14.  [Yin yoga] Ta pause Yin yoga cover
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Tout est déjà là - Éveil & Conscience

14. [Yin yoga] Ta pause Yin yoga

14. [Yin yoga] Ta pause Yin yoga

39min |20/06/2024
Play
14.  [Yin yoga] Ta pause Yin yoga cover
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Tout est déjà là - Éveil & Conscience

14. [Yin yoga] Ta pause Yin yoga

14. [Yin yoga] Ta pause Yin yoga

39min |20/06/2024
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Description

Bienvenue dans l’épisode 14 du Podcast Tout est déjà là !


Aujourd’hui je t’invite à une nouvelle pratique de Yin yoga de 20 minutes.

Une parenthèse quand tu ressens le besoin :
• de te recentrer,
• d’avoir un moment de relaxation dans ta journée
• et surtout de marquer une pause dans l’action pour mieux repartir.


Tu auras besoin d’une tenue confortable, d’un tapis de yoga, d’un bolster (ou un gros coussin) et de 2 blocs (ou 2 gros livres).

Belle pratique,

Anne-Gaëlle 🪷


>> Infos mentionnées dans l’épisode :

Lien vers la vidéo sur YouTube :
https://youtu.be/MrDrJHhdeX0

Episode 2 “Yin yoga - Une histoire et au lit” https://smartlink.ausha.co/tout-est-deja-la/2-yin-yoga-une-histoire-et-au-lit-grand-mere-lune

Episode 4 “5 conseils simples pour dérouler ton tapis chez toi” https://smartlink.ausha.co/tout-est-deja-la/4-5-conseils-simples-pour-derouler-ton-tapis-chez-toi

Article “Le yin yoga c’est quoi et pourquoi le pratiquer ?” https://www.annegaelleguillot.com/le-yin-yoga-cest-quoi-et-pourquoi-le-pratiquer/

Mes évènements à venir : https://www.annegaelleguillot.com/agenda-formations-retraites-yoga/


En attendant de se retrouver le 1er et 3ème jeudi de chaque mois, je t'invite à t'abonner au podcast et à laisser 5 étoiles et un mot doux sur ta plateforme d'écoute préférée 💌 Pour savoir comment laisser un avis, je t’ai préparé un petit tuto juste ici.


Si tu souhaites me partager tes réflexions suite à l’épisode du jour ou me faire part d’un sujet que tu aimerais que j’aborde, retrouve-moi sur mon compte Instagram : https://www.instagram.com/annegaelleguillot/


Crédits :

Direction Artistique et photo de la cover : Studio Eucalyptus (@studio_eucalyptus)
Montage et mixage : Anne-Gaëlle Guillot (@annegaelleguillot)
Musique : Beauty Ambient - Ivymusic (Pixabay)


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour, aujourd'hui je te guide dans une pratique de Yin Yoga accessible à tout le monde et idéale à n'importe quel moment de la journée. Cette courte séquence va favoriser la gestion de tes émotions, l'écoute de tes besoins et marquer un temps de pause dans ta journée. On se retrouve juste après l'introduction. Bienvenue sur Tout est déjà là, le podcast qui accompagne ton éveil et te donne des clés pour une vie plus consciente. Je suis ton hôte, Angel Guillot, guide de yoga depuis plus de dix ans mais aussi tisseuse et tarologue depuis bien plus longtemps. Ce podcast, je l'ai imaginé tel que j'aurais aimé le rencontrer lorsque j'ai initié mon cheminement vers ma spiritualité il y a plus de vingt ans. Dans ce podcast, tu découvriras mes partages d'expérience, mes questionnements, des épisodes de pratiques, mais aussi des interviews de personnes inspirantes qui ont un jour croisé ma honte. Mon intention est de te guider et de t'offrir des pistes de réflexion et d'action pour t'aider toi aussi à te reconnecter à ton pouvoir personnel, car tout est déjà en toi. Je t'invite dès maintenant à t'abonner au podcast pour ne pas manquer les prochains épisodes, et je te retrouve tout de suite pour l'épisode du jour. Bienvenue dans l'épisode 14 du podcast Tout est déjà là Aujourd'hui, je te guide dans une pratique de Yin Yoga de 20 minutes environ. Le Yin Yoga est un yoga à une temporalité lente, peut-être plus lente que ce que tu as l'habitude de faire, et je l'apprécie beaucoup car il permet une introspection profonde de soi et un étirement du corps. C'est un temps de rien qui est aussi le prolongement de l'épisode précédent dans lequel je t'explique pourquoi ne rien faire, c'est déjà faire quelque chose. Si tu n'as jamais pratiqué le Yin Yoga, je vais te guider pendant cette pratique pour en explorer et en incarner les principes clés. Tu peux également suivre cette séquence en vidéo sur ma chaîne YouTube. Et si tu veux en savoir plus sur les Yin Yoga avant ou après cette séquence, tu peux aller écouter l'épisode 2 de mon podcast dans lequel j'explique davantage ce qu'est le Yin Yoga, juste avant une bonne pratique pour dormir. Et tu peux également aller consulter l'article dédié au Yin Yoga que j'ai écrit sur mon site. Tu peux retrouver les liens dans le descriptif sous l'épisode. Cette session, je l'ai tissée pour que tu puisses la faire à tout moment de la journée, comme une bulle, comme une parenthèse. Alors si tu ressens le besoin de te recentrer parce que tu sens qu'il y a eu beaucoup de mouvements au niveau du mental ou au niveau du corps autour de toi, si tu as besoin d'un moment de relaxation également parce que tu sens qu'il y a des tensions au niveau du haut du dos, des hanches, du ventre, ou encore si tu as besoin d'un temps pour marquer une pause dans l'action pour mieux repartir, cette séquence est faite pour toi. Pour suivre ce Yin Yoga, tu peux prévoir un tapis de yoga, une tenue confortable, par exemple ton jogging et un vieux t-shirt. Tu peux prévoir également un bolster ou un gros coussin, type coussin de canapé. Et tu peux également prévoir deux blocs ou deux gros livres. Pose-toi dans un espace dans lequel tu te sens bien, où tu sens que tu ne vas pas être dérangé. Et si tu veux en savoir plus sur comment installer un espace de pratique personnelle, Tu peux écouter l'épisode 4 du podcast dans lequel je te donne des astuces non seulement pour mettre en place cet espace physiquement, mais également pour le conserver et pérenniser ta pratique personnelle dans le temps. N'hésite pas à faire pause sur l'épisode pour regrouper tout ce dont tu as besoin et on se retrouve tout de suite pour la pratique. Maintenant que tu as tout réuni, installe-toi sur ton tapis en assise en plaçant le bolster devant toi. Prends le temps de t'asseoir, de t'installer, de sentir si pour ton bassin, tes jambes, la posture est juste. Pour le haut du corps, pour les épaules, tu peux faire des mouvements avec la tête de droite à gauche, faire des cercles avec les épaules pour venir vraiment te poser là. et ferme les yeux. Ferme les yeux pour tourner le regard vers l'intérieur et aussi pour couper le sens de la vue extérieure, pour aller observer ce qui t'habite à cet instant, quand tu te poses sur le tapis, avec quel bagage, en fait, avec quelle valise, tu arrives ici, à cet instant. Puis prends une longue inspiration par le nez, expire par la bouche. À présent, place-toi en assis sur tes talons, genoux écartés, et laisse le haut de ton corps aller vers le bolster pour venir dans la posture du tigre qui dort sur la branche. Veille à ce que le bas-ventre, le ventre, la cage thoracique, mais aussi la tête soient bien portées par le coussin que tu as ou le bolster, et que les bras puissent être relâchés vers la terre ou au-dessus de ta tête. Tourne la tête d'un côté et laisse ton corps devenir lourd. Laisse-le se détendre. Laisse-toi porter par ce bolster. Dans ce temps de rien, dans un premier temps, Mais juste la respiration, ce fer. Observe-la contre le bolster, à l'inspire, à l'expire, le ventre, la cage thoracique, et puis tous ces petits mouvements secondaires, les hanches, la tête, les épaules. Respire. Petit à petit, sur chaque expiration. Tu peux répéter mentalement je relâche tous les muscles de mon corps, mon corps devient lourd, je me détends, je me détends et de laisser là ce corps se poser, être porté, accompagné par le support. et dans cette première posture je vais te laisser quelques respirations en silence pour aller accueillir ce temps de rien pour aller t'accueillir dans cette posture du tigre sur la branche et il n'y a rien d'autre à faire à cet instant rien d'autre à être que l'inspire et l'expire qui se succèdent et ton corps qui se relâche autant que tu le peux à cet instant Et il est possible que ton mental prenne cette opportunité pour vagabonder, pour te faire des listes diverses et variées, pour amener des expériences de vie, des émotions. Laisse-les passer autant que tu le peux, sans t'y attacher si c'est possible. Laisse-les juste être comme des nuages là dans ta pratique, traverser ton ciel intérieur et passer. Et reviens à l'inspiration. à ton expiration. Reviens à ce que tu es à cet instant, sans laisser le mental t'amener dans le passé ou dans le futur, en étant là, dans cette vie, à cet instant, cet espace que tu as choisi. Et puis à nouveau si le mental t'embarque, lentement une longue inspiration par le nez, une longue expiration par la bouche. Tu peux lentement redresser la tête et tourner la tête de l'autre côté, déposer l'autre joue sur ton coussin ou ton bolster. et redéposez à nouveau le poids du corps vers la terre pour quelques respirations. puis à nouveau une longue inspiration, une profonde expiration, et tout doucement, place les mains dans le sol et repousse le sol avec tes mains pour redresser le haut du corps, reviens t'asseoir sur les talons, si c'est ok pour tes chevilles et tes genoux, sinon n'hésite pas à venir t'asseoir en tailleur sur le tapis, dépose les mains sur tes cuisses, viens juste observer ce qui est là lorsque tu sors de cette posture lorsque tu écoutes et que tu ressens qu'est-ce qui est ? et lentement viens te placer en tailleur sur le tapis avec le bolster contre le bas de ton dos tout doucement viens t'allonger sur le bolster cette fois-ci ce sera le bas du dos, le milieu du dos, l'espace entre les omoplates et l'arrière de ta tête qui seront portés par le support Si tu sens que l'inclinaison est trop importante pour ton dos ou pour tes lombaires, tu peux venir placer les deux blocs sous le bolster pour le surélever afin de ramener une inclinaison dans le bolster pour que ce soit moins bas et pour que cela soit surtout plus doux pour tes lombaires, pour ton dos. Tu peux placer les bras de part et d'autre de ton corps ou venir les étirer au-delà de la tête en attrapant les coudes opposés avec tes mains. Observe juste si c'est ok pour tes cervicales et pour tes épaules. Pour les jambes, tu peux venir placer les plantes de pied l'une contre l'autre en laissant les talons s'éloigner autant que nécessaire pour que ce soit confortable pour ton bassin et se placer ainsi dans la posture du papillon. Ou tu peux venir tendre les deux jambes devant toi et carter les pieds autant que nécessaire pour te sentir stable. Tu es donc en assise sur le tapis, jambes tendues, plantes de pieds ensemble, allongée sur le dos sur ton bolster. Le bolster est peut-être sur le tapis ou incliné à l'aide de blocs. A nouveau, viens placer la tension sur ton souffle. Si les bras sont au-dessus de la tête, tu peux sûrement ressentir davantage l'inspire et l'expire jusqu'en haut de tes côtes, jusqu'au clavicule. Si les bras sont le long du corps, peut-être que tu peux placer les mains sur le ventre, sur l'abdomen et venir sentir ce souffle dans ton abdomen. Viens te reconnecter à la respiration. Après avoir détendu tous les muscles autant que possible à cet instant, viens observer ce que c'est l'espace juste pour toi, quelque chose d'harmonieux. Dans ce temps de rien, dans quel espace tu pourrais rester, dans quel espace tu pourrais être incarné pleinement et rester. ni trop de compression dans le bas du dos, ni trop de tension au niveau des épaules, un espace qui soit juste et dans lequel tu peux respirer pleinement dans un silence intérieur pendant plusieurs minutes. Prends ici de longues inspirations et de longues expirations pour laisser tout ton être infuser ton corps, des orteils jusqu'en haut de la tête. À nouveau un temps de rien pour quelques respirations. Et puis si le mental vagabonde à nouveau, raccompagne-le avec beaucoup de douceur vers ton souffle, vers ton inspiration et ton expiration. Observe comme le fait qu'il vagabonde est un signe de bonne santé pour ton mental, accepte-le. Et reviens à ton souffle, au point de contact avec la terre, avec le bolster. Reviens t'écouter, autant de fois que nécessaire. Lentement, inspire profondément par le nez et expire par la bouche. Lentement, inspire profondément par le nez et expire par la bouche. prends un temps ici pour écouter la posture, pour écouter son rebond quelles ont été les parties du corps qui ont été sollicitées quel espace de rien aussi s'est ouvert en toi qu'est-ce que tu as pu accueillir, ressentir qu'est-ce que tu as été pendant cette posture juste accueillir de ne pas intellectualiser mais de laisser venir, sans forcer dans ce temps de rien où il n'y a rien à accomplir, il n'y a rien à réussir. Tu es là pour toi, pour ta respiration, pour ton corps, pour ton cœur. Puis redresse le visage et laisse les deux genoux tomber vers la droite, et tout doucement le haut de ton corps va lui aussi se tourner vers la droite en rotation, en torsion, afin de ramener le ventre, la cage thoracique et la joue gauche sur ton bolster derrière toi. Tu peux garder l'inclinaison avec les blocs si c'est nécessaire, ou enlever les blocs, et laisser ainsi tes deux genoux vers la droite, plié, et le haut de ton corps tourné vers l'arrière de ton tapis, allongé sur le bolster. Comme pour la posture du tigre sur la branche, fais de ton mieux pour que ton corps soit totalement porté par le bolster et que tes bras soient déposés dans le sol. Comme pour la posture du tigre sur la branche, fais de ton mieux pour que ton corps soit totalement porté par le bolster et que tes bras soient déposés dans le sol. La torsion Si tourner la tête vers la droite avec la joue gauche sur le bolster est trop intense pour toi, n'hésite pas à tourner la tête de l'autre côté. À nouveau, laisse le corps devenir lourd dans cette torsion qui invite à la détente, au repos. Laisse-le se relâcher dans le sol. observe comme chaque inspire se fait comme une spirale du bas du dos du bas ventre vers le nombril, le milieu du dos la poitrine, les scapulas dans le dos, la gorge, la nuque et à l'expire le mouvement qui semble repartir vers le bassin ou peut-être que tu perçois le mouvement inverse une inspire qui t'amène de la tête vers le bassin en spirale une expire qui te ramène tranquillement vers le cœur, vers la nuque Laisse-toi être à nouveau dans cette posture, dans l'espace juste, avec le corps le plus relâché possible. Accueille cette immobilité. Qu'est-ce qui se déploie en toi dans les temps de silence ? Qu'est-ce que tu es ? Qui es-tu à cet instant ? Aujourd'hui, qu'est-ce qui t'habite comme idée, comme émotion ? Qu'est-ce qui te quitte ? Qu'est-ce qui reste ? Et puis peut-être aussi dans ce temps de rien, quelle est ta relation au vide ? Quelle est ta relation à ces espaces pleinement ouverts qu'on appelle le vide, que parfois on connote de rien avec négativité alors que ce rien retient tous les possibles ? Puis à nouveau, prends une longue et profonde inspiration en conscience, sens ce qui est mis en mouvement. Expire. Repousse le sol avec les mains. Observe ce dont tu as besoin. Ressens-la en assise, genoux repliés vers toi, contre toi, bras enroulés autour de tes jambes, comme un enfant. De quoi as-tu besoin à cet instant ? Qu'est-ce qui t'a nourri ? Et puis doucement, cette fois-ci, laisse les deux genoux tomber vers la gauche. Laisse le haut du corps aller lui aussi vers la gauche, se tourner vers l'arrière du tapis en torsion de l'autre côté. Reviens placer le bas-ventre, le ventre et la cage thoracique sur ton bolster ou ton coussin. Et place la joue droite sur le support pour tourner la tête vers la gauche, vers ton épaule gauche. Mais si c'est intense, à nouveau tu peux placer la tête là où c'est le plus confortable pour toi. Relâche les bras dans la terre, viens observer le souffle, relâche le corps autant qu'il t'est possible. Incarne ton immobilité, cet instant présent. Incarner l'immobilité pour moi ça veut dire être à l'écoute de tout ce qui va remonter comme des petites bulles à la surface de ton être, qui va saisir cet instant de rien pour s'exprimer. Une créativité débordante peut-être la résolution d'un problème. traverser une émotion qui t'habite, ou tout simplement être dans ton souffle, et dans cette immobilité, dans un espace harmonieux, détendu. Observe la lenteur, viens peut-être observer là comment tu pourrais inspirer un tout petit peu plus longuement et expirer un tout petit peu plus profondément. Sois en présence de toi-même à cet instant. Et puis lentement à nouveau, une longue inspiration pour étirer ton corps et une longue expiration pour le relâcher dans le sol. Laisse les mains à plat dans le sol pour redresser le haut du corps, revenir t'asseoir, cuisse contre le ventre, genoux pliés, et peut-être cette fois-ci tu viens placer les mains derrière toi dans le sol de chaque côté du bolster et relâcher un peu la tête en arrière, tendre les deux jambes, pour prendre ce temps de transition et d'écoute en sortie de posture avant tout autre chose. Un temps de suspension qu'il est si bon de faire entre deux tâches, entre deux décisions, entre deux actions. Puis à présent, tu peux déplacer ton bolster pour venir t'allonger sur le dos sur le tapis et t'installer dans ta posture de Shavasana, jambes tendues dans le sol puis relâchées. Étirez les bras loin de toi et relâchez le dos dans le sol et venez là te déposer allongée sur le tapis. Si tu sens que pour le bas de ton dos cette posture est inconfortable, n'hésite pas à placer le bolster sous tes genoux pour soulager un peu tes lombaires. Laisse ce corps devenir lourd, laisse-le être accueilli dans cette posture la plus ligne pour moi du répertoire, celle qui permet de relâcher tout le corps, dans la terre, dans le tapis, de venir respirer pleinement alors que chaque muscle, chaque articulation se relâche autant qu'elle le peut à cet instant, alors que l'espace harmonieux se crée dans l'immobilité, dans la lenteur. Viens incarner, digérer, intégrer cette pratique de Yin Yoga pour quelques respirations. Et pour la dernière minute, dans la posture, viens explorer un temps de rien, en plongeant juste dans tes points de contact avec la terre, en t'offrant ce temps où il n'y a rien d'autre à faire. que de respirer dans ces points de contact, d'aller observer la répartition de chaque inspire, chaque expire dans ces points de contact, la durée, la température, juste être là pleinement pour toi, pour quelques respirations. Et puis doucement, amène du mouvement dans ton corps, bouge ta langue, ta mâchoire, laisse ta tête pivoter d'un côté et de l'autre. Du mouvement dans les doigts, les paumes de main, les poignets, dans les orteils, les plantes de pieds, les chevilles, savoure ce retour au mouvement après l'immobilité. Et doucement peut-être étire tes bras au-delà de ta tête, baille si nécessaire. et ramène les genoux à ta poitrine. Lentement, viens faire des petites roulades d'avant en arrière si c'est ok pour ton dos, mais si tu sens que c'est trop intense, tu peux rouler sur ton côté droit et repousser le sol avec ta main gauche pour venir t'asseoir sur le tapis. Sinon roule quelques fois pour masser le bas du dos, le haut du dos, la nuque, le milieu du dos, d'avant en arrière jusqu'à venir t'asseoir. Et dans ce temps d'assise, comme en début de pratique, viens juste observer ce que tu es là, maintenant, ni plus ni moins. Qu'est-ce qu'il y a à cet instant ? Qu'est-ce qui t'habite ? Qu'est-ce qui pulse ? Quelles sont les idées qui te sont venues, les images, les sons ? Observe comme ce temps de rien peut être vigorant, créateur d'espace, libérateur. Observe ce qu'il est pour toi, place juste un ou deux mots sur ton expérience. Accepte qu'il faut du temps. Accepte que la lenteur nourrit le mouvement, que l'action nourrit l'observation. Place les mains devant ton cœur et prends peut-être là la résolution de régulièrement prendre un temps pour toi, que ce soit dans une pratique de yin, en buvant une tasse de thé. Prends la résolution de t'offrir des temps de rien pour être, afin de pouvoir faire au monde. Merci infiniment pour ta pratique.

  • Speaker #1

    Merci pour ton écoute. Je le sais, le temps est précieux et ça me touche que tu sois là. J'espère que cette pratique t'a inspiré pour ouvrir des temps de rien régulièrement dans ton quotidien. Et toi, qu'est-ce que tu retiens de cette pratique ? Dis-moi tout en commentaire ou en message. Si tu as aimé cet épisode, je t'invite à me laisser 5 étoiles et un mot doux sur ta plateforme d'écoute préférée. Pour savoir comment faire, je t'ai préparé un tuto que tu peux retrouver dans les notes de l'épisode. On se retrouve le jeudi 4 juillet pour l'interview exclusive de Fabienne Lernicol, fondatrice de Taramaga. On y parle de résilience, de créativité et de cheminement. À bientôt.

Chapters

  • Pourquoi cette pause ?

    01:16

  • Ce dont tu auras besoin

    02:43

  • La pratique de Yin Yoga

    03:29

  • Conclusion

    38:25

Description

Bienvenue dans l’épisode 14 du Podcast Tout est déjà là !


Aujourd’hui je t’invite à une nouvelle pratique de Yin yoga de 20 minutes.

Une parenthèse quand tu ressens le besoin :
• de te recentrer,
• d’avoir un moment de relaxation dans ta journée
• et surtout de marquer une pause dans l’action pour mieux repartir.


Tu auras besoin d’une tenue confortable, d’un tapis de yoga, d’un bolster (ou un gros coussin) et de 2 blocs (ou 2 gros livres).

Belle pratique,

Anne-Gaëlle 🪷


>> Infos mentionnées dans l’épisode :

Lien vers la vidéo sur YouTube :
https://youtu.be/MrDrJHhdeX0

Episode 2 “Yin yoga - Une histoire et au lit” https://smartlink.ausha.co/tout-est-deja-la/2-yin-yoga-une-histoire-et-au-lit-grand-mere-lune

Episode 4 “5 conseils simples pour dérouler ton tapis chez toi” https://smartlink.ausha.co/tout-est-deja-la/4-5-conseils-simples-pour-derouler-ton-tapis-chez-toi

Article “Le yin yoga c’est quoi et pourquoi le pratiquer ?” https://www.annegaelleguillot.com/le-yin-yoga-cest-quoi-et-pourquoi-le-pratiquer/

Mes évènements à venir : https://www.annegaelleguillot.com/agenda-formations-retraites-yoga/


En attendant de se retrouver le 1er et 3ème jeudi de chaque mois, je t'invite à t'abonner au podcast et à laisser 5 étoiles et un mot doux sur ta plateforme d'écoute préférée 💌 Pour savoir comment laisser un avis, je t’ai préparé un petit tuto juste ici.


Si tu souhaites me partager tes réflexions suite à l’épisode du jour ou me faire part d’un sujet que tu aimerais que j’aborde, retrouve-moi sur mon compte Instagram : https://www.instagram.com/annegaelleguillot/


Crédits :

Direction Artistique et photo de la cover : Studio Eucalyptus (@studio_eucalyptus)
Montage et mixage : Anne-Gaëlle Guillot (@annegaelleguillot)
Musique : Beauty Ambient - Ivymusic (Pixabay)


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour, aujourd'hui je te guide dans une pratique de Yin Yoga accessible à tout le monde et idéale à n'importe quel moment de la journée. Cette courte séquence va favoriser la gestion de tes émotions, l'écoute de tes besoins et marquer un temps de pause dans ta journée. On se retrouve juste après l'introduction. Bienvenue sur Tout est déjà là, le podcast qui accompagne ton éveil et te donne des clés pour une vie plus consciente. Je suis ton hôte, Angel Guillot, guide de yoga depuis plus de dix ans mais aussi tisseuse et tarologue depuis bien plus longtemps. Ce podcast, je l'ai imaginé tel que j'aurais aimé le rencontrer lorsque j'ai initié mon cheminement vers ma spiritualité il y a plus de vingt ans. Dans ce podcast, tu découvriras mes partages d'expérience, mes questionnements, des épisodes de pratiques, mais aussi des interviews de personnes inspirantes qui ont un jour croisé ma honte. Mon intention est de te guider et de t'offrir des pistes de réflexion et d'action pour t'aider toi aussi à te reconnecter à ton pouvoir personnel, car tout est déjà en toi. Je t'invite dès maintenant à t'abonner au podcast pour ne pas manquer les prochains épisodes, et je te retrouve tout de suite pour l'épisode du jour. Bienvenue dans l'épisode 14 du podcast Tout est déjà là Aujourd'hui, je te guide dans une pratique de Yin Yoga de 20 minutes environ. Le Yin Yoga est un yoga à une temporalité lente, peut-être plus lente que ce que tu as l'habitude de faire, et je l'apprécie beaucoup car il permet une introspection profonde de soi et un étirement du corps. C'est un temps de rien qui est aussi le prolongement de l'épisode précédent dans lequel je t'explique pourquoi ne rien faire, c'est déjà faire quelque chose. Si tu n'as jamais pratiqué le Yin Yoga, je vais te guider pendant cette pratique pour en explorer et en incarner les principes clés. Tu peux également suivre cette séquence en vidéo sur ma chaîne YouTube. Et si tu veux en savoir plus sur les Yin Yoga avant ou après cette séquence, tu peux aller écouter l'épisode 2 de mon podcast dans lequel j'explique davantage ce qu'est le Yin Yoga, juste avant une bonne pratique pour dormir. Et tu peux également aller consulter l'article dédié au Yin Yoga que j'ai écrit sur mon site. Tu peux retrouver les liens dans le descriptif sous l'épisode. Cette session, je l'ai tissée pour que tu puisses la faire à tout moment de la journée, comme une bulle, comme une parenthèse. Alors si tu ressens le besoin de te recentrer parce que tu sens qu'il y a eu beaucoup de mouvements au niveau du mental ou au niveau du corps autour de toi, si tu as besoin d'un moment de relaxation également parce que tu sens qu'il y a des tensions au niveau du haut du dos, des hanches, du ventre, ou encore si tu as besoin d'un temps pour marquer une pause dans l'action pour mieux repartir, cette séquence est faite pour toi. Pour suivre ce Yin Yoga, tu peux prévoir un tapis de yoga, une tenue confortable, par exemple ton jogging et un vieux t-shirt. Tu peux prévoir également un bolster ou un gros coussin, type coussin de canapé. Et tu peux également prévoir deux blocs ou deux gros livres. Pose-toi dans un espace dans lequel tu te sens bien, où tu sens que tu ne vas pas être dérangé. Et si tu veux en savoir plus sur comment installer un espace de pratique personnelle, Tu peux écouter l'épisode 4 du podcast dans lequel je te donne des astuces non seulement pour mettre en place cet espace physiquement, mais également pour le conserver et pérenniser ta pratique personnelle dans le temps. N'hésite pas à faire pause sur l'épisode pour regrouper tout ce dont tu as besoin et on se retrouve tout de suite pour la pratique. Maintenant que tu as tout réuni, installe-toi sur ton tapis en assise en plaçant le bolster devant toi. Prends le temps de t'asseoir, de t'installer, de sentir si pour ton bassin, tes jambes, la posture est juste. Pour le haut du corps, pour les épaules, tu peux faire des mouvements avec la tête de droite à gauche, faire des cercles avec les épaules pour venir vraiment te poser là. et ferme les yeux. Ferme les yeux pour tourner le regard vers l'intérieur et aussi pour couper le sens de la vue extérieure, pour aller observer ce qui t'habite à cet instant, quand tu te poses sur le tapis, avec quel bagage, en fait, avec quelle valise, tu arrives ici, à cet instant. Puis prends une longue inspiration par le nez, expire par la bouche. À présent, place-toi en assis sur tes talons, genoux écartés, et laisse le haut de ton corps aller vers le bolster pour venir dans la posture du tigre qui dort sur la branche. Veille à ce que le bas-ventre, le ventre, la cage thoracique, mais aussi la tête soient bien portées par le coussin que tu as ou le bolster, et que les bras puissent être relâchés vers la terre ou au-dessus de ta tête. Tourne la tête d'un côté et laisse ton corps devenir lourd. Laisse-le se détendre. Laisse-toi porter par ce bolster. Dans ce temps de rien, dans un premier temps, Mais juste la respiration, ce fer. Observe-la contre le bolster, à l'inspire, à l'expire, le ventre, la cage thoracique, et puis tous ces petits mouvements secondaires, les hanches, la tête, les épaules. Respire. Petit à petit, sur chaque expiration. Tu peux répéter mentalement je relâche tous les muscles de mon corps, mon corps devient lourd, je me détends, je me détends et de laisser là ce corps se poser, être porté, accompagné par le support. et dans cette première posture je vais te laisser quelques respirations en silence pour aller accueillir ce temps de rien pour aller t'accueillir dans cette posture du tigre sur la branche et il n'y a rien d'autre à faire à cet instant rien d'autre à être que l'inspire et l'expire qui se succèdent et ton corps qui se relâche autant que tu le peux à cet instant Et il est possible que ton mental prenne cette opportunité pour vagabonder, pour te faire des listes diverses et variées, pour amener des expériences de vie, des émotions. Laisse-les passer autant que tu le peux, sans t'y attacher si c'est possible. Laisse-les juste être comme des nuages là dans ta pratique, traverser ton ciel intérieur et passer. Et reviens à l'inspiration. à ton expiration. Reviens à ce que tu es à cet instant, sans laisser le mental t'amener dans le passé ou dans le futur, en étant là, dans cette vie, à cet instant, cet espace que tu as choisi. Et puis à nouveau si le mental t'embarque, lentement une longue inspiration par le nez, une longue expiration par la bouche. Tu peux lentement redresser la tête et tourner la tête de l'autre côté, déposer l'autre joue sur ton coussin ou ton bolster. et redéposez à nouveau le poids du corps vers la terre pour quelques respirations. puis à nouveau une longue inspiration, une profonde expiration, et tout doucement, place les mains dans le sol et repousse le sol avec tes mains pour redresser le haut du corps, reviens t'asseoir sur les talons, si c'est ok pour tes chevilles et tes genoux, sinon n'hésite pas à venir t'asseoir en tailleur sur le tapis, dépose les mains sur tes cuisses, viens juste observer ce qui est là lorsque tu sors de cette posture lorsque tu écoutes et que tu ressens qu'est-ce qui est ? et lentement viens te placer en tailleur sur le tapis avec le bolster contre le bas de ton dos tout doucement viens t'allonger sur le bolster cette fois-ci ce sera le bas du dos, le milieu du dos, l'espace entre les omoplates et l'arrière de ta tête qui seront portés par le support Si tu sens que l'inclinaison est trop importante pour ton dos ou pour tes lombaires, tu peux venir placer les deux blocs sous le bolster pour le surélever afin de ramener une inclinaison dans le bolster pour que ce soit moins bas et pour que cela soit surtout plus doux pour tes lombaires, pour ton dos. Tu peux placer les bras de part et d'autre de ton corps ou venir les étirer au-delà de la tête en attrapant les coudes opposés avec tes mains. Observe juste si c'est ok pour tes cervicales et pour tes épaules. Pour les jambes, tu peux venir placer les plantes de pied l'une contre l'autre en laissant les talons s'éloigner autant que nécessaire pour que ce soit confortable pour ton bassin et se placer ainsi dans la posture du papillon. Ou tu peux venir tendre les deux jambes devant toi et carter les pieds autant que nécessaire pour te sentir stable. Tu es donc en assise sur le tapis, jambes tendues, plantes de pieds ensemble, allongée sur le dos sur ton bolster. Le bolster est peut-être sur le tapis ou incliné à l'aide de blocs. A nouveau, viens placer la tension sur ton souffle. Si les bras sont au-dessus de la tête, tu peux sûrement ressentir davantage l'inspire et l'expire jusqu'en haut de tes côtes, jusqu'au clavicule. Si les bras sont le long du corps, peut-être que tu peux placer les mains sur le ventre, sur l'abdomen et venir sentir ce souffle dans ton abdomen. Viens te reconnecter à la respiration. Après avoir détendu tous les muscles autant que possible à cet instant, viens observer ce que c'est l'espace juste pour toi, quelque chose d'harmonieux. Dans ce temps de rien, dans quel espace tu pourrais rester, dans quel espace tu pourrais être incarné pleinement et rester. ni trop de compression dans le bas du dos, ni trop de tension au niveau des épaules, un espace qui soit juste et dans lequel tu peux respirer pleinement dans un silence intérieur pendant plusieurs minutes. Prends ici de longues inspirations et de longues expirations pour laisser tout ton être infuser ton corps, des orteils jusqu'en haut de la tête. À nouveau un temps de rien pour quelques respirations. Et puis si le mental vagabonde à nouveau, raccompagne-le avec beaucoup de douceur vers ton souffle, vers ton inspiration et ton expiration. Observe comme le fait qu'il vagabonde est un signe de bonne santé pour ton mental, accepte-le. Et reviens à ton souffle, au point de contact avec la terre, avec le bolster. Reviens t'écouter, autant de fois que nécessaire. Lentement, inspire profondément par le nez et expire par la bouche. Lentement, inspire profondément par le nez et expire par la bouche. prends un temps ici pour écouter la posture, pour écouter son rebond quelles ont été les parties du corps qui ont été sollicitées quel espace de rien aussi s'est ouvert en toi qu'est-ce que tu as pu accueillir, ressentir qu'est-ce que tu as été pendant cette posture juste accueillir de ne pas intellectualiser mais de laisser venir, sans forcer dans ce temps de rien où il n'y a rien à accomplir, il n'y a rien à réussir. Tu es là pour toi, pour ta respiration, pour ton corps, pour ton cœur. Puis redresse le visage et laisse les deux genoux tomber vers la droite, et tout doucement le haut de ton corps va lui aussi se tourner vers la droite en rotation, en torsion, afin de ramener le ventre, la cage thoracique et la joue gauche sur ton bolster derrière toi. Tu peux garder l'inclinaison avec les blocs si c'est nécessaire, ou enlever les blocs, et laisser ainsi tes deux genoux vers la droite, plié, et le haut de ton corps tourné vers l'arrière de ton tapis, allongé sur le bolster. Comme pour la posture du tigre sur la branche, fais de ton mieux pour que ton corps soit totalement porté par le bolster et que tes bras soient déposés dans le sol. Comme pour la posture du tigre sur la branche, fais de ton mieux pour que ton corps soit totalement porté par le bolster et que tes bras soient déposés dans le sol. La torsion Si tourner la tête vers la droite avec la joue gauche sur le bolster est trop intense pour toi, n'hésite pas à tourner la tête de l'autre côté. À nouveau, laisse le corps devenir lourd dans cette torsion qui invite à la détente, au repos. Laisse-le se relâcher dans le sol. observe comme chaque inspire se fait comme une spirale du bas du dos du bas ventre vers le nombril, le milieu du dos la poitrine, les scapulas dans le dos, la gorge, la nuque et à l'expire le mouvement qui semble repartir vers le bassin ou peut-être que tu perçois le mouvement inverse une inspire qui t'amène de la tête vers le bassin en spirale une expire qui te ramène tranquillement vers le cœur, vers la nuque Laisse-toi être à nouveau dans cette posture, dans l'espace juste, avec le corps le plus relâché possible. Accueille cette immobilité. Qu'est-ce qui se déploie en toi dans les temps de silence ? Qu'est-ce que tu es ? Qui es-tu à cet instant ? Aujourd'hui, qu'est-ce qui t'habite comme idée, comme émotion ? Qu'est-ce qui te quitte ? Qu'est-ce qui reste ? Et puis peut-être aussi dans ce temps de rien, quelle est ta relation au vide ? Quelle est ta relation à ces espaces pleinement ouverts qu'on appelle le vide, que parfois on connote de rien avec négativité alors que ce rien retient tous les possibles ? Puis à nouveau, prends une longue et profonde inspiration en conscience, sens ce qui est mis en mouvement. Expire. Repousse le sol avec les mains. Observe ce dont tu as besoin. Ressens-la en assise, genoux repliés vers toi, contre toi, bras enroulés autour de tes jambes, comme un enfant. De quoi as-tu besoin à cet instant ? Qu'est-ce qui t'a nourri ? Et puis doucement, cette fois-ci, laisse les deux genoux tomber vers la gauche. Laisse le haut du corps aller lui aussi vers la gauche, se tourner vers l'arrière du tapis en torsion de l'autre côté. Reviens placer le bas-ventre, le ventre et la cage thoracique sur ton bolster ou ton coussin. Et place la joue droite sur le support pour tourner la tête vers la gauche, vers ton épaule gauche. Mais si c'est intense, à nouveau tu peux placer la tête là où c'est le plus confortable pour toi. Relâche les bras dans la terre, viens observer le souffle, relâche le corps autant qu'il t'est possible. Incarne ton immobilité, cet instant présent. Incarner l'immobilité pour moi ça veut dire être à l'écoute de tout ce qui va remonter comme des petites bulles à la surface de ton être, qui va saisir cet instant de rien pour s'exprimer. Une créativité débordante peut-être la résolution d'un problème. traverser une émotion qui t'habite, ou tout simplement être dans ton souffle, et dans cette immobilité, dans un espace harmonieux, détendu. Observe la lenteur, viens peut-être observer là comment tu pourrais inspirer un tout petit peu plus longuement et expirer un tout petit peu plus profondément. Sois en présence de toi-même à cet instant. Et puis lentement à nouveau, une longue inspiration pour étirer ton corps et une longue expiration pour le relâcher dans le sol. Laisse les mains à plat dans le sol pour redresser le haut du corps, revenir t'asseoir, cuisse contre le ventre, genoux pliés, et peut-être cette fois-ci tu viens placer les mains derrière toi dans le sol de chaque côté du bolster et relâcher un peu la tête en arrière, tendre les deux jambes, pour prendre ce temps de transition et d'écoute en sortie de posture avant tout autre chose. Un temps de suspension qu'il est si bon de faire entre deux tâches, entre deux décisions, entre deux actions. Puis à présent, tu peux déplacer ton bolster pour venir t'allonger sur le dos sur le tapis et t'installer dans ta posture de Shavasana, jambes tendues dans le sol puis relâchées. Étirez les bras loin de toi et relâchez le dos dans le sol et venez là te déposer allongée sur le tapis. Si tu sens que pour le bas de ton dos cette posture est inconfortable, n'hésite pas à placer le bolster sous tes genoux pour soulager un peu tes lombaires. Laisse ce corps devenir lourd, laisse-le être accueilli dans cette posture la plus ligne pour moi du répertoire, celle qui permet de relâcher tout le corps, dans la terre, dans le tapis, de venir respirer pleinement alors que chaque muscle, chaque articulation se relâche autant qu'elle le peut à cet instant, alors que l'espace harmonieux se crée dans l'immobilité, dans la lenteur. Viens incarner, digérer, intégrer cette pratique de Yin Yoga pour quelques respirations. Et pour la dernière minute, dans la posture, viens explorer un temps de rien, en plongeant juste dans tes points de contact avec la terre, en t'offrant ce temps où il n'y a rien d'autre à faire. que de respirer dans ces points de contact, d'aller observer la répartition de chaque inspire, chaque expire dans ces points de contact, la durée, la température, juste être là pleinement pour toi, pour quelques respirations. Et puis doucement, amène du mouvement dans ton corps, bouge ta langue, ta mâchoire, laisse ta tête pivoter d'un côté et de l'autre. Du mouvement dans les doigts, les paumes de main, les poignets, dans les orteils, les plantes de pieds, les chevilles, savoure ce retour au mouvement après l'immobilité. Et doucement peut-être étire tes bras au-delà de ta tête, baille si nécessaire. et ramène les genoux à ta poitrine. Lentement, viens faire des petites roulades d'avant en arrière si c'est ok pour ton dos, mais si tu sens que c'est trop intense, tu peux rouler sur ton côté droit et repousser le sol avec ta main gauche pour venir t'asseoir sur le tapis. Sinon roule quelques fois pour masser le bas du dos, le haut du dos, la nuque, le milieu du dos, d'avant en arrière jusqu'à venir t'asseoir. Et dans ce temps d'assise, comme en début de pratique, viens juste observer ce que tu es là, maintenant, ni plus ni moins. Qu'est-ce qu'il y a à cet instant ? Qu'est-ce qui t'habite ? Qu'est-ce qui pulse ? Quelles sont les idées qui te sont venues, les images, les sons ? Observe comme ce temps de rien peut être vigorant, créateur d'espace, libérateur. Observe ce qu'il est pour toi, place juste un ou deux mots sur ton expérience. Accepte qu'il faut du temps. Accepte que la lenteur nourrit le mouvement, que l'action nourrit l'observation. Place les mains devant ton cœur et prends peut-être là la résolution de régulièrement prendre un temps pour toi, que ce soit dans une pratique de yin, en buvant une tasse de thé. Prends la résolution de t'offrir des temps de rien pour être, afin de pouvoir faire au monde. Merci infiniment pour ta pratique.

  • Speaker #1

    Merci pour ton écoute. Je le sais, le temps est précieux et ça me touche que tu sois là. J'espère que cette pratique t'a inspiré pour ouvrir des temps de rien régulièrement dans ton quotidien. Et toi, qu'est-ce que tu retiens de cette pratique ? Dis-moi tout en commentaire ou en message. Si tu as aimé cet épisode, je t'invite à me laisser 5 étoiles et un mot doux sur ta plateforme d'écoute préférée. Pour savoir comment faire, je t'ai préparé un tuto que tu peux retrouver dans les notes de l'épisode. On se retrouve le jeudi 4 juillet pour l'interview exclusive de Fabienne Lernicol, fondatrice de Taramaga. On y parle de résilience, de créativité et de cheminement. À bientôt.

Chapters

  • Pourquoi cette pause ?

    01:16

  • Ce dont tu auras besoin

    02:43

  • La pratique de Yin Yoga

    03:29

  • Conclusion

    38:25

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Description

Bienvenue dans l’épisode 14 du Podcast Tout est déjà là !


Aujourd’hui je t’invite à une nouvelle pratique de Yin yoga de 20 minutes.

Une parenthèse quand tu ressens le besoin :
• de te recentrer,
• d’avoir un moment de relaxation dans ta journée
• et surtout de marquer une pause dans l’action pour mieux repartir.


Tu auras besoin d’une tenue confortable, d’un tapis de yoga, d’un bolster (ou un gros coussin) et de 2 blocs (ou 2 gros livres).

Belle pratique,

Anne-Gaëlle 🪷


>> Infos mentionnées dans l’épisode :

Lien vers la vidéo sur YouTube :
https://youtu.be/MrDrJHhdeX0

Episode 2 “Yin yoga - Une histoire et au lit” https://smartlink.ausha.co/tout-est-deja-la/2-yin-yoga-une-histoire-et-au-lit-grand-mere-lune

Episode 4 “5 conseils simples pour dérouler ton tapis chez toi” https://smartlink.ausha.co/tout-est-deja-la/4-5-conseils-simples-pour-derouler-ton-tapis-chez-toi

Article “Le yin yoga c’est quoi et pourquoi le pratiquer ?” https://www.annegaelleguillot.com/le-yin-yoga-cest-quoi-et-pourquoi-le-pratiquer/

Mes évènements à venir : https://www.annegaelleguillot.com/agenda-formations-retraites-yoga/


En attendant de se retrouver le 1er et 3ème jeudi de chaque mois, je t'invite à t'abonner au podcast et à laisser 5 étoiles et un mot doux sur ta plateforme d'écoute préférée 💌 Pour savoir comment laisser un avis, je t’ai préparé un petit tuto juste ici.


Si tu souhaites me partager tes réflexions suite à l’épisode du jour ou me faire part d’un sujet que tu aimerais que j’aborde, retrouve-moi sur mon compte Instagram : https://www.instagram.com/annegaelleguillot/


Crédits :

Direction Artistique et photo de la cover : Studio Eucalyptus (@studio_eucalyptus)
Montage et mixage : Anne-Gaëlle Guillot (@annegaelleguillot)
Musique : Beauty Ambient - Ivymusic (Pixabay)


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour, aujourd'hui je te guide dans une pratique de Yin Yoga accessible à tout le monde et idéale à n'importe quel moment de la journée. Cette courte séquence va favoriser la gestion de tes émotions, l'écoute de tes besoins et marquer un temps de pause dans ta journée. On se retrouve juste après l'introduction. Bienvenue sur Tout est déjà là, le podcast qui accompagne ton éveil et te donne des clés pour une vie plus consciente. Je suis ton hôte, Angel Guillot, guide de yoga depuis plus de dix ans mais aussi tisseuse et tarologue depuis bien plus longtemps. Ce podcast, je l'ai imaginé tel que j'aurais aimé le rencontrer lorsque j'ai initié mon cheminement vers ma spiritualité il y a plus de vingt ans. Dans ce podcast, tu découvriras mes partages d'expérience, mes questionnements, des épisodes de pratiques, mais aussi des interviews de personnes inspirantes qui ont un jour croisé ma honte. Mon intention est de te guider et de t'offrir des pistes de réflexion et d'action pour t'aider toi aussi à te reconnecter à ton pouvoir personnel, car tout est déjà en toi. Je t'invite dès maintenant à t'abonner au podcast pour ne pas manquer les prochains épisodes, et je te retrouve tout de suite pour l'épisode du jour. Bienvenue dans l'épisode 14 du podcast Tout est déjà là Aujourd'hui, je te guide dans une pratique de Yin Yoga de 20 minutes environ. Le Yin Yoga est un yoga à une temporalité lente, peut-être plus lente que ce que tu as l'habitude de faire, et je l'apprécie beaucoup car il permet une introspection profonde de soi et un étirement du corps. C'est un temps de rien qui est aussi le prolongement de l'épisode précédent dans lequel je t'explique pourquoi ne rien faire, c'est déjà faire quelque chose. Si tu n'as jamais pratiqué le Yin Yoga, je vais te guider pendant cette pratique pour en explorer et en incarner les principes clés. Tu peux également suivre cette séquence en vidéo sur ma chaîne YouTube. Et si tu veux en savoir plus sur les Yin Yoga avant ou après cette séquence, tu peux aller écouter l'épisode 2 de mon podcast dans lequel j'explique davantage ce qu'est le Yin Yoga, juste avant une bonne pratique pour dormir. Et tu peux également aller consulter l'article dédié au Yin Yoga que j'ai écrit sur mon site. Tu peux retrouver les liens dans le descriptif sous l'épisode. Cette session, je l'ai tissée pour que tu puisses la faire à tout moment de la journée, comme une bulle, comme une parenthèse. Alors si tu ressens le besoin de te recentrer parce que tu sens qu'il y a eu beaucoup de mouvements au niveau du mental ou au niveau du corps autour de toi, si tu as besoin d'un moment de relaxation également parce que tu sens qu'il y a des tensions au niveau du haut du dos, des hanches, du ventre, ou encore si tu as besoin d'un temps pour marquer une pause dans l'action pour mieux repartir, cette séquence est faite pour toi. Pour suivre ce Yin Yoga, tu peux prévoir un tapis de yoga, une tenue confortable, par exemple ton jogging et un vieux t-shirt. Tu peux prévoir également un bolster ou un gros coussin, type coussin de canapé. Et tu peux également prévoir deux blocs ou deux gros livres. Pose-toi dans un espace dans lequel tu te sens bien, où tu sens que tu ne vas pas être dérangé. Et si tu veux en savoir plus sur comment installer un espace de pratique personnelle, Tu peux écouter l'épisode 4 du podcast dans lequel je te donne des astuces non seulement pour mettre en place cet espace physiquement, mais également pour le conserver et pérenniser ta pratique personnelle dans le temps. N'hésite pas à faire pause sur l'épisode pour regrouper tout ce dont tu as besoin et on se retrouve tout de suite pour la pratique. Maintenant que tu as tout réuni, installe-toi sur ton tapis en assise en plaçant le bolster devant toi. Prends le temps de t'asseoir, de t'installer, de sentir si pour ton bassin, tes jambes, la posture est juste. Pour le haut du corps, pour les épaules, tu peux faire des mouvements avec la tête de droite à gauche, faire des cercles avec les épaules pour venir vraiment te poser là. et ferme les yeux. Ferme les yeux pour tourner le regard vers l'intérieur et aussi pour couper le sens de la vue extérieure, pour aller observer ce qui t'habite à cet instant, quand tu te poses sur le tapis, avec quel bagage, en fait, avec quelle valise, tu arrives ici, à cet instant. Puis prends une longue inspiration par le nez, expire par la bouche. À présent, place-toi en assis sur tes talons, genoux écartés, et laisse le haut de ton corps aller vers le bolster pour venir dans la posture du tigre qui dort sur la branche. Veille à ce que le bas-ventre, le ventre, la cage thoracique, mais aussi la tête soient bien portées par le coussin que tu as ou le bolster, et que les bras puissent être relâchés vers la terre ou au-dessus de ta tête. Tourne la tête d'un côté et laisse ton corps devenir lourd. Laisse-le se détendre. Laisse-toi porter par ce bolster. Dans ce temps de rien, dans un premier temps, Mais juste la respiration, ce fer. Observe-la contre le bolster, à l'inspire, à l'expire, le ventre, la cage thoracique, et puis tous ces petits mouvements secondaires, les hanches, la tête, les épaules. Respire. Petit à petit, sur chaque expiration. Tu peux répéter mentalement je relâche tous les muscles de mon corps, mon corps devient lourd, je me détends, je me détends et de laisser là ce corps se poser, être porté, accompagné par le support. et dans cette première posture je vais te laisser quelques respirations en silence pour aller accueillir ce temps de rien pour aller t'accueillir dans cette posture du tigre sur la branche et il n'y a rien d'autre à faire à cet instant rien d'autre à être que l'inspire et l'expire qui se succèdent et ton corps qui se relâche autant que tu le peux à cet instant Et il est possible que ton mental prenne cette opportunité pour vagabonder, pour te faire des listes diverses et variées, pour amener des expériences de vie, des émotions. Laisse-les passer autant que tu le peux, sans t'y attacher si c'est possible. Laisse-les juste être comme des nuages là dans ta pratique, traverser ton ciel intérieur et passer. Et reviens à l'inspiration. à ton expiration. Reviens à ce que tu es à cet instant, sans laisser le mental t'amener dans le passé ou dans le futur, en étant là, dans cette vie, à cet instant, cet espace que tu as choisi. Et puis à nouveau si le mental t'embarque, lentement une longue inspiration par le nez, une longue expiration par la bouche. Tu peux lentement redresser la tête et tourner la tête de l'autre côté, déposer l'autre joue sur ton coussin ou ton bolster. et redéposez à nouveau le poids du corps vers la terre pour quelques respirations. puis à nouveau une longue inspiration, une profonde expiration, et tout doucement, place les mains dans le sol et repousse le sol avec tes mains pour redresser le haut du corps, reviens t'asseoir sur les talons, si c'est ok pour tes chevilles et tes genoux, sinon n'hésite pas à venir t'asseoir en tailleur sur le tapis, dépose les mains sur tes cuisses, viens juste observer ce qui est là lorsque tu sors de cette posture lorsque tu écoutes et que tu ressens qu'est-ce qui est ? et lentement viens te placer en tailleur sur le tapis avec le bolster contre le bas de ton dos tout doucement viens t'allonger sur le bolster cette fois-ci ce sera le bas du dos, le milieu du dos, l'espace entre les omoplates et l'arrière de ta tête qui seront portés par le support Si tu sens que l'inclinaison est trop importante pour ton dos ou pour tes lombaires, tu peux venir placer les deux blocs sous le bolster pour le surélever afin de ramener une inclinaison dans le bolster pour que ce soit moins bas et pour que cela soit surtout plus doux pour tes lombaires, pour ton dos. Tu peux placer les bras de part et d'autre de ton corps ou venir les étirer au-delà de la tête en attrapant les coudes opposés avec tes mains. Observe juste si c'est ok pour tes cervicales et pour tes épaules. Pour les jambes, tu peux venir placer les plantes de pied l'une contre l'autre en laissant les talons s'éloigner autant que nécessaire pour que ce soit confortable pour ton bassin et se placer ainsi dans la posture du papillon. Ou tu peux venir tendre les deux jambes devant toi et carter les pieds autant que nécessaire pour te sentir stable. Tu es donc en assise sur le tapis, jambes tendues, plantes de pieds ensemble, allongée sur le dos sur ton bolster. Le bolster est peut-être sur le tapis ou incliné à l'aide de blocs. A nouveau, viens placer la tension sur ton souffle. Si les bras sont au-dessus de la tête, tu peux sûrement ressentir davantage l'inspire et l'expire jusqu'en haut de tes côtes, jusqu'au clavicule. Si les bras sont le long du corps, peut-être que tu peux placer les mains sur le ventre, sur l'abdomen et venir sentir ce souffle dans ton abdomen. Viens te reconnecter à la respiration. Après avoir détendu tous les muscles autant que possible à cet instant, viens observer ce que c'est l'espace juste pour toi, quelque chose d'harmonieux. Dans ce temps de rien, dans quel espace tu pourrais rester, dans quel espace tu pourrais être incarné pleinement et rester. ni trop de compression dans le bas du dos, ni trop de tension au niveau des épaules, un espace qui soit juste et dans lequel tu peux respirer pleinement dans un silence intérieur pendant plusieurs minutes. Prends ici de longues inspirations et de longues expirations pour laisser tout ton être infuser ton corps, des orteils jusqu'en haut de la tête. À nouveau un temps de rien pour quelques respirations. Et puis si le mental vagabonde à nouveau, raccompagne-le avec beaucoup de douceur vers ton souffle, vers ton inspiration et ton expiration. Observe comme le fait qu'il vagabonde est un signe de bonne santé pour ton mental, accepte-le. Et reviens à ton souffle, au point de contact avec la terre, avec le bolster. Reviens t'écouter, autant de fois que nécessaire. Lentement, inspire profondément par le nez et expire par la bouche. Lentement, inspire profondément par le nez et expire par la bouche. prends un temps ici pour écouter la posture, pour écouter son rebond quelles ont été les parties du corps qui ont été sollicitées quel espace de rien aussi s'est ouvert en toi qu'est-ce que tu as pu accueillir, ressentir qu'est-ce que tu as été pendant cette posture juste accueillir de ne pas intellectualiser mais de laisser venir, sans forcer dans ce temps de rien où il n'y a rien à accomplir, il n'y a rien à réussir. Tu es là pour toi, pour ta respiration, pour ton corps, pour ton cœur. Puis redresse le visage et laisse les deux genoux tomber vers la droite, et tout doucement le haut de ton corps va lui aussi se tourner vers la droite en rotation, en torsion, afin de ramener le ventre, la cage thoracique et la joue gauche sur ton bolster derrière toi. Tu peux garder l'inclinaison avec les blocs si c'est nécessaire, ou enlever les blocs, et laisser ainsi tes deux genoux vers la droite, plié, et le haut de ton corps tourné vers l'arrière de ton tapis, allongé sur le bolster. Comme pour la posture du tigre sur la branche, fais de ton mieux pour que ton corps soit totalement porté par le bolster et que tes bras soient déposés dans le sol. Comme pour la posture du tigre sur la branche, fais de ton mieux pour que ton corps soit totalement porté par le bolster et que tes bras soient déposés dans le sol. La torsion Si tourner la tête vers la droite avec la joue gauche sur le bolster est trop intense pour toi, n'hésite pas à tourner la tête de l'autre côté. À nouveau, laisse le corps devenir lourd dans cette torsion qui invite à la détente, au repos. Laisse-le se relâcher dans le sol. observe comme chaque inspire se fait comme une spirale du bas du dos du bas ventre vers le nombril, le milieu du dos la poitrine, les scapulas dans le dos, la gorge, la nuque et à l'expire le mouvement qui semble repartir vers le bassin ou peut-être que tu perçois le mouvement inverse une inspire qui t'amène de la tête vers le bassin en spirale une expire qui te ramène tranquillement vers le cœur, vers la nuque Laisse-toi être à nouveau dans cette posture, dans l'espace juste, avec le corps le plus relâché possible. Accueille cette immobilité. Qu'est-ce qui se déploie en toi dans les temps de silence ? Qu'est-ce que tu es ? Qui es-tu à cet instant ? Aujourd'hui, qu'est-ce qui t'habite comme idée, comme émotion ? Qu'est-ce qui te quitte ? Qu'est-ce qui reste ? Et puis peut-être aussi dans ce temps de rien, quelle est ta relation au vide ? Quelle est ta relation à ces espaces pleinement ouverts qu'on appelle le vide, que parfois on connote de rien avec négativité alors que ce rien retient tous les possibles ? Puis à nouveau, prends une longue et profonde inspiration en conscience, sens ce qui est mis en mouvement. Expire. Repousse le sol avec les mains. Observe ce dont tu as besoin. Ressens-la en assise, genoux repliés vers toi, contre toi, bras enroulés autour de tes jambes, comme un enfant. De quoi as-tu besoin à cet instant ? Qu'est-ce qui t'a nourri ? Et puis doucement, cette fois-ci, laisse les deux genoux tomber vers la gauche. Laisse le haut du corps aller lui aussi vers la gauche, se tourner vers l'arrière du tapis en torsion de l'autre côté. Reviens placer le bas-ventre, le ventre et la cage thoracique sur ton bolster ou ton coussin. Et place la joue droite sur le support pour tourner la tête vers la gauche, vers ton épaule gauche. Mais si c'est intense, à nouveau tu peux placer la tête là où c'est le plus confortable pour toi. Relâche les bras dans la terre, viens observer le souffle, relâche le corps autant qu'il t'est possible. Incarne ton immobilité, cet instant présent. Incarner l'immobilité pour moi ça veut dire être à l'écoute de tout ce qui va remonter comme des petites bulles à la surface de ton être, qui va saisir cet instant de rien pour s'exprimer. Une créativité débordante peut-être la résolution d'un problème. traverser une émotion qui t'habite, ou tout simplement être dans ton souffle, et dans cette immobilité, dans un espace harmonieux, détendu. Observe la lenteur, viens peut-être observer là comment tu pourrais inspirer un tout petit peu plus longuement et expirer un tout petit peu plus profondément. Sois en présence de toi-même à cet instant. Et puis lentement à nouveau, une longue inspiration pour étirer ton corps et une longue expiration pour le relâcher dans le sol. Laisse les mains à plat dans le sol pour redresser le haut du corps, revenir t'asseoir, cuisse contre le ventre, genoux pliés, et peut-être cette fois-ci tu viens placer les mains derrière toi dans le sol de chaque côté du bolster et relâcher un peu la tête en arrière, tendre les deux jambes, pour prendre ce temps de transition et d'écoute en sortie de posture avant tout autre chose. Un temps de suspension qu'il est si bon de faire entre deux tâches, entre deux décisions, entre deux actions. Puis à présent, tu peux déplacer ton bolster pour venir t'allonger sur le dos sur le tapis et t'installer dans ta posture de Shavasana, jambes tendues dans le sol puis relâchées. Étirez les bras loin de toi et relâchez le dos dans le sol et venez là te déposer allongée sur le tapis. Si tu sens que pour le bas de ton dos cette posture est inconfortable, n'hésite pas à placer le bolster sous tes genoux pour soulager un peu tes lombaires. Laisse ce corps devenir lourd, laisse-le être accueilli dans cette posture la plus ligne pour moi du répertoire, celle qui permet de relâcher tout le corps, dans la terre, dans le tapis, de venir respirer pleinement alors que chaque muscle, chaque articulation se relâche autant qu'elle le peut à cet instant, alors que l'espace harmonieux se crée dans l'immobilité, dans la lenteur. Viens incarner, digérer, intégrer cette pratique de Yin Yoga pour quelques respirations. Et pour la dernière minute, dans la posture, viens explorer un temps de rien, en plongeant juste dans tes points de contact avec la terre, en t'offrant ce temps où il n'y a rien d'autre à faire. que de respirer dans ces points de contact, d'aller observer la répartition de chaque inspire, chaque expire dans ces points de contact, la durée, la température, juste être là pleinement pour toi, pour quelques respirations. Et puis doucement, amène du mouvement dans ton corps, bouge ta langue, ta mâchoire, laisse ta tête pivoter d'un côté et de l'autre. Du mouvement dans les doigts, les paumes de main, les poignets, dans les orteils, les plantes de pieds, les chevilles, savoure ce retour au mouvement après l'immobilité. Et doucement peut-être étire tes bras au-delà de ta tête, baille si nécessaire. et ramène les genoux à ta poitrine. Lentement, viens faire des petites roulades d'avant en arrière si c'est ok pour ton dos, mais si tu sens que c'est trop intense, tu peux rouler sur ton côté droit et repousser le sol avec ta main gauche pour venir t'asseoir sur le tapis. Sinon roule quelques fois pour masser le bas du dos, le haut du dos, la nuque, le milieu du dos, d'avant en arrière jusqu'à venir t'asseoir. Et dans ce temps d'assise, comme en début de pratique, viens juste observer ce que tu es là, maintenant, ni plus ni moins. Qu'est-ce qu'il y a à cet instant ? Qu'est-ce qui t'habite ? Qu'est-ce qui pulse ? Quelles sont les idées qui te sont venues, les images, les sons ? Observe comme ce temps de rien peut être vigorant, créateur d'espace, libérateur. Observe ce qu'il est pour toi, place juste un ou deux mots sur ton expérience. Accepte qu'il faut du temps. Accepte que la lenteur nourrit le mouvement, que l'action nourrit l'observation. Place les mains devant ton cœur et prends peut-être là la résolution de régulièrement prendre un temps pour toi, que ce soit dans une pratique de yin, en buvant une tasse de thé. Prends la résolution de t'offrir des temps de rien pour être, afin de pouvoir faire au monde. Merci infiniment pour ta pratique.

  • Speaker #1

    Merci pour ton écoute. Je le sais, le temps est précieux et ça me touche que tu sois là. J'espère que cette pratique t'a inspiré pour ouvrir des temps de rien régulièrement dans ton quotidien. Et toi, qu'est-ce que tu retiens de cette pratique ? Dis-moi tout en commentaire ou en message. Si tu as aimé cet épisode, je t'invite à me laisser 5 étoiles et un mot doux sur ta plateforme d'écoute préférée. Pour savoir comment faire, je t'ai préparé un tuto que tu peux retrouver dans les notes de l'épisode. On se retrouve le jeudi 4 juillet pour l'interview exclusive de Fabienne Lernicol, fondatrice de Taramaga. On y parle de résilience, de créativité et de cheminement. À bientôt.

Chapters

  • Pourquoi cette pause ?

    01:16

  • Ce dont tu auras besoin

    02:43

  • La pratique de Yin Yoga

    03:29

  • Conclusion

    38:25

Description

Bienvenue dans l’épisode 14 du Podcast Tout est déjà là !


Aujourd’hui je t’invite à une nouvelle pratique de Yin yoga de 20 minutes.

Une parenthèse quand tu ressens le besoin :
• de te recentrer,
• d’avoir un moment de relaxation dans ta journée
• et surtout de marquer une pause dans l’action pour mieux repartir.


Tu auras besoin d’une tenue confortable, d’un tapis de yoga, d’un bolster (ou un gros coussin) et de 2 blocs (ou 2 gros livres).

Belle pratique,

Anne-Gaëlle 🪷


>> Infos mentionnées dans l’épisode :

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Episode 2 “Yin yoga - Une histoire et au lit” https://smartlink.ausha.co/tout-est-deja-la/2-yin-yoga-une-histoire-et-au-lit-grand-mere-lune

Episode 4 “5 conseils simples pour dérouler ton tapis chez toi” https://smartlink.ausha.co/tout-est-deja-la/4-5-conseils-simples-pour-derouler-ton-tapis-chez-toi

Article “Le yin yoga c’est quoi et pourquoi le pratiquer ?” https://www.annegaelleguillot.com/le-yin-yoga-cest-quoi-et-pourquoi-le-pratiquer/

Mes évènements à venir : https://www.annegaelleguillot.com/agenda-formations-retraites-yoga/


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Crédits :

Direction Artistique et photo de la cover : Studio Eucalyptus (@studio_eucalyptus)
Montage et mixage : Anne-Gaëlle Guillot (@annegaelleguillot)
Musique : Beauty Ambient - Ivymusic (Pixabay)


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour, aujourd'hui je te guide dans une pratique de Yin Yoga accessible à tout le monde et idéale à n'importe quel moment de la journée. Cette courte séquence va favoriser la gestion de tes émotions, l'écoute de tes besoins et marquer un temps de pause dans ta journée. On se retrouve juste après l'introduction. Bienvenue sur Tout est déjà là, le podcast qui accompagne ton éveil et te donne des clés pour une vie plus consciente. Je suis ton hôte, Angel Guillot, guide de yoga depuis plus de dix ans mais aussi tisseuse et tarologue depuis bien plus longtemps. Ce podcast, je l'ai imaginé tel que j'aurais aimé le rencontrer lorsque j'ai initié mon cheminement vers ma spiritualité il y a plus de vingt ans. Dans ce podcast, tu découvriras mes partages d'expérience, mes questionnements, des épisodes de pratiques, mais aussi des interviews de personnes inspirantes qui ont un jour croisé ma honte. Mon intention est de te guider et de t'offrir des pistes de réflexion et d'action pour t'aider toi aussi à te reconnecter à ton pouvoir personnel, car tout est déjà en toi. Je t'invite dès maintenant à t'abonner au podcast pour ne pas manquer les prochains épisodes, et je te retrouve tout de suite pour l'épisode du jour. Bienvenue dans l'épisode 14 du podcast Tout est déjà là Aujourd'hui, je te guide dans une pratique de Yin Yoga de 20 minutes environ. Le Yin Yoga est un yoga à une temporalité lente, peut-être plus lente que ce que tu as l'habitude de faire, et je l'apprécie beaucoup car il permet une introspection profonde de soi et un étirement du corps. C'est un temps de rien qui est aussi le prolongement de l'épisode précédent dans lequel je t'explique pourquoi ne rien faire, c'est déjà faire quelque chose. Si tu n'as jamais pratiqué le Yin Yoga, je vais te guider pendant cette pratique pour en explorer et en incarner les principes clés. Tu peux également suivre cette séquence en vidéo sur ma chaîne YouTube. Et si tu veux en savoir plus sur les Yin Yoga avant ou après cette séquence, tu peux aller écouter l'épisode 2 de mon podcast dans lequel j'explique davantage ce qu'est le Yin Yoga, juste avant une bonne pratique pour dormir. Et tu peux également aller consulter l'article dédié au Yin Yoga que j'ai écrit sur mon site. Tu peux retrouver les liens dans le descriptif sous l'épisode. Cette session, je l'ai tissée pour que tu puisses la faire à tout moment de la journée, comme une bulle, comme une parenthèse. Alors si tu ressens le besoin de te recentrer parce que tu sens qu'il y a eu beaucoup de mouvements au niveau du mental ou au niveau du corps autour de toi, si tu as besoin d'un moment de relaxation également parce que tu sens qu'il y a des tensions au niveau du haut du dos, des hanches, du ventre, ou encore si tu as besoin d'un temps pour marquer une pause dans l'action pour mieux repartir, cette séquence est faite pour toi. Pour suivre ce Yin Yoga, tu peux prévoir un tapis de yoga, une tenue confortable, par exemple ton jogging et un vieux t-shirt. Tu peux prévoir également un bolster ou un gros coussin, type coussin de canapé. Et tu peux également prévoir deux blocs ou deux gros livres. Pose-toi dans un espace dans lequel tu te sens bien, où tu sens que tu ne vas pas être dérangé. Et si tu veux en savoir plus sur comment installer un espace de pratique personnelle, Tu peux écouter l'épisode 4 du podcast dans lequel je te donne des astuces non seulement pour mettre en place cet espace physiquement, mais également pour le conserver et pérenniser ta pratique personnelle dans le temps. N'hésite pas à faire pause sur l'épisode pour regrouper tout ce dont tu as besoin et on se retrouve tout de suite pour la pratique. Maintenant que tu as tout réuni, installe-toi sur ton tapis en assise en plaçant le bolster devant toi. Prends le temps de t'asseoir, de t'installer, de sentir si pour ton bassin, tes jambes, la posture est juste. Pour le haut du corps, pour les épaules, tu peux faire des mouvements avec la tête de droite à gauche, faire des cercles avec les épaules pour venir vraiment te poser là. et ferme les yeux. Ferme les yeux pour tourner le regard vers l'intérieur et aussi pour couper le sens de la vue extérieure, pour aller observer ce qui t'habite à cet instant, quand tu te poses sur le tapis, avec quel bagage, en fait, avec quelle valise, tu arrives ici, à cet instant. Puis prends une longue inspiration par le nez, expire par la bouche. À présent, place-toi en assis sur tes talons, genoux écartés, et laisse le haut de ton corps aller vers le bolster pour venir dans la posture du tigre qui dort sur la branche. Veille à ce que le bas-ventre, le ventre, la cage thoracique, mais aussi la tête soient bien portées par le coussin que tu as ou le bolster, et que les bras puissent être relâchés vers la terre ou au-dessus de ta tête. Tourne la tête d'un côté et laisse ton corps devenir lourd. Laisse-le se détendre. Laisse-toi porter par ce bolster. Dans ce temps de rien, dans un premier temps, Mais juste la respiration, ce fer. Observe-la contre le bolster, à l'inspire, à l'expire, le ventre, la cage thoracique, et puis tous ces petits mouvements secondaires, les hanches, la tête, les épaules. Respire. Petit à petit, sur chaque expiration. Tu peux répéter mentalement je relâche tous les muscles de mon corps, mon corps devient lourd, je me détends, je me détends et de laisser là ce corps se poser, être porté, accompagné par le support. et dans cette première posture je vais te laisser quelques respirations en silence pour aller accueillir ce temps de rien pour aller t'accueillir dans cette posture du tigre sur la branche et il n'y a rien d'autre à faire à cet instant rien d'autre à être que l'inspire et l'expire qui se succèdent et ton corps qui se relâche autant que tu le peux à cet instant Et il est possible que ton mental prenne cette opportunité pour vagabonder, pour te faire des listes diverses et variées, pour amener des expériences de vie, des émotions. Laisse-les passer autant que tu le peux, sans t'y attacher si c'est possible. Laisse-les juste être comme des nuages là dans ta pratique, traverser ton ciel intérieur et passer. Et reviens à l'inspiration. à ton expiration. Reviens à ce que tu es à cet instant, sans laisser le mental t'amener dans le passé ou dans le futur, en étant là, dans cette vie, à cet instant, cet espace que tu as choisi. Et puis à nouveau si le mental t'embarque, lentement une longue inspiration par le nez, une longue expiration par la bouche. Tu peux lentement redresser la tête et tourner la tête de l'autre côté, déposer l'autre joue sur ton coussin ou ton bolster. et redéposez à nouveau le poids du corps vers la terre pour quelques respirations. puis à nouveau une longue inspiration, une profonde expiration, et tout doucement, place les mains dans le sol et repousse le sol avec tes mains pour redresser le haut du corps, reviens t'asseoir sur les talons, si c'est ok pour tes chevilles et tes genoux, sinon n'hésite pas à venir t'asseoir en tailleur sur le tapis, dépose les mains sur tes cuisses, viens juste observer ce qui est là lorsque tu sors de cette posture lorsque tu écoutes et que tu ressens qu'est-ce qui est ? et lentement viens te placer en tailleur sur le tapis avec le bolster contre le bas de ton dos tout doucement viens t'allonger sur le bolster cette fois-ci ce sera le bas du dos, le milieu du dos, l'espace entre les omoplates et l'arrière de ta tête qui seront portés par le support Si tu sens que l'inclinaison est trop importante pour ton dos ou pour tes lombaires, tu peux venir placer les deux blocs sous le bolster pour le surélever afin de ramener une inclinaison dans le bolster pour que ce soit moins bas et pour que cela soit surtout plus doux pour tes lombaires, pour ton dos. Tu peux placer les bras de part et d'autre de ton corps ou venir les étirer au-delà de la tête en attrapant les coudes opposés avec tes mains. Observe juste si c'est ok pour tes cervicales et pour tes épaules. Pour les jambes, tu peux venir placer les plantes de pied l'une contre l'autre en laissant les talons s'éloigner autant que nécessaire pour que ce soit confortable pour ton bassin et se placer ainsi dans la posture du papillon. Ou tu peux venir tendre les deux jambes devant toi et carter les pieds autant que nécessaire pour te sentir stable. Tu es donc en assise sur le tapis, jambes tendues, plantes de pieds ensemble, allongée sur le dos sur ton bolster. Le bolster est peut-être sur le tapis ou incliné à l'aide de blocs. A nouveau, viens placer la tension sur ton souffle. Si les bras sont au-dessus de la tête, tu peux sûrement ressentir davantage l'inspire et l'expire jusqu'en haut de tes côtes, jusqu'au clavicule. Si les bras sont le long du corps, peut-être que tu peux placer les mains sur le ventre, sur l'abdomen et venir sentir ce souffle dans ton abdomen. Viens te reconnecter à la respiration. Après avoir détendu tous les muscles autant que possible à cet instant, viens observer ce que c'est l'espace juste pour toi, quelque chose d'harmonieux. Dans ce temps de rien, dans quel espace tu pourrais rester, dans quel espace tu pourrais être incarné pleinement et rester. ni trop de compression dans le bas du dos, ni trop de tension au niveau des épaules, un espace qui soit juste et dans lequel tu peux respirer pleinement dans un silence intérieur pendant plusieurs minutes. Prends ici de longues inspirations et de longues expirations pour laisser tout ton être infuser ton corps, des orteils jusqu'en haut de la tête. À nouveau un temps de rien pour quelques respirations. Et puis si le mental vagabonde à nouveau, raccompagne-le avec beaucoup de douceur vers ton souffle, vers ton inspiration et ton expiration. Observe comme le fait qu'il vagabonde est un signe de bonne santé pour ton mental, accepte-le. Et reviens à ton souffle, au point de contact avec la terre, avec le bolster. Reviens t'écouter, autant de fois que nécessaire. Lentement, inspire profondément par le nez et expire par la bouche. Lentement, inspire profondément par le nez et expire par la bouche. prends un temps ici pour écouter la posture, pour écouter son rebond quelles ont été les parties du corps qui ont été sollicitées quel espace de rien aussi s'est ouvert en toi qu'est-ce que tu as pu accueillir, ressentir qu'est-ce que tu as été pendant cette posture juste accueillir de ne pas intellectualiser mais de laisser venir, sans forcer dans ce temps de rien où il n'y a rien à accomplir, il n'y a rien à réussir. Tu es là pour toi, pour ta respiration, pour ton corps, pour ton cœur. Puis redresse le visage et laisse les deux genoux tomber vers la droite, et tout doucement le haut de ton corps va lui aussi se tourner vers la droite en rotation, en torsion, afin de ramener le ventre, la cage thoracique et la joue gauche sur ton bolster derrière toi. Tu peux garder l'inclinaison avec les blocs si c'est nécessaire, ou enlever les blocs, et laisser ainsi tes deux genoux vers la droite, plié, et le haut de ton corps tourné vers l'arrière de ton tapis, allongé sur le bolster. Comme pour la posture du tigre sur la branche, fais de ton mieux pour que ton corps soit totalement porté par le bolster et que tes bras soient déposés dans le sol. Comme pour la posture du tigre sur la branche, fais de ton mieux pour que ton corps soit totalement porté par le bolster et que tes bras soient déposés dans le sol. La torsion Si tourner la tête vers la droite avec la joue gauche sur le bolster est trop intense pour toi, n'hésite pas à tourner la tête de l'autre côté. À nouveau, laisse le corps devenir lourd dans cette torsion qui invite à la détente, au repos. Laisse-le se relâcher dans le sol. observe comme chaque inspire se fait comme une spirale du bas du dos du bas ventre vers le nombril, le milieu du dos la poitrine, les scapulas dans le dos, la gorge, la nuque et à l'expire le mouvement qui semble repartir vers le bassin ou peut-être que tu perçois le mouvement inverse une inspire qui t'amène de la tête vers le bassin en spirale une expire qui te ramène tranquillement vers le cœur, vers la nuque Laisse-toi être à nouveau dans cette posture, dans l'espace juste, avec le corps le plus relâché possible. Accueille cette immobilité. Qu'est-ce qui se déploie en toi dans les temps de silence ? Qu'est-ce que tu es ? Qui es-tu à cet instant ? Aujourd'hui, qu'est-ce qui t'habite comme idée, comme émotion ? Qu'est-ce qui te quitte ? Qu'est-ce qui reste ? Et puis peut-être aussi dans ce temps de rien, quelle est ta relation au vide ? Quelle est ta relation à ces espaces pleinement ouverts qu'on appelle le vide, que parfois on connote de rien avec négativité alors que ce rien retient tous les possibles ? Puis à nouveau, prends une longue et profonde inspiration en conscience, sens ce qui est mis en mouvement. Expire. Repousse le sol avec les mains. Observe ce dont tu as besoin. Ressens-la en assise, genoux repliés vers toi, contre toi, bras enroulés autour de tes jambes, comme un enfant. De quoi as-tu besoin à cet instant ? Qu'est-ce qui t'a nourri ? Et puis doucement, cette fois-ci, laisse les deux genoux tomber vers la gauche. Laisse le haut du corps aller lui aussi vers la gauche, se tourner vers l'arrière du tapis en torsion de l'autre côté. Reviens placer le bas-ventre, le ventre et la cage thoracique sur ton bolster ou ton coussin. Et place la joue droite sur le support pour tourner la tête vers la gauche, vers ton épaule gauche. Mais si c'est intense, à nouveau tu peux placer la tête là où c'est le plus confortable pour toi. Relâche les bras dans la terre, viens observer le souffle, relâche le corps autant qu'il t'est possible. Incarne ton immobilité, cet instant présent. Incarner l'immobilité pour moi ça veut dire être à l'écoute de tout ce qui va remonter comme des petites bulles à la surface de ton être, qui va saisir cet instant de rien pour s'exprimer. Une créativité débordante peut-être la résolution d'un problème. traverser une émotion qui t'habite, ou tout simplement être dans ton souffle, et dans cette immobilité, dans un espace harmonieux, détendu. Observe la lenteur, viens peut-être observer là comment tu pourrais inspirer un tout petit peu plus longuement et expirer un tout petit peu plus profondément. Sois en présence de toi-même à cet instant. Et puis lentement à nouveau, une longue inspiration pour étirer ton corps et une longue expiration pour le relâcher dans le sol. Laisse les mains à plat dans le sol pour redresser le haut du corps, revenir t'asseoir, cuisse contre le ventre, genoux pliés, et peut-être cette fois-ci tu viens placer les mains derrière toi dans le sol de chaque côté du bolster et relâcher un peu la tête en arrière, tendre les deux jambes, pour prendre ce temps de transition et d'écoute en sortie de posture avant tout autre chose. Un temps de suspension qu'il est si bon de faire entre deux tâches, entre deux décisions, entre deux actions. Puis à présent, tu peux déplacer ton bolster pour venir t'allonger sur le dos sur le tapis et t'installer dans ta posture de Shavasana, jambes tendues dans le sol puis relâchées. Étirez les bras loin de toi et relâchez le dos dans le sol et venez là te déposer allongée sur le tapis. Si tu sens que pour le bas de ton dos cette posture est inconfortable, n'hésite pas à placer le bolster sous tes genoux pour soulager un peu tes lombaires. Laisse ce corps devenir lourd, laisse-le être accueilli dans cette posture la plus ligne pour moi du répertoire, celle qui permet de relâcher tout le corps, dans la terre, dans le tapis, de venir respirer pleinement alors que chaque muscle, chaque articulation se relâche autant qu'elle le peut à cet instant, alors que l'espace harmonieux se crée dans l'immobilité, dans la lenteur. Viens incarner, digérer, intégrer cette pratique de Yin Yoga pour quelques respirations. Et pour la dernière minute, dans la posture, viens explorer un temps de rien, en plongeant juste dans tes points de contact avec la terre, en t'offrant ce temps où il n'y a rien d'autre à faire. que de respirer dans ces points de contact, d'aller observer la répartition de chaque inspire, chaque expire dans ces points de contact, la durée, la température, juste être là pleinement pour toi, pour quelques respirations. Et puis doucement, amène du mouvement dans ton corps, bouge ta langue, ta mâchoire, laisse ta tête pivoter d'un côté et de l'autre. Du mouvement dans les doigts, les paumes de main, les poignets, dans les orteils, les plantes de pieds, les chevilles, savoure ce retour au mouvement après l'immobilité. Et doucement peut-être étire tes bras au-delà de ta tête, baille si nécessaire. et ramène les genoux à ta poitrine. Lentement, viens faire des petites roulades d'avant en arrière si c'est ok pour ton dos, mais si tu sens que c'est trop intense, tu peux rouler sur ton côté droit et repousser le sol avec ta main gauche pour venir t'asseoir sur le tapis. Sinon roule quelques fois pour masser le bas du dos, le haut du dos, la nuque, le milieu du dos, d'avant en arrière jusqu'à venir t'asseoir. Et dans ce temps d'assise, comme en début de pratique, viens juste observer ce que tu es là, maintenant, ni plus ni moins. Qu'est-ce qu'il y a à cet instant ? Qu'est-ce qui t'habite ? Qu'est-ce qui pulse ? Quelles sont les idées qui te sont venues, les images, les sons ? Observe comme ce temps de rien peut être vigorant, créateur d'espace, libérateur. Observe ce qu'il est pour toi, place juste un ou deux mots sur ton expérience. Accepte qu'il faut du temps. Accepte que la lenteur nourrit le mouvement, que l'action nourrit l'observation. Place les mains devant ton cœur et prends peut-être là la résolution de régulièrement prendre un temps pour toi, que ce soit dans une pratique de yin, en buvant une tasse de thé. Prends la résolution de t'offrir des temps de rien pour être, afin de pouvoir faire au monde. Merci infiniment pour ta pratique.

  • Speaker #1

    Merci pour ton écoute. Je le sais, le temps est précieux et ça me touche que tu sois là. J'espère que cette pratique t'a inspiré pour ouvrir des temps de rien régulièrement dans ton quotidien. Et toi, qu'est-ce que tu retiens de cette pratique ? Dis-moi tout en commentaire ou en message. Si tu as aimé cet épisode, je t'invite à me laisser 5 étoiles et un mot doux sur ta plateforme d'écoute préférée. Pour savoir comment faire, je t'ai préparé un tuto que tu peux retrouver dans les notes de l'épisode. On se retrouve le jeudi 4 juillet pour l'interview exclusive de Fabienne Lernicol, fondatrice de Taramaga. On y parle de résilience, de créativité et de cheminement. À bientôt.

Chapters

  • Pourquoi cette pause ?

    01:16

  • Ce dont tu auras besoin

    02:43

  • La pratique de Yin Yoga

    03:29

  • Conclusion

    38:25

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