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Tutorah - Rav Bendrihem

Oublier ses soucis pour vivre un moment de joie intense

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05min |11/06/2024
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Description

Chavouot est le premier nom du don de la Torah. Cette fête est aussi nommée Atseret, comme le nom composé de Chemini-Atseret est le surnom de Simhat Torah.

Le trait d’union de ces deux fêtes c’est qu’aucune mitsva particulière n’est demandée. Sauf celle de se réjouir dans l’étude de la Torah.

Un chanson commune aux deux fêtes inspirée des mots du Zohar présentant le peuple d’Israël comme un peuple capable de dépasser les souffrances pour réussir à se réjouir malgré les difficultés.


Podcast du Rav Bendrihem - juin 2024 - chavouot 5784


Hosted by Ausha. See ausha.co/privacy-policy for more information.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour à tous, s'il est vrai qu'à Pessah nous mangeons des matzot et qu'à Sukkot nous dormons dans les cabanes et utilisons les quatre espèces du bouquet, quelle est la mitzvah de Shavuot ? On pourrait poser la même question pour la fête de Simchat Torah. Quelle est la mitzvah de la fête de Simchat Torah qui a lieu le huitième jour de la fête de Sukkot ? D'ailleurs, cette question résonne puisque ces deux dates sont surnommées Atzeret. Shemini Atzeret pour le huitième jour de Sukkot, surnommé Simchat Torah, et Atzeret, oui, Atzeret est le surnom de la fête de Shavuot dans la Torah et dans la Mishnah. Atzeret veut dire de s'arrêter. Et Atzeret, bizarrement, la mitzvah, la seule mitzvah que nous ayons, c'est de nous réjouir avec la Torah. En effet, que ce soit dans les synagogues, mais encore plus dans les yeshivotes, où nous étudions toute l'année la Torah, on chante et on danse avec les séphères Torah le jour de Shavuot. Qu'est-ce qu'on fait ? Qu'est-ce que ça signifie ? Eh bien, tout simplement, parfois on a besoin d'objets pour se réjouir. Et parfois, il suffit d'être un sujet concerné. Quand on a reçu la Torah, se réjouir, Du bonheur d'avoir reçu quelque chose d'Akadosh Baruch Hu ne nécessite rien d'autre que d'étudier, de prier, de chanter et de danser. C'est ainsi que le jour de Simchat Torah, nous sortons les Sifrat Torah, nous dansons, et le soir de Shavuot, non seulement nous chantons et dansons à la fin de la nuit, juste à l'aube avant de commencer la prière, mais... Préalablement, et comme vous le savez probablement, nous ne dormons pas. Eh oui, nuit blanche pour tout le peuple d'Israël. Mais pourquoi ? Tout simplement parce que le jour où Moshe Rabbein ou Moïse est descendu pour donner les tables de la loi au peuple d'Israël, après les avoir reçues d'Akkadj B'Hu, de Dieu lui-même, il trouva un peuple endormi. Endormi, alors, c'est le son du chauffard qui les réveille. Vous savez que le son du chauffard, il a cette force extraordinaire de réveiller le corps et de réveiller aussi les cœurs. Et d'ailleurs, on pourrait se demander, est-ce qu'on est capable, nous aussi, de se poser la question, est-ce que je suis un endormi ? Comment un endormi ? Oui, des fois on se laisse aller, des fois on se laisse abattre, des fois on se sent fragile, on se sent un peu comme ça, délaissé. D'ailleurs, Ramin va nous dire que quand les événements sont durs et sont difficiles, on peut être pris dans nos soucis et avoir du mal à rebondir. Et peut-être que vous le savez, mais il y a un chant que nous entonnons dans les Ichivot, le jour de Simchat Torah et aussi le jour de la fête de Shavuot. Cette chanson, en fait, elle est tirée de mots qui sont dans le Zohar Akkadosh. Et oui, dans le Zohar, il est écrit qu'à Tiavoun, Israël, quand le peuple d'Israël est installé en train de faire la Simchat Hatorah, la réjouissance de l'étude de la Torah, ça veut dire, par exemple, le jour de Simchat Hatorah, mais aussi le jour de Shavuot, Akkadosh Bauchu appelle les anges et il leur dit, regardez comme ils sont beaux, mes enfants. Regardez le peuple d'Israël. Il est capable de mettre de côté et d'oublier ses soucis pour se réjouir avec la Torah que je leur ai donnée. Et c'est là peut-être l'enjeu, cette année en particulier, plus que toutes les autres années. Car voilà que nous sommes tous marqués, attristés et effrayés de ce que nous avons vécu le dernier jour qui s'appelait Atzeret, qui était cheminé Atzeret, le jour du Simchat Torah. Entre les sirènes et le début de cette guerre, la mort tragique de milliers de personnes, nous nous sommes occupés et préoccupés au moment où nous devions danser, parce qu'il n'était pas possible de rester impassibles, indifférents et de ne pas être totalement bouleversés de ce qui était en train d'arriver. Sommes-nous aujourd'hui capables, pour l'honneur du ciel ? et pour remercier à Kodesh Baruch Hu que les choses n'ont pas été tellement plus graves qu'elles auraient pu d'ailleurs devenir, prendre le temps, toute cette nuit, d'étudier la Torah, et de danser, de prier en oubliant, mais juste pour un moment, tous nos soucis et tous les malheurs qui ont pu toucher le peuple d'Israël, en gardant cet espoir que c'est Akadosh Baruch Hu qui garde le peuple d'Israël. Il nous a offert un cadeau magnifique, et lorsque quelqu'un frappe à la porte avec un très beau cadeau, Même si parfois on a quelques soucis, on les met de côté pour l'accueillir, pour le remercier, pour l'embrasser, pour chanter et danser cette célébration extraordinaire qui sera certainement la garantie de tout ce qui réparera ce qui peut parfois froisser l'accomplissement d'Israël et amener très bientôt la délivrance et le Mashiach Tzidkenu Bimera Biamenu. Amen.

Description

Chavouot est le premier nom du don de la Torah. Cette fête est aussi nommée Atseret, comme le nom composé de Chemini-Atseret est le surnom de Simhat Torah.

Le trait d’union de ces deux fêtes c’est qu’aucune mitsva particulière n’est demandée. Sauf celle de se réjouir dans l’étude de la Torah.

Un chanson commune aux deux fêtes inspirée des mots du Zohar présentant le peuple d’Israël comme un peuple capable de dépasser les souffrances pour réussir à se réjouir malgré les difficultés.


Podcast du Rav Bendrihem - juin 2024 - chavouot 5784


Hosted by Ausha. See ausha.co/privacy-policy for more information.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour à tous, s'il est vrai qu'à Pessah nous mangeons des matzot et qu'à Sukkot nous dormons dans les cabanes et utilisons les quatre espèces du bouquet, quelle est la mitzvah de Shavuot ? On pourrait poser la même question pour la fête de Simchat Torah. Quelle est la mitzvah de la fête de Simchat Torah qui a lieu le huitième jour de la fête de Sukkot ? D'ailleurs, cette question résonne puisque ces deux dates sont surnommées Atzeret. Shemini Atzeret pour le huitième jour de Sukkot, surnommé Simchat Torah, et Atzeret, oui, Atzeret est le surnom de la fête de Shavuot dans la Torah et dans la Mishnah. Atzeret veut dire de s'arrêter. Et Atzeret, bizarrement, la mitzvah, la seule mitzvah que nous ayons, c'est de nous réjouir avec la Torah. En effet, que ce soit dans les synagogues, mais encore plus dans les yeshivotes, où nous étudions toute l'année la Torah, on chante et on danse avec les séphères Torah le jour de Shavuot. Qu'est-ce qu'on fait ? Qu'est-ce que ça signifie ? Eh bien, tout simplement, parfois on a besoin d'objets pour se réjouir. Et parfois, il suffit d'être un sujet concerné. Quand on a reçu la Torah, se réjouir, Du bonheur d'avoir reçu quelque chose d'Akadosh Baruch Hu ne nécessite rien d'autre que d'étudier, de prier, de chanter et de danser. C'est ainsi que le jour de Simchat Torah, nous sortons les Sifrat Torah, nous dansons, et le soir de Shavuot, non seulement nous chantons et dansons à la fin de la nuit, juste à l'aube avant de commencer la prière, mais... Préalablement, et comme vous le savez probablement, nous ne dormons pas. Eh oui, nuit blanche pour tout le peuple d'Israël. Mais pourquoi ? Tout simplement parce que le jour où Moshe Rabbein ou Moïse est descendu pour donner les tables de la loi au peuple d'Israël, après les avoir reçues d'Akkadj B'Hu, de Dieu lui-même, il trouva un peuple endormi. Endormi, alors, c'est le son du chauffard qui les réveille. Vous savez que le son du chauffard, il a cette force extraordinaire de réveiller le corps et de réveiller aussi les cœurs. Et d'ailleurs, on pourrait se demander, est-ce qu'on est capable, nous aussi, de se poser la question, est-ce que je suis un endormi ? Comment un endormi ? Oui, des fois on se laisse aller, des fois on se laisse abattre, des fois on se sent fragile, on se sent un peu comme ça, délaissé. D'ailleurs, Ramin va nous dire que quand les événements sont durs et sont difficiles, on peut être pris dans nos soucis et avoir du mal à rebondir. Et peut-être que vous le savez, mais il y a un chant que nous entonnons dans les Ichivot, le jour de Simchat Torah et aussi le jour de la fête de Shavuot. Cette chanson, en fait, elle est tirée de mots qui sont dans le Zohar Akkadosh. Et oui, dans le Zohar, il est écrit qu'à Tiavoun, Israël, quand le peuple d'Israël est installé en train de faire la Simchat Hatorah, la réjouissance de l'étude de la Torah, ça veut dire, par exemple, le jour de Simchat Hatorah, mais aussi le jour de Shavuot, Akkadosh Bauchu appelle les anges et il leur dit, regardez comme ils sont beaux, mes enfants. Regardez le peuple d'Israël. Il est capable de mettre de côté et d'oublier ses soucis pour se réjouir avec la Torah que je leur ai donnée. Et c'est là peut-être l'enjeu, cette année en particulier, plus que toutes les autres années. Car voilà que nous sommes tous marqués, attristés et effrayés de ce que nous avons vécu le dernier jour qui s'appelait Atzeret, qui était cheminé Atzeret, le jour du Simchat Torah. Entre les sirènes et le début de cette guerre, la mort tragique de milliers de personnes, nous nous sommes occupés et préoccupés au moment où nous devions danser, parce qu'il n'était pas possible de rester impassibles, indifférents et de ne pas être totalement bouleversés de ce qui était en train d'arriver. Sommes-nous aujourd'hui capables, pour l'honneur du ciel ? et pour remercier à Kodesh Baruch Hu que les choses n'ont pas été tellement plus graves qu'elles auraient pu d'ailleurs devenir, prendre le temps, toute cette nuit, d'étudier la Torah, et de danser, de prier en oubliant, mais juste pour un moment, tous nos soucis et tous les malheurs qui ont pu toucher le peuple d'Israël, en gardant cet espoir que c'est Akadosh Baruch Hu qui garde le peuple d'Israël. Il nous a offert un cadeau magnifique, et lorsque quelqu'un frappe à la porte avec un très beau cadeau, Même si parfois on a quelques soucis, on les met de côté pour l'accueillir, pour le remercier, pour l'embrasser, pour chanter et danser cette célébration extraordinaire qui sera certainement la garantie de tout ce qui réparera ce qui peut parfois froisser l'accomplissement d'Israël et amener très bientôt la délivrance et le Mashiach Tzidkenu Bimera Biamenu. Amen.

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Chavouot est le premier nom du don de la Torah. Cette fête est aussi nommée Atseret, comme le nom composé de Chemini-Atseret est le surnom de Simhat Torah.

Le trait d’union de ces deux fêtes c’est qu’aucune mitsva particulière n’est demandée. Sauf celle de se réjouir dans l’étude de la Torah.

Un chanson commune aux deux fêtes inspirée des mots du Zohar présentant le peuple d’Israël comme un peuple capable de dépasser les souffrances pour réussir à se réjouir malgré les difficultés.


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  • Speaker #0

    Bonjour à tous, s'il est vrai qu'à Pessah nous mangeons des matzot et qu'à Sukkot nous dormons dans les cabanes et utilisons les quatre espèces du bouquet, quelle est la mitzvah de Shavuot ? On pourrait poser la même question pour la fête de Simchat Torah. Quelle est la mitzvah de la fête de Simchat Torah qui a lieu le huitième jour de la fête de Sukkot ? D'ailleurs, cette question résonne puisque ces deux dates sont surnommées Atzeret. Shemini Atzeret pour le huitième jour de Sukkot, surnommé Simchat Torah, et Atzeret, oui, Atzeret est le surnom de la fête de Shavuot dans la Torah et dans la Mishnah. Atzeret veut dire de s'arrêter. Et Atzeret, bizarrement, la mitzvah, la seule mitzvah que nous ayons, c'est de nous réjouir avec la Torah. En effet, que ce soit dans les synagogues, mais encore plus dans les yeshivotes, où nous étudions toute l'année la Torah, on chante et on danse avec les séphères Torah le jour de Shavuot. Qu'est-ce qu'on fait ? Qu'est-ce que ça signifie ? Eh bien, tout simplement, parfois on a besoin d'objets pour se réjouir. Et parfois, il suffit d'être un sujet concerné. Quand on a reçu la Torah, se réjouir, Du bonheur d'avoir reçu quelque chose d'Akadosh Baruch Hu ne nécessite rien d'autre que d'étudier, de prier, de chanter et de danser. C'est ainsi que le jour de Simchat Torah, nous sortons les Sifrat Torah, nous dansons, et le soir de Shavuot, non seulement nous chantons et dansons à la fin de la nuit, juste à l'aube avant de commencer la prière, mais... Préalablement, et comme vous le savez probablement, nous ne dormons pas. Eh oui, nuit blanche pour tout le peuple d'Israël. Mais pourquoi ? Tout simplement parce que le jour où Moshe Rabbein ou Moïse est descendu pour donner les tables de la loi au peuple d'Israël, après les avoir reçues d'Akkadj B'Hu, de Dieu lui-même, il trouva un peuple endormi. Endormi, alors, c'est le son du chauffard qui les réveille. Vous savez que le son du chauffard, il a cette force extraordinaire de réveiller le corps et de réveiller aussi les cœurs. Et d'ailleurs, on pourrait se demander, est-ce qu'on est capable, nous aussi, de se poser la question, est-ce que je suis un endormi ? Comment un endormi ? Oui, des fois on se laisse aller, des fois on se laisse abattre, des fois on se sent fragile, on se sent un peu comme ça, délaissé. D'ailleurs, Ramin va nous dire que quand les événements sont durs et sont difficiles, on peut être pris dans nos soucis et avoir du mal à rebondir. Et peut-être que vous le savez, mais il y a un chant que nous entonnons dans les Ichivot, le jour de Simchat Torah et aussi le jour de la fête de Shavuot. Cette chanson, en fait, elle est tirée de mots qui sont dans le Zohar Akkadosh. Et oui, dans le Zohar, il est écrit qu'à Tiavoun, Israël, quand le peuple d'Israël est installé en train de faire la Simchat Hatorah, la réjouissance de l'étude de la Torah, ça veut dire, par exemple, le jour de Simchat Hatorah, mais aussi le jour de Shavuot, Akkadosh Bauchu appelle les anges et il leur dit, regardez comme ils sont beaux, mes enfants. Regardez le peuple d'Israël. Il est capable de mettre de côté et d'oublier ses soucis pour se réjouir avec la Torah que je leur ai donnée. Et c'est là peut-être l'enjeu, cette année en particulier, plus que toutes les autres années. Car voilà que nous sommes tous marqués, attristés et effrayés de ce que nous avons vécu le dernier jour qui s'appelait Atzeret, qui était cheminé Atzeret, le jour du Simchat Torah. Entre les sirènes et le début de cette guerre, la mort tragique de milliers de personnes, nous nous sommes occupés et préoccupés au moment où nous devions danser, parce qu'il n'était pas possible de rester impassibles, indifférents et de ne pas être totalement bouleversés de ce qui était en train d'arriver. Sommes-nous aujourd'hui capables, pour l'honneur du ciel ? et pour remercier à Kodesh Baruch Hu que les choses n'ont pas été tellement plus graves qu'elles auraient pu d'ailleurs devenir, prendre le temps, toute cette nuit, d'étudier la Torah, et de danser, de prier en oubliant, mais juste pour un moment, tous nos soucis et tous les malheurs qui ont pu toucher le peuple d'Israël, en gardant cet espoir que c'est Akadosh Baruch Hu qui garde le peuple d'Israël. Il nous a offert un cadeau magnifique, et lorsque quelqu'un frappe à la porte avec un très beau cadeau, Même si parfois on a quelques soucis, on les met de côté pour l'accueillir, pour le remercier, pour l'embrasser, pour chanter et danser cette célébration extraordinaire qui sera certainement la garantie de tout ce qui réparera ce qui peut parfois froisser l'accomplissement d'Israël et amener très bientôt la délivrance et le Mashiach Tzidkenu Bimera Biamenu. Amen.

Description

Chavouot est le premier nom du don de la Torah. Cette fête est aussi nommée Atseret, comme le nom composé de Chemini-Atseret est le surnom de Simhat Torah.

Le trait d’union de ces deux fêtes c’est qu’aucune mitsva particulière n’est demandée. Sauf celle de se réjouir dans l’étude de la Torah.

Un chanson commune aux deux fêtes inspirée des mots du Zohar présentant le peuple d’Israël comme un peuple capable de dépasser les souffrances pour réussir à se réjouir malgré les difficultés.


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  • Speaker #0

    Bonjour à tous, s'il est vrai qu'à Pessah nous mangeons des matzot et qu'à Sukkot nous dormons dans les cabanes et utilisons les quatre espèces du bouquet, quelle est la mitzvah de Shavuot ? On pourrait poser la même question pour la fête de Simchat Torah. Quelle est la mitzvah de la fête de Simchat Torah qui a lieu le huitième jour de la fête de Sukkot ? D'ailleurs, cette question résonne puisque ces deux dates sont surnommées Atzeret. Shemini Atzeret pour le huitième jour de Sukkot, surnommé Simchat Torah, et Atzeret, oui, Atzeret est le surnom de la fête de Shavuot dans la Torah et dans la Mishnah. Atzeret veut dire de s'arrêter. Et Atzeret, bizarrement, la mitzvah, la seule mitzvah que nous ayons, c'est de nous réjouir avec la Torah. En effet, que ce soit dans les synagogues, mais encore plus dans les yeshivotes, où nous étudions toute l'année la Torah, on chante et on danse avec les séphères Torah le jour de Shavuot. Qu'est-ce qu'on fait ? Qu'est-ce que ça signifie ? Eh bien, tout simplement, parfois on a besoin d'objets pour se réjouir. Et parfois, il suffit d'être un sujet concerné. Quand on a reçu la Torah, se réjouir, Du bonheur d'avoir reçu quelque chose d'Akadosh Baruch Hu ne nécessite rien d'autre que d'étudier, de prier, de chanter et de danser. C'est ainsi que le jour de Simchat Torah, nous sortons les Sifrat Torah, nous dansons, et le soir de Shavuot, non seulement nous chantons et dansons à la fin de la nuit, juste à l'aube avant de commencer la prière, mais... Préalablement, et comme vous le savez probablement, nous ne dormons pas. Eh oui, nuit blanche pour tout le peuple d'Israël. Mais pourquoi ? Tout simplement parce que le jour où Moshe Rabbein ou Moïse est descendu pour donner les tables de la loi au peuple d'Israël, après les avoir reçues d'Akkadj B'Hu, de Dieu lui-même, il trouva un peuple endormi. Endormi, alors, c'est le son du chauffard qui les réveille. Vous savez que le son du chauffard, il a cette force extraordinaire de réveiller le corps et de réveiller aussi les cœurs. Et d'ailleurs, on pourrait se demander, est-ce qu'on est capable, nous aussi, de se poser la question, est-ce que je suis un endormi ? Comment un endormi ? Oui, des fois on se laisse aller, des fois on se laisse abattre, des fois on se sent fragile, on se sent un peu comme ça, délaissé. D'ailleurs, Ramin va nous dire que quand les événements sont durs et sont difficiles, on peut être pris dans nos soucis et avoir du mal à rebondir. Et peut-être que vous le savez, mais il y a un chant que nous entonnons dans les Ichivot, le jour de Simchat Torah et aussi le jour de la fête de Shavuot. Cette chanson, en fait, elle est tirée de mots qui sont dans le Zohar Akkadosh. Et oui, dans le Zohar, il est écrit qu'à Tiavoun, Israël, quand le peuple d'Israël est installé en train de faire la Simchat Hatorah, la réjouissance de l'étude de la Torah, ça veut dire, par exemple, le jour de Simchat Hatorah, mais aussi le jour de Shavuot, Akkadosh Bauchu appelle les anges et il leur dit, regardez comme ils sont beaux, mes enfants. Regardez le peuple d'Israël. Il est capable de mettre de côté et d'oublier ses soucis pour se réjouir avec la Torah que je leur ai donnée. Et c'est là peut-être l'enjeu, cette année en particulier, plus que toutes les autres années. Car voilà que nous sommes tous marqués, attristés et effrayés de ce que nous avons vécu le dernier jour qui s'appelait Atzeret, qui était cheminé Atzeret, le jour du Simchat Torah. Entre les sirènes et le début de cette guerre, la mort tragique de milliers de personnes, nous nous sommes occupés et préoccupés au moment où nous devions danser, parce qu'il n'était pas possible de rester impassibles, indifférents et de ne pas être totalement bouleversés de ce qui était en train d'arriver. Sommes-nous aujourd'hui capables, pour l'honneur du ciel ? et pour remercier à Kodesh Baruch Hu que les choses n'ont pas été tellement plus graves qu'elles auraient pu d'ailleurs devenir, prendre le temps, toute cette nuit, d'étudier la Torah, et de danser, de prier en oubliant, mais juste pour un moment, tous nos soucis et tous les malheurs qui ont pu toucher le peuple d'Israël, en gardant cet espoir que c'est Akadosh Baruch Hu qui garde le peuple d'Israël. Il nous a offert un cadeau magnifique, et lorsque quelqu'un frappe à la porte avec un très beau cadeau, Même si parfois on a quelques soucis, on les met de côté pour l'accueillir, pour le remercier, pour l'embrasser, pour chanter et danser cette célébration extraordinaire qui sera certainement la garantie de tout ce qui réparera ce qui peut parfois froisser l'accomplissement d'Israël et amener très bientôt la délivrance et le Mashiach Tzidkenu Bimera Biamenu. Amen.

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