Speaker #0Grande voyageuse mais profondément attachée à son Angleterre natale, plus que la destination, elle aime le voyage lui-même, et surtout, ceux en train. Ce mode de transport marquera les différentes étapes de sa vie, traversant aussi bien ses moments les plus beaux que les plus douloureux. Il la conduira vers une nouvelle vie, un nouvel amour, et lui inspirera l'un de ses plus grands succès. Pour cet épisode spécial Saint-Valentin, laissez-moi vous raconter l'incroyable histoire d'Agatha Christie, sa vie, ses amours et ses voyages en train. Bienvenue à bord, vous écoutez Train de nuit. C'est l'automne dans le Devon à Torquay. Dans leur maison familiale, Clarissa Margaret Bomer et Frédéric Miller attendent la naissance de leur troisième enfant. Le 15 septembre 1890, Agatha Marie Clarissa Miller vient au monde. Elle reçoit le second prénom Marie en hommage à sa grand-mère, Clarissa. comme sa mère, et Agatha sur la suggestion d'un ami de la famille. La petite Agatha passe toute son enfance dans sa maison adorée d'Ashfield, car contrairement à son frère et à sa sœur, elle ne va pas à l'école. Ce sont sa mère, son père et sa gouvernante qui lui font l'instruction. Elle grandit dans une famille heureuse, ce qu'elle attribue avant tout à l'harmonie du mariage de ses parents et au caractère de son père. Frédéric Miller est un homme ordinaire, mais profondément gentil, généreux, et doté d'un grand sens de l'humour. Il aime sincèrement les gens, a de nombreux amis et organise chaque semaine des dîners avec eux. Il vit confortablement grâce à la fortune que son propre père a bâtie en Amérique et passe une grande partie de son temps au club de cricket. Clarissa Bomer, sa mère, a une personnalité toute différente de celle de son père. Plus forte de caractère, elle est néanmoins marquée par une certaine timidité et un manque de confiance en elle. Sans doute les séquelles d'une enfance difficile. Alors qu'elle est encore enfant, son père meurt des suites d'une chute de cheval, laissant sa mère veuve à seulement 27 ans avec 4 enfants à charge. Dans ce contexte, Clarissa est confiée à sa tante. Le fait que sa mère l'ait choisie elle, plutôt que l'un de ses frères, la marquera à jamais. Adulte, elle devient une femme à l'imagination débordante, pour qui rien n'est ordinaire. Ses conversations peuvent être déconcertantes tant elle passe du coq à l'âne. Elle possède une autorité naturelle. Mais cela ne l'empêche pas d'être profondément aimée par ses enfants. La petite Agatha grandit dans ce foyer heureux. Avec son frère et sa sœur en pension, elle passe le plus clair de son temps à jouer seule, profitant du jardin et inventant des aventures pour les personnages qu'elle crée, notamment ceux qu'elle appelle les chatons. Son jeu favori est le cerceau, qu'elle transforme au gré de son imagination. Elle écrira plus tard à ce sujet « Mon cerceau était pour moi tour à tour cheval, monstre marin, train. » Quand je sillonnais les allées du jardin en sa compagnie, j'étais un chevalier en armure chargé d'une mission. Une dame de la cour donnant de l'exercice à son blanc pâle froid, trèfle des chatons qui s'échappaient de prison ou, de façon moins romantique, machiniste, chef de train ou passager sur trois chemins de fer de mon cru. Lorsqu'elle a six ans, la famille rencontre des problèmes sur le plan financier. Le grand-père d'Agatha avait laissé une certaine fortune à son père, mais celle-ci, mal gérée, s'était évaporée au fil des années. Les problèmes financiers commencent alors et ne cesseront plus. C'est pour cette raison qu'ils décident de quitter temporairement Ashfield pour s'installer en France et louer leur maison. Ainsi, toute la famille embarque pour la France après une traversée de la Manche en bateau, l'un des rares voyages en mer où Agatha ne souffrira pas du mal de mer, dont elle est pourtant terriblement sensible. Lors de ce périple, elle découvre pour la première fois l'expérience du train couchette, partageant un compartiment avec sa mère. Leur voyage débute à Pau, où la mère d'Agatha insiste pour que sa fille profite de cette immersion pour apprendre le français. Grâce à Marie, une jeune gouvernante engagée pour l'occasion, Agatha parvient à maîtriser la langue. Après Pau, la famille poursuit son périple à Argelès, Lourdes puis Cotteray, dans les Pyrénées. avant de terminer son voyage à Paris. C'est là, dans la capitale, qu'Agatha découvre ce qui est à l'époque le début de l'automobile. Si elle développera plus tard un véritable intérêt pour les voitures, enfin, elle les observe sans enthousiasme et écrira plus tard à ce sujet « Je les observais sans le moins d'intérêt, ayant déjà prêté serment d'allégeance au chemin de fer sous toutes ses formes » . Après quelques temps dans la ville lumière, la famille rentre en Angleterre. Agatha se souvient de cet été comme l'un des plus beaux de sa vie. Mais surtout, c'est lors de ce premier périple qu'est née en elle la passion du voyage. Une passion qui ne la quittera plus jamais. La vie de la famille a repris son cours à Ashfield. Mais quelques années après leur retour, l'état de santé du père d'Agatha se dégrade. Il décède alors qu'elle n'a que 11 ans. C'est aussi à cet âge qu'Agatha voit son nom publié pour la première fois dans le journal local, grâce aux relations de sa grand-mère. De visite à Ealing, chez ses grands-parents, elle découvre l'arrivée du tramway. Une nouveauté qui ne fait pas... pas l'unanimité parmi les habitants. C'est cet événement qui inspire à la jeune romancière en herbe un poème en quatre strophes, dont voici la première. Quand les trames électriques se mirent à rouler, de leur parure écarlate tout auréolé, c'était bien, mais avant la fin de la journée, ce fut une autre histoire car il dure s'arrêter. Dans la suite du poème, elle ironie sur le fait que le tram moué est tombé en panne seulement quelques heures après son inauguration. Voir son texte imprimée l'a remplie de joie. Mais à ce moment-là, elle n'imagine pas une seconde faire carrière dans l'écriture. À cette époque, son rêve le plus cher est un mariage heureux. Et ce qui la passionne avant tout, c'est le chant et le piano, deux disciplines auxquelles elle consacre la majeure partie de son temps. C'est sa sœur Madge qui est considérée comme l'écrivaine en herbe de la famille. Pour Agatha, c'est elle l'artiste. Elle écrit des nouvelles publiées dans Vanity Fair, joue au théâtre et plus tard, signera même des pièces. À 16 ans, un nouveau voyage en France se profite pour Agatha. Elle part à Paris pour étudier le chant et le piano. Très talentueuse au piano, elle rêve de devenir chanteuse d'opéra. Mais sa première expérience la fait douter de cette possibilité, quand elle se rend compte que sa timidité est un véritable problème pour se produire en public. Quelques années après son retour, la santé fragile de sa mère, Clarissa, ainsi que leurs difficultés financières les poussent à louer Ashfield et à partir une nouvelle fois à l'étranger. En 1910, elle séjourne au Caire en Égypte. C'est pour Agatha l'occasion de faire, comme on l'appelait à l'époque, son entrée dans le monde, et de rencontrer un éventuel futur époux. Sur place, elle participe à de nombreuses fêtes et sorties, mais aucun prétendant ne retient son attention. Après trois mois de voyage, mère et fille rentrent finalement en Angleterre. Un jour d'hiver, alors qu'Agatha se remet d'une grippe qui la clôt au lit, elle s'ennuie. car elle a épuisé toutes les distractions à sa disposition. Sa mère vient la voir et lui dit « Pourquoi n'écrirais-tu pas quelque chose ? » Cinq minutes plus tard, elle revient avec du papier et un crayon. Agatha se met aussitôt à réfléchir. D'abord, elle songe au thème qu'elle aimerait aborder, puis, peu à peu, se prend au jeu. Finalement, le lendemain soir, elle achève déjà sa première nouvelle, la maison de beauté, qui deviendra plus tard la maison des rêves. Suivant sa lancée, Elle continue d'écrire des nouvelles et les envoie à des magazines, mais y suit refus sur refus. Elle décide alors de se lancer dans l'écriture d'un roman inspiré de son voyage au Caire et des rencontres qu'elle y a faites. Elle l'intitule « Neige sur le désert » . Elle reçoit même quelques conseils d'Eden Philippot, un écrivain ami de ses parents. Sans grande attente, elle soumet son manuscrit à une maison d'édition, mais une fois encore, il est rejeté. Quelques temps plus tard, une professionnelle de l'Opéra New York lui annonce qu'elle n'a pas les capacités vocales pour devenir cantatrice. C'est ainsi qu'elle abandonne définitivement son rêve de devenir chanteuse et se remet à écrire. Un jour, alors qu'elle discute avec sa sœur des romans policiers, elle tombe d'accord. Le mystère de la chambre jaune de Gaston Leroux est sans doute le meilleur du genre. Agatha confie alors qu'elle aimerait s'essayer aux romans policiers. Mais sa sœur lui répond qu'elle y avait déjà réfléchi, que c'était un exercice difficile. et qu'elle était prête à parier qu'Agatha n'y parviendrait pas. La discussion s'arrête là. Agatha ne se met pas immédiatement à écrire, mais à partir de ce moment-là, l'idée germe en elle. Un jour, elle écrira un roman policier. En 1912, Agatha est invitée à un bal dans une somptueuse demeure près d'Exeter, dans le Devon. L'un de ses amis lui conseille de trouver un certain... Archibald, présent à la fête, car il est réputé pour être un excellent danseur. Finalement, ils sont présentés assez tôt dans la soirée. Le courant passe tout de suite entre eux. Archibald l'invite à danser à plusieurs reprises et lui confie que leur ami commun lui avait chanté ses louanges. La soirée s'achève et la vie reprend son cours. Mais dix jours plus tard, à la surprise d'Agatha, Archibald se présente à l'improviste, à Ashfield, pour la voir. D'abord déconcerté. Elle finit par l'inviter à dîner avec elle et sa mère. Après ça, il revient régulièrement au fil des semaines et l'emmène à des balles et des concerts. Peu après, Archibald apprend que son entraînement dans l'aviation va bientôt débuter. Il demande soudain Agatha en mariage. D'abord hésitante, elle refuse, car elle est encore plus ou moins fiancée à un de ses amis. Mais après réflexion, elle décide de rompre ses fiançailles pour épouser Archibald. C'est décidé, ils se marieront le mois prochain. Mais la mère d'Agatha leur appelle que leurs situations financières respectives ne leur permettent pas encore de s'installer ensemble, et leur propose de patienter. Pendant un an et demi, ils traversent une période compliquée, marquée par des incertitudes et plusieurs tentatives de rupture. Mais le 4 août 1914, la Nouvelle tombe. L'Angleterre entre en guerre. Les aviateurs sont parmi les premiers mobilisés, et Archie part aussitôt pour le front. Trois jours avant Noël, il obtient soudainement une permission. Mère et fille se rendent à Londres pour le voir, Agatha espérant peut-être pouvoir enfin se marier. Mais Archie est catégorique, il refuse. Il pourrait mourir au combat et laisser Agatha veuve et peut-être même enceinte. Après deux jours passés à Londres, Agatha et Archie rejoignent Clinton pour fêter Noël avec ses parents. Mais le soir venu, Archie vient trouver Agatha dans sa chambre. et lui annonce qu'il a changé d'avis. Il veut l'épouser dès demain. Malgré l'indignation de la mère d'Archi, qui désapprouve cette décision précipitée, ils entament une véritable course contre la montre pour accomplir toutes les démarches nécessaires. L'après-midi même, ils arrivent enfin à l'église, prêts à se marier. Mais dans leur précipitation, ils ont complètement oublié un détail essentiel, il leur faut un témoin. Prêt à demander au premier venu, Agatha tombe par chance sur une de ses connaissances, aussitôt réquisitionnée comme témoin et demoiselle d'honneur. Après la cérémonie, en rentrant chez les parents d'Arty, il retrouve sa mère toujours révoltée par la situation. Il décide alors de partir en train pour Torquay et de descendre au grand hôtel. Ils fêtent Noël avec la mère et la sœur d'Agatha, après bien sûr les avoir appelées pour leur annoncer la délicate nouvelle. Finalement, ils partagent un Noël. calme et paisible en famille. Mais dès le lendemain, Artie repart pour la France et ne reviendra pas avant six mois. Dès le début de la guerre, Agatha s'engage comme infirmière bénévole à la mairie de Torquay, transformée en hôpital militaire. Dans un premier temps, elle s'occupe des blessés arrivant directement du front. Elle adore ce travail et découvre qu'elle a une inclinaison naturelle pour prendre soin des autres. Par la suite, elle rejoint la pharmacie de l'hôpital, où elle prépare les médicaments et se familiarise avec les drogues et les poisons. C'est d'ailleurs en travaillant dans cette section qu'elle a l'idée d'écrire un roman policier. Contrairement au travail d'infirmière, la pharmacie alterne entre périodes de calme et moments intenses. Agatha profite de ces instants de répit pour réfléchir à son intrigue. Son idée de départ est un meurtre par empoisonnement. Peu à peu... Elle développe son histoire, mais il lui manque encore une pièce essentielle, un détective et son acolyte, à l'image de Sherlock Holmes et du docteur Watson. À cette époque, elle est aussi impliquée dans l'accueil des réfugiés belges, et c'est parmi eux qu'elle trouve l'inspiration pour son personnage principal, le fameux Hercule Poirot. Désormais, elle a son enquêteur, mais il lui faut des protagonistes. Pour le crime, elle se décide pour un mari assassinant sa femme. Mais elle peine encore... à se représenter clairement ses personnages. Seule certitude, le meurtrier aura une barbe noire. Le lendemain, à bord du tramway, elle observe les passagers et trouve son inspiration pour trois de ses personnages, dont un homme à la barbe noire. Elle repère quelques traits de leur physique et de leur personnalité qu'elle développera à sa guise. Les jours passent et Agatha avance sur son roman, mais le temps qu'elle peut y consacrer est limité. Pourtant, l'histoire l'obsède. Sa mère remarque qu'elle est souvent dans la lune et Agatha finit par lui parler de son projet. Clarissa, qui a une confiance absolue en ses filles, lui conseille de prendre des vacances pour se consacrer pleinement à son livre. Sur ses recommandations, Agatha prend deux semaines pour se rendre à l'hôtel de Moorland, à Eitor, pour terminer son roman. Dans cet hôtel lugubre et déserté en cette saison, elle met en place une routine d'écriture. Chaque matin, elle écrit jusqu'à en avoir mal aux mains. Puis elle déjeune en lisant un bon livre. L'après-midi, Elle part en longue promenade, répétant à voix haute les dialogues de son roman. C'est ainsi que naît la mystérieuse affaire de Stiles et son célèbre détective. Une fois son manuscrit achevé, elle l'envoie successivement à plusieurs maisons d'édition, mais ne reçoit que des refus. Après un énième échec, elle tente sa chance auprès des éditions Baudelaide qu'elle a remarqué pour avoir récemment publié deux romans policiers. Deux ans plus tard, Artie revient en Angleterre, affectée au ministère de l'Air à Londres. Agatha quitte alors sa maison familiale, non sans un pincement au cœur, pour s'installer avec lui dans un petit appartement aux cinq Northwick Terrace. À Londres, elle se sent très seule. Pour s'occuper, elle décide de suivre des cours de sténographie et de comptabilité. Un jour, en plein cours, son professeur quitte brusquement la salle. Deux minutes plus tard... Il revient et annonce. « Terminé pour aujourd'hui, la guerre est finie. » Agatha sort de l'école abasourdie. Dans les rues de Londres, des femmes dansent, sautent, rient et crient de joie. Une scène rare et bouleversante pour l'époque. Peu de temps après cette grande nouvelle, une seconde vient bouleverser sa vie. Elle est enceinte. Le 5 août 1919, elle donne naissance à sa fille Rosalind dans sa chère maison d'Ashfield. Les jeunes parents trouvent rapidement un appartement plus grand pour accueillir leur enfant et sa nurse. Mais malgré le travail d'Archi à la City, leur revenu reste modeste et ils rencontrent des difficultés financières. Un jour, contre toute attente, Agatha reçoit une lettre de Bodlehead. La maison d'édition qu'elle avait contactée deux ans plus tôt est complètement oubliée à cause des événements de ces dernières années. Sans hésiter, elle se rend à leur bureau pour un rendez-vous. Après discussion, l'éditeur lui demande de modifier la fin de son roman, initialement situé dans un tribunal, et lui propose de le publier. Aux anges, Agatha signe un contrat pour cet ouvrage et cinq autres à venir. Tellement heureuse de se voir publier qu'elle ne prend pas vraiment le temps d'examiner les conditions. Ses droits d'auteur sont ridiculement bas. Finalement, la mystérieuse affaire de Stiles se vend à 2000 exemplaires, un chiffre honorable pour un auteur débutant à l'époque. Elle reçoit quelques critiques positives, mais sa préférée reste celle de la revue pharmaceutique. Ce roman policier, fort bien renseigné sur le maniement des poisons, et qui ne se contente pas, comme c'est trop souvent le cas, de cette ineptie de la substance inconnue et indécelable. Miss Agatha Christie connaît son métier. La mère d'Agatha rencontre des difficultés financières pour entretenir Ashfield. Déçue de ne pas pouvoir l'aider autant que sa sœur, Agatha se sent impuissante. Archie lui suggère alors une solution, écrire un autre roman pour gagner un peu d'argent. C'est cette motivation qui la pousse à écrire un roman d'espionnage, Mr Brown. D'abord hésitante, sa maison d'édition finit par accepter de le publier et le livre se vend correctement. Un soir, une connaissance d'Archie vient dîner chez eux avec une proposition inattendue. Il lui offre un poste pour l'assister dans un voyage à travers les terres de l'Empire britannique afin de promouvoir l'exposition de l'Empire, prévue en 1924. L'opportunité est trop belle pour être refusée. Ainsi, en 1922, Agatha et Archie se préparent pour un véritable tour du monde. Rosaline est confiée à la mère et à la sœur d'Agatha, tandis que le couple embarque pour une aventure qui les mènera en Australie, en Afrique du Sud, en Nouvelle-Zélande, aux États-Unis et même à Hawaï. Lors de son passage en Australie, Agatha a l'occasion de conduire la locomotive d'un tortillard, un train local qui marque de nombreux arrêts. Mais c'est surtout en Afrique du Sud et Hawaï qu'elle découvre une passion inattendue pour un sport encore méconnu en Europe et réservé aux hommes, le surf. Déterminée, elle s'initie à la discipline et finit même par accomplir un exploit. Elle devient la première femme britannique à surfer debout. Le couple rentre après un an de voyage et retrouve sa vie quotidienne. Mais les finances sont au plus bas. Archie est sans emploi, alors Agatha décide d'écrire son troisième roman pour soutenir sa famille. Inspirée par un fait divers français, elle rédige Le crime du golf, où Hercule Poirot apparaît pour la seconde fois. Les années passent, rythmées par le travail d'Archie, l'écriture d'Agatha, son rôle de mère au foyer, ainsi que leur week-end à la campagne et les parties de golf d'Archie. Mais trois ans plus tard, la vie d'Agatha bascule. Le voyage à bord du train de nuit marque une pause, le temps d'une correspondance. J'espère que vous avez apprécié cette première partie en ma compagnie. En attendant le prochain départ, n'hésitez pas à aller liker et à vous abonner sur vos plateformes d'écoute préférées, ainsi que sur Youtube. Rendez-vous très bientôt pour la seconde partie du trajet.