- Speaker #0
Bonjour à toutes et bonjour à tous et bienvenue sur cet épisode anniversaire du Tri Bandit. Joyeux anniversaire Mika ! Donc un an qu'on est en ligne, un an qu'on vous propose du contenu, 60 épisodes. Deux ! 62 épisodes. Vivement le 69 ! On a quand même bien bossé. 63, parce qu'il en manque quand même un qu'on ne nous a jamais autorisé à publier qui était quand même...
- Speaker #1
Il faudra faire quelque chose.
- Speaker #0
tu crois ? je pense aussi je vais chercher la pelle et la pioche on va les déterrer du deep digging ça m'a surpris quand j'ai vu arriver la date anniversaire du premier et je trouve que c'est bien on a reçu pas mal de petits messages d'ailleurs quand j'ai partagé ça de gens qui nous ont dit qu'on était leur podcast favori et qu'ils attendaient impatiemment ce que l'on sortait Et forcément, ça nous fait bien chaud au cœur. Et puis, quelque part, ça veut dire qu'on n'est pas trop dans le faux et que ce que l'on fait, ça plaît à une certaine partie de l'écoute. Et c'était vraiment ça le message à l'origine quand on en avait discuté tous les deux pour lancer le truc. Ce n'était surtout pas de faire quelque chose qui soit mainstream, c'était de faire quelque chose qui soit un petit peu décalé et de partager des informations, mais surtout notre vision de... du monde du triathlon tel qu'il est aujourd'hui. Et je dois bien dire qu'on s'est bien amusés quand même pendant cette année. Et moi, je garde beaucoup, beaucoup d'excellents souvenirs de ces enregistrements avec toi. Et puis, c'est comme d'habitude, c'est une belle aventure.
- Speaker #1
C'est une super belle aventure. Et puis, les retours, les échanges qu'on a et avec plein de gens différents, d'horizons différents et de pratiques différentes, c'est magique. Et j'espérais qu'on ait une belle écoute. Mais là, on est vraiment gâtés. L'anniversaire, il était super sympa. Et je pense que c'était une année, entre guillemets, une année 1, mais on va dire une année 0. J'imagine que l'année 1 qui arrive là, elle va nous réserver des belles surprises. On a plein de belles idées, que ce soit toi ou moi. Alors, il y a des idées bien, il y a des idées bien bandits, mais c'est plein d'idées. Donc, je suis certain que ça va bien se passer.
- Speaker #0
En parlant d'idées bandits, on a discuté un petit peu en off la semaine dernière d'un projet qui nous tiendrait à cœur, ça serait de faire un triathlon de bandits en fait. Donc une course qui soit gratuite, accessible à tout le monde, avec un parcours à géométrie variable, un parcours à boucle où il y aurait environ 2 km de natation. Alors on parle, c'est pas une course, c'est une course quand même, mais c'est pas une course. pas d'inscription, donc c'est vraiment du off c'est à dire que c'est un regroupement d'amis qui se retrouvent à un endroit, qui font un triathlon et qui le soir font un grand feu et boivent un coup en racontant des histoires de gars alors un grand feu on va brûler personne non on est pas comme ça nous l'idée
- Speaker #1
c'est quand même de faire la fête autour du feu,
- Speaker #0
pas de brûler les gens c'est ça il faut quand même préciser parce que et donc un grand feu, l'idée ce serait certainement dans le Jura donc une boucle d'où le grand feu une boucle natation ensuite un parcours vélo sur une boucle d'une vingtaine de kilomètres à faire une, deux, trois, quatre ou cinq fois en fonction de ce que vous voulez et une boucle course à pied de trois kilomètres à faire une, deux, trois, quatre ou cinq fois en fonction de ce que vous voulez ravitaillement familial euh... Un truc un peu sympa, on va avancer un petit peu sur l'idée et puis ceux qui ne veulent pas faire la natation ne feront pas la natation, ceux qui veulent faire en relais un tour un tour feront en relais un tour un tour. L'idée c'est vraiment de se retrouver tous ensemble autour de l'histoire du triathlon et puis de passer un petit peu du temps ensemble. Moi j'ai un terrain qui est le long de ce lac où on peut se poser, poser les tentes, poser les bagnoles, poser notre ravito et faire le feu tant qu'on en veut. L'idée, ce serait vraiment d'essayer de regrouper un petit peu autour de cette histoire du triathlon, faire un peu un triathlon vert, relax, familial, ouvert à tous et surtout détendu du slip.
- Speaker #1
Le Woodstock jurassien du triathlon.
- Speaker #0
Voilà.
- Speaker #1
Et gratos.
- Speaker #0
Et gratos. Donc voilà l'idée. Après, si au Ravito, vous voulez faire compter saucisses ou si vous voulez faire tofu et puis curry, grand bien vous fasse. Mais voilà, l'idée, c'est vraiment ça. C'est que chacun vienne ici et puis qu'on se retrouve et qu'on discute et puis qu'on fasse une bonne java parce que une bonne java, c'est toujours bon à prendre.
- Speaker #1
Ça serait un bel aboutissement, le rassemblement de passionnés autour de la passion et dans un bel endroit. Sans la prise de tête du dossard, sans la prise de tête d'eux, mais juste envie de partager et de se faire plaisir à se mettre la tête à l'envers. La recette paraît pas mal quand même.
- Speaker #0
Ouais, et puis au-delà de ça, il y a l'idée de, pour ceux qui sont un petit peu intimidés par l'idée de s'inscrire sur une course relative, c'est jamais gratuit les courses, mais l'idée d'avoir quelqu'un qui puisse venir s'essayer au triathlon pour ceux qui n'ont pas encore fait le pas. ou qui veulent s'essayer à une distance un petit peu plus longue sans avoir le stress de se dire je ne finis pas. Moi, ça me plaît assez. C'est tendre la perche un petit peu à une pratique du triathlon différente. Et je pense que notre sport sera bien inspiré d'avoir quelques épreuves comme ça. Parce que plus on va démocratiser cette pratique, plus derrière on a de chances d'avoir des gens qui vont venir s'impliquer sérieusement dans notre sport. Parce que je serais curieux de voir les chiffres de la FED. J'ai quand même l'impression qu'on est un sport qui vieillit un petit peu. Il suffit de regarder la taille des groupes d'âge aujourd'hui sur les courses Ironman. Les gros groupes d'âge, c'est entre 40 et 55.
- Speaker #1
Sur le long, oui. Et il y a de plus en plus les jeunes qui font peur, parce que les jeunes vont de plus en plus vite, même sur le long et très jeunes. Et je pense qu'il y en a quelques-uns qui ne vont pas sur le long ou qui n'y restent pas. Je pense qu'on a aussi un public beaucoup de one-shot. Les gens viennent, ils font un half, un full. Et le prix déjà décourage. Et puis c'est vrai que j'ai tendance à dire, il y a quelques années, je vais faire la minute vieux con de l'épisode, mais dans les années 90-2000, dans les parcs à vélo, c'était tout le monde parlait ensemble. Qu'est-ce que tu as fait ? Qu'est-ce que tu vas faire ? Comment tu vas gérer ce truc-là ? C'était assez convivial et on était finalement un peu tous dans la même galère. Là, je trouve que c'est assez... C'est un peu pas égocentré, mais on est tous dans le truc, on est un petit peu moins tourné vers l'autre. L'ambiance est peut-être un petit peu moins fun qu'avant. Et aujourd'hui, on a besoin un peu de retrouver ce fun, d'où notre triathlon bandit. Et je pense que les jeunes ne restent peut-être pas forcément. Mais par contre, je reste persuadé que la pratique court distance, et surtout après l'écho des Jeux Olympiques qui ont quand même été une belle réussite à ce niveau-là, on a eu une belle vitrine. Et on a de la vitrine de partout, Supertri, il y a tout ce qu'il faut. Ça attire les jeunes et il y a beaucoup de gamins dans les clubs. J'ai eu une demande de licence, moi, parce que les gens se font refouler sur des clubs qui sont pleins.
- Speaker #0
Oui, d'ailleurs, on avait abordé le sujet il y a deux ou trois épisodes, où on disait que la FEDE de Tri, c'était la FEDE qui bénéficiait du plus de nombres de nouveaux licenciés. Et on avait abordé le sujet quand on avait eu Cédric, qui était revenu d'ailleurs très gentiment. nous voir, mais où il avait mentionné que pour la plupart des clubs aujourd'hui, il y a un moment où le capage du nombre d'athlètes dans les clubs va être lié au nombre de lignes d'accès qu'ils ont dans les piscines. Et on retombe sur un problème qui est inhérent à la France, d'un pays qui est quand même grandement développé, un des pays du G7, où on n'a pas beaucoup de piscines. Et moi, je fais le parallèle avec la Suisse, où on est vraiment, nous, à la frontière et de l'autre côté. En Suisse... Vous n'êtes jamais à plus d'un quart d'heure d'une piscine. Et on sait que les piscines, ça ne gagne pas de rond. Mais d'un point de vue santé publique, développement, sport, éducation et tout ça, une piscine, c'est quand même primordial. Et je pense que c'est vraiment important. Et j'aimerais bien qu'un des gros bénéfices des Jeux Olympiques, ce soit que la population ait accès à des piscines beaucoup plus facilement. Et c'est dommage d'avoir des sports comme le triathlon aujourd'hui dont le facteur limitant va être l'accès à un nombre de lignes. Moi, je vois mon gamin quand il va nager avec le triathlon deux fois par semaine, les lignes d'eau, les gamins sont 7-8 par ligne d'eau et à côté, il y a un club de nat, ils ont 5 lignes et ils sont 10-12 par ligne. La natation, c'est un sport qui plaît, qui fonctionne et qui marche. Plus, on a des décisions unique. Par exemple, nous, on a deux piscines à côté. Les deux piscines ferment. un mois cet hiver, aux mêmes dates. Les deux putains de piscines ferment aux mêmes dates. L'Onse-le-Seunier et Bellecin ferment entre le 8 décembre et le 8 janvier. C'est un truc à se flinguer. Donc les clubs vont falloir qu'ils louent des bus, qu'ils aillent faire 45 ou 50 minutes pour emmener des gamins dans une autre piscine. Non mais c'est... J'arrive pas à comprendre. En plus, on est quand même en train de parler de piscines qui sont distantes d'une vingtaine de kilomètres l'une de l'autre, qui sont dans le même département, qui sont quasiment sous la même gestion. Mais j'arrive pas à comprendre que... C'est un truc... Il y a des choses qui se passent chez nous, des fois, j'ai du mal à comprendre. On peut difficilement vouloir développer du sport sur le long terme si jamais derrière, il n'y a pas une vision globale. Et la vision globale passe par plus d'équipements et une meilleure gestion des équipements.
- Speaker #1
On reviendra à la source du problème qui est toujours la même. Aujourd'hui, quand on voit nos corps décideurs et leur façon de voir la pratique sportive, il n'y a pas besoin de se creuser la tête pour... pour comprendre qu'on n'avancera pas tant que ça, ça n'aura pas changé. On a des ministres des sports qui défilent, qui ont juste un rôle de vitrine.
- Speaker #0
Est-ce que tu pourrais nommer notre ministre des sports ?
- Speaker #1
Non, non, là, celui-là est...
- Speaker #0
Non, et puis celui d'avant non plus.
- Speaker #1
Si, si, la dernière dont je me souviens, c'est Roxana Maracineanu. Oui,
- Speaker #0
ben oui, il y a quelques...
- Speaker #1
Je m'en souviens parce qu'elle a été sportive et que dès qu'elle est passée de l'autre côté, qu'elle a changé de cantine, elle a eu un discours qui a quand même radicalement changé.
- Speaker #0
Ils lui ont bien investi.
- Speaker #1
C'était une catastrophe. D'ailleurs, je pense que c'est elle le pivot en termes d'aventure politique sportive. Déjà, la politique, il faut avoir la foi. Mais là, aujourd'hui, c'est juste une catastrophe. On voit les décideurs et comment c'est. C'est juste la parole et jamais d'action en face. Et surtout pas dans l'intérêt général. Donc du coup, se dire qu'on va avoir un jour... Un parc de piscine national qui est à la hauteur de ce qu'il devrait être, c'est juste improbable. Improbable.
- Speaker #0
Non, mais c'est clair. Si tu veux, la petite piscine qui est à côté de chez nous, pour te dire quand même, moi, quand j'y vais avec mon gamin, c'est 14 euros l'entrée pour nous deux. 14 euros, ça fait 7 balles par personne. Donc, on y va deux fois, nous, par semaine. Donc, ça fait 15 balles. Ça fait 28 balles par semaine. À la fin du mois, t'as mis 100 balles. T'as mis 100 balles dans des entrées piscine. Donc, faut pas gagner le SMIC. C'est le prix de la licence triathlon. C'est la part fédérale de la licence triathlon. En pensant à ça, d'ailleurs, j'ai toujours pas renouvelé ma licence triathlon. Eh oui,
- Speaker #1
eh oui.
- Speaker #0
Oh putain, je suis pas bon. Oh, il est pas bon le bandit.
- Speaker #1
Non, mais c'est une aberration en termes d'horaire d'ouverture. Les horaires d'ouverture, c'est quand même une grosse énigme pour moi. Quand on voit que les piscines sont ouvertes entre 11h30 et 13h30. Et pour grossir le trait entre 17h30 et 17h45, si vous n'avez pas envie d'accueillir des gens, faites comme ça et continuez. À un moment donné, si on ouvre qu'à des moments très précis, avec des capacités restreintes, et si on ferme 15 jours à chaque vacances scolaires, on ne s'en sort pas. Donc là, c'est une petite...
- Speaker #0
Et ce n'est pas comme si on avait des gamins qui ne savaient pas nager, qu'on avait un problème d'obésité, de diabète.
- Speaker #1
Il y a tout qui est aligné.
- Speaker #0
Dernière anecdote, la piscine de Lonce-le-Seunier, ils avaient baissé la température pour faire des économies. C'est peintre, la piscine, elle est chauffée avec les calories de l'incinérateur de la déchetterie. C'est-à-dire qu'on renvoyait des calories dans la nature plutôt que de les envoyer dans la piscine.
- Speaker #1
Pour faire des économies de rien.
- Speaker #0
Pour faire des économies de rien. Simplement, j'ai creusé le truc, c'était par solidarité avec les joueurs de foot dont on chauffait moins les vestiaires. Mais qu'on arrête ! Mais arrêtez !
- Speaker #1
Arrêtons d'être solidaires avec le foot, déjà.
- Speaker #0
Voilà, déjà, s'il vous plaît. Non mais tu vois le niveau de décision. Ouais,
- Speaker #1
là ça va, ça tire à basse. Allez, bim,
- Speaker #0
boum, bam. Bon, 76-3. Moi, je voulais parler de Martin Vendry, qui ce week-end est quand même...
- Speaker #1
Cozumel.
- Speaker #0
Cozumel, quand même, course. Rappelez-vous Christian Blumenfeld, 7h20 et des brouettes, la pluie, un marathon de dingue. L'année dernière, Cozumel, comment il s'appelle, qui gagne notre français. Léon gagne, atomise tout le monde. Et cette année, Cozumel, donc une semaine... Trois semaines après Kona, une semaine après la grande finale du Tessent, Van Riel et Léon sur la ligne de départ. Donc moi, ça m'a quand même pas mal surpris. Natation, c'est une natation qui se fait courant un peu dans le cul. Donc ça a nagé très, très vite. Je crois que Van Riel, il nage juste en dessous des 40. Et Léon, il nage bien, bien aussi. Il se fait un peu décramponner au départ. Et derrière, Martin Van Riel chaud. jusqu'au 165ème kilomètre où Bartha Ernout et Léon Chevalier reviennent sur lui. Et là, catastrophe, Vendry tape un nid de poule, finit dans le public et tape une gamine. Donc il reste sur le bas côté en attendant que les secours arrivent. Et pour ceux qui suivaient la course, malheureusement il n'y avait pas de live, mais il y avait un live tracking où on pouvait voir. Et moi j'étais super surpris de voir Vendry qui rentrait en transition une vingtaine de minutes après Léon. Je me suis dit, soit il a eu un problème méca, soit il s'est fait sauter le caisson comme il faut.
- Speaker #1
Ce qui aurait pu être compréhensible, parce qu'il enchaîne quand même une fin de saison terrible.
- Speaker #0
Et c'était son premier Ironman à lui. C'était son premier full, en fait. Pour essayer. Oui, pour essayer. Donc, il a bien essayé. Il est parti à pied derrière. Donc, il était quand même bien rappé. Parti à pied, il court de 39. Et derrière, il retourne à l'OPI. il finit 5 ou 6 non 7 ou 8 je crois bref c'est anecdotique mais il finit quand même avec le meilleur temps marathon derrière il retourne à l'hôpital pour se faire soigner donc ça veut quand même dire qu'il était bien bien bien rappé et là il retombe sur la gamine mexicaine qui était là-bas qui était également aux urgences et il lui a offert sa médaille de finisher, son t-shirt et puis un t-shirt à lui et j'ai vraiment trouvé que c'était un beau geste et ça va bien avec parce que l'image du Martin Vendril que l'on peut avoir d'un gars qui est quand même bien humain et puis une belle personne. Moi, c'était au-delà de la performance sportive, c'était vraiment ça que je voulais souligner. Je trouve qu'on a quand même des athlètes qui sont des belles personnes et puis c'était important de voir qu'un mec comme ça qui part faire un Ironman qui s'en met une belle, qui va quand même au bout en finissant la course à pied. et à la fin de l'épreuve retourne à l'hôpital pour se faire soigner parce que ça avait quand même bien bien tapé la gamine apparemment avait l'air d'aller parce qu'elle a pris un Martin Vendry à 50 kmh dans le nez quand même ouais
- Speaker #1
1m84 de viande belge ça envoie ça envoie quand même d'ailleurs en parlant de viande belge c'est quand même Barternout qui termine devant à 40 ans avec des chronos à faire palir un jeune homme. Il nage en 44-50, il roule en 4h07. Alors 4h07, il n'est pas sub 4, mais il roule quand même relativement vite. Ce n'était pas les mêmes conditions, je pense, que les dernières. Et il court 2h43 avec le deuxième temps à pied pour un total de 7h, 7h, 7h, pas beaucoup. Du coup, ça fait quand même mal à la tête.
- Speaker #0
Et puis, il a été solide toute la journée parce que quand il pose le vélo, il part avec Léon. Et puis, tout de suite, il est parti sur des bases qui étaient plus élevées. Et Léon a pris quelques secondes et tout. Mais Léon n'a jamais vraiment explosé, ce qui est quand même à souligner parce qu'il a eu une fin de saison qui était quand même plutôt chargée.
- Speaker #1
Il a bien mérité ses vacances, notre Léon.
- Speaker #0
Il a bien mérité ses vacances, oui. Et surtout... Moi, je trouve ce qui était intéressant, c'était que le gars, il a réussi à se retrouver, à se motiver après sa quatrième place à Kona, qui a dû être une grosse soupape de pression pour sa saison qui était plutôt médiocre jusque-là. Et je trouve que c'est une belle, belle performance de Léon. Résultat des courses, ticket pour Nice en poche.
- Speaker #1
Oui, parce qu'en étant quatrième à Kona, le ticket pour Nice, c'est un chocolat. Donc, du coup, il a voulu aller jouer comme l'année dernière sa saison. Il a enchaîné les deux courses. Ce calcul plutôt très très intelligent parce que Edune il va pouvoir vraiment couper et Dedeu va pouvoir se focaliser sur la préparation sur Nice parce que j'ai cru comprendre que la médaille en chocolat c'était bien mais que le goût du podium sur un championnat du monde quand tu fais respectivement 7, 6, 5 et 4 sur les 4 derniers championnats du monde tu commences un petit peu à avoir envie de monter sur la boîte.
- Speaker #0
Et puis il n'a pas de contrat Tessant.
- Speaker #1
Ouais alors Léon...
- Speaker #0
Automatique, pas de contrat.
- Speaker #1
Pas de contrat automatique. Du coup, quand on voit la saison qu'il a construit, est-ce qu'il était vraiment là pour être là sur le T100 ou est-ce qu'il était là pour le frigo ? Je ne vois pas de conviction de Léon sur le T100. Non,
- Speaker #0
il n'y avait pas une grosse conviction dans ses compétitions T100.
- Speaker #1
Quand on voit qu'il va à Cozumel une semaine après la grande finale, on se dit que la grande finale, ça devait être la dernière session de répétition de pacing. Je ne vois pas autrement.
- Speaker #0
Je suis assez d'accord avec toi sur ce coup-là. Mais je pense que lui, clairement, il va orienter sa saison sur Nice, avec peut-être un événement intermédiaire en début de saison. Je ne sais pas pourquoi, je le verrais bien aller en Afrique du Sud, pour aller se tester un petit peu en début de saison, de voir comment ça lui irait.
- Speaker #1
Il est déjà parti sur Cozumel, il veut faire la finale à Nice, donc c'est l'Ironman Pro Series. Je ne serais pas étonné que l'année prochaine, on le voit faire un ou deux halfs pour aller compléter l'Ironman Full Distance qu'il va faire maintenant. Et ça va être, je pense, ça va être Léon Chevalier sur l'Ironman Pro Series 2020. Ah ouais,
- Speaker #0
complètement. Et il risque d'être dangereux sur l'Ironman Pro Series.
- Speaker #1
Et il sera dangereux.
- Speaker #0
Donc ça, c'était Cosumel. Premier à Ernaud. Deuxième, Chris Lefferman, qui était d'ailleurs également à Kona, qui repasse Léon sur la fin de course. Léon. Derrière, il y a Cameron Wurf, qui était aussi là, lui. Donc une course tous les week-ends, entre un marathon, un full.
- Speaker #1
La récupération selon Cameron Wurf.
- Speaker #0
Voilà, c'est ça. La récupération, il a quand même bien dû la prendre dans la gueule. Ça devait grincer un peu.
- Speaker #1
Martin Van Riel fait 7 et Cameron Verff fait 8. Respectivement, 7h56. Alors 7h56, en s'étant arrêté 20 minutes dans l'Emergency Tent. Et Cameron Verff, 7h59, c'est le dernier ce but. Après, ça passe en 8h02 pour le 9e. Et après, derrière, c'est un peu plus étalé. Mais voilà, faire un moins de 8h avec 20 minutes aux urgences.
- Speaker #0
Ouais, c'est quand même pas mal. Donc, le gars va être dangereux. Ça, c'est clair que lui va être super, super dangereux. Je pense que sur une course comme Nice, parce que je ne le vois pas ne pas courir à Nice l'année prochaine. Donc, ça veut dire qu'on va le revoir sur une autre course, sauf si Ironman décide de donner une wild card au champion du monde, Tessant.
- Speaker #1
Ça ne serait pas déconnant. Non,
- Speaker #0
non. Ça serait même un beau geste de leur part, je trouve. et puis je pense que la course de Nice elle n'en serait que grandie d'avoir un Martin Vendry au départ attends,
- Speaker #1
je regarde là parce que du coup il y a Taupo et Taupo Vendry il n'est pas sur la start list il n'est pas sur la start list j'ai regardé ce matin s'il n'avait pas été embrassé le bitume il y aurait peut-être eu une ouverture mais là la saison aurait été quand même sacrément cossue
- Speaker #0
Mais on ne sait pas. Il peut y avoir un gars qui a un désistement. Il peut y avoir une... Moi, je trouve que... Bon, alors, s'il est en condition pour courir, moi, je pense que M. Derue, le stagiaire amateur, le stagiaire communication, serait bien inspiré de prendre son téléphone, d'appeler Martine et puis de lui offrir la possibilité de venir courir à Taupo. Je ne sais pas si tu as vu, on a Sam Ledlow qui est actuellement en Australie à Noosa. Il est là-bas et Noosa de Topo, ce n'est pas très loin. Donc, je ne pense pas qu'il court là-bas. Mais comme il était aux commentaires l'autre jour sur la course du T100, est-ce qu'on ne lui a pas proposé de venir faire un petit shift et puis de venir faire un petit peu de commentaire ou est-ce qu'il n'est pas là-bas pour un média ou simplement faire de la com pour un de ses... un de ses sponsors, je ne sais pas, mais je suis quasiment certain qu'il sera à Topo, parce que pourquoi tu veux aller traîner Anusa à deux semaines de... A voir ! Surtout qu'il est avec notre amie Belinda. Oui,
- Speaker #1
qui est régulièrement aux commentaires.
- Speaker #0
Aux commentaires. C'est pas mal.
- Speaker #1
C'est une bonne déduction.
- Speaker #0
Et puis on connaît bien Belinda, et puis on discute avec elle, et puis tout ça. Donc voilà. On est reviendu, on a fait un petit off, on a envoyé des balles, on a tiré à balles réelles mais on ne peut pas vous les balancer. C'est la version uncut, ça c'est 250 euros par mois. Sam, moi je le vois bien aller là-bas et être actif sur les commentaires, en tout cas aller jeter un oeil à la course.
- Speaker #1
Topo c'est dans deux semaines d'ailleurs on lui relance un ticket d'or à notre Sam s'il veut venir nous partager une demi-heure, trois quarts d'heure de son temps qu'on sait très précieux,
- Speaker #0
ça serait avec grand plaisir même s'il est à Nouza là c'est fin de saison il n'y a plus de stress on peut j'espère que du N4 ça serait bon ça Et ce week-end, on a, en parlant de 73, on a le 73 Bahreïn, avec l'ami Vincent-Louis qui est là-bas chaud cocotte, il y a Léo aussi, et donc... 73 Bahreïn, une grande course. Rappelez-vous que le 73 Bahreïn, à l'origine, faisait partie de la Triple Crown qui attribuait le million de dollars, où c'était la belle Daniela qui avait fauché ça deux années de suite, où elle était repartie avec le Mago. Et ce 73 reste une des courses majeures au niveau du calendrier. C'est une très très belle course. il y a un passage qui est sur le circuit de Formule 1, et la première année, il y avait un passage dans une réserve naturelle, je ne sais pas si vous vous rappelez les images, il y avait des autruches et des émeus qui étaient sur le parcours à côté des athlètes, et il y avait d'ailleurs une super photo de, je ne sais plus quel athlète c'était, mais qui passait entre deux autruches, enfin voilà, une belle course, et surtout ce qui est super intéressant là-dedans, au-delà de la course en elle-même, c'est... Le premier pas sérieux de Vincent Louis sur la distance 73. Et moi, je suis vraiment intéressé de voir ce qui va se passer.
- Speaker #1
Et c'est un 73 régional. Donc, ça dessert d'un titre middle East Championship. Donc, avec une qualification automatique, NANALY, NANER. Donc, ça, c'est déjà un choix, je suppose, qui n'est pas fait au hasard. Et on connaît Vincent suffisamment bien pour... Savoir que des choix intelligents, il est un petit peu maître en la matière. Donc du coup, ce n'est pas pour rien s'il est là-bas. On se doute que s'il est en train... Je crois qu'il a poncé le vélo de chrono 21 jours sur 21, ou quelque chose comme ça. Et je n'imagine pas Vincent faire ça par pur loisir en coupure de fin de saison. Donc à mon avis, il va être ultra dangereux, comme il l'avait déjà montré sur ces épreuves longues distances. Par contre, je sais aussi qu'il garde un mauvais souvenir de ces épreuves-là. Je crois qu'il a trois épreuves longues à son palmarès. La première, c'était le T100 Miami. Enfin, le châle. Je ne sais plus comment ça s'appelait, d'ailleurs. Il avait pris le premier carton qui était discutable, parce que tout le monde était dans sa situation. Et les deux courses 73 qu'il fait après, il se prend une voiture et il a deux cartons. On ne va pas lui souhaiter que c'est la même chose, parce que s'il prend une autruche... Ça serait quand même dommage de voir ça.
- Speaker #0
Ça serait contre.
- Speaker #1
Ça serait une autre photo que celle qu'on a en tête.
- Speaker #0
Ouais. Moi, je pense que ça va être différent, si tu veux, déjà l'approche pour lui, parce que c'est la première fois qu'il va aborder un 73 en se positionnant comme étant un compétiteur de 73, pas un mec qui va aller faire un shift sur 73 entre deux WTCS. Et j'imagine que la WTCS, c'est suffisamment dévorant en termes de temps et d'énergie pour... pour avoir du mal à se mobiliser et faire un énorme focus. Et Vincent, c'est l'homme des courses. Et je n'ai jamais eu l'impression qu'il avait abordé les 73 qu'il faisait jusqu'à maintenant en étant à 100% dedans. Je pense que c'est différent maintenant. La seule chose qui... Est-ce qu'il va y trouver une motivation suffisante pour... Moi, j'aimerais bien qu'il finisse, tu sais, 4 ou 5. et qui se disent Merde, putain, j'ai peut-être quelque chose à faire. Si jamais je m'impliquais un peu plus, avec un peu plus de préparation, avec un peu de ci, avec un peu de ça, je pourrais certainement jouer la gagne. Parce qu'il y a quand même du gros, il y a quand même Berger qui est là. Il y a d'autres. Après, il ne faut pas oublier non plus que Vincent est là parce qu'il fait partie du Bahreïn Endurance 13 et qu'il a certainement une incitation à venir faire cette course-là. Mais... Il a été relativement clair sur le fait que l'année prochaine, il s'orientait sur le long de distance, du moins le moyen de distance.
- Speaker #1
Mais on ne sait pas sur quel circuit. Il était à Dubaï et on l'a vu avec notre ami Renouf. Donc, j'imagine que ce n'était pas uniquement pour discuter café. Et il est au 73 Bahreïn. Donc, est-ce qu'il va faire partie de ceux qui vont essayer de jouer un petit peu sur deux tableaux ? Est-ce qu'il a déjà choisi ? Bon, on imagine aussi qu'il ne peut pas dire tout tout de suite. Mais ne serait-ce que pour ça, le triathlon longue distance 2025 commence déjà maintenant et ça va être chaud bouillant parce qu'il y en a quelques-uns qui sont dans le cadre, Vincent, dont on ne parle pas. Léo, les choses comme ça, on sait que ça bascule tout sur du moyen ou du très long.
- Speaker #0
Moi, je suis sûr qu'il va avoir une wild card sur les premières. C'est obligé. Ça serait une aberration de ne pas le faire. Je ne sais pas. Je ne sais pas à Bahreïn comment ça va se dérouler, parce qu'il y a 15 jours après, il y a quand même les championnats du monde 73. Donc j'imagine qu'il n'y a pas beaucoup de monde qui va être sur la start list des championnats du monde 73 qui seront présents à Bahreïn. Savoir que Taopo, c'est 14 et 15 décembre. On aura l'occasion de revenir un petit peu plus en détail sur Taopo, je pense, la semaine prochaine. Les start list, elles ont été annoncées, mais forcément ça va bouger. Comme d'habitude avec Iron Man, ils nous ont mis tout le monde sur les start list.
- Speaker #1
Mais il y a des noms qui posent des questions quand même.
- Speaker #0
Oui, forcément. Et puis il y a surtout des noms qui ne sont pas là.
- Speaker #1
Et il y a aussi des noms qui ne sont pas là, on espère.
- Speaker #0
Parce que Martin Vendry, il n'est pas sur les start list pour l'instant. Ce n'est pas très compréhensible. Est-ce que Bahrein va être éventuellement qualificatif pour les championnats du monde 73 ? C'est aussi une question sur le papier, non ?
- Speaker #1
En réalité, non. Mais officieusement, si on voit quelqu'un qui gagne ou qui joue un rôle, qui pèse sur la course et qui met de l'intérêt, ce serait juste logique de mettre une wildcard là-dessus. Comme on sait le faire pour un Olympien, pour Kona, on pourrait le faire pour... pour quelqu'un d'autre, pour un 73 Taopo, ça ne sera pas déconnant.
- Speaker #0
Et puis, je pense que c'est la première fois dans l'histoire de championnat du monde 73 que Taopo est vraiment positionné comme étant la grande course de fin de saison. Et c'est super tard dans le calendrier, puisque 14 et 15 décembre, normalement, ça fait longtemps que les saisons sont bâchées.
- Speaker #1
Ça va avoir une influence, d'ailleurs, la date, je suis désolé, je te coupe, mais ça va avoir une influence sur le déroulé des courses. Et sur le mindset des athlètes, parce qu'une saison qui commence début mars et qui finit mi-décembre, ce n'est plus des saisons, c'est des romans fleuves. Ça ne va pas pouvoir être à 100% tout le temps. Et je pense qu'il y a des gens qui vont passer devant parce qu'ils auront mieux géré ça, puisqu'ils auront eu un milieu de saison complètement différent. Ça peut être une course vraiment très intéressante, avec plein de surprises en tout cas, c'est sûr.
- Speaker #0
Moi, je vois cette course-là vraiment super open chez les hommes.
- Speaker #1
Et pas chez les femmes. Tiens donc.
- Speaker #0
Chez les femmes, on va avoir un Taylor Nipchow qui va poser le vélo avec 6 minutes d'avance. Alors, je connais bien, j'ai couru 5 fois à Taupo. Alors, je vais... Allez, une petite partie de géographie. Donc, Taupo, c'est sur l'île du Nord. C'est à peu près 3 heures de route au sud d'Auckland. Et le lac Taupo, c'est... C'est un plan d'eau qui est vraiment magnifique, d'assez gigantesque, c'est à peu près 3 ou 4 fois la taille du lac Clément. Quand vous êtes sur les rives, vous ne voyez pas le bout. C'est une caldera, c'est-à-dire que c'est un lac volcanique qui est dans un cratère d'un super volcan. À proximité immédiate de Taopo, au sud, vous avez le Tongariro National Park, qui pour ceux qui ont la chance de pouvoir aller en Nouvelle-Zélande, c'est certainement un des plus beaux endroits que j'ai pu voir sur Terre. c'est vraiment magnifique, vous avez une succession de volcans, de lacs, de grandes plaines, c'est vraiment époustouflant et c'est vraiment une partie du monde qui est vraiment superbe. Taopo, c'est une petite ville, je ne sais pas comment à l'échelle française ce que ça peut représenter, mais je dirais, c'est un tiers de ce que pourrait être Vichy, c'est vraiment une toute petite petite ville qui est blottie en bord de lac, c'est super sympa. Vous avez plein de petits cafés, de petits restos, de petits trucs comme ça. C'est vraiment du bonheur. Ça fait presque cité balnéaire parce que le lac étant tellement grand, c'est quasiment une mer intérieure. L'eau, elle est cristalline. C'est vraiment un endroit où on se sent bien quand on arrive. Tu sais, tu arrives, tu te sens là-bas, déjà c'est super relax. Et Topo a une histoire... de longue date avec le triathlon et surtout avec Ironman, puisque l'Ironman Nouvelle-Zélande, qui à l'origine était placé dans la baie d'Auckland, a été déplacé à Taupo il y a une trentaine d'années déjà. Et moi, j'y ai couru cinq fois. La première fois, c'était en 2012, quand l'Ironman avait été annulé. L'Ironman, historiquement, a lieu le samedi là-bas. Et l'Ironman avait été annulé pour cause de mauvaise météo, parce qu'il y avait eu des rafales de vent à 160 km heure. L'eau n'était vraiment pas praticable. Pour vous dire, il y avait quand même des gars avec des planches de surf dans le lac. Quand ça veut mal aller là-bas... Moi, j'ai nagé des fois là-bas avec des conditions d'eau qui étaient plus grosses que quand ça tabasse à Kona. Donc, il y a des vagues d'un mètre cinquante, deux mètres. Donc, ça peut vraiment partir en couille. Et surtout, la Nouvelle-Zélande, d'un point de vue météo, c'est vraiment particulier parce que c'est dans l'hémisphère sud, bien évidemment, et vous êtes soumis, comme nous, on est soumis au vent d'ouest-nord-ouest. Si on regarde les cartes météorologiques, là-bas, ils sont soumis au vent sud. Et entre le... le pôle sud, en fait, l'Antarctique et la Nouvelle-Zélande, il n'y a absolument rien pour arrêter les vents. Et c'est un endroit où la météo peut changer de façon drastique en l'espace d'un quart d'heure. C'est-à-dire que vous pouvez très bien vous lever le matin, qu'il fasse super beau, avoir de la neige à midi, et puis le soir de la flotte ou manger en terrasse le soir. C'est vraiment un coin qui est particulier. Et ça, c'est quelque chose qui est à prendre en compte dans la course ou dans votre préparation quand vous allez là-bas, c'est que vous devez vraiment être préparé à... ce que ça soit vraiment vous pouvez vraiment tout avoir et moi j'y ai fait donc 5 fois là-bas, je l'ai fait une fois sous la flotte une fois le matin il avait gelé quand même, il y avait de la gelée blanche sur le bord de la route et là caille-caille pendant les 90 premiers kilomètres une fois il faisait une chaleur à crever et une fois on était dans la tempête et la dernière fois je ne me rappelle plus trop, mais c'est vraiment une course et je pense que ça va impacter grandement le déroulé de la course parce que Les athlètes qui sont solides, les athlètes qui performent plutôt bien dans des conditions relativement fraîches. Décembre là-bas, c'est la fin du printemps. C'est derrière, ça va être un mois d'avril, un mois d'avril-mai, chez nous, dans des latitudes proches de Dijon. Donc pour vous donner une idée en termes de météo de ce que ça peut être. Donc ça peut être tout bon, mais ça peut aussi être tout mauvais. Et je pense que des athlètes type Bogan... En fait, tous les athlètes qui ont bien performé l'année dernière à Lattie, je pense que si c'est une journée où on a des conditions qui vont être un petit peu délicates, c'est des athlètes qui peuvent très bien tirer leur épingle du jeu et nous sortir une grosse, grosse course. Le parcours à Taupo, il n'est pas sensationnel en termes... Alors, il y a plusieurs choses. C'est-à-dire que ce n'est jamais plat, parce que forcément, vous partez du lac Taupo, vous êtes dans la caldéra. partout où vous allez, il va falloir monter pour en sortir. On ne parle pas de l'Alpe d'Huez non plus, mais ça monte quand même. Et surtout, il y a une particularité là-bas, c'est l'état des routes. Et rappelez-vous l'interview qu'on avait fait avec Cameron Brown, où il parlait des Blue Chipstone, c'est les routes, en fait, le revêtement des routes dans cette région-là, parce qu'évidemment, c'est volcanique, toutes les roches autour, c'est plutôt de la roche volcanique, donc ils utilisent ces Ausha pour faire les routes. C'est des espèces de... Vous savez quand ils nous regravillonnent les routes chez nous, la DDE qui nous fait gueuler au printemps ou en été quand ils nous refont des gravillonnages de routes bien épais, bien gros, qui collent bien aux roues, et bien c'est ça. Et c'est vraiment un parcours qui n'est pas du tout rapide. Moi je l'avais fait une année où le revêtement avait été refait dans l'hiver avant. on avait tous mis entre 10 et 15 minutes de plus par rapport à l'année d'avant dans des conditions qui étaient relativement similaires simplement parce que c'est rugueux ça vibre beaucoup et ça tabasse pas mal alors ok à cette époque là on ne roulait pas sur des tubeless en 28 ou en 30 mm qui permettaient d'absorber pas mal mais moi je me souviens la deuxième année où j'avais fait l'Ironman Topo j'avais des... des brûlures au niveau des repose-bras à cause des vibrations et de la rugosité de la route. Donc c'est vraiment quelque chose qu'il y a à prendre en compte, peut-être moins sur un 73 que sur un full, parce que sur un 73, on passe quand même moins de temps sur le vélo, mais psychologiquement, pour un jour où vous êtes un tout petit peu moins bien, c'est quand même quelque chose qui rend la course super super dure et super compliquée mentalement à gérer, parce que... vous avez l'impression que vous mettez énormément d'efforts sur les pédales et qu'au final, le résultat ne se traduit pas vraiment en termes de vitesse sur la route. C'est un grand aller-retour. Et surtout, dès l'instant où vous sortez de la partie cratère, vous êtes super exposé au vent et aux éléments. Et là, quand ça veut mal aller, quand ça veut vraiment souffler, la combinaison vent qui va être... pour la majorité de trois quarts face à l'aller quand vous sortez de topo, avec des routes qui sont super rugueuses. C'est vraiment compliqué à gérer mentalement. Et c'est là que les grosses machines de guerre, genre Bogaine, genre des Ditlev et compagnie, peuvent facilement tirer leur épingle du jeu sur un parcours comme ça. Ce n'est pas un parcours qui est extrêmement dur en termes de dénivelé, mais la rugosité des routes, plus un petit peu de dénivelé, plus le vent, je pense que ceux qui sont vraiment solides à vélo vont vraiment tirer leur épingle du jeu.
- Speaker #1
Et puis c'est là où on va voir un peu nos amis du cours qui ont l'habitude de faire des parcours vélo en peloton. Comment on fait ? Parce que ce n'est pas du tout les mêmes natures d'efforts. En peloton, c'est des relances, c'est des... rouler en paquet ça s'apprend, c'est une discipline à part là rouler solo 90 bornes ou plus ou moins et en gérant un petit peu parce que ça va se gérer à la place c'est pas non plus qu'un chrono on va devoir regarder qui est devant, qui est derrière je sais pas si il y a le race ranger ou pas d'ailleurs mais on va voir et je sais pas sur quelle distance ça sera réglé mais c'est aussi une gestion complètement différente de la course et ça a pas le même impact sur la course à pied qui est derrière donc voilà on va voir ce que ça donne Ça va être très intéressant. La course de vendredi va être révélatrice des dégâts que ça peut faire sur du long quand on vient immédiatement du cours. Petite dédicace à Tyler Spivey qui a déjà compris que ce n'était pas si évident que ça.
- Speaker #0
Oui, et puis les bergères, on sait que Léo, sur un 73 ICFR, on a Aiden Wilde qui arrive, c'est chez lui, Taupo. il est chez lui depuis les Jeux Olympiques il a été super discret il a vraiment fait un gros focus de préparation sur cette course là et eux les gars du cours leur but ça va surtout pas être de sortir de l'eau avec des machines genre Bogen, Smith et compagnie, parce que Smith il est aussi de là-bas il est aussi chez lui et ça c'est quand même des gars qui savent nager, donc je pense qu'on va avoir un parcours natation qui d'entrée de jeu ça va partir... poum, et ils vont vouloir emmener personne avec eux, parce que Berger et compagnie, je ne suis pas certain que ce sont des mecs sur un parcours comme Topo qui puissent arriver à faire jeu égal avec un gars comme le grand Rico, ou Kyle Smith, ou Christian Hogan-Hogue, ou tout ce genre de grosses machines qui sont déjà bien rodées sur 73. Mais ça va être, voilà, j'espère qu'on va avoir une retransmission qui va être potable. qu'on va arrêter de nous fourguer du Wienfass, du Morten et puis tout ça. Et puis surtout qu'on n'est pas le duo de la mort qui tue, Lovato-Griesbauer. Il faut vraiment qu'ils les dégagent.
- Speaker #1
Je pense qu'ils ont commencé à comprendre ce qu'ils faisaient tourner les intervenants sur Kona. On espère que ça fait partie des remontées qui ont été prises en compte. Il y a eu pas mal de retours positifs là-dessus. Espérons que ça continue à être pris en compte.
- Speaker #0
Voilà, donc on reviendra un petit peu plus en détail sur Topo. On avait dit qu'on n'en parlait pas. J'ai quand même réussi à faire un quart d'heure sur le parcours.
- Speaker #1
Et par contre, décalage horaire avec Topo, c'est la même chose qu'avec Kona. C'est 12 heures. Donc du coup, ça peut être facile à suivre. Surtout que c'est une course qui ne va pas durer 5 heures. Donc on ne va pas être touché tard.
- Speaker #0
Non, c'est clair. Et puis, ça va être... Riche d'enseignements, je pense, sur à la fois qui va s'orienter sur du moyenne distance, longue distance l'année prochaine et puis qui va rester sur le court de distance. Parce qu'il y a quand même des athlètes qui sont encore jeunes. Léo, il est encore reparti pour faire les Jeux de Los Angeles. Max Tapley qui est présent là-bas. Il y a quand même du lourd chez l'athlète, des athlètes du court de distance et du lourd sur des athlètes du longue distance. Malheureusement, je pense que les athlètes qui couraient sur le très long, les Samledlo et compagnie, sont tous un petit peu sur cal après leur saison. Et ça va faire que la course soit super ouverte. Et moi, je suis vraiment impatient de cette course-là, parce que déjà, à la fois, j'adore la Nouvelle-Zélande, j'adore Taupo. Et je pense que le fait que ça soit placé la dernière course de fin de saison, et il y a beaucoup d'athlètes, si tu veux, qui ont déjà fait une belle saison. Quand tu regardes Rico, qui gagne ou qui finisse troisième là-bas ou cinquième, ça ne va rien changer à sa course. Kyle Smith, ça ne va rien changer à sa course. Mais je pense que c'est des mecs qui vont partir vraiment ventre à terre et ça ne se fait advienne que pour eux.
- Speaker #1
Et on a eu une belle surprise sur le T100. Notre ami Vendril, qui a fait un 3-8, s'était cassé les dents sur un Yellegins que je trouve particulièrement bien taillé pour ce type de format-là. arriver à casser les pattes à Vendry, alors les conditions et le parcours de course étaient particuliers mais je pense que c'est quelqu'un qui va être dangereux à surveiller et c'est pareil, tu disais tout à l'heure on va avoir un Tyler Nipchow je pense, je pense, elle est sur la start list je vois pas Ashley Gentle ne pas y aller avec une espèce de mort aux dents enfin un esprit comme une pendule à 13 coups avec des ressorts en bois Et à mon avis, certes, il va y avoir du Taylor Nib show sur le vélo, mais attention, à T2, il ne va pas falloir cligner des yeux trop vite, parce que je pense que ça va faire fumer les semelles. Elle ne va pas finir à 6 minutes, je ne pense pas. Ashley Gentle ne va pas finir à 6 minutes. Elle a compris comment il fallait faire pour casser Taylor Nib. Elle a failli y arriver, parce qu'elle est revenue quand même pas loin, à Dubaï. Là, maintenant, je pense que ça va être aussi une belle course de ce côté-là.
- Speaker #0
D'ailleurs, j'ai vu que sur les startlists, il y avait Julie Déron qui était. Et Julie Déron, de mémoire, moi, je ne l'ai pas vue faire un 73 cette année.
- Speaker #1
Effectivement, elle est sur la liste. Première page et sixième, septième ligne.
- Speaker #0
Voilà. Quand j'ai vu ça ce matin, je me suis dit, tiens, tiens, tiens, je n'ai pas souvenir de l'avoir... Il faudrait que je creuse un petit peu de savoir si elle n'a pas fait un 73 en Suisse ou quelque chose comme ça. Mais j'étais super étonné et c'est plutôt une bonne surprise qu'elle soit là-bas parce que autant le parcours vélo, il n'y a pas de grosses montées, mais ce n'est jamais plat. Le parcours à pied, si jamais ils utilisent la boucle de l'Ironman, c'est tout sauf là.
- Speaker #1
Elle a gagné l'Ironman 73 en Suisse. Cette année.
- Speaker #0
Donc elle s'est qualifiée là. Il y avait de la préméditation à la Brett Sutton.
- Speaker #1
à bret sutton on peut pas on peut pas nier que le garçon il sait faire et qu'il est suffisamment intelligent et qu'il est suffisamment de recul sur la chose pour donc julie de ron c'est pareil ça a été un caillou dans la chaussure de taylor nib un paquet de fois elle a vu comment fallait faire avec taylor nib avec ashley gentle et ouais ça va être un match à trois c'est les trois les plus dangereuses sur le papier comment ça va se dérouler ça va être la bagarre du départ de la natation C'est bien, c'est sur deux jours séparés. C'est bien le seul moment où on va pouvoir se contenter de regarder ça deux jours d'affilée. Mais qu'est-ce que ça va donner ?
- Speaker #0
D'ailleurs, en parlant de deux jours d'affilée, on parle un petit peu des championnats du monde Ironman l'année prochaine. Avec l'écart du nombre de slots hommes-femmes. Est-ce que tu as vu ça ? Sur les courses, il y a une attribution de slots qui est nettement inférieure aux femmes par rapport aux mecs. Il y a des courses où il y a 70 slots. pour les hommes et que 35 chez les femmes. Et ça commence à faire pas mal de bruit. J'ai vu qu'il y avait quelques youtubeuses qui s'étaient un petit peu emparées du truc qu'on fait des reportages là-dessus en se demandant pourquoi il n'y avait plus d'équité, d'attribution entre les slots hommes et femmes. Et qu'est-ce que ça peut vouloir dire ? Est-ce que ça veut dire qu'on revient sur un format à un seul endroit ? J'ai du mal à essayer à lire quelque chose là-dessus. Tu vois quoi, toi ?
- Speaker #1
Non, alors, on n'a pas d'indiscrétion à livrer là-dessus, mais ça a été dit trois fois par Patrick Lang. Et je pense que s'il y a un message que le stagiaire en communication a pris dans les oreilles, c'était bien celui-là. Il a vécu l'échec de Nice. Parce qu'on peut dire ce qu'on veut. Nice est un échec en termes de championnat du monde à Ironman. 1000 personnes à la finish line pour avoir vendu quelque chose où on avait donné le libre cours à 2500 athlètes on peut pas dire autrement le format Ironman ne vend plus du rêve puisque ne vend plus uniquement des dossards pour Kona je vois pas autrement qu'une décision forte prise incessamment sous peu est-ce que ce sera tout de suite fait dans l'urgence ce qui serait très bien parce que tout le monde veut ça et que ça revienne sur un format sur... Une seule course, séparée avec hommes-femmes, bien sûr, mais avec des répartitions en fonction du nombre de départs, et tout le monde à Kona, ça, ça serait très très bien. Maintenant, est-ce que ça va être fait tout de suite ? Dans quelle mesure ? Ça ne peut pas être autrement, mais maintenant ou dans deux ans, je ne sais pas.
- Speaker #0
Cette année, il y avait 2400 partants à Kona, dont 400 Legacy. Donc en gros, on peut compter qu'il y avait 2000 participants qualifiés. en passant par le système de qualification normale. À Nice, il y avait en gros 1000 finishers. Donc j'imagine que chez les nanas, il y avait également un petit peu de legacy qui ont dû être attribués à un moment. En étant conservateur, on va dire une centaine de slots legacy chez les filles, ça veut dire 900. 2000 chez les hommes, 900 chez les femmes, on est à 2900. À savoir qu'on a les grandes années. c'était 2500 participants qui étaient possibles d'accommoder sur le pire, à savoir qu'à cette époque-là, il y avait l'ère de transition des pros qui étaient sur le pire et qui n'étaient pas sur le début du parcours à pied comme ils sont aujourd'hui. Ça, aujourd'hui, on me dit que ça libère entre 200 à 300 places pour des groupes d'âge sur le pire parce que les emplacements pour les pros... étaient beaucoup plus larges que les emplacements pour les groupes d'âge. C'est-à-dire que si on rajoute 300 places sur le pire, on passe de 2500 à 2800, on est quasiment aux 2900 athlètes. Et historiquement, sur Kona, il y avait en gros 25 à 30% des participants qui étaient des femmes. par le système de qualification, c'était comme ça, parce que rappelez-vous que chaque groupe d'âge a au moins un slot. Donc il y avait toujours un pourcentage de femmes qui était plus important à Kona que sur les autres Ironman. Et ça veut dire qu'on pourrait très bien revenir sur une épreuve, sur un seul jour, sur le site de Kona, en accommodant entre 2500 et 3000 athlètes. Et ce qui ferait sens, parce qu'on voit... Alors ça fait sens déjà d'un point de vue historique, mais ce qui fait sens par rapport à ce que l'on voit aujourd'hui au niveau de l'attribution des slots, Parce qu'il y a clairement des courses aujourd'hui qui donnent beaucoup moins de slots qu'ils avaient. C'est-à-dire qu'on n'est plus sur les bases de 2500-2500. On est plutôt sur des bases de 3000 slots qui vont être vendues. Et pour moi, ça prêche un petit peu dans la direction qu'on se retrouve avec une épreuve à Kona, homme-femme, sur le même jour.
- Speaker #1
Et ça ne serait pas impossible de la part d'Ironman, parce qu'ils ont annoncé tout d'abord à Kona que c'était une formule sur deux jours à Kona. Ils ont distribué des slots dans cette formule-là avant de faire marche arrière et de dire, au final, tiens, vous avez payé pour aller à Kona, mais vous allez aller à Nice. C'est ce qu'ils ont fait la première fois. Et s'ils sont capables de le faire dans un sens, à n'en pas douter, ils sont capables de le faire dans l'autre, ce qui serait encore une fois très bien. Je voulais rajouter aussi quelque chose sur le fait que l'égalité des courses n'est pas bonne parce qu'il n'y a pas de repère d'une année sur l'autre. On l'a bien vu d'ailleurs, le champion du monde en titre, qui était Sam à Nice, il n'avait pas la même pression et il avait gagné le championnat du monde, mais il n'avait pas gagné Kona. Et c'est un peu un serpent à deux têtes. Aujourd'hui, on se qualifie toujours, enfin moi ça c'est mon point de vue et je pense qu'il est partagé par beaucoup, on ne se qualifie pas pour aller faire un championnat du monde, on se qualifie pour aller faire Kona. Et c'est là-bas qu'est né le label, c'est là-bas qu'est né l'aventure, c'est là-bas qu'est né l'état d'esprit. Laissons tout le monde pouvoir y aller, hommes, femmes, et sur cette épreuve-là qui est unique. Et même si on nous vend des autres épreuves, il n'y a que Kona et c'est tout.
- Speaker #0
C'est ce qui compte dans le monde du triathlon aujourd'hui. Je pense que tu peux mettre les championnats du monde de marathon où tu veux, de gagner un grand marathon comme Berlin ou de gagner un grand marathon comme New York, ça aura toujours beaucoup plus de poids dans la vie d'un athlète que d'aller gagner un championnat du monde tournant, qui au final les gens vont finir par oublier. Et demain, tu peux sortir Wimbledon ou Roland-Garros du Grand Chelem. Et ça sera toujours. Demain, tu peux avoir un Grand Prix de Formule 1 de Monaco qui soit en dehors du championnat du monde Formule 1, même si ça n'arrivera jamais. Mais ça reste gagner Monaco. Et Paris-Roubaix, demain, peut très bien être sorti des classiques UCI, mais ça restera Paris-Roubaix. Et voilà, il y a des épreuves comme ça. Les épreuves sont plus grosses que le sport. Et ça représente beaucoup plus pour certains athlètes que d'aller gagner un championnat du monde. Et Pogacar a déclaré hier qu'il préférait faire une saison blanche, mais gagner Milan-Sanremo l'année prochaine, que de ne pas gagner Milan-Sanremo. Donc voilà, je pense qu'on a oublié...
- Speaker #1
De la part d'un mec qui a tout gagné cette année, en ayant limite écœuré la concurrence.
- Speaker #0
Non mais si tu veux, ça prouve bien une chose, ça prouve bien que les épreuves, quelque part, elles sont... elles vont au-delà des organisations sportives mondiales et qu'une épreuve, tu peux sortir le Tour de France de l'UCI, tu peux sortir le Tour de France de tout, le Tour de France restera le Tour de France. Et aujourd'hui, n'importe quel athlète, n'importe quel cycliste professionnel va te dire qu'une victoire au Tour de France, elle est plus grosse qu'un titre olympique ou qu'elle est plus grosse qu'un titre de champion du monde.
- Speaker #1
D'ailleurs, on parle de tout ça, mais on a oublié de parler de l'événement... On n'en a pas parlé de ça. L'événement télévisuel de la semaine dernière.
- Speaker #0
Ah ouais, il faut quand même en parler.
- Speaker #1
Un petit intérieur sport sorti de la poquette comme ça. Je t'annonce ça la veille, je te dis ça pour personne. Crac !
- Speaker #0
Ni vu ni connu. Avec l'explication sur l'échec.
- Speaker #1
On va pas revenir là-dessus tout de suite. Juste après. Mais un intérieur sport. Sur un champion du monde distance Ironman, c'est quand même assez énorme parce que sur le triathlon, il nous avait fait le formidable intérieur sport sur Vincent, mais qui commençait un petit peu à dater puisque ça a été tourné 2015-2016. C'était sur la campagne pour aller à Rio. Et je suppose qu'on est quelques-uns à l'avoir poncé ce reportage-là.
- Speaker #0
Ah putain, alors celui-là, il fait partie de la Bible. Moi, il est à côté de lui.
- Speaker #1
Et avec logique, parce qu'ils ont raconté une histoire. Ils avaient raconté la saison. C'était qu'une seule discipline. Mais par contre, c'était une belle story. Puisqu'il fait deux au championnat de France de cross. S'il y a des gens qui habitent sur la planète Mars qui ne l'ont pas vue, je vous invite à essayer d'aller creuser sur YouTube ou Dailymotion. On peut le retrouver. Ce n'est pas facile, mais on peut le retrouver. sur Intérieur.
- Speaker #0
Mais de toute façon, les Intérieurs Sports, c'est des beaux reportages. Il y avait celui sur Axel Raymond qui était super.
- Speaker #1
Ils ont fait du très très... Du bon. Mais justement, justement, alors je ne sais pas si... J'en ai discuté après avec quelques athlètes et avec Estelle. Je trouve que cet Intérieur Sports-là, pour moi, il avait un tout petit peu moins de charme que les autres. Je suis content. C'est un très beau reportage et des très belles images. Mais je trouve que l'histoire... Alors, et ce n'est pas parce que ça me loupe sa course. Ça, à la limite, c'est la chose qui me fait vibrer le plus, parce qu'on sent qu'il était revanchard, qu'il était là pour gagner et qu'il avait tout mis. Et à la fin, les 30 secondes où il dit De toute façon, je m'en fous, je reviendrai le nombre de fois où il faudra, mais je reviendrai pour la gagner, ce truc-là. Mais le reste, je trouve que ça m'a fait un peu moins vibrer. Qu'est-ce que tu en as pensé, toi ?
- Speaker #0
Moi, j'ai trouvé que c'était scénarisé, alors que l'intérieur sport avec Vincent... il était plus naturel si tu veux et je me demande s'il n'y a pas eu deux prises j'ai eu l'impression si tu veux qu'il y a eu deux intérieurs sports qui ont été filmés au début, un dans l'hypothèse que Sam gagne et un dans l'hypothèse que Sam ne gagne pas et qu'il y a eu un peu un mixage j'avais l'impression qu'il y avait des parties comme si c'était collé comme si c'était nous qui avions fait le montage merci
- Speaker #1
Merci !
- Speaker #0
Non, non, comme si c'est moi qui avais fait le montage.
- Speaker #1
Ouais, ouais, alors tu peux jamais écrire l'histoire à l'avance, donc forcément quand ils tournent les images, ils savent pas le déroulé qu'il va y avoir. Par contre, Sam a écrit l'histoire, c'est le premier à avoir un sub 4, c'était un championnat du monde où c'était très ouvert, mais tout le monde était focalisé sur Sam. Il était rentré dans la tête de tout le monde, ça a pas transpiré beaucoup. Et l'exploit qu'il a fait de finir en moins de 4 heures, je trouve qu'il est un petit peu passé sous silence. Son histoire est très belle avec ses parents, mais justement, c'est... Ou alors, c'est parce qu'on est trop dedans. C'est ce que Estelle me dit. Oui, mais elle me dit, toi, tu connais tout ça, donc ça ne te fait pas vibrer. Peut-être que pour un autre public, un petit peu plus.
- Speaker #0
Avant de le regarder, moi, j'étais quasiment certain que l'aspect... Mental stratégie de Sam à avoir été bouffé la tête de ses compétiteurs avant la course, ça aurait été le fil de conduite du reportage. Or, ça a été quasiment passé sous silence. Et j'ai trouvé un petit peu dommage parce que j'ai vraiment trouvé que c'était une masterpiece de leur part au point d'arriver à complètement éclipser les Norvégiens.
- Speaker #1
Oui, il y a 30 secondes d'image où on voit notre ami Blumenfeld en... en délicatesse avec son système digestif, mais le reste non, alors que ça fait partie intégrante et de la saison et du mindset de la course.
- Speaker #0
C'est bizarre.
- Speaker #1
Plus, il y a eu cette partie, j'ai vraiment trouvé que c'était de la branlette, c'est quand il parle du fait de ses problèmes gastriques et du fait qu'il ne pouvait pas aller pisser, qui était certainement lié à l'achat d'un produit de nutrition qu'il a acheté la semaine d'avant au préalable de la course. Ah, pour me faire avaler cette couleuvre-là.
- Speaker #0
Alors, moi, j'ai trouvé ça en plus risqué.
- Speaker #1
D'un point de vue spontané.
- Speaker #0
Perdant, perdant, parce qu'il met en danger son rôle avec son contrat avec Morten.
- Speaker #1
Ah,
- Speaker #0
Morten ? Et puis, il casse un peu du sucre sur le dos à précision. Et puis, ce n'est pas quand tu échanges.
- Speaker #1
Ce n'était pas précision, c'est mortal hydration. Parce que tu as vu ?
- Speaker #0
Tu penses que c'est ça ?
- Speaker #1
Je vais me faire un petit peu l'avocat du diable. Mais quand il en parle, juste après, sur le reportage, on le voit courir sur un ravito pendant la course sur la Queen K. Et il y a le panneau mortal hydration. Est-ce qu'il n'y a pas un moment où, parce que Mortal Hydration, ce n'est pas quelque chose qui est disponible ici en France, pas que je sache du moins. Est-ce qu'il n'a pas attendu d'être à Kona pour essayer ces produits-là et qu'il les a essayés ? Alors l'excuse qu'il y avait trop de sodium ou pas assez de sodium ou que ça lui avait perturbé l'estomac, ok, effectivement, ça peut arriver. Mais je pense que quand on est sponsorisé par Morten, quand... on est un athlète professionnel qui a des ravitaillements avec des tables qui leur sont dédiées sur la course, savoir que les pros, ils passent relativement peu sur les ravitaux, et généralement les ravitaux, ça va être de l'eau et puis du coca, et le reste du temps, ils ont leurs 3 ou 4 tables avec leurs ravitaillements pros qui leur sont propres, où ils peuvent se servir. Donc j'ai vraiment trouvé que c'était... Et je pense que... Je ne pense pas forcément que ça vienne de la part de Sam. Je pense que ça a été un petit peu mis en scène ou scénarisé par Canal à ce moment-là. Et j'ai trouvé que c'était un petit peu dommage parce que le nombre de messages que j'ai reçus à ce sujet-là en me disant mais qu'est-ce que c'est que ce bordel ? et que ça ne faisait vraiment pas très pro en termes d'excuses. Je ne dis pas que ce n'est pas vrai, mais c'est vraiment quelque chose qui m'a surpris.
- Speaker #0
Et tu... Enfin, c'est... une des premières choses que moi je transmets à mes athlètes systématiquement, tu ne fais pas d'essai à J-7 d'une épreuve, et donc pas le jour J. Donc comment, à part avoir essayé d'envisager un shift en termes de partenariat à un moment donné, parce que tu peux faire ça aussi, tu choisis des contrats, tu choisis des partenaires, mais tu ne les choisis pas à vie, tu peux faire évoluer, puis tout évolue, on sait que Morten font des très bons produits, mais ils ne sont pas les seuls, donc peut-être que... Mais j'ai trouvé ça un peu cavalier de se dire, tiens, je peux mettre ça en avant. Alors, qui dit ce qu'il dit, et je pense qu'il a raison quand il dit que ce n'est pas parce qu'il a fait le record vélo qu'il a explosé derrière. Je ne pense pas. Je pense que c'est effectivement une erreur de stratégie alimentaire. C'est possible, c'est possible. Mais par contre, de là à casser ou à mettre en cause un partenaire diététique ou une marque et de la mettre en avant et de l'acheter au pilori, Je trouvais ça étrange.
- Speaker #1
Après, il y a un autre truc qu'il ne faut pas oublier de prendre en compte, c'est que jamais personne n'avait roulé 3h57 à Kona. De l'histoire de l'être humain.
- Speaker #0
Pour y avoir été, ce n'était pas l'année la plus facile. Parce qu'il y a deux ans, ce n'était pas l'année.
- Speaker #1
Si on remonte à l'histoire moderne de l'être humain, on peut remonter à 30 000 ans à peu près, 30-40 000 ans avec les Néandertals et compagnie. Je ne suis pas certain que de toute l'histoire de l'être humain, il n'y ait jamais un mec... qui roulait 357 à Connard. Donc, c'était la première fois que ça se passait. C'était la première fois qu'un corps d'être humain était physiquement soumis à un tel effort sur cet endroit. Donc, forcément, il y a des conséquences derrière qu'on n'avait pas pu imaginer. Moi, je ne pense pas que ça aurait impacté grandement la course, mais on sait tous que... Deux ou trois minutes, des fois, sur un parcours vélo, ça peut faire une énorme différence. Et comme on en avait parlé quand on avait fait le récap de Kona sur la fin, on peut quand même dire qu'il avait l'air d'être un petit peu dans le mal. Et surtout, il transpirait beaucoup. Et peut-être qu'effectivement, il y a eu un problème de nutrition. Peut-être qu'il y a eu un problème de stratégie. On n'est pas des machines encore. Tout le monde a le droit de se tromper et puis de faire des erreurs. de faire des erreurs quand... Il y a des choses qu'on peut oublier, même quand on est des super professionnels, même on voit des fois des super tennismans, des mecs qui arrivent à se planter sur une préparation ou sur un produit nutrition, ou qui veulent essayer un truc en arrivant proche de la course. Mais j'ai trouvé que cette excuse-là, ça sentait l'amateurisme un petit peu, et c'était un petit peu dommage, parce que ça va un petit peu à l'encontre de l'image qu'on essaye d'avoir de la façon dont on fait. monde des triathlètes professionnels où on nous casse les noix à longueur d'année qu'on est sur des gains marginaux et qu'on va chercher ici et qu'on va chercher là et là d'aller essayer de la nutrition le jour de la course comme ça j'ai trouvé que c'était alors c'est plausible pour la majorité des non triathlètes ça ne l'est pas pour des gens qui pratiquent pour nous quoi,
- Speaker #0
clairement moi j'ai pas avalé la couleuf quoi moi non plus et j'ai adoré le coup des glaçons dans le casque Et on a bien compris toute la semaine que l'objectif numéro un, à part d'éclater tout le monde, c'était d'essayer de garder la température interne le plus bas possible pour pouvoir aller courir vite derrière et pas surchauffer tout de suite. Mission accomplie, je pense. Quid des aérations du casque de Patrick Lang que n'avait pas Sam ? Ça, c'est une question à laquelle je n'ai pas la réponse. Je ne peux pas envisager qu'on se dise, je vais me mettre une cocotte minute sur la tête. Et ça va aussi bien se passer que quelqu'un qui a un casque aéré. Je ne suis pas sûr.
- Speaker #1
Tu as vu quand il parle des écarts avec les casques là ? En nombre de watts, est-ce que ça représentait 5 à 6 watts par...
- Speaker #0
Ça commence à faire, surtout quand on calcule à peu de choses près. Je ne sais plus qui... Je crois bien que c'est Léon dans son récap sur The Triathlon Hour, sur le podcast avec Jack Kelly, où il estime que lui, sur la première partie de la course, il était quasiment plus fort que sur du half. et du coup ça veut quand même bien dire ce que ça veut dire ils se sont tous mis la rate au courbouillon ils ont mis le moteur ils ont mis le moteur dans la boîte à gants sur les 90 premiers kilomètres et forcément derrière pour que le grand Magnus il s'assoit aux 4 minutes c'est qu'à un moment donné un mec comme lui qui est poussé dans les retranchements c'est que ça appuie un peu sur les manivelles et voilà donc Ça a forcément joué, il y a eu un gros impact. Maintenant, lequel et dans quelle mesure ? L'avenir nous le dira. Du coup, on sait que en 2026, il y aura Sam à Kona et ça, c'est plutôt sympa.
- Speaker #1
Oui, c'est plutôt une bonne nouvelle. Et puis, il y a des choses qui vont se passer. Si tu veux, Sam, c'est un athlète qui reste jeune. Il n'est champion du monde que depuis un an. En termes d'organisation, d'organisation en termes d'entraînement, la structure autour de lui, tout ça. Il va y avoir du changement dans les années à venir, forcément.
- Speaker #0
C'est logique.
- Speaker #1
Tous les grands athlètes, même d'un point de vue familial, d'un point de vue coaching, il peut y avoir tout un tas de choses qui puissent se passer dans la vie d'un athlète qui peuvent t'amener à entreprendre des changements que tu n'avais pas forcément vus quelques mois en avant. Et c'est normal. Ça, ça aura un impact et ça va rendre la saison 2025... encore plus excitante, je pense.
- Speaker #0
La saison 2025 et la saison 2026.
- Speaker #1
Et voilà. Est-ce que tu as vu la petite interview de Sam Long à l'arrivée du débat ? Ah, c'était poignant ! Il craque !
- Speaker #0
Ah, mais puis, il ne fait pas semblant, il explose et je pense que c'est la pression de la saison qui fait que... Si on fait le bilan de la saison, il fait quand même une superbe saison sur le T100. Il finit quoi, 4 ou 5 au scratch ?
- Speaker #1
Ouais, 4 ou 5.
- Speaker #0
Donc au final, il y a plein d'athlètes qui en seraient super contents. Mais on imagine que lui, il n'était pas là pour finir 4 ou 5. Et que le job qu'il a fourni, on imagine bien qu'il a dû y mettre un petit peu. Le monde entier lui rappelle à chaque fois, il a dû mettre la pression dans la piscine. Mais ça ne peut pas matcher. Maintenant, j'ai peur de l'impact psychologique de ça sur la saison prochaine parce que c'est quand même un super gazier. Vélo, course à pied, indestructible. Mais à chaque fois, se dire qu'il sort à Dach en natation, malgré le travail abouti là-dessus, j'ai peur. Moi, ça m'a fait chier pour lui.
- Speaker #1
Et puis, si tu veux, moi, je trouve que c'est dur de se relever quand tu craques comme ça. Tu vois ? Parce qu'on est quand même dans un sport où c'est rare de voir des gens qui vont complètement craquer et qui vont complètement se laisser aller, si tu veux, ou exploser, ou disparaître, ou d'avoir un mental breakdown et des choses comme ça. On est quand même dans un sport où on essaye quand même toujours de se présenter comme étant fort, comme étant en forme. Et ça, c'est valable du côté professionnel, mais c'est valable également du côté groupe d'âge. C'est très, très rare d'avoir des groupes d'âge qui vont venir et qui vont... de parler ouvertement de difficultés professionnelles ou de difficultés familiales ou de difficultés psychologiques à arriver à maintenir un certain niveau. Tu vois, tout le monde est toujours en train de faire des grosses séances d'entraînement, tout le monde est toujours en pleine forme, tout le monde est toujours prêt, sauf que le jour de la course, il y a toujours de la casse au feu. Et moi, je pense que ça va laisser des traces chez Sam Long parce que le fait de craquer mentalement. Pour ceux qui n'ont pas vu, c'était à l'interview, à l'arrivée du Tessent, ils interviewent les athlètes, et Sam arrive là, et il explose complètement, et il se met à pleurer, en disant qu'il n'y arrive pas, qu'il ne comprend pas, que c'est trop dur, que de toujours sortir de derrière, et de toujours chasser et de remonter, c'est quelque chose qui, psychologiquement et physiquement, lui paye de trop, et lui pèse de trop, et il trouve même plus ses mots. Sam a été supporté Sam Ledlow a été super correct en essayant de le conforter et il a eu des mots justes. Et j'ai trouvé que son discours faisait preuve d'une grande maturité pour quelqu'un de 25 ans en face d'un athlète comme Sam. Mais Long a vraiment craqué physiquement et je pense qu'il a vraiment mis en lumière la douleur qu'il avait, la douleur que représente pour lui le fait d'être en... permanence vu comme étant quelqu'un qui ne peut pas performer au meilleur niveau simplement parce qu'il n'a pas le niveau en natation. En plus, sur des courses T100, on a tous vu cette année que le niveau natation, il devient stratosphérique. Les mecs devant, c'est avec l'avènement des athlètes du cours de distance qui arrivent sur le long. Si vous n'êtes pas un super nageur derrière, c'est quasiment impossible de revenir. Et cette explosion mentale, ces larmes et tout ça, j'ai... peur que ce soit très difficile pour Sam Long d'arriver à se relever. Je lui souhaite parce que c'est quelqu'un qui compte beaucoup dans le monde du triathlon mais je trouve que c'était un petit peu symptomatique du niveau de pression que ce sport peut mettre psychologiquement sur certains athlètes et je pense que quand on pleure à la caméra et qu'on explose comme ça et qu'on s'effondre littéralement C'est difficile de revenir derrière et je serais qu'à moitié surpris qu'on n'ait pas un grand long ou qu'on n'ait carrément pas de long en début de saison l'année prochaine.
- Speaker #0
Je suis 100% d'accord sur le flip tout ou rien. Soit il arrive à basculer le mindset et au niveau physique que ses efforts arrivent enfin à porter leurs fruits et qu'il sorte un petit peu moins loin, voire même dans le deuxième pack. franchement j'y vois pas de frein majeur, c'est pas un mec qui se présente à la tournée avec une bouée donc il n'y a pas de raison qu'il n'y arrive pas ou alors qu'il bâche parce que ça met aussi en lumière la difficulté aujourd'hui de faire du triathlon à haut niveau aujourd'hui si t'es pas il suffit pas d'être un super nageur ou d'être un super biker ou d'être un super coureur à pied il faut que tu sois un super triathlète et t'as pas le droit d'avoir une once de petites faiblesses. Parce qu'aujourd'hui, tu es un tout petit peu à la rue en termes de natation, ça fait ça, ça fait quelqu'un qui cravache tout au long de la saison pour essayer de sortir des super courses. Et on ne peut pas dire que ce soit un peintre, parce que quand on regarde bien son palmarès, il a sorti des courses que tout le monde rêverait de pouvoir faire. Et en termes de vélo et de course à pied, il est self-coach, il ne faut pas oublier ça. Il est loin d'être feignant, parce qu'on imagine qu'il met un petit peu du cœur à l'ouvrage.
- Speaker #1
Le gars, il nage 30 à 40 kilomètres par semaine. Je n'arrive pas à croire qu'il n'y ait pas un coach de natation qui, ici, puisse venir et dire Putain, il y a un truc qui n'est pas normal.
- Speaker #0
Je vais me faire l'avocat du diable sur ce coup-là. Autant en vélo et en course à pied, comme c'est des sports peut-être un tout petit peu moins techniques, tu peux y arriver. Mais encore, aujourd'hui, quand tu veux faire du haut niveau, que tu veux te self-coacher, franchement, je trouve que c'est un pari...
- Speaker #1
C'est un pari qui est risqué.
- Speaker #0
Et puis mentalement parlant, tu n'as pas de temps de repos. Même quand tu récupères, tu es déjà en train de penser à ce que tu vas te construire pour la veille. Et le boulot d'un entraîneur aujourd'hui, il est surtout de soulager une certaine charge mentale des athlètes et de se dire... Si je fais ça, c'est parce qu'il y a quelqu'un qui a été formé et qui l'a pensé pour moi et pas pour quelqu'un d'autre. Donc du coup, je peux me reposer là-dessus. Et j'espère qu'en étant triathlète pro, tu te reposes sur un coach plutôt que tu le mets en doute. Et aussi bien Sam Long que notre ami Lionel Sanders, pour eux, on a l'impression qu'un coach, c'est quelqu'un qui est un petit... C'est l'ennemi. C'est pas l'ennemi, mais c'est quelqu'un sur qui on ne peut pas se reposer et donc sur qui la confiance ne peut pas être mise. C'est compliqué. En natation... ton niveau de performance optimale chez un nageur de haut niveau, c'est 100-150 mètres. A partir de 150 mètres, ta technique se dégrade parce que mentalement parlant, tu n'es plus là, physiquement parlant, quand tu mets un petit peu de cœur à l'ouvrage, tu te désorganises. Et si tu dépasses 200 mètres, tu dégrades ta technique. Il peut nager 40 ou 50 bornes par semaine s'il veut. S'il n'a pas quelqu'un qui vient lui dire, on fait un step en arrière, On passe à 20 minutes, à 20 bornes au lieu de 40. Mais par contre, ces 20 bornes où tu fais que des 50 mètres et où tu t'arraches à être optimal sur ton nombre de coups de bras, sur ton efficacité, sur tous les détails qu'il va oublier quand il va s'enfiler son 10x400, il va reculer. Plus il va nager, plus il va reculer. C'est une des disciplines sur lesquelles il ne faut pas qu'il fasse l'économie d'un coach et où il faut qu'il donne les clés du camion. Et ça, c'est une vraie... Pour moi, c'est la base. Si tu prends un entraîneur avec toi, tu lui mets les clés du camion, mais par contre, tu te reposes sur lui. Il ne faut pas vouloir remettre en cause toutes les cinq minutes ce qui t'est proposé.
- Speaker #1
Surtout en attaque. Tu ne peux pas te permettre d'en remettre en cause.
- Speaker #0
Donc, il ne faut pas que ton entraîneur nage plus vite que toi. Ça n'a rien à voir. Un bon entraîneur, ce n'est pas celui qui va faire les choses plus vite que toi. Petit big up à tous les anciens athlètes ou tous les athlètes en cours. qui se mettent à devenir des entraîneurs, c'est pas ça. Il faut savoir comment ça marche à l'intérieur, bien sûr, mais il faut être formé, il faut avoir un certain point de vue, il faut avoir l'œil, il faut avoir l'analyse, le recul, il faut faire des trucs tailor-made, coups humains, pour l'athlète qu'on a en face de soi, et il faut avoir la confiance réciproque. C'est un contrat qu'on passe avec un athlète, c'est parce qu'on est là pour lui apporter ce qu'il a besoin, et pas pour se remplir les fouilles. ou pour l'empêcher d'avancer. Je pense que ça, c'est peut-être la petite leçon qu'il va devoir faire. J'ai vu au début, je suis désolé, mais au début, Yann Frodeno rigolait quand il l'a vu éclater. Et après, il a...
- Speaker #1
Il pensait qu'il déconnait, je pense.
- Speaker #0
Et après, il a pris mesure du truc et il s'est dit non. Et autant le binôme Lionel Sanders, Yann Frodeno... était mort dans l'œuf parce qu'il n'y a pas de binôme avec Lionel Sanders, ce n'est pas possible. Autant Yann Frodeno, Sam Long.
- Speaker #1
Sam Long, ou Lada.
- Speaker #0
Ça, ça peut faire du très très long, ça peut faire du très mal.
- Speaker #1
Ça, c'est clair. Je voulais y venir et j'espère que c'est quelque chose qui va naître, que l'idée sera née là-bas. Parce que Sam, c'est un athlète qui est jeune, il n'a pas 30 ans, et il a encore quelques belles années devant lui. Et puis, c'est un athlète qui est extrêmement talentueux. Et je pense que si Yann voulait s'y mettre et vraiment mettre les mains dedans, On pourrait très bien avoir un Sam Long 3.0 qui puisse faire beaucoup de mal l'année prochaine.
- Speaker #0
Parce que tout le monde se fait mal à la tête. Il y a Martin Vendry, il y a les Guinness, il y a les gars du cours qui arrivent. Mais tu mets un Sam Long qui sort à une minute au lieu de quatre, ou quand on voit les temps qu'il fait en vélo et en course à pied, la dynamique de course est complètement différente.
- Speaker #1
C'est pareil, tu ne fais plus le même sport.
- Speaker #0
Et même un Martin Vendry pourrait se poser des questions. Donc voilà, on ne pouvait pas ne pas en parler. Petite invitation qu'on lance à nos auditeurs. On a mis en route pas mal de trucs sur les réseaux sociaux. On ne les avait pas trop activés, puisque aussi bien toi que moi, ce n'était pas facile. Mais par contre, sur...
- Speaker #1
Je n'avais pas les codes, je n'avais pas les clés du camion.
- Speaker #0
Ça y est, c'est fait.
- Speaker #1
Ça fait un an que j'attendais les clés.
- Speaker #0
Ça y est, c'est fait. Donc vous avez vu, il y a Arnaud qui a commencé à prendre un petit peu la main sur l'insta des Tribandits. Et là maintenant, il y a un club sur Zwift et il va y avoir une équipe sur Virtual Training Picks. Moi, je voulais juste parler cinq minutes de ça. Zwift est une plateforme payante et ça fait un petit peu caguer tout le monde. C'est un petit peu complexe. 20 balles par mois, ça commence à faire. Jusqu'à au moins mars 2025, Virtual Training Picks. et gratuit. Donc qu'est-ce que c'est Virtual Training Picks ? C'est tout simplement Indy Vélo qui a changé de nom. Et je vous laisse aller voir, vous créez votre compte Training Picks. Vous avez tout en Ausha droite une petite cible, vous ne fonctionnez pas dessus. Vous avez Virtual Training Picks qui est disponible et ça vous envoie là-dessus. Et c'est gratuit. C'est exactement la même chose puisque l'équipe qui a pensé Virtual Training Picks, c'est une partie de l'équipe Zwift qui s'est fait virer. Donc au moins pendant 4 mois, vous avez accès à un Zwift 2.0 gratos. Ils ont pris tout ce qui marchait bien chez Zwift et ils ont modifié et fait évoluer tout ce qui ne marchait pas. Alors pour l'instant, il y a un petit peu moins de parcours. Pour l'instant, il y a un petit peu moins de vélos et de custom possible. Mais on n'est pas sur une plateforme pour aller faire...
- Speaker #1
Tu changes de vélo tous les jours toi ?
- Speaker #0
Non, une fois qu'il est fait, il est fait. Après si, parce que sur les courses et les événements, l'impact du vélo a...
- Speaker #1
Oui, si tu veux faire des courses. Tu fais des courses. Moi, je roule juste comme un gros bourrin.
- Speaker #0
Et basta. Mais justement, sur Virtual Training Picks, ça, ça a changé. Sur Zwift, par exemple, l'effet du drafting ne se sent pas sur ton pédalage. Sur une course, dans Virtual Training Picks, quand tu es au cœur d'un peloton, tu pédales moins fort et tu vas aussi vite que celui qui est juste devant et ta position dans le peloton impacte. Virtual Training Picks, c'est Zwift en mieux et à cotisation équivalente. Virtual Training Picks, de toute façon c'est un tueur de Zwift, pour moi je l'annonce. Dans un an, si jamais Zwift ne change pas le tir, à mon avis Virtual Training Picks va tout révolutionner. Parce que je pense que ça va faire partie du package. Et avoir à la fois une plateforme d'entraînement et une plateforme d'entraînement virtuel sur le vélo, pour le même tarif, il ne faut pas se faire mal. Donc allez essayer Virtual Training Picks et on mettra les liens. Donc du coup je vais te les envoyer les liens, c'est toi qui vas les mettre sur Instagram. Non, je rigole. Et on va faire une équipe.
- Speaker #1
Ouais, chier dans ta cour.
- Speaker #0
Et on va se faire... Donc, s'il y en a qui ont des comptes Zwift actifs, on va vous proposer des petits trucs. Mais essayez de vous intéresser à Virtual Training Picks. Ce n'est pas plus compliqué.
- Speaker #1
Et on n'a pas d'intérêt.
- Speaker #0
Et ce n'est pas vendu. C'est pas vendu. Mais par contre, pour cet hiver, vu qu'on ne va pas aller faire 4 heures de vélo tous ensemble dans le Jura, de toute façon... Ah bon ? Je n'ai pas de pneu à clou. Donc, je suis désolé. Je ne peux pas revenir jusque là-bas.
- Speaker #1
Gravel ! Gra-Vol.
- Speaker #0
Par contre, on va pouvoir se mettre des 1h, 1h30, 2h sur le turbo. Et si on le fait tous ensemble, ça sera d'autant plus sympathique. Donc à mon avis, il y a de fortes chances pour qu'on se retrouve à la fois sur le micro et sur le turbo.
- Speaker #1
Ça marche. Encore un bel épisode. Encore un épisode de Non Feignant. 1h22.
- Speaker #0
Voilà.
- Speaker #1
encore un épisode bien ordonné un truc bien ordonné bien organisé un vrai épisode de bandit rendez-vous la semaine prochaine à la semaine prochaine les petits loups ciao ciao, bon week-end et bossez bien