13. Pourquoi ne rien faire c’est déjà faire quelque chose ? cover
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Tout est déjà là - Éveil & Conscience

13. Pourquoi ne rien faire c’est déjà faire quelque chose ?

13. Pourquoi ne rien faire c’est déjà faire quelque chose ?

18min |06/06/2024
Play
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Tout est déjà là - Éveil & Conscience

13. Pourquoi ne rien faire c’est déjà faire quelque chose ?

13. Pourquoi ne rien faire c’est déjà faire quelque chose ?

18min |06/06/2024
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Description

Dans l’épisode 13 du podcast “Tout est déjà là”, j’aborde une sujet qui ne laisse pas indifférent : le rien. Je t’explique une de mes phrase fétiche dans ma transmission : “Ne rien faire, c’st déjà faire quelque chose”, pourquoi tu dois laisser des espaces de rien et surtout comment…

Si…
… tu hésites encore à lever le pied régulièrement dans ton quotidien,

… tu ralentis régulièrement et que tu veux en savoir plus sur ce que ces espaces peuvent t’apporter,

… ou encore si tu vis à fond et que tu glorifies l’action et le faire au détriment de l’observation et de l’être,

Cet épisode est pour toi !


Et reste bien jusqu’à la fin, je te donne mon process simple pour ne rien faire.

Efficacité garantie !


Belle écoute,

Anne-Gaëlle 🪷


Liens de l'épisode :

----------

En attendant de se retrouver le 1er et 3ème jeudi de chaque mois, je t'invite à t'abonner au podcast et à laisser 5 étoiles et un mot doux sur ta plateforme d'écoute préférée 💌 Pour savoir comment laisser un avis, je t’ai préparé un petit tuto juste ici.

Si tu souhaites me partager tes réflexions suite à l’épisode du jour ou me faire part d’un sujet que tu aimerais que j’aborde, retrouve-moi sur mon compte Instagram : https://www.instagram.com/annegaelleguillot/
-----------

Crédits :

Direction Artistique et photo de la cover : Studio Eucalyptus (@studio_eucalyptus)
Montage et mixage : Anne-Gaëlle Guillot (@annegaelleguillot)
Musique : Beauty Ambient - Ivymusic [Pixabay]


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour, dans l'épisode d'aujourd'hui, je parle d'un sujet qui peut encore fâcher de nos jours. Pourquoi ne rien faire, c'est faire quelque chose. Alors si toi aussi, tu sens que dans l'être, il y a tout un univers à explorer, ou si tu ne sais pas de quoi je parle, mais que ta curiosité a été un peu attisée, ces quelques minutes vont forcément t'inspirer. Et reste bien jusqu'à la fin de l'épisode, je te partage ma méthode pour ne rien faire. On se retrouve juste après l'introduction. Bienvenue sur Tout est déjà là, le podcast qui accompagne ton éveil et te donne des clés pour une vie plus consciente. Je suis ton hôte, Anne-Gaëlle Guillot, guide de yoga depuis plus de dix ans mais aussi tisseuse et tarologue depuis bien plus longtemps. Ce podcast, je l'ai imaginé tel que j'aurais aimé le rencontrer lorsque j'ai initié mon cheminement vers ma spiritualité il y a plus de vingt ans. Dans ce podcast, tu découvriras mes partages d'expérience, mes questionnements, des épisodes de pratiques, mais aussi des interviews de personnes inspirantes qui ont un jour croisé ma route. Mon intention est de te guider et de t'offrir des pistes de réflexion et d'action pour t'aider toi aussi à te reconnecter à ton pouvoir personnel, car tout est déjà en toi. Je t'invite dès maintenant à t'abonner au podcast pour ne pas manquer les prochains épisodes, et je te retrouve tout de suite pour l'épisode du jour. Bonjour et bienvenue dans l'épisode 13 du podcast Tout est déjà là. Aujourd'hui on va parler d'un des sujets qui me passionne. Ne rien faire. Avant, j'aimerais ouvrir une parenthèse. Si mon podcast te plaît, s'il y a des épisodes qui t'ont porté en particulier, n'hésite pas à me laisser des commentaires sur YouTube, sur Apple, sur Spotify, sur Instagram, pour m'aider à gagner en visibilité et donc à avoir plus d'auditeurs et surtout pour rencontrer plus de personnes sur mon cheminement qui soient inspirantes, inspirées, dans le même milieu que moi. Laisse-moi des petits pouces en l'air sur YouTube, une pluie d'étoiles sur Spotify et sur Apple Podcasts. Je te remercie vraiment du fond du cœur. Ça m'aidera. vraiment apporter ce podcast et surtout ça m'aide à savoir ce qui vibre pour toi. Je referme cette petite parenthèse et j'en reviens à mon sujet, ne rien faire, ne rien faire. Alors si tu hésites encore à lever le pied régulièrement dans ton quotidien, que tu sens que tu as besoin d'espaces de rien mais que tu n'arrives pas à les mettre en place dans ta journée, si tu ralentis et que tu aimerais en savoir plus sur ces espaces de rien, qu'est-ce qu'ils t'apportent, qu'est-ce qu'ils nourrissent en toi ? ou si tu fais encore la promotion du faire sur l'être, de l'action sur l'observation, n'hésite pas à écouter ces quelques minutes de podcast, elles pourraient bien t'inspirer à voir les choses un peu différemment. C'était Mimabit depuis 2014, où j'ai commencé vraiment à transmettre et à guider des sessions de yoga de façon beaucoup plus régulière, de façon beaucoup plus intensive, dans des retraites, dans des studios, dans des entreprises. Si tu as déjà écouté mon épisode 1 du podcast, sinon je t'invite à le faire, parce que j'y parle de mon parcours, tu sais que je viens d'un milieu qui était plutôt dans la promotion de l'action, du faire, de la réussite, basée sur une grille de chiffres, en transmettant le yoga, mais surtout en guidant de plus en plus de sessions de Yin Yoga. J'ai été frappée au fil des discussions avec les pratiquantes et les pratiquants à quel point ces espaces de vide, ces espaces de rien étaient connotés de façon négative. Et petit à petit, à force d'entendre que ne rien faire c'était inutile, c'était du vide, c'était rien, à force d'entendre cette phrase, il y en a une autre qui m'est venue et que j'ai beaucoup répétée en cours. Donc si tu pratiques avec moi depuis quelque temps, tu l'as entendu depuis cette période-là, 2014-2015. Ne rien faire, c'est déjà faire quelque chose. Acceptons. que ne rien faire, c'est déjà faire quelque chose. Et donc aujourd'hui, j'ai voulu t'en parler dans ce podcast parce qu'on est dans la glorification encore aujourd'hui de l'action. On est dans la glorification du faire, de la possession et non plus dans l'observation, dans l'être, dans l'écoute. Et je trouvais ça intéressant d'ouvrir une petite bulle après cette interview qu'on a fait avec Coralie dans l'épisode 12. On a parlé du wu-wei, du non-agir, de l'amour, du shiatsu, avec le fait de ressentir le corps plutôt que de rechercher quelque chose, avec une spiritualité incarnée au quotidien et non pas dans la recherche encore une fois. J'ai eu envie de faire cette petite bulle autour de ne rien faire, c'est déjà faire quelque chose. Alors déjà, qu'est-ce que c'est rien ? Rien, souvent, c'est faux. Je m'explique, en fait, sur une situation donnée, quantifiable, matérielle, rien, c'est une situation et c'est nommé. Pour moi, c'est juste. Par exemple, je n'ai rien planté dans mon potager au printemps. Si tu vas à mon potager aujourd'hui, tu verras que de ma main, rien n'a été planté. Je précise de ma main parce qu'il y a apparemment d'autres petits animaux qui ont décidé de planter des choses dans mon potager, ce qui me met en joie. Mais souvent, en fait, ce mot rien le rien auquel je fais référence quand je dis ne rien faire c'est déjà faire quelque chose. Il répond à cette question, on vient vous voir, on vous dit Ah, qu'est-ce que tu fais ? Qu'est-ce que tu es en train de faire ? Et là, on dit Rien, rien, rien, rien d'intéressant, rien. Alors qu'en fait, derrière ce rien il y a quelque chose. On est en train de lire un poème, feuilleter un magazine, regarder par la fenêtre une situation qui se passe devant notre fenêtre, en train de scroller sur YouTube ou Instagram. Et en fait, ce qu'il y a derrière ce rien, c'est je n'assume pas ce que je suis en train de faire. Je ne donne pas de valeur à ce que je suis en train de faire. Ce qui est totalement dommage. Ce n'est pas du tout la même chose. Dans ces espaces de rien, il y a le tout. En fait, dans ces espaces de vide, on peut appeler le plein. Quand tu restes dans un espace de rien, extérieurement, souvent c'est le rien extérieur, parce que ce qu'on qualifie de rien, c'est je ne suis pas en train de faire quelque chose. Et pourtant, à l'intérieur, on est en train d'être quelque chose. Quand tu ouvres ces espaces, ton intuition, ta créativité se déploie parce qu'elles ont enfin cet espace pour s'exprimer. Ton inconscient va s'exprimer parce qu'il ne peut pas le faire au quotidien d'habitude. Tu es occupé à faire des tâches, à réaliser des choses, à être en action, ce qui est normal et logique. On n'est pas fait non plus pour être totalement dans le rien, j'y reviendrai après. Mais en fait, on a aussi besoin de cet espace d'écoute extérieur ou intérieur. Et donc cet espace de vide contient le tout, dans le sens où cet espace de rien s'y donne la possibilité de tout faire. Et ce que l'on rencontre comme situation aujourd'hui, c'est qu'on ne s'autorise pas à ces espaces de rien. On ne s'autorise pas à s'asseoir et à regarder par la fenêtre. On ne s'autorise pas à écouter un morceau de musique sans ne rien faire d'autre. On a du mal à s'autoriser à lire un poème, et puis à juste poser le livre et à contempler ce qui a été lu. Prendre le plaisir de laisser chaque mot s'égrener comme une paire. Alors que lorsqu'on le fait, après on sent bien qu'il y a un espace qui nous a inspiré, qui nous a nourri, et qui l'infuse et va donner lieu à quelque chose d'autre. Ne rien faire, c'est déjà faire quelque chose. C'est planter une graine vers quelque chose qui va fleurir, ou pas. Des fois, c'est aussi se nourrir sur l'instant de quelque chose qui n'a pas de lien direct avec notre quotidien, mais qui plus tard va faire écho. Parce que notre intuition, elle sait où aller et où se rendre. Et puis il faut noter aussi qu'il vaut mieux parfois des espaces de rien que des espaces d'automatisme. Il vaut mieux être là, en assise, déguster son thé préféré, observer peut-être un pendentif que l'on aime beaucoup, observer son enfant jouer et ne rien faire d'autre. plutôt que de faire des mouvements automatiques. L'autre jour, j'étais en compagnie de ma fille, elle était en train de jouer, et en fait, elle demandait juste à ce que je sois avec elle et que je joue avec elle. Mais il y a eu cet automatisme de ne pas faire le ménage, ranger le salon. Et donc au lieu de passer ce temps avec elle à jouer, à construire cette relation, pendant un moment, je me suis vue en train de ranger, de ranger, de ranger, de ranger. Et finalement, au bout d'un moment, j'ai eu cette prise de conscience de me dire mais non, mais Engel, tu veux passer du temps avec ta fille. cette boîte peut être rangée plus tard, ce magazine peut être trié plus tard. Et je me suis assise avec elle et je l'ai juste observée. Et elle voulait juste que je sois là. Et elle me racontait ses histoires avec ses jeux. Et j'étais émerveillée en fait et ça m'a nourrie. Ça m'a nourrie parce qu'elle est dans la simplicité encore aujourd'hui. Elle est dans la naïveté, elle est dans l'imaginaire à fond. Et moi j'étais là et je pouvais être spectatrice et accueillir ça et être en honneur de cela. Donc ne rien faire, c'est déjà faire quelque chose. Tu vois, je le répétais beaucoup dans cet épisode mais... C'est aussi parce que par la répétition, on apprend. Contrairement à ce qu'on pense, parfois on fuit la répétition. Ça sera un autre sujet de podcast, je pense. De rien faire, c'est déjà faire quelque chose. Et donc dans cet automatisme, en fait, il y a souvent le c'est comme ça ou il faut que ou je dois Alors que si tu notes bien dans ces espaces de vide, c'est j'ai envie j'ai besoin je vibre pour j'écoute je suis Et encore une fois, mon propos, comme je l'ai introduit un petit peu au début, c'est pas de dire il faudrait qu'on soit tout le temps dans des espaces de rien parce qu'être constamment dans un espace de rien, c'est ne pas amener ce qui nous a nourris aussi dans la matière. C'est trouver une harmonie entre ces temps de vide, ces temps d'écoute, ces temps d'observation, de sentir et de ressentir avec les temps d'action, les temps de mouvement, les temps où on est en interaction aussi avec l'autre, pour que les uns se nourrissent des autres. Et c'est important dans ton quotidien que tu prévois ces temps-là. prévois ces temps, ça peut être encore une fois 2-5 minutes, on va en parler juste après ça peut être 30 minutes si tu as le temps, 1 heure si tu y réfléchis bien lorsque tu viens pratiquer une session de yoga avec moi souvent, tu recherches un temps de rien tu cherches à être guidé dans un espace où tu vas ressentir ton corps où tu vas peut-être être challengé sur certains concepts tu crées un rituel où tous les jeudis à 18h30 tu es sur ton tapis pour pratiquer le vinyasa avec moi, parce que ce rituel là Contribue à ce temps de rien, tu l'as ritualisé, tu l'as ancré dans tes habitudes. et tu notes peut-être qu'après cette pratique, ton mental, ton intuition interagissent différemment. Ils se nourrissent l'un l'autre. Au lieu peut-être que le mental prenne le dessus, que les émotions prennent le dessus sur ton corps, d'un seul coup, tout retrouve une harmonie, un équilibre. Ton corps parle à tes émotions qui, d'un seul coup, se synchronisent, s'harmonisent, et ton intuition donne des idées à ton mental qui va les mettre dans la matière, qui va dire Mais oui, mais cette idée est géniale ! Allons-y ! Je vais mettre ça en place, je vais faire ces démarches-là pour mettre ça dans la matière. Et là, on est dans l'harmonie. Bien souvent, on a peur de cet état de rien, comme si d'un seul coup, cet état pouvait nous absorber totalement et qu'on oublierait totalement de se lever, de marcher, d'aller vers les gens que l'on aime, d'aller mener son activité, alors que ce dont il est question, c'est bien de trouver un équilibre, une harmonie entre les deux, qui ne va pas toujours être la même. Parfois, on est dans des moments très, très actifs, on est dans des moments de faire d'action, et puis parfois on est dans des moments plus dans le ressenti moi en ce moment par exemple je traverse un moment d'être et de ressenti et d'observation intérieure très fort parce que j'ai des décisions très importantes à prendre et que c'est important pour moi de partir du corps et non pas de la tête pour le faire. Donc j'ai beaucoup d'espaces de rien en ce moment, qui est aussi un challenge parce que ces espaces de rien, sur le coup, à cet instant, ne sont pas rentables. Ces espaces de rien, à cet instant, ne sont pas quantifiables. Ces espaces de rien ne donnent pas forcément quelque chose à mon foyer. Mais moi, je sens qu'à cette étape-là de ma vie, j'en ai besoin. J'ai besoin de m'arrêter, j'ai besoin d'écouter énormément. Moi, les autres, j'ai besoin de faire d'autres choses que ce que j'ai fait jusqu'à maintenant pour nourrir mon intuition et ma créativité. Donc on n'est jamais toujours dans l'un ou dans l'autre. En fait, on navigue. On navigue de cet état de rien qui est faire quelque chose. Et là, peut-être que tu comprends la subtilité de cette phrase. Ne rien faire, c'est déjà faire quelque chose. comme pour assurer le mental. Mais oui, regarde bien. Là, je suis posée dans mon fauteuil, en train de boire un thé, les yeux fermés, de déguster la sensation de ce thé qui coule dans ma gorge, ce goût que j'aime tant. Mais on est en train de faire quelque chose, rassure-toi. Je suis en train de me nourrir, je suis en train de ressentir. J'espère que cette petite bulle de sagesse t'a inspiré. Maintenant, on va passer à un sujet encore plus intéressant. Mais comment ? Comment ne rien faire, Angel ? Le process de rien. Le process de ne rien faire. Le process d'être. Ce que je vais te conseiller, en fait, pour ne rien faire, déjà, c'est de choisir soit un espace dans lequel tu es sécurisé, chez toi, par exemple, une pièce que tu aimes particulièrement, un fauteuil que tu aimes dans une pièce que tu aimes particulièrement, ton jardin, soit un espace dans lequel tu te sens bien, au bord de l'eau, en forêt, le dos contre un arbre que tu aimes, peut-être dans un espace inspirant aussi, dans un musée, devant une église ou dans une église, dans un lieu de culte, des espaces qui t'inspirent. Je t'invite à te poser dans cet espace. Peut-être tu prends avec toi une tasse de thé, une gourde d'eau que tu aimes particulièrement, Peut-être que tu prends aussi avec toi un journal pour pouvoir écrire derrière ce qui va remonter les bulles de sagesse qui vont monter de cet espace de rien. Mais surtout, tu vas t'assurer qu'il n'y ait pas d'écran, qu'il n'y ait pas de diversion. Cet espace de rien, il va t'apporter si tu es en conscience de ce rien, si tu t'autorises à ressentir et à traverser ce rien. Si tu fuis en scrollant sur ton téléphone, en envoyant des SMS, en vérifiant une information, en mettant une émission en tâche de fond sur ta télé, tu es déjà en train de fuir l'espace de rien. C'est-à-dire que ton mental a trouvé une encre d'un espace qu'il connaît et qui va lui permettre de fuir cet espace inconfortable de rien. Non, moi je t'invite à laisser tous ces écrans dans la voiture, dans ton sac, en mode silencieux pour ne pas sentir vibrer le téléphone, pour ne pas qu'il y ait de sonnerie. Vraiment à tout laisser, tout ce qui est écran. Et puis tu peux peut-être aussi prendre un instrument de musique avec toi, un recueil de poèmes que tu aimes, un livre dont tu aimes lire des passages. Des fois j'aime bien faire, je crois que ça s'appelle la bibliomancie, mais c'est pas que ça, c'est ouvrir un livre à une page au hasard et lire le paragraphe qui est sous mes yeux. et être dans cet espace de rien, d'accueil en fait, de pouvoir accueillir chaque mot, de pouvoir accueillir le son de ton instrument, sa vibration dans tes mains, d'être totalement présente et présente à ce que tu fais, et vraiment d'être en état de méditation. La méditation c'est tourner son attention vers quelque chose de particulier. Encore une fois, souvent on va nous dire, méditer c'est ne rien faire, c'est super, apprenez à ne rien faire en méditant, mais pas du tout. Si tu as déjà médité, tu sais que c'est parfois complexe de méditer. Ça demande à faire un effort, ça demande à s'asseoir, ça demande à revenir constamment au souffle, ça demande à revenir aux sensations. Et donc tu peux aussi méditer avec ces objets-là, méditer sur un poème, chaque mot. les phrases, ce que ça réveille en toi. Méditer, encore une fois, sur la vibration d'un instrument, c'est magique. Quand tu as l'instrument dans la main ou contre toi, c'est absolument merveilleux. Je sais qu'avec le tempura, par exemple, pouvoir sentir l'instrument vibrer là, dans mon corps, il y a quelque chose qui se délie aussi par la vibration, comme s'il y avait des nœuds qui se défaient. Et maintenant, ce que je t'invite à faire, c'est de visualiser, si tu écoutes cet épisode ou si tu le regardes sur YouTube, de visualiser cet espace dans un premier temps, ce dont tu aurais besoin pour être juste en méditation. Ce que tu peux faire pour y aller. Est-ce que c'est de tout laisser, des écrans dans ta voiture ? Qu'est-ce que tu aimerais amener ? Est-ce que c'est un jus de fruits, un thé ? Et de faire cet acte envers toi-même, ce rituel d'aller dans cet espace et d'y rester le temps que tu peux dans un premier temps. Ne te dis pas je vais y aller, je vais y rester une heure. Si c'est un espace qui est facile d'accès chez toi ou en bas de ton travail, tu peux te dire déjà tiens je vais y rester 5, 10, 15 minutes et voir ce qui se passe. Et tu vas voir qu'en faisant ça tous les jours, 5 minutes, tu vas ne plus pouvoir t'en passer. Quand je travaillais à Paris, tous les midis j'allais marcher. À un moment, dans ma vie professionnelle, j'avais besoin d'aller marcher tous les midis. Donc je prenais quelque chose à manger, que je mangeais avant en général, j'allais prendre l'air et j'allais marcher. Soit dans un square, soit en bord de scène, j'allais marcher. Dans un endroit que j'aimais, j'allais voir une boutique que j'aimais bien, avec des beaux objets. Mais vraiment, trouve ce qui peut pour toi être très naturel, très spontané pour faire ce rien. Pour résumer mon process de rien, va dans un espace qui est sécurisant pour toi, qui est inspirant, dans lequel tu te sens bien. Prends avec toi peut-être une boisson ou un carré de chocolat ou un gâteau que tu aimes bien manger pour passer par le goût, pour être vraiment dans cet instant présent. Quels sont les goûts dans ma bouche, sur ma langue, dans ma gorge, quelle est la température de ce que je déguste ? Assure-toi de n'avoir aucun écran à proximité, d'être pleinement présent et présent pour ce rien. et peut-être amène un support de rien. Qu'est-ce qui t'amène en méditation ? Un instrument ? Un texte ? Un coquillage à regarder ? Le bruit de la mer ? Trouve un objet d'attention qui te permet de rentrer en méditation facilement. Et fais ça 2, 5, 10, 15 minutes tous les jours. Et je te jure qu'après tu ne pourras plus t'en passer. Je te le promets, tu ne vas plus pouvoir te passer de ces instants de rien. Et un instant de rien, ça peut aussi être, je me rappelle dans les transports à Paris, souvent j'avais des écouteurs par rapport à mon fonctionnement, j'avais besoin d'avoir des écouteurs dans les oreilles pour m'isoler. Mais parfois j'éteignais la musique quand je voyais que c'était à peu près calme, dans le métro ou le bus, j'enlevais les écouteurs. Et j'écoutais les sons, j'observais par la fenêtre vraiment ce qui se passait, j'étais présente. Et parfois ça permettait de sourire aux voisins ou à la voisine, d'échanger quelques mots, de faire connaissance avec des personnes incroyables. Donc vraiment, donne-toi ces rendez-vous, parce qu'ils sont exceptionnels. Ne rien faire, c'est déjà faire quelque chose. Dans le rien réside le tout. Rappelle-toi que le vide appelle le plein. Tu seras pleinement nourri. Donc installe-toi dans ces espaces, apprécie ces moments que tu t'offres et partage-moi en commentaire ou en message direct quels sont tes instants de rien. Merci infiniment pour ton écoute. Je le sais, le temps est précieux et ça me touche que tu sois là. J'espère que cet épisode t'invite à ne rien faire. Et toi, tu retiens quoi de cet épisode ? Dis-moi tout en commentaire ou en message privé sur Instagram. Je lis tous mes messages. Si tu as aimé cet épisode, je t'invite à me laisser 5 étoiles et ou un mot doux sur ta plateforme d'écoute préférée ou sur YouTube. Et pour savoir comment faire, je t'ai mis un tuto dans le descriptif de l'épisode. On se retrouve le jeudi 20 juin. Pour ne rien faire, on se rend compte porté par une pratique des Yin Yoga. A bientôt !

Chapters

  • Introduction

    00:00

  • C'est quoi "rien" ?

    04:15

  • Les espaces de rien

    05:16

  • Etre plutôt que faire

    06:51

  • La peur du rien

    10:10

  • Ne rien faire c'est déjà faire quelque chose

    11:21

  • Comment rien faire ?

    11:51

  • Conclusion

    17:38

Description

Dans l’épisode 13 du podcast “Tout est déjà là”, j’aborde une sujet qui ne laisse pas indifférent : le rien. Je t’explique une de mes phrase fétiche dans ma transmission : “Ne rien faire, c’st déjà faire quelque chose”, pourquoi tu dois laisser des espaces de rien et surtout comment…

Si…
… tu hésites encore à lever le pied régulièrement dans ton quotidien,

… tu ralentis régulièrement et que tu veux en savoir plus sur ce que ces espaces peuvent t’apporter,

… ou encore si tu vis à fond et que tu glorifies l’action et le faire au détriment de l’observation et de l’être,

Cet épisode est pour toi !


Et reste bien jusqu’à la fin, je te donne mon process simple pour ne rien faire.

Efficacité garantie !


Belle écoute,

Anne-Gaëlle 🪷


Liens de l'épisode :

----------

En attendant de se retrouver le 1er et 3ème jeudi de chaque mois, je t'invite à t'abonner au podcast et à laisser 5 étoiles et un mot doux sur ta plateforme d'écoute préférée 💌 Pour savoir comment laisser un avis, je t’ai préparé un petit tuto juste ici.

Si tu souhaites me partager tes réflexions suite à l’épisode du jour ou me faire part d’un sujet que tu aimerais que j’aborde, retrouve-moi sur mon compte Instagram : https://www.instagram.com/annegaelleguillot/
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Crédits :

Direction Artistique et photo de la cover : Studio Eucalyptus (@studio_eucalyptus)
Montage et mixage : Anne-Gaëlle Guillot (@annegaelleguillot)
Musique : Beauty Ambient - Ivymusic [Pixabay]


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour, dans l'épisode d'aujourd'hui, je parle d'un sujet qui peut encore fâcher de nos jours. Pourquoi ne rien faire, c'est faire quelque chose. Alors si toi aussi, tu sens que dans l'être, il y a tout un univers à explorer, ou si tu ne sais pas de quoi je parle, mais que ta curiosité a été un peu attisée, ces quelques minutes vont forcément t'inspirer. Et reste bien jusqu'à la fin de l'épisode, je te partage ma méthode pour ne rien faire. On se retrouve juste après l'introduction. Bienvenue sur Tout est déjà là, le podcast qui accompagne ton éveil et te donne des clés pour une vie plus consciente. Je suis ton hôte, Anne-Gaëlle Guillot, guide de yoga depuis plus de dix ans mais aussi tisseuse et tarologue depuis bien plus longtemps. Ce podcast, je l'ai imaginé tel que j'aurais aimé le rencontrer lorsque j'ai initié mon cheminement vers ma spiritualité il y a plus de vingt ans. Dans ce podcast, tu découvriras mes partages d'expérience, mes questionnements, des épisodes de pratiques, mais aussi des interviews de personnes inspirantes qui ont un jour croisé ma route. Mon intention est de te guider et de t'offrir des pistes de réflexion et d'action pour t'aider toi aussi à te reconnecter à ton pouvoir personnel, car tout est déjà en toi. Je t'invite dès maintenant à t'abonner au podcast pour ne pas manquer les prochains épisodes, et je te retrouve tout de suite pour l'épisode du jour. Bonjour et bienvenue dans l'épisode 13 du podcast Tout est déjà là. Aujourd'hui on va parler d'un des sujets qui me passionne. Ne rien faire. Avant, j'aimerais ouvrir une parenthèse. Si mon podcast te plaît, s'il y a des épisodes qui t'ont porté en particulier, n'hésite pas à me laisser des commentaires sur YouTube, sur Apple, sur Spotify, sur Instagram, pour m'aider à gagner en visibilité et donc à avoir plus d'auditeurs et surtout pour rencontrer plus de personnes sur mon cheminement qui soient inspirantes, inspirées, dans le même milieu que moi. Laisse-moi des petits pouces en l'air sur YouTube, une pluie d'étoiles sur Spotify et sur Apple Podcasts. Je te remercie vraiment du fond du cœur. Ça m'aidera. vraiment apporter ce podcast et surtout ça m'aide à savoir ce qui vibre pour toi. Je referme cette petite parenthèse et j'en reviens à mon sujet, ne rien faire, ne rien faire. Alors si tu hésites encore à lever le pied régulièrement dans ton quotidien, que tu sens que tu as besoin d'espaces de rien mais que tu n'arrives pas à les mettre en place dans ta journée, si tu ralentis et que tu aimerais en savoir plus sur ces espaces de rien, qu'est-ce qu'ils t'apportent, qu'est-ce qu'ils nourrissent en toi ? ou si tu fais encore la promotion du faire sur l'être, de l'action sur l'observation, n'hésite pas à écouter ces quelques minutes de podcast, elles pourraient bien t'inspirer à voir les choses un peu différemment. C'était Mimabit depuis 2014, où j'ai commencé vraiment à transmettre et à guider des sessions de yoga de façon beaucoup plus régulière, de façon beaucoup plus intensive, dans des retraites, dans des studios, dans des entreprises. Si tu as déjà écouté mon épisode 1 du podcast, sinon je t'invite à le faire, parce que j'y parle de mon parcours, tu sais que je viens d'un milieu qui était plutôt dans la promotion de l'action, du faire, de la réussite, basée sur une grille de chiffres, en transmettant le yoga, mais surtout en guidant de plus en plus de sessions de Yin Yoga. J'ai été frappée au fil des discussions avec les pratiquantes et les pratiquants à quel point ces espaces de vide, ces espaces de rien étaient connotés de façon négative. Et petit à petit, à force d'entendre que ne rien faire c'était inutile, c'était du vide, c'était rien, à force d'entendre cette phrase, il y en a une autre qui m'est venue et que j'ai beaucoup répétée en cours. Donc si tu pratiques avec moi depuis quelque temps, tu l'as entendu depuis cette période-là, 2014-2015. Ne rien faire, c'est déjà faire quelque chose. Acceptons. que ne rien faire, c'est déjà faire quelque chose. Et donc aujourd'hui, j'ai voulu t'en parler dans ce podcast parce qu'on est dans la glorification encore aujourd'hui de l'action. On est dans la glorification du faire, de la possession et non plus dans l'observation, dans l'être, dans l'écoute. Et je trouvais ça intéressant d'ouvrir une petite bulle après cette interview qu'on a fait avec Coralie dans l'épisode 12. On a parlé du wu-wei, du non-agir, de l'amour, du shiatsu, avec le fait de ressentir le corps plutôt que de rechercher quelque chose, avec une spiritualité incarnée au quotidien et non pas dans la recherche encore une fois. J'ai eu envie de faire cette petite bulle autour de ne rien faire, c'est déjà faire quelque chose. Alors déjà, qu'est-ce que c'est rien ? Rien, souvent, c'est faux. Je m'explique, en fait, sur une situation donnée, quantifiable, matérielle, rien, c'est une situation et c'est nommé. Pour moi, c'est juste. Par exemple, je n'ai rien planté dans mon potager au printemps. Si tu vas à mon potager aujourd'hui, tu verras que de ma main, rien n'a été planté. Je précise de ma main parce qu'il y a apparemment d'autres petits animaux qui ont décidé de planter des choses dans mon potager, ce qui me met en joie. Mais souvent, en fait, ce mot rien le rien auquel je fais référence quand je dis ne rien faire c'est déjà faire quelque chose. Il répond à cette question, on vient vous voir, on vous dit Ah, qu'est-ce que tu fais ? Qu'est-ce que tu es en train de faire ? Et là, on dit Rien, rien, rien, rien d'intéressant, rien. Alors qu'en fait, derrière ce rien il y a quelque chose. On est en train de lire un poème, feuilleter un magazine, regarder par la fenêtre une situation qui se passe devant notre fenêtre, en train de scroller sur YouTube ou Instagram. Et en fait, ce qu'il y a derrière ce rien, c'est je n'assume pas ce que je suis en train de faire. Je ne donne pas de valeur à ce que je suis en train de faire. Ce qui est totalement dommage. Ce n'est pas du tout la même chose. Dans ces espaces de rien, il y a le tout. En fait, dans ces espaces de vide, on peut appeler le plein. Quand tu restes dans un espace de rien, extérieurement, souvent c'est le rien extérieur, parce que ce qu'on qualifie de rien, c'est je ne suis pas en train de faire quelque chose. Et pourtant, à l'intérieur, on est en train d'être quelque chose. Quand tu ouvres ces espaces, ton intuition, ta créativité se déploie parce qu'elles ont enfin cet espace pour s'exprimer. Ton inconscient va s'exprimer parce qu'il ne peut pas le faire au quotidien d'habitude. Tu es occupé à faire des tâches, à réaliser des choses, à être en action, ce qui est normal et logique. On n'est pas fait non plus pour être totalement dans le rien, j'y reviendrai après. Mais en fait, on a aussi besoin de cet espace d'écoute extérieur ou intérieur. Et donc cet espace de vide contient le tout, dans le sens où cet espace de rien s'y donne la possibilité de tout faire. Et ce que l'on rencontre comme situation aujourd'hui, c'est qu'on ne s'autorise pas à ces espaces de rien. On ne s'autorise pas à s'asseoir et à regarder par la fenêtre. On ne s'autorise pas à écouter un morceau de musique sans ne rien faire d'autre. On a du mal à s'autoriser à lire un poème, et puis à juste poser le livre et à contempler ce qui a été lu. Prendre le plaisir de laisser chaque mot s'égrener comme une paire. Alors que lorsqu'on le fait, après on sent bien qu'il y a un espace qui nous a inspiré, qui nous a nourri, et qui l'infuse et va donner lieu à quelque chose d'autre. Ne rien faire, c'est déjà faire quelque chose. C'est planter une graine vers quelque chose qui va fleurir, ou pas. Des fois, c'est aussi se nourrir sur l'instant de quelque chose qui n'a pas de lien direct avec notre quotidien, mais qui plus tard va faire écho. Parce que notre intuition, elle sait où aller et où se rendre. Et puis il faut noter aussi qu'il vaut mieux parfois des espaces de rien que des espaces d'automatisme. Il vaut mieux être là, en assise, déguster son thé préféré, observer peut-être un pendentif que l'on aime beaucoup, observer son enfant jouer et ne rien faire d'autre. plutôt que de faire des mouvements automatiques. L'autre jour, j'étais en compagnie de ma fille, elle était en train de jouer, et en fait, elle demandait juste à ce que je sois avec elle et que je joue avec elle. Mais il y a eu cet automatisme de ne pas faire le ménage, ranger le salon. Et donc au lieu de passer ce temps avec elle à jouer, à construire cette relation, pendant un moment, je me suis vue en train de ranger, de ranger, de ranger, de ranger. Et finalement, au bout d'un moment, j'ai eu cette prise de conscience de me dire mais non, mais Engel, tu veux passer du temps avec ta fille. cette boîte peut être rangée plus tard, ce magazine peut être trié plus tard. Et je me suis assise avec elle et je l'ai juste observée. Et elle voulait juste que je sois là. Et elle me racontait ses histoires avec ses jeux. Et j'étais émerveillée en fait et ça m'a nourrie. Ça m'a nourrie parce qu'elle est dans la simplicité encore aujourd'hui. Elle est dans la naïveté, elle est dans l'imaginaire à fond. Et moi j'étais là et je pouvais être spectatrice et accueillir ça et être en honneur de cela. Donc ne rien faire, c'est déjà faire quelque chose. Tu vois, je le répétais beaucoup dans cet épisode mais... C'est aussi parce que par la répétition, on apprend. Contrairement à ce qu'on pense, parfois on fuit la répétition. Ça sera un autre sujet de podcast, je pense. De rien faire, c'est déjà faire quelque chose. Et donc dans cet automatisme, en fait, il y a souvent le c'est comme ça ou il faut que ou je dois Alors que si tu notes bien dans ces espaces de vide, c'est j'ai envie j'ai besoin je vibre pour j'écoute je suis Et encore une fois, mon propos, comme je l'ai introduit un petit peu au début, c'est pas de dire il faudrait qu'on soit tout le temps dans des espaces de rien parce qu'être constamment dans un espace de rien, c'est ne pas amener ce qui nous a nourris aussi dans la matière. C'est trouver une harmonie entre ces temps de vide, ces temps d'écoute, ces temps d'observation, de sentir et de ressentir avec les temps d'action, les temps de mouvement, les temps où on est en interaction aussi avec l'autre, pour que les uns se nourrissent des autres. Et c'est important dans ton quotidien que tu prévois ces temps-là. prévois ces temps, ça peut être encore une fois 2-5 minutes, on va en parler juste après ça peut être 30 minutes si tu as le temps, 1 heure si tu y réfléchis bien lorsque tu viens pratiquer une session de yoga avec moi souvent, tu recherches un temps de rien tu cherches à être guidé dans un espace où tu vas ressentir ton corps où tu vas peut-être être challengé sur certains concepts tu crées un rituel où tous les jeudis à 18h30 tu es sur ton tapis pour pratiquer le vinyasa avec moi, parce que ce rituel là Contribue à ce temps de rien, tu l'as ritualisé, tu l'as ancré dans tes habitudes. et tu notes peut-être qu'après cette pratique, ton mental, ton intuition interagissent différemment. Ils se nourrissent l'un l'autre. Au lieu peut-être que le mental prenne le dessus, que les émotions prennent le dessus sur ton corps, d'un seul coup, tout retrouve une harmonie, un équilibre. Ton corps parle à tes émotions qui, d'un seul coup, se synchronisent, s'harmonisent, et ton intuition donne des idées à ton mental qui va les mettre dans la matière, qui va dire Mais oui, mais cette idée est géniale ! Allons-y ! Je vais mettre ça en place, je vais faire ces démarches-là pour mettre ça dans la matière. Et là, on est dans l'harmonie. Bien souvent, on a peur de cet état de rien, comme si d'un seul coup, cet état pouvait nous absorber totalement et qu'on oublierait totalement de se lever, de marcher, d'aller vers les gens que l'on aime, d'aller mener son activité, alors que ce dont il est question, c'est bien de trouver un équilibre, une harmonie entre les deux, qui ne va pas toujours être la même. Parfois, on est dans des moments très, très actifs, on est dans des moments de faire d'action, et puis parfois on est dans des moments plus dans le ressenti moi en ce moment par exemple je traverse un moment d'être et de ressenti et d'observation intérieure très fort parce que j'ai des décisions très importantes à prendre et que c'est important pour moi de partir du corps et non pas de la tête pour le faire. Donc j'ai beaucoup d'espaces de rien en ce moment, qui est aussi un challenge parce que ces espaces de rien, sur le coup, à cet instant, ne sont pas rentables. Ces espaces de rien, à cet instant, ne sont pas quantifiables. Ces espaces de rien ne donnent pas forcément quelque chose à mon foyer. Mais moi, je sens qu'à cette étape-là de ma vie, j'en ai besoin. J'ai besoin de m'arrêter, j'ai besoin d'écouter énormément. Moi, les autres, j'ai besoin de faire d'autres choses que ce que j'ai fait jusqu'à maintenant pour nourrir mon intuition et ma créativité. Donc on n'est jamais toujours dans l'un ou dans l'autre. En fait, on navigue. On navigue de cet état de rien qui est faire quelque chose. Et là, peut-être que tu comprends la subtilité de cette phrase. Ne rien faire, c'est déjà faire quelque chose. comme pour assurer le mental. Mais oui, regarde bien. Là, je suis posée dans mon fauteuil, en train de boire un thé, les yeux fermés, de déguster la sensation de ce thé qui coule dans ma gorge, ce goût que j'aime tant. Mais on est en train de faire quelque chose, rassure-toi. Je suis en train de me nourrir, je suis en train de ressentir. J'espère que cette petite bulle de sagesse t'a inspiré. Maintenant, on va passer à un sujet encore plus intéressant. Mais comment ? Comment ne rien faire, Angel ? Le process de rien. Le process de ne rien faire. Le process d'être. Ce que je vais te conseiller, en fait, pour ne rien faire, déjà, c'est de choisir soit un espace dans lequel tu es sécurisé, chez toi, par exemple, une pièce que tu aimes particulièrement, un fauteuil que tu aimes dans une pièce que tu aimes particulièrement, ton jardin, soit un espace dans lequel tu te sens bien, au bord de l'eau, en forêt, le dos contre un arbre que tu aimes, peut-être dans un espace inspirant aussi, dans un musée, devant une église ou dans une église, dans un lieu de culte, des espaces qui t'inspirent. Je t'invite à te poser dans cet espace. Peut-être tu prends avec toi une tasse de thé, une gourde d'eau que tu aimes particulièrement, Peut-être que tu prends aussi avec toi un journal pour pouvoir écrire derrière ce qui va remonter les bulles de sagesse qui vont monter de cet espace de rien. Mais surtout, tu vas t'assurer qu'il n'y ait pas d'écran, qu'il n'y ait pas de diversion. Cet espace de rien, il va t'apporter si tu es en conscience de ce rien, si tu t'autorises à ressentir et à traverser ce rien. Si tu fuis en scrollant sur ton téléphone, en envoyant des SMS, en vérifiant une information, en mettant une émission en tâche de fond sur ta télé, tu es déjà en train de fuir l'espace de rien. C'est-à-dire que ton mental a trouvé une encre d'un espace qu'il connaît et qui va lui permettre de fuir cet espace inconfortable de rien. Non, moi je t'invite à laisser tous ces écrans dans la voiture, dans ton sac, en mode silencieux pour ne pas sentir vibrer le téléphone, pour ne pas qu'il y ait de sonnerie. Vraiment à tout laisser, tout ce qui est écran. Et puis tu peux peut-être aussi prendre un instrument de musique avec toi, un recueil de poèmes que tu aimes, un livre dont tu aimes lire des passages. Des fois j'aime bien faire, je crois que ça s'appelle la bibliomancie, mais c'est pas que ça, c'est ouvrir un livre à une page au hasard et lire le paragraphe qui est sous mes yeux. et être dans cet espace de rien, d'accueil en fait, de pouvoir accueillir chaque mot, de pouvoir accueillir le son de ton instrument, sa vibration dans tes mains, d'être totalement présente et présente à ce que tu fais, et vraiment d'être en état de méditation. La méditation c'est tourner son attention vers quelque chose de particulier. Encore une fois, souvent on va nous dire, méditer c'est ne rien faire, c'est super, apprenez à ne rien faire en méditant, mais pas du tout. Si tu as déjà médité, tu sais que c'est parfois complexe de méditer. Ça demande à faire un effort, ça demande à s'asseoir, ça demande à revenir constamment au souffle, ça demande à revenir aux sensations. Et donc tu peux aussi méditer avec ces objets-là, méditer sur un poème, chaque mot. les phrases, ce que ça réveille en toi. Méditer, encore une fois, sur la vibration d'un instrument, c'est magique. Quand tu as l'instrument dans la main ou contre toi, c'est absolument merveilleux. Je sais qu'avec le tempura, par exemple, pouvoir sentir l'instrument vibrer là, dans mon corps, il y a quelque chose qui se délie aussi par la vibration, comme s'il y avait des nœuds qui se défaient. Et maintenant, ce que je t'invite à faire, c'est de visualiser, si tu écoutes cet épisode ou si tu le regardes sur YouTube, de visualiser cet espace dans un premier temps, ce dont tu aurais besoin pour être juste en méditation. Ce que tu peux faire pour y aller. Est-ce que c'est de tout laisser, des écrans dans ta voiture ? Qu'est-ce que tu aimerais amener ? Est-ce que c'est un jus de fruits, un thé ? Et de faire cet acte envers toi-même, ce rituel d'aller dans cet espace et d'y rester le temps que tu peux dans un premier temps. Ne te dis pas je vais y aller, je vais y rester une heure. Si c'est un espace qui est facile d'accès chez toi ou en bas de ton travail, tu peux te dire déjà tiens je vais y rester 5, 10, 15 minutes et voir ce qui se passe. Et tu vas voir qu'en faisant ça tous les jours, 5 minutes, tu vas ne plus pouvoir t'en passer. Quand je travaillais à Paris, tous les midis j'allais marcher. À un moment, dans ma vie professionnelle, j'avais besoin d'aller marcher tous les midis. Donc je prenais quelque chose à manger, que je mangeais avant en général, j'allais prendre l'air et j'allais marcher. Soit dans un square, soit en bord de scène, j'allais marcher. Dans un endroit que j'aimais, j'allais voir une boutique que j'aimais bien, avec des beaux objets. Mais vraiment, trouve ce qui peut pour toi être très naturel, très spontané pour faire ce rien. Pour résumer mon process de rien, va dans un espace qui est sécurisant pour toi, qui est inspirant, dans lequel tu te sens bien. Prends avec toi peut-être une boisson ou un carré de chocolat ou un gâteau que tu aimes bien manger pour passer par le goût, pour être vraiment dans cet instant présent. Quels sont les goûts dans ma bouche, sur ma langue, dans ma gorge, quelle est la température de ce que je déguste ? Assure-toi de n'avoir aucun écran à proximité, d'être pleinement présent et présent pour ce rien. et peut-être amène un support de rien. Qu'est-ce qui t'amène en méditation ? Un instrument ? Un texte ? Un coquillage à regarder ? Le bruit de la mer ? Trouve un objet d'attention qui te permet de rentrer en méditation facilement. Et fais ça 2, 5, 10, 15 minutes tous les jours. Et je te jure qu'après tu ne pourras plus t'en passer. Je te le promets, tu ne vas plus pouvoir te passer de ces instants de rien. Et un instant de rien, ça peut aussi être, je me rappelle dans les transports à Paris, souvent j'avais des écouteurs par rapport à mon fonctionnement, j'avais besoin d'avoir des écouteurs dans les oreilles pour m'isoler. Mais parfois j'éteignais la musique quand je voyais que c'était à peu près calme, dans le métro ou le bus, j'enlevais les écouteurs. Et j'écoutais les sons, j'observais par la fenêtre vraiment ce qui se passait, j'étais présente. Et parfois ça permettait de sourire aux voisins ou à la voisine, d'échanger quelques mots, de faire connaissance avec des personnes incroyables. Donc vraiment, donne-toi ces rendez-vous, parce qu'ils sont exceptionnels. Ne rien faire, c'est déjà faire quelque chose. Dans le rien réside le tout. Rappelle-toi que le vide appelle le plein. Tu seras pleinement nourri. Donc installe-toi dans ces espaces, apprécie ces moments que tu t'offres et partage-moi en commentaire ou en message direct quels sont tes instants de rien. Merci infiniment pour ton écoute. Je le sais, le temps est précieux et ça me touche que tu sois là. J'espère que cet épisode t'invite à ne rien faire. Et toi, tu retiens quoi de cet épisode ? Dis-moi tout en commentaire ou en message privé sur Instagram. Je lis tous mes messages. Si tu as aimé cet épisode, je t'invite à me laisser 5 étoiles et ou un mot doux sur ta plateforme d'écoute préférée ou sur YouTube. Et pour savoir comment faire, je t'ai mis un tuto dans le descriptif de l'épisode. On se retrouve le jeudi 20 juin. Pour ne rien faire, on se rend compte porté par une pratique des Yin Yoga. A bientôt !

Chapters

  • Introduction

    00:00

  • C'est quoi "rien" ?

    04:15

  • Les espaces de rien

    05:16

  • Etre plutôt que faire

    06:51

  • La peur du rien

    10:10

  • Ne rien faire c'est déjà faire quelque chose

    11:21

  • Comment rien faire ?

    11:51

  • Conclusion

    17:38

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Description

Dans l’épisode 13 du podcast “Tout est déjà là”, j’aborde une sujet qui ne laisse pas indifférent : le rien. Je t’explique une de mes phrase fétiche dans ma transmission : “Ne rien faire, c’st déjà faire quelque chose”, pourquoi tu dois laisser des espaces de rien et surtout comment…

Si…
… tu hésites encore à lever le pied régulièrement dans ton quotidien,

… tu ralentis régulièrement et que tu veux en savoir plus sur ce que ces espaces peuvent t’apporter,

… ou encore si tu vis à fond et que tu glorifies l’action et le faire au détriment de l’observation et de l’être,

Cet épisode est pour toi !


Et reste bien jusqu’à la fin, je te donne mon process simple pour ne rien faire.

Efficacité garantie !


Belle écoute,

Anne-Gaëlle 🪷


Liens de l'épisode :

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En attendant de se retrouver le 1er et 3ème jeudi de chaque mois, je t'invite à t'abonner au podcast et à laisser 5 étoiles et un mot doux sur ta plateforme d'écoute préférée 💌 Pour savoir comment laisser un avis, je t’ai préparé un petit tuto juste ici.

Si tu souhaites me partager tes réflexions suite à l’épisode du jour ou me faire part d’un sujet que tu aimerais que j’aborde, retrouve-moi sur mon compte Instagram : https://www.instagram.com/annegaelleguillot/
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Crédits :

Direction Artistique et photo de la cover : Studio Eucalyptus (@studio_eucalyptus)
Montage et mixage : Anne-Gaëlle Guillot (@annegaelleguillot)
Musique : Beauty Ambient - Ivymusic [Pixabay]


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour, dans l'épisode d'aujourd'hui, je parle d'un sujet qui peut encore fâcher de nos jours. Pourquoi ne rien faire, c'est faire quelque chose. Alors si toi aussi, tu sens que dans l'être, il y a tout un univers à explorer, ou si tu ne sais pas de quoi je parle, mais que ta curiosité a été un peu attisée, ces quelques minutes vont forcément t'inspirer. Et reste bien jusqu'à la fin de l'épisode, je te partage ma méthode pour ne rien faire. On se retrouve juste après l'introduction. Bienvenue sur Tout est déjà là, le podcast qui accompagne ton éveil et te donne des clés pour une vie plus consciente. Je suis ton hôte, Anne-Gaëlle Guillot, guide de yoga depuis plus de dix ans mais aussi tisseuse et tarologue depuis bien plus longtemps. Ce podcast, je l'ai imaginé tel que j'aurais aimé le rencontrer lorsque j'ai initié mon cheminement vers ma spiritualité il y a plus de vingt ans. Dans ce podcast, tu découvriras mes partages d'expérience, mes questionnements, des épisodes de pratiques, mais aussi des interviews de personnes inspirantes qui ont un jour croisé ma route. Mon intention est de te guider et de t'offrir des pistes de réflexion et d'action pour t'aider toi aussi à te reconnecter à ton pouvoir personnel, car tout est déjà en toi. Je t'invite dès maintenant à t'abonner au podcast pour ne pas manquer les prochains épisodes, et je te retrouve tout de suite pour l'épisode du jour. Bonjour et bienvenue dans l'épisode 13 du podcast Tout est déjà là. Aujourd'hui on va parler d'un des sujets qui me passionne. Ne rien faire. Avant, j'aimerais ouvrir une parenthèse. Si mon podcast te plaît, s'il y a des épisodes qui t'ont porté en particulier, n'hésite pas à me laisser des commentaires sur YouTube, sur Apple, sur Spotify, sur Instagram, pour m'aider à gagner en visibilité et donc à avoir plus d'auditeurs et surtout pour rencontrer plus de personnes sur mon cheminement qui soient inspirantes, inspirées, dans le même milieu que moi. Laisse-moi des petits pouces en l'air sur YouTube, une pluie d'étoiles sur Spotify et sur Apple Podcasts. Je te remercie vraiment du fond du cœur. Ça m'aidera. vraiment apporter ce podcast et surtout ça m'aide à savoir ce qui vibre pour toi. Je referme cette petite parenthèse et j'en reviens à mon sujet, ne rien faire, ne rien faire. Alors si tu hésites encore à lever le pied régulièrement dans ton quotidien, que tu sens que tu as besoin d'espaces de rien mais que tu n'arrives pas à les mettre en place dans ta journée, si tu ralentis et que tu aimerais en savoir plus sur ces espaces de rien, qu'est-ce qu'ils t'apportent, qu'est-ce qu'ils nourrissent en toi ? ou si tu fais encore la promotion du faire sur l'être, de l'action sur l'observation, n'hésite pas à écouter ces quelques minutes de podcast, elles pourraient bien t'inspirer à voir les choses un peu différemment. C'était Mimabit depuis 2014, où j'ai commencé vraiment à transmettre et à guider des sessions de yoga de façon beaucoup plus régulière, de façon beaucoup plus intensive, dans des retraites, dans des studios, dans des entreprises. Si tu as déjà écouté mon épisode 1 du podcast, sinon je t'invite à le faire, parce que j'y parle de mon parcours, tu sais que je viens d'un milieu qui était plutôt dans la promotion de l'action, du faire, de la réussite, basée sur une grille de chiffres, en transmettant le yoga, mais surtout en guidant de plus en plus de sessions de Yin Yoga. J'ai été frappée au fil des discussions avec les pratiquantes et les pratiquants à quel point ces espaces de vide, ces espaces de rien étaient connotés de façon négative. Et petit à petit, à force d'entendre que ne rien faire c'était inutile, c'était du vide, c'était rien, à force d'entendre cette phrase, il y en a une autre qui m'est venue et que j'ai beaucoup répétée en cours. Donc si tu pratiques avec moi depuis quelque temps, tu l'as entendu depuis cette période-là, 2014-2015. Ne rien faire, c'est déjà faire quelque chose. Acceptons. que ne rien faire, c'est déjà faire quelque chose. Et donc aujourd'hui, j'ai voulu t'en parler dans ce podcast parce qu'on est dans la glorification encore aujourd'hui de l'action. On est dans la glorification du faire, de la possession et non plus dans l'observation, dans l'être, dans l'écoute. Et je trouvais ça intéressant d'ouvrir une petite bulle après cette interview qu'on a fait avec Coralie dans l'épisode 12. On a parlé du wu-wei, du non-agir, de l'amour, du shiatsu, avec le fait de ressentir le corps plutôt que de rechercher quelque chose, avec une spiritualité incarnée au quotidien et non pas dans la recherche encore une fois. J'ai eu envie de faire cette petite bulle autour de ne rien faire, c'est déjà faire quelque chose. Alors déjà, qu'est-ce que c'est rien ? Rien, souvent, c'est faux. Je m'explique, en fait, sur une situation donnée, quantifiable, matérielle, rien, c'est une situation et c'est nommé. Pour moi, c'est juste. Par exemple, je n'ai rien planté dans mon potager au printemps. Si tu vas à mon potager aujourd'hui, tu verras que de ma main, rien n'a été planté. Je précise de ma main parce qu'il y a apparemment d'autres petits animaux qui ont décidé de planter des choses dans mon potager, ce qui me met en joie. Mais souvent, en fait, ce mot rien le rien auquel je fais référence quand je dis ne rien faire c'est déjà faire quelque chose. Il répond à cette question, on vient vous voir, on vous dit Ah, qu'est-ce que tu fais ? Qu'est-ce que tu es en train de faire ? Et là, on dit Rien, rien, rien, rien d'intéressant, rien. Alors qu'en fait, derrière ce rien il y a quelque chose. On est en train de lire un poème, feuilleter un magazine, regarder par la fenêtre une situation qui se passe devant notre fenêtre, en train de scroller sur YouTube ou Instagram. Et en fait, ce qu'il y a derrière ce rien, c'est je n'assume pas ce que je suis en train de faire. Je ne donne pas de valeur à ce que je suis en train de faire. Ce qui est totalement dommage. Ce n'est pas du tout la même chose. Dans ces espaces de rien, il y a le tout. En fait, dans ces espaces de vide, on peut appeler le plein. Quand tu restes dans un espace de rien, extérieurement, souvent c'est le rien extérieur, parce que ce qu'on qualifie de rien, c'est je ne suis pas en train de faire quelque chose. Et pourtant, à l'intérieur, on est en train d'être quelque chose. Quand tu ouvres ces espaces, ton intuition, ta créativité se déploie parce qu'elles ont enfin cet espace pour s'exprimer. Ton inconscient va s'exprimer parce qu'il ne peut pas le faire au quotidien d'habitude. Tu es occupé à faire des tâches, à réaliser des choses, à être en action, ce qui est normal et logique. On n'est pas fait non plus pour être totalement dans le rien, j'y reviendrai après. Mais en fait, on a aussi besoin de cet espace d'écoute extérieur ou intérieur. Et donc cet espace de vide contient le tout, dans le sens où cet espace de rien s'y donne la possibilité de tout faire. Et ce que l'on rencontre comme situation aujourd'hui, c'est qu'on ne s'autorise pas à ces espaces de rien. On ne s'autorise pas à s'asseoir et à regarder par la fenêtre. On ne s'autorise pas à écouter un morceau de musique sans ne rien faire d'autre. On a du mal à s'autoriser à lire un poème, et puis à juste poser le livre et à contempler ce qui a été lu. Prendre le plaisir de laisser chaque mot s'égrener comme une paire. Alors que lorsqu'on le fait, après on sent bien qu'il y a un espace qui nous a inspiré, qui nous a nourri, et qui l'infuse et va donner lieu à quelque chose d'autre. Ne rien faire, c'est déjà faire quelque chose. C'est planter une graine vers quelque chose qui va fleurir, ou pas. Des fois, c'est aussi se nourrir sur l'instant de quelque chose qui n'a pas de lien direct avec notre quotidien, mais qui plus tard va faire écho. Parce que notre intuition, elle sait où aller et où se rendre. Et puis il faut noter aussi qu'il vaut mieux parfois des espaces de rien que des espaces d'automatisme. Il vaut mieux être là, en assise, déguster son thé préféré, observer peut-être un pendentif que l'on aime beaucoup, observer son enfant jouer et ne rien faire d'autre. plutôt que de faire des mouvements automatiques. L'autre jour, j'étais en compagnie de ma fille, elle était en train de jouer, et en fait, elle demandait juste à ce que je sois avec elle et que je joue avec elle. Mais il y a eu cet automatisme de ne pas faire le ménage, ranger le salon. Et donc au lieu de passer ce temps avec elle à jouer, à construire cette relation, pendant un moment, je me suis vue en train de ranger, de ranger, de ranger, de ranger. Et finalement, au bout d'un moment, j'ai eu cette prise de conscience de me dire mais non, mais Engel, tu veux passer du temps avec ta fille. cette boîte peut être rangée plus tard, ce magazine peut être trié plus tard. Et je me suis assise avec elle et je l'ai juste observée. Et elle voulait juste que je sois là. Et elle me racontait ses histoires avec ses jeux. Et j'étais émerveillée en fait et ça m'a nourrie. Ça m'a nourrie parce qu'elle est dans la simplicité encore aujourd'hui. Elle est dans la naïveté, elle est dans l'imaginaire à fond. Et moi j'étais là et je pouvais être spectatrice et accueillir ça et être en honneur de cela. Donc ne rien faire, c'est déjà faire quelque chose. Tu vois, je le répétais beaucoup dans cet épisode mais... C'est aussi parce que par la répétition, on apprend. Contrairement à ce qu'on pense, parfois on fuit la répétition. Ça sera un autre sujet de podcast, je pense. De rien faire, c'est déjà faire quelque chose. Et donc dans cet automatisme, en fait, il y a souvent le c'est comme ça ou il faut que ou je dois Alors que si tu notes bien dans ces espaces de vide, c'est j'ai envie j'ai besoin je vibre pour j'écoute je suis Et encore une fois, mon propos, comme je l'ai introduit un petit peu au début, c'est pas de dire il faudrait qu'on soit tout le temps dans des espaces de rien parce qu'être constamment dans un espace de rien, c'est ne pas amener ce qui nous a nourris aussi dans la matière. C'est trouver une harmonie entre ces temps de vide, ces temps d'écoute, ces temps d'observation, de sentir et de ressentir avec les temps d'action, les temps de mouvement, les temps où on est en interaction aussi avec l'autre, pour que les uns se nourrissent des autres. Et c'est important dans ton quotidien que tu prévois ces temps-là. prévois ces temps, ça peut être encore une fois 2-5 minutes, on va en parler juste après ça peut être 30 minutes si tu as le temps, 1 heure si tu y réfléchis bien lorsque tu viens pratiquer une session de yoga avec moi souvent, tu recherches un temps de rien tu cherches à être guidé dans un espace où tu vas ressentir ton corps où tu vas peut-être être challengé sur certains concepts tu crées un rituel où tous les jeudis à 18h30 tu es sur ton tapis pour pratiquer le vinyasa avec moi, parce que ce rituel là Contribue à ce temps de rien, tu l'as ritualisé, tu l'as ancré dans tes habitudes. et tu notes peut-être qu'après cette pratique, ton mental, ton intuition interagissent différemment. Ils se nourrissent l'un l'autre. Au lieu peut-être que le mental prenne le dessus, que les émotions prennent le dessus sur ton corps, d'un seul coup, tout retrouve une harmonie, un équilibre. Ton corps parle à tes émotions qui, d'un seul coup, se synchronisent, s'harmonisent, et ton intuition donne des idées à ton mental qui va les mettre dans la matière, qui va dire Mais oui, mais cette idée est géniale ! Allons-y ! Je vais mettre ça en place, je vais faire ces démarches-là pour mettre ça dans la matière. Et là, on est dans l'harmonie. Bien souvent, on a peur de cet état de rien, comme si d'un seul coup, cet état pouvait nous absorber totalement et qu'on oublierait totalement de se lever, de marcher, d'aller vers les gens que l'on aime, d'aller mener son activité, alors que ce dont il est question, c'est bien de trouver un équilibre, une harmonie entre les deux, qui ne va pas toujours être la même. Parfois, on est dans des moments très, très actifs, on est dans des moments de faire d'action, et puis parfois on est dans des moments plus dans le ressenti moi en ce moment par exemple je traverse un moment d'être et de ressenti et d'observation intérieure très fort parce que j'ai des décisions très importantes à prendre et que c'est important pour moi de partir du corps et non pas de la tête pour le faire. Donc j'ai beaucoup d'espaces de rien en ce moment, qui est aussi un challenge parce que ces espaces de rien, sur le coup, à cet instant, ne sont pas rentables. Ces espaces de rien, à cet instant, ne sont pas quantifiables. Ces espaces de rien ne donnent pas forcément quelque chose à mon foyer. Mais moi, je sens qu'à cette étape-là de ma vie, j'en ai besoin. J'ai besoin de m'arrêter, j'ai besoin d'écouter énormément. Moi, les autres, j'ai besoin de faire d'autres choses que ce que j'ai fait jusqu'à maintenant pour nourrir mon intuition et ma créativité. Donc on n'est jamais toujours dans l'un ou dans l'autre. En fait, on navigue. On navigue de cet état de rien qui est faire quelque chose. Et là, peut-être que tu comprends la subtilité de cette phrase. Ne rien faire, c'est déjà faire quelque chose. comme pour assurer le mental. Mais oui, regarde bien. Là, je suis posée dans mon fauteuil, en train de boire un thé, les yeux fermés, de déguster la sensation de ce thé qui coule dans ma gorge, ce goût que j'aime tant. Mais on est en train de faire quelque chose, rassure-toi. Je suis en train de me nourrir, je suis en train de ressentir. J'espère que cette petite bulle de sagesse t'a inspiré. Maintenant, on va passer à un sujet encore plus intéressant. Mais comment ? Comment ne rien faire, Angel ? Le process de rien. Le process de ne rien faire. Le process d'être. Ce que je vais te conseiller, en fait, pour ne rien faire, déjà, c'est de choisir soit un espace dans lequel tu es sécurisé, chez toi, par exemple, une pièce que tu aimes particulièrement, un fauteuil que tu aimes dans une pièce que tu aimes particulièrement, ton jardin, soit un espace dans lequel tu te sens bien, au bord de l'eau, en forêt, le dos contre un arbre que tu aimes, peut-être dans un espace inspirant aussi, dans un musée, devant une église ou dans une église, dans un lieu de culte, des espaces qui t'inspirent. Je t'invite à te poser dans cet espace. Peut-être tu prends avec toi une tasse de thé, une gourde d'eau que tu aimes particulièrement, Peut-être que tu prends aussi avec toi un journal pour pouvoir écrire derrière ce qui va remonter les bulles de sagesse qui vont monter de cet espace de rien. Mais surtout, tu vas t'assurer qu'il n'y ait pas d'écran, qu'il n'y ait pas de diversion. Cet espace de rien, il va t'apporter si tu es en conscience de ce rien, si tu t'autorises à ressentir et à traverser ce rien. Si tu fuis en scrollant sur ton téléphone, en envoyant des SMS, en vérifiant une information, en mettant une émission en tâche de fond sur ta télé, tu es déjà en train de fuir l'espace de rien. C'est-à-dire que ton mental a trouvé une encre d'un espace qu'il connaît et qui va lui permettre de fuir cet espace inconfortable de rien. Non, moi je t'invite à laisser tous ces écrans dans la voiture, dans ton sac, en mode silencieux pour ne pas sentir vibrer le téléphone, pour ne pas qu'il y ait de sonnerie. Vraiment à tout laisser, tout ce qui est écran. Et puis tu peux peut-être aussi prendre un instrument de musique avec toi, un recueil de poèmes que tu aimes, un livre dont tu aimes lire des passages. Des fois j'aime bien faire, je crois que ça s'appelle la bibliomancie, mais c'est pas que ça, c'est ouvrir un livre à une page au hasard et lire le paragraphe qui est sous mes yeux. et être dans cet espace de rien, d'accueil en fait, de pouvoir accueillir chaque mot, de pouvoir accueillir le son de ton instrument, sa vibration dans tes mains, d'être totalement présente et présente à ce que tu fais, et vraiment d'être en état de méditation. La méditation c'est tourner son attention vers quelque chose de particulier. Encore une fois, souvent on va nous dire, méditer c'est ne rien faire, c'est super, apprenez à ne rien faire en méditant, mais pas du tout. Si tu as déjà médité, tu sais que c'est parfois complexe de méditer. Ça demande à faire un effort, ça demande à s'asseoir, ça demande à revenir constamment au souffle, ça demande à revenir aux sensations. Et donc tu peux aussi méditer avec ces objets-là, méditer sur un poème, chaque mot. les phrases, ce que ça réveille en toi. Méditer, encore une fois, sur la vibration d'un instrument, c'est magique. Quand tu as l'instrument dans la main ou contre toi, c'est absolument merveilleux. Je sais qu'avec le tempura, par exemple, pouvoir sentir l'instrument vibrer là, dans mon corps, il y a quelque chose qui se délie aussi par la vibration, comme s'il y avait des nœuds qui se défaient. Et maintenant, ce que je t'invite à faire, c'est de visualiser, si tu écoutes cet épisode ou si tu le regardes sur YouTube, de visualiser cet espace dans un premier temps, ce dont tu aurais besoin pour être juste en méditation. Ce que tu peux faire pour y aller. Est-ce que c'est de tout laisser, des écrans dans ta voiture ? Qu'est-ce que tu aimerais amener ? Est-ce que c'est un jus de fruits, un thé ? Et de faire cet acte envers toi-même, ce rituel d'aller dans cet espace et d'y rester le temps que tu peux dans un premier temps. Ne te dis pas je vais y aller, je vais y rester une heure. Si c'est un espace qui est facile d'accès chez toi ou en bas de ton travail, tu peux te dire déjà tiens je vais y rester 5, 10, 15 minutes et voir ce qui se passe. Et tu vas voir qu'en faisant ça tous les jours, 5 minutes, tu vas ne plus pouvoir t'en passer. Quand je travaillais à Paris, tous les midis j'allais marcher. À un moment, dans ma vie professionnelle, j'avais besoin d'aller marcher tous les midis. Donc je prenais quelque chose à manger, que je mangeais avant en général, j'allais prendre l'air et j'allais marcher. Soit dans un square, soit en bord de scène, j'allais marcher. Dans un endroit que j'aimais, j'allais voir une boutique que j'aimais bien, avec des beaux objets. Mais vraiment, trouve ce qui peut pour toi être très naturel, très spontané pour faire ce rien. Pour résumer mon process de rien, va dans un espace qui est sécurisant pour toi, qui est inspirant, dans lequel tu te sens bien. Prends avec toi peut-être une boisson ou un carré de chocolat ou un gâteau que tu aimes bien manger pour passer par le goût, pour être vraiment dans cet instant présent. Quels sont les goûts dans ma bouche, sur ma langue, dans ma gorge, quelle est la température de ce que je déguste ? Assure-toi de n'avoir aucun écran à proximité, d'être pleinement présent et présent pour ce rien. et peut-être amène un support de rien. Qu'est-ce qui t'amène en méditation ? Un instrument ? Un texte ? Un coquillage à regarder ? Le bruit de la mer ? Trouve un objet d'attention qui te permet de rentrer en méditation facilement. Et fais ça 2, 5, 10, 15 minutes tous les jours. Et je te jure qu'après tu ne pourras plus t'en passer. Je te le promets, tu ne vas plus pouvoir te passer de ces instants de rien. Et un instant de rien, ça peut aussi être, je me rappelle dans les transports à Paris, souvent j'avais des écouteurs par rapport à mon fonctionnement, j'avais besoin d'avoir des écouteurs dans les oreilles pour m'isoler. Mais parfois j'éteignais la musique quand je voyais que c'était à peu près calme, dans le métro ou le bus, j'enlevais les écouteurs. Et j'écoutais les sons, j'observais par la fenêtre vraiment ce qui se passait, j'étais présente. Et parfois ça permettait de sourire aux voisins ou à la voisine, d'échanger quelques mots, de faire connaissance avec des personnes incroyables. Donc vraiment, donne-toi ces rendez-vous, parce qu'ils sont exceptionnels. Ne rien faire, c'est déjà faire quelque chose. Dans le rien réside le tout. Rappelle-toi que le vide appelle le plein. Tu seras pleinement nourri. Donc installe-toi dans ces espaces, apprécie ces moments que tu t'offres et partage-moi en commentaire ou en message direct quels sont tes instants de rien. Merci infiniment pour ton écoute. Je le sais, le temps est précieux et ça me touche que tu sois là. J'espère que cet épisode t'invite à ne rien faire. Et toi, tu retiens quoi de cet épisode ? Dis-moi tout en commentaire ou en message privé sur Instagram. Je lis tous mes messages. Si tu as aimé cet épisode, je t'invite à me laisser 5 étoiles et ou un mot doux sur ta plateforme d'écoute préférée ou sur YouTube. Et pour savoir comment faire, je t'ai mis un tuto dans le descriptif de l'épisode. On se retrouve le jeudi 20 juin. Pour ne rien faire, on se rend compte porté par une pratique des Yin Yoga. A bientôt !

Chapters

  • Introduction

    00:00

  • C'est quoi "rien" ?

    04:15

  • Les espaces de rien

    05:16

  • Etre plutôt que faire

    06:51

  • La peur du rien

    10:10

  • Ne rien faire c'est déjà faire quelque chose

    11:21

  • Comment rien faire ?

    11:51

  • Conclusion

    17:38

Description

Dans l’épisode 13 du podcast “Tout est déjà là”, j’aborde une sujet qui ne laisse pas indifférent : le rien. Je t’explique une de mes phrase fétiche dans ma transmission : “Ne rien faire, c’st déjà faire quelque chose”, pourquoi tu dois laisser des espaces de rien et surtout comment…

Si…
… tu hésites encore à lever le pied régulièrement dans ton quotidien,

… tu ralentis régulièrement et que tu veux en savoir plus sur ce que ces espaces peuvent t’apporter,

… ou encore si tu vis à fond et que tu glorifies l’action et le faire au détriment de l’observation et de l’être,

Cet épisode est pour toi !


Et reste bien jusqu’à la fin, je te donne mon process simple pour ne rien faire.

Efficacité garantie !


Belle écoute,

Anne-Gaëlle 🪷


Liens de l'épisode :

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En attendant de se retrouver le 1er et 3ème jeudi de chaque mois, je t'invite à t'abonner au podcast et à laisser 5 étoiles et un mot doux sur ta plateforme d'écoute préférée 💌 Pour savoir comment laisser un avis, je t’ai préparé un petit tuto juste ici.

Si tu souhaites me partager tes réflexions suite à l’épisode du jour ou me faire part d’un sujet que tu aimerais que j’aborde, retrouve-moi sur mon compte Instagram : https://www.instagram.com/annegaelleguillot/
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Crédits :

Direction Artistique et photo de la cover : Studio Eucalyptus (@studio_eucalyptus)
Montage et mixage : Anne-Gaëlle Guillot (@annegaelleguillot)
Musique : Beauty Ambient - Ivymusic [Pixabay]


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour, dans l'épisode d'aujourd'hui, je parle d'un sujet qui peut encore fâcher de nos jours. Pourquoi ne rien faire, c'est faire quelque chose. Alors si toi aussi, tu sens que dans l'être, il y a tout un univers à explorer, ou si tu ne sais pas de quoi je parle, mais que ta curiosité a été un peu attisée, ces quelques minutes vont forcément t'inspirer. Et reste bien jusqu'à la fin de l'épisode, je te partage ma méthode pour ne rien faire. On se retrouve juste après l'introduction. Bienvenue sur Tout est déjà là, le podcast qui accompagne ton éveil et te donne des clés pour une vie plus consciente. Je suis ton hôte, Anne-Gaëlle Guillot, guide de yoga depuis plus de dix ans mais aussi tisseuse et tarologue depuis bien plus longtemps. Ce podcast, je l'ai imaginé tel que j'aurais aimé le rencontrer lorsque j'ai initié mon cheminement vers ma spiritualité il y a plus de vingt ans. Dans ce podcast, tu découvriras mes partages d'expérience, mes questionnements, des épisodes de pratiques, mais aussi des interviews de personnes inspirantes qui ont un jour croisé ma route. Mon intention est de te guider et de t'offrir des pistes de réflexion et d'action pour t'aider toi aussi à te reconnecter à ton pouvoir personnel, car tout est déjà en toi. Je t'invite dès maintenant à t'abonner au podcast pour ne pas manquer les prochains épisodes, et je te retrouve tout de suite pour l'épisode du jour. Bonjour et bienvenue dans l'épisode 13 du podcast Tout est déjà là. Aujourd'hui on va parler d'un des sujets qui me passionne. Ne rien faire. Avant, j'aimerais ouvrir une parenthèse. Si mon podcast te plaît, s'il y a des épisodes qui t'ont porté en particulier, n'hésite pas à me laisser des commentaires sur YouTube, sur Apple, sur Spotify, sur Instagram, pour m'aider à gagner en visibilité et donc à avoir plus d'auditeurs et surtout pour rencontrer plus de personnes sur mon cheminement qui soient inspirantes, inspirées, dans le même milieu que moi. Laisse-moi des petits pouces en l'air sur YouTube, une pluie d'étoiles sur Spotify et sur Apple Podcasts. Je te remercie vraiment du fond du cœur. Ça m'aidera. vraiment apporter ce podcast et surtout ça m'aide à savoir ce qui vibre pour toi. Je referme cette petite parenthèse et j'en reviens à mon sujet, ne rien faire, ne rien faire. Alors si tu hésites encore à lever le pied régulièrement dans ton quotidien, que tu sens que tu as besoin d'espaces de rien mais que tu n'arrives pas à les mettre en place dans ta journée, si tu ralentis et que tu aimerais en savoir plus sur ces espaces de rien, qu'est-ce qu'ils t'apportent, qu'est-ce qu'ils nourrissent en toi ? ou si tu fais encore la promotion du faire sur l'être, de l'action sur l'observation, n'hésite pas à écouter ces quelques minutes de podcast, elles pourraient bien t'inspirer à voir les choses un peu différemment. C'était Mimabit depuis 2014, où j'ai commencé vraiment à transmettre et à guider des sessions de yoga de façon beaucoup plus régulière, de façon beaucoup plus intensive, dans des retraites, dans des studios, dans des entreprises. Si tu as déjà écouté mon épisode 1 du podcast, sinon je t'invite à le faire, parce que j'y parle de mon parcours, tu sais que je viens d'un milieu qui était plutôt dans la promotion de l'action, du faire, de la réussite, basée sur une grille de chiffres, en transmettant le yoga, mais surtout en guidant de plus en plus de sessions de Yin Yoga. J'ai été frappée au fil des discussions avec les pratiquantes et les pratiquants à quel point ces espaces de vide, ces espaces de rien étaient connotés de façon négative. Et petit à petit, à force d'entendre que ne rien faire c'était inutile, c'était du vide, c'était rien, à force d'entendre cette phrase, il y en a une autre qui m'est venue et que j'ai beaucoup répétée en cours. Donc si tu pratiques avec moi depuis quelque temps, tu l'as entendu depuis cette période-là, 2014-2015. Ne rien faire, c'est déjà faire quelque chose. Acceptons. que ne rien faire, c'est déjà faire quelque chose. Et donc aujourd'hui, j'ai voulu t'en parler dans ce podcast parce qu'on est dans la glorification encore aujourd'hui de l'action. On est dans la glorification du faire, de la possession et non plus dans l'observation, dans l'être, dans l'écoute. Et je trouvais ça intéressant d'ouvrir une petite bulle après cette interview qu'on a fait avec Coralie dans l'épisode 12. On a parlé du wu-wei, du non-agir, de l'amour, du shiatsu, avec le fait de ressentir le corps plutôt que de rechercher quelque chose, avec une spiritualité incarnée au quotidien et non pas dans la recherche encore une fois. J'ai eu envie de faire cette petite bulle autour de ne rien faire, c'est déjà faire quelque chose. Alors déjà, qu'est-ce que c'est rien ? Rien, souvent, c'est faux. Je m'explique, en fait, sur une situation donnée, quantifiable, matérielle, rien, c'est une situation et c'est nommé. Pour moi, c'est juste. Par exemple, je n'ai rien planté dans mon potager au printemps. Si tu vas à mon potager aujourd'hui, tu verras que de ma main, rien n'a été planté. Je précise de ma main parce qu'il y a apparemment d'autres petits animaux qui ont décidé de planter des choses dans mon potager, ce qui me met en joie. Mais souvent, en fait, ce mot rien le rien auquel je fais référence quand je dis ne rien faire c'est déjà faire quelque chose. Il répond à cette question, on vient vous voir, on vous dit Ah, qu'est-ce que tu fais ? Qu'est-ce que tu es en train de faire ? Et là, on dit Rien, rien, rien, rien d'intéressant, rien. Alors qu'en fait, derrière ce rien il y a quelque chose. On est en train de lire un poème, feuilleter un magazine, regarder par la fenêtre une situation qui se passe devant notre fenêtre, en train de scroller sur YouTube ou Instagram. Et en fait, ce qu'il y a derrière ce rien, c'est je n'assume pas ce que je suis en train de faire. Je ne donne pas de valeur à ce que je suis en train de faire. Ce qui est totalement dommage. Ce n'est pas du tout la même chose. Dans ces espaces de rien, il y a le tout. En fait, dans ces espaces de vide, on peut appeler le plein. Quand tu restes dans un espace de rien, extérieurement, souvent c'est le rien extérieur, parce que ce qu'on qualifie de rien, c'est je ne suis pas en train de faire quelque chose. Et pourtant, à l'intérieur, on est en train d'être quelque chose. Quand tu ouvres ces espaces, ton intuition, ta créativité se déploie parce qu'elles ont enfin cet espace pour s'exprimer. Ton inconscient va s'exprimer parce qu'il ne peut pas le faire au quotidien d'habitude. Tu es occupé à faire des tâches, à réaliser des choses, à être en action, ce qui est normal et logique. On n'est pas fait non plus pour être totalement dans le rien, j'y reviendrai après. Mais en fait, on a aussi besoin de cet espace d'écoute extérieur ou intérieur. Et donc cet espace de vide contient le tout, dans le sens où cet espace de rien s'y donne la possibilité de tout faire. Et ce que l'on rencontre comme situation aujourd'hui, c'est qu'on ne s'autorise pas à ces espaces de rien. On ne s'autorise pas à s'asseoir et à regarder par la fenêtre. On ne s'autorise pas à écouter un morceau de musique sans ne rien faire d'autre. On a du mal à s'autoriser à lire un poème, et puis à juste poser le livre et à contempler ce qui a été lu. Prendre le plaisir de laisser chaque mot s'égrener comme une paire. Alors que lorsqu'on le fait, après on sent bien qu'il y a un espace qui nous a inspiré, qui nous a nourri, et qui l'infuse et va donner lieu à quelque chose d'autre. Ne rien faire, c'est déjà faire quelque chose. C'est planter une graine vers quelque chose qui va fleurir, ou pas. Des fois, c'est aussi se nourrir sur l'instant de quelque chose qui n'a pas de lien direct avec notre quotidien, mais qui plus tard va faire écho. Parce que notre intuition, elle sait où aller et où se rendre. Et puis il faut noter aussi qu'il vaut mieux parfois des espaces de rien que des espaces d'automatisme. Il vaut mieux être là, en assise, déguster son thé préféré, observer peut-être un pendentif que l'on aime beaucoup, observer son enfant jouer et ne rien faire d'autre. plutôt que de faire des mouvements automatiques. L'autre jour, j'étais en compagnie de ma fille, elle était en train de jouer, et en fait, elle demandait juste à ce que je sois avec elle et que je joue avec elle. Mais il y a eu cet automatisme de ne pas faire le ménage, ranger le salon. Et donc au lieu de passer ce temps avec elle à jouer, à construire cette relation, pendant un moment, je me suis vue en train de ranger, de ranger, de ranger, de ranger. Et finalement, au bout d'un moment, j'ai eu cette prise de conscience de me dire mais non, mais Engel, tu veux passer du temps avec ta fille. cette boîte peut être rangée plus tard, ce magazine peut être trié plus tard. Et je me suis assise avec elle et je l'ai juste observée. Et elle voulait juste que je sois là. Et elle me racontait ses histoires avec ses jeux. Et j'étais émerveillée en fait et ça m'a nourrie. Ça m'a nourrie parce qu'elle est dans la simplicité encore aujourd'hui. Elle est dans la naïveté, elle est dans l'imaginaire à fond. Et moi j'étais là et je pouvais être spectatrice et accueillir ça et être en honneur de cela. Donc ne rien faire, c'est déjà faire quelque chose. Tu vois, je le répétais beaucoup dans cet épisode mais... C'est aussi parce que par la répétition, on apprend. Contrairement à ce qu'on pense, parfois on fuit la répétition. Ça sera un autre sujet de podcast, je pense. De rien faire, c'est déjà faire quelque chose. Et donc dans cet automatisme, en fait, il y a souvent le c'est comme ça ou il faut que ou je dois Alors que si tu notes bien dans ces espaces de vide, c'est j'ai envie j'ai besoin je vibre pour j'écoute je suis Et encore une fois, mon propos, comme je l'ai introduit un petit peu au début, c'est pas de dire il faudrait qu'on soit tout le temps dans des espaces de rien parce qu'être constamment dans un espace de rien, c'est ne pas amener ce qui nous a nourris aussi dans la matière. C'est trouver une harmonie entre ces temps de vide, ces temps d'écoute, ces temps d'observation, de sentir et de ressentir avec les temps d'action, les temps de mouvement, les temps où on est en interaction aussi avec l'autre, pour que les uns se nourrissent des autres. Et c'est important dans ton quotidien que tu prévois ces temps-là. prévois ces temps, ça peut être encore une fois 2-5 minutes, on va en parler juste après ça peut être 30 minutes si tu as le temps, 1 heure si tu y réfléchis bien lorsque tu viens pratiquer une session de yoga avec moi souvent, tu recherches un temps de rien tu cherches à être guidé dans un espace où tu vas ressentir ton corps où tu vas peut-être être challengé sur certains concepts tu crées un rituel où tous les jeudis à 18h30 tu es sur ton tapis pour pratiquer le vinyasa avec moi, parce que ce rituel là Contribue à ce temps de rien, tu l'as ritualisé, tu l'as ancré dans tes habitudes. et tu notes peut-être qu'après cette pratique, ton mental, ton intuition interagissent différemment. Ils se nourrissent l'un l'autre. Au lieu peut-être que le mental prenne le dessus, que les émotions prennent le dessus sur ton corps, d'un seul coup, tout retrouve une harmonie, un équilibre. Ton corps parle à tes émotions qui, d'un seul coup, se synchronisent, s'harmonisent, et ton intuition donne des idées à ton mental qui va les mettre dans la matière, qui va dire Mais oui, mais cette idée est géniale ! Allons-y ! Je vais mettre ça en place, je vais faire ces démarches-là pour mettre ça dans la matière. Et là, on est dans l'harmonie. Bien souvent, on a peur de cet état de rien, comme si d'un seul coup, cet état pouvait nous absorber totalement et qu'on oublierait totalement de se lever, de marcher, d'aller vers les gens que l'on aime, d'aller mener son activité, alors que ce dont il est question, c'est bien de trouver un équilibre, une harmonie entre les deux, qui ne va pas toujours être la même. Parfois, on est dans des moments très, très actifs, on est dans des moments de faire d'action, et puis parfois on est dans des moments plus dans le ressenti moi en ce moment par exemple je traverse un moment d'être et de ressenti et d'observation intérieure très fort parce que j'ai des décisions très importantes à prendre et que c'est important pour moi de partir du corps et non pas de la tête pour le faire. Donc j'ai beaucoup d'espaces de rien en ce moment, qui est aussi un challenge parce que ces espaces de rien, sur le coup, à cet instant, ne sont pas rentables. Ces espaces de rien, à cet instant, ne sont pas quantifiables. Ces espaces de rien ne donnent pas forcément quelque chose à mon foyer. Mais moi, je sens qu'à cette étape-là de ma vie, j'en ai besoin. J'ai besoin de m'arrêter, j'ai besoin d'écouter énormément. Moi, les autres, j'ai besoin de faire d'autres choses que ce que j'ai fait jusqu'à maintenant pour nourrir mon intuition et ma créativité. Donc on n'est jamais toujours dans l'un ou dans l'autre. En fait, on navigue. On navigue de cet état de rien qui est faire quelque chose. Et là, peut-être que tu comprends la subtilité de cette phrase. Ne rien faire, c'est déjà faire quelque chose. comme pour assurer le mental. Mais oui, regarde bien. Là, je suis posée dans mon fauteuil, en train de boire un thé, les yeux fermés, de déguster la sensation de ce thé qui coule dans ma gorge, ce goût que j'aime tant. Mais on est en train de faire quelque chose, rassure-toi. Je suis en train de me nourrir, je suis en train de ressentir. J'espère que cette petite bulle de sagesse t'a inspiré. Maintenant, on va passer à un sujet encore plus intéressant. Mais comment ? Comment ne rien faire, Angel ? Le process de rien. Le process de ne rien faire. Le process d'être. Ce que je vais te conseiller, en fait, pour ne rien faire, déjà, c'est de choisir soit un espace dans lequel tu es sécurisé, chez toi, par exemple, une pièce que tu aimes particulièrement, un fauteuil que tu aimes dans une pièce que tu aimes particulièrement, ton jardin, soit un espace dans lequel tu te sens bien, au bord de l'eau, en forêt, le dos contre un arbre que tu aimes, peut-être dans un espace inspirant aussi, dans un musée, devant une église ou dans une église, dans un lieu de culte, des espaces qui t'inspirent. Je t'invite à te poser dans cet espace. Peut-être tu prends avec toi une tasse de thé, une gourde d'eau que tu aimes particulièrement, Peut-être que tu prends aussi avec toi un journal pour pouvoir écrire derrière ce qui va remonter les bulles de sagesse qui vont monter de cet espace de rien. Mais surtout, tu vas t'assurer qu'il n'y ait pas d'écran, qu'il n'y ait pas de diversion. Cet espace de rien, il va t'apporter si tu es en conscience de ce rien, si tu t'autorises à ressentir et à traverser ce rien. Si tu fuis en scrollant sur ton téléphone, en envoyant des SMS, en vérifiant une information, en mettant une émission en tâche de fond sur ta télé, tu es déjà en train de fuir l'espace de rien. C'est-à-dire que ton mental a trouvé une encre d'un espace qu'il connaît et qui va lui permettre de fuir cet espace inconfortable de rien. Non, moi je t'invite à laisser tous ces écrans dans la voiture, dans ton sac, en mode silencieux pour ne pas sentir vibrer le téléphone, pour ne pas qu'il y ait de sonnerie. Vraiment à tout laisser, tout ce qui est écran. Et puis tu peux peut-être aussi prendre un instrument de musique avec toi, un recueil de poèmes que tu aimes, un livre dont tu aimes lire des passages. Des fois j'aime bien faire, je crois que ça s'appelle la bibliomancie, mais c'est pas que ça, c'est ouvrir un livre à une page au hasard et lire le paragraphe qui est sous mes yeux. et être dans cet espace de rien, d'accueil en fait, de pouvoir accueillir chaque mot, de pouvoir accueillir le son de ton instrument, sa vibration dans tes mains, d'être totalement présente et présente à ce que tu fais, et vraiment d'être en état de méditation. La méditation c'est tourner son attention vers quelque chose de particulier. Encore une fois, souvent on va nous dire, méditer c'est ne rien faire, c'est super, apprenez à ne rien faire en méditant, mais pas du tout. Si tu as déjà médité, tu sais que c'est parfois complexe de méditer. Ça demande à faire un effort, ça demande à s'asseoir, ça demande à revenir constamment au souffle, ça demande à revenir aux sensations. Et donc tu peux aussi méditer avec ces objets-là, méditer sur un poème, chaque mot. les phrases, ce que ça réveille en toi. Méditer, encore une fois, sur la vibration d'un instrument, c'est magique. Quand tu as l'instrument dans la main ou contre toi, c'est absolument merveilleux. Je sais qu'avec le tempura, par exemple, pouvoir sentir l'instrument vibrer là, dans mon corps, il y a quelque chose qui se délie aussi par la vibration, comme s'il y avait des nœuds qui se défaient. Et maintenant, ce que je t'invite à faire, c'est de visualiser, si tu écoutes cet épisode ou si tu le regardes sur YouTube, de visualiser cet espace dans un premier temps, ce dont tu aurais besoin pour être juste en méditation. Ce que tu peux faire pour y aller. Est-ce que c'est de tout laisser, des écrans dans ta voiture ? Qu'est-ce que tu aimerais amener ? Est-ce que c'est un jus de fruits, un thé ? Et de faire cet acte envers toi-même, ce rituel d'aller dans cet espace et d'y rester le temps que tu peux dans un premier temps. Ne te dis pas je vais y aller, je vais y rester une heure. Si c'est un espace qui est facile d'accès chez toi ou en bas de ton travail, tu peux te dire déjà tiens je vais y rester 5, 10, 15 minutes et voir ce qui se passe. Et tu vas voir qu'en faisant ça tous les jours, 5 minutes, tu vas ne plus pouvoir t'en passer. Quand je travaillais à Paris, tous les midis j'allais marcher. À un moment, dans ma vie professionnelle, j'avais besoin d'aller marcher tous les midis. Donc je prenais quelque chose à manger, que je mangeais avant en général, j'allais prendre l'air et j'allais marcher. Soit dans un square, soit en bord de scène, j'allais marcher. Dans un endroit que j'aimais, j'allais voir une boutique que j'aimais bien, avec des beaux objets. Mais vraiment, trouve ce qui peut pour toi être très naturel, très spontané pour faire ce rien. Pour résumer mon process de rien, va dans un espace qui est sécurisant pour toi, qui est inspirant, dans lequel tu te sens bien. Prends avec toi peut-être une boisson ou un carré de chocolat ou un gâteau que tu aimes bien manger pour passer par le goût, pour être vraiment dans cet instant présent. Quels sont les goûts dans ma bouche, sur ma langue, dans ma gorge, quelle est la température de ce que je déguste ? Assure-toi de n'avoir aucun écran à proximité, d'être pleinement présent et présent pour ce rien. et peut-être amène un support de rien. Qu'est-ce qui t'amène en méditation ? Un instrument ? Un texte ? Un coquillage à regarder ? Le bruit de la mer ? Trouve un objet d'attention qui te permet de rentrer en méditation facilement. Et fais ça 2, 5, 10, 15 minutes tous les jours. Et je te jure qu'après tu ne pourras plus t'en passer. Je te le promets, tu ne vas plus pouvoir te passer de ces instants de rien. Et un instant de rien, ça peut aussi être, je me rappelle dans les transports à Paris, souvent j'avais des écouteurs par rapport à mon fonctionnement, j'avais besoin d'avoir des écouteurs dans les oreilles pour m'isoler. Mais parfois j'éteignais la musique quand je voyais que c'était à peu près calme, dans le métro ou le bus, j'enlevais les écouteurs. Et j'écoutais les sons, j'observais par la fenêtre vraiment ce qui se passait, j'étais présente. Et parfois ça permettait de sourire aux voisins ou à la voisine, d'échanger quelques mots, de faire connaissance avec des personnes incroyables. Donc vraiment, donne-toi ces rendez-vous, parce qu'ils sont exceptionnels. Ne rien faire, c'est déjà faire quelque chose. Dans le rien réside le tout. Rappelle-toi que le vide appelle le plein. Tu seras pleinement nourri. Donc installe-toi dans ces espaces, apprécie ces moments que tu t'offres et partage-moi en commentaire ou en message direct quels sont tes instants de rien. Merci infiniment pour ton écoute. Je le sais, le temps est précieux et ça me touche que tu sois là. J'espère que cet épisode t'invite à ne rien faire. Et toi, tu retiens quoi de cet épisode ? Dis-moi tout en commentaire ou en message privé sur Instagram. Je lis tous mes messages. Si tu as aimé cet épisode, je t'invite à me laisser 5 étoiles et ou un mot doux sur ta plateforme d'écoute préférée ou sur YouTube. Et pour savoir comment faire, je t'ai mis un tuto dans le descriptif de l'épisode. On se retrouve le jeudi 20 juin. Pour ne rien faire, on se rend compte porté par une pratique des Yin Yoga. A bientôt !

Chapters

  • Introduction

    00:00

  • C'est quoi "rien" ?

    04:15

  • Les espaces de rien

    05:16

  • Etre plutôt que faire

    06:51

  • La peur du rien

    10:10

  • Ne rien faire c'est déjà faire quelque chose

    11:21

  • Comment rien faire ?

    11:51

  • Conclusion

    17:38

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