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TRI BANDITS PODCAST

Épisode 63 : Alistair Brownlee, Vincent Luis et les secrets du succès en triathlon longue distance !

Épisode 63 : Alistair Brownlee, Vincent Luis et les secrets du succès en triathlon longue distance !

1h29 |04/12/2024
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Description

Êtes-vous prêt à plonger dans l'univers fascinant du triathlon ? Dans cet épisode captivant du TRI BANDITS PODCAST, Michael LECUIVRE et Arnaud SELUKOV vous entraînent dans une discussion passionnante sur les performances récentes des triathlètes, en mettant particulièrement l'accent sur Vincent Luis. Ce dernier a récemment fait une transition vers le long distance avec des résultats impressionnants, et nos hôtes ne manquent pas de comparer son style à celui d'autres légendes du triathlon, comme Alistair Brownlee et Aiden Wilde. Ensemble, ils soulignent l'importance de la polyvalence dans ce sport exigeant qu'est le triathlon.


Au fil de cet épisode, les auditeurs découvriront les défis et les récompenses que représentent les compétitions de longue distance, avec un focus sur des événements récents tels que l'Ironman de Busselton et l'Ultraman. Michael et Arnaud mettent également en lumière les performances exceptionnelles des athlètes féminines, qui ne cessent de repousser les limites de l'excellence dans le triathlon. Ce podcast sport est une véritable mine d'or pour les passionnés de triathlon, qu'ils soient triathlètes débutants ou avancés, et offre un aperçu précieux des expériences triathlon.


La conversation s'oriente ensuite vers la retraite d'Alistair Brownlee, un moment clé qui soulève des questions sur son impact sur le triathlon et les implications pour l'avenir du sport. Les intervenants analysent avec humour et précision comment cette transition pourrait redéfinir les dynamiques de compétition dans le triathlon moderne. Ils mettent également l'accent sur l'importance de la confiance entre athlètes et entraîneurs, un élément crucial pour réussir dans le monde compétitif du triathlon.


Que vous soyez un coach triathlon, un athlète en quête de conseils d'entraînement triathlon, ou simplement un passionné de ce sport, cet épisode du TRI BANDITS PODCAST est fait pour vous. Rejoignez Michael et Arnaud pour un loop sur le triathlon, où ils partagent des anecdotes, des conseils pratiques sur le matériel triathlon, et des stratégies d'entraînement running. N'attendez plus pour vous immerger dans l'histoire du triathlon et découvrir les performances qui font vibrer le cœur des triathlètes francophones. Écoutez dès maintenant et laissez-vous inspirer par les défis Ironman et les récits de ceux qui vivent leur passion pour le triathlon au quotidien !


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Transcription

  • Speaker #0

    1h0652 pour monsieur vincent louis au 73 barail bonjour et bienvenue à tous sur le try bandit salut mika comment vas-tu et ben ça va super bien effectivement tu lances la chose de la meilleure manière qui soit fuck

  • Speaker #1

    les haters et 1h0650 voilà s'il y en a qui ont des choses à dire ils ont le numéro du try bandit qui peut appeler pas de souci mais là les choses sont posées

  • Speaker #0

    on peut passer à la suite ça donc Vincent il a quand même fait le job et quel job parce qu'il n'y a pas eu de concurrence ce qui est clair c'est que Vincent il a été effectivement il gagne mais il n'avait pas 10 minutes d'avance non plus sur le groupe qui était derrière il a fait une course qui était vraiment menée de main de maître comme peu d'athlètes peuvent arriver à le faire je pense que En fait, pour moi, si tu veux, Vincent Louis, c'est un petit peu l'Alistair Brownlee, et on reviendra sur le départ à la retraite d'Alistair, mais c'est un peu l'Alistair Brownlee du triathlon français, où c'est un gars qui littéralement n'a aucune faiblesse. C'est-à-dire que c'est un des meilleurs nageurs du paquet, si c'est le meilleur, c'est un des meilleurs cyclistes du paquet, si ce n'est le meilleur, et c'est un des meilleurs coureurs à pied du circuit. Et des athlètes complets comme ça, qui n'ont littéralement aucune faiblesse, parce que si on regarde Aiden Wilde, et puis... Et puis Alexis aujourd'hui, effectivement c'est les deux meilleurs athlètes du court distance au niveau mondial. Aiden, ce n'est pas le meilleur nageur du circuit, il a plutôt tendance à être un petit peu dans les cordes à l'arrière du groupe. Et Alex, régulièrement, les gens en parlaient comme n'étant pas le meilleur cycliste à la fois techniquement et en termes de puissance du circuit. Des athlètes hyper complets comme Vincent Louis, comme Alistair Brownlee. Malheureusement, ça ne court pas les rues. Il y en a un de temps en temps qui arrive. Le court de distance vient d'en perdre deux en l'espace de deux années, puisqu'Ali est parti faire une saison sur le long et vient d'annoncer sa retraite. Et Vincent vient de tirer la prise sur le court de distance et rentrer dans le monde du long de distance. Sérieusement, il avait déjà fait évidemment des courses. Il avait déjà fait des grosses performances. Mais là, clairement, c'est un petit peu un coup de massue parce que je crois que son temps global est de 3h32, si je ne me trompe pas. Ce qui reste une des deux ou trois meilleures performances mondiales de tous les temps sur cette distance-là.

  • Speaker #1

    Et en tout cas, que ce soit en natation où il met le record de l'épreuve et en course à pied, le record de l'épreuve, et je crois que j'avais essayé de regarder, c'est une des deux ou trois meilleures perfs. Et on sait tous que la distance y était, c'était 20,8 il manque 300 mètres mais je pense que c'est à peu près la norme aujourd'hui. C'est une des trois meilleures perfs mondiales de l'année sur la distance. Il n'y a qu'en 2018 où on avait vu mieux avec, je crois que c'était la bataille Alistair Brownlee, Yann Frodeno et Javier Gomez en Afrique du Sud pour les mondiaux de 70.3. Sinon ça n'a jamais couru plus vite.

  • Speaker #0

    Je ne suis même pas sûr que ça avait couru plus vite que...

  • Speaker #1

    Si, si, c'était une 6 pour Yann Frodeno, une 6.40 quelque chose.

  • Speaker #0

    Quelques dizaines de secondes, quoi. On ne parle pas de minutes. Donc ça, clairement, aujourd'hui, il arrive avec la pancarte. Et d'ailleurs, ça marche.

  • Speaker #1

    Et pourtant, en vélo, il n'a pas traîné. Il roule une 59, il roule sub 2. Il a fait le job et puis devant c'était pas n'importe qui, c'était Matisse. Donc Matisse on sait qu'il sort d'une saison de T100, il est peut-être un petit peu moins frais. Mais je pense qu'il avait dû voir les choses arriver. Et courir une 6 après avoir roulé sub 2. Courir une 6 c'est impressionnant. Courir une 6 après avoir nagé 22 tout seul et roulé sub 2. C'est ça qui est vraiment terrible. Je pense que ça doit...

  • Speaker #0

    Je me demande qu'est-ce qu'un mec comme Vincent pourrait courir sur un sub 2. On a eu Morgan Pearson récemment qui est le meilleur coureur du circuit courte distance aujourd'hui, peut-être avec Alexis, et qui a fait un, je ne sais pas si c'est au Half Marathon de Chicago, il a couru 1.01.30 ou quelque chose comme ça. Donc ça usine quand même, 1.01.30. Et Vincent, je ne sais pas ce que... Bon, après le mec il a quand même fait deuxième au championnat de France de cross.

  • Speaker #1

    C'est un rascal en chef notre ami Vincent parce qu'il a très très peu de repères en sec en course à pied. On connaît tous ses caractéristiques de trailer, de crosser. Parce qu'il a fait les championnats de France de cross, il les a fait à plusieurs reprises et il a terminé une fois deuxième. Il n'a pas terminé deuxième de la course mais c'était une course internationale. Par contre j'ai la chance d'être originaire un peu du nord et je connais très bien une... Biloute ! Non je ne suis pas un biloute. Je ne suis pas un biloute, je suis un ardennais, je suis un sanglier. D'ailleurs, c'est pour ça que je suis un peu tanqué. Et là-bas, il y a une course qui est très réputée. C'est des villes à villes, il y en a très peu. C'est un saut dans Charleville. C'est une course qui fait 23 kilomètres passés, presque 24. Avec tout le dénivelé, ce qui se situe sur les 3 ou 4 derniers kilomètres. Il avait fait 9e. C'est une athlète qui est très courue par les Cagnans parce qu'il y a une bonne petite prize money. Il avait fait 9e et 1er athlète blanc. Donc ils ne courent pas les semis pour courir les semis, ils courent les courses parce que c'est des belles courses et parce qu'il y a du level. Et du coup 1h14 là où ça se gagne en 1h08 ou 1h07. Donc si on sait que ces gaziers là ils sont capables de courir 1h01 ou 1h à peu près aux semis, ça situe le truc. Et puis en plus c'était au mois d'octobre, c'était fin de saison, je pense qu'il l'a fait pour s'amuser autant que sérieusement. Je pense que sur un semi-sec, il doit tourner pas beaucoup plus vite, mais il doit tourner une 2, une 3, quelque chose comme ça.

  • Speaker #0

    La grande question, c'est est-ce que Bahrein était qualificatif pour Taopo cette année ou est-ce que c'est qualificatif pour l'année prochaine ? Parce qu'on en avait parlé un coup tous les deux entre nous. Ça m'est un peu sorti de la tête derrière. Je n'ai pas pensé à aller gratter le truc. Mais ça me paraît bizarre que ce soit qualificatif pour cette année parce qu'à deux semaines de l'épreuve...

  • Speaker #1

    Pour le 2025, c'est pour Marbella.

  • Speaker #0

    Ok.

  • Speaker #1

    Marbella, c'est dans la poche.

  • Speaker #0

    Marbella, attention les yeux. Parce qu'avec ceux qui descendent, qui vont monter du court distance sur le half, il y a quand même du monde là.

  • Speaker #1

    Je pense que c'est sur le 73 où il y a beaucoup de gens qui vont se retrouver l'année prochaine. Et le choix entre le T100 et l'Ironman Pro Series, il va se faire sur ça. Est-ce que je vais pouvoir marquer des points sur l'Ironman Pro Series ou pas ? Est-ce que je vais pouvoir tirer mon jeu sur le T100 Series ou pas ?

  • Speaker #0

    T'as entendu d'ailleurs que nos amis norvégiens, pas de T100. C'est tout sur l'Ironman Pro Series. Et puis avec un gros stage de prévu en début d'année à Nice. Donc ça annonce clairement la couleur.

  • Speaker #1

    qui n'aura pas lieu parce que Nice ne sera plus championne du monde de la

  • Speaker #0

    France. C'est ça, c'est ça. On vous le balance maintenant, on a eu Scott tout à l'heure au téléphone.

  • Speaker #1

    Le 2 décembre. C'est une blague, hein, c'est une blague, allez pas mettre ça partout. Mais Jack Kelly le dit, non c'est pas une blague, mais Jack Kelly le dit, les bruits de couloirs se font de plus en plus nombreux, la répartition des places est un petit peu nébuleuse en ce moment, donc on va y aller. C'est le cas de le dire. Donc, à mon avis, il y aura des grosses annonces qui sont faites dans les deux prochains mois sur la situation Nice-Kona et l'alternance entre les deux. Moi,

  • Speaker #0

    je vais même te dire que je pense que l'annonce va avoir lieu soit au championnat du monde 73 à Taupo, soit dans les deux semaines qui vont suivre derrière, parce que De Rue, il est en train de bouger ses pions. On ne l'a pas vu pendant six mois. Il a commencé à apparaître en run et off, tu sais, comme le coucou qui sort à l'heure pour chanter un coup à toutes les heures. Et puis, il était à Kona, il était à Nice. il était à Kona, il a commencé à voir, les gens arrivent à mettre un visage sur le mec et puis je pense qu'il a dû quand même comprendre le message et le nombre de critiques et puis en interne, il était à Kona, il a vu beaucoup de choses, il a entendu beaucoup de choses, il a rencontré beaucoup de monde à Kona et moi je serais vraiment, mais alors vraiment pas surpris que... Les championnats du monde hommes-femmes aient lieu l'année prochaine à Kona. Je pense que l'annonce est précise. Est-ce que ce sera pour 2025 ou à partir de 2026 ? Je pense qu'un retour définitif, complet, hommes-femmes sur Kona, c'est quelque chose qui va avoir lieu. Et quelque chose dont on n'a jamais entendu parler et que personne n'a jamais soumis. J'ai un petit inside. d'une personne locale habitant là-bas qui m'a dit que pour la première fois, elle avait entendu parler d'une course femme le samedi et d'une course homme le samedi après. Donc on s'affranchit du problème de bénévole sur les deux jours, on s'affranchit du problème de fermeture des routes pendant 48 heures, on étend la période de séjour pour les athlètes, donc ce qui est bon est plutôt perçu de façon vachement positive pour la population locale, sans les perturber énormément, et puis avoir quelque chose qui s'approcherait d'un... un triathlon festival un petit peu comme le fait la fédération internationale ITU avec des épreuves au cours de la semaine tu sais forcément l'épreuve de natation un petit peu de run un petit peu de ci un petit peu de là parce qu'il faut bien dire c'est que la semaine avant qu'on a il y a le outre le underpants il y a un 5 et 10 km pour la lutte contre le breast cancer enfin le cancer du sein il y a le swim practice il y a tout un tas de choses et A priori, il y a pas mal de bruit de couloir sur un maxi triathlon festival qui tiendrait avec des courses sur deux week-ends différents. Est-ce que c'est quelque chose qui ira au bout ? Est-ce que c'est quelque chose qui est vérifié, existant et qui va avoir lieu ? J'en ai aucune idée, mais ce qui est sûr, c'est que c'est un sujet qui a été abordé et qui, au final, plus j'y pense, plus fait sens.

  • Speaker #1

    Est-ce que c'est dans les petits papiers et on sera au courant comme le gros cadeau de Noël ? Ce serait vraiment très bien. Ça fait sens, effectivement. Aujourd'hui, on est d'accord tous pour dire que l'Ironman est né là-bas, doit la rester pour les hommes et pour les femmes. On est tous d'accord sur le fait que la course qui a eu lieu, ou qui a vu Lucie Charles-Barclay faire un solo toute la journée, c'était une course extraordinaire, parce qu'on avait l'occasion de se focus uniquement sur les courses femmes, ce qui est très très bien. Maintenant, c'est la seule solution qui permettrait ça, avoir deux courses sur deux jours différents à une semaine d'intervalle. Ouais, elle est pas mal, cette solution-là. T'as pas l'adresse mail ? scottderue.com ou un truc comme ça ?

  • Speaker #0

    Scotty.

  • Speaker #1

    Bref.

  • Speaker #0

    Scotty le stagiaire.

  • Speaker #1

    Scotty le stagiaire. Bah, Ryan, il faut pas qu'on oublie aussi notre ami. Alors, Vincent, il a... Je pense qu'il s'est un petit peu sorti les doigts quand même pour aller chercher ma lettre. Il la voulait bien, mais chez les filles, ça ne s'est pas amusé non plus, parce que Georgia, elle n'était pas là pour faire rigoler le monde non plus.

  • Speaker #0

    Bien rempli de frigos, les Louis, les Taylor Brown.

  • Speaker #1

    C'était une belle... Un bon week-end.

  • Speaker #0

    Le chèque...

  • Speaker #1

    J'ai vu un poste, par contre, de Georgia qui disait... Par contre, je suis bien maligne, mais en ce moment, je dépense... pas mal de sous pour ça. Donc je pense que le passage au long, ça doit leur faire bizarre en termes de mœurs par rapport aux cours où ils doivent être un petit peu cocoonés et le matériel je pense qu'en termes de partenariat, le changement de format, ça doit se faire un peu au forceps au départ, je pense.

  • Speaker #0

    Peut-être si tu vois un professionnel aujourd'hui qui joue le premier tiers ou la première moitié de classement sur les grandes courses, Tessan ou Ironman ou autre sur le long distance... autour d'eux ils ont un vrai team en fait, ils ont forcément un coach, ils ont quelqu'un qui va s'occuper de leurs réseaux sociaux, ils vont avoir quelqu'un qui va s'occuper de leur contrat de sponsorship, ils vont avoir un manager, ils vont avoir plein de trucs. Dans le court de distance, j'aurais tendance à dire qu'il y a un manager, le reste il y a beaucoup de choses qui passent plus ou moins par les bienfaits et la baguette magique financière de la fédération. Là, les mecs sont vraiment livrés à eux-mêmes et c'est à eux de s'organiser et puis de créer autour d'eux vraiment cet environnement et puis cet écosystème qui va leur permettre à eux de pouvoir pratiquer leur sport au plus haut niveau et d'avoir d'autres personnes. Alors, c'est vrai qu'il y a des sous dans le moyenne distance et dans le longue distance. On ne peut pas dire le contraire. Les mecs, c'est pas Martine Vendry qui dira le contraire. Je pense que Martine, cette année, entre les primes, les bonus et compagnie, c'est... nord du million, donc ça commence à faire 3 sous. Il y a une raison pour laquelle les mecs se basent soit à Andorre, soit à Monaco. Ce n'est pas parce que le logement n'est pas cher là-bas, ni pour la météo, enfin à Monaco aussi la météo, mais bon. Donc voilà, il commence à y avoir un petit peu de sous, c'est très bien, mais c'est clair que ça nécessite derrière d'avoir une organisation personnelle plus puissante. Et puis surtout d'arriver à avoir des gens qui puissent vous démêler tout un tas de problèmes au quotidien, que ce soit des problèmes de contrat, des problèmes de... Parce que forcément quand vous avez des sponsors qui vous font un gros chèque, les sponsors ils veulent pas mal de retours. Et dans l'interview d'ailleurs de Jack Kelly avec Martine Vendredi, il en parlait. Et Martine ce qu'il disait c'était que les semaines où il était bien, où il n'était pas fatigué... Il avait tendance à essayer de redonner pas mal de temps à ses sponsors parce qu'il sait que c'est vachement important et qu'au final, c'est ça qui remplit le compte en manque aussi à la fin. Parce que les primes de course, comme sur le T100, c'est fantastique, c'est super, c'est beaucoup d'argent. Mais un mec comme Vendry, je pense que pour avoir son nom sur sa combinaison, si vous ne mettez pas 50 000 sur la table, vous n'avez rien.

  • Speaker #1

    Ça doit être un petit peu plus que ça. J'avais entendu Vincent qui parlait d'un SP sur une trifonction. une trifonction de l'équipe de France, le petit logo SP qui était le dernier logo en bas, c'était 80 000 à l'année, donc j'imagine que ça doit être un tout petit peu plus que ça. Le gros logo devant, ça doit être beaucoup plus. Oui,

  • Speaker #0

    il ne le paye pas en pneus.

  • Speaker #1

    Je n'avais même pas remarqué que c'était le marque de pneus.

  • Speaker #0

    Tu t'en fous, les mecs peuvent te mettre n'importe quoi.

  • Speaker #1

    Sauf un laboratoire pharmaceutique. Ça,

  • Speaker #0

    ce n'est pas bon. un abattoir, McDonald's donc ça c'est un truc que moi je prendrais jamais et puis après il y a la question éthique aussi, c'est à dire où est-ce que vous placez la barrière financière et puis éthique et je sais qu'il y a certains athlètes qui à un moment ont refusé des sponsors parce que ça correspondait pas du tout à leur éthique et puis il y en a qui s'asseillent un petit peu dessus et qui prennent les ronds

  • Speaker #1

    Bah Barine13 a fait du bruit à un moment donné avec ça C'est qui c'était, Kinleu non ? Non,

  • Speaker #0

    Kinleu Il avait dit 9. Il avait fait un an, je crois, ou à peine un an. Et puis, en fait, ce qu'il expliquait, Sébastien, c'est que quand il avait signé avec Bahreïn, il n'avait jamais fait le lien entre les Bahreïn 13, qui étaient des dissidents du gouvernement qui avaient été arrêtés, emprisonnés, et dont la plupart ont disparu et on ne les a pas revus. Et le prince, je ne vais pas écorcher son nom, mais le prince dont tout le monde sait qu'il a fait du trouble. triathlon qui lui avait créé Bahrain Endurance 13, donc pour reprendre le même nom. Et ce qui était malin, mais malin dans le sens diabolique, c'est que quand vous tapiez Bahrain 13 sur les moteurs de recherche, vous étiez basculé directement sur le Bahrain Endurance 13 et toutes les informations qui pouvaient sortir et transpirer. des dissidents barrains 13 étaient littéralement se retrouvaient en queue de liste ou carrément n'apparaissait plus et ils ont été énormément décrié à ce moment là moi moi je moi perso j'aurais pas pris les ronds mais bon après chacun fait comme il veut et mène sa barre comme il veut mais je trouve que d'un point de vue athlétique quand on a une voix et quand on a une grosse grosse l'impact que peut avoir un athlète professionnel du calibre de ceux qui sont dans l'équipe, il y a un moment il y a un moment, il faut faire des choix qui correspondent à ce que l'on a sur le cœur. C'est mon point de vue. Après, on peut bien penser ce qu'on veut.

  • Speaker #1

    C'est juste pour faire la liste des athlètes 2024 du team Bahrain-Victorious. Parce que c'est donc Bahrain-Victorious. Tim maintenant, il n'est plus Barhain Endurance. Pardon. Alistair Brownlee, place à prendre l'année prochaine. Cassandre Beaugrand, Daniel Arif, Georgia Taylor Brown, Eden Wilde, Henry Schumann, Joe Skipper, place à prendre certainement. Kate Voth, Catherine Matthews, Lorraine Parker, Maxi Newman, Vincent Luis, Max Tapley et le dernier en date, donc forcément. Son Altesse sérénissime, le Sheikh Nasser Bin Ahmad El Khalifa. Donc il s'est fait sa petite équipe d'athlètes de Nouveau.

  • Speaker #0

    Des training partners. Et pour ceux qui... Donc Nasser Ahmad Bin Khalifa, si je ne me trompe pas. Quand il avait fait Kona, il l'a fait 2 ou 3 reprises. Moi il y a une année où il était là et quand il roulait sur la Queen K, il y avait un SUV devant lui, un SUV derrière avec ses gardes du corps. Et il m'a doublé moi à la sortie d'Energy Lab avec des mecs qui étaient en VTT et tout ça autour de lui qui faisaient s'écarter tout le monde sur la Queen K. Le gars n'est pas forcément désagréable, je ne suis pas sûr que j'aille manger avec lui mais c'était un petit peu... peu tout match et je sais pas combien il avait payé pour être pouvoir avoir tout ça devant lui est ce qui est sûr c'est que sur la queen qui est quand vous êtes derrière un suv de 5 mètres 50 et puis de mettre 50 dollars j'ai trois mètres de haut ça quand même tendance à rouler pas trop mal quoi Il y avait eu un petit peu de buzz qui avait été fait à un moment autour de là. Le gars a fait du bien dans le monde du triathlon. Il y a un moment où il va falloir qu'il rentre des comptes. Je pense que quand la lumière va s'éteindre, le jour du jugement dernier, on en a toujours… Il faut savoir vivre avec ce que l'on fait. Je me rappelle un jour, il y a une personne qui m'a posé une question, je ne sais plus si vous en avez déjà parlé, mais c'est une question qui m'a toujours hanté et qui continue à monter. C'était quelle a été la pire chose que tu as fait dans ta vie ? Et on a tous une…

  • Speaker #1

    Drafté sur la Queen K.

  • Speaker #0

    Jamais. J'ai pris un carton sur la Queen K, mais je n'ai jamais drafté sur la Queen K. Contrairement à certaines personnes dont j'ai les noms, et qui taffent très bien, et que j'ai appelé, et que j'ai dit, je leur ai dit, les traités de tricheurs. Donc, ils n'ont pas aimé. On n'est plus copains depuis. Mais bon, ça, c'est l'anecdote. Mais voilà, quelle a été la pire chose que tu as fait dans ta vie ? Et je pense qu'on a tous une pire chose. Et c'est une question auquel je repense régulièrement dans ma vie de tous, pas tous les jours, mais dans ma vie de tous les jours, parce que ça retombe un petit peu, on va tomber dans la philosophie, mais ça va retomber un petit peu dans quel est le sens que vous donnez à votre vie et quel est le sens et l'importance que vous donnez aux actions que vous prenez au quotidien. Et je pense que c'est le genre de questions qui sont importantes, on n'est pas obligé d'en parler avec d'autres personnes, mais des fois d'avoir conscience de ce que l'on a pu faire et de ce qui... qui était plutôt bien ou plutôt pas bien, des fois c'est bien et ça nous permet d'orienter nos décisions qu'on peut faire dans le futur, parce que le futur on le construit toujours sur ce qu'on a fait dans le passé, et ça, ça vaut pour tout, ça vaut pour l'entraînement, ça vaut pour la vie quotidiennement, on ne peut pas planifier de faire des grandes courses dans le futur si on n'a pas fait le job dans le passé. Et la vie est toujours comme ça. Et je pense que c'est important des fois de garder tout ça en point de vue. Et moi, j'ai toujours eu un petit goût amer avec ce Bahrein Victorius. Je sais que j'ai côtoyé pas mal Chris McCormack à un moment. Et c'était Chris qui était un petit peu à l'origine de tout ça avec le Prince. Et ouais, c'est comme ça. C'est un peu dommage. Après, dans le monde du sport, on sait que quand il y a du pognon, il y a des décisions qui sont prises. Et puis, c'est comme ça. Encore une fois, ce n'est pas une critique directe sur les personnes. C'est juste que moi, je pense que ce n'est pas une décision que j'aurais prise. Mais chacun a le droit de vivre avec ses propres décisions. C'est pas comme ça. Donc, on était sur Bahrein. Tu nous donnes les résultats de ces dames. Donc, Georgia Taylor Brown qui prend la gagne.

  • Speaker #1

    Alors là, Georgia Taylor Brown. Oh, ouais, c'est pas un cadeau, là, que tu me fais. Georgia Taylor Brown 1, 3h56, 56, ce qui doit être une des perfs. Je pense que là,

  • Speaker #0

    en dessous de 4h, il n'y en a pas beaucoup des chronos.

  • Speaker #1

    Il n'y en a pas beaucoup. Tania Neubert, une Allemande, qui fait 2, 3h57, 18. Et Caroline Paul, un petit peu plus attendue, déjà, 4h01, 49. Et c'est pareil, elles n'ont pas amusé la galerie. 26 en at, 2h12 en vélo, 1h19 à pied. Ça fait pas rire. Et Tania, 26, 2, 12,

  • Speaker #0

    1, 14, 56. Putain, ces Allemandes, elles courent.

  • Speaker #1

    Ouais. Ça roule, ça court, ça nage. Et je pense qu'il y a eu bagarre du début à la fin. Parce que les chronos sont très, très, très serrés. Georgia, elle n'était pas là pour prendre du temps à la transition, apparemment. Donc voilà, quand tu viens du cours, ça, ça peut aider beaucoup. Oui, c'est une belle course, un beau format et les athlètes du cours qui passent sur le long, sur le Milan, on va dire, c'est beau à voir.

  • Speaker #0

    C'est quand même un peu le fil rouge de ce que l'on voit actuellement, c'est-à-dire qu'on est en post-olympique, tous les mecs qui viennent du cours et qui basculent sur le long, sur le half, je dirais, des courses format type T100, Half Ironman, ils sont quand même souvent devant.

  • Speaker #1

    Et puis le format d'effort, l'intensité d'effort fait que leur capacité à cumuler des gros volumes à grosse intensité et leur consistance sur l'année fait que c'est des formats qui peuvent leur correspondre. Après, je pense que ce qui va faire la différence entre le long et le très long, entre le Half T100 et le Ironman, c'est dans la tête. Faire une course de 3h30, 4h, ça passe. Faire une course de 7h, 7h30, 8h, c'est pas la même chose. Je pense que ça va correspondre déjà à des caractéristiques physio-différentes. Mais surtout dans la tête, ce n'est pas pareil.

  • Speaker #0

    C'est peut-être les petits différents qui vont performer sur le long. Et moi, je peux te garantir qu'un Martin Vendry, il va faire des étincelles sur le long. Parce que, outre ce qu'on a vu la semaine dernière, quand tu écoutais son rapport un petit peu après course, la façon dont il en parlait... il a pris un plaisir phénoménal à faire une course longue, à être sur le vélo en position aéro devant, sur le lit de la course, faire un gros marathon derrière. Alors les mecs, effectivement, ils avaient des idées, ils avaient des valeurs, mais ils ne savaient pas du tout où ils allaient parce qu'ils n'avaient jamais fait ça. Et tu te rends compte, Blumenfeld, le premier Ironman qui fait bim, Eden, premier Ironman qui fait bim, Bornrill, bim.

  • Speaker #1

    donc quand est-ce qu'on va voir Vincent faire un full est-ce qu'il le fera je sais pas mais j'aimerais bien d'ailleurs ceci dit petit point coaching si vous êtes edge grouper et que vous voulez aller chercher une qualif Cozumel c'est une bonne idée parce que c'est pas loin derrière la course de Kona les conditions climatiques sont plutôt pas mal le parcours vélo est relativement roulant par contre si vous êtes pro dans les prochaines années c'est pas la peine parce que là Non, là, si vous faites au-delà de 7,50, ce n'est même pas la même chose.

  • Speaker #0

    Regardez d'ailleurs les temps de qualif des groupes d'âge. Alors, c'est à prendre avec des pincettes parce que la natation, elle est courte dans le sens où c'est courant.

  • Speaker #1

    C'est courant favorable.

  • Speaker #0

    Et par rapport aux temps de natation, ce sont 5 à 7, voire 10 minutes plus rapides que ce qu'on peut avoir sur d'autres épreuves. Mais Cozumel, ça peut être un calcul qui ne soit pas complètement débile. En plus, ceux qui ont couru à Kona, il y a peu de chances qu'ils soient à Cozumel. Et puis sur les courses américaines, en général, il n'y a quand même pas un gros niveau.

  • Speaker #1

    Je sais que sur les Edge Group 40, 45, 50, c'est des courses qui sont vraiment plus abordables qu'ailleurs. Après, les conditions ne sont pas faciles, mais ça reste, je pense, quelque chose de plus facile. Et je crois qu'il y a pas mal de slots en plus. C'est plutôt intéressant.

  • Speaker #0

    Voilà pour la page Cozumel et puis Bahrein. On voulait parler un petit peu de l'ultraman qui a eu lieu sur ce week-end, qui est le week-end de Thanksgiving, qui a vu pour la première fois au général place 1, place 2, deux femmes qui font première et deuxième. Première, Jen Arnett qui gagne la course de man-mètre. Elle a attaqué la course à pied le jour. avec 7 minutes de retard et elle reprend tout le monde et elle gagne la course et deuxième, Jen Arnett qui est une professionnelle qui court sur 73 et deuxième, Michel Vesteby qui est en fin de carrière et qui s'est orienté sur l'Ultraman qui avait gagné l'Ultraman parce qu'il ne faut pas oublier qu'Ultraman fonctionne un peu comme Ironman c'est une course à qualification il faut... pas un nombre de slots qui vous est alloué, il faut avoir fini un Ultraman officiel pour pouvoir prétendre un slot sur les championnats du monde Ultraman. Ce qui d'ailleurs est en train de poser un gros problème parce qu'on est en train de voir un étiage complet du... nombre d'athlètes participants. Alors il y a plusieurs raisons à ça et moi je vais vous donner mon analyse qui est propre parce que moi j'ai couru en 2017 et en 2019 à Kona sur l'ultraman. Donc petit rappel de ce qu'est l'ultraman, c'est une épreuve qui se déroule sur trois jours. Premier jour c'est 10 km de natation, 145 km de vélo. Deuxième jour c'est 275 km de vélo, troisième jour c'est un double marathon. et à chaque fois, chaque jour, vous avez 12 heures maximum pour boucler le truc. Alors ça peut paraître large, ça ne l'est pas toujours. Les 10 km de natation à Kona, donc c'est départ de la plage du pire de Kona et vous arrivez au Sheraton qui est à 10 km. Donc là c'est une vraie partie de natation, le long de la côte, courant, conditions qui sont extrêmement changeantes, un petit peu de faune locale aussi à gérer. Donc au niveau navigation c'est simple, sur les 10 bornes il y a une bouée, quand vous arrivez à la bouée il vous reste 500 mètres, 90 degrés à gauche et vous sortez là. Et les 145 km de vélo c'est certainement la partie de vélo la plus dure que j'ai fait de ma vie, c'est vous partez donc du Sheraton et vous arrivez à Volcano National Park qui est à 145 km parce que vous longez la côte. et c'est 145 km profil montant puisque l'arrivée à ce fait à peu près 1500 1600 mètres d'altitude volcan Donc c'est toute une série de rollers. Alors au début, ça monte, il y a une énorme patate qui s'appelle par la Bypass Road, qui est à peu près au kilomètre 7 ou 8, où là ça finit à 22%. Donc c'est quand même une grosse, grosse patate. Et après, quand vous arrivez là, il y a une partie roulante, quelques parties descendantes, et les 60-70 km, c'est profil montant, le vent plein de gueule. Mais là, c'est plein de gueule. Et cette partie-là de l'île, elle est super, super ventée. C'est quand vous allez direction South Point. Et d'ailleurs, il n'y a rien qui pousse, c'est clair. Et plus vous montez... Plus il y a du vent, vous ne voyez jamais où vous allez parce que c'est une grande ligne droite qui ondule. Et vous ne voyez jamais le haut de la montée en fait à part quelques panneaux. Et il y a un vent qui est non-stop, en permanence, comme uniquement à Kona vous pouvez avoir ce vent. Ce n'est pas un vent qui est en rafale, vous avez vraiment l'impression de vous déplacer dans une masse d'air qui vous arrive dessus. Et ce qui est surtout particulier c'est quand on arrive à Volcano, 9 jours sur 10 il flotte et la température baisse beaucoup.

  • Speaker #1

    c'est à dire quand vous partez du niveau de la mer en bas il peut très bien faire 35-36 et vous arrivez à Volcano il peut très bien faire que 10 degrés sur le haut et c'est vraiment et d'ailleurs s'il y en a qui ont regardé sur l'insta soit d'Ultraman soit de Bob Babbit qui est toujours là-bas et qui fait les commentaires ils font le départ, c'est un grand ciel bleu et on voit bien qu'ils sont en chemise et qu'il fait très chaud et je crois qu'à l'arrivée ils étaient tous en plus en clavé et c'était dans, ouais c'est ça, c'est Doudoune... Et juste pour rappel, c'est l'épisode 3 de notre Tribe Bandit podcast qu'on avait consacré à ça. Donc si jamais vous avez envie d'en avoir un petit peu plus en détail, allez écouter l'épisode 3, c'était bien sympa.

  • Speaker #0

    Et donc, ce premier jour, c'est vraiment une grosse grosse journée. Le deuxième jour, vous repartez du point d'arrivée du jour 1 et vous partez sur, en gros, toute la boucle sud, puis îlot, puis... montée de Waimea puis redescendre sur Kawaïe et la montée de sur Avis 275 bornes à Kona 3800 ou 4000 mètres de dénivelé la partie opposée à Kona de l'île c'est îlot c'est pas compliqué il pleut tous les jours donc vous en prenez plein la gueule les routes sont souvent dégueulasses beaucoup de coulées d'eau de tout ça c'est vraiment une grosse grosse grosse partie de manivelle et J'ai eu la chance de gagner deux fois le jour 2 en posant le vélo le premier et en reprenant pas mal de temps à la concurrence. Je pense que ça reste les plus belles parties de vélo, le plus gros effort sur un vélo que j'ai fait de ma vie. Je crois qu'une année, j'ai dû égaler le record de l'épreuve à une minute près où j'avais dû rouler 7h28. C'est vraiment une partie vélo qui est très très dure. Et le troisième jour, vous partez à ville, demi-tour de l'Ironman, et vous rentrez à Kona à l'arrivée sur le Hall d'Airport. C'est quand même une grosse grosse épreuve. C'est une épreuve qui est historique, ça date depuis 1983. Il y a eu quelques années où ça n'a pas eu lieu. Il y a eu des performances incroyables sur cette île. Il y avait un Mexicain qui a quand même couru 2 x 5,46, 5h46. pour 84 km pour un double marathon. Donc, il faut quand même remettre les choses dans l'ordre. C'est-à-dire que c'est quand même des temps qui sont plus vite que le temps du marathon sur l'Ironman Davai deux fois de suite. Donc, après avoir fait...

  • Speaker #1

    Et puis, c'est deux jours épais quand même. C'est épais.

  • Speaker #0

    Tu n'as pas les pieds en l'air. C'est des rats. Et cette année, Jane Arnett, qui prend la gagne sur la partie course à pied, a couru 6,46 sur le double marathon, ce qui est vraiment stratosphérique en termes de performance. On est quand même en train de parler de deux marathons en 3,22. D'ailleurs, elle passe au marathon, je crois, en 3,22. Le deuxième, pareil, de 3,22 ou 3,23. Énorme performance, vraiment impressionnante. Temps final de 23 heures et quelques. Alors, qui ne veut pas dire grand-chose parce qu'il peut y avoir des gros écarts d'une année sur l'autre en fonction des conditions météo. Et puis, le parcours a tendance à changer parce que, comme vous le savez, la grande île d'Hawaï, elle est sujette, c'est une île qui est volcanique. Et il y a souvent de l'activité volcanique. Et moi, entre 2017 et 2019, on avait un parcours qui était complètement différent parce qu'il y avait toute une partie après, avant d'arriver sur Hilo, qui s'appelait la Red Route. qui est certainement une des plus belles parties de la grande île d'Hawaï, si vous avez la chance d'aller là-bas, c'est vraiment un endroit où il faut aller, et qui avait été coupé par une coulée de lave qui faisait à peu près 30 mètres d'épaisseur. Donc on allait jusqu'à la coulée de lave et on repartait à contresens. Et je crois que depuis, la route a été réouverte. Et la première année, on passait par les Koalas Montaigne. Donc les Koalas, le Koala en fait, c'est le volcan le plus vieux de la grande île d'Hawaï qui est... il au pas il au pardon avis où il ya le demi tour de l'ironman est sur les pieds du volcan koala et c'est les montagnes qui sont les plus basses sur la grande île d'hawaï parce que c'est le volcan le plus vieux qui a subi le plus d'érosion mais ce qu'il faut savoir c'est que ce volcan là est en temps est en train parce que les îles d'hawaï c'est des vols qu'en fait qui sont posés sur le l'oc le lit océanique qui à peu près 6000 mètres en dessous de la surface et Ce volcan, la grande île d'Hawaï, elle est composée de cinq volcans. C'est en géographie des bandits. Écoutez bien, ouvrez les cages à miel, c'est important. Donc ce volcan Ausha, il est sur un des côtés de l'île et petit à petit, il est en train de se décrocher et on estime que d'ici 5 à 10 000 ans, il va basculer dans l'océan, dans la direction de Maui et toute cette partie-là de l'île n'existera plus en fait. Donc c'est vraiment parce que... Monaki, Monaloa, Monaloa est très actif. Le Monaloa, aujourd'hui, il y a une grosse éruption qui se prépare dans les décennies qui viennent parce que le Monaloa a tendance à gonfler, gonfler. Il a une forme qui a tendance à… On le voit, on sait, les vulcanologues savent qu'il est en train de se remplir de lave et l'éruption qu'il y a eu il y a deux ans, elle en était à des prémices. Mais il y a un truc de gros qui se prépare sur la grande île d'Hawaï et ce volcan Koala, à chaque fois, il est poussé, et il y a toute une partie d'érosion qui fait qu'à un moment il va basculer. Et les koalas, c'est vraiment un endroit qui est particulier là, parce que c'est la pointe nord de l'île, très ventée, très humide, et quand on passait par les koalas, déjà c'est un endroit qui est magnifique, vous avez l'impression d'arriver presque vers Melbourne, c'est de la prairie verte, vous avez des vaches et des chevaux et tout ça, et c'est vraiment très très beau, et d'ailleurs il y a un des plus grands ranches de tous les Etats-Unis. et là-bas dans les koalas montagne en termes de surface et les routes c'est vraiment magnifique la différence c'est que depuis Waimea on montait les koalas et on redescendait sur Avis, aujourd'hui quand vous êtes à Waimea vous descendez à Kawaï et vous remontez sur Avis et pour la petite anecdote moi en 2017 c'était Bob Babbitt qui faisait la couverture de la course comme tout le temps Il y avait tellement de vent dans les koalas qu'il ne tenait pas debout au moment de son interview parce qu'il fallait qu'il s'accroche à sa bagnole. Et moi, je ne pouvais même plus boire en roulant. C'est-à-dire que je m'arrêtais et je devais m'arrêter pour boire parce que c'était tellement dangereux, tellement flou le vent qu'il peut y avoir là-haut. Bon, petite anecdote. Donc, Jane Arnett qui prend la course. Première fois que l'Ultraman Hawaii est gagnée au général par une femme. Et Michel Vesteby 2. Juan Arroyo Chamba, qui fait 3, qui est un très bon ami à moi espagnol, qui avait couru avec moi quand j'avais gagné Ultraman Australie. Il avait fini 4 ou 5 et à l'époque j'avais couru 7h18 et lui il avait couru juste en dessous de 7h. Et Chamba qui est un très bon athlète mais qui n'est pas un des meilleurs athlètes mondiaux, récupère le titre qui, ma foi il était là-bas et bien mérité pour lui parce que c'est un passionné de cette distance-là. On avait couru également avec Chamba, je ne sais plus, un autre ultraman, je n'arrive plus à me rappeler où. Et le reste, malheureusement, des gros écarts. Donc Chamba finit quand même à une heure et demie ou deux heures de la gagne des femmes. C'est synonyme de plusieurs choses. C'est que ces dernières années, il y a eu un énorme regain d'intérêt d'athlètes professionnels comme Simon Cochrane qui était venu sur Ultraman. qui ont littéralement laminé la concurrence, puisque Cochrane avait annoncé à un moment qu'il voulait passer sous les 20 heures, et il l'a fait sur une des courses, mais pas à Hawaï. Et puis, je pense que l'Ultraman a souffert de... Ironman a donné des mauvaises idées à Ultraman. en les poussant à augmenter le prix. L'Ironman, pour la petite histoire, était passé en gros dans ces époques-là de 900 euros d'inscription à 1500 balles. L'Ultraman, où c'était 1200 balles, ils se sont dit, nous, on va faire mieux, on va faire 1200, 2005. Donc, c'est passé l'inscription à 2005. En 2005, ça commence à faire rôter un peu. Il faut savoir que quand vous allez faire Ultraman, il vous faut un team qui vous supporte sur le long de la course, un team minimum de deux personnes. Donc ça veut dire que si vous amenez votre team avec vous, c'est pas un ticket d'avion mais c'est trois tickets d'avion. Ça veut dire qu'il vous faut une bagnole qui vous suive sur la durée de la course. C'est un gros budget quand même. Et ils ont tué leur course. Ça c'est une des raisons principales d'Aspire Financier et moi je vois principalement cette raison-là. Et l'autre chose c'est que Ultraman est un circuit. C'est une marque, ni plus ni moins qu'Ironman. Ils ont leur propre circuit. Et pour se qualifier, il faut faire un Ultraman officiel. Dans le monde, aujourd'hui, il y a 6 ou 7 Ultramans. Malheureusement, il n'y en a plus que 3 qui sont qualificatifs. Ultraman Hawaii, et comme la plupart des Ultramans, le nombre maximum de participants, c'est 40. Si vous avez 3 courses avec 40 mecs, c'est difficile de trouver 40 mecs pour aller sur la grande finale. et donner un petit peu plus de poids à ça et appeler ça un championnat du monde quand il n'y a pas un niveau suffisant. Pour vous dire, j'ai fait une année troisième, une année quatrième au général au championnat du monde à Hawaï. J'avais gagné l'Ultraman Australie, j'avais fait deuxième à l'Ultraman Canada. Donc j'avais une certaine légitimité dans le niveau. On arrivait à peu près dans ces niveaux-là. Et malheureusement, aujourd'hui, on se retrouve avec un niveau qui est vraiment beaucoup trop faible. Quand le vainqueur homme est trois heures et demie de plus que l'année d'avant, c'est difficile de justifier un titre comme ça. Et j'espère vraiment que...

  • Speaker #1

    C'est un petit peu le même problème pour Iron Man, tout court. C'est le reproche qui est fait. Il y a un premier filtre qui n'est plus sportif mais qui est financier et du coup ça dilue un peu l'aspect sportif.

  • Speaker #0

    Et c'est dommage parce que c'est vraiment des belles courses et je pense que c'est des courses qui ont leur place dans le paysage triathlétique parce que c'est des courses originelles. En 1983, on est quand même en train de parler d'une course qui a 41 ans. Donc ça remonte à quasiment la naissance de notre beau sport qui est le triathlon. Et surtout, il y a des courses comme une course qui est...... c'est un petit peu technique, mais une course qui s'appelle Ultraman Australie, qui n'est pas un Ultraman officiel, qui a lieu à Nouza, donc course que j'avais gagnée moi en 2016, et qui montre très bien qu'on peut faire un Ultraman avec 60 participants. Et eux, ils ont 60 participants. Donc 60 participants, ça permet à l'organisateur d'avoir un petit peu plus d'argent, ça permet d'organiser des choses un petit peu mieux. Et ça évite d'avoir des organisateurs qui tirent la langue au complet. En plus, Ultraman sont un petit peu gourmands sur les droits d'utilisation du nom Ultraman et d'avoir une course qualificative. Et je pense qu'il y a plein de choses qui les pénalisent. Ça fait 4 ans qu'on voit un étiage régulier du nombre de participants. Malheureusement, David et Cheryl, qui sont à la tête d'Ultraman aujourd'hui, n'ont pas l'air de bien comprendre. prendre leur situation et ne prennent pas d'action corrective. Je trouve ça dommage. Il y a un moment où ça va finir par tomber à l'eau, mais quelqu'un va reprendre et renaîtra de ses sens. Il y a des belles courses comme Ultraman Australie où vous avez 60 participants. Ça ne pose pas vraiment de soucis. Ça a des prix qui sont plus raisonnables. Il y avait même un circuit qui s'appelait Ultraman 355, Ultra 355, qui avait été organisé. Plutôt que des 10 km et 145, c'était 5. et 100. Le deuxième jour, c'était, je ne sais plus, 200 km de vélo. Et le troisième jour, c'était 50 km au lieu de 84. Donc, il y avait tout de suite une gymnastique qui s'était mise en place pour essayer d'encourager les gens, la clientèle Ironman, à passer sur des épreuves comme ça, qui sont des épreuves magnifiques. C'est des grands moments de sport, c'est des grands moments de vie parce que vous vivez avec votre team qui est avec vous, qui sont là et il faut vraiment vous reposer dessus. Et je suis un petit peu triste aujourd'hui de voir que l'ultraman Hawaï est en train de doucement et sûrement passer à la trappe par excès de gourmandise financière de ceux qui en détiennent les droits. Et c'est un peu triste de voir ça dans le monde aujourd'hui.

  • Speaker #1

    Apparemment, pendant que tu parlais, je suis allé voir un peu l'ultraman Australie. Ils sont en train, eux, de leur côté, de décliner ça en un format un petit peu plus court, en Ultra 350.

  • Speaker #0

    C'est ce que tu viens de dire, là, justement.

  • Speaker #1

    C'est ce que tu disais, mais c'est plus ou moins qualificatif pour s'introduire à ça. Ouais. Et c'est plutôt pas con comme façon de penser. Et donc, du coup, les fondateurs d'Ultraman auraient tout intérêt à en prendre de la graine.

  • Speaker #0

    Complètement. Puis si tu veux, c'est quand même un gros pas entre un Iron Man et puis un Ultraman. Et puis c'est tout. Voilà. quelqu'un qui va alors je pense que tout le monde qui est descend sur ironman peut arriver à faire un bon ultraman mais il faut savoir que ces trois jours d'affilée qui s'enchaînent C'est quand même pas le même effort. Et puis 84 km à pied, c'est pas 42.

  • Speaker #1

    Et c'est ce que j'allais dire. Je pense que j'en parle assez souvent, moi, avec mes athlètes. Ils ont tendance à se dire, Ouais, mais quand on a fait un half, on peut faire un full. C'est pas des maths. C'est pas Je vais faire x2. Et là, encore une fois, au niveau des distances, c'est quand même pas la même chose. Et en plus, tu rajoutes la difficulté pour moi du sommeil. Parce que si tu fais 10 km et 145 de vélo, finalement, le soir, tu dors bien. Mais le lendemain, ce n'est pas une petite promenade. Tu as 280 bornes, peu de choses près, à plus ou moins 5 kilomètres. Il y a des gens qui préparent toute une saison que pour faire ces 280 bornes de vélo. La veille, tu en as quand même un petit peu fait. Mais ça, j'adore le redire. Nager 10 bornes, ce n'est pas aussi facile que de le dire en 3 secondes. Oula ! C'est quand tu sors de l'eau, tu n'as pas nagé 2 heures. Tu as nagé entre 3 heures pour les meilleurs, 4 heures, 4 heures et demie, 5 heures. ils sortent pas comme ça parce que faut rentrer les 145 bornes et les 10 bornes de natation dans les 12 heures, mais c'est là où souvent ça craque, c'est qu'une fois que t'as nagé 10 bornes, tu pédales plus pareil le lendemain tu fais 300 bornes et après ces deux jours d'échauffement festif tu tapes un double marathon le lendemain, enfin quand tu te réveilles le jour 3 j'aimerais bien que tu nous dises dans quel état d'esprit toi tu te réveilles et tes jambes tu te réveilles je sais que le troisième jour c'est un petit peu plus facile que le deuxième mais 84 km, il est grand le footing !

  • Speaker #0

    Pour l'anecdote, j'ai un athlète récemment qui fait du trail, il a fait un 100 km, il s'est bien débrouillé, et là il voulait faire un 100 miles. Donc 100, 100. Et il me dit, c'est bon j'ai fait 100 km, 100 miles, ça va passer. Je lui dis, c'est pas tafé comme ça, il m'a dit, si si, tu verras ça va passer. Je lui dis, bon bah pas de problème, donc sortie longue, 30 bornes, donc là je lui ai fait faire 30 miles. Et donc, il est passé à 48 kilomètres. Et donc, il est rentré et m'a dit, oh putain, franchement, on passait de 30 à 48. Je lui ai dit, c'est comme passer de 100 à 160. Donc, ça lui a permis de se dire, ah ouais, quand même, il va peut-être falloir que je mette quelque chose. Non, mais tu sais, c'est con. Non, mais c'est con, mais les gens ne se rendent pas compte des fois de ça, de ce genre de truc-là. Et c'est comme quand tu as des mecs qui vont… tu leur mets 50 km de vélo, ils rentrent avec 70, et je lui dis, quand tu as 3 km de natation, est-ce que tu en fais 4 ? Il me dit, ben non, évidemment. Je lui dis, ben c'est pareil. Voilà, c'est pareil. Donc, voilà, un athlète, un Ironman peut faire un Ultraman en étant bien préparé, essayer de vous faire conseiller par quelqu'un qui sait de quoi il parle, parce que c'est quand même pas rien, et surtout l'aspect logistique, organisation est vachement important, parce que ça peut quand même vite partir en couille. Et comme tu disais, 10 km de natation, dans notre écoute, je pense qu'il n'y en a pas beaucoup qui ont déjà fait des séances de 10 km. Et quand vous sortez de l'eau au bout de 10 bornes, vous êtes quand même bien lavé. La nutrition, ça ne passe pas tout à fait pareil. Et quand vous avez passé 4 heures dans le bouillon et qu'il ne vous en reste que 8 pour faire 145 bornes, vent dans la gueule, en montée, le chrono tourne. Et un petit peu le témoin de ça, c'est que cette année, sur les 20 participants de l'Ultra... les championnats du monde du traman à Hawaï, il y en a 5 qui sont passés par la porte de derrière le premier jour. Donc à la fin du premier jour, ils n'étaient plus que 15.

  • Speaker #1

    Et tu parles de faire une séance de 10 bornes de natation. Il y a des séances à la noix comme ça, pour rester poli. Et il y en a qui... Et d'ailleurs, on m'en a parlé il n'y a pas très longtemps. Une 100x100 en nat. Il y en a beaucoup qui la voient passer sur les réseaux. Et nanani, nanani. J'invite tous les gens qui sont un tout petit peu curieux... Mais vraiment, vraiment, à essayer de se dire une fois, tiens, un dimanche matin, au lieu d'aller me faire un 3h de vélo qui fait froid, ou d'aller ronchonner parce que j'ai une heure et demie de home trainer à faire, d'aller prendre une place à la piscine, et d'aller faire ne serait-ce que la moitié, 50 x 100, 50 x 100, et vous venez nous mettre des petits commentaires sur les réseaux sociaux pour nous dire ce qu'il en est. Vous verrez que normalement vous aurez les bras qui seront bien bien détendus, et au cinquantième vous vous direz que, bah là vous avez fait la moitié. Et le 100x100 qui fait rire sur les réseaux et qui fait envie, qui se dit tiens c'est un petit défi que j'aimerais bien faire, dites-vous bien ça que la première moitié viendra seulement d'être terminée. Donc les séances à la noix, elles ne se préparent pas, elles ne se mettent pas comme ça sur le planning et c'est des objectifs en soi, il faut que ça serve à quelque chose. Un 100x100, si vous le faites, votre saison peut être terminée à la sortie de la piscine parce que vous avez les deux tendinites aux épaules et c'est terminé pour vous.

  • Speaker #0

    Moi j'ai fait deux fois un 100x100. Une fois avec Jürgen Zach, on était à Phuket, on avait fait un gros repas de Noël, et puis on était sortis et on avait quand même bu quelques bières. et on sort de... C'est pas une bonne idée. Et en fait, on était à Tagnapoura, donc le restaurant où on sort, la piscine était à peu près à 15 mètres de la sortie du restaurant, et le gros Yurien sort, se retourne, il me dit Oh putain, on ferait pas une séance d'attention ? Je dis Ben ouais, si, on va, on a les maillots de bain, on y va. Il me dit On fait quoi ? Il me dit 100 x 100. Et on était, je sais pas, une vingtaine au resto, il y en a 5 qui ont plongé dans la piscine, et ça nous a quand même occupé une bonne partie de l'après-midi, on a bien rigolé. On a roté un petit peu les 20 ou 30 premiers et surtout la bonne idée c'était qu'entre l'huitième et le neuvième kilomètre on a fait 10 fois 100 jambes. Donc c'était juste histoire de se finir et je me rappelle que les derniers 10 fois 100 c'était départ une trente et moi j'étais en permanence dans les cordes, c'est-à-dire je mettais les deux pieds sur le mur au 100 mètres et je pouvais repousser parce qu'ils étaient tous repartis devant. Dans ma ligne d'eau il y avait Jürgen Jack, Rudy Wild et Maca. Donc, c'était une belle séance. On était sortis le soir. On n'était pas retournés au restaurant. On n'avait pas rebut de bière. Et on était tous allés se coucher comme des braves. Et le lendemain, on n'avait pas fait trop d'étincelles sur le vélo. Mais voilà, petite anecdote. Le 100x100, s'il y en a qui sont chauds, j'ai plein de belles séances de 100x100 à vous sortir. Je les regarderai. D'ailleurs, je ne sais pas si tu as vu la petite vidéo sur Insta avec… Comment ? Lucas, il est sur le bord de la piscine, t'as pas vu ? Donc ils annoncent les temps, il y en a un qui sort à 2h10, 2h12, 2h15, et puis là les autres, il dit, ah ben là il y a le restant de la misère qui arrive, et puis là, il est infecté, c'est vraiment… Rien que pour ma culture générale, je voudrais arriver à faire une séance avec lui, et puis l'entendre sur le bord de la piscine, il doit vraiment être infernal. ils doivent pas faire bon et sous les balles quand quand ça tombe parce que ça lâche des balles réelles aussi là bas voilà la petite aparté ultraman avec les résultats grosse performance des dames et ça retire absolument rien à la performance des femmes et michel bestby a fait plusieurs fois elle avait gagné l'ironman copenhague plusieurs fois elle a fait plusieurs fois top 10 à hawaii donc une grosse attaque les deux sont deux mamans des athlètes un petit peu sur la fin de leur carrière mais qui sont revenus après avoir donné naissance et qui reviennent au plus haut niveau, parce qu'on ne court pas 6'46 entre Haville et Kona, si jamais on n'est pas un minimum.

  • Speaker #1

    Et différence entre les deux dames, c'est que Michel Vesterby, c'est une athlète pro du longue distance qui est à la retraite sur le format Ironman, mais Jeanne Arnette, c'est une athlète pro, certes, mais qui a un travail à côté. Donc, elles n'ont pas exactement les mêmes conditions d'entraînement et Jeanne Arnette finit devant.

  • Speaker #0

    Il y a eu grosse bagarre parce que sorti natation, il n'y avait pas un gros écart. Le premier jour, à la fin du vélo, il y avait 3 ou 4 minutes. Et à la fin du deuxième jour vélo, il y avait 7 minutes d'écart entre la première et la 2. Et 7 minutes, quand vous avez 84 km de course à pied qui vous regardent dans les yeux, ce n'est pas gros. Moi, je suis parti en 2017, je ne voudrais pas dire de conneries, mais je crois qu'il était deuxième au départ de la course à pied. ou premier, je ne sais plus. Je crois que je leur avais mis 20 minutes sur le jour 2 et je devais être en tête. Je devais avoir ça à 7 minutes d'avance et les 7 minutes, vous les voyez vite partir. Ça fond comme une boule de glace sur la Queen K.

  • Speaker #1

    Il n'y a qu'à demander à Sam si 9 minutes, c'est assez long ou pas et normalement, il va vite nous répondre.

  • Speaker #0

    Walli, Wallou, qu'est-ce qu'on avait noté dans notre bon planning ?

  • Speaker #1

    Un dernier point qu'on n'a pas abordé, c'est Alistair Brownlee et... et la course où malheureusement il y a encore eu...

  • Speaker #0

    c'était où déjà ? L'Ironman de Busselton qui a eu lieu ce week-end, qui est une course que j'adore et que je connais bien parce que j'ai dû la faire 8 ou 9 fois. C'est vraiment une course qui est magnifique. Malheureusement encore une fois, encore sur un Ironman, encore un décès, encore en natation, encore quelqu'un qu'on n'a pas su réanimer. Vous savez que c'est un sujet qui nous tient à cœur, que l'on a abordé un grand nombre de fois, et qui, à part avoir une publication avec un mur noir de la part de l'organisateur, est systématiquement passé sous silence par l'immense majorité des médias. Et je trouve que non seulement c'est grave, non seulement c'est de pire en pire, et surtout ce n'est pas normal d'aller faire une course et de mourir en course. Et c'est un sujet qu'on a abordé et réabordé. Et malheureusement, c'est quasiment systématique. Une course sur deux, il y a un mec qui ne sort pas de l'eau. Et moi, je pense qu'il y a un moment, il va quand même falloir se poser les bonnes questions. Il va quand même falloir faire des analyses. Il va quand même falloir que le grand public sache pourquoi des athlètes meurent en natation sur les Ironman. et une course de décès dans l'eau elle peut être multiple mais il y a un moment, il va falloir qu'on sache pourquoi des athlètes meurent en course, et ça moi j'attends vraiment de la part d'Ironman qu'il y ait un plan de bataille qui soit mis en place et puis qu'on ait des informations qui soient communiquées parce qu'il faut que ça cesse ça devient trop systématique et on s'y habituera presque et c'est vraiment pas bon,

  • Speaker #1

    il faudrait se poser il faudrait que le grand public aussi soit capable de se poser les bonnes questions C'est juste catastrophique. On est là pour faire du sport et pour s'amuser. Il y a toujours une famille parmi les mille et quelques, 500 ou 2000 familles qui arrivent et qui repartent endeuillées. Pardon, c'est juste pas normal. Mais là encore, je voudrais juste ramener un petit peu le doigt sur quelque chose. 1355 classés à l'arrivée pour Busselton, c'est juste trop peu pour une course économique comme ça.

  • Speaker #0

    pas beaucoup de monde. Alors, Bessot, avant, il y avait un 73 qui avait lieu au mois de mai, que ma femme a fait plusieurs fois, et vous aviez le full qui était en décembre. Et ils ont déplacé le 73 et l'ont regroupé avec le full sur la journée d'avant, parce que je n'ai pas vraiment d'explication, à part le fait d'avoir une seule organisation et plus d'athlètes par temps. Bessot, c'est une toute petite ville. C'est vraiment un beau coin, on en avait déjà parlé il y a aussi un épisode qu'on a fait là-dessus. C'est vraiment une course que j'encourage tout le monde à regarder et à faire. Il faut savoir que Busselton, c'est tout plat, c'est l'Ironman qui a le moins de dénivelé sur le parcours vélo, il y a 120 mètres. Mais ça en fait une course qui est super difficile dans le sens où vous êtes toujours en prise sur le vélo, toujours, toujours, toujours, toujours. Et c'est plat, c'est l'élan. Dès l'instant où vous êtes sur le vélo, si vous arrêtez de pédaler ne serait-ce que 10 secondes, vous vous arrêtez. Leur vêtement est très rugueux. il y a beaucoup de vent en général parce qu'on est quand même en bord de mer c'est tout sauf une course facile d'ailleurs c'est une course qui a mis longtemps à avoir la barrière des 8 heures cassée à cet endroit là et surtout c'est une course qui peut avoir des conditions météorologiques qui soient très changeantes pas forcément dans la journée mais d'une année à l'autre vous pouvez avoir des gros écarts et moi j'ai souvent fait cette course là où il faisait... plutôt très beau et plutôt chaud surtout sur la partie du marathon mais il y a eu des années la première année où je les fais tu rappelles plus c'était 2008 ou 2009 j'avais mon copain steve qui était avec moi on est arrivé en même temps en transition et il avait une crevette dans la combinaison tellement ça brassait donc on avait on en avait rigolé on en rigole encore quand ça veut mal aller c'est vraiment et à l'époque la partie natation parce que vous avez une grande jetée qui part au large qui fait un mile de long Donc 1600 mètres parce que c'est très progressif, la descente vous êtes à 200 mètres du bord et vous avez encore plus. Avant on nageait autour de cette grande jetée, on allait au large, depuis ils ont changé le parcours parce qu'il y a quand même une grosse population de requins là-bas et il y a souvent, quasiment quotidiennement, vous voyez des requins là-bas. Et puis il y a une année où la course avait été stoppée puisqu'il y avait eu des requins qui avaient été vus à peu près au demi-tour sur la jetée. grand coup de sifflet, tout le monde était remonté en catastrophe sur la jetée, et derrière il y avait eu un départ qui avait été fait en contre-la-mont. Mais Bessot, la partie de natation de Bessot, et le fait qu'il n'y ait pas beaucoup d'eau, c'est très progressif dans la descente, dès l'instant où vous avez des vagues qui arrivent, ça peut vite vite bouger, et bouger beaucoup beaucoup. Et cette année, si vous regardez les photos de la retransmission, de la sortie de l'eau des premiers, ça bougeait quand même pas mal et quand j'ai vu les images je me suis dit hop hop hop hop ceux qui sont dans l'eau ceux qui passent une heure un quart une heure vingt dans l'eau ils vont pas sortir super frais quoi et la mauvaise nouvelle c'est quand ils sont sortis de l'eau ils se sont mis à prendre de la flotte il a plu quasiment sur la totalité du parcours vélo pluie, vent, route rugueuse c'est pas drôle et derrière beaucoup de vent sur la partie course à pied qui est un aller-retour en front de mer à faire 4 fois 4 fois 5,5 km et ça a rendu la course difficile difficile j'ai une amie qui l'a fait c'était sa 14ème ou 15ème fois qu'elle faisait le Bessot et c'est quelqu'un qui a gagné son groupe d'âge plusieurs fois à Kona, elle m'a dit certainement une des courses les plus dures que j'ai faites alors c'est l'Australie, savoir que là-bas ça nage quand même l'identité de la personne qui est décédée elle n'a pas été communiquée on ne connait pas son âge on ne va pas tomber dans le... dans la théorie du complot et compagnie mais il ya un moment il va falloir qu'on sache pourquoi les gens sortent pas de l'eau quoi et et Et encore une fois, ce n'est pas dans un pays à la con, c'est l'Australie. Moi, je peux vous garantir que pour avoir couru là-bas régulièrement, qu'au niveau sécurité, sur le bord de l'eau, et les secouristes dans le... La pratique d'eau libre en Australie, elle n'est pas prise à la légère. Les mecs qui sont là, les secouristes, ce n'est pas des peintres. Ce n'est pas les deux gros que vous avez au bord du lac de Gouglans ici qui ne sauraient pas vous sortir de l'eau. et les mecs ils prennent leur taf sérieusement il y a du monde dans l'eau, il y a du monde sur les bateaux il y a vraiment beaucoup de choses et je trouve ça est vraiment triste que encore une fois il y ait quelqu'un qui ne soit pas sorti de l'eau alors pour revenir sur la course, c'était une course qui était non pro chez les hommes et peut-être aussi chez les femmes, je ne sais pas il n'y avait pas de pro

  • Speaker #1

    et donc c'est un français qui qui gagne donc j'ai oublié le nom et qui a fait huit heures loïc loïc draoulek en 8h30 47 et c'est très très très solide sur tous les points il nage en 58 23 il roule en 4 27 avec ce que tu nous as dit et si c'était des conditions très difficiles 4 27 c'était cette

  • Speaker #0

    abe saut c'est au ouais faut pas s'endormir sur le vélo et il court de 57

  • Speaker #1

    Après avoir roulé 4,27. D'ailleurs,

  • Speaker #0

    pour ceux qui ont écouté l'épisode avec Olaf, Olaf a dû rouler 4h32 une année là-bas. A cette époque-là, ce n'était pas deux tours de 90, on avait trois tours de 60, qui est quasiment le même parcours, sauf qu'on allait un peu moins loin sur un aller-retour sur une route. Et Olaf était sorti à 4 ou 5 minutes de moi, donc il avait fallu 4 à 5 minutes pour revenir sur... Il lui avait fallu un tour pour reprendre les 4 à 5 minutes qu'il avait sur moi. On a fait le deuxième tour de 65 km ensemble. Moi, entre 10 et 15 mètres, littéralement dans les cordes derrière Olaf, en pensant qu'il y a une chose, c'est que j'allais mourir ici. Et dans le troisième tour, il me met 10 minutes puisqu'il roule le 4.32 et moi, je dois rouler 4.42. Et sur une journée, on avait des conditions qui étaient plutôt favorables, enfin favorables, qui n'étaient pas extrêmement dures. Et cette année-là, Olaf... je ne voudrais pas dire de bêtises mais il a dû aller 8h45 ou 46 à Busselton donc le gars qui est derrière le made in tree c'est pas un guignol c'est pas un patron donc voilà pour Busselton bravo à un autre français qui malgré tout ça doit être un expatrié parce qu'il est souvent dans les classements c'est un habitué de là-bas donc je pense que c'est un expatrié Ce n'est pas un mec qui habite à Singapour. Il faudrait que je me renseigne un petit peu sur le gars. Parce qu'il y a un énorme avantage quand vous êtes en Asie du Sud-Est vers Singapour pour aller sur Busselton. C'est que déjà, c'est relativement facile d'accès. C'est juste cinq heures de vol et c'est dans la même tranche horaire. Vous n'avez pas de décalage horaire et tout ça. Et puis, c'est vraiment cool cette partie-là de l'Australie. Alistair Brownlee, notre British qui tire sa révérence et qui prend sa retraite. du triathlon, on aurait peut-être dû en parler la semaine dernière mais on n'a pas vraiment eu le temps dans l'épisode mais je pense que c'est quand même important de parler un petit peu de ce personnage quand même particulier qui a marqué de son saut et de son talent le monde du triathlon et qui a vraiment été le patron du triathlon mondial courte distance pendant la plus belle partie d'une décennie

  • Speaker #1

    Et puis, on ne va pas... Allez, je ne vais pas faire le timide. Moi, je dis qu'il y a une ère du triathlon court-distance avant et une ère court-distance après Brownlee parce qu'avant les Brownlee, ce n'était quand même pas super fun. Alistair est arrivé là-dedans et il a mis comme un chien dans un jeu de quilles. Il a tout mis les règles par terre. Il a révolutionné la pratique du triathlon court-distance. Et ces deux titres olympiques à l'époque n'étaient pas là par hasard. C'était vraiment en enragé. Moi, j'aimais bien le style. Le personnage, c'est autre chose, mais je pense qu'il a fait avancer le triathlon de manière assez radicale quand il est arrivé là-dedans. C'est mon point de vue.

  • Speaker #0

    Et puis, c'est deux personnages différents, la Lister Brownlee en course et la Lister Brownlee à l'extérieur. Alors moi, je ne l'ai pas côtoyé personnellement, mais j'ai un très bon ami, Richard, qui était avec moi à Singapour, qui le connaissait puisqu'il était british et il était du Yorkshire. et ils faisaient régulièrement Noël avec les brownies. Et ils me racontaient en fait que c'était un peu comme deux grands adolescents qui étaient là, ils allaient faire le soirée de Noël ensemble, les mecs étaient tout calmes, tout polis, tout bien gentils, et pour les avoir côtoyés en course... Vous avez deux personnages complètement différents et surtout Alistair qui était vraiment une terreur à la fois d'un point de vue sportif et puis d'un point de vue comportement. Et Yann Frodeno ne s'en cache pas, il était littéralement impressionné à chaque départ de course par les Brownlee parce qu'ils arrivaient en patron, c'était parmi les meilleurs nageurs. parmi les meilleurs cyclistes et c'était des mecs qui hurlaient sur tout le monde et qui insultait tout le monde et qu'il y en avait un qui râtonnait un peu à l'arrière du paquet et puis en course à pied c'était les mecs qui partaient comme si jamais s'il courait pas en 29 qu'ils allaient mourir donc c'est des gars qui étaient d'une grande agressivité sportive mais aussi d'une grande agressivité avec leurs concurrents et ils étaient très peu appréciés ils étaient respectés mais c'était très peu très peu apprécié et ils ont changé et je dirais peut-être même plus, ils ont certainement façonné le monde du triathlon courte distance de par leur comportement, déjà de par le fait que c'était deux frangins et qu'il y avait un soutien qui était inconditionnel entre les deux frangins. Rappelez-vous Alistair qui porte Johnny jusqu'à l'arrivée, ils se sont fait disqualifier, ils n'en avaient rien à foutre. C'est ça. C'est rare d'avoir une fratrie dans le sport, c'est rare d'avoir une fratrie qui soit devant, c'est rare d'avoir une fratrie qui n'explose pas quand il y en a un qui est nettement au-dessus ou un petit peu au-dessus de l'autre. Alistair Brandny, deux fois champion olympique de triathlon, peut-être en 2012 à Londres, une des plus grandes performances de l'histoire de notre sport, peut-être une des plus belles courses aussi. Je pense que le triathlon sera un petit peu différent sans les Brownlee, du moins sans Ali qu'avec. Et je pense que moi, je voulais juste rendre un hommage à ce gars-là qui reste jeune quelque part. Donc c'est là que l'expression l'âge athlétique prend tout son sens parce qu'Ali, il a 36 ans, il prend sa retraite. Et c'est des gars qui ont passé 20 ans à écumer le circuit court distance, à empiler des titres, à empiler des victoires. Alors Alistair ne va pas disparaître du triathlon Moi je le vois très bien arriver Ils sont impliqués dans le Super Tri Parce qu'ils ont leur team Qui s'appelle Brownlee Racing Non c'est Rallert Brothers Et Brownlee Racing Pardon Mais je pense qu'ils vont être Très présents dans le monde du triathlon A quel niveau Je ne sais pas Et surtout, moi, ce que j'ai énormément apprécié chez eux, c'est que c'était des gens qui étaient… On ne les a jamais vus… Il n'y avait pas de valse de sponsor avec eux. Ils n'ont jamais essayé de nous vendre des produits en nous faisant des vidéos à la con sur les réseaux sociaux, en essayant de vous dire, ça, c'est la bonne nutrition, ça, c'est le vélo, ça, c'est ici. Et c'est des gens qui étaient droits dans leurs bottes et qui ont toujours été d'une grande honnêteté. avec avec leurs sponsors ils étaient chez chez bohrmann quand moi j'ai été sponsorisé par bohrmann à l'époque bohrmann ensuite est passé à la trappe et ils sont passés chez bmc mais ils ont fini leur carrière fait que bmc et et je pense que c'était pour moi c'est un petit peu l'épitome des athlètes professionnels d'ailleurs il n'y avait pas eu un intérieur sport qui avait été fait sur eux tu sais où on les voyait courir en angleterre je pense C'était peut-être pas un intérieur sport.

  • Speaker #1

    C'était pas un intérieur sport. Il me semble que c'était un reportage un peu dans le style d'eux, mais c'était pas un intérieur sport.

  • Speaker #0

    On les voyait courir dans le couillard et tout, et ils étaient à fond romeux. Ils ont passé pas mal de temps à fond romeux à s'entraîner. D'ailleurs, c'était un petit peu les pionniers dans le monde du triathlon de l'utilisation de l'altitude. Peut-être un petit peu dicté par l'époque où Grégoire Millet était le directeur du team féminin anglais. Mais vraiment des athlètes professionnels. Et surtout, c'était des athlètes qui étaient craints. Et Frodo le disait dans une des interviews. Et Frodo, ce n'est pas le mec qui est facilement impressionnable. Je veux dire, quand le gars arrive, vous avez l'impression que l'air disparaît de la pièce. Et lui, quand il était en contact au début avec les Brownlee, Il vivait un petit peu ce que nous on vit avec lui, c'est-à-dire qu'il y avait ce sentiment de supériorité des Brownlee et le fait qu'il ait basculé du court distance au long distance après sa victoire en 2008 aux Jeux de Pékin était lié au fait que les Brownlee étaient tellement supérieurs, tellement forts et tellement présents en Il y avait une énorme rivalité entre eux et Yann a fait la carrière qu'il a fait. Il le reconnaissait certainement grâce à la pression que leur collaient les Brownies à chaque course où ils étaient.

  • Speaker #1

    Il y a une belle interview aussi entre Jonathan et Vincent. Leur carrière est intimement liée au comportement d'Alistair en course. Parce que Alistair était là et s'il y avait Alistair au départ, on ne pouvait pas faire autrement que de calquer sa course en essayant de survivre au rythme d'Alistair. Et c'était ni plus ni moins que ça, parce que c'était un animal dès le départ de la natation. D'ailleurs, c'était un petit peu un rascal. Il se mettait d'accord avec Richard Varga pour faire fumer tout le monde dès le départ de la natation. En vélo, comme tu l'as dit tout à l'heure, il n'était pas question de sauter un relais, mais encore faut-il être capable de suivre les relais tout court. parce qu'en vélo il n'était pas feignant sur les pédales et après avoir subi pendant la natation et le vélo il faut être capable de courir dans les 30 et encore en dessous de 30 si possible pour survivre à ça et il n'y en a pas beaucoup qui ont survécu Javier Gomez a eu une belle carrière mais il se souvient un petit peu que s'il n'y avait pas eu les Brownlee il aurait eu un certain nombre de titres en plus donc Alistair a vraiment été précurseur là-dedans Moi je reste un petit peu sur ma faim. Je pense que sur le très très long, il aurait pu durer un petit peu plus longtemps, mais il y a eu des blessures qui l'ont embêté. Je sais qu'il avait un style de course à pied qui était vraiment particulier. Il faisait partie de ces athlètes très aériens et en tout cas très anglais, donc avec les genoux qui montaient très haut, le talon qui ne touchait absolument jamais le sol. Sauf que pour faire du très long en courant très vite, ça tire un petit peu sur les tendons. Quand tu charges vraiment la mule, les tendons d'Achille ont été souvent son talon d'Achille d'ailleurs. Donc du coup, c'est ce qui lui a coûté son passage sur le très long. Mais je pense qu'entre le court distance et le distance half, il a certainement marqué de son empreinte la pratique d'eux. Je pense qu'il y a énormément de triathlètes d'aujourd'hui qui courent comme ça, peut-être sans le savoir, de manière un peu inconsciente, mais parce qu'il y a eu un Alistair Brownlee dans l'histoire du triathlon.

  • Speaker #0

    Oui, complètement. Et vraiment, c'était vraiment le patron. C'était le gars qui, quand il arrivait, il disait... Tout le monde se taisait et écoutait ce qu'il avait à dire. D'ailleurs, c'est des gens qui parlaient peu. Comme on dit en anglais, speaking softly and carrying a big stick c'est-à-dire parler doucement mais avec un gros gourdin dans la main. Et c'était vraiment ça. Et Ali, dès l'instant où il était dans le mode course, ce n'était pas du tout la même personne. C'est-à-dire qu'il ne parlait quasiment à aucun de ses concurrents. Il avait à compter. un peu suffisant, ça leur a desservi certainement un moment avec une image un petit peu négative qu'ils pouvaient avoir. Mais au final, les mecs ont pilé des titres de dingue et il a une carrière incroyable. Et puis, il finit sa carrière professionnelle comme un champion, c'est-à-dire après avoir terminé troisième au T100 qu'il a chassé toute l'année, sans jamais ne pas prendre le départ d'une course T100. Alors, il y en a deux qu'il n'a pas fini, mais il a fait la saison. Il a eu son contrat, il a respecté le contrat, il a été au terme de la saison et au terme de la saison, il tire sa révérence. Et moi, je pense que c'est quelque chose qui était prémédité. Et c'est une belle façon de pouvoir partir comme ça. Et je pense qu'on va le voir revenir sous une forme ou sous une autre dans le monde du triathlon. En tout cas, merci M. Brodny pour tout ce que vous avez fait pour notre sport. Parce qu'il n'y a pas beaucoup de monde qui a pu marquer et façonner un sport tel que vous l'avez fait.

  • Speaker #1

    Et puis ils ont créé une fondation, donc il y a énormément de jeunes triathlètes qui sont là, et la relève anglaise est peut-être là grâce à eux. Et puis ils ont un Brownlee Center à côté de leur truc, ils ont monté une structure privée avec piscine, piste et ainsi de suite. Donc bien sûr qu'ils vont rester dans le monde du triathlon, et tant mieux.

  • Speaker #0

    Et je peux beaucoup redonner à la communauté, c'est vraiment des Yorkshire Higuards, comme nous comédistes. des petits gars du coin. C'est vraiment des mecs du coin, des bosseurs durs, durs à l'ouvrage et tout ça. C'est une belle image aujourd'hui dans le monde du sport où on a tendance à nous faire croire que c'est tout le temps beau, soleil, café et glamour. Ce n'est pas toujours ça. Au final, on ne devient pas champion du monde juste en buvant des cafés et en regardant les colis-pilis sur la place.

  • Speaker #1

    Non, parce que là, quand tu habites en Angleterre et que tu dois t'entraîner pour faire du cours de distance, Les parcours vélo, tu ne les fais pas tout le temps sur Zwift, donc tu es tout le temps dehors. On sait qu'en Angleterre, la météo, elle n'est quand même pas non plus...

  • Speaker #0

    Donc on est de retour, on avait un petit souci technique, on s'est fait jeter, on ne sait pas pourquoi.

  • Speaker #1

    Certainement parce qu'on avait dit des gros mots.

  • Speaker #0

    Tu crois ? C'est probable.

  • Speaker #1

    Je ne suis pas sûr. Mais bon,

  • Speaker #0

    voilà, c'était un petit peu, on voulait parler quand même de Brownlee. Il y a un autre sujet que je voulais aborder rapidement, c'est que ce week-end, j'ai mangé avec deux de mes athlètes de longue date et un a fait un marathon. C'est un athlète, je vais tirer un peu mon chapeau à cet athlète-là qui s'appelle Florent. Ça fait bien des années que je le coach. Et Florent, c'est le gars... Vous avez des athlètes, des fois, qui viennent vous voir, c'est des gens qui ont du talent, et puis vous en avez qui sont des bosseurs. Et lui, il est dans la deuxième catégorie, dans la catégorie des bosseurs, et il s'était inscrit au marathon de Berlin avec l'idée de se qualifier éventuellement pour Boston. Et la petite anecdote, et ce que je trouvais super intéressant qu'il me disait autour du repas, c'est que... Alors, moi... Je coach plusieurs athlètes qui font de la course à pied et c'est souvent une préparation qui est un petit peu atypique parce que c'est souvent des gars qui sont un peu des triathlètes à la base et qui veulent se lancer sur la course à pied ou carrément des mecs qui font que de la course à pied mais avec qui je leur fais faire toujours un petit peu de vélo et ce qui marche plutôt pas trop mal parce qu'on a plutôt des bons résultats et surtout on a très peu de blessures. Et Florent, dans sa préparation, c'est quelqu'un qui a beaucoup... qui a très confiance dans ce que je fais et c'est quelqu'un qui est très process driven c'est à dire qui suit le processus et il s'était mis sur des groupes de marathonneurs, de gars qui se préparaient pour faire les marathons et il avait une préparation qui était vraiment très différente de ce que les autres mecs et vous avez souvent des athlètes qui viennent et qui vont regarder un petit peu ce que les autres font à côté et qui reviennent vers vous en disant ah oui mais c'est bizarre j'ai pas de... de courses longues, oui c'est bizarre j'ai pas de grosses séances pistes oui c'est bizarre, j'ai pas ci, j'ai pas là et ce qu'il faut bien comprendre c'est que tout le monde est différent le fait d'avoir un coach ce qui est vachement important c'est qu'il va pouvoir vous faire un plan qui va être adapté à vous, votre emploi du temps, vos capacités physiques et puis surtout Florent il a jamais paniqué, il est resté dans l'idée de sa préparation et il a jamais douté que ce que l'on faisait tous les deux c'était le bon choix pour lui. Et au final, son rêve, c'était de faire 3,15. Il a fait 3,9, ce qui est un excellent résultat. Et c'était vraiment un point que je voulais soulever parce qu'il me disait, tu vois, et dans les gens qui suivaient, qui faisaient beaucoup plus de volume en course à pied avec une préparation parfois un petit peu plus typée course à pied, des gens qui étaient à peu près dans son niveau, il n'y en a pas un qui a couru plus vite que lui. Et il était évidemment très content de son résultat. Et moi, ça m'a fait plaisir. Et surtout, ce qui était important, le message là-bas, c'est que dès l'instant où on fait confiance à la personne avec qui on travaille, que ce soit dans une activité professionnelle ou que ce soit dans une activité sportive, les résultats seront toujours meilleurs. Et ça, c'est imparable. Dès l'instant où vous croyez que ce que vous faites, c'est effectivement le bon truc, la bonne préparation, les bonnes séances. la chance que vous ayez des bons résultats et en course, elle est grandement, grandement améliorée. Donc, ayez confiance, encadrez-vous quelqu'un qui soit qualifié et surtout, évitez de remettre en cause, en permanence, ce qui peut vous être proposé parce que quand vous avez quelqu'un qui est en face de vous, qui se repose sur de l'expérience et des connaissances, c'est important de faire confiance à ce que les gens vous font faire, ils vous proposent. et voilà c'est un petit peu le message que je voulais partager la confiance dans une relation athlète coach ou dans une relation professionnelle ou familiale ou amicale les résultats sont toujours meilleurs la fixation d'objectifs et donner

  • Speaker #1

    les clés du camion c'est vrai que c'est un petit peu la base la fixation d'objectifs c'est ce qui permet de progresser et avoir les clés du camion c'est ce qui permet aux deux au final d'être serein et que ce soit dans le travail au quotidien ou quand ce soit Au départ d'une course, quand on est serein et qu'on a confiance dans le travail qui est fait, on est déjà mieux positionné que 50% des concurrents à côté desquels on est, parce qu'il y en a quand même pas mal qui se posent des questions qui ne devraient pas se poser ce jour-là. Et si vous avez bien mené votre barque sur la saison, globalement il n'y a quand même pas de raison. Si vous avez fait 364, bonne journée, il n'y a pas de raison que la 365e se foire. Et même si celle-là se foire, les 364 d'avant, elles ont porté leur fruit. Si ça ne marche pas aujourd'hui, ça marchera demain forcément. Et ça, effectivement, ça ne peut se faire que quand on donne un petit peu la confiance et qu'on avance ensemble. Parce que le coach, ce n'est pas le gourou, on n'est pas des gourous, on est là pour faire progresser tout le monde.

  • Speaker #0

    et donc on est là surtout pour vous faire avancer nous on n'est pas là pour vous pour vous faire couler même si vous êtes des clés de 12 enfin ça c'est que non et puis c'est tu veux encore un autre athlète justement m'a pas couru ce week-end la valence qui bat son record qui fait 2,47 ce week-end mon pote scottie scott était la semaine avant il m'a fait une attaque de panique Je suis malade, j'ai le Covid, je vais mourir. Il avait tout ce qui pouvait aller, il était fatigué, il n'y avait plus rien. Et forcément, il avait la tête qui était prise. Il était extrêmement préoccupé par la course qui arrivait, sa volonté de vouloir bien faire. Et la discussion qu'on a eue ensemble, ça a été Tu es fatigué, tu fais sauter la séance d'aujourd'hui, tu restes, tu dors. Et il a fait une grosse après-midi où il a mis les bouchons d'oreille, il a mis le masque sur les yeux, il a fait une sieste de deux heures et demie. Le lendemain matin, il pétait le feu, il pissait le vétriole. Et résultat des courses, il est parti à Valence, le couteau entre les dents, et il bat son record de presque 3 minutes. Et il était super content. Et c'est là que c'est important, dans le cadre d'une préparation sportive, d'avoir quelqu'un avec qui vous pouvez parler, quelqu'un à qui vous faites confiance. Et surtout que... Parce que Scott, son premier réflexe, ça aurait été de dire Putain, je me sens pas bien, je vais rajouter une séance

  • Speaker #1

    80% des athlètes sont capables de dire des choses comme ça.

  • Speaker #0

    C'est clair. Et moi, le truc, c'était non, non, non, il ne faut surtout pas que tu rajoutes une séance. Si tu es fatigué, on va en enlever une. Quand tu as faim, tu manges. Quand tu n'as pas faim, tu ne manges pas.

  • Speaker #1

    Je suis fatigué, je suis sûr que je n'en ai pas fait assez. En fait, si on sort les choses de leur contexte, c'est carrément contre-intuitif. Et pourtant, la majorité des gens se disent, je ne suis pas bien, je n'en ai pas fait assez, je vais en remettre une.

  • Speaker #0

    Et le panic training qui arrive toujours près d'un grand objectif. principalement au niveau de Kona. Et regardez les mecs à Kona, quand vous allez à Kona là-bas, la semaine d'avant, vous avez des gars qui vous font des séances d'intensité en boss au bout d'Ali Drive, dans la montée qui monte au supermarché. Les mecs sont à deux jours de la course en faire des répétitions en boss, à bloc, en plein soleil. Ou des courses à pied dans Energy Lab à deux heures de l'après-midi. Et c'est du panic training. Et c'est là que c'est important d'être encadré et d'avoir quelqu'un avec qui vous allez pouvoir discuter. Et puis surtout, comme... ton expression de dire de donner les clés du camion et c'est vraiment, ça prend vraiment tout son sens à ce moment là, c'est à dire de dire à un moment si je paye un coach à un moment si je travaille avec lui c'est que je lui fais confiance, si je le paye c'est que je pense que ce qu'il me donne c'est plutôt pas mal sinon je le ferais pas autant essayer de faire ce qu'il dit et ça c'était un beau message et surtout ces deux beaux athlètes que j'ai des gens que j'apprécie beaucoup, qui sont en plus des amis et qui le message et puis Il n'y a rien qui vous fait plus chaud au cœur quand vous êtes un coach que quand vous avez un gars qui vient vous voir et qui vous dit Putain, en fait, non seulement la préparation était pas mal, mais en plus, on a quand même fait le job et le résultat est là. Et d'ailleurs, en parlant de marathon, je me suis inscrit à mon premier marathon.

  • Speaker #1

    Bon, tu en as déjà fait quelques-uns, mais tu t'étais échauffé.

  • Speaker #0

    J'avais sans faire de vélo avant. Donc, je vais faire le marathon de Marrakech. Je vous tiendrai un petit peu au courant de temps en temps, une petite update rapidose de la préparation. voir ce que ça va donner. Aujourd'hui, sur le papier, ambition sub 3. On verra ce que ça donnera. Mais je suis bien content et j'y vais avec un de mes athlètes. On va faire un petit aller-retour à Marrakech, histoire d'aller faire cette course. Marrakech est une ville que j'aime beaucoup. Et ça permettra de casser un petit peu au milieu de l'hiver et puis de faire une préparation un petit peu différente et surtout faire un essai sur marathon où je n'ai jamais couru un marathon sec. Donc ça se trouve, je vais en prendre plein la gueule, ça va être trop bien.

  • Speaker #1

    Le tribandi. Ouais.

  • Speaker #0

    Ça a l'air de mordre.

  • Speaker #1

    Ça a l'air de mordre pas mal, on a pas mal de retours bien bien positifs. Au début, on avait pensé à faire ça plutôt début de saison. Et au final, avec la météo, qu'elle soit jurassienne ou bressane, on se dit que si on ne veut pas faire un triathlon des neiges, ce serait plutôt pas mal de le décaler à la fin de saison. Donc ce sera plutôt fin de saison.

  • Speaker #0

    Ça va bien avec l'esprit de trucs de fin de saison, on bâche, on boucle, un peu festif. La date sera un peu à préciser, mais je pense que septembre se présente plutôt pas mal.

  • Speaker #1

    Et par contre, du coup, on va quand même rester un peu présent, puisque pourquoi pas proposer une petite festivité en début de saison, pour bien finir les préparations sur le très long. Et donc du coup, moi j'étais sur l'organisation du duathlon du Reverment, l'idée elle est un petit peu ici, c'est le paradis, il y a de quoi se faire plaisir, et pourquoi pas faire une espèce de duathlon backyard, un petit 30 km vélo, 6 km à pied. Et un départ toutes les deux heures jusqu'à ce que mort s'en suive. Donc, que ce soit à distance...

  • Speaker #0

    C'est bien au début de saison, ça. C'est bien.

  • Speaker #1

    C'est vraiment plutôt pas mal. Donc, du coup, on va vous faire un petit sondage sur les réseaux et puis on va voir si ça accroche. Si ça vous fait envie, on met ça en place. Et ça, ça sera du beau, du bon, du rupin.

  • Speaker #0

    Voilà, exactement. Et bien, encore un bel épisode d'1h20.

  • Speaker #1

    De feignant.

  • Speaker #0

    de Feignan du Jura et du Jura Bressan on vous donne rendez-vous la semaine prochaine avec une revue du championnat du monde 73 Taopo qui ont lieu je ne sais plus quand 14-15 donc ça sera juste la semaine avant, on aura les listes complètes, est-ce qu'on aura des wildcards est-ce qu'on aura des surprises est-ce qu'on en a qui vont s'être blessés ou quoi ou qu'est-ce, j'en sais rien, mais il va certainement se passer quelque chose. Et moi, j'ai très, très, très hâte de cette belle course-là.

  • Speaker #1

    Ça va être beau. Vivement la sortie de la Starlist.

  • Speaker #0

    Exactement. Salut à tous.

  • Speaker #1

    Bonne séance.

  • Speaker #0

    Bonne semaine. Ciao, ciao. En parlant de séance de turbo, je suis allé poncer un petit peu le training ping virtual. Et je trouve que c'est bien. J'ai toujours pas réussi à faire un lien avec Strava. pour pouvoir mettre que des séances à Zahid directement sur Strava. Je ne sais pas si toi tu y étais arrivé, mais je trouve que c'est plutôt pas mal. J'aime bien la façon dont les transitions plat-montée se font. Je trouve que c'est plutôt pas mal fait. Les parcours aujourd'hui sont ce qu'ils sont. Évidemment, c'est moins esthétique que ce qu'on peut avoir sur Zwift, mais c'est quand même pas mal. Et je trouve... qu'ils ont certainement un produit qui va être amené à se développer, qui est très très bien, et puis surtout si on peut économiser 20 balles par mois, c'est quand même pas rien.

  • Speaker #1

    Alors pour la petite anecdote, le gazier qui a mis ça en place, il a fait une grosse grosse partie en solo du développement du problème, et il s'est focalisé non pas sur les parcours, non pas sur l'esthétique, mais sur le cœur du logiciel. Donc là aujourd'hui si c'est fluide, si ça marche vraiment très très bien, c'est parce qu'il s'est focalisé là-dessus, pas sur les... pas sur les parcours, pas sur le design ça sera quelque chose qui va évoluer mais je pense vraiment que là il a été intégré par TrainingPeaks, il y a des gens qui vont s'intégrer à la partie design et ainsi de suite

  • Speaker #0

    je pense qu'on n'est que au début de ce qu'on va voir sur virtual training pics et je sais pas si c'est pas des paroles en l'air on en reparlera dans quelques mois mais pour moi c'est le tueur de swift et c'est le swift 2.0 vraiment non mais et puis franchement moi si tu veux cette fluidité c'est vraiment ce que plutôt ce que je recherche quand je fais ça facile à mettre en place ça c'est ça fonctionne quoi et c'est vraiment pas mal pour ceux qui sont qui veulent économiser un petit peu de sous c'est peut-être pas con de regarder et puis Et puis d'aller tester. En tout cas, je vous encourage à tester parce que je trouve que c'est quand même bien d'avoir une deuxième offre. Encore une fois, on n'a aucun parti pris. Moi, je pense que je garderai mon compte Zwift. Mais c'est vrai que 20 balles par mois, nous, on a deux comptes à la maison. À la fin de l'année, ça fait quand même 500 balles. Donc, ce n'est pas rien. Et puis, c'est bien d'avoir quelque chose qui puisse permettre peut-être de tirer la totalité du marché vers le haut. Et encore une fois, pour un truc qui est un peu encore en bêta, je trouve que ça tient quand même pas mal la route. Et surtout, moi, j'ai beaucoup aimé la fluidité, les transitions partie plate, partie descendante. Surtout le fait que quand on est en descente, on a vraiment l'impression qu'on est vraiment en descente.

  • Speaker #1

    Pour les courses, le drafting, l'effet drafting, quand on est en peloton, se sent aussi vraiment. C'est-à-dire que quand on est à l'avant du peloton et quand on est à l'arrière, ce n'est pas le même ressenti. C'est-à-dire que sur Zwift, le mec qui est devant et le mec qui est derrière pédalent quasiment à la même puissance. Alors que là, quand tu es devant et quand tu es derrière, Il y a un vrai effet drafting, un vrai effet peloton, et c'est beaucoup plus vivant. Donc on attend la suite. Je suis en contact avec Gilbert, le programmateur, pour mettre en place la team Tribandits. Dès qu'elle est en ligne, on mettra le lien pour que les gens puissent venir se greffer à tout ça.

  • Speaker #0

    Ça marche ! Ça roule ! Bonne semaine à tous, la bise, ciao

Chapters

  • Introduction et accueil des auditeurs

    00:27

  • Les performances de Vincent Luis en triathlon

    00:45

  • Comparaison avec d'autres athlètes de haut niveau

    01:39

  • Transition vers le long distance et ses implications

    02:36

  • Analyse des résultats d'Ultraman et Ironman

    03:22

  • Discussion sur Alistair Brownlee et son héritage

    03:59

  • Importance de la confiance entre athlètes et entraîneurs

    04:37

  • Conclusion et réflexions sur le triathlon moderne

    01:20:10

Description

Êtes-vous prêt à plonger dans l'univers fascinant du triathlon ? Dans cet épisode captivant du TRI BANDITS PODCAST, Michael LECUIVRE et Arnaud SELUKOV vous entraînent dans une discussion passionnante sur les performances récentes des triathlètes, en mettant particulièrement l'accent sur Vincent Luis. Ce dernier a récemment fait une transition vers le long distance avec des résultats impressionnants, et nos hôtes ne manquent pas de comparer son style à celui d'autres légendes du triathlon, comme Alistair Brownlee et Aiden Wilde. Ensemble, ils soulignent l'importance de la polyvalence dans ce sport exigeant qu'est le triathlon.


Au fil de cet épisode, les auditeurs découvriront les défis et les récompenses que représentent les compétitions de longue distance, avec un focus sur des événements récents tels que l'Ironman de Busselton et l'Ultraman. Michael et Arnaud mettent également en lumière les performances exceptionnelles des athlètes féminines, qui ne cessent de repousser les limites de l'excellence dans le triathlon. Ce podcast sport est une véritable mine d'or pour les passionnés de triathlon, qu'ils soient triathlètes débutants ou avancés, et offre un aperçu précieux des expériences triathlon.


La conversation s'oriente ensuite vers la retraite d'Alistair Brownlee, un moment clé qui soulève des questions sur son impact sur le triathlon et les implications pour l'avenir du sport. Les intervenants analysent avec humour et précision comment cette transition pourrait redéfinir les dynamiques de compétition dans le triathlon moderne. Ils mettent également l'accent sur l'importance de la confiance entre athlètes et entraîneurs, un élément crucial pour réussir dans le monde compétitif du triathlon.


Que vous soyez un coach triathlon, un athlète en quête de conseils d'entraînement triathlon, ou simplement un passionné de ce sport, cet épisode du TRI BANDITS PODCAST est fait pour vous. Rejoignez Michael et Arnaud pour un loop sur le triathlon, où ils partagent des anecdotes, des conseils pratiques sur le matériel triathlon, et des stratégies d'entraînement running. N'attendez plus pour vous immerger dans l'histoire du triathlon et découvrir les performances qui font vibrer le cœur des triathlètes francophones. Écoutez dès maintenant et laissez-vous inspirer par les défis Ironman et les récits de ceux qui vivent leur passion pour le triathlon au quotidien !


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Transcription

  • Speaker #0

    1h0652 pour monsieur vincent louis au 73 barail bonjour et bienvenue à tous sur le try bandit salut mika comment vas-tu et ben ça va super bien effectivement tu lances la chose de la meilleure manière qui soit fuck

  • Speaker #1

    les haters et 1h0650 voilà s'il y en a qui ont des choses à dire ils ont le numéro du try bandit qui peut appeler pas de souci mais là les choses sont posées

  • Speaker #0

    on peut passer à la suite ça donc Vincent il a quand même fait le job et quel job parce qu'il n'y a pas eu de concurrence ce qui est clair c'est que Vincent il a été effectivement il gagne mais il n'avait pas 10 minutes d'avance non plus sur le groupe qui était derrière il a fait une course qui était vraiment menée de main de maître comme peu d'athlètes peuvent arriver à le faire je pense que En fait, pour moi, si tu veux, Vincent Louis, c'est un petit peu l'Alistair Brownlee, et on reviendra sur le départ à la retraite d'Alistair, mais c'est un peu l'Alistair Brownlee du triathlon français, où c'est un gars qui littéralement n'a aucune faiblesse. C'est-à-dire que c'est un des meilleurs nageurs du paquet, si c'est le meilleur, c'est un des meilleurs cyclistes du paquet, si ce n'est le meilleur, et c'est un des meilleurs coureurs à pied du circuit. Et des athlètes complets comme ça, qui n'ont littéralement aucune faiblesse, parce que si on regarde Aiden Wilde, et puis... Et puis Alexis aujourd'hui, effectivement c'est les deux meilleurs athlètes du court distance au niveau mondial. Aiden, ce n'est pas le meilleur nageur du circuit, il a plutôt tendance à être un petit peu dans les cordes à l'arrière du groupe. Et Alex, régulièrement, les gens en parlaient comme n'étant pas le meilleur cycliste à la fois techniquement et en termes de puissance du circuit. Des athlètes hyper complets comme Vincent Louis, comme Alistair Brownlee. Malheureusement, ça ne court pas les rues. Il y en a un de temps en temps qui arrive. Le court de distance vient d'en perdre deux en l'espace de deux années, puisqu'Ali est parti faire une saison sur le long et vient d'annoncer sa retraite. Et Vincent vient de tirer la prise sur le court de distance et rentrer dans le monde du long de distance. Sérieusement, il avait déjà fait évidemment des courses. Il avait déjà fait des grosses performances. Mais là, clairement, c'est un petit peu un coup de massue parce que je crois que son temps global est de 3h32, si je ne me trompe pas. Ce qui reste une des deux ou trois meilleures performances mondiales de tous les temps sur cette distance-là.

  • Speaker #1

    Et en tout cas, que ce soit en natation où il met le record de l'épreuve et en course à pied, le record de l'épreuve, et je crois que j'avais essayé de regarder, c'est une des deux ou trois meilleures perfs. Et on sait tous que la distance y était, c'était 20,8 il manque 300 mètres mais je pense que c'est à peu près la norme aujourd'hui. C'est une des trois meilleures perfs mondiales de l'année sur la distance. Il n'y a qu'en 2018 où on avait vu mieux avec, je crois que c'était la bataille Alistair Brownlee, Yann Frodeno et Javier Gomez en Afrique du Sud pour les mondiaux de 70.3. Sinon ça n'a jamais couru plus vite.

  • Speaker #0

    Je ne suis même pas sûr que ça avait couru plus vite que...

  • Speaker #1

    Si, si, c'était une 6 pour Yann Frodeno, une 6.40 quelque chose.

  • Speaker #0

    Quelques dizaines de secondes, quoi. On ne parle pas de minutes. Donc ça, clairement, aujourd'hui, il arrive avec la pancarte. Et d'ailleurs, ça marche.

  • Speaker #1

    Et pourtant, en vélo, il n'a pas traîné. Il roule une 59, il roule sub 2. Il a fait le job et puis devant c'était pas n'importe qui, c'était Matisse. Donc Matisse on sait qu'il sort d'une saison de T100, il est peut-être un petit peu moins frais. Mais je pense qu'il avait dû voir les choses arriver. Et courir une 6 après avoir roulé sub 2. Courir une 6 c'est impressionnant. Courir une 6 après avoir nagé 22 tout seul et roulé sub 2. C'est ça qui est vraiment terrible. Je pense que ça doit...

  • Speaker #0

    Je me demande qu'est-ce qu'un mec comme Vincent pourrait courir sur un sub 2. On a eu Morgan Pearson récemment qui est le meilleur coureur du circuit courte distance aujourd'hui, peut-être avec Alexis, et qui a fait un, je ne sais pas si c'est au Half Marathon de Chicago, il a couru 1.01.30 ou quelque chose comme ça. Donc ça usine quand même, 1.01.30. Et Vincent, je ne sais pas ce que... Bon, après le mec il a quand même fait deuxième au championnat de France de cross.

  • Speaker #1

    C'est un rascal en chef notre ami Vincent parce qu'il a très très peu de repères en sec en course à pied. On connaît tous ses caractéristiques de trailer, de crosser. Parce qu'il a fait les championnats de France de cross, il les a fait à plusieurs reprises et il a terminé une fois deuxième. Il n'a pas terminé deuxième de la course mais c'était une course internationale. Par contre j'ai la chance d'être originaire un peu du nord et je connais très bien une... Biloute ! Non je ne suis pas un biloute. Je ne suis pas un biloute, je suis un ardennais, je suis un sanglier. D'ailleurs, c'est pour ça que je suis un peu tanqué. Et là-bas, il y a une course qui est très réputée. C'est des villes à villes, il y en a très peu. C'est un saut dans Charleville. C'est une course qui fait 23 kilomètres passés, presque 24. Avec tout le dénivelé, ce qui se situe sur les 3 ou 4 derniers kilomètres. Il avait fait 9e. C'est une athlète qui est très courue par les Cagnans parce qu'il y a une bonne petite prize money. Il avait fait 9e et 1er athlète blanc. Donc ils ne courent pas les semis pour courir les semis, ils courent les courses parce que c'est des belles courses et parce qu'il y a du level. Et du coup 1h14 là où ça se gagne en 1h08 ou 1h07. Donc si on sait que ces gaziers là ils sont capables de courir 1h01 ou 1h à peu près aux semis, ça situe le truc. Et puis en plus c'était au mois d'octobre, c'était fin de saison, je pense qu'il l'a fait pour s'amuser autant que sérieusement. Je pense que sur un semi-sec, il doit tourner pas beaucoup plus vite, mais il doit tourner une 2, une 3, quelque chose comme ça.

  • Speaker #0

    La grande question, c'est est-ce que Bahrein était qualificatif pour Taopo cette année ou est-ce que c'est qualificatif pour l'année prochaine ? Parce qu'on en avait parlé un coup tous les deux entre nous. Ça m'est un peu sorti de la tête derrière. Je n'ai pas pensé à aller gratter le truc. Mais ça me paraît bizarre que ce soit qualificatif pour cette année parce qu'à deux semaines de l'épreuve...

  • Speaker #1

    Pour le 2025, c'est pour Marbella.

  • Speaker #0

    Ok.

  • Speaker #1

    Marbella, c'est dans la poche.

  • Speaker #0

    Marbella, attention les yeux. Parce qu'avec ceux qui descendent, qui vont monter du court distance sur le half, il y a quand même du monde là.

  • Speaker #1

    Je pense que c'est sur le 73 où il y a beaucoup de gens qui vont se retrouver l'année prochaine. Et le choix entre le T100 et l'Ironman Pro Series, il va se faire sur ça. Est-ce que je vais pouvoir marquer des points sur l'Ironman Pro Series ou pas ? Est-ce que je vais pouvoir tirer mon jeu sur le T100 Series ou pas ?

  • Speaker #0

    T'as entendu d'ailleurs que nos amis norvégiens, pas de T100. C'est tout sur l'Ironman Pro Series. Et puis avec un gros stage de prévu en début d'année à Nice. Donc ça annonce clairement la couleur.

  • Speaker #1

    qui n'aura pas lieu parce que Nice ne sera plus championne du monde de la

  • Speaker #0

    France. C'est ça, c'est ça. On vous le balance maintenant, on a eu Scott tout à l'heure au téléphone.

  • Speaker #1

    Le 2 décembre. C'est une blague, hein, c'est une blague, allez pas mettre ça partout. Mais Jack Kelly le dit, non c'est pas une blague, mais Jack Kelly le dit, les bruits de couloirs se font de plus en plus nombreux, la répartition des places est un petit peu nébuleuse en ce moment, donc on va y aller. C'est le cas de le dire. Donc, à mon avis, il y aura des grosses annonces qui sont faites dans les deux prochains mois sur la situation Nice-Kona et l'alternance entre les deux. Moi,

  • Speaker #0

    je vais même te dire que je pense que l'annonce va avoir lieu soit au championnat du monde 73 à Taupo, soit dans les deux semaines qui vont suivre derrière, parce que De Rue, il est en train de bouger ses pions. On ne l'a pas vu pendant six mois. Il a commencé à apparaître en run et off, tu sais, comme le coucou qui sort à l'heure pour chanter un coup à toutes les heures. Et puis, il était à Kona, il était à Nice. il était à Kona, il a commencé à voir, les gens arrivent à mettre un visage sur le mec et puis je pense qu'il a dû quand même comprendre le message et le nombre de critiques et puis en interne, il était à Kona, il a vu beaucoup de choses, il a entendu beaucoup de choses, il a rencontré beaucoup de monde à Kona et moi je serais vraiment, mais alors vraiment pas surpris que... Les championnats du monde hommes-femmes aient lieu l'année prochaine à Kona. Je pense que l'annonce est précise. Est-ce que ce sera pour 2025 ou à partir de 2026 ? Je pense qu'un retour définitif, complet, hommes-femmes sur Kona, c'est quelque chose qui va avoir lieu. Et quelque chose dont on n'a jamais entendu parler et que personne n'a jamais soumis. J'ai un petit inside. d'une personne locale habitant là-bas qui m'a dit que pour la première fois, elle avait entendu parler d'une course femme le samedi et d'une course homme le samedi après. Donc on s'affranchit du problème de bénévole sur les deux jours, on s'affranchit du problème de fermeture des routes pendant 48 heures, on étend la période de séjour pour les athlètes, donc ce qui est bon est plutôt perçu de façon vachement positive pour la population locale, sans les perturber énormément, et puis avoir quelque chose qui s'approcherait d'un... un triathlon festival un petit peu comme le fait la fédération internationale ITU avec des épreuves au cours de la semaine tu sais forcément l'épreuve de natation un petit peu de run un petit peu de ci un petit peu de là parce qu'il faut bien dire c'est que la semaine avant qu'on a il y a le outre le underpants il y a un 5 et 10 km pour la lutte contre le breast cancer enfin le cancer du sein il y a le swim practice il y a tout un tas de choses et A priori, il y a pas mal de bruit de couloir sur un maxi triathlon festival qui tiendrait avec des courses sur deux week-ends différents. Est-ce que c'est quelque chose qui ira au bout ? Est-ce que c'est quelque chose qui est vérifié, existant et qui va avoir lieu ? J'en ai aucune idée, mais ce qui est sûr, c'est que c'est un sujet qui a été abordé et qui, au final, plus j'y pense, plus fait sens.

  • Speaker #1

    Est-ce que c'est dans les petits papiers et on sera au courant comme le gros cadeau de Noël ? Ce serait vraiment très bien. Ça fait sens, effectivement. Aujourd'hui, on est d'accord tous pour dire que l'Ironman est né là-bas, doit la rester pour les hommes et pour les femmes. On est tous d'accord sur le fait que la course qui a eu lieu, ou qui a vu Lucie Charles-Barclay faire un solo toute la journée, c'était une course extraordinaire, parce qu'on avait l'occasion de se focus uniquement sur les courses femmes, ce qui est très très bien. Maintenant, c'est la seule solution qui permettrait ça, avoir deux courses sur deux jours différents à une semaine d'intervalle. Ouais, elle est pas mal, cette solution-là. T'as pas l'adresse mail ? scottderue.com ou un truc comme ça ?

  • Speaker #0

    Scotty.

  • Speaker #1

    Bref.

  • Speaker #0

    Scotty le stagiaire.

  • Speaker #1

    Scotty le stagiaire. Bah, Ryan, il faut pas qu'on oublie aussi notre ami. Alors, Vincent, il a... Je pense qu'il s'est un petit peu sorti les doigts quand même pour aller chercher ma lettre. Il la voulait bien, mais chez les filles, ça ne s'est pas amusé non plus, parce que Georgia, elle n'était pas là pour faire rigoler le monde non plus.

  • Speaker #0

    Bien rempli de frigos, les Louis, les Taylor Brown.

  • Speaker #1

    C'était une belle... Un bon week-end.

  • Speaker #0

    Le chèque...

  • Speaker #1

    J'ai vu un poste, par contre, de Georgia qui disait... Par contre, je suis bien maligne, mais en ce moment, je dépense... pas mal de sous pour ça. Donc je pense que le passage au long, ça doit leur faire bizarre en termes de mœurs par rapport aux cours où ils doivent être un petit peu cocoonés et le matériel je pense qu'en termes de partenariat, le changement de format, ça doit se faire un peu au forceps au départ, je pense.

  • Speaker #0

    Peut-être si tu vois un professionnel aujourd'hui qui joue le premier tiers ou la première moitié de classement sur les grandes courses, Tessan ou Ironman ou autre sur le long distance... autour d'eux ils ont un vrai team en fait, ils ont forcément un coach, ils ont quelqu'un qui va s'occuper de leurs réseaux sociaux, ils vont avoir quelqu'un qui va s'occuper de leur contrat de sponsorship, ils vont avoir un manager, ils vont avoir plein de trucs. Dans le court de distance, j'aurais tendance à dire qu'il y a un manager, le reste il y a beaucoup de choses qui passent plus ou moins par les bienfaits et la baguette magique financière de la fédération. Là, les mecs sont vraiment livrés à eux-mêmes et c'est à eux de s'organiser et puis de créer autour d'eux vraiment cet environnement et puis cet écosystème qui va leur permettre à eux de pouvoir pratiquer leur sport au plus haut niveau et d'avoir d'autres personnes. Alors, c'est vrai qu'il y a des sous dans le moyenne distance et dans le longue distance. On ne peut pas dire le contraire. Les mecs, c'est pas Martine Vendry qui dira le contraire. Je pense que Martine, cette année, entre les primes, les bonus et compagnie, c'est... nord du million, donc ça commence à faire 3 sous. Il y a une raison pour laquelle les mecs se basent soit à Andorre, soit à Monaco. Ce n'est pas parce que le logement n'est pas cher là-bas, ni pour la météo, enfin à Monaco aussi la météo, mais bon. Donc voilà, il commence à y avoir un petit peu de sous, c'est très bien, mais c'est clair que ça nécessite derrière d'avoir une organisation personnelle plus puissante. Et puis surtout d'arriver à avoir des gens qui puissent vous démêler tout un tas de problèmes au quotidien, que ce soit des problèmes de contrat, des problèmes de... Parce que forcément quand vous avez des sponsors qui vous font un gros chèque, les sponsors ils veulent pas mal de retours. Et dans l'interview d'ailleurs de Jack Kelly avec Martine Vendredi, il en parlait. Et Martine ce qu'il disait c'était que les semaines où il était bien, où il n'était pas fatigué... Il avait tendance à essayer de redonner pas mal de temps à ses sponsors parce qu'il sait que c'est vachement important et qu'au final, c'est ça qui remplit le compte en manque aussi à la fin. Parce que les primes de course, comme sur le T100, c'est fantastique, c'est super, c'est beaucoup d'argent. Mais un mec comme Vendry, je pense que pour avoir son nom sur sa combinaison, si vous ne mettez pas 50 000 sur la table, vous n'avez rien.

  • Speaker #1

    Ça doit être un petit peu plus que ça. J'avais entendu Vincent qui parlait d'un SP sur une trifonction. une trifonction de l'équipe de France, le petit logo SP qui était le dernier logo en bas, c'était 80 000 à l'année, donc j'imagine que ça doit être un tout petit peu plus que ça. Le gros logo devant, ça doit être beaucoup plus. Oui,

  • Speaker #0

    il ne le paye pas en pneus.

  • Speaker #1

    Je n'avais même pas remarqué que c'était le marque de pneus.

  • Speaker #0

    Tu t'en fous, les mecs peuvent te mettre n'importe quoi.

  • Speaker #1

    Sauf un laboratoire pharmaceutique. Ça,

  • Speaker #0

    ce n'est pas bon. un abattoir, McDonald's donc ça c'est un truc que moi je prendrais jamais et puis après il y a la question éthique aussi, c'est à dire où est-ce que vous placez la barrière financière et puis éthique et je sais qu'il y a certains athlètes qui à un moment ont refusé des sponsors parce que ça correspondait pas du tout à leur éthique et puis il y en a qui s'asseillent un petit peu dessus et qui prennent les ronds

  • Speaker #1

    Bah Barine13 a fait du bruit à un moment donné avec ça C'est qui c'était, Kinleu non ? Non,

  • Speaker #0

    Kinleu Il avait dit 9. Il avait fait un an, je crois, ou à peine un an. Et puis, en fait, ce qu'il expliquait, Sébastien, c'est que quand il avait signé avec Bahreïn, il n'avait jamais fait le lien entre les Bahreïn 13, qui étaient des dissidents du gouvernement qui avaient été arrêtés, emprisonnés, et dont la plupart ont disparu et on ne les a pas revus. Et le prince, je ne vais pas écorcher son nom, mais le prince dont tout le monde sait qu'il a fait du trouble. triathlon qui lui avait créé Bahrain Endurance 13, donc pour reprendre le même nom. Et ce qui était malin, mais malin dans le sens diabolique, c'est que quand vous tapiez Bahrain 13 sur les moteurs de recherche, vous étiez basculé directement sur le Bahrain Endurance 13 et toutes les informations qui pouvaient sortir et transpirer. des dissidents barrains 13 étaient littéralement se retrouvaient en queue de liste ou carrément n'apparaissait plus et ils ont été énormément décrié à ce moment là moi moi je moi perso j'aurais pas pris les ronds mais bon après chacun fait comme il veut et mène sa barre comme il veut mais je trouve que d'un point de vue athlétique quand on a une voix et quand on a une grosse grosse l'impact que peut avoir un athlète professionnel du calibre de ceux qui sont dans l'équipe, il y a un moment il y a un moment, il faut faire des choix qui correspondent à ce que l'on a sur le cœur. C'est mon point de vue. Après, on peut bien penser ce qu'on veut.

  • Speaker #1

    C'est juste pour faire la liste des athlètes 2024 du team Bahrain-Victorious. Parce que c'est donc Bahrain-Victorious. Tim maintenant, il n'est plus Barhain Endurance. Pardon. Alistair Brownlee, place à prendre l'année prochaine. Cassandre Beaugrand, Daniel Arif, Georgia Taylor Brown, Eden Wilde, Henry Schumann, Joe Skipper, place à prendre certainement. Kate Voth, Catherine Matthews, Lorraine Parker, Maxi Newman, Vincent Luis, Max Tapley et le dernier en date, donc forcément. Son Altesse sérénissime, le Sheikh Nasser Bin Ahmad El Khalifa. Donc il s'est fait sa petite équipe d'athlètes de Nouveau.

  • Speaker #0

    Des training partners. Et pour ceux qui... Donc Nasser Ahmad Bin Khalifa, si je ne me trompe pas. Quand il avait fait Kona, il l'a fait 2 ou 3 reprises. Moi il y a une année où il était là et quand il roulait sur la Queen K, il y avait un SUV devant lui, un SUV derrière avec ses gardes du corps. Et il m'a doublé moi à la sortie d'Energy Lab avec des mecs qui étaient en VTT et tout ça autour de lui qui faisaient s'écarter tout le monde sur la Queen K. Le gars n'est pas forcément désagréable, je ne suis pas sûr que j'aille manger avec lui mais c'était un petit peu... peu tout match et je sais pas combien il avait payé pour être pouvoir avoir tout ça devant lui est ce qui est sûr c'est que sur la queen qui est quand vous êtes derrière un suv de 5 mètres 50 et puis de mettre 50 dollars j'ai trois mètres de haut ça quand même tendance à rouler pas trop mal quoi Il y avait eu un petit peu de buzz qui avait été fait à un moment autour de là. Le gars a fait du bien dans le monde du triathlon. Il y a un moment où il va falloir qu'il rentre des comptes. Je pense que quand la lumière va s'éteindre, le jour du jugement dernier, on en a toujours… Il faut savoir vivre avec ce que l'on fait. Je me rappelle un jour, il y a une personne qui m'a posé une question, je ne sais plus si vous en avez déjà parlé, mais c'est une question qui m'a toujours hanté et qui continue à monter. C'était quelle a été la pire chose que tu as fait dans ta vie ? Et on a tous une…

  • Speaker #1

    Drafté sur la Queen K.

  • Speaker #0

    Jamais. J'ai pris un carton sur la Queen K, mais je n'ai jamais drafté sur la Queen K. Contrairement à certaines personnes dont j'ai les noms, et qui taffent très bien, et que j'ai appelé, et que j'ai dit, je leur ai dit, les traités de tricheurs. Donc, ils n'ont pas aimé. On n'est plus copains depuis. Mais bon, ça, c'est l'anecdote. Mais voilà, quelle a été la pire chose que tu as fait dans ta vie ? Et je pense qu'on a tous une pire chose. Et c'est une question auquel je repense régulièrement dans ma vie de tous, pas tous les jours, mais dans ma vie de tous les jours, parce que ça retombe un petit peu, on va tomber dans la philosophie, mais ça va retomber un petit peu dans quel est le sens que vous donnez à votre vie et quel est le sens et l'importance que vous donnez aux actions que vous prenez au quotidien. Et je pense que c'est le genre de questions qui sont importantes, on n'est pas obligé d'en parler avec d'autres personnes, mais des fois d'avoir conscience de ce que l'on a pu faire et de ce qui... qui était plutôt bien ou plutôt pas bien, des fois c'est bien et ça nous permet d'orienter nos décisions qu'on peut faire dans le futur, parce que le futur on le construit toujours sur ce qu'on a fait dans le passé, et ça, ça vaut pour tout, ça vaut pour l'entraînement, ça vaut pour la vie quotidiennement, on ne peut pas planifier de faire des grandes courses dans le futur si on n'a pas fait le job dans le passé. Et la vie est toujours comme ça. Et je pense que c'est important des fois de garder tout ça en point de vue. Et moi, j'ai toujours eu un petit goût amer avec ce Bahrein Victorius. Je sais que j'ai côtoyé pas mal Chris McCormack à un moment. Et c'était Chris qui était un petit peu à l'origine de tout ça avec le Prince. Et ouais, c'est comme ça. C'est un peu dommage. Après, dans le monde du sport, on sait que quand il y a du pognon, il y a des décisions qui sont prises. Et puis, c'est comme ça. Encore une fois, ce n'est pas une critique directe sur les personnes. C'est juste que moi, je pense que ce n'est pas une décision que j'aurais prise. Mais chacun a le droit de vivre avec ses propres décisions. C'est pas comme ça. Donc, on était sur Bahrein. Tu nous donnes les résultats de ces dames. Donc, Georgia Taylor Brown qui prend la gagne.

  • Speaker #1

    Alors là, Georgia Taylor Brown. Oh, ouais, c'est pas un cadeau, là, que tu me fais. Georgia Taylor Brown 1, 3h56, 56, ce qui doit être une des perfs. Je pense que là,

  • Speaker #0

    en dessous de 4h, il n'y en a pas beaucoup des chronos.

  • Speaker #1

    Il n'y en a pas beaucoup. Tania Neubert, une Allemande, qui fait 2, 3h57, 18. Et Caroline Paul, un petit peu plus attendue, déjà, 4h01, 49. Et c'est pareil, elles n'ont pas amusé la galerie. 26 en at, 2h12 en vélo, 1h19 à pied. Ça fait pas rire. Et Tania, 26, 2, 12,

  • Speaker #0

    1, 14, 56. Putain, ces Allemandes, elles courent.

  • Speaker #1

    Ouais. Ça roule, ça court, ça nage. Et je pense qu'il y a eu bagarre du début à la fin. Parce que les chronos sont très, très, très serrés. Georgia, elle n'était pas là pour prendre du temps à la transition, apparemment. Donc voilà, quand tu viens du cours, ça, ça peut aider beaucoup. Oui, c'est une belle course, un beau format et les athlètes du cours qui passent sur le long, sur le Milan, on va dire, c'est beau à voir.

  • Speaker #0

    C'est quand même un peu le fil rouge de ce que l'on voit actuellement, c'est-à-dire qu'on est en post-olympique, tous les mecs qui viennent du cours et qui basculent sur le long, sur le half, je dirais, des courses format type T100, Half Ironman, ils sont quand même souvent devant.

  • Speaker #1

    Et puis le format d'effort, l'intensité d'effort fait que leur capacité à cumuler des gros volumes à grosse intensité et leur consistance sur l'année fait que c'est des formats qui peuvent leur correspondre. Après, je pense que ce qui va faire la différence entre le long et le très long, entre le Half T100 et le Ironman, c'est dans la tête. Faire une course de 3h30, 4h, ça passe. Faire une course de 7h, 7h30, 8h, c'est pas la même chose. Je pense que ça va correspondre déjà à des caractéristiques physio-différentes. Mais surtout dans la tête, ce n'est pas pareil.

  • Speaker #0

    C'est peut-être les petits différents qui vont performer sur le long. Et moi, je peux te garantir qu'un Martin Vendry, il va faire des étincelles sur le long. Parce que, outre ce qu'on a vu la semaine dernière, quand tu écoutais son rapport un petit peu après course, la façon dont il en parlait... il a pris un plaisir phénoménal à faire une course longue, à être sur le vélo en position aéro devant, sur le lit de la course, faire un gros marathon derrière. Alors les mecs, effectivement, ils avaient des idées, ils avaient des valeurs, mais ils ne savaient pas du tout où ils allaient parce qu'ils n'avaient jamais fait ça. Et tu te rends compte, Blumenfeld, le premier Ironman qui fait bim, Eden, premier Ironman qui fait bim, Bornrill, bim.

  • Speaker #1

    donc quand est-ce qu'on va voir Vincent faire un full est-ce qu'il le fera je sais pas mais j'aimerais bien d'ailleurs ceci dit petit point coaching si vous êtes edge grouper et que vous voulez aller chercher une qualif Cozumel c'est une bonne idée parce que c'est pas loin derrière la course de Kona les conditions climatiques sont plutôt pas mal le parcours vélo est relativement roulant par contre si vous êtes pro dans les prochaines années c'est pas la peine parce que là Non, là, si vous faites au-delà de 7,50, ce n'est même pas la même chose.

  • Speaker #0

    Regardez d'ailleurs les temps de qualif des groupes d'âge. Alors, c'est à prendre avec des pincettes parce que la natation, elle est courte dans le sens où c'est courant.

  • Speaker #1

    C'est courant favorable.

  • Speaker #0

    Et par rapport aux temps de natation, ce sont 5 à 7, voire 10 minutes plus rapides que ce qu'on peut avoir sur d'autres épreuves. Mais Cozumel, ça peut être un calcul qui ne soit pas complètement débile. En plus, ceux qui ont couru à Kona, il y a peu de chances qu'ils soient à Cozumel. Et puis sur les courses américaines, en général, il n'y a quand même pas un gros niveau.

  • Speaker #1

    Je sais que sur les Edge Group 40, 45, 50, c'est des courses qui sont vraiment plus abordables qu'ailleurs. Après, les conditions ne sont pas faciles, mais ça reste, je pense, quelque chose de plus facile. Et je crois qu'il y a pas mal de slots en plus. C'est plutôt intéressant.

  • Speaker #0

    Voilà pour la page Cozumel et puis Bahrein. On voulait parler un petit peu de l'ultraman qui a eu lieu sur ce week-end, qui est le week-end de Thanksgiving, qui a vu pour la première fois au général place 1, place 2, deux femmes qui font première et deuxième. Première, Jen Arnett qui gagne la course de man-mètre. Elle a attaqué la course à pied le jour. avec 7 minutes de retard et elle reprend tout le monde et elle gagne la course et deuxième, Jen Arnett qui est une professionnelle qui court sur 73 et deuxième, Michel Vesteby qui est en fin de carrière et qui s'est orienté sur l'Ultraman qui avait gagné l'Ultraman parce qu'il ne faut pas oublier qu'Ultraman fonctionne un peu comme Ironman c'est une course à qualification il faut... pas un nombre de slots qui vous est alloué, il faut avoir fini un Ultraman officiel pour pouvoir prétendre un slot sur les championnats du monde Ultraman. Ce qui d'ailleurs est en train de poser un gros problème parce qu'on est en train de voir un étiage complet du... nombre d'athlètes participants. Alors il y a plusieurs raisons à ça et moi je vais vous donner mon analyse qui est propre parce que moi j'ai couru en 2017 et en 2019 à Kona sur l'ultraman. Donc petit rappel de ce qu'est l'ultraman, c'est une épreuve qui se déroule sur trois jours. Premier jour c'est 10 km de natation, 145 km de vélo. Deuxième jour c'est 275 km de vélo, troisième jour c'est un double marathon. et à chaque fois, chaque jour, vous avez 12 heures maximum pour boucler le truc. Alors ça peut paraître large, ça ne l'est pas toujours. Les 10 km de natation à Kona, donc c'est départ de la plage du pire de Kona et vous arrivez au Sheraton qui est à 10 km. Donc là c'est une vraie partie de natation, le long de la côte, courant, conditions qui sont extrêmement changeantes, un petit peu de faune locale aussi à gérer. Donc au niveau navigation c'est simple, sur les 10 bornes il y a une bouée, quand vous arrivez à la bouée il vous reste 500 mètres, 90 degrés à gauche et vous sortez là. Et les 145 km de vélo c'est certainement la partie de vélo la plus dure que j'ai fait de ma vie, c'est vous partez donc du Sheraton et vous arrivez à Volcano National Park qui est à 145 km parce que vous longez la côte. et c'est 145 km profil montant puisque l'arrivée à ce fait à peu près 1500 1600 mètres d'altitude volcan Donc c'est toute une série de rollers. Alors au début, ça monte, il y a une énorme patate qui s'appelle par la Bypass Road, qui est à peu près au kilomètre 7 ou 8, où là ça finit à 22%. Donc c'est quand même une grosse, grosse patate. Et après, quand vous arrivez là, il y a une partie roulante, quelques parties descendantes, et les 60-70 km, c'est profil montant, le vent plein de gueule. Mais là, c'est plein de gueule. Et cette partie-là de l'île, elle est super, super ventée. C'est quand vous allez direction South Point. Et d'ailleurs, il n'y a rien qui pousse, c'est clair. Et plus vous montez... Plus il y a du vent, vous ne voyez jamais où vous allez parce que c'est une grande ligne droite qui ondule. Et vous ne voyez jamais le haut de la montée en fait à part quelques panneaux. Et il y a un vent qui est non-stop, en permanence, comme uniquement à Kona vous pouvez avoir ce vent. Ce n'est pas un vent qui est en rafale, vous avez vraiment l'impression de vous déplacer dans une masse d'air qui vous arrive dessus. Et ce qui est surtout particulier c'est quand on arrive à Volcano, 9 jours sur 10 il flotte et la température baisse beaucoup.

  • Speaker #1

    c'est à dire quand vous partez du niveau de la mer en bas il peut très bien faire 35-36 et vous arrivez à Volcano il peut très bien faire que 10 degrés sur le haut et c'est vraiment et d'ailleurs s'il y en a qui ont regardé sur l'insta soit d'Ultraman soit de Bob Babbit qui est toujours là-bas et qui fait les commentaires ils font le départ, c'est un grand ciel bleu et on voit bien qu'ils sont en chemise et qu'il fait très chaud et je crois qu'à l'arrivée ils étaient tous en plus en clavé et c'était dans, ouais c'est ça, c'est Doudoune... Et juste pour rappel, c'est l'épisode 3 de notre Tribe Bandit podcast qu'on avait consacré à ça. Donc si jamais vous avez envie d'en avoir un petit peu plus en détail, allez écouter l'épisode 3, c'était bien sympa.

  • Speaker #0

    Et donc, ce premier jour, c'est vraiment une grosse grosse journée. Le deuxième jour, vous repartez du point d'arrivée du jour 1 et vous partez sur, en gros, toute la boucle sud, puis îlot, puis... montée de Waimea puis redescendre sur Kawaïe et la montée de sur Avis 275 bornes à Kona 3800 ou 4000 mètres de dénivelé la partie opposée à Kona de l'île c'est îlot c'est pas compliqué il pleut tous les jours donc vous en prenez plein la gueule les routes sont souvent dégueulasses beaucoup de coulées d'eau de tout ça c'est vraiment une grosse grosse grosse partie de manivelle et J'ai eu la chance de gagner deux fois le jour 2 en posant le vélo le premier et en reprenant pas mal de temps à la concurrence. Je pense que ça reste les plus belles parties de vélo, le plus gros effort sur un vélo que j'ai fait de ma vie. Je crois qu'une année, j'ai dû égaler le record de l'épreuve à une minute près où j'avais dû rouler 7h28. C'est vraiment une partie vélo qui est très très dure. Et le troisième jour, vous partez à ville, demi-tour de l'Ironman, et vous rentrez à Kona à l'arrivée sur le Hall d'Airport. C'est quand même une grosse grosse épreuve. C'est une épreuve qui est historique, ça date depuis 1983. Il y a eu quelques années où ça n'a pas eu lieu. Il y a eu des performances incroyables sur cette île. Il y avait un Mexicain qui a quand même couru 2 x 5,46, 5h46. pour 84 km pour un double marathon. Donc, il faut quand même remettre les choses dans l'ordre. C'est-à-dire que c'est quand même des temps qui sont plus vite que le temps du marathon sur l'Ironman Davai deux fois de suite. Donc, après avoir fait...

  • Speaker #1

    Et puis, c'est deux jours épais quand même. C'est épais.

  • Speaker #0

    Tu n'as pas les pieds en l'air. C'est des rats. Et cette année, Jane Arnett, qui prend la gagne sur la partie course à pied, a couru 6,46 sur le double marathon, ce qui est vraiment stratosphérique en termes de performance. On est quand même en train de parler de deux marathons en 3,22. D'ailleurs, elle passe au marathon, je crois, en 3,22. Le deuxième, pareil, de 3,22 ou 3,23. Énorme performance, vraiment impressionnante. Temps final de 23 heures et quelques. Alors, qui ne veut pas dire grand-chose parce qu'il peut y avoir des gros écarts d'une année sur l'autre en fonction des conditions météo. Et puis, le parcours a tendance à changer parce que, comme vous le savez, la grande île d'Hawaï, elle est sujette, c'est une île qui est volcanique. Et il y a souvent de l'activité volcanique. Et moi, entre 2017 et 2019, on avait un parcours qui était complètement différent parce qu'il y avait toute une partie après, avant d'arriver sur Hilo, qui s'appelait la Red Route. qui est certainement une des plus belles parties de la grande île d'Hawaï, si vous avez la chance d'aller là-bas, c'est vraiment un endroit où il faut aller, et qui avait été coupé par une coulée de lave qui faisait à peu près 30 mètres d'épaisseur. Donc on allait jusqu'à la coulée de lave et on repartait à contresens. Et je crois que depuis, la route a été réouverte. Et la première année, on passait par les Koalas Montaigne. Donc les Koalas, le Koala en fait, c'est le volcan le plus vieux de la grande île d'Hawaï qui est... il au pas il au pardon avis où il ya le demi tour de l'ironman est sur les pieds du volcan koala et c'est les montagnes qui sont les plus basses sur la grande île d'hawaï parce que c'est le volcan le plus vieux qui a subi le plus d'érosion mais ce qu'il faut savoir c'est que ce volcan là est en temps est en train parce que les îles d'hawaï c'est des vols qu'en fait qui sont posés sur le l'oc le lit océanique qui à peu près 6000 mètres en dessous de la surface et Ce volcan, la grande île d'Hawaï, elle est composée de cinq volcans. C'est en géographie des bandits. Écoutez bien, ouvrez les cages à miel, c'est important. Donc ce volcan Ausha, il est sur un des côtés de l'île et petit à petit, il est en train de se décrocher et on estime que d'ici 5 à 10 000 ans, il va basculer dans l'océan, dans la direction de Maui et toute cette partie-là de l'île n'existera plus en fait. Donc c'est vraiment parce que... Monaki, Monaloa, Monaloa est très actif. Le Monaloa, aujourd'hui, il y a une grosse éruption qui se prépare dans les décennies qui viennent parce que le Monaloa a tendance à gonfler, gonfler. Il a une forme qui a tendance à… On le voit, on sait, les vulcanologues savent qu'il est en train de se remplir de lave et l'éruption qu'il y a eu il y a deux ans, elle en était à des prémices. Mais il y a un truc de gros qui se prépare sur la grande île d'Hawaï et ce volcan Koala, à chaque fois, il est poussé, et il y a toute une partie d'érosion qui fait qu'à un moment il va basculer. Et les koalas, c'est vraiment un endroit qui est particulier là, parce que c'est la pointe nord de l'île, très ventée, très humide, et quand on passait par les koalas, déjà c'est un endroit qui est magnifique, vous avez l'impression d'arriver presque vers Melbourne, c'est de la prairie verte, vous avez des vaches et des chevaux et tout ça, et c'est vraiment très très beau, et d'ailleurs il y a un des plus grands ranches de tous les Etats-Unis. et là-bas dans les koalas montagne en termes de surface et les routes c'est vraiment magnifique la différence c'est que depuis Waimea on montait les koalas et on redescendait sur Avis, aujourd'hui quand vous êtes à Waimea vous descendez à Kawaï et vous remontez sur Avis et pour la petite anecdote moi en 2017 c'était Bob Babbitt qui faisait la couverture de la course comme tout le temps Il y avait tellement de vent dans les koalas qu'il ne tenait pas debout au moment de son interview parce qu'il fallait qu'il s'accroche à sa bagnole. Et moi, je ne pouvais même plus boire en roulant. C'est-à-dire que je m'arrêtais et je devais m'arrêter pour boire parce que c'était tellement dangereux, tellement flou le vent qu'il peut y avoir là-haut. Bon, petite anecdote. Donc, Jane Arnett qui prend la course. Première fois que l'Ultraman Hawaii est gagnée au général par une femme. Et Michel Vesteby 2. Juan Arroyo Chamba, qui fait 3, qui est un très bon ami à moi espagnol, qui avait couru avec moi quand j'avais gagné Ultraman Australie. Il avait fini 4 ou 5 et à l'époque j'avais couru 7h18 et lui il avait couru juste en dessous de 7h. Et Chamba qui est un très bon athlète mais qui n'est pas un des meilleurs athlètes mondiaux, récupère le titre qui, ma foi il était là-bas et bien mérité pour lui parce que c'est un passionné de cette distance-là. On avait couru également avec Chamba, je ne sais plus, un autre ultraman, je n'arrive plus à me rappeler où. Et le reste, malheureusement, des gros écarts. Donc Chamba finit quand même à une heure et demie ou deux heures de la gagne des femmes. C'est synonyme de plusieurs choses. C'est que ces dernières années, il y a eu un énorme regain d'intérêt d'athlètes professionnels comme Simon Cochrane qui était venu sur Ultraman. qui ont littéralement laminé la concurrence, puisque Cochrane avait annoncé à un moment qu'il voulait passer sous les 20 heures, et il l'a fait sur une des courses, mais pas à Hawaï. Et puis, je pense que l'Ultraman a souffert de... Ironman a donné des mauvaises idées à Ultraman. en les poussant à augmenter le prix. L'Ironman, pour la petite histoire, était passé en gros dans ces époques-là de 900 euros d'inscription à 1500 balles. L'Ultraman, où c'était 1200 balles, ils se sont dit, nous, on va faire mieux, on va faire 1200, 2005. Donc, c'est passé l'inscription à 2005. En 2005, ça commence à faire rôter un peu. Il faut savoir que quand vous allez faire Ultraman, il vous faut un team qui vous supporte sur le long de la course, un team minimum de deux personnes. Donc ça veut dire que si vous amenez votre team avec vous, c'est pas un ticket d'avion mais c'est trois tickets d'avion. Ça veut dire qu'il vous faut une bagnole qui vous suive sur la durée de la course. C'est un gros budget quand même. Et ils ont tué leur course. Ça c'est une des raisons principales d'Aspire Financier et moi je vois principalement cette raison-là. Et l'autre chose c'est que Ultraman est un circuit. C'est une marque, ni plus ni moins qu'Ironman. Ils ont leur propre circuit. Et pour se qualifier, il faut faire un Ultraman officiel. Dans le monde, aujourd'hui, il y a 6 ou 7 Ultramans. Malheureusement, il n'y en a plus que 3 qui sont qualificatifs. Ultraman Hawaii, et comme la plupart des Ultramans, le nombre maximum de participants, c'est 40. Si vous avez 3 courses avec 40 mecs, c'est difficile de trouver 40 mecs pour aller sur la grande finale. et donner un petit peu plus de poids à ça et appeler ça un championnat du monde quand il n'y a pas un niveau suffisant. Pour vous dire, j'ai fait une année troisième, une année quatrième au général au championnat du monde à Hawaï. J'avais gagné l'Ultraman Australie, j'avais fait deuxième à l'Ultraman Canada. Donc j'avais une certaine légitimité dans le niveau. On arrivait à peu près dans ces niveaux-là. Et malheureusement, aujourd'hui, on se retrouve avec un niveau qui est vraiment beaucoup trop faible. Quand le vainqueur homme est trois heures et demie de plus que l'année d'avant, c'est difficile de justifier un titre comme ça. Et j'espère vraiment que...

  • Speaker #1

    C'est un petit peu le même problème pour Iron Man, tout court. C'est le reproche qui est fait. Il y a un premier filtre qui n'est plus sportif mais qui est financier et du coup ça dilue un peu l'aspect sportif.

  • Speaker #0

    Et c'est dommage parce que c'est vraiment des belles courses et je pense que c'est des courses qui ont leur place dans le paysage triathlétique parce que c'est des courses originelles. En 1983, on est quand même en train de parler d'une course qui a 41 ans. Donc ça remonte à quasiment la naissance de notre beau sport qui est le triathlon. Et surtout, il y a des courses comme une course qui est...... c'est un petit peu technique, mais une course qui s'appelle Ultraman Australie, qui n'est pas un Ultraman officiel, qui a lieu à Nouza, donc course que j'avais gagnée moi en 2016, et qui montre très bien qu'on peut faire un Ultraman avec 60 participants. Et eux, ils ont 60 participants. Donc 60 participants, ça permet à l'organisateur d'avoir un petit peu plus d'argent, ça permet d'organiser des choses un petit peu mieux. Et ça évite d'avoir des organisateurs qui tirent la langue au complet. En plus, Ultraman sont un petit peu gourmands sur les droits d'utilisation du nom Ultraman et d'avoir une course qualificative. Et je pense qu'il y a plein de choses qui les pénalisent. Ça fait 4 ans qu'on voit un étiage régulier du nombre de participants. Malheureusement, David et Cheryl, qui sont à la tête d'Ultraman aujourd'hui, n'ont pas l'air de bien comprendre. prendre leur situation et ne prennent pas d'action corrective. Je trouve ça dommage. Il y a un moment où ça va finir par tomber à l'eau, mais quelqu'un va reprendre et renaîtra de ses sens. Il y a des belles courses comme Ultraman Australie où vous avez 60 participants. Ça ne pose pas vraiment de soucis. Ça a des prix qui sont plus raisonnables. Il y avait même un circuit qui s'appelait Ultraman 355, Ultra 355, qui avait été organisé. Plutôt que des 10 km et 145, c'était 5. et 100. Le deuxième jour, c'était, je ne sais plus, 200 km de vélo. Et le troisième jour, c'était 50 km au lieu de 84. Donc, il y avait tout de suite une gymnastique qui s'était mise en place pour essayer d'encourager les gens, la clientèle Ironman, à passer sur des épreuves comme ça, qui sont des épreuves magnifiques. C'est des grands moments de sport, c'est des grands moments de vie parce que vous vivez avec votre team qui est avec vous, qui sont là et il faut vraiment vous reposer dessus. Et je suis un petit peu triste aujourd'hui de voir que l'ultraman Hawaï est en train de doucement et sûrement passer à la trappe par excès de gourmandise financière de ceux qui en détiennent les droits. Et c'est un peu triste de voir ça dans le monde aujourd'hui.

  • Speaker #1

    Apparemment, pendant que tu parlais, je suis allé voir un peu l'ultraman Australie. Ils sont en train, eux, de leur côté, de décliner ça en un format un petit peu plus court, en Ultra 350.

  • Speaker #0

    C'est ce que tu viens de dire, là, justement.

  • Speaker #1

    C'est ce que tu disais, mais c'est plus ou moins qualificatif pour s'introduire à ça. Ouais. Et c'est plutôt pas con comme façon de penser. Et donc, du coup, les fondateurs d'Ultraman auraient tout intérêt à en prendre de la graine.

  • Speaker #0

    Complètement. Puis si tu veux, c'est quand même un gros pas entre un Iron Man et puis un Ultraman. Et puis c'est tout. Voilà. quelqu'un qui va alors je pense que tout le monde qui est descend sur ironman peut arriver à faire un bon ultraman mais il faut savoir que ces trois jours d'affilée qui s'enchaînent C'est quand même pas le même effort. Et puis 84 km à pied, c'est pas 42.

  • Speaker #1

    Et c'est ce que j'allais dire. Je pense que j'en parle assez souvent, moi, avec mes athlètes. Ils ont tendance à se dire, Ouais, mais quand on a fait un half, on peut faire un full. C'est pas des maths. C'est pas Je vais faire x2. Et là, encore une fois, au niveau des distances, c'est quand même pas la même chose. Et en plus, tu rajoutes la difficulté pour moi du sommeil. Parce que si tu fais 10 km et 145 de vélo, finalement, le soir, tu dors bien. Mais le lendemain, ce n'est pas une petite promenade. Tu as 280 bornes, peu de choses près, à plus ou moins 5 kilomètres. Il y a des gens qui préparent toute une saison que pour faire ces 280 bornes de vélo. La veille, tu en as quand même un petit peu fait. Mais ça, j'adore le redire. Nager 10 bornes, ce n'est pas aussi facile que de le dire en 3 secondes. Oula ! C'est quand tu sors de l'eau, tu n'as pas nagé 2 heures. Tu as nagé entre 3 heures pour les meilleurs, 4 heures, 4 heures et demie, 5 heures. ils sortent pas comme ça parce que faut rentrer les 145 bornes et les 10 bornes de natation dans les 12 heures, mais c'est là où souvent ça craque, c'est qu'une fois que t'as nagé 10 bornes, tu pédales plus pareil le lendemain tu fais 300 bornes et après ces deux jours d'échauffement festif tu tapes un double marathon le lendemain, enfin quand tu te réveilles le jour 3 j'aimerais bien que tu nous dises dans quel état d'esprit toi tu te réveilles et tes jambes tu te réveilles je sais que le troisième jour c'est un petit peu plus facile que le deuxième mais 84 km, il est grand le footing !

  • Speaker #0

    Pour l'anecdote, j'ai un athlète récemment qui fait du trail, il a fait un 100 km, il s'est bien débrouillé, et là il voulait faire un 100 miles. Donc 100, 100. Et il me dit, c'est bon j'ai fait 100 km, 100 miles, ça va passer. Je lui dis, c'est pas tafé comme ça, il m'a dit, si si, tu verras ça va passer. Je lui dis, bon bah pas de problème, donc sortie longue, 30 bornes, donc là je lui ai fait faire 30 miles. Et donc, il est passé à 48 kilomètres. Et donc, il est rentré et m'a dit, oh putain, franchement, on passait de 30 à 48. Je lui ai dit, c'est comme passer de 100 à 160. Donc, ça lui a permis de se dire, ah ouais, quand même, il va peut-être falloir que je mette quelque chose. Non, mais tu sais, c'est con. Non, mais c'est con, mais les gens ne se rendent pas compte des fois de ça, de ce genre de truc-là. Et c'est comme quand tu as des mecs qui vont… tu leur mets 50 km de vélo, ils rentrent avec 70, et je lui dis, quand tu as 3 km de natation, est-ce que tu en fais 4 ? Il me dit, ben non, évidemment. Je lui dis, ben c'est pareil. Voilà, c'est pareil. Donc, voilà, un athlète, un Ironman peut faire un Ultraman en étant bien préparé, essayer de vous faire conseiller par quelqu'un qui sait de quoi il parle, parce que c'est quand même pas rien, et surtout l'aspect logistique, organisation est vachement important, parce que ça peut quand même vite partir en couille. Et comme tu disais, 10 km de natation, dans notre écoute, je pense qu'il n'y en a pas beaucoup qui ont déjà fait des séances de 10 km. Et quand vous sortez de l'eau au bout de 10 bornes, vous êtes quand même bien lavé. La nutrition, ça ne passe pas tout à fait pareil. Et quand vous avez passé 4 heures dans le bouillon et qu'il ne vous en reste que 8 pour faire 145 bornes, vent dans la gueule, en montée, le chrono tourne. Et un petit peu le témoin de ça, c'est que cette année, sur les 20 participants de l'Ultra... les championnats du monde du traman à Hawaï, il y en a 5 qui sont passés par la porte de derrière le premier jour. Donc à la fin du premier jour, ils n'étaient plus que 15.

  • Speaker #1

    Et tu parles de faire une séance de 10 bornes de natation. Il y a des séances à la noix comme ça, pour rester poli. Et il y en a qui... Et d'ailleurs, on m'en a parlé il n'y a pas très longtemps. Une 100x100 en nat. Il y en a beaucoup qui la voient passer sur les réseaux. Et nanani, nanani. J'invite tous les gens qui sont un tout petit peu curieux... Mais vraiment, vraiment, à essayer de se dire une fois, tiens, un dimanche matin, au lieu d'aller me faire un 3h de vélo qui fait froid, ou d'aller ronchonner parce que j'ai une heure et demie de home trainer à faire, d'aller prendre une place à la piscine, et d'aller faire ne serait-ce que la moitié, 50 x 100, 50 x 100, et vous venez nous mettre des petits commentaires sur les réseaux sociaux pour nous dire ce qu'il en est. Vous verrez que normalement vous aurez les bras qui seront bien bien détendus, et au cinquantième vous vous direz que, bah là vous avez fait la moitié. Et le 100x100 qui fait rire sur les réseaux et qui fait envie, qui se dit tiens c'est un petit défi que j'aimerais bien faire, dites-vous bien ça que la première moitié viendra seulement d'être terminée. Donc les séances à la noix, elles ne se préparent pas, elles ne se mettent pas comme ça sur le planning et c'est des objectifs en soi, il faut que ça serve à quelque chose. Un 100x100, si vous le faites, votre saison peut être terminée à la sortie de la piscine parce que vous avez les deux tendinites aux épaules et c'est terminé pour vous.

  • Speaker #0

    Moi j'ai fait deux fois un 100x100. Une fois avec Jürgen Zach, on était à Phuket, on avait fait un gros repas de Noël, et puis on était sortis et on avait quand même bu quelques bières. et on sort de... C'est pas une bonne idée. Et en fait, on était à Tagnapoura, donc le restaurant où on sort, la piscine était à peu près à 15 mètres de la sortie du restaurant, et le gros Yurien sort, se retourne, il me dit Oh putain, on ferait pas une séance d'attention ? Je dis Ben ouais, si, on va, on a les maillots de bain, on y va. Il me dit On fait quoi ? Il me dit 100 x 100. Et on était, je sais pas, une vingtaine au resto, il y en a 5 qui ont plongé dans la piscine, et ça nous a quand même occupé une bonne partie de l'après-midi, on a bien rigolé. On a roté un petit peu les 20 ou 30 premiers et surtout la bonne idée c'était qu'entre l'huitième et le neuvième kilomètre on a fait 10 fois 100 jambes. Donc c'était juste histoire de se finir et je me rappelle que les derniers 10 fois 100 c'était départ une trente et moi j'étais en permanence dans les cordes, c'est-à-dire je mettais les deux pieds sur le mur au 100 mètres et je pouvais repousser parce qu'ils étaient tous repartis devant. Dans ma ligne d'eau il y avait Jürgen Jack, Rudy Wild et Maca. Donc, c'était une belle séance. On était sortis le soir. On n'était pas retournés au restaurant. On n'avait pas rebut de bière. Et on était tous allés se coucher comme des braves. Et le lendemain, on n'avait pas fait trop d'étincelles sur le vélo. Mais voilà, petite anecdote. Le 100x100, s'il y en a qui sont chauds, j'ai plein de belles séances de 100x100 à vous sortir. Je les regarderai. D'ailleurs, je ne sais pas si tu as vu la petite vidéo sur Insta avec… Comment ? Lucas, il est sur le bord de la piscine, t'as pas vu ? Donc ils annoncent les temps, il y en a un qui sort à 2h10, 2h12, 2h15, et puis là les autres, il dit, ah ben là il y a le restant de la misère qui arrive, et puis là, il est infecté, c'est vraiment… Rien que pour ma culture générale, je voudrais arriver à faire une séance avec lui, et puis l'entendre sur le bord de la piscine, il doit vraiment être infernal. ils doivent pas faire bon et sous les balles quand quand ça tombe parce que ça lâche des balles réelles aussi là bas voilà la petite aparté ultraman avec les résultats grosse performance des dames et ça retire absolument rien à la performance des femmes et michel bestby a fait plusieurs fois elle avait gagné l'ironman copenhague plusieurs fois elle a fait plusieurs fois top 10 à hawaii donc une grosse attaque les deux sont deux mamans des athlètes un petit peu sur la fin de leur carrière mais qui sont revenus après avoir donné naissance et qui reviennent au plus haut niveau, parce qu'on ne court pas 6'46 entre Haville et Kona, si jamais on n'est pas un minimum.

  • Speaker #1

    Et différence entre les deux dames, c'est que Michel Vesterby, c'est une athlète pro du longue distance qui est à la retraite sur le format Ironman, mais Jeanne Arnette, c'est une athlète pro, certes, mais qui a un travail à côté. Donc, elles n'ont pas exactement les mêmes conditions d'entraînement et Jeanne Arnette finit devant.

  • Speaker #0

    Il y a eu grosse bagarre parce que sorti natation, il n'y avait pas un gros écart. Le premier jour, à la fin du vélo, il y avait 3 ou 4 minutes. Et à la fin du deuxième jour vélo, il y avait 7 minutes d'écart entre la première et la 2. Et 7 minutes, quand vous avez 84 km de course à pied qui vous regardent dans les yeux, ce n'est pas gros. Moi, je suis parti en 2017, je ne voudrais pas dire de conneries, mais je crois qu'il était deuxième au départ de la course à pied. ou premier, je ne sais plus. Je crois que je leur avais mis 20 minutes sur le jour 2 et je devais être en tête. Je devais avoir ça à 7 minutes d'avance et les 7 minutes, vous les voyez vite partir. Ça fond comme une boule de glace sur la Queen K.

  • Speaker #1

    Il n'y a qu'à demander à Sam si 9 minutes, c'est assez long ou pas et normalement, il va vite nous répondre.

  • Speaker #0

    Walli, Wallou, qu'est-ce qu'on avait noté dans notre bon planning ?

  • Speaker #1

    Un dernier point qu'on n'a pas abordé, c'est Alistair Brownlee et... et la course où malheureusement il y a encore eu...

  • Speaker #0

    c'était où déjà ? L'Ironman de Busselton qui a eu lieu ce week-end, qui est une course que j'adore et que je connais bien parce que j'ai dû la faire 8 ou 9 fois. C'est vraiment une course qui est magnifique. Malheureusement encore une fois, encore sur un Ironman, encore un décès, encore en natation, encore quelqu'un qu'on n'a pas su réanimer. Vous savez que c'est un sujet qui nous tient à cœur, que l'on a abordé un grand nombre de fois, et qui, à part avoir une publication avec un mur noir de la part de l'organisateur, est systématiquement passé sous silence par l'immense majorité des médias. Et je trouve que non seulement c'est grave, non seulement c'est de pire en pire, et surtout ce n'est pas normal d'aller faire une course et de mourir en course. Et c'est un sujet qu'on a abordé et réabordé. Et malheureusement, c'est quasiment systématique. Une course sur deux, il y a un mec qui ne sort pas de l'eau. Et moi, je pense qu'il y a un moment, il va quand même falloir se poser les bonnes questions. Il va quand même falloir faire des analyses. Il va quand même falloir que le grand public sache pourquoi des athlètes meurent en natation sur les Ironman. et une course de décès dans l'eau elle peut être multiple mais il y a un moment, il va falloir qu'on sache pourquoi des athlètes meurent en course, et ça moi j'attends vraiment de la part d'Ironman qu'il y ait un plan de bataille qui soit mis en place et puis qu'on ait des informations qui soient communiquées parce qu'il faut que ça cesse ça devient trop systématique et on s'y habituera presque et c'est vraiment pas bon,

  • Speaker #1

    il faudrait se poser il faudrait que le grand public aussi soit capable de se poser les bonnes questions C'est juste catastrophique. On est là pour faire du sport et pour s'amuser. Il y a toujours une famille parmi les mille et quelques, 500 ou 2000 familles qui arrivent et qui repartent endeuillées. Pardon, c'est juste pas normal. Mais là encore, je voudrais juste ramener un petit peu le doigt sur quelque chose. 1355 classés à l'arrivée pour Busselton, c'est juste trop peu pour une course économique comme ça.

  • Speaker #0

    pas beaucoup de monde. Alors, Bessot, avant, il y avait un 73 qui avait lieu au mois de mai, que ma femme a fait plusieurs fois, et vous aviez le full qui était en décembre. Et ils ont déplacé le 73 et l'ont regroupé avec le full sur la journée d'avant, parce que je n'ai pas vraiment d'explication, à part le fait d'avoir une seule organisation et plus d'athlètes par temps. Bessot, c'est une toute petite ville. C'est vraiment un beau coin, on en avait déjà parlé il y a aussi un épisode qu'on a fait là-dessus. C'est vraiment une course que j'encourage tout le monde à regarder et à faire. Il faut savoir que Busselton, c'est tout plat, c'est l'Ironman qui a le moins de dénivelé sur le parcours vélo, il y a 120 mètres. Mais ça en fait une course qui est super difficile dans le sens où vous êtes toujours en prise sur le vélo, toujours, toujours, toujours, toujours. Et c'est plat, c'est l'élan. Dès l'instant où vous êtes sur le vélo, si vous arrêtez de pédaler ne serait-ce que 10 secondes, vous vous arrêtez. Leur vêtement est très rugueux. il y a beaucoup de vent en général parce qu'on est quand même en bord de mer c'est tout sauf une course facile d'ailleurs c'est une course qui a mis longtemps à avoir la barrière des 8 heures cassée à cet endroit là et surtout c'est une course qui peut avoir des conditions météorologiques qui soient très changeantes pas forcément dans la journée mais d'une année à l'autre vous pouvez avoir des gros écarts et moi j'ai souvent fait cette course là où il faisait... plutôt très beau et plutôt chaud surtout sur la partie du marathon mais il y a eu des années la première année où je les fais tu rappelles plus c'était 2008 ou 2009 j'avais mon copain steve qui était avec moi on est arrivé en même temps en transition et il avait une crevette dans la combinaison tellement ça brassait donc on avait on en avait rigolé on en rigole encore quand ça veut mal aller c'est vraiment et à l'époque la partie natation parce que vous avez une grande jetée qui part au large qui fait un mile de long Donc 1600 mètres parce que c'est très progressif, la descente vous êtes à 200 mètres du bord et vous avez encore plus. Avant on nageait autour de cette grande jetée, on allait au large, depuis ils ont changé le parcours parce qu'il y a quand même une grosse population de requins là-bas et il y a souvent, quasiment quotidiennement, vous voyez des requins là-bas. Et puis il y a une année où la course avait été stoppée puisqu'il y avait eu des requins qui avaient été vus à peu près au demi-tour sur la jetée. grand coup de sifflet, tout le monde était remonté en catastrophe sur la jetée, et derrière il y avait eu un départ qui avait été fait en contre-la-mont. Mais Bessot, la partie de natation de Bessot, et le fait qu'il n'y ait pas beaucoup d'eau, c'est très progressif dans la descente, dès l'instant où vous avez des vagues qui arrivent, ça peut vite vite bouger, et bouger beaucoup beaucoup. Et cette année, si vous regardez les photos de la retransmission, de la sortie de l'eau des premiers, ça bougeait quand même pas mal et quand j'ai vu les images je me suis dit hop hop hop hop ceux qui sont dans l'eau ceux qui passent une heure un quart une heure vingt dans l'eau ils vont pas sortir super frais quoi et la mauvaise nouvelle c'est quand ils sont sortis de l'eau ils se sont mis à prendre de la flotte il a plu quasiment sur la totalité du parcours vélo pluie, vent, route rugueuse c'est pas drôle et derrière beaucoup de vent sur la partie course à pied qui est un aller-retour en front de mer à faire 4 fois 4 fois 5,5 km et ça a rendu la course difficile difficile j'ai une amie qui l'a fait c'était sa 14ème ou 15ème fois qu'elle faisait le Bessot et c'est quelqu'un qui a gagné son groupe d'âge plusieurs fois à Kona, elle m'a dit certainement une des courses les plus dures que j'ai faites alors c'est l'Australie, savoir que là-bas ça nage quand même l'identité de la personne qui est décédée elle n'a pas été communiquée on ne connait pas son âge on ne va pas tomber dans le... dans la théorie du complot et compagnie mais il ya un moment il va falloir qu'on sache pourquoi les gens sortent pas de l'eau quoi et et Et encore une fois, ce n'est pas dans un pays à la con, c'est l'Australie. Moi, je peux vous garantir que pour avoir couru là-bas régulièrement, qu'au niveau sécurité, sur le bord de l'eau, et les secouristes dans le... La pratique d'eau libre en Australie, elle n'est pas prise à la légère. Les mecs qui sont là, les secouristes, ce n'est pas des peintres. Ce n'est pas les deux gros que vous avez au bord du lac de Gouglans ici qui ne sauraient pas vous sortir de l'eau. et les mecs ils prennent leur taf sérieusement il y a du monde dans l'eau, il y a du monde sur les bateaux il y a vraiment beaucoup de choses et je trouve ça est vraiment triste que encore une fois il y ait quelqu'un qui ne soit pas sorti de l'eau alors pour revenir sur la course, c'était une course qui était non pro chez les hommes et peut-être aussi chez les femmes, je ne sais pas il n'y avait pas de pro

  • Speaker #1

    et donc c'est un français qui qui gagne donc j'ai oublié le nom et qui a fait huit heures loïc loïc draoulek en 8h30 47 et c'est très très très solide sur tous les points il nage en 58 23 il roule en 4 27 avec ce que tu nous as dit et si c'était des conditions très difficiles 4 27 c'était cette

  • Speaker #0

    abe saut c'est au ouais faut pas s'endormir sur le vélo et il court de 57

  • Speaker #1

    Après avoir roulé 4,27. D'ailleurs,

  • Speaker #0

    pour ceux qui ont écouté l'épisode avec Olaf, Olaf a dû rouler 4h32 une année là-bas. A cette époque-là, ce n'était pas deux tours de 90, on avait trois tours de 60, qui est quasiment le même parcours, sauf qu'on allait un peu moins loin sur un aller-retour sur une route. Et Olaf était sorti à 4 ou 5 minutes de moi, donc il avait fallu 4 à 5 minutes pour revenir sur... Il lui avait fallu un tour pour reprendre les 4 à 5 minutes qu'il avait sur moi. On a fait le deuxième tour de 65 km ensemble. Moi, entre 10 et 15 mètres, littéralement dans les cordes derrière Olaf, en pensant qu'il y a une chose, c'est que j'allais mourir ici. Et dans le troisième tour, il me met 10 minutes puisqu'il roule le 4.32 et moi, je dois rouler 4.42. Et sur une journée, on avait des conditions qui étaient plutôt favorables, enfin favorables, qui n'étaient pas extrêmement dures. Et cette année-là, Olaf... je ne voudrais pas dire de bêtises mais il a dû aller 8h45 ou 46 à Busselton donc le gars qui est derrière le made in tree c'est pas un guignol c'est pas un patron donc voilà pour Busselton bravo à un autre français qui malgré tout ça doit être un expatrié parce qu'il est souvent dans les classements c'est un habitué de là-bas donc je pense que c'est un expatrié Ce n'est pas un mec qui habite à Singapour. Il faudrait que je me renseigne un petit peu sur le gars. Parce qu'il y a un énorme avantage quand vous êtes en Asie du Sud-Est vers Singapour pour aller sur Busselton. C'est que déjà, c'est relativement facile d'accès. C'est juste cinq heures de vol et c'est dans la même tranche horaire. Vous n'avez pas de décalage horaire et tout ça. Et puis, c'est vraiment cool cette partie-là de l'Australie. Alistair Brownlee, notre British qui tire sa révérence et qui prend sa retraite. du triathlon, on aurait peut-être dû en parler la semaine dernière mais on n'a pas vraiment eu le temps dans l'épisode mais je pense que c'est quand même important de parler un petit peu de ce personnage quand même particulier qui a marqué de son saut et de son talent le monde du triathlon et qui a vraiment été le patron du triathlon mondial courte distance pendant la plus belle partie d'une décennie

  • Speaker #1

    Et puis, on ne va pas... Allez, je ne vais pas faire le timide. Moi, je dis qu'il y a une ère du triathlon court-distance avant et une ère court-distance après Brownlee parce qu'avant les Brownlee, ce n'était quand même pas super fun. Alistair est arrivé là-dedans et il a mis comme un chien dans un jeu de quilles. Il a tout mis les règles par terre. Il a révolutionné la pratique du triathlon court-distance. Et ces deux titres olympiques à l'époque n'étaient pas là par hasard. C'était vraiment en enragé. Moi, j'aimais bien le style. Le personnage, c'est autre chose, mais je pense qu'il a fait avancer le triathlon de manière assez radicale quand il est arrivé là-dedans. C'est mon point de vue.

  • Speaker #0

    Et puis, c'est deux personnages différents, la Lister Brownlee en course et la Lister Brownlee à l'extérieur. Alors moi, je ne l'ai pas côtoyé personnellement, mais j'ai un très bon ami, Richard, qui était avec moi à Singapour, qui le connaissait puisqu'il était british et il était du Yorkshire. et ils faisaient régulièrement Noël avec les brownies. Et ils me racontaient en fait que c'était un peu comme deux grands adolescents qui étaient là, ils allaient faire le soirée de Noël ensemble, les mecs étaient tout calmes, tout polis, tout bien gentils, et pour les avoir côtoyés en course... Vous avez deux personnages complètement différents et surtout Alistair qui était vraiment une terreur à la fois d'un point de vue sportif et puis d'un point de vue comportement. Et Yann Frodeno ne s'en cache pas, il était littéralement impressionné à chaque départ de course par les Brownlee parce qu'ils arrivaient en patron, c'était parmi les meilleurs nageurs. parmi les meilleurs cyclistes et c'était des mecs qui hurlaient sur tout le monde et qui insultait tout le monde et qu'il y en avait un qui râtonnait un peu à l'arrière du paquet et puis en course à pied c'était les mecs qui partaient comme si jamais s'il courait pas en 29 qu'ils allaient mourir donc c'est des gars qui étaient d'une grande agressivité sportive mais aussi d'une grande agressivité avec leurs concurrents et ils étaient très peu appréciés ils étaient respectés mais c'était très peu très peu apprécié et ils ont changé et je dirais peut-être même plus, ils ont certainement façonné le monde du triathlon courte distance de par leur comportement, déjà de par le fait que c'était deux frangins et qu'il y avait un soutien qui était inconditionnel entre les deux frangins. Rappelez-vous Alistair qui porte Johnny jusqu'à l'arrivée, ils se sont fait disqualifier, ils n'en avaient rien à foutre. C'est ça. C'est rare d'avoir une fratrie dans le sport, c'est rare d'avoir une fratrie qui soit devant, c'est rare d'avoir une fratrie qui n'explose pas quand il y en a un qui est nettement au-dessus ou un petit peu au-dessus de l'autre. Alistair Brandny, deux fois champion olympique de triathlon, peut-être en 2012 à Londres, une des plus grandes performances de l'histoire de notre sport, peut-être une des plus belles courses aussi. Je pense que le triathlon sera un petit peu différent sans les Brownlee, du moins sans Ali qu'avec. Et je pense que moi, je voulais juste rendre un hommage à ce gars-là qui reste jeune quelque part. Donc c'est là que l'expression l'âge athlétique prend tout son sens parce qu'Ali, il a 36 ans, il prend sa retraite. Et c'est des gars qui ont passé 20 ans à écumer le circuit court distance, à empiler des titres, à empiler des victoires. Alors Alistair ne va pas disparaître du triathlon Moi je le vois très bien arriver Ils sont impliqués dans le Super Tri Parce qu'ils ont leur team Qui s'appelle Brownlee Racing Non c'est Rallert Brothers Et Brownlee Racing Pardon Mais je pense qu'ils vont être Très présents dans le monde du triathlon A quel niveau Je ne sais pas Et surtout, moi, ce que j'ai énormément apprécié chez eux, c'est que c'était des gens qui étaient… On ne les a jamais vus… Il n'y avait pas de valse de sponsor avec eux. Ils n'ont jamais essayé de nous vendre des produits en nous faisant des vidéos à la con sur les réseaux sociaux, en essayant de vous dire, ça, c'est la bonne nutrition, ça, c'est le vélo, ça, c'est ici. Et c'est des gens qui étaient droits dans leurs bottes et qui ont toujours été d'une grande honnêteté. avec avec leurs sponsors ils étaient chez chez bohrmann quand moi j'ai été sponsorisé par bohrmann à l'époque bohrmann ensuite est passé à la trappe et ils sont passés chez bmc mais ils ont fini leur carrière fait que bmc et et je pense que c'était pour moi c'est un petit peu l'épitome des athlètes professionnels d'ailleurs il n'y avait pas eu un intérieur sport qui avait été fait sur eux tu sais où on les voyait courir en angleterre je pense C'était peut-être pas un intérieur sport.

  • Speaker #1

    C'était pas un intérieur sport. Il me semble que c'était un reportage un peu dans le style d'eux, mais c'était pas un intérieur sport.

  • Speaker #0

    On les voyait courir dans le couillard et tout, et ils étaient à fond romeux. Ils ont passé pas mal de temps à fond romeux à s'entraîner. D'ailleurs, c'était un petit peu les pionniers dans le monde du triathlon de l'utilisation de l'altitude. Peut-être un petit peu dicté par l'époque où Grégoire Millet était le directeur du team féminin anglais. Mais vraiment des athlètes professionnels. Et surtout, c'était des athlètes qui étaient craints. Et Frodo le disait dans une des interviews. Et Frodo, ce n'est pas le mec qui est facilement impressionnable. Je veux dire, quand le gars arrive, vous avez l'impression que l'air disparaît de la pièce. Et lui, quand il était en contact au début avec les Brownlee, Il vivait un petit peu ce que nous on vit avec lui, c'est-à-dire qu'il y avait ce sentiment de supériorité des Brownlee et le fait qu'il ait basculé du court distance au long distance après sa victoire en 2008 aux Jeux de Pékin était lié au fait que les Brownlee étaient tellement supérieurs, tellement forts et tellement présents en Il y avait une énorme rivalité entre eux et Yann a fait la carrière qu'il a fait. Il le reconnaissait certainement grâce à la pression que leur collaient les Brownies à chaque course où ils étaient.

  • Speaker #1

    Il y a une belle interview aussi entre Jonathan et Vincent. Leur carrière est intimement liée au comportement d'Alistair en course. Parce que Alistair était là et s'il y avait Alistair au départ, on ne pouvait pas faire autrement que de calquer sa course en essayant de survivre au rythme d'Alistair. Et c'était ni plus ni moins que ça, parce que c'était un animal dès le départ de la natation. D'ailleurs, c'était un petit peu un rascal. Il se mettait d'accord avec Richard Varga pour faire fumer tout le monde dès le départ de la natation. En vélo, comme tu l'as dit tout à l'heure, il n'était pas question de sauter un relais, mais encore faut-il être capable de suivre les relais tout court. parce qu'en vélo il n'était pas feignant sur les pédales et après avoir subi pendant la natation et le vélo il faut être capable de courir dans les 30 et encore en dessous de 30 si possible pour survivre à ça et il n'y en a pas beaucoup qui ont survécu Javier Gomez a eu une belle carrière mais il se souvient un petit peu que s'il n'y avait pas eu les Brownlee il aurait eu un certain nombre de titres en plus donc Alistair a vraiment été précurseur là-dedans Moi je reste un petit peu sur ma faim. Je pense que sur le très très long, il aurait pu durer un petit peu plus longtemps, mais il y a eu des blessures qui l'ont embêté. Je sais qu'il avait un style de course à pied qui était vraiment particulier. Il faisait partie de ces athlètes très aériens et en tout cas très anglais, donc avec les genoux qui montaient très haut, le talon qui ne touchait absolument jamais le sol. Sauf que pour faire du très long en courant très vite, ça tire un petit peu sur les tendons. Quand tu charges vraiment la mule, les tendons d'Achille ont été souvent son talon d'Achille d'ailleurs. Donc du coup, c'est ce qui lui a coûté son passage sur le très long. Mais je pense qu'entre le court distance et le distance half, il a certainement marqué de son empreinte la pratique d'eux. Je pense qu'il y a énormément de triathlètes d'aujourd'hui qui courent comme ça, peut-être sans le savoir, de manière un peu inconsciente, mais parce qu'il y a eu un Alistair Brownlee dans l'histoire du triathlon.

  • Speaker #0

    Oui, complètement. Et vraiment, c'était vraiment le patron. C'était le gars qui, quand il arrivait, il disait... Tout le monde se taisait et écoutait ce qu'il avait à dire. D'ailleurs, c'est des gens qui parlaient peu. Comme on dit en anglais, speaking softly and carrying a big stick c'est-à-dire parler doucement mais avec un gros gourdin dans la main. Et c'était vraiment ça. Et Ali, dès l'instant où il était dans le mode course, ce n'était pas du tout la même personne. C'est-à-dire qu'il ne parlait quasiment à aucun de ses concurrents. Il avait à compter. un peu suffisant, ça leur a desservi certainement un moment avec une image un petit peu négative qu'ils pouvaient avoir. Mais au final, les mecs ont pilé des titres de dingue et il a une carrière incroyable. Et puis, il finit sa carrière professionnelle comme un champion, c'est-à-dire après avoir terminé troisième au T100 qu'il a chassé toute l'année, sans jamais ne pas prendre le départ d'une course T100. Alors, il y en a deux qu'il n'a pas fini, mais il a fait la saison. Il a eu son contrat, il a respecté le contrat, il a été au terme de la saison et au terme de la saison, il tire sa révérence. Et moi, je pense que c'est quelque chose qui était prémédité. Et c'est une belle façon de pouvoir partir comme ça. Et je pense qu'on va le voir revenir sous une forme ou sous une autre dans le monde du triathlon. En tout cas, merci M. Brodny pour tout ce que vous avez fait pour notre sport. Parce qu'il n'y a pas beaucoup de monde qui a pu marquer et façonner un sport tel que vous l'avez fait.

  • Speaker #1

    Et puis ils ont créé une fondation, donc il y a énormément de jeunes triathlètes qui sont là, et la relève anglaise est peut-être là grâce à eux. Et puis ils ont un Brownlee Center à côté de leur truc, ils ont monté une structure privée avec piscine, piste et ainsi de suite. Donc bien sûr qu'ils vont rester dans le monde du triathlon, et tant mieux.

  • Speaker #0

    Et je peux beaucoup redonner à la communauté, c'est vraiment des Yorkshire Higuards, comme nous comédistes. des petits gars du coin. C'est vraiment des mecs du coin, des bosseurs durs, durs à l'ouvrage et tout ça. C'est une belle image aujourd'hui dans le monde du sport où on a tendance à nous faire croire que c'est tout le temps beau, soleil, café et glamour. Ce n'est pas toujours ça. Au final, on ne devient pas champion du monde juste en buvant des cafés et en regardant les colis-pilis sur la place.

  • Speaker #1

    Non, parce que là, quand tu habites en Angleterre et que tu dois t'entraîner pour faire du cours de distance, Les parcours vélo, tu ne les fais pas tout le temps sur Zwift, donc tu es tout le temps dehors. On sait qu'en Angleterre, la météo, elle n'est quand même pas non plus...

  • Speaker #0

    Donc on est de retour, on avait un petit souci technique, on s'est fait jeter, on ne sait pas pourquoi.

  • Speaker #1

    Certainement parce qu'on avait dit des gros mots.

  • Speaker #0

    Tu crois ? C'est probable.

  • Speaker #1

    Je ne suis pas sûr. Mais bon,

  • Speaker #0

    voilà, c'était un petit peu, on voulait parler quand même de Brownlee. Il y a un autre sujet que je voulais aborder rapidement, c'est que ce week-end, j'ai mangé avec deux de mes athlètes de longue date et un a fait un marathon. C'est un athlète, je vais tirer un peu mon chapeau à cet athlète-là qui s'appelle Florent. Ça fait bien des années que je le coach. Et Florent, c'est le gars... Vous avez des athlètes, des fois, qui viennent vous voir, c'est des gens qui ont du talent, et puis vous en avez qui sont des bosseurs. Et lui, il est dans la deuxième catégorie, dans la catégorie des bosseurs, et il s'était inscrit au marathon de Berlin avec l'idée de se qualifier éventuellement pour Boston. Et la petite anecdote, et ce que je trouvais super intéressant qu'il me disait autour du repas, c'est que... Alors, moi... Je coach plusieurs athlètes qui font de la course à pied et c'est souvent une préparation qui est un petit peu atypique parce que c'est souvent des gars qui sont un peu des triathlètes à la base et qui veulent se lancer sur la course à pied ou carrément des mecs qui font que de la course à pied mais avec qui je leur fais faire toujours un petit peu de vélo et ce qui marche plutôt pas trop mal parce qu'on a plutôt des bons résultats et surtout on a très peu de blessures. Et Florent, dans sa préparation, c'est quelqu'un qui a beaucoup... qui a très confiance dans ce que je fais et c'est quelqu'un qui est très process driven c'est à dire qui suit le processus et il s'était mis sur des groupes de marathonneurs, de gars qui se préparaient pour faire les marathons et il avait une préparation qui était vraiment très différente de ce que les autres mecs et vous avez souvent des athlètes qui viennent et qui vont regarder un petit peu ce que les autres font à côté et qui reviennent vers vous en disant ah oui mais c'est bizarre j'ai pas de... de courses longues, oui c'est bizarre j'ai pas de grosses séances pistes oui c'est bizarre, j'ai pas ci, j'ai pas là et ce qu'il faut bien comprendre c'est que tout le monde est différent le fait d'avoir un coach ce qui est vachement important c'est qu'il va pouvoir vous faire un plan qui va être adapté à vous, votre emploi du temps, vos capacités physiques et puis surtout Florent il a jamais paniqué, il est resté dans l'idée de sa préparation et il a jamais douté que ce que l'on faisait tous les deux c'était le bon choix pour lui. Et au final, son rêve, c'était de faire 3,15. Il a fait 3,9, ce qui est un excellent résultat. Et c'était vraiment un point que je voulais soulever parce qu'il me disait, tu vois, et dans les gens qui suivaient, qui faisaient beaucoup plus de volume en course à pied avec une préparation parfois un petit peu plus typée course à pied, des gens qui étaient à peu près dans son niveau, il n'y en a pas un qui a couru plus vite que lui. Et il était évidemment très content de son résultat. Et moi, ça m'a fait plaisir. Et surtout, ce qui était important, le message là-bas, c'est que dès l'instant où on fait confiance à la personne avec qui on travaille, que ce soit dans une activité professionnelle ou que ce soit dans une activité sportive, les résultats seront toujours meilleurs. Et ça, c'est imparable. Dès l'instant où vous croyez que ce que vous faites, c'est effectivement le bon truc, la bonne préparation, les bonnes séances. la chance que vous ayez des bons résultats et en course, elle est grandement, grandement améliorée. Donc, ayez confiance, encadrez-vous quelqu'un qui soit qualifié et surtout, évitez de remettre en cause, en permanence, ce qui peut vous être proposé parce que quand vous avez quelqu'un qui est en face de vous, qui se repose sur de l'expérience et des connaissances, c'est important de faire confiance à ce que les gens vous font faire, ils vous proposent. et voilà c'est un petit peu le message que je voulais partager la confiance dans une relation athlète coach ou dans une relation professionnelle ou familiale ou amicale les résultats sont toujours meilleurs la fixation d'objectifs et donner

  • Speaker #1

    les clés du camion c'est vrai que c'est un petit peu la base la fixation d'objectifs c'est ce qui permet de progresser et avoir les clés du camion c'est ce qui permet aux deux au final d'être serein et que ce soit dans le travail au quotidien ou quand ce soit Au départ d'une course, quand on est serein et qu'on a confiance dans le travail qui est fait, on est déjà mieux positionné que 50% des concurrents à côté desquels on est, parce qu'il y en a quand même pas mal qui se posent des questions qui ne devraient pas se poser ce jour-là. Et si vous avez bien mené votre barque sur la saison, globalement il n'y a quand même pas de raison. Si vous avez fait 364, bonne journée, il n'y a pas de raison que la 365e se foire. Et même si celle-là se foire, les 364 d'avant, elles ont porté leur fruit. Si ça ne marche pas aujourd'hui, ça marchera demain forcément. Et ça, effectivement, ça ne peut se faire que quand on donne un petit peu la confiance et qu'on avance ensemble. Parce que le coach, ce n'est pas le gourou, on n'est pas des gourous, on est là pour faire progresser tout le monde.

  • Speaker #0

    et donc on est là surtout pour vous faire avancer nous on n'est pas là pour vous pour vous faire couler même si vous êtes des clés de 12 enfin ça c'est que non et puis c'est tu veux encore un autre athlète justement m'a pas couru ce week-end la valence qui bat son record qui fait 2,47 ce week-end mon pote scottie scott était la semaine avant il m'a fait une attaque de panique Je suis malade, j'ai le Covid, je vais mourir. Il avait tout ce qui pouvait aller, il était fatigué, il n'y avait plus rien. Et forcément, il avait la tête qui était prise. Il était extrêmement préoccupé par la course qui arrivait, sa volonté de vouloir bien faire. Et la discussion qu'on a eue ensemble, ça a été Tu es fatigué, tu fais sauter la séance d'aujourd'hui, tu restes, tu dors. Et il a fait une grosse après-midi où il a mis les bouchons d'oreille, il a mis le masque sur les yeux, il a fait une sieste de deux heures et demie. Le lendemain matin, il pétait le feu, il pissait le vétriole. Et résultat des courses, il est parti à Valence, le couteau entre les dents, et il bat son record de presque 3 minutes. Et il était super content. Et c'est là que c'est important, dans le cadre d'une préparation sportive, d'avoir quelqu'un avec qui vous pouvez parler, quelqu'un à qui vous faites confiance. Et surtout que... Parce que Scott, son premier réflexe, ça aurait été de dire Putain, je me sens pas bien, je vais rajouter une séance

  • Speaker #1

    80% des athlètes sont capables de dire des choses comme ça.

  • Speaker #0

    C'est clair. Et moi, le truc, c'était non, non, non, il ne faut surtout pas que tu rajoutes une séance. Si tu es fatigué, on va en enlever une. Quand tu as faim, tu manges. Quand tu n'as pas faim, tu ne manges pas.

  • Speaker #1

    Je suis fatigué, je suis sûr que je n'en ai pas fait assez. En fait, si on sort les choses de leur contexte, c'est carrément contre-intuitif. Et pourtant, la majorité des gens se disent, je ne suis pas bien, je n'en ai pas fait assez, je vais en remettre une.

  • Speaker #0

    Et le panic training qui arrive toujours près d'un grand objectif. principalement au niveau de Kona. Et regardez les mecs à Kona, quand vous allez à Kona là-bas, la semaine d'avant, vous avez des gars qui vous font des séances d'intensité en boss au bout d'Ali Drive, dans la montée qui monte au supermarché. Les mecs sont à deux jours de la course en faire des répétitions en boss, à bloc, en plein soleil. Ou des courses à pied dans Energy Lab à deux heures de l'après-midi. Et c'est du panic training. Et c'est là que c'est important d'être encadré et d'avoir quelqu'un avec qui vous allez pouvoir discuter. Et puis surtout, comme... ton expression de dire de donner les clés du camion et c'est vraiment, ça prend vraiment tout son sens à ce moment là, c'est à dire de dire à un moment si je paye un coach à un moment si je travaille avec lui c'est que je lui fais confiance, si je le paye c'est que je pense que ce qu'il me donne c'est plutôt pas mal sinon je le ferais pas autant essayer de faire ce qu'il dit et ça c'était un beau message et surtout ces deux beaux athlètes que j'ai des gens que j'apprécie beaucoup, qui sont en plus des amis et qui le message et puis Il n'y a rien qui vous fait plus chaud au cœur quand vous êtes un coach que quand vous avez un gars qui vient vous voir et qui vous dit Putain, en fait, non seulement la préparation était pas mal, mais en plus, on a quand même fait le job et le résultat est là. Et d'ailleurs, en parlant de marathon, je me suis inscrit à mon premier marathon.

  • Speaker #1

    Bon, tu en as déjà fait quelques-uns, mais tu t'étais échauffé.

  • Speaker #0

    J'avais sans faire de vélo avant. Donc, je vais faire le marathon de Marrakech. Je vous tiendrai un petit peu au courant de temps en temps, une petite update rapidose de la préparation. voir ce que ça va donner. Aujourd'hui, sur le papier, ambition sub 3. On verra ce que ça donnera. Mais je suis bien content et j'y vais avec un de mes athlètes. On va faire un petit aller-retour à Marrakech, histoire d'aller faire cette course. Marrakech est une ville que j'aime beaucoup. Et ça permettra de casser un petit peu au milieu de l'hiver et puis de faire une préparation un petit peu différente et surtout faire un essai sur marathon où je n'ai jamais couru un marathon sec. Donc ça se trouve, je vais en prendre plein la gueule, ça va être trop bien.

  • Speaker #1

    Le tribandi. Ouais.

  • Speaker #0

    Ça a l'air de mordre.

  • Speaker #1

    Ça a l'air de mordre pas mal, on a pas mal de retours bien bien positifs. Au début, on avait pensé à faire ça plutôt début de saison. Et au final, avec la météo, qu'elle soit jurassienne ou bressane, on se dit que si on ne veut pas faire un triathlon des neiges, ce serait plutôt pas mal de le décaler à la fin de saison. Donc ce sera plutôt fin de saison.

  • Speaker #0

    Ça va bien avec l'esprit de trucs de fin de saison, on bâche, on boucle, un peu festif. La date sera un peu à préciser, mais je pense que septembre se présente plutôt pas mal.

  • Speaker #1

    Et par contre, du coup, on va quand même rester un peu présent, puisque pourquoi pas proposer une petite festivité en début de saison, pour bien finir les préparations sur le très long. Et donc du coup, moi j'étais sur l'organisation du duathlon du Reverment, l'idée elle est un petit peu ici, c'est le paradis, il y a de quoi se faire plaisir, et pourquoi pas faire une espèce de duathlon backyard, un petit 30 km vélo, 6 km à pied. Et un départ toutes les deux heures jusqu'à ce que mort s'en suive. Donc, que ce soit à distance...

  • Speaker #0

    C'est bien au début de saison, ça. C'est bien.

  • Speaker #1

    C'est vraiment plutôt pas mal. Donc, du coup, on va vous faire un petit sondage sur les réseaux et puis on va voir si ça accroche. Si ça vous fait envie, on met ça en place. Et ça, ça sera du beau, du bon, du rupin.

  • Speaker #0

    Voilà, exactement. Et bien, encore un bel épisode d'1h20.

  • Speaker #1

    De feignant.

  • Speaker #0

    de Feignan du Jura et du Jura Bressan on vous donne rendez-vous la semaine prochaine avec une revue du championnat du monde 73 Taopo qui ont lieu je ne sais plus quand 14-15 donc ça sera juste la semaine avant, on aura les listes complètes, est-ce qu'on aura des wildcards est-ce qu'on aura des surprises est-ce qu'on en a qui vont s'être blessés ou quoi ou qu'est-ce, j'en sais rien, mais il va certainement se passer quelque chose. Et moi, j'ai très, très, très hâte de cette belle course-là.

  • Speaker #1

    Ça va être beau. Vivement la sortie de la Starlist.

  • Speaker #0

    Exactement. Salut à tous.

  • Speaker #1

    Bonne séance.

  • Speaker #0

    Bonne semaine. Ciao, ciao. En parlant de séance de turbo, je suis allé poncer un petit peu le training ping virtual. Et je trouve que c'est bien. J'ai toujours pas réussi à faire un lien avec Strava. pour pouvoir mettre que des séances à Zahid directement sur Strava. Je ne sais pas si toi tu y étais arrivé, mais je trouve que c'est plutôt pas mal. J'aime bien la façon dont les transitions plat-montée se font. Je trouve que c'est plutôt pas mal fait. Les parcours aujourd'hui sont ce qu'ils sont. Évidemment, c'est moins esthétique que ce qu'on peut avoir sur Zwift, mais c'est quand même pas mal. Et je trouve... qu'ils ont certainement un produit qui va être amené à se développer, qui est très très bien, et puis surtout si on peut économiser 20 balles par mois, c'est quand même pas rien.

  • Speaker #1

    Alors pour la petite anecdote, le gazier qui a mis ça en place, il a fait une grosse grosse partie en solo du développement du problème, et il s'est focalisé non pas sur les parcours, non pas sur l'esthétique, mais sur le cœur du logiciel. Donc là aujourd'hui si c'est fluide, si ça marche vraiment très très bien, c'est parce qu'il s'est focalisé là-dessus, pas sur les... pas sur les parcours, pas sur le design ça sera quelque chose qui va évoluer mais je pense vraiment que là il a été intégré par TrainingPeaks, il y a des gens qui vont s'intégrer à la partie design et ainsi de suite

  • Speaker #0

    je pense qu'on n'est que au début de ce qu'on va voir sur virtual training pics et je sais pas si c'est pas des paroles en l'air on en reparlera dans quelques mois mais pour moi c'est le tueur de swift et c'est le swift 2.0 vraiment non mais et puis franchement moi si tu veux cette fluidité c'est vraiment ce que plutôt ce que je recherche quand je fais ça facile à mettre en place ça c'est ça fonctionne quoi et c'est vraiment pas mal pour ceux qui sont qui veulent économiser un petit peu de sous c'est peut-être pas con de regarder et puis Et puis d'aller tester. En tout cas, je vous encourage à tester parce que je trouve que c'est quand même bien d'avoir une deuxième offre. Encore une fois, on n'a aucun parti pris. Moi, je pense que je garderai mon compte Zwift. Mais c'est vrai que 20 balles par mois, nous, on a deux comptes à la maison. À la fin de l'année, ça fait quand même 500 balles. Donc, ce n'est pas rien. Et puis, c'est bien d'avoir quelque chose qui puisse permettre peut-être de tirer la totalité du marché vers le haut. Et encore une fois, pour un truc qui est un peu encore en bêta, je trouve que ça tient quand même pas mal la route. Et surtout, moi, j'ai beaucoup aimé la fluidité, les transitions partie plate, partie descendante. Surtout le fait que quand on est en descente, on a vraiment l'impression qu'on est vraiment en descente.

  • Speaker #1

    Pour les courses, le drafting, l'effet drafting, quand on est en peloton, se sent aussi vraiment. C'est-à-dire que quand on est à l'avant du peloton et quand on est à l'arrière, ce n'est pas le même ressenti. C'est-à-dire que sur Zwift, le mec qui est devant et le mec qui est derrière pédalent quasiment à la même puissance. Alors que là, quand tu es devant et quand tu es derrière, Il y a un vrai effet drafting, un vrai effet peloton, et c'est beaucoup plus vivant. Donc on attend la suite. Je suis en contact avec Gilbert, le programmateur, pour mettre en place la team Tribandits. Dès qu'elle est en ligne, on mettra le lien pour que les gens puissent venir se greffer à tout ça.

  • Speaker #0

    Ça marche ! Ça roule ! Bonne semaine à tous, la bise, ciao

Chapters

  • Introduction et accueil des auditeurs

    00:27

  • Les performances de Vincent Luis en triathlon

    00:45

  • Comparaison avec d'autres athlètes de haut niveau

    01:39

  • Transition vers le long distance et ses implications

    02:36

  • Analyse des résultats d'Ultraman et Ironman

    03:22

  • Discussion sur Alistair Brownlee et son héritage

    03:59

  • Importance de la confiance entre athlètes et entraîneurs

    04:37

  • Conclusion et réflexions sur le triathlon moderne

    01:20:10

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Description

Êtes-vous prêt à plonger dans l'univers fascinant du triathlon ? Dans cet épisode captivant du TRI BANDITS PODCAST, Michael LECUIVRE et Arnaud SELUKOV vous entraînent dans une discussion passionnante sur les performances récentes des triathlètes, en mettant particulièrement l'accent sur Vincent Luis. Ce dernier a récemment fait une transition vers le long distance avec des résultats impressionnants, et nos hôtes ne manquent pas de comparer son style à celui d'autres légendes du triathlon, comme Alistair Brownlee et Aiden Wilde. Ensemble, ils soulignent l'importance de la polyvalence dans ce sport exigeant qu'est le triathlon.


Au fil de cet épisode, les auditeurs découvriront les défis et les récompenses que représentent les compétitions de longue distance, avec un focus sur des événements récents tels que l'Ironman de Busselton et l'Ultraman. Michael et Arnaud mettent également en lumière les performances exceptionnelles des athlètes féminines, qui ne cessent de repousser les limites de l'excellence dans le triathlon. Ce podcast sport est une véritable mine d'or pour les passionnés de triathlon, qu'ils soient triathlètes débutants ou avancés, et offre un aperçu précieux des expériences triathlon.


La conversation s'oriente ensuite vers la retraite d'Alistair Brownlee, un moment clé qui soulève des questions sur son impact sur le triathlon et les implications pour l'avenir du sport. Les intervenants analysent avec humour et précision comment cette transition pourrait redéfinir les dynamiques de compétition dans le triathlon moderne. Ils mettent également l'accent sur l'importance de la confiance entre athlètes et entraîneurs, un élément crucial pour réussir dans le monde compétitif du triathlon.


Que vous soyez un coach triathlon, un athlète en quête de conseils d'entraînement triathlon, ou simplement un passionné de ce sport, cet épisode du TRI BANDITS PODCAST est fait pour vous. Rejoignez Michael et Arnaud pour un loop sur le triathlon, où ils partagent des anecdotes, des conseils pratiques sur le matériel triathlon, et des stratégies d'entraînement running. N'attendez plus pour vous immerger dans l'histoire du triathlon et découvrir les performances qui font vibrer le cœur des triathlètes francophones. Écoutez dès maintenant et laissez-vous inspirer par les défis Ironman et les récits de ceux qui vivent leur passion pour le triathlon au quotidien !


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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    1h0652 pour monsieur vincent louis au 73 barail bonjour et bienvenue à tous sur le try bandit salut mika comment vas-tu et ben ça va super bien effectivement tu lances la chose de la meilleure manière qui soit fuck

  • Speaker #1

    les haters et 1h0650 voilà s'il y en a qui ont des choses à dire ils ont le numéro du try bandit qui peut appeler pas de souci mais là les choses sont posées

  • Speaker #0

    on peut passer à la suite ça donc Vincent il a quand même fait le job et quel job parce qu'il n'y a pas eu de concurrence ce qui est clair c'est que Vincent il a été effectivement il gagne mais il n'avait pas 10 minutes d'avance non plus sur le groupe qui était derrière il a fait une course qui était vraiment menée de main de maître comme peu d'athlètes peuvent arriver à le faire je pense que En fait, pour moi, si tu veux, Vincent Louis, c'est un petit peu l'Alistair Brownlee, et on reviendra sur le départ à la retraite d'Alistair, mais c'est un peu l'Alistair Brownlee du triathlon français, où c'est un gars qui littéralement n'a aucune faiblesse. C'est-à-dire que c'est un des meilleurs nageurs du paquet, si c'est le meilleur, c'est un des meilleurs cyclistes du paquet, si ce n'est le meilleur, et c'est un des meilleurs coureurs à pied du circuit. Et des athlètes complets comme ça, qui n'ont littéralement aucune faiblesse, parce que si on regarde Aiden Wilde, et puis... Et puis Alexis aujourd'hui, effectivement c'est les deux meilleurs athlètes du court distance au niveau mondial. Aiden, ce n'est pas le meilleur nageur du circuit, il a plutôt tendance à être un petit peu dans les cordes à l'arrière du groupe. Et Alex, régulièrement, les gens en parlaient comme n'étant pas le meilleur cycliste à la fois techniquement et en termes de puissance du circuit. Des athlètes hyper complets comme Vincent Louis, comme Alistair Brownlee. Malheureusement, ça ne court pas les rues. Il y en a un de temps en temps qui arrive. Le court de distance vient d'en perdre deux en l'espace de deux années, puisqu'Ali est parti faire une saison sur le long et vient d'annoncer sa retraite. Et Vincent vient de tirer la prise sur le court de distance et rentrer dans le monde du long de distance. Sérieusement, il avait déjà fait évidemment des courses. Il avait déjà fait des grosses performances. Mais là, clairement, c'est un petit peu un coup de massue parce que je crois que son temps global est de 3h32, si je ne me trompe pas. Ce qui reste une des deux ou trois meilleures performances mondiales de tous les temps sur cette distance-là.

  • Speaker #1

    Et en tout cas, que ce soit en natation où il met le record de l'épreuve et en course à pied, le record de l'épreuve, et je crois que j'avais essayé de regarder, c'est une des deux ou trois meilleures perfs. Et on sait tous que la distance y était, c'était 20,8 il manque 300 mètres mais je pense que c'est à peu près la norme aujourd'hui. C'est une des trois meilleures perfs mondiales de l'année sur la distance. Il n'y a qu'en 2018 où on avait vu mieux avec, je crois que c'était la bataille Alistair Brownlee, Yann Frodeno et Javier Gomez en Afrique du Sud pour les mondiaux de 70.3. Sinon ça n'a jamais couru plus vite.

  • Speaker #0

    Je ne suis même pas sûr que ça avait couru plus vite que...

  • Speaker #1

    Si, si, c'était une 6 pour Yann Frodeno, une 6.40 quelque chose.

  • Speaker #0

    Quelques dizaines de secondes, quoi. On ne parle pas de minutes. Donc ça, clairement, aujourd'hui, il arrive avec la pancarte. Et d'ailleurs, ça marche.

  • Speaker #1

    Et pourtant, en vélo, il n'a pas traîné. Il roule une 59, il roule sub 2. Il a fait le job et puis devant c'était pas n'importe qui, c'était Matisse. Donc Matisse on sait qu'il sort d'une saison de T100, il est peut-être un petit peu moins frais. Mais je pense qu'il avait dû voir les choses arriver. Et courir une 6 après avoir roulé sub 2. Courir une 6 c'est impressionnant. Courir une 6 après avoir nagé 22 tout seul et roulé sub 2. C'est ça qui est vraiment terrible. Je pense que ça doit...

  • Speaker #0

    Je me demande qu'est-ce qu'un mec comme Vincent pourrait courir sur un sub 2. On a eu Morgan Pearson récemment qui est le meilleur coureur du circuit courte distance aujourd'hui, peut-être avec Alexis, et qui a fait un, je ne sais pas si c'est au Half Marathon de Chicago, il a couru 1.01.30 ou quelque chose comme ça. Donc ça usine quand même, 1.01.30. Et Vincent, je ne sais pas ce que... Bon, après le mec il a quand même fait deuxième au championnat de France de cross.

  • Speaker #1

    C'est un rascal en chef notre ami Vincent parce qu'il a très très peu de repères en sec en course à pied. On connaît tous ses caractéristiques de trailer, de crosser. Parce qu'il a fait les championnats de France de cross, il les a fait à plusieurs reprises et il a terminé une fois deuxième. Il n'a pas terminé deuxième de la course mais c'était une course internationale. Par contre j'ai la chance d'être originaire un peu du nord et je connais très bien une... Biloute ! Non je ne suis pas un biloute. Je ne suis pas un biloute, je suis un ardennais, je suis un sanglier. D'ailleurs, c'est pour ça que je suis un peu tanqué. Et là-bas, il y a une course qui est très réputée. C'est des villes à villes, il y en a très peu. C'est un saut dans Charleville. C'est une course qui fait 23 kilomètres passés, presque 24. Avec tout le dénivelé, ce qui se situe sur les 3 ou 4 derniers kilomètres. Il avait fait 9e. C'est une athlète qui est très courue par les Cagnans parce qu'il y a une bonne petite prize money. Il avait fait 9e et 1er athlète blanc. Donc ils ne courent pas les semis pour courir les semis, ils courent les courses parce que c'est des belles courses et parce qu'il y a du level. Et du coup 1h14 là où ça se gagne en 1h08 ou 1h07. Donc si on sait que ces gaziers là ils sont capables de courir 1h01 ou 1h à peu près aux semis, ça situe le truc. Et puis en plus c'était au mois d'octobre, c'était fin de saison, je pense qu'il l'a fait pour s'amuser autant que sérieusement. Je pense que sur un semi-sec, il doit tourner pas beaucoup plus vite, mais il doit tourner une 2, une 3, quelque chose comme ça.

  • Speaker #0

    La grande question, c'est est-ce que Bahrein était qualificatif pour Taopo cette année ou est-ce que c'est qualificatif pour l'année prochaine ? Parce qu'on en avait parlé un coup tous les deux entre nous. Ça m'est un peu sorti de la tête derrière. Je n'ai pas pensé à aller gratter le truc. Mais ça me paraît bizarre que ce soit qualificatif pour cette année parce qu'à deux semaines de l'épreuve...

  • Speaker #1

    Pour le 2025, c'est pour Marbella.

  • Speaker #0

    Ok.

  • Speaker #1

    Marbella, c'est dans la poche.

  • Speaker #0

    Marbella, attention les yeux. Parce qu'avec ceux qui descendent, qui vont monter du court distance sur le half, il y a quand même du monde là.

  • Speaker #1

    Je pense que c'est sur le 73 où il y a beaucoup de gens qui vont se retrouver l'année prochaine. Et le choix entre le T100 et l'Ironman Pro Series, il va se faire sur ça. Est-ce que je vais pouvoir marquer des points sur l'Ironman Pro Series ou pas ? Est-ce que je vais pouvoir tirer mon jeu sur le T100 Series ou pas ?

  • Speaker #0

    T'as entendu d'ailleurs que nos amis norvégiens, pas de T100. C'est tout sur l'Ironman Pro Series. Et puis avec un gros stage de prévu en début d'année à Nice. Donc ça annonce clairement la couleur.

  • Speaker #1

    qui n'aura pas lieu parce que Nice ne sera plus championne du monde de la

  • Speaker #0

    France. C'est ça, c'est ça. On vous le balance maintenant, on a eu Scott tout à l'heure au téléphone.

  • Speaker #1

    Le 2 décembre. C'est une blague, hein, c'est une blague, allez pas mettre ça partout. Mais Jack Kelly le dit, non c'est pas une blague, mais Jack Kelly le dit, les bruits de couloirs se font de plus en plus nombreux, la répartition des places est un petit peu nébuleuse en ce moment, donc on va y aller. C'est le cas de le dire. Donc, à mon avis, il y aura des grosses annonces qui sont faites dans les deux prochains mois sur la situation Nice-Kona et l'alternance entre les deux. Moi,

  • Speaker #0

    je vais même te dire que je pense que l'annonce va avoir lieu soit au championnat du monde 73 à Taupo, soit dans les deux semaines qui vont suivre derrière, parce que De Rue, il est en train de bouger ses pions. On ne l'a pas vu pendant six mois. Il a commencé à apparaître en run et off, tu sais, comme le coucou qui sort à l'heure pour chanter un coup à toutes les heures. Et puis, il était à Kona, il était à Nice. il était à Kona, il a commencé à voir, les gens arrivent à mettre un visage sur le mec et puis je pense qu'il a dû quand même comprendre le message et le nombre de critiques et puis en interne, il était à Kona, il a vu beaucoup de choses, il a entendu beaucoup de choses, il a rencontré beaucoup de monde à Kona et moi je serais vraiment, mais alors vraiment pas surpris que... Les championnats du monde hommes-femmes aient lieu l'année prochaine à Kona. Je pense que l'annonce est précise. Est-ce que ce sera pour 2025 ou à partir de 2026 ? Je pense qu'un retour définitif, complet, hommes-femmes sur Kona, c'est quelque chose qui va avoir lieu. Et quelque chose dont on n'a jamais entendu parler et que personne n'a jamais soumis. J'ai un petit inside. d'une personne locale habitant là-bas qui m'a dit que pour la première fois, elle avait entendu parler d'une course femme le samedi et d'une course homme le samedi après. Donc on s'affranchit du problème de bénévole sur les deux jours, on s'affranchit du problème de fermeture des routes pendant 48 heures, on étend la période de séjour pour les athlètes, donc ce qui est bon est plutôt perçu de façon vachement positive pour la population locale, sans les perturber énormément, et puis avoir quelque chose qui s'approcherait d'un... un triathlon festival un petit peu comme le fait la fédération internationale ITU avec des épreuves au cours de la semaine tu sais forcément l'épreuve de natation un petit peu de run un petit peu de ci un petit peu de là parce qu'il faut bien dire c'est que la semaine avant qu'on a il y a le outre le underpants il y a un 5 et 10 km pour la lutte contre le breast cancer enfin le cancer du sein il y a le swim practice il y a tout un tas de choses et A priori, il y a pas mal de bruit de couloir sur un maxi triathlon festival qui tiendrait avec des courses sur deux week-ends différents. Est-ce que c'est quelque chose qui ira au bout ? Est-ce que c'est quelque chose qui est vérifié, existant et qui va avoir lieu ? J'en ai aucune idée, mais ce qui est sûr, c'est que c'est un sujet qui a été abordé et qui, au final, plus j'y pense, plus fait sens.

  • Speaker #1

    Est-ce que c'est dans les petits papiers et on sera au courant comme le gros cadeau de Noël ? Ce serait vraiment très bien. Ça fait sens, effectivement. Aujourd'hui, on est d'accord tous pour dire que l'Ironman est né là-bas, doit la rester pour les hommes et pour les femmes. On est tous d'accord sur le fait que la course qui a eu lieu, ou qui a vu Lucie Charles-Barclay faire un solo toute la journée, c'était une course extraordinaire, parce qu'on avait l'occasion de se focus uniquement sur les courses femmes, ce qui est très très bien. Maintenant, c'est la seule solution qui permettrait ça, avoir deux courses sur deux jours différents à une semaine d'intervalle. Ouais, elle est pas mal, cette solution-là. T'as pas l'adresse mail ? scottderue.com ou un truc comme ça ?

  • Speaker #0

    Scotty.

  • Speaker #1

    Bref.

  • Speaker #0

    Scotty le stagiaire.

  • Speaker #1

    Scotty le stagiaire. Bah, Ryan, il faut pas qu'on oublie aussi notre ami. Alors, Vincent, il a... Je pense qu'il s'est un petit peu sorti les doigts quand même pour aller chercher ma lettre. Il la voulait bien, mais chez les filles, ça ne s'est pas amusé non plus, parce que Georgia, elle n'était pas là pour faire rigoler le monde non plus.

  • Speaker #0

    Bien rempli de frigos, les Louis, les Taylor Brown.

  • Speaker #1

    C'était une belle... Un bon week-end.

  • Speaker #0

    Le chèque...

  • Speaker #1

    J'ai vu un poste, par contre, de Georgia qui disait... Par contre, je suis bien maligne, mais en ce moment, je dépense... pas mal de sous pour ça. Donc je pense que le passage au long, ça doit leur faire bizarre en termes de mœurs par rapport aux cours où ils doivent être un petit peu cocoonés et le matériel je pense qu'en termes de partenariat, le changement de format, ça doit se faire un peu au forceps au départ, je pense.

  • Speaker #0

    Peut-être si tu vois un professionnel aujourd'hui qui joue le premier tiers ou la première moitié de classement sur les grandes courses, Tessan ou Ironman ou autre sur le long distance... autour d'eux ils ont un vrai team en fait, ils ont forcément un coach, ils ont quelqu'un qui va s'occuper de leurs réseaux sociaux, ils vont avoir quelqu'un qui va s'occuper de leur contrat de sponsorship, ils vont avoir un manager, ils vont avoir plein de trucs. Dans le court de distance, j'aurais tendance à dire qu'il y a un manager, le reste il y a beaucoup de choses qui passent plus ou moins par les bienfaits et la baguette magique financière de la fédération. Là, les mecs sont vraiment livrés à eux-mêmes et c'est à eux de s'organiser et puis de créer autour d'eux vraiment cet environnement et puis cet écosystème qui va leur permettre à eux de pouvoir pratiquer leur sport au plus haut niveau et d'avoir d'autres personnes. Alors, c'est vrai qu'il y a des sous dans le moyenne distance et dans le longue distance. On ne peut pas dire le contraire. Les mecs, c'est pas Martine Vendry qui dira le contraire. Je pense que Martine, cette année, entre les primes, les bonus et compagnie, c'est... nord du million, donc ça commence à faire 3 sous. Il y a une raison pour laquelle les mecs se basent soit à Andorre, soit à Monaco. Ce n'est pas parce que le logement n'est pas cher là-bas, ni pour la météo, enfin à Monaco aussi la météo, mais bon. Donc voilà, il commence à y avoir un petit peu de sous, c'est très bien, mais c'est clair que ça nécessite derrière d'avoir une organisation personnelle plus puissante. Et puis surtout d'arriver à avoir des gens qui puissent vous démêler tout un tas de problèmes au quotidien, que ce soit des problèmes de contrat, des problèmes de... Parce que forcément quand vous avez des sponsors qui vous font un gros chèque, les sponsors ils veulent pas mal de retours. Et dans l'interview d'ailleurs de Jack Kelly avec Martine Vendredi, il en parlait. Et Martine ce qu'il disait c'était que les semaines où il était bien, où il n'était pas fatigué... Il avait tendance à essayer de redonner pas mal de temps à ses sponsors parce qu'il sait que c'est vachement important et qu'au final, c'est ça qui remplit le compte en manque aussi à la fin. Parce que les primes de course, comme sur le T100, c'est fantastique, c'est super, c'est beaucoup d'argent. Mais un mec comme Vendry, je pense que pour avoir son nom sur sa combinaison, si vous ne mettez pas 50 000 sur la table, vous n'avez rien.

  • Speaker #1

    Ça doit être un petit peu plus que ça. J'avais entendu Vincent qui parlait d'un SP sur une trifonction. une trifonction de l'équipe de France, le petit logo SP qui était le dernier logo en bas, c'était 80 000 à l'année, donc j'imagine que ça doit être un tout petit peu plus que ça. Le gros logo devant, ça doit être beaucoup plus. Oui,

  • Speaker #0

    il ne le paye pas en pneus.

  • Speaker #1

    Je n'avais même pas remarqué que c'était le marque de pneus.

  • Speaker #0

    Tu t'en fous, les mecs peuvent te mettre n'importe quoi.

  • Speaker #1

    Sauf un laboratoire pharmaceutique. Ça,

  • Speaker #0

    ce n'est pas bon. un abattoir, McDonald's donc ça c'est un truc que moi je prendrais jamais et puis après il y a la question éthique aussi, c'est à dire où est-ce que vous placez la barrière financière et puis éthique et je sais qu'il y a certains athlètes qui à un moment ont refusé des sponsors parce que ça correspondait pas du tout à leur éthique et puis il y en a qui s'asseillent un petit peu dessus et qui prennent les ronds

  • Speaker #1

    Bah Barine13 a fait du bruit à un moment donné avec ça C'est qui c'était, Kinleu non ? Non,

  • Speaker #0

    Kinleu Il avait dit 9. Il avait fait un an, je crois, ou à peine un an. Et puis, en fait, ce qu'il expliquait, Sébastien, c'est que quand il avait signé avec Bahreïn, il n'avait jamais fait le lien entre les Bahreïn 13, qui étaient des dissidents du gouvernement qui avaient été arrêtés, emprisonnés, et dont la plupart ont disparu et on ne les a pas revus. Et le prince, je ne vais pas écorcher son nom, mais le prince dont tout le monde sait qu'il a fait du trouble. triathlon qui lui avait créé Bahrain Endurance 13, donc pour reprendre le même nom. Et ce qui était malin, mais malin dans le sens diabolique, c'est que quand vous tapiez Bahrain 13 sur les moteurs de recherche, vous étiez basculé directement sur le Bahrain Endurance 13 et toutes les informations qui pouvaient sortir et transpirer. des dissidents barrains 13 étaient littéralement se retrouvaient en queue de liste ou carrément n'apparaissait plus et ils ont été énormément décrié à ce moment là moi moi je moi perso j'aurais pas pris les ronds mais bon après chacun fait comme il veut et mène sa barre comme il veut mais je trouve que d'un point de vue athlétique quand on a une voix et quand on a une grosse grosse l'impact que peut avoir un athlète professionnel du calibre de ceux qui sont dans l'équipe, il y a un moment il y a un moment, il faut faire des choix qui correspondent à ce que l'on a sur le cœur. C'est mon point de vue. Après, on peut bien penser ce qu'on veut.

  • Speaker #1

    C'est juste pour faire la liste des athlètes 2024 du team Bahrain-Victorious. Parce que c'est donc Bahrain-Victorious. Tim maintenant, il n'est plus Barhain Endurance. Pardon. Alistair Brownlee, place à prendre l'année prochaine. Cassandre Beaugrand, Daniel Arif, Georgia Taylor Brown, Eden Wilde, Henry Schumann, Joe Skipper, place à prendre certainement. Kate Voth, Catherine Matthews, Lorraine Parker, Maxi Newman, Vincent Luis, Max Tapley et le dernier en date, donc forcément. Son Altesse sérénissime, le Sheikh Nasser Bin Ahmad El Khalifa. Donc il s'est fait sa petite équipe d'athlètes de Nouveau.

  • Speaker #0

    Des training partners. Et pour ceux qui... Donc Nasser Ahmad Bin Khalifa, si je ne me trompe pas. Quand il avait fait Kona, il l'a fait 2 ou 3 reprises. Moi il y a une année où il était là et quand il roulait sur la Queen K, il y avait un SUV devant lui, un SUV derrière avec ses gardes du corps. Et il m'a doublé moi à la sortie d'Energy Lab avec des mecs qui étaient en VTT et tout ça autour de lui qui faisaient s'écarter tout le monde sur la Queen K. Le gars n'est pas forcément désagréable, je ne suis pas sûr que j'aille manger avec lui mais c'était un petit peu... peu tout match et je sais pas combien il avait payé pour être pouvoir avoir tout ça devant lui est ce qui est sûr c'est que sur la queen qui est quand vous êtes derrière un suv de 5 mètres 50 et puis de mettre 50 dollars j'ai trois mètres de haut ça quand même tendance à rouler pas trop mal quoi Il y avait eu un petit peu de buzz qui avait été fait à un moment autour de là. Le gars a fait du bien dans le monde du triathlon. Il y a un moment où il va falloir qu'il rentre des comptes. Je pense que quand la lumière va s'éteindre, le jour du jugement dernier, on en a toujours… Il faut savoir vivre avec ce que l'on fait. Je me rappelle un jour, il y a une personne qui m'a posé une question, je ne sais plus si vous en avez déjà parlé, mais c'est une question qui m'a toujours hanté et qui continue à monter. C'était quelle a été la pire chose que tu as fait dans ta vie ? Et on a tous une…

  • Speaker #1

    Drafté sur la Queen K.

  • Speaker #0

    Jamais. J'ai pris un carton sur la Queen K, mais je n'ai jamais drafté sur la Queen K. Contrairement à certaines personnes dont j'ai les noms, et qui taffent très bien, et que j'ai appelé, et que j'ai dit, je leur ai dit, les traités de tricheurs. Donc, ils n'ont pas aimé. On n'est plus copains depuis. Mais bon, ça, c'est l'anecdote. Mais voilà, quelle a été la pire chose que tu as fait dans ta vie ? Et je pense qu'on a tous une pire chose. Et c'est une question auquel je repense régulièrement dans ma vie de tous, pas tous les jours, mais dans ma vie de tous les jours, parce que ça retombe un petit peu, on va tomber dans la philosophie, mais ça va retomber un petit peu dans quel est le sens que vous donnez à votre vie et quel est le sens et l'importance que vous donnez aux actions que vous prenez au quotidien. Et je pense que c'est le genre de questions qui sont importantes, on n'est pas obligé d'en parler avec d'autres personnes, mais des fois d'avoir conscience de ce que l'on a pu faire et de ce qui... qui était plutôt bien ou plutôt pas bien, des fois c'est bien et ça nous permet d'orienter nos décisions qu'on peut faire dans le futur, parce que le futur on le construit toujours sur ce qu'on a fait dans le passé, et ça, ça vaut pour tout, ça vaut pour l'entraînement, ça vaut pour la vie quotidiennement, on ne peut pas planifier de faire des grandes courses dans le futur si on n'a pas fait le job dans le passé. Et la vie est toujours comme ça. Et je pense que c'est important des fois de garder tout ça en point de vue. Et moi, j'ai toujours eu un petit goût amer avec ce Bahrein Victorius. Je sais que j'ai côtoyé pas mal Chris McCormack à un moment. Et c'était Chris qui était un petit peu à l'origine de tout ça avec le Prince. Et ouais, c'est comme ça. C'est un peu dommage. Après, dans le monde du sport, on sait que quand il y a du pognon, il y a des décisions qui sont prises. Et puis, c'est comme ça. Encore une fois, ce n'est pas une critique directe sur les personnes. C'est juste que moi, je pense que ce n'est pas une décision que j'aurais prise. Mais chacun a le droit de vivre avec ses propres décisions. C'est pas comme ça. Donc, on était sur Bahrein. Tu nous donnes les résultats de ces dames. Donc, Georgia Taylor Brown qui prend la gagne.

  • Speaker #1

    Alors là, Georgia Taylor Brown. Oh, ouais, c'est pas un cadeau, là, que tu me fais. Georgia Taylor Brown 1, 3h56, 56, ce qui doit être une des perfs. Je pense que là,

  • Speaker #0

    en dessous de 4h, il n'y en a pas beaucoup des chronos.

  • Speaker #1

    Il n'y en a pas beaucoup. Tania Neubert, une Allemande, qui fait 2, 3h57, 18. Et Caroline Paul, un petit peu plus attendue, déjà, 4h01, 49. Et c'est pareil, elles n'ont pas amusé la galerie. 26 en at, 2h12 en vélo, 1h19 à pied. Ça fait pas rire. Et Tania, 26, 2, 12,

  • Speaker #0

    1, 14, 56. Putain, ces Allemandes, elles courent.

  • Speaker #1

    Ouais. Ça roule, ça court, ça nage. Et je pense qu'il y a eu bagarre du début à la fin. Parce que les chronos sont très, très, très serrés. Georgia, elle n'était pas là pour prendre du temps à la transition, apparemment. Donc voilà, quand tu viens du cours, ça, ça peut aider beaucoup. Oui, c'est une belle course, un beau format et les athlètes du cours qui passent sur le long, sur le Milan, on va dire, c'est beau à voir.

  • Speaker #0

    C'est quand même un peu le fil rouge de ce que l'on voit actuellement, c'est-à-dire qu'on est en post-olympique, tous les mecs qui viennent du cours et qui basculent sur le long, sur le half, je dirais, des courses format type T100, Half Ironman, ils sont quand même souvent devant.

  • Speaker #1

    Et puis le format d'effort, l'intensité d'effort fait que leur capacité à cumuler des gros volumes à grosse intensité et leur consistance sur l'année fait que c'est des formats qui peuvent leur correspondre. Après, je pense que ce qui va faire la différence entre le long et le très long, entre le Half T100 et le Ironman, c'est dans la tête. Faire une course de 3h30, 4h, ça passe. Faire une course de 7h, 7h30, 8h, c'est pas la même chose. Je pense que ça va correspondre déjà à des caractéristiques physio-différentes. Mais surtout dans la tête, ce n'est pas pareil.

  • Speaker #0

    C'est peut-être les petits différents qui vont performer sur le long. Et moi, je peux te garantir qu'un Martin Vendry, il va faire des étincelles sur le long. Parce que, outre ce qu'on a vu la semaine dernière, quand tu écoutais son rapport un petit peu après course, la façon dont il en parlait... il a pris un plaisir phénoménal à faire une course longue, à être sur le vélo en position aéro devant, sur le lit de la course, faire un gros marathon derrière. Alors les mecs, effectivement, ils avaient des idées, ils avaient des valeurs, mais ils ne savaient pas du tout où ils allaient parce qu'ils n'avaient jamais fait ça. Et tu te rends compte, Blumenfeld, le premier Ironman qui fait bim, Eden, premier Ironman qui fait bim, Bornrill, bim.

  • Speaker #1

    donc quand est-ce qu'on va voir Vincent faire un full est-ce qu'il le fera je sais pas mais j'aimerais bien d'ailleurs ceci dit petit point coaching si vous êtes edge grouper et que vous voulez aller chercher une qualif Cozumel c'est une bonne idée parce que c'est pas loin derrière la course de Kona les conditions climatiques sont plutôt pas mal le parcours vélo est relativement roulant par contre si vous êtes pro dans les prochaines années c'est pas la peine parce que là Non, là, si vous faites au-delà de 7,50, ce n'est même pas la même chose.

  • Speaker #0

    Regardez d'ailleurs les temps de qualif des groupes d'âge. Alors, c'est à prendre avec des pincettes parce que la natation, elle est courte dans le sens où c'est courant.

  • Speaker #1

    C'est courant favorable.

  • Speaker #0

    Et par rapport aux temps de natation, ce sont 5 à 7, voire 10 minutes plus rapides que ce qu'on peut avoir sur d'autres épreuves. Mais Cozumel, ça peut être un calcul qui ne soit pas complètement débile. En plus, ceux qui ont couru à Kona, il y a peu de chances qu'ils soient à Cozumel. Et puis sur les courses américaines, en général, il n'y a quand même pas un gros niveau.

  • Speaker #1

    Je sais que sur les Edge Group 40, 45, 50, c'est des courses qui sont vraiment plus abordables qu'ailleurs. Après, les conditions ne sont pas faciles, mais ça reste, je pense, quelque chose de plus facile. Et je crois qu'il y a pas mal de slots en plus. C'est plutôt intéressant.

  • Speaker #0

    Voilà pour la page Cozumel et puis Bahrein. On voulait parler un petit peu de l'ultraman qui a eu lieu sur ce week-end, qui est le week-end de Thanksgiving, qui a vu pour la première fois au général place 1, place 2, deux femmes qui font première et deuxième. Première, Jen Arnett qui gagne la course de man-mètre. Elle a attaqué la course à pied le jour. avec 7 minutes de retard et elle reprend tout le monde et elle gagne la course et deuxième, Jen Arnett qui est une professionnelle qui court sur 73 et deuxième, Michel Vesteby qui est en fin de carrière et qui s'est orienté sur l'Ultraman qui avait gagné l'Ultraman parce qu'il ne faut pas oublier qu'Ultraman fonctionne un peu comme Ironman c'est une course à qualification il faut... pas un nombre de slots qui vous est alloué, il faut avoir fini un Ultraman officiel pour pouvoir prétendre un slot sur les championnats du monde Ultraman. Ce qui d'ailleurs est en train de poser un gros problème parce qu'on est en train de voir un étiage complet du... nombre d'athlètes participants. Alors il y a plusieurs raisons à ça et moi je vais vous donner mon analyse qui est propre parce que moi j'ai couru en 2017 et en 2019 à Kona sur l'ultraman. Donc petit rappel de ce qu'est l'ultraman, c'est une épreuve qui se déroule sur trois jours. Premier jour c'est 10 km de natation, 145 km de vélo. Deuxième jour c'est 275 km de vélo, troisième jour c'est un double marathon. et à chaque fois, chaque jour, vous avez 12 heures maximum pour boucler le truc. Alors ça peut paraître large, ça ne l'est pas toujours. Les 10 km de natation à Kona, donc c'est départ de la plage du pire de Kona et vous arrivez au Sheraton qui est à 10 km. Donc là c'est une vraie partie de natation, le long de la côte, courant, conditions qui sont extrêmement changeantes, un petit peu de faune locale aussi à gérer. Donc au niveau navigation c'est simple, sur les 10 bornes il y a une bouée, quand vous arrivez à la bouée il vous reste 500 mètres, 90 degrés à gauche et vous sortez là. Et les 145 km de vélo c'est certainement la partie de vélo la plus dure que j'ai fait de ma vie, c'est vous partez donc du Sheraton et vous arrivez à Volcano National Park qui est à 145 km parce que vous longez la côte. et c'est 145 km profil montant puisque l'arrivée à ce fait à peu près 1500 1600 mètres d'altitude volcan Donc c'est toute une série de rollers. Alors au début, ça monte, il y a une énorme patate qui s'appelle par la Bypass Road, qui est à peu près au kilomètre 7 ou 8, où là ça finit à 22%. Donc c'est quand même une grosse, grosse patate. Et après, quand vous arrivez là, il y a une partie roulante, quelques parties descendantes, et les 60-70 km, c'est profil montant, le vent plein de gueule. Mais là, c'est plein de gueule. Et cette partie-là de l'île, elle est super, super ventée. C'est quand vous allez direction South Point. Et d'ailleurs, il n'y a rien qui pousse, c'est clair. Et plus vous montez... Plus il y a du vent, vous ne voyez jamais où vous allez parce que c'est une grande ligne droite qui ondule. Et vous ne voyez jamais le haut de la montée en fait à part quelques panneaux. Et il y a un vent qui est non-stop, en permanence, comme uniquement à Kona vous pouvez avoir ce vent. Ce n'est pas un vent qui est en rafale, vous avez vraiment l'impression de vous déplacer dans une masse d'air qui vous arrive dessus. Et ce qui est surtout particulier c'est quand on arrive à Volcano, 9 jours sur 10 il flotte et la température baisse beaucoup.

  • Speaker #1

    c'est à dire quand vous partez du niveau de la mer en bas il peut très bien faire 35-36 et vous arrivez à Volcano il peut très bien faire que 10 degrés sur le haut et c'est vraiment et d'ailleurs s'il y en a qui ont regardé sur l'insta soit d'Ultraman soit de Bob Babbit qui est toujours là-bas et qui fait les commentaires ils font le départ, c'est un grand ciel bleu et on voit bien qu'ils sont en chemise et qu'il fait très chaud et je crois qu'à l'arrivée ils étaient tous en plus en clavé et c'était dans, ouais c'est ça, c'est Doudoune... Et juste pour rappel, c'est l'épisode 3 de notre Tribe Bandit podcast qu'on avait consacré à ça. Donc si jamais vous avez envie d'en avoir un petit peu plus en détail, allez écouter l'épisode 3, c'était bien sympa.

  • Speaker #0

    Et donc, ce premier jour, c'est vraiment une grosse grosse journée. Le deuxième jour, vous repartez du point d'arrivée du jour 1 et vous partez sur, en gros, toute la boucle sud, puis îlot, puis... montée de Waimea puis redescendre sur Kawaïe et la montée de sur Avis 275 bornes à Kona 3800 ou 4000 mètres de dénivelé la partie opposée à Kona de l'île c'est îlot c'est pas compliqué il pleut tous les jours donc vous en prenez plein la gueule les routes sont souvent dégueulasses beaucoup de coulées d'eau de tout ça c'est vraiment une grosse grosse grosse partie de manivelle et J'ai eu la chance de gagner deux fois le jour 2 en posant le vélo le premier et en reprenant pas mal de temps à la concurrence. Je pense que ça reste les plus belles parties de vélo, le plus gros effort sur un vélo que j'ai fait de ma vie. Je crois qu'une année, j'ai dû égaler le record de l'épreuve à une minute près où j'avais dû rouler 7h28. C'est vraiment une partie vélo qui est très très dure. Et le troisième jour, vous partez à ville, demi-tour de l'Ironman, et vous rentrez à Kona à l'arrivée sur le Hall d'Airport. C'est quand même une grosse grosse épreuve. C'est une épreuve qui est historique, ça date depuis 1983. Il y a eu quelques années où ça n'a pas eu lieu. Il y a eu des performances incroyables sur cette île. Il y avait un Mexicain qui a quand même couru 2 x 5,46, 5h46. pour 84 km pour un double marathon. Donc, il faut quand même remettre les choses dans l'ordre. C'est-à-dire que c'est quand même des temps qui sont plus vite que le temps du marathon sur l'Ironman Davai deux fois de suite. Donc, après avoir fait...

  • Speaker #1

    Et puis, c'est deux jours épais quand même. C'est épais.

  • Speaker #0

    Tu n'as pas les pieds en l'air. C'est des rats. Et cette année, Jane Arnett, qui prend la gagne sur la partie course à pied, a couru 6,46 sur le double marathon, ce qui est vraiment stratosphérique en termes de performance. On est quand même en train de parler de deux marathons en 3,22. D'ailleurs, elle passe au marathon, je crois, en 3,22. Le deuxième, pareil, de 3,22 ou 3,23. Énorme performance, vraiment impressionnante. Temps final de 23 heures et quelques. Alors, qui ne veut pas dire grand-chose parce qu'il peut y avoir des gros écarts d'une année sur l'autre en fonction des conditions météo. Et puis, le parcours a tendance à changer parce que, comme vous le savez, la grande île d'Hawaï, elle est sujette, c'est une île qui est volcanique. Et il y a souvent de l'activité volcanique. Et moi, entre 2017 et 2019, on avait un parcours qui était complètement différent parce qu'il y avait toute une partie après, avant d'arriver sur Hilo, qui s'appelait la Red Route. qui est certainement une des plus belles parties de la grande île d'Hawaï, si vous avez la chance d'aller là-bas, c'est vraiment un endroit où il faut aller, et qui avait été coupé par une coulée de lave qui faisait à peu près 30 mètres d'épaisseur. Donc on allait jusqu'à la coulée de lave et on repartait à contresens. Et je crois que depuis, la route a été réouverte. Et la première année, on passait par les Koalas Montaigne. Donc les Koalas, le Koala en fait, c'est le volcan le plus vieux de la grande île d'Hawaï qui est... il au pas il au pardon avis où il ya le demi tour de l'ironman est sur les pieds du volcan koala et c'est les montagnes qui sont les plus basses sur la grande île d'hawaï parce que c'est le volcan le plus vieux qui a subi le plus d'érosion mais ce qu'il faut savoir c'est que ce volcan là est en temps est en train parce que les îles d'hawaï c'est des vols qu'en fait qui sont posés sur le l'oc le lit océanique qui à peu près 6000 mètres en dessous de la surface et Ce volcan, la grande île d'Hawaï, elle est composée de cinq volcans. C'est en géographie des bandits. Écoutez bien, ouvrez les cages à miel, c'est important. Donc ce volcan Ausha, il est sur un des côtés de l'île et petit à petit, il est en train de se décrocher et on estime que d'ici 5 à 10 000 ans, il va basculer dans l'océan, dans la direction de Maui et toute cette partie-là de l'île n'existera plus en fait. Donc c'est vraiment parce que... Monaki, Monaloa, Monaloa est très actif. Le Monaloa, aujourd'hui, il y a une grosse éruption qui se prépare dans les décennies qui viennent parce que le Monaloa a tendance à gonfler, gonfler. Il a une forme qui a tendance à… On le voit, on sait, les vulcanologues savent qu'il est en train de se remplir de lave et l'éruption qu'il y a eu il y a deux ans, elle en était à des prémices. Mais il y a un truc de gros qui se prépare sur la grande île d'Hawaï et ce volcan Koala, à chaque fois, il est poussé, et il y a toute une partie d'érosion qui fait qu'à un moment il va basculer. Et les koalas, c'est vraiment un endroit qui est particulier là, parce que c'est la pointe nord de l'île, très ventée, très humide, et quand on passait par les koalas, déjà c'est un endroit qui est magnifique, vous avez l'impression d'arriver presque vers Melbourne, c'est de la prairie verte, vous avez des vaches et des chevaux et tout ça, et c'est vraiment très très beau, et d'ailleurs il y a un des plus grands ranches de tous les Etats-Unis. et là-bas dans les koalas montagne en termes de surface et les routes c'est vraiment magnifique la différence c'est que depuis Waimea on montait les koalas et on redescendait sur Avis, aujourd'hui quand vous êtes à Waimea vous descendez à Kawaï et vous remontez sur Avis et pour la petite anecdote moi en 2017 c'était Bob Babbitt qui faisait la couverture de la course comme tout le temps Il y avait tellement de vent dans les koalas qu'il ne tenait pas debout au moment de son interview parce qu'il fallait qu'il s'accroche à sa bagnole. Et moi, je ne pouvais même plus boire en roulant. C'est-à-dire que je m'arrêtais et je devais m'arrêter pour boire parce que c'était tellement dangereux, tellement flou le vent qu'il peut y avoir là-haut. Bon, petite anecdote. Donc, Jane Arnett qui prend la course. Première fois que l'Ultraman Hawaii est gagnée au général par une femme. Et Michel Vesteby 2. Juan Arroyo Chamba, qui fait 3, qui est un très bon ami à moi espagnol, qui avait couru avec moi quand j'avais gagné Ultraman Australie. Il avait fini 4 ou 5 et à l'époque j'avais couru 7h18 et lui il avait couru juste en dessous de 7h. Et Chamba qui est un très bon athlète mais qui n'est pas un des meilleurs athlètes mondiaux, récupère le titre qui, ma foi il était là-bas et bien mérité pour lui parce que c'est un passionné de cette distance-là. On avait couru également avec Chamba, je ne sais plus, un autre ultraman, je n'arrive plus à me rappeler où. Et le reste, malheureusement, des gros écarts. Donc Chamba finit quand même à une heure et demie ou deux heures de la gagne des femmes. C'est synonyme de plusieurs choses. C'est que ces dernières années, il y a eu un énorme regain d'intérêt d'athlètes professionnels comme Simon Cochrane qui était venu sur Ultraman. qui ont littéralement laminé la concurrence, puisque Cochrane avait annoncé à un moment qu'il voulait passer sous les 20 heures, et il l'a fait sur une des courses, mais pas à Hawaï. Et puis, je pense que l'Ultraman a souffert de... Ironman a donné des mauvaises idées à Ultraman. en les poussant à augmenter le prix. L'Ironman, pour la petite histoire, était passé en gros dans ces époques-là de 900 euros d'inscription à 1500 balles. L'Ultraman, où c'était 1200 balles, ils se sont dit, nous, on va faire mieux, on va faire 1200, 2005. Donc, c'est passé l'inscription à 2005. En 2005, ça commence à faire rôter un peu. Il faut savoir que quand vous allez faire Ultraman, il vous faut un team qui vous supporte sur le long de la course, un team minimum de deux personnes. Donc ça veut dire que si vous amenez votre team avec vous, c'est pas un ticket d'avion mais c'est trois tickets d'avion. Ça veut dire qu'il vous faut une bagnole qui vous suive sur la durée de la course. C'est un gros budget quand même. Et ils ont tué leur course. Ça c'est une des raisons principales d'Aspire Financier et moi je vois principalement cette raison-là. Et l'autre chose c'est que Ultraman est un circuit. C'est une marque, ni plus ni moins qu'Ironman. Ils ont leur propre circuit. Et pour se qualifier, il faut faire un Ultraman officiel. Dans le monde, aujourd'hui, il y a 6 ou 7 Ultramans. Malheureusement, il n'y en a plus que 3 qui sont qualificatifs. Ultraman Hawaii, et comme la plupart des Ultramans, le nombre maximum de participants, c'est 40. Si vous avez 3 courses avec 40 mecs, c'est difficile de trouver 40 mecs pour aller sur la grande finale. et donner un petit peu plus de poids à ça et appeler ça un championnat du monde quand il n'y a pas un niveau suffisant. Pour vous dire, j'ai fait une année troisième, une année quatrième au général au championnat du monde à Hawaï. J'avais gagné l'Ultraman Australie, j'avais fait deuxième à l'Ultraman Canada. Donc j'avais une certaine légitimité dans le niveau. On arrivait à peu près dans ces niveaux-là. Et malheureusement, aujourd'hui, on se retrouve avec un niveau qui est vraiment beaucoup trop faible. Quand le vainqueur homme est trois heures et demie de plus que l'année d'avant, c'est difficile de justifier un titre comme ça. Et j'espère vraiment que...

  • Speaker #1

    C'est un petit peu le même problème pour Iron Man, tout court. C'est le reproche qui est fait. Il y a un premier filtre qui n'est plus sportif mais qui est financier et du coup ça dilue un peu l'aspect sportif.

  • Speaker #0

    Et c'est dommage parce que c'est vraiment des belles courses et je pense que c'est des courses qui ont leur place dans le paysage triathlétique parce que c'est des courses originelles. En 1983, on est quand même en train de parler d'une course qui a 41 ans. Donc ça remonte à quasiment la naissance de notre beau sport qui est le triathlon. Et surtout, il y a des courses comme une course qui est...... c'est un petit peu technique, mais une course qui s'appelle Ultraman Australie, qui n'est pas un Ultraman officiel, qui a lieu à Nouza, donc course que j'avais gagnée moi en 2016, et qui montre très bien qu'on peut faire un Ultraman avec 60 participants. Et eux, ils ont 60 participants. Donc 60 participants, ça permet à l'organisateur d'avoir un petit peu plus d'argent, ça permet d'organiser des choses un petit peu mieux. Et ça évite d'avoir des organisateurs qui tirent la langue au complet. En plus, Ultraman sont un petit peu gourmands sur les droits d'utilisation du nom Ultraman et d'avoir une course qualificative. Et je pense qu'il y a plein de choses qui les pénalisent. Ça fait 4 ans qu'on voit un étiage régulier du nombre de participants. Malheureusement, David et Cheryl, qui sont à la tête d'Ultraman aujourd'hui, n'ont pas l'air de bien comprendre. prendre leur situation et ne prennent pas d'action corrective. Je trouve ça dommage. Il y a un moment où ça va finir par tomber à l'eau, mais quelqu'un va reprendre et renaîtra de ses sens. Il y a des belles courses comme Ultraman Australie où vous avez 60 participants. Ça ne pose pas vraiment de soucis. Ça a des prix qui sont plus raisonnables. Il y avait même un circuit qui s'appelait Ultraman 355, Ultra 355, qui avait été organisé. Plutôt que des 10 km et 145, c'était 5. et 100. Le deuxième jour, c'était, je ne sais plus, 200 km de vélo. Et le troisième jour, c'était 50 km au lieu de 84. Donc, il y avait tout de suite une gymnastique qui s'était mise en place pour essayer d'encourager les gens, la clientèle Ironman, à passer sur des épreuves comme ça, qui sont des épreuves magnifiques. C'est des grands moments de sport, c'est des grands moments de vie parce que vous vivez avec votre team qui est avec vous, qui sont là et il faut vraiment vous reposer dessus. Et je suis un petit peu triste aujourd'hui de voir que l'ultraman Hawaï est en train de doucement et sûrement passer à la trappe par excès de gourmandise financière de ceux qui en détiennent les droits. Et c'est un peu triste de voir ça dans le monde aujourd'hui.

  • Speaker #1

    Apparemment, pendant que tu parlais, je suis allé voir un peu l'ultraman Australie. Ils sont en train, eux, de leur côté, de décliner ça en un format un petit peu plus court, en Ultra 350.

  • Speaker #0

    C'est ce que tu viens de dire, là, justement.

  • Speaker #1

    C'est ce que tu disais, mais c'est plus ou moins qualificatif pour s'introduire à ça. Ouais. Et c'est plutôt pas con comme façon de penser. Et donc, du coup, les fondateurs d'Ultraman auraient tout intérêt à en prendre de la graine.

  • Speaker #0

    Complètement. Puis si tu veux, c'est quand même un gros pas entre un Iron Man et puis un Ultraman. Et puis c'est tout. Voilà. quelqu'un qui va alors je pense que tout le monde qui est descend sur ironman peut arriver à faire un bon ultraman mais il faut savoir que ces trois jours d'affilée qui s'enchaînent C'est quand même pas le même effort. Et puis 84 km à pied, c'est pas 42.

  • Speaker #1

    Et c'est ce que j'allais dire. Je pense que j'en parle assez souvent, moi, avec mes athlètes. Ils ont tendance à se dire, Ouais, mais quand on a fait un half, on peut faire un full. C'est pas des maths. C'est pas Je vais faire x2. Et là, encore une fois, au niveau des distances, c'est quand même pas la même chose. Et en plus, tu rajoutes la difficulté pour moi du sommeil. Parce que si tu fais 10 km et 145 de vélo, finalement, le soir, tu dors bien. Mais le lendemain, ce n'est pas une petite promenade. Tu as 280 bornes, peu de choses près, à plus ou moins 5 kilomètres. Il y a des gens qui préparent toute une saison que pour faire ces 280 bornes de vélo. La veille, tu en as quand même un petit peu fait. Mais ça, j'adore le redire. Nager 10 bornes, ce n'est pas aussi facile que de le dire en 3 secondes. Oula ! C'est quand tu sors de l'eau, tu n'as pas nagé 2 heures. Tu as nagé entre 3 heures pour les meilleurs, 4 heures, 4 heures et demie, 5 heures. ils sortent pas comme ça parce que faut rentrer les 145 bornes et les 10 bornes de natation dans les 12 heures, mais c'est là où souvent ça craque, c'est qu'une fois que t'as nagé 10 bornes, tu pédales plus pareil le lendemain tu fais 300 bornes et après ces deux jours d'échauffement festif tu tapes un double marathon le lendemain, enfin quand tu te réveilles le jour 3 j'aimerais bien que tu nous dises dans quel état d'esprit toi tu te réveilles et tes jambes tu te réveilles je sais que le troisième jour c'est un petit peu plus facile que le deuxième mais 84 km, il est grand le footing !

  • Speaker #0

    Pour l'anecdote, j'ai un athlète récemment qui fait du trail, il a fait un 100 km, il s'est bien débrouillé, et là il voulait faire un 100 miles. Donc 100, 100. Et il me dit, c'est bon j'ai fait 100 km, 100 miles, ça va passer. Je lui dis, c'est pas tafé comme ça, il m'a dit, si si, tu verras ça va passer. Je lui dis, bon bah pas de problème, donc sortie longue, 30 bornes, donc là je lui ai fait faire 30 miles. Et donc, il est passé à 48 kilomètres. Et donc, il est rentré et m'a dit, oh putain, franchement, on passait de 30 à 48. Je lui ai dit, c'est comme passer de 100 à 160. Donc, ça lui a permis de se dire, ah ouais, quand même, il va peut-être falloir que je mette quelque chose. Non, mais tu sais, c'est con. Non, mais c'est con, mais les gens ne se rendent pas compte des fois de ça, de ce genre de truc-là. Et c'est comme quand tu as des mecs qui vont… tu leur mets 50 km de vélo, ils rentrent avec 70, et je lui dis, quand tu as 3 km de natation, est-ce que tu en fais 4 ? Il me dit, ben non, évidemment. Je lui dis, ben c'est pareil. Voilà, c'est pareil. Donc, voilà, un athlète, un Ironman peut faire un Ultraman en étant bien préparé, essayer de vous faire conseiller par quelqu'un qui sait de quoi il parle, parce que c'est quand même pas rien, et surtout l'aspect logistique, organisation est vachement important, parce que ça peut quand même vite partir en couille. Et comme tu disais, 10 km de natation, dans notre écoute, je pense qu'il n'y en a pas beaucoup qui ont déjà fait des séances de 10 km. Et quand vous sortez de l'eau au bout de 10 bornes, vous êtes quand même bien lavé. La nutrition, ça ne passe pas tout à fait pareil. Et quand vous avez passé 4 heures dans le bouillon et qu'il ne vous en reste que 8 pour faire 145 bornes, vent dans la gueule, en montée, le chrono tourne. Et un petit peu le témoin de ça, c'est que cette année, sur les 20 participants de l'Ultra... les championnats du monde du traman à Hawaï, il y en a 5 qui sont passés par la porte de derrière le premier jour. Donc à la fin du premier jour, ils n'étaient plus que 15.

  • Speaker #1

    Et tu parles de faire une séance de 10 bornes de natation. Il y a des séances à la noix comme ça, pour rester poli. Et il y en a qui... Et d'ailleurs, on m'en a parlé il n'y a pas très longtemps. Une 100x100 en nat. Il y en a beaucoup qui la voient passer sur les réseaux. Et nanani, nanani. J'invite tous les gens qui sont un tout petit peu curieux... Mais vraiment, vraiment, à essayer de se dire une fois, tiens, un dimanche matin, au lieu d'aller me faire un 3h de vélo qui fait froid, ou d'aller ronchonner parce que j'ai une heure et demie de home trainer à faire, d'aller prendre une place à la piscine, et d'aller faire ne serait-ce que la moitié, 50 x 100, 50 x 100, et vous venez nous mettre des petits commentaires sur les réseaux sociaux pour nous dire ce qu'il en est. Vous verrez que normalement vous aurez les bras qui seront bien bien détendus, et au cinquantième vous vous direz que, bah là vous avez fait la moitié. Et le 100x100 qui fait rire sur les réseaux et qui fait envie, qui se dit tiens c'est un petit défi que j'aimerais bien faire, dites-vous bien ça que la première moitié viendra seulement d'être terminée. Donc les séances à la noix, elles ne se préparent pas, elles ne se mettent pas comme ça sur le planning et c'est des objectifs en soi, il faut que ça serve à quelque chose. Un 100x100, si vous le faites, votre saison peut être terminée à la sortie de la piscine parce que vous avez les deux tendinites aux épaules et c'est terminé pour vous.

  • Speaker #0

    Moi j'ai fait deux fois un 100x100. Une fois avec Jürgen Zach, on était à Phuket, on avait fait un gros repas de Noël, et puis on était sortis et on avait quand même bu quelques bières. et on sort de... C'est pas une bonne idée. Et en fait, on était à Tagnapoura, donc le restaurant où on sort, la piscine était à peu près à 15 mètres de la sortie du restaurant, et le gros Yurien sort, se retourne, il me dit Oh putain, on ferait pas une séance d'attention ? Je dis Ben ouais, si, on va, on a les maillots de bain, on y va. Il me dit On fait quoi ? Il me dit 100 x 100. Et on était, je sais pas, une vingtaine au resto, il y en a 5 qui ont plongé dans la piscine, et ça nous a quand même occupé une bonne partie de l'après-midi, on a bien rigolé. On a roté un petit peu les 20 ou 30 premiers et surtout la bonne idée c'était qu'entre l'huitième et le neuvième kilomètre on a fait 10 fois 100 jambes. Donc c'était juste histoire de se finir et je me rappelle que les derniers 10 fois 100 c'était départ une trente et moi j'étais en permanence dans les cordes, c'est-à-dire je mettais les deux pieds sur le mur au 100 mètres et je pouvais repousser parce qu'ils étaient tous repartis devant. Dans ma ligne d'eau il y avait Jürgen Jack, Rudy Wild et Maca. Donc, c'était une belle séance. On était sortis le soir. On n'était pas retournés au restaurant. On n'avait pas rebut de bière. Et on était tous allés se coucher comme des braves. Et le lendemain, on n'avait pas fait trop d'étincelles sur le vélo. Mais voilà, petite anecdote. Le 100x100, s'il y en a qui sont chauds, j'ai plein de belles séances de 100x100 à vous sortir. Je les regarderai. D'ailleurs, je ne sais pas si tu as vu la petite vidéo sur Insta avec… Comment ? Lucas, il est sur le bord de la piscine, t'as pas vu ? Donc ils annoncent les temps, il y en a un qui sort à 2h10, 2h12, 2h15, et puis là les autres, il dit, ah ben là il y a le restant de la misère qui arrive, et puis là, il est infecté, c'est vraiment… Rien que pour ma culture générale, je voudrais arriver à faire une séance avec lui, et puis l'entendre sur le bord de la piscine, il doit vraiment être infernal. ils doivent pas faire bon et sous les balles quand quand ça tombe parce que ça lâche des balles réelles aussi là bas voilà la petite aparté ultraman avec les résultats grosse performance des dames et ça retire absolument rien à la performance des femmes et michel bestby a fait plusieurs fois elle avait gagné l'ironman copenhague plusieurs fois elle a fait plusieurs fois top 10 à hawaii donc une grosse attaque les deux sont deux mamans des athlètes un petit peu sur la fin de leur carrière mais qui sont revenus après avoir donné naissance et qui reviennent au plus haut niveau, parce qu'on ne court pas 6'46 entre Haville et Kona, si jamais on n'est pas un minimum.

  • Speaker #1

    Et différence entre les deux dames, c'est que Michel Vesterby, c'est une athlète pro du longue distance qui est à la retraite sur le format Ironman, mais Jeanne Arnette, c'est une athlète pro, certes, mais qui a un travail à côté. Donc, elles n'ont pas exactement les mêmes conditions d'entraînement et Jeanne Arnette finit devant.

  • Speaker #0

    Il y a eu grosse bagarre parce que sorti natation, il n'y avait pas un gros écart. Le premier jour, à la fin du vélo, il y avait 3 ou 4 minutes. Et à la fin du deuxième jour vélo, il y avait 7 minutes d'écart entre la première et la 2. Et 7 minutes, quand vous avez 84 km de course à pied qui vous regardent dans les yeux, ce n'est pas gros. Moi, je suis parti en 2017, je ne voudrais pas dire de conneries, mais je crois qu'il était deuxième au départ de la course à pied. ou premier, je ne sais plus. Je crois que je leur avais mis 20 minutes sur le jour 2 et je devais être en tête. Je devais avoir ça à 7 minutes d'avance et les 7 minutes, vous les voyez vite partir. Ça fond comme une boule de glace sur la Queen K.

  • Speaker #1

    Il n'y a qu'à demander à Sam si 9 minutes, c'est assez long ou pas et normalement, il va vite nous répondre.

  • Speaker #0

    Walli, Wallou, qu'est-ce qu'on avait noté dans notre bon planning ?

  • Speaker #1

    Un dernier point qu'on n'a pas abordé, c'est Alistair Brownlee et... et la course où malheureusement il y a encore eu...

  • Speaker #0

    c'était où déjà ? L'Ironman de Busselton qui a eu lieu ce week-end, qui est une course que j'adore et que je connais bien parce que j'ai dû la faire 8 ou 9 fois. C'est vraiment une course qui est magnifique. Malheureusement encore une fois, encore sur un Ironman, encore un décès, encore en natation, encore quelqu'un qu'on n'a pas su réanimer. Vous savez que c'est un sujet qui nous tient à cœur, que l'on a abordé un grand nombre de fois, et qui, à part avoir une publication avec un mur noir de la part de l'organisateur, est systématiquement passé sous silence par l'immense majorité des médias. Et je trouve que non seulement c'est grave, non seulement c'est de pire en pire, et surtout ce n'est pas normal d'aller faire une course et de mourir en course. Et c'est un sujet qu'on a abordé et réabordé. Et malheureusement, c'est quasiment systématique. Une course sur deux, il y a un mec qui ne sort pas de l'eau. Et moi, je pense qu'il y a un moment, il va quand même falloir se poser les bonnes questions. Il va quand même falloir faire des analyses. Il va quand même falloir que le grand public sache pourquoi des athlètes meurent en natation sur les Ironman. et une course de décès dans l'eau elle peut être multiple mais il y a un moment, il va falloir qu'on sache pourquoi des athlètes meurent en course, et ça moi j'attends vraiment de la part d'Ironman qu'il y ait un plan de bataille qui soit mis en place et puis qu'on ait des informations qui soient communiquées parce qu'il faut que ça cesse ça devient trop systématique et on s'y habituera presque et c'est vraiment pas bon,

  • Speaker #1

    il faudrait se poser il faudrait que le grand public aussi soit capable de se poser les bonnes questions C'est juste catastrophique. On est là pour faire du sport et pour s'amuser. Il y a toujours une famille parmi les mille et quelques, 500 ou 2000 familles qui arrivent et qui repartent endeuillées. Pardon, c'est juste pas normal. Mais là encore, je voudrais juste ramener un petit peu le doigt sur quelque chose. 1355 classés à l'arrivée pour Busselton, c'est juste trop peu pour une course économique comme ça.

  • Speaker #0

    pas beaucoup de monde. Alors, Bessot, avant, il y avait un 73 qui avait lieu au mois de mai, que ma femme a fait plusieurs fois, et vous aviez le full qui était en décembre. Et ils ont déplacé le 73 et l'ont regroupé avec le full sur la journée d'avant, parce que je n'ai pas vraiment d'explication, à part le fait d'avoir une seule organisation et plus d'athlètes par temps. Bessot, c'est une toute petite ville. C'est vraiment un beau coin, on en avait déjà parlé il y a aussi un épisode qu'on a fait là-dessus. C'est vraiment une course que j'encourage tout le monde à regarder et à faire. Il faut savoir que Busselton, c'est tout plat, c'est l'Ironman qui a le moins de dénivelé sur le parcours vélo, il y a 120 mètres. Mais ça en fait une course qui est super difficile dans le sens où vous êtes toujours en prise sur le vélo, toujours, toujours, toujours, toujours. Et c'est plat, c'est l'élan. Dès l'instant où vous êtes sur le vélo, si vous arrêtez de pédaler ne serait-ce que 10 secondes, vous vous arrêtez. Leur vêtement est très rugueux. il y a beaucoup de vent en général parce qu'on est quand même en bord de mer c'est tout sauf une course facile d'ailleurs c'est une course qui a mis longtemps à avoir la barrière des 8 heures cassée à cet endroit là et surtout c'est une course qui peut avoir des conditions météorologiques qui soient très changeantes pas forcément dans la journée mais d'une année à l'autre vous pouvez avoir des gros écarts et moi j'ai souvent fait cette course là où il faisait... plutôt très beau et plutôt chaud surtout sur la partie du marathon mais il y a eu des années la première année où je les fais tu rappelles plus c'était 2008 ou 2009 j'avais mon copain steve qui était avec moi on est arrivé en même temps en transition et il avait une crevette dans la combinaison tellement ça brassait donc on avait on en avait rigolé on en rigole encore quand ça veut mal aller c'est vraiment et à l'époque la partie natation parce que vous avez une grande jetée qui part au large qui fait un mile de long Donc 1600 mètres parce que c'est très progressif, la descente vous êtes à 200 mètres du bord et vous avez encore plus. Avant on nageait autour de cette grande jetée, on allait au large, depuis ils ont changé le parcours parce qu'il y a quand même une grosse population de requins là-bas et il y a souvent, quasiment quotidiennement, vous voyez des requins là-bas. Et puis il y a une année où la course avait été stoppée puisqu'il y avait eu des requins qui avaient été vus à peu près au demi-tour sur la jetée. grand coup de sifflet, tout le monde était remonté en catastrophe sur la jetée, et derrière il y avait eu un départ qui avait été fait en contre-la-mont. Mais Bessot, la partie de natation de Bessot, et le fait qu'il n'y ait pas beaucoup d'eau, c'est très progressif dans la descente, dès l'instant où vous avez des vagues qui arrivent, ça peut vite vite bouger, et bouger beaucoup beaucoup. Et cette année, si vous regardez les photos de la retransmission, de la sortie de l'eau des premiers, ça bougeait quand même pas mal et quand j'ai vu les images je me suis dit hop hop hop hop ceux qui sont dans l'eau ceux qui passent une heure un quart une heure vingt dans l'eau ils vont pas sortir super frais quoi et la mauvaise nouvelle c'est quand ils sont sortis de l'eau ils se sont mis à prendre de la flotte il a plu quasiment sur la totalité du parcours vélo pluie, vent, route rugueuse c'est pas drôle et derrière beaucoup de vent sur la partie course à pied qui est un aller-retour en front de mer à faire 4 fois 4 fois 5,5 km et ça a rendu la course difficile difficile j'ai une amie qui l'a fait c'était sa 14ème ou 15ème fois qu'elle faisait le Bessot et c'est quelqu'un qui a gagné son groupe d'âge plusieurs fois à Kona, elle m'a dit certainement une des courses les plus dures que j'ai faites alors c'est l'Australie, savoir que là-bas ça nage quand même l'identité de la personne qui est décédée elle n'a pas été communiquée on ne connait pas son âge on ne va pas tomber dans le... dans la théorie du complot et compagnie mais il ya un moment il va falloir qu'on sache pourquoi les gens sortent pas de l'eau quoi et et Et encore une fois, ce n'est pas dans un pays à la con, c'est l'Australie. Moi, je peux vous garantir que pour avoir couru là-bas régulièrement, qu'au niveau sécurité, sur le bord de l'eau, et les secouristes dans le... La pratique d'eau libre en Australie, elle n'est pas prise à la légère. Les mecs qui sont là, les secouristes, ce n'est pas des peintres. Ce n'est pas les deux gros que vous avez au bord du lac de Gouglans ici qui ne sauraient pas vous sortir de l'eau. et les mecs ils prennent leur taf sérieusement il y a du monde dans l'eau, il y a du monde sur les bateaux il y a vraiment beaucoup de choses et je trouve ça est vraiment triste que encore une fois il y ait quelqu'un qui ne soit pas sorti de l'eau alors pour revenir sur la course, c'était une course qui était non pro chez les hommes et peut-être aussi chez les femmes, je ne sais pas il n'y avait pas de pro

  • Speaker #1

    et donc c'est un français qui qui gagne donc j'ai oublié le nom et qui a fait huit heures loïc loïc draoulek en 8h30 47 et c'est très très très solide sur tous les points il nage en 58 23 il roule en 4 27 avec ce que tu nous as dit et si c'était des conditions très difficiles 4 27 c'était cette

  • Speaker #0

    abe saut c'est au ouais faut pas s'endormir sur le vélo et il court de 57

  • Speaker #1

    Après avoir roulé 4,27. D'ailleurs,

  • Speaker #0

    pour ceux qui ont écouté l'épisode avec Olaf, Olaf a dû rouler 4h32 une année là-bas. A cette époque-là, ce n'était pas deux tours de 90, on avait trois tours de 60, qui est quasiment le même parcours, sauf qu'on allait un peu moins loin sur un aller-retour sur une route. Et Olaf était sorti à 4 ou 5 minutes de moi, donc il avait fallu 4 à 5 minutes pour revenir sur... Il lui avait fallu un tour pour reprendre les 4 à 5 minutes qu'il avait sur moi. On a fait le deuxième tour de 65 km ensemble. Moi, entre 10 et 15 mètres, littéralement dans les cordes derrière Olaf, en pensant qu'il y a une chose, c'est que j'allais mourir ici. Et dans le troisième tour, il me met 10 minutes puisqu'il roule le 4.32 et moi, je dois rouler 4.42. Et sur une journée, on avait des conditions qui étaient plutôt favorables, enfin favorables, qui n'étaient pas extrêmement dures. Et cette année-là, Olaf... je ne voudrais pas dire de bêtises mais il a dû aller 8h45 ou 46 à Busselton donc le gars qui est derrière le made in tree c'est pas un guignol c'est pas un patron donc voilà pour Busselton bravo à un autre français qui malgré tout ça doit être un expatrié parce qu'il est souvent dans les classements c'est un habitué de là-bas donc je pense que c'est un expatrié Ce n'est pas un mec qui habite à Singapour. Il faudrait que je me renseigne un petit peu sur le gars. Parce qu'il y a un énorme avantage quand vous êtes en Asie du Sud-Est vers Singapour pour aller sur Busselton. C'est que déjà, c'est relativement facile d'accès. C'est juste cinq heures de vol et c'est dans la même tranche horaire. Vous n'avez pas de décalage horaire et tout ça. Et puis, c'est vraiment cool cette partie-là de l'Australie. Alistair Brownlee, notre British qui tire sa révérence et qui prend sa retraite. du triathlon, on aurait peut-être dû en parler la semaine dernière mais on n'a pas vraiment eu le temps dans l'épisode mais je pense que c'est quand même important de parler un petit peu de ce personnage quand même particulier qui a marqué de son saut et de son talent le monde du triathlon et qui a vraiment été le patron du triathlon mondial courte distance pendant la plus belle partie d'une décennie

  • Speaker #1

    Et puis, on ne va pas... Allez, je ne vais pas faire le timide. Moi, je dis qu'il y a une ère du triathlon court-distance avant et une ère court-distance après Brownlee parce qu'avant les Brownlee, ce n'était quand même pas super fun. Alistair est arrivé là-dedans et il a mis comme un chien dans un jeu de quilles. Il a tout mis les règles par terre. Il a révolutionné la pratique du triathlon court-distance. Et ces deux titres olympiques à l'époque n'étaient pas là par hasard. C'était vraiment en enragé. Moi, j'aimais bien le style. Le personnage, c'est autre chose, mais je pense qu'il a fait avancer le triathlon de manière assez radicale quand il est arrivé là-dedans. C'est mon point de vue.

  • Speaker #0

    Et puis, c'est deux personnages différents, la Lister Brownlee en course et la Lister Brownlee à l'extérieur. Alors moi, je ne l'ai pas côtoyé personnellement, mais j'ai un très bon ami, Richard, qui était avec moi à Singapour, qui le connaissait puisqu'il était british et il était du Yorkshire. et ils faisaient régulièrement Noël avec les brownies. Et ils me racontaient en fait que c'était un peu comme deux grands adolescents qui étaient là, ils allaient faire le soirée de Noël ensemble, les mecs étaient tout calmes, tout polis, tout bien gentils, et pour les avoir côtoyés en course... Vous avez deux personnages complètement différents et surtout Alistair qui était vraiment une terreur à la fois d'un point de vue sportif et puis d'un point de vue comportement. Et Yann Frodeno ne s'en cache pas, il était littéralement impressionné à chaque départ de course par les Brownlee parce qu'ils arrivaient en patron, c'était parmi les meilleurs nageurs. parmi les meilleurs cyclistes et c'était des mecs qui hurlaient sur tout le monde et qui insultait tout le monde et qu'il y en avait un qui râtonnait un peu à l'arrière du paquet et puis en course à pied c'était les mecs qui partaient comme si jamais s'il courait pas en 29 qu'ils allaient mourir donc c'est des gars qui étaient d'une grande agressivité sportive mais aussi d'une grande agressivité avec leurs concurrents et ils étaient très peu appréciés ils étaient respectés mais c'était très peu très peu apprécié et ils ont changé et je dirais peut-être même plus, ils ont certainement façonné le monde du triathlon courte distance de par leur comportement, déjà de par le fait que c'était deux frangins et qu'il y avait un soutien qui était inconditionnel entre les deux frangins. Rappelez-vous Alistair qui porte Johnny jusqu'à l'arrivée, ils se sont fait disqualifier, ils n'en avaient rien à foutre. C'est ça. C'est rare d'avoir une fratrie dans le sport, c'est rare d'avoir une fratrie qui soit devant, c'est rare d'avoir une fratrie qui n'explose pas quand il y en a un qui est nettement au-dessus ou un petit peu au-dessus de l'autre. Alistair Brandny, deux fois champion olympique de triathlon, peut-être en 2012 à Londres, une des plus grandes performances de l'histoire de notre sport, peut-être une des plus belles courses aussi. Je pense que le triathlon sera un petit peu différent sans les Brownlee, du moins sans Ali qu'avec. Et je pense que moi, je voulais juste rendre un hommage à ce gars-là qui reste jeune quelque part. Donc c'est là que l'expression l'âge athlétique prend tout son sens parce qu'Ali, il a 36 ans, il prend sa retraite. Et c'est des gars qui ont passé 20 ans à écumer le circuit court distance, à empiler des titres, à empiler des victoires. Alors Alistair ne va pas disparaître du triathlon Moi je le vois très bien arriver Ils sont impliqués dans le Super Tri Parce qu'ils ont leur team Qui s'appelle Brownlee Racing Non c'est Rallert Brothers Et Brownlee Racing Pardon Mais je pense qu'ils vont être Très présents dans le monde du triathlon A quel niveau Je ne sais pas Et surtout, moi, ce que j'ai énormément apprécié chez eux, c'est que c'était des gens qui étaient… On ne les a jamais vus… Il n'y avait pas de valse de sponsor avec eux. Ils n'ont jamais essayé de nous vendre des produits en nous faisant des vidéos à la con sur les réseaux sociaux, en essayant de vous dire, ça, c'est la bonne nutrition, ça, c'est le vélo, ça, c'est ici. Et c'est des gens qui étaient droits dans leurs bottes et qui ont toujours été d'une grande honnêteté. avec avec leurs sponsors ils étaient chez chez bohrmann quand moi j'ai été sponsorisé par bohrmann à l'époque bohrmann ensuite est passé à la trappe et ils sont passés chez bmc mais ils ont fini leur carrière fait que bmc et et je pense que c'était pour moi c'est un petit peu l'épitome des athlètes professionnels d'ailleurs il n'y avait pas eu un intérieur sport qui avait été fait sur eux tu sais où on les voyait courir en angleterre je pense C'était peut-être pas un intérieur sport.

  • Speaker #1

    C'était pas un intérieur sport. Il me semble que c'était un reportage un peu dans le style d'eux, mais c'était pas un intérieur sport.

  • Speaker #0

    On les voyait courir dans le couillard et tout, et ils étaient à fond romeux. Ils ont passé pas mal de temps à fond romeux à s'entraîner. D'ailleurs, c'était un petit peu les pionniers dans le monde du triathlon de l'utilisation de l'altitude. Peut-être un petit peu dicté par l'époque où Grégoire Millet était le directeur du team féminin anglais. Mais vraiment des athlètes professionnels. Et surtout, c'était des athlètes qui étaient craints. Et Frodo le disait dans une des interviews. Et Frodo, ce n'est pas le mec qui est facilement impressionnable. Je veux dire, quand le gars arrive, vous avez l'impression que l'air disparaît de la pièce. Et lui, quand il était en contact au début avec les Brownlee, Il vivait un petit peu ce que nous on vit avec lui, c'est-à-dire qu'il y avait ce sentiment de supériorité des Brownlee et le fait qu'il ait basculé du court distance au long distance après sa victoire en 2008 aux Jeux de Pékin était lié au fait que les Brownlee étaient tellement supérieurs, tellement forts et tellement présents en Il y avait une énorme rivalité entre eux et Yann a fait la carrière qu'il a fait. Il le reconnaissait certainement grâce à la pression que leur collaient les Brownies à chaque course où ils étaient.

  • Speaker #1

    Il y a une belle interview aussi entre Jonathan et Vincent. Leur carrière est intimement liée au comportement d'Alistair en course. Parce que Alistair était là et s'il y avait Alistair au départ, on ne pouvait pas faire autrement que de calquer sa course en essayant de survivre au rythme d'Alistair. Et c'était ni plus ni moins que ça, parce que c'était un animal dès le départ de la natation. D'ailleurs, c'était un petit peu un rascal. Il se mettait d'accord avec Richard Varga pour faire fumer tout le monde dès le départ de la natation. En vélo, comme tu l'as dit tout à l'heure, il n'était pas question de sauter un relais, mais encore faut-il être capable de suivre les relais tout court. parce qu'en vélo il n'était pas feignant sur les pédales et après avoir subi pendant la natation et le vélo il faut être capable de courir dans les 30 et encore en dessous de 30 si possible pour survivre à ça et il n'y en a pas beaucoup qui ont survécu Javier Gomez a eu une belle carrière mais il se souvient un petit peu que s'il n'y avait pas eu les Brownlee il aurait eu un certain nombre de titres en plus donc Alistair a vraiment été précurseur là-dedans Moi je reste un petit peu sur ma faim. Je pense que sur le très très long, il aurait pu durer un petit peu plus longtemps, mais il y a eu des blessures qui l'ont embêté. Je sais qu'il avait un style de course à pied qui était vraiment particulier. Il faisait partie de ces athlètes très aériens et en tout cas très anglais, donc avec les genoux qui montaient très haut, le talon qui ne touchait absolument jamais le sol. Sauf que pour faire du très long en courant très vite, ça tire un petit peu sur les tendons. Quand tu charges vraiment la mule, les tendons d'Achille ont été souvent son talon d'Achille d'ailleurs. Donc du coup, c'est ce qui lui a coûté son passage sur le très long. Mais je pense qu'entre le court distance et le distance half, il a certainement marqué de son empreinte la pratique d'eux. Je pense qu'il y a énormément de triathlètes d'aujourd'hui qui courent comme ça, peut-être sans le savoir, de manière un peu inconsciente, mais parce qu'il y a eu un Alistair Brownlee dans l'histoire du triathlon.

  • Speaker #0

    Oui, complètement. Et vraiment, c'était vraiment le patron. C'était le gars qui, quand il arrivait, il disait... Tout le monde se taisait et écoutait ce qu'il avait à dire. D'ailleurs, c'est des gens qui parlaient peu. Comme on dit en anglais, speaking softly and carrying a big stick c'est-à-dire parler doucement mais avec un gros gourdin dans la main. Et c'était vraiment ça. Et Ali, dès l'instant où il était dans le mode course, ce n'était pas du tout la même personne. C'est-à-dire qu'il ne parlait quasiment à aucun de ses concurrents. Il avait à compter. un peu suffisant, ça leur a desservi certainement un moment avec une image un petit peu négative qu'ils pouvaient avoir. Mais au final, les mecs ont pilé des titres de dingue et il a une carrière incroyable. Et puis, il finit sa carrière professionnelle comme un champion, c'est-à-dire après avoir terminé troisième au T100 qu'il a chassé toute l'année, sans jamais ne pas prendre le départ d'une course T100. Alors, il y en a deux qu'il n'a pas fini, mais il a fait la saison. Il a eu son contrat, il a respecté le contrat, il a été au terme de la saison et au terme de la saison, il tire sa révérence. Et moi, je pense que c'est quelque chose qui était prémédité. Et c'est une belle façon de pouvoir partir comme ça. Et je pense qu'on va le voir revenir sous une forme ou sous une autre dans le monde du triathlon. En tout cas, merci M. Brodny pour tout ce que vous avez fait pour notre sport. Parce qu'il n'y a pas beaucoup de monde qui a pu marquer et façonner un sport tel que vous l'avez fait.

  • Speaker #1

    Et puis ils ont créé une fondation, donc il y a énormément de jeunes triathlètes qui sont là, et la relève anglaise est peut-être là grâce à eux. Et puis ils ont un Brownlee Center à côté de leur truc, ils ont monté une structure privée avec piscine, piste et ainsi de suite. Donc bien sûr qu'ils vont rester dans le monde du triathlon, et tant mieux.

  • Speaker #0

    Et je peux beaucoup redonner à la communauté, c'est vraiment des Yorkshire Higuards, comme nous comédistes. des petits gars du coin. C'est vraiment des mecs du coin, des bosseurs durs, durs à l'ouvrage et tout ça. C'est une belle image aujourd'hui dans le monde du sport où on a tendance à nous faire croire que c'est tout le temps beau, soleil, café et glamour. Ce n'est pas toujours ça. Au final, on ne devient pas champion du monde juste en buvant des cafés et en regardant les colis-pilis sur la place.

  • Speaker #1

    Non, parce que là, quand tu habites en Angleterre et que tu dois t'entraîner pour faire du cours de distance, Les parcours vélo, tu ne les fais pas tout le temps sur Zwift, donc tu es tout le temps dehors. On sait qu'en Angleterre, la météo, elle n'est quand même pas non plus...

  • Speaker #0

    Donc on est de retour, on avait un petit souci technique, on s'est fait jeter, on ne sait pas pourquoi.

  • Speaker #1

    Certainement parce qu'on avait dit des gros mots.

  • Speaker #0

    Tu crois ? C'est probable.

  • Speaker #1

    Je ne suis pas sûr. Mais bon,

  • Speaker #0

    voilà, c'était un petit peu, on voulait parler quand même de Brownlee. Il y a un autre sujet que je voulais aborder rapidement, c'est que ce week-end, j'ai mangé avec deux de mes athlètes de longue date et un a fait un marathon. C'est un athlète, je vais tirer un peu mon chapeau à cet athlète-là qui s'appelle Florent. Ça fait bien des années que je le coach. Et Florent, c'est le gars... Vous avez des athlètes, des fois, qui viennent vous voir, c'est des gens qui ont du talent, et puis vous en avez qui sont des bosseurs. Et lui, il est dans la deuxième catégorie, dans la catégorie des bosseurs, et il s'était inscrit au marathon de Berlin avec l'idée de se qualifier éventuellement pour Boston. Et la petite anecdote, et ce que je trouvais super intéressant qu'il me disait autour du repas, c'est que... Alors, moi... Je coach plusieurs athlètes qui font de la course à pied et c'est souvent une préparation qui est un petit peu atypique parce que c'est souvent des gars qui sont un peu des triathlètes à la base et qui veulent se lancer sur la course à pied ou carrément des mecs qui font que de la course à pied mais avec qui je leur fais faire toujours un petit peu de vélo et ce qui marche plutôt pas trop mal parce qu'on a plutôt des bons résultats et surtout on a très peu de blessures. Et Florent, dans sa préparation, c'est quelqu'un qui a beaucoup... qui a très confiance dans ce que je fais et c'est quelqu'un qui est très process driven c'est à dire qui suit le processus et il s'était mis sur des groupes de marathonneurs, de gars qui se préparaient pour faire les marathons et il avait une préparation qui était vraiment très différente de ce que les autres mecs et vous avez souvent des athlètes qui viennent et qui vont regarder un petit peu ce que les autres font à côté et qui reviennent vers vous en disant ah oui mais c'est bizarre j'ai pas de... de courses longues, oui c'est bizarre j'ai pas de grosses séances pistes oui c'est bizarre, j'ai pas ci, j'ai pas là et ce qu'il faut bien comprendre c'est que tout le monde est différent le fait d'avoir un coach ce qui est vachement important c'est qu'il va pouvoir vous faire un plan qui va être adapté à vous, votre emploi du temps, vos capacités physiques et puis surtout Florent il a jamais paniqué, il est resté dans l'idée de sa préparation et il a jamais douté que ce que l'on faisait tous les deux c'était le bon choix pour lui. Et au final, son rêve, c'était de faire 3,15. Il a fait 3,9, ce qui est un excellent résultat. Et c'était vraiment un point que je voulais soulever parce qu'il me disait, tu vois, et dans les gens qui suivaient, qui faisaient beaucoup plus de volume en course à pied avec une préparation parfois un petit peu plus typée course à pied, des gens qui étaient à peu près dans son niveau, il n'y en a pas un qui a couru plus vite que lui. Et il était évidemment très content de son résultat. Et moi, ça m'a fait plaisir. Et surtout, ce qui était important, le message là-bas, c'est que dès l'instant où on fait confiance à la personne avec qui on travaille, que ce soit dans une activité professionnelle ou que ce soit dans une activité sportive, les résultats seront toujours meilleurs. Et ça, c'est imparable. Dès l'instant où vous croyez que ce que vous faites, c'est effectivement le bon truc, la bonne préparation, les bonnes séances. la chance que vous ayez des bons résultats et en course, elle est grandement, grandement améliorée. Donc, ayez confiance, encadrez-vous quelqu'un qui soit qualifié et surtout, évitez de remettre en cause, en permanence, ce qui peut vous être proposé parce que quand vous avez quelqu'un qui est en face de vous, qui se repose sur de l'expérience et des connaissances, c'est important de faire confiance à ce que les gens vous font faire, ils vous proposent. et voilà c'est un petit peu le message que je voulais partager la confiance dans une relation athlète coach ou dans une relation professionnelle ou familiale ou amicale les résultats sont toujours meilleurs la fixation d'objectifs et donner

  • Speaker #1

    les clés du camion c'est vrai que c'est un petit peu la base la fixation d'objectifs c'est ce qui permet de progresser et avoir les clés du camion c'est ce qui permet aux deux au final d'être serein et que ce soit dans le travail au quotidien ou quand ce soit Au départ d'une course, quand on est serein et qu'on a confiance dans le travail qui est fait, on est déjà mieux positionné que 50% des concurrents à côté desquels on est, parce qu'il y en a quand même pas mal qui se posent des questions qui ne devraient pas se poser ce jour-là. Et si vous avez bien mené votre barque sur la saison, globalement il n'y a quand même pas de raison. Si vous avez fait 364, bonne journée, il n'y a pas de raison que la 365e se foire. Et même si celle-là se foire, les 364 d'avant, elles ont porté leur fruit. Si ça ne marche pas aujourd'hui, ça marchera demain forcément. Et ça, effectivement, ça ne peut se faire que quand on donne un petit peu la confiance et qu'on avance ensemble. Parce que le coach, ce n'est pas le gourou, on n'est pas des gourous, on est là pour faire progresser tout le monde.

  • Speaker #0

    et donc on est là surtout pour vous faire avancer nous on n'est pas là pour vous pour vous faire couler même si vous êtes des clés de 12 enfin ça c'est que non et puis c'est tu veux encore un autre athlète justement m'a pas couru ce week-end la valence qui bat son record qui fait 2,47 ce week-end mon pote scottie scott était la semaine avant il m'a fait une attaque de panique Je suis malade, j'ai le Covid, je vais mourir. Il avait tout ce qui pouvait aller, il était fatigué, il n'y avait plus rien. Et forcément, il avait la tête qui était prise. Il était extrêmement préoccupé par la course qui arrivait, sa volonté de vouloir bien faire. Et la discussion qu'on a eue ensemble, ça a été Tu es fatigué, tu fais sauter la séance d'aujourd'hui, tu restes, tu dors. Et il a fait une grosse après-midi où il a mis les bouchons d'oreille, il a mis le masque sur les yeux, il a fait une sieste de deux heures et demie. Le lendemain matin, il pétait le feu, il pissait le vétriole. Et résultat des courses, il est parti à Valence, le couteau entre les dents, et il bat son record de presque 3 minutes. Et il était super content. Et c'est là que c'est important, dans le cadre d'une préparation sportive, d'avoir quelqu'un avec qui vous pouvez parler, quelqu'un à qui vous faites confiance. Et surtout que... Parce que Scott, son premier réflexe, ça aurait été de dire Putain, je me sens pas bien, je vais rajouter une séance

  • Speaker #1

    80% des athlètes sont capables de dire des choses comme ça.

  • Speaker #0

    C'est clair. Et moi, le truc, c'était non, non, non, il ne faut surtout pas que tu rajoutes une séance. Si tu es fatigué, on va en enlever une. Quand tu as faim, tu manges. Quand tu n'as pas faim, tu ne manges pas.

  • Speaker #1

    Je suis fatigué, je suis sûr que je n'en ai pas fait assez. En fait, si on sort les choses de leur contexte, c'est carrément contre-intuitif. Et pourtant, la majorité des gens se disent, je ne suis pas bien, je n'en ai pas fait assez, je vais en remettre une.

  • Speaker #0

    Et le panic training qui arrive toujours près d'un grand objectif. principalement au niveau de Kona. Et regardez les mecs à Kona, quand vous allez à Kona là-bas, la semaine d'avant, vous avez des gars qui vous font des séances d'intensité en boss au bout d'Ali Drive, dans la montée qui monte au supermarché. Les mecs sont à deux jours de la course en faire des répétitions en boss, à bloc, en plein soleil. Ou des courses à pied dans Energy Lab à deux heures de l'après-midi. Et c'est du panic training. Et c'est là que c'est important d'être encadré et d'avoir quelqu'un avec qui vous allez pouvoir discuter. Et puis surtout, comme... ton expression de dire de donner les clés du camion et c'est vraiment, ça prend vraiment tout son sens à ce moment là, c'est à dire de dire à un moment si je paye un coach à un moment si je travaille avec lui c'est que je lui fais confiance, si je le paye c'est que je pense que ce qu'il me donne c'est plutôt pas mal sinon je le ferais pas autant essayer de faire ce qu'il dit et ça c'était un beau message et surtout ces deux beaux athlètes que j'ai des gens que j'apprécie beaucoup, qui sont en plus des amis et qui le message et puis Il n'y a rien qui vous fait plus chaud au cœur quand vous êtes un coach que quand vous avez un gars qui vient vous voir et qui vous dit Putain, en fait, non seulement la préparation était pas mal, mais en plus, on a quand même fait le job et le résultat est là. Et d'ailleurs, en parlant de marathon, je me suis inscrit à mon premier marathon.

  • Speaker #1

    Bon, tu en as déjà fait quelques-uns, mais tu t'étais échauffé.

  • Speaker #0

    J'avais sans faire de vélo avant. Donc, je vais faire le marathon de Marrakech. Je vous tiendrai un petit peu au courant de temps en temps, une petite update rapidose de la préparation. voir ce que ça va donner. Aujourd'hui, sur le papier, ambition sub 3. On verra ce que ça donnera. Mais je suis bien content et j'y vais avec un de mes athlètes. On va faire un petit aller-retour à Marrakech, histoire d'aller faire cette course. Marrakech est une ville que j'aime beaucoup. Et ça permettra de casser un petit peu au milieu de l'hiver et puis de faire une préparation un petit peu différente et surtout faire un essai sur marathon où je n'ai jamais couru un marathon sec. Donc ça se trouve, je vais en prendre plein la gueule, ça va être trop bien.

  • Speaker #1

    Le tribandi. Ouais.

  • Speaker #0

    Ça a l'air de mordre.

  • Speaker #1

    Ça a l'air de mordre pas mal, on a pas mal de retours bien bien positifs. Au début, on avait pensé à faire ça plutôt début de saison. Et au final, avec la météo, qu'elle soit jurassienne ou bressane, on se dit que si on ne veut pas faire un triathlon des neiges, ce serait plutôt pas mal de le décaler à la fin de saison. Donc ce sera plutôt fin de saison.

  • Speaker #0

    Ça va bien avec l'esprit de trucs de fin de saison, on bâche, on boucle, un peu festif. La date sera un peu à préciser, mais je pense que septembre se présente plutôt pas mal.

  • Speaker #1

    Et par contre, du coup, on va quand même rester un peu présent, puisque pourquoi pas proposer une petite festivité en début de saison, pour bien finir les préparations sur le très long. Et donc du coup, moi j'étais sur l'organisation du duathlon du Reverment, l'idée elle est un petit peu ici, c'est le paradis, il y a de quoi se faire plaisir, et pourquoi pas faire une espèce de duathlon backyard, un petit 30 km vélo, 6 km à pied. Et un départ toutes les deux heures jusqu'à ce que mort s'en suive. Donc, que ce soit à distance...

  • Speaker #0

    C'est bien au début de saison, ça. C'est bien.

  • Speaker #1

    C'est vraiment plutôt pas mal. Donc, du coup, on va vous faire un petit sondage sur les réseaux et puis on va voir si ça accroche. Si ça vous fait envie, on met ça en place. Et ça, ça sera du beau, du bon, du rupin.

  • Speaker #0

    Voilà, exactement. Et bien, encore un bel épisode d'1h20.

  • Speaker #1

    De feignant.

  • Speaker #0

    de Feignan du Jura et du Jura Bressan on vous donne rendez-vous la semaine prochaine avec une revue du championnat du monde 73 Taopo qui ont lieu je ne sais plus quand 14-15 donc ça sera juste la semaine avant, on aura les listes complètes, est-ce qu'on aura des wildcards est-ce qu'on aura des surprises est-ce qu'on en a qui vont s'être blessés ou quoi ou qu'est-ce, j'en sais rien, mais il va certainement se passer quelque chose. Et moi, j'ai très, très, très hâte de cette belle course-là.

  • Speaker #1

    Ça va être beau. Vivement la sortie de la Starlist.

  • Speaker #0

    Exactement. Salut à tous.

  • Speaker #1

    Bonne séance.

  • Speaker #0

    Bonne semaine. Ciao, ciao. En parlant de séance de turbo, je suis allé poncer un petit peu le training ping virtual. Et je trouve que c'est bien. J'ai toujours pas réussi à faire un lien avec Strava. pour pouvoir mettre que des séances à Zahid directement sur Strava. Je ne sais pas si toi tu y étais arrivé, mais je trouve que c'est plutôt pas mal. J'aime bien la façon dont les transitions plat-montée se font. Je trouve que c'est plutôt pas mal fait. Les parcours aujourd'hui sont ce qu'ils sont. Évidemment, c'est moins esthétique que ce qu'on peut avoir sur Zwift, mais c'est quand même pas mal. Et je trouve... qu'ils ont certainement un produit qui va être amené à se développer, qui est très très bien, et puis surtout si on peut économiser 20 balles par mois, c'est quand même pas rien.

  • Speaker #1

    Alors pour la petite anecdote, le gazier qui a mis ça en place, il a fait une grosse grosse partie en solo du développement du problème, et il s'est focalisé non pas sur les parcours, non pas sur l'esthétique, mais sur le cœur du logiciel. Donc là aujourd'hui si c'est fluide, si ça marche vraiment très très bien, c'est parce qu'il s'est focalisé là-dessus, pas sur les... pas sur les parcours, pas sur le design ça sera quelque chose qui va évoluer mais je pense vraiment que là il a été intégré par TrainingPeaks, il y a des gens qui vont s'intégrer à la partie design et ainsi de suite

  • Speaker #0

    je pense qu'on n'est que au début de ce qu'on va voir sur virtual training pics et je sais pas si c'est pas des paroles en l'air on en reparlera dans quelques mois mais pour moi c'est le tueur de swift et c'est le swift 2.0 vraiment non mais et puis franchement moi si tu veux cette fluidité c'est vraiment ce que plutôt ce que je recherche quand je fais ça facile à mettre en place ça c'est ça fonctionne quoi et c'est vraiment pas mal pour ceux qui sont qui veulent économiser un petit peu de sous c'est peut-être pas con de regarder et puis Et puis d'aller tester. En tout cas, je vous encourage à tester parce que je trouve que c'est quand même bien d'avoir une deuxième offre. Encore une fois, on n'a aucun parti pris. Moi, je pense que je garderai mon compte Zwift. Mais c'est vrai que 20 balles par mois, nous, on a deux comptes à la maison. À la fin de l'année, ça fait quand même 500 balles. Donc, ce n'est pas rien. Et puis, c'est bien d'avoir quelque chose qui puisse permettre peut-être de tirer la totalité du marché vers le haut. Et encore une fois, pour un truc qui est un peu encore en bêta, je trouve que ça tient quand même pas mal la route. Et surtout, moi, j'ai beaucoup aimé la fluidité, les transitions partie plate, partie descendante. Surtout le fait que quand on est en descente, on a vraiment l'impression qu'on est vraiment en descente.

  • Speaker #1

    Pour les courses, le drafting, l'effet drafting, quand on est en peloton, se sent aussi vraiment. C'est-à-dire que quand on est à l'avant du peloton et quand on est à l'arrière, ce n'est pas le même ressenti. C'est-à-dire que sur Zwift, le mec qui est devant et le mec qui est derrière pédalent quasiment à la même puissance. Alors que là, quand tu es devant et quand tu es derrière, Il y a un vrai effet drafting, un vrai effet peloton, et c'est beaucoup plus vivant. Donc on attend la suite. Je suis en contact avec Gilbert, le programmateur, pour mettre en place la team Tribandits. Dès qu'elle est en ligne, on mettra le lien pour que les gens puissent venir se greffer à tout ça.

  • Speaker #0

    Ça marche ! Ça roule ! Bonne semaine à tous, la bise, ciao

Chapters

  • Introduction et accueil des auditeurs

    00:27

  • Les performances de Vincent Luis en triathlon

    00:45

  • Comparaison avec d'autres athlètes de haut niveau

    01:39

  • Transition vers le long distance et ses implications

    02:36

  • Analyse des résultats d'Ultraman et Ironman

    03:22

  • Discussion sur Alistair Brownlee et son héritage

    03:59

  • Importance de la confiance entre athlètes et entraîneurs

    04:37

  • Conclusion et réflexions sur le triathlon moderne

    01:20:10

Description

Êtes-vous prêt à plonger dans l'univers fascinant du triathlon ? Dans cet épisode captivant du TRI BANDITS PODCAST, Michael LECUIVRE et Arnaud SELUKOV vous entraînent dans une discussion passionnante sur les performances récentes des triathlètes, en mettant particulièrement l'accent sur Vincent Luis. Ce dernier a récemment fait une transition vers le long distance avec des résultats impressionnants, et nos hôtes ne manquent pas de comparer son style à celui d'autres légendes du triathlon, comme Alistair Brownlee et Aiden Wilde. Ensemble, ils soulignent l'importance de la polyvalence dans ce sport exigeant qu'est le triathlon.


Au fil de cet épisode, les auditeurs découvriront les défis et les récompenses que représentent les compétitions de longue distance, avec un focus sur des événements récents tels que l'Ironman de Busselton et l'Ultraman. Michael et Arnaud mettent également en lumière les performances exceptionnelles des athlètes féminines, qui ne cessent de repousser les limites de l'excellence dans le triathlon. Ce podcast sport est une véritable mine d'or pour les passionnés de triathlon, qu'ils soient triathlètes débutants ou avancés, et offre un aperçu précieux des expériences triathlon.


La conversation s'oriente ensuite vers la retraite d'Alistair Brownlee, un moment clé qui soulève des questions sur son impact sur le triathlon et les implications pour l'avenir du sport. Les intervenants analysent avec humour et précision comment cette transition pourrait redéfinir les dynamiques de compétition dans le triathlon moderne. Ils mettent également l'accent sur l'importance de la confiance entre athlètes et entraîneurs, un élément crucial pour réussir dans le monde compétitif du triathlon.


Que vous soyez un coach triathlon, un athlète en quête de conseils d'entraînement triathlon, ou simplement un passionné de ce sport, cet épisode du TRI BANDITS PODCAST est fait pour vous. Rejoignez Michael et Arnaud pour un loop sur le triathlon, où ils partagent des anecdotes, des conseils pratiques sur le matériel triathlon, et des stratégies d'entraînement running. N'attendez plus pour vous immerger dans l'histoire du triathlon et découvrir les performances qui font vibrer le cœur des triathlètes francophones. Écoutez dès maintenant et laissez-vous inspirer par les défis Ironman et les récits de ceux qui vivent leur passion pour le triathlon au quotidien !


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Transcription

  • Speaker #0

    1h0652 pour monsieur vincent louis au 73 barail bonjour et bienvenue à tous sur le try bandit salut mika comment vas-tu et ben ça va super bien effectivement tu lances la chose de la meilleure manière qui soit fuck

  • Speaker #1

    les haters et 1h0650 voilà s'il y en a qui ont des choses à dire ils ont le numéro du try bandit qui peut appeler pas de souci mais là les choses sont posées

  • Speaker #0

    on peut passer à la suite ça donc Vincent il a quand même fait le job et quel job parce qu'il n'y a pas eu de concurrence ce qui est clair c'est que Vincent il a été effectivement il gagne mais il n'avait pas 10 minutes d'avance non plus sur le groupe qui était derrière il a fait une course qui était vraiment menée de main de maître comme peu d'athlètes peuvent arriver à le faire je pense que En fait, pour moi, si tu veux, Vincent Louis, c'est un petit peu l'Alistair Brownlee, et on reviendra sur le départ à la retraite d'Alistair, mais c'est un peu l'Alistair Brownlee du triathlon français, où c'est un gars qui littéralement n'a aucune faiblesse. C'est-à-dire que c'est un des meilleurs nageurs du paquet, si c'est le meilleur, c'est un des meilleurs cyclistes du paquet, si ce n'est le meilleur, et c'est un des meilleurs coureurs à pied du circuit. Et des athlètes complets comme ça, qui n'ont littéralement aucune faiblesse, parce que si on regarde Aiden Wilde, et puis... Et puis Alexis aujourd'hui, effectivement c'est les deux meilleurs athlètes du court distance au niveau mondial. Aiden, ce n'est pas le meilleur nageur du circuit, il a plutôt tendance à être un petit peu dans les cordes à l'arrière du groupe. Et Alex, régulièrement, les gens en parlaient comme n'étant pas le meilleur cycliste à la fois techniquement et en termes de puissance du circuit. Des athlètes hyper complets comme Vincent Louis, comme Alistair Brownlee. Malheureusement, ça ne court pas les rues. Il y en a un de temps en temps qui arrive. Le court de distance vient d'en perdre deux en l'espace de deux années, puisqu'Ali est parti faire une saison sur le long et vient d'annoncer sa retraite. Et Vincent vient de tirer la prise sur le court de distance et rentrer dans le monde du long de distance. Sérieusement, il avait déjà fait évidemment des courses. Il avait déjà fait des grosses performances. Mais là, clairement, c'est un petit peu un coup de massue parce que je crois que son temps global est de 3h32, si je ne me trompe pas. Ce qui reste une des deux ou trois meilleures performances mondiales de tous les temps sur cette distance-là.

  • Speaker #1

    Et en tout cas, que ce soit en natation où il met le record de l'épreuve et en course à pied, le record de l'épreuve, et je crois que j'avais essayé de regarder, c'est une des deux ou trois meilleures perfs. Et on sait tous que la distance y était, c'était 20,8 il manque 300 mètres mais je pense que c'est à peu près la norme aujourd'hui. C'est une des trois meilleures perfs mondiales de l'année sur la distance. Il n'y a qu'en 2018 où on avait vu mieux avec, je crois que c'était la bataille Alistair Brownlee, Yann Frodeno et Javier Gomez en Afrique du Sud pour les mondiaux de 70.3. Sinon ça n'a jamais couru plus vite.

  • Speaker #0

    Je ne suis même pas sûr que ça avait couru plus vite que...

  • Speaker #1

    Si, si, c'était une 6 pour Yann Frodeno, une 6.40 quelque chose.

  • Speaker #0

    Quelques dizaines de secondes, quoi. On ne parle pas de minutes. Donc ça, clairement, aujourd'hui, il arrive avec la pancarte. Et d'ailleurs, ça marche.

  • Speaker #1

    Et pourtant, en vélo, il n'a pas traîné. Il roule une 59, il roule sub 2. Il a fait le job et puis devant c'était pas n'importe qui, c'était Matisse. Donc Matisse on sait qu'il sort d'une saison de T100, il est peut-être un petit peu moins frais. Mais je pense qu'il avait dû voir les choses arriver. Et courir une 6 après avoir roulé sub 2. Courir une 6 c'est impressionnant. Courir une 6 après avoir nagé 22 tout seul et roulé sub 2. C'est ça qui est vraiment terrible. Je pense que ça doit...

  • Speaker #0

    Je me demande qu'est-ce qu'un mec comme Vincent pourrait courir sur un sub 2. On a eu Morgan Pearson récemment qui est le meilleur coureur du circuit courte distance aujourd'hui, peut-être avec Alexis, et qui a fait un, je ne sais pas si c'est au Half Marathon de Chicago, il a couru 1.01.30 ou quelque chose comme ça. Donc ça usine quand même, 1.01.30. Et Vincent, je ne sais pas ce que... Bon, après le mec il a quand même fait deuxième au championnat de France de cross.

  • Speaker #1

    C'est un rascal en chef notre ami Vincent parce qu'il a très très peu de repères en sec en course à pied. On connaît tous ses caractéristiques de trailer, de crosser. Parce qu'il a fait les championnats de France de cross, il les a fait à plusieurs reprises et il a terminé une fois deuxième. Il n'a pas terminé deuxième de la course mais c'était une course internationale. Par contre j'ai la chance d'être originaire un peu du nord et je connais très bien une... Biloute ! Non je ne suis pas un biloute. Je ne suis pas un biloute, je suis un ardennais, je suis un sanglier. D'ailleurs, c'est pour ça que je suis un peu tanqué. Et là-bas, il y a une course qui est très réputée. C'est des villes à villes, il y en a très peu. C'est un saut dans Charleville. C'est une course qui fait 23 kilomètres passés, presque 24. Avec tout le dénivelé, ce qui se situe sur les 3 ou 4 derniers kilomètres. Il avait fait 9e. C'est une athlète qui est très courue par les Cagnans parce qu'il y a une bonne petite prize money. Il avait fait 9e et 1er athlète blanc. Donc ils ne courent pas les semis pour courir les semis, ils courent les courses parce que c'est des belles courses et parce qu'il y a du level. Et du coup 1h14 là où ça se gagne en 1h08 ou 1h07. Donc si on sait que ces gaziers là ils sont capables de courir 1h01 ou 1h à peu près aux semis, ça situe le truc. Et puis en plus c'était au mois d'octobre, c'était fin de saison, je pense qu'il l'a fait pour s'amuser autant que sérieusement. Je pense que sur un semi-sec, il doit tourner pas beaucoup plus vite, mais il doit tourner une 2, une 3, quelque chose comme ça.

  • Speaker #0

    La grande question, c'est est-ce que Bahrein était qualificatif pour Taopo cette année ou est-ce que c'est qualificatif pour l'année prochaine ? Parce qu'on en avait parlé un coup tous les deux entre nous. Ça m'est un peu sorti de la tête derrière. Je n'ai pas pensé à aller gratter le truc. Mais ça me paraît bizarre que ce soit qualificatif pour cette année parce qu'à deux semaines de l'épreuve...

  • Speaker #1

    Pour le 2025, c'est pour Marbella.

  • Speaker #0

    Ok.

  • Speaker #1

    Marbella, c'est dans la poche.

  • Speaker #0

    Marbella, attention les yeux. Parce qu'avec ceux qui descendent, qui vont monter du court distance sur le half, il y a quand même du monde là.

  • Speaker #1

    Je pense que c'est sur le 73 où il y a beaucoup de gens qui vont se retrouver l'année prochaine. Et le choix entre le T100 et l'Ironman Pro Series, il va se faire sur ça. Est-ce que je vais pouvoir marquer des points sur l'Ironman Pro Series ou pas ? Est-ce que je vais pouvoir tirer mon jeu sur le T100 Series ou pas ?

  • Speaker #0

    T'as entendu d'ailleurs que nos amis norvégiens, pas de T100. C'est tout sur l'Ironman Pro Series. Et puis avec un gros stage de prévu en début d'année à Nice. Donc ça annonce clairement la couleur.

  • Speaker #1

    qui n'aura pas lieu parce que Nice ne sera plus championne du monde de la

  • Speaker #0

    France. C'est ça, c'est ça. On vous le balance maintenant, on a eu Scott tout à l'heure au téléphone.

  • Speaker #1

    Le 2 décembre. C'est une blague, hein, c'est une blague, allez pas mettre ça partout. Mais Jack Kelly le dit, non c'est pas une blague, mais Jack Kelly le dit, les bruits de couloirs se font de plus en plus nombreux, la répartition des places est un petit peu nébuleuse en ce moment, donc on va y aller. C'est le cas de le dire. Donc, à mon avis, il y aura des grosses annonces qui sont faites dans les deux prochains mois sur la situation Nice-Kona et l'alternance entre les deux. Moi,

  • Speaker #0

    je vais même te dire que je pense que l'annonce va avoir lieu soit au championnat du monde 73 à Taupo, soit dans les deux semaines qui vont suivre derrière, parce que De Rue, il est en train de bouger ses pions. On ne l'a pas vu pendant six mois. Il a commencé à apparaître en run et off, tu sais, comme le coucou qui sort à l'heure pour chanter un coup à toutes les heures. Et puis, il était à Kona, il était à Nice. il était à Kona, il a commencé à voir, les gens arrivent à mettre un visage sur le mec et puis je pense qu'il a dû quand même comprendre le message et le nombre de critiques et puis en interne, il était à Kona, il a vu beaucoup de choses, il a entendu beaucoup de choses, il a rencontré beaucoup de monde à Kona et moi je serais vraiment, mais alors vraiment pas surpris que... Les championnats du monde hommes-femmes aient lieu l'année prochaine à Kona. Je pense que l'annonce est précise. Est-ce que ce sera pour 2025 ou à partir de 2026 ? Je pense qu'un retour définitif, complet, hommes-femmes sur Kona, c'est quelque chose qui va avoir lieu. Et quelque chose dont on n'a jamais entendu parler et que personne n'a jamais soumis. J'ai un petit inside. d'une personne locale habitant là-bas qui m'a dit que pour la première fois, elle avait entendu parler d'une course femme le samedi et d'une course homme le samedi après. Donc on s'affranchit du problème de bénévole sur les deux jours, on s'affranchit du problème de fermeture des routes pendant 48 heures, on étend la période de séjour pour les athlètes, donc ce qui est bon est plutôt perçu de façon vachement positive pour la population locale, sans les perturber énormément, et puis avoir quelque chose qui s'approcherait d'un... un triathlon festival un petit peu comme le fait la fédération internationale ITU avec des épreuves au cours de la semaine tu sais forcément l'épreuve de natation un petit peu de run un petit peu de ci un petit peu de là parce qu'il faut bien dire c'est que la semaine avant qu'on a il y a le outre le underpants il y a un 5 et 10 km pour la lutte contre le breast cancer enfin le cancer du sein il y a le swim practice il y a tout un tas de choses et A priori, il y a pas mal de bruit de couloir sur un maxi triathlon festival qui tiendrait avec des courses sur deux week-ends différents. Est-ce que c'est quelque chose qui ira au bout ? Est-ce que c'est quelque chose qui est vérifié, existant et qui va avoir lieu ? J'en ai aucune idée, mais ce qui est sûr, c'est que c'est un sujet qui a été abordé et qui, au final, plus j'y pense, plus fait sens.

  • Speaker #1

    Est-ce que c'est dans les petits papiers et on sera au courant comme le gros cadeau de Noël ? Ce serait vraiment très bien. Ça fait sens, effectivement. Aujourd'hui, on est d'accord tous pour dire que l'Ironman est né là-bas, doit la rester pour les hommes et pour les femmes. On est tous d'accord sur le fait que la course qui a eu lieu, ou qui a vu Lucie Charles-Barclay faire un solo toute la journée, c'était une course extraordinaire, parce qu'on avait l'occasion de se focus uniquement sur les courses femmes, ce qui est très très bien. Maintenant, c'est la seule solution qui permettrait ça, avoir deux courses sur deux jours différents à une semaine d'intervalle. Ouais, elle est pas mal, cette solution-là. T'as pas l'adresse mail ? scottderue.com ou un truc comme ça ?

  • Speaker #0

    Scotty.

  • Speaker #1

    Bref.

  • Speaker #0

    Scotty le stagiaire.

  • Speaker #1

    Scotty le stagiaire. Bah, Ryan, il faut pas qu'on oublie aussi notre ami. Alors, Vincent, il a... Je pense qu'il s'est un petit peu sorti les doigts quand même pour aller chercher ma lettre. Il la voulait bien, mais chez les filles, ça ne s'est pas amusé non plus, parce que Georgia, elle n'était pas là pour faire rigoler le monde non plus.

  • Speaker #0

    Bien rempli de frigos, les Louis, les Taylor Brown.

  • Speaker #1

    C'était une belle... Un bon week-end.

  • Speaker #0

    Le chèque...

  • Speaker #1

    J'ai vu un poste, par contre, de Georgia qui disait... Par contre, je suis bien maligne, mais en ce moment, je dépense... pas mal de sous pour ça. Donc je pense que le passage au long, ça doit leur faire bizarre en termes de mœurs par rapport aux cours où ils doivent être un petit peu cocoonés et le matériel je pense qu'en termes de partenariat, le changement de format, ça doit se faire un peu au forceps au départ, je pense.

  • Speaker #0

    Peut-être si tu vois un professionnel aujourd'hui qui joue le premier tiers ou la première moitié de classement sur les grandes courses, Tessan ou Ironman ou autre sur le long distance... autour d'eux ils ont un vrai team en fait, ils ont forcément un coach, ils ont quelqu'un qui va s'occuper de leurs réseaux sociaux, ils vont avoir quelqu'un qui va s'occuper de leur contrat de sponsorship, ils vont avoir un manager, ils vont avoir plein de trucs. Dans le court de distance, j'aurais tendance à dire qu'il y a un manager, le reste il y a beaucoup de choses qui passent plus ou moins par les bienfaits et la baguette magique financière de la fédération. Là, les mecs sont vraiment livrés à eux-mêmes et c'est à eux de s'organiser et puis de créer autour d'eux vraiment cet environnement et puis cet écosystème qui va leur permettre à eux de pouvoir pratiquer leur sport au plus haut niveau et d'avoir d'autres personnes. Alors, c'est vrai qu'il y a des sous dans le moyenne distance et dans le longue distance. On ne peut pas dire le contraire. Les mecs, c'est pas Martine Vendry qui dira le contraire. Je pense que Martine, cette année, entre les primes, les bonus et compagnie, c'est... nord du million, donc ça commence à faire 3 sous. Il y a une raison pour laquelle les mecs se basent soit à Andorre, soit à Monaco. Ce n'est pas parce que le logement n'est pas cher là-bas, ni pour la météo, enfin à Monaco aussi la météo, mais bon. Donc voilà, il commence à y avoir un petit peu de sous, c'est très bien, mais c'est clair que ça nécessite derrière d'avoir une organisation personnelle plus puissante. Et puis surtout d'arriver à avoir des gens qui puissent vous démêler tout un tas de problèmes au quotidien, que ce soit des problèmes de contrat, des problèmes de... Parce que forcément quand vous avez des sponsors qui vous font un gros chèque, les sponsors ils veulent pas mal de retours. Et dans l'interview d'ailleurs de Jack Kelly avec Martine Vendredi, il en parlait. Et Martine ce qu'il disait c'était que les semaines où il était bien, où il n'était pas fatigué... Il avait tendance à essayer de redonner pas mal de temps à ses sponsors parce qu'il sait que c'est vachement important et qu'au final, c'est ça qui remplit le compte en manque aussi à la fin. Parce que les primes de course, comme sur le T100, c'est fantastique, c'est super, c'est beaucoup d'argent. Mais un mec comme Vendry, je pense que pour avoir son nom sur sa combinaison, si vous ne mettez pas 50 000 sur la table, vous n'avez rien.

  • Speaker #1

    Ça doit être un petit peu plus que ça. J'avais entendu Vincent qui parlait d'un SP sur une trifonction. une trifonction de l'équipe de France, le petit logo SP qui était le dernier logo en bas, c'était 80 000 à l'année, donc j'imagine que ça doit être un tout petit peu plus que ça. Le gros logo devant, ça doit être beaucoup plus. Oui,

  • Speaker #0

    il ne le paye pas en pneus.

  • Speaker #1

    Je n'avais même pas remarqué que c'était le marque de pneus.

  • Speaker #0

    Tu t'en fous, les mecs peuvent te mettre n'importe quoi.

  • Speaker #1

    Sauf un laboratoire pharmaceutique. Ça,

  • Speaker #0

    ce n'est pas bon. un abattoir, McDonald's donc ça c'est un truc que moi je prendrais jamais et puis après il y a la question éthique aussi, c'est à dire où est-ce que vous placez la barrière financière et puis éthique et je sais qu'il y a certains athlètes qui à un moment ont refusé des sponsors parce que ça correspondait pas du tout à leur éthique et puis il y en a qui s'asseillent un petit peu dessus et qui prennent les ronds

  • Speaker #1

    Bah Barine13 a fait du bruit à un moment donné avec ça C'est qui c'était, Kinleu non ? Non,

  • Speaker #0

    Kinleu Il avait dit 9. Il avait fait un an, je crois, ou à peine un an. Et puis, en fait, ce qu'il expliquait, Sébastien, c'est que quand il avait signé avec Bahreïn, il n'avait jamais fait le lien entre les Bahreïn 13, qui étaient des dissidents du gouvernement qui avaient été arrêtés, emprisonnés, et dont la plupart ont disparu et on ne les a pas revus. Et le prince, je ne vais pas écorcher son nom, mais le prince dont tout le monde sait qu'il a fait du trouble. triathlon qui lui avait créé Bahrain Endurance 13, donc pour reprendre le même nom. Et ce qui était malin, mais malin dans le sens diabolique, c'est que quand vous tapiez Bahrain 13 sur les moteurs de recherche, vous étiez basculé directement sur le Bahrain Endurance 13 et toutes les informations qui pouvaient sortir et transpirer. des dissidents barrains 13 étaient littéralement se retrouvaient en queue de liste ou carrément n'apparaissait plus et ils ont été énormément décrié à ce moment là moi moi je moi perso j'aurais pas pris les ronds mais bon après chacun fait comme il veut et mène sa barre comme il veut mais je trouve que d'un point de vue athlétique quand on a une voix et quand on a une grosse grosse l'impact que peut avoir un athlète professionnel du calibre de ceux qui sont dans l'équipe, il y a un moment il y a un moment, il faut faire des choix qui correspondent à ce que l'on a sur le cœur. C'est mon point de vue. Après, on peut bien penser ce qu'on veut.

  • Speaker #1

    C'est juste pour faire la liste des athlètes 2024 du team Bahrain-Victorious. Parce que c'est donc Bahrain-Victorious. Tim maintenant, il n'est plus Barhain Endurance. Pardon. Alistair Brownlee, place à prendre l'année prochaine. Cassandre Beaugrand, Daniel Arif, Georgia Taylor Brown, Eden Wilde, Henry Schumann, Joe Skipper, place à prendre certainement. Kate Voth, Catherine Matthews, Lorraine Parker, Maxi Newman, Vincent Luis, Max Tapley et le dernier en date, donc forcément. Son Altesse sérénissime, le Sheikh Nasser Bin Ahmad El Khalifa. Donc il s'est fait sa petite équipe d'athlètes de Nouveau.

  • Speaker #0

    Des training partners. Et pour ceux qui... Donc Nasser Ahmad Bin Khalifa, si je ne me trompe pas. Quand il avait fait Kona, il l'a fait 2 ou 3 reprises. Moi il y a une année où il était là et quand il roulait sur la Queen K, il y avait un SUV devant lui, un SUV derrière avec ses gardes du corps. Et il m'a doublé moi à la sortie d'Energy Lab avec des mecs qui étaient en VTT et tout ça autour de lui qui faisaient s'écarter tout le monde sur la Queen K. Le gars n'est pas forcément désagréable, je ne suis pas sûr que j'aille manger avec lui mais c'était un petit peu... peu tout match et je sais pas combien il avait payé pour être pouvoir avoir tout ça devant lui est ce qui est sûr c'est que sur la queen qui est quand vous êtes derrière un suv de 5 mètres 50 et puis de mettre 50 dollars j'ai trois mètres de haut ça quand même tendance à rouler pas trop mal quoi Il y avait eu un petit peu de buzz qui avait été fait à un moment autour de là. Le gars a fait du bien dans le monde du triathlon. Il y a un moment où il va falloir qu'il rentre des comptes. Je pense que quand la lumière va s'éteindre, le jour du jugement dernier, on en a toujours… Il faut savoir vivre avec ce que l'on fait. Je me rappelle un jour, il y a une personne qui m'a posé une question, je ne sais plus si vous en avez déjà parlé, mais c'est une question qui m'a toujours hanté et qui continue à monter. C'était quelle a été la pire chose que tu as fait dans ta vie ? Et on a tous une…

  • Speaker #1

    Drafté sur la Queen K.

  • Speaker #0

    Jamais. J'ai pris un carton sur la Queen K, mais je n'ai jamais drafté sur la Queen K. Contrairement à certaines personnes dont j'ai les noms, et qui taffent très bien, et que j'ai appelé, et que j'ai dit, je leur ai dit, les traités de tricheurs. Donc, ils n'ont pas aimé. On n'est plus copains depuis. Mais bon, ça, c'est l'anecdote. Mais voilà, quelle a été la pire chose que tu as fait dans ta vie ? Et je pense qu'on a tous une pire chose. Et c'est une question auquel je repense régulièrement dans ma vie de tous, pas tous les jours, mais dans ma vie de tous les jours, parce que ça retombe un petit peu, on va tomber dans la philosophie, mais ça va retomber un petit peu dans quel est le sens que vous donnez à votre vie et quel est le sens et l'importance que vous donnez aux actions que vous prenez au quotidien. Et je pense que c'est le genre de questions qui sont importantes, on n'est pas obligé d'en parler avec d'autres personnes, mais des fois d'avoir conscience de ce que l'on a pu faire et de ce qui... qui était plutôt bien ou plutôt pas bien, des fois c'est bien et ça nous permet d'orienter nos décisions qu'on peut faire dans le futur, parce que le futur on le construit toujours sur ce qu'on a fait dans le passé, et ça, ça vaut pour tout, ça vaut pour l'entraînement, ça vaut pour la vie quotidiennement, on ne peut pas planifier de faire des grandes courses dans le futur si on n'a pas fait le job dans le passé. Et la vie est toujours comme ça. Et je pense que c'est important des fois de garder tout ça en point de vue. Et moi, j'ai toujours eu un petit goût amer avec ce Bahrein Victorius. Je sais que j'ai côtoyé pas mal Chris McCormack à un moment. Et c'était Chris qui était un petit peu à l'origine de tout ça avec le Prince. Et ouais, c'est comme ça. C'est un peu dommage. Après, dans le monde du sport, on sait que quand il y a du pognon, il y a des décisions qui sont prises. Et puis, c'est comme ça. Encore une fois, ce n'est pas une critique directe sur les personnes. C'est juste que moi, je pense que ce n'est pas une décision que j'aurais prise. Mais chacun a le droit de vivre avec ses propres décisions. C'est pas comme ça. Donc, on était sur Bahrein. Tu nous donnes les résultats de ces dames. Donc, Georgia Taylor Brown qui prend la gagne.

  • Speaker #1

    Alors là, Georgia Taylor Brown. Oh, ouais, c'est pas un cadeau, là, que tu me fais. Georgia Taylor Brown 1, 3h56, 56, ce qui doit être une des perfs. Je pense que là,

  • Speaker #0

    en dessous de 4h, il n'y en a pas beaucoup des chronos.

  • Speaker #1

    Il n'y en a pas beaucoup. Tania Neubert, une Allemande, qui fait 2, 3h57, 18. Et Caroline Paul, un petit peu plus attendue, déjà, 4h01, 49. Et c'est pareil, elles n'ont pas amusé la galerie. 26 en at, 2h12 en vélo, 1h19 à pied. Ça fait pas rire. Et Tania, 26, 2, 12,

  • Speaker #0

    1, 14, 56. Putain, ces Allemandes, elles courent.

  • Speaker #1

    Ouais. Ça roule, ça court, ça nage. Et je pense qu'il y a eu bagarre du début à la fin. Parce que les chronos sont très, très, très serrés. Georgia, elle n'était pas là pour prendre du temps à la transition, apparemment. Donc voilà, quand tu viens du cours, ça, ça peut aider beaucoup. Oui, c'est une belle course, un beau format et les athlètes du cours qui passent sur le long, sur le Milan, on va dire, c'est beau à voir.

  • Speaker #0

    C'est quand même un peu le fil rouge de ce que l'on voit actuellement, c'est-à-dire qu'on est en post-olympique, tous les mecs qui viennent du cours et qui basculent sur le long, sur le half, je dirais, des courses format type T100, Half Ironman, ils sont quand même souvent devant.

  • Speaker #1

    Et puis le format d'effort, l'intensité d'effort fait que leur capacité à cumuler des gros volumes à grosse intensité et leur consistance sur l'année fait que c'est des formats qui peuvent leur correspondre. Après, je pense que ce qui va faire la différence entre le long et le très long, entre le Half T100 et le Ironman, c'est dans la tête. Faire une course de 3h30, 4h, ça passe. Faire une course de 7h, 7h30, 8h, c'est pas la même chose. Je pense que ça va correspondre déjà à des caractéristiques physio-différentes. Mais surtout dans la tête, ce n'est pas pareil.

  • Speaker #0

    C'est peut-être les petits différents qui vont performer sur le long. Et moi, je peux te garantir qu'un Martin Vendry, il va faire des étincelles sur le long. Parce que, outre ce qu'on a vu la semaine dernière, quand tu écoutais son rapport un petit peu après course, la façon dont il en parlait... il a pris un plaisir phénoménal à faire une course longue, à être sur le vélo en position aéro devant, sur le lit de la course, faire un gros marathon derrière. Alors les mecs, effectivement, ils avaient des idées, ils avaient des valeurs, mais ils ne savaient pas du tout où ils allaient parce qu'ils n'avaient jamais fait ça. Et tu te rends compte, Blumenfeld, le premier Ironman qui fait bim, Eden, premier Ironman qui fait bim, Bornrill, bim.

  • Speaker #1

    donc quand est-ce qu'on va voir Vincent faire un full est-ce qu'il le fera je sais pas mais j'aimerais bien d'ailleurs ceci dit petit point coaching si vous êtes edge grouper et que vous voulez aller chercher une qualif Cozumel c'est une bonne idée parce que c'est pas loin derrière la course de Kona les conditions climatiques sont plutôt pas mal le parcours vélo est relativement roulant par contre si vous êtes pro dans les prochaines années c'est pas la peine parce que là Non, là, si vous faites au-delà de 7,50, ce n'est même pas la même chose.

  • Speaker #0

    Regardez d'ailleurs les temps de qualif des groupes d'âge. Alors, c'est à prendre avec des pincettes parce que la natation, elle est courte dans le sens où c'est courant.

  • Speaker #1

    C'est courant favorable.

  • Speaker #0

    Et par rapport aux temps de natation, ce sont 5 à 7, voire 10 minutes plus rapides que ce qu'on peut avoir sur d'autres épreuves. Mais Cozumel, ça peut être un calcul qui ne soit pas complètement débile. En plus, ceux qui ont couru à Kona, il y a peu de chances qu'ils soient à Cozumel. Et puis sur les courses américaines, en général, il n'y a quand même pas un gros niveau.

  • Speaker #1

    Je sais que sur les Edge Group 40, 45, 50, c'est des courses qui sont vraiment plus abordables qu'ailleurs. Après, les conditions ne sont pas faciles, mais ça reste, je pense, quelque chose de plus facile. Et je crois qu'il y a pas mal de slots en plus. C'est plutôt intéressant.

  • Speaker #0

    Voilà pour la page Cozumel et puis Bahrein. On voulait parler un petit peu de l'ultraman qui a eu lieu sur ce week-end, qui est le week-end de Thanksgiving, qui a vu pour la première fois au général place 1, place 2, deux femmes qui font première et deuxième. Première, Jen Arnett qui gagne la course de man-mètre. Elle a attaqué la course à pied le jour. avec 7 minutes de retard et elle reprend tout le monde et elle gagne la course et deuxième, Jen Arnett qui est une professionnelle qui court sur 73 et deuxième, Michel Vesteby qui est en fin de carrière et qui s'est orienté sur l'Ultraman qui avait gagné l'Ultraman parce qu'il ne faut pas oublier qu'Ultraman fonctionne un peu comme Ironman c'est une course à qualification il faut... pas un nombre de slots qui vous est alloué, il faut avoir fini un Ultraman officiel pour pouvoir prétendre un slot sur les championnats du monde Ultraman. Ce qui d'ailleurs est en train de poser un gros problème parce qu'on est en train de voir un étiage complet du... nombre d'athlètes participants. Alors il y a plusieurs raisons à ça et moi je vais vous donner mon analyse qui est propre parce que moi j'ai couru en 2017 et en 2019 à Kona sur l'ultraman. Donc petit rappel de ce qu'est l'ultraman, c'est une épreuve qui se déroule sur trois jours. Premier jour c'est 10 km de natation, 145 km de vélo. Deuxième jour c'est 275 km de vélo, troisième jour c'est un double marathon. et à chaque fois, chaque jour, vous avez 12 heures maximum pour boucler le truc. Alors ça peut paraître large, ça ne l'est pas toujours. Les 10 km de natation à Kona, donc c'est départ de la plage du pire de Kona et vous arrivez au Sheraton qui est à 10 km. Donc là c'est une vraie partie de natation, le long de la côte, courant, conditions qui sont extrêmement changeantes, un petit peu de faune locale aussi à gérer. Donc au niveau navigation c'est simple, sur les 10 bornes il y a une bouée, quand vous arrivez à la bouée il vous reste 500 mètres, 90 degrés à gauche et vous sortez là. Et les 145 km de vélo c'est certainement la partie de vélo la plus dure que j'ai fait de ma vie, c'est vous partez donc du Sheraton et vous arrivez à Volcano National Park qui est à 145 km parce que vous longez la côte. et c'est 145 km profil montant puisque l'arrivée à ce fait à peu près 1500 1600 mètres d'altitude volcan Donc c'est toute une série de rollers. Alors au début, ça monte, il y a une énorme patate qui s'appelle par la Bypass Road, qui est à peu près au kilomètre 7 ou 8, où là ça finit à 22%. Donc c'est quand même une grosse, grosse patate. Et après, quand vous arrivez là, il y a une partie roulante, quelques parties descendantes, et les 60-70 km, c'est profil montant, le vent plein de gueule. Mais là, c'est plein de gueule. Et cette partie-là de l'île, elle est super, super ventée. C'est quand vous allez direction South Point. Et d'ailleurs, il n'y a rien qui pousse, c'est clair. Et plus vous montez... Plus il y a du vent, vous ne voyez jamais où vous allez parce que c'est une grande ligne droite qui ondule. Et vous ne voyez jamais le haut de la montée en fait à part quelques panneaux. Et il y a un vent qui est non-stop, en permanence, comme uniquement à Kona vous pouvez avoir ce vent. Ce n'est pas un vent qui est en rafale, vous avez vraiment l'impression de vous déplacer dans une masse d'air qui vous arrive dessus. Et ce qui est surtout particulier c'est quand on arrive à Volcano, 9 jours sur 10 il flotte et la température baisse beaucoup.

  • Speaker #1

    c'est à dire quand vous partez du niveau de la mer en bas il peut très bien faire 35-36 et vous arrivez à Volcano il peut très bien faire que 10 degrés sur le haut et c'est vraiment et d'ailleurs s'il y en a qui ont regardé sur l'insta soit d'Ultraman soit de Bob Babbit qui est toujours là-bas et qui fait les commentaires ils font le départ, c'est un grand ciel bleu et on voit bien qu'ils sont en chemise et qu'il fait très chaud et je crois qu'à l'arrivée ils étaient tous en plus en clavé et c'était dans, ouais c'est ça, c'est Doudoune... Et juste pour rappel, c'est l'épisode 3 de notre Tribe Bandit podcast qu'on avait consacré à ça. Donc si jamais vous avez envie d'en avoir un petit peu plus en détail, allez écouter l'épisode 3, c'était bien sympa.

  • Speaker #0

    Et donc, ce premier jour, c'est vraiment une grosse grosse journée. Le deuxième jour, vous repartez du point d'arrivée du jour 1 et vous partez sur, en gros, toute la boucle sud, puis îlot, puis... montée de Waimea puis redescendre sur Kawaïe et la montée de sur Avis 275 bornes à Kona 3800 ou 4000 mètres de dénivelé la partie opposée à Kona de l'île c'est îlot c'est pas compliqué il pleut tous les jours donc vous en prenez plein la gueule les routes sont souvent dégueulasses beaucoup de coulées d'eau de tout ça c'est vraiment une grosse grosse grosse partie de manivelle et J'ai eu la chance de gagner deux fois le jour 2 en posant le vélo le premier et en reprenant pas mal de temps à la concurrence. Je pense que ça reste les plus belles parties de vélo, le plus gros effort sur un vélo que j'ai fait de ma vie. Je crois qu'une année, j'ai dû égaler le record de l'épreuve à une minute près où j'avais dû rouler 7h28. C'est vraiment une partie vélo qui est très très dure. Et le troisième jour, vous partez à ville, demi-tour de l'Ironman, et vous rentrez à Kona à l'arrivée sur le Hall d'Airport. C'est quand même une grosse grosse épreuve. C'est une épreuve qui est historique, ça date depuis 1983. Il y a eu quelques années où ça n'a pas eu lieu. Il y a eu des performances incroyables sur cette île. Il y avait un Mexicain qui a quand même couru 2 x 5,46, 5h46. pour 84 km pour un double marathon. Donc, il faut quand même remettre les choses dans l'ordre. C'est-à-dire que c'est quand même des temps qui sont plus vite que le temps du marathon sur l'Ironman Davai deux fois de suite. Donc, après avoir fait...

  • Speaker #1

    Et puis, c'est deux jours épais quand même. C'est épais.

  • Speaker #0

    Tu n'as pas les pieds en l'air. C'est des rats. Et cette année, Jane Arnett, qui prend la gagne sur la partie course à pied, a couru 6,46 sur le double marathon, ce qui est vraiment stratosphérique en termes de performance. On est quand même en train de parler de deux marathons en 3,22. D'ailleurs, elle passe au marathon, je crois, en 3,22. Le deuxième, pareil, de 3,22 ou 3,23. Énorme performance, vraiment impressionnante. Temps final de 23 heures et quelques. Alors, qui ne veut pas dire grand-chose parce qu'il peut y avoir des gros écarts d'une année sur l'autre en fonction des conditions météo. Et puis, le parcours a tendance à changer parce que, comme vous le savez, la grande île d'Hawaï, elle est sujette, c'est une île qui est volcanique. Et il y a souvent de l'activité volcanique. Et moi, entre 2017 et 2019, on avait un parcours qui était complètement différent parce qu'il y avait toute une partie après, avant d'arriver sur Hilo, qui s'appelait la Red Route. qui est certainement une des plus belles parties de la grande île d'Hawaï, si vous avez la chance d'aller là-bas, c'est vraiment un endroit où il faut aller, et qui avait été coupé par une coulée de lave qui faisait à peu près 30 mètres d'épaisseur. Donc on allait jusqu'à la coulée de lave et on repartait à contresens. Et je crois que depuis, la route a été réouverte. Et la première année, on passait par les Koalas Montaigne. Donc les Koalas, le Koala en fait, c'est le volcan le plus vieux de la grande île d'Hawaï qui est... il au pas il au pardon avis où il ya le demi tour de l'ironman est sur les pieds du volcan koala et c'est les montagnes qui sont les plus basses sur la grande île d'hawaï parce que c'est le volcan le plus vieux qui a subi le plus d'érosion mais ce qu'il faut savoir c'est que ce volcan là est en temps est en train parce que les îles d'hawaï c'est des vols qu'en fait qui sont posés sur le l'oc le lit océanique qui à peu près 6000 mètres en dessous de la surface et Ce volcan, la grande île d'Hawaï, elle est composée de cinq volcans. C'est en géographie des bandits. Écoutez bien, ouvrez les cages à miel, c'est important. Donc ce volcan Ausha, il est sur un des côtés de l'île et petit à petit, il est en train de se décrocher et on estime que d'ici 5 à 10 000 ans, il va basculer dans l'océan, dans la direction de Maui et toute cette partie-là de l'île n'existera plus en fait. Donc c'est vraiment parce que... Monaki, Monaloa, Monaloa est très actif. Le Monaloa, aujourd'hui, il y a une grosse éruption qui se prépare dans les décennies qui viennent parce que le Monaloa a tendance à gonfler, gonfler. Il a une forme qui a tendance à… On le voit, on sait, les vulcanologues savent qu'il est en train de se remplir de lave et l'éruption qu'il y a eu il y a deux ans, elle en était à des prémices. Mais il y a un truc de gros qui se prépare sur la grande île d'Hawaï et ce volcan Koala, à chaque fois, il est poussé, et il y a toute une partie d'érosion qui fait qu'à un moment il va basculer. Et les koalas, c'est vraiment un endroit qui est particulier là, parce que c'est la pointe nord de l'île, très ventée, très humide, et quand on passait par les koalas, déjà c'est un endroit qui est magnifique, vous avez l'impression d'arriver presque vers Melbourne, c'est de la prairie verte, vous avez des vaches et des chevaux et tout ça, et c'est vraiment très très beau, et d'ailleurs il y a un des plus grands ranches de tous les Etats-Unis. et là-bas dans les koalas montagne en termes de surface et les routes c'est vraiment magnifique la différence c'est que depuis Waimea on montait les koalas et on redescendait sur Avis, aujourd'hui quand vous êtes à Waimea vous descendez à Kawaï et vous remontez sur Avis et pour la petite anecdote moi en 2017 c'était Bob Babbitt qui faisait la couverture de la course comme tout le temps Il y avait tellement de vent dans les koalas qu'il ne tenait pas debout au moment de son interview parce qu'il fallait qu'il s'accroche à sa bagnole. Et moi, je ne pouvais même plus boire en roulant. C'est-à-dire que je m'arrêtais et je devais m'arrêter pour boire parce que c'était tellement dangereux, tellement flou le vent qu'il peut y avoir là-haut. Bon, petite anecdote. Donc, Jane Arnett qui prend la course. Première fois que l'Ultraman Hawaii est gagnée au général par une femme. Et Michel Vesteby 2. Juan Arroyo Chamba, qui fait 3, qui est un très bon ami à moi espagnol, qui avait couru avec moi quand j'avais gagné Ultraman Australie. Il avait fini 4 ou 5 et à l'époque j'avais couru 7h18 et lui il avait couru juste en dessous de 7h. Et Chamba qui est un très bon athlète mais qui n'est pas un des meilleurs athlètes mondiaux, récupère le titre qui, ma foi il était là-bas et bien mérité pour lui parce que c'est un passionné de cette distance-là. On avait couru également avec Chamba, je ne sais plus, un autre ultraman, je n'arrive plus à me rappeler où. Et le reste, malheureusement, des gros écarts. Donc Chamba finit quand même à une heure et demie ou deux heures de la gagne des femmes. C'est synonyme de plusieurs choses. C'est que ces dernières années, il y a eu un énorme regain d'intérêt d'athlètes professionnels comme Simon Cochrane qui était venu sur Ultraman. qui ont littéralement laminé la concurrence, puisque Cochrane avait annoncé à un moment qu'il voulait passer sous les 20 heures, et il l'a fait sur une des courses, mais pas à Hawaï. Et puis, je pense que l'Ultraman a souffert de... Ironman a donné des mauvaises idées à Ultraman. en les poussant à augmenter le prix. L'Ironman, pour la petite histoire, était passé en gros dans ces époques-là de 900 euros d'inscription à 1500 balles. L'Ultraman, où c'était 1200 balles, ils se sont dit, nous, on va faire mieux, on va faire 1200, 2005. Donc, c'est passé l'inscription à 2005. En 2005, ça commence à faire rôter un peu. Il faut savoir que quand vous allez faire Ultraman, il vous faut un team qui vous supporte sur le long de la course, un team minimum de deux personnes. Donc ça veut dire que si vous amenez votre team avec vous, c'est pas un ticket d'avion mais c'est trois tickets d'avion. Ça veut dire qu'il vous faut une bagnole qui vous suive sur la durée de la course. C'est un gros budget quand même. Et ils ont tué leur course. Ça c'est une des raisons principales d'Aspire Financier et moi je vois principalement cette raison-là. Et l'autre chose c'est que Ultraman est un circuit. C'est une marque, ni plus ni moins qu'Ironman. Ils ont leur propre circuit. Et pour se qualifier, il faut faire un Ultraman officiel. Dans le monde, aujourd'hui, il y a 6 ou 7 Ultramans. Malheureusement, il n'y en a plus que 3 qui sont qualificatifs. Ultraman Hawaii, et comme la plupart des Ultramans, le nombre maximum de participants, c'est 40. Si vous avez 3 courses avec 40 mecs, c'est difficile de trouver 40 mecs pour aller sur la grande finale. et donner un petit peu plus de poids à ça et appeler ça un championnat du monde quand il n'y a pas un niveau suffisant. Pour vous dire, j'ai fait une année troisième, une année quatrième au général au championnat du monde à Hawaï. J'avais gagné l'Ultraman Australie, j'avais fait deuxième à l'Ultraman Canada. Donc j'avais une certaine légitimité dans le niveau. On arrivait à peu près dans ces niveaux-là. Et malheureusement, aujourd'hui, on se retrouve avec un niveau qui est vraiment beaucoup trop faible. Quand le vainqueur homme est trois heures et demie de plus que l'année d'avant, c'est difficile de justifier un titre comme ça. Et j'espère vraiment que...

  • Speaker #1

    C'est un petit peu le même problème pour Iron Man, tout court. C'est le reproche qui est fait. Il y a un premier filtre qui n'est plus sportif mais qui est financier et du coup ça dilue un peu l'aspect sportif.

  • Speaker #0

    Et c'est dommage parce que c'est vraiment des belles courses et je pense que c'est des courses qui ont leur place dans le paysage triathlétique parce que c'est des courses originelles. En 1983, on est quand même en train de parler d'une course qui a 41 ans. Donc ça remonte à quasiment la naissance de notre beau sport qui est le triathlon. Et surtout, il y a des courses comme une course qui est...... c'est un petit peu technique, mais une course qui s'appelle Ultraman Australie, qui n'est pas un Ultraman officiel, qui a lieu à Nouza, donc course que j'avais gagnée moi en 2016, et qui montre très bien qu'on peut faire un Ultraman avec 60 participants. Et eux, ils ont 60 participants. Donc 60 participants, ça permet à l'organisateur d'avoir un petit peu plus d'argent, ça permet d'organiser des choses un petit peu mieux. Et ça évite d'avoir des organisateurs qui tirent la langue au complet. En plus, Ultraman sont un petit peu gourmands sur les droits d'utilisation du nom Ultraman et d'avoir une course qualificative. Et je pense qu'il y a plein de choses qui les pénalisent. Ça fait 4 ans qu'on voit un étiage régulier du nombre de participants. Malheureusement, David et Cheryl, qui sont à la tête d'Ultraman aujourd'hui, n'ont pas l'air de bien comprendre. prendre leur situation et ne prennent pas d'action corrective. Je trouve ça dommage. Il y a un moment où ça va finir par tomber à l'eau, mais quelqu'un va reprendre et renaîtra de ses sens. Il y a des belles courses comme Ultraman Australie où vous avez 60 participants. Ça ne pose pas vraiment de soucis. Ça a des prix qui sont plus raisonnables. Il y avait même un circuit qui s'appelait Ultraman 355, Ultra 355, qui avait été organisé. Plutôt que des 10 km et 145, c'était 5. et 100. Le deuxième jour, c'était, je ne sais plus, 200 km de vélo. Et le troisième jour, c'était 50 km au lieu de 84. Donc, il y avait tout de suite une gymnastique qui s'était mise en place pour essayer d'encourager les gens, la clientèle Ironman, à passer sur des épreuves comme ça, qui sont des épreuves magnifiques. C'est des grands moments de sport, c'est des grands moments de vie parce que vous vivez avec votre team qui est avec vous, qui sont là et il faut vraiment vous reposer dessus. Et je suis un petit peu triste aujourd'hui de voir que l'ultraman Hawaï est en train de doucement et sûrement passer à la trappe par excès de gourmandise financière de ceux qui en détiennent les droits. Et c'est un peu triste de voir ça dans le monde aujourd'hui.

  • Speaker #1

    Apparemment, pendant que tu parlais, je suis allé voir un peu l'ultraman Australie. Ils sont en train, eux, de leur côté, de décliner ça en un format un petit peu plus court, en Ultra 350.

  • Speaker #0

    C'est ce que tu viens de dire, là, justement.

  • Speaker #1

    C'est ce que tu disais, mais c'est plus ou moins qualificatif pour s'introduire à ça. Ouais. Et c'est plutôt pas con comme façon de penser. Et donc, du coup, les fondateurs d'Ultraman auraient tout intérêt à en prendre de la graine.

  • Speaker #0

    Complètement. Puis si tu veux, c'est quand même un gros pas entre un Iron Man et puis un Ultraman. Et puis c'est tout. Voilà. quelqu'un qui va alors je pense que tout le monde qui est descend sur ironman peut arriver à faire un bon ultraman mais il faut savoir que ces trois jours d'affilée qui s'enchaînent C'est quand même pas le même effort. Et puis 84 km à pied, c'est pas 42.

  • Speaker #1

    Et c'est ce que j'allais dire. Je pense que j'en parle assez souvent, moi, avec mes athlètes. Ils ont tendance à se dire, Ouais, mais quand on a fait un half, on peut faire un full. C'est pas des maths. C'est pas Je vais faire x2. Et là, encore une fois, au niveau des distances, c'est quand même pas la même chose. Et en plus, tu rajoutes la difficulté pour moi du sommeil. Parce que si tu fais 10 km et 145 de vélo, finalement, le soir, tu dors bien. Mais le lendemain, ce n'est pas une petite promenade. Tu as 280 bornes, peu de choses près, à plus ou moins 5 kilomètres. Il y a des gens qui préparent toute une saison que pour faire ces 280 bornes de vélo. La veille, tu en as quand même un petit peu fait. Mais ça, j'adore le redire. Nager 10 bornes, ce n'est pas aussi facile que de le dire en 3 secondes. Oula ! C'est quand tu sors de l'eau, tu n'as pas nagé 2 heures. Tu as nagé entre 3 heures pour les meilleurs, 4 heures, 4 heures et demie, 5 heures. ils sortent pas comme ça parce que faut rentrer les 145 bornes et les 10 bornes de natation dans les 12 heures, mais c'est là où souvent ça craque, c'est qu'une fois que t'as nagé 10 bornes, tu pédales plus pareil le lendemain tu fais 300 bornes et après ces deux jours d'échauffement festif tu tapes un double marathon le lendemain, enfin quand tu te réveilles le jour 3 j'aimerais bien que tu nous dises dans quel état d'esprit toi tu te réveilles et tes jambes tu te réveilles je sais que le troisième jour c'est un petit peu plus facile que le deuxième mais 84 km, il est grand le footing !

  • Speaker #0

    Pour l'anecdote, j'ai un athlète récemment qui fait du trail, il a fait un 100 km, il s'est bien débrouillé, et là il voulait faire un 100 miles. Donc 100, 100. Et il me dit, c'est bon j'ai fait 100 km, 100 miles, ça va passer. Je lui dis, c'est pas tafé comme ça, il m'a dit, si si, tu verras ça va passer. Je lui dis, bon bah pas de problème, donc sortie longue, 30 bornes, donc là je lui ai fait faire 30 miles. Et donc, il est passé à 48 kilomètres. Et donc, il est rentré et m'a dit, oh putain, franchement, on passait de 30 à 48. Je lui ai dit, c'est comme passer de 100 à 160. Donc, ça lui a permis de se dire, ah ouais, quand même, il va peut-être falloir que je mette quelque chose. Non, mais tu sais, c'est con. Non, mais c'est con, mais les gens ne se rendent pas compte des fois de ça, de ce genre de truc-là. Et c'est comme quand tu as des mecs qui vont… tu leur mets 50 km de vélo, ils rentrent avec 70, et je lui dis, quand tu as 3 km de natation, est-ce que tu en fais 4 ? Il me dit, ben non, évidemment. Je lui dis, ben c'est pareil. Voilà, c'est pareil. Donc, voilà, un athlète, un Ironman peut faire un Ultraman en étant bien préparé, essayer de vous faire conseiller par quelqu'un qui sait de quoi il parle, parce que c'est quand même pas rien, et surtout l'aspect logistique, organisation est vachement important, parce que ça peut quand même vite partir en couille. Et comme tu disais, 10 km de natation, dans notre écoute, je pense qu'il n'y en a pas beaucoup qui ont déjà fait des séances de 10 km. Et quand vous sortez de l'eau au bout de 10 bornes, vous êtes quand même bien lavé. La nutrition, ça ne passe pas tout à fait pareil. Et quand vous avez passé 4 heures dans le bouillon et qu'il ne vous en reste que 8 pour faire 145 bornes, vent dans la gueule, en montée, le chrono tourne. Et un petit peu le témoin de ça, c'est que cette année, sur les 20 participants de l'Ultra... les championnats du monde du traman à Hawaï, il y en a 5 qui sont passés par la porte de derrière le premier jour. Donc à la fin du premier jour, ils n'étaient plus que 15.

  • Speaker #1

    Et tu parles de faire une séance de 10 bornes de natation. Il y a des séances à la noix comme ça, pour rester poli. Et il y en a qui... Et d'ailleurs, on m'en a parlé il n'y a pas très longtemps. Une 100x100 en nat. Il y en a beaucoup qui la voient passer sur les réseaux. Et nanani, nanani. J'invite tous les gens qui sont un tout petit peu curieux... Mais vraiment, vraiment, à essayer de se dire une fois, tiens, un dimanche matin, au lieu d'aller me faire un 3h de vélo qui fait froid, ou d'aller ronchonner parce que j'ai une heure et demie de home trainer à faire, d'aller prendre une place à la piscine, et d'aller faire ne serait-ce que la moitié, 50 x 100, 50 x 100, et vous venez nous mettre des petits commentaires sur les réseaux sociaux pour nous dire ce qu'il en est. Vous verrez que normalement vous aurez les bras qui seront bien bien détendus, et au cinquantième vous vous direz que, bah là vous avez fait la moitié. Et le 100x100 qui fait rire sur les réseaux et qui fait envie, qui se dit tiens c'est un petit défi que j'aimerais bien faire, dites-vous bien ça que la première moitié viendra seulement d'être terminée. Donc les séances à la noix, elles ne se préparent pas, elles ne se mettent pas comme ça sur le planning et c'est des objectifs en soi, il faut que ça serve à quelque chose. Un 100x100, si vous le faites, votre saison peut être terminée à la sortie de la piscine parce que vous avez les deux tendinites aux épaules et c'est terminé pour vous.

  • Speaker #0

    Moi j'ai fait deux fois un 100x100. Une fois avec Jürgen Zach, on était à Phuket, on avait fait un gros repas de Noël, et puis on était sortis et on avait quand même bu quelques bières. et on sort de... C'est pas une bonne idée. Et en fait, on était à Tagnapoura, donc le restaurant où on sort, la piscine était à peu près à 15 mètres de la sortie du restaurant, et le gros Yurien sort, se retourne, il me dit Oh putain, on ferait pas une séance d'attention ? Je dis Ben ouais, si, on va, on a les maillots de bain, on y va. Il me dit On fait quoi ? Il me dit 100 x 100. Et on était, je sais pas, une vingtaine au resto, il y en a 5 qui ont plongé dans la piscine, et ça nous a quand même occupé une bonne partie de l'après-midi, on a bien rigolé. On a roté un petit peu les 20 ou 30 premiers et surtout la bonne idée c'était qu'entre l'huitième et le neuvième kilomètre on a fait 10 fois 100 jambes. Donc c'était juste histoire de se finir et je me rappelle que les derniers 10 fois 100 c'était départ une trente et moi j'étais en permanence dans les cordes, c'est-à-dire je mettais les deux pieds sur le mur au 100 mètres et je pouvais repousser parce qu'ils étaient tous repartis devant. Dans ma ligne d'eau il y avait Jürgen Jack, Rudy Wild et Maca. Donc, c'était une belle séance. On était sortis le soir. On n'était pas retournés au restaurant. On n'avait pas rebut de bière. Et on était tous allés se coucher comme des braves. Et le lendemain, on n'avait pas fait trop d'étincelles sur le vélo. Mais voilà, petite anecdote. Le 100x100, s'il y en a qui sont chauds, j'ai plein de belles séances de 100x100 à vous sortir. Je les regarderai. D'ailleurs, je ne sais pas si tu as vu la petite vidéo sur Insta avec… Comment ? Lucas, il est sur le bord de la piscine, t'as pas vu ? Donc ils annoncent les temps, il y en a un qui sort à 2h10, 2h12, 2h15, et puis là les autres, il dit, ah ben là il y a le restant de la misère qui arrive, et puis là, il est infecté, c'est vraiment… Rien que pour ma culture générale, je voudrais arriver à faire une séance avec lui, et puis l'entendre sur le bord de la piscine, il doit vraiment être infernal. ils doivent pas faire bon et sous les balles quand quand ça tombe parce que ça lâche des balles réelles aussi là bas voilà la petite aparté ultraman avec les résultats grosse performance des dames et ça retire absolument rien à la performance des femmes et michel bestby a fait plusieurs fois elle avait gagné l'ironman copenhague plusieurs fois elle a fait plusieurs fois top 10 à hawaii donc une grosse attaque les deux sont deux mamans des athlètes un petit peu sur la fin de leur carrière mais qui sont revenus après avoir donné naissance et qui reviennent au plus haut niveau, parce qu'on ne court pas 6'46 entre Haville et Kona, si jamais on n'est pas un minimum.

  • Speaker #1

    Et différence entre les deux dames, c'est que Michel Vesterby, c'est une athlète pro du longue distance qui est à la retraite sur le format Ironman, mais Jeanne Arnette, c'est une athlète pro, certes, mais qui a un travail à côté. Donc, elles n'ont pas exactement les mêmes conditions d'entraînement et Jeanne Arnette finit devant.

  • Speaker #0

    Il y a eu grosse bagarre parce que sorti natation, il n'y avait pas un gros écart. Le premier jour, à la fin du vélo, il y avait 3 ou 4 minutes. Et à la fin du deuxième jour vélo, il y avait 7 minutes d'écart entre la première et la 2. Et 7 minutes, quand vous avez 84 km de course à pied qui vous regardent dans les yeux, ce n'est pas gros. Moi, je suis parti en 2017, je ne voudrais pas dire de conneries, mais je crois qu'il était deuxième au départ de la course à pied. ou premier, je ne sais plus. Je crois que je leur avais mis 20 minutes sur le jour 2 et je devais être en tête. Je devais avoir ça à 7 minutes d'avance et les 7 minutes, vous les voyez vite partir. Ça fond comme une boule de glace sur la Queen K.

  • Speaker #1

    Il n'y a qu'à demander à Sam si 9 minutes, c'est assez long ou pas et normalement, il va vite nous répondre.

  • Speaker #0

    Walli, Wallou, qu'est-ce qu'on avait noté dans notre bon planning ?

  • Speaker #1

    Un dernier point qu'on n'a pas abordé, c'est Alistair Brownlee et... et la course où malheureusement il y a encore eu...

  • Speaker #0

    c'était où déjà ? L'Ironman de Busselton qui a eu lieu ce week-end, qui est une course que j'adore et que je connais bien parce que j'ai dû la faire 8 ou 9 fois. C'est vraiment une course qui est magnifique. Malheureusement encore une fois, encore sur un Ironman, encore un décès, encore en natation, encore quelqu'un qu'on n'a pas su réanimer. Vous savez que c'est un sujet qui nous tient à cœur, que l'on a abordé un grand nombre de fois, et qui, à part avoir une publication avec un mur noir de la part de l'organisateur, est systématiquement passé sous silence par l'immense majorité des médias. Et je trouve que non seulement c'est grave, non seulement c'est de pire en pire, et surtout ce n'est pas normal d'aller faire une course et de mourir en course. Et c'est un sujet qu'on a abordé et réabordé. Et malheureusement, c'est quasiment systématique. Une course sur deux, il y a un mec qui ne sort pas de l'eau. Et moi, je pense qu'il y a un moment, il va quand même falloir se poser les bonnes questions. Il va quand même falloir faire des analyses. Il va quand même falloir que le grand public sache pourquoi des athlètes meurent en natation sur les Ironman. et une course de décès dans l'eau elle peut être multiple mais il y a un moment, il va falloir qu'on sache pourquoi des athlètes meurent en course, et ça moi j'attends vraiment de la part d'Ironman qu'il y ait un plan de bataille qui soit mis en place et puis qu'on ait des informations qui soient communiquées parce qu'il faut que ça cesse ça devient trop systématique et on s'y habituera presque et c'est vraiment pas bon,

  • Speaker #1

    il faudrait se poser il faudrait que le grand public aussi soit capable de se poser les bonnes questions C'est juste catastrophique. On est là pour faire du sport et pour s'amuser. Il y a toujours une famille parmi les mille et quelques, 500 ou 2000 familles qui arrivent et qui repartent endeuillées. Pardon, c'est juste pas normal. Mais là encore, je voudrais juste ramener un petit peu le doigt sur quelque chose. 1355 classés à l'arrivée pour Busselton, c'est juste trop peu pour une course économique comme ça.

  • Speaker #0

    pas beaucoup de monde. Alors, Bessot, avant, il y avait un 73 qui avait lieu au mois de mai, que ma femme a fait plusieurs fois, et vous aviez le full qui était en décembre. Et ils ont déplacé le 73 et l'ont regroupé avec le full sur la journée d'avant, parce que je n'ai pas vraiment d'explication, à part le fait d'avoir une seule organisation et plus d'athlètes par temps. Bessot, c'est une toute petite ville. C'est vraiment un beau coin, on en avait déjà parlé il y a aussi un épisode qu'on a fait là-dessus. C'est vraiment une course que j'encourage tout le monde à regarder et à faire. Il faut savoir que Busselton, c'est tout plat, c'est l'Ironman qui a le moins de dénivelé sur le parcours vélo, il y a 120 mètres. Mais ça en fait une course qui est super difficile dans le sens où vous êtes toujours en prise sur le vélo, toujours, toujours, toujours, toujours. Et c'est plat, c'est l'élan. Dès l'instant où vous êtes sur le vélo, si vous arrêtez de pédaler ne serait-ce que 10 secondes, vous vous arrêtez. Leur vêtement est très rugueux. il y a beaucoup de vent en général parce qu'on est quand même en bord de mer c'est tout sauf une course facile d'ailleurs c'est une course qui a mis longtemps à avoir la barrière des 8 heures cassée à cet endroit là et surtout c'est une course qui peut avoir des conditions météorologiques qui soient très changeantes pas forcément dans la journée mais d'une année à l'autre vous pouvez avoir des gros écarts et moi j'ai souvent fait cette course là où il faisait... plutôt très beau et plutôt chaud surtout sur la partie du marathon mais il y a eu des années la première année où je les fais tu rappelles plus c'était 2008 ou 2009 j'avais mon copain steve qui était avec moi on est arrivé en même temps en transition et il avait une crevette dans la combinaison tellement ça brassait donc on avait on en avait rigolé on en rigole encore quand ça veut mal aller c'est vraiment et à l'époque la partie natation parce que vous avez une grande jetée qui part au large qui fait un mile de long Donc 1600 mètres parce que c'est très progressif, la descente vous êtes à 200 mètres du bord et vous avez encore plus. Avant on nageait autour de cette grande jetée, on allait au large, depuis ils ont changé le parcours parce qu'il y a quand même une grosse population de requins là-bas et il y a souvent, quasiment quotidiennement, vous voyez des requins là-bas. Et puis il y a une année où la course avait été stoppée puisqu'il y avait eu des requins qui avaient été vus à peu près au demi-tour sur la jetée. grand coup de sifflet, tout le monde était remonté en catastrophe sur la jetée, et derrière il y avait eu un départ qui avait été fait en contre-la-mont. Mais Bessot, la partie de natation de Bessot, et le fait qu'il n'y ait pas beaucoup d'eau, c'est très progressif dans la descente, dès l'instant où vous avez des vagues qui arrivent, ça peut vite vite bouger, et bouger beaucoup beaucoup. Et cette année, si vous regardez les photos de la retransmission, de la sortie de l'eau des premiers, ça bougeait quand même pas mal et quand j'ai vu les images je me suis dit hop hop hop hop ceux qui sont dans l'eau ceux qui passent une heure un quart une heure vingt dans l'eau ils vont pas sortir super frais quoi et la mauvaise nouvelle c'est quand ils sont sortis de l'eau ils se sont mis à prendre de la flotte il a plu quasiment sur la totalité du parcours vélo pluie, vent, route rugueuse c'est pas drôle et derrière beaucoup de vent sur la partie course à pied qui est un aller-retour en front de mer à faire 4 fois 4 fois 5,5 km et ça a rendu la course difficile difficile j'ai une amie qui l'a fait c'était sa 14ème ou 15ème fois qu'elle faisait le Bessot et c'est quelqu'un qui a gagné son groupe d'âge plusieurs fois à Kona, elle m'a dit certainement une des courses les plus dures que j'ai faites alors c'est l'Australie, savoir que là-bas ça nage quand même l'identité de la personne qui est décédée elle n'a pas été communiquée on ne connait pas son âge on ne va pas tomber dans le... dans la théorie du complot et compagnie mais il ya un moment il va falloir qu'on sache pourquoi les gens sortent pas de l'eau quoi et et Et encore une fois, ce n'est pas dans un pays à la con, c'est l'Australie. Moi, je peux vous garantir que pour avoir couru là-bas régulièrement, qu'au niveau sécurité, sur le bord de l'eau, et les secouristes dans le... La pratique d'eau libre en Australie, elle n'est pas prise à la légère. Les mecs qui sont là, les secouristes, ce n'est pas des peintres. Ce n'est pas les deux gros que vous avez au bord du lac de Gouglans ici qui ne sauraient pas vous sortir de l'eau. et les mecs ils prennent leur taf sérieusement il y a du monde dans l'eau, il y a du monde sur les bateaux il y a vraiment beaucoup de choses et je trouve ça est vraiment triste que encore une fois il y ait quelqu'un qui ne soit pas sorti de l'eau alors pour revenir sur la course, c'était une course qui était non pro chez les hommes et peut-être aussi chez les femmes, je ne sais pas il n'y avait pas de pro

  • Speaker #1

    et donc c'est un français qui qui gagne donc j'ai oublié le nom et qui a fait huit heures loïc loïc draoulek en 8h30 47 et c'est très très très solide sur tous les points il nage en 58 23 il roule en 4 27 avec ce que tu nous as dit et si c'était des conditions très difficiles 4 27 c'était cette

  • Speaker #0

    abe saut c'est au ouais faut pas s'endormir sur le vélo et il court de 57

  • Speaker #1

    Après avoir roulé 4,27. D'ailleurs,

  • Speaker #0

    pour ceux qui ont écouté l'épisode avec Olaf, Olaf a dû rouler 4h32 une année là-bas. A cette époque-là, ce n'était pas deux tours de 90, on avait trois tours de 60, qui est quasiment le même parcours, sauf qu'on allait un peu moins loin sur un aller-retour sur une route. Et Olaf était sorti à 4 ou 5 minutes de moi, donc il avait fallu 4 à 5 minutes pour revenir sur... Il lui avait fallu un tour pour reprendre les 4 à 5 minutes qu'il avait sur moi. On a fait le deuxième tour de 65 km ensemble. Moi, entre 10 et 15 mètres, littéralement dans les cordes derrière Olaf, en pensant qu'il y a une chose, c'est que j'allais mourir ici. Et dans le troisième tour, il me met 10 minutes puisqu'il roule le 4.32 et moi, je dois rouler 4.42. Et sur une journée, on avait des conditions qui étaient plutôt favorables, enfin favorables, qui n'étaient pas extrêmement dures. Et cette année-là, Olaf... je ne voudrais pas dire de bêtises mais il a dû aller 8h45 ou 46 à Busselton donc le gars qui est derrière le made in tree c'est pas un guignol c'est pas un patron donc voilà pour Busselton bravo à un autre français qui malgré tout ça doit être un expatrié parce qu'il est souvent dans les classements c'est un habitué de là-bas donc je pense que c'est un expatrié Ce n'est pas un mec qui habite à Singapour. Il faudrait que je me renseigne un petit peu sur le gars. Parce qu'il y a un énorme avantage quand vous êtes en Asie du Sud-Est vers Singapour pour aller sur Busselton. C'est que déjà, c'est relativement facile d'accès. C'est juste cinq heures de vol et c'est dans la même tranche horaire. Vous n'avez pas de décalage horaire et tout ça. Et puis, c'est vraiment cool cette partie-là de l'Australie. Alistair Brownlee, notre British qui tire sa révérence et qui prend sa retraite. du triathlon, on aurait peut-être dû en parler la semaine dernière mais on n'a pas vraiment eu le temps dans l'épisode mais je pense que c'est quand même important de parler un petit peu de ce personnage quand même particulier qui a marqué de son saut et de son talent le monde du triathlon et qui a vraiment été le patron du triathlon mondial courte distance pendant la plus belle partie d'une décennie

  • Speaker #1

    Et puis, on ne va pas... Allez, je ne vais pas faire le timide. Moi, je dis qu'il y a une ère du triathlon court-distance avant et une ère court-distance après Brownlee parce qu'avant les Brownlee, ce n'était quand même pas super fun. Alistair est arrivé là-dedans et il a mis comme un chien dans un jeu de quilles. Il a tout mis les règles par terre. Il a révolutionné la pratique du triathlon court-distance. Et ces deux titres olympiques à l'époque n'étaient pas là par hasard. C'était vraiment en enragé. Moi, j'aimais bien le style. Le personnage, c'est autre chose, mais je pense qu'il a fait avancer le triathlon de manière assez radicale quand il est arrivé là-dedans. C'est mon point de vue.

  • Speaker #0

    Et puis, c'est deux personnages différents, la Lister Brownlee en course et la Lister Brownlee à l'extérieur. Alors moi, je ne l'ai pas côtoyé personnellement, mais j'ai un très bon ami, Richard, qui était avec moi à Singapour, qui le connaissait puisqu'il était british et il était du Yorkshire. et ils faisaient régulièrement Noël avec les brownies. Et ils me racontaient en fait que c'était un peu comme deux grands adolescents qui étaient là, ils allaient faire le soirée de Noël ensemble, les mecs étaient tout calmes, tout polis, tout bien gentils, et pour les avoir côtoyés en course... Vous avez deux personnages complètement différents et surtout Alistair qui était vraiment une terreur à la fois d'un point de vue sportif et puis d'un point de vue comportement. Et Yann Frodeno ne s'en cache pas, il était littéralement impressionné à chaque départ de course par les Brownlee parce qu'ils arrivaient en patron, c'était parmi les meilleurs nageurs. parmi les meilleurs cyclistes et c'était des mecs qui hurlaient sur tout le monde et qui insultait tout le monde et qu'il y en avait un qui râtonnait un peu à l'arrière du paquet et puis en course à pied c'était les mecs qui partaient comme si jamais s'il courait pas en 29 qu'ils allaient mourir donc c'est des gars qui étaient d'une grande agressivité sportive mais aussi d'une grande agressivité avec leurs concurrents et ils étaient très peu appréciés ils étaient respectés mais c'était très peu très peu apprécié et ils ont changé et je dirais peut-être même plus, ils ont certainement façonné le monde du triathlon courte distance de par leur comportement, déjà de par le fait que c'était deux frangins et qu'il y avait un soutien qui était inconditionnel entre les deux frangins. Rappelez-vous Alistair qui porte Johnny jusqu'à l'arrivée, ils se sont fait disqualifier, ils n'en avaient rien à foutre. C'est ça. C'est rare d'avoir une fratrie dans le sport, c'est rare d'avoir une fratrie qui soit devant, c'est rare d'avoir une fratrie qui n'explose pas quand il y en a un qui est nettement au-dessus ou un petit peu au-dessus de l'autre. Alistair Brandny, deux fois champion olympique de triathlon, peut-être en 2012 à Londres, une des plus grandes performances de l'histoire de notre sport, peut-être une des plus belles courses aussi. Je pense que le triathlon sera un petit peu différent sans les Brownlee, du moins sans Ali qu'avec. Et je pense que moi, je voulais juste rendre un hommage à ce gars-là qui reste jeune quelque part. Donc c'est là que l'expression l'âge athlétique prend tout son sens parce qu'Ali, il a 36 ans, il prend sa retraite. Et c'est des gars qui ont passé 20 ans à écumer le circuit court distance, à empiler des titres, à empiler des victoires. Alors Alistair ne va pas disparaître du triathlon Moi je le vois très bien arriver Ils sont impliqués dans le Super Tri Parce qu'ils ont leur team Qui s'appelle Brownlee Racing Non c'est Rallert Brothers Et Brownlee Racing Pardon Mais je pense qu'ils vont être Très présents dans le monde du triathlon A quel niveau Je ne sais pas Et surtout, moi, ce que j'ai énormément apprécié chez eux, c'est que c'était des gens qui étaient… On ne les a jamais vus… Il n'y avait pas de valse de sponsor avec eux. Ils n'ont jamais essayé de nous vendre des produits en nous faisant des vidéos à la con sur les réseaux sociaux, en essayant de vous dire, ça, c'est la bonne nutrition, ça, c'est le vélo, ça, c'est ici. Et c'est des gens qui étaient droits dans leurs bottes et qui ont toujours été d'une grande honnêteté. avec avec leurs sponsors ils étaient chez chez bohrmann quand moi j'ai été sponsorisé par bohrmann à l'époque bohrmann ensuite est passé à la trappe et ils sont passés chez bmc mais ils ont fini leur carrière fait que bmc et et je pense que c'était pour moi c'est un petit peu l'épitome des athlètes professionnels d'ailleurs il n'y avait pas eu un intérieur sport qui avait été fait sur eux tu sais où on les voyait courir en angleterre je pense C'était peut-être pas un intérieur sport.

  • Speaker #1

    C'était pas un intérieur sport. Il me semble que c'était un reportage un peu dans le style d'eux, mais c'était pas un intérieur sport.

  • Speaker #0

    On les voyait courir dans le couillard et tout, et ils étaient à fond romeux. Ils ont passé pas mal de temps à fond romeux à s'entraîner. D'ailleurs, c'était un petit peu les pionniers dans le monde du triathlon de l'utilisation de l'altitude. Peut-être un petit peu dicté par l'époque où Grégoire Millet était le directeur du team féminin anglais. Mais vraiment des athlètes professionnels. Et surtout, c'était des athlètes qui étaient craints. Et Frodo le disait dans une des interviews. Et Frodo, ce n'est pas le mec qui est facilement impressionnable. Je veux dire, quand le gars arrive, vous avez l'impression que l'air disparaît de la pièce. Et lui, quand il était en contact au début avec les Brownlee, Il vivait un petit peu ce que nous on vit avec lui, c'est-à-dire qu'il y avait ce sentiment de supériorité des Brownlee et le fait qu'il ait basculé du court distance au long distance après sa victoire en 2008 aux Jeux de Pékin était lié au fait que les Brownlee étaient tellement supérieurs, tellement forts et tellement présents en Il y avait une énorme rivalité entre eux et Yann a fait la carrière qu'il a fait. Il le reconnaissait certainement grâce à la pression que leur collaient les Brownies à chaque course où ils étaient.

  • Speaker #1

    Il y a une belle interview aussi entre Jonathan et Vincent. Leur carrière est intimement liée au comportement d'Alistair en course. Parce que Alistair était là et s'il y avait Alistair au départ, on ne pouvait pas faire autrement que de calquer sa course en essayant de survivre au rythme d'Alistair. Et c'était ni plus ni moins que ça, parce que c'était un animal dès le départ de la natation. D'ailleurs, c'était un petit peu un rascal. Il se mettait d'accord avec Richard Varga pour faire fumer tout le monde dès le départ de la natation. En vélo, comme tu l'as dit tout à l'heure, il n'était pas question de sauter un relais, mais encore faut-il être capable de suivre les relais tout court. parce qu'en vélo il n'était pas feignant sur les pédales et après avoir subi pendant la natation et le vélo il faut être capable de courir dans les 30 et encore en dessous de 30 si possible pour survivre à ça et il n'y en a pas beaucoup qui ont survécu Javier Gomez a eu une belle carrière mais il se souvient un petit peu que s'il n'y avait pas eu les Brownlee il aurait eu un certain nombre de titres en plus donc Alistair a vraiment été précurseur là-dedans Moi je reste un petit peu sur ma faim. Je pense que sur le très très long, il aurait pu durer un petit peu plus longtemps, mais il y a eu des blessures qui l'ont embêté. Je sais qu'il avait un style de course à pied qui était vraiment particulier. Il faisait partie de ces athlètes très aériens et en tout cas très anglais, donc avec les genoux qui montaient très haut, le talon qui ne touchait absolument jamais le sol. Sauf que pour faire du très long en courant très vite, ça tire un petit peu sur les tendons. Quand tu charges vraiment la mule, les tendons d'Achille ont été souvent son talon d'Achille d'ailleurs. Donc du coup, c'est ce qui lui a coûté son passage sur le très long. Mais je pense qu'entre le court distance et le distance half, il a certainement marqué de son empreinte la pratique d'eux. Je pense qu'il y a énormément de triathlètes d'aujourd'hui qui courent comme ça, peut-être sans le savoir, de manière un peu inconsciente, mais parce qu'il y a eu un Alistair Brownlee dans l'histoire du triathlon.

  • Speaker #0

    Oui, complètement. Et vraiment, c'était vraiment le patron. C'était le gars qui, quand il arrivait, il disait... Tout le monde se taisait et écoutait ce qu'il avait à dire. D'ailleurs, c'est des gens qui parlaient peu. Comme on dit en anglais, speaking softly and carrying a big stick c'est-à-dire parler doucement mais avec un gros gourdin dans la main. Et c'était vraiment ça. Et Ali, dès l'instant où il était dans le mode course, ce n'était pas du tout la même personne. C'est-à-dire qu'il ne parlait quasiment à aucun de ses concurrents. Il avait à compter. un peu suffisant, ça leur a desservi certainement un moment avec une image un petit peu négative qu'ils pouvaient avoir. Mais au final, les mecs ont pilé des titres de dingue et il a une carrière incroyable. Et puis, il finit sa carrière professionnelle comme un champion, c'est-à-dire après avoir terminé troisième au T100 qu'il a chassé toute l'année, sans jamais ne pas prendre le départ d'une course T100. Alors, il y en a deux qu'il n'a pas fini, mais il a fait la saison. Il a eu son contrat, il a respecté le contrat, il a été au terme de la saison et au terme de la saison, il tire sa révérence. Et moi, je pense que c'est quelque chose qui était prémédité. Et c'est une belle façon de pouvoir partir comme ça. Et je pense qu'on va le voir revenir sous une forme ou sous une autre dans le monde du triathlon. En tout cas, merci M. Brodny pour tout ce que vous avez fait pour notre sport. Parce qu'il n'y a pas beaucoup de monde qui a pu marquer et façonner un sport tel que vous l'avez fait.

  • Speaker #1

    Et puis ils ont créé une fondation, donc il y a énormément de jeunes triathlètes qui sont là, et la relève anglaise est peut-être là grâce à eux. Et puis ils ont un Brownlee Center à côté de leur truc, ils ont monté une structure privée avec piscine, piste et ainsi de suite. Donc bien sûr qu'ils vont rester dans le monde du triathlon, et tant mieux.

  • Speaker #0

    Et je peux beaucoup redonner à la communauté, c'est vraiment des Yorkshire Higuards, comme nous comédistes. des petits gars du coin. C'est vraiment des mecs du coin, des bosseurs durs, durs à l'ouvrage et tout ça. C'est une belle image aujourd'hui dans le monde du sport où on a tendance à nous faire croire que c'est tout le temps beau, soleil, café et glamour. Ce n'est pas toujours ça. Au final, on ne devient pas champion du monde juste en buvant des cafés et en regardant les colis-pilis sur la place.

  • Speaker #1

    Non, parce que là, quand tu habites en Angleterre et que tu dois t'entraîner pour faire du cours de distance, Les parcours vélo, tu ne les fais pas tout le temps sur Zwift, donc tu es tout le temps dehors. On sait qu'en Angleterre, la météo, elle n'est quand même pas non plus...

  • Speaker #0

    Donc on est de retour, on avait un petit souci technique, on s'est fait jeter, on ne sait pas pourquoi.

  • Speaker #1

    Certainement parce qu'on avait dit des gros mots.

  • Speaker #0

    Tu crois ? C'est probable.

  • Speaker #1

    Je ne suis pas sûr. Mais bon,

  • Speaker #0

    voilà, c'était un petit peu, on voulait parler quand même de Brownlee. Il y a un autre sujet que je voulais aborder rapidement, c'est que ce week-end, j'ai mangé avec deux de mes athlètes de longue date et un a fait un marathon. C'est un athlète, je vais tirer un peu mon chapeau à cet athlète-là qui s'appelle Florent. Ça fait bien des années que je le coach. Et Florent, c'est le gars... Vous avez des athlètes, des fois, qui viennent vous voir, c'est des gens qui ont du talent, et puis vous en avez qui sont des bosseurs. Et lui, il est dans la deuxième catégorie, dans la catégorie des bosseurs, et il s'était inscrit au marathon de Berlin avec l'idée de se qualifier éventuellement pour Boston. Et la petite anecdote, et ce que je trouvais super intéressant qu'il me disait autour du repas, c'est que... Alors, moi... Je coach plusieurs athlètes qui font de la course à pied et c'est souvent une préparation qui est un petit peu atypique parce que c'est souvent des gars qui sont un peu des triathlètes à la base et qui veulent se lancer sur la course à pied ou carrément des mecs qui font que de la course à pied mais avec qui je leur fais faire toujours un petit peu de vélo et ce qui marche plutôt pas trop mal parce qu'on a plutôt des bons résultats et surtout on a très peu de blessures. Et Florent, dans sa préparation, c'est quelqu'un qui a beaucoup... qui a très confiance dans ce que je fais et c'est quelqu'un qui est très process driven c'est à dire qui suit le processus et il s'était mis sur des groupes de marathonneurs, de gars qui se préparaient pour faire les marathons et il avait une préparation qui était vraiment très différente de ce que les autres mecs et vous avez souvent des athlètes qui viennent et qui vont regarder un petit peu ce que les autres font à côté et qui reviennent vers vous en disant ah oui mais c'est bizarre j'ai pas de... de courses longues, oui c'est bizarre j'ai pas de grosses séances pistes oui c'est bizarre, j'ai pas ci, j'ai pas là et ce qu'il faut bien comprendre c'est que tout le monde est différent le fait d'avoir un coach ce qui est vachement important c'est qu'il va pouvoir vous faire un plan qui va être adapté à vous, votre emploi du temps, vos capacités physiques et puis surtout Florent il a jamais paniqué, il est resté dans l'idée de sa préparation et il a jamais douté que ce que l'on faisait tous les deux c'était le bon choix pour lui. Et au final, son rêve, c'était de faire 3,15. Il a fait 3,9, ce qui est un excellent résultat. Et c'était vraiment un point que je voulais soulever parce qu'il me disait, tu vois, et dans les gens qui suivaient, qui faisaient beaucoup plus de volume en course à pied avec une préparation parfois un petit peu plus typée course à pied, des gens qui étaient à peu près dans son niveau, il n'y en a pas un qui a couru plus vite que lui. Et il était évidemment très content de son résultat. Et moi, ça m'a fait plaisir. Et surtout, ce qui était important, le message là-bas, c'est que dès l'instant où on fait confiance à la personne avec qui on travaille, que ce soit dans une activité professionnelle ou que ce soit dans une activité sportive, les résultats seront toujours meilleurs. Et ça, c'est imparable. Dès l'instant où vous croyez que ce que vous faites, c'est effectivement le bon truc, la bonne préparation, les bonnes séances. la chance que vous ayez des bons résultats et en course, elle est grandement, grandement améliorée. Donc, ayez confiance, encadrez-vous quelqu'un qui soit qualifié et surtout, évitez de remettre en cause, en permanence, ce qui peut vous être proposé parce que quand vous avez quelqu'un qui est en face de vous, qui se repose sur de l'expérience et des connaissances, c'est important de faire confiance à ce que les gens vous font faire, ils vous proposent. et voilà c'est un petit peu le message que je voulais partager la confiance dans une relation athlète coach ou dans une relation professionnelle ou familiale ou amicale les résultats sont toujours meilleurs la fixation d'objectifs et donner

  • Speaker #1

    les clés du camion c'est vrai que c'est un petit peu la base la fixation d'objectifs c'est ce qui permet de progresser et avoir les clés du camion c'est ce qui permet aux deux au final d'être serein et que ce soit dans le travail au quotidien ou quand ce soit Au départ d'une course, quand on est serein et qu'on a confiance dans le travail qui est fait, on est déjà mieux positionné que 50% des concurrents à côté desquels on est, parce qu'il y en a quand même pas mal qui se posent des questions qui ne devraient pas se poser ce jour-là. Et si vous avez bien mené votre barque sur la saison, globalement il n'y a quand même pas de raison. Si vous avez fait 364, bonne journée, il n'y a pas de raison que la 365e se foire. Et même si celle-là se foire, les 364 d'avant, elles ont porté leur fruit. Si ça ne marche pas aujourd'hui, ça marchera demain forcément. Et ça, effectivement, ça ne peut se faire que quand on donne un petit peu la confiance et qu'on avance ensemble. Parce que le coach, ce n'est pas le gourou, on n'est pas des gourous, on est là pour faire progresser tout le monde.

  • Speaker #0

    et donc on est là surtout pour vous faire avancer nous on n'est pas là pour vous pour vous faire couler même si vous êtes des clés de 12 enfin ça c'est que non et puis c'est tu veux encore un autre athlète justement m'a pas couru ce week-end la valence qui bat son record qui fait 2,47 ce week-end mon pote scottie scott était la semaine avant il m'a fait une attaque de panique Je suis malade, j'ai le Covid, je vais mourir. Il avait tout ce qui pouvait aller, il était fatigué, il n'y avait plus rien. Et forcément, il avait la tête qui était prise. Il était extrêmement préoccupé par la course qui arrivait, sa volonté de vouloir bien faire. Et la discussion qu'on a eue ensemble, ça a été Tu es fatigué, tu fais sauter la séance d'aujourd'hui, tu restes, tu dors. Et il a fait une grosse après-midi où il a mis les bouchons d'oreille, il a mis le masque sur les yeux, il a fait une sieste de deux heures et demie. Le lendemain matin, il pétait le feu, il pissait le vétriole. Et résultat des courses, il est parti à Valence, le couteau entre les dents, et il bat son record de presque 3 minutes. Et il était super content. Et c'est là que c'est important, dans le cadre d'une préparation sportive, d'avoir quelqu'un avec qui vous pouvez parler, quelqu'un à qui vous faites confiance. Et surtout que... Parce que Scott, son premier réflexe, ça aurait été de dire Putain, je me sens pas bien, je vais rajouter une séance

  • Speaker #1

    80% des athlètes sont capables de dire des choses comme ça.

  • Speaker #0

    C'est clair. Et moi, le truc, c'était non, non, non, il ne faut surtout pas que tu rajoutes une séance. Si tu es fatigué, on va en enlever une. Quand tu as faim, tu manges. Quand tu n'as pas faim, tu ne manges pas.

  • Speaker #1

    Je suis fatigué, je suis sûr que je n'en ai pas fait assez. En fait, si on sort les choses de leur contexte, c'est carrément contre-intuitif. Et pourtant, la majorité des gens se disent, je ne suis pas bien, je n'en ai pas fait assez, je vais en remettre une.

  • Speaker #0

    Et le panic training qui arrive toujours près d'un grand objectif. principalement au niveau de Kona. Et regardez les mecs à Kona, quand vous allez à Kona là-bas, la semaine d'avant, vous avez des gars qui vous font des séances d'intensité en boss au bout d'Ali Drive, dans la montée qui monte au supermarché. Les mecs sont à deux jours de la course en faire des répétitions en boss, à bloc, en plein soleil. Ou des courses à pied dans Energy Lab à deux heures de l'après-midi. Et c'est du panic training. Et c'est là que c'est important d'être encadré et d'avoir quelqu'un avec qui vous allez pouvoir discuter. Et puis surtout, comme... ton expression de dire de donner les clés du camion et c'est vraiment, ça prend vraiment tout son sens à ce moment là, c'est à dire de dire à un moment si je paye un coach à un moment si je travaille avec lui c'est que je lui fais confiance, si je le paye c'est que je pense que ce qu'il me donne c'est plutôt pas mal sinon je le ferais pas autant essayer de faire ce qu'il dit et ça c'était un beau message et surtout ces deux beaux athlètes que j'ai des gens que j'apprécie beaucoup, qui sont en plus des amis et qui le message et puis Il n'y a rien qui vous fait plus chaud au cœur quand vous êtes un coach que quand vous avez un gars qui vient vous voir et qui vous dit Putain, en fait, non seulement la préparation était pas mal, mais en plus, on a quand même fait le job et le résultat est là. Et d'ailleurs, en parlant de marathon, je me suis inscrit à mon premier marathon.

  • Speaker #1

    Bon, tu en as déjà fait quelques-uns, mais tu t'étais échauffé.

  • Speaker #0

    J'avais sans faire de vélo avant. Donc, je vais faire le marathon de Marrakech. Je vous tiendrai un petit peu au courant de temps en temps, une petite update rapidose de la préparation. voir ce que ça va donner. Aujourd'hui, sur le papier, ambition sub 3. On verra ce que ça donnera. Mais je suis bien content et j'y vais avec un de mes athlètes. On va faire un petit aller-retour à Marrakech, histoire d'aller faire cette course. Marrakech est une ville que j'aime beaucoup. Et ça permettra de casser un petit peu au milieu de l'hiver et puis de faire une préparation un petit peu différente et surtout faire un essai sur marathon où je n'ai jamais couru un marathon sec. Donc ça se trouve, je vais en prendre plein la gueule, ça va être trop bien.

  • Speaker #1

    Le tribandi. Ouais.

  • Speaker #0

    Ça a l'air de mordre.

  • Speaker #1

    Ça a l'air de mordre pas mal, on a pas mal de retours bien bien positifs. Au début, on avait pensé à faire ça plutôt début de saison. Et au final, avec la météo, qu'elle soit jurassienne ou bressane, on se dit que si on ne veut pas faire un triathlon des neiges, ce serait plutôt pas mal de le décaler à la fin de saison. Donc ce sera plutôt fin de saison.

  • Speaker #0

    Ça va bien avec l'esprit de trucs de fin de saison, on bâche, on boucle, un peu festif. La date sera un peu à préciser, mais je pense que septembre se présente plutôt pas mal.

  • Speaker #1

    Et par contre, du coup, on va quand même rester un peu présent, puisque pourquoi pas proposer une petite festivité en début de saison, pour bien finir les préparations sur le très long. Et donc du coup, moi j'étais sur l'organisation du duathlon du Reverment, l'idée elle est un petit peu ici, c'est le paradis, il y a de quoi se faire plaisir, et pourquoi pas faire une espèce de duathlon backyard, un petit 30 km vélo, 6 km à pied. Et un départ toutes les deux heures jusqu'à ce que mort s'en suive. Donc, que ce soit à distance...

  • Speaker #0

    C'est bien au début de saison, ça. C'est bien.

  • Speaker #1

    C'est vraiment plutôt pas mal. Donc, du coup, on va vous faire un petit sondage sur les réseaux et puis on va voir si ça accroche. Si ça vous fait envie, on met ça en place. Et ça, ça sera du beau, du bon, du rupin.

  • Speaker #0

    Voilà, exactement. Et bien, encore un bel épisode d'1h20.

  • Speaker #1

    De feignant.

  • Speaker #0

    de Feignan du Jura et du Jura Bressan on vous donne rendez-vous la semaine prochaine avec une revue du championnat du monde 73 Taopo qui ont lieu je ne sais plus quand 14-15 donc ça sera juste la semaine avant, on aura les listes complètes, est-ce qu'on aura des wildcards est-ce qu'on aura des surprises est-ce qu'on en a qui vont s'être blessés ou quoi ou qu'est-ce, j'en sais rien, mais il va certainement se passer quelque chose. Et moi, j'ai très, très, très hâte de cette belle course-là.

  • Speaker #1

    Ça va être beau. Vivement la sortie de la Starlist.

  • Speaker #0

    Exactement. Salut à tous.

  • Speaker #1

    Bonne séance.

  • Speaker #0

    Bonne semaine. Ciao, ciao. En parlant de séance de turbo, je suis allé poncer un petit peu le training ping virtual. Et je trouve que c'est bien. J'ai toujours pas réussi à faire un lien avec Strava. pour pouvoir mettre que des séances à Zahid directement sur Strava. Je ne sais pas si toi tu y étais arrivé, mais je trouve que c'est plutôt pas mal. J'aime bien la façon dont les transitions plat-montée se font. Je trouve que c'est plutôt pas mal fait. Les parcours aujourd'hui sont ce qu'ils sont. Évidemment, c'est moins esthétique que ce qu'on peut avoir sur Zwift, mais c'est quand même pas mal. Et je trouve... qu'ils ont certainement un produit qui va être amené à se développer, qui est très très bien, et puis surtout si on peut économiser 20 balles par mois, c'est quand même pas rien.

  • Speaker #1

    Alors pour la petite anecdote, le gazier qui a mis ça en place, il a fait une grosse grosse partie en solo du développement du problème, et il s'est focalisé non pas sur les parcours, non pas sur l'esthétique, mais sur le cœur du logiciel. Donc là aujourd'hui si c'est fluide, si ça marche vraiment très très bien, c'est parce qu'il s'est focalisé là-dessus, pas sur les... pas sur les parcours, pas sur le design ça sera quelque chose qui va évoluer mais je pense vraiment que là il a été intégré par TrainingPeaks, il y a des gens qui vont s'intégrer à la partie design et ainsi de suite

  • Speaker #0

    je pense qu'on n'est que au début de ce qu'on va voir sur virtual training pics et je sais pas si c'est pas des paroles en l'air on en reparlera dans quelques mois mais pour moi c'est le tueur de swift et c'est le swift 2.0 vraiment non mais et puis franchement moi si tu veux cette fluidité c'est vraiment ce que plutôt ce que je recherche quand je fais ça facile à mettre en place ça c'est ça fonctionne quoi et c'est vraiment pas mal pour ceux qui sont qui veulent économiser un petit peu de sous c'est peut-être pas con de regarder et puis Et puis d'aller tester. En tout cas, je vous encourage à tester parce que je trouve que c'est quand même bien d'avoir une deuxième offre. Encore une fois, on n'a aucun parti pris. Moi, je pense que je garderai mon compte Zwift. Mais c'est vrai que 20 balles par mois, nous, on a deux comptes à la maison. À la fin de l'année, ça fait quand même 500 balles. Donc, ce n'est pas rien. Et puis, c'est bien d'avoir quelque chose qui puisse permettre peut-être de tirer la totalité du marché vers le haut. Et encore une fois, pour un truc qui est un peu encore en bêta, je trouve que ça tient quand même pas mal la route. Et surtout, moi, j'ai beaucoup aimé la fluidité, les transitions partie plate, partie descendante. Surtout le fait que quand on est en descente, on a vraiment l'impression qu'on est vraiment en descente.

  • Speaker #1

    Pour les courses, le drafting, l'effet drafting, quand on est en peloton, se sent aussi vraiment. C'est-à-dire que quand on est à l'avant du peloton et quand on est à l'arrière, ce n'est pas le même ressenti. C'est-à-dire que sur Zwift, le mec qui est devant et le mec qui est derrière pédalent quasiment à la même puissance. Alors que là, quand tu es devant et quand tu es derrière, Il y a un vrai effet drafting, un vrai effet peloton, et c'est beaucoup plus vivant. Donc on attend la suite. Je suis en contact avec Gilbert, le programmateur, pour mettre en place la team Tribandits. Dès qu'elle est en ligne, on mettra le lien pour que les gens puissent venir se greffer à tout ça.

  • Speaker #0

    Ça marche ! Ça roule ! Bonne semaine à tous, la bise, ciao

Chapters

  • Introduction et accueil des auditeurs

    00:27

  • Les performances de Vincent Luis en triathlon

    00:45

  • Comparaison avec d'autres athlètes de haut niveau

    01:39

  • Transition vers le long distance et ses implications

    02:36

  • Analyse des résultats d'Ultraman et Ironman

    03:22

  • Discussion sur Alistair Brownlee et son héritage

    03:59

  • Importance de la confiance entre athlètes et entraîneurs

    04:37

  • Conclusion et réflexions sur le triathlon moderne

    01:20:10

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