait, c'est ça. La vente, c'est ça. C'est attirer des personnes qui ont tes valeurs, avec qui tu te dis, je vais lui apporter quelque chose, elle va m'apporter quelque chose, et on va faire un bout de chemin ensemble. Voilà, pour moi, c'est ça. Et quand t'arrives à ça, bah c'est génial.
- Speaker #0
Je comprends, mais je sais aussi que c'est l'aimant le plus dur pour les femmes.
- Speaker #1
Et c'est pour ça que j'adore parler de ce sujet avec elle ! Et c'est pour ça que c'est ce que je transmets principalement dans ce que je fais. Parce qu'il y a tellement à dédramatiser déjà sur l'argent, parce que qui dit vendre dit argent. Donc déjà, il y a beaucoup à faire sur ça.
- Speaker #0
Confiance en soi.
- Speaker #1
Évidemment.
- Speaker #0
Qui dit argent dit confiance en soi.
- Speaker #1
En fait, tout est imbriqué. À partir de ce moment-là, quand tu mets le doigt là-dessus sur j'arrive pas à vendre, ou je suis pas commerciale, machin... En général, tu soulèves le tapis, et alors là, tu ressors argent, confiance en soi... mécanisme intergénérationnel... Enfin là, il y a tout un tas de merdier là-dessous qui sort et qu'il faut venir essayer de détricoter. Et c'est pour ça que j'essaye aussi de leur dire, mais vraiment, vous faites une montagne du truc alors qu'en plus vous pouvez le faire de manière alignée, pas en vous travestissant, en étant quelqu'un d'autre, en mettant un masque et en devenant... Désolée pour les concessions de voitures, c'est horrible ce que je dis, mais certains vendeurs en concession de voiture, non, en fait, tu peux le faire de manière alignée, éthique avec ton business. Et pour autant, en vivre et être ferme sur cette position de « bah non, je fais pas ça gratos, parce que si je voulais faire ça gratos, j'aurais monté une association, et moi j'ai monté un business. » Donc, je pense que vraiment commencer... Ce travail de dédramatiser la vente et de se rappeler que c'est un rapport d'humain, c'est la première.
- Speaker #0
Et est-ce que pour toi, il faut forcément avoir confiance en soi pour vendre ?
- Speaker #1
C'est une bonne question.
- Speaker #0
Comme tout est imbriqué.
- Speaker #1
Je pense que ça nécessite forcément un travail sur la posture. Si tu arrives, je dis n'importe quoi, que ce soit en visio ou en rendez-vous, et que tu es un peu tremblotante, que tu t'excuses toutes les trois secondes, et qu'en fait même dans ta gestuelle... T'es hyper fermé, t'es un peu recroquevillé sur toi-même, bah... Inconsciemment, quand bien même t'as pas envie d'envoyer ce message, t'envoies le message à la personne qu'on te parle pas d'égal à égal en fait. Donc déjà, y'a une espèce de rapport de force qui s'instaure... Bah là c'est fini. Et là c'est foutu. Bah oui, non mais forcément ça... Ah et puis tu vas bafouiller, tu vas pas oser aller au bout de ta proposition, tu vas même peut-être pas oser parler de ton prix... Ah mais pour vous je vous fais 40% ! Eh ! Non ! Enfin, voilà, donc... Il y a un travail à faire sur la posture. Ça veut pas dire qu'il faut être la personne qui a le plus confiance en elle, pas du tout. Ça veut pas dire qu'on a une haute estime de soi et qu'on s'estime parfait et incroyable. C'est juste qu'on est suffisamment aligné avec ce qu'on fait et conscient de ses forces pour se dire, bah en fait, le dialogue qu'on a là avec le prospect, c'est d'égal à égal. Donc non, il n'y a pas de raison que je me mette en dessous de lui, ni au-dessus de lui d'ailleurs, mais on est d'égal à égal et je viens pas en mode quémander, parce que souvent c'est ce qu'on me dit, c'est ce qu'elles me disent mes clientes Non mais j'ai l'impression qu'il est mandé. Bah non ! Déjà là... Besoin. Exactement ! Déjà on s'est mis en dessous entre guillemets en disant ça, je viens qu'il est mandé. Donc en fait c'est quoi ? C'est typiquement la phrase le client est roi. Bah non, moi j'ai un problème avec cette phrase là. Non, c'est pas un roi qui va te piétiner en fait. C'est une personne que tu estimes. Mais pas quelqu'un qui est censé être au-dessus de toi. Donc oui, il y a un travail à faire sur la posture. mais encore une fois ça veut pas dire qu'il faut être à 115% de la confiance en soi.
- Speaker #0
Mais justement... Moi ce qui m'a aidé quand j'ai fixé mes prises Parce que spoiler les cordonniers sont les plus mal cassés Et j'ai évidemment galéré A fixer mes prises
- Speaker #1
Mais c'était mon cas aussi au début
- Speaker #0
Mais j'ai listé tout ce que j'apportais Et je l'ai chiffré Mais même le conseil Un conseil avec un expert comptable En général c'est entre 100 et 200 euros de l'heure Tu chiffres C'est pas le prix
- Speaker #1
Mais c'est la valeur en tout cas C'est la valeur que t'apportes Merci.
- Speaker #0
Et on dit toujours que pour avoir un prix attractif, il faut que ce soit la valeur divisé par deux. En gros.
- Speaker #1
Mais c'est hyper compliqué. Si tous les entrepreneurs se faisaient ça.
- Speaker #0
Mais même en sachant ça, j'ai fait une offre pour les micros. Je les vendais 500 balles à l'année. Maintenant, j'ai changé. Je les vends 1000 balles parce que mon temps et ma présence, ça vaut de l'or.
- Speaker #1
Bien sûr.
- Speaker #0
Et mon écoute. Et ce n'est pas bullshit de dire ça parce que toutes les personnes avec qui je travaille savent que... Elle m'appelle, je suis là.
- Speaker #1
Bien sûr.
- Speaker #0
Et c'est important que les personnes le sachent, parce que... On est là d'égal à égal, on est là pour apporter quelque chose. Si on n'apportait rien aux personnes, personne ne dépenserait même un centime.
- Speaker #1
Bien sûr. Et là, tu vois, je suis assez persuadée que c'est quelque chose de féminin, mais parce que ça nous a été inculqué, et pas du tout parce que c'est inné. Loin de là.
- Speaker #0
Et pas prendre ça de place.
- Speaker #1
Pas prendre de place et puis surtout le soin à l'autre en fait. C'est toujours un truc qui nous a été assigné en fait tu vois. Donc ça a pas de valeur quelque part puisqu'on a jamais été payé pour ça. Tu vois typiquement il y a eu un débat il y a quelques années sur est-ce qu'il faut verser un salaire aux femmes au foyer. Mais elles sont pas femmes au foyer les gars. Elles se tournent pas les pouces toute la journée. Moi ma mère elle a été femme au foyer mais c'est une femme d'une puissance incroyable que je respecte énormément. Elle faisait tout en fait. elle a fait le marche-pied à toute sa famille. C'est-à-dire que... T'as besoin de passer la clôture qui est un peu haute pour toi parce que tu veux viser telle école, t'inquiète ma fille, je vais faire en sorte que t'aies l'environnement de travail pour que tu puisses charbonner et que tu puisses avoir ton école. Papa il est pas là pendant 5 jours parce qu'il fait son déplacement de machin, t'inquiète pas je vais faire en sorte aussi que. Mais ça, mais ça, mais ça ça a une valeur incroyable tu vois, enfin juste de prendre soin de l'autre en fait, ça a une valeur de fou. Juste c'est tellement pas reconnu dans cette société et c'est tellement en plus genré dans cette société. Et bah que ça n'a zéro valeur. Résultat, quand t'as des femmes qui se lancent pour peu, qu'elles aient pas trop confiance en elles, qu'elles aient pas été très bien payées en tant que salariées, etc., bah en fait, c'est normal qu'elles voient pas la... C'est normal qu'elles voient pas la valeur de ce qu'elles apportent. Parce que c'est pas valoriser aux yeux de la société que de tendre une oreille, vraiment. D'écouter quelqu'un, vraiment. De vraiment faire preuve d'empathie. Tout ça, c'est pas du tout valoriser. Alors, Dieu merci, c'est un peu en train de changer. Mais c'est lent. Trop long. Trop long. Trop long Mais du coup forcément On se tire ces casseroles là. Et du coup le temps d'identifier que ça peut venir de là, parce que ça peut venir de plein d'autres choses évidemment, mais qu'il y a de ça aussi qu'on se trimballe, bah des fois il y a du temps, et donc effectivement d'un coup il va y avoir un truc de... Mais en fait je me suis baradée, voire je me suis soldée, mais vraiment de manière drastique. pendant des années il y a une prise de conscience de mais en fait non moi je vaux plus que ça mon temps vaut plus que ça ce que j'apporte vaut plus que ça et encore une fois c'est ok de faire de se brader bien sûr c'est déjà arrivé que par exemple cette offre ci je l'ai fait je crois 20 balles par mois mais c'est tellement ridicule à
- Speaker #0
quelqu'un mais je le dis c'est parce que tu me forces à te payer moi je veux vraiment t'aider et c'est ok d'avoir des offres qu'on garde comme des
- Speaker #1
des offres d'appels,
- Speaker #0
ou comme du pro bono pour les avocats. Il faut le faire en conscience et avoir d'autres offres qui permettent de se payer correctement.
- Speaker #1
C'est exactement ce que j'allais dire. Que ça soit pas en fait mettre en péril l'entreprise et ta rentabilité et ta rémunération, ok tu peux faire, tu peux faire ta petite offre et tu peux faire ta promo, y'a pas de souci. Si tu sais que ça n'a pas d'impact économique vraiment risqué, ok c'est plutôt sain et je trouve ça beau tu vois. Mais en fait le problème c'est que cette mécanique là elle est trop rare tu vois chez les femmes c'est que souvent on se brade juste mais à la fin on se paye pas donc du coup les calculs sont pas bons Kevin tu vois c'est du coup on est plus indépendante parce qu'on dépend de l'autre exactement c'est un peu malsain parfois et
- Speaker #0
du coup finalement quelle astuce tu donnerais à des personnes qui sont complètement paumées à la toile du tout début ? qui avaient peur de vendre, qui disaient mais moi je suis pas commercial, je vais jamais y arriver.
- Speaker #1
De se faire aider tout de suite, de pas attendre en fait. Si la personne, alors je dirais qu'il y a un peu deux catégories de personnes, si c'est une personne qui a tendance à passer à l'action facilement, elle va faire des erreurs, mais qui dit que j'ai fait des erreurs, c'est qu'elle a fait quelque chose. Donc elle va apprendre et elle va se faire la main là-dessus. Et on peut très bien apprendre sur le tas, et rien de mieux à mon sens que le terrain, le diplôme, c'est pas parce que t'as fait école de commerce que tu es un super entrepreneur. Le nombre de personnes que j'ai croisées chefs d'entreprise qui ont fait école de commerce et qui disent bah en fait je me rends compte ça m'a servi à rien dans la gestion de mon entreprise, dans le lancement de mon activité etc. Ça veut vraiment rien dire. Donc voilà il y a cette catégorie de personnes où je vais leur dire persévère, teste des choses, c'est pas grave tu vas te planter, tu vas faire un appel découverte qui sera dégueulasse, t'as oublié la moitié de tes questions, t'as bafouillé, c'est pas grave tu l'as fait, tu vas affiner, ça va se faire. Il y a l'autre partie on va dire. de la population qui va être en mode justement paralysé mode lapin dans les phares et je sais plus quoi faire là ça peut être compliqué parce que du coup on rend une espèce d'inertie je mets ça sous le tapis puis tu sais je pousse au fur et à mesure la poussière oui exactement sauf que ça prend de la place le truc donc au bout d'un moment ça se voit là je dirais du coup de se faire aider rien qu'en parler déjà voilà je galère j'arrive pas j'arrive pas je me sens nulle je sais pas faire j'ai l'impression que j'ai pas les outils que je suis pas capée pour se faire juste de le dire déjà
- Speaker #0
Et c'est ok.
- Speaker #1
Et c'est complètement ok. Et c'est super en fait les personnes qui le font. Parce que c'est un tel courage je trouve que de se montrer vulnérable. Déjà t'as fait un pas. Parce que la personne en face de toi elle va te dire ok. Déjà tu l'as verbalisé. T'as identifié potentiellement ce qui coince, ce qui va pas. Là on va peut-être pouvoir regarder les solutions. Déjà juste ça. En parler et se dire c'est ok. C'est pas un problème. C'est un enjeu que j'ai. Mais ça peut se résoudre. Pour le résoudre, il faut que je fasse ça. Il faut au moins que je parle à quelqu'un déjà pour enclencher quelque chose. Après, il y a une multitude de solutions qui sont possibles, mais c'est le premier pas. Et ensuite, si la personne le peut, de se faire vraiment accompagner individuellement sur le sujet pour que ça soit adapté à elle. Parce que tu peux faire des formations sur la vente, tu peux lire des bouquins sur la vente, ça va te donner des outils, des ficelles, etc. Mais ça ne tient pas compte de ta personnalité, de ton background, de ton historique en tant que salarié, peut-être de ton historique aussi. personnel sur ton rapport à l'argent sur l'argent dans ta famille sur l'argent dans ton couple sur voilà et tout ça c'est des choses que tu peux aborder dans un coaching ou dans un accompagnement de manière générale parce que les gens voient donc dans
- Speaker #0
n'importe quel accompagnement que ce soit financier ou coachant etc ils disent je vais juste donner de l'argent quelqu'un donc en fait c'est juste une charge qui se rendent pas compte que c'est pas une charge c'est le moyen d'aller tellement plus vite c'est sûr ça raccourcit quelque part c'est un raccourci et en plus en général le petit billet que tu laisses de côté en fait c'est rien comparé à la valeur que tu... Tu permets de dégager de ça en fait.
- Speaker #1
C'est toujours ce que je dis à mes prospects quand je les ai en visio au téléphone, c'est ok, c'est une somme. Se faire coacher c'est une somme. A titre personnel, pour ma reconversion, je pense que j'ai claqué entre 10 et 12 000 euros. Je sais que ça peut être une somme très vite. Si tu veux des accompagnements longs, individuels, du collectif, tu te formes là-dessus, il y avait la certification de coach dedans, etc. C'est une somme. Ok, comment je vais générer au moins ça, si ce n'est le double ? C'est ça la question à se poser, parce que tout ça, ces 10 ou 12 000 euros investis, maintenant, ma boîte, tu vois, ça n'a jamais arrêté, et j'ai fait que continuer, et j'ai développé des nouvelles choses, et j'ai rencontré de nouvelles personnes, et il y a des trucs que je fais maintenant que j'aurais jamais fait il y a 5 ans, donc tout ça, ça a une valeur. Donc c'est de se dire, ok, ça doit me motiver aussi à pousser plus loin la limite, plus loin la frontière, et le truc de, oui, je vais peut-être faire 2 000 euros, non, tu vas en faire 5 000, et c'est ça en fait l'objectif, et c'est pas objectif là dans 3 semaines. C'est l'objectif peut-être dans 6 mois, dans 12 mois, et on va y aller graduellement. Mais c'est ça, en fait, la vraie target. Arrêtez aussi de faire petit. Tu vois, quand je pose la question à des hommes, la rem qui vont me dire, c'est entre 5 et 10 000. La plupart des clientes que j'ai, non, mais déjà, j'ai 2 000, 2 500. On est déjà... Je veux pas être trop gourmande. Mais si, sois gourmande. Vas-y. Vas-y, sois gourmande. Parce que c'est ça, en fait, ton vrai objectif. C'est celui que t'avoues pas vraiment. Donc, vas-y.
- Speaker #0
Tu veux gagner quel... qu'on disait tout à l'heure.
- Speaker #1
Exactement.
- Speaker #0
Quel est le montant du verrement que tu veux te faire chaque mois ?
- Speaker #1
C'est ça.
- Speaker #0
C'est hyper important.
- Speaker #1
Et ça ne veut pas dire que tu vas y arriver du premier coup. Ça ne veut pas dire qu'il n'y aura pas des galères. Moi, la première, il y a assez peu, et je trouve ça génial et je me sens hyper privilégiée, il y a assez peu de mois où je ne me suis pas payée, mais il y a eu des mois où c'était compliqué parce que le client avec qui tu bosses, c'est ton gros contrat qui te lâche. En fait, tu te dis, bah oui là en fait ou le décalage de trésor parce qu'il ya un problème ça arrive ça arrive dans toutes les boîtes mais c'est pas insurmontable Et il faut apprendre de ses erreurs. Mais il faut avoir l'audace aussi de se poser, ok, mais qu'est-ce que je veux vraiment ? Est-ce que je veux être comme ça, petite, pas prendre trop de place ? Ou est-ce qu'en vrai, bah non, moi j'ai pas envie de dépendre de mon mari, ou de mon conjoint, ou de je sais pas qui. Je veux pouvoir assumer mes passions, mes voyages, mes enfants. Ok, et bah très bien. Mais ça c'est combien ? Et à partir de ça, de bâtir le plan.
- Speaker #0
Et puis de toute façon, c'est tellement important de... Enfin c'est pour soi. Et si on voit petit, il y aura toujours quelqu'un qui sera là pour nous. prendre la place qu'on n'a pas prise. Donc autant être égoïste et on peut pousser les bords quoi.
- Speaker #1
Puis si on se respecte pas soi-même et qu'on s'honore pas soi-même, je vois pas bien comment on peut réussir tu vois après à rendre et à donner aux autres de manière vraiment sincère et tu vois enfin si t'es déjà à zéro. Moi personnellement quand ma batterie sociale est à zéro si je me donne pas déjà à moi un minimum je peux plus donner à personne et je deviens horrible. Vraiment la personne que tu ne peux pas fréquenter dans ces moments là. Un minimum quoi, enfin tu vois, ok je vais me recharger une fois que je serai rechargée, ok je vais pouvoir repartir, je vais pouvoir aller aider cette personne, je vais pouvoir appeler cette amie qui a besoin de machin, je vais pouvoir refaire la féministe un peu enragée parce qu'il y a le truc que j'ai vu passer qui m'a saoulé, tu vois. Mais t'as besoin déjà d'être au clair et d'être bien et d'être rechargée avant de faire ça.
- Speaker #0
Comme dans l'avion, il faut d'abord mettre son masque avant de mettre...
- Speaker #1
Si t'es mort tu peux aider personne hein, donc... A priori, non.
- Speaker #0
Il vaut mieux survivre,
- Speaker #1
peut-être. Comme ça, tu peux être utile aux autres.
- Speaker #0
Trop bien.
- Speaker #1
Et du coup,
- Speaker #0
tu fais du coaching, tu fais du coup plein d'autres choses, évidemment. Mais quand tu coaches, tu aides justement les femmes à se payer correctement, à apprendre à se vendre sans s'en rendre compte, oserais-je dire. Dans ton coaching, qu'est-ce qu'il y a ? C'est quoi les outils pour... pouvoir être tranquille en fait, travailler sans avoir l'impression de travailler, ou que ce soit plus fluide en termes de ressenti évidemment.
- Speaker #1
Il y a beaucoup d'écoute déjà en fait, parce que quand on vient dans un coaching, on se dit on va faire quelque chose de nouveau, on va faire du neuf, et limite on met un peu à la poubelle ce qui a été fait, et puis on repart d'une page blanche, on va faire ça propre, etc. Pas du tout. En tout cas, pas chez moi. Moi vous venez, on voit tout ce qu'il y a en ville. Je dis toujours, vous prenez le puzzle de 1500 pièces, on le vide sur la table, c'est le bordel absolu, c'est pas grave, on va faire des petits tas ensemble. Et après on va réorganiser les pièces différemment à partir de tout ce qu'on aura réussi à défricher. Donc je dirais qu'il y a un peu trois étapes dans mon coaching. Déjà la phase un peu d'audit, c'est-à-dire on en est où ? Tu es qui ? Tu as fait quoi ? Tu as envie de quoi ? Avec quoi tu n'es plus ok ? Quelles sont tes valeurs ? Quelle est ton éthique ? Ta personnalité elle est comment ? Voilà, tout ça on va le creuser et c'est déjà un... une grosse partie du travail que de faire cette reconnaissance entre guillemets de soi-même. Laisser des choses aussi parfois de côté, c'est-à-dire, quand on a des schémas qu'on a répétés pendant des années, déjà d'en prendre conscience et de se dire est-ce que je suis... ok plus ok avec ça déjà il ya tout ça à faire et c'est vraiment le gros du travail et ça a l'air hyper facile comme ça il ya plein de personnes qui me disent non mais en fait tu sais un peu une forme de thérapie ou je sais pas quoi non parce qu'on vient pas explorer des traumas comme dans la psychologie de la psychanalyse bien sûr que non c'est pas du tout le rôle du coach en revanche on a besoin de savoir qui on est en face de soi pour ensuite que je puisse mettre les bons outils à disposition de cette personne là il n'y a pas de modèle unique il n'y a pas de formule magique Si on l'avait, tout le monde serait déjà... Voilà. Donc déjà, il y a ça. La deuxième étape, ça va être d'identifier vraiment les objectifs de la personne. Et quand je dis vraiment, c'est genre pas les objectifs de la voisine. Moi, ça ne m'intéresse pas de savoir que dans ton secteur d'activité, Micheline ou Michel, ils ont fait ça, donc c'est ça qu'on doit faire en tant qu'entrepreneur quand on fait tel métier. Non. Qu'est-ce que toi, tu veux vraiment ? Tu parlais de rémunération, c'est évidemment un des leviers essentiels. Mais globalement, qu'est-ce que ça doit servir en fait ? Pourquoi tu fais ça ? Et pas juste pourquoi en termes de sens et de philosophie, mais pourquoi de manière pragmatique dans ta vie, tu veux faire ça, tel ou tel projet, monter une boîte, mais aussi d'autres choses, ça peut être d'autres choses. Pourquoi tu veux le faire ?
- Speaker #0
Et quand la personne ne sait pas, qu'elle n'en a pas conscience, c'est à l'intérieur, sous les amas de poussière, etc.
- Speaker #1
C'est là qu'on creuse. Ouais, c'est là qu'on creuse. Et c'est là que je trouve que la méthode du coaching, alors il y a plein de méthodes différentes dans le coaching, mais c'est là que je trouve ça puissant. c'est qu'en posant des questions, on arrive toujours à trouver des choses. En revanche, c'est ce que je dis souvent, le lien que je fais entre journalisme et coaching, c'est l'art de poser les bonnes questions. Souvent, c'est appuyer là où ça fait mal. Donc en général, mes clientes, elles me disent « Tu fais chier, Manon, avec ta question, mais c'est une bonne question ! » Et ça, en général, c'est qu'on a touché un truc. Ça veut pas dire qu'on va réussir tout de suite à tout démêler, et parfois c'est pas le moment, et parfois ça va mettre du temps, on va faire ça par étape etc. Mais j'essaye d'être vraiment suffisamment attentive pour me dire, attends, là elle est passée un peu vite par exemple sur ce sujet. Ou il y a des phrases qui reviennent de manière répétée. Attends, on va s'arrêter sur ça, parce que, c'est ce que je te disais tout à l'heure, ça n'a aucun sens, ça dit quelque chose de ma personnalité, et ça dit quelque chose de mon rapport au monde, de mes valeurs, etc. Ça, en coaching, ça mérite qu'on s'arrête dessus. Et c'est là qu'on commence à écluser un petit peu la poussière en général. Et c'est pour ça que je dis que je fais plus de coaching de groupe, depuis un petit moment maintenant. Parce que je veux vraiment que la personne ait toute l'attention sur elle et que justement on ait pris ce temps de creuser suffisamment pour s'assurer de ce qu'elle veut. De ce qu'elle veut à court terme. Je lui demande pas, parce que souvent on dit ça, oui c'est quoi ta vision à 10 ans ? Parfois il y a des gens ils en ont aucune idée et c'est pas grave, t'as pas besoin de ça pour avancer dans la vie. Il y a des gens juste déjà de se projeter à 6-12 mois, déjà c'est un effort pour eux et en fait ils se disent bah déjà c'est bien, si j'arrive là c'est bien, ok. et bien on va faire en fonction de ça Et si au contraire, toi, t'es une personne ultra visionnaire qui voit à 10 ans et en fait qui a besoin de découper les 10 ans pour se dire on va faire ça par étapes, et bah ok, on va adapter aussi. Et donc la période des objectifs, elle est importante parce que c'est tout ça qu'on vient creuser en fait. Qu'est-ce que tu veux vraiment ? Genre pas ce que tes parents ils veulent, pas ce qu'on t'a inculqué, pas ce que la société elle te dit. Toi, voilà, qu'est-ce qui te ferait kiffer ? Et bah parfois c'est vrai que ça vient pas tout de suite, parce que des fois c'est des questions qu'on s'est jamais posées. Donc on prend le temps, on fait des exercices. En fonction de si la personne est très visuelle ou au contraire auditive, je vais lui proposer des trucs très différents. J'ai des clients, par exemple, je leur fais faire vraiment des dessins. Et elle schématise vraiment, ok, ça ressemble à quoi ta situation idéale ? Ou ça ressemble à quoi, par exemple, le chemin entre la personne apprend à te connaître et la personne devient cliente. Et là, on a des trucs, mais c'est ça qui est génial, c'est qu'on a des trucs hyper différents. Et la personne, elle s'est amusée, elle a mis des couleurs et tout. Et t'es en mode, ok. Là, la personne, elle a osé aller au bout de sa démarche et de se dire, moi, en fait, je suis super créative et donc j'ai besoin que ce soit visuel, j'ai besoin que ce soit coloré. En fait, je me rends compte que dans mon business, j'ai aussi envie que ça soit coloré, visuel, qu'il y ait des trucs peut-être un peu ludiques, que ça sorte des sentiers battus. Ok, on va aller là-dessus, on va essayer, il faut essayer. Donc, troisième étape, c'est en action. C'est bien de discuter, j'adore parpoter avec mes clientes, machin et tout, mais quand même, le but, c'est qu'on passe à l'action. et donc pour moi c'est vraiment cet équilibre là Introspection, action. Une fois qu'on a bien déblayé, on n'aura pas toutes les réponses en déblayant. Donc il va falloir qu'on les ait en faisant. Et donc on va tester. On va tester des trucs cohérents, alignés avec les objectifs, mais on va tester des choses. Et je vais accompagner aussi cette mise en place du plan d'action. Et c'est là que c'est génial, parce qu'en général c'est là qu'il se passe tout plein de trucs. Qu'il y a des opportunités qui s'ouvrent, ou il y a des choses qui arrivent, et on se dit « Ah, c'est un peu par chance » . Non, parce que t'as eu une posture différente, on parlait de posture tout à l'heure, parce que t'as osé taper à la porte. de machin, t'as osé rappeler prospect bidule, et voilà, effet boule de neige ça se met en place, et parfois pas de la manière dont tu l'avais prévu, mais en revanche ça te rapproche de ton objectif et ça c'est génial et puis rien n'arrive par hasard de manière générale donc ça c'est sûr trop bien,
- Speaker #0
et tu as tout ça dans ton coaching ?
- Speaker #1
Pas que des 10h. 10h à l'année, après j'adapte toujours en fonction du nombre de séances et du besoin de la personne. C'est pour ça que je prends toujours le temps d'avoir la personne au téléphone, en visio, avant. J'oriente pas comme ça, aux doigts mouillés, en mode « Oh bah toi ça devrait être bien ça ! » Non. 10h c'est bien pour quelqu'un qui a déjà un horizon assez clair, qui a un objectif peut-être qui est encore flou mais qui est quand même assez défini. À l'année ça peut être quelqu'un qui effectivement a... Pas d'idée sur, voilà, moi j'aimerais faire ça, je sais rien. Là en ce moment j'ai un client que j'accompagne, bah moi je voudrais faire 400 000 euros de chiffre d'affaires d'ici 2-3 ans. Aucune idée de comment j'y arrive par rapport à aujourd'hui. Bon bah là un an c'est pas trop en général, faut qu'effectivement on mette les choses en place, qu'on teste des choses etc. Et on prend vraiment le temps d'y aller en profondeur. Et pas, bon bah on se voit toutes les deux semaines, peu importe comment t'avances, peu importe ce qu'il se passe, non. On va essayer de s'adapter à toi justement, t'es entrepreneur aussi Il y a des périodes de l'année qui sont toujours plus chargées, il y a des périodes de l'année aussi où ça peut être un peu plus creux, on va essayer aussi de s'adapter à ça.
- Speaker #0
Par exemple, pour cette personne des 450 000 euros, est-ce que dans ce cas, tu challenges sur pourquoi 450 000 ?
- Speaker #1
Bien sûr, mais c'est la base de tout. Pourquoi ça ? Ça va servir à quoi ? Dans quel objectif ? Et en fait, tu creuses et tu te rends compte que c'est une personne qui voudrait déjà grossir, avoir une équipe plus conséquente, et donc sa structure exige que... et aussi parce qu'ils voudraient revendre cette boîte, voire en faire peut-être une franchise. En fait, il y a plein de choses derrière que ça permettrait, mais évidemment c'est important déjà de se dire pourquoi ça ? Et pourquoi pas B ?
- Speaker #0
Parce que sur Instagram ou LinkedIn, c'est pareil, on voit tout le monde dire « alors moi j'ai 10k Uchitsa,
- Speaker #1
mais ça n'a aucun sens » . Non, comme ça décorrélé juste de dire « je fais 10k par mois » , c'est bien, mais déjà, qu'est-ce qui te reste vraiment à la fin du mois ? Et puis ensuite, ça sert à quoi ? Tout le monde n'a pas envie de faire 10K par mois. En fait, encore une fois, c'est très personnel et ça dépend du sens que tu mets dans ta entreprise.
- Speaker #0
Et si c'est le prix d'un burn-out ? Avoir un peu moins,
- Speaker #1
mais être bien. Ça, c'est un truc qui m'énerve sur les réseaux. Ce truc de très bling-bling, on montre des gros chiffres, etc. On voit un peu du rêve aux gens. Il y a des entrepreneurs qui réussissent super bien et sans se cramer. Et en fait, déjà, j'aimerais qu'on en voit plus, ça c'est le premier point. Mais j'aimerais bien aussi qu'on voit les coulisses, tu vois, de certains entrepreneurs et de certaines entreprises parce que c'est mentir un peu sur la marchandise, tu vois, que de dire « Ouais, j'ai atteint 1 million d'euros de chiffre d'affaires sur un an, au bout de 3 ans d'activité. » Mais en fait, t'es cramé. Micheline, l'année prochaine, tu le refais pas parce que t'es cramé, en fait. et t'es cramé à 30 ans.
- Speaker #0
Et puis tu vois pas ta famille, tu as pas de vie, tu vis pour le chiffre. Ou pour les lumières.
- Speaker #1
Donc encore une fois, si ça te va, et que c'est aligné et que tu t'en fous de te cramer, bon bah certes, mais si la personne est en inadéquation avec ça en disant « Bah en fait je me rends compte que j'ai fait un million mais en cramant, et en fait ça ne repose que sur moi, et en fait j'ai pas de plan B, donc en fait si j'arrête, bah tout s'arrête, et donc en fait il se passe plus rien, et donc en fait j'ai plus de rentrée d'argent, etc. » , bah ça n'a aucun sens. Tu vois, donc...
- Speaker #0
C'est pas le bon plan.
- Speaker #1
Je pense que ça mérite aussi d'avoir une réflexion sur notre rapport à la croissance, mais je pense que c'est globalement l'enjeu de cette société, et d'où va le monde aujourd'hui. On s'écarte un peu du sujet, mais le rapport à la performance aussi, il est vraiment à questionner, et d'où ce moment d'introspection vraiment très approfondi, où on va vraiment dans des espaces parfois où la personne elle dit « Je pensais pas qu'on allait parler de ça aujourd'hui ! » Mais parce que c'est nécessaire aussi de comprendre avec quel filtre la personne elle regarde le monde. et de challenger quelque part ce filtre et après une fois qu'on est ok de bâtir quelque chose qui est à peu près sain au moins en termes de valeur et de fonctionnement. Ça c'est essentiel.
- Speaker #0
Ouais, parce que je sais pas toi mais moi LinkedIn je peux... Enfin ces postes là, c'est juste regardez-moi.
- Speaker #1
Mais tu vois... Ça sert à rien. Fontanément là ma réaction c'est bah ça dit quelque chose de la personne tu vois, c'est quoi, il y a un besoin de reconnaissance. Enfin tu vois, il y a forcément quelque chose derrière ça et moi la première, enfin je veux dire on a tous des besoins qui peuvent s'exprimer parfois de manière très extrême mais c'est important déjà d'en avoir conscience et de se dire qu'il peut y avoir peut-être des warnings tu vois, ah tiens ça c'est peut-être un signal d'alarme pour moi, il y a peut-être un truc qu'il faut que je réaligne ou que ça vient chatouiller en tout cas suffisamment chez moi pour que j'ai des réactions un peu extrêmes tu vois.
- Speaker #0
Est-ce que c'est vraiment ça que la personne veut ?
- Speaker #1
Mais tu vois ça dans 5-10 ans, il faudra regarder un peu. Ça je trouve que c'est intéressant. Rien que déjà des entrepreneurs entre 2020 qui se sont lancés pendant le Covid versus maintenant, il y a 5 ans qu'ils se sont passés. 4 ans et demi. Et puis parfois ceux qui ont duré parce qu'il y en a. Je trouve ça génial, je trouve ça hyper inspirant. Mais les pivots qu'ils ont fait. dans leur business ou les changements qu'ils ont opéré tu vois sur leur personne etc tu es en mode wow ok il y a eu un réalignement sévère c'est qu'à un moment donné il y a un truc qui a pété et ça c'est super et tu vois que ça soit documenté chacun fait ce qu'il veut mais je trouve ça chouette parce que ça donne à voir je trouve une image différente dans l'entrepreneuriat aussi pas juste je fais 10k par mois ou il faut faire le million ou je sais pas quoi qui est très chiffre Mais pas trop sens quoi, tu vois, pas trop sens, impact, humain, valeur, je sais pas.
- Speaker #0
Puis se cramer c'est facile, mais après, si tu veux que ton business dure un an, vas-y, va à fond.
- Speaker #1
Oui, voilà, c'est ça. Si tu veux que ça dure, il faut que tu dures toi aussi.
- Speaker #0
Ça veut dire aussi, si on bosse autant, on n'a plus de vie sociale, donc forcément les humains en faisant le contact, ça veut dire que tes amis risquent de s'éloigner par ta petite vie. Pareil pour tout ce qui est foyer familial, etc. Est-ce que ça vaut vraiment le coup ?
- Speaker #1
C'est toujours une question de priorité et de recentrage sur ce qui est important. Je pense qu'on traverse tous aussi des phases comme ça, où on se dit, mais attends, si je lève le nez du guidon la 3 secondes, est-ce que vraiment c'est pertinent ce que je fais pour moi, pour mes proches ? Avec ce que je me faisais aussi comme idée de la vie que je voulais en tant qu'entrepreneur, est-ce que ça a du sens tout ça ? Est-ce que ça a du sens tout ça ? Difficile, je pense qu'on se perd tous à un moment donné et que c'est tentant aussi d'être dans la course à la performance. On est dans un monde aussi où il faut communiquer sur ses réussites et je trouve ça très bien que les gens s'emparent de leurs réussites. Vraiment, ça c'est un truc que j'encourage mes clientes à faire mais dans quel but ? Qu'est-ce qu'on vient... Est-ce que c'est toujours pertinent de raconter j'ai fait 10k euros et puis je suis parti à Dubaï bah ouais mais tu habites à Dubaï et tu payes pas d'impôts et puis en fait... Enfin tu vois, il y a toutes les tiques je trouve qui derrière rentrent en jeu et après chacun fait ce qu'il veut de sa vie mais c'est pour ça qu'il faut pas regarder la vitrine de quelqu'un et comparer cette vitrine là avec son arrière cuisine, ses coulisses et sa vie parce qu'en général ça n'a aucun rapport et voilà et du coup on compare ce qui n'est pas comparable.
- Speaker #0
La vitrine c'est fait pour aguicher justement. Et personne ne dira que tous les soirs où il pleure ou qu'il arrive pas à aller au sport et qu'il est à moitié au bord d'une berna ou personne ne dira ça.
- Speaker #1
Moi ça m'angoisse quand je lis des articles où la personne t'explique que 365 jours par an, elle s'est levée à 5h30, elle a fait sa routine du matin, tout est toujours pareil. Et puis elle s'endort le soir, il est 22h, tu les couches à 22h, même le premier de l'an. vraiment moi mon esprit pratique il leur mène et ouais c'est dur mais Et en un sens je suis assez admirative de ce sens de la discipline et en même temps je suis en mode c'est un peu triste quand même.
- Speaker #0
C'est des robots quoi.
- Speaker #1
Mais encore une fois, si ça convient à la personne, c'est ok et c'est super. Mais il faut être sûr que ça lui convient.
- Speaker #0
Vaste sujet doux.
- Speaker #1
Faudrait refaire un épisode de podcast.
- Speaker #0
Mais d'où l'importance de savoir ce qu'on veut vraiment et bien sûr de se faire coacher. Tu parles d'archi-business ou de définition de l'offre. Ça, ça arrive quand ?
- Speaker #1
Ça, ça arrive, je dirais, en étapes 2 et 3. C'est-à-dire qu'une fois qu'on a vraiment creusé un peu où en est la personne, sa situation, d'où elle vient, etc., quand on commence à parler des objectifs, là, on va adapter et notamment, je vais dégainer, entre guillemets, des outils purement business. Le business plan. Oui, même avec les clientes qui ne veulent pas en entendre parler, qui ont le dur tic air dès que j'ai prononcé le mot.
- Speaker #0
C'est un petit peu quelques chiffres, ça fait pas mal.
- Speaker #1
Oui, je vais avoir des templates que je leur envoie. Je dis voilà, ça c'est pour démarrer. C'est un template très simple, mais ça permet déjà que tu traques un certain nombre d'indicateurs, etc. pour ton business. Je vais accompagner toute la phase d'études de marché, le questionnaire, faire du quanti, de faire du quali, comment construire l'offre à partir de ça, comment on teste et on ajuste l'offre à partir de ça. Donc après on va rentrer dans un truc très... pratique très business et c'est ça que j'aime bien c'est que la première partie c'est très mindset on va déjà déterrer pas mal de choses et ensuite on va passer aux pratiques au concret à l'action au business et là en général on redéterre d'autres trucs c'est à dire que ah bah oui il faut fixer des tarifs on a fait tous les calculs et à la fin la personne elle regarde et fait mais jamais de la vie j'oserais dire ce tarif à mon client c'est impossible et hop ah un petit sujet mindset qui revient et on retravaille dessus mais du coup c'est concret parce que la personne elle se projette en se disant Bah là voilà maintenant je vais faire un appel à la découverte la semaine prochaine mais panique jamais de la vie j'arrive à lui annoncer le tarif ok et bah on va se projeter sur ça et on va essayer de travailler sur la croyance qui se cache derrière ou le blocage qui se cache derrière en imaginant cette personne et que justement tu vas réussir à lui parler de ton tarif et justement tu vas assumer ton tarif et en plus ça va passer la personne Elle va signer. Ok, on va travailler sur ça en particulier. Et là, c'est génial parce que la personne, elle se dit Ok, mais je me rends compte qu'en fait, ce qu'on a fait en introspection, étape 1, qui était peut-être un peu vague, un peu conceptuel, un peu pas très connecté au business, là, ça a des implications hyper concrètes. Et là, je peux vraiment voir la différence dans mes actions et dans ma posture. Et là, c'est génial.
- Speaker #0
Trop bien. Mais du coup, c'est d'où l'importance aussi de se connaître soi.
- Speaker #1
Et je pense que c'est le travail d'une vie. On va pas se mentir, un coaching ne suffira pas.
- Speaker #0
Oui, ça c'est clair. Mais même de savoir qui on veut accompagner.
- Speaker #1
Oui.
- Speaker #0
Parce qu'on a tous un client idéal. Se dire, bon, moi c'est plutôt les femmes prestataires de service. Ça veut dire que tous les hommes prestataires de service sont morts. Pas forcément. Ça veut dire qu'il faut juste utiliser le même mindset.
- Speaker #1
Valeurs, éthique de travail, etc. Ouais, bien sûr. Moi, j'accompagne des femmes à 99,9%. Et pour autant, la personne dont je te parlais tout à l'heure, avec ses objectifs sur 400, 450 000, c'est un homme. Et en fait, ça a matché de ouf. Tu vois, on a discuté pendant une heure de plein de trucs, de ses expériences, lui, en tant que salarié. Puis en fait, il a monté plusieurs business. Et en fait, ouais, il y a un truc, il y a un match qui s'est fait. Et juste ça a matché, bah effectivement, sur l'éthique de travail, sur les attentes. Il avait des attentes, j'avais une solution en face, la solution lui a convenu, et c'est comme ça que ça s'est fait. Donc, oui, bien connaître son client, et c'est pas forcément dire c'est une femme, qui a 45 ans, qui machin, non. C'est, quels sont ses enjeux ? Quelles sont ses problématiques ? Qu'est-ce qui lui fait faire des insomnies la nuit ? Qu'est-ce qu'elle pense, en fait ? Et ça, du coup, homme, femme, vieux, jeune... Bah en fait peu importe d'une certaine manière, le dénominateur commun, c'est les enjeux, c'est la problématique, c'est les valeurs, c'est l'éthique de travail, c'est le filtre dont on se parlait tout à l'heure avec lequel elle regarde le monde. Et donc finalement, bah oui, on peut avoir une cliente idéale sur le papier qui est une femme et en fait attirer des hommes parce qu'ils matchent à fond avec ta perso, avec ton éthique, etc.
- Speaker #0
Depuis que je parle partout, mais même sur mes plaquettes, je parle que de femmes aux femmes, j'ai jamais attiré autant d'hommes.
- Speaker #1
mais des différents mais comme quoi c'est une question de posture et de mindset et ils ont identifié chez toi et dans ton approche oui elle parle aux femmes mais en fait surtout ce que j'ai lu moi derrière c'est elle adresse tel type de personne, telle typologie de problème etc et c'est que ça t'as suffisamment clarifié le truc pour que ça soit parlant c'est faire une carte mentale si je dis pas de bêtises c'est ça le petit point ouais c'était horrible mais il y a plein d'autres façons d'arriver aux questions idéales mais c'est important de le creuser Merci. Et je sais que c'est retondant de le dire parce que tu regardes le moindre truc business et tu dis « Connaissez votre client ? » Oui d'accord, mais une fois qu'on a dit ça, on n'a rien dit. C'est comme les 10K.
- Speaker #0
Concrètement,
- Speaker #1
comment on fait ? Comment je l'atteins ? Par quelle manière ? Moi, je suis plutôt tel outil ou moi, je suis plutôt présentiel. Comment je fais pour ? Et c'est là qu'on peut s'amuser entre guillemets dans le plan d'action. C'est qu'il y a plein de façons de le faire, mais il faut que ça soit adapté aussi à la personne. Trop intéressant.
- Speaker #0
Du coup, depuis tout à l'heure...
- Speaker #1
On pourrait parler pendant 4 heures. Je pourrais se faire ça. encore là en écoutant le podcast.
- Speaker #0
Et tu parlais beaucoup de mindset. Finalement, il y a les chiffres. J'adore les chiffres, mais on ne va pas se mentir, c'est le truc chiant.
- Speaker #1
Ça dépend. Je pense que c'est une posture aussi, tu vois. Voilà.
- Speaker #0
C'est une question de mindset. Ça dépend de beaucoup de choses. Et justement, il y a une phrase que tu as dit la dernière fois qu'on s'est eues en visio pendant que le Zou... Que tu apprenais ... Que suivre ses rêves n'a pas de prix.
- Speaker #1
C'est vrai. En tout cas, c'est la croyance aidante que j'ai, de me dire que suivre ses rêves, ça n'a pas de prix. Je fais partie de ces personnes qui n'ont pas envie de mourir en ayant des regrets.
- Speaker #0
D'où les livres,
- Speaker #1
les meilleurs projets, c'est trop bien. D'où le fait de tester plein de trucs, et parfois, où ça a l'air désorganisé, les gens me regardent, mais qu'est-ce que tu... Pourquoi ? Pourquoi encore un truc ? Arrête-toi, en fait ! Je me revois discuter avec ma soeur, elle me dit non mais il faut que tu apprennes à te calmer quoi et je disais mais ouais mais en fait c'est mon fonctionnement et si demain je me fais renverser dans la rue mais je sais c'est un peu on passe dans un petit peu moins un peu glauque de l'épisode mais demain je me fais renverser dans la rue juste sans mourir je suis handicapé j'en sais rien quoi que ce soit je suis en incapacité de faire certaines choses bah au moins j'ai été au bout des trucs même si ça a foiré, même si j'ai pas réussi tu vois par exemple pour le roman j'ai pas réussi à avoir la maison que je voulais, j'en ai eu une autre et je suis hyper contente que ça soit allé au bout mais au moins je l'ai fait et en fait je vois toujours ça comme une marche pour faire d'autres trucs et c'est d'autres trucs donc oui pour moi ça a pas de prix de se dire il y a des trucs qui m'animent qui sont importants pour moi et je suis allée au bout, tu vois. Et là en ce moment, ça fait quelques temps maintenant que je me suis mise au japonais alors que j'étais persuadée que je pouvais plus commencer à apprendre une langue étrangère. Tu vois c'est con. J'ai 31 ans, j'en ai pas 87, bon sang. Mais tu vois l'espèce de croyance de où je peux pas reprendre la danse parce que trop vieille, parce que la danse tu la commences quand t'as 5 ans et puis en fait t'en fais après toute ta vie. C'est débile, c'est nul d'avoir ce genre de pensée. Et c'était une croyance limitante de me dire ça, clairement. Et c'est ça le mindset. C'est prendre conscience de ça me convient pas en fait de penser comme ça. Et il y a un truc que j'ai vraiment envie de faire ou que j'ai vraiment envie d'essayer. Et bah je vais essayer de trouver des moyens d'y arriver même si ça doit être un peu long, même si c'est détourné, etc.
- Speaker #0
Ok. Et comment tu fais quand t'es dans des zones où t'es là, j'y vais mais j'ai peur.
- Speaker #1
Je demande de l'aide. Et Dieu sait que pour moi c'est difficile de base. Je suis vraiment quelqu'un qui tombe énormément sur ses épaules. Si mon mari écoute ce podcast, il va vraiment beaucoup rigoler. Je suis quelqu'un qui prend tout sur ses épaules, qui va cogiter pendant 5 jours une solution avant d'envisager de demander de l'aide à quelqu'un, et pourtant, mais mon dieu, quel raccourci de demander en jour 1 l'aide à la personne, ou juste lui dire « J'ai ce truc là qui me trotte dans la tête, et il faut que ça sorte de ma tête parce que clairement je vois bien que je commence à tourner en rond, qu'est-ce que t'en penses ? » Juste ça, la personne elle a pas ton passif, la personne elle a pas ton système de pensée, la personne... Et en plus, parfois elle te... elle te connaît ou pas et elle va juste avoir un regard objectif sur ce que tu lui partages et toi tu vas faire ah bah j'avais pas vu ça comme ça dis donc et là clac il va se passer un truc donc demander de l'aide comment je me suis remise à la danse alors que je pensais que jamais j'y reviendrai parce que traumatisme d'avoir été la petite grosse de mon cours en classique quand j'étais plus jeune et ben y'a des copines hyper proches de moi qui m'ont dit mais c'est débile mais viens on y va on s'amuse viens ça va être drôle en fait viens on s'éclate Pas d'enjeu et c'est pas grave, en fait t'essaye et tu verras bien. Bon bah je suis restée au cours du coup. Et c'est pareil pour tout, enfin en fait pour tous les projets. Tu vois il y a des gens qui me disent non mais ça va être compliqué. Tu vois l'histoire de mon événement machin dont je disais tout à l'heure. C'est rien, pour moi c'est une goutte d'eau. Genre en fait c'est un truc comme ça que j'ai fait. Et j'étais là, mais non ça va pas être compliqué, je suis sûre qu'il y a des solutions. On va y aller, on va trouver et au pire on aura essayé. Bon bah il s'est passé un truc. Voilà, c'est ça en fait, tes rêves n'ont pas de prix. C'est pas forcément des trucs délirants. C'est juste j'ai une envie, j'ai un projet et une idée que j'ai envie de concrétiser. Quelles sont les solutions ? Sur qui est-ce que je peux m'appuyer ? Et en fonction de ça, j'y vais et j'en fais un petit peu chaque jour. Pas Everest d'un coup d'un seul, un petit peu chaque jour. Et on verra bien où ça mène et souvent ça se passe bien. Il y a plein de trucs qui se passent de chouettes et des nouvelles opportunités qui naissent. Donc c'est ça en fait, les rêves n'ont pas de prix.
- Speaker #0
se donner les moyens.
- Speaker #1
Parfois c'est juste taper à la bonne porte et se rappeler que tu as habillul qui t'a dit non mais si tu as besoin d'aide sur tel sujet je peux t'aider et juste faire la démarche de j'ai osé la contacter. Ça démarre là en fait.
- Speaker #0
Ça parfois c'est le plus dur.
- Speaker #1
Bien sûr, mais bien sûr. Et moi la première, encore une fois je dis ça mais sans aucun jugement parce que je suis la première des fois à me regarder et à me dire bon tu décroches ton téléphone ou bien parce que... ça fait 4-5 jours là vraiment déjà que tu aurais dû le faire peut-être c'est génial c'est hyper important d'un s'entourer du coup c'était le truc essentiel d'avoir des personnes qui vont oser te dire bon ça suffit là en fait tu y vas parce que vraiment là tu nous saoules ou attends là je sens que tu reviens sur le même truc t'es dans le même schéma tu penses pas qu'on pourrait voir les choses autrement ou faire ça différemment tu vois ça c'est hyper important c'est essentiel je dis souvent que quand on crée un business
- Speaker #0
Les experts, avoir un expert comptable c'est pas obligatoire même si tout le monde le pense, c'est pas obligatoire. C'est courageux de faire 100 mais c'est pas obligatoire. Mais pour moi on devrait rajouter une autre chose, c'est qu'en début, quand on crée sa boîte, il faudrait soit faire une thérapie, soit un coaching. Le mieux c'est les deux.
- Speaker #1
Je suis d'accord.
- Speaker #0
Et ça, ça devrait être obligatoire parce qu'on se connait pas en fait quand on se lance. En général on se lance parce qu'on a peur, on a plus envie. de ce qu'il y avait avant.
- Speaker #1
Mais on n'est pas vraiment fixé sur ce qu'on veut après.
- Speaker #0
Exactement. Mais on ne se connaît pas. Et quand on se lance, on devient une autre personne. Il faut s'assumer et tout. On n'est plus le salarié de machin.
- Speaker #1
Ouais, mais grave. Je suis d'accord avec toi. On décolle des étiquettes aussi. Et des fois, je me regarde et je me dis putain, mais en fait, si j'avais su que j'étais comme ci ou comme ça, que j'avais tel défaut aussi ou telle qualité, peut-être que j'aurais fait les choses différemment ou pas. Parce qu'en fait, tout ça, ça m'a permis d'arriver là. Mais punaise, si j'avais pris conscience de truc plus tôt...
- Speaker #0
Ouais mais ça c'est trop facile de dire ça aussi.
- Speaker #1
Oui mais en même temps, la réflexion que je me fais c'est... Mais en fait, à quel moment à l'école on aurait pu apprendre ça, tu vois, genre... Ah bah déjà... Entre ça et faire un budget et tu vois, pas avoir que de l'éc... quand tu choisis de faire de l'écho, tu vois ce que je veux dire ? ça me parait un peu essentiel tu vois ? y'a tellement de trucs qui se dénouent quand juste t'oses parler de ce que t'as vraiment à l'intérieur de toi et de ce qui te préoccupe,
- Speaker #0
de ce qui t'anime c'est un truc de dingue et c'est ok parce qu'en général les autres ont les mêmes mais oui !
- Speaker #1
et là en fait tu te rends compte que toi en faisant cette démarche, tu donnes l'autorisation entre guillemets involontairement à d'autres de le faire pareil et une espèce de truc hyper vertueux qui se met en place,
- Speaker #0
je trouve ça génial c'est trop bien ! en plus parler ses failles et ses doutes.
- Speaker #1
C'est dur mais c'est tellement apprenant pour soi et pour les autres.
- Speaker #0
Complètement. Et pour finir de manière un peu légère...
- Speaker #1
C'est vrai que là on est parti...
- Speaker #0
C'est hyper sérieux !
- Speaker #1
Promis en fait on est des meufs hyper drôles. Faut que vous sachiez quand même, on est des meufs hyper drôles normalement.
- Speaker #0
Si ton business était un personnage de série ?
- Speaker #1
Dur !
- Speaker #0
Tu choisirais qui ?
- Speaker #1
Ah c'est dur ! Personnage de série ?
- Speaker #0
Ou de film ? Enfin de la culture pop. Waouh.
- Speaker #1
J'en ai fichtrement aucune idée. Ce serait quelqu'un... Peut-être que tu vas trouver. Je vais te faire une description. Peut-être que tu vas trouver.
- Speaker #0
Inspector Gadget.
- Speaker #1
J'aime bien cette référence.
- Speaker #0
Elle a plein de...
- Speaker #1
Le problème c'est que c'est un mec donc ça m'ennuie un peu. Mais je suis d'accord. Je suis d'accord. Il y a un peu de ça. Euh... Non... Je sais pas trop. Moi je vois quelqu'un d'assez... Bon forcément assez dynamique. Je pense que je suis quelqu'un qui déborde pas mal d'énergie. Un peu trop parfois. Non, en tout cas j'essaye de donner de l'énergie aux autres et d'être enthousiaste et positive donc je sais pas toi si en préparant cette interview tu as pensé à un truc en posant cette question mais ouais je vois quelqu'un, je pense que la série ce serait plus pertinent parce que c'est quelque chose qui dure. C'est plus long la série et tu vois l'évolution. de manière parfois plus subtile que dans un film où il faut ficeler un truc entre guillemets en deux heures ou deux heures et demie Ah une série t'as le temps de faire tu vois de voir vraiment un avant après
- Speaker #0
Moi je verrais bien dans la mer des dragons.
- Speaker #1
Ah ouais j'adore Quoi du coup ?
- Speaker #0
Bah t'es...
- Speaker #1
J'ai peur de ce qu'elle va dire. Vous voyez on est drôle, promis on est drôle.
- Speaker #0
Tu rassembles les foules etc Ah ouais ! Enfin les jousteuses etc.
- Speaker #1
Oui ouais.
- Speaker #0
Enfin ça te paraît pétré hein ?
- Speaker #1
Non Non c'est vrai que non !
- Speaker #0
Bah c'est énorme ! C'est vrai que non !
- Speaker #1
Je te regarde et je fais « hum hum » !
- Speaker #0
Non mais tu as mis une casquette au début entre guillemets, elle était pas grand chose et là elle devient juste... Enfin, flûte ! Tu as créé un événement tout de suite, toute seule quoi !
- Speaker #1
Pas toute seule ! J'ai su m'entourer, parce que c'est jamais tout seul. Mais j'ai impulsé le truc ! J'ai impulsé.
- Speaker #0
C'est énorme !
- Speaker #1
Oui oui c'est vrai.
- Speaker #0
Oui. Moi j'en serais incapable hein donc !
- Speaker #1
Peut-être tu vois quelqu'un dans le monde du cirque, genre t'es un peu prédit... Ah non ! Qui fait avec trois bouts de ficelle, il s'est laissé te bidouiller un truc !
- Speaker #0
Inspector Gadget.
- Speaker #1
Un peu, Inspector Gadget. On y revient. Version femme. Voilà.
- Speaker #0
Évidemment.
- Speaker #1
Inspectrice Gadget, ça m'a plu.
- Speaker #0
Et même chose, mais version Pokémon.
- Speaker #1
Alors déjà, j'adore cette question. Grosse, grosse fan de Pokémon, donc déjà j'adore ! J'adore ! Euh... version... Putain, quel Pokémon je pourrais être ? Attends, je réfléchis.
- Speaker #0
Les starters, c'est compliqué ça au début. Tu voudrais les prendre les trois ? Peut-être pas les trois.
- Speaker #1
Bon alors déjà, moi je prends Pikachu direct. Parce que Pikachu, il reste fidèle à lui-même. Parce qu'il y a des évolutions. On rentre dans un truc très très technique. Pikachu peut évoluer, mais quand on suit Sacha et Pikachu, Pikachu reste fidèle à lui-même, mais il évolue. C'est-à-dire qu'il reste, enfin moi c'est comme ça que je le vois, son enveloppe reste la même. Parce que ses valeurs, son lien avec Sacha, etc. restent le même. Mais il évolue, il apprend, il level up comme tous les autres Pokémon. Pikachu du coup. Et puis l'éclair parce que l'éclair c'est quand même le logo de Power Coaching. Et il y a le côté énergie, jaune, solaire. Voilà, Pikachu.
- Speaker #0
Énergisant.
- Speaker #1
Énergisant. Et puis Power ça veut dire pouvoir.
- Speaker #0
Mais du coup tu prendrais pas la pierre d'éclair là ? Parce qu'il pourrait...
- Speaker #1
On a dit qu'on partage les pokémons.
- Speaker #0
Pour évoluer, il faut qu'ils aient la pierre.
- Speaker #1
Oui.
- Speaker #0
Donc tu la prendrais ou pas ?
- Speaker #1
Non, mais moi, c'est au fur et à mesure du chemin vers Bourg Palette. On est vraiment sur des rêves d'initiés. On est arrivé là.
- Speaker #0
Et finalement, en termes de chansons, on a tous une chanson qui nous reste au quotidien.
- Speaker #1
Alors, je fais une confession ici, à ce micro. Quand je reçois mon récap Spotify en fin d'année...
- Speaker #0
T'assumes pas.
- Speaker #1
Ah si j'assume à fond, ah non mais si si j'assume, j'assume totalement.
- Speaker #0
Ça t'étonne non ?
- Speaker #1
Mais l'année dernière notamment ils avaient fait, non pas l'année dernière, l'année d'avant, ils avaient la carte du monde et ils disaient en gros t'écoutes comme dans quel pays. Bah spoiler alert les gars, moi j'écoute pas de chansons françaises Il me disait vous écoutez la même chose que les gens à Tokyo. Oh bah comme c'est étonnant. Il y a quasiment que ça dans mon Spotify les gars. Je pense que je connais mieux le top 5 ans de Japon que le top 5 ans de français. Euh non je dirais une chanson en particulier. Le générique de Pokémon ça m'arrache bien. Un jour je serai le meilleur dresseur. Un jour je serai le meilleur entrepreneur c'est pas mal. On pourrait en refaire un truc autour de ça. Non euh... Difficile, cette question est difficile, une chanson, j'adore écouter de la musique et j'ai des chansons et des playlists pour différents moments, je sais pas si c'était comme ça ton petit Tu vois j'ai ma playlist...
- Speaker #0
Si je dois être dynamique,
- Speaker #1
ou... Voilà !
- Speaker #0
Calme toi !
- Speaker #1
Exactement ! Détends toi ! C'est ça, complètement, mais oui ! Et du coup t'as la playlist d'écriture, la playlist running, la playlist normale, un peu fouillis... Non mais... Et deuxième petite confession, j'adore les trucs des années 80, c'est terrible.
- Speaker #0
C'est notre génération,
- Speaker #1
c'est terrible. Voilà quoi. On va terminer le podcast sur ça, c'est un peu triste quand même.
- Speaker #0
Ça peut te rassurer, j'ai... Mon mec n'en pouvait plus. J'ai écouté mon podcast. Mon podcast ? J'ai rédigé mon mémoire d'expertise comptable. Moi je suis une folle, je suis du matin.
- Speaker #1
Je suis une folle.
- Speaker #0
Je m'en réveille à 5h du matin.
- Speaker #1
Oh mon dieu, elle fait partie de ce genre de personne ! Non, juste pendant le Covid. C'est vrai que le Covid ça nous a chamanisés quand même. Je tiens à dire que... Moi j'étais une autre personne aussi. Je vais faire 6h pour faire du yoga quand même. C'est quand même une autre période, je tiens à le dire.
- Speaker #0
Non mais t'inquiète pas moi je me réveillais en écoutant Raspoutine C'est le truc Bonne m de bon matin c'est pas mal Sauf qu'il en pouvait plus Sur mon bureau Je faisais la même traduction Putain Marion les 6h du mat
- Speaker #1
C'est pas possible Mais ouais mais faut que je me motive pour rédiger Attends je vais quand même regarder dans la playlist Spotify Actuelle si je peux quand même vous donner une chanson Parce que là vraiment On peut pas terminer le podcast C'est pas possible Je refuse catégoriquement Je vais essayer de faire un truc pas trop niche parce que vraiment quand tu regardes ma liste, il y a beaucoup de trucs en japonais que je suis en train de montrer en direct après. Non mais j'ai un petit côté, je sais pas toi, mais moi j'ai un côté, c'est lié avec les années 80 je pense. Je rappelle que je ne suis pas née dans les années 80 donc quand même c'est un peu contradictoire cette histoire. Mais j'ai un petit côté nostalgie donc d'un coup tu sais je suis capable de refaire tous les classiques des années 2010 tu sais par exemple en mode Ah mais c'est génial ! On a tous ces petites phases quoi tu vois Mais sinon c'est vrai Y
- Speaker #0
Je sais plus
- Speaker #1
C'est nous ça je crois
- Speaker #0
On est sacrifiés Apparemment d'après
- Speaker #1
Nos amis On a un petit côté Plus nostalgique peut-être Que d'autres Ou sur certaines choses peut-être je sais pas Je remonte je remonte mais j'ai la moitié de ma playlist Y'a que de la japoniserie les enfants Donc vraiment Je suis navrée. Mais j'écoute des trucs variés. Tu vois, il y a du jazz qui va côtoyer de la pop. Trop bien. Des trucs très variés. Des trucs entraînants ou plutôt un peu mélancoliques, tu vois. Quand j'écris, j'aime bien écouter des trucs un peu mélancoliques. Je remarque qu'il y a un petit côté torturé. Je pense que c'est l'image de l'écrivain torturé. Tu sais, vraiment, le gros cliché qui va un peu torturé.
- Speaker #0
Donc, voilà. Merci en tout cas pour tout. Pour finir, est-ce que si tu n'avais qu'un seul conseil à donner ? Même si du coup, t'as nos échanges pour savoir lequel, tu donnerais à une femme qui doute et qui hésite à se lancer ?
- Speaker #1
Il faut oser. Il faut tout oser, j'allais dire. Tout oser. Non, mais ouais, il faut oser, il faut oser s'assumer, être différente.
- Speaker #0
Ça c'est très dur.
- Speaker #1
Et se faire entendre.
- Speaker #0
Et ça c'est encore plus dur.
- Speaker #1
Et même quand on vous dit « Oh, tu parles fort » ou « C'est bon, t'en as pas marre d'être un peu... » enragé moi on m'a déjà dit ça carrément enragé chien enragé non je dirais mesdames osez et osez ça peut recouvrir plein de choses mais surtout osez passer à l'action et qui dit passer à l'action dit se tromper et c'est ok comme
- Speaker #0
ça qu'on avance trop bien merci pour tout merci à toi Marion c'était un plaisir moi aussi partager j'ai adoré et où est-ce qu'on peut te retrouver et si t'as une offre à à diffuser en ce moment ou à venir ? Ouais,
- Speaker #1
et ben je vais plutôt parler de mon offre Chouchoute parce que vraiment celle-ci je l'adore et ça a donné lieu à tellement de belles histoires vraiment entrepreneuriales mais aussi dans le process de coaching. C'est mon offre à l'année, pas YLimité, donc c'est 12 mois d'accompagnement. 12 mois c'est long et pas si long en même temps. On a vraiment le temps de faire tellement de choses, d'aller vraiment en profondeur dans les sujets. J'ai l'opportunité d'être là et d'être copilote avec vous, et ça c'est ce que je préfère en fait, être les mains dans le cambouis avec vous, pas juste On a fait l'introspection, t'as un plan d'action ? Ciao, bonsoir, débrouille-toi maintenant. Parce qu'en général, c'est au moment où tu commences à mettre en place le plan d'action que les conneries commencent. Donc ouais, pas YLMT, mais 12 mois d'accompagnement, c'est un peu mon offre chouchoute, parce que ça crée tellement de belles aventures. Je pensais à une de mes clientes, par exemple, qui me disait, non, mais si j'arrive à faire mon prévisionnel sur 12 mois, déjà, ce serait génial, et qui l'a plié en 6. Voilà, ça, ça fait partie des belles histoires où tu te dis, elle n'avait pas besoin de grand-chose, parce que les ressources, elle les avait. elle avait besoin d'être au clair avec elle-même de prendre conscience de sa valeur et d'oser. Et une fois qu'elle l'a fait, ça a déroulé. Donc, un way limité, 12 mois.
- Speaker #0
Trop bien. Et du coup, c'est pour apprendre à se vendre.
- Speaker #1
Se vendre, avoir vraiment la posture de chef d'entreprise, c'est-à-dire la vision, les objectifs, le plan d'action qui est adapté à ça, et évidemment, la mise en place.
- Speaker #0
Ok. Et question idiote, j'ai déjà une boîte. Ouais. Est-ce que je peux faire ça ? Bien sûr. Je parle de... tout ce qu'on fait en général avant qu'il y ait la boîte.
- Speaker #1
Oh, mais il y a toujours plein de choses à détricoter quand on est déjà lancé. Justement.
- Speaker #0
On n'a jamais fini, malheureusement.
- Speaker #1
Ouais, là, d'ailleurs, c'est assez fluctuant d'une année à une autre, mais cette année, par exemple, j'ai pas mal d'entrepreneurs déjà lancés et bien lancés, tu vois, mais qui veulent passer justement un palier de chiffre d'affaires et donc qui ont besoin aussi de revoir ce qui se passe derrière et l'organisation et les offres. Donc, bien sûr, tout à fait adapté.
- Speaker #0
Trop bien. Merci encore. Et du coup, on te retrouve où ?
- Speaker #1
Instagram, LinkedIn, Power Coaching, P-A-W-A et powercoaching.com
- Speaker #0
Trop bien. Merci. Merci pour tout. C'était génial.
- Speaker #1
Merci à toi, Marion.
- Speaker #0
Merci, Manon, pour ton énergie, ta vision, ton franc-parler et ton optimisme. Retenez bien, ça, vendre, ce n'est pas s'orcer, c'est se connecter. Et surtout, suivez vos rêves, même s'ils vous font flipper. un peu au début, vous ne le regretterez pas. Un grand merci pour ton écoute. Tu l'as compris, avec ton expert conseil, dans tes oreilles, l'entrepreneuriat devient enfin accessible pour tous. Alors, si tu as un projet ou une idée qui dort depuis bien trop longtemps sur ton carnet ou dans ta tête, contacte-moi sur Facebook, Instagram ou LinkedIn pour enfin le rendre réel. Fais-toi ce cadeau ! Et si tu aimes ma créativité, dis-le-moi en me laissant un bon avis et un gentil commentaire. Nous, on se retrouve mardi prochain pour, ensemble, libérer ta charge mentale entrepreneurielle. À bientôt !