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2/4 - Voyance & Cartomancie : Des métiers de l’ombre avec une éthique claire

2/4 - Voyance & Cartomancie : Des métiers de l’ombre avec une éthique claire

40min |21/10/2024
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Description

La voyance est souvent entourée de mystère et de préjugés. Mais qu'en est-il vraiment de l'éthique et des pratiques professionnelles dans ce domaine ? Dans cet épisode, je plonge au cœur des métiers de l'intuition pour vous offrir un regard neuf et transparent sur ces pratiques souvent mal comprises.


Accompagné de quatre praticiens chevronnés - Anna, Chris, Anthony et Julien - nous explorons les coulisses de la voyance, de la cartomancie et de la médiumnité. Avec honnêteté et bienveillance, nous partageons nos expériences, nos valeurs et nos méthodes pour vous aider à comprendre comment nous travaillons réellement.

Dans cet épisode, vous découvrirez comment nous, praticiens de l'intuition, abordons notre métier avec éthique et professionnalisme. Vous apprendrez à reconnaître les signes d'une pratique saine et à vous protéger des dérives potentielles.


🌟 De bonnes raisons d'écouter :

  • Comprendre les fondements éthiques de la voyance et des métiers de l'intuition

  • Découvrir comment les praticiens gèrent les attentes des clients

  • Apprendre à reconnaître les signes d'une pratique professionnelle et éthique

  • Explorer les différentes façons de percevoir l'information intuitive

  • Comprendre l'importance du consentement et du respect du libre arbitre en consultation

  • Découvrir les limites que s'imposent les praticiens pour protéger leurs clients

  • Apprendre à choisir un praticien qui vous correspond


🎧 Pour qui est cet épisode ?

Cet épisode s'adresse à tous ceux qui sont curieux ou sceptiques à propos de la voyance et des métiers de l'intuition. Que vous soyez un client potentiel cherchant à comprendre comment choisir un praticien fiable, un sceptique désireux d'en savoir plus sur ces pratiques, ou même un praticien en herbe souhaitant affiner son éthique professionnelle, cet épisode vous offrira des perspectives précieuses et honnêtes sur ce monde fascinant.


📣 Qu’as-tu pensé de cet épisode ? Tu peux laisser un message sur le répondeur de l’émission

Anna Blanc sur :

Julien sur :

Anthony Feather sur :

Chris Vallion sur :


🌟 Et pour rester en contact et être au courant des nouveautés, tu peux me retrouver sur :

  • Instagram : @yohanvalois

  • mon site internet : yohanvalois.com
    🤍 Soutien le podcast en laissant un avis sympa et 5 étoiles sur Apple Podcast 🤍

———

Montage et réalisation : Yohan Valois


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Yohan

    Hello, c'est Yoann. Depuis tout petit, j'ai de l'intuition. Et même si au début je l'utilisais seulement pour me divertir en retrouvant des objets perdus et prédire des événements improbables dans la vie de mes proches, c'est vite devenu plus important dans ma vie. Et ça, jusqu'à en devenir l'outil principal de mon métier. Pendant plusieurs années, je n'osais pas vraiment donner terme à ce que je faisais. Parce que je ne m'y retrouvais pas spécialement, c'était flou, stigmatisant et peu compréhensif. Mais à force de rencontre... d'échanges avec des confrères, consœurs, j'ai appris à mettre des mots sur ce métier, sur ce que je faisais. Et aujourd'hui, je peux le dire avec fierté, je suis voyant. Oui, oui, je suis voyant. Mais ça, je n'ai pas pu le définir seul. C'est grâce aux personnes que vous allez entendre ici, sur nos différents métiers, que j'ai pu m'y retrouver et te partager un regard clair et transparent sur ces métiers un peu opaques. Alors pour ça, j'ai réuni quatre amis, confrères, consœurs. qui ont bien voulu me partager leur micro et donner leur vision du métier, pour m'aider à y contribuer, à donner un regard neuf et différent sur celui-ci. Qu'ils soient voyants, cartomanciens, cartomanciennes, médiums, ils ont bien voulu partager leur expérience sur ces métiers, encore un peu dans l'ombre, et m'aider à trouver du sens, à cheminer, ainsi que toi qui l'écoutes. Parce que quelle que soit la dénomination de notre métier, le but est le même, t'aider à évoluer, à trouver un équilibre et garder les pieds sur terre. Bref. On est là comme un tremplin au cours de ta vie, ce sont des métiers d'accompagnement. Voilà, maintenant que tout est expliqué, j'aimerais te présenter les personnes qui m'accompagnent sur cet épisode. Parce que oui, ils risquent encore une fois d'être intenses. Je ne suis pas là pour te faire du pipo ou te raconter n'importe quoi, mais plus pour t'expliquer comment on fonctionne. Nous, dernière no-car, nos ressentis, quelles sont les valeurs, qu'est-ce que l'on prône réellement, et comment on fait fonctionner nos métiers. Parce que finalement, on n'est pas juste là à donner nos ressentis, mais on a une posture, un cadre. Des limites que l'on s'impose qui nous aident à évoluer et à donner le meilleur pour les personnes qui nous consultent. Et pour ça, j'ai le plaisir d'avoir pu croiser des paroles de plusieurs personnes. La première de ces personnes est Anna Blanc, qui est sans mâcher mes mots, une experte de la cartomancie française. Et également une romancière. Ses plus de 30 ans de pratique lui ont permis de forger et de se créer un nom et une éthique juste. Et si elle a pu devenir une experte, c'est tout simplement parce qu'elle a appris à décortiquer les cartes. à comprendre leur symbolique, leur histoire et surtout les utiliser. Dans un bon sens, pour apporter de l'information, des informations justes, qui peuvent aider tout simplement à résoudre des problématiques et avoir un regard lucide sur la situation. Ça, c'est le rôle d'un cartomancien ou d'une cartomancienne. Et tu vas le voir, ce n'est pas la seule. Il y a également Julien. Julien, aka Noctis Oracle sur Instagram, qui lui aussi est un très bon cartomancien. Il pratique depuis 3-4 ans et a un regard très neuf sur ce métier, qui est encore, je l'avoue, très stigmatisé. Son style graphique et sa subtilité verbale font de lui un cartomancien très juste et très précis dans ses propos. Parce que oui, savoir tirer les cartes, c'est tout un art. C'est un apprentissage profond qui permet à la fois de comprendre la symbolique et d'apprendre à poser de questions justes, pour avoir des réponses fiables et qui puissent être actionnables, nécessaires pour avancer et progresser avec ces problématiques. Et ces supports, là, ce n'est pas du pipeau. C'est tout simplement une manière de percevoir le passé, l'avenir ou certaines problématiques avec un regard différent, avec un support qui permet d'analyser et d'approfondir la situation actuelle ou des situations futures. Bref, je voulais que cette série soit la plus concrète possible. Alors j'ai invité deux médiums qui sont également voyants, voyantes, à partager leur vision et la posture qu'ils prônent au travers de leur métier. Il y a mon cher ami et confrère. Anthony Faizer, qui lui est médium et magnétiseur et grâce à ses ressentis et ses contacts avec les défunts, transmet des messages francs et clairs sur les problématiques proposées pour aller au fond des choses et essayer de trouver des solutions justes. Et pour finir ces mini-présentations, j'ai le plaisir de recevoir à nouveau Chris Valion. Tu en as peut-être déjà entendu parler parce qu'elle a déjà participé à deux épisodes avant. Au-delà de sa passion pour l'urbex et le patrimoine, c'est une médium et voyante qui accompagne avec justesse ses consultants à l'aide partielle de supports. Ses ressentis, ses intuitions et ses supports lui permettent également, comme tous les autres praticiens et praticiennes que tu peux entendre ici, d'apporter des informations justes, claires et précises aux personnes qui les consultent. Parce que oui, nous ne sommes pas des charlatans. Nous sommes des praticiens, des voyants, des cartomanciens, cartomanciennes et médiums qui sommes là pour aider. pour accompagner et passer un tremplin dans une vie. Et ça, c'est quelque chose qui n'est pas forcément compris de toutes et tous. Mais ce n'est pas grave, c'est le but de cet épisode, de t'apporter un regard neuf et de comprendre comment nous... En tant que praticien et praticienne, nous avons ce devoir, ce plaisir et cette sincère envie de faire changer nos métiers, de montrer ce qui nous semble important et de nous montrer ce qui semble important et ce sur quoi on se base, pas tant sur nos ressentis mais sur la manière dont on les apporte et de comment ça peut faire évoluer nos pratiques. Bref, je te parle de notre éthique, de la manière dont on l'aborde et surtout la posture que l'on a. Et pour ça, j'aimerais commencer avec ce premier témoignage, celui de Anthony, qui a une vision de l'éthique qui me semble très, très cohérente.

  • Anthony

    Alors, le plus important, c'est ce que tu as dit clairement, c'est le mot éthique. Une éthique, c'est hyper important d'avoir une parce qu'il ne faut pas justement dépasser ces frontières-là. Il ne faut pas non plus que le consultant, ni le voyant d'ailleurs, dépasse certaines frontières. C'est hyper important de le dire. Et personnellement, moi, dans mon éthique... Je recadre déjà quand il y a des questions sur, par exemple, la santé, s'il y a des problématiques, des personnes qui sont malades ou qui sont en fin de vie. Personnellement, comme je dis toujours, je ne pose pas de diagnostic puisque je ne suis pas médecin. Pour une fois, je n'ai aucune formation d'attente, donc je ne pose pas de diagnostic. Et pour ce qui est après, c'est vraiment... Pour moi, c'est poser des limites, en fait, dès le début de la consultation.

  • Yohan

    Un cadre. C'est à peu près tout ce qu'il nous faut. Du moins, c'est ce que l'on doit mettre en avant, le plus professionnellement possible, et surtout avec nous-mêmes. Parce que oui, il y a des sujets qu'on n'a pas le droit d'évoquer. Ils sont encadrés par la loi. Ça, c'est clair. Tant que la personne n'a pas fait d'études de médecine, elle ne peut pas poser de diagnostic. C'est quelque chose de logique et de cohérent. Nous, en tant que voyants, cartomanciens, médiums, on peut avoir des informations qui viennent sur tout. Ce n'est pas pour ça qu'on doit tout transmettre. Et si un voyant, un praticien, n'importe qui en fait, te donne des informations sur ta santé, sur une grossesse, un décès, une naissance et ta santé de manière générale, attention. Attention parce qu'il n'est pas forcément thérapeute, il n'est pas forcément spécialiste. Un psychologue fait son travail, un voyant fait son travail, un boulanger fait son travail. C'est la même chose. On n'a pas à divaguer sur différentes frontières. On n'a pas à donner des informations qui ne nous correspondent pas et qui ne correspondent pas aux tâches de notre métier. Parce que comme tu l'as vu dans le premier épisode, nos paroles ont un impact et peuvent résonner de manière très très forte dans la vie des consultants et consultantes, des personnes qui viennent nous voir. Donc oui, nous devons faire attention à ce que l'on dit. Nous devons nous mettre des limites, un cadre, certaines frontières à ne pas dépasser. C'est nous qui choisissons exactement ce que l'on veut transmettre, le cadre que l'on s'impose. Par exemple, si je reprends un petit peu les valeurs que j'ai, les engagements que j'ai moi au travers de mon métier, c'est le respect de la personne dans sa globalité. Qui que ce soit, quelles que soient ses opinions politiques, religieuses, de sa culture, de son environnement dans lequel elle évolue, je la respecte également dans ses propos et dans les engagements qu'elle a, ses valeurs, je dois rester neutre en fait. Je suis juste là comme un tremplin dans la vie de la personne à la conseiller pour ce qu'il y a de mieux pour elle. Ça c'est un de mes engagements. C'est une des manières que je prône le plus dans mon travail, dans ma façon d'être auprès de mes clients et clientes. Alors bien sûr, il y a des choses avec lesquelles je ne suis pas d'accord. tout professionnel, je n'ai pas à donner mon avis. Les gens viennent chercher des conseils de ma part, je n'ai pas à donner mon avis. Ou du moins, essayer de le donner au minimum. Parce qu'ils sont là pour avoir des conseils de ma part et pas pour avoir un avis. Mais ça, tu vois, je ne suis pas le seul à le dire. Anna en parle également très très bien. De sa posture, du positionnement qu'elle prend, et surtout de ce qu'elle prône et ce sur quoi elle s'engage au maximum au travers de son travail.

  • Anna

    Alors, la confidentialité, c'est quelque chose… C'est d'ailleurs pour ça que, contrairement à des consoeurs plus jeunes qui font des témoignages plus spontanés sur les réseaux sociaux, moi j'ai du mal avec ça. C'est vrai qu'on voit très peu de témoignages, je ne parle pas souvent des coulisses de ce que je fais, parce que pour moi c'est vraiment un secret professionnel, c'est quelque chose qui est très très important pour moi. Donc ça, en premier, je pense que c'est cette assurance pour les clients et les consultants que je ne divulguerai pas ce qu'ils viennent me dire. C'est cette confiance qu'ils m'accordent qui leur permet aussi de poser leurs questions tranquillement, on va dire, et avec toutes les facettes qu'ils ont besoin d'exprimer, notamment. Et comment dirais-je ? Le respect de leur autonomie, comme je disais, c'est-à-dire que je ne suis pas là pour leur dire ce qu'ils doivent faire. C'est-à-dire qu'avec les cartes et les intuitions, je leur dis, voilà, si vous empruntez tel chemin, si vous faites tel choix... Si vous êtes dans telle condition ou pas, voilà ce qui peut advenir, voilà ce qui a l'air de s'annoncer pour vous. Quand la question permet une part de libre arbitre, tant mieux pour eux. Parfois, tu n'y as pas le cas. Parfois, on va se manger quelque chose, on croit que j'y arrive. Il faut être capable de le dire aussi, du mieux qu'on peut, bien sûr. Mais si un consultant me dit, bon, je vais faire le choix A plutôt que le choix B, alors qu'il était évident que le flabé était meilleur pour lui. Je vais certainement pas lui dire, attendez, on n'est pas compris ce que je viens de vous dire, vous allez vous fourvoyer.

  • Yohan

    Oui, bon, c'est vrai. Le libre-arbitre, c'est quelque chose d'un peu pernicieux. On ne sait pas vraiment comment se positionner avec. Parce que, existe-t-il vraiment, a-t-on un destin ? Comment on se positionne ? Bah, chacun décide. Chaque praticien et praticienne a ses propres choix et ses propres convictions là-dessus. Mais ça, c'est pas le sujet du jour. Ce qu'il faut savoir, c'est que nous, en tant que voyants, cartomanciens, médiums, on est juste là pour conseiller. On est là pour donner des informations et apporter des éléments de réponse à la personne. Bien évidemment, la personne, elle ne retient pas tout d'une consultation. Elle en retient l'essentiel et elle retient ce qui va l'aider de la meilleure manière possible. Et parfois, il faut juste du temps pour que ça soit digéré. C'est comme quand ta meilleure amie te donne un conseil et te dit Mais ce gars-là, je t'avais dit qu'il ne fallait pas que tu te mettes avec. Et bah, parfois, il faut juste du temps pour cogiter, pour enregistrer, et pour se dire Ah oui, c'est vrai, elle m'en avait parlé il y a 6 mois, mais du coup j'ai perdu 6 mois, quoi. Ou pas, parce que ça a été une expérience. Et bah, quand on consulte un voyant, un praticien, une carte mentienne, c'est exactement la même chose. On n'est pas obligé d'écouter tout ce qu'elle dit. Et heureusement, parce que chacun décide de ce qui est mieux pour soi. Anthony en parle aussi très très bien de ce libre-arbitre, de comment il le voit, Et comment il s'engage, lui, avec ça ?

  • Anthony

    Moi, je ne parlerai pas forcément de libre arbitre, mais je parlerai plutôt quand je donne les informations. Les informations, elles sont là à l'instant T. Demain, par contre, il y a des choses qui vont se passer, d'autres non. Pourquoi ? Tout simplement parce que vous aurez pris une nouvelle direction, puisque vous n'avez pas peut-être écouté certaines informations que je vous avais données, qu'il fallait... peut-être à ce moment-là mettre en place. Moi, je donne les informations à l'instant T. Après, la personne en fait ce qu'elle en veut. Et surtout, effectivement, il ne faut pas qu'elle prenne à oublier la lettre. Ce n'est pas le but non plus quand on va consulter un voyant. On n'écoute pas toutes les informations. On n'est pas en fonction absolument de ce que dit le voyant ou ce que m'a dit le médium. Il faut aussi l'univer et prendre beaucoup de recul aussi par rapport à une consultation. C'est hyper important. Il y a des personnes qui vont voir un voyant et qui vont se dire tout ce qu'il va me dire, je vais le mettre en place. Alors, coucou. il ne faut pas tout mettre en place non plus ce n'est pas le but mais au moins de se dire il m'a dit ça, je prends en considération ça et je le fais comme ça il faut faire en fonction de ce que nous à l'instant T, au moment même on veut en fait parce que le voyant dit que ce n'est pas important de prendre ce recul il y a un recul nécessaire en fait quand on consulte un voyant ou un médium une consultation de voyance

  • Yohan

    C'est comme une relation amicale, amoureuse, professionnelle, peu importe. Elle a besoin de communication, d'une communication claire et détaillée. Parce que là, la personne, elle vient nous voir pour 30 minutes, 1 heure. Et bien sûr, on lui donne des informations, des ressentis sur sa situation, sur ce qu'elle vit et ce qu'elle va vivre, ce qu'elle va traverser, pour lui apporter des informations. Mais ça ne doit pas être à sens unique. Bien sûr qu'on doit la conseiller, qu'on doit la rassurer aussi, à propos de notre pratique, de la façon dont on travaille. Et ça, tu vois, c'est quelque chose que j'essaye de mettre le plus possible en pratique dans mon travail. C'est tout simplement de communiquer clairement sur ce que je fais. Que ce soit au travers de mon site internet, de mes réseaux sociaux, de ce podcast, ou tout simplement de mes consultations. Je commence toujours par à peu près les mêmes phrases, qui expliquent que oui, j'ai des ressentis, mais tout n'est pas à prendre au pied de la lettre, et surtout, que si elle a des questions, si elle a besoin d'approfondir, si elle n'est pas à l'aise avec un sujet ou quoi que ce soit, qu'elle me le dise. Et ça, tu vois, je ne suis pas le seul à en parler. Alors bien sûr, tu as entendu Anna et Anthony en parler, mais Julien l'explique aussi très très bien.

  • Julien

    Je dirais que ce qui est le plus important pour moi, c'est l'honnêteté, être honnête par rapport à ce que je vois, par rapport à ce que je ressens. L'exprimer aussi avec diplomatie, évidemment, puisqu'on a souvent des gens qui sont un peu fragiles émotionnellement, dans des situations qui sont complexes. Il ne s'agit pas de balancer ce qu'on voit, il faut l'exprimer. Le consentement aussi, hyper important. Et puis, savoir un peu recadrer les gens par rapport à des demandes qui seraient trop borderline. De toute manière, je crois que c'est assez clair. Je suis assez clair là-dessus sur ce que j'ai dit. Il faut rappeler à chaque fois, que ce soit quand c'est des tirages qui sont offerts ou dans des consultations précises, il y a un domaine, mais tel domaine, je ne fais pas.

  • Yohan

    La communication. Bon, on l'aura compris, c'est vraiment une valeur primordiale au cours d'une consultation. Mais ce n'est pas la seule. Il y a aussi le fait de laisser l'autonomie, le libre arbitre, comme on l'a déjà dit, le consentement aussi de la personne, de ce qu'elle veut évoquer ou pas. et aussi tout simplement la neutralité, notre posture neutre. Parce que oui, on doit apporter des informations mais sans juger. Bon, je t'en ai parlé brièvement. Mais au-delà de tout ça, il faut vraiment réussir à trouver une posture claire, nous en tant que praticien, et toi si tu souhaites nous consulter, de regarder comment chaque praticien et praticienne évolue pour essayer de voir ce qui ne te convient pas, de voir ce qui peut t'arranger, et de comprendre un petit peu à quoi tu vas t'attendre. Bref. Je ne vais pas m'attarder là-dessus, je vais laisser Chris aborder un petit peu plus le sujet en profondeur, parce qu'elle a un détail que je trouve très très intéressant.

  • Chris

    L'absence de jugement, la diplomatie, la douceur. Parce qu'autant sur les réseaux sociaux je peux être très rock'n'roll, autant en clientèle je suis très douce. Parce qu'il ne faut pas oublier qu'il y a des gens qui viennent avec des questions très lourdes, et que quand on se questionne, même sur quelque chose de pas forcément lourd... On a quand même besoin d'être enrobés, je ne sais pas si c'est le bon mot, mais en tout cas, on a besoin d'être face à un interlocuteur calme, clair et compréhensif. Aussi, savoir discerner la personne en face de nous, parce qu'il y a des personnes qui ont des questions qui nous dépassent, dans ce sens qu'elles ont besoin d'une aide psychologique, médicale et pas d'un voyant. Savoir reconnaître une personne addict à la voyance, savoir reconnaître le malaise psychologique et savoir dire à ce moment-là, ce n'est plus long que ça.

  • Yohan

    Donc la voyance a quand même des travers. Alors quand je parle de travers, je ne parle pas forcément de la façon dont on la pratique, même si bien sûr il y a des formes de charlatans ou de personnes qui profitent de l'abus de pouvoir pour extorquer de l'argent aux clients, aux consultants. et leur donner des informations qui sont finalement que des généralités. Mais au-delà de ça, pour les vrais praticiens et praticiennes, ceux qui ont une éthique claire, qui ont de réels ressentis, et qui peuvent accompagner les personnes, qui peuvent leur donner des informations justes, on a remarqué qu'il y avait cette forme de dépendance qui pouvait arriver. Comme pour tout. Du moment où une personne peut avoir du contrôle sur sa vie, elle va facilement devenir dépendante. Parce qu'elle considérera que finalement... elle peut chercher de l'information et qu'elle peut avoir la maîtrise. C'est tout le principe d'avoir du contrôle dans sa vie. Donc dans ces moments-là, on doit juste faire attention, nous en tant que praticien et praticienne, à faire attention à vous, consultants et consultantes, à faire attention à ce qu'on ne soit pas là pour impacter votre vie, pour venir tirer de l'argent finalement de vos ressources, mais plus pour vous aider l'espace d'un instant. Parce que nous, nous n'avons un rôle que l'espace d'un instant. pour vous donner des informations à un moment précis qui pourra vous guider et vous permettre de vous orienter. Mais on n'est pas forcément là pour vous donner des informations toutes les semaines parce que oui, votre situation, elle évoluera, mais vous avez besoin de cheminer par vous-même. Et ça, c'est logique.

  • Anna

    Ça m'arrive, bien sûr. Ça m'arrive. Et comme j'ai horreur de ça, je mets un terme assez rapidement, donc en étant très franche. Alors, ça plaît ou pas, évidemment. Et encore récemment, d'ailleurs, ça m'est arrivé, une consultante qui voulait prendre rendez-vous, je ne sais pas, peut-être 15 jours après, alors qu'il n'y avait pas lieu, il n'y avait pas de suivi nécessaire, etc. Donc, je lui ai dit non. Je lui ai dit écoutez, vous êtes en train de me recontacter, mais on s'est vus la semaine dernière ou la semaine d'avant, je ne sais plus. Et elle m'a dit oui, mais ça ne me dérange pas. Je lui ai dit, ça me pose un problème parce que ça ne me paraît pas nécessaire. Je vous reverrai avec plaisir si vous voulez, dans trois, six mois. Et encore, si votre situation fait que, s'il y a quelque chose qui a changé dans votre vie d'important. Mais sinon, pour moi, il n'y a pas lieu. Je n'ai pas envie de prendre des sous pour rien. Donc, voilà. Prenez le temps de vivre ce que vous avez à vivre et on se reverra avec plaisir plus tard. La plupart des gens aiment ça. C'est-à-dire qu'ils se disent, tiens, je suis respectée. Et ils reviennent. Alors, j'en ai... probablement perdues, qui ne sont pas revenues en disant, je fais ce que je veux, de quoi il se mène, si c'est possible, mais ça ne me dérange pas. Mais oui, j'en garde, bien sûr, parce qu'il reste, tiens... Je ne suis pas une vache à l'aide pour cette brillante, donc je vais revenir la voir.

  • Yohan

    Bon, je crois que tout est dit, clairement. Mais on va quand même continuer un petit peu dans ce cheminement à propos de la fréquence des consultations et de comment se positionner avec. Parce qu'on a à peu près finalement tous le même avis. Là, en réécoutant les extraits de chacun et de chacune, je me suis rendu compte que oui, finalement, on aime bien avoir les personnes au maximum une fois tous les 3 à 6 mois, voire une fois par an. En fonction des problématiques, on n'est pas obligé d'avoir la personne toutes les semaines, tous les mois. Et encore une fois, il y a certaines personnes qui ne consulteront jamais de voyants et de voyantes de leur vie, d'autres qui vont consulter une fois ou deux dans leur vie, d'autres une fois tous les ans. Il n'y a aucune règle. Ou du moins, si il y en a eu une règle. Il ne faut pas avoir d'habitude. Il ne faut pas avoir de fréquence de consultation. Ce n'est pas comme quelqu'un qui devrait faire ramonner sa cheminée, où on sait que tous les ans, à date fixe, on doit la faire avant de commencer à allumer une flambée. dans sa cheminée, dans son poêle à bois, mais on doit prendre le temps de prendre une consultation quand on en ressent le besoin. Et c'est juste ça, quand on en ressent le besoin, mais sans forcément avoir d'habitude. Tu vois, quelqu'un qui viendrait toutes les semaines, clairement, je ferais la même chose. Je lui dirais, non, désolé, il n'y a aucun intérêt. Parce qu'on a besoin de cheminer, on a besoin de garder son libre-arbitre, et surtout d'explorer par soi-même, d'explorer sa vie sans forcément avoir d'éléments qui permettent de l'anticiper. Tu vois, même moi, en tant que praticien, en tant que personne très intuitive, parce que c'est l'outil de travail que j'ai, c'est même un des seuls outils que j'ai, une des compétences les plus fortes que je puisse avoir, c'est mon intuition. Et bien c'est pas pour ça que je vais me faire des auto-intuitions, des auto-voyances. Ça n'a aucun intérêt, aucun sens. Clairement, tu vois, je considère que je suis minimaliste dans ma façon de percevoir les informations pour moi-même ou pour mes proches. Mes proches, ils me demandent jamais d'informations. Et s'ils m'en demandent... Ça a dû arriver qu'une seule fois, quoi. Et pour moi, si j'ai dû aller me chercher des informations pour ma propre vie, pour mes propres besoins, ça a dû arriver deux ou trois fois au total depuis que je commence à avoir des ressentis. Depuis mes six, sept ans. Du moins, de manière volontaire. Ça m'arrive au cours de mes rêves ou de mes prémonitions, mais voilà. Ça reste quand même quelque chose d'assez minimaliste et spontané. Mais ça n'en est pas quelque chose de régulier. Tu vas voir, Anthony a exactement le même discours là-dessus.

  • Anthony

    Alors, ça m'est arrivé quelques fois, en quand même en disant, voilà. Mais j'ai mis une règle d'or qui est les consultants ne peuvent pas me consulter, enfin, ne peuvent pas me consulter du moins tous les trois mois. Et encore même, si dans trois mois, la personne me rappelle, je le dis, mes guides me diront forcément, de toute façon, la salle ne sert à rien. Donc à ce moment précis, je lui dirais, c'est soit effectivement là, on peut prendre une consultation, on peut reprendre un rendez-vous, pardon. Et soit, si mes guides me disent, là non, ce n'est pas possible, il n'y a encore pas assez de choses qui vont avancer, il n'y a pas assez de choses, elle n'a pas encore assez cheminé, je le propose dans six mois, un an et voilà. Mais j'ai vraiment trois, six, douze en gros, mais c'est très rare que je prenne au bout de trois mois. Les personnes reviennent généralement une fois tous les six mois.

  • Yohan

    On est là pour conseiller et pour accompagner. Ce qui est normal, c'est notre métier. Mais parfois, il faut savoir mettre des règles et savoir mettre un cadre. Ça, on en a déjà parlé. Et tu vois, je crois que Chris en reparle très très bien. Parce que finalement, notre rôle, il s'étend un petit peu plus juste à donner des informations. Parfois, il faut savoir prendre des pincettes ou pas du tout et amener les informations sous un autre angle. Parce qu'on reste avant tout des personnes qui sont là pour écouter les autres. Et conseiller au maximum. On ne fait pas office de thérapeute, loin de là. On aide avec nos ressentis, on analyse, on suggère ce qu'il y a de plus intéressant pour la personne. Et des fois, ça prend des angles différents.

  • Chris

    Je me permets de le redire. Toujours avec diplomatie et douceur, il faut faire attention à la voyance. C'est pas quelque chose qu'on utilise tous les jours. Je me permets de leur dire, et si je sens un consultant ou une consultante vraiment mal, vraiment besoin d'aide, je lui glisse dans la consultation, qu'il serait peut-être bien de se faire aider par quelqu'un. De toute façon, c'est notre rôle de répondre à des questions, et donc dire ce genre de choses, c'est aussi notre rôle. De mon point de vue,

  • Anna

    toujours.

  • Yohan

    On l'aura compris, finalement, notre rôle, c'est tant à beaucoup de choses. Heureusement, tout le monde n'est pas addict à la voyance. Autrement, on aurait des métiers très complexes et on s'en mettrait plein les poches. Et c'est vraiment pas le but. Notre but, c'est avant tout d'aider, de prendre plaisir à donner de l'information et pouvoir guider les gens. Alors bien sûr, on a tous un but différent avec notre métier, mais là, on ne va pas s'étendre là-dessus parce que c'est pareil pour tous les métiers. heureusement que tout le monde n'est pas dépendant et dépendante. Et tu vois, même Julien n'en a jamais eu de personne dite dépendante à la voyance. Alors ça fait un petit peu moins longtemps qu'il pratique que Anna, Chris, Anthony ou même moi-même qui avons un petit peu plus de bouteilles par rapport à lui. Mais sans comparaison, il a vite compris finalement quel était le but et comment on pouvait faire évoluer notre façon d'être par rapport à une personne dépendante.

  • Julien

    Je pense que je demanderais déjà quand est-ce que ça date votre dernière consultation et de bien espacer au minimum trois à six mois avant. C'est le temps d'infuser et que les choses arrivent, parce que tout n'est pas instantané en un claquement de doigts. Apprendre ce temps-là et puis encore une fois de discuter avec la personne, d'être pédagogue. Je crois qu'il y a une expression qui dit que la pédagogie, c'est l'art de la répétition. Il ne faut pas hésiter à répéter à chaque fois encore. Prendre le temps. Puis on sent. Je pense que je n'aurai pas de problème, par exemple, à rembourser quelqu'un. Si je vois que la personne, au début, soit qu'elle n'est pas en capacité d'entendre forcément les choses, je la redirigerai vers un professionnel de la santé ou quelqu'un d'autre. Si jamais c'est plus qu'elle est addict, je lui dirai de revenir. On est dans trois mois, quoi.

  • Yohan

    On est voyant, cartomancien, cartomancienne, médium, mais c'est pas pour ça qu'on peut tout voir, qu'on peut tout entendre, qu'on peut tout ressentir. Des fois, il n'y a rien, il n'y a aucune information. Et ça, on le repère très très vite en consultation. Tu vois, dans mon principe de consultation, j'ai toujours les 5-10 premières minutes d'une consultation, que ce soit d'une demi-heure ou d'une heure, qui sont dédiées au ressenti que j'ai sur la personne. ce que j'ai ressenti de son passé et de son présent. Je lui exprime directement à cette personne, à ce consultant ou cette consultante, tout ce que j'ai pu percevoir avant que la personne arrive en rendez-vous. Parce que je me prends toujours 15-20 minutes dédiées à la personne pour regarder si j'ai des flashs particuliers, si j'ai des informations sur elle. Ça me permet de savoir si je suis branché, si on peut appeler ça comme ça, si j'ai des infos du moins sur ce qu'elle vit. Et tout ça, là, ça me permet une chose. de pouvoir être sûr que je vais pouvoir lui correspondre. Parce que c'est comme pour tout et toute personne qui se rencontre dans une vie, des fois, il y a du feeling et des fois, pas du tout. Des fois, on ressent les gens, on se dit tout de suite, ça va devenir un super ami. Et d'autres, on se dit, celle-là, je ne vais pas pouvoir la saquer. C'est exactement la même chose en consultation. Des fois, il y a des infos, des fois, pas du tout. Et là, comme le dit Julien, des fois, tout simplement, on sent que ça ne va pas le faire pour la personne et on prend le temps. Tout simplement de lui expliquer que juste, ça ne va pas correspondre et qu'on la rembourse ou qu'on décale le rendez-vous. C'est normal. C'est comme pour tous les praticiens, des fois ça fonctionne, des fois ça ne fonctionne pas. Il n'y a pas de science, ça reste un art. Et tu vois, Anthony, il en parle aussi très bien de ce fonctionnement-là, de ce principe de comment se positionner avec un consultant au début d'une séance.

  • Anthony

    Alors, comment j'expliquais à toutes les... En toutes les consultations, clairement, je ne demande aucune information. C'est-à-dire pas de date de naissance, pas de photo. Donc en fait, les messages sont clairs dès le début, ils sont précis dès le début. C'est-à-dire que la personne a déjà ses informations sur certains points pendant une dizaine de minutes. Et puis après, s'il y a des questions, on peut les poser. Maintenant, comme je l'explique à chaque fois, si j'ai l'information, c'est que je dois l'avoir et que la personne doit l'avoir. Des fois, j'ai des informations que je ne dois pas donner. Et des fois, il n'y a pas d'informations parce que cette personne n'a pas besoin de savoir.

  • Yohan

    Et même si on a des informations qui peuvent arriver, pendant une séance qui puisse correspondre à tout ce que la personne demande, parfois, il nous arrive d'avoir des limites. Comme le dit très bien Anthony là, des fois, il y a des personnes qui n'ont pas besoin d'en savoir plus parce que juste elles doivent expérimenter, vivre la situation ou qu'elles ont déjà les éléments en possession. Et ça, c'est normal. En fait, les informations qu'on perçoit, on n'en perçoit qu'une partie. Ça fait comme si on était au plein milieu du brouillard et qu'on était éclairé à la bougie. On va voir certaines nuances du décor qu'il y a autour de nous. Mais c'est pas pour ça qu'on va voir l'ensemble de la scène sur laquelle on se trouve. Donc on doit jouer avec. On doit aller chercher, questionner, essayer de trouver des réponses, essayer de trouver des alternatives. Et trouver en fait des pistes qui vont permettre de rebondir. Ça, ça fait partie de notre travail. Mais là, je me posais une question. que j'ai du coup posé à toutes les personnes que j'interviewais, c'est comment gèrent-ils les attentes des clients quand il n'y a pas d'informations ? Parce que moi, j'arrive à le faire spontanément. Je dis, là, je n'ai pas plus, point barre. Mais je sais que mon franc-parler n'est pas forcément celui de tout le monde et que des fois, j'arrondis les angles. À juste titre, parce que juste, c'est humain d'arrondir les angles et de ne pas toujours être brut de décoffrage.

  • Anthony

    Ah oui, totalement. J'ai pas plus d'informations pour vous sur ce sujet-là, en tout cas en particulier. Et les consultants sont très compréhensifs sur ça. On est des voyants, on n'est pas à Dieu, on n'entend pas tout, on ne voit pas tout, on ne sait pas tout, surtout les petits bouts de chemin ou les petits points de vie. C'est hyper important aussi de le préciser.

  • Yohan

    Ouais, donc on n'est pas Dieu, on n'a pas toutes les informations, mais pourtant on peut en donner quand même sur le passé, le présent et le futur. Ça c'est logique, c'est notre travail. On est voyant, cartomancien, médium et on peut avoir des informations. Mais les attentes précises, elles sont normales. Quand on va à un rendez-vous, on a tous envie d'en savoir un petit peu plus. C'est logique et heureusement en fait, parce qu'on a besoin d'avoir des informations, des éléments de réponse qui vont nous aider à rebondir avec nos problématiques et à les anticiper au mieux. Mais nous, en tant que praticiens, on doit faire attention à ce qu'on dit parce qu'on n'a pas forcément la main sur tout. Et vous, en tant que consultant, consultante, il faut aussi s'attendre au fait que finalement, on travaille tous différemment. Que ce soit Anthony, Anna, Chris, Julien ou même moi-même, on a des informations qu'on ne va pas percevoir de la même manière. Parce qu'on n'a pas le même type de ressenti, parce qu'on n'a pas le même fonctionnement, on n'utilise pas forcément les mêmes supports. Et surtout parce qu'on a tous une expérience à un point de vue différent. Avoir des informations intuitives, avoir des informations de voyance, ça fait comme si on regardait l'intérieur d'une pièce par des fenêtres différentes. Les points de vue seront différents, on aura les mêmes objets qui seront visibles, du moins une partie des objets, mais pas tout. On aura une ambiance générale. Et donc ça, il faut vraiment le prendre en compte. Mais je ne suis pas vraiment le seul à en parler, et ça, je pense que tous les praticiens en parlent, de leur manière d'aborder les choses, qui est assez différente. Et Anna en parle très très bien. Parce qu'au cours de ses 30 ans d'expérience, Elle a bien vu que finalement, ce qui permet de comprendre comment fonctionne un voyant, c'est seulement le bouche-oreille et les retours des gens. Parce que oui, on devient forgeron en forgeant, et c'est surtout les avis qui permettent de comprendre.

  • Anna

    En général, je leur dis en un mot. La plupart du temps, quand ils viennent me voir, parce que ça fait un moment que je pratique, je ne suis pas nouvelle sur le marché, comme si on le disait vulgairement. Ils savent comment je travaille. Avant, il n'y avait pas les réseaux sociaux, il n'y avait pas Internet. En réalité, le showroom était dans le village. On allait voir le voyant sans trop savoir comment il fonctionnait. Aujourd'hui, il suffit d'aller regarder les sites. J'en viens, bien sûr, d'aller regarder les blogs, les réseaux sociaux. On se présente beaucoup, on montre notre pratique, on montre comment on fonctionne, etc. En général, les clients d'aujourd'hui savent... Ça n'a quoi s'attendre quand ils viennent me voir davantage qu'il y a une trentaine d'années quand j'ai démarré, évidemment.

  • Yohan

    Le bouche à oreille est important, mais pas que. Les médias, les réseaux sociaux, le site internet, le podcast, la chaîne YouTube, le blog, peu importe, jouent aussi un rôle majeur. C'est parce qu'on arrive à avoir des avis et surtout parce qu'on montre comment on travaille que ça a de la valeur. Que toi, en tant que personne qui cherche à consulter, tu vas pouvoir comprendre comment on fonctionne et surtout voir si on te convient. Parce qu'il y a toujours cette idée de matcher avec son praticien ou sa praticienne. On ne va pas voir le premier venu. Non, il faut qu'il y ait du feeling et que ça puisse correspondre à tes attentes. Mais les attentes, elles ne correspondent pas toujours. Et ça, c'est à nous de te l'expliquer, de ce qu'on va pouvoir réellement t'apporter.

  • Anna

    Mais je leur dis que je peux me planter, justement, que je ne suis pas un fail. Donc, ils le savent d'entrée. Et surtout, je leur précise bien que les intuitions qu'on a, la voyance et le flash, ne sont pas précises comme un calendrier. Par exemple, je leur dis souvent en rigolant, mais j'adorais que ce soit horodaté. J'adorais qu'il y ait un petit calendrier du jour en bas à droite de l'image, ou à l'entente, parce que moi je suis plus clair-audiante. J'adorais que ça ne soit pas comme ça. Donc oui, ça bien sûr.

  • Yohan

    Donc ça rejoint un petit peu ce que je disais tout à l'heure. On a tous un système de ressenti qui est différent. Anna, elle utilise un support, mais elle a aussi plus de clairaudience. Ce qui veut dire qu'elle ressent les informations par des sons. Ou plutôt, elle aperçoit des sons ou entend des choses. Ce n'est pas pour autant Jeanne d'Arc. Que je te le précise. Mais tu vois, par exemple, moi je vais plus avoir des ressentis par des flashs visuels et des ressentis au travers de mon corps. Des sensations. Ça va faire comme des mouvements, des vagues que je vais avoir dans mon corps, un petit peu comme si on venait mettre des points de pression. Ça, c'est mon système de ressenti. Ça me permet à la fois d'avoir des odeurs, d'avoir des flashs, puis d'avoir des mouvements. Et c'est ce qui m'aide le plus. Et par exemple, tu vois, Julien, il va considérer que les attentes du consultant derrière, il va pouvoir y répondre que d'une certaine manière.

  • Julien

    écoute je leur dirais assez assez cash je pense enfin là dessus oui je suis pas je suis pas Dieu et puis bah si si vous recherchez c'est ok c'est ok aussi de pas t'amatches pas avec moi y'a pas y'a pas de soucis donc si jamais si jamais ils recherchent vraiment la vérité vraie bah bonne chance à eux mais bonne chance courage ah là là

  • Yohan

    Non, sérieusement, je pense que c'est compliqué en fait de pouvoir tout transmettre. Forcément, on a tous des attentes, c'est totalement humain de ne pas forcément savoir bien se positionner. Mais c'est à force de répétition, à force de bien expliquer, et comme je le disais auparavant, d'avoir une bonne communication, que les personnes en face de nous savent comment on fonctionne. Et donc de bien s'appuyer là-dessus pour transmettre les meilleures informations possibles. Chris en parle aussi très très bien de ça.

  • Chris

    Alors, je n'ai pas tellement à gérer leurs attentes parce que j'ai une clientèle qui est assez consciente du fait que la réponse à la question n'est pas forcément celle qu'on désirait. Donc du coup, je n'ai pas ça à gérer. Alors, ça m'est arrivé au tout début de ma pratique d'avoir... Alors, on est toujours sur le même thème. Une nana, par exemple, qui voulait absolument m'entendre dire que son ex allait revenir et qui me... coupait la parole et qui prenait le dessus pour me dire, mais vous racontez n'importe quoi, etc. parce qu'elle ne voulait pas entendre ce que j'avais à lui dire. Bon, ça m'est arrivé très très rarement. Là, on était clairement sur quelqu'un en casse-pied. Comment on gère ça ? Du mieux qu'on peut. Et puis, une fois que la consultation est finie, on se dit clairement, cette personne, je ne la reprendrai pas. Mais en soi, non, je n'ai pas une clientèle qui a de grosses attentes. Ma clientèle veut juste des réponses à ses questions.

  • Yohan

    Bon, je pense que Chris l'a très très bien résumé. On a tous une pratique qui est très différente et un fonctionnement qui nous ressemble, qui nous correspond, nous, les praticiens et praticiennes. Parce qu'on a des ressentis et un fonctionnement avec des supports variés. Mais on a tous quand même quelque chose en commun. Du moins ceux qui appliquent bien leur travail. C'est une éthique, des valeurs et un fonctionnement similaire. Le non-jugement, la neutralité, l'inclusivité, le consentement aussi parce qu'on prend le temps d'écouter les gens sur leurs problématiques et on évite de débarrasser. de déborder par rapport à leur question initiale. Mais ça, j'en reviendrai un petit peu dans le prochain épisode. Et tout ça, ça permet de construire quelque chose de clair. Ce n'est pas parce qu'on a des métiers de l'ombre qu'on n'est pas forcément clair sur ce qu'on fait. Ce n'est pas parce qu'on a des métiers de l'ombre qu'on n'est pas transparent. Et ce n'est pas parce qu'on a des métiers de l'ombre et ce n'est pas parce qu'on a des métiers de l'ombre qu'on ne peut pas forcément t'éclairer sur ton chemin. Face à tes questionnements, tes problématiques et ce que tu vis avec toi-même. Et tout ça, si ça t'intéresse, n'hésite pas tout simplement à chercher sur les réseaux sociaux comment cette personne fonctionne, voir les avis qu'il peut avoir sur la fiche Google, sur le site internet, sur Instagram peut-être, et vérifier que tout son travail te corresponde finalement, que les valeurs soient bien claires et son fonctionnement aussi. Mais ça, j'en reviendrai très clairement dans le prochain épisode. Des red flags de ce qu'il faut faire attention chez son praticien et sa praticienne pour essayer de le choisir ou de la choisir de la meilleure manière possible. Éviter de se faire pigeonner, en bref. Bon, tu l'auras compris, on est voyant, on est cartomancien, cartomancienne ou médium, mais ça fait de nous avant tout des êtres humains. qui essayons d'amener les choses de la meilleure manière possible. Et c'est surtout des métiers qui demandent avoir une posture, un raisonnement très clair, à toujours travailler sur soi et avec les personnes qu'on accompagne, que ce soit l'espace d'un instant ou que l'on voit plusieurs reprises dans leur vie. Si cet épisode t'a intéressé, t'as plu, n'hésite pas tout simplement à nous donner ton retour. Que ce soit sur Instagram, via Apple Podcast en mettant 5 étoiles et en laissant un petit commentaire, ça permet de propulser le podcast également, ou directement via le répondeur de cet épisode. C'est un petit lien qui se trouve en description qui permet de laisser une note vocale que je pourrais retransmettre à toutes les personnes. Pour finir cet épisode, j'aimerais énormément remercier Anna, Chris, Anthony et Julien de s'être prêtés au jeu, de m'avoir partagé leur vision du métier. et surtout d'avoir parlé de leur éthique, de leur fonctionnement. Parce que oui, ce n'est pas forcément un exercice facile, mais que ce soit eux ou moi, ça permet à la fois de faire évoluer notre métier, d'essayer de clarifier les choses et peut-être d'aider aussi d'autres praticiens et praticiennes à changer leur vision de leur métier et peut-être comprendre comment nous on fonctionne. Parce qu'il n'y a pas de jalousie à avoir, on a tous un fonctionnement qui est différent et finalement on reste complémentaire. Je te remercie en tout cas de nous avoir écouté jusqu'au bout de cet épisode. Si tu souhaites en savoir plus sur notre éthique, notre fonctionnement, n'hésite pas à nous retrouver sur Instagram, sur nos sites internet, ou directement là sur mon podcast, pour voir un petit peu comment je peux évoluer. En tout cas, je te dis à très vite, bonne réflexion, et amuse-toi bien.

Description

La voyance est souvent entourée de mystère et de préjugés. Mais qu'en est-il vraiment de l'éthique et des pratiques professionnelles dans ce domaine ? Dans cet épisode, je plonge au cœur des métiers de l'intuition pour vous offrir un regard neuf et transparent sur ces pratiques souvent mal comprises.


Accompagné de quatre praticiens chevronnés - Anna, Chris, Anthony et Julien - nous explorons les coulisses de la voyance, de la cartomancie et de la médiumnité. Avec honnêteté et bienveillance, nous partageons nos expériences, nos valeurs et nos méthodes pour vous aider à comprendre comment nous travaillons réellement.

Dans cet épisode, vous découvrirez comment nous, praticiens de l'intuition, abordons notre métier avec éthique et professionnalisme. Vous apprendrez à reconnaître les signes d'une pratique saine et à vous protéger des dérives potentielles.


🌟 De bonnes raisons d'écouter :

  • Comprendre les fondements éthiques de la voyance et des métiers de l'intuition

  • Découvrir comment les praticiens gèrent les attentes des clients

  • Apprendre à reconnaître les signes d'une pratique professionnelle et éthique

  • Explorer les différentes façons de percevoir l'information intuitive

  • Comprendre l'importance du consentement et du respect du libre arbitre en consultation

  • Découvrir les limites que s'imposent les praticiens pour protéger leurs clients

  • Apprendre à choisir un praticien qui vous correspond


🎧 Pour qui est cet épisode ?

Cet épisode s'adresse à tous ceux qui sont curieux ou sceptiques à propos de la voyance et des métiers de l'intuition. Que vous soyez un client potentiel cherchant à comprendre comment choisir un praticien fiable, un sceptique désireux d'en savoir plus sur ces pratiques, ou même un praticien en herbe souhaitant affiner son éthique professionnelle, cet épisode vous offrira des perspectives précieuses et honnêtes sur ce monde fascinant.


📣 Qu’as-tu pensé de cet épisode ? Tu peux laisser un message sur le répondeur de l’émission

Anna Blanc sur :

Julien sur :

Anthony Feather sur :

Chris Vallion sur :


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  • Instagram : @yohanvalois

  • mon site internet : yohanvalois.com
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Montage et réalisation : Yohan Valois


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Yohan

    Hello, c'est Yoann. Depuis tout petit, j'ai de l'intuition. Et même si au début je l'utilisais seulement pour me divertir en retrouvant des objets perdus et prédire des événements improbables dans la vie de mes proches, c'est vite devenu plus important dans ma vie. Et ça, jusqu'à en devenir l'outil principal de mon métier. Pendant plusieurs années, je n'osais pas vraiment donner terme à ce que je faisais. Parce que je ne m'y retrouvais pas spécialement, c'était flou, stigmatisant et peu compréhensif. Mais à force de rencontre... d'échanges avec des confrères, consœurs, j'ai appris à mettre des mots sur ce métier, sur ce que je faisais. Et aujourd'hui, je peux le dire avec fierté, je suis voyant. Oui, oui, je suis voyant. Mais ça, je n'ai pas pu le définir seul. C'est grâce aux personnes que vous allez entendre ici, sur nos différents métiers, que j'ai pu m'y retrouver et te partager un regard clair et transparent sur ces métiers un peu opaques. Alors pour ça, j'ai réuni quatre amis, confrères, consœurs. qui ont bien voulu me partager leur micro et donner leur vision du métier, pour m'aider à y contribuer, à donner un regard neuf et différent sur celui-ci. Qu'ils soient voyants, cartomanciens, cartomanciennes, médiums, ils ont bien voulu partager leur expérience sur ces métiers, encore un peu dans l'ombre, et m'aider à trouver du sens, à cheminer, ainsi que toi qui l'écoutes. Parce que quelle que soit la dénomination de notre métier, le but est le même, t'aider à évoluer, à trouver un équilibre et garder les pieds sur terre. Bref. On est là comme un tremplin au cours de ta vie, ce sont des métiers d'accompagnement. Voilà, maintenant que tout est expliqué, j'aimerais te présenter les personnes qui m'accompagnent sur cet épisode. Parce que oui, ils risquent encore une fois d'être intenses. Je ne suis pas là pour te faire du pipo ou te raconter n'importe quoi, mais plus pour t'expliquer comment on fonctionne. Nous, dernière no-car, nos ressentis, quelles sont les valeurs, qu'est-ce que l'on prône réellement, et comment on fait fonctionner nos métiers. Parce que finalement, on n'est pas juste là à donner nos ressentis, mais on a une posture, un cadre. Des limites que l'on s'impose qui nous aident à évoluer et à donner le meilleur pour les personnes qui nous consultent. Et pour ça, j'ai le plaisir d'avoir pu croiser des paroles de plusieurs personnes. La première de ces personnes est Anna Blanc, qui est sans mâcher mes mots, une experte de la cartomancie française. Et également une romancière. Ses plus de 30 ans de pratique lui ont permis de forger et de se créer un nom et une éthique juste. Et si elle a pu devenir une experte, c'est tout simplement parce qu'elle a appris à décortiquer les cartes. à comprendre leur symbolique, leur histoire et surtout les utiliser. Dans un bon sens, pour apporter de l'information, des informations justes, qui peuvent aider tout simplement à résoudre des problématiques et avoir un regard lucide sur la situation. Ça, c'est le rôle d'un cartomancien ou d'une cartomancienne. Et tu vas le voir, ce n'est pas la seule. Il y a également Julien. Julien, aka Noctis Oracle sur Instagram, qui lui aussi est un très bon cartomancien. Il pratique depuis 3-4 ans et a un regard très neuf sur ce métier, qui est encore, je l'avoue, très stigmatisé. Son style graphique et sa subtilité verbale font de lui un cartomancien très juste et très précis dans ses propos. Parce que oui, savoir tirer les cartes, c'est tout un art. C'est un apprentissage profond qui permet à la fois de comprendre la symbolique et d'apprendre à poser de questions justes, pour avoir des réponses fiables et qui puissent être actionnables, nécessaires pour avancer et progresser avec ces problématiques. Et ces supports, là, ce n'est pas du pipeau. C'est tout simplement une manière de percevoir le passé, l'avenir ou certaines problématiques avec un regard différent, avec un support qui permet d'analyser et d'approfondir la situation actuelle ou des situations futures. Bref, je voulais que cette série soit la plus concrète possible. Alors j'ai invité deux médiums qui sont également voyants, voyantes, à partager leur vision et la posture qu'ils prônent au travers de leur métier. Il y a mon cher ami et confrère. Anthony Faizer, qui lui est médium et magnétiseur et grâce à ses ressentis et ses contacts avec les défunts, transmet des messages francs et clairs sur les problématiques proposées pour aller au fond des choses et essayer de trouver des solutions justes. Et pour finir ces mini-présentations, j'ai le plaisir de recevoir à nouveau Chris Valion. Tu en as peut-être déjà entendu parler parce qu'elle a déjà participé à deux épisodes avant. Au-delà de sa passion pour l'urbex et le patrimoine, c'est une médium et voyante qui accompagne avec justesse ses consultants à l'aide partielle de supports. Ses ressentis, ses intuitions et ses supports lui permettent également, comme tous les autres praticiens et praticiennes que tu peux entendre ici, d'apporter des informations justes, claires et précises aux personnes qui les consultent. Parce que oui, nous ne sommes pas des charlatans. Nous sommes des praticiens, des voyants, des cartomanciens, cartomanciennes et médiums qui sommes là pour aider. pour accompagner et passer un tremplin dans une vie. Et ça, c'est quelque chose qui n'est pas forcément compris de toutes et tous. Mais ce n'est pas grave, c'est le but de cet épisode, de t'apporter un regard neuf et de comprendre comment nous... En tant que praticien et praticienne, nous avons ce devoir, ce plaisir et cette sincère envie de faire changer nos métiers, de montrer ce qui nous semble important et de nous montrer ce qui semble important et ce sur quoi on se base, pas tant sur nos ressentis mais sur la manière dont on les apporte et de comment ça peut faire évoluer nos pratiques. Bref, je te parle de notre éthique, de la manière dont on l'aborde et surtout la posture que l'on a. Et pour ça, j'aimerais commencer avec ce premier témoignage, celui de Anthony, qui a une vision de l'éthique qui me semble très, très cohérente.

  • Anthony

    Alors, le plus important, c'est ce que tu as dit clairement, c'est le mot éthique. Une éthique, c'est hyper important d'avoir une parce qu'il ne faut pas justement dépasser ces frontières-là. Il ne faut pas non plus que le consultant, ni le voyant d'ailleurs, dépasse certaines frontières. C'est hyper important de le dire. Et personnellement, moi, dans mon éthique... Je recadre déjà quand il y a des questions sur, par exemple, la santé, s'il y a des problématiques, des personnes qui sont malades ou qui sont en fin de vie. Personnellement, comme je dis toujours, je ne pose pas de diagnostic puisque je ne suis pas médecin. Pour une fois, je n'ai aucune formation d'attente, donc je ne pose pas de diagnostic. Et pour ce qui est après, c'est vraiment... Pour moi, c'est poser des limites, en fait, dès le début de la consultation.

  • Yohan

    Un cadre. C'est à peu près tout ce qu'il nous faut. Du moins, c'est ce que l'on doit mettre en avant, le plus professionnellement possible, et surtout avec nous-mêmes. Parce que oui, il y a des sujets qu'on n'a pas le droit d'évoquer. Ils sont encadrés par la loi. Ça, c'est clair. Tant que la personne n'a pas fait d'études de médecine, elle ne peut pas poser de diagnostic. C'est quelque chose de logique et de cohérent. Nous, en tant que voyants, cartomanciens, médiums, on peut avoir des informations qui viennent sur tout. Ce n'est pas pour ça qu'on doit tout transmettre. Et si un voyant, un praticien, n'importe qui en fait, te donne des informations sur ta santé, sur une grossesse, un décès, une naissance et ta santé de manière générale, attention. Attention parce qu'il n'est pas forcément thérapeute, il n'est pas forcément spécialiste. Un psychologue fait son travail, un voyant fait son travail, un boulanger fait son travail. C'est la même chose. On n'a pas à divaguer sur différentes frontières. On n'a pas à donner des informations qui ne nous correspondent pas et qui ne correspondent pas aux tâches de notre métier. Parce que comme tu l'as vu dans le premier épisode, nos paroles ont un impact et peuvent résonner de manière très très forte dans la vie des consultants et consultantes, des personnes qui viennent nous voir. Donc oui, nous devons faire attention à ce que l'on dit. Nous devons nous mettre des limites, un cadre, certaines frontières à ne pas dépasser. C'est nous qui choisissons exactement ce que l'on veut transmettre, le cadre que l'on s'impose. Par exemple, si je reprends un petit peu les valeurs que j'ai, les engagements que j'ai moi au travers de mon métier, c'est le respect de la personne dans sa globalité. Qui que ce soit, quelles que soient ses opinions politiques, religieuses, de sa culture, de son environnement dans lequel elle évolue, je la respecte également dans ses propos et dans les engagements qu'elle a, ses valeurs, je dois rester neutre en fait. Je suis juste là comme un tremplin dans la vie de la personne à la conseiller pour ce qu'il y a de mieux pour elle. Ça c'est un de mes engagements. C'est une des manières que je prône le plus dans mon travail, dans ma façon d'être auprès de mes clients et clientes. Alors bien sûr, il y a des choses avec lesquelles je ne suis pas d'accord. tout professionnel, je n'ai pas à donner mon avis. Les gens viennent chercher des conseils de ma part, je n'ai pas à donner mon avis. Ou du moins, essayer de le donner au minimum. Parce qu'ils sont là pour avoir des conseils de ma part et pas pour avoir un avis. Mais ça, tu vois, je ne suis pas le seul à le dire. Anna en parle également très très bien. De sa posture, du positionnement qu'elle prend, et surtout de ce qu'elle prône et ce sur quoi elle s'engage au maximum au travers de son travail.

  • Anna

    Alors, la confidentialité, c'est quelque chose… C'est d'ailleurs pour ça que, contrairement à des consoeurs plus jeunes qui font des témoignages plus spontanés sur les réseaux sociaux, moi j'ai du mal avec ça. C'est vrai qu'on voit très peu de témoignages, je ne parle pas souvent des coulisses de ce que je fais, parce que pour moi c'est vraiment un secret professionnel, c'est quelque chose qui est très très important pour moi. Donc ça, en premier, je pense que c'est cette assurance pour les clients et les consultants que je ne divulguerai pas ce qu'ils viennent me dire. C'est cette confiance qu'ils m'accordent qui leur permet aussi de poser leurs questions tranquillement, on va dire, et avec toutes les facettes qu'ils ont besoin d'exprimer, notamment. Et comment dirais-je ? Le respect de leur autonomie, comme je disais, c'est-à-dire que je ne suis pas là pour leur dire ce qu'ils doivent faire. C'est-à-dire qu'avec les cartes et les intuitions, je leur dis, voilà, si vous empruntez tel chemin, si vous faites tel choix... Si vous êtes dans telle condition ou pas, voilà ce qui peut advenir, voilà ce qui a l'air de s'annoncer pour vous. Quand la question permet une part de libre arbitre, tant mieux pour eux. Parfois, tu n'y as pas le cas. Parfois, on va se manger quelque chose, on croit que j'y arrive. Il faut être capable de le dire aussi, du mieux qu'on peut, bien sûr. Mais si un consultant me dit, bon, je vais faire le choix A plutôt que le choix B, alors qu'il était évident que le flabé était meilleur pour lui. Je vais certainement pas lui dire, attendez, on n'est pas compris ce que je viens de vous dire, vous allez vous fourvoyer.

  • Yohan

    Oui, bon, c'est vrai. Le libre-arbitre, c'est quelque chose d'un peu pernicieux. On ne sait pas vraiment comment se positionner avec. Parce que, existe-t-il vraiment, a-t-on un destin ? Comment on se positionne ? Bah, chacun décide. Chaque praticien et praticienne a ses propres choix et ses propres convictions là-dessus. Mais ça, c'est pas le sujet du jour. Ce qu'il faut savoir, c'est que nous, en tant que voyants, cartomanciens, médiums, on est juste là pour conseiller. On est là pour donner des informations et apporter des éléments de réponse à la personne. Bien évidemment, la personne, elle ne retient pas tout d'une consultation. Elle en retient l'essentiel et elle retient ce qui va l'aider de la meilleure manière possible. Et parfois, il faut juste du temps pour que ça soit digéré. C'est comme quand ta meilleure amie te donne un conseil et te dit Mais ce gars-là, je t'avais dit qu'il ne fallait pas que tu te mettes avec. Et bah, parfois, il faut juste du temps pour cogiter, pour enregistrer, et pour se dire Ah oui, c'est vrai, elle m'en avait parlé il y a 6 mois, mais du coup j'ai perdu 6 mois, quoi. Ou pas, parce que ça a été une expérience. Et bah, quand on consulte un voyant, un praticien, une carte mentienne, c'est exactement la même chose. On n'est pas obligé d'écouter tout ce qu'elle dit. Et heureusement, parce que chacun décide de ce qui est mieux pour soi. Anthony en parle aussi très très bien de ce libre-arbitre, de comment il le voit, Et comment il s'engage, lui, avec ça ?

  • Anthony

    Moi, je ne parlerai pas forcément de libre arbitre, mais je parlerai plutôt quand je donne les informations. Les informations, elles sont là à l'instant T. Demain, par contre, il y a des choses qui vont se passer, d'autres non. Pourquoi ? Tout simplement parce que vous aurez pris une nouvelle direction, puisque vous n'avez pas peut-être écouté certaines informations que je vous avais données, qu'il fallait... peut-être à ce moment-là mettre en place. Moi, je donne les informations à l'instant T. Après, la personne en fait ce qu'elle en veut. Et surtout, effectivement, il ne faut pas qu'elle prenne à oublier la lettre. Ce n'est pas le but non plus quand on va consulter un voyant. On n'écoute pas toutes les informations. On n'est pas en fonction absolument de ce que dit le voyant ou ce que m'a dit le médium. Il faut aussi l'univer et prendre beaucoup de recul aussi par rapport à une consultation. C'est hyper important. Il y a des personnes qui vont voir un voyant et qui vont se dire tout ce qu'il va me dire, je vais le mettre en place. Alors, coucou. il ne faut pas tout mettre en place non plus ce n'est pas le but mais au moins de se dire il m'a dit ça, je prends en considération ça et je le fais comme ça il faut faire en fonction de ce que nous à l'instant T, au moment même on veut en fait parce que le voyant dit que ce n'est pas important de prendre ce recul il y a un recul nécessaire en fait quand on consulte un voyant ou un médium une consultation de voyance

  • Yohan

    C'est comme une relation amicale, amoureuse, professionnelle, peu importe. Elle a besoin de communication, d'une communication claire et détaillée. Parce que là, la personne, elle vient nous voir pour 30 minutes, 1 heure. Et bien sûr, on lui donne des informations, des ressentis sur sa situation, sur ce qu'elle vit et ce qu'elle va vivre, ce qu'elle va traverser, pour lui apporter des informations. Mais ça ne doit pas être à sens unique. Bien sûr qu'on doit la conseiller, qu'on doit la rassurer aussi, à propos de notre pratique, de la façon dont on travaille. Et ça, tu vois, c'est quelque chose que j'essaye de mettre le plus possible en pratique dans mon travail. C'est tout simplement de communiquer clairement sur ce que je fais. Que ce soit au travers de mon site internet, de mes réseaux sociaux, de ce podcast, ou tout simplement de mes consultations. Je commence toujours par à peu près les mêmes phrases, qui expliquent que oui, j'ai des ressentis, mais tout n'est pas à prendre au pied de la lettre, et surtout, que si elle a des questions, si elle a besoin d'approfondir, si elle n'est pas à l'aise avec un sujet ou quoi que ce soit, qu'elle me le dise. Et ça, tu vois, je ne suis pas le seul à en parler. Alors bien sûr, tu as entendu Anna et Anthony en parler, mais Julien l'explique aussi très très bien.

  • Julien

    Je dirais que ce qui est le plus important pour moi, c'est l'honnêteté, être honnête par rapport à ce que je vois, par rapport à ce que je ressens. L'exprimer aussi avec diplomatie, évidemment, puisqu'on a souvent des gens qui sont un peu fragiles émotionnellement, dans des situations qui sont complexes. Il ne s'agit pas de balancer ce qu'on voit, il faut l'exprimer. Le consentement aussi, hyper important. Et puis, savoir un peu recadrer les gens par rapport à des demandes qui seraient trop borderline. De toute manière, je crois que c'est assez clair. Je suis assez clair là-dessus sur ce que j'ai dit. Il faut rappeler à chaque fois, que ce soit quand c'est des tirages qui sont offerts ou dans des consultations précises, il y a un domaine, mais tel domaine, je ne fais pas.

  • Yohan

    La communication. Bon, on l'aura compris, c'est vraiment une valeur primordiale au cours d'une consultation. Mais ce n'est pas la seule. Il y a aussi le fait de laisser l'autonomie, le libre arbitre, comme on l'a déjà dit, le consentement aussi de la personne, de ce qu'elle veut évoquer ou pas. et aussi tout simplement la neutralité, notre posture neutre. Parce que oui, on doit apporter des informations mais sans juger. Bon, je t'en ai parlé brièvement. Mais au-delà de tout ça, il faut vraiment réussir à trouver une posture claire, nous en tant que praticien, et toi si tu souhaites nous consulter, de regarder comment chaque praticien et praticienne évolue pour essayer de voir ce qui ne te convient pas, de voir ce qui peut t'arranger, et de comprendre un petit peu à quoi tu vas t'attendre. Bref. Je ne vais pas m'attarder là-dessus, je vais laisser Chris aborder un petit peu plus le sujet en profondeur, parce qu'elle a un détail que je trouve très très intéressant.

  • Chris

    L'absence de jugement, la diplomatie, la douceur. Parce qu'autant sur les réseaux sociaux je peux être très rock'n'roll, autant en clientèle je suis très douce. Parce qu'il ne faut pas oublier qu'il y a des gens qui viennent avec des questions très lourdes, et que quand on se questionne, même sur quelque chose de pas forcément lourd... On a quand même besoin d'être enrobés, je ne sais pas si c'est le bon mot, mais en tout cas, on a besoin d'être face à un interlocuteur calme, clair et compréhensif. Aussi, savoir discerner la personne en face de nous, parce qu'il y a des personnes qui ont des questions qui nous dépassent, dans ce sens qu'elles ont besoin d'une aide psychologique, médicale et pas d'un voyant. Savoir reconnaître une personne addict à la voyance, savoir reconnaître le malaise psychologique et savoir dire à ce moment-là, ce n'est plus long que ça.

  • Yohan

    Donc la voyance a quand même des travers. Alors quand je parle de travers, je ne parle pas forcément de la façon dont on la pratique, même si bien sûr il y a des formes de charlatans ou de personnes qui profitent de l'abus de pouvoir pour extorquer de l'argent aux clients, aux consultants. et leur donner des informations qui sont finalement que des généralités. Mais au-delà de ça, pour les vrais praticiens et praticiennes, ceux qui ont une éthique claire, qui ont de réels ressentis, et qui peuvent accompagner les personnes, qui peuvent leur donner des informations justes, on a remarqué qu'il y avait cette forme de dépendance qui pouvait arriver. Comme pour tout. Du moment où une personne peut avoir du contrôle sur sa vie, elle va facilement devenir dépendante. Parce qu'elle considérera que finalement... elle peut chercher de l'information et qu'elle peut avoir la maîtrise. C'est tout le principe d'avoir du contrôle dans sa vie. Donc dans ces moments-là, on doit juste faire attention, nous en tant que praticien et praticienne, à faire attention à vous, consultants et consultantes, à faire attention à ce qu'on ne soit pas là pour impacter votre vie, pour venir tirer de l'argent finalement de vos ressources, mais plus pour vous aider l'espace d'un instant. Parce que nous, nous n'avons un rôle que l'espace d'un instant. pour vous donner des informations à un moment précis qui pourra vous guider et vous permettre de vous orienter. Mais on n'est pas forcément là pour vous donner des informations toutes les semaines parce que oui, votre situation, elle évoluera, mais vous avez besoin de cheminer par vous-même. Et ça, c'est logique.

  • Anna

    Ça m'arrive, bien sûr. Ça m'arrive. Et comme j'ai horreur de ça, je mets un terme assez rapidement, donc en étant très franche. Alors, ça plaît ou pas, évidemment. Et encore récemment, d'ailleurs, ça m'est arrivé, une consultante qui voulait prendre rendez-vous, je ne sais pas, peut-être 15 jours après, alors qu'il n'y avait pas lieu, il n'y avait pas de suivi nécessaire, etc. Donc, je lui ai dit non. Je lui ai dit écoutez, vous êtes en train de me recontacter, mais on s'est vus la semaine dernière ou la semaine d'avant, je ne sais plus. Et elle m'a dit oui, mais ça ne me dérange pas. Je lui ai dit, ça me pose un problème parce que ça ne me paraît pas nécessaire. Je vous reverrai avec plaisir si vous voulez, dans trois, six mois. Et encore, si votre situation fait que, s'il y a quelque chose qui a changé dans votre vie d'important. Mais sinon, pour moi, il n'y a pas lieu. Je n'ai pas envie de prendre des sous pour rien. Donc, voilà. Prenez le temps de vivre ce que vous avez à vivre et on se reverra avec plaisir plus tard. La plupart des gens aiment ça. C'est-à-dire qu'ils se disent, tiens, je suis respectée. Et ils reviennent. Alors, j'en ai... probablement perdues, qui ne sont pas revenues en disant, je fais ce que je veux, de quoi il se mène, si c'est possible, mais ça ne me dérange pas. Mais oui, j'en garde, bien sûr, parce qu'il reste, tiens... Je ne suis pas une vache à l'aide pour cette brillante, donc je vais revenir la voir.

  • Yohan

    Bon, je crois que tout est dit, clairement. Mais on va quand même continuer un petit peu dans ce cheminement à propos de la fréquence des consultations et de comment se positionner avec. Parce qu'on a à peu près finalement tous le même avis. Là, en réécoutant les extraits de chacun et de chacune, je me suis rendu compte que oui, finalement, on aime bien avoir les personnes au maximum une fois tous les 3 à 6 mois, voire une fois par an. En fonction des problématiques, on n'est pas obligé d'avoir la personne toutes les semaines, tous les mois. Et encore une fois, il y a certaines personnes qui ne consulteront jamais de voyants et de voyantes de leur vie, d'autres qui vont consulter une fois ou deux dans leur vie, d'autres une fois tous les ans. Il n'y a aucune règle. Ou du moins, si il y en a eu une règle. Il ne faut pas avoir d'habitude. Il ne faut pas avoir de fréquence de consultation. Ce n'est pas comme quelqu'un qui devrait faire ramonner sa cheminée, où on sait que tous les ans, à date fixe, on doit la faire avant de commencer à allumer une flambée. dans sa cheminée, dans son poêle à bois, mais on doit prendre le temps de prendre une consultation quand on en ressent le besoin. Et c'est juste ça, quand on en ressent le besoin, mais sans forcément avoir d'habitude. Tu vois, quelqu'un qui viendrait toutes les semaines, clairement, je ferais la même chose. Je lui dirais, non, désolé, il n'y a aucun intérêt. Parce qu'on a besoin de cheminer, on a besoin de garder son libre-arbitre, et surtout d'explorer par soi-même, d'explorer sa vie sans forcément avoir d'éléments qui permettent de l'anticiper. Tu vois, même moi, en tant que praticien, en tant que personne très intuitive, parce que c'est l'outil de travail que j'ai, c'est même un des seuls outils que j'ai, une des compétences les plus fortes que je puisse avoir, c'est mon intuition. Et bien c'est pas pour ça que je vais me faire des auto-intuitions, des auto-voyances. Ça n'a aucun intérêt, aucun sens. Clairement, tu vois, je considère que je suis minimaliste dans ma façon de percevoir les informations pour moi-même ou pour mes proches. Mes proches, ils me demandent jamais d'informations. Et s'ils m'en demandent... Ça a dû arriver qu'une seule fois, quoi. Et pour moi, si j'ai dû aller me chercher des informations pour ma propre vie, pour mes propres besoins, ça a dû arriver deux ou trois fois au total depuis que je commence à avoir des ressentis. Depuis mes six, sept ans. Du moins, de manière volontaire. Ça m'arrive au cours de mes rêves ou de mes prémonitions, mais voilà. Ça reste quand même quelque chose d'assez minimaliste et spontané. Mais ça n'en est pas quelque chose de régulier. Tu vas voir, Anthony a exactement le même discours là-dessus.

  • Anthony

    Alors, ça m'est arrivé quelques fois, en quand même en disant, voilà. Mais j'ai mis une règle d'or qui est les consultants ne peuvent pas me consulter, enfin, ne peuvent pas me consulter du moins tous les trois mois. Et encore même, si dans trois mois, la personne me rappelle, je le dis, mes guides me diront forcément, de toute façon, la salle ne sert à rien. Donc à ce moment précis, je lui dirais, c'est soit effectivement là, on peut prendre une consultation, on peut reprendre un rendez-vous, pardon. Et soit, si mes guides me disent, là non, ce n'est pas possible, il n'y a encore pas assez de choses qui vont avancer, il n'y a pas assez de choses, elle n'a pas encore assez cheminé, je le propose dans six mois, un an et voilà. Mais j'ai vraiment trois, six, douze en gros, mais c'est très rare que je prenne au bout de trois mois. Les personnes reviennent généralement une fois tous les six mois.

  • Yohan

    On est là pour conseiller et pour accompagner. Ce qui est normal, c'est notre métier. Mais parfois, il faut savoir mettre des règles et savoir mettre un cadre. Ça, on en a déjà parlé. Et tu vois, je crois que Chris en reparle très très bien. Parce que finalement, notre rôle, il s'étend un petit peu plus juste à donner des informations. Parfois, il faut savoir prendre des pincettes ou pas du tout et amener les informations sous un autre angle. Parce qu'on reste avant tout des personnes qui sont là pour écouter les autres. Et conseiller au maximum. On ne fait pas office de thérapeute, loin de là. On aide avec nos ressentis, on analyse, on suggère ce qu'il y a de plus intéressant pour la personne. Et des fois, ça prend des angles différents.

  • Chris

    Je me permets de le redire. Toujours avec diplomatie et douceur, il faut faire attention à la voyance. C'est pas quelque chose qu'on utilise tous les jours. Je me permets de leur dire, et si je sens un consultant ou une consultante vraiment mal, vraiment besoin d'aide, je lui glisse dans la consultation, qu'il serait peut-être bien de se faire aider par quelqu'un. De toute façon, c'est notre rôle de répondre à des questions, et donc dire ce genre de choses, c'est aussi notre rôle. De mon point de vue,

  • Anna

    toujours.

  • Yohan

    On l'aura compris, finalement, notre rôle, c'est tant à beaucoup de choses. Heureusement, tout le monde n'est pas addict à la voyance. Autrement, on aurait des métiers très complexes et on s'en mettrait plein les poches. Et c'est vraiment pas le but. Notre but, c'est avant tout d'aider, de prendre plaisir à donner de l'information et pouvoir guider les gens. Alors bien sûr, on a tous un but différent avec notre métier, mais là, on ne va pas s'étendre là-dessus parce que c'est pareil pour tous les métiers. heureusement que tout le monde n'est pas dépendant et dépendante. Et tu vois, même Julien n'en a jamais eu de personne dite dépendante à la voyance. Alors ça fait un petit peu moins longtemps qu'il pratique que Anna, Chris, Anthony ou même moi-même qui avons un petit peu plus de bouteilles par rapport à lui. Mais sans comparaison, il a vite compris finalement quel était le but et comment on pouvait faire évoluer notre façon d'être par rapport à une personne dépendante.

  • Julien

    Je pense que je demanderais déjà quand est-ce que ça date votre dernière consultation et de bien espacer au minimum trois à six mois avant. C'est le temps d'infuser et que les choses arrivent, parce que tout n'est pas instantané en un claquement de doigts. Apprendre ce temps-là et puis encore une fois de discuter avec la personne, d'être pédagogue. Je crois qu'il y a une expression qui dit que la pédagogie, c'est l'art de la répétition. Il ne faut pas hésiter à répéter à chaque fois encore. Prendre le temps. Puis on sent. Je pense que je n'aurai pas de problème, par exemple, à rembourser quelqu'un. Si je vois que la personne, au début, soit qu'elle n'est pas en capacité d'entendre forcément les choses, je la redirigerai vers un professionnel de la santé ou quelqu'un d'autre. Si jamais c'est plus qu'elle est addict, je lui dirai de revenir. On est dans trois mois, quoi.

  • Yohan

    On est voyant, cartomancien, cartomancienne, médium, mais c'est pas pour ça qu'on peut tout voir, qu'on peut tout entendre, qu'on peut tout ressentir. Des fois, il n'y a rien, il n'y a aucune information. Et ça, on le repère très très vite en consultation. Tu vois, dans mon principe de consultation, j'ai toujours les 5-10 premières minutes d'une consultation, que ce soit d'une demi-heure ou d'une heure, qui sont dédiées au ressenti que j'ai sur la personne. ce que j'ai ressenti de son passé et de son présent. Je lui exprime directement à cette personne, à ce consultant ou cette consultante, tout ce que j'ai pu percevoir avant que la personne arrive en rendez-vous. Parce que je me prends toujours 15-20 minutes dédiées à la personne pour regarder si j'ai des flashs particuliers, si j'ai des informations sur elle. Ça me permet de savoir si je suis branché, si on peut appeler ça comme ça, si j'ai des infos du moins sur ce qu'elle vit. Et tout ça, là, ça me permet une chose. de pouvoir être sûr que je vais pouvoir lui correspondre. Parce que c'est comme pour tout et toute personne qui se rencontre dans une vie, des fois, il y a du feeling et des fois, pas du tout. Des fois, on ressent les gens, on se dit tout de suite, ça va devenir un super ami. Et d'autres, on se dit, celle-là, je ne vais pas pouvoir la saquer. C'est exactement la même chose en consultation. Des fois, il y a des infos, des fois, pas du tout. Et là, comme le dit Julien, des fois, tout simplement, on sent que ça ne va pas le faire pour la personne et on prend le temps. Tout simplement de lui expliquer que juste, ça ne va pas correspondre et qu'on la rembourse ou qu'on décale le rendez-vous. C'est normal. C'est comme pour tous les praticiens, des fois ça fonctionne, des fois ça ne fonctionne pas. Il n'y a pas de science, ça reste un art. Et tu vois, Anthony, il en parle aussi très bien de ce fonctionnement-là, de ce principe de comment se positionner avec un consultant au début d'une séance.

  • Anthony

    Alors, comment j'expliquais à toutes les... En toutes les consultations, clairement, je ne demande aucune information. C'est-à-dire pas de date de naissance, pas de photo. Donc en fait, les messages sont clairs dès le début, ils sont précis dès le début. C'est-à-dire que la personne a déjà ses informations sur certains points pendant une dizaine de minutes. Et puis après, s'il y a des questions, on peut les poser. Maintenant, comme je l'explique à chaque fois, si j'ai l'information, c'est que je dois l'avoir et que la personne doit l'avoir. Des fois, j'ai des informations que je ne dois pas donner. Et des fois, il n'y a pas d'informations parce que cette personne n'a pas besoin de savoir.

  • Yohan

    Et même si on a des informations qui peuvent arriver, pendant une séance qui puisse correspondre à tout ce que la personne demande, parfois, il nous arrive d'avoir des limites. Comme le dit très bien Anthony là, des fois, il y a des personnes qui n'ont pas besoin d'en savoir plus parce que juste elles doivent expérimenter, vivre la situation ou qu'elles ont déjà les éléments en possession. Et ça, c'est normal. En fait, les informations qu'on perçoit, on n'en perçoit qu'une partie. Ça fait comme si on était au plein milieu du brouillard et qu'on était éclairé à la bougie. On va voir certaines nuances du décor qu'il y a autour de nous. Mais c'est pas pour ça qu'on va voir l'ensemble de la scène sur laquelle on se trouve. Donc on doit jouer avec. On doit aller chercher, questionner, essayer de trouver des réponses, essayer de trouver des alternatives. Et trouver en fait des pistes qui vont permettre de rebondir. Ça, ça fait partie de notre travail. Mais là, je me posais une question. que j'ai du coup posé à toutes les personnes que j'interviewais, c'est comment gèrent-ils les attentes des clients quand il n'y a pas d'informations ? Parce que moi, j'arrive à le faire spontanément. Je dis, là, je n'ai pas plus, point barre. Mais je sais que mon franc-parler n'est pas forcément celui de tout le monde et que des fois, j'arrondis les angles. À juste titre, parce que juste, c'est humain d'arrondir les angles et de ne pas toujours être brut de décoffrage.

  • Anthony

    Ah oui, totalement. J'ai pas plus d'informations pour vous sur ce sujet-là, en tout cas en particulier. Et les consultants sont très compréhensifs sur ça. On est des voyants, on n'est pas à Dieu, on n'entend pas tout, on ne voit pas tout, on ne sait pas tout, surtout les petits bouts de chemin ou les petits points de vie. C'est hyper important aussi de le préciser.

  • Yohan

    Ouais, donc on n'est pas Dieu, on n'a pas toutes les informations, mais pourtant on peut en donner quand même sur le passé, le présent et le futur. Ça c'est logique, c'est notre travail. On est voyant, cartomancien, médium et on peut avoir des informations. Mais les attentes précises, elles sont normales. Quand on va à un rendez-vous, on a tous envie d'en savoir un petit peu plus. C'est logique et heureusement en fait, parce qu'on a besoin d'avoir des informations, des éléments de réponse qui vont nous aider à rebondir avec nos problématiques et à les anticiper au mieux. Mais nous, en tant que praticiens, on doit faire attention à ce qu'on dit parce qu'on n'a pas forcément la main sur tout. Et vous, en tant que consultant, consultante, il faut aussi s'attendre au fait que finalement, on travaille tous différemment. Que ce soit Anthony, Anna, Chris, Julien ou même moi-même, on a des informations qu'on ne va pas percevoir de la même manière. Parce qu'on n'a pas le même type de ressenti, parce qu'on n'a pas le même fonctionnement, on n'utilise pas forcément les mêmes supports. Et surtout parce qu'on a tous une expérience à un point de vue différent. Avoir des informations intuitives, avoir des informations de voyance, ça fait comme si on regardait l'intérieur d'une pièce par des fenêtres différentes. Les points de vue seront différents, on aura les mêmes objets qui seront visibles, du moins une partie des objets, mais pas tout. On aura une ambiance générale. Et donc ça, il faut vraiment le prendre en compte. Mais je ne suis pas vraiment le seul à en parler, et ça, je pense que tous les praticiens en parlent, de leur manière d'aborder les choses, qui est assez différente. Et Anna en parle très très bien. Parce qu'au cours de ses 30 ans d'expérience, Elle a bien vu que finalement, ce qui permet de comprendre comment fonctionne un voyant, c'est seulement le bouche-oreille et les retours des gens. Parce que oui, on devient forgeron en forgeant, et c'est surtout les avis qui permettent de comprendre.

  • Anna

    En général, je leur dis en un mot. La plupart du temps, quand ils viennent me voir, parce que ça fait un moment que je pratique, je ne suis pas nouvelle sur le marché, comme si on le disait vulgairement. Ils savent comment je travaille. Avant, il n'y avait pas les réseaux sociaux, il n'y avait pas Internet. En réalité, le showroom était dans le village. On allait voir le voyant sans trop savoir comment il fonctionnait. Aujourd'hui, il suffit d'aller regarder les sites. J'en viens, bien sûr, d'aller regarder les blogs, les réseaux sociaux. On se présente beaucoup, on montre notre pratique, on montre comment on fonctionne, etc. En général, les clients d'aujourd'hui savent... Ça n'a quoi s'attendre quand ils viennent me voir davantage qu'il y a une trentaine d'années quand j'ai démarré, évidemment.

  • Yohan

    Le bouche à oreille est important, mais pas que. Les médias, les réseaux sociaux, le site internet, le podcast, la chaîne YouTube, le blog, peu importe, jouent aussi un rôle majeur. C'est parce qu'on arrive à avoir des avis et surtout parce qu'on montre comment on travaille que ça a de la valeur. Que toi, en tant que personne qui cherche à consulter, tu vas pouvoir comprendre comment on fonctionne et surtout voir si on te convient. Parce qu'il y a toujours cette idée de matcher avec son praticien ou sa praticienne. On ne va pas voir le premier venu. Non, il faut qu'il y ait du feeling et que ça puisse correspondre à tes attentes. Mais les attentes, elles ne correspondent pas toujours. Et ça, c'est à nous de te l'expliquer, de ce qu'on va pouvoir réellement t'apporter.

  • Anna

    Mais je leur dis que je peux me planter, justement, que je ne suis pas un fail. Donc, ils le savent d'entrée. Et surtout, je leur précise bien que les intuitions qu'on a, la voyance et le flash, ne sont pas précises comme un calendrier. Par exemple, je leur dis souvent en rigolant, mais j'adorais que ce soit horodaté. J'adorais qu'il y ait un petit calendrier du jour en bas à droite de l'image, ou à l'entente, parce que moi je suis plus clair-audiante. J'adorais que ça ne soit pas comme ça. Donc oui, ça bien sûr.

  • Yohan

    Donc ça rejoint un petit peu ce que je disais tout à l'heure. On a tous un système de ressenti qui est différent. Anna, elle utilise un support, mais elle a aussi plus de clairaudience. Ce qui veut dire qu'elle ressent les informations par des sons. Ou plutôt, elle aperçoit des sons ou entend des choses. Ce n'est pas pour autant Jeanne d'Arc. Que je te le précise. Mais tu vois, par exemple, moi je vais plus avoir des ressentis par des flashs visuels et des ressentis au travers de mon corps. Des sensations. Ça va faire comme des mouvements, des vagues que je vais avoir dans mon corps, un petit peu comme si on venait mettre des points de pression. Ça, c'est mon système de ressenti. Ça me permet à la fois d'avoir des odeurs, d'avoir des flashs, puis d'avoir des mouvements. Et c'est ce qui m'aide le plus. Et par exemple, tu vois, Julien, il va considérer que les attentes du consultant derrière, il va pouvoir y répondre que d'une certaine manière.

  • Julien

    écoute je leur dirais assez assez cash je pense enfin là dessus oui je suis pas je suis pas Dieu et puis bah si si vous recherchez c'est ok c'est ok aussi de pas t'amatches pas avec moi y'a pas y'a pas de soucis donc si jamais si jamais ils recherchent vraiment la vérité vraie bah bonne chance à eux mais bonne chance courage ah là là

  • Yohan

    Non, sérieusement, je pense que c'est compliqué en fait de pouvoir tout transmettre. Forcément, on a tous des attentes, c'est totalement humain de ne pas forcément savoir bien se positionner. Mais c'est à force de répétition, à force de bien expliquer, et comme je le disais auparavant, d'avoir une bonne communication, que les personnes en face de nous savent comment on fonctionne. Et donc de bien s'appuyer là-dessus pour transmettre les meilleures informations possibles. Chris en parle aussi très très bien de ça.

  • Chris

    Alors, je n'ai pas tellement à gérer leurs attentes parce que j'ai une clientèle qui est assez consciente du fait que la réponse à la question n'est pas forcément celle qu'on désirait. Donc du coup, je n'ai pas ça à gérer. Alors, ça m'est arrivé au tout début de ma pratique d'avoir... Alors, on est toujours sur le même thème. Une nana, par exemple, qui voulait absolument m'entendre dire que son ex allait revenir et qui me... coupait la parole et qui prenait le dessus pour me dire, mais vous racontez n'importe quoi, etc. parce qu'elle ne voulait pas entendre ce que j'avais à lui dire. Bon, ça m'est arrivé très très rarement. Là, on était clairement sur quelqu'un en casse-pied. Comment on gère ça ? Du mieux qu'on peut. Et puis, une fois que la consultation est finie, on se dit clairement, cette personne, je ne la reprendrai pas. Mais en soi, non, je n'ai pas une clientèle qui a de grosses attentes. Ma clientèle veut juste des réponses à ses questions.

  • Yohan

    Bon, je pense que Chris l'a très très bien résumé. On a tous une pratique qui est très différente et un fonctionnement qui nous ressemble, qui nous correspond, nous, les praticiens et praticiennes. Parce qu'on a des ressentis et un fonctionnement avec des supports variés. Mais on a tous quand même quelque chose en commun. Du moins ceux qui appliquent bien leur travail. C'est une éthique, des valeurs et un fonctionnement similaire. Le non-jugement, la neutralité, l'inclusivité, le consentement aussi parce qu'on prend le temps d'écouter les gens sur leurs problématiques et on évite de débarrasser. de déborder par rapport à leur question initiale. Mais ça, j'en reviendrai un petit peu dans le prochain épisode. Et tout ça, ça permet de construire quelque chose de clair. Ce n'est pas parce qu'on a des métiers de l'ombre qu'on n'est pas forcément clair sur ce qu'on fait. Ce n'est pas parce qu'on a des métiers de l'ombre qu'on n'est pas transparent. Et ce n'est pas parce qu'on a des métiers de l'ombre et ce n'est pas parce qu'on a des métiers de l'ombre qu'on ne peut pas forcément t'éclairer sur ton chemin. Face à tes questionnements, tes problématiques et ce que tu vis avec toi-même. Et tout ça, si ça t'intéresse, n'hésite pas tout simplement à chercher sur les réseaux sociaux comment cette personne fonctionne, voir les avis qu'il peut avoir sur la fiche Google, sur le site internet, sur Instagram peut-être, et vérifier que tout son travail te corresponde finalement, que les valeurs soient bien claires et son fonctionnement aussi. Mais ça, j'en reviendrai très clairement dans le prochain épisode. Des red flags de ce qu'il faut faire attention chez son praticien et sa praticienne pour essayer de le choisir ou de la choisir de la meilleure manière possible. Éviter de se faire pigeonner, en bref. Bon, tu l'auras compris, on est voyant, on est cartomancien, cartomancienne ou médium, mais ça fait de nous avant tout des êtres humains. qui essayons d'amener les choses de la meilleure manière possible. Et c'est surtout des métiers qui demandent avoir une posture, un raisonnement très clair, à toujours travailler sur soi et avec les personnes qu'on accompagne, que ce soit l'espace d'un instant ou que l'on voit plusieurs reprises dans leur vie. Si cet épisode t'a intéressé, t'as plu, n'hésite pas tout simplement à nous donner ton retour. Que ce soit sur Instagram, via Apple Podcast en mettant 5 étoiles et en laissant un petit commentaire, ça permet de propulser le podcast également, ou directement via le répondeur de cet épisode. C'est un petit lien qui se trouve en description qui permet de laisser une note vocale que je pourrais retransmettre à toutes les personnes. Pour finir cet épisode, j'aimerais énormément remercier Anna, Chris, Anthony et Julien de s'être prêtés au jeu, de m'avoir partagé leur vision du métier. et surtout d'avoir parlé de leur éthique, de leur fonctionnement. Parce que oui, ce n'est pas forcément un exercice facile, mais que ce soit eux ou moi, ça permet à la fois de faire évoluer notre métier, d'essayer de clarifier les choses et peut-être d'aider aussi d'autres praticiens et praticiennes à changer leur vision de leur métier et peut-être comprendre comment nous on fonctionne. Parce qu'il n'y a pas de jalousie à avoir, on a tous un fonctionnement qui est différent et finalement on reste complémentaire. Je te remercie en tout cas de nous avoir écouté jusqu'au bout de cet épisode. Si tu souhaites en savoir plus sur notre éthique, notre fonctionnement, n'hésite pas à nous retrouver sur Instagram, sur nos sites internet, ou directement là sur mon podcast, pour voir un petit peu comment je peux évoluer. En tout cas, je te dis à très vite, bonne réflexion, et amuse-toi bien.

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Description

La voyance est souvent entourée de mystère et de préjugés. Mais qu'en est-il vraiment de l'éthique et des pratiques professionnelles dans ce domaine ? Dans cet épisode, je plonge au cœur des métiers de l'intuition pour vous offrir un regard neuf et transparent sur ces pratiques souvent mal comprises.


Accompagné de quatre praticiens chevronnés - Anna, Chris, Anthony et Julien - nous explorons les coulisses de la voyance, de la cartomancie et de la médiumnité. Avec honnêteté et bienveillance, nous partageons nos expériences, nos valeurs et nos méthodes pour vous aider à comprendre comment nous travaillons réellement.

Dans cet épisode, vous découvrirez comment nous, praticiens de l'intuition, abordons notre métier avec éthique et professionnalisme. Vous apprendrez à reconnaître les signes d'une pratique saine et à vous protéger des dérives potentielles.


🌟 De bonnes raisons d'écouter :

  • Comprendre les fondements éthiques de la voyance et des métiers de l'intuition

  • Découvrir comment les praticiens gèrent les attentes des clients

  • Apprendre à reconnaître les signes d'une pratique professionnelle et éthique

  • Explorer les différentes façons de percevoir l'information intuitive

  • Comprendre l'importance du consentement et du respect du libre arbitre en consultation

  • Découvrir les limites que s'imposent les praticiens pour protéger leurs clients

  • Apprendre à choisir un praticien qui vous correspond


🎧 Pour qui est cet épisode ?

Cet épisode s'adresse à tous ceux qui sont curieux ou sceptiques à propos de la voyance et des métiers de l'intuition. Que vous soyez un client potentiel cherchant à comprendre comment choisir un praticien fiable, un sceptique désireux d'en savoir plus sur ces pratiques, ou même un praticien en herbe souhaitant affiner son éthique professionnelle, cet épisode vous offrira des perspectives précieuses et honnêtes sur ce monde fascinant.


📣 Qu’as-tu pensé de cet épisode ? Tu peux laisser un message sur le répondeur de l’émission

Anna Blanc sur :

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  • Instagram : @yohanvalois

  • mon site internet : yohanvalois.com
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Montage et réalisation : Yohan Valois


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Yohan

    Hello, c'est Yoann. Depuis tout petit, j'ai de l'intuition. Et même si au début je l'utilisais seulement pour me divertir en retrouvant des objets perdus et prédire des événements improbables dans la vie de mes proches, c'est vite devenu plus important dans ma vie. Et ça, jusqu'à en devenir l'outil principal de mon métier. Pendant plusieurs années, je n'osais pas vraiment donner terme à ce que je faisais. Parce que je ne m'y retrouvais pas spécialement, c'était flou, stigmatisant et peu compréhensif. Mais à force de rencontre... d'échanges avec des confrères, consœurs, j'ai appris à mettre des mots sur ce métier, sur ce que je faisais. Et aujourd'hui, je peux le dire avec fierté, je suis voyant. Oui, oui, je suis voyant. Mais ça, je n'ai pas pu le définir seul. C'est grâce aux personnes que vous allez entendre ici, sur nos différents métiers, que j'ai pu m'y retrouver et te partager un regard clair et transparent sur ces métiers un peu opaques. Alors pour ça, j'ai réuni quatre amis, confrères, consœurs. qui ont bien voulu me partager leur micro et donner leur vision du métier, pour m'aider à y contribuer, à donner un regard neuf et différent sur celui-ci. Qu'ils soient voyants, cartomanciens, cartomanciennes, médiums, ils ont bien voulu partager leur expérience sur ces métiers, encore un peu dans l'ombre, et m'aider à trouver du sens, à cheminer, ainsi que toi qui l'écoutes. Parce que quelle que soit la dénomination de notre métier, le but est le même, t'aider à évoluer, à trouver un équilibre et garder les pieds sur terre. Bref. On est là comme un tremplin au cours de ta vie, ce sont des métiers d'accompagnement. Voilà, maintenant que tout est expliqué, j'aimerais te présenter les personnes qui m'accompagnent sur cet épisode. Parce que oui, ils risquent encore une fois d'être intenses. Je ne suis pas là pour te faire du pipo ou te raconter n'importe quoi, mais plus pour t'expliquer comment on fonctionne. Nous, dernière no-car, nos ressentis, quelles sont les valeurs, qu'est-ce que l'on prône réellement, et comment on fait fonctionner nos métiers. Parce que finalement, on n'est pas juste là à donner nos ressentis, mais on a une posture, un cadre. Des limites que l'on s'impose qui nous aident à évoluer et à donner le meilleur pour les personnes qui nous consultent. Et pour ça, j'ai le plaisir d'avoir pu croiser des paroles de plusieurs personnes. La première de ces personnes est Anna Blanc, qui est sans mâcher mes mots, une experte de la cartomancie française. Et également une romancière. Ses plus de 30 ans de pratique lui ont permis de forger et de se créer un nom et une éthique juste. Et si elle a pu devenir une experte, c'est tout simplement parce qu'elle a appris à décortiquer les cartes. à comprendre leur symbolique, leur histoire et surtout les utiliser. Dans un bon sens, pour apporter de l'information, des informations justes, qui peuvent aider tout simplement à résoudre des problématiques et avoir un regard lucide sur la situation. Ça, c'est le rôle d'un cartomancien ou d'une cartomancienne. Et tu vas le voir, ce n'est pas la seule. Il y a également Julien. Julien, aka Noctis Oracle sur Instagram, qui lui aussi est un très bon cartomancien. Il pratique depuis 3-4 ans et a un regard très neuf sur ce métier, qui est encore, je l'avoue, très stigmatisé. Son style graphique et sa subtilité verbale font de lui un cartomancien très juste et très précis dans ses propos. Parce que oui, savoir tirer les cartes, c'est tout un art. C'est un apprentissage profond qui permet à la fois de comprendre la symbolique et d'apprendre à poser de questions justes, pour avoir des réponses fiables et qui puissent être actionnables, nécessaires pour avancer et progresser avec ces problématiques. Et ces supports, là, ce n'est pas du pipeau. C'est tout simplement une manière de percevoir le passé, l'avenir ou certaines problématiques avec un regard différent, avec un support qui permet d'analyser et d'approfondir la situation actuelle ou des situations futures. Bref, je voulais que cette série soit la plus concrète possible. Alors j'ai invité deux médiums qui sont également voyants, voyantes, à partager leur vision et la posture qu'ils prônent au travers de leur métier. Il y a mon cher ami et confrère. Anthony Faizer, qui lui est médium et magnétiseur et grâce à ses ressentis et ses contacts avec les défunts, transmet des messages francs et clairs sur les problématiques proposées pour aller au fond des choses et essayer de trouver des solutions justes. Et pour finir ces mini-présentations, j'ai le plaisir de recevoir à nouveau Chris Valion. Tu en as peut-être déjà entendu parler parce qu'elle a déjà participé à deux épisodes avant. Au-delà de sa passion pour l'urbex et le patrimoine, c'est une médium et voyante qui accompagne avec justesse ses consultants à l'aide partielle de supports. Ses ressentis, ses intuitions et ses supports lui permettent également, comme tous les autres praticiens et praticiennes que tu peux entendre ici, d'apporter des informations justes, claires et précises aux personnes qui les consultent. Parce que oui, nous ne sommes pas des charlatans. Nous sommes des praticiens, des voyants, des cartomanciens, cartomanciennes et médiums qui sommes là pour aider. pour accompagner et passer un tremplin dans une vie. Et ça, c'est quelque chose qui n'est pas forcément compris de toutes et tous. Mais ce n'est pas grave, c'est le but de cet épisode, de t'apporter un regard neuf et de comprendre comment nous... En tant que praticien et praticienne, nous avons ce devoir, ce plaisir et cette sincère envie de faire changer nos métiers, de montrer ce qui nous semble important et de nous montrer ce qui semble important et ce sur quoi on se base, pas tant sur nos ressentis mais sur la manière dont on les apporte et de comment ça peut faire évoluer nos pratiques. Bref, je te parle de notre éthique, de la manière dont on l'aborde et surtout la posture que l'on a. Et pour ça, j'aimerais commencer avec ce premier témoignage, celui de Anthony, qui a une vision de l'éthique qui me semble très, très cohérente.

  • Anthony

    Alors, le plus important, c'est ce que tu as dit clairement, c'est le mot éthique. Une éthique, c'est hyper important d'avoir une parce qu'il ne faut pas justement dépasser ces frontières-là. Il ne faut pas non plus que le consultant, ni le voyant d'ailleurs, dépasse certaines frontières. C'est hyper important de le dire. Et personnellement, moi, dans mon éthique... Je recadre déjà quand il y a des questions sur, par exemple, la santé, s'il y a des problématiques, des personnes qui sont malades ou qui sont en fin de vie. Personnellement, comme je dis toujours, je ne pose pas de diagnostic puisque je ne suis pas médecin. Pour une fois, je n'ai aucune formation d'attente, donc je ne pose pas de diagnostic. Et pour ce qui est après, c'est vraiment... Pour moi, c'est poser des limites, en fait, dès le début de la consultation.

  • Yohan

    Un cadre. C'est à peu près tout ce qu'il nous faut. Du moins, c'est ce que l'on doit mettre en avant, le plus professionnellement possible, et surtout avec nous-mêmes. Parce que oui, il y a des sujets qu'on n'a pas le droit d'évoquer. Ils sont encadrés par la loi. Ça, c'est clair. Tant que la personne n'a pas fait d'études de médecine, elle ne peut pas poser de diagnostic. C'est quelque chose de logique et de cohérent. Nous, en tant que voyants, cartomanciens, médiums, on peut avoir des informations qui viennent sur tout. Ce n'est pas pour ça qu'on doit tout transmettre. Et si un voyant, un praticien, n'importe qui en fait, te donne des informations sur ta santé, sur une grossesse, un décès, une naissance et ta santé de manière générale, attention. Attention parce qu'il n'est pas forcément thérapeute, il n'est pas forcément spécialiste. Un psychologue fait son travail, un voyant fait son travail, un boulanger fait son travail. C'est la même chose. On n'a pas à divaguer sur différentes frontières. On n'a pas à donner des informations qui ne nous correspondent pas et qui ne correspondent pas aux tâches de notre métier. Parce que comme tu l'as vu dans le premier épisode, nos paroles ont un impact et peuvent résonner de manière très très forte dans la vie des consultants et consultantes, des personnes qui viennent nous voir. Donc oui, nous devons faire attention à ce que l'on dit. Nous devons nous mettre des limites, un cadre, certaines frontières à ne pas dépasser. C'est nous qui choisissons exactement ce que l'on veut transmettre, le cadre que l'on s'impose. Par exemple, si je reprends un petit peu les valeurs que j'ai, les engagements que j'ai moi au travers de mon métier, c'est le respect de la personne dans sa globalité. Qui que ce soit, quelles que soient ses opinions politiques, religieuses, de sa culture, de son environnement dans lequel elle évolue, je la respecte également dans ses propos et dans les engagements qu'elle a, ses valeurs, je dois rester neutre en fait. Je suis juste là comme un tremplin dans la vie de la personne à la conseiller pour ce qu'il y a de mieux pour elle. Ça c'est un de mes engagements. C'est une des manières que je prône le plus dans mon travail, dans ma façon d'être auprès de mes clients et clientes. Alors bien sûr, il y a des choses avec lesquelles je ne suis pas d'accord. tout professionnel, je n'ai pas à donner mon avis. Les gens viennent chercher des conseils de ma part, je n'ai pas à donner mon avis. Ou du moins, essayer de le donner au minimum. Parce qu'ils sont là pour avoir des conseils de ma part et pas pour avoir un avis. Mais ça, tu vois, je ne suis pas le seul à le dire. Anna en parle également très très bien. De sa posture, du positionnement qu'elle prend, et surtout de ce qu'elle prône et ce sur quoi elle s'engage au maximum au travers de son travail.

  • Anna

    Alors, la confidentialité, c'est quelque chose… C'est d'ailleurs pour ça que, contrairement à des consoeurs plus jeunes qui font des témoignages plus spontanés sur les réseaux sociaux, moi j'ai du mal avec ça. C'est vrai qu'on voit très peu de témoignages, je ne parle pas souvent des coulisses de ce que je fais, parce que pour moi c'est vraiment un secret professionnel, c'est quelque chose qui est très très important pour moi. Donc ça, en premier, je pense que c'est cette assurance pour les clients et les consultants que je ne divulguerai pas ce qu'ils viennent me dire. C'est cette confiance qu'ils m'accordent qui leur permet aussi de poser leurs questions tranquillement, on va dire, et avec toutes les facettes qu'ils ont besoin d'exprimer, notamment. Et comment dirais-je ? Le respect de leur autonomie, comme je disais, c'est-à-dire que je ne suis pas là pour leur dire ce qu'ils doivent faire. C'est-à-dire qu'avec les cartes et les intuitions, je leur dis, voilà, si vous empruntez tel chemin, si vous faites tel choix... Si vous êtes dans telle condition ou pas, voilà ce qui peut advenir, voilà ce qui a l'air de s'annoncer pour vous. Quand la question permet une part de libre arbitre, tant mieux pour eux. Parfois, tu n'y as pas le cas. Parfois, on va se manger quelque chose, on croit que j'y arrive. Il faut être capable de le dire aussi, du mieux qu'on peut, bien sûr. Mais si un consultant me dit, bon, je vais faire le choix A plutôt que le choix B, alors qu'il était évident que le flabé était meilleur pour lui. Je vais certainement pas lui dire, attendez, on n'est pas compris ce que je viens de vous dire, vous allez vous fourvoyer.

  • Yohan

    Oui, bon, c'est vrai. Le libre-arbitre, c'est quelque chose d'un peu pernicieux. On ne sait pas vraiment comment se positionner avec. Parce que, existe-t-il vraiment, a-t-on un destin ? Comment on se positionne ? Bah, chacun décide. Chaque praticien et praticienne a ses propres choix et ses propres convictions là-dessus. Mais ça, c'est pas le sujet du jour. Ce qu'il faut savoir, c'est que nous, en tant que voyants, cartomanciens, médiums, on est juste là pour conseiller. On est là pour donner des informations et apporter des éléments de réponse à la personne. Bien évidemment, la personne, elle ne retient pas tout d'une consultation. Elle en retient l'essentiel et elle retient ce qui va l'aider de la meilleure manière possible. Et parfois, il faut juste du temps pour que ça soit digéré. C'est comme quand ta meilleure amie te donne un conseil et te dit Mais ce gars-là, je t'avais dit qu'il ne fallait pas que tu te mettes avec. Et bah, parfois, il faut juste du temps pour cogiter, pour enregistrer, et pour se dire Ah oui, c'est vrai, elle m'en avait parlé il y a 6 mois, mais du coup j'ai perdu 6 mois, quoi. Ou pas, parce que ça a été une expérience. Et bah, quand on consulte un voyant, un praticien, une carte mentienne, c'est exactement la même chose. On n'est pas obligé d'écouter tout ce qu'elle dit. Et heureusement, parce que chacun décide de ce qui est mieux pour soi. Anthony en parle aussi très très bien de ce libre-arbitre, de comment il le voit, Et comment il s'engage, lui, avec ça ?

  • Anthony

    Moi, je ne parlerai pas forcément de libre arbitre, mais je parlerai plutôt quand je donne les informations. Les informations, elles sont là à l'instant T. Demain, par contre, il y a des choses qui vont se passer, d'autres non. Pourquoi ? Tout simplement parce que vous aurez pris une nouvelle direction, puisque vous n'avez pas peut-être écouté certaines informations que je vous avais données, qu'il fallait... peut-être à ce moment-là mettre en place. Moi, je donne les informations à l'instant T. Après, la personne en fait ce qu'elle en veut. Et surtout, effectivement, il ne faut pas qu'elle prenne à oublier la lettre. Ce n'est pas le but non plus quand on va consulter un voyant. On n'écoute pas toutes les informations. On n'est pas en fonction absolument de ce que dit le voyant ou ce que m'a dit le médium. Il faut aussi l'univer et prendre beaucoup de recul aussi par rapport à une consultation. C'est hyper important. Il y a des personnes qui vont voir un voyant et qui vont se dire tout ce qu'il va me dire, je vais le mettre en place. Alors, coucou. il ne faut pas tout mettre en place non plus ce n'est pas le but mais au moins de se dire il m'a dit ça, je prends en considération ça et je le fais comme ça il faut faire en fonction de ce que nous à l'instant T, au moment même on veut en fait parce que le voyant dit que ce n'est pas important de prendre ce recul il y a un recul nécessaire en fait quand on consulte un voyant ou un médium une consultation de voyance

  • Yohan

    C'est comme une relation amicale, amoureuse, professionnelle, peu importe. Elle a besoin de communication, d'une communication claire et détaillée. Parce que là, la personne, elle vient nous voir pour 30 minutes, 1 heure. Et bien sûr, on lui donne des informations, des ressentis sur sa situation, sur ce qu'elle vit et ce qu'elle va vivre, ce qu'elle va traverser, pour lui apporter des informations. Mais ça ne doit pas être à sens unique. Bien sûr qu'on doit la conseiller, qu'on doit la rassurer aussi, à propos de notre pratique, de la façon dont on travaille. Et ça, tu vois, c'est quelque chose que j'essaye de mettre le plus possible en pratique dans mon travail. C'est tout simplement de communiquer clairement sur ce que je fais. Que ce soit au travers de mon site internet, de mes réseaux sociaux, de ce podcast, ou tout simplement de mes consultations. Je commence toujours par à peu près les mêmes phrases, qui expliquent que oui, j'ai des ressentis, mais tout n'est pas à prendre au pied de la lettre, et surtout, que si elle a des questions, si elle a besoin d'approfondir, si elle n'est pas à l'aise avec un sujet ou quoi que ce soit, qu'elle me le dise. Et ça, tu vois, je ne suis pas le seul à en parler. Alors bien sûr, tu as entendu Anna et Anthony en parler, mais Julien l'explique aussi très très bien.

  • Julien

    Je dirais que ce qui est le plus important pour moi, c'est l'honnêteté, être honnête par rapport à ce que je vois, par rapport à ce que je ressens. L'exprimer aussi avec diplomatie, évidemment, puisqu'on a souvent des gens qui sont un peu fragiles émotionnellement, dans des situations qui sont complexes. Il ne s'agit pas de balancer ce qu'on voit, il faut l'exprimer. Le consentement aussi, hyper important. Et puis, savoir un peu recadrer les gens par rapport à des demandes qui seraient trop borderline. De toute manière, je crois que c'est assez clair. Je suis assez clair là-dessus sur ce que j'ai dit. Il faut rappeler à chaque fois, que ce soit quand c'est des tirages qui sont offerts ou dans des consultations précises, il y a un domaine, mais tel domaine, je ne fais pas.

  • Yohan

    La communication. Bon, on l'aura compris, c'est vraiment une valeur primordiale au cours d'une consultation. Mais ce n'est pas la seule. Il y a aussi le fait de laisser l'autonomie, le libre arbitre, comme on l'a déjà dit, le consentement aussi de la personne, de ce qu'elle veut évoquer ou pas. et aussi tout simplement la neutralité, notre posture neutre. Parce que oui, on doit apporter des informations mais sans juger. Bon, je t'en ai parlé brièvement. Mais au-delà de tout ça, il faut vraiment réussir à trouver une posture claire, nous en tant que praticien, et toi si tu souhaites nous consulter, de regarder comment chaque praticien et praticienne évolue pour essayer de voir ce qui ne te convient pas, de voir ce qui peut t'arranger, et de comprendre un petit peu à quoi tu vas t'attendre. Bref. Je ne vais pas m'attarder là-dessus, je vais laisser Chris aborder un petit peu plus le sujet en profondeur, parce qu'elle a un détail que je trouve très très intéressant.

  • Chris

    L'absence de jugement, la diplomatie, la douceur. Parce qu'autant sur les réseaux sociaux je peux être très rock'n'roll, autant en clientèle je suis très douce. Parce qu'il ne faut pas oublier qu'il y a des gens qui viennent avec des questions très lourdes, et que quand on se questionne, même sur quelque chose de pas forcément lourd... On a quand même besoin d'être enrobés, je ne sais pas si c'est le bon mot, mais en tout cas, on a besoin d'être face à un interlocuteur calme, clair et compréhensif. Aussi, savoir discerner la personne en face de nous, parce qu'il y a des personnes qui ont des questions qui nous dépassent, dans ce sens qu'elles ont besoin d'une aide psychologique, médicale et pas d'un voyant. Savoir reconnaître une personne addict à la voyance, savoir reconnaître le malaise psychologique et savoir dire à ce moment-là, ce n'est plus long que ça.

  • Yohan

    Donc la voyance a quand même des travers. Alors quand je parle de travers, je ne parle pas forcément de la façon dont on la pratique, même si bien sûr il y a des formes de charlatans ou de personnes qui profitent de l'abus de pouvoir pour extorquer de l'argent aux clients, aux consultants. et leur donner des informations qui sont finalement que des généralités. Mais au-delà de ça, pour les vrais praticiens et praticiennes, ceux qui ont une éthique claire, qui ont de réels ressentis, et qui peuvent accompagner les personnes, qui peuvent leur donner des informations justes, on a remarqué qu'il y avait cette forme de dépendance qui pouvait arriver. Comme pour tout. Du moment où une personne peut avoir du contrôle sur sa vie, elle va facilement devenir dépendante. Parce qu'elle considérera que finalement... elle peut chercher de l'information et qu'elle peut avoir la maîtrise. C'est tout le principe d'avoir du contrôle dans sa vie. Donc dans ces moments-là, on doit juste faire attention, nous en tant que praticien et praticienne, à faire attention à vous, consultants et consultantes, à faire attention à ce qu'on ne soit pas là pour impacter votre vie, pour venir tirer de l'argent finalement de vos ressources, mais plus pour vous aider l'espace d'un instant. Parce que nous, nous n'avons un rôle que l'espace d'un instant. pour vous donner des informations à un moment précis qui pourra vous guider et vous permettre de vous orienter. Mais on n'est pas forcément là pour vous donner des informations toutes les semaines parce que oui, votre situation, elle évoluera, mais vous avez besoin de cheminer par vous-même. Et ça, c'est logique.

  • Anna

    Ça m'arrive, bien sûr. Ça m'arrive. Et comme j'ai horreur de ça, je mets un terme assez rapidement, donc en étant très franche. Alors, ça plaît ou pas, évidemment. Et encore récemment, d'ailleurs, ça m'est arrivé, une consultante qui voulait prendre rendez-vous, je ne sais pas, peut-être 15 jours après, alors qu'il n'y avait pas lieu, il n'y avait pas de suivi nécessaire, etc. Donc, je lui ai dit non. Je lui ai dit écoutez, vous êtes en train de me recontacter, mais on s'est vus la semaine dernière ou la semaine d'avant, je ne sais plus. Et elle m'a dit oui, mais ça ne me dérange pas. Je lui ai dit, ça me pose un problème parce que ça ne me paraît pas nécessaire. Je vous reverrai avec plaisir si vous voulez, dans trois, six mois. Et encore, si votre situation fait que, s'il y a quelque chose qui a changé dans votre vie d'important. Mais sinon, pour moi, il n'y a pas lieu. Je n'ai pas envie de prendre des sous pour rien. Donc, voilà. Prenez le temps de vivre ce que vous avez à vivre et on se reverra avec plaisir plus tard. La plupart des gens aiment ça. C'est-à-dire qu'ils se disent, tiens, je suis respectée. Et ils reviennent. Alors, j'en ai... probablement perdues, qui ne sont pas revenues en disant, je fais ce que je veux, de quoi il se mène, si c'est possible, mais ça ne me dérange pas. Mais oui, j'en garde, bien sûr, parce qu'il reste, tiens... Je ne suis pas une vache à l'aide pour cette brillante, donc je vais revenir la voir.

  • Yohan

    Bon, je crois que tout est dit, clairement. Mais on va quand même continuer un petit peu dans ce cheminement à propos de la fréquence des consultations et de comment se positionner avec. Parce qu'on a à peu près finalement tous le même avis. Là, en réécoutant les extraits de chacun et de chacune, je me suis rendu compte que oui, finalement, on aime bien avoir les personnes au maximum une fois tous les 3 à 6 mois, voire une fois par an. En fonction des problématiques, on n'est pas obligé d'avoir la personne toutes les semaines, tous les mois. Et encore une fois, il y a certaines personnes qui ne consulteront jamais de voyants et de voyantes de leur vie, d'autres qui vont consulter une fois ou deux dans leur vie, d'autres une fois tous les ans. Il n'y a aucune règle. Ou du moins, si il y en a eu une règle. Il ne faut pas avoir d'habitude. Il ne faut pas avoir de fréquence de consultation. Ce n'est pas comme quelqu'un qui devrait faire ramonner sa cheminée, où on sait que tous les ans, à date fixe, on doit la faire avant de commencer à allumer une flambée. dans sa cheminée, dans son poêle à bois, mais on doit prendre le temps de prendre une consultation quand on en ressent le besoin. Et c'est juste ça, quand on en ressent le besoin, mais sans forcément avoir d'habitude. Tu vois, quelqu'un qui viendrait toutes les semaines, clairement, je ferais la même chose. Je lui dirais, non, désolé, il n'y a aucun intérêt. Parce qu'on a besoin de cheminer, on a besoin de garder son libre-arbitre, et surtout d'explorer par soi-même, d'explorer sa vie sans forcément avoir d'éléments qui permettent de l'anticiper. Tu vois, même moi, en tant que praticien, en tant que personne très intuitive, parce que c'est l'outil de travail que j'ai, c'est même un des seuls outils que j'ai, une des compétences les plus fortes que je puisse avoir, c'est mon intuition. Et bien c'est pas pour ça que je vais me faire des auto-intuitions, des auto-voyances. Ça n'a aucun intérêt, aucun sens. Clairement, tu vois, je considère que je suis minimaliste dans ma façon de percevoir les informations pour moi-même ou pour mes proches. Mes proches, ils me demandent jamais d'informations. Et s'ils m'en demandent... Ça a dû arriver qu'une seule fois, quoi. Et pour moi, si j'ai dû aller me chercher des informations pour ma propre vie, pour mes propres besoins, ça a dû arriver deux ou trois fois au total depuis que je commence à avoir des ressentis. Depuis mes six, sept ans. Du moins, de manière volontaire. Ça m'arrive au cours de mes rêves ou de mes prémonitions, mais voilà. Ça reste quand même quelque chose d'assez minimaliste et spontané. Mais ça n'en est pas quelque chose de régulier. Tu vas voir, Anthony a exactement le même discours là-dessus.

  • Anthony

    Alors, ça m'est arrivé quelques fois, en quand même en disant, voilà. Mais j'ai mis une règle d'or qui est les consultants ne peuvent pas me consulter, enfin, ne peuvent pas me consulter du moins tous les trois mois. Et encore même, si dans trois mois, la personne me rappelle, je le dis, mes guides me diront forcément, de toute façon, la salle ne sert à rien. Donc à ce moment précis, je lui dirais, c'est soit effectivement là, on peut prendre une consultation, on peut reprendre un rendez-vous, pardon. Et soit, si mes guides me disent, là non, ce n'est pas possible, il n'y a encore pas assez de choses qui vont avancer, il n'y a pas assez de choses, elle n'a pas encore assez cheminé, je le propose dans six mois, un an et voilà. Mais j'ai vraiment trois, six, douze en gros, mais c'est très rare que je prenne au bout de trois mois. Les personnes reviennent généralement une fois tous les six mois.

  • Yohan

    On est là pour conseiller et pour accompagner. Ce qui est normal, c'est notre métier. Mais parfois, il faut savoir mettre des règles et savoir mettre un cadre. Ça, on en a déjà parlé. Et tu vois, je crois que Chris en reparle très très bien. Parce que finalement, notre rôle, il s'étend un petit peu plus juste à donner des informations. Parfois, il faut savoir prendre des pincettes ou pas du tout et amener les informations sous un autre angle. Parce qu'on reste avant tout des personnes qui sont là pour écouter les autres. Et conseiller au maximum. On ne fait pas office de thérapeute, loin de là. On aide avec nos ressentis, on analyse, on suggère ce qu'il y a de plus intéressant pour la personne. Et des fois, ça prend des angles différents.

  • Chris

    Je me permets de le redire. Toujours avec diplomatie et douceur, il faut faire attention à la voyance. C'est pas quelque chose qu'on utilise tous les jours. Je me permets de leur dire, et si je sens un consultant ou une consultante vraiment mal, vraiment besoin d'aide, je lui glisse dans la consultation, qu'il serait peut-être bien de se faire aider par quelqu'un. De toute façon, c'est notre rôle de répondre à des questions, et donc dire ce genre de choses, c'est aussi notre rôle. De mon point de vue,

  • Anna

    toujours.

  • Yohan

    On l'aura compris, finalement, notre rôle, c'est tant à beaucoup de choses. Heureusement, tout le monde n'est pas addict à la voyance. Autrement, on aurait des métiers très complexes et on s'en mettrait plein les poches. Et c'est vraiment pas le but. Notre but, c'est avant tout d'aider, de prendre plaisir à donner de l'information et pouvoir guider les gens. Alors bien sûr, on a tous un but différent avec notre métier, mais là, on ne va pas s'étendre là-dessus parce que c'est pareil pour tous les métiers. heureusement que tout le monde n'est pas dépendant et dépendante. Et tu vois, même Julien n'en a jamais eu de personne dite dépendante à la voyance. Alors ça fait un petit peu moins longtemps qu'il pratique que Anna, Chris, Anthony ou même moi-même qui avons un petit peu plus de bouteilles par rapport à lui. Mais sans comparaison, il a vite compris finalement quel était le but et comment on pouvait faire évoluer notre façon d'être par rapport à une personne dépendante.

  • Julien

    Je pense que je demanderais déjà quand est-ce que ça date votre dernière consultation et de bien espacer au minimum trois à six mois avant. C'est le temps d'infuser et que les choses arrivent, parce que tout n'est pas instantané en un claquement de doigts. Apprendre ce temps-là et puis encore une fois de discuter avec la personne, d'être pédagogue. Je crois qu'il y a une expression qui dit que la pédagogie, c'est l'art de la répétition. Il ne faut pas hésiter à répéter à chaque fois encore. Prendre le temps. Puis on sent. Je pense que je n'aurai pas de problème, par exemple, à rembourser quelqu'un. Si je vois que la personne, au début, soit qu'elle n'est pas en capacité d'entendre forcément les choses, je la redirigerai vers un professionnel de la santé ou quelqu'un d'autre. Si jamais c'est plus qu'elle est addict, je lui dirai de revenir. On est dans trois mois, quoi.

  • Yohan

    On est voyant, cartomancien, cartomancienne, médium, mais c'est pas pour ça qu'on peut tout voir, qu'on peut tout entendre, qu'on peut tout ressentir. Des fois, il n'y a rien, il n'y a aucune information. Et ça, on le repère très très vite en consultation. Tu vois, dans mon principe de consultation, j'ai toujours les 5-10 premières minutes d'une consultation, que ce soit d'une demi-heure ou d'une heure, qui sont dédiées au ressenti que j'ai sur la personne. ce que j'ai ressenti de son passé et de son présent. Je lui exprime directement à cette personne, à ce consultant ou cette consultante, tout ce que j'ai pu percevoir avant que la personne arrive en rendez-vous. Parce que je me prends toujours 15-20 minutes dédiées à la personne pour regarder si j'ai des flashs particuliers, si j'ai des informations sur elle. Ça me permet de savoir si je suis branché, si on peut appeler ça comme ça, si j'ai des infos du moins sur ce qu'elle vit. Et tout ça, là, ça me permet une chose. de pouvoir être sûr que je vais pouvoir lui correspondre. Parce que c'est comme pour tout et toute personne qui se rencontre dans une vie, des fois, il y a du feeling et des fois, pas du tout. Des fois, on ressent les gens, on se dit tout de suite, ça va devenir un super ami. Et d'autres, on se dit, celle-là, je ne vais pas pouvoir la saquer. C'est exactement la même chose en consultation. Des fois, il y a des infos, des fois, pas du tout. Et là, comme le dit Julien, des fois, tout simplement, on sent que ça ne va pas le faire pour la personne et on prend le temps. Tout simplement de lui expliquer que juste, ça ne va pas correspondre et qu'on la rembourse ou qu'on décale le rendez-vous. C'est normal. C'est comme pour tous les praticiens, des fois ça fonctionne, des fois ça ne fonctionne pas. Il n'y a pas de science, ça reste un art. Et tu vois, Anthony, il en parle aussi très bien de ce fonctionnement-là, de ce principe de comment se positionner avec un consultant au début d'une séance.

  • Anthony

    Alors, comment j'expliquais à toutes les... En toutes les consultations, clairement, je ne demande aucune information. C'est-à-dire pas de date de naissance, pas de photo. Donc en fait, les messages sont clairs dès le début, ils sont précis dès le début. C'est-à-dire que la personne a déjà ses informations sur certains points pendant une dizaine de minutes. Et puis après, s'il y a des questions, on peut les poser. Maintenant, comme je l'explique à chaque fois, si j'ai l'information, c'est que je dois l'avoir et que la personne doit l'avoir. Des fois, j'ai des informations que je ne dois pas donner. Et des fois, il n'y a pas d'informations parce que cette personne n'a pas besoin de savoir.

  • Yohan

    Et même si on a des informations qui peuvent arriver, pendant une séance qui puisse correspondre à tout ce que la personne demande, parfois, il nous arrive d'avoir des limites. Comme le dit très bien Anthony là, des fois, il y a des personnes qui n'ont pas besoin d'en savoir plus parce que juste elles doivent expérimenter, vivre la situation ou qu'elles ont déjà les éléments en possession. Et ça, c'est normal. En fait, les informations qu'on perçoit, on n'en perçoit qu'une partie. Ça fait comme si on était au plein milieu du brouillard et qu'on était éclairé à la bougie. On va voir certaines nuances du décor qu'il y a autour de nous. Mais c'est pas pour ça qu'on va voir l'ensemble de la scène sur laquelle on se trouve. Donc on doit jouer avec. On doit aller chercher, questionner, essayer de trouver des réponses, essayer de trouver des alternatives. Et trouver en fait des pistes qui vont permettre de rebondir. Ça, ça fait partie de notre travail. Mais là, je me posais une question. que j'ai du coup posé à toutes les personnes que j'interviewais, c'est comment gèrent-ils les attentes des clients quand il n'y a pas d'informations ? Parce que moi, j'arrive à le faire spontanément. Je dis, là, je n'ai pas plus, point barre. Mais je sais que mon franc-parler n'est pas forcément celui de tout le monde et que des fois, j'arrondis les angles. À juste titre, parce que juste, c'est humain d'arrondir les angles et de ne pas toujours être brut de décoffrage.

  • Anthony

    Ah oui, totalement. J'ai pas plus d'informations pour vous sur ce sujet-là, en tout cas en particulier. Et les consultants sont très compréhensifs sur ça. On est des voyants, on n'est pas à Dieu, on n'entend pas tout, on ne voit pas tout, on ne sait pas tout, surtout les petits bouts de chemin ou les petits points de vie. C'est hyper important aussi de le préciser.

  • Yohan

    Ouais, donc on n'est pas Dieu, on n'a pas toutes les informations, mais pourtant on peut en donner quand même sur le passé, le présent et le futur. Ça c'est logique, c'est notre travail. On est voyant, cartomancien, médium et on peut avoir des informations. Mais les attentes précises, elles sont normales. Quand on va à un rendez-vous, on a tous envie d'en savoir un petit peu plus. C'est logique et heureusement en fait, parce qu'on a besoin d'avoir des informations, des éléments de réponse qui vont nous aider à rebondir avec nos problématiques et à les anticiper au mieux. Mais nous, en tant que praticiens, on doit faire attention à ce qu'on dit parce qu'on n'a pas forcément la main sur tout. Et vous, en tant que consultant, consultante, il faut aussi s'attendre au fait que finalement, on travaille tous différemment. Que ce soit Anthony, Anna, Chris, Julien ou même moi-même, on a des informations qu'on ne va pas percevoir de la même manière. Parce qu'on n'a pas le même type de ressenti, parce qu'on n'a pas le même fonctionnement, on n'utilise pas forcément les mêmes supports. Et surtout parce qu'on a tous une expérience à un point de vue différent. Avoir des informations intuitives, avoir des informations de voyance, ça fait comme si on regardait l'intérieur d'une pièce par des fenêtres différentes. Les points de vue seront différents, on aura les mêmes objets qui seront visibles, du moins une partie des objets, mais pas tout. On aura une ambiance générale. Et donc ça, il faut vraiment le prendre en compte. Mais je ne suis pas vraiment le seul à en parler, et ça, je pense que tous les praticiens en parlent, de leur manière d'aborder les choses, qui est assez différente. Et Anna en parle très très bien. Parce qu'au cours de ses 30 ans d'expérience, Elle a bien vu que finalement, ce qui permet de comprendre comment fonctionne un voyant, c'est seulement le bouche-oreille et les retours des gens. Parce que oui, on devient forgeron en forgeant, et c'est surtout les avis qui permettent de comprendre.

  • Anna

    En général, je leur dis en un mot. La plupart du temps, quand ils viennent me voir, parce que ça fait un moment que je pratique, je ne suis pas nouvelle sur le marché, comme si on le disait vulgairement. Ils savent comment je travaille. Avant, il n'y avait pas les réseaux sociaux, il n'y avait pas Internet. En réalité, le showroom était dans le village. On allait voir le voyant sans trop savoir comment il fonctionnait. Aujourd'hui, il suffit d'aller regarder les sites. J'en viens, bien sûr, d'aller regarder les blogs, les réseaux sociaux. On se présente beaucoup, on montre notre pratique, on montre comment on fonctionne, etc. En général, les clients d'aujourd'hui savent... Ça n'a quoi s'attendre quand ils viennent me voir davantage qu'il y a une trentaine d'années quand j'ai démarré, évidemment.

  • Yohan

    Le bouche à oreille est important, mais pas que. Les médias, les réseaux sociaux, le site internet, le podcast, la chaîne YouTube, le blog, peu importe, jouent aussi un rôle majeur. C'est parce qu'on arrive à avoir des avis et surtout parce qu'on montre comment on travaille que ça a de la valeur. Que toi, en tant que personne qui cherche à consulter, tu vas pouvoir comprendre comment on fonctionne et surtout voir si on te convient. Parce qu'il y a toujours cette idée de matcher avec son praticien ou sa praticienne. On ne va pas voir le premier venu. Non, il faut qu'il y ait du feeling et que ça puisse correspondre à tes attentes. Mais les attentes, elles ne correspondent pas toujours. Et ça, c'est à nous de te l'expliquer, de ce qu'on va pouvoir réellement t'apporter.

  • Anna

    Mais je leur dis que je peux me planter, justement, que je ne suis pas un fail. Donc, ils le savent d'entrée. Et surtout, je leur précise bien que les intuitions qu'on a, la voyance et le flash, ne sont pas précises comme un calendrier. Par exemple, je leur dis souvent en rigolant, mais j'adorais que ce soit horodaté. J'adorais qu'il y ait un petit calendrier du jour en bas à droite de l'image, ou à l'entente, parce que moi je suis plus clair-audiante. J'adorais que ça ne soit pas comme ça. Donc oui, ça bien sûr.

  • Yohan

    Donc ça rejoint un petit peu ce que je disais tout à l'heure. On a tous un système de ressenti qui est différent. Anna, elle utilise un support, mais elle a aussi plus de clairaudience. Ce qui veut dire qu'elle ressent les informations par des sons. Ou plutôt, elle aperçoit des sons ou entend des choses. Ce n'est pas pour autant Jeanne d'Arc. Que je te le précise. Mais tu vois, par exemple, moi je vais plus avoir des ressentis par des flashs visuels et des ressentis au travers de mon corps. Des sensations. Ça va faire comme des mouvements, des vagues que je vais avoir dans mon corps, un petit peu comme si on venait mettre des points de pression. Ça, c'est mon système de ressenti. Ça me permet à la fois d'avoir des odeurs, d'avoir des flashs, puis d'avoir des mouvements. Et c'est ce qui m'aide le plus. Et par exemple, tu vois, Julien, il va considérer que les attentes du consultant derrière, il va pouvoir y répondre que d'une certaine manière.

  • Julien

    écoute je leur dirais assez assez cash je pense enfin là dessus oui je suis pas je suis pas Dieu et puis bah si si vous recherchez c'est ok c'est ok aussi de pas t'amatches pas avec moi y'a pas y'a pas de soucis donc si jamais si jamais ils recherchent vraiment la vérité vraie bah bonne chance à eux mais bonne chance courage ah là là

  • Yohan

    Non, sérieusement, je pense que c'est compliqué en fait de pouvoir tout transmettre. Forcément, on a tous des attentes, c'est totalement humain de ne pas forcément savoir bien se positionner. Mais c'est à force de répétition, à force de bien expliquer, et comme je le disais auparavant, d'avoir une bonne communication, que les personnes en face de nous savent comment on fonctionne. Et donc de bien s'appuyer là-dessus pour transmettre les meilleures informations possibles. Chris en parle aussi très très bien de ça.

  • Chris

    Alors, je n'ai pas tellement à gérer leurs attentes parce que j'ai une clientèle qui est assez consciente du fait que la réponse à la question n'est pas forcément celle qu'on désirait. Donc du coup, je n'ai pas ça à gérer. Alors, ça m'est arrivé au tout début de ma pratique d'avoir... Alors, on est toujours sur le même thème. Une nana, par exemple, qui voulait absolument m'entendre dire que son ex allait revenir et qui me... coupait la parole et qui prenait le dessus pour me dire, mais vous racontez n'importe quoi, etc. parce qu'elle ne voulait pas entendre ce que j'avais à lui dire. Bon, ça m'est arrivé très très rarement. Là, on était clairement sur quelqu'un en casse-pied. Comment on gère ça ? Du mieux qu'on peut. Et puis, une fois que la consultation est finie, on se dit clairement, cette personne, je ne la reprendrai pas. Mais en soi, non, je n'ai pas une clientèle qui a de grosses attentes. Ma clientèle veut juste des réponses à ses questions.

  • Yohan

    Bon, je pense que Chris l'a très très bien résumé. On a tous une pratique qui est très différente et un fonctionnement qui nous ressemble, qui nous correspond, nous, les praticiens et praticiennes. Parce qu'on a des ressentis et un fonctionnement avec des supports variés. Mais on a tous quand même quelque chose en commun. Du moins ceux qui appliquent bien leur travail. C'est une éthique, des valeurs et un fonctionnement similaire. Le non-jugement, la neutralité, l'inclusivité, le consentement aussi parce qu'on prend le temps d'écouter les gens sur leurs problématiques et on évite de débarrasser. de déborder par rapport à leur question initiale. Mais ça, j'en reviendrai un petit peu dans le prochain épisode. Et tout ça, ça permet de construire quelque chose de clair. Ce n'est pas parce qu'on a des métiers de l'ombre qu'on n'est pas forcément clair sur ce qu'on fait. Ce n'est pas parce qu'on a des métiers de l'ombre qu'on n'est pas transparent. Et ce n'est pas parce qu'on a des métiers de l'ombre et ce n'est pas parce qu'on a des métiers de l'ombre qu'on ne peut pas forcément t'éclairer sur ton chemin. Face à tes questionnements, tes problématiques et ce que tu vis avec toi-même. Et tout ça, si ça t'intéresse, n'hésite pas tout simplement à chercher sur les réseaux sociaux comment cette personne fonctionne, voir les avis qu'il peut avoir sur la fiche Google, sur le site internet, sur Instagram peut-être, et vérifier que tout son travail te corresponde finalement, que les valeurs soient bien claires et son fonctionnement aussi. Mais ça, j'en reviendrai très clairement dans le prochain épisode. Des red flags de ce qu'il faut faire attention chez son praticien et sa praticienne pour essayer de le choisir ou de la choisir de la meilleure manière possible. Éviter de se faire pigeonner, en bref. Bon, tu l'auras compris, on est voyant, on est cartomancien, cartomancienne ou médium, mais ça fait de nous avant tout des êtres humains. qui essayons d'amener les choses de la meilleure manière possible. Et c'est surtout des métiers qui demandent avoir une posture, un raisonnement très clair, à toujours travailler sur soi et avec les personnes qu'on accompagne, que ce soit l'espace d'un instant ou que l'on voit plusieurs reprises dans leur vie. Si cet épisode t'a intéressé, t'as plu, n'hésite pas tout simplement à nous donner ton retour. Que ce soit sur Instagram, via Apple Podcast en mettant 5 étoiles et en laissant un petit commentaire, ça permet de propulser le podcast également, ou directement via le répondeur de cet épisode. C'est un petit lien qui se trouve en description qui permet de laisser une note vocale que je pourrais retransmettre à toutes les personnes. Pour finir cet épisode, j'aimerais énormément remercier Anna, Chris, Anthony et Julien de s'être prêtés au jeu, de m'avoir partagé leur vision du métier. et surtout d'avoir parlé de leur éthique, de leur fonctionnement. Parce que oui, ce n'est pas forcément un exercice facile, mais que ce soit eux ou moi, ça permet à la fois de faire évoluer notre métier, d'essayer de clarifier les choses et peut-être d'aider aussi d'autres praticiens et praticiennes à changer leur vision de leur métier et peut-être comprendre comment nous on fonctionne. Parce qu'il n'y a pas de jalousie à avoir, on a tous un fonctionnement qui est différent et finalement on reste complémentaire. Je te remercie en tout cas de nous avoir écouté jusqu'au bout de cet épisode. Si tu souhaites en savoir plus sur notre éthique, notre fonctionnement, n'hésite pas à nous retrouver sur Instagram, sur nos sites internet, ou directement là sur mon podcast, pour voir un petit peu comment je peux évoluer. En tout cas, je te dis à très vite, bonne réflexion, et amuse-toi bien.

Description

La voyance est souvent entourée de mystère et de préjugés. Mais qu'en est-il vraiment de l'éthique et des pratiques professionnelles dans ce domaine ? Dans cet épisode, je plonge au cœur des métiers de l'intuition pour vous offrir un regard neuf et transparent sur ces pratiques souvent mal comprises.


Accompagné de quatre praticiens chevronnés - Anna, Chris, Anthony et Julien - nous explorons les coulisses de la voyance, de la cartomancie et de la médiumnité. Avec honnêteté et bienveillance, nous partageons nos expériences, nos valeurs et nos méthodes pour vous aider à comprendre comment nous travaillons réellement.

Dans cet épisode, vous découvrirez comment nous, praticiens de l'intuition, abordons notre métier avec éthique et professionnalisme. Vous apprendrez à reconnaître les signes d'une pratique saine et à vous protéger des dérives potentielles.


🌟 De bonnes raisons d'écouter :

  • Comprendre les fondements éthiques de la voyance et des métiers de l'intuition

  • Découvrir comment les praticiens gèrent les attentes des clients

  • Apprendre à reconnaître les signes d'une pratique professionnelle et éthique

  • Explorer les différentes façons de percevoir l'information intuitive

  • Comprendre l'importance du consentement et du respect du libre arbitre en consultation

  • Découvrir les limites que s'imposent les praticiens pour protéger leurs clients

  • Apprendre à choisir un praticien qui vous correspond


🎧 Pour qui est cet épisode ?

Cet épisode s'adresse à tous ceux qui sont curieux ou sceptiques à propos de la voyance et des métiers de l'intuition. Que vous soyez un client potentiel cherchant à comprendre comment choisir un praticien fiable, un sceptique désireux d'en savoir plus sur ces pratiques, ou même un praticien en herbe souhaitant affiner son éthique professionnelle, cet épisode vous offrira des perspectives précieuses et honnêtes sur ce monde fascinant.


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Anna Blanc sur :

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Anthony Feather sur :

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Montage et réalisation : Yohan Valois


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Yohan

    Hello, c'est Yoann. Depuis tout petit, j'ai de l'intuition. Et même si au début je l'utilisais seulement pour me divertir en retrouvant des objets perdus et prédire des événements improbables dans la vie de mes proches, c'est vite devenu plus important dans ma vie. Et ça, jusqu'à en devenir l'outil principal de mon métier. Pendant plusieurs années, je n'osais pas vraiment donner terme à ce que je faisais. Parce que je ne m'y retrouvais pas spécialement, c'était flou, stigmatisant et peu compréhensif. Mais à force de rencontre... d'échanges avec des confrères, consœurs, j'ai appris à mettre des mots sur ce métier, sur ce que je faisais. Et aujourd'hui, je peux le dire avec fierté, je suis voyant. Oui, oui, je suis voyant. Mais ça, je n'ai pas pu le définir seul. C'est grâce aux personnes que vous allez entendre ici, sur nos différents métiers, que j'ai pu m'y retrouver et te partager un regard clair et transparent sur ces métiers un peu opaques. Alors pour ça, j'ai réuni quatre amis, confrères, consœurs. qui ont bien voulu me partager leur micro et donner leur vision du métier, pour m'aider à y contribuer, à donner un regard neuf et différent sur celui-ci. Qu'ils soient voyants, cartomanciens, cartomanciennes, médiums, ils ont bien voulu partager leur expérience sur ces métiers, encore un peu dans l'ombre, et m'aider à trouver du sens, à cheminer, ainsi que toi qui l'écoutes. Parce que quelle que soit la dénomination de notre métier, le but est le même, t'aider à évoluer, à trouver un équilibre et garder les pieds sur terre. Bref. On est là comme un tremplin au cours de ta vie, ce sont des métiers d'accompagnement. Voilà, maintenant que tout est expliqué, j'aimerais te présenter les personnes qui m'accompagnent sur cet épisode. Parce que oui, ils risquent encore une fois d'être intenses. Je ne suis pas là pour te faire du pipo ou te raconter n'importe quoi, mais plus pour t'expliquer comment on fonctionne. Nous, dernière no-car, nos ressentis, quelles sont les valeurs, qu'est-ce que l'on prône réellement, et comment on fait fonctionner nos métiers. Parce que finalement, on n'est pas juste là à donner nos ressentis, mais on a une posture, un cadre. Des limites que l'on s'impose qui nous aident à évoluer et à donner le meilleur pour les personnes qui nous consultent. Et pour ça, j'ai le plaisir d'avoir pu croiser des paroles de plusieurs personnes. La première de ces personnes est Anna Blanc, qui est sans mâcher mes mots, une experte de la cartomancie française. Et également une romancière. Ses plus de 30 ans de pratique lui ont permis de forger et de se créer un nom et une éthique juste. Et si elle a pu devenir une experte, c'est tout simplement parce qu'elle a appris à décortiquer les cartes. à comprendre leur symbolique, leur histoire et surtout les utiliser. Dans un bon sens, pour apporter de l'information, des informations justes, qui peuvent aider tout simplement à résoudre des problématiques et avoir un regard lucide sur la situation. Ça, c'est le rôle d'un cartomancien ou d'une cartomancienne. Et tu vas le voir, ce n'est pas la seule. Il y a également Julien. Julien, aka Noctis Oracle sur Instagram, qui lui aussi est un très bon cartomancien. Il pratique depuis 3-4 ans et a un regard très neuf sur ce métier, qui est encore, je l'avoue, très stigmatisé. Son style graphique et sa subtilité verbale font de lui un cartomancien très juste et très précis dans ses propos. Parce que oui, savoir tirer les cartes, c'est tout un art. C'est un apprentissage profond qui permet à la fois de comprendre la symbolique et d'apprendre à poser de questions justes, pour avoir des réponses fiables et qui puissent être actionnables, nécessaires pour avancer et progresser avec ces problématiques. Et ces supports, là, ce n'est pas du pipeau. C'est tout simplement une manière de percevoir le passé, l'avenir ou certaines problématiques avec un regard différent, avec un support qui permet d'analyser et d'approfondir la situation actuelle ou des situations futures. Bref, je voulais que cette série soit la plus concrète possible. Alors j'ai invité deux médiums qui sont également voyants, voyantes, à partager leur vision et la posture qu'ils prônent au travers de leur métier. Il y a mon cher ami et confrère. Anthony Faizer, qui lui est médium et magnétiseur et grâce à ses ressentis et ses contacts avec les défunts, transmet des messages francs et clairs sur les problématiques proposées pour aller au fond des choses et essayer de trouver des solutions justes. Et pour finir ces mini-présentations, j'ai le plaisir de recevoir à nouveau Chris Valion. Tu en as peut-être déjà entendu parler parce qu'elle a déjà participé à deux épisodes avant. Au-delà de sa passion pour l'urbex et le patrimoine, c'est une médium et voyante qui accompagne avec justesse ses consultants à l'aide partielle de supports. Ses ressentis, ses intuitions et ses supports lui permettent également, comme tous les autres praticiens et praticiennes que tu peux entendre ici, d'apporter des informations justes, claires et précises aux personnes qui les consultent. Parce que oui, nous ne sommes pas des charlatans. Nous sommes des praticiens, des voyants, des cartomanciens, cartomanciennes et médiums qui sommes là pour aider. pour accompagner et passer un tremplin dans une vie. Et ça, c'est quelque chose qui n'est pas forcément compris de toutes et tous. Mais ce n'est pas grave, c'est le but de cet épisode, de t'apporter un regard neuf et de comprendre comment nous... En tant que praticien et praticienne, nous avons ce devoir, ce plaisir et cette sincère envie de faire changer nos métiers, de montrer ce qui nous semble important et de nous montrer ce qui semble important et ce sur quoi on se base, pas tant sur nos ressentis mais sur la manière dont on les apporte et de comment ça peut faire évoluer nos pratiques. Bref, je te parle de notre éthique, de la manière dont on l'aborde et surtout la posture que l'on a. Et pour ça, j'aimerais commencer avec ce premier témoignage, celui de Anthony, qui a une vision de l'éthique qui me semble très, très cohérente.

  • Anthony

    Alors, le plus important, c'est ce que tu as dit clairement, c'est le mot éthique. Une éthique, c'est hyper important d'avoir une parce qu'il ne faut pas justement dépasser ces frontières-là. Il ne faut pas non plus que le consultant, ni le voyant d'ailleurs, dépasse certaines frontières. C'est hyper important de le dire. Et personnellement, moi, dans mon éthique... Je recadre déjà quand il y a des questions sur, par exemple, la santé, s'il y a des problématiques, des personnes qui sont malades ou qui sont en fin de vie. Personnellement, comme je dis toujours, je ne pose pas de diagnostic puisque je ne suis pas médecin. Pour une fois, je n'ai aucune formation d'attente, donc je ne pose pas de diagnostic. Et pour ce qui est après, c'est vraiment... Pour moi, c'est poser des limites, en fait, dès le début de la consultation.

  • Yohan

    Un cadre. C'est à peu près tout ce qu'il nous faut. Du moins, c'est ce que l'on doit mettre en avant, le plus professionnellement possible, et surtout avec nous-mêmes. Parce que oui, il y a des sujets qu'on n'a pas le droit d'évoquer. Ils sont encadrés par la loi. Ça, c'est clair. Tant que la personne n'a pas fait d'études de médecine, elle ne peut pas poser de diagnostic. C'est quelque chose de logique et de cohérent. Nous, en tant que voyants, cartomanciens, médiums, on peut avoir des informations qui viennent sur tout. Ce n'est pas pour ça qu'on doit tout transmettre. Et si un voyant, un praticien, n'importe qui en fait, te donne des informations sur ta santé, sur une grossesse, un décès, une naissance et ta santé de manière générale, attention. Attention parce qu'il n'est pas forcément thérapeute, il n'est pas forcément spécialiste. Un psychologue fait son travail, un voyant fait son travail, un boulanger fait son travail. C'est la même chose. On n'a pas à divaguer sur différentes frontières. On n'a pas à donner des informations qui ne nous correspondent pas et qui ne correspondent pas aux tâches de notre métier. Parce que comme tu l'as vu dans le premier épisode, nos paroles ont un impact et peuvent résonner de manière très très forte dans la vie des consultants et consultantes, des personnes qui viennent nous voir. Donc oui, nous devons faire attention à ce que l'on dit. Nous devons nous mettre des limites, un cadre, certaines frontières à ne pas dépasser. C'est nous qui choisissons exactement ce que l'on veut transmettre, le cadre que l'on s'impose. Par exemple, si je reprends un petit peu les valeurs que j'ai, les engagements que j'ai moi au travers de mon métier, c'est le respect de la personne dans sa globalité. Qui que ce soit, quelles que soient ses opinions politiques, religieuses, de sa culture, de son environnement dans lequel elle évolue, je la respecte également dans ses propos et dans les engagements qu'elle a, ses valeurs, je dois rester neutre en fait. Je suis juste là comme un tremplin dans la vie de la personne à la conseiller pour ce qu'il y a de mieux pour elle. Ça c'est un de mes engagements. C'est une des manières que je prône le plus dans mon travail, dans ma façon d'être auprès de mes clients et clientes. Alors bien sûr, il y a des choses avec lesquelles je ne suis pas d'accord. tout professionnel, je n'ai pas à donner mon avis. Les gens viennent chercher des conseils de ma part, je n'ai pas à donner mon avis. Ou du moins, essayer de le donner au minimum. Parce qu'ils sont là pour avoir des conseils de ma part et pas pour avoir un avis. Mais ça, tu vois, je ne suis pas le seul à le dire. Anna en parle également très très bien. De sa posture, du positionnement qu'elle prend, et surtout de ce qu'elle prône et ce sur quoi elle s'engage au maximum au travers de son travail.

  • Anna

    Alors, la confidentialité, c'est quelque chose… C'est d'ailleurs pour ça que, contrairement à des consoeurs plus jeunes qui font des témoignages plus spontanés sur les réseaux sociaux, moi j'ai du mal avec ça. C'est vrai qu'on voit très peu de témoignages, je ne parle pas souvent des coulisses de ce que je fais, parce que pour moi c'est vraiment un secret professionnel, c'est quelque chose qui est très très important pour moi. Donc ça, en premier, je pense que c'est cette assurance pour les clients et les consultants que je ne divulguerai pas ce qu'ils viennent me dire. C'est cette confiance qu'ils m'accordent qui leur permet aussi de poser leurs questions tranquillement, on va dire, et avec toutes les facettes qu'ils ont besoin d'exprimer, notamment. Et comment dirais-je ? Le respect de leur autonomie, comme je disais, c'est-à-dire que je ne suis pas là pour leur dire ce qu'ils doivent faire. C'est-à-dire qu'avec les cartes et les intuitions, je leur dis, voilà, si vous empruntez tel chemin, si vous faites tel choix... Si vous êtes dans telle condition ou pas, voilà ce qui peut advenir, voilà ce qui a l'air de s'annoncer pour vous. Quand la question permet une part de libre arbitre, tant mieux pour eux. Parfois, tu n'y as pas le cas. Parfois, on va se manger quelque chose, on croit que j'y arrive. Il faut être capable de le dire aussi, du mieux qu'on peut, bien sûr. Mais si un consultant me dit, bon, je vais faire le choix A plutôt que le choix B, alors qu'il était évident que le flabé était meilleur pour lui. Je vais certainement pas lui dire, attendez, on n'est pas compris ce que je viens de vous dire, vous allez vous fourvoyer.

  • Yohan

    Oui, bon, c'est vrai. Le libre-arbitre, c'est quelque chose d'un peu pernicieux. On ne sait pas vraiment comment se positionner avec. Parce que, existe-t-il vraiment, a-t-on un destin ? Comment on se positionne ? Bah, chacun décide. Chaque praticien et praticienne a ses propres choix et ses propres convictions là-dessus. Mais ça, c'est pas le sujet du jour. Ce qu'il faut savoir, c'est que nous, en tant que voyants, cartomanciens, médiums, on est juste là pour conseiller. On est là pour donner des informations et apporter des éléments de réponse à la personne. Bien évidemment, la personne, elle ne retient pas tout d'une consultation. Elle en retient l'essentiel et elle retient ce qui va l'aider de la meilleure manière possible. Et parfois, il faut juste du temps pour que ça soit digéré. C'est comme quand ta meilleure amie te donne un conseil et te dit Mais ce gars-là, je t'avais dit qu'il ne fallait pas que tu te mettes avec. Et bah, parfois, il faut juste du temps pour cogiter, pour enregistrer, et pour se dire Ah oui, c'est vrai, elle m'en avait parlé il y a 6 mois, mais du coup j'ai perdu 6 mois, quoi. Ou pas, parce que ça a été une expérience. Et bah, quand on consulte un voyant, un praticien, une carte mentienne, c'est exactement la même chose. On n'est pas obligé d'écouter tout ce qu'elle dit. Et heureusement, parce que chacun décide de ce qui est mieux pour soi. Anthony en parle aussi très très bien de ce libre-arbitre, de comment il le voit, Et comment il s'engage, lui, avec ça ?

  • Anthony

    Moi, je ne parlerai pas forcément de libre arbitre, mais je parlerai plutôt quand je donne les informations. Les informations, elles sont là à l'instant T. Demain, par contre, il y a des choses qui vont se passer, d'autres non. Pourquoi ? Tout simplement parce que vous aurez pris une nouvelle direction, puisque vous n'avez pas peut-être écouté certaines informations que je vous avais données, qu'il fallait... peut-être à ce moment-là mettre en place. Moi, je donne les informations à l'instant T. Après, la personne en fait ce qu'elle en veut. Et surtout, effectivement, il ne faut pas qu'elle prenne à oublier la lettre. Ce n'est pas le but non plus quand on va consulter un voyant. On n'écoute pas toutes les informations. On n'est pas en fonction absolument de ce que dit le voyant ou ce que m'a dit le médium. Il faut aussi l'univer et prendre beaucoup de recul aussi par rapport à une consultation. C'est hyper important. Il y a des personnes qui vont voir un voyant et qui vont se dire tout ce qu'il va me dire, je vais le mettre en place. Alors, coucou. il ne faut pas tout mettre en place non plus ce n'est pas le but mais au moins de se dire il m'a dit ça, je prends en considération ça et je le fais comme ça il faut faire en fonction de ce que nous à l'instant T, au moment même on veut en fait parce que le voyant dit que ce n'est pas important de prendre ce recul il y a un recul nécessaire en fait quand on consulte un voyant ou un médium une consultation de voyance

  • Yohan

    C'est comme une relation amicale, amoureuse, professionnelle, peu importe. Elle a besoin de communication, d'une communication claire et détaillée. Parce que là, la personne, elle vient nous voir pour 30 minutes, 1 heure. Et bien sûr, on lui donne des informations, des ressentis sur sa situation, sur ce qu'elle vit et ce qu'elle va vivre, ce qu'elle va traverser, pour lui apporter des informations. Mais ça ne doit pas être à sens unique. Bien sûr qu'on doit la conseiller, qu'on doit la rassurer aussi, à propos de notre pratique, de la façon dont on travaille. Et ça, tu vois, c'est quelque chose que j'essaye de mettre le plus possible en pratique dans mon travail. C'est tout simplement de communiquer clairement sur ce que je fais. Que ce soit au travers de mon site internet, de mes réseaux sociaux, de ce podcast, ou tout simplement de mes consultations. Je commence toujours par à peu près les mêmes phrases, qui expliquent que oui, j'ai des ressentis, mais tout n'est pas à prendre au pied de la lettre, et surtout, que si elle a des questions, si elle a besoin d'approfondir, si elle n'est pas à l'aise avec un sujet ou quoi que ce soit, qu'elle me le dise. Et ça, tu vois, je ne suis pas le seul à en parler. Alors bien sûr, tu as entendu Anna et Anthony en parler, mais Julien l'explique aussi très très bien.

  • Julien

    Je dirais que ce qui est le plus important pour moi, c'est l'honnêteté, être honnête par rapport à ce que je vois, par rapport à ce que je ressens. L'exprimer aussi avec diplomatie, évidemment, puisqu'on a souvent des gens qui sont un peu fragiles émotionnellement, dans des situations qui sont complexes. Il ne s'agit pas de balancer ce qu'on voit, il faut l'exprimer. Le consentement aussi, hyper important. Et puis, savoir un peu recadrer les gens par rapport à des demandes qui seraient trop borderline. De toute manière, je crois que c'est assez clair. Je suis assez clair là-dessus sur ce que j'ai dit. Il faut rappeler à chaque fois, que ce soit quand c'est des tirages qui sont offerts ou dans des consultations précises, il y a un domaine, mais tel domaine, je ne fais pas.

  • Yohan

    La communication. Bon, on l'aura compris, c'est vraiment une valeur primordiale au cours d'une consultation. Mais ce n'est pas la seule. Il y a aussi le fait de laisser l'autonomie, le libre arbitre, comme on l'a déjà dit, le consentement aussi de la personne, de ce qu'elle veut évoquer ou pas. et aussi tout simplement la neutralité, notre posture neutre. Parce que oui, on doit apporter des informations mais sans juger. Bon, je t'en ai parlé brièvement. Mais au-delà de tout ça, il faut vraiment réussir à trouver une posture claire, nous en tant que praticien, et toi si tu souhaites nous consulter, de regarder comment chaque praticien et praticienne évolue pour essayer de voir ce qui ne te convient pas, de voir ce qui peut t'arranger, et de comprendre un petit peu à quoi tu vas t'attendre. Bref. Je ne vais pas m'attarder là-dessus, je vais laisser Chris aborder un petit peu plus le sujet en profondeur, parce qu'elle a un détail que je trouve très très intéressant.

  • Chris

    L'absence de jugement, la diplomatie, la douceur. Parce qu'autant sur les réseaux sociaux je peux être très rock'n'roll, autant en clientèle je suis très douce. Parce qu'il ne faut pas oublier qu'il y a des gens qui viennent avec des questions très lourdes, et que quand on se questionne, même sur quelque chose de pas forcément lourd... On a quand même besoin d'être enrobés, je ne sais pas si c'est le bon mot, mais en tout cas, on a besoin d'être face à un interlocuteur calme, clair et compréhensif. Aussi, savoir discerner la personne en face de nous, parce qu'il y a des personnes qui ont des questions qui nous dépassent, dans ce sens qu'elles ont besoin d'une aide psychologique, médicale et pas d'un voyant. Savoir reconnaître une personne addict à la voyance, savoir reconnaître le malaise psychologique et savoir dire à ce moment-là, ce n'est plus long que ça.

  • Yohan

    Donc la voyance a quand même des travers. Alors quand je parle de travers, je ne parle pas forcément de la façon dont on la pratique, même si bien sûr il y a des formes de charlatans ou de personnes qui profitent de l'abus de pouvoir pour extorquer de l'argent aux clients, aux consultants. et leur donner des informations qui sont finalement que des généralités. Mais au-delà de ça, pour les vrais praticiens et praticiennes, ceux qui ont une éthique claire, qui ont de réels ressentis, et qui peuvent accompagner les personnes, qui peuvent leur donner des informations justes, on a remarqué qu'il y avait cette forme de dépendance qui pouvait arriver. Comme pour tout. Du moment où une personne peut avoir du contrôle sur sa vie, elle va facilement devenir dépendante. Parce qu'elle considérera que finalement... elle peut chercher de l'information et qu'elle peut avoir la maîtrise. C'est tout le principe d'avoir du contrôle dans sa vie. Donc dans ces moments-là, on doit juste faire attention, nous en tant que praticien et praticienne, à faire attention à vous, consultants et consultantes, à faire attention à ce qu'on ne soit pas là pour impacter votre vie, pour venir tirer de l'argent finalement de vos ressources, mais plus pour vous aider l'espace d'un instant. Parce que nous, nous n'avons un rôle que l'espace d'un instant. pour vous donner des informations à un moment précis qui pourra vous guider et vous permettre de vous orienter. Mais on n'est pas forcément là pour vous donner des informations toutes les semaines parce que oui, votre situation, elle évoluera, mais vous avez besoin de cheminer par vous-même. Et ça, c'est logique.

  • Anna

    Ça m'arrive, bien sûr. Ça m'arrive. Et comme j'ai horreur de ça, je mets un terme assez rapidement, donc en étant très franche. Alors, ça plaît ou pas, évidemment. Et encore récemment, d'ailleurs, ça m'est arrivé, une consultante qui voulait prendre rendez-vous, je ne sais pas, peut-être 15 jours après, alors qu'il n'y avait pas lieu, il n'y avait pas de suivi nécessaire, etc. Donc, je lui ai dit non. Je lui ai dit écoutez, vous êtes en train de me recontacter, mais on s'est vus la semaine dernière ou la semaine d'avant, je ne sais plus. Et elle m'a dit oui, mais ça ne me dérange pas. Je lui ai dit, ça me pose un problème parce que ça ne me paraît pas nécessaire. Je vous reverrai avec plaisir si vous voulez, dans trois, six mois. Et encore, si votre situation fait que, s'il y a quelque chose qui a changé dans votre vie d'important. Mais sinon, pour moi, il n'y a pas lieu. Je n'ai pas envie de prendre des sous pour rien. Donc, voilà. Prenez le temps de vivre ce que vous avez à vivre et on se reverra avec plaisir plus tard. La plupart des gens aiment ça. C'est-à-dire qu'ils se disent, tiens, je suis respectée. Et ils reviennent. Alors, j'en ai... probablement perdues, qui ne sont pas revenues en disant, je fais ce que je veux, de quoi il se mène, si c'est possible, mais ça ne me dérange pas. Mais oui, j'en garde, bien sûr, parce qu'il reste, tiens... Je ne suis pas une vache à l'aide pour cette brillante, donc je vais revenir la voir.

  • Yohan

    Bon, je crois que tout est dit, clairement. Mais on va quand même continuer un petit peu dans ce cheminement à propos de la fréquence des consultations et de comment se positionner avec. Parce qu'on a à peu près finalement tous le même avis. Là, en réécoutant les extraits de chacun et de chacune, je me suis rendu compte que oui, finalement, on aime bien avoir les personnes au maximum une fois tous les 3 à 6 mois, voire une fois par an. En fonction des problématiques, on n'est pas obligé d'avoir la personne toutes les semaines, tous les mois. Et encore une fois, il y a certaines personnes qui ne consulteront jamais de voyants et de voyantes de leur vie, d'autres qui vont consulter une fois ou deux dans leur vie, d'autres une fois tous les ans. Il n'y a aucune règle. Ou du moins, si il y en a eu une règle. Il ne faut pas avoir d'habitude. Il ne faut pas avoir de fréquence de consultation. Ce n'est pas comme quelqu'un qui devrait faire ramonner sa cheminée, où on sait que tous les ans, à date fixe, on doit la faire avant de commencer à allumer une flambée. dans sa cheminée, dans son poêle à bois, mais on doit prendre le temps de prendre une consultation quand on en ressent le besoin. Et c'est juste ça, quand on en ressent le besoin, mais sans forcément avoir d'habitude. Tu vois, quelqu'un qui viendrait toutes les semaines, clairement, je ferais la même chose. Je lui dirais, non, désolé, il n'y a aucun intérêt. Parce qu'on a besoin de cheminer, on a besoin de garder son libre-arbitre, et surtout d'explorer par soi-même, d'explorer sa vie sans forcément avoir d'éléments qui permettent de l'anticiper. Tu vois, même moi, en tant que praticien, en tant que personne très intuitive, parce que c'est l'outil de travail que j'ai, c'est même un des seuls outils que j'ai, une des compétences les plus fortes que je puisse avoir, c'est mon intuition. Et bien c'est pas pour ça que je vais me faire des auto-intuitions, des auto-voyances. Ça n'a aucun intérêt, aucun sens. Clairement, tu vois, je considère que je suis minimaliste dans ma façon de percevoir les informations pour moi-même ou pour mes proches. Mes proches, ils me demandent jamais d'informations. Et s'ils m'en demandent... Ça a dû arriver qu'une seule fois, quoi. Et pour moi, si j'ai dû aller me chercher des informations pour ma propre vie, pour mes propres besoins, ça a dû arriver deux ou trois fois au total depuis que je commence à avoir des ressentis. Depuis mes six, sept ans. Du moins, de manière volontaire. Ça m'arrive au cours de mes rêves ou de mes prémonitions, mais voilà. Ça reste quand même quelque chose d'assez minimaliste et spontané. Mais ça n'en est pas quelque chose de régulier. Tu vas voir, Anthony a exactement le même discours là-dessus.

  • Anthony

    Alors, ça m'est arrivé quelques fois, en quand même en disant, voilà. Mais j'ai mis une règle d'or qui est les consultants ne peuvent pas me consulter, enfin, ne peuvent pas me consulter du moins tous les trois mois. Et encore même, si dans trois mois, la personne me rappelle, je le dis, mes guides me diront forcément, de toute façon, la salle ne sert à rien. Donc à ce moment précis, je lui dirais, c'est soit effectivement là, on peut prendre une consultation, on peut reprendre un rendez-vous, pardon. Et soit, si mes guides me disent, là non, ce n'est pas possible, il n'y a encore pas assez de choses qui vont avancer, il n'y a pas assez de choses, elle n'a pas encore assez cheminé, je le propose dans six mois, un an et voilà. Mais j'ai vraiment trois, six, douze en gros, mais c'est très rare que je prenne au bout de trois mois. Les personnes reviennent généralement une fois tous les six mois.

  • Yohan

    On est là pour conseiller et pour accompagner. Ce qui est normal, c'est notre métier. Mais parfois, il faut savoir mettre des règles et savoir mettre un cadre. Ça, on en a déjà parlé. Et tu vois, je crois que Chris en reparle très très bien. Parce que finalement, notre rôle, il s'étend un petit peu plus juste à donner des informations. Parfois, il faut savoir prendre des pincettes ou pas du tout et amener les informations sous un autre angle. Parce qu'on reste avant tout des personnes qui sont là pour écouter les autres. Et conseiller au maximum. On ne fait pas office de thérapeute, loin de là. On aide avec nos ressentis, on analyse, on suggère ce qu'il y a de plus intéressant pour la personne. Et des fois, ça prend des angles différents.

  • Chris

    Je me permets de le redire. Toujours avec diplomatie et douceur, il faut faire attention à la voyance. C'est pas quelque chose qu'on utilise tous les jours. Je me permets de leur dire, et si je sens un consultant ou une consultante vraiment mal, vraiment besoin d'aide, je lui glisse dans la consultation, qu'il serait peut-être bien de se faire aider par quelqu'un. De toute façon, c'est notre rôle de répondre à des questions, et donc dire ce genre de choses, c'est aussi notre rôle. De mon point de vue,

  • Anna

    toujours.

  • Yohan

    On l'aura compris, finalement, notre rôle, c'est tant à beaucoup de choses. Heureusement, tout le monde n'est pas addict à la voyance. Autrement, on aurait des métiers très complexes et on s'en mettrait plein les poches. Et c'est vraiment pas le but. Notre but, c'est avant tout d'aider, de prendre plaisir à donner de l'information et pouvoir guider les gens. Alors bien sûr, on a tous un but différent avec notre métier, mais là, on ne va pas s'étendre là-dessus parce que c'est pareil pour tous les métiers. heureusement que tout le monde n'est pas dépendant et dépendante. Et tu vois, même Julien n'en a jamais eu de personne dite dépendante à la voyance. Alors ça fait un petit peu moins longtemps qu'il pratique que Anna, Chris, Anthony ou même moi-même qui avons un petit peu plus de bouteilles par rapport à lui. Mais sans comparaison, il a vite compris finalement quel était le but et comment on pouvait faire évoluer notre façon d'être par rapport à une personne dépendante.

  • Julien

    Je pense que je demanderais déjà quand est-ce que ça date votre dernière consultation et de bien espacer au minimum trois à six mois avant. C'est le temps d'infuser et que les choses arrivent, parce que tout n'est pas instantané en un claquement de doigts. Apprendre ce temps-là et puis encore une fois de discuter avec la personne, d'être pédagogue. Je crois qu'il y a une expression qui dit que la pédagogie, c'est l'art de la répétition. Il ne faut pas hésiter à répéter à chaque fois encore. Prendre le temps. Puis on sent. Je pense que je n'aurai pas de problème, par exemple, à rembourser quelqu'un. Si je vois que la personne, au début, soit qu'elle n'est pas en capacité d'entendre forcément les choses, je la redirigerai vers un professionnel de la santé ou quelqu'un d'autre. Si jamais c'est plus qu'elle est addict, je lui dirai de revenir. On est dans trois mois, quoi.

  • Yohan

    On est voyant, cartomancien, cartomancienne, médium, mais c'est pas pour ça qu'on peut tout voir, qu'on peut tout entendre, qu'on peut tout ressentir. Des fois, il n'y a rien, il n'y a aucune information. Et ça, on le repère très très vite en consultation. Tu vois, dans mon principe de consultation, j'ai toujours les 5-10 premières minutes d'une consultation, que ce soit d'une demi-heure ou d'une heure, qui sont dédiées au ressenti que j'ai sur la personne. ce que j'ai ressenti de son passé et de son présent. Je lui exprime directement à cette personne, à ce consultant ou cette consultante, tout ce que j'ai pu percevoir avant que la personne arrive en rendez-vous. Parce que je me prends toujours 15-20 minutes dédiées à la personne pour regarder si j'ai des flashs particuliers, si j'ai des informations sur elle. Ça me permet de savoir si je suis branché, si on peut appeler ça comme ça, si j'ai des infos du moins sur ce qu'elle vit. Et tout ça, là, ça me permet une chose. de pouvoir être sûr que je vais pouvoir lui correspondre. Parce que c'est comme pour tout et toute personne qui se rencontre dans une vie, des fois, il y a du feeling et des fois, pas du tout. Des fois, on ressent les gens, on se dit tout de suite, ça va devenir un super ami. Et d'autres, on se dit, celle-là, je ne vais pas pouvoir la saquer. C'est exactement la même chose en consultation. Des fois, il y a des infos, des fois, pas du tout. Et là, comme le dit Julien, des fois, tout simplement, on sent que ça ne va pas le faire pour la personne et on prend le temps. Tout simplement de lui expliquer que juste, ça ne va pas correspondre et qu'on la rembourse ou qu'on décale le rendez-vous. C'est normal. C'est comme pour tous les praticiens, des fois ça fonctionne, des fois ça ne fonctionne pas. Il n'y a pas de science, ça reste un art. Et tu vois, Anthony, il en parle aussi très bien de ce fonctionnement-là, de ce principe de comment se positionner avec un consultant au début d'une séance.

  • Anthony

    Alors, comment j'expliquais à toutes les... En toutes les consultations, clairement, je ne demande aucune information. C'est-à-dire pas de date de naissance, pas de photo. Donc en fait, les messages sont clairs dès le début, ils sont précis dès le début. C'est-à-dire que la personne a déjà ses informations sur certains points pendant une dizaine de minutes. Et puis après, s'il y a des questions, on peut les poser. Maintenant, comme je l'explique à chaque fois, si j'ai l'information, c'est que je dois l'avoir et que la personne doit l'avoir. Des fois, j'ai des informations que je ne dois pas donner. Et des fois, il n'y a pas d'informations parce que cette personne n'a pas besoin de savoir.

  • Yohan

    Et même si on a des informations qui peuvent arriver, pendant une séance qui puisse correspondre à tout ce que la personne demande, parfois, il nous arrive d'avoir des limites. Comme le dit très bien Anthony là, des fois, il y a des personnes qui n'ont pas besoin d'en savoir plus parce que juste elles doivent expérimenter, vivre la situation ou qu'elles ont déjà les éléments en possession. Et ça, c'est normal. En fait, les informations qu'on perçoit, on n'en perçoit qu'une partie. Ça fait comme si on était au plein milieu du brouillard et qu'on était éclairé à la bougie. On va voir certaines nuances du décor qu'il y a autour de nous. Mais c'est pas pour ça qu'on va voir l'ensemble de la scène sur laquelle on se trouve. Donc on doit jouer avec. On doit aller chercher, questionner, essayer de trouver des réponses, essayer de trouver des alternatives. Et trouver en fait des pistes qui vont permettre de rebondir. Ça, ça fait partie de notre travail. Mais là, je me posais une question. que j'ai du coup posé à toutes les personnes que j'interviewais, c'est comment gèrent-ils les attentes des clients quand il n'y a pas d'informations ? Parce que moi, j'arrive à le faire spontanément. Je dis, là, je n'ai pas plus, point barre. Mais je sais que mon franc-parler n'est pas forcément celui de tout le monde et que des fois, j'arrondis les angles. À juste titre, parce que juste, c'est humain d'arrondir les angles et de ne pas toujours être brut de décoffrage.

  • Anthony

    Ah oui, totalement. J'ai pas plus d'informations pour vous sur ce sujet-là, en tout cas en particulier. Et les consultants sont très compréhensifs sur ça. On est des voyants, on n'est pas à Dieu, on n'entend pas tout, on ne voit pas tout, on ne sait pas tout, surtout les petits bouts de chemin ou les petits points de vie. C'est hyper important aussi de le préciser.

  • Yohan

    Ouais, donc on n'est pas Dieu, on n'a pas toutes les informations, mais pourtant on peut en donner quand même sur le passé, le présent et le futur. Ça c'est logique, c'est notre travail. On est voyant, cartomancien, médium et on peut avoir des informations. Mais les attentes précises, elles sont normales. Quand on va à un rendez-vous, on a tous envie d'en savoir un petit peu plus. C'est logique et heureusement en fait, parce qu'on a besoin d'avoir des informations, des éléments de réponse qui vont nous aider à rebondir avec nos problématiques et à les anticiper au mieux. Mais nous, en tant que praticiens, on doit faire attention à ce qu'on dit parce qu'on n'a pas forcément la main sur tout. Et vous, en tant que consultant, consultante, il faut aussi s'attendre au fait que finalement, on travaille tous différemment. Que ce soit Anthony, Anna, Chris, Julien ou même moi-même, on a des informations qu'on ne va pas percevoir de la même manière. Parce qu'on n'a pas le même type de ressenti, parce qu'on n'a pas le même fonctionnement, on n'utilise pas forcément les mêmes supports. Et surtout parce qu'on a tous une expérience à un point de vue différent. Avoir des informations intuitives, avoir des informations de voyance, ça fait comme si on regardait l'intérieur d'une pièce par des fenêtres différentes. Les points de vue seront différents, on aura les mêmes objets qui seront visibles, du moins une partie des objets, mais pas tout. On aura une ambiance générale. Et donc ça, il faut vraiment le prendre en compte. Mais je ne suis pas vraiment le seul à en parler, et ça, je pense que tous les praticiens en parlent, de leur manière d'aborder les choses, qui est assez différente. Et Anna en parle très très bien. Parce qu'au cours de ses 30 ans d'expérience, Elle a bien vu que finalement, ce qui permet de comprendre comment fonctionne un voyant, c'est seulement le bouche-oreille et les retours des gens. Parce que oui, on devient forgeron en forgeant, et c'est surtout les avis qui permettent de comprendre.

  • Anna

    En général, je leur dis en un mot. La plupart du temps, quand ils viennent me voir, parce que ça fait un moment que je pratique, je ne suis pas nouvelle sur le marché, comme si on le disait vulgairement. Ils savent comment je travaille. Avant, il n'y avait pas les réseaux sociaux, il n'y avait pas Internet. En réalité, le showroom était dans le village. On allait voir le voyant sans trop savoir comment il fonctionnait. Aujourd'hui, il suffit d'aller regarder les sites. J'en viens, bien sûr, d'aller regarder les blogs, les réseaux sociaux. On se présente beaucoup, on montre notre pratique, on montre comment on fonctionne, etc. En général, les clients d'aujourd'hui savent... Ça n'a quoi s'attendre quand ils viennent me voir davantage qu'il y a une trentaine d'années quand j'ai démarré, évidemment.

  • Yohan

    Le bouche à oreille est important, mais pas que. Les médias, les réseaux sociaux, le site internet, le podcast, la chaîne YouTube, le blog, peu importe, jouent aussi un rôle majeur. C'est parce qu'on arrive à avoir des avis et surtout parce qu'on montre comment on travaille que ça a de la valeur. Que toi, en tant que personne qui cherche à consulter, tu vas pouvoir comprendre comment on fonctionne et surtout voir si on te convient. Parce qu'il y a toujours cette idée de matcher avec son praticien ou sa praticienne. On ne va pas voir le premier venu. Non, il faut qu'il y ait du feeling et que ça puisse correspondre à tes attentes. Mais les attentes, elles ne correspondent pas toujours. Et ça, c'est à nous de te l'expliquer, de ce qu'on va pouvoir réellement t'apporter.

  • Anna

    Mais je leur dis que je peux me planter, justement, que je ne suis pas un fail. Donc, ils le savent d'entrée. Et surtout, je leur précise bien que les intuitions qu'on a, la voyance et le flash, ne sont pas précises comme un calendrier. Par exemple, je leur dis souvent en rigolant, mais j'adorais que ce soit horodaté. J'adorais qu'il y ait un petit calendrier du jour en bas à droite de l'image, ou à l'entente, parce que moi je suis plus clair-audiante. J'adorais que ça ne soit pas comme ça. Donc oui, ça bien sûr.

  • Yohan

    Donc ça rejoint un petit peu ce que je disais tout à l'heure. On a tous un système de ressenti qui est différent. Anna, elle utilise un support, mais elle a aussi plus de clairaudience. Ce qui veut dire qu'elle ressent les informations par des sons. Ou plutôt, elle aperçoit des sons ou entend des choses. Ce n'est pas pour autant Jeanne d'Arc. Que je te le précise. Mais tu vois, par exemple, moi je vais plus avoir des ressentis par des flashs visuels et des ressentis au travers de mon corps. Des sensations. Ça va faire comme des mouvements, des vagues que je vais avoir dans mon corps, un petit peu comme si on venait mettre des points de pression. Ça, c'est mon système de ressenti. Ça me permet à la fois d'avoir des odeurs, d'avoir des flashs, puis d'avoir des mouvements. Et c'est ce qui m'aide le plus. Et par exemple, tu vois, Julien, il va considérer que les attentes du consultant derrière, il va pouvoir y répondre que d'une certaine manière.

  • Julien

    écoute je leur dirais assez assez cash je pense enfin là dessus oui je suis pas je suis pas Dieu et puis bah si si vous recherchez c'est ok c'est ok aussi de pas t'amatches pas avec moi y'a pas y'a pas de soucis donc si jamais si jamais ils recherchent vraiment la vérité vraie bah bonne chance à eux mais bonne chance courage ah là là

  • Yohan

    Non, sérieusement, je pense que c'est compliqué en fait de pouvoir tout transmettre. Forcément, on a tous des attentes, c'est totalement humain de ne pas forcément savoir bien se positionner. Mais c'est à force de répétition, à force de bien expliquer, et comme je le disais auparavant, d'avoir une bonne communication, que les personnes en face de nous savent comment on fonctionne. Et donc de bien s'appuyer là-dessus pour transmettre les meilleures informations possibles. Chris en parle aussi très très bien de ça.

  • Chris

    Alors, je n'ai pas tellement à gérer leurs attentes parce que j'ai une clientèle qui est assez consciente du fait que la réponse à la question n'est pas forcément celle qu'on désirait. Donc du coup, je n'ai pas ça à gérer. Alors, ça m'est arrivé au tout début de ma pratique d'avoir... Alors, on est toujours sur le même thème. Une nana, par exemple, qui voulait absolument m'entendre dire que son ex allait revenir et qui me... coupait la parole et qui prenait le dessus pour me dire, mais vous racontez n'importe quoi, etc. parce qu'elle ne voulait pas entendre ce que j'avais à lui dire. Bon, ça m'est arrivé très très rarement. Là, on était clairement sur quelqu'un en casse-pied. Comment on gère ça ? Du mieux qu'on peut. Et puis, une fois que la consultation est finie, on se dit clairement, cette personne, je ne la reprendrai pas. Mais en soi, non, je n'ai pas une clientèle qui a de grosses attentes. Ma clientèle veut juste des réponses à ses questions.

  • Yohan

    Bon, je pense que Chris l'a très très bien résumé. On a tous une pratique qui est très différente et un fonctionnement qui nous ressemble, qui nous correspond, nous, les praticiens et praticiennes. Parce qu'on a des ressentis et un fonctionnement avec des supports variés. Mais on a tous quand même quelque chose en commun. Du moins ceux qui appliquent bien leur travail. C'est une éthique, des valeurs et un fonctionnement similaire. Le non-jugement, la neutralité, l'inclusivité, le consentement aussi parce qu'on prend le temps d'écouter les gens sur leurs problématiques et on évite de débarrasser. de déborder par rapport à leur question initiale. Mais ça, j'en reviendrai un petit peu dans le prochain épisode. Et tout ça, ça permet de construire quelque chose de clair. Ce n'est pas parce qu'on a des métiers de l'ombre qu'on n'est pas forcément clair sur ce qu'on fait. Ce n'est pas parce qu'on a des métiers de l'ombre qu'on n'est pas transparent. Et ce n'est pas parce qu'on a des métiers de l'ombre et ce n'est pas parce qu'on a des métiers de l'ombre qu'on ne peut pas forcément t'éclairer sur ton chemin. Face à tes questionnements, tes problématiques et ce que tu vis avec toi-même. Et tout ça, si ça t'intéresse, n'hésite pas tout simplement à chercher sur les réseaux sociaux comment cette personne fonctionne, voir les avis qu'il peut avoir sur la fiche Google, sur le site internet, sur Instagram peut-être, et vérifier que tout son travail te corresponde finalement, que les valeurs soient bien claires et son fonctionnement aussi. Mais ça, j'en reviendrai très clairement dans le prochain épisode. Des red flags de ce qu'il faut faire attention chez son praticien et sa praticienne pour essayer de le choisir ou de la choisir de la meilleure manière possible. Éviter de se faire pigeonner, en bref. Bon, tu l'auras compris, on est voyant, on est cartomancien, cartomancienne ou médium, mais ça fait de nous avant tout des êtres humains. qui essayons d'amener les choses de la meilleure manière possible. Et c'est surtout des métiers qui demandent avoir une posture, un raisonnement très clair, à toujours travailler sur soi et avec les personnes qu'on accompagne, que ce soit l'espace d'un instant ou que l'on voit plusieurs reprises dans leur vie. Si cet épisode t'a intéressé, t'as plu, n'hésite pas tout simplement à nous donner ton retour. Que ce soit sur Instagram, via Apple Podcast en mettant 5 étoiles et en laissant un petit commentaire, ça permet de propulser le podcast également, ou directement via le répondeur de cet épisode. C'est un petit lien qui se trouve en description qui permet de laisser une note vocale que je pourrais retransmettre à toutes les personnes. Pour finir cet épisode, j'aimerais énormément remercier Anna, Chris, Anthony et Julien de s'être prêtés au jeu, de m'avoir partagé leur vision du métier. et surtout d'avoir parlé de leur éthique, de leur fonctionnement. Parce que oui, ce n'est pas forcément un exercice facile, mais que ce soit eux ou moi, ça permet à la fois de faire évoluer notre métier, d'essayer de clarifier les choses et peut-être d'aider aussi d'autres praticiens et praticiennes à changer leur vision de leur métier et peut-être comprendre comment nous on fonctionne. Parce qu'il n'y a pas de jalousie à avoir, on a tous un fonctionnement qui est différent et finalement on reste complémentaire. Je te remercie en tout cas de nous avoir écouté jusqu'au bout de cet épisode. Si tu souhaites en savoir plus sur notre éthique, notre fonctionnement, n'hésite pas à nous retrouver sur Instagram, sur nos sites internet, ou directement là sur mon podcast, pour voir un petit peu comment je peux évoluer. En tout cas, je te dis à très vite, bonne réflexion, et amuse-toi bien.

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