Description
Présentation de Sylvain
News Techs
AI
Développement
Cloud
Infra as Code / Infrastructure
Conférences / meetup
Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.




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Présentation de Sylvain
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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Transcription
Bonjour tout le monde, c'est avec un grand plaisir que nous vous retrouvons en cette toute fin de mois d'octobre où les citrouilles commencent à fleurir et les bonbons pas très loin. Aujourd'hui, 31 octobre, nous enregistrons ce nouvel épisode de tranches de tech. Comme toujours, je suis accompagné de la fine fleur des développeurs et d'advocates de Vashcloud, Aurélie. Bonjour Aurélie, comment vas-tu ? Et ton Docker Summit s'est-il bien passé ?
Salut, ça va très bien. Et oui, je reviens très fraîchement d'Istanbul en fait, pour le Docker Captain Summit. C'était très intéressant et j'ai pu découvrir les gros orages turcs. Et c'est... Pas très sympa quand tu es en haut dans un avion, mais je suis ici et c'est ce qui compte.
Oui, c'est pas assez d'être revenu, puis je pense qu'on aura 2-3 news de ce Docker Captain Summit. Et décidément, ce sera encore un épisode chocolatine, puisque notre invité du jour est lui aussi dans les alentours de la ville rose. On verra avec lui qu'il a un petit lien particulier avec OVHcloud, mais qu'il lui arrive aussi des aventures... digne d'Astérix et Obélix. Bonjour Sylvain, comment vas-tu et ce que tu te présentais pour nos auditrices et auditeurs ?
Bonjour Stéphane, bonjour Aurélie. Alors, donc Sylvain Vallès, comment me présenter ? Alors, on peut dire maintenant que je suis un vétéran de la tech. J'ai fêté il n'y a pas longtemps mes 35 ans de carrière professionnelle et j'en ai rajouté 10 de plus en fait depuis que j'ai commencé à taper sur un clavier. Donc ça fait longtemps. voilà alors effectivement j'habite dans le sud-est toulousain, c'est intéressant, c'est une zone semi-rurale, c'est pour ça qu'on parlera d'Asterix et Obélix. Et donc professionnellement, gros changement, il y a pile une semaine, après neuf ans passés chez Elastic, j'ai décidé de repartir à l'aventure et j'ai rejoint une startup de 25 personnes qui s'appelle RIRUN, qui bosse dans le domaine de la robotique, la gestion des données robotiques, on aura l'occasion d'en parler. Voilà.
et Pour avoir la chance de, moi, avoir l'image, contrairement aux gens qui nous écoutent, je connais deux, trois personnes, je pense notamment à un certain Thierry Chantier, qui serait très, très, très jaloux de tout ce que tu nous as montré. Tu as un peu teasé sur les réseaux sociaux le bras robotique que tu avais reçu, mais je crois qu'effectivement, il y a de quoi s'amuser, et que certains vont regretter de ne pas pouvoir s'amuser avec tout ça.
Voilà, alors, bon, il faut quand même relativiser les choses. Je vais m'amuser, c'est sûr, mais par contre, techniquement, j'ai un gros, gros step à franchir parce que la robotique, c'est un domaine que je ne connais pas du tout. Donc, je suis arrivé dans cette boîte parce que je connais bien tout ce qui est Rust, tout ce qui est gros traitement de données, infrastructure, on va dire, de big data et compagnie, mais sur la partie métier, en fait, là, j'ai tout à découvrir. Donc, voilà, je repars. je repars dans une page blanche sur quelque chose de nouveau.
En tout cas, bravo.
C'est trop bien ça, c'est trop bien le choix.
Et on en reparlera un peu plus tard, et ça vaut ce que ça vaut, mais mon intuition un peu personnelle, c'est que je pense que l'IA va surtout bousculer les choses, justement et notamment côté robotique. Ça ne veut pas dire que tout ce qu'on dit, tout ce qu'on voit à l'heure actuelle, ça ne va pas le faire, mais je pense que côté robotique, on n'est pas au... On aura beaucoup de surprises et de choses assez innovantes. On en parlera, je pense, avec quelques news après, mais je pense qu'il y a beaucoup de choses à faire.
D'ailleurs, il faut affiner un petit peu le terme robotique. Alors, comme je m'expliquais quand on me demande ce que fait Riren, est-ce que c'est un robot ? Le robot, il faut considérer que ça va depuis le Roomba qui passe l'aspirateur chez vous jusqu'à la voiture autonome. Et entre les deux, on trouve des tas de trucs, genre tous les robots qui sont en usine. Alors, sur les chaînes d'assemblage de voitures, on connaît ça depuis très longtemps, mais c'est des robots qui sont « bêtes » parce qu'on les a juste programmés avec des trajectoires et ils répètent les trajectoires sans aucune adaptation. Mais de plus en plus, on a des robots intelligents qui s'adaptent à leur environnement, qui ont des capacités de planification automatique de leur comportement, etc. Et donc, c'est ces choses-là qui sont en totale ébullition en ce moment. Oui,
c'est vraiment passionnant. On en parlera un petit peu tout à l'heure. Alors on est obligé de parler d'un truc, ce que tu as rapidement parlé, ça fait 35 ans que tu es dans le métier, et tu as eu une certaine phase, et peut-être que grâce à cette phase-là, c'est maintenant qu'Aurélie peut travailler chez OVHcloud à Toulouse d'ailleurs, où, et je vais te laisser l'expliquer, alors tu en as fait même un talk lors d'un event auquel on a participé avec toi au camping du Speaker, où l'aventure OVHcloud toulousaine, tu n'es pas forcément étranger à cette aventure et à cette création de... de City.
Je dirais même plus, c'est un peu grâce ou à cause de moi, ça dépend dans quel sens on veut le dire.
Ça dépend de comment on veut le voir.
Alors, pour moi, ça a été une expérience qui a été assez courte, ça a duré 16 ou 17 mois, je crois, qui s'est fini un petit peu de manière brutale, on va dire, mais moi, j'en garde un excellent souvenir, comme toute aventure un petit peu hors normes, finalement, sur le coup, on se prend. prend un peu des coups dans la tronche et puis a posteriori on se dit finalement j'ai appris des tas de choses j'ai rencontré des tas de gens et c'est une expérience qui pour moi est je peux dire qui est qui a qui m'a appris énormément de choses et je suis très fier en fait de dire qu'aujourd'hui même si pour moi ça s'est pas bien passé aujourd'hui à ovh toulouse il ya je crois aurélie
120 personnes quelque chose comme ça on est le centre et noël ouais ouais
Donc finalement pour moi ça n'a pas marché, mais ma fierté personnelle c'est de me dire que ça a permis la création de ce bureau à Toulouse et que maintenant il y a 120 personnes à Toulouse qui bossent chez OVH à cause de Slash, grâce à moi. Alors est-ce que tu veux que je raconte un petit peu l'histoire parce qu'elle est aussi tout à fait hors norme ?
Oui, c'est ce côté déclenchant et cause que je trouve hyper rigolo.
Donc, je ne sais pas si associé au podcast, tu mets des liens parce que j'ai les slides. Oui, je vais mettre tous les liens dans le conducteur. Le talk s'appelle l'histoire improbable du bureau OVH Toulouse. Ce qui s'est passé, c'était en 2015. À l'époque, j'étais freelance et j'étais à mon bureau en train de préparer une formation sur les technos big data de l'époque. C'était Hadoop, Hive, des choses comme ça. J'étais aussi formateur. Je vais faire un tour sur Twitter et je vois un tweet d'Octave Clava qui dit « Nouvelles fonctionnalités pour nos clients voiciers IP, je ne sais plus quoi. » Il liste les fonctionnalités et puis en dessous, il marque « dièse Hadoop, dièse H-base, dièse machin. » Je fais « Les technos Big Data. » Je fais « Mais ils font ça chez OVH ? » Alors là, je n'avais aucune idée. Et alors là, je ne sais pas ce qui m'est passé par la tête. J'ai répondu à Octave littéralement « Ouah, trop cool les technos, il faut ouvrir un bureau à Toulouse. » Envoyé. Bam.
Alors on parle aussi d'une époque, pour les plus jeunes peut-être, ou en tout cas ceux qui sont arrivés sur les réseaux sociaux récemment, on parle d'une époque où, dans ce qui s'appelait Twitter, encore d'ailleurs, était quand même dans l'écosystème tech un endroit où on pouvait échanger, faire de la veille. Je ne dis pas que c'était le paradis, mais ce n'est pas le X qu'on connaît maintenant.
Tout à fait.
Où tout part en sucette dès qu'il y a un truc qui est fait.
Donc moi, j'ai envie de dire que le Blue Sky d'aujourd'hui ressemble à l'ambiance qu'on avait sur Twitter à l'époque. Les échanges sont beaucoup plus interactifs, cordiaux, directs. Et donc, je n'avais jamais interagi avec Octave et j'en vois cette réponse. Alors honnêtement, à peu près, je ne sais pas ce qui m'est passé par la tête. même pas tu vois c'était le matin j'étais en train de bosser peut-être que j'en avais marre de préparer mes slides sur la double et compagnie quoi et et dix mille plus tard ping réponse docteur envoie
moi un dm h fait merde qu'est ce que j'ai fait là qu'est ce que
Qu'est-ce que j'ai fait ? Et donc, je lui envoie un DM en disant, voilà, bonjour, DM, comme demandé. Et dans la demi-heure qui a suivi, j'ai passé une sorte d'entretien d'embauche avec Octave Clabat en DM sur Twitter, qui me demande, t'es qui ? Est-ce que tu connais l'IoT, Big Data ? Alors, l'IoT, pourquoi ? Parce qu'il avait vu rapidement qu'en fait, moi, j'avais beaucoup bossé dans l'IoT, les réseaux Sigfox, le M2M à l'époque, comme ça s'appelait, etc. Et il était assez branché à l'IoT à l'époque. Techno Big Data, tu maîtrises ? Je dis, bah... écoute, je suis en train de préparer une formation, et puis il me dit, je ne connais pas Toulouse, est-ce qu'il y a des écoles d'ingénieurs, sous-entendu pour recruter ? Je lui fais la liste des écoles qu'on a, l'INSA, l'ENSEL, l'université Paul Sabatier, le centre de recherche de l'IRIT, machin, tout ça, on a quand même des choses bien à Toulouse là-dessus. Et ce que j'ai appris plus tard, c'est qu'en parallèle, un autre Toulousain, Mathieu Passenot, qu'on connaît bien, avait... renchéries en fait sur mon tweet en disant ah ouais ouais un bureau à Toulouse ça serait cool il y a des bonnes écoles d'ingé etc et en parallèle Octave discutait avec Mathieu pour faire un background check pour savoir qui j'étais s'il me connaissait Voilà et donc l'entretien entre guillemets se termine où Octave me dit écoute c'est intéressant Faut qu'on parle, je vais te mettre en relation avec mon CEO, le numéro 2 de l'époque qui s'appelait Lionel Fumeri, qui n'est plus là maintenant. et il dit on n'a pas du tout prévu d'ouvrir un bureau à Toulouse mais pourquoi pas ?
Le pied était dans la porte.
Là je me suis dit mais qu'est-ce qui se passe là ? Qu'est-ce qui se passe ? Et donc j'avais prévu à l'époque, donc c'était un matin, j'avais planifié un déjeuner à l'époque avec un pote que tu connais. Aurélie Leonardo Noleto, qui était freelance data scientist. Et on avait prévu de jeûner ensemble. Et puis, je lui dis, tu ne sais pas ce qui m'arrive. Et je lui raconte l'histoire. Et puis, je lui dis, et en fait, il y a peut-être une équipe à monter à Toulouse autour du truc d'OVH. Si tu pouvais rejoindre OVH pour tenter un truc, ça te dirait, toi ? Il me dit, écoute, moi, je suis freelance. De toute façon, je peux devenir salarié. Si ça ne marche pas, je redeviens freelance et tout ça. Et donc là commence à germer dans ma tête l'idée de finalement, pas seulement y aller moi tout seul, mais d'arriver avec une équipe. Et il se trouve que, bon, moi en vieux geek toulousain, je connais pas mal de monde, et je vais faire poke à droite à gauche des gens qui étaient soit qui s'emmerdaient au boulot, soit qui étaient en préavis de départ, en transition ou freelance, etc. Et avec quelques coups de fil, quelques Ausha par-ci par-là, en gros, dans l'après-midi, j'ai assemblé une équipe potentielle de 10 personnes.
Les racines du bureau.
Voilà, de 10 personnes et surtout très complémentaires. C'est-à-dire que Leonardo, par exemple, c'était tout ce qui était machine learning et tout ça, qui allait être important si on voulait faire de l'IoT ou des trucs comme ça. J'avais aussi un ancien collègue qui lui était admin 6, parce que je me disais, OVH, c'est une boîte d'infra. moi je suis soft, si il faut monter une équipe et qu'on n'a pas quelqu'un qui est bien calé en infra moi je ne vais pas survivre, ça ne marchera pas donc des gens aussi qui étaient plus DevOps, des gens généralistes des couteaux suisses, voilà donc en gros une équipe de 10 personnes de gens que je connaissais bien, alors comme je dis c'est des gens, soit j'avais déjà bossé avec eux soit c'est des gens où en gros quand on se croisait dans les meetups En gros, j'aime bien dire, dans les meet-ups, il y a les présentations, ensuite il y a pizza-bière, après il n'y a plus de pizza, il reste des bières, après il n'y a plus de bière, et puis à minuit, le vigile vous fout dehors parce qu'il faut qu'il ferme. Voilà, donc c'est ces gens-là avec qui je discute jusqu'à minuit et qu'on se quitte en se disant, ça serait cool si on pouvait arriver à bosser ensemble un jour. Bon, c'est ces gens-là que j'ai agrégés. Donc le coup de fil avec le CEO qui a eu lieu la semaine d'après, Entre temps, je lui envoie envoyer 10 CV. en disant, si ça vous dit, ces gens-là sont prêts à démarrer sous un mois, deux mois.
Et en plus, il faut remettre dans le contexte, par rapport à la date dont tu parles, on n'est pas encore au tout début de la marque OVHcloud, c'est-à-dire que OVH est présent, existe depuis déjà 15 ans, très positionné VPS, avec les Kimsufi, très PME et très IaaS. mais en fait n'est pas du tout ou très peu présent sur le marché du public log. Donc ça reste une marque très française et plutôt identifiée serveur, on va dire, que service. Tout à fait.
Et donc justement, la discussion ensuite qu'il y a eu avec le CEO et ensuite avec Octave montrait qu'en fait, ils voyaient une opportunité d'aller dans une direction qu'ils voulaient développer qui était montée dans la couche logicielle. c'est à dire s'orienter vers du SaaS, voire même du PaaS, plutôt que de la simple infra. Et ils se sont dit, il y a une opportunité pour monter une équipe plus soft et SaaS, qui dans un premier temps serait centrée autour de l'IoT qui avait le vent en coupe à l'époque. Donc en fait, on a démarré là-dessus, pour monter une plateforme orientée IoT à Toulouse.
C'est énorme.
Et donc j'étais à la fois tech lead de l'équipe, tech lead du projet et chef d'établissement de OVH Toulouse.
Et du coup, le OVH Toulouse que connaît Aurélie maintenant, en fait, est vraiment basé dessus, parce qu'il n'y a pas eu de rupture. Là, toi tu dis, après ça s'est terminé, tout ça, mais il n'y a pas eu une fermeture de Toulouse, ou il y a eu quand même un Un moment où entre le passage de ce que toi tu avais créé avec une équipe ensemble, est-ce qu'il y a eu un autre truc après qui a été recréé ou c'est vraiment parti sur ces bases-là ?
Alors on va dire oui et non, c'est à dire que pour l'instant il reste un membre de l'équipe d'origine sur la dizaine. Alors déjà les locaux c'est plus les mêmes parce qu'on avait des locaux qui pouvaient remplir on va dire 20, si alors déjà ils avaient vu grand je crois 40 personnes, je m'étais dit wow, ils sont ambitieux chez OVH1, ils sont comme ça chez OVH1 on voit grand, maintenant évidemment ça ne tient plus. Donc c'est plus les mêmes locaux, on s'était installé à la Belge au début, maintenant c'est au centre-ville de Toulouse. Le truc aussi c'est qu'il y a eu un choc culturel, c'est à dire qu'OVH étant une boîte d'infra et Octave étant très centré infra, il y a eu une incompréhension. Alors moi j'ai envie de dire que la faute elle est aussi bien du côté d'OVH que de moi, c'est à dire que moi je n'ai pas perçu ce choc culturel et cette nécessité de surcommuniquer, d'expliquer. Et donc la perception qu'il y a eu côté Octave, c'est un petit peu qu'on était une espèce d'îlot isolé, qui faisions notre truc à notre façon, dans notre coin, mais qu'on ne s'intégrait pas à OVH. Alors dans les faits, ce n'était pas faux, puisqu'on arrivait avec une équipe constituée, on est allé très très vite. En gros, l'intérêt quand on monte une équipe comme ça avec des gens qu'on connaît, c'est qu'il n'y a pas de mise en place. On commence à bosser direct. Par contre, on était beaucoup plus SaaS, soft, qu'infra. Et il y a eu cette incompréhension qui s'est traduite aussi au bout de six mois quand le soft était prêt et qu'il a fallu parler business model. Et le business model du SaaS est très différent du business model de l'infra. C'est-à-dire que le modèle d'OVH, c'est en gros combien ça me coûte, je rajoute une marge, c'est facile et ça va bien pour l'infra. Sur du SaaS... Au contraire, on va vouloir essayer d'optimiser au maximum l'infra pour que ça nous coûte le moins cher possible, pour maximiser la marge. Et le prix de vente, il est décorrélé de l'infra et il doit être lié à la valeur apportée au client. Notamment dans l'IoT, à l'époque, on bossait avec Sigfox, un opérateur mobile très bas débit, qui avait des millions de devices dans la nature. Et Octave, à un moment, me dit, un device Sigfox, ça produit combien de données par an ? Alors je lui dis, attends. C'est limité à 140 messages de 12 octets par jour. Ça fait 640 kWh par an, par device. Et là, Octave a blémis et il m'a dit, mais on ne va jamais gagner d'argent avec ça. Et là, je lui ai dit, si tes 12 octets, c'est un relevé de compteur d'eau qui permet de faire une facturation, ça vaut combien pour le client ? C'est là qu'on voit la séparation entre valeur et coût de revient. Et c'est ce modèle-là sur lequel ça a clashé grave, on va dire, entre lui et moi, parce que personne dans les équipes produits d'OVH était capable de monter un business model sur ce principe-là. Donc c'est moi qui ai pris les rênes parce que personne ne s'en occupait. Et donc je me suis engueulé avec Octave. Donc je n'avais pas perçu, en fait, moi, qu'il y avait cette déconnexion, cette incompréhension. J'aurais probablement dû l'anticiper. donc pour ça que je dis que la faute elle est partagée moi je la reconnais ça a clashé et Octave a dit bon bah on arrête la UT et on se recentre comme vous avez monté un système de time series de time series qui scale on se rentre sur le monitoring de l'infrastructure OVH et là il a dit boum allez toute l'infrastructure vous envoyez ça sur le time series de Toulouse donc là aussi on voit que le problème d'intégration c'était pas le produit de l'im-series d'OVH c'était le time series de Toulouse ... et en quelques semaines notre système a reçu jusqu'à 3 ou 5 millions de points de mesure par seconde. Donc là il a fallu hacker du serveur pour que ça se suive derrière. Après tout ça, comme finalement l'histoire du SaaS offert au client a disparu et que ça devenait un projet interne, Moi, je n'étais plus trop motivé, etc. Et puis, ça s'est terminé. En gros, j'ai commencé à passer des entretiens, notamment avec Elastic. Et en gros, j'ai posé ma démission, je pense, quelques semaines avant de me faire virer.
C'est la vie des entreprises, on va dire, qui souvent ont plein d'aventures de haut et de bas.
Voilà. Tout ça pour dire que finalement, c'est une aventure un petit peu chaotique. Mais comme toute aventure, on en garde des leçons et puis des bons souvenirs. Et puis d'ailleurs, les gens de l'équipe d'origine, je suis OVH, on a gardé de très bons contacts. Et tous, on se remémore cette période avec, un petit peu j'allais dire pour les anciens, comme les copains de régiment. Vous savez, quand tu te retrouves à devoir passer la nuit au fond d'un trou dans la forêt et qu'on te balance des grenades à plâtre, finalement, ça crée des liens. Moi,
j'ai les chapeaux de service militaire.
Moi, je l'ai fait, mon service militaire. J'ai vécu ça aussi. Honnêtement, bonne expérience. J'ai appris plein de trucs. Et puis, il y a 120 personnes chez OUH à Toulouse. C'est ma petite vérité personnelle.
Carrément. Rémi, tu voulais peut-être rajouter quelque chose sur l'aventure Toulouse ? Oui,
oui. Du coup, j'ai une petite... A vous partager, en novembre 2015, j'ai présenté mon tout premier talk tech lors du meetup Toulouse Data Science, co-organisé par Léona Ardo. C'était un talk sur la technologie Google BigQuery, une technologie d'analytics à e-service. Du coup, je fais mon talk. Et à la fin du talk, j'ai M. Sylvain Ouellet. que j'avais vu en tant que speaker à des meet-ups sur Toulouse. En fait, Sylvain, tu es venu me voir du coup à la fin du talk et c'est là que tu m'as parlé de l'ouverture du bureau de Chouzin, etc.
Alors, c'est même pire que ça. Tu étais tellement stressé avant.
J'étais en PLS de toute façon.
Oui, mais voilà. Alors déjà, il faut se dire qu'avec Aurélie, on se connaissait déjà depuis un moment. On s'était croisés à plusieurs occasions. Mais surtout, tu étais dans un état de stress monumental avant ce premier talk. C'est normal, c'est mon premier talk. Et en gros, je me souviens, on était trois juste avant le talk à te regonfler, à te dire, allez, tu vas voir, vas-y, ça va bien se passer. De toute façon, quoi que tu fasses, c'est bien de le faire, machin. Donc en gros, on l'avait regonflée parce qu'elle était morte de trouille. Et ça s'était super bien passé. quoi. Donc là aussi, petite fierté, si Aurélie parcourt le monde aujourd'hui à faire des keynotes, je ne sais pas, peut-être quelque part, je l'ai aidée à passer le pas aussi pour devenir spiqueuse.
Du coup, c'était un rigolo en fait, parce que tu m'as parlé de cette aventure toulousaine avec OVH, de mon côté, je me rappelle, je ne me sentais pas prête et ce n'était pas le bon moment en fait. Donc c'est un rigolo de plusieurs années d'être Maintenant, je suis OVH, j'ai étudié depuis 4 ans. C'est rigolo de comment un parcours professionnel peut se faire avec les communautés, avec tout ce que l'on fait au quotidien.
Et les communautés, je reviens sur là aussi, comment est-ce que j'ai monté l'équipe, c'est que finalement, le réseau est quelque chose qui est extrêmement important. Alors souvent, quand on dit réseau, les gens pensent un petit peu, je vais avoir une stratégie de réseau connectée. Donc... ils montrent des contacts un peu artificiels. Ces réseaux-là ne fonctionnent pas, sauf si on est dans la vente ou autre truc comme ça, où là on va se connecter à des gens en espérant leur vendre des trucs. Au niveau des techs, il faut que ce soit naturel, honnête, bienveillant, et que ce soit basé sur une relation de personne à personne, avec qui on a des atomes crochus et des choses à échanger. Moi, je ne suis pas une personne qui suit particulièrement social, je suis un peu... un peu ours dans mon genre, mais quand je rencontre des gens avec qui j'ai des atomes crochus ou avec qui je sens qu'on est un peu sur la même longueur d'onde et des gens qui sont sympas, j'ai envie d'établir une relation avec eux, de les aider quand je peux. Et puis voilà. Après, arrive ce qui arrive. De toute façon, ces connexions-là, elles sont fortes et elles sont sur la durée. Il faut les mettre en place sans arrière-pensée parce que, tout simplement, on s'entend bien avec les gens. Oui,
carrément. Et puis, pour les plus jeunes, si j'ai un conseil à leur donner, c'est que, quelle que soit la taille de la ville, y compris Paris, moi j'ai habité Paris 5 ans, le monde de l'IT est un petit monde. Et donc, comme je dis souvent, ne partez pas fâchés, ou en tout cas, réfléchissez bien avant de faire des choses. Parce que c'est un petit monde, tout se fait, et du coup, on a de très grandes chances de recroiser plein de gens qu'on a déjà croisés dix ans avant dans d'autres contextes. Et c'est le côté, on va dire négatif, mais le côté positif, comme tu disais, c'est aussi que comme c'est un petit monde, il ne faut surtout pas hésiter à s'y intéresser et à lier des contacts qui sont souvent très intéressants et qui peuvent être utiles aussi à titre personnel.
Voilà, et pour clôturer le chapitre OVHcloud, donc ensuite ma transition chez Elastic, Comment j'ai trouvé le post chez Elastic ? Et bien encore sur Twitter. David Pilato, qui est un des très anciens d'Elastic, avait lancé sur Twitter « Ah, chez Elastic, on cherche un développeur cloud » je ne sais pas trop ce que ça voulait dire « et on cherche pour Elastic Cloud un développeur Scala » j'avais fait pas mal de Scala. Donc les deux étaient par rapport à ElasticLad, donc je fais toc toc David sur Twitter, j'ai dit voilà, j'ai buté deux postes, on ne se connaissait pas un peu plus que ça avec David, on s'était croisés une ou deux fois, et je lui ai dit voilà, moi j'ai fait ceci et ça, j'ai fait beaucoup de ce cas-là, je suis chez OVH, il y a de la grosse infra et tout ça, est-ce que tu penses que ça pourrait coller ? Il me dit bah écoute, ouais ouais, j'ai l'impression, on va mettre en CV, donc David Pilato m'a coopté chez Elastic. Voilà, donc mon job chez Elastic,
Comme quoi. Tout est faisable.
C'est ça.
Mais il n'y a pas que ça. Il n'y a pas que le cloud dans ta vie. Moi, quand je t'ai connu, je t'ai connu aussi par certains posts ou certaines explications lors d'autres podcasts, notamment chez nos copains de chez Massy, où il t'arrive des aventures assez extraordinaires avec la faune locale autour de chez toi, mais qui ne sont pas que des aventures. qui me fait beaucoup sourire, c'est que ça ruisselle jusqu'à de la tech à la fin. C'est ça qui est rigolo. Ah,
mais complètement, bien sûr. Donc, comme je disais, j'habite à 10 km au sud-est de Toulouse, dans une zone semi-rurale, alors qui est maintenant de plus en plus urbaine. Donc, ça va expliquer pourquoi. C'est que moi, j'ai des champs qui sont à 200 m à vol d'oiseau de chez moi. Et à 400 m, il y a des bois, donc il y a des sangliers. qui habite dans ces bois en fait. L'été, ils bouffent dans les champs, il y a assez à manger. Quand l'hiver, il y a plein dans les champs, qu'est-ce qu'ils font ? Ils descendent dans les jardins. Et il se trouve que... Alors, j'ai discuté avec un vieux du village il y a quelques temps qui me disait qu'apparemment, l'endroit où je suis, c'était dans le temps, il y avait un chemin communal à l'époque où le village était totalement rural et que c'était un passage de sangliers. bien connus, et donc il est possible que de génération en génération, les sangliers aient la mémoire de ce trajet-là. C'est ça. Et en fait, c'est une espèce de... Il y a un couloir qui doit faire une centaine de mètres de large sur le coteau, qui descend du haut du coteau, de ses bois et de ses champs, vers, de l'autre côté de la Nationale, le canal du Midi, où il y a aussi des bois. Donc les troupeaux de sangliers traversent la Nationale quand même. En général,
ça ne fait pas bon ménage. Moi, j'ai fait l'expérience voiture-sanglier. Alors le sanglier ne ressort pas bien, mais la voiture ressort encore moins bien je pense. Alors, anecdote là-dessus, j'ai entendu l'histoire de quelqu'un qui avait tapé un sanglier, le sanglier semblait être mort et la voiture pouvait rouler encore, ils se sont dit super un sanglier, allez hop, on le charge dans le coffre, sauf qu'en fait il était K.O. le sanglier, il n'était pas mort, et il s'est réveillé dans le coffre. Bon bah la voiture...
Là moi je sors de la voiture parce que je n'ai pas envie d'être là.
Voilà, et donc pour revenir à mes sangliers, et bien là ils ont commencé à vaguement pointer leur nez, mais ça va arriver courant novembre. qu'est-ce qu'ils font ? Ils viennent bouffer dans les jardins parce que surtout là il y a des chênes, donc il y a des glands là en ce moment je les ai repérés ils viennent bouffer les noix en dessous d'un noyer qui est un peu plus bas que chez moi et donc ça a commencé jusqu'à il y a 5 ans ils étaient assez calmes mais comme la ville s'étend en fait leur territoire se réduit et donc ils viennent dans les jardins. Alors ce qu'il faut savoir c'est qu'autour de chez moi, tous les grillages sont cassés Si on veut protéger sa clôture, il faut vraiment mettre du grillage, le gros truc 5 mm de diamètre, sinon de toute façon, ils vont le casser. Je sais que mon voisin avait un trou dans son grillage. Il passe tellement souvent que ça fait un sentier derrière, il n'y a plus d'herbe. Il a bouché le trou dans le grillage, qu'est-ce qu'ils ont fait ? Ils ont refait un autre trou de mètre plus loin. Ils s'en foutent. De toute façon, ça a une telle force ces trucs-là. Et puis ils sont têtus, donc ils ont décidé de passer, ils passent. ils ont décidé de passer, ils passent. Et donc moi, je me suis dit, au début, je me suis dit, mais qu'est-ce que c'est que ce bordel dans mon jardin ? Parce que je voyais que c'était retourné. Alors que moi, quand je vais en vacances dans la montagne, j'ai un petit peu l'habitude des traces de sangliers aussi. Je me suis dit, mais on dirait des sangliers. Allez, on va acheter une caméra, on va voir ce qui se passe. Donc la caméra, c'était pas du tout pour surveiller les voleurs, c'était pour voir ce qui se passait dans le jardin la nuit. Et donc j'ai vu que il y avait des familles de sangliers qui venaient dans le jardin. Donc, ils venaient brouter, en fait, les glandes sur ma pelouse. Donc ça allait, c'était on va dire du dégât de surface, il grattait sur je sais pas 3, 4 cm d'épaisseur, bon quand même il fallait raménager un peu la pelouse, et j'en ai eu jusqu'à 7 dans mon jardin à genre 4 mètres de la fenêtre de notre chambre. C'est pas vraiment ça,
ce que tu dis c'est du dégât de surface, mais déjà ça te ruine bien quand même, moi je vois les champs autour de chez moi, il y en a qui viennent, je suis pas loin de la Sologne, il y a beaucoup de sangliers en Sologne. Quand il y en a qui passent, tu te dis qu'il y a quand même un peu à refaire derrière.
Oui, oui, oui. Alors là, ça a été dégâts de surface jusqu'au moment où ça a été dégâts moins de surface. Et là, je me suis dit, bon, on ne va pas laisser passer ça quand même, parce que là, il y a des endroits où ils ont défoncé le jardin. Mais quand je dis défoncé, c'est qu'ils font des trous de 40 cm de profondeur. Je me suis dit, bon, on va passer à l'attaque. Alors déjà, on a mis une clôture électrique autour du potager, parce que sinon, le potager, miam, miam, miam, c'est cool. Du fait à volonté. structure. Voilà, la structure de mon jardin, en fait, où il y a beaucoup de végétation, de talus, etc., fait que clôturer le jardin avec une clôture électrique, ce n'est pas vraiment faisable. Donc, j'ai limité ça au potager. Et ce que j'ai commencé à faire, c'est à me dire, comment est-ce qu'on va faire pour, en gros, les dégoûter de venir ? Donc, je ne vais pas, moi, me lever à 3h du matin quand ils sont là pour leur courir après. En plus, ils s'en foutent. Ça m'est arrivé une fois, je rentrais un soir, ils étaient... en haut de l'escalier qui monte sur le côté de la maison, il y avait trois sangliers qui nous regardaient, du style, qu'est-ce que tu fous là, toi ? Qu'est-ce que tu fous chez moi ?
C'est l'inverse.
Je fais pouet-pouet avec la voiture, ils s'en foutent. Il a fallu que je descende et que je me mette à hurler pour qu'ils daignent partir un petit peu. Et donc, comme je me suis mis aussi à la domotique et que je m'amuse avec ça, j'ai commencé à faire des systèmes d'effarouchement de sangliers. Là encore avec l'ami Mathieu Passenot qui lui a déployé des klaxons anti-pigeons dans les champs. Allez voir son talk à Rivière à Dev sur le sujet, c'est assez incroyable. Il m'a prêté un klaxon, j'ai acheté des lampes type bar de LED de police, et j'ai mis des détecteurs de mouvements associés aux caméras dans le jardin pour déclencher ces trucs-là quand il y a des sangliers qui arrivent. Pour l'instant, c'est un peu rustique parce que c'est lié au fait qu'il y ait la détection d'un gros truc dans le jardin. Mais j'ai aussi, de temps en temps, le chat se fait avoir. J'ai aussi souvent des blaireaux qui passent. C'est rigolo, les blaireaux. Et des renards. Donc maintenant, je veux spécialiser un peu le truc. J'ai trouvé un modèle qui s'appelle Moondream, un modèle de VLM. de manière très surprenante, est capable d'identifier les sangliers, y compris leur position sur l'image, sur une image infrarouge dégueulasse. C'est bien ça. Donc là, c'est le truc que je vais intégrer à mon home assistant et à toute la chaîne avec le klaxon, etc. Pour qu'en gros, quand il y a une détection de mouvement, on prend un snapshot, on l'envoie au modèle, est-ce qu'il y a des sangliers ? Si il y a des sangliers, bam, on envoie la sauce.
Juste pour ceux qui ne savent pas, un VLM, c'est un visual language model, c'est à dire qu'on fait un et on demande au modèle d'expliquer ou de détecter des choses qu'il y a sur une image ou un flux vidéo.
en gros reste voilà et donc comme je trouvais ça rigolo que j'avais envie de le partager parce que j'aime bien très bien partager les trucs de geek sur les réseaux sociaux j'ai commencé à poster des photos de mes sangliers fad est en gros quand je voyais des vidéos des sangliers je les postais sur les réseaux sociaux twitter d'abord et maintenant vous sky et puis j'ai commencé à mettre un hashtag un hashtag sanglicam parce que ma caméra je l'avais je l'avais appelé sanglicam c'est la caméra pour les sangliers et donc Maintenant, c'est marrant parce que je croise des gens que je ne connais pas, ils me disent « Ah, Sylvain, je suis le hashtag sanglicam, c'est génial, machin, tout ça. »
C'est énorme.
Donc, je suis influenceur sanglier sur les réseaux sociaux avec le hashtag sanglicam.
Est-ce que tu as des gens qui t'ont dit, en fait, est-ce que tu peux me filer un peu les références, les trucs comme ça, parce que j'ai le même problème et ton truc a l'air cool ?
Oui, oui, oui, tout à fait. Donc, il y a des gens qui me demandent comment tu as fait, comment ça marche, quand tu as un système qui marche, il faut que tu écrives un article.
C'est une commu sans glycames, vraiment, en plus.
Il y a carrément une communauté sans glycames.
J'adore ça, j'adore. J'adore parce qu'on n'est pas les seuls. Il y a plein de bricoleurs, de gens passionnés, tout ça. Mais je trouve que dans l'IT, on a cette propension, en fait, à très vite transformer un problème de notre vie en...
comment je peux l'implémenter etc ça me fait toujours marrer de voir ça voilà donc là en gros au niveau matos j'ai pris des détecteurs de mouvements Zigbee de chez Ikea qui sont fantastiques ça vaut 10 balles et c'est étanche on peut les mettre dehors combiné avec des petits microcontrôleurs ESP32 qui pilotent le klaxon donc là aussi le klaxon de... J'ai fait un petit système qui permet, comme c'est la nuit, je ne veux pas réveiller les voisins, qui fait un « trrrrr » qui fait un « hh » du son. J'ai un petit tableau de bord pour régler la fréquence, le volume, etc. Je vais me mettre près de la maison des voisins pour me mettre en situation par rapport à eux et régler un volume sonore qui soit acceptable.
Comme tu dis, comme c'est principalement l'hiver, je pense que ça serait plus problématique si c'était en plein été. tout ça ou peut-être que vous dormez plus les fenêtres ouvertes etc ouais tout à fait donc en plus ça permet de voir ça non mais c'est cool c'est énorme donc donc donc j'encourage toutes celles et ceux qui veulent suivre de plus près de suivre le hashtag sanglicam pour voir différentes
aventures que tu as donc on arrive dans la danse et donc j'ai aussi acheté le domaine sanglicam point fr mais pour l'instant je n'ai rien mis dessus l'idée c'était de publier les vidéos et tout ça mais bon j'avais déjà autre chose à faire
Peut-être qu'avec ton nouveau métier, tu vas rajouter de la robotique là-dessus. Et là, ça va être juste...
En temps réel, en fait.
Oui, alors là-dessus...
Imagine le truc, tu mets sur Sanglicam, tu mets l'affichage de sangliers en temps réel sur une map et tout, avec les images. Alors,
ça va plus loin que ça. Parce qu'en gros, depuis que j'ai commencé à m'intéresser un petit peu à la robotique, là, j'ai eu une idée, vous savez, l'espèce d'éclair là, où je me suis dit, mais en fait... Faut pas que je fasse du klaxon parce que je m'étais dit je vais disperser des klaxons à différents endroits du jardin ou là où je sais qu'ils passent. Et je me suis dit mais en fait ce qu'il faudrait c'est que je prenne une tondeuse robot et qu'elle soit guidée par la reconnaissance d'image. C'est à dire que quand la caméra détecte un sanglier, on leur envoie la tondeuse pour les faire chier et qu'ils s'en aillent. Et sur la tondeuse, on met des gyrophares, un klaxon, machin, etc. Alors, on ne va pas mettre en route la lame, parce que si jamais c'est mon chat qui se fait détecter, je n'ai pas envie de faire de la chien de chat.
Tu m'étonnes.
Mais voilà, l'idée, c'est simplement, en gros, leur envoyer une tondeuse robot, comme ça, les sangliers, ils voient un truc qui arrive, ça les dérange, et que finalement, au fur et à mesure, ils perdent l'habitude de venir. Des années de bricolage à faire avec ces trucs-là. Quand on a ce genre de truc, alors que la pelouse qui est ruinée, c'est un peu désagréable, mais il faut faire contre une mauvaise fortune bon cœur et se dire qu'il y a aussi moyen d'en tirer quelque chose d'intéressant.
Oui, carrément. C'est super rigolo. Et suivez les aventures de Sylvain avec sa sangle IKAM. C'est très rigolo, surtout que l'on arrive dans la saison, donc je pense bien qu'il y aura deux ou trois petites anecdotes qui vont arriver. Tu parlais un peu d'IA avec les VLM, ça me fait une transition toute trouvée. Je vous propose de gentiment parcourir quelques news qui nous ont un peu interpellés. Et la première, je l'avais vu aussi Sylvain, tu l'as partagé, Creepy, une application qui fait des fausses photos de vacances. Et je trouve qu'on commence à arriver dans des utilisations de l'IA qu'on va mélanger avec l'être humain. On ne va pas se mentir, on est très fort pour s'inventer des choses. que je trouve assez What the fuck, on va dire ça.
Ouais, alors je suis tombé là-dessus, je me suis dit, mais dans quel monde on vit ? Parce que, alors, on savait, par exemple, que des choses comme Instagram, par exemple, sont des endroits où on expose, on va dire, ses photos, etc. D'ailleurs, il y a un effet déprimant pour beaucoup de gens sur des choses comme Instagram, parce qu'en gros, chacun... Oui, c'est que du shiny, c'est que du... C'est que du shiny. Du coup, chez les autres, on se dit, ah oui, moi, chez une merde, en fait, je vais pas... pas en vacances à tel endroit machin tout ça et là et là c'est pire parce que en gros c'est ouais vous êtes malheureux dans votre vie quotidienne parce que vous êtes surchargé de boulot machin et ses terrains et vos photos de vacances sont pas si terrible que ça eh ben voilà une il ya vous applaudez quelques photos de vous et on vous fait des photos de vacances de vous à bali et
comme ça vous pouvez vous pouvez les regarder vous vous sentez comme ça catastrophique mais quelque part je ne peux pas m'en aller sinon sourire quand même en me disant que je suis sûr qu'il ya des gens
ils vont trouver un public humainement c'est obligatoire voire des gens en fait vont pas faire ça pour eux les regarder et se sentir mieux mais vont le faire pour en gros le publier eux-mêmes sur les réseaux sociaux de façon à faire des vacances fake en fait et
là on atteint à quoi ça sert tu vois ? de mon côté je trouve que ça sert à rien que c'est du faux mais voilà quoi
On arrive dans un niveau de je vis dans l'apparence qui est quand même assez incroyable, c'est malheureux. Et j'avais vu ça aussi, c'est marrant parce que juste avant j'avais lu un article sur la mouvance 997, je ne sais plus comment ça s'appelle, de la Silicon Valley, où en gros on commence à remettre la pression sur les employés, notamment dans les boîtes de l'IA. où il faut bosser 6 jours par semaine, de 9h à 21h, 6 jours par semaine, un truc comme ça. Et là, tu dis, non, quoi.
Oui, oui. Alors, je n'étais pas tombé sur le lien qu'on partagera de TechCrunch, j'étais tombé sur un autre lien où, en plus, on essaye de se justifier, c'est-à-dire qu'ils ont commencé dans la justification de ce... de cette appli de dire mais regardez en fait déjà un ça me coûte moins cher parce que en gros pour 30 dollars versus une semaine de vacances j'ai des souvenirs de vacances et c'est un geste pour la planète on n'a pas le côté CO2, bon après il faut regarder ce qui a été cramé pour générer les images que ça utilise nano banana, ça utilise des choses comme ça et donc en fait on est en train de chercher une justification quasi morale pour le truc quoi et là tu te dis Merci. ça c'est du greenwashing totalement tordu ça c'est mais oui c'est toujours assez pas voilà je ne sais pas je n'ai pas nos mais j'avais c'est marrant parce que je l'avais croisé aussi ça me mettez dit mais ok ok pourquoi pas alors autre chose toujours un peu dans notre relation à l'ia et où tu nous as mis un petit truc de ce qui rejoint un autre client que moi j'avais mis sur l'entrepomorphisation, sur la partie plutôt robotique et tout ça. Et moi, j'avais mis un autre lien qui était plus sur un compagnon, parce que ça me faisait beaucoup penser à, si vous n'avez pas vu le film Heur, moi je l'ai vu quand il est passé sur Arte. Je pense qu'en 2025, il faut le voir, ce film maintenant, parce qu'en fait, ça fait écho à beaucoup de choses. Et effectivement, ça m'intéressait ce que tu disais, ou euh où maintenant en fait on commence à vraiment humaniser, c'est plus simple pour moi à dire, la part des robots de plus en plus.
Donc il y a deux choses là-dessus que je peux dire, c'est Antonio Goncalves qui est venu à Toulouse au Jug, c'était quand la semaine dernière ou la semaine d'avant, je ne sais plus, et on discutait justement d'IA etc. et c'est lui qui a eu cette phrase que j'ai trouvé intéressante, il dit quand on donne un coup de pied à un robot humanoïde, les gens crient en disant ah mais non, il ne faut pas le taper, machin tout ça, alors que quand on donne un coup de pied à un Roomba ou à sa cafetière connectée, ou quand tu donnes une claque à ton écran cathodique parce que ça ne marche pas oui c'est ça tu donnes une baffe en disant ça a le prix d'ordinateur tu ne marches pas alors que l'écran ça ne lui fait rien et donc finalement c'est un phénomène qui est intéressant parce qu'on projette finalement notre condition d'être humain sur des machines qui ressemblent un petit peu alors il y a les robots mais il y a aussi ma femme est psychologue Merci. et elle a vu arriver des patients. qui avait commencé par de l'automédication psychologique avec ChatGPT.
Oui, bien sûr.
Et qui, à un moment, on se dit, quand même, il faut que je voie un humain. Mais pour une personne qui fait ça, qui va voir ensuite une vraie psychologue, combien il y en a qui ne le font pas ? Et on a des cas comme ça, de gens qui se sont laissés embarquer, finalement, dans une discussion avec ChatGPT, où ils l'ont transformé dans leur esprit en... en coche de vie.
Je n'ai plus le lien en tête, mais il y a eu là une affaire il y a 15 jours, 3 semaines, qui a fait beaucoup de bruit, puisque une personne comme ça s'est auto-psychanalysée avec sa GPT, jusqu'à ce qu'à la fin, le chatbot lui dise qu'en fait, la seule solution était le suicide, et cette personne s'est suicidée. Oui,
mais c'est ça.
Le truc,
c'est que les Ausha GPT vont toujours être... vont toujours vouloir aller dans le sens de ce qu'on leur dit. C'est-à-dire que si on... des pensées négatives, ils vont avoir tendance à sortir des choses qui vont petit à petit renforcer ces trucs-là. Donc, il peut y avoir un danger, c'est que ça nous enfonce dans une dépression naissante. Et ça, parce qu'il y a ce phénomène de projection, nos interactions avec ces choses qui ressemblent physiquement ou moralement, on va dire quand c'est du CHGPT, à des humains, on a du mal. Alors, nous, dans la tech, on est plus sensibilisés à ça, mais le grand public va... très facilement tomber dans le piège. Et c'est super dangereux en fait. Donc c'est des outils qui sont très puissants, mais qui sont aussi très dangereux si on ne comprend pas leurs limites.
C'est peut-être ça, je trouve. Alors moi, je ne suis pas du tout spécialiste robotique et tout ça, mais c'est toujours le truc un peu que j'ai trouvé un peu bizarre, c'est que de vouloir absolument représenter un robot de manière humanoïde, là où moi, mon but pour un robot, en tant qu'utilisateur, je parle, c'est pas qu'il me ressemble en train de faire quelque chose, c'est qu'il soit optimisé à faire une action. Tu vois, par exemple les robots démineurs, qui sont utilisés en armée, moi je m'en fous qu'ils ressemblent à un démineur, par contre, qu'ils soient optimisés pour le terrain, du coup ils ont des chenilles hyper pointues, ils ont un compartiment, ouais je trouve ça cool, et là du coup je trouve que tu as beaucoup moins de facilité à te projeter, parce que normalement tu vois que c'est un outil, un outil automatisé avec un peu d'autonomie et tout ça, mais c'est un outil. Mais plus on va vouloir les faire ressembler, on a tous vu, je pense, les démos des robots humanoïdes qui font des courses, qui font des actions comme des humains. Mais moi, ce n'est pas ça qui m'intéresse. Ce qui m'intéresse, c'est comment ça va m'aider.
Alors là-dessus, j'ai vu une vidéo de BMW qui bosse beaucoup sur les robots dans les lignes de fabrication automobile et ils ont une activité sur les robots humanoïdes. Et moi, je me suis posé la question pourquoi un robot humanoïde dans une ligne de fabrication, alors qu'il y a déjà des robots beaucoup plus spécialisés ? Et finalement, je pense que pour l'instant, on est un peu trop humanoïdes. On va revenir sur des choses qui vont partir d'un biomimétisme. C'est-à-dire que l'humain, finalement, est une mécanique qui est très adaptable à tout un tas de tâches. Contrairement à un robot classique qui va souvent avoir des degrés de liberté limités. Donc pour moi, les robots humanoïdes ou dérivés de formes biomimétiques, on va dire, sont plus adaptés à des tâches un peu floues. Voir des tâches de transition. La vidéo de BMW, par exemple, on voyait un robot humanoïde qui prenait des pièces sur une chaîne et qui les transportait sur une autre. Donc il y avait cet aspect trajectoire pour traverser un couloir, placement par rapport à un truc qui n'est peut-être pas exactement bien positionné, etc. Et ensuite, cette pièce que le robot humanoïde avait placée était prise en charge par un robot soudeur très classique. Donc je pense qu'on va peut-être petit à petit abandonner le côté humanoïde qui est un peu science-fictionnel, il faut bien le dire, mais pour arriver sur des formes. un peu plus... Alors, on voit les chiens, par exemple, les chiens robots de chez Boston Dynamics, des trucs comme ça, sur des formes qui reprennent les systèmes d'articulation, qui rendent le robot plus adaptable qu'un truc ultra spécialisé.
Tu parles des chiens de Boston Dynamics. En fait, ça a fait un tollé aux Etats-Unis. Je ne sais plus dans quelle ville ils avaient déployé des tests, parce que en fait, ça faisait peur. Ça représentait, ça singeait un peu le côté chien. mais d'une façon qui les fait peur. Donc, c'est toujours... C'est pour ça que je trouve qu'il y a toujours un danger de vouloir absolument représenter les sacs à viande, comme on dit, versus les robots. C'est parfois autant plutôt les optimiser à la tâche pour laquelle ils vont être dédiés.
C'est vrai. Alors que le petit robot livreur qui se contente d'être un cube sur des roulettes, lui, il ne te fait pas peur.
Non, c'est ça.
Par contre, tu vas lui mettre un coup d'œuf quand il passe.
Oui, mais au moins... Non mais c'est comme le bonjour merci avec les IA, moi je déconne toujours en conférence en disant n'oubliez pas de dire bonjour merci parce que quand on va contrôler le monde, à ce moment-là, qui a dit bonjour merci ? Mais ça sert à rien !
Oui je dis !
C'est vrai,
c'est con mais c'est vrai !
On est tous pareils, en fait plus on a la preuve parce qu'on dit il ou elle pour les IA alors qu'on ne devrait pas dire ça, enfin bon bref, on a tendance à humaniser de plus en plus. Et du coup, avant de passer à ton lien sur le robot, comme on parle un peu sur le côté anthropomorphisme, le lien que j'avais mis, qui me faisait penser beaucoup à Heur, j'ai vu ça sur un truc qui s'appelle friend.com, je crois. qui est en fait un pendentif qui écoute et je crois qu'il y a une version qui voit aussi tout ce qui se passe autour de toi 24h sur 27 et qui du coup va échanger avec toi, va te conseiller, va... Voilà, en fait c'est ton diminu criquette ou ton petit diablotin, je ne sais pas, entre les deux, choisissez. Et ça m'a fait vraiment beaucoup penser au film Heure parce que le film Heure ça commence comme ça, c'est un assistant mais qui devient... comme tu disais, un coach de vie qui devient une maîtresse, même peut-être à un moment donné. Et c'est très perturbant. Et moi, ce qui m'a intéressé aussi dans cette news, c'est le côté sociétal. C'est qu'à New York, il y a eu une grande campagne de publicité dans le métro new-yorkais pour ce produit, qui a provoqué un tollé avec des réactions très violentes de dégradation de ces publicités. Des gens qui disent, mais non, on ne veut pas de ça chez nous. Donc voilà, ça ne laisse pas indifférent en tout cas.
Et le problème, c'est que ces trucs-là aussi amènent à un enfermement social, c'est-à-dire que tu développes une relation exclusive avec ce truc-là, qui est toujours là, à ton écoute, disponible. Donc c'est facile de tomber dans une isolation sociale qui te coupe complètement de la réalité.
On ne parlera même pas des données qui sont après utilisées à faire, je présume.
Oui, alors après, voilà, le truc qui regarde et écoute en permanence, de... Au niveau de la vie privée, bonjour.
C'est clair. Du coup, dernier petit lien. Alors moi, honnêtement, j'en ai entendu parler sur la partie robotique. Et comme tous les trucs que j'ai mis en tout doux sur des choses à lire, je n'ai pas pris le temps. C'est le produit. Alors, je ne sais pas si on dit le produit. Je crois qu'ils font des envois de le robot de Gingface. J'ai entendu beaucoup de bien, en tout cas, de ce produit.
Donc là, j'ai commencé à creuser un petit peu ça. J'avais déjà un œil dessus avant, mais là, maintenant, je suis dans l'œil du cyclone, on va dire, en étant chez Riron. C'est Hugging Face, en gros, qu'on connaît bien pour la plateforme d'hébergement de tous les modèles. Et puis, leur business model, en fait, c'est de vendre du compute pour faire tourner des modèles. Et associé à ça, c'est devenu une espèce de plateforme communautaire. C'est un peu le GitHub des modèles d'IA. et il y a Deux ans, je crois, ils ont monté une activité de R&D, on va dire, qui s'appelle le robot, initiée par un gars qui s'appelle Rémi Cadenne, un Français qui avant était chez Tesla et Optimus. Et ça a abouti à plusieurs choses. Alors déjà, des modèles de base open source pour des modèles de pilotage de robots. Et puis en gros leur objectif c'est de démocratiser la robotique nouvelle génération basée sur des LLM ou les technologies assimilées. Donc ils ont fait des modèles, ils ont fait des SDK et des trucs comme ça, et puis ils ont aussi travaillé avec une petite boîte de robotique bordelaise je crois, qu'ils ont fini par racheter, qui a développé un truc qui s'appelle le SO-101, qui est un petit bras robot, euh... Moi, j'en ai un. Ça fait partie du Welcome Package chez Riron. C'est en open source, open hardware. Il y a des fabricants qui sont partenaires et qui le vendent tout monté. En gros, selon les options qu'on prend, tout monté, ça vaut 200 à 300 euros pour le bras lui-même et aussi le bras manipulateur qui va servir à guider le bras robot dans les phases d'apprentissage. Après, on peut s'imprimer soi-même. Et c'est super intéressant parce que finalement ça démocratise en gros l'accès à cette robotique nouvelle génération pour que les gens puissent comprendre comment ça marche et puis petit à petit commencer à rentrer dedans. Donc moi je le vois comme un truc qui va certainement provoquer des vocations, ça sert aussi d'outil éducatif, je l'ai vu moi surgir dans pas mal de facs, IUT, etc. pour faire les TP de robotique. Ce que j'allais dire,
c'est le 2.0 de ce que moi j'ai connu quand j'étais à l'école d'ingé, où il y avait une partie industrielle, et on n'était pas à ce niveau-là, on ne parlait pas d'IA, de choses comme ça, mais c'est vrai que pour moi, c'est le 2.0 de ça.
Et alors, pour faire le pont avec Riron, mon nouveau taf, en gros, c'est une boîte qui fait un système qui permet de faire de la mise au point et du debug, on va dire, de manière très grossière, des robots. Alors, comment on fait ça ? C'est qu'on capture toutes les données Merci. émises par le robot ou des données d'environnement, genre une caméra qui va filmer le robot en action, mais aussi les capteurs qui sont dans le robot, sa caméra à lui s'il a une vision, etc. Et on va enregistrer tout ça et ensuite pouvoir construire des visualisations pour rejouer tout ça avec une timeline parce que tout ça, c'est des données qui sont temporelles. On peut se rejouer le film de tout ce qu'a vu le robot à travers sa vision, ses capteurs, l'environnement, etc. pour comprendre comment il réagit. Et à terme, ces données aussi, c'est pour ça que je rejoins la boîte, c'est les enrichir. C'est-à-dire que quand on a de la donnée brute, on va les passer sur des modèles d'embedding, sur des modèles d'analyse de time series, sur des choses comme ça, pour pouvoir ensuite faire la boucle de feedback sur les modèles de robots. Donc pourquoi je parle de ça ? C'est que chez RERUN, la partie visualisation et le travail sur une unique session d'enregistrement, tout ça est open source. Et Hugging Face, le robot, en gros, met en avant RERUN. comme outil pour utiliser ces robots open source. Donc, c'est super intéressant d'un point de vue, j'allais dire, business, parce que ça veut dire qu'on a plein d'utilisateurs gratuits qui arrivent à travers ça. Et ce que j'ai vécu, moi, chez Elastic, c'est que si tu as un produit gratuit, mais qui est très massivement distribué, ça suffit pour faire un business qui tourne, parce que finalement, c'est connu.
C'est super intéressant. C'est vrai que je vois si je peux... M'intéresser un peu à ce truc-là, au moins pour la partie de l'IA qui me concerne, parce que c'est aussi intéressant de voir comment on peut faire le lien avec tout ça.
Vivement la retraite !
C'est ça ! Dernière petite news, news maison, côté IA, Aurélie, c'est toi qui as apporté ce lien-là, on a sorti en bêta, sur la page labs.vhcloud.com si je ne m'abuse, le serveur... Alors pour ceux, celles et ceux, en deux mots, un serveur MCP, Model Context Protocol, en gros c'est comment distribuer des outils externes qu'un modèle peut demander à être utilisé. N'oubliez pas que ce n'est jamais le modèle qui appelle les outils, mais toujours votre application. Donc voilà, en gros, en deux mots, c'est ça, un MCP, c'est pouvoir distribuer des modèles distants. Et donc Aurélie, tu veux nous parler du MCP Overh Cloud qui est en bêta. Exactement.
En gros, donc on... On l'a sorti il y a quelques semaines, vraiment c'est frais, c'est en méta, donc le but c'est que vous l'utilisez. Là en fait on est en pleine collecte de feedback, de retour. Donc pour le moment on peut l'utiliser en IDE avec CoPilot ou bien en utilisant Shai. Donc c'est l'agent AI de OVH qui est également en bêta. Donc c'est tout frais, c'est tout neuf. Donc il faut l'utiliser, il faut faire plein de remontées, de commentaires, de retours, etc. Pour l'améliorer.
Oui, c'est le code en fait, OVH, donc il est au tout début. Pour l'instant, on a quelques features, mais il y en a d'autres qui arrivent. Donc effectivement, le MCP est facilement intégré. On peut utiliser le MCP ailleurs que dans VS Code, je vous rassure. On peut l'utiliser n'importe où, en fait, c'est un MCP. Moi, ce que je vous conseille...
Comme tout outil que vous faites déclencher par un LLM, activez bien la validation humaine. Parce que si votre LLM comprend que vous voulez supprimer votre projet public cloud, il y a moyen que le projet public cloud soit supprimé à la fin. Donc une petite validation humaine en disant que vous voulez vraiment supprimer votre projet public cloud, je pense que ça peut être intéressant. Donc faites attention.
D'ailleurs, moi, c'est au printemps, j'ai développé la première mouture du serveur MCP pour Elasticsearch. Et donc, on l'a volontairement limitée à des opérations de Henri Donné. Il y a des gens qui disaient, ah, mais il faudrait ouvrir toutes les API, comme ça, je pourrais demander à Claude de faire de la maintenance de mon cluster Elasticsearch. La fausse bonne idée. Non, non, non. La fausse bonne idée, parce que le truc, il va te mettre ton cluster en rade et ensuite... C'est dangereux, ouais. D'une part c'est dangereux d'un point de vue technique, et puis après si on en fait un produit qui est un produit élastique, supporté par élastique, etc. Qui est responsable ? Genre on met la prod par terre, qui est responsable ? Est-ce que c'est la personne qui a mal rédigé son prompt ? Est-ce que c'est le LLM qui a fait des conneries ? Est-ce que c'est le serveur MCP ? C'est super compliqué en fait. Donc là c'était read only, tu touches pas au cluster.
Ouais ouais, je pense que c'est... ou alors vraiment avec des gros garde-fous et... Et d'avoir un humain au milieu de tout ça, c'est vraiment très conseillé. De toute façon, tout ce qu'on voit avec les agents, les functions calling ou le MCP, moi je ne vois pas un Rex qui ne passe pas en disant « Par contre, à un moment donné, on a quand même mis de la validation humaine au milieu. » Donc faites attention quand vous faites ça. Je vous propose d'avancer tranquillement, parce que bien sûr on va exploser notre conducteur. Ce n'est pas très grave. Sylvain, tu l'as un peu dit, mais chez Harry Run, tu fais du Rust. Pour une fois, on va parler Rust. C'est vrai que c'est peut-être le langage le moins représenté dans ce podcast. On parle de temps en temps de Java, de temps en temps de Go, mais j'avoue que Rust, on est un peu plus discret. Tu veux nous en dire un peu plus d'un point de vue... Dave, en fait, avec RIRUN, ce que tu fais au final ?
Alors, déjà, il y a deux choses par rapport à RIRUN. C'est que chez RIRUN, il y a une combinaison de deux choses. Un des trois fondateurs CTO est un gars qui fait du Rust depuis vachement longtemps, qui a bossé dans le domaine des jeux vidéo. et où il y a des moteurs de jeu modernes qui sont écrits en Rust. Et surtout, il est l'auteur d'une librairie qui s'appelle Igui, qui est une librairie d'IHM extrêmement performante, écrite en Rust. Donc lui, déjà, il était à fond dans Rust. Donc ça, c'est une première chose. L'autre chose aussi, j'ai vu récemment un article intéressant qui parlait un peu de tout ce qui est Apache Arrow, Data Fusion, toutes ces choses-là. genre Iceberg et compagnie, et qui disait en gros que Rust est le langage du Big Data 2.0. C'est-à-dire qu'en gros, la génération à double et tout ce qui va autour est en train de s'éteindre et est remplacée par des choses qui sont basées notamment sur des outils type Arrow, des data frames orientés colonnes et data fusion qui est un moteur de requête au-dessus de Arrow. et que tout l'écosystème Big Data moderne se construit sur ces couches qui d'ailleurs sont développées à la fin de l'année.
Super intéressant.
De la même façon qu'Apache a été le cœur de l'écosystème autour de Hadoop, il y a maintenant une deuxième génération qui émerge et qui elle est écrite en Rust. si tu veux ce faisceau de choses convergentes fait que que rerun aussi bien côté front et ça c'est peut-être moins habituel que bac où on est sur ce big data 2.0 est écrit en reste alors après moi personnellement pourquoi est-ce que je kiffe rust mais alors kiff mais kiff kiff kiff moi alors j'aime bien dire alors il ya beaucoup de gens qui vont dire reste le compte pilot il est super chiant il arrive laisse rien passer et c est moi j'ai envie dire Mais oui, et c'est ça que j'aime, parce qu'en fait, moi, il y a tout un tas de trucs sur lesquels je ne me fais pas confiance. Mon cerveau est câblé, en fait, pour penser sur une architecture, pour penser sur des modèles de données, pour penser sur de l'algorithme. Par contre, toutes les petites choses qui sont, on va dire, de la petite plomberie, etc., auxquelles il faut faire attention en permanence, genre les problématiques d'accès concurrent, les points tordus, le typage, etc. etc. Je ne vais pas dire que ça me fait chier, mais j'ai tendance à faire des erreurs là-dessus. Donc, le nombre de fois où le compilateur me dit « Ah non, ça ne va pas, ça n'a pas de tension, tu as une condition potentielle à cet endroit-là » , ça commence par « Pfff, n'importe quoi, je sais ce que j'ai écrit » . Puis après, tu regardes un petit peu et tu fais « Ah mais oui, il a raison en fait » . Donc, pour moi, c'est ça Rust. C'est la combinaison, c'est un langage qui est un peu hybride, c'est-à-dire qu'on va pouvoir accéder à très bas niveaux. C'est-à-dire que la location mémoire, par exemple, on ne fait pas juste un new. On fait un new, mais on dit, est-ce que c'est un new qui peut être partagé entre threads ? Est-ce que c'est un new qui peut être avec du reference counting ? Est-ce que c'est un new juste temporaire, etc. ? Donc, en gros, on a un contrôle beaucoup plus fin sur la location mémoire, ce qui fait que ça peut rendre les choses un peu plus complexes. Mais à l'inverse, on a aussi un système de typage extrêmement élevé. J'ai fait pas mal de Scala, et je me suis senti immédiatement à l'aise avec... avec ma connaissance de Scala, dans le système de type, où on a des types génériques, des traits, des énumérations qui sont une pure merveille. Le système de type de Rust est absolument magnifique. Donc, on a cette espèce de dualité entre le langage qui vous donne un contrôle très bas niveau, qui fait que c'est extrêmement performant, c'est aussi performant que du C++, voire plus des fois, et langage de très haut niveau, avec un compilateur qui, en fait, ne l'arrête rien passé, qui fait que, quasiment...
c'est souvent ce qu'on entend des gens qui font du rust voilà,
à part évidemment des erreurs de logique, si vous écrivez un inférieur ou à la place un inférieur ou égal comme ça m'arrive régulièrement forcément ça va péter mais on n'aura jamais de crash sur des points en nul sur des trucs comme ça, les risques conditions il faut aller les chercher alors on pourra quand même avoir des deadlock parce que là le deadlock c'est de la logique mais les risques conditions où les données s'écrasent et qui aboutissent à des corruptions de mémoire ça n'existe pas Merci. Pour la petite histoire, j'ai commencé ma carrière dans le spatial, sur des centres de contrôle satellite, où on codait en ADA.
L'ADA, j'en ai fait quand j'étais en école dans le CIS.
J'adorais ce langage, parce que là aussi, le compilateur est ultra strict. Quand j'ai découvert Rust en 2018, j'ai fait « Ah, mais c'est génial ! » J'ai eu l'impression de retrouver le confort. Ça peut paraître paradoxal pour beaucoup. confort du compilateur ADA, où en gros le compilateur me protège de mes conneries. En gros, toutes les choses qui peuvent être vérifiées mécaniquement par un compilateur, moi je n'ai pas envie qu'elles m'encombrent l'esprit. Je préfère occuper mon cerveau à autre chose. Et d'ailleurs, mon cerveau va généralement s'occuper d'autre chose et c'est pour ça que je fais des conneries. Donc je n'aime pas du tout les langages interprétés type Python et JS parce que je me sens dans un environnement où je ne suis pas en sécurité en fait.
Je te comprends parce que même si Java n'est pas au niveau de Rust en termes de check, Quand tu parles de sécurité, en fait, moi, c'est ce qui me manque, ce qui me met le plus en défaut. Parce que de par mon métier, je suis obligé de faire du Python parce que tu peux pas être dans l'IaaS, tu fais pas un peu de Python. Et en fait, c'est pas tant la logique et la syntaxe, parce que ça, ça s'apprend et ça... Mais de devoir complètement refaire attention à des choses auxquelles tu ne fais plus attention, c'est super fatigant. Et tu vas passer une heure à trouver un bug. parce que c'est quelque chose que je ne croise plus depuis des années, ce genre de bug.
C'est ça. Moi, j'ai fait beaucoup de Java. J'ai 25 ans de Java derrière moi, donc c'est un langage que j'aime bien. Mais Rust, pour moi, va à un autre niveau. Alors, aussi, l'intérêt de Rust, et là, on va revenir à mes sangliers, c'est que Rust, ça tourne sur toutes les plateformes, depuis les gros serveurs jusqu'au microcontrôleur. Et donc, moi, je fais mes muses aussi. coder un Rust sur des petits microcontrôleurs. J'avais fait une présentation à Devox justement où je montrais du Rust sur un microcontrôleur 8 bits qui avait 0,5 kilo-octets de RAM et 4 kilos de flash. Et ça tourne très bien. Donc ce qui est génial, c'est que finalement avec un langage, on peut adresser aussi bien la grosse infrastructure, big data, stream processing sur des teraoctets de données, etc. que le machin qui va aller déclencher un klaxon pour effrayer le sanglier avec un microcontrôleur qui a 8 pattes.
C'est cool. Après, et je pense qu'on a déjà dû te le dire, moi je m'y suis essayé à Rust, mais comme tout langage que je pense je ne pratique pas tous les jours, j'ai trouvé la cour d'apprentissage un peu ardue. C'est-à-dire que même le Hello World de la doc, j'ai eu du mal à le finir. C'est un peu compliqué, je trouve.
Moi, ce que j'aime bien dire sur Rust, c'est qu'il y a des choses qui sont... très différentes, très nouvelles dans Rust et qui justement font sa robustesse. Notamment tout ce qu'on appelle le système d'ownership, le borrow checker, etc. C'est une chose avec laquelle on va lutter au début en Rust. Et moi, j'aime bien dire que Rust, c'est un langage, il faut prendre le temps de l'apprendre. C'est-à-dire que classiquement, un langage qu'on découvre, on va faire son little world, on va bricoler des trucs en se disant « Ouais, c'est juste une syntaxe différente, quelques paradigmes qu'il faut adapter, etc. » Si vous prenez cette Ausha avec Rust, vous vous cassez les dents. Vous cassez les dents parce qu'il y a des trucs qui sont suffisamment différents et qui font justement la force du langage, et qu'il faut aller apprendre. Il faut aller lire le bouquin, il faut faire des exercices, il faut vraiment comprendre le truc. Une fois qu'on a acquis ce modèle mental, et effectivement, comme je dis, ça vient par la pratique, moi je trouve que Rust est un langage de productivité hallucinante. Parce que pour moi, toute cette partie-là, en fait, elle est acquise. Donc le compilateur ne devient plus mon ennemi, il devient mon assistant. Voilà. Mais effectivement, il y a une marche à l'entrée. Donc, si vous vous intéressez à Rust, prenez le temps de l'apprendre. Alors, on ne peut pas toujours, c'est compliqué. Moi, je cite un exemple, c'est... Aurélie le connaît, Didier Plindoux, qui est quelqu'un à Toulouse, qui est un expert absolu des langages de programmation. Il a fait une thèse là-dessus, etc. Et il me racontait que Rust, il s'y est mis à une époque. Il est allé à les bancos... Je vais faire mon petit exemple classique quand j'aborde un nouveau langage qui s'appelle les parseurs. Il fait des parseurs en combinator et il s'est cassé les dents. Et il m'expliquait qu'il y est revenu quelques mois plus tard après avoir lu la doc et là il a compris. Donc pour vous dire, quelqu'un qui est un expert de langage de programmation, il n'a pas fait cet effort d'aller lire la doc, il s'est cassé les dents. Et quand il est revenu plus tard après avoir lu la doc, c'est devenu beaucoup plus naturel. Donc...
Ouais, c'est vrai. Et moi je pense qu'il faut que j'arrive à me trouver en fait un... qui me motive à l'écrire au fil de l'eau et à découvrir les bonnes façons de l'écrire avec Rust et de rentrer dedans il faut que j'ai du temps pour ça tu parles d'assistant du coup j'ai une petite transition trouvée donc ça c'est un lien que j'ai amené qui fait écho à des choses en moi en ce moment des questions que je me pose je pense qu'on est tous abreuvés de l'IA dans le monde du dev Ce qui m'intéresse, c'est vraiment dans le monde du dev. Est-ce qu'on est en train ou pas de scier la branche de l'arbre sur laquelle on est en tant que dev, qui faisons des outils qui pour certains vont nous remplacer, qui pour d'autres ne vont jamais nous remplacer de la vie. Et en fait, du coup, je trouve ça intéressant de lire ce que d'autres personnes aussi en pensent et de voir un petit peu aussi la nouvelle génération. Parce que moi, je regarde ça avec... que tu es un vétéran moi je suis un néo vétéran puisque j'ai ça ne fait que 25 ans que je suis dans le monde du dev mais et du coup voilà je trouve ça toujours bien d'essayer de prendre un peu de recul et se dire mais au final il ya dans mon métier de d'air est ce que je l'utilise et si je n'utilise pas pourquoi j'utilise pas parce que parce que j'ai pas envie ou parce que ça me fait peur ou et donc je sais pas enfin sylvain ou aurélie je sais que vous êtes concernés tous les deux, mais je ne sais pas si ça vous fait réagir aussi.
Moi, je ne suis pas vraiment la jeune génération. Non, non,
mais je dis ça parce que je vois qu'il y a des cours en école d'ingé. On arrive sur une génération de devs qui, durant les études, ont utilisé et accédé à ces outils dans l'écosystème du développement. Et ça change aussi la façon dont ces personnes arrivent en entreprise. Mais il y a aussi les devs confirmés qui ont nos âges, qui aussi utilisent énormément l'IA. Et j'ai l'impression que parfois, en fait, on a deux mouvances. On a la mouvance de « je ne veux surtout pas y aller » et la mouvance du « en gros, je donne toutes les clés du camion et puis je vibe code, puisque c'est le terme que tout le monde emploie à l'heure actuelle. »
Je vais raconter rapidement une anecdote, un collègue chez Elastic qui faisait passer un entretien d'embauche. Il y avait un petit test de code qui est plus pour voir si la personne a les connaissances minimales. En gros, c'est un screening en quelque sorte, un truc assez de base. Donc, ce n'est pas un truc en live. C'est quand on dit, tiens, tu vas là-dessus, tu as une demi-heure pour faire l'exercice et puis après, on discute. Et le code était correct. Entretien de débrief ensuite. Mon collègue dit, est-ce que tu peux m'expliquer le code ? Et la personne en face lui répond... Pourquoi j'aurais besoin d'expliquer si ça marche ? C'était du code qu'il avait fait avec de l'IA. Pour moi, l'IA, perso, je l'utilise essentiellement comme une... Je ne vibe code pas. Bon, je suis un vieux schnock. Je ne vibe code pas, par contre, j'utilise pas mal la complétion intelligente augmentée, quand on est dans les outils type intelligent, où là, finalement, c'est une complétion qui me permet d'être beaucoup plus rapide. parce que souvent le truc va... deviner entre guillemets ce que je veux taper derrière. Je l'utilise aussi quand il y a un truc que je ne sais pas faire. Je dis, tiens, comment je pourrais faire ça, machin ? Et il me file un canevas. Par contre, c'est moi qui garde le contrôle sur le code. Mais par rapport à la jeunesse que tu disais, moi, je pense qu'en fait, il y a des gens qui doivent être inquiets pour leur métier, d'autres qui ne doivent pas l'être. Alors, je vais distinguer là-dedans, on va dire, toute la partie des informaticiens qui vont développer la partie fondation. Alors, fondation, pour moi, c'est aussi bien les librairies Merci. que les fondations des couches métiers, etc. Là, je pense que l'IA n'est pas encore prête à générer ces couches-là qui sont souvent assez pointues techniquement, qui sont ce qu'ils vont faire, la performance par exemple, ou la robustesse d'une application. Par contre, toute la couche qui est au-dessus, plus logique métier, je pense que c'est là où on va avoir une révolution assez fondamentale sur le... sur la profession parce que de plus en plus les modèles vont être capables de générer cette chose-là en s'appuyant sur les librairies qui auront été développées. Donc de la même façon qu'on a vu dans le web, le front, arriver les intégrateurs qui sont des gens qui faisaient juste du HTML avec une logique développée, etc. Je pense qu'on va arriver à des, je ne sais pas comment on va les appeler, des intégrateurs de logique métier, des vibe coders business logic en quelque sorte, ou finalement, et pourquoi pas d'ailleurs les responsables fonctionnels. qui vont être capables de générer du prompt exprimant l'aspect de la fonctionnalité métier et que le LLM va être capable de générer du code correct pour la fonctionnalité métier en se basant sur le socle technique de l'entreprise. Donc pour moi, il y a cette dualité qui va apparaître entre des gens qui vont... On va revenir au vrai métier d'ingénieur informaticien pour développer le socle et par contre avoir des gens qui vont être beaucoup plus à cheval entre la technique et le fonctionnel. qui eux vont utiliser les LLM pour la partie logique métier. Je ne sais pas si ça vous semble cohérent.
C'est une explication, c'est une vision effectivement des choses. J'avoue que moi je suis en mode sinusoidal sur ça. Et ça heurte en fait une sensibilité personnelle que j'ai, la relation que j'ai au développement. C'est-à-dire, je l'ai expliqué, mais je... Je fais ce métier parce que j'ai d'abord aimé coder avant d'en faire un métier. J'ai eu le choix entre devenir cuisinier ou développeur. Et j'ai choisi développeur parce que ça me semblait être plus adapté à ce que je savais faire. Mais je pense qu'il y a aussi que peut-être qu'on va devoir accepter que le développement devient un outil. Là où je trouve que, en tout cas moi au début, il y a 20 ans, c'était plutôt vraiment associé à de la création. Souvent je dis que je ne me considère pas comme un artiste, mais je me considère comme un artisan ou comme un artiste dans le sens où j'ai un truc dans la tête et j'ai les capacités de le faire exister par mon savoir-faire en fait. Comme le fait un ferronnier, comme le fait un ébéniste, etc. Là où je pense que peut-être qu'on va arriver à des générations où le développement ne sera qu'une étape, qu'un outil, et qu'on n'en a pas besoin pour faire son métier. et qu'on le... déporte, on le délègue à une entité qui est une IA en disant, je t'explique ce que je veux faire, juste fais-le parce que moi, je n'ai pas envie de le faire. Je ne sais pas.
Je pense que cette distinction, elle existe déjà dans les grandes entreprises qui font des logiciels de gestion notamment, où tu as, je pense, moi je l'ai vu, cette distinction entre les gens qui travaillent sur la plateforme et les gens qui travaillent sur la logique métier. Et quand tu vois leur intérêt par rapport au métier, dans la partie logique métier, tu vas trouver beaucoup plus de gens qui sont là. de façon alimentaire. C'est-à-dire que le code n'est pas leur passion, ils sont là parce que c'est un taf, en fait, comme un autre. Par contre, les furieux et les furieuses, tu vas les trouver beaucoup plus sur la partie admin 6, développement des brics de base, etc. Et c'est pour ça, moi, je rejoins exactement ce que tu disais, moi, je suis arrivé à ce métier-là parce que j'aime taper du code, en fait, et puis on ne va pas se mentir. Il y a des gens qui me disent, ouais, mais dis-donc, ta carrière, machin, pourquoi tu n'es pas passé chef de projet ? Mais parce que je ne peux pas être chef de projet, c'est pas possible Voilà, donc si déjà... L'index de la tech. Non, mais surtout, c'est que moi, j'ai des problèmes d'attention, d'organisation. Ne me demande pas d'organiser un projet, ça va être le foutoir. Par contre, tu me demandes de faire une architecture d'un système. il n'y a pas de souci, elle arrive tout de suite dans ma tête. C'est simplement parce que c'est un métier que je ne peux pas faire, un chef de projet. Donc, je suis resté dans la tech. C'est un choix qui a été guidé par mes capacités intellectuelles, mes limites intellectuelles. Et pour revenir à ce que tu disais, ça rejoint ce que je disais, c'est-à-dire que moi, je vois dans ma pratique, je navigue toujours entre l'architecture de très haut niveau, c'est pour ça que je finis toujours TechLead, parce que j'ai des idées d'architecture. mais je conserve le développement des couches basses. Par contre, tout ce qu'il y a entre les deux m'emmerde. Voilà, et m'emmerde. Et si tu me demandes de passer 80% de mon temps à développer la logique métier, je m'ennuie. Ça ne m'intéresse pas. Donc ça rejoint exactement ce que tu disais sur le côté artisanat, sur le côté on fait notre petite brique où en gros, il faut qu'elle soit jolie, qu'elle marche bien, machin, etc. Par contre, aller dérouler des règles métier sur du calcul de taxes, machin, etc. Alors, il y en a qui aiment ça. Genre, à une époque, j'étais freelance, j'avais un comptable, il adorait la compta, il disait « je suis un geek de la compta » . Très bien, nickel, c'est juste pas mon truc. Donc, il faut reconnaître aussi le fait que tout le monde ne doit pas être dans la même spécialité et puis vivre avec ça. Oui,
carrément. Alors, il y a un petit chiffre. dont je voudrais qu'on parle, mais on a quand même commencé à bien déborder, on va quand même en parler un petit peu, et c'est juste qu'on va faire attention. Je pense que ça n'a échappé à personne qu'il y a eu une petite panne chez nos amis d'Amazon. Alors l'idée, ce n'est pas de taper sur Amazon, des pannes chez les cloud providers, il y en a eu et il y en aura, ça, il n'y a aucun souci. C'est plus un peu la réflexion que ça me donne, c'est de me dire, de voir l'impact au final que ça a eu. Et notamment parfois les plus what the fuck comme tu nous as mis dans Conducteur Sylvain, puisqu'il y a un lit connecté qui ne fonctionnait plus. Alors déjà, l'intérêt de connecter son... Enfin bref, on n'ira pas là-dedans. Mais je pense qu'on est maintenant sur une mondialisation de l'ICI, ça c'est avéré. Il n'y a pas de souci. Mais c'est surtout de se dire, peut-être de faire attention à un moment donné, à comment tu parlais d'architecturer, de penser les designs techniques. Il faut peut-être que ça allume des lumières chez deux, trois personnes. Et j'ai entendu justement aussi, je ne sais plus dans quel podcast, où on parlait de souveraineté numérique. Là encore, ce n'est pas pour parler pour ma part, le but ce n'est pas ça, c'est juste de dire, si juste une panne fait que ça a coupé des services, cette personne expliquait aussi, notamment, quelle répercussion ça a eu sur le militaire aux États-Unis, ce genre de panne. C'est une panne parce qu'il y a une erreur. Ok, on le fixe, machin, mais si c'est cette même panne, c'est une attaque lors d'un conflit qui va mettre en carafe toute une partie de la possibilité de riposte militaire d'un pays, je pense qu'il faut se poser quelques questions sur où on met tous nos oeufs. Moi, ça m'a surtout interpellé là-dessus, au final, la panne d'Amazon.
Oui, sur la fragilité de nos infrastructures, et dans le cas de cette panne, ce qui est intéressant aussi, c'est de voir l'effet cascade, c'est à dire que genre j'ai une nièce qui fait des études de médecine et qui me racontait que l'année après elle il fallait qu'ils passent les examens pour rentrer en internet et en gros il y a eu la panne d'amazon a fait que le système SASS qu'ils utilisent pour les QCM ou les réponses aux examens était en carafe et donc tous ces étudiants là doivent repasser l'examen voilà et bah très embêtant
Le truc en plus, c'est que la panne a été sur la région US East One. Et du coup, de mon côté, ce qui a été hallucinant, c'est de voir tous les impacts en Europe et dans d'autres régions en Asie, etc., alors que la panne était US East One.
C'est ça, mais US East One, c'est la plus grosse région d'Amazon. C'est colossal. Si on revient sur la sangle ICAM et les domotiques, j'utilise Home Assistant chez moi et je fais très attention quand j'achète un équipement connecté qu'il puisse fonctionner en local. D'une part il faut que ça puisse fonctionner en offline sans connexion internet. Des fois la connexion à un cloud du fabricant peut m'apporter des services supplémentaires, mais il faut que moi je puisse avoir la fonctionnalité de base qui me convient. purement local et jamais je vais acheter un truc où en gros ça dépend d'un service cloud. Je me souviens d'une histoire d'une boîte qui vendait des gamelles à chat. Tu l'as entendu, tu l'as entendu tout à l'heure. Quand tu pars en vacances, les distributeurs de croquettes connectés, quand tu pars en vacances, le machin alimente ton chat. Et puis, leurs systèmes sont tombés en guerre. Il y a des Ausha qui crevaient la dalle parce qu'ils étaient chez eux. Il y a plein. Moi,
je suis sur Netatmo parce que je n'ai pas des connaissances en IoT, domotique, etc. Et Netatmo, ça fait 10 ans que je suis chez eux, avant qu'ils soient rachetés par le groupe Le Grand Merlin. Le Grand, oui. Le Grand, oui. Le Grand. Au début, quand ils avaient une panne de leur serveur, le système se mettait en sécurité donc il se mettait en mode hors gel Alors l'été l'été t'as pas d'eau chaude donc ça c'est un peu pénible mais tu t'en fous tu vois tu fais avec quoi l'hiver t'as pas d'eau chaude t'as pas de chauffage du coup et ils ont mis alors que c'est un putain de thermostat qui va entre Pour que s'il ya un problème de wifi entre ou s'il y a un problème de serveur distant, ils se mettent sur la position de chauffage qui est la plus douce pour ta maison. Il y a un mode qui s'appelle confort, je ne vais pas en faire un détail, mais voilà. Et donc, quitte à chauffer même quand tu n'es pas là, mais au moins tu chauffes quand tu es là aussi. Mais il aura fallu trois ans pour se dire, est-ce qu'on ne devrait pas ne pas avoir un lien fort avec l'extérieur ? Bref, encore une fois, moi j'adore tout ce qui est connecté, mais... On ne compte plus le nombre de gens qui n'ont pas pu rentrer chez eux, etc. Les erreurs connectées, c'est assez rigolo. Pour finir tranquillement, une autre petite news, Aurélie, d'un sujet que tu aimes beaucoup, les CLI. Pareil, en bêta, je te laisse un peu en parler plus précisément.
En bêta également, la première version est sortie. en septembre donc c'est encore frais et la 0.8.0 est sortie ce matin juste avant donc l'enregistrement du podcast et en fait bien entendu là comme c'est en bêta et comme c'est tout frais à chaque release il y a pas mal de bugs fixes donc de questions de bugs mais également l'implémentation encore encore de produits Notamment, la dernière release, c'était pour améliorer l'implantation et la prise en charge pour pouvoir créer, manipuler, éditer, supprimer des public cloud load balancers. Donc, en gros, la clé évolue. Moi, j'avoue, les CLI, c'est mon petit péché mignon, en fait. Donc, je suis contente de travailler sur le sujet avec les équipes. Donc comme d'habitude, donnez des feedbacks, créez des Jissus, créez des future request sur le GitHub en fait. Il y a même une room CLI sur le Discord, donc utilisez-la. Donnez des feedbacks.
On vous donnera les liens pour tous ces éléments-là. de manière... Assez traditionnel, on finit souvent par un peu les actualités des confs, des meetups. Toujours pareil, vous allez voir sur Developer Events le site communautaire dont Aurélie est à l'origine et qu'elle maintient. Vous avez plein de nouvelles features qui sont passées récemment pour rajouter encore plus simplement. Vous avez accès même maintenant au sponsoring pour savoir si des confs ont la possibilité d'être sponsorisés, etc. Et donc du coup, toi, de ton côté, Sylvain, vous voulez savoir un petit peu si vous êtes d'actualité. Alors, je sais qu'il y a une actualité très, très, très, très chaude dans pas longtemps du côté de Toulouse. Alors, est-ce que ce podcast sera release avant le début du test test Toulouse ? Je ne sais pas, mais je te laisse quand même en faire la promotion.
Ouais donc le DevFest Toulouse qui aura lieu le 13 novembre donc amis du futur si vous écoutez avant viendez voilà et donc on attend comme l'année dernière 1200 participants alors pourquoi comme l'année dernière c'est que on est au max de la capacité du lieu si on veut faire plus gros il faudra changer lieu et voilà quoi avec Une keynote d'ouverture où on a choisi de mettre en avant l'ami Olivier Poncey avec son Another World. C'est ses présentations. Je partage. Et là, ça vaut une keynote parce que c'est un sujet qui n'est pas directement lié à la technique de tous les jours, mais c'est l'histoire de la technique et c'est fascinant. Et la keynote de clôture, on avait du mal à trouver un sujet un petit peu décalé, rigolo et tout ça. Et puis les collègues de l'organisation m'ont dit, mais Sylvain, pourquoi tu ne parlerais pas de tes sangliers ? et tes trucs domotiques et tout ça. Donc là, on va faire ça en tandem avec Erwan Rougeux de Clever Cloud qui est un
fou furieux de la domotique. Moi, je suis niveau zéro à côté de lui. Et on va présenter... Je ne m'achète pas, alors ! C'est un truc de fou. Et on va présenter certains de nos délires. Alors, délire ou pas, parce qu'on peut être très créatif avec la domotique. Moi, je sais qu'il y a des choses que j'ai co-construites avec ma femme et qui sont inhabituelles. C'est une commande de lampe de chevet qui est assez avancée. on parlera de ça, je l'ai conconstruit avec ma femme pour pouvoir avoir un mode veilleuse, un mode un peu plus fort, machin, etc. Et on a décidé, cette quinette de clôture, d'en faire une scène ouverte, c'est-à-dire qu'on a fait un appel à participants, les gens qui seront à des fêtes et qui ont fait des trucs rigolos ou originaux avec comme assistants, on les invite à monter sur scène avec nous pour nous raconter leurs trucs. Voilà, donc on va voir ce que ça donne, peut-être que ça va faire un flop, peut-être qu'il y aura juste Erwan et moi sur scène, ou peut-être qu'il y aura des furieux qui voudront... alors je sais qu'il y en a déjà un furieux, il y a Mathieu Passement qui va venir, ça c'est sûr c'est normal forcément quoi et voilà, on va essayer de faire une clignote de clôture un petit peu des questions donc vous y retrouverez du coup aussi Aurélie donc en espérant que non ?
ah non, pardon non,
Aurélie elle sera à KubeCon Toulouse Aurélie pour moi le truc c'est que j'étais prise j'étais trop contente à Faites Toulouse, normal ... j'étais très contente mais le problème c'est que j'avais été prise dans une conférence qui en amérique c'est la cubecon et j'ai trois talks et alors malheureusement je ne peux pas me téléporter dans les deux donc j'ai donc j'ai malheureusement dû annuler mais par contre le truc qui est très important pour moi ce serait j'aimerais être présente l'an prochain parce que ça sera les dix ans en fait oui oui c'est vrai oui
Donc oui, malheureusement, on doit se passer d'Aurélie. Désolé ! Mais quand elle me l'a dit, moi j'ai accepté sans problème, parce que trois talks à Kupcon, c'est pas mal. En fait, je pensais surtout, en plus, en Athènes dit,
mais j'ai compris que c'était aussi la semaine où tu étais à la Kupcon.
Moi, je suis extrêmement admiratif devant le parcours d'Aurélie. C'est incroyable, ce premier talk en 2015, où en gros... tu as baguillé tout le long et tu avais une trouille monumentale et maintenant tu es invité en keynote aux Etats-Unis. Bravo, quoi. Bravo, respect.
Vous êtes sold out ou pas sur The Festooloos ?
Ça va me motiver à faire des podcasts pour le sortir avant,
comme ça. Prenons les débits,
alors. On n'a pas le même profil de vente qu'un Devox, par exemple, où tout est sold out en quelques minutes. c'est plutôt vers la fin que les gens s'excitent en disant « Ah, mais je pensais qu'il n'y avait plus de billets, il y en a encore, allez hop, j'achète. » Donc, c'est pour ça qu'on met un peu le paquet au niveau com à la fin. Parce que curieusement, en gros, les gens pensent que… Alors, les gens, au début, pensent qu'ils ont le temps, et ensuite, ils pensent que c'est soldat. C'est curieux, ça, c'est…
Ils oublient un peu aussi, ouais, en fait, au début, c'est vite, vite, il faut en prendre, sauf que certains, ils demandent à l'entreprise, l'entreprise, elle met du temps, du coup, ils disent que c'est mort. On avait la même chose à Torrentech.
En fait, on est en fait. Il y a Toulouse, le week-end après DevFest, les 15 et 16, il y a le Capitole du Libre, qui est une conférence gratuite orientée autour du Libre. Et là aussi, je vais faire une présentation. Initialement, je voulais parler d'ESP Home, qui est un framework pour développer sur les microcontrôleurs, mais avec le changement de taf. J'ai dit, je suis désolé, je n'ai vraiment pas le temps de la préparer. Et donc, je vais refaire la présentation que j'ai faite à Devox sur Apacharo, ce qui d'ailleurs est un des sujets sur lesquels je travaille chez Lire. Donc, on reste dans le livre, le fait source, mais sur un sujet différent.
Ok, tranquillement, on aura fait quasi une heure et demie. Alors déjà, merci Sylvain. Je voulais savoir si tu avais un dernier mot que tu voulais partager.
Avec plaisir.
Sur le podcast, sur toi, sur autre chose, ou rien, comme tu veux.
Ouais, dernier mot, alors je vais peut-être reprendre un truc que j'avais posté, d'ailleurs c'est à la fin, si vous allez voir les slides de ma présentation sur le bureau OVH, à la fin je mets quatre citations, et alors je ne me souviens plus des, il y en a deux en fait, il y en a quatre, donc déjà Jean-Claude Duss, c'est un malentendu, ça peut marcher, et puis une citation de Steve Jobs, On peut aimer ou pas Steve Jobs, mais c'était lors d'un truc qu'il avait fait pour les étudiants de Stanford. Il avait dit « stay hungry, stay foolish » . Et ça, j'ai l'impression que c'est un truc qui me définit un petit peu aussi. En gros, j'ai toujours la niaque. Après 35 ans de carrière, je ne m'arrêterai jamais. Et puis « foolish » , j'ai démissionné d'Elastic pour être dans une boîte de 25 personnes. Est-ce que c'est raisonnable ? Je ne sais pas. J'avoue que là, je rame un petit peu en ce moment, à la fin de la première semaine, et je me dis, si je n'ai pas fait une connerie, mais bon, j'ai fait le choix, maintenant, il faut l'assumer, et puis on avance, et puis on verra. Et puis, de toute façon, il faut se dire aussi que dans notre métier, il y a suffisamment d'opportunités pour que ça se rebondisse. Oui, et puis il n'y a pas de raison que ça se passe mal.
On a tous vécu ça, tu l'as vécu aussi avant. Je pense pour savoir que tu as un peu ce côté, une montagne tout d'un coup, quand tu arrives dans un nouveau... nouvelle aventure.
Oui. Il faut que tu sautes dans le train en marche et que tu avances aussi vite que les autres parce que même si on va t'accueillir et qu'on va t'aider, etc., le train ne va pas ralentir parce que tu arrives. Surtout dans une startup où il faut que les choses avancent. Voilà. Petite période un petit peu intense, mais ça va le faire.
Une aventure,
tu vois. En plus. Merci à vous deux. pour ce podcast. J'espère que ça aura plu à nos auditrices et nos auditeurs. Encore merci beaucoup Sylvain de ta disponibilité. C'était très intéressant. Au plaisir de te rencontrer, de te recroiser en vrai à deux, trois conférences. Et puis, toujours pareil Aurélie, merci d'être là aussi dans ce podcast. Je vais vous souhaiter à tous les deux une bonne fin de journée et de bien profiter du week-end qui s'annonce.
Merci,
à la prochaine. Merci, merci. Ciao tout le monde.
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Description
Présentation de Sylvain
News Techs
AI
Développement
Cloud
Infra as Code / Infrastructure
Conférences / meetup
Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Transcription
Bonjour tout le monde, c'est avec un grand plaisir que nous vous retrouvons en cette toute fin de mois d'octobre où les citrouilles commencent à fleurir et les bonbons pas très loin. Aujourd'hui, 31 octobre, nous enregistrons ce nouvel épisode de tranches de tech. Comme toujours, je suis accompagné de la fine fleur des développeurs et d'advocates de Vashcloud, Aurélie. Bonjour Aurélie, comment vas-tu ? Et ton Docker Summit s'est-il bien passé ?
Salut, ça va très bien. Et oui, je reviens très fraîchement d'Istanbul en fait, pour le Docker Captain Summit. C'était très intéressant et j'ai pu découvrir les gros orages turcs. Et c'est... Pas très sympa quand tu es en haut dans un avion, mais je suis ici et c'est ce qui compte.
Oui, c'est pas assez d'être revenu, puis je pense qu'on aura 2-3 news de ce Docker Captain Summit. Et décidément, ce sera encore un épisode chocolatine, puisque notre invité du jour est lui aussi dans les alentours de la ville rose. On verra avec lui qu'il a un petit lien particulier avec OVHcloud, mais qu'il lui arrive aussi des aventures... digne d'Astérix et Obélix. Bonjour Sylvain, comment vas-tu et ce que tu te présentais pour nos auditrices et auditeurs ?
Bonjour Stéphane, bonjour Aurélie. Alors, donc Sylvain Vallès, comment me présenter ? Alors, on peut dire maintenant que je suis un vétéran de la tech. J'ai fêté il n'y a pas longtemps mes 35 ans de carrière professionnelle et j'en ai rajouté 10 de plus en fait depuis que j'ai commencé à taper sur un clavier. Donc ça fait longtemps. voilà alors effectivement j'habite dans le sud-est toulousain, c'est intéressant, c'est une zone semi-rurale, c'est pour ça qu'on parlera d'Asterix et Obélix. Et donc professionnellement, gros changement, il y a pile une semaine, après neuf ans passés chez Elastic, j'ai décidé de repartir à l'aventure et j'ai rejoint une startup de 25 personnes qui s'appelle RIRUN, qui bosse dans le domaine de la robotique, la gestion des données robotiques, on aura l'occasion d'en parler. Voilà.
et Pour avoir la chance de, moi, avoir l'image, contrairement aux gens qui nous écoutent, je connais deux, trois personnes, je pense notamment à un certain Thierry Chantier, qui serait très, très, très jaloux de tout ce que tu nous as montré. Tu as un peu teasé sur les réseaux sociaux le bras robotique que tu avais reçu, mais je crois qu'effectivement, il y a de quoi s'amuser, et que certains vont regretter de ne pas pouvoir s'amuser avec tout ça.
Voilà, alors, bon, il faut quand même relativiser les choses. Je vais m'amuser, c'est sûr, mais par contre, techniquement, j'ai un gros, gros step à franchir parce que la robotique, c'est un domaine que je ne connais pas du tout. Donc, je suis arrivé dans cette boîte parce que je connais bien tout ce qui est Rust, tout ce qui est gros traitement de données, infrastructure, on va dire, de big data et compagnie, mais sur la partie métier, en fait, là, j'ai tout à découvrir. Donc, voilà, je repars. je repars dans une page blanche sur quelque chose de nouveau.
En tout cas, bravo.
C'est trop bien ça, c'est trop bien le choix.
Et on en reparlera un peu plus tard, et ça vaut ce que ça vaut, mais mon intuition un peu personnelle, c'est que je pense que l'IA va surtout bousculer les choses, justement et notamment côté robotique. Ça ne veut pas dire que tout ce qu'on dit, tout ce qu'on voit à l'heure actuelle, ça ne va pas le faire, mais je pense que côté robotique, on n'est pas au... On aura beaucoup de surprises et de choses assez innovantes. On en parlera, je pense, avec quelques news après, mais je pense qu'il y a beaucoup de choses à faire.
D'ailleurs, il faut affiner un petit peu le terme robotique. Alors, comme je m'expliquais quand on me demande ce que fait Riren, est-ce que c'est un robot ? Le robot, il faut considérer que ça va depuis le Roomba qui passe l'aspirateur chez vous jusqu'à la voiture autonome. Et entre les deux, on trouve des tas de trucs, genre tous les robots qui sont en usine. Alors, sur les chaînes d'assemblage de voitures, on connaît ça depuis très longtemps, mais c'est des robots qui sont « bêtes » parce qu'on les a juste programmés avec des trajectoires et ils répètent les trajectoires sans aucune adaptation. Mais de plus en plus, on a des robots intelligents qui s'adaptent à leur environnement, qui ont des capacités de planification automatique de leur comportement, etc. Et donc, c'est ces choses-là qui sont en totale ébullition en ce moment. Oui,
c'est vraiment passionnant. On en parlera un petit peu tout à l'heure. Alors on est obligé de parler d'un truc, ce que tu as rapidement parlé, ça fait 35 ans que tu es dans le métier, et tu as eu une certaine phase, et peut-être que grâce à cette phase-là, c'est maintenant qu'Aurélie peut travailler chez OVHcloud à Toulouse d'ailleurs, où, et je vais te laisser l'expliquer, alors tu en as fait même un talk lors d'un event auquel on a participé avec toi au camping du Speaker, où l'aventure OVHcloud toulousaine, tu n'es pas forcément étranger à cette aventure et à cette création de... de City.
Je dirais même plus, c'est un peu grâce ou à cause de moi, ça dépend dans quel sens on veut le dire.
Ça dépend de comment on veut le voir.
Alors, pour moi, ça a été une expérience qui a été assez courte, ça a duré 16 ou 17 mois, je crois, qui s'est fini un petit peu de manière brutale, on va dire, mais moi, j'en garde un excellent souvenir, comme toute aventure un petit peu hors normes, finalement, sur le coup, on se prend. prend un peu des coups dans la tronche et puis a posteriori on se dit finalement j'ai appris des tas de choses j'ai rencontré des tas de gens et c'est une expérience qui pour moi est je peux dire qui est qui a qui m'a appris énormément de choses et je suis très fier en fait de dire qu'aujourd'hui même si pour moi ça s'est pas bien passé aujourd'hui à ovh toulouse il ya je crois aurélie
120 personnes quelque chose comme ça on est le centre et noël ouais ouais
Donc finalement pour moi ça n'a pas marché, mais ma fierté personnelle c'est de me dire que ça a permis la création de ce bureau à Toulouse et que maintenant il y a 120 personnes à Toulouse qui bossent chez OVH à cause de Slash, grâce à moi. Alors est-ce que tu veux que je raconte un petit peu l'histoire parce qu'elle est aussi tout à fait hors norme ?
Oui, c'est ce côté déclenchant et cause que je trouve hyper rigolo.
Donc, je ne sais pas si associé au podcast, tu mets des liens parce que j'ai les slides. Oui, je vais mettre tous les liens dans le conducteur. Le talk s'appelle l'histoire improbable du bureau OVH Toulouse. Ce qui s'est passé, c'était en 2015. À l'époque, j'étais freelance et j'étais à mon bureau en train de préparer une formation sur les technos big data de l'époque. C'était Hadoop, Hive, des choses comme ça. J'étais aussi formateur. Je vais faire un tour sur Twitter et je vois un tweet d'Octave Clava qui dit « Nouvelles fonctionnalités pour nos clients voiciers IP, je ne sais plus quoi. » Il liste les fonctionnalités et puis en dessous, il marque « dièse Hadoop, dièse H-base, dièse machin. » Je fais « Les technos Big Data. » Je fais « Mais ils font ça chez OVH ? » Alors là, je n'avais aucune idée. Et alors là, je ne sais pas ce qui m'est passé par la tête. J'ai répondu à Octave littéralement « Ouah, trop cool les technos, il faut ouvrir un bureau à Toulouse. » Envoyé. Bam.
Alors on parle aussi d'une époque, pour les plus jeunes peut-être, ou en tout cas ceux qui sont arrivés sur les réseaux sociaux récemment, on parle d'une époque où, dans ce qui s'appelait Twitter, encore d'ailleurs, était quand même dans l'écosystème tech un endroit où on pouvait échanger, faire de la veille. Je ne dis pas que c'était le paradis, mais ce n'est pas le X qu'on connaît maintenant.
Tout à fait.
Où tout part en sucette dès qu'il y a un truc qui est fait.
Donc moi, j'ai envie de dire que le Blue Sky d'aujourd'hui ressemble à l'ambiance qu'on avait sur Twitter à l'époque. Les échanges sont beaucoup plus interactifs, cordiaux, directs. Et donc, je n'avais jamais interagi avec Octave et j'en vois cette réponse. Alors honnêtement, à peu près, je ne sais pas ce qui m'est passé par la tête. même pas tu vois c'était le matin j'étais en train de bosser peut-être que j'en avais marre de préparer mes slides sur la double et compagnie quoi et et dix mille plus tard ping réponse docteur envoie
moi un dm h fait merde qu'est ce que j'ai fait là qu'est ce que
Qu'est-ce que j'ai fait ? Et donc, je lui envoie un DM en disant, voilà, bonjour, DM, comme demandé. Et dans la demi-heure qui a suivi, j'ai passé une sorte d'entretien d'embauche avec Octave Clabat en DM sur Twitter, qui me demande, t'es qui ? Est-ce que tu connais l'IoT, Big Data ? Alors, l'IoT, pourquoi ? Parce qu'il avait vu rapidement qu'en fait, moi, j'avais beaucoup bossé dans l'IoT, les réseaux Sigfox, le M2M à l'époque, comme ça s'appelait, etc. Et il était assez branché à l'IoT à l'époque. Techno Big Data, tu maîtrises ? Je dis, bah... écoute, je suis en train de préparer une formation, et puis il me dit, je ne connais pas Toulouse, est-ce qu'il y a des écoles d'ingénieurs, sous-entendu pour recruter ? Je lui fais la liste des écoles qu'on a, l'INSA, l'ENSEL, l'université Paul Sabatier, le centre de recherche de l'IRIT, machin, tout ça, on a quand même des choses bien à Toulouse là-dessus. Et ce que j'ai appris plus tard, c'est qu'en parallèle, un autre Toulousain, Mathieu Passenot, qu'on connaît bien, avait... renchéries en fait sur mon tweet en disant ah ouais ouais un bureau à Toulouse ça serait cool il y a des bonnes écoles d'ingé etc et en parallèle Octave discutait avec Mathieu pour faire un background check pour savoir qui j'étais s'il me connaissait Voilà et donc l'entretien entre guillemets se termine où Octave me dit écoute c'est intéressant Faut qu'on parle, je vais te mettre en relation avec mon CEO, le numéro 2 de l'époque qui s'appelait Lionel Fumeri, qui n'est plus là maintenant. et il dit on n'a pas du tout prévu d'ouvrir un bureau à Toulouse mais pourquoi pas ?
Le pied était dans la porte.
Là je me suis dit mais qu'est-ce qui se passe là ? Qu'est-ce qui se passe ? Et donc j'avais prévu à l'époque, donc c'était un matin, j'avais planifié un déjeuner à l'époque avec un pote que tu connais. Aurélie Leonardo Noleto, qui était freelance data scientist. Et on avait prévu de jeûner ensemble. Et puis, je lui dis, tu ne sais pas ce qui m'arrive. Et je lui raconte l'histoire. Et puis, je lui dis, et en fait, il y a peut-être une équipe à monter à Toulouse autour du truc d'OVH. Si tu pouvais rejoindre OVH pour tenter un truc, ça te dirait, toi ? Il me dit, écoute, moi, je suis freelance. De toute façon, je peux devenir salarié. Si ça ne marche pas, je redeviens freelance et tout ça. Et donc là commence à germer dans ma tête l'idée de finalement, pas seulement y aller moi tout seul, mais d'arriver avec une équipe. Et il se trouve que, bon, moi en vieux geek toulousain, je connais pas mal de monde, et je vais faire poke à droite à gauche des gens qui étaient soit qui s'emmerdaient au boulot, soit qui étaient en préavis de départ, en transition ou freelance, etc. Et avec quelques coups de fil, quelques Ausha par-ci par-là, en gros, dans l'après-midi, j'ai assemblé une équipe potentielle de 10 personnes.
Les racines du bureau.
Voilà, de 10 personnes et surtout très complémentaires. C'est-à-dire que Leonardo, par exemple, c'était tout ce qui était machine learning et tout ça, qui allait être important si on voulait faire de l'IoT ou des trucs comme ça. J'avais aussi un ancien collègue qui lui était admin 6, parce que je me disais, OVH, c'est une boîte d'infra. moi je suis soft, si il faut monter une équipe et qu'on n'a pas quelqu'un qui est bien calé en infra moi je ne vais pas survivre, ça ne marchera pas donc des gens aussi qui étaient plus DevOps, des gens généralistes des couteaux suisses, voilà donc en gros une équipe de 10 personnes de gens que je connaissais bien, alors comme je dis c'est des gens, soit j'avais déjà bossé avec eux soit c'est des gens où en gros quand on se croisait dans les meetups En gros, j'aime bien dire, dans les meet-ups, il y a les présentations, ensuite il y a pizza-bière, après il n'y a plus de pizza, il reste des bières, après il n'y a plus de bière, et puis à minuit, le vigile vous fout dehors parce qu'il faut qu'il ferme. Voilà, donc c'est ces gens-là avec qui je discute jusqu'à minuit et qu'on se quitte en se disant, ça serait cool si on pouvait arriver à bosser ensemble un jour. Bon, c'est ces gens-là que j'ai agrégés. Donc le coup de fil avec le CEO qui a eu lieu la semaine d'après, Entre temps, je lui envoie envoyer 10 CV. en disant, si ça vous dit, ces gens-là sont prêts à démarrer sous un mois, deux mois.
Et en plus, il faut remettre dans le contexte, par rapport à la date dont tu parles, on n'est pas encore au tout début de la marque OVHcloud, c'est-à-dire que OVH est présent, existe depuis déjà 15 ans, très positionné VPS, avec les Kimsufi, très PME et très IaaS. mais en fait n'est pas du tout ou très peu présent sur le marché du public log. Donc ça reste une marque très française et plutôt identifiée serveur, on va dire, que service. Tout à fait.
Et donc justement, la discussion ensuite qu'il y a eu avec le CEO et ensuite avec Octave montrait qu'en fait, ils voyaient une opportunité d'aller dans une direction qu'ils voulaient développer qui était montée dans la couche logicielle. c'est à dire s'orienter vers du SaaS, voire même du PaaS, plutôt que de la simple infra. Et ils se sont dit, il y a une opportunité pour monter une équipe plus soft et SaaS, qui dans un premier temps serait centrée autour de l'IoT qui avait le vent en coupe à l'époque. Donc en fait, on a démarré là-dessus, pour monter une plateforme orientée IoT à Toulouse.
C'est énorme.
Et donc j'étais à la fois tech lead de l'équipe, tech lead du projet et chef d'établissement de OVH Toulouse.
Et du coup, le OVH Toulouse que connaît Aurélie maintenant, en fait, est vraiment basé dessus, parce qu'il n'y a pas eu de rupture. Là, toi tu dis, après ça s'est terminé, tout ça, mais il n'y a pas eu une fermeture de Toulouse, ou il y a eu quand même un Un moment où entre le passage de ce que toi tu avais créé avec une équipe ensemble, est-ce qu'il y a eu un autre truc après qui a été recréé ou c'est vraiment parti sur ces bases-là ?
Alors on va dire oui et non, c'est à dire que pour l'instant il reste un membre de l'équipe d'origine sur la dizaine. Alors déjà les locaux c'est plus les mêmes parce qu'on avait des locaux qui pouvaient remplir on va dire 20, si alors déjà ils avaient vu grand je crois 40 personnes, je m'étais dit wow, ils sont ambitieux chez OVH1, ils sont comme ça chez OVH1 on voit grand, maintenant évidemment ça ne tient plus. Donc c'est plus les mêmes locaux, on s'était installé à la Belge au début, maintenant c'est au centre-ville de Toulouse. Le truc aussi c'est qu'il y a eu un choc culturel, c'est à dire qu'OVH étant une boîte d'infra et Octave étant très centré infra, il y a eu une incompréhension. Alors moi j'ai envie de dire que la faute elle est aussi bien du côté d'OVH que de moi, c'est à dire que moi je n'ai pas perçu ce choc culturel et cette nécessité de surcommuniquer, d'expliquer. Et donc la perception qu'il y a eu côté Octave, c'est un petit peu qu'on était une espèce d'îlot isolé, qui faisions notre truc à notre façon, dans notre coin, mais qu'on ne s'intégrait pas à OVH. Alors dans les faits, ce n'était pas faux, puisqu'on arrivait avec une équipe constituée, on est allé très très vite. En gros, l'intérêt quand on monte une équipe comme ça avec des gens qu'on connaît, c'est qu'il n'y a pas de mise en place. On commence à bosser direct. Par contre, on était beaucoup plus SaaS, soft, qu'infra. Et il y a eu cette incompréhension qui s'est traduite aussi au bout de six mois quand le soft était prêt et qu'il a fallu parler business model. Et le business model du SaaS est très différent du business model de l'infra. C'est-à-dire que le modèle d'OVH, c'est en gros combien ça me coûte, je rajoute une marge, c'est facile et ça va bien pour l'infra. Sur du SaaS... Au contraire, on va vouloir essayer d'optimiser au maximum l'infra pour que ça nous coûte le moins cher possible, pour maximiser la marge. Et le prix de vente, il est décorrélé de l'infra et il doit être lié à la valeur apportée au client. Notamment dans l'IoT, à l'époque, on bossait avec Sigfox, un opérateur mobile très bas débit, qui avait des millions de devices dans la nature. Et Octave, à un moment, me dit, un device Sigfox, ça produit combien de données par an ? Alors je lui dis, attends. C'est limité à 140 messages de 12 octets par jour. Ça fait 640 kWh par an, par device. Et là, Octave a blémis et il m'a dit, mais on ne va jamais gagner d'argent avec ça. Et là, je lui ai dit, si tes 12 octets, c'est un relevé de compteur d'eau qui permet de faire une facturation, ça vaut combien pour le client ? C'est là qu'on voit la séparation entre valeur et coût de revient. Et c'est ce modèle-là sur lequel ça a clashé grave, on va dire, entre lui et moi, parce que personne dans les équipes produits d'OVH était capable de monter un business model sur ce principe-là. Donc c'est moi qui ai pris les rênes parce que personne ne s'en occupait. Et donc je me suis engueulé avec Octave. Donc je n'avais pas perçu, en fait, moi, qu'il y avait cette déconnexion, cette incompréhension. J'aurais probablement dû l'anticiper. donc pour ça que je dis que la faute elle est partagée moi je la reconnais ça a clashé et Octave a dit bon bah on arrête la UT et on se recentre comme vous avez monté un système de time series de time series qui scale on se rentre sur le monitoring de l'infrastructure OVH et là il a dit boum allez toute l'infrastructure vous envoyez ça sur le time series de Toulouse donc là aussi on voit que le problème d'intégration c'était pas le produit de l'im-series d'OVH c'était le time series de Toulouse ... et en quelques semaines notre système a reçu jusqu'à 3 ou 5 millions de points de mesure par seconde. Donc là il a fallu hacker du serveur pour que ça se suive derrière. Après tout ça, comme finalement l'histoire du SaaS offert au client a disparu et que ça devenait un projet interne, Moi, je n'étais plus trop motivé, etc. Et puis, ça s'est terminé. En gros, j'ai commencé à passer des entretiens, notamment avec Elastic. Et en gros, j'ai posé ma démission, je pense, quelques semaines avant de me faire virer.
C'est la vie des entreprises, on va dire, qui souvent ont plein d'aventures de haut et de bas.
Voilà. Tout ça pour dire que finalement, c'est une aventure un petit peu chaotique. Mais comme toute aventure, on en garde des leçons et puis des bons souvenirs. Et puis d'ailleurs, les gens de l'équipe d'origine, je suis OVH, on a gardé de très bons contacts. Et tous, on se remémore cette période avec, un petit peu j'allais dire pour les anciens, comme les copains de régiment. Vous savez, quand tu te retrouves à devoir passer la nuit au fond d'un trou dans la forêt et qu'on te balance des grenades à plâtre, finalement, ça crée des liens. Moi,
j'ai les chapeaux de service militaire.
Moi, je l'ai fait, mon service militaire. J'ai vécu ça aussi. Honnêtement, bonne expérience. J'ai appris plein de trucs. Et puis, il y a 120 personnes chez OUH à Toulouse. C'est ma petite vérité personnelle.
Carrément. Rémi, tu voulais peut-être rajouter quelque chose sur l'aventure Toulouse ? Oui,
oui. Du coup, j'ai une petite... A vous partager, en novembre 2015, j'ai présenté mon tout premier talk tech lors du meetup Toulouse Data Science, co-organisé par Léona Ardo. C'était un talk sur la technologie Google BigQuery, une technologie d'analytics à e-service. Du coup, je fais mon talk. Et à la fin du talk, j'ai M. Sylvain Ouellet. que j'avais vu en tant que speaker à des meet-ups sur Toulouse. En fait, Sylvain, tu es venu me voir du coup à la fin du talk et c'est là que tu m'as parlé de l'ouverture du bureau de Chouzin, etc.
Alors, c'est même pire que ça. Tu étais tellement stressé avant.
J'étais en PLS de toute façon.
Oui, mais voilà. Alors déjà, il faut se dire qu'avec Aurélie, on se connaissait déjà depuis un moment. On s'était croisés à plusieurs occasions. Mais surtout, tu étais dans un état de stress monumental avant ce premier talk. C'est normal, c'est mon premier talk. Et en gros, je me souviens, on était trois juste avant le talk à te regonfler, à te dire, allez, tu vas voir, vas-y, ça va bien se passer. De toute façon, quoi que tu fasses, c'est bien de le faire, machin. Donc en gros, on l'avait regonflée parce qu'elle était morte de trouille. Et ça s'était super bien passé. quoi. Donc là aussi, petite fierté, si Aurélie parcourt le monde aujourd'hui à faire des keynotes, je ne sais pas, peut-être quelque part, je l'ai aidée à passer le pas aussi pour devenir spiqueuse.
Du coup, c'était un rigolo en fait, parce que tu m'as parlé de cette aventure toulousaine avec OVH, de mon côté, je me rappelle, je ne me sentais pas prête et ce n'était pas le bon moment en fait. Donc c'est un rigolo de plusieurs années d'être Maintenant, je suis OVH, j'ai étudié depuis 4 ans. C'est rigolo de comment un parcours professionnel peut se faire avec les communautés, avec tout ce que l'on fait au quotidien.
Et les communautés, je reviens sur là aussi, comment est-ce que j'ai monté l'équipe, c'est que finalement, le réseau est quelque chose qui est extrêmement important. Alors souvent, quand on dit réseau, les gens pensent un petit peu, je vais avoir une stratégie de réseau connectée. Donc... ils montrent des contacts un peu artificiels. Ces réseaux-là ne fonctionnent pas, sauf si on est dans la vente ou autre truc comme ça, où là on va se connecter à des gens en espérant leur vendre des trucs. Au niveau des techs, il faut que ce soit naturel, honnête, bienveillant, et que ce soit basé sur une relation de personne à personne, avec qui on a des atomes crochus et des choses à échanger. Moi, je ne suis pas une personne qui suit particulièrement social, je suis un peu... un peu ours dans mon genre, mais quand je rencontre des gens avec qui j'ai des atomes crochus ou avec qui je sens qu'on est un peu sur la même longueur d'onde et des gens qui sont sympas, j'ai envie d'établir une relation avec eux, de les aider quand je peux. Et puis voilà. Après, arrive ce qui arrive. De toute façon, ces connexions-là, elles sont fortes et elles sont sur la durée. Il faut les mettre en place sans arrière-pensée parce que, tout simplement, on s'entend bien avec les gens. Oui,
carrément. Et puis, pour les plus jeunes, si j'ai un conseil à leur donner, c'est que, quelle que soit la taille de la ville, y compris Paris, moi j'ai habité Paris 5 ans, le monde de l'IT est un petit monde. Et donc, comme je dis souvent, ne partez pas fâchés, ou en tout cas, réfléchissez bien avant de faire des choses. Parce que c'est un petit monde, tout se fait, et du coup, on a de très grandes chances de recroiser plein de gens qu'on a déjà croisés dix ans avant dans d'autres contextes. Et c'est le côté, on va dire négatif, mais le côté positif, comme tu disais, c'est aussi que comme c'est un petit monde, il ne faut surtout pas hésiter à s'y intéresser et à lier des contacts qui sont souvent très intéressants et qui peuvent être utiles aussi à titre personnel.
Voilà, et pour clôturer le chapitre OVHcloud, donc ensuite ma transition chez Elastic, Comment j'ai trouvé le post chez Elastic ? Et bien encore sur Twitter. David Pilato, qui est un des très anciens d'Elastic, avait lancé sur Twitter « Ah, chez Elastic, on cherche un développeur cloud » je ne sais pas trop ce que ça voulait dire « et on cherche pour Elastic Cloud un développeur Scala » j'avais fait pas mal de Scala. Donc les deux étaient par rapport à ElasticLad, donc je fais toc toc David sur Twitter, j'ai dit voilà, j'ai buté deux postes, on ne se connaissait pas un peu plus que ça avec David, on s'était croisés une ou deux fois, et je lui ai dit voilà, moi j'ai fait ceci et ça, j'ai fait beaucoup de ce cas-là, je suis chez OVH, il y a de la grosse infra et tout ça, est-ce que tu penses que ça pourrait coller ? Il me dit bah écoute, ouais ouais, j'ai l'impression, on va mettre en CV, donc David Pilato m'a coopté chez Elastic. Voilà, donc mon job chez Elastic,
Comme quoi. Tout est faisable.
C'est ça.
Mais il n'y a pas que ça. Il n'y a pas que le cloud dans ta vie. Moi, quand je t'ai connu, je t'ai connu aussi par certains posts ou certaines explications lors d'autres podcasts, notamment chez nos copains de chez Massy, où il t'arrive des aventures assez extraordinaires avec la faune locale autour de chez toi, mais qui ne sont pas que des aventures. qui me fait beaucoup sourire, c'est que ça ruisselle jusqu'à de la tech à la fin. C'est ça qui est rigolo. Ah,
mais complètement, bien sûr. Donc, comme je disais, j'habite à 10 km au sud-est de Toulouse, dans une zone semi-rurale, alors qui est maintenant de plus en plus urbaine. Donc, ça va expliquer pourquoi. C'est que moi, j'ai des champs qui sont à 200 m à vol d'oiseau de chez moi. Et à 400 m, il y a des bois, donc il y a des sangliers. qui habite dans ces bois en fait. L'été, ils bouffent dans les champs, il y a assez à manger. Quand l'hiver, il y a plein dans les champs, qu'est-ce qu'ils font ? Ils descendent dans les jardins. Et il se trouve que... Alors, j'ai discuté avec un vieux du village il y a quelques temps qui me disait qu'apparemment, l'endroit où je suis, c'était dans le temps, il y avait un chemin communal à l'époque où le village était totalement rural et que c'était un passage de sangliers. bien connus, et donc il est possible que de génération en génération, les sangliers aient la mémoire de ce trajet-là. C'est ça. Et en fait, c'est une espèce de... Il y a un couloir qui doit faire une centaine de mètres de large sur le coteau, qui descend du haut du coteau, de ses bois et de ses champs, vers, de l'autre côté de la Nationale, le canal du Midi, où il y a aussi des bois. Donc les troupeaux de sangliers traversent la Nationale quand même. En général,
ça ne fait pas bon ménage. Moi, j'ai fait l'expérience voiture-sanglier. Alors le sanglier ne ressort pas bien, mais la voiture ressort encore moins bien je pense. Alors, anecdote là-dessus, j'ai entendu l'histoire de quelqu'un qui avait tapé un sanglier, le sanglier semblait être mort et la voiture pouvait rouler encore, ils se sont dit super un sanglier, allez hop, on le charge dans le coffre, sauf qu'en fait il était K.O. le sanglier, il n'était pas mort, et il s'est réveillé dans le coffre. Bon bah la voiture...
Là moi je sors de la voiture parce que je n'ai pas envie d'être là.
Voilà, et donc pour revenir à mes sangliers, et bien là ils ont commencé à vaguement pointer leur nez, mais ça va arriver courant novembre. qu'est-ce qu'ils font ? Ils viennent bouffer dans les jardins parce que surtout là il y a des chênes, donc il y a des glands là en ce moment je les ai repérés ils viennent bouffer les noix en dessous d'un noyer qui est un peu plus bas que chez moi et donc ça a commencé jusqu'à il y a 5 ans ils étaient assez calmes mais comme la ville s'étend en fait leur territoire se réduit et donc ils viennent dans les jardins. Alors ce qu'il faut savoir c'est qu'autour de chez moi, tous les grillages sont cassés Si on veut protéger sa clôture, il faut vraiment mettre du grillage, le gros truc 5 mm de diamètre, sinon de toute façon, ils vont le casser. Je sais que mon voisin avait un trou dans son grillage. Il passe tellement souvent que ça fait un sentier derrière, il n'y a plus d'herbe. Il a bouché le trou dans le grillage, qu'est-ce qu'ils ont fait ? Ils ont refait un autre trou de mètre plus loin. Ils s'en foutent. De toute façon, ça a une telle force ces trucs-là. Et puis ils sont têtus, donc ils ont décidé de passer, ils passent. ils ont décidé de passer, ils passent. Et donc moi, je me suis dit, au début, je me suis dit, mais qu'est-ce que c'est que ce bordel dans mon jardin ? Parce que je voyais que c'était retourné. Alors que moi, quand je vais en vacances dans la montagne, j'ai un petit peu l'habitude des traces de sangliers aussi. Je me suis dit, mais on dirait des sangliers. Allez, on va acheter une caméra, on va voir ce qui se passe. Donc la caméra, c'était pas du tout pour surveiller les voleurs, c'était pour voir ce qui se passait dans le jardin la nuit. Et donc j'ai vu que il y avait des familles de sangliers qui venaient dans le jardin. Donc, ils venaient brouter, en fait, les glandes sur ma pelouse. Donc ça allait, c'était on va dire du dégât de surface, il grattait sur je sais pas 3, 4 cm d'épaisseur, bon quand même il fallait raménager un peu la pelouse, et j'en ai eu jusqu'à 7 dans mon jardin à genre 4 mètres de la fenêtre de notre chambre. C'est pas vraiment ça,
ce que tu dis c'est du dégât de surface, mais déjà ça te ruine bien quand même, moi je vois les champs autour de chez moi, il y en a qui viennent, je suis pas loin de la Sologne, il y a beaucoup de sangliers en Sologne. Quand il y en a qui passent, tu te dis qu'il y a quand même un peu à refaire derrière.
Oui, oui, oui. Alors là, ça a été dégâts de surface jusqu'au moment où ça a été dégâts moins de surface. Et là, je me suis dit, bon, on ne va pas laisser passer ça quand même, parce que là, il y a des endroits où ils ont défoncé le jardin. Mais quand je dis défoncé, c'est qu'ils font des trous de 40 cm de profondeur. Je me suis dit, bon, on va passer à l'attaque. Alors déjà, on a mis une clôture électrique autour du potager, parce que sinon, le potager, miam, miam, miam, c'est cool. Du fait à volonté. structure. Voilà, la structure de mon jardin, en fait, où il y a beaucoup de végétation, de talus, etc., fait que clôturer le jardin avec une clôture électrique, ce n'est pas vraiment faisable. Donc, j'ai limité ça au potager. Et ce que j'ai commencé à faire, c'est à me dire, comment est-ce qu'on va faire pour, en gros, les dégoûter de venir ? Donc, je ne vais pas, moi, me lever à 3h du matin quand ils sont là pour leur courir après. En plus, ils s'en foutent. Ça m'est arrivé une fois, je rentrais un soir, ils étaient... en haut de l'escalier qui monte sur le côté de la maison, il y avait trois sangliers qui nous regardaient, du style, qu'est-ce que tu fous là, toi ? Qu'est-ce que tu fous chez moi ?
C'est l'inverse.
Je fais pouet-pouet avec la voiture, ils s'en foutent. Il a fallu que je descende et que je me mette à hurler pour qu'ils daignent partir un petit peu. Et donc, comme je me suis mis aussi à la domotique et que je m'amuse avec ça, j'ai commencé à faire des systèmes d'effarouchement de sangliers. Là encore avec l'ami Mathieu Passenot qui lui a déployé des klaxons anti-pigeons dans les champs. Allez voir son talk à Rivière à Dev sur le sujet, c'est assez incroyable. Il m'a prêté un klaxon, j'ai acheté des lampes type bar de LED de police, et j'ai mis des détecteurs de mouvements associés aux caméras dans le jardin pour déclencher ces trucs-là quand il y a des sangliers qui arrivent. Pour l'instant, c'est un peu rustique parce que c'est lié au fait qu'il y ait la détection d'un gros truc dans le jardin. Mais j'ai aussi, de temps en temps, le chat se fait avoir. J'ai aussi souvent des blaireaux qui passent. C'est rigolo, les blaireaux. Et des renards. Donc maintenant, je veux spécialiser un peu le truc. J'ai trouvé un modèle qui s'appelle Moondream, un modèle de VLM. de manière très surprenante, est capable d'identifier les sangliers, y compris leur position sur l'image, sur une image infrarouge dégueulasse. C'est bien ça. Donc là, c'est le truc que je vais intégrer à mon home assistant et à toute la chaîne avec le klaxon, etc. Pour qu'en gros, quand il y a une détection de mouvement, on prend un snapshot, on l'envoie au modèle, est-ce qu'il y a des sangliers ? Si il y a des sangliers, bam, on envoie la sauce.
Juste pour ceux qui ne savent pas, un VLM, c'est un visual language model, c'est à dire qu'on fait un et on demande au modèle d'expliquer ou de détecter des choses qu'il y a sur une image ou un flux vidéo.
en gros reste voilà et donc comme je trouvais ça rigolo que j'avais envie de le partager parce que j'aime bien très bien partager les trucs de geek sur les réseaux sociaux j'ai commencé à poster des photos de mes sangliers fad est en gros quand je voyais des vidéos des sangliers je les postais sur les réseaux sociaux twitter d'abord et maintenant vous sky et puis j'ai commencé à mettre un hashtag un hashtag sanglicam parce que ma caméra je l'avais je l'avais appelé sanglicam c'est la caméra pour les sangliers et donc Maintenant, c'est marrant parce que je croise des gens que je ne connais pas, ils me disent « Ah, Sylvain, je suis le hashtag sanglicam, c'est génial, machin, tout ça. »
C'est énorme.
Donc, je suis influenceur sanglier sur les réseaux sociaux avec le hashtag sanglicam.
Est-ce que tu as des gens qui t'ont dit, en fait, est-ce que tu peux me filer un peu les références, les trucs comme ça, parce que j'ai le même problème et ton truc a l'air cool ?
Oui, oui, oui, tout à fait. Donc, il y a des gens qui me demandent comment tu as fait, comment ça marche, quand tu as un système qui marche, il faut que tu écrives un article.
C'est une commu sans glycames, vraiment, en plus.
Il y a carrément une communauté sans glycames.
J'adore ça, j'adore. J'adore parce qu'on n'est pas les seuls. Il y a plein de bricoleurs, de gens passionnés, tout ça. Mais je trouve que dans l'IT, on a cette propension, en fait, à très vite transformer un problème de notre vie en...
comment je peux l'implémenter etc ça me fait toujours marrer de voir ça voilà donc là en gros au niveau matos j'ai pris des détecteurs de mouvements Zigbee de chez Ikea qui sont fantastiques ça vaut 10 balles et c'est étanche on peut les mettre dehors combiné avec des petits microcontrôleurs ESP32 qui pilotent le klaxon donc là aussi le klaxon de... J'ai fait un petit système qui permet, comme c'est la nuit, je ne veux pas réveiller les voisins, qui fait un « trrrrr » qui fait un « hh » du son. J'ai un petit tableau de bord pour régler la fréquence, le volume, etc. Je vais me mettre près de la maison des voisins pour me mettre en situation par rapport à eux et régler un volume sonore qui soit acceptable.
Comme tu dis, comme c'est principalement l'hiver, je pense que ça serait plus problématique si c'était en plein été. tout ça ou peut-être que vous dormez plus les fenêtres ouvertes etc ouais tout à fait donc en plus ça permet de voir ça non mais c'est cool c'est énorme donc donc donc j'encourage toutes celles et ceux qui veulent suivre de plus près de suivre le hashtag sanglicam pour voir différentes
aventures que tu as donc on arrive dans la danse et donc j'ai aussi acheté le domaine sanglicam point fr mais pour l'instant je n'ai rien mis dessus l'idée c'était de publier les vidéos et tout ça mais bon j'avais déjà autre chose à faire
Peut-être qu'avec ton nouveau métier, tu vas rajouter de la robotique là-dessus. Et là, ça va être juste...
En temps réel, en fait.
Oui, alors là-dessus...
Imagine le truc, tu mets sur Sanglicam, tu mets l'affichage de sangliers en temps réel sur une map et tout, avec les images. Alors,
ça va plus loin que ça. Parce qu'en gros, depuis que j'ai commencé à m'intéresser un petit peu à la robotique, là, j'ai eu une idée, vous savez, l'espèce d'éclair là, où je me suis dit, mais en fait... Faut pas que je fasse du klaxon parce que je m'étais dit je vais disperser des klaxons à différents endroits du jardin ou là où je sais qu'ils passent. Et je me suis dit mais en fait ce qu'il faudrait c'est que je prenne une tondeuse robot et qu'elle soit guidée par la reconnaissance d'image. C'est à dire que quand la caméra détecte un sanglier, on leur envoie la tondeuse pour les faire chier et qu'ils s'en aillent. Et sur la tondeuse, on met des gyrophares, un klaxon, machin, etc. Alors, on ne va pas mettre en route la lame, parce que si jamais c'est mon chat qui se fait détecter, je n'ai pas envie de faire de la chien de chat.
Tu m'étonnes.
Mais voilà, l'idée, c'est simplement, en gros, leur envoyer une tondeuse robot, comme ça, les sangliers, ils voient un truc qui arrive, ça les dérange, et que finalement, au fur et à mesure, ils perdent l'habitude de venir. Des années de bricolage à faire avec ces trucs-là. Quand on a ce genre de truc, alors que la pelouse qui est ruinée, c'est un peu désagréable, mais il faut faire contre une mauvaise fortune bon cœur et se dire qu'il y a aussi moyen d'en tirer quelque chose d'intéressant.
Oui, carrément. C'est super rigolo. Et suivez les aventures de Sylvain avec sa sangle IKAM. C'est très rigolo, surtout que l'on arrive dans la saison, donc je pense bien qu'il y aura deux ou trois petites anecdotes qui vont arriver. Tu parlais un peu d'IA avec les VLM, ça me fait une transition toute trouvée. Je vous propose de gentiment parcourir quelques news qui nous ont un peu interpellés. Et la première, je l'avais vu aussi Sylvain, tu l'as partagé, Creepy, une application qui fait des fausses photos de vacances. Et je trouve qu'on commence à arriver dans des utilisations de l'IA qu'on va mélanger avec l'être humain. On ne va pas se mentir, on est très fort pour s'inventer des choses. que je trouve assez What the fuck, on va dire ça.
Ouais, alors je suis tombé là-dessus, je me suis dit, mais dans quel monde on vit ? Parce que, alors, on savait, par exemple, que des choses comme Instagram, par exemple, sont des endroits où on expose, on va dire, ses photos, etc. D'ailleurs, il y a un effet déprimant pour beaucoup de gens sur des choses comme Instagram, parce qu'en gros, chacun... Oui, c'est que du shiny, c'est que du... C'est que du shiny. Du coup, chez les autres, on se dit, ah oui, moi, chez une merde, en fait, je vais pas... pas en vacances à tel endroit machin tout ça et là et là c'est pire parce que en gros c'est ouais vous êtes malheureux dans votre vie quotidienne parce que vous êtes surchargé de boulot machin et ses terrains et vos photos de vacances sont pas si terrible que ça eh ben voilà une il ya vous applaudez quelques photos de vous et on vous fait des photos de vacances de vous à bali et
comme ça vous pouvez vous pouvez les regarder vous vous sentez comme ça catastrophique mais quelque part je ne peux pas m'en aller sinon sourire quand même en me disant que je suis sûr qu'il ya des gens
ils vont trouver un public humainement c'est obligatoire voire des gens en fait vont pas faire ça pour eux les regarder et se sentir mieux mais vont le faire pour en gros le publier eux-mêmes sur les réseaux sociaux de façon à faire des vacances fake en fait et
là on atteint à quoi ça sert tu vois ? de mon côté je trouve que ça sert à rien que c'est du faux mais voilà quoi
On arrive dans un niveau de je vis dans l'apparence qui est quand même assez incroyable, c'est malheureux. Et j'avais vu ça aussi, c'est marrant parce que juste avant j'avais lu un article sur la mouvance 997, je ne sais plus comment ça s'appelle, de la Silicon Valley, où en gros on commence à remettre la pression sur les employés, notamment dans les boîtes de l'IA. où il faut bosser 6 jours par semaine, de 9h à 21h, 6 jours par semaine, un truc comme ça. Et là, tu dis, non, quoi.
Oui, oui. Alors, je n'étais pas tombé sur le lien qu'on partagera de TechCrunch, j'étais tombé sur un autre lien où, en plus, on essaye de se justifier, c'est-à-dire qu'ils ont commencé dans la justification de ce... de cette appli de dire mais regardez en fait déjà un ça me coûte moins cher parce que en gros pour 30 dollars versus une semaine de vacances j'ai des souvenirs de vacances et c'est un geste pour la planète on n'a pas le côté CO2, bon après il faut regarder ce qui a été cramé pour générer les images que ça utilise nano banana, ça utilise des choses comme ça et donc en fait on est en train de chercher une justification quasi morale pour le truc quoi et là tu te dis Merci. ça c'est du greenwashing totalement tordu ça c'est mais oui c'est toujours assez pas voilà je ne sais pas je n'ai pas nos mais j'avais c'est marrant parce que je l'avais croisé aussi ça me mettez dit mais ok ok pourquoi pas alors autre chose toujours un peu dans notre relation à l'ia et où tu nous as mis un petit truc de ce qui rejoint un autre client que moi j'avais mis sur l'entrepomorphisation, sur la partie plutôt robotique et tout ça. Et moi, j'avais mis un autre lien qui était plus sur un compagnon, parce que ça me faisait beaucoup penser à, si vous n'avez pas vu le film Heur, moi je l'ai vu quand il est passé sur Arte. Je pense qu'en 2025, il faut le voir, ce film maintenant, parce qu'en fait, ça fait écho à beaucoup de choses. Et effectivement, ça m'intéressait ce que tu disais, ou euh où maintenant en fait on commence à vraiment humaniser, c'est plus simple pour moi à dire, la part des robots de plus en plus.
Donc il y a deux choses là-dessus que je peux dire, c'est Antonio Goncalves qui est venu à Toulouse au Jug, c'était quand la semaine dernière ou la semaine d'avant, je ne sais plus, et on discutait justement d'IA etc. et c'est lui qui a eu cette phrase que j'ai trouvé intéressante, il dit quand on donne un coup de pied à un robot humanoïde, les gens crient en disant ah mais non, il ne faut pas le taper, machin tout ça, alors que quand on donne un coup de pied à un Roomba ou à sa cafetière connectée, ou quand tu donnes une claque à ton écran cathodique parce que ça ne marche pas oui c'est ça tu donnes une baffe en disant ça a le prix d'ordinateur tu ne marches pas alors que l'écran ça ne lui fait rien et donc finalement c'est un phénomène qui est intéressant parce qu'on projette finalement notre condition d'être humain sur des machines qui ressemblent un petit peu alors il y a les robots mais il y a aussi ma femme est psychologue Merci. et elle a vu arriver des patients. qui avait commencé par de l'automédication psychologique avec ChatGPT.
Oui, bien sûr.
Et qui, à un moment, on se dit, quand même, il faut que je voie un humain. Mais pour une personne qui fait ça, qui va voir ensuite une vraie psychologue, combien il y en a qui ne le font pas ? Et on a des cas comme ça, de gens qui se sont laissés embarquer, finalement, dans une discussion avec ChatGPT, où ils l'ont transformé dans leur esprit en... en coche de vie.
Je n'ai plus le lien en tête, mais il y a eu là une affaire il y a 15 jours, 3 semaines, qui a fait beaucoup de bruit, puisque une personne comme ça s'est auto-psychanalysée avec sa GPT, jusqu'à ce qu'à la fin, le chatbot lui dise qu'en fait, la seule solution était le suicide, et cette personne s'est suicidée. Oui,
mais c'est ça.
Le truc,
c'est que les Ausha GPT vont toujours être... vont toujours vouloir aller dans le sens de ce qu'on leur dit. C'est-à-dire que si on... des pensées négatives, ils vont avoir tendance à sortir des choses qui vont petit à petit renforcer ces trucs-là. Donc, il peut y avoir un danger, c'est que ça nous enfonce dans une dépression naissante. Et ça, parce qu'il y a ce phénomène de projection, nos interactions avec ces choses qui ressemblent physiquement ou moralement, on va dire quand c'est du CHGPT, à des humains, on a du mal. Alors, nous, dans la tech, on est plus sensibilisés à ça, mais le grand public va... très facilement tomber dans le piège. Et c'est super dangereux en fait. Donc c'est des outils qui sont très puissants, mais qui sont aussi très dangereux si on ne comprend pas leurs limites.
C'est peut-être ça, je trouve. Alors moi, je ne suis pas du tout spécialiste robotique et tout ça, mais c'est toujours le truc un peu que j'ai trouvé un peu bizarre, c'est que de vouloir absolument représenter un robot de manière humanoïde, là où moi, mon but pour un robot, en tant qu'utilisateur, je parle, c'est pas qu'il me ressemble en train de faire quelque chose, c'est qu'il soit optimisé à faire une action. Tu vois, par exemple les robots démineurs, qui sont utilisés en armée, moi je m'en fous qu'ils ressemblent à un démineur, par contre, qu'ils soient optimisés pour le terrain, du coup ils ont des chenilles hyper pointues, ils ont un compartiment, ouais je trouve ça cool, et là du coup je trouve que tu as beaucoup moins de facilité à te projeter, parce que normalement tu vois que c'est un outil, un outil automatisé avec un peu d'autonomie et tout ça, mais c'est un outil. Mais plus on va vouloir les faire ressembler, on a tous vu, je pense, les démos des robots humanoïdes qui font des courses, qui font des actions comme des humains. Mais moi, ce n'est pas ça qui m'intéresse. Ce qui m'intéresse, c'est comment ça va m'aider.
Alors là-dessus, j'ai vu une vidéo de BMW qui bosse beaucoup sur les robots dans les lignes de fabrication automobile et ils ont une activité sur les robots humanoïdes. Et moi, je me suis posé la question pourquoi un robot humanoïde dans une ligne de fabrication, alors qu'il y a déjà des robots beaucoup plus spécialisés ? Et finalement, je pense que pour l'instant, on est un peu trop humanoïdes. On va revenir sur des choses qui vont partir d'un biomimétisme. C'est-à-dire que l'humain, finalement, est une mécanique qui est très adaptable à tout un tas de tâches. Contrairement à un robot classique qui va souvent avoir des degrés de liberté limités. Donc pour moi, les robots humanoïdes ou dérivés de formes biomimétiques, on va dire, sont plus adaptés à des tâches un peu floues. Voir des tâches de transition. La vidéo de BMW, par exemple, on voyait un robot humanoïde qui prenait des pièces sur une chaîne et qui les transportait sur une autre. Donc il y avait cet aspect trajectoire pour traverser un couloir, placement par rapport à un truc qui n'est peut-être pas exactement bien positionné, etc. Et ensuite, cette pièce que le robot humanoïde avait placée était prise en charge par un robot soudeur très classique. Donc je pense qu'on va peut-être petit à petit abandonner le côté humanoïde qui est un peu science-fictionnel, il faut bien le dire, mais pour arriver sur des formes. un peu plus... Alors, on voit les chiens, par exemple, les chiens robots de chez Boston Dynamics, des trucs comme ça, sur des formes qui reprennent les systèmes d'articulation, qui rendent le robot plus adaptable qu'un truc ultra spécialisé.
Tu parles des chiens de Boston Dynamics. En fait, ça a fait un tollé aux Etats-Unis. Je ne sais plus dans quelle ville ils avaient déployé des tests, parce que en fait, ça faisait peur. Ça représentait, ça singeait un peu le côté chien. mais d'une façon qui les fait peur. Donc, c'est toujours... C'est pour ça que je trouve qu'il y a toujours un danger de vouloir absolument représenter les sacs à viande, comme on dit, versus les robots. C'est parfois autant plutôt les optimiser à la tâche pour laquelle ils vont être dédiés.
C'est vrai. Alors que le petit robot livreur qui se contente d'être un cube sur des roulettes, lui, il ne te fait pas peur.
Non, c'est ça.
Par contre, tu vas lui mettre un coup d'œuf quand il passe.
Oui, mais au moins... Non mais c'est comme le bonjour merci avec les IA, moi je déconne toujours en conférence en disant n'oubliez pas de dire bonjour merci parce que quand on va contrôler le monde, à ce moment-là, qui a dit bonjour merci ? Mais ça sert à rien !
Oui je dis !
C'est vrai,
c'est con mais c'est vrai !
On est tous pareils, en fait plus on a la preuve parce qu'on dit il ou elle pour les IA alors qu'on ne devrait pas dire ça, enfin bon bref, on a tendance à humaniser de plus en plus. Et du coup, avant de passer à ton lien sur le robot, comme on parle un peu sur le côté anthropomorphisme, le lien que j'avais mis, qui me faisait penser beaucoup à Heur, j'ai vu ça sur un truc qui s'appelle friend.com, je crois. qui est en fait un pendentif qui écoute et je crois qu'il y a une version qui voit aussi tout ce qui se passe autour de toi 24h sur 27 et qui du coup va échanger avec toi, va te conseiller, va... Voilà, en fait c'est ton diminu criquette ou ton petit diablotin, je ne sais pas, entre les deux, choisissez. Et ça m'a fait vraiment beaucoup penser au film Heure parce que le film Heure ça commence comme ça, c'est un assistant mais qui devient... comme tu disais, un coach de vie qui devient une maîtresse, même peut-être à un moment donné. Et c'est très perturbant. Et moi, ce qui m'a intéressé aussi dans cette news, c'est le côté sociétal. C'est qu'à New York, il y a eu une grande campagne de publicité dans le métro new-yorkais pour ce produit, qui a provoqué un tollé avec des réactions très violentes de dégradation de ces publicités. Des gens qui disent, mais non, on ne veut pas de ça chez nous. Donc voilà, ça ne laisse pas indifférent en tout cas.
Et le problème, c'est que ces trucs-là aussi amènent à un enfermement social, c'est-à-dire que tu développes une relation exclusive avec ce truc-là, qui est toujours là, à ton écoute, disponible. Donc c'est facile de tomber dans une isolation sociale qui te coupe complètement de la réalité.
On ne parlera même pas des données qui sont après utilisées à faire, je présume.
Oui, alors après, voilà, le truc qui regarde et écoute en permanence, de... Au niveau de la vie privée, bonjour.
C'est clair. Du coup, dernier petit lien. Alors moi, honnêtement, j'en ai entendu parler sur la partie robotique. Et comme tous les trucs que j'ai mis en tout doux sur des choses à lire, je n'ai pas pris le temps. C'est le produit. Alors, je ne sais pas si on dit le produit. Je crois qu'ils font des envois de le robot de Gingface. J'ai entendu beaucoup de bien, en tout cas, de ce produit.
Donc là, j'ai commencé à creuser un petit peu ça. J'avais déjà un œil dessus avant, mais là, maintenant, je suis dans l'œil du cyclone, on va dire, en étant chez Riron. C'est Hugging Face, en gros, qu'on connaît bien pour la plateforme d'hébergement de tous les modèles. Et puis, leur business model, en fait, c'est de vendre du compute pour faire tourner des modèles. Et associé à ça, c'est devenu une espèce de plateforme communautaire. C'est un peu le GitHub des modèles d'IA. et il y a Deux ans, je crois, ils ont monté une activité de R&D, on va dire, qui s'appelle le robot, initiée par un gars qui s'appelle Rémi Cadenne, un Français qui avant était chez Tesla et Optimus. Et ça a abouti à plusieurs choses. Alors déjà, des modèles de base open source pour des modèles de pilotage de robots. Et puis en gros leur objectif c'est de démocratiser la robotique nouvelle génération basée sur des LLM ou les technologies assimilées. Donc ils ont fait des modèles, ils ont fait des SDK et des trucs comme ça, et puis ils ont aussi travaillé avec une petite boîte de robotique bordelaise je crois, qu'ils ont fini par racheter, qui a développé un truc qui s'appelle le SO-101, qui est un petit bras robot, euh... Moi, j'en ai un. Ça fait partie du Welcome Package chez Riron. C'est en open source, open hardware. Il y a des fabricants qui sont partenaires et qui le vendent tout monté. En gros, selon les options qu'on prend, tout monté, ça vaut 200 à 300 euros pour le bras lui-même et aussi le bras manipulateur qui va servir à guider le bras robot dans les phases d'apprentissage. Après, on peut s'imprimer soi-même. Et c'est super intéressant parce que finalement ça démocratise en gros l'accès à cette robotique nouvelle génération pour que les gens puissent comprendre comment ça marche et puis petit à petit commencer à rentrer dedans. Donc moi je le vois comme un truc qui va certainement provoquer des vocations, ça sert aussi d'outil éducatif, je l'ai vu moi surgir dans pas mal de facs, IUT, etc. pour faire les TP de robotique. Ce que j'allais dire,
c'est le 2.0 de ce que moi j'ai connu quand j'étais à l'école d'ingé, où il y avait une partie industrielle, et on n'était pas à ce niveau-là, on ne parlait pas d'IA, de choses comme ça, mais c'est vrai que pour moi, c'est le 2.0 de ça.
Et alors, pour faire le pont avec Riron, mon nouveau taf, en gros, c'est une boîte qui fait un système qui permet de faire de la mise au point et du debug, on va dire, de manière très grossière, des robots. Alors, comment on fait ça ? C'est qu'on capture toutes les données Merci. émises par le robot ou des données d'environnement, genre une caméra qui va filmer le robot en action, mais aussi les capteurs qui sont dans le robot, sa caméra à lui s'il a une vision, etc. Et on va enregistrer tout ça et ensuite pouvoir construire des visualisations pour rejouer tout ça avec une timeline parce que tout ça, c'est des données qui sont temporelles. On peut se rejouer le film de tout ce qu'a vu le robot à travers sa vision, ses capteurs, l'environnement, etc. pour comprendre comment il réagit. Et à terme, ces données aussi, c'est pour ça que je rejoins la boîte, c'est les enrichir. C'est-à-dire que quand on a de la donnée brute, on va les passer sur des modèles d'embedding, sur des modèles d'analyse de time series, sur des choses comme ça, pour pouvoir ensuite faire la boucle de feedback sur les modèles de robots. Donc pourquoi je parle de ça ? C'est que chez RERUN, la partie visualisation et le travail sur une unique session d'enregistrement, tout ça est open source. Et Hugging Face, le robot, en gros, met en avant RERUN. comme outil pour utiliser ces robots open source. Donc, c'est super intéressant d'un point de vue, j'allais dire, business, parce que ça veut dire qu'on a plein d'utilisateurs gratuits qui arrivent à travers ça. Et ce que j'ai vécu, moi, chez Elastic, c'est que si tu as un produit gratuit, mais qui est très massivement distribué, ça suffit pour faire un business qui tourne, parce que finalement, c'est connu.
C'est super intéressant. C'est vrai que je vois si je peux... M'intéresser un peu à ce truc-là, au moins pour la partie de l'IA qui me concerne, parce que c'est aussi intéressant de voir comment on peut faire le lien avec tout ça.
Vivement la retraite !
C'est ça ! Dernière petite news, news maison, côté IA, Aurélie, c'est toi qui as apporté ce lien-là, on a sorti en bêta, sur la page labs.vhcloud.com si je ne m'abuse, le serveur... Alors pour ceux, celles et ceux, en deux mots, un serveur MCP, Model Context Protocol, en gros c'est comment distribuer des outils externes qu'un modèle peut demander à être utilisé. N'oubliez pas que ce n'est jamais le modèle qui appelle les outils, mais toujours votre application. Donc voilà, en gros, en deux mots, c'est ça, un MCP, c'est pouvoir distribuer des modèles distants. Et donc Aurélie, tu veux nous parler du MCP Overh Cloud qui est en bêta. Exactement.
En gros, donc on... On l'a sorti il y a quelques semaines, vraiment c'est frais, c'est en méta, donc le but c'est que vous l'utilisez. Là en fait on est en pleine collecte de feedback, de retour. Donc pour le moment on peut l'utiliser en IDE avec CoPilot ou bien en utilisant Shai. Donc c'est l'agent AI de OVH qui est également en bêta. Donc c'est tout frais, c'est tout neuf. Donc il faut l'utiliser, il faut faire plein de remontées, de commentaires, de retours, etc. Pour l'améliorer.
Oui, c'est le code en fait, OVH, donc il est au tout début. Pour l'instant, on a quelques features, mais il y en a d'autres qui arrivent. Donc effectivement, le MCP est facilement intégré. On peut utiliser le MCP ailleurs que dans VS Code, je vous rassure. On peut l'utiliser n'importe où, en fait, c'est un MCP. Moi, ce que je vous conseille...
Comme tout outil que vous faites déclencher par un LLM, activez bien la validation humaine. Parce que si votre LLM comprend que vous voulez supprimer votre projet public cloud, il y a moyen que le projet public cloud soit supprimé à la fin. Donc une petite validation humaine en disant que vous voulez vraiment supprimer votre projet public cloud, je pense que ça peut être intéressant. Donc faites attention.
D'ailleurs, moi, c'est au printemps, j'ai développé la première mouture du serveur MCP pour Elasticsearch. Et donc, on l'a volontairement limitée à des opérations de Henri Donné. Il y a des gens qui disaient, ah, mais il faudrait ouvrir toutes les API, comme ça, je pourrais demander à Claude de faire de la maintenance de mon cluster Elasticsearch. La fausse bonne idée. Non, non, non. La fausse bonne idée, parce que le truc, il va te mettre ton cluster en rade et ensuite... C'est dangereux, ouais. D'une part c'est dangereux d'un point de vue technique, et puis après si on en fait un produit qui est un produit élastique, supporté par élastique, etc. Qui est responsable ? Genre on met la prod par terre, qui est responsable ? Est-ce que c'est la personne qui a mal rédigé son prompt ? Est-ce que c'est le LLM qui a fait des conneries ? Est-ce que c'est le serveur MCP ? C'est super compliqué en fait. Donc là c'était read only, tu touches pas au cluster.
Ouais ouais, je pense que c'est... ou alors vraiment avec des gros garde-fous et... Et d'avoir un humain au milieu de tout ça, c'est vraiment très conseillé. De toute façon, tout ce qu'on voit avec les agents, les functions calling ou le MCP, moi je ne vois pas un Rex qui ne passe pas en disant « Par contre, à un moment donné, on a quand même mis de la validation humaine au milieu. » Donc faites attention quand vous faites ça. Je vous propose d'avancer tranquillement, parce que bien sûr on va exploser notre conducteur. Ce n'est pas très grave. Sylvain, tu l'as un peu dit, mais chez Harry Run, tu fais du Rust. Pour une fois, on va parler Rust. C'est vrai que c'est peut-être le langage le moins représenté dans ce podcast. On parle de temps en temps de Java, de temps en temps de Go, mais j'avoue que Rust, on est un peu plus discret. Tu veux nous en dire un peu plus d'un point de vue... Dave, en fait, avec RIRUN, ce que tu fais au final ?
Alors, déjà, il y a deux choses par rapport à RIRUN. C'est que chez RIRUN, il y a une combinaison de deux choses. Un des trois fondateurs CTO est un gars qui fait du Rust depuis vachement longtemps, qui a bossé dans le domaine des jeux vidéo. et où il y a des moteurs de jeu modernes qui sont écrits en Rust. Et surtout, il est l'auteur d'une librairie qui s'appelle Igui, qui est une librairie d'IHM extrêmement performante, écrite en Rust. Donc lui, déjà, il était à fond dans Rust. Donc ça, c'est une première chose. L'autre chose aussi, j'ai vu récemment un article intéressant qui parlait un peu de tout ce qui est Apache Arrow, Data Fusion, toutes ces choses-là. genre Iceberg et compagnie, et qui disait en gros que Rust est le langage du Big Data 2.0. C'est-à-dire qu'en gros, la génération à double et tout ce qui va autour est en train de s'éteindre et est remplacée par des choses qui sont basées notamment sur des outils type Arrow, des data frames orientés colonnes et data fusion qui est un moteur de requête au-dessus de Arrow. et que tout l'écosystème Big Data moderne se construit sur ces couches qui d'ailleurs sont développées à la fin de l'année.
Super intéressant.
De la même façon qu'Apache a été le cœur de l'écosystème autour de Hadoop, il y a maintenant une deuxième génération qui émerge et qui elle est écrite en Rust. si tu veux ce faisceau de choses convergentes fait que que rerun aussi bien côté front et ça c'est peut-être moins habituel que bac où on est sur ce big data 2.0 est écrit en reste alors après moi personnellement pourquoi est-ce que je kiffe rust mais alors kiff mais kiff kiff kiff moi alors j'aime bien dire alors il ya beaucoup de gens qui vont dire reste le compte pilot il est super chiant il arrive laisse rien passer et c est moi j'ai envie dire Mais oui, et c'est ça que j'aime, parce qu'en fait, moi, il y a tout un tas de trucs sur lesquels je ne me fais pas confiance. Mon cerveau est câblé, en fait, pour penser sur une architecture, pour penser sur des modèles de données, pour penser sur de l'algorithme. Par contre, toutes les petites choses qui sont, on va dire, de la petite plomberie, etc., auxquelles il faut faire attention en permanence, genre les problématiques d'accès concurrent, les points tordus, le typage, etc. etc. Je ne vais pas dire que ça me fait chier, mais j'ai tendance à faire des erreurs là-dessus. Donc, le nombre de fois où le compilateur me dit « Ah non, ça ne va pas, ça n'a pas de tension, tu as une condition potentielle à cet endroit-là » , ça commence par « Pfff, n'importe quoi, je sais ce que j'ai écrit » . Puis après, tu regardes un petit peu et tu fais « Ah mais oui, il a raison en fait » . Donc, pour moi, c'est ça Rust. C'est la combinaison, c'est un langage qui est un peu hybride, c'est-à-dire qu'on va pouvoir accéder à très bas niveaux. C'est-à-dire que la location mémoire, par exemple, on ne fait pas juste un new. On fait un new, mais on dit, est-ce que c'est un new qui peut être partagé entre threads ? Est-ce que c'est un new qui peut être avec du reference counting ? Est-ce que c'est un new juste temporaire, etc. ? Donc, en gros, on a un contrôle beaucoup plus fin sur la location mémoire, ce qui fait que ça peut rendre les choses un peu plus complexes. Mais à l'inverse, on a aussi un système de typage extrêmement élevé. J'ai fait pas mal de Scala, et je me suis senti immédiatement à l'aise avec... avec ma connaissance de Scala, dans le système de type, où on a des types génériques, des traits, des énumérations qui sont une pure merveille. Le système de type de Rust est absolument magnifique. Donc, on a cette espèce de dualité entre le langage qui vous donne un contrôle très bas niveau, qui fait que c'est extrêmement performant, c'est aussi performant que du C++, voire plus des fois, et langage de très haut niveau, avec un compilateur qui, en fait, ne l'arrête rien passé, qui fait que, quasiment...
c'est souvent ce qu'on entend des gens qui font du rust voilà,
à part évidemment des erreurs de logique, si vous écrivez un inférieur ou à la place un inférieur ou égal comme ça m'arrive régulièrement forcément ça va péter mais on n'aura jamais de crash sur des points en nul sur des trucs comme ça, les risques conditions il faut aller les chercher alors on pourra quand même avoir des deadlock parce que là le deadlock c'est de la logique mais les risques conditions où les données s'écrasent et qui aboutissent à des corruptions de mémoire ça n'existe pas Merci. Pour la petite histoire, j'ai commencé ma carrière dans le spatial, sur des centres de contrôle satellite, où on codait en ADA.
L'ADA, j'en ai fait quand j'étais en école dans le CIS.
J'adorais ce langage, parce que là aussi, le compilateur est ultra strict. Quand j'ai découvert Rust en 2018, j'ai fait « Ah, mais c'est génial ! » J'ai eu l'impression de retrouver le confort. Ça peut paraître paradoxal pour beaucoup. confort du compilateur ADA, où en gros le compilateur me protège de mes conneries. En gros, toutes les choses qui peuvent être vérifiées mécaniquement par un compilateur, moi je n'ai pas envie qu'elles m'encombrent l'esprit. Je préfère occuper mon cerveau à autre chose. Et d'ailleurs, mon cerveau va généralement s'occuper d'autre chose et c'est pour ça que je fais des conneries. Donc je n'aime pas du tout les langages interprétés type Python et JS parce que je me sens dans un environnement où je ne suis pas en sécurité en fait.
Je te comprends parce que même si Java n'est pas au niveau de Rust en termes de check, Quand tu parles de sécurité, en fait, moi, c'est ce qui me manque, ce qui me met le plus en défaut. Parce que de par mon métier, je suis obligé de faire du Python parce que tu peux pas être dans l'IaaS, tu fais pas un peu de Python. Et en fait, c'est pas tant la logique et la syntaxe, parce que ça, ça s'apprend et ça... Mais de devoir complètement refaire attention à des choses auxquelles tu ne fais plus attention, c'est super fatigant. Et tu vas passer une heure à trouver un bug. parce que c'est quelque chose que je ne croise plus depuis des années, ce genre de bug.
C'est ça. Moi, j'ai fait beaucoup de Java. J'ai 25 ans de Java derrière moi, donc c'est un langage que j'aime bien. Mais Rust, pour moi, va à un autre niveau. Alors, aussi, l'intérêt de Rust, et là, on va revenir à mes sangliers, c'est que Rust, ça tourne sur toutes les plateformes, depuis les gros serveurs jusqu'au microcontrôleur. Et donc, moi, je fais mes muses aussi. coder un Rust sur des petits microcontrôleurs. J'avais fait une présentation à Devox justement où je montrais du Rust sur un microcontrôleur 8 bits qui avait 0,5 kilo-octets de RAM et 4 kilos de flash. Et ça tourne très bien. Donc ce qui est génial, c'est que finalement avec un langage, on peut adresser aussi bien la grosse infrastructure, big data, stream processing sur des teraoctets de données, etc. que le machin qui va aller déclencher un klaxon pour effrayer le sanglier avec un microcontrôleur qui a 8 pattes.
C'est cool. Après, et je pense qu'on a déjà dû te le dire, moi je m'y suis essayé à Rust, mais comme tout langage que je pense je ne pratique pas tous les jours, j'ai trouvé la cour d'apprentissage un peu ardue. C'est-à-dire que même le Hello World de la doc, j'ai eu du mal à le finir. C'est un peu compliqué, je trouve.
Moi, ce que j'aime bien dire sur Rust, c'est qu'il y a des choses qui sont... très différentes, très nouvelles dans Rust et qui justement font sa robustesse. Notamment tout ce qu'on appelle le système d'ownership, le borrow checker, etc. C'est une chose avec laquelle on va lutter au début en Rust. Et moi, j'aime bien dire que Rust, c'est un langage, il faut prendre le temps de l'apprendre. C'est-à-dire que classiquement, un langage qu'on découvre, on va faire son little world, on va bricoler des trucs en se disant « Ouais, c'est juste une syntaxe différente, quelques paradigmes qu'il faut adapter, etc. » Si vous prenez cette Ausha avec Rust, vous vous cassez les dents. Vous cassez les dents parce qu'il y a des trucs qui sont suffisamment différents et qui font justement la force du langage, et qu'il faut aller apprendre. Il faut aller lire le bouquin, il faut faire des exercices, il faut vraiment comprendre le truc. Une fois qu'on a acquis ce modèle mental, et effectivement, comme je dis, ça vient par la pratique, moi je trouve que Rust est un langage de productivité hallucinante. Parce que pour moi, toute cette partie-là, en fait, elle est acquise. Donc le compilateur ne devient plus mon ennemi, il devient mon assistant. Voilà. Mais effectivement, il y a une marche à l'entrée. Donc, si vous vous intéressez à Rust, prenez le temps de l'apprendre. Alors, on ne peut pas toujours, c'est compliqué. Moi, je cite un exemple, c'est... Aurélie le connaît, Didier Plindoux, qui est quelqu'un à Toulouse, qui est un expert absolu des langages de programmation. Il a fait une thèse là-dessus, etc. Et il me racontait que Rust, il s'y est mis à une époque. Il est allé à les bancos... Je vais faire mon petit exemple classique quand j'aborde un nouveau langage qui s'appelle les parseurs. Il fait des parseurs en combinator et il s'est cassé les dents. Et il m'expliquait qu'il y est revenu quelques mois plus tard après avoir lu la doc et là il a compris. Donc pour vous dire, quelqu'un qui est un expert de langage de programmation, il n'a pas fait cet effort d'aller lire la doc, il s'est cassé les dents. Et quand il est revenu plus tard après avoir lu la doc, c'est devenu beaucoup plus naturel. Donc...
Ouais, c'est vrai. Et moi je pense qu'il faut que j'arrive à me trouver en fait un... qui me motive à l'écrire au fil de l'eau et à découvrir les bonnes façons de l'écrire avec Rust et de rentrer dedans il faut que j'ai du temps pour ça tu parles d'assistant du coup j'ai une petite transition trouvée donc ça c'est un lien que j'ai amené qui fait écho à des choses en moi en ce moment des questions que je me pose je pense qu'on est tous abreuvés de l'IA dans le monde du dev Ce qui m'intéresse, c'est vraiment dans le monde du dev. Est-ce qu'on est en train ou pas de scier la branche de l'arbre sur laquelle on est en tant que dev, qui faisons des outils qui pour certains vont nous remplacer, qui pour d'autres ne vont jamais nous remplacer de la vie. Et en fait, du coup, je trouve ça intéressant de lire ce que d'autres personnes aussi en pensent et de voir un petit peu aussi la nouvelle génération. Parce que moi, je regarde ça avec... que tu es un vétéran moi je suis un néo vétéran puisque j'ai ça ne fait que 25 ans que je suis dans le monde du dev mais et du coup voilà je trouve ça toujours bien d'essayer de prendre un peu de recul et se dire mais au final il ya dans mon métier de d'air est ce que je l'utilise et si je n'utilise pas pourquoi j'utilise pas parce que parce que j'ai pas envie ou parce que ça me fait peur ou et donc je sais pas enfin sylvain ou aurélie je sais que vous êtes concernés tous les deux, mais je ne sais pas si ça vous fait réagir aussi.
Moi, je ne suis pas vraiment la jeune génération. Non, non,
mais je dis ça parce que je vois qu'il y a des cours en école d'ingé. On arrive sur une génération de devs qui, durant les études, ont utilisé et accédé à ces outils dans l'écosystème du développement. Et ça change aussi la façon dont ces personnes arrivent en entreprise. Mais il y a aussi les devs confirmés qui ont nos âges, qui aussi utilisent énormément l'IA. Et j'ai l'impression que parfois, en fait, on a deux mouvances. On a la mouvance de « je ne veux surtout pas y aller » et la mouvance du « en gros, je donne toutes les clés du camion et puis je vibe code, puisque c'est le terme que tout le monde emploie à l'heure actuelle. »
Je vais raconter rapidement une anecdote, un collègue chez Elastic qui faisait passer un entretien d'embauche. Il y avait un petit test de code qui est plus pour voir si la personne a les connaissances minimales. En gros, c'est un screening en quelque sorte, un truc assez de base. Donc, ce n'est pas un truc en live. C'est quand on dit, tiens, tu vas là-dessus, tu as une demi-heure pour faire l'exercice et puis après, on discute. Et le code était correct. Entretien de débrief ensuite. Mon collègue dit, est-ce que tu peux m'expliquer le code ? Et la personne en face lui répond... Pourquoi j'aurais besoin d'expliquer si ça marche ? C'était du code qu'il avait fait avec de l'IA. Pour moi, l'IA, perso, je l'utilise essentiellement comme une... Je ne vibe code pas. Bon, je suis un vieux schnock. Je ne vibe code pas, par contre, j'utilise pas mal la complétion intelligente augmentée, quand on est dans les outils type intelligent, où là, finalement, c'est une complétion qui me permet d'être beaucoup plus rapide. parce que souvent le truc va... deviner entre guillemets ce que je veux taper derrière. Je l'utilise aussi quand il y a un truc que je ne sais pas faire. Je dis, tiens, comment je pourrais faire ça, machin ? Et il me file un canevas. Par contre, c'est moi qui garde le contrôle sur le code. Mais par rapport à la jeunesse que tu disais, moi, je pense qu'en fait, il y a des gens qui doivent être inquiets pour leur métier, d'autres qui ne doivent pas l'être. Alors, je vais distinguer là-dedans, on va dire, toute la partie des informaticiens qui vont développer la partie fondation. Alors, fondation, pour moi, c'est aussi bien les librairies Merci. que les fondations des couches métiers, etc. Là, je pense que l'IA n'est pas encore prête à générer ces couches-là qui sont souvent assez pointues techniquement, qui sont ce qu'ils vont faire, la performance par exemple, ou la robustesse d'une application. Par contre, toute la couche qui est au-dessus, plus logique métier, je pense que c'est là où on va avoir une révolution assez fondamentale sur le... sur la profession parce que de plus en plus les modèles vont être capables de générer cette chose-là en s'appuyant sur les librairies qui auront été développées. Donc de la même façon qu'on a vu dans le web, le front, arriver les intégrateurs qui sont des gens qui faisaient juste du HTML avec une logique développée, etc. Je pense qu'on va arriver à des, je ne sais pas comment on va les appeler, des intégrateurs de logique métier, des vibe coders business logic en quelque sorte, ou finalement, et pourquoi pas d'ailleurs les responsables fonctionnels. qui vont être capables de générer du prompt exprimant l'aspect de la fonctionnalité métier et que le LLM va être capable de générer du code correct pour la fonctionnalité métier en se basant sur le socle technique de l'entreprise. Donc pour moi, il y a cette dualité qui va apparaître entre des gens qui vont... On va revenir au vrai métier d'ingénieur informaticien pour développer le socle et par contre avoir des gens qui vont être beaucoup plus à cheval entre la technique et le fonctionnel. qui eux vont utiliser les LLM pour la partie logique métier. Je ne sais pas si ça vous semble cohérent.
C'est une explication, c'est une vision effectivement des choses. J'avoue que moi je suis en mode sinusoidal sur ça. Et ça heurte en fait une sensibilité personnelle que j'ai, la relation que j'ai au développement. C'est-à-dire, je l'ai expliqué, mais je... Je fais ce métier parce que j'ai d'abord aimé coder avant d'en faire un métier. J'ai eu le choix entre devenir cuisinier ou développeur. Et j'ai choisi développeur parce que ça me semblait être plus adapté à ce que je savais faire. Mais je pense qu'il y a aussi que peut-être qu'on va devoir accepter que le développement devient un outil. Là où je trouve que, en tout cas moi au début, il y a 20 ans, c'était plutôt vraiment associé à de la création. Souvent je dis que je ne me considère pas comme un artiste, mais je me considère comme un artisan ou comme un artiste dans le sens où j'ai un truc dans la tête et j'ai les capacités de le faire exister par mon savoir-faire en fait. Comme le fait un ferronnier, comme le fait un ébéniste, etc. Là où je pense que peut-être qu'on va arriver à des générations où le développement ne sera qu'une étape, qu'un outil, et qu'on n'en a pas besoin pour faire son métier. et qu'on le... déporte, on le délègue à une entité qui est une IA en disant, je t'explique ce que je veux faire, juste fais-le parce que moi, je n'ai pas envie de le faire. Je ne sais pas.
Je pense que cette distinction, elle existe déjà dans les grandes entreprises qui font des logiciels de gestion notamment, où tu as, je pense, moi je l'ai vu, cette distinction entre les gens qui travaillent sur la plateforme et les gens qui travaillent sur la logique métier. Et quand tu vois leur intérêt par rapport au métier, dans la partie logique métier, tu vas trouver beaucoup plus de gens qui sont là. de façon alimentaire. C'est-à-dire que le code n'est pas leur passion, ils sont là parce que c'est un taf, en fait, comme un autre. Par contre, les furieux et les furieuses, tu vas les trouver beaucoup plus sur la partie admin 6, développement des brics de base, etc. Et c'est pour ça, moi, je rejoins exactement ce que tu disais, moi, je suis arrivé à ce métier-là parce que j'aime taper du code, en fait, et puis on ne va pas se mentir. Il y a des gens qui me disent, ouais, mais dis-donc, ta carrière, machin, pourquoi tu n'es pas passé chef de projet ? Mais parce que je ne peux pas être chef de projet, c'est pas possible Voilà, donc si déjà... L'index de la tech. Non, mais surtout, c'est que moi, j'ai des problèmes d'attention, d'organisation. Ne me demande pas d'organiser un projet, ça va être le foutoir. Par contre, tu me demandes de faire une architecture d'un système. il n'y a pas de souci, elle arrive tout de suite dans ma tête. C'est simplement parce que c'est un métier que je ne peux pas faire, un chef de projet. Donc, je suis resté dans la tech. C'est un choix qui a été guidé par mes capacités intellectuelles, mes limites intellectuelles. Et pour revenir à ce que tu disais, ça rejoint ce que je disais, c'est-à-dire que moi, je vois dans ma pratique, je navigue toujours entre l'architecture de très haut niveau, c'est pour ça que je finis toujours TechLead, parce que j'ai des idées d'architecture. mais je conserve le développement des couches basses. Par contre, tout ce qu'il y a entre les deux m'emmerde. Voilà, et m'emmerde. Et si tu me demandes de passer 80% de mon temps à développer la logique métier, je m'ennuie. Ça ne m'intéresse pas. Donc ça rejoint exactement ce que tu disais sur le côté artisanat, sur le côté on fait notre petite brique où en gros, il faut qu'elle soit jolie, qu'elle marche bien, machin, etc. Par contre, aller dérouler des règles métier sur du calcul de taxes, machin, etc. Alors, il y en a qui aiment ça. Genre, à une époque, j'étais freelance, j'avais un comptable, il adorait la compta, il disait « je suis un geek de la compta » . Très bien, nickel, c'est juste pas mon truc. Donc, il faut reconnaître aussi le fait que tout le monde ne doit pas être dans la même spécialité et puis vivre avec ça. Oui,
carrément. Alors, il y a un petit chiffre. dont je voudrais qu'on parle, mais on a quand même commencé à bien déborder, on va quand même en parler un petit peu, et c'est juste qu'on va faire attention. Je pense que ça n'a échappé à personne qu'il y a eu une petite panne chez nos amis d'Amazon. Alors l'idée, ce n'est pas de taper sur Amazon, des pannes chez les cloud providers, il y en a eu et il y en aura, ça, il n'y a aucun souci. C'est plus un peu la réflexion que ça me donne, c'est de me dire, de voir l'impact au final que ça a eu. Et notamment parfois les plus what the fuck comme tu nous as mis dans Conducteur Sylvain, puisqu'il y a un lit connecté qui ne fonctionnait plus. Alors déjà, l'intérêt de connecter son... Enfin bref, on n'ira pas là-dedans. Mais je pense qu'on est maintenant sur une mondialisation de l'ICI, ça c'est avéré. Il n'y a pas de souci. Mais c'est surtout de se dire, peut-être de faire attention à un moment donné, à comment tu parlais d'architecturer, de penser les designs techniques. Il faut peut-être que ça allume des lumières chez deux, trois personnes. Et j'ai entendu justement aussi, je ne sais plus dans quel podcast, où on parlait de souveraineté numérique. Là encore, ce n'est pas pour parler pour ma part, le but ce n'est pas ça, c'est juste de dire, si juste une panne fait que ça a coupé des services, cette personne expliquait aussi, notamment, quelle répercussion ça a eu sur le militaire aux États-Unis, ce genre de panne. C'est une panne parce qu'il y a une erreur. Ok, on le fixe, machin, mais si c'est cette même panne, c'est une attaque lors d'un conflit qui va mettre en carafe toute une partie de la possibilité de riposte militaire d'un pays, je pense qu'il faut se poser quelques questions sur où on met tous nos oeufs. Moi, ça m'a surtout interpellé là-dessus, au final, la panne d'Amazon.
Oui, sur la fragilité de nos infrastructures, et dans le cas de cette panne, ce qui est intéressant aussi, c'est de voir l'effet cascade, c'est à dire que genre j'ai une nièce qui fait des études de médecine et qui me racontait que l'année après elle il fallait qu'ils passent les examens pour rentrer en internet et en gros il y a eu la panne d'amazon a fait que le système SASS qu'ils utilisent pour les QCM ou les réponses aux examens était en carafe et donc tous ces étudiants là doivent repasser l'examen voilà et bah très embêtant
Le truc en plus, c'est que la panne a été sur la région US East One. Et du coup, de mon côté, ce qui a été hallucinant, c'est de voir tous les impacts en Europe et dans d'autres régions en Asie, etc., alors que la panne était US East One.
C'est ça, mais US East One, c'est la plus grosse région d'Amazon. C'est colossal. Si on revient sur la sangle ICAM et les domotiques, j'utilise Home Assistant chez moi et je fais très attention quand j'achète un équipement connecté qu'il puisse fonctionner en local. D'une part il faut que ça puisse fonctionner en offline sans connexion internet. Des fois la connexion à un cloud du fabricant peut m'apporter des services supplémentaires, mais il faut que moi je puisse avoir la fonctionnalité de base qui me convient. purement local et jamais je vais acheter un truc où en gros ça dépend d'un service cloud. Je me souviens d'une histoire d'une boîte qui vendait des gamelles à chat. Tu l'as entendu, tu l'as entendu tout à l'heure. Quand tu pars en vacances, les distributeurs de croquettes connectés, quand tu pars en vacances, le machin alimente ton chat. Et puis, leurs systèmes sont tombés en guerre. Il y a des Ausha qui crevaient la dalle parce qu'ils étaient chez eux. Il y a plein. Moi,
je suis sur Netatmo parce que je n'ai pas des connaissances en IoT, domotique, etc. Et Netatmo, ça fait 10 ans que je suis chez eux, avant qu'ils soient rachetés par le groupe Le Grand Merlin. Le Grand, oui. Le Grand, oui. Le Grand. Au début, quand ils avaient une panne de leur serveur, le système se mettait en sécurité donc il se mettait en mode hors gel Alors l'été l'été t'as pas d'eau chaude donc ça c'est un peu pénible mais tu t'en fous tu vois tu fais avec quoi l'hiver t'as pas d'eau chaude t'as pas de chauffage du coup et ils ont mis alors que c'est un putain de thermostat qui va entre Pour que s'il ya un problème de wifi entre ou s'il y a un problème de serveur distant, ils se mettent sur la position de chauffage qui est la plus douce pour ta maison. Il y a un mode qui s'appelle confort, je ne vais pas en faire un détail, mais voilà. Et donc, quitte à chauffer même quand tu n'es pas là, mais au moins tu chauffes quand tu es là aussi. Mais il aura fallu trois ans pour se dire, est-ce qu'on ne devrait pas ne pas avoir un lien fort avec l'extérieur ? Bref, encore une fois, moi j'adore tout ce qui est connecté, mais... On ne compte plus le nombre de gens qui n'ont pas pu rentrer chez eux, etc. Les erreurs connectées, c'est assez rigolo. Pour finir tranquillement, une autre petite news, Aurélie, d'un sujet que tu aimes beaucoup, les CLI. Pareil, en bêta, je te laisse un peu en parler plus précisément.
En bêta également, la première version est sortie. en septembre donc c'est encore frais et la 0.8.0 est sortie ce matin juste avant donc l'enregistrement du podcast et en fait bien entendu là comme c'est en bêta et comme c'est tout frais à chaque release il y a pas mal de bugs fixes donc de questions de bugs mais également l'implémentation encore encore de produits Notamment, la dernière release, c'était pour améliorer l'implantation et la prise en charge pour pouvoir créer, manipuler, éditer, supprimer des public cloud load balancers. Donc, en gros, la clé évolue. Moi, j'avoue, les CLI, c'est mon petit péché mignon, en fait. Donc, je suis contente de travailler sur le sujet avec les équipes. Donc comme d'habitude, donnez des feedbacks, créez des Jissus, créez des future request sur le GitHub en fait. Il y a même une room CLI sur le Discord, donc utilisez-la. Donnez des feedbacks.
On vous donnera les liens pour tous ces éléments-là. de manière... Assez traditionnel, on finit souvent par un peu les actualités des confs, des meetups. Toujours pareil, vous allez voir sur Developer Events le site communautaire dont Aurélie est à l'origine et qu'elle maintient. Vous avez plein de nouvelles features qui sont passées récemment pour rajouter encore plus simplement. Vous avez accès même maintenant au sponsoring pour savoir si des confs ont la possibilité d'être sponsorisés, etc. Et donc du coup, toi, de ton côté, Sylvain, vous voulez savoir un petit peu si vous êtes d'actualité. Alors, je sais qu'il y a une actualité très, très, très, très chaude dans pas longtemps du côté de Toulouse. Alors, est-ce que ce podcast sera release avant le début du test test Toulouse ? Je ne sais pas, mais je te laisse quand même en faire la promotion.
Ouais donc le DevFest Toulouse qui aura lieu le 13 novembre donc amis du futur si vous écoutez avant viendez voilà et donc on attend comme l'année dernière 1200 participants alors pourquoi comme l'année dernière c'est que on est au max de la capacité du lieu si on veut faire plus gros il faudra changer lieu et voilà quoi avec Une keynote d'ouverture où on a choisi de mettre en avant l'ami Olivier Poncey avec son Another World. C'est ses présentations. Je partage. Et là, ça vaut une keynote parce que c'est un sujet qui n'est pas directement lié à la technique de tous les jours, mais c'est l'histoire de la technique et c'est fascinant. Et la keynote de clôture, on avait du mal à trouver un sujet un petit peu décalé, rigolo et tout ça. Et puis les collègues de l'organisation m'ont dit, mais Sylvain, pourquoi tu ne parlerais pas de tes sangliers ? et tes trucs domotiques et tout ça. Donc là, on va faire ça en tandem avec Erwan Rougeux de Clever Cloud qui est un
fou furieux de la domotique. Moi, je suis niveau zéro à côté de lui. Et on va présenter... Je ne m'achète pas, alors ! C'est un truc de fou. Et on va présenter certains de nos délires. Alors, délire ou pas, parce qu'on peut être très créatif avec la domotique. Moi, je sais qu'il y a des choses que j'ai co-construites avec ma femme et qui sont inhabituelles. C'est une commande de lampe de chevet qui est assez avancée. on parlera de ça, je l'ai conconstruit avec ma femme pour pouvoir avoir un mode veilleuse, un mode un peu plus fort, machin, etc. Et on a décidé, cette quinette de clôture, d'en faire une scène ouverte, c'est-à-dire qu'on a fait un appel à participants, les gens qui seront à des fêtes et qui ont fait des trucs rigolos ou originaux avec comme assistants, on les invite à monter sur scène avec nous pour nous raconter leurs trucs. Voilà, donc on va voir ce que ça donne, peut-être que ça va faire un flop, peut-être qu'il y aura juste Erwan et moi sur scène, ou peut-être qu'il y aura des furieux qui voudront... alors je sais qu'il y en a déjà un furieux, il y a Mathieu Passement qui va venir, ça c'est sûr c'est normal forcément quoi et voilà, on va essayer de faire une clignote de clôture un petit peu des questions donc vous y retrouverez du coup aussi Aurélie donc en espérant que non ?
ah non, pardon non,
Aurélie elle sera à KubeCon Toulouse Aurélie pour moi le truc c'est que j'étais prise j'étais trop contente à Faites Toulouse, normal ... j'étais très contente mais le problème c'est que j'avais été prise dans une conférence qui en amérique c'est la cubecon et j'ai trois talks et alors malheureusement je ne peux pas me téléporter dans les deux donc j'ai donc j'ai malheureusement dû annuler mais par contre le truc qui est très important pour moi ce serait j'aimerais être présente l'an prochain parce que ça sera les dix ans en fait oui oui c'est vrai oui
Donc oui, malheureusement, on doit se passer d'Aurélie. Désolé ! Mais quand elle me l'a dit, moi j'ai accepté sans problème, parce que trois talks à Kupcon, c'est pas mal. En fait, je pensais surtout, en plus, en Athènes dit,
mais j'ai compris que c'était aussi la semaine où tu étais à la Kupcon.
Moi, je suis extrêmement admiratif devant le parcours d'Aurélie. C'est incroyable, ce premier talk en 2015, où en gros... tu as baguillé tout le long et tu avais une trouille monumentale et maintenant tu es invité en keynote aux Etats-Unis. Bravo, quoi. Bravo, respect.
Vous êtes sold out ou pas sur The Festooloos ?
Ça va me motiver à faire des podcasts pour le sortir avant,
comme ça. Prenons les débits,
alors. On n'a pas le même profil de vente qu'un Devox, par exemple, où tout est sold out en quelques minutes. c'est plutôt vers la fin que les gens s'excitent en disant « Ah, mais je pensais qu'il n'y avait plus de billets, il y en a encore, allez hop, j'achète. » Donc, c'est pour ça qu'on met un peu le paquet au niveau com à la fin. Parce que curieusement, en gros, les gens pensent que… Alors, les gens, au début, pensent qu'ils ont le temps, et ensuite, ils pensent que c'est soldat. C'est curieux, ça, c'est…
Ils oublient un peu aussi, ouais, en fait, au début, c'est vite, vite, il faut en prendre, sauf que certains, ils demandent à l'entreprise, l'entreprise, elle met du temps, du coup, ils disent que c'est mort. On avait la même chose à Torrentech.
En fait, on est en fait. Il y a Toulouse, le week-end après DevFest, les 15 et 16, il y a le Capitole du Libre, qui est une conférence gratuite orientée autour du Libre. Et là aussi, je vais faire une présentation. Initialement, je voulais parler d'ESP Home, qui est un framework pour développer sur les microcontrôleurs, mais avec le changement de taf. J'ai dit, je suis désolé, je n'ai vraiment pas le temps de la préparer. Et donc, je vais refaire la présentation que j'ai faite à Devox sur Apacharo, ce qui d'ailleurs est un des sujets sur lesquels je travaille chez Lire. Donc, on reste dans le livre, le fait source, mais sur un sujet différent.
Ok, tranquillement, on aura fait quasi une heure et demie. Alors déjà, merci Sylvain. Je voulais savoir si tu avais un dernier mot que tu voulais partager.
Avec plaisir.
Sur le podcast, sur toi, sur autre chose, ou rien, comme tu veux.
Ouais, dernier mot, alors je vais peut-être reprendre un truc que j'avais posté, d'ailleurs c'est à la fin, si vous allez voir les slides de ma présentation sur le bureau OVH, à la fin je mets quatre citations, et alors je ne me souviens plus des, il y en a deux en fait, il y en a quatre, donc déjà Jean-Claude Duss, c'est un malentendu, ça peut marcher, et puis une citation de Steve Jobs, On peut aimer ou pas Steve Jobs, mais c'était lors d'un truc qu'il avait fait pour les étudiants de Stanford. Il avait dit « stay hungry, stay foolish » . Et ça, j'ai l'impression que c'est un truc qui me définit un petit peu aussi. En gros, j'ai toujours la niaque. Après 35 ans de carrière, je ne m'arrêterai jamais. Et puis « foolish » , j'ai démissionné d'Elastic pour être dans une boîte de 25 personnes. Est-ce que c'est raisonnable ? Je ne sais pas. J'avoue que là, je rame un petit peu en ce moment, à la fin de la première semaine, et je me dis, si je n'ai pas fait une connerie, mais bon, j'ai fait le choix, maintenant, il faut l'assumer, et puis on avance, et puis on verra. Et puis, de toute façon, il faut se dire aussi que dans notre métier, il y a suffisamment d'opportunités pour que ça se rebondisse. Oui, et puis il n'y a pas de raison que ça se passe mal.
On a tous vécu ça, tu l'as vécu aussi avant. Je pense pour savoir que tu as un peu ce côté, une montagne tout d'un coup, quand tu arrives dans un nouveau... nouvelle aventure.
Oui. Il faut que tu sautes dans le train en marche et que tu avances aussi vite que les autres parce que même si on va t'accueillir et qu'on va t'aider, etc., le train ne va pas ralentir parce que tu arrives. Surtout dans une startup où il faut que les choses avancent. Voilà. Petite période un petit peu intense, mais ça va le faire.
Une aventure,
tu vois. En plus. Merci à vous deux. pour ce podcast. J'espère que ça aura plu à nos auditrices et nos auditeurs. Encore merci beaucoup Sylvain de ta disponibilité. C'était très intéressant. Au plaisir de te rencontrer, de te recroiser en vrai à deux, trois conférences. Et puis, toujours pareil Aurélie, merci d'être là aussi dans ce podcast. Je vais vous souhaiter à tous les deux une bonne fin de journée et de bien profiter du week-end qui s'annonce.
Merci,
à la prochaine. Merci, merci. Ciao tout le monde.
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Description
Présentation de Sylvain
News Techs
AI
Développement
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Infra as Code / Infrastructure
Conférences / meetup
Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Transcription
Bonjour tout le monde, c'est avec un grand plaisir que nous vous retrouvons en cette toute fin de mois d'octobre où les citrouilles commencent à fleurir et les bonbons pas très loin. Aujourd'hui, 31 octobre, nous enregistrons ce nouvel épisode de tranches de tech. Comme toujours, je suis accompagné de la fine fleur des développeurs et d'advocates de Vashcloud, Aurélie. Bonjour Aurélie, comment vas-tu ? Et ton Docker Summit s'est-il bien passé ?
Salut, ça va très bien. Et oui, je reviens très fraîchement d'Istanbul en fait, pour le Docker Captain Summit. C'était très intéressant et j'ai pu découvrir les gros orages turcs. Et c'est... Pas très sympa quand tu es en haut dans un avion, mais je suis ici et c'est ce qui compte.
Oui, c'est pas assez d'être revenu, puis je pense qu'on aura 2-3 news de ce Docker Captain Summit. Et décidément, ce sera encore un épisode chocolatine, puisque notre invité du jour est lui aussi dans les alentours de la ville rose. On verra avec lui qu'il a un petit lien particulier avec OVHcloud, mais qu'il lui arrive aussi des aventures... digne d'Astérix et Obélix. Bonjour Sylvain, comment vas-tu et ce que tu te présentais pour nos auditrices et auditeurs ?
Bonjour Stéphane, bonjour Aurélie. Alors, donc Sylvain Vallès, comment me présenter ? Alors, on peut dire maintenant que je suis un vétéran de la tech. J'ai fêté il n'y a pas longtemps mes 35 ans de carrière professionnelle et j'en ai rajouté 10 de plus en fait depuis que j'ai commencé à taper sur un clavier. Donc ça fait longtemps. voilà alors effectivement j'habite dans le sud-est toulousain, c'est intéressant, c'est une zone semi-rurale, c'est pour ça qu'on parlera d'Asterix et Obélix. Et donc professionnellement, gros changement, il y a pile une semaine, après neuf ans passés chez Elastic, j'ai décidé de repartir à l'aventure et j'ai rejoint une startup de 25 personnes qui s'appelle RIRUN, qui bosse dans le domaine de la robotique, la gestion des données robotiques, on aura l'occasion d'en parler. Voilà.
et Pour avoir la chance de, moi, avoir l'image, contrairement aux gens qui nous écoutent, je connais deux, trois personnes, je pense notamment à un certain Thierry Chantier, qui serait très, très, très jaloux de tout ce que tu nous as montré. Tu as un peu teasé sur les réseaux sociaux le bras robotique que tu avais reçu, mais je crois qu'effectivement, il y a de quoi s'amuser, et que certains vont regretter de ne pas pouvoir s'amuser avec tout ça.
Voilà, alors, bon, il faut quand même relativiser les choses. Je vais m'amuser, c'est sûr, mais par contre, techniquement, j'ai un gros, gros step à franchir parce que la robotique, c'est un domaine que je ne connais pas du tout. Donc, je suis arrivé dans cette boîte parce que je connais bien tout ce qui est Rust, tout ce qui est gros traitement de données, infrastructure, on va dire, de big data et compagnie, mais sur la partie métier, en fait, là, j'ai tout à découvrir. Donc, voilà, je repars. je repars dans une page blanche sur quelque chose de nouveau.
En tout cas, bravo.
C'est trop bien ça, c'est trop bien le choix.
Et on en reparlera un peu plus tard, et ça vaut ce que ça vaut, mais mon intuition un peu personnelle, c'est que je pense que l'IA va surtout bousculer les choses, justement et notamment côté robotique. Ça ne veut pas dire que tout ce qu'on dit, tout ce qu'on voit à l'heure actuelle, ça ne va pas le faire, mais je pense que côté robotique, on n'est pas au... On aura beaucoup de surprises et de choses assez innovantes. On en parlera, je pense, avec quelques news après, mais je pense qu'il y a beaucoup de choses à faire.
D'ailleurs, il faut affiner un petit peu le terme robotique. Alors, comme je m'expliquais quand on me demande ce que fait Riren, est-ce que c'est un robot ? Le robot, il faut considérer que ça va depuis le Roomba qui passe l'aspirateur chez vous jusqu'à la voiture autonome. Et entre les deux, on trouve des tas de trucs, genre tous les robots qui sont en usine. Alors, sur les chaînes d'assemblage de voitures, on connaît ça depuis très longtemps, mais c'est des robots qui sont « bêtes » parce qu'on les a juste programmés avec des trajectoires et ils répètent les trajectoires sans aucune adaptation. Mais de plus en plus, on a des robots intelligents qui s'adaptent à leur environnement, qui ont des capacités de planification automatique de leur comportement, etc. Et donc, c'est ces choses-là qui sont en totale ébullition en ce moment. Oui,
c'est vraiment passionnant. On en parlera un petit peu tout à l'heure. Alors on est obligé de parler d'un truc, ce que tu as rapidement parlé, ça fait 35 ans que tu es dans le métier, et tu as eu une certaine phase, et peut-être que grâce à cette phase-là, c'est maintenant qu'Aurélie peut travailler chez OVHcloud à Toulouse d'ailleurs, où, et je vais te laisser l'expliquer, alors tu en as fait même un talk lors d'un event auquel on a participé avec toi au camping du Speaker, où l'aventure OVHcloud toulousaine, tu n'es pas forcément étranger à cette aventure et à cette création de... de City.
Je dirais même plus, c'est un peu grâce ou à cause de moi, ça dépend dans quel sens on veut le dire.
Ça dépend de comment on veut le voir.
Alors, pour moi, ça a été une expérience qui a été assez courte, ça a duré 16 ou 17 mois, je crois, qui s'est fini un petit peu de manière brutale, on va dire, mais moi, j'en garde un excellent souvenir, comme toute aventure un petit peu hors normes, finalement, sur le coup, on se prend. prend un peu des coups dans la tronche et puis a posteriori on se dit finalement j'ai appris des tas de choses j'ai rencontré des tas de gens et c'est une expérience qui pour moi est je peux dire qui est qui a qui m'a appris énormément de choses et je suis très fier en fait de dire qu'aujourd'hui même si pour moi ça s'est pas bien passé aujourd'hui à ovh toulouse il ya je crois aurélie
120 personnes quelque chose comme ça on est le centre et noël ouais ouais
Donc finalement pour moi ça n'a pas marché, mais ma fierté personnelle c'est de me dire que ça a permis la création de ce bureau à Toulouse et que maintenant il y a 120 personnes à Toulouse qui bossent chez OVH à cause de Slash, grâce à moi. Alors est-ce que tu veux que je raconte un petit peu l'histoire parce qu'elle est aussi tout à fait hors norme ?
Oui, c'est ce côté déclenchant et cause que je trouve hyper rigolo.
Donc, je ne sais pas si associé au podcast, tu mets des liens parce que j'ai les slides. Oui, je vais mettre tous les liens dans le conducteur. Le talk s'appelle l'histoire improbable du bureau OVH Toulouse. Ce qui s'est passé, c'était en 2015. À l'époque, j'étais freelance et j'étais à mon bureau en train de préparer une formation sur les technos big data de l'époque. C'était Hadoop, Hive, des choses comme ça. J'étais aussi formateur. Je vais faire un tour sur Twitter et je vois un tweet d'Octave Clava qui dit « Nouvelles fonctionnalités pour nos clients voiciers IP, je ne sais plus quoi. » Il liste les fonctionnalités et puis en dessous, il marque « dièse Hadoop, dièse H-base, dièse machin. » Je fais « Les technos Big Data. » Je fais « Mais ils font ça chez OVH ? » Alors là, je n'avais aucune idée. Et alors là, je ne sais pas ce qui m'est passé par la tête. J'ai répondu à Octave littéralement « Ouah, trop cool les technos, il faut ouvrir un bureau à Toulouse. » Envoyé. Bam.
Alors on parle aussi d'une époque, pour les plus jeunes peut-être, ou en tout cas ceux qui sont arrivés sur les réseaux sociaux récemment, on parle d'une époque où, dans ce qui s'appelait Twitter, encore d'ailleurs, était quand même dans l'écosystème tech un endroit où on pouvait échanger, faire de la veille. Je ne dis pas que c'était le paradis, mais ce n'est pas le X qu'on connaît maintenant.
Tout à fait.
Où tout part en sucette dès qu'il y a un truc qui est fait.
Donc moi, j'ai envie de dire que le Blue Sky d'aujourd'hui ressemble à l'ambiance qu'on avait sur Twitter à l'époque. Les échanges sont beaucoup plus interactifs, cordiaux, directs. Et donc, je n'avais jamais interagi avec Octave et j'en vois cette réponse. Alors honnêtement, à peu près, je ne sais pas ce qui m'est passé par la tête. même pas tu vois c'était le matin j'étais en train de bosser peut-être que j'en avais marre de préparer mes slides sur la double et compagnie quoi et et dix mille plus tard ping réponse docteur envoie
moi un dm h fait merde qu'est ce que j'ai fait là qu'est ce que
Qu'est-ce que j'ai fait ? Et donc, je lui envoie un DM en disant, voilà, bonjour, DM, comme demandé. Et dans la demi-heure qui a suivi, j'ai passé une sorte d'entretien d'embauche avec Octave Clabat en DM sur Twitter, qui me demande, t'es qui ? Est-ce que tu connais l'IoT, Big Data ? Alors, l'IoT, pourquoi ? Parce qu'il avait vu rapidement qu'en fait, moi, j'avais beaucoup bossé dans l'IoT, les réseaux Sigfox, le M2M à l'époque, comme ça s'appelait, etc. Et il était assez branché à l'IoT à l'époque. Techno Big Data, tu maîtrises ? Je dis, bah... écoute, je suis en train de préparer une formation, et puis il me dit, je ne connais pas Toulouse, est-ce qu'il y a des écoles d'ingénieurs, sous-entendu pour recruter ? Je lui fais la liste des écoles qu'on a, l'INSA, l'ENSEL, l'université Paul Sabatier, le centre de recherche de l'IRIT, machin, tout ça, on a quand même des choses bien à Toulouse là-dessus. Et ce que j'ai appris plus tard, c'est qu'en parallèle, un autre Toulousain, Mathieu Passenot, qu'on connaît bien, avait... renchéries en fait sur mon tweet en disant ah ouais ouais un bureau à Toulouse ça serait cool il y a des bonnes écoles d'ingé etc et en parallèle Octave discutait avec Mathieu pour faire un background check pour savoir qui j'étais s'il me connaissait Voilà et donc l'entretien entre guillemets se termine où Octave me dit écoute c'est intéressant Faut qu'on parle, je vais te mettre en relation avec mon CEO, le numéro 2 de l'époque qui s'appelait Lionel Fumeri, qui n'est plus là maintenant. et il dit on n'a pas du tout prévu d'ouvrir un bureau à Toulouse mais pourquoi pas ?
Le pied était dans la porte.
Là je me suis dit mais qu'est-ce qui se passe là ? Qu'est-ce qui se passe ? Et donc j'avais prévu à l'époque, donc c'était un matin, j'avais planifié un déjeuner à l'époque avec un pote que tu connais. Aurélie Leonardo Noleto, qui était freelance data scientist. Et on avait prévu de jeûner ensemble. Et puis, je lui dis, tu ne sais pas ce qui m'arrive. Et je lui raconte l'histoire. Et puis, je lui dis, et en fait, il y a peut-être une équipe à monter à Toulouse autour du truc d'OVH. Si tu pouvais rejoindre OVH pour tenter un truc, ça te dirait, toi ? Il me dit, écoute, moi, je suis freelance. De toute façon, je peux devenir salarié. Si ça ne marche pas, je redeviens freelance et tout ça. Et donc là commence à germer dans ma tête l'idée de finalement, pas seulement y aller moi tout seul, mais d'arriver avec une équipe. Et il se trouve que, bon, moi en vieux geek toulousain, je connais pas mal de monde, et je vais faire poke à droite à gauche des gens qui étaient soit qui s'emmerdaient au boulot, soit qui étaient en préavis de départ, en transition ou freelance, etc. Et avec quelques coups de fil, quelques Ausha par-ci par-là, en gros, dans l'après-midi, j'ai assemblé une équipe potentielle de 10 personnes.
Les racines du bureau.
Voilà, de 10 personnes et surtout très complémentaires. C'est-à-dire que Leonardo, par exemple, c'était tout ce qui était machine learning et tout ça, qui allait être important si on voulait faire de l'IoT ou des trucs comme ça. J'avais aussi un ancien collègue qui lui était admin 6, parce que je me disais, OVH, c'est une boîte d'infra. moi je suis soft, si il faut monter une équipe et qu'on n'a pas quelqu'un qui est bien calé en infra moi je ne vais pas survivre, ça ne marchera pas donc des gens aussi qui étaient plus DevOps, des gens généralistes des couteaux suisses, voilà donc en gros une équipe de 10 personnes de gens que je connaissais bien, alors comme je dis c'est des gens, soit j'avais déjà bossé avec eux soit c'est des gens où en gros quand on se croisait dans les meetups En gros, j'aime bien dire, dans les meet-ups, il y a les présentations, ensuite il y a pizza-bière, après il n'y a plus de pizza, il reste des bières, après il n'y a plus de bière, et puis à minuit, le vigile vous fout dehors parce qu'il faut qu'il ferme. Voilà, donc c'est ces gens-là avec qui je discute jusqu'à minuit et qu'on se quitte en se disant, ça serait cool si on pouvait arriver à bosser ensemble un jour. Bon, c'est ces gens-là que j'ai agrégés. Donc le coup de fil avec le CEO qui a eu lieu la semaine d'après, Entre temps, je lui envoie envoyer 10 CV. en disant, si ça vous dit, ces gens-là sont prêts à démarrer sous un mois, deux mois.
Et en plus, il faut remettre dans le contexte, par rapport à la date dont tu parles, on n'est pas encore au tout début de la marque OVHcloud, c'est-à-dire que OVH est présent, existe depuis déjà 15 ans, très positionné VPS, avec les Kimsufi, très PME et très IaaS. mais en fait n'est pas du tout ou très peu présent sur le marché du public log. Donc ça reste une marque très française et plutôt identifiée serveur, on va dire, que service. Tout à fait.
Et donc justement, la discussion ensuite qu'il y a eu avec le CEO et ensuite avec Octave montrait qu'en fait, ils voyaient une opportunité d'aller dans une direction qu'ils voulaient développer qui était montée dans la couche logicielle. c'est à dire s'orienter vers du SaaS, voire même du PaaS, plutôt que de la simple infra. Et ils se sont dit, il y a une opportunité pour monter une équipe plus soft et SaaS, qui dans un premier temps serait centrée autour de l'IoT qui avait le vent en coupe à l'époque. Donc en fait, on a démarré là-dessus, pour monter une plateforme orientée IoT à Toulouse.
C'est énorme.
Et donc j'étais à la fois tech lead de l'équipe, tech lead du projet et chef d'établissement de OVH Toulouse.
Et du coup, le OVH Toulouse que connaît Aurélie maintenant, en fait, est vraiment basé dessus, parce qu'il n'y a pas eu de rupture. Là, toi tu dis, après ça s'est terminé, tout ça, mais il n'y a pas eu une fermeture de Toulouse, ou il y a eu quand même un Un moment où entre le passage de ce que toi tu avais créé avec une équipe ensemble, est-ce qu'il y a eu un autre truc après qui a été recréé ou c'est vraiment parti sur ces bases-là ?
Alors on va dire oui et non, c'est à dire que pour l'instant il reste un membre de l'équipe d'origine sur la dizaine. Alors déjà les locaux c'est plus les mêmes parce qu'on avait des locaux qui pouvaient remplir on va dire 20, si alors déjà ils avaient vu grand je crois 40 personnes, je m'étais dit wow, ils sont ambitieux chez OVH1, ils sont comme ça chez OVH1 on voit grand, maintenant évidemment ça ne tient plus. Donc c'est plus les mêmes locaux, on s'était installé à la Belge au début, maintenant c'est au centre-ville de Toulouse. Le truc aussi c'est qu'il y a eu un choc culturel, c'est à dire qu'OVH étant une boîte d'infra et Octave étant très centré infra, il y a eu une incompréhension. Alors moi j'ai envie de dire que la faute elle est aussi bien du côté d'OVH que de moi, c'est à dire que moi je n'ai pas perçu ce choc culturel et cette nécessité de surcommuniquer, d'expliquer. Et donc la perception qu'il y a eu côté Octave, c'est un petit peu qu'on était une espèce d'îlot isolé, qui faisions notre truc à notre façon, dans notre coin, mais qu'on ne s'intégrait pas à OVH. Alors dans les faits, ce n'était pas faux, puisqu'on arrivait avec une équipe constituée, on est allé très très vite. En gros, l'intérêt quand on monte une équipe comme ça avec des gens qu'on connaît, c'est qu'il n'y a pas de mise en place. On commence à bosser direct. Par contre, on était beaucoup plus SaaS, soft, qu'infra. Et il y a eu cette incompréhension qui s'est traduite aussi au bout de six mois quand le soft était prêt et qu'il a fallu parler business model. Et le business model du SaaS est très différent du business model de l'infra. C'est-à-dire que le modèle d'OVH, c'est en gros combien ça me coûte, je rajoute une marge, c'est facile et ça va bien pour l'infra. Sur du SaaS... Au contraire, on va vouloir essayer d'optimiser au maximum l'infra pour que ça nous coûte le moins cher possible, pour maximiser la marge. Et le prix de vente, il est décorrélé de l'infra et il doit être lié à la valeur apportée au client. Notamment dans l'IoT, à l'époque, on bossait avec Sigfox, un opérateur mobile très bas débit, qui avait des millions de devices dans la nature. Et Octave, à un moment, me dit, un device Sigfox, ça produit combien de données par an ? Alors je lui dis, attends. C'est limité à 140 messages de 12 octets par jour. Ça fait 640 kWh par an, par device. Et là, Octave a blémis et il m'a dit, mais on ne va jamais gagner d'argent avec ça. Et là, je lui ai dit, si tes 12 octets, c'est un relevé de compteur d'eau qui permet de faire une facturation, ça vaut combien pour le client ? C'est là qu'on voit la séparation entre valeur et coût de revient. Et c'est ce modèle-là sur lequel ça a clashé grave, on va dire, entre lui et moi, parce que personne dans les équipes produits d'OVH était capable de monter un business model sur ce principe-là. Donc c'est moi qui ai pris les rênes parce que personne ne s'en occupait. Et donc je me suis engueulé avec Octave. Donc je n'avais pas perçu, en fait, moi, qu'il y avait cette déconnexion, cette incompréhension. J'aurais probablement dû l'anticiper. donc pour ça que je dis que la faute elle est partagée moi je la reconnais ça a clashé et Octave a dit bon bah on arrête la UT et on se recentre comme vous avez monté un système de time series de time series qui scale on se rentre sur le monitoring de l'infrastructure OVH et là il a dit boum allez toute l'infrastructure vous envoyez ça sur le time series de Toulouse donc là aussi on voit que le problème d'intégration c'était pas le produit de l'im-series d'OVH c'était le time series de Toulouse ... et en quelques semaines notre système a reçu jusqu'à 3 ou 5 millions de points de mesure par seconde. Donc là il a fallu hacker du serveur pour que ça se suive derrière. Après tout ça, comme finalement l'histoire du SaaS offert au client a disparu et que ça devenait un projet interne, Moi, je n'étais plus trop motivé, etc. Et puis, ça s'est terminé. En gros, j'ai commencé à passer des entretiens, notamment avec Elastic. Et en gros, j'ai posé ma démission, je pense, quelques semaines avant de me faire virer.
C'est la vie des entreprises, on va dire, qui souvent ont plein d'aventures de haut et de bas.
Voilà. Tout ça pour dire que finalement, c'est une aventure un petit peu chaotique. Mais comme toute aventure, on en garde des leçons et puis des bons souvenirs. Et puis d'ailleurs, les gens de l'équipe d'origine, je suis OVH, on a gardé de très bons contacts. Et tous, on se remémore cette période avec, un petit peu j'allais dire pour les anciens, comme les copains de régiment. Vous savez, quand tu te retrouves à devoir passer la nuit au fond d'un trou dans la forêt et qu'on te balance des grenades à plâtre, finalement, ça crée des liens. Moi,
j'ai les chapeaux de service militaire.
Moi, je l'ai fait, mon service militaire. J'ai vécu ça aussi. Honnêtement, bonne expérience. J'ai appris plein de trucs. Et puis, il y a 120 personnes chez OUH à Toulouse. C'est ma petite vérité personnelle.
Carrément. Rémi, tu voulais peut-être rajouter quelque chose sur l'aventure Toulouse ? Oui,
oui. Du coup, j'ai une petite... A vous partager, en novembre 2015, j'ai présenté mon tout premier talk tech lors du meetup Toulouse Data Science, co-organisé par Léona Ardo. C'était un talk sur la technologie Google BigQuery, une technologie d'analytics à e-service. Du coup, je fais mon talk. Et à la fin du talk, j'ai M. Sylvain Ouellet. que j'avais vu en tant que speaker à des meet-ups sur Toulouse. En fait, Sylvain, tu es venu me voir du coup à la fin du talk et c'est là que tu m'as parlé de l'ouverture du bureau de Chouzin, etc.
Alors, c'est même pire que ça. Tu étais tellement stressé avant.
J'étais en PLS de toute façon.
Oui, mais voilà. Alors déjà, il faut se dire qu'avec Aurélie, on se connaissait déjà depuis un moment. On s'était croisés à plusieurs occasions. Mais surtout, tu étais dans un état de stress monumental avant ce premier talk. C'est normal, c'est mon premier talk. Et en gros, je me souviens, on était trois juste avant le talk à te regonfler, à te dire, allez, tu vas voir, vas-y, ça va bien se passer. De toute façon, quoi que tu fasses, c'est bien de le faire, machin. Donc en gros, on l'avait regonflée parce qu'elle était morte de trouille. Et ça s'était super bien passé. quoi. Donc là aussi, petite fierté, si Aurélie parcourt le monde aujourd'hui à faire des keynotes, je ne sais pas, peut-être quelque part, je l'ai aidée à passer le pas aussi pour devenir spiqueuse.
Du coup, c'était un rigolo en fait, parce que tu m'as parlé de cette aventure toulousaine avec OVH, de mon côté, je me rappelle, je ne me sentais pas prête et ce n'était pas le bon moment en fait. Donc c'est un rigolo de plusieurs années d'être Maintenant, je suis OVH, j'ai étudié depuis 4 ans. C'est rigolo de comment un parcours professionnel peut se faire avec les communautés, avec tout ce que l'on fait au quotidien.
Et les communautés, je reviens sur là aussi, comment est-ce que j'ai monté l'équipe, c'est que finalement, le réseau est quelque chose qui est extrêmement important. Alors souvent, quand on dit réseau, les gens pensent un petit peu, je vais avoir une stratégie de réseau connectée. Donc... ils montrent des contacts un peu artificiels. Ces réseaux-là ne fonctionnent pas, sauf si on est dans la vente ou autre truc comme ça, où là on va se connecter à des gens en espérant leur vendre des trucs. Au niveau des techs, il faut que ce soit naturel, honnête, bienveillant, et que ce soit basé sur une relation de personne à personne, avec qui on a des atomes crochus et des choses à échanger. Moi, je ne suis pas une personne qui suit particulièrement social, je suis un peu... un peu ours dans mon genre, mais quand je rencontre des gens avec qui j'ai des atomes crochus ou avec qui je sens qu'on est un peu sur la même longueur d'onde et des gens qui sont sympas, j'ai envie d'établir une relation avec eux, de les aider quand je peux. Et puis voilà. Après, arrive ce qui arrive. De toute façon, ces connexions-là, elles sont fortes et elles sont sur la durée. Il faut les mettre en place sans arrière-pensée parce que, tout simplement, on s'entend bien avec les gens. Oui,
carrément. Et puis, pour les plus jeunes, si j'ai un conseil à leur donner, c'est que, quelle que soit la taille de la ville, y compris Paris, moi j'ai habité Paris 5 ans, le monde de l'IT est un petit monde. Et donc, comme je dis souvent, ne partez pas fâchés, ou en tout cas, réfléchissez bien avant de faire des choses. Parce que c'est un petit monde, tout se fait, et du coup, on a de très grandes chances de recroiser plein de gens qu'on a déjà croisés dix ans avant dans d'autres contextes. Et c'est le côté, on va dire négatif, mais le côté positif, comme tu disais, c'est aussi que comme c'est un petit monde, il ne faut surtout pas hésiter à s'y intéresser et à lier des contacts qui sont souvent très intéressants et qui peuvent être utiles aussi à titre personnel.
Voilà, et pour clôturer le chapitre OVHcloud, donc ensuite ma transition chez Elastic, Comment j'ai trouvé le post chez Elastic ? Et bien encore sur Twitter. David Pilato, qui est un des très anciens d'Elastic, avait lancé sur Twitter « Ah, chez Elastic, on cherche un développeur cloud » je ne sais pas trop ce que ça voulait dire « et on cherche pour Elastic Cloud un développeur Scala » j'avais fait pas mal de Scala. Donc les deux étaient par rapport à ElasticLad, donc je fais toc toc David sur Twitter, j'ai dit voilà, j'ai buté deux postes, on ne se connaissait pas un peu plus que ça avec David, on s'était croisés une ou deux fois, et je lui ai dit voilà, moi j'ai fait ceci et ça, j'ai fait beaucoup de ce cas-là, je suis chez OVH, il y a de la grosse infra et tout ça, est-ce que tu penses que ça pourrait coller ? Il me dit bah écoute, ouais ouais, j'ai l'impression, on va mettre en CV, donc David Pilato m'a coopté chez Elastic. Voilà, donc mon job chez Elastic,
Comme quoi. Tout est faisable.
C'est ça.
Mais il n'y a pas que ça. Il n'y a pas que le cloud dans ta vie. Moi, quand je t'ai connu, je t'ai connu aussi par certains posts ou certaines explications lors d'autres podcasts, notamment chez nos copains de chez Massy, où il t'arrive des aventures assez extraordinaires avec la faune locale autour de chez toi, mais qui ne sont pas que des aventures. qui me fait beaucoup sourire, c'est que ça ruisselle jusqu'à de la tech à la fin. C'est ça qui est rigolo. Ah,
mais complètement, bien sûr. Donc, comme je disais, j'habite à 10 km au sud-est de Toulouse, dans une zone semi-rurale, alors qui est maintenant de plus en plus urbaine. Donc, ça va expliquer pourquoi. C'est que moi, j'ai des champs qui sont à 200 m à vol d'oiseau de chez moi. Et à 400 m, il y a des bois, donc il y a des sangliers. qui habite dans ces bois en fait. L'été, ils bouffent dans les champs, il y a assez à manger. Quand l'hiver, il y a plein dans les champs, qu'est-ce qu'ils font ? Ils descendent dans les jardins. Et il se trouve que... Alors, j'ai discuté avec un vieux du village il y a quelques temps qui me disait qu'apparemment, l'endroit où je suis, c'était dans le temps, il y avait un chemin communal à l'époque où le village était totalement rural et que c'était un passage de sangliers. bien connus, et donc il est possible que de génération en génération, les sangliers aient la mémoire de ce trajet-là. C'est ça. Et en fait, c'est une espèce de... Il y a un couloir qui doit faire une centaine de mètres de large sur le coteau, qui descend du haut du coteau, de ses bois et de ses champs, vers, de l'autre côté de la Nationale, le canal du Midi, où il y a aussi des bois. Donc les troupeaux de sangliers traversent la Nationale quand même. En général,
ça ne fait pas bon ménage. Moi, j'ai fait l'expérience voiture-sanglier. Alors le sanglier ne ressort pas bien, mais la voiture ressort encore moins bien je pense. Alors, anecdote là-dessus, j'ai entendu l'histoire de quelqu'un qui avait tapé un sanglier, le sanglier semblait être mort et la voiture pouvait rouler encore, ils se sont dit super un sanglier, allez hop, on le charge dans le coffre, sauf qu'en fait il était K.O. le sanglier, il n'était pas mort, et il s'est réveillé dans le coffre. Bon bah la voiture...
Là moi je sors de la voiture parce que je n'ai pas envie d'être là.
Voilà, et donc pour revenir à mes sangliers, et bien là ils ont commencé à vaguement pointer leur nez, mais ça va arriver courant novembre. qu'est-ce qu'ils font ? Ils viennent bouffer dans les jardins parce que surtout là il y a des chênes, donc il y a des glands là en ce moment je les ai repérés ils viennent bouffer les noix en dessous d'un noyer qui est un peu plus bas que chez moi et donc ça a commencé jusqu'à il y a 5 ans ils étaient assez calmes mais comme la ville s'étend en fait leur territoire se réduit et donc ils viennent dans les jardins. Alors ce qu'il faut savoir c'est qu'autour de chez moi, tous les grillages sont cassés Si on veut protéger sa clôture, il faut vraiment mettre du grillage, le gros truc 5 mm de diamètre, sinon de toute façon, ils vont le casser. Je sais que mon voisin avait un trou dans son grillage. Il passe tellement souvent que ça fait un sentier derrière, il n'y a plus d'herbe. Il a bouché le trou dans le grillage, qu'est-ce qu'ils ont fait ? Ils ont refait un autre trou de mètre plus loin. Ils s'en foutent. De toute façon, ça a une telle force ces trucs-là. Et puis ils sont têtus, donc ils ont décidé de passer, ils passent. ils ont décidé de passer, ils passent. Et donc moi, je me suis dit, au début, je me suis dit, mais qu'est-ce que c'est que ce bordel dans mon jardin ? Parce que je voyais que c'était retourné. Alors que moi, quand je vais en vacances dans la montagne, j'ai un petit peu l'habitude des traces de sangliers aussi. Je me suis dit, mais on dirait des sangliers. Allez, on va acheter une caméra, on va voir ce qui se passe. Donc la caméra, c'était pas du tout pour surveiller les voleurs, c'était pour voir ce qui se passait dans le jardin la nuit. Et donc j'ai vu que il y avait des familles de sangliers qui venaient dans le jardin. Donc, ils venaient brouter, en fait, les glandes sur ma pelouse. Donc ça allait, c'était on va dire du dégât de surface, il grattait sur je sais pas 3, 4 cm d'épaisseur, bon quand même il fallait raménager un peu la pelouse, et j'en ai eu jusqu'à 7 dans mon jardin à genre 4 mètres de la fenêtre de notre chambre. C'est pas vraiment ça,
ce que tu dis c'est du dégât de surface, mais déjà ça te ruine bien quand même, moi je vois les champs autour de chez moi, il y en a qui viennent, je suis pas loin de la Sologne, il y a beaucoup de sangliers en Sologne. Quand il y en a qui passent, tu te dis qu'il y a quand même un peu à refaire derrière.
Oui, oui, oui. Alors là, ça a été dégâts de surface jusqu'au moment où ça a été dégâts moins de surface. Et là, je me suis dit, bon, on ne va pas laisser passer ça quand même, parce que là, il y a des endroits où ils ont défoncé le jardin. Mais quand je dis défoncé, c'est qu'ils font des trous de 40 cm de profondeur. Je me suis dit, bon, on va passer à l'attaque. Alors déjà, on a mis une clôture électrique autour du potager, parce que sinon, le potager, miam, miam, miam, c'est cool. Du fait à volonté. structure. Voilà, la structure de mon jardin, en fait, où il y a beaucoup de végétation, de talus, etc., fait que clôturer le jardin avec une clôture électrique, ce n'est pas vraiment faisable. Donc, j'ai limité ça au potager. Et ce que j'ai commencé à faire, c'est à me dire, comment est-ce qu'on va faire pour, en gros, les dégoûter de venir ? Donc, je ne vais pas, moi, me lever à 3h du matin quand ils sont là pour leur courir après. En plus, ils s'en foutent. Ça m'est arrivé une fois, je rentrais un soir, ils étaient... en haut de l'escalier qui monte sur le côté de la maison, il y avait trois sangliers qui nous regardaient, du style, qu'est-ce que tu fous là, toi ? Qu'est-ce que tu fous chez moi ?
C'est l'inverse.
Je fais pouet-pouet avec la voiture, ils s'en foutent. Il a fallu que je descende et que je me mette à hurler pour qu'ils daignent partir un petit peu. Et donc, comme je me suis mis aussi à la domotique et que je m'amuse avec ça, j'ai commencé à faire des systèmes d'effarouchement de sangliers. Là encore avec l'ami Mathieu Passenot qui lui a déployé des klaxons anti-pigeons dans les champs. Allez voir son talk à Rivière à Dev sur le sujet, c'est assez incroyable. Il m'a prêté un klaxon, j'ai acheté des lampes type bar de LED de police, et j'ai mis des détecteurs de mouvements associés aux caméras dans le jardin pour déclencher ces trucs-là quand il y a des sangliers qui arrivent. Pour l'instant, c'est un peu rustique parce que c'est lié au fait qu'il y ait la détection d'un gros truc dans le jardin. Mais j'ai aussi, de temps en temps, le chat se fait avoir. J'ai aussi souvent des blaireaux qui passent. C'est rigolo, les blaireaux. Et des renards. Donc maintenant, je veux spécialiser un peu le truc. J'ai trouvé un modèle qui s'appelle Moondream, un modèle de VLM. de manière très surprenante, est capable d'identifier les sangliers, y compris leur position sur l'image, sur une image infrarouge dégueulasse. C'est bien ça. Donc là, c'est le truc que je vais intégrer à mon home assistant et à toute la chaîne avec le klaxon, etc. Pour qu'en gros, quand il y a une détection de mouvement, on prend un snapshot, on l'envoie au modèle, est-ce qu'il y a des sangliers ? Si il y a des sangliers, bam, on envoie la sauce.
Juste pour ceux qui ne savent pas, un VLM, c'est un visual language model, c'est à dire qu'on fait un et on demande au modèle d'expliquer ou de détecter des choses qu'il y a sur une image ou un flux vidéo.
en gros reste voilà et donc comme je trouvais ça rigolo que j'avais envie de le partager parce que j'aime bien très bien partager les trucs de geek sur les réseaux sociaux j'ai commencé à poster des photos de mes sangliers fad est en gros quand je voyais des vidéos des sangliers je les postais sur les réseaux sociaux twitter d'abord et maintenant vous sky et puis j'ai commencé à mettre un hashtag un hashtag sanglicam parce que ma caméra je l'avais je l'avais appelé sanglicam c'est la caméra pour les sangliers et donc Maintenant, c'est marrant parce que je croise des gens que je ne connais pas, ils me disent « Ah, Sylvain, je suis le hashtag sanglicam, c'est génial, machin, tout ça. »
C'est énorme.
Donc, je suis influenceur sanglier sur les réseaux sociaux avec le hashtag sanglicam.
Est-ce que tu as des gens qui t'ont dit, en fait, est-ce que tu peux me filer un peu les références, les trucs comme ça, parce que j'ai le même problème et ton truc a l'air cool ?
Oui, oui, oui, tout à fait. Donc, il y a des gens qui me demandent comment tu as fait, comment ça marche, quand tu as un système qui marche, il faut que tu écrives un article.
C'est une commu sans glycames, vraiment, en plus.
Il y a carrément une communauté sans glycames.
J'adore ça, j'adore. J'adore parce qu'on n'est pas les seuls. Il y a plein de bricoleurs, de gens passionnés, tout ça. Mais je trouve que dans l'IT, on a cette propension, en fait, à très vite transformer un problème de notre vie en...
comment je peux l'implémenter etc ça me fait toujours marrer de voir ça voilà donc là en gros au niveau matos j'ai pris des détecteurs de mouvements Zigbee de chez Ikea qui sont fantastiques ça vaut 10 balles et c'est étanche on peut les mettre dehors combiné avec des petits microcontrôleurs ESP32 qui pilotent le klaxon donc là aussi le klaxon de... J'ai fait un petit système qui permet, comme c'est la nuit, je ne veux pas réveiller les voisins, qui fait un « trrrrr » qui fait un « hh » du son. J'ai un petit tableau de bord pour régler la fréquence, le volume, etc. Je vais me mettre près de la maison des voisins pour me mettre en situation par rapport à eux et régler un volume sonore qui soit acceptable.
Comme tu dis, comme c'est principalement l'hiver, je pense que ça serait plus problématique si c'était en plein été. tout ça ou peut-être que vous dormez plus les fenêtres ouvertes etc ouais tout à fait donc en plus ça permet de voir ça non mais c'est cool c'est énorme donc donc donc j'encourage toutes celles et ceux qui veulent suivre de plus près de suivre le hashtag sanglicam pour voir différentes
aventures que tu as donc on arrive dans la danse et donc j'ai aussi acheté le domaine sanglicam point fr mais pour l'instant je n'ai rien mis dessus l'idée c'était de publier les vidéos et tout ça mais bon j'avais déjà autre chose à faire
Peut-être qu'avec ton nouveau métier, tu vas rajouter de la robotique là-dessus. Et là, ça va être juste...
En temps réel, en fait.
Oui, alors là-dessus...
Imagine le truc, tu mets sur Sanglicam, tu mets l'affichage de sangliers en temps réel sur une map et tout, avec les images. Alors,
ça va plus loin que ça. Parce qu'en gros, depuis que j'ai commencé à m'intéresser un petit peu à la robotique, là, j'ai eu une idée, vous savez, l'espèce d'éclair là, où je me suis dit, mais en fait... Faut pas que je fasse du klaxon parce que je m'étais dit je vais disperser des klaxons à différents endroits du jardin ou là où je sais qu'ils passent. Et je me suis dit mais en fait ce qu'il faudrait c'est que je prenne une tondeuse robot et qu'elle soit guidée par la reconnaissance d'image. C'est à dire que quand la caméra détecte un sanglier, on leur envoie la tondeuse pour les faire chier et qu'ils s'en aillent. Et sur la tondeuse, on met des gyrophares, un klaxon, machin, etc. Alors, on ne va pas mettre en route la lame, parce que si jamais c'est mon chat qui se fait détecter, je n'ai pas envie de faire de la chien de chat.
Tu m'étonnes.
Mais voilà, l'idée, c'est simplement, en gros, leur envoyer une tondeuse robot, comme ça, les sangliers, ils voient un truc qui arrive, ça les dérange, et que finalement, au fur et à mesure, ils perdent l'habitude de venir. Des années de bricolage à faire avec ces trucs-là. Quand on a ce genre de truc, alors que la pelouse qui est ruinée, c'est un peu désagréable, mais il faut faire contre une mauvaise fortune bon cœur et se dire qu'il y a aussi moyen d'en tirer quelque chose d'intéressant.
Oui, carrément. C'est super rigolo. Et suivez les aventures de Sylvain avec sa sangle IKAM. C'est très rigolo, surtout que l'on arrive dans la saison, donc je pense bien qu'il y aura deux ou trois petites anecdotes qui vont arriver. Tu parlais un peu d'IA avec les VLM, ça me fait une transition toute trouvée. Je vous propose de gentiment parcourir quelques news qui nous ont un peu interpellés. Et la première, je l'avais vu aussi Sylvain, tu l'as partagé, Creepy, une application qui fait des fausses photos de vacances. Et je trouve qu'on commence à arriver dans des utilisations de l'IA qu'on va mélanger avec l'être humain. On ne va pas se mentir, on est très fort pour s'inventer des choses. que je trouve assez What the fuck, on va dire ça.
Ouais, alors je suis tombé là-dessus, je me suis dit, mais dans quel monde on vit ? Parce que, alors, on savait, par exemple, que des choses comme Instagram, par exemple, sont des endroits où on expose, on va dire, ses photos, etc. D'ailleurs, il y a un effet déprimant pour beaucoup de gens sur des choses comme Instagram, parce qu'en gros, chacun... Oui, c'est que du shiny, c'est que du... C'est que du shiny. Du coup, chez les autres, on se dit, ah oui, moi, chez une merde, en fait, je vais pas... pas en vacances à tel endroit machin tout ça et là et là c'est pire parce que en gros c'est ouais vous êtes malheureux dans votre vie quotidienne parce que vous êtes surchargé de boulot machin et ses terrains et vos photos de vacances sont pas si terrible que ça eh ben voilà une il ya vous applaudez quelques photos de vous et on vous fait des photos de vacances de vous à bali et
comme ça vous pouvez vous pouvez les regarder vous vous sentez comme ça catastrophique mais quelque part je ne peux pas m'en aller sinon sourire quand même en me disant que je suis sûr qu'il ya des gens
ils vont trouver un public humainement c'est obligatoire voire des gens en fait vont pas faire ça pour eux les regarder et se sentir mieux mais vont le faire pour en gros le publier eux-mêmes sur les réseaux sociaux de façon à faire des vacances fake en fait et
là on atteint à quoi ça sert tu vois ? de mon côté je trouve que ça sert à rien que c'est du faux mais voilà quoi
On arrive dans un niveau de je vis dans l'apparence qui est quand même assez incroyable, c'est malheureux. Et j'avais vu ça aussi, c'est marrant parce que juste avant j'avais lu un article sur la mouvance 997, je ne sais plus comment ça s'appelle, de la Silicon Valley, où en gros on commence à remettre la pression sur les employés, notamment dans les boîtes de l'IA. où il faut bosser 6 jours par semaine, de 9h à 21h, 6 jours par semaine, un truc comme ça. Et là, tu dis, non, quoi.
Oui, oui. Alors, je n'étais pas tombé sur le lien qu'on partagera de TechCrunch, j'étais tombé sur un autre lien où, en plus, on essaye de se justifier, c'est-à-dire qu'ils ont commencé dans la justification de ce... de cette appli de dire mais regardez en fait déjà un ça me coûte moins cher parce que en gros pour 30 dollars versus une semaine de vacances j'ai des souvenirs de vacances et c'est un geste pour la planète on n'a pas le côté CO2, bon après il faut regarder ce qui a été cramé pour générer les images que ça utilise nano banana, ça utilise des choses comme ça et donc en fait on est en train de chercher une justification quasi morale pour le truc quoi et là tu te dis Merci. ça c'est du greenwashing totalement tordu ça c'est mais oui c'est toujours assez pas voilà je ne sais pas je n'ai pas nos mais j'avais c'est marrant parce que je l'avais croisé aussi ça me mettez dit mais ok ok pourquoi pas alors autre chose toujours un peu dans notre relation à l'ia et où tu nous as mis un petit truc de ce qui rejoint un autre client que moi j'avais mis sur l'entrepomorphisation, sur la partie plutôt robotique et tout ça. Et moi, j'avais mis un autre lien qui était plus sur un compagnon, parce que ça me faisait beaucoup penser à, si vous n'avez pas vu le film Heur, moi je l'ai vu quand il est passé sur Arte. Je pense qu'en 2025, il faut le voir, ce film maintenant, parce qu'en fait, ça fait écho à beaucoup de choses. Et effectivement, ça m'intéressait ce que tu disais, ou euh où maintenant en fait on commence à vraiment humaniser, c'est plus simple pour moi à dire, la part des robots de plus en plus.
Donc il y a deux choses là-dessus que je peux dire, c'est Antonio Goncalves qui est venu à Toulouse au Jug, c'était quand la semaine dernière ou la semaine d'avant, je ne sais plus, et on discutait justement d'IA etc. et c'est lui qui a eu cette phrase que j'ai trouvé intéressante, il dit quand on donne un coup de pied à un robot humanoïde, les gens crient en disant ah mais non, il ne faut pas le taper, machin tout ça, alors que quand on donne un coup de pied à un Roomba ou à sa cafetière connectée, ou quand tu donnes une claque à ton écran cathodique parce que ça ne marche pas oui c'est ça tu donnes une baffe en disant ça a le prix d'ordinateur tu ne marches pas alors que l'écran ça ne lui fait rien et donc finalement c'est un phénomène qui est intéressant parce qu'on projette finalement notre condition d'être humain sur des machines qui ressemblent un petit peu alors il y a les robots mais il y a aussi ma femme est psychologue Merci. et elle a vu arriver des patients. qui avait commencé par de l'automédication psychologique avec ChatGPT.
Oui, bien sûr.
Et qui, à un moment, on se dit, quand même, il faut que je voie un humain. Mais pour une personne qui fait ça, qui va voir ensuite une vraie psychologue, combien il y en a qui ne le font pas ? Et on a des cas comme ça, de gens qui se sont laissés embarquer, finalement, dans une discussion avec ChatGPT, où ils l'ont transformé dans leur esprit en... en coche de vie.
Je n'ai plus le lien en tête, mais il y a eu là une affaire il y a 15 jours, 3 semaines, qui a fait beaucoup de bruit, puisque une personne comme ça s'est auto-psychanalysée avec sa GPT, jusqu'à ce qu'à la fin, le chatbot lui dise qu'en fait, la seule solution était le suicide, et cette personne s'est suicidée. Oui,
mais c'est ça.
Le truc,
c'est que les Ausha GPT vont toujours être... vont toujours vouloir aller dans le sens de ce qu'on leur dit. C'est-à-dire que si on... des pensées négatives, ils vont avoir tendance à sortir des choses qui vont petit à petit renforcer ces trucs-là. Donc, il peut y avoir un danger, c'est que ça nous enfonce dans une dépression naissante. Et ça, parce qu'il y a ce phénomène de projection, nos interactions avec ces choses qui ressemblent physiquement ou moralement, on va dire quand c'est du CHGPT, à des humains, on a du mal. Alors, nous, dans la tech, on est plus sensibilisés à ça, mais le grand public va... très facilement tomber dans le piège. Et c'est super dangereux en fait. Donc c'est des outils qui sont très puissants, mais qui sont aussi très dangereux si on ne comprend pas leurs limites.
C'est peut-être ça, je trouve. Alors moi, je ne suis pas du tout spécialiste robotique et tout ça, mais c'est toujours le truc un peu que j'ai trouvé un peu bizarre, c'est que de vouloir absolument représenter un robot de manière humanoïde, là où moi, mon but pour un robot, en tant qu'utilisateur, je parle, c'est pas qu'il me ressemble en train de faire quelque chose, c'est qu'il soit optimisé à faire une action. Tu vois, par exemple les robots démineurs, qui sont utilisés en armée, moi je m'en fous qu'ils ressemblent à un démineur, par contre, qu'ils soient optimisés pour le terrain, du coup ils ont des chenilles hyper pointues, ils ont un compartiment, ouais je trouve ça cool, et là du coup je trouve que tu as beaucoup moins de facilité à te projeter, parce que normalement tu vois que c'est un outil, un outil automatisé avec un peu d'autonomie et tout ça, mais c'est un outil. Mais plus on va vouloir les faire ressembler, on a tous vu, je pense, les démos des robots humanoïdes qui font des courses, qui font des actions comme des humains. Mais moi, ce n'est pas ça qui m'intéresse. Ce qui m'intéresse, c'est comment ça va m'aider.
Alors là-dessus, j'ai vu une vidéo de BMW qui bosse beaucoup sur les robots dans les lignes de fabrication automobile et ils ont une activité sur les robots humanoïdes. Et moi, je me suis posé la question pourquoi un robot humanoïde dans une ligne de fabrication, alors qu'il y a déjà des robots beaucoup plus spécialisés ? Et finalement, je pense que pour l'instant, on est un peu trop humanoïdes. On va revenir sur des choses qui vont partir d'un biomimétisme. C'est-à-dire que l'humain, finalement, est une mécanique qui est très adaptable à tout un tas de tâches. Contrairement à un robot classique qui va souvent avoir des degrés de liberté limités. Donc pour moi, les robots humanoïdes ou dérivés de formes biomimétiques, on va dire, sont plus adaptés à des tâches un peu floues. Voir des tâches de transition. La vidéo de BMW, par exemple, on voyait un robot humanoïde qui prenait des pièces sur une chaîne et qui les transportait sur une autre. Donc il y avait cet aspect trajectoire pour traverser un couloir, placement par rapport à un truc qui n'est peut-être pas exactement bien positionné, etc. Et ensuite, cette pièce que le robot humanoïde avait placée était prise en charge par un robot soudeur très classique. Donc je pense qu'on va peut-être petit à petit abandonner le côté humanoïde qui est un peu science-fictionnel, il faut bien le dire, mais pour arriver sur des formes. un peu plus... Alors, on voit les chiens, par exemple, les chiens robots de chez Boston Dynamics, des trucs comme ça, sur des formes qui reprennent les systèmes d'articulation, qui rendent le robot plus adaptable qu'un truc ultra spécialisé.
Tu parles des chiens de Boston Dynamics. En fait, ça a fait un tollé aux Etats-Unis. Je ne sais plus dans quelle ville ils avaient déployé des tests, parce que en fait, ça faisait peur. Ça représentait, ça singeait un peu le côté chien. mais d'une façon qui les fait peur. Donc, c'est toujours... C'est pour ça que je trouve qu'il y a toujours un danger de vouloir absolument représenter les sacs à viande, comme on dit, versus les robots. C'est parfois autant plutôt les optimiser à la tâche pour laquelle ils vont être dédiés.
C'est vrai. Alors que le petit robot livreur qui se contente d'être un cube sur des roulettes, lui, il ne te fait pas peur.
Non, c'est ça.
Par contre, tu vas lui mettre un coup d'œuf quand il passe.
Oui, mais au moins... Non mais c'est comme le bonjour merci avec les IA, moi je déconne toujours en conférence en disant n'oubliez pas de dire bonjour merci parce que quand on va contrôler le monde, à ce moment-là, qui a dit bonjour merci ? Mais ça sert à rien !
Oui je dis !
C'est vrai,
c'est con mais c'est vrai !
On est tous pareils, en fait plus on a la preuve parce qu'on dit il ou elle pour les IA alors qu'on ne devrait pas dire ça, enfin bon bref, on a tendance à humaniser de plus en plus. Et du coup, avant de passer à ton lien sur le robot, comme on parle un peu sur le côté anthropomorphisme, le lien que j'avais mis, qui me faisait penser beaucoup à Heur, j'ai vu ça sur un truc qui s'appelle friend.com, je crois. qui est en fait un pendentif qui écoute et je crois qu'il y a une version qui voit aussi tout ce qui se passe autour de toi 24h sur 27 et qui du coup va échanger avec toi, va te conseiller, va... Voilà, en fait c'est ton diminu criquette ou ton petit diablotin, je ne sais pas, entre les deux, choisissez. Et ça m'a fait vraiment beaucoup penser au film Heure parce que le film Heure ça commence comme ça, c'est un assistant mais qui devient... comme tu disais, un coach de vie qui devient une maîtresse, même peut-être à un moment donné. Et c'est très perturbant. Et moi, ce qui m'a intéressé aussi dans cette news, c'est le côté sociétal. C'est qu'à New York, il y a eu une grande campagne de publicité dans le métro new-yorkais pour ce produit, qui a provoqué un tollé avec des réactions très violentes de dégradation de ces publicités. Des gens qui disent, mais non, on ne veut pas de ça chez nous. Donc voilà, ça ne laisse pas indifférent en tout cas.
Et le problème, c'est que ces trucs-là aussi amènent à un enfermement social, c'est-à-dire que tu développes une relation exclusive avec ce truc-là, qui est toujours là, à ton écoute, disponible. Donc c'est facile de tomber dans une isolation sociale qui te coupe complètement de la réalité.
On ne parlera même pas des données qui sont après utilisées à faire, je présume.
Oui, alors après, voilà, le truc qui regarde et écoute en permanence, de... Au niveau de la vie privée, bonjour.
C'est clair. Du coup, dernier petit lien. Alors moi, honnêtement, j'en ai entendu parler sur la partie robotique. Et comme tous les trucs que j'ai mis en tout doux sur des choses à lire, je n'ai pas pris le temps. C'est le produit. Alors, je ne sais pas si on dit le produit. Je crois qu'ils font des envois de le robot de Gingface. J'ai entendu beaucoup de bien, en tout cas, de ce produit.
Donc là, j'ai commencé à creuser un petit peu ça. J'avais déjà un œil dessus avant, mais là, maintenant, je suis dans l'œil du cyclone, on va dire, en étant chez Riron. C'est Hugging Face, en gros, qu'on connaît bien pour la plateforme d'hébergement de tous les modèles. Et puis, leur business model, en fait, c'est de vendre du compute pour faire tourner des modèles. Et associé à ça, c'est devenu une espèce de plateforme communautaire. C'est un peu le GitHub des modèles d'IA. et il y a Deux ans, je crois, ils ont monté une activité de R&D, on va dire, qui s'appelle le robot, initiée par un gars qui s'appelle Rémi Cadenne, un Français qui avant était chez Tesla et Optimus. Et ça a abouti à plusieurs choses. Alors déjà, des modèles de base open source pour des modèles de pilotage de robots. Et puis en gros leur objectif c'est de démocratiser la robotique nouvelle génération basée sur des LLM ou les technologies assimilées. Donc ils ont fait des modèles, ils ont fait des SDK et des trucs comme ça, et puis ils ont aussi travaillé avec une petite boîte de robotique bordelaise je crois, qu'ils ont fini par racheter, qui a développé un truc qui s'appelle le SO-101, qui est un petit bras robot, euh... Moi, j'en ai un. Ça fait partie du Welcome Package chez Riron. C'est en open source, open hardware. Il y a des fabricants qui sont partenaires et qui le vendent tout monté. En gros, selon les options qu'on prend, tout monté, ça vaut 200 à 300 euros pour le bras lui-même et aussi le bras manipulateur qui va servir à guider le bras robot dans les phases d'apprentissage. Après, on peut s'imprimer soi-même. Et c'est super intéressant parce que finalement ça démocratise en gros l'accès à cette robotique nouvelle génération pour que les gens puissent comprendre comment ça marche et puis petit à petit commencer à rentrer dedans. Donc moi je le vois comme un truc qui va certainement provoquer des vocations, ça sert aussi d'outil éducatif, je l'ai vu moi surgir dans pas mal de facs, IUT, etc. pour faire les TP de robotique. Ce que j'allais dire,
c'est le 2.0 de ce que moi j'ai connu quand j'étais à l'école d'ingé, où il y avait une partie industrielle, et on n'était pas à ce niveau-là, on ne parlait pas d'IA, de choses comme ça, mais c'est vrai que pour moi, c'est le 2.0 de ça.
Et alors, pour faire le pont avec Riron, mon nouveau taf, en gros, c'est une boîte qui fait un système qui permet de faire de la mise au point et du debug, on va dire, de manière très grossière, des robots. Alors, comment on fait ça ? C'est qu'on capture toutes les données Merci. émises par le robot ou des données d'environnement, genre une caméra qui va filmer le robot en action, mais aussi les capteurs qui sont dans le robot, sa caméra à lui s'il a une vision, etc. Et on va enregistrer tout ça et ensuite pouvoir construire des visualisations pour rejouer tout ça avec une timeline parce que tout ça, c'est des données qui sont temporelles. On peut se rejouer le film de tout ce qu'a vu le robot à travers sa vision, ses capteurs, l'environnement, etc. pour comprendre comment il réagit. Et à terme, ces données aussi, c'est pour ça que je rejoins la boîte, c'est les enrichir. C'est-à-dire que quand on a de la donnée brute, on va les passer sur des modèles d'embedding, sur des modèles d'analyse de time series, sur des choses comme ça, pour pouvoir ensuite faire la boucle de feedback sur les modèles de robots. Donc pourquoi je parle de ça ? C'est que chez RERUN, la partie visualisation et le travail sur une unique session d'enregistrement, tout ça est open source. Et Hugging Face, le robot, en gros, met en avant RERUN. comme outil pour utiliser ces robots open source. Donc, c'est super intéressant d'un point de vue, j'allais dire, business, parce que ça veut dire qu'on a plein d'utilisateurs gratuits qui arrivent à travers ça. Et ce que j'ai vécu, moi, chez Elastic, c'est que si tu as un produit gratuit, mais qui est très massivement distribué, ça suffit pour faire un business qui tourne, parce que finalement, c'est connu.
C'est super intéressant. C'est vrai que je vois si je peux... M'intéresser un peu à ce truc-là, au moins pour la partie de l'IA qui me concerne, parce que c'est aussi intéressant de voir comment on peut faire le lien avec tout ça.
Vivement la retraite !
C'est ça ! Dernière petite news, news maison, côté IA, Aurélie, c'est toi qui as apporté ce lien-là, on a sorti en bêta, sur la page labs.vhcloud.com si je ne m'abuse, le serveur... Alors pour ceux, celles et ceux, en deux mots, un serveur MCP, Model Context Protocol, en gros c'est comment distribuer des outils externes qu'un modèle peut demander à être utilisé. N'oubliez pas que ce n'est jamais le modèle qui appelle les outils, mais toujours votre application. Donc voilà, en gros, en deux mots, c'est ça, un MCP, c'est pouvoir distribuer des modèles distants. Et donc Aurélie, tu veux nous parler du MCP Overh Cloud qui est en bêta. Exactement.
En gros, donc on... On l'a sorti il y a quelques semaines, vraiment c'est frais, c'est en méta, donc le but c'est que vous l'utilisez. Là en fait on est en pleine collecte de feedback, de retour. Donc pour le moment on peut l'utiliser en IDE avec CoPilot ou bien en utilisant Shai. Donc c'est l'agent AI de OVH qui est également en bêta. Donc c'est tout frais, c'est tout neuf. Donc il faut l'utiliser, il faut faire plein de remontées, de commentaires, de retours, etc. Pour l'améliorer.
Oui, c'est le code en fait, OVH, donc il est au tout début. Pour l'instant, on a quelques features, mais il y en a d'autres qui arrivent. Donc effectivement, le MCP est facilement intégré. On peut utiliser le MCP ailleurs que dans VS Code, je vous rassure. On peut l'utiliser n'importe où, en fait, c'est un MCP. Moi, ce que je vous conseille...
Comme tout outil que vous faites déclencher par un LLM, activez bien la validation humaine. Parce que si votre LLM comprend que vous voulez supprimer votre projet public cloud, il y a moyen que le projet public cloud soit supprimé à la fin. Donc une petite validation humaine en disant que vous voulez vraiment supprimer votre projet public cloud, je pense que ça peut être intéressant. Donc faites attention.
D'ailleurs, moi, c'est au printemps, j'ai développé la première mouture du serveur MCP pour Elasticsearch. Et donc, on l'a volontairement limitée à des opérations de Henri Donné. Il y a des gens qui disaient, ah, mais il faudrait ouvrir toutes les API, comme ça, je pourrais demander à Claude de faire de la maintenance de mon cluster Elasticsearch. La fausse bonne idée. Non, non, non. La fausse bonne idée, parce que le truc, il va te mettre ton cluster en rade et ensuite... C'est dangereux, ouais. D'une part c'est dangereux d'un point de vue technique, et puis après si on en fait un produit qui est un produit élastique, supporté par élastique, etc. Qui est responsable ? Genre on met la prod par terre, qui est responsable ? Est-ce que c'est la personne qui a mal rédigé son prompt ? Est-ce que c'est le LLM qui a fait des conneries ? Est-ce que c'est le serveur MCP ? C'est super compliqué en fait. Donc là c'était read only, tu touches pas au cluster.
Ouais ouais, je pense que c'est... ou alors vraiment avec des gros garde-fous et... Et d'avoir un humain au milieu de tout ça, c'est vraiment très conseillé. De toute façon, tout ce qu'on voit avec les agents, les functions calling ou le MCP, moi je ne vois pas un Rex qui ne passe pas en disant « Par contre, à un moment donné, on a quand même mis de la validation humaine au milieu. » Donc faites attention quand vous faites ça. Je vous propose d'avancer tranquillement, parce que bien sûr on va exploser notre conducteur. Ce n'est pas très grave. Sylvain, tu l'as un peu dit, mais chez Harry Run, tu fais du Rust. Pour une fois, on va parler Rust. C'est vrai que c'est peut-être le langage le moins représenté dans ce podcast. On parle de temps en temps de Java, de temps en temps de Go, mais j'avoue que Rust, on est un peu plus discret. Tu veux nous en dire un peu plus d'un point de vue... Dave, en fait, avec RIRUN, ce que tu fais au final ?
Alors, déjà, il y a deux choses par rapport à RIRUN. C'est que chez RIRUN, il y a une combinaison de deux choses. Un des trois fondateurs CTO est un gars qui fait du Rust depuis vachement longtemps, qui a bossé dans le domaine des jeux vidéo. et où il y a des moteurs de jeu modernes qui sont écrits en Rust. Et surtout, il est l'auteur d'une librairie qui s'appelle Igui, qui est une librairie d'IHM extrêmement performante, écrite en Rust. Donc lui, déjà, il était à fond dans Rust. Donc ça, c'est une première chose. L'autre chose aussi, j'ai vu récemment un article intéressant qui parlait un peu de tout ce qui est Apache Arrow, Data Fusion, toutes ces choses-là. genre Iceberg et compagnie, et qui disait en gros que Rust est le langage du Big Data 2.0. C'est-à-dire qu'en gros, la génération à double et tout ce qui va autour est en train de s'éteindre et est remplacée par des choses qui sont basées notamment sur des outils type Arrow, des data frames orientés colonnes et data fusion qui est un moteur de requête au-dessus de Arrow. et que tout l'écosystème Big Data moderne se construit sur ces couches qui d'ailleurs sont développées à la fin de l'année.
Super intéressant.
De la même façon qu'Apache a été le cœur de l'écosystème autour de Hadoop, il y a maintenant une deuxième génération qui émerge et qui elle est écrite en Rust. si tu veux ce faisceau de choses convergentes fait que que rerun aussi bien côté front et ça c'est peut-être moins habituel que bac où on est sur ce big data 2.0 est écrit en reste alors après moi personnellement pourquoi est-ce que je kiffe rust mais alors kiff mais kiff kiff kiff moi alors j'aime bien dire alors il ya beaucoup de gens qui vont dire reste le compte pilot il est super chiant il arrive laisse rien passer et c est moi j'ai envie dire Mais oui, et c'est ça que j'aime, parce qu'en fait, moi, il y a tout un tas de trucs sur lesquels je ne me fais pas confiance. Mon cerveau est câblé, en fait, pour penser sur une architecture, pour penser sur des modèles de données, pour penser sur de l'algorithme. Par contre, toutes les petites choses qui sont, on va dire, de la petite plomberie, etc., auxquelles il faut faire attention en permanence, genre les problématiques d'accès concurrent, les points tordus, le typage, etc. etc. Je ne vais pas dire que ça me fait chier, mais j'ai tendance à faire des erreurs là-dessus. Donc, le nombre de fois où le compilateur me dit « Ah non, ça ne va pas, ça n'a pas de tension, tu as une condition potentielle à cet endroit-là » , ça commence par « Pfff, n'importe quoi, je sais ce que j'ai écrit » . Puis après, tu regardes un petit peu et tu fais « Ah mais oui, il a raison en fait » . Donc, pour moi, c'est ça Rust. C'est la combinaison, c'est un langage qui est un peu hybride, c'est-à-dire qu'on va pouvoir accéder à très bas niveaux. C'est-à-dire que la location mémoire, par exemple, on ne fait pas juste un new. On fait un new, mais on dit, est-ce que c'est un new qui peut être partagé entre threads ? Est-ce que c'est un new qui peut être avec du reference counting ? Est-ce que c'est un new juste temporaire, etc. ? Donc, en gros, on a un contrôle beaucoup plus fin sur la location mémoire, ce qui fait que ça peut rendre les choses un peu plus complexes. Mais à l'inverse, on a aussi un système de typage extrêmement élevé. J'ai fait pas mal de Scala, et je me suis senti immédiatement à l'aise avec... avec ma connaissance de Scala, dans le système de type, où on a des types génériques, des traits, des énumérations qui sont une pure merveille. Le système de type de Rust est absolument magnifique. Donc, on a cette espèce de dualité entre le langage qui vous donne un contrôle très bas niveau, qui fait que c'est extrêmement performant, c'est aussi performant que du C++, voire plus des fois, et langage de très haut niveau, avec un compilateur qui, en fait, ne l'arrête rien passé, qui fait que, quasiment...
c'est souvent ce qu'on entend des gens qui font du rust voilà,
à part évidemment des erreurs de logique, si vous écrivez un inférieur ou à la place un inférieur ou égal comme ça m'arrive régulièrement forcément ça va péter mais on n'aura jamais de crash sur des points en nul sur des trucs comme ça, les risques conditions il faut aller les chercher alors on pourra quand même avoir des deadlock parce que là le deadlock c'est de la logique mais les risques conditions où les données s'écrasent et qui aboutissent à des corruptions de mémoire ça n'existe pas Merci. Pour la petite histoire, j'ai commencé ma carrière dans le spatial, sur des centres de contrôle satellite, où on codait en ADA.
L'ADA, j'en ai fait quand j'étais en école dans le CIS.
J'adorais ce langage, parce que là aussi, le compilateur est ultra strict. Quand j'ai découvert Rust en 2018, j'ai fait « Ah, mais c'est génial ! » J'ai eu l'impression de retrouver le confort. Ça peut paraître paradoxal pour beaucoup. confort du compilateur ADA, où en gros le compilateur me protège de mes conneries. En gros, toutes les choses qui peuvent être vérifiées mécaniquement par un compilateur, moi je n'ai pas envie qu'elles m'encombrent l'esprit. Je préfère occuper mon cerveau à autre chose. Et d'ailleurs, mon cerveau va généralement s'occuper d'autre chose et c'est pour ça que je fais des conneries. Donc je n'aime pas du tout les langages interprétés type Python et JS parce que je me sens dans un environnement où je ne suis pas en sécurité en fait.
Je te comprends parce que même si Java n'est pas au niveau de Rust en termes de check, Quand tu parles de sécurité, en fait, moi, c'est ce qui me manque, ce qui me met le plus en défaut. Parce que de par mon métier, je suis obligé de faire du Python parce que tu peux pas être dans l'IaaS, tu fais pas un peu de Python. Et en fait, c'est pas tant la logique et la syntaxe, parce que ça, ça s'apprend et ça... Mais de devoir complètement refaire attention à des choses auxquelles tu ne fais plus attention, c'est super fatigant. Et tu vas passer une heure à trouver un bug. parce que c'est quelque chose que je ne croise plus depuis des années, ce genre de bug.
C'est ça. Moi, j'ai fait beaucoup de Java. J'ai 25 ans de Java derrière moi, donc c'est un langage que j'aime bien. Mais Rust, pour moi, va à un autre niveau. Alors, aussi, l'intérêt de Rust, et là, on va revenir à mes sangliers, c'est que Rust, ça tourne sur toutes les plateformes, depuis les gros serveurs jusqu'au microcontrôleur. Et donc, moi, je fais mes muses aussi. coder un Rust sur des petits microcontrôleurs. J'avais fait une présentation à Devox justement où je montrais du Rust sur un microcontrôleur 8 bits qui avait 0,5 kilo-octets de RAM et 4 kilos de flash. Et ça tourne très bien. Donc ce qui est génial, c'est que finalement avec un langage, on peut adresser aussi bien la grosse infrastructure, big data, stream processing sur des teraoctets de données, etc. que le machin qui va aller déclencher un klaxon pour effrayer le sanglier avec un microcontrôleur qui a 8 pattes.
C'est cool. Après, et je pense qu'on a déjà dû te le dire, moi je m'y suis essayé à Rust, mais comme tout langage que je pense je ne pratique pas tous les jours, j'ai trouvé la cour d'apprentissage un peu ardue. C'est-à-dire que même le Hello World de la doc, j'ai eu du mal à le finir. C'est un peu compliqué, je trouve.
Moi, ce que j'aime bien dire sur Rust, c'est qu'il y a des choses qui sont... très différentes, très nouvelles dans Rust et qui justement font sa robustesse. Notamment tout ce qu'on appelle le système d'ownership, le borrow checker, etc. C'est une chose avec laquelle on va lutter au début en Rust. Et moi, j'aime bien dire que Rust, c'est un langage, il faut prendre le temps de l'apprendre. C'est-à-dire que classiquement, un langage qu'on découvre, on va faire son little world, on va bricoler des trucs en se disant « Ouais, c'est juste une syntaxe différente, quelques paradigmes qu'il faut adapter, etc. » Si vous prenez cette Ausha avec Rust, vous vous cassez les dents. Vous cassez les dents parce qu'il y a des trucs qui sont suffisamment différents et qui font justement la force du langage, et qu'il faut aller apprendre. Il faut aller lire le bouquin, il faut faire des exercices, il faut vraiment comprendre le truc. Une fois qu'on a acquis ce modèle mental, et effectivement, comme je dis, ça vient par la pratique, moi je trouve que Rust est un langage de productivité hallucinante. Parce que pour moi, toute cette partie-là, en fait, elle est acquise. Donc le compilateur ne devient plus mon ennemi, il devient mon assistant. Voilà. Mais effectivement, il y a une marche à l'entrée. Donc, si vous vous intéressez à Rust, prenez le temps de l'apprendre. Alors, on ne peut pas toujours, c'est compliqué. Moi, je cite un exemple, c'est... Aurélie le connaît, Didier Plindoux, qui est quelqu'un à Toulouse, qui est un expert absolu des langages de programmation. Il a fait une thèse là-dessus, etc. Et il me racontait que Rust, il s'y est mis à une époque. Il est allé à les bancos... Je vais faire mon petit exemple classique quand j'aborde un nouveau langage qui s'appelle les parseurs. Il fait des parseurs en combinator et il s'est cassé les dents. Et il m'expliquait qu'il y est revenu quelques mois plus tard après avoir lu la doc et là il a compris. Donc pour vous dire, quelqu'un qui est un expert de langage de programmation, il n'a pas fait cet effort d'aller lire la doc, il s'est cassé les dents. Et quand il est revenu plus tard après avoir lu la doc, c'est devenu beaucoup plus naturel. Donc...
Ouais, c'est vrai. Et moi je pense qu'il faut que j'arrive à me trouver en fait un... qui me motive à l'écrire au fil de l'eau et à découvrir les bonnes façons de l'écrire avec Rust et de rentrer dedans il faut que j'ai du temps pour ça tu parles d'assistant du coup j'ai une petite transition trouvée donc ça c'est un lien que j'ai amené qui fait écho à des choses en moi en ce moment des questions que je me pose je pense qu'on est tous abreuvés de l'IA dans le monde du dev Ce qui m'intéresse, c'est vraiment dans le monde du dev. Est-ce qu'on est en train ou pas de scier la branche de l'arbre sur laquelle on est en tant que dev, qui faisons des outils qui pour certains vont nous remplacer, qui pour d'autres ne vont jamais nous remplacer de la vie. Et en fait, du coup, je trouve ça intéressant de lire ce que d'autres personnes aussi en pensent et de voir un petit peu aussi la nouvelle génération. Parce que moi, je regarde ça avec... que tu es un vétéran moi je suis un néo vétéran puisque j'ai ça ne fait que 25 ans que je suis dans le monde du dev mais et du coup voilà je trouve ça toujours bien d'essayer de prendre un peu de recul et se dire mais au final il ya dans mon métier de d'air est ce que je l'utilise et si je n'utilise pas pourquoi j'utilise pas parce que parce que j'ai pas envie ou parce que ça me fait peur ou et donc je sais pas enfin sylvain ou aurélie je sais que vous êtes concernés tous les deux, mais je ne sais pas si ça vous fait réagir aussi.
Moi, je ne suis pas vraiment la jeune génération. Non, non,
mais je dis ça parce que je vois qu'il y a des cours en école d'ingé. On arrive sur une génération de devs qui, durant les études, ont utilisé et accédé à ces outils dans l'écosystème du développement. Et ça change aussi la façon dont ces personnes arrivent en entreprise. Mais il y a aussi les devs confirmés qui ont nos âges, qui aussi utilisent énormément l'IA. Et j'ai l'impression que parfois, en fait, on a deux mouvances. On a la mouvance de « je ne veux surtout pas y aller » et la mouvance du « en gros, je donne toutes les clés du camion et puis je vibe code, puisque c'est le terme que tout le monde emploie à l'heure actuelle. »
Je vais raconter rapidement une anecdote, un collègue chez Elastic qui faisait passer un entretien d'embauche. Il y avait un petit test de code qui est plus pour voir si la personne a les connaissances minimales. En gros, c'est un screening en quelque sorte, un truc assez de base. Donc, ce n'est pas un truc en live. C'est quand on dit, tiens, tu vas là-dessus, tu as une demi-heure pour faire l'exercice et puis après, on discute. Et le code était correct. Entretien de débrief ensuite. Mon collègue dit, est-ce que tu peux m'expliquer le code ? Et la personne en face lui répond... Pourquoi j'aurais besoin d'expliquer si ça marche ? C'était du code qu'il avait fait avec de l'IA. Pour moi, l'IA, perso, je l'utilise essentiellement comme une... Je ne vibe code pas. Bon, je suis un vieux schnock. Je ne vibe code pas, par contre, j'utilise pas mal la complétion intelligente augmentée, quand on est dans les outils type intelligent, où là, finalement, c'est une complétion qui me permet d'être beaucoup plus rapide. parce que souvent le truc va... deviner entre guillemets ce que je veux taper derrière. Je l'utilise aussi quand il y a un truc que je ne sais pas faire. Je dis, tiens, comment je pourrais faire ça, machin ? Et il me file un canevas. Par contre, c'est moi qui garde le contrôle sur le code. Mais par rapport à la jeunesse que tu disais, moi, je pense qu'en fait, il y a des gens qui doivent être inquiets pour leur métier, d'autres qui ne doivent pas l'être. Alors, je vais distinguer là-dedans, on va dire, toute la partie des informaticiens qui vont développer la partie fondation. Alors, fondation, pour moi, c'est aussi bien les librairies Merci. que les fondations des couches métiers, etc. Là, je pense que l'IA n'est pas encore prête à générer ces couches-là qui sont souvent assez pointues techniquement, qui sont ce qu'ils vont faire, la performance par exemple, ou la robustesse d'une application. Par contre, toute la couche qui est au-dessus, plus logique métier, je pense que c'est là où on va avoir une révolution assez fondamentale sur le... sur la profession parce que de plus en plus les modèles vont être capables de générer cette chose-là en s'appuyant sur les librairies qui auront été développées. Donc de la même façon qu'on a vu dans le web, le front, arriver les intégrateurs qui sont des gens qui faisaient juste du HTML avec une logique développée, etc. Je pense qu'on va arriver à des, je ne sais pas comment on va les appeler, des intégrateurs de logique métier, des vibe coders business logic en quelque sorte, ou finalement, et pourquoi pas d'ailleurs les responsables fonctionnels. qui vont être capables de générer du prompt exprimant l'aspect de la fonctionnalité métier et que le LLM va être capable de générer du code correct pour la fonctionnalité métier en se basant sur le socle technique de l'entreprise. Donc pour moi, il y a cette dualité qui va apparaître entre des gens qui vont... On va revenir au vrai métier d'ingénieur informaticien pour développer le socle et par contre avoir des gens qui vont être beaucoup plus à cheval entre la technique et le fonctionnel. qui eux vont utiliser les LLM pour la partie logique métier. Je ne sais pas si ça vous semble cohérent.
C'est une explication, c'est une vision effectivement des choses. J'avoue que moi je suis en mode sinusoidal sur ça. Et ça heurte en fait une sensibilité personnelle que j'ai, la relation que j'ai au développement. C'est-à-dire, je l'ai expliqué, mais je... Je fais ce métier parce que j'ai d'abord aimé coder avant d'en faire un métier. J'ai eu le choix entre devenir cuisinier ou développeur. Et j'ai choisi développeur parce que ça me semblait être plus adapté à ce que je savais faire. Mais je pense qu'il y a aussi que peut-être qu'on va devoir accepter que le développement devient un outil. Là où je trouve que, en tout cas moi au début, il y a 20 ans, c'était plutôt vraiment associé à de la création. Souvent je dis que je ne me considère pas comme un artiste, mais je me considère comme un artisan ou comme un artiste dans le sens où j'ai un truc dans la tête et j'ai les capacités de le faire exister par mon savoir-faire en fait. Comme le fait un ferronnier, comme le fait un ébéniste, etc. Là où je pense que peut-être qu'on va arriver à des générations où le développement ne sera qu'une étape, qu'un outil, et qu'on n'en a pas besoin pour faire son métier. et qu'on le... déporte, on le délègue à une entité qui est une IA en disant, je t'explique ce que je veux faire, juste fais-le parce que moi, je n'ai pas envie de le faire. Je ne sais pas.
Je pense que cette distinction, elle existe déjà dans les grandes entreprises qui font des logiciels de gestion notamment, où tu as, je pense, moi je l'ai vu, cette distinction entre les gens qui travaillent sur la plateforme et les gens qui travaillent sur la logique métier. Et quand tu vois leur intérêt par rapport au métier, dans la partie logique métier, tu vas trouver beaucoup plus de gens qui sont là. de façon alimentaire. C'est-à-dire que le code n'est pas leur passion, ils sont là parce que c'est un taf, en fait, comme un autre. Par contre, les furieux et les furieuses, tu vas les trouver beaucoup plus sur la partie admin 6, développement des brics de base, etc. Et c'est pour ça, moi, je rejoins exactement ce que tu disais, moi, je suis arrivé à ce métier-là parce que j'aime taper du code, en fait, et puis on ne va pas se mentir. Il y a des gens qui me disent, ouais, mais dis-donc, ta carrière, machin, pourquoi tu n'es pas passé chef de projet ? Mais parce que je ne peux pas être chef de projet, c'est pas possible Voilà, donc si déjà... L'index de la tech. Non, mais surtout, c'est que moi, j'ai des problèmes d'attention, d'organisation. Ne me demande pas d'organiser un projet, ça va être le foutoir. Par contre, tu me demandes de faire une architecture d'un système. il n'y a pas de souci, elle arrive tout de suite dans ma tête. C'est simplement parce que c'est un métier que je ne peux pas faire, un chef de projet. Donc, je suis resté dans la tech. C'est un choix qui a été guidé par mes capacités intellectuelles, mes limites intellectuelles. Et pour revenir à ce que tu disais, ça rejoint ce que je disais, c'est-à-dire que moi, je vois dans ma pratique, je navigue toujours entre l'architecture de très haut niveau, c'est pour ça que je finis toujours TechLead, parce que j'ai des idées d'architecture. mais je conserve le développement des couches basses. Par contre, tout ce qu'il y a entre les deux m'emmerde. Voilà, et m'emmerde. Et si tu me demandes de passer 80% de mon temps à développer la logique métier, je m'ennuie. Ça ne m'intéresse pas. Donc ça rejoint exactement ce que tu disais sur le côté artisanat, sur le côté on fait notre petite brique où en gros, il faut qu'elle soit jolie, qu'elle marche bien, machin, etc. Par contre, aller dérouler des règles métier sur du calcul de taxes, machin, etc. Alors, il y en a qui aiment ça. Genre, à une époque, j'étais freelance, j'avais un comptable, il adorait la compta, il disait « je suis un geek de la compta » . Très bien, nickel, c'est juste pas mon truc. Donc, il faut reconnaître aussi le fait que tout le monde ne doit pas être dans la même spécialité et puis vivre avec ça. Oui,
carrément. Alors, il y a un petit chiffre. dont je voudrais qu'on parle, mais on a quand même commencé à bien déborder, on va quand même en parler un petit peu, et c'est juste qu'on va faire attention. Je pense que ça n'a échappé à personne qu'il y a eu une petite panne chez nos amis d'Amazon. Alors l'idée, ce n'est pas de taper sur Amazon, des pannes chez les cloud providers, il y en a eu et il y en aura, ça, il n'y a aucun souci. C'est plus un peu la réflexion que ça me donne, c'est de me dire, de voir l'impact au final que ça a eu. Et notamment parfois les plus what the fuck comme tu nous as mis dans Conducteur Sylvain, puisqu'il y a un lit connecté qui ne fonctionnait plus. Alors déjà, l'intérêt de connecter son... Enfin bref, on n'ira pas là-dedans. Mais je pense qu'on est maintenant sur une mondialisation de l'ICI, ça c'est avéré. Il n'y a pas de souci. Mais c'est surtout de se dire, peut-être de faire attention à un moment donné, à comment tu parlais d'architecturer, de penser les designs techniques. Il faut peut-être que ça allume des lumières chez deux, trois personnes. Et j'ai entendu justement aussi, je ne sais plus dans quel podcast, où on parlait de souveraineté numérique. Là encore, ce n'est pas pour parler pour ma part, le but ce n'est pas ça, c'est juste de dire, si juste une panne fait que ça a coupé des services, cette personne expliquait aussi, notamment, quelle répercussion ça a eu sur le militaire aux États-Unis, ce genre de panne. C'est une panne parce qu'il y a une erreur. Ok, on le fixe, machin, mais si c'est cette même panne, c'est une attaque lors d'un conflit qui va mettre en carafe toute une partie de la possibilité de riposte militaire d'un pays, je pense qu'il faut se poser quelques questions sur où on met tous nos oeufs. Moi, ça m'a surtout interpellé là-dessus, au final, la panne d'Amazon.
Oui, sur la fragilité de nos infrastructures, et dans le cas de cette panne, ce qui est intéressant aussi, c'est de voir l'effet cascade, c'est à dire que genre j'ai une nièce qui fait des études de médecine et qui me racontait que l'année après elle il fallait qu'ils passent les examens pour rentrer en internet et en gros il y a eu la panne d'amazon a fait que le système SASS qu'ils utilisent pour les QCM ou les réponses aux examens était en carafe et donc tous ces étudiants là doivent repasser l'examen voilà et bah très embêtant
Le truc en plus, c'est que la panne a été sur la région US East One. Et du coup, de mon côté, ce qui a été hallucinant, c'est de voir tous les impacts en Europe et dans d'autres régions en Asie, etc., alors que la panne était US East One.
C'est ça, mais US East One, c'est la plus grosse région d'Amazon. C'est colossal. Si on revient sur la sangle ICAM et les domotiques, j'utilise Home Assistant chez moi et je fais très attention quand j'achète un équipement connecté qu'il puisse fonctionner en local. D'une part il faut que ça puisse fonctionner en offline sans connexion internet. Des fois la connexion à un cloud du fabricant peut m'apporter des services supplémentaires, mais il faut que moi je puisse avoir la fonctionnalité de base qui me convient. purement local et jamais je vais acheter un truc où en gros ça dépend d'un service cloud. Je me souviens d'une histoire d'une boîte qui vendait des gamelles à chat. Tu l'as entendu, tu l'as entendu tout à l'heure. Quand tu pars en vacances, les distributeurs de croquettes connectés, quand tu pars en vacances, le machin alimente ton chat. Et puis, leurs systèmes sont tombés en guerre. Il y a des Ausha qui crevaient la dalle parce qu'ils étaient chez eux. Il y a plein. Moi,
je suis sur Netatmo parce que je n'ai pas des connaissances en IoT, domotique, etc. Et Netatmo, ça fait 10 ans que je suis chez eux, avant qu'ils soient rachetés par le groupe Le Grand Merlin. Le Grand, oui. Le Grand, oui. Le Grand. Au début, quand ils avaient une panne de leur serveur, le système se mettait en sécurité donc il se mettait en mode hors gel Alors l'été l'été t'as pas d'eau chaude donc ça c'est un peu pénible mais tu t'en fous tu vois tu fais avec quoi l'hiver t'as pas d'eau chaude t'as pas de chauffage du coup et ils ont mis alors que c'est un putain de thermostat qui va entre Pour que s'il ya un problème de wifi entre ou s'il y a un problème de serveur distant, ils se mettent sur la position de chauffage qui est la plus douce pour ta maison. Il y a un mode qui s'appelle confort, je ne vais pas en faire un détail, mais voilà. Et donc, quitte à chauffer même quand tu n'es pas là, mais au moins tu chauffes quand tu es là aussi. Mais il aura fallu trois ans pour se dire, est-ce qu'on ne devrait pas ne pas avoir un lien fort avec l'extérieur ? Bref, encore une fois, moi j'adore tout ce qui est connecté, mais... On ne compte plus le nombre de gens qui n'ont pas pu rentrer chez eux, etc. Les erreurs connectées, c'est assez rigolo. Pour finir tranquillement, une autre petite news, Aurélie, d'un sujet que tu aimes beaucoup, les CLI. Pareil, en bêta, je te laisse un peu en parler plus précisément.
En bêta également, la première version est sortie. en septembre donc c'est encore frais et la 0.8.0 est sortie ce matin juste avant donc l'enregistrement du podcast et en fait bien entendu là comme c'est en bêta et comme c'est tout frais à chaque release il y a pas mal de bugs fixes donc de questions de bugs mais également l'implémentation encore encore de produits Notamment, la dernière release, c'était pour améliorer l'implantation et la prise en charge pour pouvoir créer, manipuler, éditer, supprimer des public cloud load balancers. Donc, en gros, la clé évolue. Moi, j'avoue, les CLI, c'est mon petit péché mignon, en fait. Donc, je suis contente de travailler sur le sujet avec les équipes. Donc comme d'habitude, donnez des feedbacks, créez des Jissus, créez des future request sur le GitHub en fait. Il y a même une room CLI sur le Discord, donc utilisez-la. Donnez des feedbacks.
On vous donnera les liens pour tous ces éléments-là. de manière... Assez traditionnel, on finit souvent par un peu les actualités des confs, des meetups. Toujours pareil, vous allez voir sur Developer Events le site communautaire dont Aurélie est à l'origine et qu'elle maintient. Vous avez plein de nouvelles features qui sont passées récemment pour rajouter encore plus simplement. Vous avez accès même maintenant au sponsoring pour savoir si des confs ont la possibilité d'être sponsorisés, etc. Et donc du coup, toi, de ton côté, Sylvain, vous voulez savoir un petit peu si vous êtes d'actualité. Alors, je sais qu'il y a une actualité très, très, très, très chaude dans pas longtemps du côté de Toulouse. Alors, est-ce que ce podcast sera release avant le début du test test Toulouse ? Je ne sais pas, mais je te laisse quand même en faire la promotion.
Ouais donc le DevFest Toulouse qui aura lieu le 13 novembre donc amis du futur si vous écoutez avant viendez voilà et donc on attend comme l'année dernière 1200 participants alors pourquoi comme l'année dernière c'est que on est au max de la capacité du lieu si on veut faire plus gros il faudra changer lieu et voilà quoi avec Une keynote d'ouverture où on a choisi de mettre en avant l'ami Olivier Poncey avec son Another World. C'est ses présentations. Je partage. Et là, ça vaut une keynote parce que c'est un sujet qui n'est pas directement lié à la technique de tous les jours, mais c'est l'histoire de la technique et c'est fascinant. Et la keynote de clôture, on avait du mal à trouver un sujet un petit peu décalé, rigolo et tout ça. Et puis les collègues de l'organisation m'ont dit, mais Sylvain, pourquoi tu ne parlerais pas de tes sangliers ? et tes trucs domotiques et tout ça. Donc là, on va faire ça en tandem avec Erwan Rougeux de Clever Cloud qui est un
fou furieux de la domotique. Moi, je suis niveau zéro à côté de lui. Et on va présenter... Je ne m'achète pas, alors ! C'est un truc de fou. Et on va présenter certains de nos délires. Alors, délire ou pas, parce qu'on peut être très créatif avec la domotique. Moi, je sais qu'il y a des choses que j'ai co-construites avec ma femme et qui sont inhabituelles. C'est une commande de lampe de chevet qui est assez avancée. on parlera de ça, je l'ai conconstruit avec ma femme pour pouvoir avoir un mode veilleuse, un mode un peu plus fort, machin, etc. Et on a décidé, cette quinette de clôture, d'en faire une scène ouverte, c'est-à-dire qu'on a fait un appel à participants, les gens qui seront à des fêtes et qui ont fait des trucs rigolos ou originaux avec comme assistants, on les invite à monter sur scène avec nous pour nous raconter leurs trucs. Voilà, donc on va voir ce que ça donne, peut-être que ça va faire un flop, peut-être qu'il y aura juste Erwan et moi sur scène, ou peut-être qu'il y aura des furieux qui voudront... alors je sais qu'il y en a déjà un furieux, il y a Mathieu Passement qui va venir, ça c'est sûr c'est normal forcément quoi et voilà, on va essayer de faire une clignote de clôture un petit peu des questions donc vous y retrouverez du coup aussi Aurélie donc en espérant que non ?
ah non, pardon non,
Aurélie elle sera à KubeCon Toulouse Aurélie pour moi le truc c'est que j'étais prise j'étais trop contente à Faites Toulouse, normal ... j'étais très contente mais le problème c'est que j'avais été prise dans une conférence qui en amérique c'est la cubecon et j'ai trois talks et alors malheureusement je ne peux pas me téléporter dans les deux donc j'ai donc j'ai malheureusement dû annuler mais par contre le truc qui est très important pour moi ce serait j'aimerais être présente l'an prochain parce que ça sera les dix ans en fait oui oui c'est vrai oui
Donc oui, malheureusement, on doit se passer d'Aurélie. Désolé ! Mais quand elle me l'a dit, moi j'ai accepté sans problème, parce que trois talks à Kupcon, c'est pas mal. En fait, je pensais surtout, en plus, en Athènes dit,
mais j'ai compris que c'était aussi la semaine où tu étais à la Kupcon.
Moi, je suis extrêmement admiratif devant le parcours d'Aurélie. C'est incroyable, ce premier talk en 2015, où en gros... tu as baguillé tout le long et tu avais une trouille monumentale et maintenant tu es invité en keynote aux Etats-Unis. Bravo, quoi. Bravo, respect.
Vous êtes sold out ou pas sur The Festooloos ?
Ça va me motiver à faire des podcasts pour le sortir avant,
comme ça. Prenons les débits,
alors. On n'a pas le même profil de vente qu'un Devox, par exemple, où tout est sold out en quelques minutes. c'est plutôt vers la fin que les gens s'excitent en disant « Ah, mais je pensais qu'il n'y avait plus de billets, il y en a encore, allez hop, j'achète. » Donc, c'est pour ça qu'on met un peu le paquet au niveau com à la fin. Parce que curieusement, en gros, les gens pensent que… Alors, les gens, au début, pensent qu'ils ont le temps, et ensuite, ils pensent que c'est soldat. C'est curieux, ça, c'est…
Ils oublient un peu aussi, ouais, en fait, au début, c'est vite, vite, il faut en prendre, sauf que certains, ils demandent à l'entreprise, l'entreprise, elle met du temps, du coup, ils disent que c'est mort. On avait la même chose à Torrentech.
En fait, on est en fait. Il y a Toulouse, le week-end après DevFest, les 15 et 16, il y a le Capitole du Libre, qui est une conférence gratuite orientée autour du Libre. Et là aussi, je vais faire une présentation. Initialement, je voulais parler d'ESP Home, qui est un framework pour développer sur les microcontrôleurs, mais avec le changement de taf. J'ai dit, je suis désolé, je n'ai vraiment pas le temps de la préparer. Et donc, je vais refaire la présentation que j'ai faite à Devox sur Apacharo, ce qui d'ailleurs est un des sujets sur lesquels je travaille chez Lire. Donc, on reste dans le livre, le fait source, mais sur un sujet différent.
Ok, tranquillement, on aura fait quasi une heure et demie. Alors déjà, merci Sylvain. Je voulais savoir si tu avais un dernier mot que tu voulais partager.
Avec plaisir.
Sur le podcast, sur toi, sur autre chose, ou rien, comme tu veux.
Ouais, dernier mot, alors je vais peut-être reprendre un truc que j'avais posté, d'ailleurs c'est à la fin, si vous allez voir les slides de ma présentation sur le bureau OVH, à la fin je mets quatre citations, et alors je ne me souviens plus des, il y en a deux en fait, il y en a quatre, donc déjà Jean-Claude Duss, c'est un malentendu, ça peut marcher, et puis une citation de Steve Jobs, On peut aimer ou pas Steve Jobs, mais c'était lors d'un truc qu'il avait fait pour les étudiants de Stanford. Il avait dit « stay hungry, stay foolish » . Et ça, j'ai l'impression que c'est un truc qui me définit un petit peu aussi. En gros, j'ai toujours la niaque. Après 35 ans de carrière, je ne m'arrêterai jamais. Et puis « foolish » , j'ai démissionné d'Elastic pour être dans une boîte de 25 personnes. Est-ce que c'est raisonnable ? Je ne sais pas. J'avoue que là, je rame un petit peu en ce moment, à la fin de la première semaine, et je me dis, si je n'ai pas fait une connerie, mais bon, j'ai fait le choix, maintenant, il faut l'assumer, et puis on avance, et puis on verra. Et puis, de toute façon, il faut se dire aussi que dans notre métier, il y a suffisamment d'opportunités pour que ça se rebondisse. Oui, et puis il n'y a pas de raison que ça se passe mal.
On a tous vécu ça, tu l'as vécu aussi avant. Je pense pour savoir que tu as un peu ce côté, une montagne tout d'un coup, quand tu arrives dans un nouveau... nouvelle aventure.
Oui. Il faut que tu sautes dans le train en marche et que tu avances aussi vite que les autres parce que même si on va t'accueillir et qu'on va t'aider, etc., le train ne va pas ralentir parce que tu arrives. Surtout dans une startup où il faut que les choses avancent. Voilà. Petite période un petit peu intense, mais ça va le faire.
Une aventure,
tu vois. En plus. Merci à vous deux. pour ce podcast. J'espère que ça aura plu à nos auditrices et nos auditeurs. Encore merci beaucoup Sylvain de ta disponibilité. C'était très intéressant. Au plaisir de te rencontrer, de te recroiser en vrai à deux, trois conférences. Et puis, toujours pareil Aurélie, merci d'être là aussi dans ce podcast. Je vais vous souhaiter à tous les deux une bonne fin de journée et de bien profiter du week-end qui s'annonce.
Merci,
à la prochaine. Merci, merci. Ciao tout le monde.
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Description
Présentation de Sylvain
News Techs
AI
Développement
Cloud
Infra as Code / Infrastructure
Conférences / meetup
Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Transcription
Bonjour tout le monde, c'est avec un grand plaisir que nous vous retrouvons en cette toute fin de mois d'octobre où les citrouilles commencent à fleurir et les bonbons pas très loin. Aujourd'hui, 31 octobre, nous enregistrons ce nouvel épisode de tranches de tech. Comme toujours, je suis accompagné de la fine fleur des développeurs et d'advocates de Vashcloud, Aurélie. Bonjour Aurélie, comment vas-tu ? Et ton Docker Summit s'est-il bien passé ?
Salut, ça va très bien. Et oui, je reviens très fraîchement d'Istanbul en fait, pour le Docker Captain Summit. C'était très intéressant et j'ai pu découvrir les gros orages turcs. Et c'est... Pas très sympa quand tu es en haut dans un avion, mais je suis ici et c'est ce qui compte.
Oui, c'est pas assez d'être revenu, puis je pense qu'on aura 2-3 news de ce Docker Captain Summit. Et décidément, ce sera encore un épisode chocolatine, puisque notre invité du jour est lui aussi dans les alentours de la ville rose. On verra avec lui qu'il a un petit lien particulier avec OVHcloud, mais qu'il lui arrive aussi des aventures... digne d'Astérix et Obélix. Bonjour Sylvain, comment vas-tu et ce que tu te présentais pour nos auditrices et auditeurs ?
Bonjour Stéphane, bonjour Aurélie. Alors, donc Sylvain Vallès, comment me présenter ? Alors, on peut dire maintenant que je suis un vétéran de la tech. J'ai fêté il n'y a pas longtemps mes 35 ans de carrière professionnelle et j'en ai rajouté 10 de plus en fait depuis que j'ai commencé à taper sur un clavier. Donc ça fait longtemps. voilà alors effectivement j'habite dans le sud-est toulousain, c'est intéressant, c'est une zone semi-rurale, c'est pour ça qu'on parlera d'Asterix et Obélix. Et donc professionnellement, gros changement, il y a pile une semaine, après neuf ans passés chez Elastic, j'ai décidé de repartir à l'aventure et j'ai rejoint une startup de 25 personnes qui s'appelle RIRUN, qui bosse dans le domaine de la robotique, la gestion des données robotiques, on aura l'occasion d'en parler. Voilà.
et Pour avoir la chance de, moi, avoir l'image, contrairement aux gens qui nous écoutent, je connais deux, trois personnes, je pense notamment à un certain Thierry Chantier, qui serait très, très, très jaloux de tout ce que tu nous as montré. Tu as un peu teasé sur les réseaux sociaux le bras robotique que tu avais reçu, mais je crois qu'effectivement, il y a de quoi s'amuser, et que certains vont regretter de ne pas pouvoir s'amuser avec tout ça.
Voilà, alors, bon, il faut quand même relativiser les choses. Je vais m'amuser, c'est sûr, mais par contre, techniquement, j'ai un gros, gros step à franchir parce que la robotique, c'est un domaine que je ne connais pas du tout. Donc, je suis arrivé dans cette boîte parce que je connais bien tout ce qui est Rust, tout ce qui est gros traitement de données, infrastructure, on va dire, de big data et compagnie, mais sur la partie métier, en fait, là, j'ai tout à découvrir. Donc, voilà, je repars. je repars dans une page blanche sur quelque chose de nouveau.
En tout cas, bravo.
C'est trop bien ça, c'est trop bien le choix.
Et on en reparlera un peu plus tard, et ça vaut ce que ça vaut, mais mon intuition un peu personnelle, c'est que je pense que l'IA va surtout bousculer les choses, justement et notamment côté robotique. Ça ne veut pas dire que tout ce qu'on dit, tout ce qu'on voit à l'heure actuelle, ça ne va pas le faire, mais je pense que côté robotique, on n'est pas au... On aura beaucoup de surprises et de choses assez innovantes. On en parlera, je pense, avec quelques news après, mais je pense qu'il y a beaucoup de choses à faire.
D'ailleurs, il faut affiner un petit peu le terme robotique. Alors, comme je m'expliquais quand on me demande ce que fait Riren, est-ce que c'est un robot ? Le robot, il faut considérer que ça va depuis le Roomba qui passe l'aspirateur chez vous jusqu'à la voiture autonome. Et entre les deux, on trouve des tas de trucs, genre tous les robots qui sont en usine. Alors, sur les chaînes d'assemblage de voitures, on connaît ça depuis très longtemps, mais c'est des robots qui sont « bêtes » parce qu'on les a juste programmés avec des trajectoires et ils répètent les trajectoires sans aucune adaptation. Mais de plus en plus, on a des robots intelligents qui s'adaptent à leur environnement, qui ont des capacités de planification automatique de leur comportement, etc. Et donc, c'est ces choses-là qui sont en totale ébullition en ce moment. Oui,
c'est vraiment passionnant. On en parlera un petit peu tout à l'heure. Alors on est obligé de parler d'un truc, ce que tu as rapidement parlé, ça fait 35 ans que tu es dans le métier, et tu as eu une certaine phase, et peut-être que grâce à cette phase-là, c'est maintenant qu'Aurélie peut travailler chez OVHcloud à Toulouse d'ailleurs, où, et je vais te laisser l'expliquer, alors tu en as fait même un talk lors d'un event auquel on a participé avec toi au camping du Speaker, où l'aventure OVHcloud toulousaine, tu n'es pas forcément étranger à cette aventure et à cette création de... de City.
Je dirais même plus, c'est un peu grâce ou à cause de moi, ça dépend dans quel sens on veut le dire.
Ça dépend de comment on veut le voir.
Alors, pour moi, ça a été une expérience qui a été assez courte, ça a duré 16 ou 17 mois, je crois, qui s'est fini un petit peu de manière brutale, on va dire, mais moi, j'en garde un excellent souvenir, comme toute aventure un petit peu hors normes, finalement, sur le coup, on se prend. prend un peu des coups dans la tronche et puis a posteriori on se dit finalement j'ai appris des tas de choses j'ai rencontré des tas de gens et c'est une expérience qui pour moi est je peux dire qui est qui a qui m'a appris énormément de choses et je suis très fier en fait de dire qu'aujourd'hui même si pour moi ça s'est pas bien passé aujourd'hui à ovh toulouse il ya je crois aurélie
120 personnes quelque chose comme ça on est le centre et noël ouais ouais
Donc finalement pour moi ça n'a pas marché, mais ma fierté personnelle c'est de me dire que ça a permis la création de ce bureau à Toulouse et que maintenant il y a 120 personnes à Toulouse qui bossent chez OVH à cause de Slash, grâce à moi. Alors est-ce que tu veux que je raconte un petit peu l'histoire parce qu'elle est aussi tout à fait hors norme ?
Oui, c'est ce côté déclenchant et cause que je trouve hyper rigolo.
Donc, je ne sais pas si associé au podcast, tu mets des liens parce que j'ai les slides. Oui, je vais mettre tous les liens dans le conducteur. Le talk s'appelle l'histoire improbable du bureau OVH Toulouse. Ce qui s'est passé, c'était en 2015. À l'époque, j'étais freelance et j'étais à mon bureau en train de préparer une formation sur les technos big data de l'époque. C'était Hadoop, Hive, des choses comme ça. J'étais aussi formateur. Je vais faire un tour sur Twitter et je vois un tweet d'Octave Clava qui dit « Nouvelles fonctionnalités pour nos clients voiciers IP, je ne sais plus quoi. » Il liste les fonctionnalités et puis en dessous, il marque « dièse Hadoop, dièse H-base, dièse machin. » Je fais « Les technos Big Data. » Je fais « Mais ils font ça chez OVH ? » Alors là, je n'avais aucune idée. Et alors là, je ne sais pas ce qui m'est passé par la tête. J'ai répondu à Octave littéralement « Ouah, trop cool les technos, il faut ouvrir un bureau à Toulouse. » Envoyé. Bam.
Alors on parle aussi d'une époque, pour les plus jeunes peut-être, ou en tout cas ceux qui sont arrivés sur les réseaux sociaux récemment, on parle d'une époque où, dans ce qui s'appelait Twitter, encore d'ailleurs, était quand même dans l'écosystème tech un endroit où on pouvait échanger, faire de la veille. Je ne dis pas que c'était le paradis, mais ce n'est pas le X qu'on connaît maintenant.
Tout à fait.
Où tout part en sucette dès qu'il y a un truc qui est fait.
Donc moi, j'ai envie de dire que le Blue Sky d'aujourd'hui ressemble à l'ambiance qu'on avait sur Twitter à l'époque. Les échanges sont beaucoup plus interactifs, cordiaux, directs. Et donc, je n'avais jamais interagi avec Octave et j'en vois cette réponse. Alors honnêtement, à peu près, je ne sais pas ce qui m'est passé par la tête. même pas tu vois c'était le matin j'étais en train de bosser peut-être que j'en avais marre de préparer mes slides sur la double et compagnie quoi et et dix mille plus tard ping réponse docteur envoie
moi un dm h fait merde qu'est ce que j'ai fait là qu'est ce que
Qu'est-ce que j'ai fait ? Et donc, je lui envoie un DM en disant, voilà, bonjour, DM, comme demandé. Et dans la demi-heure qui a suivi, j'ai passé une sorte d'entretien d'embauche avec Octave Clabat en DM sur Twitter, qui me demande, t'es qui ? Est-ce que tu connais l'IoT, Big Data ? Alors, l'IoT, pourquoi ? Parce qu'il avait vu rapidement qu'en fait, moi, j'avais beaucoup bossé dans l'IoT, les réseaux Sigfox, le M2M à l'époque, comme ça s'appelait, etc. Et il était assez branché à l'IoT à l'époque. Techno Big Data, tu maîtrises ? Je dis, bah... écoute, je suis en train de préparer une formation, et puis il me dit, je ne connais pas Toulouse, est-ce qu'il y a des écoles d'ingénieurs, sous-entendu pour recruter ? Je lui fais la liste des écoles qu'on a, l'INSA, l'ENSEL, l'université Paul Sabatier, le centre de recherche de l'IRIT, machin, tout ça, on a quand même des choses bien à Toulouse là-dessus. Et ce que j'ai appris plus tard, c'est qu'en parallèle, un autre Toulousain, Mathieu Passenot, qu'on connaît bien, avait... renchéries en fait sur mon tweet en disant ah ouais ouais un bureau à Toulouse ça serait cool il y a des bonnes écoles d'ingé etc et en parallèle Octave discutait avec Mathieu pour faire un background check pour savoir qui j'étais s'il me connaissait Voilà et donc l'entretien entre guillemets se termine où Octave me dit écoute c'est intéressant Faut qu'on parle, je vais te mettre en relation avec mon CEO, le numéro 2 de l'époque qui s'appelait Lionel Fumeri, qui n'est plus là maintenant. et il dit on n'a pas du tout prévu d'ouvrir un bureau à Toulouse mais pourquoi pas ?
Le pied était dans la porte.
Là je me suis dit mais qu'est-ce qui se passe là ? Qu'est-ce qui se passe ? Et donc j'avais prévu à l'époque, donc c'était un matin, j'avais planifié un déjeuner à l'époque avec un pote que tu connais. Aurélie Leonardo Noleto, qui était freelance data scientist. Et on avait prévu de jeûner ensemble. Et puis, je lui dis, tu ne sais pas ce qui m'arrive. Et je lui raconte l'histoire. Et puis, je lui dis, et en fait, il y a peut-être une équipe à monter à Toulouse autour du truc d'OVH. Si tu pouvais rejoindre OVH pour tenter un truc, ça te dirait, toi ? Il me dit, écoute, moi, je suis freelance. De toute façon, je peux devenir salarié. Si ça ne marche pas, je redeviens freelance et tout ça. Et donc là commence à germer dans ma tête l'idée de finalement, pas seulement y aller moi tout seul, mais d'arriver avec une équipe. Et il se trouve que, bon, moi en vieux geek toulousain, je connais pas mal de monde, et je vais faire poke à droite à gauche des gens qui étaient soit qui s'emmerdaient au boulot, soit qui étaient en préavis de départ, en transition ou freelance, etc. Et avec quelques coups de fil, quelques Ausha par-ci par-là, en gros, dans l'après-midi, j'ai assemblé une équipe potentielle de 10 personnes.
Les racines du bureau.
Voilà, de 10 personnes et surtout très complémentaires. C'est-à-dire que Leonardo, par exemple, c'était tout ce qui était machine learning et tout ça, qui allait être important si on voulait faire de l'IoT ou des trucs comme ça. J'avais aussi un ancien collègue qui lui était admin 6, parce que je me disais, OVH, c'est une boîte d'infra. moi je suis soft, si il faut monter une équipe et qu'on n'a pas quelqu'un qui est bien calé en infra moi je ne vais pas survivre, ça ne marchera pas donc des gens aussi qui étaient plus DevOps, des gens généralistes des couteaux suisses, voilà donc en gros une équipe de 10 personnes de gens que je connaissais bien, alors comme je dis c'est des gens, soit j'avais déjà bossé avec eux soit c'est des gens où en gros quand on se croisait dans les meetups En gros, j'aime bien dire, dans les meet-ups, il y a les présentations, ensuite il y a pizza-bière, après il n'y a plus de pizza, il reste des bières, après il n'y a plus de bière, et puis à minuit, le vigile vous fout dehors parce qu'il faut qu'il ferme. Voilà, donc c'est ces gens-là avec qui je discute jusqu'à minuit et qu'on se quitte en se disant, ça serait cool si on pouvait arriver à bosser ensemble un jour. Bon, c'est ces gens-là que j'ai agrégés. Donc le coup de fil avec le CEO qui a eu lieu la semaine d'après, Entre temps, je lui envoie envoyer 10 CV. en disant, si ça vous dit, ces gens-là sont prêts à démarrer sous un mois, deux mois.
Et en plus, il faut remettre dans le contexte, par rapport à la date dont tu parles, on n'est pas encore au tout début de la marque OVHcloud, c'est-à-dire que OVH est présent, existe depuis déjà 15 ans, très positionné VPS, avec les Kimsufi, très PME et très IaaS. mais en fait n'est pas du tout ou très peu présent sur le marché du public log. Donc ça reste une marque très française et plutôt identifiée serveur, on va dire, que service. Tout à fait.
Et donc justement, la discussion ensuite qu'il y a eu avec le CEO et ensuite avec Octave montrait qu'en fait, ils voyaient une opportunité d'aller dans une direction qu'ils voulaient développer qui était montée dans la couche logicielle. c'est à dire s'orienter vers du SaaS, voire même du PaaS, plutôt que de la simple infra. Et ils se sont dit, il y a une opportunité pour monter une équipe plus soft et SaaS, qui dans un premier temps serait centrée autour de l'IoT qui avait le vent en coupe à l'époque. Donc en fait, on a démarré là-dessus, pour monter une plateforme orientée IoT à Toulouse.
C'est énorme.
Et donc j'étais à la fois tech lead de l'équipe, tech lead du projet et chef d'établissement de OVH Toulouse.
Et du coup, le OVH Toulouse que connaît Aurélie maintenant, en fait, est vraiment basé dessus, parce qu'il n'y a pas eu de rupture. Là, toi tu dis, après ça s'est terminé, tout ça, mais il n'y a pas eu une fermeture de Toulouse, ou il y a eu quand même un Un moment où entre le passage de ce que toi tu avais créé avec une équipe ensemble, est-ce qu'il y a eu un autre truc après qui a été recréé ou c'est vraiment parti sur ces bases-là ?
Alors on va dire oui et non, c'est à dire que pour l'instant il reste un membre de l'équipe d'origine sur la dizaine. Alors déjà les locaux c'est plus les mêmes parce qu'on avait des locaux qui pouvaient remplir on va dire 20, si alors déjà ils avaient vu grand je crois 40 personnes, je m'étais dit wow, ils sont ambitieux chez OVH1, ils sont comme ça chez OVH1 on voit grand, maintenant évidemment ça ne tient plus. Donc c'est plus les mêmes locaux, on s'était installé à la Belge au début, maintenant c'est au centre-ville de Toulouse. Le truc aussi c'est qu'il y a eu un choc culturel, c'est à dire qu'OVH étant une boîte d'infra et Octave étant très centré infra, il y a eu une incompréhension. Alors moi j'ai envie de dire que la faute elle est aussi bien du côté d'OVH que de moi, c'est à dire que moi je n'ai pas perçu ce choc culturel et cette nécessité de surcommuniquer, d'expliquer. Et donc la perception qu'il y a eu côté Octave, c'est un petit peu qu'on était une espèce d'îlot isolé, qui faisions notre truc à notre façon, dans notre coin, mais qu'on ne s'intégrait pas à OVH. Alors dans les faits, ce n'était pas faux, puisqu'on arrivait avec une équipe constituée, on est allé très très vite. En gros, l'intérêt quand on monte une équipe comme ça avec des gens qu'on connaît, c'est qu'il n'y a pas de mise en place. On commence à bosser direct. Par contre, on était beaucoup plus SaaS, soft, qu'infra. Et il y a eu cette incompréhension qui s'est traduite aussi au bout de six mois quand le soft était prêt et qu'il a fallu parler business model. Et le business model du SaaS est très différent du business model de l'infra. C'est-à-dire que le modèle d'OVH, c'est en gros combien ça me coûte, je rajoute une marge, c'est facile et ça va bien pour l'infra. Sur du SaaS... Au contraire, on va vouloir essayer d'optimiser au maximum l'infra pour que ça nous coûte le moins cher possible, pour maximiser la marge. Et le prix de vente, il est décorrélé de l'infra et il doit être lié à la valeur apportée au client. Notamment dans l'IoT, à l'époque, on bossait avec Sigfox, un opérateur mobile très bas débit, qui avait des millions de devices dans la nature. Et Octave, à un moment, me dit, un device Sigfox, ça produit combien de données par an ? Alors je lui dis, attends. C'est limité à 140 messages de 12 octets par jour. Ça fait 640 kWh par an, par device. Et là, Octave a blémis et il m'a dit, mais on ne va jamais gagner d'argent avec ça. Et là, je lui ai dit, si tes 12 octets, c'est un relevé de compteur d'eau qui permet de faire une facturation, ça vaut combien pour le client ? C'est là qu'on voit la séparation entre valeur et coût de revient. Et c'est ce modèle-là sur lequel ça a clashé grave, on va dire, entre lui et moi, parce que personne dans les équipes produits d'OVH était capable de monter un business model sur ce principe-là. Donc c'est moi qui ai pris les rênes parce que personne ne s'en occupait. Et donc je me suis engueulé avec Octave. Donc je n'avais pas perçu, en fait, moi, qu'il y avait cette déconnexion, cette incompréhension. J'aurais probablement dû l'anticiper. donc pour ça que je dis que la faute elle est partagée moi je la reconnais ça a clashé et Octave a dit bon bah on arrête la UT et on se recentre comme vous avez monté un système de time series de time series qui scale on se rentre sur le monitoring de l'infrastructure OVH et là il a dit boum allez toute l'infrastructure vous envoyez ça sur le time series de Toulouse donc là aussi on voit que le problème d'intégration c'était pas le produit de l'im-series d'OVH c'était le time series de Toulouse ... et en quelques semaines notre système a reçu jusqu'à 3 ou 5 millions de points de mesure par seconde. Donc là il a fallu hacker du serveur pour que ça se suive derrière. Après tout ça, comme finalement l'histoire du SaaS offert au client a disparu et que ça devenait un projet interne, Moi, je n'étais plus trop motivé, etc. Et puis, ça s'est terminé. En gros, j'ai commencé à passer des entretiens, notamment avec Elastic. Et en gros, j'ai posé ma démission, je pense, quelques semaines avant de me faire virer.
C'est la vie des entreprises, on va dire, qui souvent ont plein d'aventures de haut et de bas.
Voilà. Tout ça pour dire que finalement, c'est une aventure un petit peu chaotique. Mais comme toute aventure, on en garde des leçons et puis des bons souvenirs. Et puis d'ailleurs, les gens de l'équipe d'origine, je suis OVH, on a gardé de très bons contacts. Et tous, on se remémore cette période avec, un petit peu j'allais dire pour les anciens, comme les copains de régiment. Vous savez, quand tu te retrouves à devoir passer la nuit au fond d'un trou dans la forêt et qu'on te balance des grenades à plâtre, finalement, ça crée des liens. Moi,
j'ai les chapeaux de service militaire.
Moi, je l'ai fait, mon service militaire. J'ai vécu ça aussi. Honnêtement, bonne expérience. J'ai appris plein de trucs. Et puis, il y a 120 personnes chez OUH à Toulouse. C'est ma petite vérité personnelle.
Carrément. Rémi, tu voulais peut-être rajouter quelque chose sur l'aventure Toulouse ? Oui,
oui. Du coup, j'ai une petite... A vous partager, en novembre 2015, j'ai présenté mon tout premier talk tech lors du meetup Toulouse Data Science, co-organisé par Léona Ardo. C'était un talk sur la technologie Google BigQuery, une technologie d'analytics à e-service. Du coup, je fais mon talk. Et à la fin du talk, j'ai M. Sylvain Ouellet. que j'avais vu en tant que speaker à des meet-ups sur Toulouse. En fait, Sylvain, tu es venu me voir du coup à la fin du talk et c'est là que tu m'as parlé de l'ouverture du bureau de Chouzin, etc.
Alors, c'est même pire que ça. Tu étais tellement stressé avant.
J'étais en PLS de toute façon.
Oui, mais voilà. Alors déjà, il faut se dire qu'avec Aurélie, on se connaissait déjà depuis un moment. On s'était croisés à plusieurs occasions. Mais surtout, tu étais dans un état de stress monumental avant ce premier talk. C'est normal, c'est mon premier talk. Et en gros, je me souviens, on était trois juste avant le talk à te regonfler, à te dire, allez, tu vas voir, vas-y, ça va bien se passer. De toute façon, quoi que tu fasses, c'est bien de le faire, machin. Donc en gros, on l'avait regonflée parce qu'elle était morte de trouille. Et ça s'était super bien passé. quoi. Donc là aussi, petite fierté, si Aurélie parcourt le monde aujourd'hui à faire des keynotes, je ne sais pas, peut-être quelque part, je l'ai aidée à passer le pas aussi pour devenir spiqueuse.
Du coup, c'était un rigolo en fait, parce que tu m'as parlé de cette aventure toulousaine avec OVH, de mon côté, je me rappelle, je ne me sentais pas prête et ce n'était pas le bon moment en fait. Donc c'est un rigolo de plusieurs années d'être Maintenant, je suis OVH, j'ai étudié depuis 4 ans. C'est rigolo de comment un parcours professionnel peut se faire avec les communautés, avec tout ce que l'on fait au quotidien.
Et les communautés, je reviens sur là aussi, comment est-ce que j'ai monté l'équipe, c'est que finalement, le réseau est quelque chose qui est extrêmement important. Alors souvent, quand on dit réseau, les gens pensent un petit peu, je vais avoir une stratégie de réseau connectée. Donc... ils montrent des contacts un peu artificiels. Ces réseaux-là ne fonctionnent pas, sauf si on est dans la vente ou autre truc comme ça, où là on va se connecter à des gens en espérant leur vendre des trucs. Au niveau des techs, il faut que ce soit naturel, honnête, bienveillant, et que ce soit basé sur une relation de personne à personne, avec qui on a des atomes crochus et des choses à échanger. Moi, je ne suis pas une personne qui suit particulièrement social, je suis un peu... un peu ours dans mon genre, mais quand je rencontre des gens avec qui j'ai des atomes crochus ou avec qui je sens qu'on est un peu sur la même longueur d'onde et des gens qui sont sympas, j'ai envie d'établir une relation avec eux, de les aider quand je peux. Et puis voilà. Après, arrive ce qui arrive. De toute façon, ces connexions-là, elles sont fortes et elles sont sur la durée. Il faut les mettre en place sans arrière-pensée parce que, tout simplement, on s'entend bien avec les gens. Oui,
carrément. Et puis, pour les plus jeunes, si j'ai un conseil à leur donner, c'est que, quelle que soit la taille de la ville, y compris Paris, moi j'ai habité Paris 5 ans, le monde de l'IT est un petit monde. Et donc, comme je dis souvent, ne partez pas fâchés, ou en tout cas, réfléchissez bien avant de faire des choses. Parce que c'est un petit monde, tout se fait, et du coup, on a de très grandes chances de recroiser plein de gens qu'on a déjà croisés dix ans avant dans d'autres contextes. Et c'est le côté, on va dire négatif, mais le côté positif, comme tu disais, c'est aussi que comme c'est un petit monde, il ne faut surtout pas hésiter à s'y intéresser et à lier des contacts qui sont souvent très intéressants et qui peuvent être utiles aussi à titre personnel.
Voilà, et pour clôturer le chapitre OVHcloud, donc ensuite ma transition chez Elastic, Comment j'ai trouvé le post chez Elastic ? Et bien encore sur Twitter. David Pilato, qui est un des très anciens d'Elastic, avait lancé sur Twitter « Ah, chez Elastic, on cherche un développeur cloud » je ne sais pas trop ce que ça voulait dire « et on cherche pour Elastic Cloud un développeur Scala » j'avais fait pas mal de Scala. Donc les deux étaient par rapport à ElasticLad, donc je fais toc toc David sur Twitter, j'ai dit voilà, j'ai buté deux postes, on ne se connaissait pas un peu plus que ça avec David, on s'était croisés une ou deux fois, et je lui ai dit voilà, moi j'ai fait ceci et ça, j'ai fait beaucoup de ce cas-là, je suis chez OVH, il y a de la grosse infra et tout ça, est-ce que tu penses que ça pourrait coller ? Il me dit bah écoute, ouais ouais, j'ai l'impression, on va mettre en CV, donc David Pilato m'a coopté chez Elastic. Voilà, donc mon job chez Elastic,
Comme quoi. Tout est faisable.
C'est ça.
Mais il n'y a pas que ça. Il n'y a pas que le cloud dans ta vie. Moi, quand je t'ai connu, je t'ai connu aussi par certains posts ou certaines explications lors d'autres podcasts, notamment chez nos copains de chez Massy, où il t'arrive des aventures assez extraordinaires avec la faune locale autour de chez toi, mais qui ne sont pas que des aventures. qui me fait beaucoup sourire, c'est que ça ruisselle jusqu'à de la tech à la fin. C'est ça qui est rigolo. Ah,
mais complètement, bien sûr. Donc, comme je disais, j'habite à 10 km au sud-est de Toulouse, dans une zone semi-rurale, alors qui est maintenant de plus en plus urbaine. Donc, ça va expliquer pourquoi. C'est que moi, j'ai des champs qui sont à 200 m à vol d'oiseau de chez moi. Et à 400 m, il y a des bois, donc il y a des sangliers. qui habite dans ces bois en fait. L'été, ils bouffent dans les champs, il y a assez à manger. Quand l'hiver, il y a plein dans les champs, qu'est-ce qu'ils font ? Ils descendent dans les jardins. Et il se trouve que... Alors, j'ai discuté avec un vieux du village il y a quelques temps qui me disait qu'apparemment, l'endroit où je suis, c'était dans le temps, il y avait un chemin communal à l'époque où le village était totalement rural et que c'était un passage de sangliers. bien connus, et donc il est possible que de génération en génération, les sangliers aient la mémoire de ce trajet-là. C'est ça. Et en fait, c'est une espèce de... Il y a un couloir qui doit faire une centaine de mètres de large sur le coteau, qui descend du haut du coteau, de ses bois et de ses champs, vers, de l'autre côté de la Nationale, le canal du Midi, où il y a aussi des bois. Donc les troupeaux de sangliers traversent la Nationale quand même. En général,
ça ne fait pas bon ménage. Moi, j'ai fait l'expérience voiture-sanglier. Alors le sanglier ne ressort pas bien, mais la voiture ressort encore moins bien je pense. Alors, anecdote là-dessus, j'ai entendu l'histoire de quelqu'un qui avait tapé un sanglier, le sanglier semblait être mort et la voiture pouvait rouler encore, ils se sont dit super un sanglier, allez hop, on le charge dans le coffre, sauf qu'en fait il était K.O. le sanglier, il n'était pas mort, et il s'est réveillé dans le coffre. Bon bah la voiture...
Là moi je sors de la voiture parce que je n'ai pas envie d'être là.
Voilà, et donc pour revenir à mes sangliers, et bien là ils ont commencé à vaguement pointer leur nez, mais ça va arriver courant novembre. qu'est-ce qu'ils font ? Ils viennent bouffer dans les jardins parce que surtout là il y a des chênes, donc il y a des glands là en ce moment je les ai repérés ils viennent bouffer les noix en dessous d'un noyer qui est un peu plus bas que chez moi et donc ça a commencé jusqu'à il y a 5 ans ils étaient assez calmes mais comme la ville s'étend en fait leur territoire se réduit et donc ils viennent dans les jardins. Alors ce qu'il faut savoir c'est qu'autour de chez moi, tous les grillages sont cassés Si on veut protéger sa clôture, il faut vraiment mettre du grillage, le gros truc 5 mm de diamètre, sinon de toute façon, ils vont le casser. Je sais que mon voisin avait un trou dans son grillage. Il passe tellement souvent que ça fait un sentier derrière, il n'y a plus d'herbe. Il a bouché le trou dans le grillage, qu'est-ce qu'ils ont fait ? Ils ont refait un autre trou de mètre plus loin. Ils s'en foutent. De toute façon, ça a une telle force ces trucs-là. Et puis ils sont têtus, donc ils ont décidé de passer, ils passent. ils ont décidé de passer, ils passent. Et donc moi, je me suis dit, au début, je me suis dit, mais qu'est-ce que c'est que ce bordel dans mon jardin ? Parce que je voyais que c'était retourné. Alors que moi, quand je vais en vacances dans la montagne, j'ai un petit peu l'habitude des traces de sangliers aussi. Je me suis dit, mais on dirait des sangliers. Allez, on va acheter une caméra, on va voir ce qui se passe. Donc la caméra, c'était pas du tout pour surveiller les voleurs, c'était pour voir ce qui se passait dans le jardin la nuit. Et donc j'ai vu que il y avait des familles de sangliers qui venaient dans le jardin. Donc, ils venaient brouter, en fait, les glandes sur ma pelouse. Donc ça allait, c'était on va dire du dégât de surface, il grattait sur je sais pas 3, 4 cm d'épaisseur, bon quand même il fallait raménager un peu la pelouse, et j'en ai eu jusqu'à 7 dans mon jardin à genre 4 mètres de la fenêtre de notre chambre. C'est pas vraiment ça,
ce que tu dis c'est du dégât de surface, mais déjà ça te ruine bien quand même, moi je vois les champs autour de chez moi, il y en a qui viennent, je suis pas loin de la Sologne, il y a beaucoup de sangliers en Sologne. Quand il y en a qui passent, tu te dis qu'il y a quand même un peu à refaire derrière.
Oui, oui, oui. Alors là, ça a été dégâts de surface jusqu'au moment où ça a été dégâts moins de surface. Et là, je me suis dit, bon, on ne va pas laisser passer ça quand même, parce que là, il y a des endroits où ils ont défoncé le jardin. Mais quand je dis défoncé, c'est qu'ils font des trous de 40 cm de profondeur. Je me suis dit, bon, on va passer à l'attaque. Alors déjà, on a mis une clôture électrique autour du potager, parce que sinon, le potager, miam, miam, miam, c'est cool. Du fait à volonté. structure. Voilà, la structure de mon jardin, en fait, où il y a beaucoup de végétation, de talus, etc., fait que clôturer le jardin avec une clôture électrique, ce n'est pas vraiment faisable. Donc, j'ai limité ça au potager. Et ce que j'ai commencé à faire, c'est à me dire, comment est-ce qu'on va faire pour, en gros, les dégoûter de venir ? Donc, je ne vais pas, moi, me lever à 3h du matin quand ils sont là pour leur courir après. En plus, ils s'en foutent. Ça m'est arrivé une fois, je rentrais un soir, ils étaient... en haut de l'escalier qui monte sur le côté de la maison, il y avait trois sangliers qui nous regardaient, du style, qu'est-ce que tu fous là, toi ? Qu'est-ce que tu fous chez moi ?
C'est l'inverse.
Je fais pouet-pouet avec la voiture, ils s'en foutent. Il a fallu que je descende et que je me mette à hurler pour qu'ils daignent partir un petit peu. Et donc, comme je me suis mis aussi à la domotique et que je m'amuse avec ça, j'ai commencé à faire des systèmes d'effarouchement de sangliers. Là encore avec l'ami Mathieu Passenot qui lui a déployé des klaxons anti-pigeons dans les champs. Allez voir son talk à Rivière à Dev sur le sujet, c'est assez incroyable. Il m'a prêté un klaxon, j'ai acheté des lampes type bar de LED de police, et j'ai mis des détecteurs de mouvements associés aux caméras dans le jardin pour déclencher ces trucs-là quand il y a des sangliers qui arrivent. Pour l'instant, c'est un peu rustique parce que c'est lié au fait qu'il y ait la détection d'un gros truc dans le jardin. Mais j'ai aussi, de temps en temps, le chat se fait avoir. J'ai aussi souvent des blaireaux qui passent. C'est rigolo, les blaireaux. Et des renards. Donc maintenant, je veux spécialiser un peu le truc. J'ai trouvé un modèle qui s'appelle Moondream, un modèle de VLM. de manière très surprenante, est capable d'identifier les sangliers, y compris leur position sur l'image, sur une image infrarouge dégueulasse. C'est bien ça. Donc là, c'est le truc que je vais intégrer à mon home assistant et à toute la chaîne avec le klaxon, etc. Pour qu'en gros, quand il y a une détection de mouvement, on prend un snapshot, on l'envoie au modèle, est-ce qu'il y a des sangliers ? Si il y a des sangliers, bam, on envoie la sauce.
Juste pour ceux qui ne savent pas, un VLM, c'est un visual language model, c'est à dire qu'on fait un et on demande au modèle d'expliquer ou de détecter des choses qu'il y a sur une image ou un flux vidéo.
en gros reste voilà et donc comme je trouvais ça rigolo que j'avais envie de le partager parce que j'aime bien très bien partager les trucs de geek sur les réseaux sociaux j'ai commencé à poster des photos de mes sangliers fad est en gros quand je voyais des vidéos des sangliers je les postais sur les réseaux sociaux twitter d'abord et maintenant vous sky et puis j'ai commencé à mettre un hashtag un hashtag sanglicam parce que ma caméra je l'avais je l'avais appelé sanglicam c'est la caméra pour les sangliers et donc Maintenant, c'est marrant parce que je croise des gens que je ne connais pas, ils me disent « Ah, Sylvain, je suis le hashtag sanglicam, c'est génial, machin, tout ça. »
C'est énorme.
Donc, je suis influenceur sanglier sur les réseaux sociaux avec le hashtag sanglicam.
Est-ce que tu as des gens qui t'ont dit, en fait, est-ce que tu peux me filer un peu les références, les trucs comme ça, parce que j'ai le même problème et ton truc a l'air cool ?
Oui, oui, oui, tout à fait. Donc, il y a des gens qui me demandent comment tu as fait, comment ça marche, quand tu as un système qui marche, il faut que tu écrives un article.
C'est une commu sans glycames, vraiment, en plus.
Il y a carrément une communauté sans glycames.
J'adore ça, j'adore. J'adore parce qu'on n'est pas les seuls. Il y a plein de bricoleurs, de gens passionnés, tout ça. Mais je trouve que dans l'IT, on a cette propension, en fait, à très vite transformer un problème de notre vie en...
comment je peux l'implémenter etc ça me fait toujours marrer de voir ça voilà donc là en gros au niveau matos j'ai pris des détecteurs de mouvements Zigbee de chez Ikea qui sont fantastiques ça vaut 10 balles et c'est étanche on peut les mettre dehors combiné avec des petits microcontrôleurs ESP32 qui pilotent le klaxon donc là aussi le klaxon de... J'ai fait un petit système qui permet, comme c'est la nuit, je ne veux pas réveiller les voisins, qui fait un « trrrrr » qui fait un « hh » du son. J'ai un petit tableau de bord pour régler la fréquence, le volume, etc. Je vais me mettre près de la maison des voisins pour me mettre en situation par rapport à eux et régler un volume sonore qui soit acceptable.
Comme tu dis, comme c'est principalement l'hiver, je pense que ça serait plus problématique si c'était en plein été. tout ça ou peut-être que vous dormez plus les fenêtres ouvertes etc ouais tout à fait donc en plus ça permet de voir ça non mais c'est cool c'est énorme donc donc donc j'encourage toutes celles et ceux qui veulent suivre de plus près de suivre le hashtag sanglicam pour voir différentes
aventures que tu as donc on arrive dans la danse et donc j'ai aussi acheté le domaine sanglicam point fr mais pour l'instant je n'ai rien mis dessus l'idée c'était de publier les vidéos et tout ça mais bon j'avais déjà autre chose à faire
Peut-être qu'avec ton nouveau métier, tu vas rajouter de la robotique là-dessus. Et là, ça va être juste...
En temps réel, en fait.
Oui, alors là-dessus...
Imagine le truc, tu mets sur Sanglicam, tu mets l'affichage de sangliers en temps réel sur une map et tout, avec les images. Alors,
ça va plus loin que ça. Parce qu'en gros, depuis que j'ai commencé à m'intéresser un petit peu à la robotique, là, j'ai eu une idée, vous savez, l'espèce d'éclair là, où je me suis dit, mais en fait... Faut pas que je fasse du klaxon parce que je m'étais dit je vais disperser des klaxons à différents endroits du jardin ou là où je sais qu'ils passent. Et je me suis dit mais en fait ce qu'il faudrait c'est que je prenne une tondeuse robot et qu'elle soit guidée par la reconnaissance d'image. C'est à dire que quand la caméra détecte un sanglier, on leur envoie la tondeuse pour les faire chier et qu'ils s'en aillent. Et sur la tondeuse, on met des gyrophares, un klaxon, machin, etc. Alors, on ne va pas mettre en route la lame, parce que si jamais c'est mon chat qui se fait détecter, je n'ai pas envie de faire de la chien de chat.
Tu m'étonnes.
Mais voilà, l'idée, c'est simplement, en gros, leur envoyer une tondeuse robot, comme ça, les sangliers, ils voient un truc qui arrive, ça les dérange, et que finalement, au fur et à mesure, ils perdent l'habitude de venir. Des années de bricolage à faire avec ces trucs-là. Quand on a ce genre de truc, alors que la pelouse qui est ruinée, c'est un peu désagréable, mais il faut faire contre une mauvaise fortune bon cœur et se dire qu'il y a aussi moyen d'en tirer quelque chose d'intéressant.
Oui, carrément. C'est super rigolo. Et suivez les aventures de Sylvain avec sa sangle IKAM. C'est très rigolo, surtout que l'on arrive dans la saison, donc je pense bien qu'il y aura deux ou trois petites anecdotes qui vont arriver. Tu parlais un peu d'IA avec les VLM, ça me fait une transition toute trouvée. Je vous propose de gentiment parcourir quelques news qui nous ont un peu interpellés. Et la première, je l'avais vu aussi Sylvain, tu l'as partagé, Creepy, une application qui fait des fausses photos de vacances. Et je trouve qu'on commence à arriver dans des utilisations de l'IA qu'on va mélanger avec l'être humain. On ne va pas se mentir, on est très fort pour s'inventer des choses. que je trouve assez What the fuck, on va dire ça.
Ouais, alors je suis tombé là-dessus, je me suis dit, mais dans quel monde on vit ? Parce que, alors, on savait, par exemple, que des choses comme Instagram, par exemple, sont des endroits où on expose, on va dire, ses photos, etc. D'ailleurs, il y a un effet déprimant pour beaucoup de gens sur des choses comme Instagram, parce qu'en gros, chacun... Oui, c'est que du shiny, c'est que du... C'est que du shiny. Du coup, chez les autres, on se dit, ah oui, moi, chez une merde, en fait, je vais pas... pas en vacances à tel endroit machin tout ça et là et là c'est pire parce que en gros c'est ouais vous êtes malheureux dans votre vie quotidienne parce que vous êtes surchargé de boulot machin et ses terrains et vos photos de vacances sont pas si terrible que ça eh ben voilà une il ya vous applaudez quelques photos de vous et on vous fait des photos de vacances de vous à bali et
comme ça vous pouvez vous pouvez les regarder vous vous sentez comme ça catastrophique mais quelque part je ne peux pas m'en aller sinon sourire quand même en me disant que je suis sûr qu'il ya des gens
ils vont trouver un public humainement c'est obligatoire voire des gens en fait vont pas faire ça pour eux les regarder et se sentir mieux mais vont le faire pour en gros le publier eux-mêmes sur les réseaux sociaux de façon à faire des vacances fake en fait et
là on atteint à quoi ça sert tu vois ? de mon côté je trouve que ça sert à rien que c'est du faux mais voilà quoi
On arrive dans un niveau de je vis dans l'apparence qui est quand même assez incroyable, c'est malheureux. Et j'avais vu ça aussi, c'est marrant parce que juste avant j'avais lu un article sur la mouvance 997, je ne sais plus comment ça s'appelle, de la Silicon Valley, où en gros on commence à remettre la pression sur les employés, notamment dans les boîtes de l'IA. où il faut bosser 6 jours par semaine, de 9h à 21h, 6 jours par semaine, un truc comme ça. Et là, tu dis, non, quoi.
Oui, oui. Alors, je n'étais pas tombé sur le lien qu'on partagera de TechCrunch, j'étais tombé sur un autre lien où, en plus, on essaye de se justifier, c'est-à-dire qu'ils ont commencé dans la justification de ce... de cette appli de dire mais regardez en fait déjà un ça me coûte moins cher parce que en gros pour 30 dollars versus une semaine de vacances j'ai des souvenirs de vacances et c'est un geste pour la planète on n'a pas le côté CO2, bon après il faut regarder ce qui a été cramé pour générer les images que ça utilise nano banana, ça utilise des choses comme ça et donc en fait on est en train de chercher une justification quasi morale pour le truc quoi et là tu te dis Merci. ça c'est du greenwashing totalement tordu ça c'est mais oui c'est toujours assez pas voilà je ne sais pas je n'ai pas nos mais j'avais c'est marrant parce que je l'avais croisé aussi ça me mettez dit mais ok ok pourquoi pas alors autre chose toujours un peu dans notre relation à l'ia et où tu nous as mis un petit truc de ce qui rejoint un autre client que moi j'avais mis sur l'entrepomorphisation, sur la partie plutôt robotique et tout ça. Et moi, j'avais mis un autre lien qui était plus sur un compagnon, parce que ça me faisait beaucoup penser à, si vous n'avez pas vu le film Heur, moi je l'ai vu quand il est passé sur Arte. Je pense qu'en 2025, il faut le voir, ce film maintenant, parce qu'en fait, ça fait écho à beaucoup de choses. Et effectivement, ça m'intéressait ce que tu disais, ou euh où maintenant en fait on commence à vraiment humaniser, c'est plus simple pour moi à dire, la part des robots de plus en plus.
Donc il y a deux choses là-dessus que je peux dire, c'est Antonio Goncalves qui est venu à Toulouse au Jug, c'était quand la semaine dernière ou la semaine d'avant, je ne sais plus, et on discutait justement d'IA etc. et c'est lui qui a eu cette phrase que j'ai trouvé intéressante, il dit quand on donne un coup de pied à un robot humanoïde, les gens crient en disant ah mais non, il ne faut pas le taper, machin tout ça, alors que quand on donne un coup de pied à un Roomba ou à sa cafetière connectée, ou quand tu donnes une claque à ton écran cathodique parce que ça ne marche pas oui c'est ça tu donnes une baffe en disant ça a le prix d'ordinateur tu ne marches pas alors que l'écran ça ne lui fait rien et donc finalement c'est un phénomène qui est intéressant parce qu'on projette finalement notre condition d'être humain sur des machines qui ressemblent un petit peu alors il y a les robots mais il y a aussi ma femme est psychologue Merci. et elle a vu arriver des patients. qui avait commencé par de l'automédication psychologique avec ChatGPT.
Oui, bien sûr.
Et qui, à un moment, on se dit, quand même, il faut que je voie un humain. Mais pour une personne qui fait ça, qui va voir ensuite une vraie psychologue, combien il y en a qui ne le font pas ? Et on a des cas comme ça, de gens qui se sont laissés embarquer, finalement, dans une discussion avec ChatGPT, où ils l'ont transformé dans leur esprit en... en coche de vie.
Je n'ai plus le lien en tête, mais il y a eu là une affaire il y a 15 jours, 3 semaines, qui a fait beaucoup de bruit, puisque une personne comme ça s'est auto-psychanalysée avec sa GPT, jusqu'à ce qu'à la fin, le chatbot lui dise qu'en fait, la seule solution était le suicide, et cette personne s'est suicidée. Oui,
mais c'est ça.
Le truc,
c'est que les Ausha GPT vont toujours être... vont toujours vouloir aller dans le sens de ce qu'on leur dit. C'est-à-dire que si on... des pensées négatives, ils vont avoir tendance à sortir des choses qui vont petit à petit renforcer ces trucs-là. Donc, il peut y avoir un danger, c'est que ça nous enfonce dans une dépression naissante. Et ça, parce qu'il y a ce phénomène de projection, nos interactions avec ces choses qui ressemblent physiquement ou moralement, on va dire quand c'est du CHGPT, à des humains, on a du mal. Alors, nous, dans la tech, on est plus sensibilisés à ça, mais le grand public va... très facilement tomber dans le piège. Et c'est super dangereux en fait. Donc c'est des outils qui sont très puissants, mais qui sont aussi très dangereux si on ne comprend pas leurs limites.
C'est peut-être ça, je trouve. Alors moi, je ne suis pas du tout spécialiste robotique et tout ça, mais c'est toujours le truc un peu que j'ai trouvé un peu bizarre, c'est que de vouloir absolument représenter un robot de manière humanoïde, là où moi, mon but pour un robot, en tant qu'utilisateur, je parle, c'est pas qu'il me ressemble en train de faire quelque chose, c'est qu'il soit optimisé à faire une action. Tu vois, par exemple les robots démineurs, qui sont utilisés en armée, moi je m'en fous qu'ils ressemblent à un démineur, par contre, qu'ils soient optimisés pour le terrain, du coup ils ont des chenilles hyper pointues, ils ont un compartiment, ouais je trouve ça cool, et là du coup je trouve que tu as beaucoup moins de facilité à te projeter, parce que normalement tu vois que c'est un outil, un outil automatisé avec un peu d'autonomie et tout ça, mais c'est un outil. Mais plus on va vouloir les faire ressembler, on a tous vu, je pense, les démos des robots humanoïdes qui font des courses, qui font des actions comme des humains. Mais moi, ce n'est pas ça qui m'intéresse. Ce qui m'intéresse, c'est comment ça va m'aider.
Alors là-dessus, j'ai vu une vidéo de BMW qui bosse beaucoup sur les robots dans les lignes de fabrication automobile et ils ont une activité sur les robots humanoïdes. Et moi, je me suis posé la question pourquoi un robot humanoïde dans une ligne de fabrication, alors qu'il y a déjà des robots beaucoup plus spécialisés ? Et finalement, je pense que pour l'instant, on est un peu trop humanoïdes. On va revenir sur des choses qui vont partir d'un biomimétisme. C'est-à-dire que l'humain, finalement, est une mécanique qui est très adaptable à tout un tas de tâches. Contrairement à un robot classique qui va souvent avoir des degrés de liberté limités. Donc pour moi, les robots humanoïdes ou dérivés de formes biomimétiques, on va dire, sont plus adaptés à des tâches un peu floues. Voir des tâches de transition. La vidéo de BMW, par exemple, on voyait un robot humanoïde qui prenait des pièces sur une chaîne et qui les transportait sur une autre. Donc il y avait cet aspect trajectoire pour traverser un couloir, placement par rapport à un truc qui n'est peut-être pas exactement bien positionné, etc. Et ensuite, cette pièce que le robot humanoïde avait placée était prise en charge par un robot soudeur très classique. Donc je pense qu'on va peut-être petit à petit abandonner le côté humanoïde qui est un peu science-fictionnel, il faut bien le dire, mais pour arriver sur des formes. un peu plus... Alors, on voit les chiens, par exemple, les chiens robots de chez Boston Dynamics, des trucs comme ça, sur des formes qui reprennent les systèmes d'articulation, qui rendent le robot plus adaptable qu'un truc ultra spécialisé.
Tu parles des chiens de Boston Dynamics. En fait, ça a fait un tollé aux Etats-Unis. Je ne sais plus dans quelle ville ils avaient déployé des tests, parce que en fait, ça faisait peur. Ça représentait, ça singeait un peu le côté chien. mais d'une façon qui les fait peur. Donc, c'est toujours... C'est pour ça que je trouve qu'il y a toujours un danger de vouloir absolument représenter les sacs à viande, comme on dit, versus les robots. C'est parfois autant plutôt les optimiser à la tâche pour laquelle ils vont être dédiés.
C'est vrai. Alors que le petit robot livreur qui se contente d'être un cube sur des roulettes, lui, il ne te fait pas peur.
Non, c'est ça.
Par contre, tu vas lui mettre un coup d'œuf quand il passe.
Oui, mais au moins... Non mais c'est comme le bonjour merci avec les IA, moi je déconne toujours en conférence en disant n'oubliez pas de dire bonjour merci parce que quand on va contrôler le monde, à ce moment-là, qui a dit bonjour merci ? Mais ça sert à rien !
Oui je dis !
C'est vrai,
c'est con mais c'est vrai !
On est tous pareils, en fait plus on a la preuve parce qu'on dit il ou elle pour les IA alors qu'on ne devrait pas dire ça, enfin bon bref, on a tendance à humaniser de plus en plus. Et du coup, avant de passer à ton lien sur le robot, comme on parle un peu sur le côté anthropomorphisme, le lien que j'avais mis, qui me faisait penser beaucoup à Heur, j'ai vu ça sur un truc qui s'appelle friend.com, je crois. qui est en fait un pendentif qui écoute et je crois qu'il y a une version qui voit aussi tout ce qui se passe autour de toi 24h sur 27 et qui du coup va échanger avec toi, va te conseiller, va... Voilà, en fait c'est ton diminu criquette ou ton petit diablotin, je ne sais pas, entre les deux, choisissez. Et ça m'a fait vraiment beaucoup penser au film Heure parce que le film Heure ça commence comme ça, c'est un assistant mais qui devient... comme tu disais, un coach de vie qui devient une maîtresse, même peut-être à un moment donné. Et c'est très perturbant. Et moi, ce qui m'a intéressé aussi dans cette news, c'est le côté sociétal. C'est qu'à New York, il y a eu une grande campagne de publicité dans le métro new-yorkais pour ce produit, qui a provoqué un tollé avec des réactions très violentes de dégradation de ces publicités. Des gens qui disent, mais non, on ne veut pas de ça chez nous. Donc voilà, ça ne laisse pas indifférent en tout cas.
Et le problème, c'est que ces trucs-là aussi amènent à un enfermement social, c'est-à-dire que tu développes une relation exclusive avec ce truc-là, qui est toujours là, à ton écoute, disponible. Donc c'est facile de tomber dans une isolation sociale qui te coupe complètement de la réalité.
On ne parlera même pas des données qui sont après utilisées à faire, je présume.
Oui, alors après, voilà, le truc qui regarde et écoute en permanence, de... Au niveau de la vie privée, bonjour.
C'est clair. Du coup, dernier petit lien. Alors moi, honnêtement, j'en ai entendu parler sur la partie robotique. Et comme tous les trucs que j'ai mis en tout doux sur des choses à lire, je n'ai pas pris le temps. C'est le produit. Alors, je ne sais pas si on dit le produit. Je crois qu'ils font des envois de le robot de Gingface. J'ai entendu beaucoup de bien, en tout cas, de ce produit.
Donc là, j'ai commencé à creuser un petit peu ça. J'avais déjà un œil dessus avant, mais là, maintenant, je suis dans l'œil du cyclone, on va dire, en étant chez Riron. C'est Hugging Face, en gros, qu'on connaît bien pour la plateforme d'hébergement de tous les modèles. Et puis, leur business model, en fait, c'est de vendre du compute pour faire tourner des modèles. Et associé à ça, c'est devenu une espèce de plateforme communautaire. C'est un peu le GitHub des modèles d'IA. et il y a Deux ans, je crois, ils ont monté une activité de R&D, on va dire, qui s'appelle le robot, initiée par un gars qui s'appelle Rémi Cadenne, un Français qui avant était chez Tesla et Optimus. Et ça a abouti à plusieurs choses. Alors déjà, des modèles de base open source pour des modèles de pilotage de robots. Et puis en gros leur objectif c'est de démocratiser la robotique nouvelle génération basée sur des LLM ou les technologies assimilées. Donc ils ont fait des modèles, ils ont fait des SDK et des trucs comme ça, et puis ils ont aussi travaillé avec une petite boîte de robotique bordelaise je crois, qu'ils ont fini par racheter, qui a développé un truc qui s'appelle le SO-101, qui est un petit bras robot, euh... Moi, j'en ai un. Ça fait partie du Welcome Package chez Riron. C'est en open source, open hardware. Il y a des fabricants qui sont partenaires et qui le vendent tout monté. En gros, selon les options qu'on prend, tout monté, ça vaut 200 à 300 euros pour le bras lui-même et aussi le bras manipulateur qui va servir à guider le bras robot dans les phases d'apprentissage. Après, on peut s'imprimer soi-même. Et c'est super intéressant parce que finalement ça démocratise en gros l'accès à cette robotique nouvelle génération pour que les gens puissent comprendre comment ça marche et puis petit à petit commencer à rentrer dedans. Donc moi je le vois comme un truc qui va certainement provoquer des vocations, ça sert aussi d'outil éducatif, je l'ai vu moi surgir dans pas mal de facs, IUT, etc. pour faire les TP de robotique. Ce que j'allais dire,
c'est le 2.0 de ce que moi j'ai connu quand j'étais à l'école d'ingé, où il y avait une partie industrielle, et on n'était pas à ce niveau-là, on ne parlait pas d'IA, de choses comme ça, mais c'est vrai que pour moi, c'est le 2.0 de ça.
Et alors, pour faire le pont avec Riron, mon nouveau taf, en gros, c'est une boîte qui fait un système qui permet de faire de la mise au point et du debug, on va dire, de manière très grossière, des robots. Alors, comment on fait ça ? C'est qu'on capture toutes les données Merci. émises par le robot ou des données d'environnement, genre une caméra qui va filmer le robot en action, mais aussi les capteurs qui sont dans le robot, sa caméra à lui s'il a une vision, etc. Et on va enregistrer tout ça et ensuite pouvoir construire des visualisations pour rejouer tout ça avec une timeline parce que tout ça, c'est des données qui sont temporelles. On peut se rejouer le film de tout ce qu'a vu le robot à travers sa vision, ses capteurs, l'environnement, etc. pour comprendre comment il réagit. Et à terme, ces données aussi, c'est pour ça que je rejoins la boîte, c'est les enrichir. C'est-à-dire que quand on a de la donnée brute, on va les passer sur des modèles d'embedding, sur des modèles d'analyse de time series, sur des choses comme ça, pour pouvoir ensuite faire la boucle de feedback sur les modèles de robots. Donc pourquoi je parle de ça ? C'est que chez RERUN, la partie visualisation et le travail sur une unique session d'enregistrement, tout ça est open source. Et Hugging Face, le robot, en gros, met en avant RERUN. comme outil pour utiliser ces robots open source. Donc, c'est super intéressant d'un point de vue, j'allais dire, business, parce que ça veut dire qu'on a plein d'utilisateurs gratuits qui arrivent à travers ça. Et ce que j'ai vécu, moi, chez Elastic, c'est que si tu as un produit gratuit, mais qui est très massivement distribué, ça suffit pour faire un business qui tourne, parce que finalement, c'est connu.
C'est super intéressant. C'est vrai que je vois si je peux... M'intéresser un peu à ce truc-là, au moins pour la partie de l'IA qui me concerne, parce que c'est aussi intéressant de voir comment on peut faire le lien avec tout ça.
Vivement la retraite !
C'est ça ! Dernière petite news, news maison, côté IA, Aurélie, c'est toi qui as apporté ce lien-là, on a sorti en bêta, sur la page labs.vhcloud.com si je ne m'abuse, le serveur... Alors pour ceux, celles et ceux, en deux mots, un serveur MCP, Model Context Protocol, en gros c'est comment distribuer des outils externes qu'un modèle peut demander à être utilisé. N'oubliez pas que ce n'est jamais le modèle qui appelle les outils, mais toujours votre application. Donc voilà, en gros, en deux mots, c'est ça, un MCP, c'est pouvoir distribuer des modèles distants. Et donc Aurélie, tu veux nous parler du MCP Overh Cloud qui est en bêta. Exactement.
En gros, donc on... On l'a sorti il y a quelques semaines, vraiment c'est frais, c'est en méta, donc le but c'est que vous l'utilisez. Là en fait on est en pleine collecte de feedback, de retour. Donc pour le moment on peut l'utiliser en IDE avec CoPilot ou bien en utilisant Shai. Donc c'est l'agent AI de OVH qui est également en bêta. Donc c'est tout frais, c'est tout neuf. Donc il faut l'utiliser, il faut faire plein de remontées, de commentaires, de retours, etc. Pour l'améliorer.
Oui, c'est le code en fait, OVH, donc il est au tout début. Pour l'instant, on a quelques features, mais il y en a d'autres qui arrivent. Donc effectivement, le MCP est facilement intégré. On peut utiliser le MCP ailleurs que dans VS Code, je vous rassure. On peut l'utiliser n'importe où, en fait, c'est un MCP. Moi, ce que je vous conseille...
Comme tout outil que vous faites déclencher par un LLM, activez bien la validation humaine. Parce que si votre LLM comprend que vous voulez supprimer votre projet public cloud, il y a moyen que le projet public cloud soit supprimé à la fin. Donc une petite validation humaine en disant que vous voulez vraiment supprimer votre projet public cloud, je pense que ça peut être intéressant. Donc faites attention.
D'ailleurs, moi, c'est au printemps, j'ai développé la première mouture du serveur MCP pour Elasticsearch. Et donc, on l'a volontairement limitée à des opérations de Henri Donné. Il y a des gens qui disaient, ah, mais il faudrait ouvrir toutes les API, comme ça, je pourrais demander à Claude de faire de la maintenance de mon cluster Elasticsearch. La fausse bonne idée. Non, non, non. La fausse bonne idée, parce que le truc, il va te mettre ton cluster en rade et ensuite... C'est dangereux, ouais. D'une part c'est dangereux d'un point de vue technique, et puis après si on en fait un produit qui est un produit élastique, supporté par élastique, etc. Qui est responsable ? Genre on met la prod par terre, qui est responsable ? Est-ce que c'est la personne qui a mal rédigé son prompt ? Est-ce que c'est le LLM qui a fait des conneries ? Est-ce que c'est le serveur MCP ? C'est super compliqué en fait. Donc là c'était read only, tu touches pas au cluster.
Ouais ouais, je pense que c'est... ou alors vraiment avec des gros garde-fous et... Et d'avoir un humain au milieu de tout ça, c'est vraiment très conseillé. De toute façon, tout ce qu'on voit avec les agents, les functions calling ou le MCP, moi je ne vois pas un Rex qui ne passe pas en disant « Par contre, à un moment donné, on a quand même mis de la validation humaine au milieu. » Donc faites attention quand vous faites ça. Je vous propose d'avancer tranquillement, parce que bien sûr on va exploser notre conducteur. Ce n'est pas très grave. Sylvain, tu l'as un peu dit, mais chez Harry Run, tu fais du Rust. Pour une fois, on va parler Rust. C'est vrai que c'est peut-être le langage le moins représenté dans ce podcast. On parle de temps en temps de Java, de temps en temps de Go, mais j'avoue que Rust, on est un peu plus discret. Tu veux nous en dire un peu plus d'un point de vue... Dave, en fait, avec RIRUN, ce que tu fais au final ?
Alors, déjà, il y a deux choses par rapport à RIRUN. C'est que chez RIRUN, il y a une combinaison de deux choses. Un des trois fondateurs CTO est un gars qui fait du Rust depuis vachement longtemps, qui a bossé dans le domaine des jeux vidéo. et où il y a des moteurs de jeu modernes qui sont écrits en Rust. Et surtout, il est l'auteur d'une librairie qui s'appelle Igui, qui est une librairie d'IHM extrêmement performante, écrite en Rust. Donc lui, déjà, il était à fond dans Rust. Donc ça, c'est une première chose. L'autre chose aussi, j'ai vu récemment un article intéressant qui parlait un peu de tout ce qui est Apache Arrow, Data Fusion, toutes ces choses-là. genre Iceberg et compagnie, et qui disait en gros que Rust est le langage du Big Data 2.0. C'est-à-dire qu'en gros, la génération à double et tout ce qui va autour est en train de s'éteindre et est remplacée par des choses qui sont basées notamment sur des outils type Arrow, des data frames orientés colonnes et data fusion qui est un moteur de requête au-dessus de Arrow. et que tout l'écosystème Big Data moderne se construit sur ces couches qui d'ailleurs sont développées à la fin de l'année.
Super intéressant.
De la même façon qu'Apache a été le cœur de l'écosystème autour de Hadoop, il y a maintenant une deuxième génération qui émerge et qui elle est écrite en Rust. si tu veux ce faisceau de choses convergentes fait que que rerun aussi bien côté front et ça c'est peut-être moins habituel que bac où on est sur ce big data 2.0 est écrit en reste alors après moi personnellement pourquoi est-ce que je kiffe rust mais alors kiff mais kiff kiff kiff moi alors j'aime bien dire alors il ya beaucoup de gens qui vont dire reste le compte pilot il est super chiant il arrive laisse rien passer et c est moi j'ai envie dire Mais oui, et c'est ça que j'aime, parce qu'en fait, moi, il y a tout un tas de trucs sur lesquels je ne me fais pas confiance. Mon cerveau est câblé, en fait, pour penser sur une architecture, pour penser sur des modèles de données, pour penser sur de l'algorithme. Par contre, toutes les petites choses qui sont, on va dire, de la petite plomberie, etc., auxquelles il faut faire attention en permanence, genre les problématiques d'accès concurrent, les points tordus, le typage, etc. etc. Je ne vais pas dire que ça me fait chier, mais j'ai tendance à faire des erreurs là-dessus. Donc, le nombre de fois où le compilateur me dit « Ah non, ça ne va pas, ça n'a pas de tension, tu as une condition potentielle à cet endroit-là » , ça commence par « Pfff, n'importe quoi, je sais ce que j'ai écrit » . Puis après, tu regardes un petit peu et tu fais « Ah mais oui, il a raison en fait » . Donc, pour moi, c'est ça Rust. C'est la combinaison, c'est un langage qui est un peu hybride, c'est-à-dire qu'on va pouvoir accéder à très bas niveaux. C'est-à-dire que la location mémoire, par exemple, on ne fait pas juste un new. On fait un new, mais on dit, est-ce que c'est un new qui peut être partagé entre threads ? Est-ce que c'est un new qui peut être avec du reference counting ? Est-ce que c'est un new juste temporaire, etc. ? Donc, en gros, on a un contrôle beaucoup plus fin sur la location mémoire, ce qui fait que ça peut rendre les choses un peu plus complexes. Mais à l'inverse, on a aussi un système de typage extrêmement élevé. J'ai fait pas mal de Scala, et je me suis senti immédiatement à l'aise avec... avec ma connaissance de Scala, dans le système de type, où on a des types génériques, des traits, des énumérations qui sont une pure merveille. Le système de type de Rust est absolument magnifique. Donc, on a cette espèce de dualité entre le langage qui vous donne un contrôle très bas niveau, qui fait que c'est extrêmement performant, c'est aussi performant que du C++, voire plus des fois, et langage de très haut niveau, avec un compilateur qui, en fait, ne l'arrête rien passé, qui fait que, quasiment...
c'est souvent ce qu'on entend des gens qui font du rust voilà,
à part évidemment des erreurs de logique, si vous écrivez un inférieur ou à la place un inférieur ou égal comme ça m'arrive régulièrement forcément ça va péter mais on n'aura jamais de crash sur des points en nul sur des trucs comme ça, les risques conditions il faut aller les chercher alors on pourra quand même avoir des deadlock parce que là le deadlock c'est de la logique mais les risques conditions où les données s'écrasent et qui aboutissent à des corruptions de mémoire ça n'existe pas Merci. Pour la petite histoire, j'ai commencé ma carrière dans le spatial, sur des centres de contrôle satellite, où on codait en ADA.
L'ADA, j'en ai fait quand j'étais en école dans le CIS.
J'adorais ce langage, parce que là aussi, le compilateur est ultra strict. Quand j'ai découvert Rust en 2018, j'ai fait « Ah, mais c'est génial ! » J'ai eu l'impression de retrouver le confort. Ça peut paraître paradoxal pour beaucoup. confort du compilateur ADA, où en gros le compilateur me protège de mes conneries. En gros, toutes les choses qui peuvent être vérifiées mécaniquement par un compilateur, moi je n'ai pas envie qu'elles m'encombrent l'esprit. Je préfère occuper mon cerveau à autre chose. Et d'ailleurs, mon cerveau va généralement s'occuper d'autre chose et c'est pour ça que je fais des conneries. Donc je n'aime pas du tout les langages interprétés type Python et JS parce que je me sens dans un environnement où je ne suis pas en sécurité en fait.
Je te comprends parce que même si Java n'est pas au niveau de Rust en termes de check, Quand tu parles de sécurité, en fait, moi, c'est ce qui me manque, ce qui me met le plus en défaut. Parce que de par mon métier, je suis obligé de faire du Python parce que tu peux pas être dans l'IaaS, tu fais pas un peu de Python. Et en fait, c'est pas tant la logique et la syntaxe, parce que ça, ça s'apprend et ça... Mais de devoir complètement refaire attention à des choses auxquelles tu ne fais plus attention, c'est super fatigant. Et tu vas passer une heure à trouver un bug. parce que c'est quelque chose que je ne croise plus depuis des années, ce genre de bug.
C'est ça. Moi, j'ai fait beaucoup de Java. J'ai 25 ans de Java derrière moi, donc c'est un langage que j'aime bien. Mais Rust, pour moi, va à un autre niveau. Alors, aussi, l'intérêt de Rust, et là, on va revenir à mes sangliers, c'est que Rust, ça tourne sur toutes les plateformes, depuis les gros serveurs jusqu'au microcontrôleur. Et donc, moi, je fais mes muses aussi. coder un Rust sur des petits microcontrôleurs. J'avais fait une présentation à Devox justement où je montrais du Rust sur un microcontrôleur 8 bits qui avait 0,5 kilo-octets de RAM et 4 kilos de flash. Et ça tourne très bien. Donc ce qui est génial, c'est que finalement avec un langage, on peut adresser aussi bien la grosse infrastructure, big data, stream processing sur des teraoctets de données, etc. que le machin qui va aller déclencher un klaxon pour effrayer le sanglier avec un microcontrôleur qui a 8 pattes.
C'est cool. Après, et je pense qu'on a déjà dû te le dire, moi je m'y suis essayé à Rust, mais comme tout langage que je pense je ne pratique pas tous les jours, j'ai trouvé la cour d'apprentissage un peu ardue. C'est-à-dire que même le Hello World de la doc, j'ai eu du mal à le finir. C'est un peu compliqué, je trouve.
Moi, ce que j'aime bien dire sur Rust, c'est qu'il y a des choses qui sont... très différentes, très nouvelles dans Rust et qui justement font sa robustesse. Notamment tout ce qu'on appelle le système d'ownership, le borrow checker, etc. C'est une chose avec laquelle on va lutter au début en Rust. Et moi, j'aime bien dire que Rust, c'est un langage, il faut prendre le temps de l'apprendre. C'est-à-dire que classiquement, un langage qu'on découvre, on va faire son little world, on va bricoler des trucs en se disant « Ouais, c'est juste une syntaxe différente, quelques paradigmes qu'il faut adapter, etc. » Si vous prenez cette Ausha avec Rust, vous vous cassez les dents. Vous cassez les dents parce qu'il y a des trucs qui sont suffisamment différents et qui font justement la force du langage, et qu'il faut aller apprendre. Il faut aller lire le bouquin, il faut faire des exercices, il faut vraiment comprendre le truc. Une fois qu'on a acquis ce modèle mental, et effectivement, comme je dis, ça vient par la pratique, moi je trouve que Rust est un langage de productivité hallucinante. Parce que pour moi, toute cette partie-là, en fait, elle est acquise. Donc le compilateur ne devient plus mon ennemi, il devient mon assistant. Voilà. Mais effectivement, il y a une marche à l'entrée. Donc, si vous vous intéressez à Rust, prenez le temps de l'apprendre. Alors, on ne peut pas toujours, c'est compliqué. Moi, je cite un exemple, c'est... Aurélie le connaît, Didier Plindoux, qui est quelqu'un à Toulouse, qui est un expert absolu des langages de programmation. Il a fait une thèse là-dessus, etc. Et il me racontait que Rust, il s'y est mis à une époque. Il est allé à les bancos... Je vais faire mon petit exemple classique quand j'aborde un nouveau langage qui s'appelle les parseurs. Il fait des parseurs en combinator et il s'est cassé les dents. Et il m'expliquait qu'il y est revenu quelques mois plus tard après avoir lu la doc et là il a compris. Donc pour vous dire, quelqu'un qui est un expert de langage de programmation, il n'a pas fait cet effort d'aller lire la doc, il s'est cassé les dents. Et quand il est revenu plus tard après avoir lu la doc, c'est devenu beaucoup plus naturel. Donc...
Ouais, c'est vrai. Et moi je pense qu'il faut que j'arrive à me trouver en fait un... qui me motive à l'écrire au fil de l'eau et à découvrir les bonnes façons de l'écrire avec Rust et de rentrer dedans il faut que j'ai du temps pour ça tu parles d'assistant du coup j'ai une petite transition trouvée donc ça c'est un lien que j'ai amené qui fait écho à des choses en moi en ce moment des questions que je me pose je pense qu'on est tous abreuvés de l'IA dans le monde du dev Ce qui m'intéresse, c'est vraiment dans le monde du dev. Est-ce qu'on est en train ou pas de scier la branche de l'arbre sur laquelle on est en tant que dev, qui faisons des outils qui pour certains vont nous remplacer, qui pour d'autres ne vont jamais nous remplacer de la vie. Et en fait, du coup, je trouve ça intéressant de lire ce que d'autres personnes aussi en pensent et de voir un petit peu aussi la nouvelle génération. Parce que moi, je regarde ça avec... que tu es un vétéran moi je suis un néo vétéran puisque j'ai ça ne fait que 25 ans que je suis dans le monde du dev mais et du coup voilà je trouve ça toujours bien d'essayer de prendre un peu de recul et se dire mais au final il ya dans mon métier de d'air est ce que je l'utilise et si je n'utilise pas pourquoi j'utilise pas parce que parce que j'ai pas envie ou parce que ça me fait peur ou et donc je sais pas enfin sylvain ou aurélie je sais que vous êtes concernés tous les deux, mais je ne sais pas si ça vous fait réagir aussi.
Moi, je ne suis pas vraiment la jeune génération. Non, non,
mais je dis ça parce que je vois qu'il y a des cours en école d'ingé. On arrive sur une génération de devs qui, durant les études, ont utilisé et accédé à ces outils dans l'écosystème du développement. Et ça change aussi la façon dont ces personnes arrivent en entreprise. Mais il y a aussi les devs confirmés qui ont nos âges, qui aussi utilisent énormément l'IA. Et j'ai l'impression que parfois, en fait, on a deux mouvances. On a la mouvance de « je ne veux surtout pas y aller » et la mouvance du « en gros, je donne toutes les clés du camion et puis je vibe code, puisque c'est le terme que tout le monde emploie à l'heure actuelle. »
Je vais raconter rapidement une anecdote, un collègue chez Elastic qui faisait passer un entretien d'embauche. Il y avait un petit test de code qui est plus pour voir si la personne a les connaissances minimales. En gros, c'est un screening en quelque sorte, un truc assez de base. Donc, ce n'est pas un truc en live. C'est quand on dit, tiens, tu vas là-dessus, tu as une demi-heure pour faire l'exercice et puis après, on discute. Et le code était correct. Entretien de débrief ensuite. Mon collègue dit, est-ce que tu peux m'expliquer le code ? Et la personne en face lui répond... Pourquoi j'aurais besoin d'expliquer si ça marche ? C'était du code qu'il avait fait avec de l'IA. Pour moi, l'IA, perso, je l'utilise essentiellement comme une... Je ne vibe code pas. Bon, je suis un vieux schnock. Je ne vibe code pas, par contre, j'utilise pas mal la complétion intelligente augmentée, quand on est dans les outils type intelligent, où là, finalement, c'est une complétion qui me permet d'être beaucoup plus rapide. parce que souvent le truc va... deviner entre guillemets ce que je veux taper derrière. Je l'utilise aussi quand il y a un truc que je ne sais pas faire. Je dis, tiens, comment je pourrais faire ça, machin ? Et il me file un canevas. Par contre, c'est moi qui garde le contrôle sur le code. Mais par rapport à la jeunesse que tu disais, moi, je pense qu'en fait, il y a des gens qui doivent être inquiets pour leur métier, d'autres qui ne doivent pas l'être. Alors, je vais distinguer là-dedans, on va dire, toute la partie des informaticiens qui vont développer la partie fondation. Alors, fondation, pour moi, c'est aussi bien les librairies Merci. que les fondations des couches métiers, etc. Là, je pense que l'IA n'est pas encore prête à générer ces couches-là qui sont souvent assez pointues techniquement, qui sont ce qu'ils vont faire, la performance par exemple, ou la robustesse d'une application. Par contre, toute la couche qui est au-dessus, plus logique métier, je pense que c'est là où on va avoir une révolution assez fondamentale sur le... sur la profession parce que de plus en plus les modèles vont être capables de générer cette chose-là en s'appuyant sur les librairies qui auront été développées. Donc de la même façon qu'on a vu dans le web, le front, arriver les intégrateurs qui sont des gens qui faisaient juste du HTML avec une logique développée, etc. Je pense qu'on va arriver à des, je ne sais pas comment on va les appeler, des intégrateurs de logique métier, des vibe coders business logic en quelque sorte, ou finalement, et pourquoi pas d'ailleurs les responsables fonctionnels. qui vont être capables de générer du prompt exprimant l'aspect de la fonctionnalité métier et que le LLM va être capable de générer du code correct pour la fonctionnalité métier en se basant sur le socle technique de l'entreprise. Donc pour moi, il y a cette dualité qui va apparaître entre des gens qui vont... On va revenir au vrai métier d'ingénieur informaticien pour développer le socle et par contre avoir des gens qui vont être beaucoup plus à cheval entre la technique et le fonctionnel. qui eux vont utiliser les LLM pour la partie logique métier. Je ne sais pas si ça vous semble cohérent.
C'est une explication, c'est une vision effectivement des choses. J'avoue que moi je suis en mode sinusoidal sur ça. Et ça heurte en fait une sensibilité personnelle que j'ai, la relation que j'ai au développement. C'est-à-dire, je l'ai expliqué, mais je... Je fais ce métier parce que j'ai d'abord aimé coder avant d'en faire un métier. J'ai eu le choix entre devenir cuisinier ou développeur. Et j'ai choisi développeur parce que ça me semblait être plus adapté à ce que je savais faire. Mais je pense qu'il y a aussi que peut-être qu'on va devoir accepter que le développement devient un outil. Là où je trouve que, en tout cas moi au début, il y a 20 ans, c'était plutôt vraiment associé à de la création. Souvent je dis que je ne me considère pas comme un artiste, mais je me considère comme un artisan ou comme un artiste dans le sens où j'ai un truc dans la tête et j'ai les capacités de le faire exister par mon savoir-faire en fait. Comme le fait un ferronnier, comme le fait un ébéniste, etc. Là où je pense que peut-être qu'on va arriver à des générations où le développement ne sera qu'une étape, qu'un outil, et qu'on n'en a pas besoin pour faire son métier. et qu'on le... déporte, on le délègue à une entité qui est une IA en disant, je t'explique ce que je veux faire, juste fais-le parce que moi, je n'ai pas envie de le faire. Je ne sais pas.
Je pense que cette distinction, elle existe déjà dans les grandes entreprises qui font des logiciels de gestion notamment, où tu as, je pense, moi je l'ai vu, cette distinction entre les gens qui travaillent sur la plateforme et les gens qui travaillent sur la logique métier. Et quand tu vois leur intérêt par rapport au métier, dans la partie logique métier, tu vas trouver beaucoup plus de gens qui sont là. de façon alimentaire. C'est-à-dire que le code n'est pas leur passion, ils sont là parce que c'est un taf, en fait, comme un autre. Par contre, les furieux et les furieuses, tu vas les trouver beaucoup plus sur la partie admin 6, développement des brics de base, etc. Et c'est pour ça, moi, je rejoins exactement ce que tu disais, moi, je suis arrivé à ce métier-là parce que j'aime taper du code, en fait, et puis on ne va pas se mentir. Il y a des gens qui me disent, ouais, mais dis-donc, ta carrière, machin, pourquoi tu n'es pas passé chef de projet ? Mais parce que je ne peux pas être chef de projet, c'est pas possible Voilà, donc si déjà... L'index de la tech. Non, mais surtout, c'est que moi, j'ai des problèmes d'attention, d'organisation. Ne me demande pas d'organiser un projet, ça va être le foutoir. Par contre, tu me demandes de faire une architecture d'un système. il n'y a pas de souci, elle arrive tout de suite dans ma tête. C'est simplement parce que c'est un métier que je ne peux pas faire, un chef de projet. Donc, je suis resté dans la tech. C'est un choix qui a été guidé par mes capacités intellectuelles, mes limites intellectuelles. Et pour revenir à ce que tu disais, ça rejoint ce que je disais, c'est-à-dire que moi, je vois dans ma pratique, je navigue toujours entre l'architecture de très haut niveau, c'est pour ça que je finis toujours TechLead, parce que j'ai des idées d'architecture. mais je conserve le développement des couches basses. Par contre, tout ce qu'il y a entre les deux m'emmerde. Voilà, et m'emmerde. Et si tu me demandes de passer 80% de mon temps à développer la logique métier, je m'ennuie. Ça ne m'intéresse pas. Donc ça rejoint exactement ce que tu disais sur le côté artisanat, sur le côté on fait notre petite brique où en gros, il faut qu'elle soit jolie, qu'elle marche bien, machin, etc. Par contre, aller dérouler des règles métier sur du calcul de taxes, machin, etc. Alors, il y en a qui aiment ça. Genre, à une époque, j'étais freelance, j'avais un comptable, il adorait la compta, il disait « je suis un geek de la compta » . Très bien, nickel, c'est juste pas mon truc. Donc, il faut reconnaître aussi le fait que tout le monde ne doit pas être dans la même spécialité et puis vivre avec ça. Oui,
carrément. Alors, il y a un petit chiffre. dont je voudrais qu'on parle, mais on a quand même commencé à bien déborder, on va quand même en parler un petit peu, et c'est juste qu'on va faire attention. Je pense que ça n'a échappé à personne qu'il y a eu une petite panne chez nos amis d'Amazon. Alors l'idée, ce n'est pas de taper sur Amazon, des pannes chez les cloud providers, il y en a eu et il y en aura, ça, il n'y a aucun souci. C'est plus un peu la réflexion que ça me donne, c'est de me dire, de voir l'impact au final que ça a eu. Et notamment parfois les plus what the fuck comme tu nous as mis dans Conducteur Sylvain, puisqu'il y a un lit connecté qui ne fonctionnait plus. Alors déjà, l'intérêt de connecter son... Enfin bref, on n'ira pas là-dedans. Mais je pense qu'on est maintenant sur une mondialisation de l'ICI, ça c'est avéré. Il n'y a pas de souci. Mais c'est surtout de se dire, peut-être de faire attention à un moment donné, à comment tu parlais d'architecturer, de penser les designs techniques. Il faut peut-être que ça allume des lumières chez deux, trois personnes. Et j'ai entendu justement aussi, je ne sais plus dans quel podcast, où on parlait de souveraineté numérique. Là encore, ce n'est pas pour parler pour ma part, le but ce n'est pas ça, c'est juste de dire, si juste une panne fait que ça a coupé des services, cette personne expliquait aussi, notamment, quelle répercussion ça a eu sur le militaire aux États-Unis, ce genre de panne. C'est une panne parce qu'il y a une erreur. Ok, on le fixe, machin, mais si c'est cette même panne, c'est une attaque lors d'un conflit qui va mettre en carafe toute une partie de la possibilité de riposte militaire d'un pays, je pense qu'il faut se poser quelques questions sur où on met tous nos oeufs. Moi, ça m'a surtout interpellé là-dessus, au final, la panne d'Amazon.
Oui, sur la fragilité de nos infrastructures, et dans le cas de cette panne, ce qui est intéressant aussi, c'est de voir l'effet cascade, c'est à dire que genre j'ai une nièce qui fait des études de médecine et qui me racontait que l'année après elle il fallait qu'ils passent les examens pour rentrer en internet et en gros il y a eu la panne d'amazon a fait que le système SASS qu'ils utilisent pour les QCM ou les réponses aux examens était en carafe et donc tous ces étudiants là doivent repasser l'examen voilà et bah très embêtant
Le truc en plus, c'est que la panne a été sur la région US East One. Et du coup, de mon côté, ce qui a été hallucinant, c'est de voir tous les impacts en Europe et dans d'autres régions en Asie, etc., alors que la panne était US East One.
C'est ça, mais US East One, c'est la plus grosse région d'Amazon. C'est colossal. Si on revient sur la sangle ICAM et les domotiques, j'utilise Home Assistant chez moi et je fais très attention quand j'achète un équipement connecté qu'il puisse fonctionner en local. D'une part il faut que ça puisse fonctionner en offline sans connexion internet. Des fois la connexion à un cloud du fabricant peut m'apporter des services supplémentaires, mais il faut que moi je puisse avoir la fonctionnalité de base qui me convient. purement local et jamais je vais acheter un truc où en gros ça dépend d'un service cloud. Je me souviens d'une histoire d'une boîte qui vendait des gamelles à chat. Tu l'as entendu, tu l'as entendu tout à l'heure. Quand tu pars en vacances, les distributeurs de croquettes connectés, quand tu pars en vacances, le machin alimente ton chat. Et puis, leurs systèmes sont tombés en guerre. Il y a des Ausha qui crevaient la dalle parce qu'ils étaient chez eux. Il y a plein. Moi,
je suis sur Netatmo parce que je n'ai pas des connaissances en IoT, domotique, etc. Et Netatmo, ça fait 10 ans que je suis chez eux, avant qu'ils soient rachetés par le groupe Le Grand Merlin. Le Grand, oui. Le Grand, oui. Le Grand. Au début, quand ils avaient une panne de leur serveur, le système se mettait en sécurité donc il se mettait en mode hors gel Alors l'été l'été t'as pas d'eau chaude donc ça c'est un peu pénible mais tu t'en fous tu vois tu fais avec quoi l'hiver t'as pas d'eau chaude t'as pas de chauffage du coup et ils ont mis alors que c'est un putain de thermostat qui va entre Pour que s'il ya un problème de wifi entre ou s'il y a un problème de serveur distant, ils se mettent sur la position de chauffage qui est la plus douce pour ta maison. Il y a un mode qui s'appelle confort, je ne vais pas en faire un détail, mais voilà. Et donc, quitte à chauffer même quand tu n'es pas là, mais au moins tu chauffes quand tu es là aussi. Mais il aura fallu trois ans pour se dire, est-ce qu'on ne devrait pas ne pas avoir un lien fort avec l'extérieur ? Bref, encore une fois, moi j'adore tout ce qui est connecté, mais... On ne compte plus le nombre de gens qui n'ont pas pu rentrer chez eux, etc. Les erreurs connectées, c'est assez rigolo. Pour finir tranquillement, une autre petite news, Aurélie, d'un sujet que tu aimes beaucoup, les CLI. Pareil, en bêta, je te laisse un peu en parler plus précisément.
En bêta également, la première version est sortie. en septembre donc c'est encore frais et la 0.8.0 est sortie ce matin juste avant donc l'enregistrement du podcast et en fait bien entendu là comme c'est en bêta et comme c'est tout frais à chaque release il y a pas mal de bugs fixes donc de questions de bugs mais également l'implémentation encore encore de produits Notamment, la dernière release, c'était pour améliorer l'implantation et la prise en charge pour pouvoir créer, manipuler, éditer, supprimer des public cloud load balancers. Donc, en gros, la clé évolue. Moi, j'avoue, les CLI, c'est mon petit péché mignon, en fait. Donc, je suis contente de travailler sur le sujet avec les équipes. Donc comme d'habitude, donnez des feedbacks, créez des Jissus, créez des future request sur le GitHub en fait. Il y a même une room CLI sur le Discord, donc utilisez-la. Donnez des feedbacks.
On vous donnera les liens pour tous ces éléments-là. de manière... Assez traditionnel, on finit souvent par un peu les actualités des confs, des meetups. Toujours pareil, vous allez voir sur Developer Events le site communautaire dont Aurélie est à l'origine et qu'elle maintient. Vous avez plein de nouvelles features qui sont passées récemment pour rajouter encore plus simplement. Vous avez accès même maintenant au sponsoring pour savoir si des confs ont la possibilité d'être sponsorisés, etc. Et donc du coup, toi, de ton côté, Sylvain, vous voulez savoir un petit peu si vous êtes d'actualité. Alors, je sais qu'il y a une actualité très, très, très, très chaude dans pas longtemps du côté de Toulouse. Alors, est-ce que ce podcast sera release avant le début du test test Toulouse ? Je ne sais pas, mais je te laisse quand même en faire la promotion.
Ouais donc le DevFest Toulouse qui aura lieu le 13 novembre donc amis du futur si vous écoutez avant viendez voilà et donc on attend comme l'année dernière 1200 participants alors pourquoi comme l'année dernière c'est que on est au max de la capacité du lieu si on veut faire plus gros il faudra changer lieu et voilà quoi avec Une keynote d'ouverture où on a choisi de mettre en avant l'ami Olivier Poncey avec son Another World. C'est ses présentations. Je partage. Et là, ça vaut une keynote parce que c'est un sujet qui n'est pas directement lié à la technique de tous les jours, mais c'est l'histoire de la technique et c'est fascinant. Et la keynote de clôture, on avait du mal à trouver un sujet un petit peu décalé, rigolo et tout ça. Et puis les collègues de l'organisation m'ont dit, mais Sylvain, pourquoi tu ne parlerais pas de tes sangliers ? et tes trucs domotiques et tout ça. Donc là, on va faire ça en tandem avec Erwan Rougeux de Clever Cloud qui est un
fou furieux de la domotique. Moi, je suis niveau zéro à côté de lui. Et on va présenter... Je ne m'achète pas, alors ! C'est un truc de fou. Et on va présenter certains de nos délires. Alors, délire ou pas, parce qu'on peut être très créatif avec la domotique. Moi, je sais qu'il y a des choses que j'ai co-construites avec ma femme et qui sont inhabituelles. C'est une commande de lampe de chevet qui est assez avancée. on parlera de ça, je l'ai conconstruit avec ma femme pour pouvoir avoir un mode veilleuse, un mode un peu plus fort, machin, etc. Et on a décidé, cette quinette de clôture, d'en faire une scène ouverte, c'est-à-dire qu'on a fait un appel à participants, les gens qui seront à des fêtes et qui ont fait des trucs rigolos ou originaux avec comme assistants, on les invite à monter sur scène avec nous pour nous raconter leurs trucs. Voilà, donc on va voir ce que ça donne, peut-être que ça va faire un flop, peut-être qu'il y aura juste Erwan et moi sur scène, ou peut-être qu'il y aura des furieux qui voudront... alors je sais qu'il y en a déjà un furieux, il y a Mathieu Passement qui va venir, ça c'est sûr c'est normal forcément quoi et voilà, on va essayer de faire une clignote de clôture un petit peu des questions donc vous y retrouverez du coup aussi Aurélie donc en espérant que non ?
ah non, pardon non,
Aurélie elle sera à KubeCon Toulouse Aurélie pour moi le truc c'est que j'étais prise j'étais trop contente à Faites Toulouse, normal ... j'étais très contente mais le problème c'est que j'avais été prise dans une conférence qui en amérique c'est la cubecon et j'ai trois talks et alors malheureusement je ne peux pas me téléporter dans les deux donc j'ai donc j'ai malheureusement dû annuler mais par contre le truc qui est très important pour moi ce serait j'aimerais être présente l'an prochain parce que ça sera les dix ans en fait oui oui c'est vrai oui
Donc oui, malheureusement, on doit se passer d'Aurélie. Désolé ! Mais quand elle me l'a dit, moi j'ai accepté sans problème, parce que trois talks à Kupcon, c'est pas mal. En fait, je pensais surtout, en plus, en Athènes dit,
mais j'ai compris que c'était aussi la semaine où tu étais à la Kupcon.
Moi, je suis extrêmement admiratif devant le parcours d'Aurélie. C'est incroyable, ce premier talk en 2015, où en gros... tu as baguillé tout le long et tu avais une trouille monumentale et maintenant tu es invité en keynote aux Etats-Unis. Bravo, quoi. Bravo, respect.
Vous êtes sold out ou pas sur The Festooloos ?
Ça va me motiver à faire des podcasts pour le sortir avant,
comme ça. Prenons les débits,
alors. On n'a pas le même profil de vente qu'un Devox, par exemple, où tout est sold out en quelques minutes. c'est plutôt vers la fin que les gens s'excitent en disant « Ah, mais je pensais qu'il n'y avait plus de billets, il y en a encore, allez hop, j'achète. » Donc, c'est pour ça qu'on met un peu le paquet au niveau com à la fin. Parce que curieusement, en gros, les gens pensent que… Alors, les gens, au début, pensent qu'ils ont le temps, et ensuite, ils pensent que c'est soldat. C'est curieux, ça, c'est…
Ils oublient un peu aussi, ouais, en fait, au début, c'est vite, vite, il faut en prendre, sauf que certains, ils demandent à l'entreprise, l'entreprise, elle met du temps, du coup, ils disent que c'est mort. On avait la même chose à Torrentech.
En fait, on est en fait. Il y a Toulouse, le week-end après DevFest, les 15 et 16, il y a le Capitole du Libre, qui est une conférence gratuite orientée autour du Libre. Et là aussi, je vais faire une présentation. Initialement, je voulais parler d'ESP Home, qui est un framework pour développer sur les microcontrôleurs, mais avec le changement de taf. J'ai dit, je suis désolé, je n'ai vraiment pas le temps de la préparer. Et donc, je vais refaire la présentation que j'ai faite à Devox sur Apacharo, ce qui d'ailleurs est un des sujets sur lesquels je travaille chez Lire. Donc, on reste dans le livre, le fait source, mais sur un sujet différent.
Ok, tranquillement, on aura fait quasi une heure et demie. Alors déjà, merci Sylvain. Je voulais savoir si tu avais un dernier mot que tu voulais partager.
Avec plaisir.
Sur le podcast, sur toi, sur autre chose, ou rien, comme tu veux.
Ouais, dernier mot, alors je vais peut-être reprendre un truc que j'avais posté, d'ailleurs c'est à la fin, si vous allez voir les slides de ma présentation sur le bureau OVH, à la fin je mets quatre citations, et alors je ne me souviens plus des, il y en a deux en fait, il y en a quatre, donc déjà Jean-Claude Duss, c'est un malentendu, ça peut marcher, et puis une citation de Steve Jobs, On peut aimer ou pas Steve Jobs, mais c'était lors d'un truc qu'il avait fait pour les étudiants de Stanford. Il avait dit « stay hungry, stay foolish » . Et ça, j'ai l'impression que c'est un truc qui me définit un petit peu aussi. En gros, j'ai toujours la niaque. Après 35 ans de carrière, je ne m'arrêterai jamais. Et puis « foolish » , j'ai démissionné d'Elastic pour être dans une boîte de 25 personnes. Est-ce que c'est raisonnable ? Je ne sais pas. J'avoue que là, je rame un petit peu en ce moment, à la fin de la première semaine, et je me dis, si je n'ai pas fait une connerie, mais bon, j'ai fait le choix, maintenant, il faut l'assumer, et puis on avance, et puis on verra. Et puis, de toute façon, il faut se dire aussi que dans notre métier, il y a suffisamment d'opportunités pour que ça se rebondisse. Oui, et puis il n'y a pas de raison que ça se passe mal.
On a tous vécu ça, tu l'as vécu aussi avant. Je pense pour savoir que tu as un peu ce côté, une montagne tout d'un coup, quand tu arrives dans un nouveau... nouvelle aventure.
Oui. Il faut que tu sautes dans le train en marche et que tu avances aussi vite que les autres parce que même si on va t'accueillir et qu'on va t'aider, etc., le train ne va pas ralentir parce que tu arrives. Surtout dans une startup où il faut que les choses avancent. Voilà. Petite période un petit peu intense, mais ça va le faire.
Une aventure,
tu vois. En plus. Merci à vous deux. pour ce podcast. J'espère que ça aura plu à nos auditrices et nos auditeurs. Encore merci beaucoup Sylvain de ta disponibilité. C'était très intéressant. Au plaisir de te rencontrer, de te recroiser en vrai à deux, trois conférences. Et puis, toujours pareil Aurélie, merci d'être là aussi dans ce podcast. Je vais vous souhaiter à tous les deux une bonne fin de journée et de bien profiter du week-end qui s'annonce.
Merci,
à la prochaine. Merci, merci. Ciao tout le monde.
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