- Speaker #0
C'est très simple, j'ai un business model qui est très très simple.
- Speaker #1
Est-ce que tu as commencé avec cette idée-là ? Un canal, un produit, une audience ? Ou est-ce que tu as un peu itéré avant de trouver la bonne solution ?
- Speaker #0
Je suis partie de plusieurs choses. Je me suis dit, qu'est-ce que j'ai envie de servir dans ma vie ?
- Speaker #1
Et ça, ça t'a pris combien de temps ?
- Speaker #0
De choisir mon produit ? Ouais,
- Speaker #1
d'arriver à ces 5 ans, 4 ans ? Non, Ah, c'est hyper rapide.
- Speaker #0
Oui, avant la fin de mon premier exercice comptable, j'avais déjà fixé mon produit.
- Speaker #2
Je peux nous parler justement de l'offre ?
- Speaker #0
Dans le bootcamp, qu'est-ce qu'il y a dedans ? Ce que tu achètes, ce que l'expérience compte offre. Il y a trois piliers.
- Speaker #1
Affirmer un produit éministe, en fait, d'une certaine façon, c'est ouvrir la porte à une flotte de haine. Comment, toi, tu te positionnes avec ça ?
- Speaker #0
Le truc le plus dur que j'ai vécu en dette, c'était... C'était sur Insta parce que je lisais encore les commentaires. Ce n'est pas une croyance que j'ai déconstruite, mais c'est plus un conseil pour les personnes qui veulent me déléguer. Et ce jour-là, ça a bouleversé ma vie. Et depuis, j'ai décidé d'en faire ma mission dans la vie et de rétablir un petit peu à mon petit niveau l'égalité. Ça m'aime.
- Speaker #1
Nina, bonjour. On est trop contentes de t'avoir avec nous aujourd'hui. C'est un peu une première pour nous d'avoir quelqu'un de... comme toi, et on est trop contentes de faire aussi un podcast un peu très business et aussi très féminin, parce qu'on en a pas assez. Et donc, on est ravis de t'avoir aujourd'hui. Notre podcast, tu sais, on y parle... Donc, il est avec Adri. Je la refais. Notre podcast avec Adri, il a deux angles principaux. On va parler stratégie, on va parler opération, parce que c'est un peu nos deux dada. Et la première question qu'on a envie de poser, au-delà de rapidement te présenter, si certaines personnes ne te connaissent pas, mais on en doute encore un petit peu, On aimerait que tu nous racontes ton business model d'aujourd'hui, comment il fonctionne.
- Speaker #0
Ok.
- Speaker #1
C'est pas ton offre, c'est ton business model.
- Speaker #0
Ouais, ok. Il y a deux questions, d'abord je me présente. Ouais,
- Speaker #1
volontiers.
- Speaker #0
Ok, je m'appelle Nina Armen, je suis une femme racisée, cis, hétéro, de 33 ans, j'ai un enfant qui a 2 ans. Voilà, ça c'est pour la partie qu'est-ce que j'aime dans la vie. J'aime lire, j'écoute des livres audio parce que j'arrive pas à me concentrer sur la lecture d'un livre. J'aime aller au sport et j'aime faire des runs avec mes copines. Ça, c'est qui je suis en tant qu'humaine. Et à part ça, j'ai une entreprise qui s'appelle Ramène ta fraise. qui aide les femmes à prendre la parole sur LinkedIn. Donc on aide les femmes à générer des leads, être présentes dans les médias pour porter leur business. Donc c'est 100% d'entrepreneuses et notre objectif c'est de les aider au travers de la création sur LinkedIn à porter leur business parce qu'aujourd'hui LinkedIn c'est un levier. Et les médias de manière générale, comme le podcast que vous êtes en train de faire, mais LinkedIn, est un levier énorme sur le business, un levier de notoriété, un levier de chiffre d'affaires, un levier de recrutement même et de marque employeur. Donc voilà, globalement on les aide là-dessus. C'est très simple, j'ai un business model qui est très très simple. J'ai un monoproduit, c'est-à-dire qui s'appelle le Bootcamp LinkedIn. En fait, j'ai décidé de faire un seul produit, mais de faire le meilleur du marché. Et je le dis avec beaucoup d'humilité parce que ce n'est pas moi qui m'en occupe, c'est ma directrice des opérations. Et en fait, ça fait 10 itérations qu'on fait sur ce produit-là. On a fermé 350 personnes, on a un taux de satisfaction supérieur à 9,5. Et en fait, on a pris un produit et on s'est dit comment on peut l'exécuter. à faire une exécution de haut niveau. Et donc c'est ce qu'on a, on a de l'individuel, on a du collectif, on vient de tenir la main, etc. Donc un seul produit. Ensuite, un seul canal d'acquisition, Organic, LinkedIn, et 25 000 emails dans la liste email pour la conversion.
- Speaker #1
Alors ça c'est Ramène ta fraise aujourd'hui avec Adrie on adore les histoires un peu de trajectoire est-ce que t'as commencé avec cette idée là un canal, un produit une audience ou est-ce que t'as un peu itéré avant de trouver la bonne solution
- Speaker #0
Hyper intéressant comme question, je suis partie de plusieurs choses je me suis dit qu'est-ce que j'ai envie de servir dans ma vie moi je suis très pour moi la découverte de du fait que j'étais une femme dans ce monde et que je n'étais pas traitée de la même manière que les mecs. En fait, j'ai découvert ça un jour, par hasard. Et ce jour-là, ça a bouleversé ma vie. Et depuis, j'ai décidé d'en faire un. faire ma mission dans la vie et de rétablir un petit peu à mon petit niveau l'égalité femmes hommes et donc ça c'était ce que je voulais faire dans la vie c'était un peu bon bah voilà comment j'ai envie de changer le monde quoi et la manière dont je décide de le faire j'ai pris la compétence que j'avais dans laquelle j'étais la plus reconnue c'est l'écriture et donc ça a été un peu le mix de ces deux donc ça ça a été Claire assez rapidement. Même si au début, tu vois, il n'y avait que cette histoire de copywriting, je ne savais pas que j'allais le faire à destination des femmes. Et puis en fait, un jour, il y a eu un top 10 d'influenceurs LinkedIn, je ne sais pas quoi. Et dans ce top 10, il n'y avait que deux femmes, dont moi.
- Speaker #2
C'était Caroline Mignot ?
- Speaker #0
Oui, et l'autre c'était ma copine Caroline Mignot. Et ce jour-là, j'ai pris une claque et c'est ce jour-là que j'ai décidé que j'aurais plutôt plus spécifiquement copywriting et femmes, même si le combat sur le féminisme avait déjà marqué avant. Mais voilà, en tout cas, ça s'est fixé plus ou moins rapidement, donc dans les premiers mois, et je suis vraiment partie de moi pour le coup, et qu'est-ce qui résonnait en moi ? Ça c'est la première chose, ça a été relativement clair relativement rapidement. Et ensuite, ma première année, j'ai testé cinq produits. J'ai testé un produit de formation en ligne, j'ai testé un produit physique, j'ai testé du coaching one-one, j'ai testé mon bootcamp et j'ai testé formation en ligne, coaching one-one, bootcamp et séminaire. En gros, j'en avais quatre et j'ai évalué chacun de ces produits sur trois critères. Le temps que ça me prenait, l'argent que ça me rapportait et le kiff que ça m'apportait. Et donc, à la fin de la première année, j'ai pris celui sur lequel j'avais... optimisé le plus de ces critères et c'était le bootcamp et après j'ai décidé de faire monoproduit et de bombarder là-dessus Et ça,
- Speaker #1
ça t'a pris combien de temps ?
- Speaker #0
De choisir mon produit ?
- Speaker #1
Ouais, d'arriver à ces 5 ans, 4 ans ?
- Speaker #0
Non, non, non.
- Speaker #1
Ah, c'est hyper rapide.
- Speaker #0
Ouais, avant la fin de mon premier exercice comptable, j'avais déjà fixé mon produit, ouais.
- Speaker #1
Ok. Et après, tu t'es dit, all in sur un produit. Ouais. Et on accélère.
- Speaker #0
Ouais. Du coup, là, mon taf, c'est de me lever le matin et d'optimiser chaque micro boulon de ce truc-là. Mais ouais, ça s'est fait. Et j'avais cette ambition, d'ailleurs. Parce que je me suis dit, je lance ma boîte. Je ne sais pas ce que j'aime. Vas-y, on va tester plein de trucs, on verra, on va tester le présentiel. C'était génial, mais après, j'ai vraiment pris le temps et l'évaluation de le faire. Et aussi, je regardais les gens qui m'entouraient, parce que, par exemple, moi, je travaille avec une directrice des opérations qui s'appelle Élise Murigneux, que j'embrasse. Si elle n'était pas là, je n'aurais pas fait ce produit. Elle a rejoint la boîte quand ? Dès le début, il y a eu un top 10. C'est marrant parce qu'il y a eu un top 10, le fameux top 10 dans lequel j'étais. Je me suis dit, il n'y a pas assez de meufs. J'ai fait un live gratuit où j'ai donné toutes mes connaissances à un maximum de femmes. Il y a 800 femmes qui se sont pointées. Et parmi ces femmes, il y a Élise. Et en fait, ce que je ne savais pas, moi je donnais ma conf. Et ce que je ne savais pas, c'est que dans le chat...
- Speaker #2
Ramène ta fraise, celle qu'il a lancée, c'est ça ?
- Speaker #0
Ouais, c'est ça. En fait, ce que je ne savais pas dans le chat, c'est que moi, je disais, ouais, appuyez-vous les unes sur les autres, c'est important, en fait, de s'élever. Nous, les femmes, on est éduquées à se détester. Elle, elle fait ça mieux que moi, elle, elle est machin, nanana. Et en fait, moi, j'avais le discours inverse de dire, ok, en fait, ne vous détestez pas, aimez-vous, et tirez-vous vers le haut. Et quand je racontais ça, ce que je ne savais pas, c'est que dans le chat, en fait, elles ont décidé de créer un groupe. Moi, à la base, ma boîte, elle s'appelle la Manufacture de Nina, tu sais. Et donc, rien à voir. Et du coup, dans le groupe... Elles ont créé un groupe entre elles. Elles n'ont pas eu besoin de moi, elles n'ont pas eu besoin de mon autorisation. Elles se sont empouvoirées, elles ont pris le pouvoir. Et elles ont créé un groupe. Et la personne qui a créé ce groupe, elle s'appelle Élise Murigneux. Et elle a appelé ce groupe Ravenne ta fraise. Et en fait, ce groupe a commencé à exister. Moi, quand je me suis présentée, il y avait 2500, 3000 personnes. Franchement, je ne savais même pas ce qui se passait dans ce groupe, tu vois. Et j'étais hyper fière parce que, en fait, quand les gens commencent à se déplacer et à se mouvoir sans toi, c'est trop bien. Et donc c'est comme ça que j'ai dit à Elise, on peut peut-être se passer un coup de fil. Ils ont appelé ça ramen, R-A-M-E-N, comme mon famille était fraise. J'ai dit à Elise, comment ça va ? Merci, bravo. Genre, de quoi tu as besoin ? Comment je peux t'aider ? Et puis en fait, un jour, j'ai décidé de lancer un produit et je lui ai dit, t'es la seule personne, enfin, je vais lancer un produit. t'es la personne à qui j'ai envie de proposer prioritairement, je ne sais pas ce que je vais faire, je ne sais pas si ça va être bien, je ne sais pas à quoi va ressembler le produit, je ne sais même pas s'il va le vendre, mais je sais que j'ai envie de t'avoir dans le bateau, donc est-ce que tu veux venir ? Eh bien dis oui. Je dis si on fait 20 ventes, on fait le compte. Et le contrat était clair. Et elle me dit oui. Et donc, on a fait 20 ventes.
- Speaker #1
Trop bien. Incroyable cette histoire parce que ton produit t'échappe avant même que tu le crées. Et ensuite, ton travail, c'était vraiment de le structurer, de le raffiner, de le rendre le meilleur possible. Alors, on va parler juste après de cette question de produit. Mais j'ai envie de te poser une question sur tes concurrents parce que tu as beaucoup dit... que justement il fallait que les femmes s'entraident, etc. Quelle relation ? J'imagine que tu as des concurrents et concurrentes. Comment tu te positionnes face à elles et eux ? Et comment tu essayes de faire une vision un peu concurrentielle, saine, et en même temps de compétition, parce qu'il y a un marché ?
- Speaker #0
Je vais être mauvaise élève, mais je ne regarde pas beaucoup mes concurrents, mes concurrentes. Je pense que pendant très longtemps, ça m'a mis dans l'insécurité. Ça me rendait très insécure parce que j'étais pas très sûre de ce que je faisais. Et donc du coup, voir que les autres faisaient peut-être plus ça et peut-être mieux, et puis voilà, c'était dur pour moi, je pense, pendant longtemps. Aujourd'hui, j'ai plus aucun doute sur mon produit et je sais que je propose un produit d'excellence. Et donc je me sens beaucoup plus OK avec le fait de regarder un peu plus. Mais comme j'ai jamais eu l'habitude de regarder la concurrence, c'est dur pour moi parce qu'en fait, c'est pas une habitude que j'ai eue. Peut-être que tu dirais que c'est pas une habitude saine et je pense que celle-là l'est pas. Mais... je ne saurais pas te dire pour le coup la relation que j'entretiens j'ai deux exemples peut-être qui peuvent qui peuvent parler le premier exemple c'est Thibaut Louis on est hyper il a lancé un bootcamp à peu près en même temps que le mien, on avait le même produit pendant très longtemps après il l'a abandonné et moi je l'ai continué et lui il a fait autre chose, notamment Mastermind mais pendant longtemps on faisait un produit concurrent et on s'échangeait régulièrement sur WhatsApp en fait avec Thibaut on se parle régulièrement on se pose des questions et toi t'as fait ça, et toi t'as fait comment ça et donc c'est trop bien parce que en fait le gâteau il est assez grand et puis surtout on a des audiences très différentes notre communication et notre marque personnelle Thibaut et moi c'est genre deux salles de deux ambiances. Et c'est rare d'avoir des personnes qui achètent nos deux produits parce qu'ils sont très opposés. Donc voilà, ça c'est la première chose. Et la deuxième chose aussi, c'est que la dernière fois, quelqu'un m'a dit il y a telle personne qui lance ça. Et c'était hyper intéressant parce que en fait, ça m'a un peu insécurisé aussi. Et je me suis dit, pourquoi ça m'insécurise ? Parce qu'en fait, je n'ai pas assez confiance dans mon produit, dans ce que je fais, pour X ou Y raison. En fait, si tu te sens sécurisé par la concurrence, c'est qu'il y a forcément un truc qui doit être amélioré chez toi. Et donc, ce qui était trop bien, c'est qu'en fait, ça m'a donné un boost de motivation pour améliorer l'offre, améliorer la manière dont on la promouvoit. Et en fait, ça m'a nourri incroyablement. Et le produit, il a encore fait un step up parce que je me suis dit, OK, qu'est-ce que je peux améliorer pour que ce soit un no-brainer pour les clients ? Voilà. Et dernière chose, je pense que je me positionne assez haut dans le marché, donc je me différencie beaucoup par mon pricing. Le pricing est un signal clair. Le produit est un produit qui propose de l'accompagnement individuel avec des corrections. Il y a vraiment du one-one dedans, c'est rare. Et donc, en fait, une offre similaire, je n'en connais pas sur le marché.
- Speaker #2
Tu peux nous parler justement de l'offre ?
- Speaker #0
Oui, carrément. Alors, je bois mon petit café parce qu'il faut savoir qu'on est en plein mastermind et que les 9h du mat, voilà, exactement. Donc… Dans le Bootcamp, qu'est-ce qu'il y a dedans ? Ce que tu achètes, l'expérience qu'on t'offre. Il y a trois piliers. Le premier, c'est le suivi. individuels. En fait, il faut voir LinkedIn comme une montagne à gravir. Pour des personnes qui sont en dessous, c'est vraiment hyper haut pour y arriver et il y a plein de difficultés. Et quand tu es une femme, il y en a encore plus. Ça tombe d'un poster, est-ce que c'est assez bien ? Ça a déjà été dit et j'ai pas envie de montrer en photo parce que je me ressens comme si physiquement ou quoi. J'ai des haters, etc. Donc en fait, il faut vraiment voir ça comme une montagne à gravir. Et la première chose que nous, on a décidé, c'est qu'on te mettrait un guide dédié à toi pour gravir la montagne. Parce que chaque montagne est différente. Et toi, tu as des objectifs... en fonction de ta boîte, mais peut-être que celle d'à côté, elle a des objectifs différents. Et en fait, ça, ça vient de mon expérience de la formation en ligne. La formation en ligne, je me suis rendue compte qu'en mettant le même produit devant tout le monde, t'avais des gens qui allaient très bien y arriver et des gens qui n'allaient pas du tout y arriver, et puis des gens qui n'arrivaient pas à réussir à l'appliquer. Et moi, j'avais trop le sentiment d'être une mauvaise preuve. Donc moi, quand tu rentres chez moi, non seulement on va te faire un parcours adapté, si t'as deux cibles, si t'es en repositionnement, etc. Donc non seulement on va te faire un guide adapté, mais en plus de ça, tu vas vraiment avoir quelqu'un qui va venir sonner en bas de chez toi. Nous, souvent, les formations en ligne, c'est l'abonnement à la salle de sport, c'est l'abonnement à BasicFit, et puis tu y vas quand t'es motivé. Nous, c'est genre, on vient sonner en bas de chez toi, et en fait, en interne, on a un protocole anti-décrochage, on traque les actions des gens, et si, par exemple, tu te pointes pas en live alors que tu devais être en live, si tu rends pas un poste, si tu viens pas en coaching, si tu nous as envoyés, si t'es absente. du groupe, des groupes de 10, la personne responsable de toi, elle le voit et elle le notifie. Et au bout d'un certain nombre d'actions, ça donne un score. Et quand ce score est trop bas, ça crée une alerte. Et en fonction de l'alerte, il y a un protocole chez nos costumers care qui est un protocole différent en fonction du niveau d'alerte. Donc ça, c'est une première partie qui est suivie individuelle. Donc sur la partie suivie, il y a la partie expertise. Donc l'experte, elle va te donner des conseils adaptés à ton niveau de business, à ce que tu as envie de renvoyer, à ta marque personnelle, à ton monopole personnel. Donc ça, c'est la partie accompagnement. Ensuite, il y a trois coachings individuels. et quatre corrections de postes, plus tout ce que je viens de dire. Ensuite, il y a un pilier contenu. Donc, il y a des mini vidéos à regarder. Il n'y en a pas énormément, mais il y a aussi beaucoup de passages à l'action. Donc, tu fais des exercices et on te corrige tes exercices. Exemple, tu vas refaire ta tagline. On va corriger ta tagline. On va toujours corriger parce qu'en fait, les gens, si tu fais mal quelque chose, si tu fais mal un poste, quoi... Parfait, t'as besoin de quelqu'un qui va te recorriger, donc il y a vraiment des exercices, etc. Donc c'est un peu la boussole. Donc le premier, c'est le guide. Le deuxième, c'est la boussole, le sac à dos, la gourde. En fait, avoir les bons outils, tu vois, pour y arriver parce que tu peux pas gravir une montagne si t'as pas les bons outils, quoi. Donc on te donne un peu les outils les plus importants. Et la troisième chose, c'est une équipe. Équipe, c'est des groupes de 10, donc ressentis. Elles sont jamais plus de 10 dans un groupe parce que je veux garder le suivi individuel c'est comme les classes c'est comme à l'école pour la même raison que les gens courent un marathon en groupe alors que c'est un sport individuel.
- Speaker #2
Je prépare mon marathon.
- Speaker #0
En fait c'est trop bizarre tu pourrais courir 42 km toute seule pourquoi tu choisis une date.
- Speaker #2
Alors en l'occurrence je le fais seule mais ouais.
- Speaker #0
Non mais quand tu cours, ah tu vas courir seule ? Ah ok. Bon bah la plupart des gens sont pas comme Adri. Et en fait ils ont besoin de se s'engager en se disant ok je vais faire le marathon de Paris en même temps que dix mille personnes pour nananana et en fait le coût de l'abandon en fait c'est quoi c'est déjà je m'engage auprès d'autres personnes et en plus de ça, tu peux beaucoup moins abandonner quand t'es dans un groupe, genre tu vois la nana qui est à côté de toi, tu la vois continuer de courir et tu dis ok faut pas que je lâche, en plus de ça ça crée de l'entraide etc et donc tout ça c'est basé sur un concept pédagogique c'est très important pour moi la pédagogie le plus et le moins, pour maîtriser une compétence t'as besoin de quelqu'un en plus, quelqu'un qui va t'enseigner en égal, quelqu'un qui va apprendre en même temps que toi c'est la botte que t'avais en maths qui t'expliquait l'exercice et puis toi tu comprenais mieux quand c'est elle qui t'expliquait plutôt que quand le prof expliquait. Donc un égal, quelqu'un qui progresse en même temps que toi. Et un moins, quelqu'un qui t'enseigne justement quand t'as maîtrisé la compétence pour la transmettre. Et donc ça c'est le dernier niveau d'apprentissage, c'est quand tu maîtrises une compétence, tu sais la transmettre. Voilà grosso modo ce qu'il y a dans le jeu de produit.
- Speaker #2
Mais du coup les groupes de disques, vous les constituez de manière... Enfin il y a une intention dans la constitution du groupe ?
- Speaker #0
Alors on a tout essayé. On a essayé plein de fois. C'est une question qu'on nous pose très très régulièrement. Et en fait... Ce qui fonctionne le mieux, c'est le hasard. Malheureusement, moi je suis scientifique, donc j'aime bien compter les trucs. Donc ce qui fonctionne le mieux, c'est le hasard. Parce que si tu fais des groupes de niveau, les meilleurs ne deviennent pas forcément beaucoup meilleurs. Les moins bons stagnent. Les groupes de niveau, pédagogiquement, ce n'est pas du tout bon. Ce qui est bon, c'est que c'est les gens.
- Speaker #2
D'un point de vue statistique, avec des groupes de 10, vous arrivez à avoir un petit peu tous les niveaux d'un an.
- Speaker #0
Oui, voilà, c'est ça. Et les groupes de niveau sont mauvais, pour l'avantage. C'est hyper prouvé, malheureusement. Voilà, c'est bref.
- Speaker #1
C'est le message de notre ministre de l'éducation. Voilà, c'est ça,
- Speaker #0
exactement. Mais bon, bref, ceci étant, tout ça pour dire que les groupes de 10 sont constitués de manière aléatoire. Ça aurait pu être que des gens qui font la même chose. Le problème, c'est qu'elles sont concurrentes ou elles ont parfois des activités communes, etc. Et donc, je n'ai pas envie de liker la personne qui... Non, non, non, non, non, non. Donc, ça, on ne fait pas. On ne fait plus des groupes de niveau parce qu'en fait, les meilleurs sont sur des autoroutes et apprennent... pas forcément il est moins bon, elle stagne. Donc voilà, ce qui marche le mieux pour le moment, c'est le hasard.
- Speaker #2
Et tu as parlé de ton pricing, c'est combien aujourd'hui ?
- Speaker #0
3960.
- Speaker #2
3960, là où la concurrence est plutôt sur du, j'ai envie de te dire, 1000, 2000 quoi. Donc pourquoi ce choix ? Alors j'ai deux questions en fait. D'abord, pourquoi ce pricing haut ? Et deuxième question, je sais qu'il a évolué en fait. Tu es tout le temps en train d'augmenter ce pricing. Pourquoi ?
- Speaker #0
Première question en fait, c'est... En fait, le pricing est haut par rapport au marché, mais moi je suis Hermès. Je suis pas H&M en fait. Chez moi, tu as Hermès, donc quand tu viens, c'est un sac Hermès. Il y a un diagnostic de ok, qu'est-ce que tu veux comme ça ? D'ailleurs, tout le monde n'a pas le droit d'acheter un sac Hermès. Il faut passer par certaines étapes. Ton curie, il est sourcé super bien. Tu as quelqu'un qui va te raconter l'histoire derrière, de ce qu'il y a derrière. Tu vas vivre une expérience client. Donc moi, c'est le type de produit que j'aime faire. Je ne dis pas qu'il n'y a pas de la place pour faire du H&M, du Zara ou... ou d'être celle qui va coudre son truc. Moi, c'est le positionnement que j'ai choisi parce que c'est celui qui me parle le plus. Parce que j'aime délivrer des expériences 5 étoiles. Ça me fait plaisir. C'est très exigeant. très exigeant parce qu'elle paye cher et donc derrière il y a beaucoup d'attentes. En fait c'est les moyens que moi j'estime importants pour amener des gens à bon port. Et j'ai tellement souffert de gens qui démarraient ma formation et qui ne la terminaient pas quand je faisais de la formation en ligne que je me sentais nulle en fait en tant que prof. Je me disais mais Nina il y a des personnes, oui ok c'est 300 balles, c'est entre guillemets pas cher. Mais ma réussite je la mesure au nombre de personnes qui vont au bout et aujourd'hui c'est 98%. Sur une formation en ligne classique c'est 8%. Voilà c'est la raison pour laquelle, et ça ça coûte de l'argent et en fait... c'est le choix que j'ai fait, ça veut pas dire que tu peux pas faire un million d'euros avec un produit à 300 balles, mais moi c'est ce avec quoi j'ai envie de me coucher le soir, et ça veut pas dire qu'il y a pas plein d'autres raisons de faire d'autres produits tu vois, mais en tout cas, moi c'est la raison pour laquelle j'ai envie de faire, et c'est, il y a moins de marge que beaucoup de produits, parce que beaucoup de bootcamps ne proposent pas d'individuels beaucoup de bootcamps ne proposent pas de correction de poste, c'est genre tu viens, tu fais ton live, et puis ciao il y a pas de costumer care les gens ils peuvent décrocher ok tu viens pas c'est pas grave, voilà moi c'est un choix et ça, ça coûte de l'argent Et c'est l'expérience que j'ai envie de délivrer. Et c'est pour ces raisons-là, c'est ce en quoi je crois, en fait. C'est ce en quoi je crois, des petites classes. Et pareil, comment est-ce qu'on applique ça au monde dans lequel on vit ? Tu vois bien qu'en augmentant les classes à l'école, en fait, on dégrade la qualité de l'enseignement. Donc voilà, ça c'est important pour moi et le niveau. Donc voilà, c'était un acte.
- Speaker #1
Ce que j'entends, c'est qu'il y a aussi une part hyper humaine dans ton accompagnement. Quand tu dis que tu vas sonner chez les gens, c'est qu'il y a quelqu'un qui vient sonner, enfin littéralement. Du coup, quelle est la part d'automatisation ? la part de suivi très humain dans le management de ton produit ?
- Speaker #0
Il y a peu d'automatisation, mais beaucoup de process. Automatiser, c'est bien, mais si tu veux, effectivement, moi, j'ai besoin d'avoir un accompagnement d'humain, j'ai besoin que les personnes aient du sur-mesure. C'est Hermès, donc ton sac Hermès, il est sur-mesure. Donc vraiment, je ne peux pas me permettre d'avoir de l'automatisation parce que ce n'est pas la promesse que je fais dans la vente, ce n'est pas ce que j'ai envie de faire. Mais par contre, ce qui est intéressant, c'est que j'ai fait des process et ce que je racontais, le protocole anti-décrochage, il y a un framework. tes costumiers requièrent chez nous, tu peux prendre à peu près n'importe quelle assistante pour le faire, parce qu'en fait, c'est tellement clair ce que tu dois faire, que tu rentres, t'as un onboarding, évidemment, et puis après, tu le fais, quoi. Donc, le process est tellement carré que finalement, j'ai pas forcément besoin d'automatiser, parce que les humaines sont... Et puis ça ne me dérange pas, je trouve ça bien aussi de payer des gens.
- Speaker #1
C'est combien de personnes aujourd'hui ?
- Speaker #0
Un bootcamp de 70 personnes, c'est à peu près 14 personnes dans le produit.
- Speaker #1
Et alors ça t'a pris combien de temps d'arriver à ce niveau de process aussi détaillé ? Parce que j'imagine que tu les as construits au fur et à mesure avec l'expérience.
- Speaker #0
C'est ma directrice d'opération. Moi je suis la CEO de l'extérieur et elle c'est ma CEO de l'intérieur. Et j'ai tellement de gratitude pour cette personne, elle est incroyable. Elle n'a pas du tout la même personnalité que moi, elle est hyper introvertie, elle n'irait jamais sur des podcasts. Quand elle va sur un podcast, il faut qu'elle se prépare pendant des heures, des jours, des semaines. Et moi, c'est l'inverse. Quand tu mets devant un process, je suis genre, comment je fais ? Explique-moi. Donc, c'est elle qui fait énormément ça et elle les a construits au fur et à mesure. Et elle les a construits en en abordant des gens. Au tout début, en fait, on n'avait pas besoin de process parce qu'on avait trois personnes à briefer. Tu les briefs et puis c'est tout. Il faut un process quand... Quand tu commences à avoir beaucoup plus de monde et à devoir avoir une vélocité d'onboarding et d'offboarding très rapide. Et nous, on a une capacité à produire des gens compétents et performants pour nos clientes qui est extrêmement rapide. Parce qu'on connaît extrêmement les besoins de nos clients, on a processé ces besoins. Et maintenant, en fait, quand tu viens chez Ramène ta fraise, on te dit, OK, voilà le process, il a été créé. Et ça, c'est des prestats externes. Après, il y a l'équipe interne qui, elle, réfléchit au process, qu'est-ce qui peut être mieux, qu'est-ce qui peut être amélioré, etc. Et toi,
- Speaker #1
tu fais des points réguliers avec ta directrice ? opérations pour vérifier que tout se déroule bien ?
- Speaker #0
Alors oui, je ne gère pas sa partie technique parce qu'elle est meilleure que moi et puis voilà, je ne lui apporte rien. Par contre, on fait pas mal de briefs sur... Enfin, on fait pas mal de sessions, on se parle pratiquement toutes les semaines. Et comme elle est assez introvertie, on ne parle qu'en asynchrone. Donc on se fait des pages, on se fait des looms, on se fait des vocaux et puis en fait, ça marche bien. Et en fait, ce sur quoi on se concentre quand on parle, c'est quoi ces difficultés ? Comment je peux l'aider à les résoudre ? Tu vois, la dernière fois, j'ai payé une formation qui coûtait 5 000 euros. En fait, la question, c'est quel est ton problème et comment moi, je peux t'aider, comment la boîte peut t'aider et comment toi, tu peux t'aider à le résoudre.
- Speaker #1
Et tu te mets vraiment en position de CEO, tu vas toi garder la vision stratégique et la partie représentation et ensuite, elle, elle va gérer toutes les opérations.
- Speaker #0
Oui, elle s'occupe vraiment de livrer un produit dont les gens soient contents et qu'ils le recommandent. Moi, c'est vraiment son KPI principal.
- Speaker #2
C'est quoi la structure de ton équipe ? Parce que du coup, il y a toi. On va le voir un peu dans une démarche un peu pyramidale. Ça reste une structure très pyramidale. Oui, c'est ça. Donc, tu es tout en haut.
- Speaker #0
Exactement.
- Speaker #2
Ensuite, comment on situe la pyramide ?
- Speaker #0
En fait, il y a deux trucs qui sont importants chez Remedaflash. Il n'y en a pas 36. La première, c'est comment tu fais des clients contents. Donc, satisfaction supérieure à un effet de mise, c'est ce qu'on a sur 10. Et comment tu fais rentrer des gens dans le produit. Et grosso modo, en fait, tout le reste, c'est les deux seuls. North Star de métriques, tu vois. Métriques importantes chez moi. Donc, Elise, son taf, c'est de créer des gens contents. Donc, comment tu récrites la bonne équipe, comment tu les onboardes correctement, comment tu fais en sorte d'être suffisamment staffé pour livrer tout le monde, etc. D'avoir les bons process. Donc, ça, c'est le côté d'Elise. Et de l'autre côté, comment tu vends, comment tu fais du market et comment tu fais de la vente. Et ça, pendant très longtemps, c'était moi. Donc j'avais à la fois le rôle de la CEO, mais à la fois le rôle de la directrice marketing et directrice commerciale. Et là, j'ai recruté quelqu'un qui me soulage sur la partie market. Et donc je gère encore la partie vente. Donc je suis encore beaucoup sur la partie revenu en prod. Et mon rôle de CEO, en plus de mon rôle de CEO.
- Speaker #2
Donc toi, à terme, ce que tu veux, c'est vraiment échanger avec Élise et
- Speaker #0
Julia. Oui, Julia, exact.
- Speaker #2
Et que elles, elles gèrent ensuite leurs équipes et puis c'est tout.
- Speaker #0
Ouais c'est ça, bah Julia tu vois je sais pas si elle sera manager à un moment peut-être dans... Je sais pas si elle a envie de l'être. En fait c'est ça, c'est que nous on a l'habitude de promouvoir les gens et puis moi tu sais j'ai vachement projeté sur elle Ouais tu seras manager tu vas faire ça et tout parce qu'en fait moi c'est ce que je kiffe tu vois. Et en fait elle m'a dit mais Nina tu sais moi ce que j'aime c'est créer des trucs stylés et puis faire de l'art, de la créativité et puis tu sais... Je ne sais pas si j'aimerais gérer les rétro-planning des gens. Et donc, en fait, maintenant, est-ce que sera Julia là ? Moi, je bouche les trous. Et je vois que Julia, elle est excellente en créativité. Maintenant, je la mets sur scène avec moi. C'est elle qui fait les masterclass avec moi. Elle est trop forte. Mais en gros, disons que oui, il y a la CEO qui est moi, et les directrices d'opération. Et disons que pour le moment, ce n'est pas très clair, mais il faudrait une personne qui soit directrice marketing, vente. enfin revenu de manière générale et aujourd'hui c'est moi qui occupe ce poste et ma difficulté du moment c'est effectivement de devoir être à la fois directrice côté revenu et CEO quoi donc c'est les deux postes que j'ai encore un petit peu je suis en train de m'en sortir de plus en plus mais oui dans l'idéal c'est ça
- Speaker #1
Comment tu as priorisé ta délégation du coup ? Parce qu'on le voit en fait, tu le fais progressivement. Est-ce que tu as eu un choix de délégation dès le début sur des choses où tu le savais que tu allais déléguer ? Est-ce que tu as eu du mal à déléguer certaines choses où tu te sentais vraiment en position de force et tu t'es dit Bon, il faut que je m'en retire,
- Speaker #0
mais un peu à contre-coeur J'ai fait avec les gens que j'avais. Élise est super forte et je pense que j'ai beaucoup construit ma boîte autour des talents des gens. Tu vois, je suis très dans le respect du fonctionnement des gens. Et Élise, j'ai dit, viens, on va faire un bateau. Et puis en fait, elle est hyper forte en produits. Et j'ai très vite investi sur le produit. Et ça, ça a été une force. J'ai investi sur le produit. Ce produit vaut très cher. Parce qu'en fait, il y a littéralement des milliers d'euros en R&D dans ce produit. Des prestats que j'ai payés. J'ai payé des gens pour m'expliquer comment mieux faire fonctionner des groupes. J'ai payé des gens pour m'expliquer comment être plus pédagogue. J'ai payé des gens. J'ai beaucoup, beaucoup investi dans ce produit. Donc ça, c'était... J'ai priorisé parce que j'avais Élise, en fait. Et si je n'avais pas eu Élise, peut-être que j'aurais priorisé autre chose pour déléguer. Là, j'avais Ediz, donc super investissement en produits. Du coup, il ne me restait plus que le market. Et je pensais que je ne pourrais jamais déléguer le fait d'être sur scène. Je pensais vraiment que je vendais mon image et que les gens, ils venaient parce que c'était Nina qui faisait Mickey sur scène. Et puis, en fait, tu allais à Disney parce que tu avais vu Mickey. Et là, je ne pensais jamais que ce serait possible. J'étais assez contrôle freak sur ça. Puis en fait, c'est un peu mon asset. la communauté que j'ai créée. Et je le garde précieusement, jalousement. Et en fait, Julia, que j'adore et avec qui j'ai bossé un an avant de la cédéiser. Et maintenant, j'ai mis Julia avec moi et même ça, j'ai réussi à le faire. Et je suis super fière et je l'ai fait parce qu'elle m'a forcé. Je sais qu'elle, c'était important pour elle. Et puis en fait, elle m'a dit, mais Nina, de toute façon, soit tu me mets sur scène et tu me fais kiffer sur ça parce que c'est ça qui me fait vibrer. Et voilà, soit je ne veux pas venir avec toi. Et j'ai fait, ah, mais t'es... T'es trop incroyable, viens ! Et du coup, je pensais jamais le faire et elle m'a forcé à le faire. Et aujourd'hui, je suis trop contente parce que bientôt, on pourra faire remplir le bootcamp sans Nina face le perroquin masterclass. Et ça, ça va être cool.
- Speaker #1
Et comment tu te vois, du coup, sur le moyen terme, si Ramène Tafraise finit par vivre sans Nina ?
- Speaker #0
Oumou, c'est bien.
- Speaker #1
Ça te va très bien. Beau,
- Speaker #0
carrément. Aujourd'hui, je pense que mon rôle le plus important, c'est de... En fait, j'aimerais être la prise sur laquelle mon équipe vient se charger quand elles ont besoin. Et être la personne qui leur donne envie de se lever le matin. pourquoi en fait, je mets beaucoup de pourquoi, etc. En fait, ça c'est la première chose, l'énergie, la transmission. Je pense que les personnes qui m'entourent sont brillantes et qu'elles pourraient faire de l'argent par elles-mêmes, elles n'ont pas besoin de moi, en fait. Julia n'avait pas besoin de moi, Elisa n'avait pas besoin de moi, elle pourrait faire des chiffres d'affaires, elle pourrait même gagner plus d'argent si elle le voulait, etc. Mais en fait, ce qu'elle trouve dans le fait de travailler avec moi, c'est la culture, c'est la mission, c'est la vision, c'est un espace safe aussi. C'est le fait de transmettre énormément. Je leur enseigne énormément. Et si ça, j'arrive à le maintenir sur la durée, ça veut dire que je suis capable de m'entourer des meilleures personnes. Et si je suis capable de m'entourer des meilleures personnes, la boîte, elle ira bien et moi, ça me va bien comme taf.
- Speaker #2
Et c'est pas safe parce qu'il n'y a que des femmes aussi. Oui. C'est un choix qui... t'assumes et tu ne recruteras jamais d'hommes ?
- Speaker #0
C'est vrai qu'il n'y a que des fêtes, c'est qu'il n'y a pas d'hommes. C'est toi qui m'as repris sur ça. Je ne recruterai jamais d'hommes. Ce n'est pas prévu au programme, non. En fait, espace safe, la non-mixité crée une tranquillité d'esprit. Vraiment, c'est fou. Ah, c'est... Ça s'en est bien. Mais, ouais, c'est trop bien. Genre, c'est self, en fait. Et tu vois, j'ai recruté récemment mon alternante qui s'appelle Mélissa. Et Mélissa, elle me dit... Elle me dit, mais tu sais, tout le temps, je vis des micro-agressions. En fait, une femme noire, elle me dit, mais tu sais, aujourd'hui... Donc, le jour de son entretien, elle me dit, ben, tu sais, hier, on m'a fait une remarque sur mes cheveux. En fait, c'est des micro-agressions. C'est pas forcément du sexisme ou du racisme. C'est explicite, tu vois. C'est du racisme et du sexisme ordinaire. tu vois et c'est à dire que tout ce qui est en fait parce que tu vas juste le fait de dire par que des femmes en fait déjà c'est assez c'est une micro agression pour les personnes qui sont genre non-binaires tu vois et donc en fait on vit dans un monde où les gens ont très peu de capacité de remise en question sur leur manière dont ils traitent les autres et on vit dans un monde où les micro agressions envers les femmes envers les personnes racisées envers machin elles sont constantes et donc ramène ta fraise j'essaie d'en faire un espace safe et inclusif pour toutes les personnes et c'est vrai que il n'y a pas il n'y a pas prévu d'avoir d'hommes Après, on bosse parfois avec des hommes, ponctuellement. Il y en a qui nous ont aidés à faire notre tunnel de vente, il y en a qui nous aident sur le closing. Je les prends en formation vite fait, en prestat. Mais il n'y aura jamais d'hommes, je pense, dans mon équipe de cœur. D'accord. Parce que je pense que la non-mixité est une manière excellente de pas seulement créer un espace safe, mais aussi... de s'empouvoirer dans le sens où, tu vois, je le vois chez mes clientes. Elles vivent toutes des micro-agressions sexistes, tu vois, sur LinkedIn. Et chez Aramède, ta phrase, en fait, c'est toujours on te croit C'est toujours ok, en fait, là, machin Enfin, tu vois, ça protège. On se protège aussi du monde extérieur, tu vois. C'est pas que, genre, créer un safe place, c'est aussi créer un espace. pour affronter un monde extérieur qui est assez violent.
- Speaker #1
Et quel rapport tu as, toi, avec les haters que tu peux avoir ? Parce que j'imagine que tu en as plein. Affirmer un produit féministe, en fait, d'une certaine façon, c'est ouvrir la porte à un flot de haine. Comment, toi, tu te positionnes avec ça ?
- Speaker #0
Ça te glisse dessus maintenant ?
- Speaker #1
Ouais, en fait, ouais, j'ai...
- Speaker #2
Tu lis les commentaires ou quoi ?
- Speaker #1
Non, je n'ai plus... Je ne sais même pas ce qui se passe. Je ne sais pas, non, je n'ai pas de...
- Speaker #0
Mais au-dessus de tout ça, ça fait partie du jeu presque, et bon,
- Speaker #1
bah... Le truc dur que j'ai vécu en dette, c'était... C'était sur Insta parce que je lisais encore les commentaires, c'était encore moi qui gérais. Je parlais de maternité et je disais que la maternité c'était chiant. À plein d'égards et qu'il fallait arrêter d'être dans le monde de Disney sur la maternité et avoir des récits plus réalistes sur ça. Et en fait, la réalité, c'est qu'il n'y a pas beaucoup de gens qui sont prêts à entendre qu'être mère, c'est parfois vraiment pas ouf et dur. Alors qu'on devrait être des femmes, biologiquement programmées pour être mère. Et adorer ça. alors que t'es là en pied des cubes et t'es là à pas dormir tu fais non c'est pas ouf et probablement d'ailleurs le suicide c'est la première cause de décès des femmes dans l'année qui suivent leur accouchement Et je pense que si on avait des récits qui étaient plus comme ça, en fait, elles culpabiliseraient moins et elles se sentiraient moins mal. Et donc, elles se suicidaient moins. Et moi, j'essaie d'ouvrir des voies un peu différentes. Et il y a des gens qui n'acceptent pas trop, qui me disent, ouais, ton enfant... C'était quoi ? C'était... Ouais, il a pas demandé ça. J'espère que tu le verras jamais ça plus tard, etc. Enfin voilà, des trucs hyper violents et ça, ça m'a heurté, ouais. Ça faisait longtemps que ça m'avait pas heurté, un truc m'avait pas heurté, mais ça, ça m'avait pas heurté.
- Speaker #0
Et tu apprends tes clientes à être de moins en moins heurtées ? Parce que tu leur apprends à...
- Speaker #1
s'exposer donc j'imagine que c'est tout l'enjeu sinon parce qu'après une fois que tu es plus sûr publier c'est facile entre guillemets en fait le contenu tu trouveras toujours une manière d'améliorer ton contenu si tu arrives à appuyer sur publier c'est à dire qu'au bout d'un moment tu vas appuyer sur publier puis tu vas voir ce qui marche tu vas refaire puis tu vas refaire puis tu vas refaire puis tu vas refaire puis au bout d'un moment tu vas t'améliorer évidemment qu'on te donne des comment faire mais ça c'est la partie la plus simple la partie la plus dure c'est tout ce qui est avant comme tu dis j'ai peur des haters c'est j'ai pas besoin sans moi c'est tout ça qui est limite plus dur ouais ouais ouais on leur apprend à gérer les haters à se détacher on leur crée un groupe safe c'est à dire que quand elles ont des haters elles viennent taper
- Speaker #2
les haters les unes des autres c'est marrant et du coup tu disais que tu le vois plus ces commentaires parce que tu as délégué aussi ta gestion de communication. C'est bon, c'est tout. Qu'est-ce que tu as délégué aujourd'hui ?
- Speaker #1
À quel niveau ? Au niveau de...
- Speaker #2
Au niveau de la boîte. Qu'est-ce que tu as délégué ? Dans quelle ordre ? Comment ?
- Speaker #1
Je vais partir un tout petit peu avant. Peut-être. J'ai commencé par déléguer... l'admin. Et toutes les micro-tâches de rappeler un tel admin un peu plus gestion, etc. Compte-à, tout ça. Compte-à, après compte-à, rattacher des justifs, tout ça. Faire des factures. Tout ça, c'était la première étape de la délégation. J'avais déjà Élise sur le produit. Donc Élise, elle se débrouille très bien toute seule. Et en fait, elle, qu'est-ce qu'elle te dirait ? Elle te dirait qu'elle aussi, elle a des personnes à qui elle a délégué, au final. Elle est limite plus forte que moi en délégation. Mais en gros, j'ai pris Élise. Dans mon produit. J'intervenais sur la partie coaching. En fait, après, j'ai recruté des coachs. Au début, je pensais que les gens venaient pour être avec moi. En fait, les gens, ils viennent juste pour le job to be done. Si à la fin, t'es une queen sur LinkedIn, que soit Nina ou pas Nina qui t'ait coachée, tu t'en fous. Et donc là, j'ai commencé à m'entourer, à faire livrer mon produit par des coachs dont je valide le niveau, dont je valide la pédagogie, etc. et ça j'ai réussi à le faire parce qu'un jour j'ai évalué donc on était en binôme avec une autre coach et moi je me suis dit ok on va faire un binôme et j'ai regardé qui avait le taux de satisfaction le plus élevé et en fait ma coach elle avait un meilleur taux de satisfaction meilleur taux d'efficacité que moi que moi parce que moi en fait je faisais du coaching mais je faisais aussi 3000 autres trucs tu vois donc elle elle faisait du coaching toute la journée elle est beaucoup plus forte que moi en coaching en fait moi je suis je ne suis que là par intérim dans tous les postes que j'occupe ce n'est que de l'intérim que je fais donc bon bah jusqu'à le moment où t'as les moyens de payer notre coach qui fera ça mieux que toi bah en fait tu le fais et puis en fait là j'ai pu le déléguer et donc j'ai lâché sur le coaching et pareil sur le produit en fait donc là aujourd'hui j'interviens quasiment plus dans mon produit parce que j'ai trouvé des gens capables de le faire mieux que moi et que je pouvais payer Parce que c'est ça aussi, au début, tu n'as pas forcément les moyens. Donc ça, c'était la première chose que j'ai vraiment déléguée complètement. Et sur la partie market-vente, aujourd'hui, ce que je pensais pas être délégable encore, en fait, vraiment l'ego qu'on peut avoir sur la délégation, c'est un délire, quoi. Vraiment, c'est un ego de ouf. Moi, je pensais vraiment au genre, ouais, là, je suis la seule qui peut coacher, personne ne peut coacher mieux que moi. Bien sûr qu'il y a des meilleurs coachs que moi à LinkedIn. Tu sais, ce n'est pas mon métier, je fais pas ça toute la journée. Elle, elle fout ça toute la journée, donc littéralement. Et pareil sur la partie marketing. Je pensais être la seule personne à pouvoir écrire des bons posts, publier mes posts et tout. Et aujourd'hui, écrire un posting, publier un posting, chez moi, c'est 10 opérations. Et sur 10 opérations, j'interviens sur 2. Par contre, j'apporte énormément de valeur sur les 2 opérations. C'est toujours mes idées, c'est toujours relu. Donc ça, c'est le plus important. Je tiens à ce que les idées que je fasse passer soient mes idées. Pas hésité de quelqu'un d'autre. Mais tout le reste, comment faire un design graphique, comment faire une photo. Évidemment que je ne sais pas faire une photo, je ne suis pas photographe. Je suis d'ailleurs nulle en visuel.
- Speaker #2
C'est quoi les 10 étapes ?
- Speaker #1
Alors, intéressant. Idéation. En fait, il y a une phase divergente et une phase convergente, comme dans tous les processus créatifs. Donc la première phase, c'est la phase divergente. C'est comment est-ce que j'arrive à explorer des idées que je n'aurais peut-être pas eues autrement. Donc, idéation. Là, j'interviens. Donc le but, c'est d'avoir un maximum d'idées. D'essayer de ne pas se freiner. Il y en a que j'ai notées dans mon téléphone et tout. Et sélection des meilleures idées. Ok. Donc ça, ça dure... Ce que je vais te dire là, ça va durer une heure, et c'est une heure par semaine avec Julia. Donc, idéation, sélection des idées. Et ensuite, dans les idées, nourrir chaque idée. Après, moi, je disparais. Il y a l'écriture, il y a la mise en forme, il y a la relecture, il y a le visuel, associer le visuel. Il y a la pré-programmation sur le calendrier éditorial. Et là, en fait, sur mon Ocean, il y a un bouton qui s'appelle Avalider Nina. Et en fait, moi, le matin, quand je me réveille, mon taf, c'est que dans Avalider Nina, ce soit zéro. Parce que si c'est en Avalider Nina, c'est-à-dire qu'il y a quelqu'un qui attend ma validation et qui ne peut pas avancer. Donc moi, le matin, quand je me réveille, je regarde tout ce qu'il y a dans Avalider Nina. Et, soit je le valide, soit je le refais, soit je le fais machine arrière. Donc, à valider Nina, moi, mon taf, c'est que ce soit ce truc zéro. Donc, parfois, j'ai des posts LinkedIn, parfois, j'ai des tâches, parfois, j'ai des déroulés. En gros, c'est vraiment en fonction de ce que la team a besoin. Et après, il y a quelqu'un qui programme.
- Speaker #2
Là, ça semble assez logique que tu aies à valider parce que ça part en ton nom, etc. Est-ce qu'il y a des sujets sur lesquels tu ne valides plus, où tu as délégué vraiment complètement la responsabilité de A à Z ?
- Speaker #1
Pour moi, il y a trois niveaux de délégation. Il y a déléguer des tâches, déléguer des responsabilités, déléguer des décisions. Le jour où j'ai compris ça, déjà, c'était autre chose. Et donc, la seule personne qui a les trois niveaux, c'est Élise. Elle choisit l'outil, elle choisit les candidats, elle choisit tout. Vraiment, c'est elle qui décide. Je ne sais rien de ce qui se passe. D'ailleurs, parfois, j'ai des petites... de peur et donc je viens la voir et donc du coup je l'emmerde. Je lui dis Ah, il se passe quoi dans le produit ? Je fais un peu ma control freak et puis voilà, elle me connaît et elle arrive à me gérer. Mais elle, c'est limite... Elle qui a les droits niveaux.
- Speaker #2
Et un process comme ça de rédaction de poste en dix étapes, comment tu as réussi à le construire petit à petit ? Parce que je pense qu'il y a des gens qui écoutent ce podcast là et qui, juste pour eux, le process, c'est une langue étrangère. Ils se demandent comment on fait pour arriver à un process.
- Speaker #1
Ce qui est dur, c'est d'expliciter ta zone de génie. Ce que tu fais aujourd'hui, il y a forcément quelque chose que tu fais, que tu fais très bien. En fait, t'es naturelle là-dedans. Et écrire un posting-in, pour moi, c'était... J'ai appris par intuition, etc. Après, j'ai dû expliciter toutes les étapes. Alors après, je l'enseigne aussi. Mais ce que j'invite les gens à faire, c'est... Réfléchis à ce que tu fais, c'est quoi ta zone de génie ou ce que tu dois déléguer. Par exemple, alors là, je vais prendre l'exemple du post-signe. En fait, c'est toutes des étapes que je faisais moi déjà, mais c'est juste que je les ai décomposées. Mais par exemple, dans ta boîte, quand tu te poses la question de qu'est ce que tu vas déléguer en premier, ben pose-toi la question de comment tu fais aujourd'hui pour faire ta pré-conta quoi. En fait, OK, c'est quoi ? Étape 1, se connecter sur ton outil. Étape 2, extraire la facture. Étape 3, aller sur Penny Line. Étape 4, rattacher le justif, étape 5, catégoriser la transaction et en fait,
- Speaker #2
c'est bon t'es en process en fait c'est s'observer soi-même,
- Speaker #1
faire... et le noter, juste avoir la rigueur de le noter je pense que c'est juste ça déjà et après ça tu le mets en production de process et puis la personne qui l'applique, elle va rencontrer des difficultés, elle va nuancer ce procès, enfin, elle va rajouter... C'est comme, moi, je vois un procès comme le but d'un procès. Vous connaissez Harry Potter ou pas ? Le livre, tu vois, dans le Prince du Sang mêlé, tu vois, le livre... là, Rogue, en fait, c'est le livre de Rogue au final. Mais en fait, tu vois, c'est un livre annoté. C'est un process, donc c'est une recette de cuisine, mais annoté. Il dit, ouais, au lieu de couper l'amandragore comme ça, tu la presses, etc. Et en fait, un process, c'est ça un process. En fait, un process, il doit grandir et il va évoluer. Et donc, toi, tu vas écrire la recette et la personne qui va l'appliquer, elle a la responsabilité de nourrir ton process avec tout ce qu'elle a vu comme évolution. Parce que ton process, en fait, il n'est pas... C'est pas juste parce que tu as tourné des vidéos et que tu as dit que ce serait comme ça. En fait... la personne qui l'implémente, elle va découvrir des choses peut-être que ton outil va changer, peut-être que elle va se rendre compte en fait on fait ça, on fait pas ça et donc ton process, c'est pas genre une fois je le fais, c'est la personne qui en est l'utilisatrice doit aussi le nourrir c'est vivant en fait,
- Speaker #2
c'est comme un organisme ça va grandir et après j'aime bien l'analogie avec la recette si t'es chef, tu dresses la recette, tu confies ça ensuite à un autre chef et il a évidemment la responsabilité d'ajuster des assaisonnements des choses comme ça, mais comment toi tu t'assures que ça reste ta recette ? Parce que s'il apporte trop de modifications, peut-être que tu ne te reconnais plus dedans, non ?
- Speaker #1
Moi, je pars du principe que c'est les gens qui sont sur le terrain qui me disent quoi faire. Moi, je prends des décisions, mais la meilleure manière de prendre des décisions, c'est d'avoir un maximum d'infos. Et donc, en fait, j'écoute énormément mon équipe. Et si la personne qui applique la recette me dit Nina, là toi t'as imaginé cette recette comme ça, mais en fait l'émulsion elle prend pas. Et moi je suis obligée de passer 4 heures à faire une émulsion parce qu'en fait ta recette là elle déconne. En fait t'as deux options. Soit dire à la personne Ferme ta gueule ! et passer 4 heures et dépuiser les gens et les frustrer. Soit tu dis Ok, sur le terrain dans l'application ça marche pas. Qu'est-ce que tu proposes ? Et à ton avis comment est-ce qu'on devrait modifier la recette ?
- Speaker #2
Donc c'est mettre l'efficacité en... en indicateur numéro 1 de pertinence sur la recette et pas son égo en tant que fondateur. Non,
- Speaker #1
je n'ai aucun égo, vraiment. Alors là, tu sais, mon équipe, elle m'a fait changer d'avis un nombre de fois. Tu sais, parfois, je me fais embrouiller par l'équipe. Vraiment, Julia, elle m'embrouille. Elle me dit, mais Nina, et elle challenge énormément ce que je fais et je trouve ça trop bien parce qu'en fait, nous, on n'est pas sur le terrain, on est loin. Et c'est les opérationnels qui vont nous dire quoi faire. Si toi, tu es là à dire, ouais, en fait, il faut que ça, ça, ça, ça, ça. En fait, toi, tu n'en sais rien de comment ça se passe. C'est les personnes sur le terrain. Et donc, toi, ton taf en tant que CEO, c'est d'écouter ce que font les gens, d'écouter où sont leurs difficultés, de voir comment ils ont envie de modifier les choses et pourquoi ils ont envie de le faire et de comprendre les implications qu'il y a sur les autres postes. Parce que celle qui fait la recette, elle ne sait pas peut-être qu'en fait, acheter un nouvel appareil pour faire cette recette, ça coûte tant et qu'on n'a pas forcément les moyens. où elle ne sait pas que si tu prends cet appareil, il y aura moins de place sur ton plan de travail, et donc l'autre, elle ne pourra pas utiliser cet espace-là dont elle a besoin. Donc en fait, toi, ton taf, c'est d'entendre les demandes et d'avoir une vision globale pour pouvoir aider la personne qui fait. qui est sur le terrain et qui est dans les tranchées. Toi, tu es juste là, ton taf, les gens sont sur le terrain, ils sont à fond, ils font du mieux, et toi, tu es un peu en dehors, et donc ton taf, c'est juste d'écouter les gens. Sinon, c'est quoi ton taf ? D'écouter et de faire au mieux.
- Speaker #0
Et ça, tu l'as appris avec le temps, j'imagine. Ce n'est pas forcément inné. Quelles sont les croyances que tu as dû un peu désapprendre avec la croissance ? Tout à l'heure, tu disais que tu avais un petit côté contrôle fric. Je pense qu'on l'est un peu tous quand on a notre produit, notre société, etc. Comment tu le deviens moins ? Et... Combien de temps ça t'a pris ?
- Speaker #1
Je pense que de manière innée, parfois je suis un petit peu contrôle, mais vraiment, il faut aller très loin. Je ne suis pas très contrôle freak. Naturellement, je ne suis pas très contrôle freak. Mais ta question, c'était ?
- Speaker #0
Qu'est-ce que tu as déconstruit comme... Ton mindset, en fait, parce qu'il y a beaucoup de ça.
- Speaker #1
Déléguer, c'est abdiquer, par exemple. Ça, c'est un mindset. Au début, la première fois que j'ai délégué, je me suis dit, ok, tu prends quelqu'un de bien, tu lui dis, prends, il est meilleur que toi. En fait, les gens brillants, ça ne va pas te faire aller à player. Il faut que tu leur donnes une direction, il faut que tu leur donnes un sens. Pourquoi tu fais ça ? Comment je peux améliorer ta... ta life parce que les gens, ils peuvent bosser pour eux. D'ailleurs, la plupart, ils bossent pour eux. Et donc, la question, c'est quelle valeur tu leur apportes en plus pour ça ? Et donc, la première croyance, c'est... Croyance numéro un, déléguer et abdiquer. En fait, déléguer, ce n'est pas abdiquer. Ça veut dire que comment tu accompagnes la personne. Croyance numéro 2, l'argent compense tout. C'est-à-dire qu'en fait, les gens, la plupart du temps, ils sont là pour l'argent, évidemment, mais en fait, ils sont là aussi pour autre chose. Et comment tu les nourris ? Et en fait, ton taf, c'est comment tu fais pour garder des gens brillants ? Qu'est-ce que tu leur proposes ? Qu'est-ce que tu leur offres ? Donc ça, c'est une grosse, grosse... que j'ai déconstruite. Et sur déléguer, après, moi, tu sais, je suis une bonne marketeuse, donc écouter des gens, c'est naturel chez moi. Et donc, quand tu as une bonne marketeuse, tu sais écouter ton marché. Juste écoute ton marché comme tu écoutes tes prestataires. La dernière chose, c'est traiter... C'est pas une croyance que j'ai déconstruite, mais c'est plus un conseil pour les personnes qui veulent déléguer. C'est traite tes prestataires ou ton équipe comme tes clients 5 étoiles. Personne n'a accès Anina, comme mon équipe, a accès à moi. C'est-à-dire que là, il y a n'importe quoi, tout s'arrête, je réponds à Edis. Enfin, vraiment. Et ça, c'est important pour moi. Et quelle expérience tu leur offres ? En fait, tu penses souvent à l'expérience client, mais en fait, si toi, tu donnes une bonne expérience... à ton équipe, en fait ton équipe donnerait une bonne expérience à tes clients, et l'expérience client je sais qu'elle est incroyable parce que tu vois quand on bosse avec une prestat sur le bootcamp elle est 100% elle veut le rebosser avec nous et en fait c'est là où t'as raison ce que j'ai déconstruit c'est que avant je me suis quand même embrouillée avec beaucoup de gens sur ce produit là sur ce poste là, c'est un peu le poste des défenses contre le force du mal on a eu du mal à craquer le truc parce qu'en fait les prestats qu'on a eu ça se passait jamais bien parce que le cadre était pas clair, et en fait c'est ça Ça, c'est un autre truc que j'ai appris. Donc il y a délégué abdiqué, client 5 étoiles, enfin tes prestations, tes clients 5 étoiles, ton équipe. Et la troisième chose, c'est créer le cadre. Qu'est-ce que tu attends des gens ? Qu'est-ce qu'ils ont le droit de faire ? Qu'est-ce qu'ils n'ont pas le droit de faire ? Les gens ne sont pas méchants, mais parfois, quand ils ne connaissent pas le cadre, ils ne savent pas s'ils peuvent y aller ou pas. Et en fait, être garante du cadre et de la sécurité que tu vas offrir. Genre ça, tu as le droit, ça, tu n'as pas le droit, ça, je suis OK, ça, je ne suis pas OK. Ça, si tu as envie de ça, viens, on en discute. Il n'y a jamais de tu n'as pas le droit, évidemment, tu as le droit de tout faire Mais en fait, quelles sont les limites ? Parce que sinon, c'est très insécurisant pour les gens d'être sans limites et sans cadre. Et donc, je pense que le cadre... Et c'est de là que viennent après les problèmes. Et donc, évidemment que tu ne peux pas avoir un cadre à 100%. Tu ne peux pas tout baliser parce que voilà. Mais essayez un maximum de fixer le cadre.
- Speaker #2
D'un point de vue juridique aussi ?
- Speaker #1
En fait, oui, juridique, c'est une formalité. Les gens vont beaucoup se fixer sur le juridique, dire je veux un contrat. Mais en fait, ce qui est important, c'est le contrat moral que tu vas passer. Genre voilà ce avec quoi je suis d'accord, voilà ce avec quoi je ne suis pas d'accord. Est-ce que tu es OK ? Si la personne, elle dit OK, elle a des questions. Après,
- Speaker #2
juste tu sais le contrat. Tu t'appuies sur le fait que la personne te dit je veux un contrat, je veux un contrat pour ouvrir la discussion.
- Speaker #1
Les gens veulent rarement des contrats. Ah ouais ? Ouais, rarement. Enfin, moi, j'ai très peu de gens qui m'ont dit je veux un contrat Par contre, moi, ce que je leur dis quand c'est un onboarding avec moi, c'est quand c'est un poste qu'on a déjà recruté, c'est hello, bienvenue, t'as fait tout ça Donc, il y a toujours la partie cool, voilà ce que t'auras etc. Maintenant, voilà ce qui s'est passé dans le passé et voilà ce qu'on en a tiré comme expérience. Il y a Janine, elle est venue et Janine, en fait, il s'est passé ça. Et donc, après, il s'est passé ça. Et donc, par exemple, tu vois, nous, on a des prestats qui ont… qui ont fait des captures d'écran de trucs de nos clientes et qui les ont utilisées pour elles. Et ça, c'est typiquement, nous, on veut garantir la safety de nos clientes, et notamment de leurs données, notamment de ce qu'elles disent. Et donc, du coup, ça, ce n'était pas OK. Et donc, on raconte, en fait. Mais quand elle l'a fait, elle a presté, elle ne savait pas. Le but, ce n'est pas de rejeter la pierre, c'est juste de dire, voilà ce qui s'est passé dans le passé, voilà pourquoi on ne veut plus que ça se reproduise. Et est-ce que tu es OK avec ça ? Oui. Après, à un moment, t'as fait toutes les conneries. Mais ça, c'est pour les gens qui sont pas des prestats sur le long terme. Sur les prestats sur le long terme, c'est un peu plus différent. Elle, il n'y a pas de... C'est plus la culture de la boîte, en fait, pour elle. En fait, ça dépend. Moins tu vas travailler avec quelqu'un... plus tu vas devoir lui expliquer ce que c'est que le cadre par des trucs concrets, et plus tu bosses avec la personne, et plus le cadre va être plutôt la culture de la boîte, quels sont les comportements qu'on valorise, quels sont les comportements qu'on refuse.
- Speaker #2
J'ai une question, c'est qu'il y a plein de solopreneurs qui... deviennent solopreneurs ou qu'ils deviennent entrepreneurs tout court parce qu'ils cherchent la liberté. Là, aujourd'hui, t'as plein de process. T'as une équipe. Est-ce que tu te sens plus libre ou moins libre qu'avant ? Ouais,
- Speaker #1
c'est trop bien. Moi, je me sens beaucoup plus libre qu'avant parce que je peux être là, faire un podcast, et en fait, la botte, elle tourne, tu vois. Alors que quand t'es solo, genre, moi, tu sais, j'ai des copines qui sont solo. Tous les jours, elles se posent la question de quel post LinkedIn doit partir, comment elles font. Elles n'ont pas envie, elles sont malades, elles ont des trucs bidules. En fait, il faut que le post LinkedIn parte, il faut que la newsletter part, parce que sinon... l'argent il rentre pas quoi.
- Speaker #2
Ok, donc déléguer c'est un levier de liberté pour toi. J'ai une question là-dessus en fait parce que je trouve ça assez évident, tu sais la porte d'entrée dans la délégation par l'administratif, tout le monde le fait, c'est un peu le truc classique. Toi tu as choisi de déléguer les opérations avant de déléguer le marketing. Est-ce que tu penses que c'est vraiment pas aussi un peu lié au fait que tu es douée en marketing et du coup tu étais à l'aise là-dessus ?
- Speaker #1
Oui carrément.
- Speaker #2
Par exemple moi je me sens peut-être plus à l'aise sur les opérations que sur le marketing, j'aurais tendance à déléguer le marketing du coup.
- Speaker #1
Ouais. Je pense que c'est ça. C'est hyper intéressant. Merci pour ta réflexion. Je suis totalement d'accord avec toi. Je pense que tu délègues en dernier ta zone de génie parce que c'est très long de mettre quelqu'un qui soit aussi bonne que toi. En fait, tu dis que tu maîtrises, donc tu fais plus rapidement pour des meilleurs résultats ce que tu fais. C'est pour ça aussi que typiquement, j'ai commencé par recruter Élise parce qu'elle était douée à faire quelque chose sur lequel je n'étais pas douée. Alors que Julia est douée à faire quelque chose dans lequel je suis douée.
- Speaker #2
Ok.
- Speaker #0
Et t'as pas peur de t'ennuyer à un moment donné ? Une fois que, si on continue, genre t'as délégué même toute ta zone de génie, et t'as pas le sentiment d'arriver à une sorte de plafond de verre où tu te dis bon bah maintenant faut réinventer un truc ? Est-ce que c'est le moment de lancer un nouveau produit pour revenir dans une... logique de création, ou au contraire, tu es dans un état de flot et maintenant tu peux profiter de la vie.
- Speaker #1
Non, moi je n'ai pas du tout peur de m'ennuyer. En fait, j'ai créé des espaces de créativité en dehors de LinkedIn. Tu vois, j'ai Instagram. Instagram, je sais que c'est mon bac à sable. Je coupe ce que je veux. Je rigole avec moi-même. C'est bon. Pareil, la newsletter, tu vois, il y a beaucoup de newsletters qui sont dédiés à notre produit. Puis en fait, moi, il y a la lettre de Nina et puis de temps en temps, je peux envoyer une lettre à mon audience et puis parler aux gens comme back to Nina toute seule, tu vois. Et ça, c'est important de nourrir cette liberté. En fait, la question, c'est intéressant. Qu'est-ce que sont les valeurs importantes pour toi et comment tu les nourris ? Donc moi, ma valeur importante, c'est transmettre. Donc transmettre, c'est nourrir par le fait que je transmets à mon équipe H24. que c'est, contrairement à mes clientes en fait elles repartent pas de zéro à chaque fois et donc en fait je leur transmets et je forme tout le temps mon équipe, elles apprennent tout le temps avec moi, c'est une valeur très importante chez nous donc ça tu vois c'est une valeur qui est haute pour moi, une valeur qui est haute c'est la créativité, du coup comment je crée des espaces créatifs, je t'en ai parlé là tout à l'heure sur Instagram et tout, et en fait la question c'est pas tant genre qu'est-ce que tu fais au quotidien, c'est quelle valeur t'arrives à nourrir et comment t'arrives à la nourrir, je sais pas je te dis n'importe quoi blablabla la fame, le besoin de reconnaissance et de validation, comment est-ce qu'il est nourri, etc. Et donc ça c'est important de nourrir ses valeurs plus que de s'attacher à je dois faire cette tâche, tu vois. Ok, j'aime faire cette tâche, quelle valeur est nourrie par le fait de faire cette tâche et comment est-ce que je peux nourrir cette valeur ? de manière à ce que ce soit optimal pour la boîte. Parce qu'en fait, si ça se trouve, toi, tu fais de l'admin, tu rattaches des factures. Imaginons que t'adores rattacher des factures, que ça te vide le cerveau, OK ? Tu rattaches des factures, tu dis, ouais, mais j'adore cette tâche, j'adore cette tâche, j'adore cette tâche. OK, en fait, mais pour ta boîte, est-ce que c'est vraiment efficace que tu fasses ça ? Tu vois que tu passes deux heures à faire ça par semaine, trois heures. Est-ce que... C'est l'endroit où ta boîte a le plus besoin de toi. Et donc la question, c'est quelle valeur elle est nourrie par ça ? Peut-être que la valeur qui est nourrie, c'est l'automatisation, la création de process, le fait de faire des choses répétitives, etc. Peut-être que ça te repose le cerveau, j'en sais rien. Comment tu nourris cette valeur autrement, qui soit bénéfique pour ta boîte ? Et donc l'idée, c'est pas tes besoins personnels versus les besoins de ta boîte, c'est comment tu crées de la convergence entre tes besoins personnels à toi, qui soit aussi bénéfique pour la boîte. Et donc du coup, dans ce cadre-là, il n'y a pas d'ennui. Il n'y a pas d'ennui parce que la question, c'est pas genre... Qu'est-ce que je peux faire pour moi et qu'est-ce qui va être optimal pour la boîte ? C'est comment est-ce que je crée un cadre qui soit vertueux pour moi et qui soit intéressant pour la boîte.
- Speaker #2
Cette réflexion, tu l'amènes seule ou tu te fais accompagner par des gens ? Parce que j'ai l'impression que ça demande beaucoup d'introspection, beaucoup de retour sur soi.
- Speaker #1
Ouais, mais tu sais, moi je vais chez le psy depuis que j'ai 10 ans, donc forcément ça aide. Ouais, ça c'est la première chose. Moi j'ai une psy que je vois toutes les semaines. J'ai été coachée pendant longtemps. Donc ça, ça aide aussi. J'ai une équipe qui me challenge aussi beaucoup et qui me dit Sanina, ça va pas. Et je remercie elle d'être aussi patiente avec moi. Vraiment, donc j'essaie de progresser. J'essaie de... Ouais, ça c'est important pour moi. Et... Et des livres, je pense. C'est ce qui m'aide aussi. J'écoute des livres.
- Speaker #0
J'ai l'impression que tu es aussi dans des réseaux de femmes entrepreneurs qui réussissent bien. Est-ce que tu les considères... Est-ce que tu as ton propre mastermind à toi, en fait, qui t'aide ? te pousse justement ? Et quand tu as des problématiques ou des choses où tu coïnces des pères, avec un père, auprès de qui te confier et avancer ?
- Speaker #1
Oui, carrément. Moi, toutes les semaines, j'ai une hygiène irréprochable là-dessus. C'est que toutes les semaines, je passe au moins une heure... Enfin, je passe deux heures et demie à parler avec des pairs. B-A-I-R-E-S. Et parfois, c'est des mecs, même. Et c'est une hygiène très, très, très, très, très, très forte que j'ai. Ouais. Être avec des gens, en fait, qui progressent en même temps que toi. Bah, la même chose que ce que j'ai dit tout à l'heure, mais version pour moi, tu vois. Et ouais, ouais, ça, c'est super cool. Après, personne ne peut connaître à ta place, en fait, ta zone de génie. Et tu sais, genre, en fait, moi, y compris, d'ailleurs, Disclaimer, pour les gens qui nous écoutent, mais... Le chemin que je partage, et c'est très bien d'avoir des podcasts comme le vôtre, parce qu'en fait, ça partage plein de trajectoires différentes. Et encore une fois, moi, j'ai délégué, et Adrie, tu l'as très bien souligné, c'est toi qui as délégué les opérations en premier, parce que tu étais nulle en opération, et je suis nulle en opération, c'est vrai. Et en fait, encore une fois, peut-être si je n'avais pas été comme ça, j'aurais fait différemment. Donc, je pense que c'est une trajectoire, exactement.
- Speaker #2
Trop bien. On arrive à la fin de ce podcast. On a cinq questions à te poser.
- Speaker #1
Ouh là là !
- Speaker #0
ok ok j'adore alors c'est un format un peu binaire on te donne deux choix et il faut que tu choisisses mais évidemment comme on a un peu joué du coup c'est des choix qui sont vraiment difficiles ok j'adore alors est-ce que tu préfères intégrer des hommes dans ramène ta fraise ou faire une masterclass chez les masculinistes
- Speaker #1
Faire une masterclass chez les masculinistes.
- Speaker #0
Ouais, pourquoi ?
- Speaker #1
Je me dis que parmi toutes ces personnes-là, il y en aura peut-être qui arriveront à m'entendre. Et qu'on peut pas... En fait, on demande aux femmes de faire beaucoup d'efforts. Et y compris dans ce que moi je propose, en fait. Parfois, tu sais, je questionne aussi ce que je propose parce que je me dis, tu formes des femmes, ok, mais en fait, c'est encore aux meufs de faire l'effort de changer le monde avec tout ce qu'elles font. Elles font plus de travail domestique, elles doivent bosser deux fois plus pour en être au même endroit. Et en plus de ça, il faut qu'elles continuent avec un syndrome d'imposteur alors que juste éduquer des hommes à... à laisser plus de face aux femmes, ben, tu vois, ça les déchargerait et pour une fois, ce ne serait pas à elles de faire le travail. Donc, je me dis que, bon, si je fais une messure cachée et masculiniste, peut-être qu'il y en a un ou deux dans cette histoire qui va accepter de, genre, un moment être un peu moins un oppresseur.
- Speaker #2
Ok, deuxième question. Mona Chollet ou Simone de Beauvoir ?
- Speaker #1
Ah, Mona Chollet. Pourquoi ? Je trouve ça plus facile à lire, plus accessible. Je trouve que c'est important de rendre des concepts compliqués, enfin, simples, et surtout dans le féminisme. Tu vois, on dit, ouais, le féminisme, qu'est-ce que c'est ? C'est quoi la définition et tout ? Et je pense que c'est important de vulgariser les choses. on a besoin des deux mais transmettre des concepts compliqués je trouve que Mona Chollet elle vulgarise ces livres sont très accessibles lire le deuxième siècle c'est impossible vraiment donc je dirais ouais largement Mona Chollet. Et puis, un de ses bouquins, enfin, ses bouquins, enfin, Sorcière, le jour où j'ai lu Sorcière de Mona Chollet, moi, ça m'a, en fait, ça m'a fini mon virage dans le féminisme, quoi, vraiment.
- Speaker #2
Je l'ai pas lu, faut vraiment que je le lise.
- Speaker #1
Il est incroyable.
- Speaker #0
J'ai acheté, le dernier est sorti avant-hier. Ouais. C'est sur la culpabilisation des femmes. Je suis en train de le lire. Incroyable.
- Speaker #1
Ouais, voilà. Sur...
- Speaker #0
Des siècles et des siècles de culpabilisation, c'est quoi la culpabilisation ? Comment ça se construit avec le temps et comment ça se déconstruit vraiment ?
- Speaker #2
Je vais l'écouter alors. Pareil que toi, je n'arrive pas à lire, donc j'écoute.
- Speaker #1
Ouais, c'est TDAH. Moi, je sais que c'est un symptôme du TDAH. J'avais ça.
- Speaker #2
Non, moi je ne crois pas, mais j'arrive à lire que des trucs de fantasy. Ah ok. Des trucs sérieux, je n'y arrive pas, il faut que je les écoute. Ok, bien voilà.
- Speaker #0
Alors dans ton quotidien, tu préfères perdre Notion ? ou tu préfères perdre WhatsApp ?
- Speaker #1
WhatsApp est un flux, Notion est un stock. Je préfère perdre WhatsApp largement. C'est-à-dire qu'en fait, Notion, c'est un stock. C'est-à-dire qu'au quotidien, j'utilise WhatsApp, mais Notion, c'est la valeur de la boîte, en fait. C'est la valeur de moi, entre guillemets, n'importe qui. Le jour où je serai totalement sortie de ma boîte et je ne ferai plus de marketing, normalement, si j'ai bien fait mon taf, quelqu'un peut être CEO à ma place et il a Notion et normalement, il arrive à faire tourner les équipes, même si ce n'est pas mon objectif. Mais il peut pas faire ça avec WhatsApp. WhatsApp est un fluide, nos chaînes sont en stock, donc je préfère garder le stock.
- Speaker #2
Quatrième question, hôtel kids-free ou kids-friendly ?
- Speaker #1
Je pense que malheureusement, la parentalité et notamment la maternité est aussi difficile à vivre parce que les femmes sont laissées très seules dans leur manière de gérer leurs enfants. Et si on créait une société où les enfants avaient plus de place, c'était plus facile pour une mère, pour une femme. En fait, un des freins les principaux d'accès à plein de choses aux femmes, c'est le fait qu'elles doivent garder leurs enfants. Et si juste tu pouvais aller faire ta life avec ton enfant, aller co-worker avec ton enfant, elles auraient accès à plus de choses. notamment les after-work, les trucs. Parce qu'en fait, à chaque fois, il y avait un mode de garde possible. T'inquiète qu'il y aurait beaucoup plus de meufs en after-work. Du coup, il y aurait beaucoup plus de conversations informelles. Du coup, il y aurait beaucoup plus de trucs, trucs, tu vois. Et donc, je pense que si on veut changer la société, il faut aider les femmes à... Enfin, il faut les aider, point. Et tu vois, il y a une étude qui montre que les écarts se creusent, non pas entre les hommes et les femmes au début de leur carrière, mais au moment où elles ont leurs enfants. Parce qu'en fait, gérer un enfant, c'est tellement dur et ça repose tellement sur les femmes que si on ne les aide pas à gérer leurs enfants, on va les continuer, on va les... C'est pas vrai que les meufs n'y arrivent pas ou nanana, c'est juste qu'en fait elles sont beaucoup moins aidées et que déjà, genre Adelaide a géré leur gamin et déjà ça ira mieux et tu verras qu'elles auront plus de problèmes, beaucoup moins de problèmes et y compris dans ce que j'ai de syndrome d'imposteur et tout machin parce qu'elles auront beaucoup plus de temps aussi de travailler là-dessus et ce sera beaucoup plus facile pour elles. Donc je pense que pour créer une meilleure société il faudrait plus de kids friendly.
- Speaker #0
Et alors une dernière question, là on a les anneaux olympiques sur la tour Eiffel, ils vont bientôt être enlevés. Il va y avoir un espace à prendre. Si toi, on te donne l'espace, tu écris quoi ? Ou tu mets quoi sur la tour Eiffel ?
- Speaker #1
Les livres. La réponse est dans les livres. Je mettrai la réponse dans les livres. Lire des livres a changé ma vie. Écouter des livres a changé ma vie. Me former, apprendre. Le concept de l'apprentissage, je pense que l'apprentissage, c'est si tu sais apprendre, tu te sens beaucoup plus confiante. Si tu es plus confiante, tu fais plus de choses. Si tu fais plus de choses, tu réussis plus de choses. La base de tout ça, c'est l'apprentissage. c'est la formation, c'est la manière dont tu deviens une meilleure humaine pour toi-même, en fait d'abord. Et tu vois, toutes les réponses sont dans les livres. On pense souvent aux livres en mode ouais, je vais lire ce livre Mais en fait, peu importe le problème que tu rencontres, la réponse est dans les livres. Imaginons que demain, tu as un problème sur, je ne sais pas, moi, comment gérer mon enfant ou je me sens mal dans ma maternité. Tu as un bouquin sur le regret maternel. Tu as un problème de dating, tu as un bouquin sur le dating écrit par une meuf qui qui te ressemble, Naya notamment, qui est sur TikTok, que je conseille, qui parle de dating. Et wow, en fait, tu vois. Peu importe le problème que tu rencontres, il y a forcément quelqu'un sur cette terre qui a rencontré ce problème et qui l'a résolu. Donc, trouve cette personne, regarde comment elle l'a fait et applique, c'est tout.
- Speaker #2
Trop bien. Merci énormément, Lina, pour ta présence. C'était trop cool.
- Speaker #0
Merci beaucoup.
- Speaker #1
C'est à vous et bravo. C'était trop cool, ce podcast.