Speaker #1Bienvenue sur ce nouvel épisode de Toute Puissante. Aujourd'hui, c'est un épisode de coaching où je vais répondre à l'une de vos questions. Vous pouvez m'envoyer vos questions via le lien dans les notes de cet épisode et si votre question est sélectionnée, j'y répondrai dans un prochain podcast. Et d'ailleurs, si ce podcast vous plaît, laissez-moi un avis 5 étoiles sur Apple Podcast. Cela fait une vraie différence pour m'encourager à continuer et puis bien sûr, pour faire découvrir ce podcast à... Plus de femmes. Et aujourd'hui, nous allons parler d'un sujet qui touche beaucoup de femmes en milieu professionnel, ou pas d'ailleurs, et qui m'a été posé sur LinkedIn. Comment poser une question sans s'excuser ? Alors commençons par les écueils les plus courants. Combien de fois avez-vous entendu, ou peut-être même dit vous-même, des phrases comme Désolée de vous déranger, mais j'aurais une petite question ou Je suis vraiment navrée, c'est peut-être bête, mais je me demandais si… ou encore Excusez-moi d'avancer, c'est évident, mais ces formulations, bien que courantes, sont problématiques. Elles traduisent une forme de suradaptation, un besoin excessif de s'excuser pour son existence même dans l'espace professionnel, ou parfois personnel. Cette habitude peut sembler anodine, mais elle a des conséquences importantes sur la façon dont les autres nous perçoivent, et puis dont nous-mêmes nous nous percevons, et donc sur notre propre confiance. Pourquoi faisons-nous cela ? Souvent, c'est par peur de déranger, de paraître incompétente ou simplement par habitude sociale. En effet, nous avons été conditionnés à minimiser notre présence, à nous faire toutes petites pour ne pas gêner. Mais en réalité, cette attitude nous dessert. Je tiens vraiment à préciser ici que le problème n'est pas l'acte de s'excuser en soi. S'excuser, c'est une compétence sociale précieuse qui démontre de l'empathie et de la considération pour les autres. Le véritable problème réside dans la perception sociétale de ces excuses excessives qui sont souvent vues comme un signe de soumission, un signe de manque de confiance et puis particulièrement lorsqu'elles viennent des femmes. En réalité, nous aurions tous à gagner à vivre dans une société où les hommes adoptent également ce comportement de manière équilibrée. Imaginez un monde professionnel où chacun, homme ou femme, sait reconnaître ses erreurs, exprimer de l'empathie et communiquer avec humilité quand c'est nécessaire. Cela créerait des environnements de travail plus sains et plus collaboratifs. Cependant, tant que cette perception déséquilibrée persiste, il est crucial pour les femmes d'apprendre à communiquer de manière assertive sans compromettre leur autorité ou leur crédibilité. L'objectif ici n'est pas du tout d'éliminer complètement les excuses, mais de les utiliser de manière stratégique et appropriée. Alors, quelle est la stratégie gagnante pour... poser une question de manière assertive et professionnelle, tout en conservant l'empathie et la considération qui sont souvent associées aux excuses. Cinq étapes. Un, commencez directement par votre question sans préambule d'excuses. Par exemple, pouvez-vous m'expliquer le processus ? Blablabla. Deux, si vous sentez le besoin de contextualiser, faites-le de manière positive. Au lieu de dire, désolé je suis nouvelle, dites En tant que nouvelle recrue, je souhaite comprendre... 3. Rappelez-vous que poser des questions est un signe d'intelligence et d'engagement. Votre question apporte probablement de la valeur à toute l'équipe. Et si vous en doutez encore, pensez à comment vous vous interprétez les questions des personnes qui vous entourent. 4. Utilisez un langage corporel confiant. Gardez le dos droit, le regard direct. Prenez de l'espace sur votre siège, décroisez les jambes si elles étaient croisées et parlez du voix claire, assurée et plutôt lente. 5. Remerciez la personne pour sa réponse plutôt que de vous excuser d'avoir posé la question. Et ce conseil numéro 5 marche pour tout. Essayez toujours de transformer l'excuse en un remerciement. En adoptant cette approche, vous montrez que vous valorisez votre temps et celui des autres, que vous êtes proactifs dans votre apprentissage et que vous avez confiance en votre légitimité au sein de l'équipe. En posant vos questions de manière directe et assurée, vous contribuez à créer un environnement de travail plus ouvert et plus collaboratif pour toutes et tous. Pour aller plus loin, je vous invite à vous abonner à la newsletter toute puissante dans le numéro de cette semaine. Je partage des exemples concrets de reformulation de questions. Pour le recevoir dès aujourd'hui 18h dans votre boîte mail, abonnez-vous et rejoignez plus de 3000 lectrices. Vous trouverez le lien d'inscription dans les notes de cet épisode. Et voilà, c'est déjà la fin de cet épisode. Merci d'avoir écouté. Si vous avez une problématique de coaching, soumettez-la via le lien dans les notes. Continuez à pulvériser tous les plafonds de verre et à très bientôt pour un nouvel épisode.