Speaker #0Tu as ton quoi pour être heureuse ? Les podcasts de l'heureusité. Moi c'est Anne Chantal et c'est avec joie et grand plaisir que je t'embarque dans mon monde de paillettes et de bonne humeur. Hola ma belle licorne, bienvenue dans ce troisième épisode de mon podcast. Aujourd'hui j'avais envie de te parler d'un truc qu'on entend partout. Il faut apprendre à gérer ses émotions, la gestion émotionnelle. Mais moi je vais te dire un truc un peu... peu à contre-courant. Gérer ces émotions, ça ne sert à rien. Et même pire, à force de vouloir les gérer, j'ai presque envie de te dire qu'on ne les vit plus. Tu vois, une émotion, c'est pas un dossier à classer, ni un problème à résoudre. C'est pas un truc à analyser pendant des heures. Du reste, l'émotion, ça ne s'analyse pas, ça se vit dans le corps. C'est quelque chose qui se ressent, qui nous traverse, qui nous... parle, mais à travers le corps. Et à force de vouloir tout contrôler, on finit par bloquer ce qui justement était fait pour bouger. Et tiens, je vais te partager une petite pépite d'étymologie que j'adore. Moi, les étymologies, j'aime aller chercher la racine des mots. Et si tu prends le mot émotion, il vient du latin émovere. E qui veut dire hors de, émovere, bouger, mettre en mouvement. Donc une émotion. à la base, c'est un mouvement qui vient de l'intérieur pour sortir. C'est une énergie vivante en circulation. Et ça, c'est hyper important de le comprendre et de s'en souvenir. Mais quand on cherche à gérer, on ne laisse pas passer. On la garde en soi et on finit souvent par la figer dans le corps. Gérer, du reste, l'étymologie du mot gérer veut dire gérer et c'est... porter sur soi. Alors voilà, qu'est-ce qu'on fait ? On porte ce qu'on aurait dû laisser traverser. Quand on parle de gérer ses émotions, on va porter, on va contrôler, on va figer, on va analyser plutôt que de laisser traverser et accepter de ressentir l'émotion qui nous traverse. Mais en fait, si on revient à notre joie et notre nature profonde, notre état naturel, c'est pas la peur. ni la tristesse, ni la colère, ou un vide de ne pas ressentir d'émotion, au contraire. Ce n'est pas l'angoisse non plus, et si on regarde notre société, je dirais qu'actuellement, elle baigne dans l'angoisse et l'anxiété. Je crois qu'il n'y a jamais eu autant de consultations pour des problèmes anxieux. Notre état naturel, par contre, lui, c'est la joie, une joie simple, paisible, qui vibre dans chaque cellule de ton corps. Et toutes les autres émotions, ce ne sont que des messagères, petits signaux pour te dire qu'un besoin n'est pas nourri ou qu'il est touché ou qu'on le dépasse. Par exemple, la colère, elle te dit qu'une limite a été franchie. La peur, qu'il manque de clarté ou de sécurité. La tristesse, elle, c'est qu'il y a quelque chose à laisser partir. Un deuil, où tu ressens le vide, c'est une émotion difficile, la tristesse, parce que ce n'est pas... C'est là, c'est présent et c'est comme une douleur qui vient de l'intérieur. L'angoisse, alors je te disais, le monde, les gens baignent dans l'angoisse. Il n'y a jamais eu autant de consultations. Et moi, ça m'interpelle quand même. C'est qu'il y a un trop-plein, une surcharge intérieure. C'est comme la cocotte minute. Quand il y a de l'angoisse, finalement, cette cocotte minute, elle est en train de déborder. Et ça, quand tu regardes depuis la joie, tu peux enfin... entendre leurs messages sont identifiés à elles. Mais ce n'est pas évident parce qu'on n'a pas appris. Personne ne nous a appris. On nous apprend à gérer nos émotions. On nous apprend à contrôler. Nos ancêtres ont fait ça depuis des générations et des générations. Mais c'était un état de survie où finalement, les émotions, il ne fallait pas les ressentir, il ne fallait pas les vivre, il fallait les court-circuiter. Et notre corps a appris à le faire comme ça. On a reçu les programmes pour ne pas ressentir, pour court-circuiter, pour gérer justement. Et les personnes hypersensibles qui n'arrivent pas à gérer, ça déborde et puis on essaye de gérer, donc on doit se dissocier de notre corps, on doit se dissocier de nous-mêmes. pour survivre et pour essayer de fonctionner c'est parce qu'on n'a pas le bon programme intérieur pour pour les émotions et comment les ressentir comment les laisser nous traverser juste prendre l'information on déborde même d'émotions qui sont des émotions qui sont là depuis longtemps parce qu'on les a trop géré parce qu'on les a trop retenu, contenu. Et ça fait qu'on a une société qui se trouve dans l'anxiété. Ça fait aussi que beaucoup de gens se trouvent dans une apathie avec ce besoin de scroller là, tu sais, quand on scrolle sur les réseaux sociaux à des heures, sans forcément regarder quelque chose. C'est que le corps est figé dans un état de survie. Et que finalement, on reste dans un geste répétitif pour encore plus se déconnecter de son ressenti intérieur ou de soi-même. Ou alors on peut partir dans le grignotage, dans la boulimie, dans plusieurs états pour étouffer ce qui se passe à l'intérieur de nous. Moi personnellement, je me suis retrouvée dans l'anxiété il y a 9 ans en arrière, où je ne comprenais pas. Je ne comprenais pas ce qui se passait en moi. pourquoi je ressentais cette angoisse à l'intérieur de moi, car moi je croyais être dans l'amour, dans la joie, tu sais le truc. Mais je m'étais tellement dissociée du corps pour survivre que je n'avais pas conscience que mon corps était en survie. Alors moi je ressentais la joie et les paillettes, mais j'étais complètement désincarnée, désancrée, il n'y est pas ici. Et tout le monde me disait, Anjital, faut t'ancrer, faut t'ancrer, faut t'ancrer. Mais le truc c'est que quand j'essayais de m'ancrer, c'était insupportable. Parce que dans le corps, il y avait toute autre chose. Mon écosystème corporel, lui, c'était l'angoisse, la peur, la tristesse, le dégoût, la honte de moi. Et c'est vrai qu'au final, le corps était totalement en insécurité. C'était plus que l'état de survie. C'était presque l'état catastrophique. C'était l'état d'alerte maximale. Et au moment où j'ai commencé à faire le chemin pour revenir dans le corps, il a fallu faire le ménage. Il a fallu dire, bon ben, il faut que je recrée cet écosystème, que ce soit plus agréable pour moi, plus confortable pour moi, parce que moi, la joie, finalement, je veux la ressentir, cette joie naturelle qui est la mienne. Et c'est pour ça que j'ai inventé l'alchimisation. L'alchimisation qui est exactement le contraire de la gestion. ou qu'on va gérer nos émotions, l'alchimisation c'est mettre en mouvement, c'est transformer. Le mot alchimie, ou les alchimistes, alchemia en latin, non c'est en arabe, je ne sais plus exactement la terminologie étymologique, mais veut dire transformer. L'alchimie où on transforme son plan en or, moi j'ai fait exactement la même chose dans le corps. Où toutes mes émotions cristallisées et bloquées depuis très longtemps, parce que j'avais très bien géré, et que j'avais fini par me dissocier, il a fallu aller les transformer dans le corps. Et avec un mantra, avec le verbe, le verbe est créateur, je suis devenue un peu la chef d'orchestre de mon système émotionnel intérieur, et j'ai remis en mouvement toutes ces émotions. En invitant ces parts de moi qui étaient bloquées dans une émotion, parce que finalement, c'est vraiment ça. parce que je n'étais pas totalement dans l'anxiété, il y avait une part de moi dans la joie. Je me suis dit, toutes les autres parts, je vais les ramener dans la joie. Je les ai invitées à se retourner dans cette part d'unité, ce que moi j'appelle l'étoile d'unité dans mon mantra d'alchimisation émotionnelle, à se retourner pour justement revenir à la joie, à l'état naturel et surtout laisser passer les émotions qui nous traversent, les faire retraverser. Ça m'a appris à les ressentir, à les vivre, à les observer, tout en étant dans un état de joie intérieure. Alors oui, ça prend du temps, parce qu'on doit réapprendre. Comme tu irais à un cours de yoga, comme tu irais à un cours de conduite, finalement même, pour conduire la voiture. d'auto-école, on doit réapprendre parce que gérer ses émotions, c'est ce qu'on sait faire. Le corps, lui, il est programmé pour faire ça. Donc maintenant, on doit lui créer un autre programme pour lui faire faire autre chose naturellement. Donc les mantras d'alchimisation, c'est ce qui m'a appris, mais ce qui a surtout appris à mon corps à faire différemment. Et c'est ce que j'explique dans mon livre « Tu attends quoi pour être heureuse ? » que tu retrouves sur mon site interesse. internet partons si ça t'intéresse mais il faut vraiment te dire que si toi même actuellement les émotions c'est la catastrophe que tu n'y arrives pas c'est pas de ta faute parce que c'est ce que tu as appris c'est figé dans le corps c'est là c'est présent c'est la merde oui c'est le bordel oui et que ben maintenant tu as à devenir la gardienne de tout ça et à réapprendre à faire différemment tu sais depuis tout petit. Je suis sûre que toi aussi, tu as appris ou tu l'as entendu de tes parents, reste calme, arrête de pleurer, sois sage. On nous apprend à contrôler, plutôt que d'aller dans l'expression totale de nos émotions. Mais ça, c'est notre société, c'est la culture, c'est la manière de faire. Et on voit, ça ne fonctionne pas. On voit la société actuellement, c'est catastrophique. Le nombre de consultations pour des problèmes, des dépressions, des burn-out, des crises d'angoisse, et sans vraiment savoir le pourquoi, ça passe la cocotte minute, c'est-à-dire le corps, il déborde, il déborde. Et c'est là que finalement l'alchimisation c'est quelque chose de très fort, parce que petit à petit tu peux revenir à réapprendre ce mouvement. Moi en tout cas c'est ce que... Ce qui m'a permis de revenir dans cette joie naturelle, d'habiter pleinement mon corps sans chercher à m'ancrer quoi que ce soit. Je ne comprenais pas le terme s'ancrer. Maintenant, j'habite mon corps parce que mon corps est devenu confortable. Mon corps, il y a de l'espace à l'intérieur et je sens que je peux vivre en lui et que je peux retrouver l'amour, la joie, les paillettes que je cherchais ailleurs. Mais à travers le corps et ça de façon totalement naturelle. C'est ce que j'espère vraiment. t'inspirer à travers ce podcast. J'ai vraiment à cœur de te donner envie d'aller dans ce processus et de devenir la gardienne de ton heureusité, la gardienne de ta joie naturelle. Et même si ça peut prendre du temps, ça vaut le coup. Ça peut prendre 1, 2, 3, 4, 5 années. Je ne sais pas, je ne te connais pas, je ne sais pas où tu en es. Mais vraiment, j'ai envie de te dire, n'attends plus pour être heureuse. reprends-toi en main, reprends ta souveraineté et viens créer un espace intérieur où tu es reconnecté à ton corps, où tu habites pleinement ton corps, où tu vis tes émotions. Tes émotions, c'est ta météo intérieure, c'est ce qui met de la couleur à ta vie et c'est simplement une information qui est là pour venir te dire ben attention là il y a un danger ou là il y a quelqu'un qui a... qu'à passer la limite et tu te sens en insécurité ou on vient te toucher dans ta valeur dans qui tu es voilà en disant ok j'ai senti cette émotion c'est pour ça maintenant je peux la laisser passer et c'est comme ça qu'on devrait fonctionner et moi j'ai à coeur vraiment de te faire découvrir ça parce que je le vis maintenant et ça m'a changé ma vie Ça m'a changé ma relation aux autres, ça m'a changé ma relation à moi-même, ça m'a aussi changé ma relation au monde. Et vraiment, j'ai envie de te dire, mais n'attends plus pour être heureuse. Ton émotion naturelle est la joie et tu y es à droit. Donc arrête vraiment de gérer tes émotions. Tu ne vas pas arrêter du jour au lendemain parce que c'est un réflexe, c'est une habitude, c'est un programme, tu es formaté là-dessus. réapprend autre chose et apprend vraiment à vivre les émotions, à te laisser traverser. Et moi, je t'invite dans mon voyage d'alchimisation. Allez, je te dis à tout bientôt pour un nouveau podcast. Prends bien soin de toi et surtout, n'oublie pas que tu as le droit d'être heureuse.