Speaker #0Bienvenue sur cette nouvelle capsule de l'Avent pour sortir de la dépendance affective. Alors aujourd'hui, comme prévu, on va faire un petit point sur notre corps et le message qu'il nous donne à travers nos différentes émotions. Alors c'est un petit point un peu plus pratique, un peu plus technique entre guillemets. Ce que je peux déjà vous indiquer, c'est que vous allez retrouver tous ces éléments dans mon livre, le livre Envie qui est disponible. sur commande pour soit directement auprès de moi soit à travers le lien de la description et effectivement on va retrouver un petit peu ce point sur les émotions pour que ce soit plus clair pour toi aujourd'hui. Déjà ce que je voudrais te dire c'est que la plupart du temps la plupart de nos problèmes sont engendrés et amplifiés par le fait qu'on n'écoute pas, on ne sait pas écouter nos émotions Merci. C'est un drame sociétal, je pense, surtout dans nos sociétés occidentales, où effectivement on est tellement pressé comme des citrons qu'on n'a pas du tout le temps ni l'espace de venir entendre et écouter et comprendre le message de nos émotions. Ce qu'il faut déjà savoir, c'est que l'émotion, ça vient du latin ex moverae, qui veut dire bouger, bouger hors de. C'est-à-dire que notre émotion, notre système en fait... vient par un effet de déclenchement d'hormones très sophistiqués, très spécifiques, générer à l'intérieur de nous une émotion qui va nous donner un message. Et ce message, il est important. C'est comme si, en fait, la plupart de nos émotions, c'est comme si toute la journée, tu recevais différents emails et qu'en fait, tu choisissais de ne juste pas les ouvrir. Donc au bout d'un moment, il va y avoir urgence. Et les émotions qu'on n'écoute pas, qu'on n'entend pas, il ne faut pas croire qu'elles disparaissent. En fait, c'est un leurre. En fait, elles vont s'accumuler, entre guillemets, et au bout d'un moment, ça va faire un effet cocotte minute. Et qu'on le veuille ou non, le corps retient les émotions qui ne sont pas entendues, qui ne sont pas traversées. En fait, on ne sait généralement que les contenir. Et tôt ou tard, ça va venir finir par déclencher. différentes manifestations symptomatiques à travers des douleurs, dans un premier temps, et des maladies de façon plus prolongée. Ou des manifestations cardiovasculaires, d'hypertension, etc. D'ailleurs, il y a un ouvrage que vous connaissez peut-être, qui s'appelle Le dictionnaire des malaises et des maladies, de Jacques Martel, qui est un bouquin gros comme ça, qui illustre très bien ce phénomène. En fait, il définit tous les symptômes possibles et imaginables. Et à chaque fois, ça traduit un sentiment, un comportement en lien avec nos états émotionnels d'une manière générale. Notre façon de penser, de ce dont nous pensons, de nous, etc. Donc, pour revenir un petit peu en amont, c'est-à-dire que j'ai un déclencheur dans ma vie, il y a une situation lambda, un événement, quelqu'un qui me dit quelque chose, un incident, bref. Je vais accueillir cette information à travers le premier filtre de mes cinq sens, qui sont l'ouïe, l'odorat, la vue, le toucher et le goût. J'ajouterai là-dessus notre sixième sens également, qui est notre forme d'intuition, à laquelle on est plus ou moins connecté aussi. Mais moi aujourd'hui, je sais que ça fait partie intégrante de mes sens et de mes perceptions. Et suite à ça... il va y avoir un deuxième filtre qui va être le filtre des interprétations, c'est-à-dire que par rapport à tout ce que j'ai vécu, par rapport à toutes mes expériences, par rapport à tout ce que j'ai connu, par rapport à mes blessures d'enfance, par rapport à mes traumas potentiels, par rapport à mes conditionnements de l'enfance, de mes conditionnements de société, mes conditionnements scolaires, familiaux, transgénérationnels, etc. Je vais faire une interprétation par rapport à ce que je reçois. par rapport à l'événement. Et de cette interprétation, ça va déclencher une émotion. Alors, des émotions, on en a tout un panel, mais on dit qu'il y a quatre émotions principales, qui est la joie, qui nous dit, vas-y, feu, flamme, go, avance, tant que tu es dans la joie, c'est merveilleux, tu es sur le bon chemin. La deuxième émotion, c'est la colère. La colère nous indique qu'il y a quelque chose ou quelqu'un qui n'est pas en accord avec nos limites. et nos valeurs, donc ce qui est important pour nous. Alors, par rapport à la colère, c'est qu'on peut être en colère contre soi-même ou en colère contre quelqu'un d'autre. Et la définition de ses limites et de ses besoins est essentielle dans la vie de quelqu'un parce que la colère n'est pas toujours malsaine, au contraire. Parfois, je peux être en colère contre un tel parce qu'effectivement, il vient empiéter sur mes limites et mes besoins fondamentaux. Et comme je n'ai pas conscience de mes besoins et de mes limites fondamentales, eh bien parfois, Il y a une colère que je ne comprends pas qui surgit. Et plutôt que de l'accueillir comme étant quelque chose de sain, je vais la refouler, la réprimer. Alors que potentiellement, la colère peut être saine. Ensuite, on a la peur. Il faut savoir aussi que la peur, finalement, il n'y a que 5% des situations où nous sommes effectivement, concrètement, physiquement en danger. Donc ça veut dire que 95% de nos peurs... Ce sont des illusions qui sont construites à partir de nos interprétations, lesquelles sont construites à partir de nos expériences. Donc quand on a des peurs qui sont redondantes face à des situations, je ne sais pas, peur d'oser faire quelque chose, peur d'oser être entrepreneur, peur d'oser parler en public, peur d'oser ou peur de ne pas être aimé, peur de... Bref, toute la multitude de peurs, toutes ces peurs-là finalement, elles viennent de notre construction, de notre système, de nos blessures, de notre ma, etc. Donc fondamentalement, la peur, c'est toujours un message qu'il y a quelque chose à l'intérieur de nous qu'il faut faire évoluer. La joie, la peur, la colère et la tristesse. La tristesse nous indique finalement que c'est la fin de quelque chose. Donc on peut être triste très très longtemps. Là, il y a quelque chose qui dit, en fait, mon système n'accepte pas que ce soit la fin. Donc je n'accepte pas de passer à autre chose. Mais la tristesse, fondamentalement, il faut y passer. C'est un processus à traverser. lorsque quelque chose ou une situation se termine, que ce soit la vie de quelqu'un d'un de nos proches ou une situation de deuil, par exemple, par rapport à une séparation. C'est le deuil aussi de la famille, c'est la fin de la famille, c'est la fin de tout ce en quoi je croyais, la fin d'un travail, etc. Toutes ces situations-là qui engendrent de la tristesse, il faut aussi les intégrer parce que c'est important. Et la plupart du temps, les gens qui viennent me voir, en fait, ils ne comprennent pas leurs émotions. Et c'est pourtant ce message du corps qui vient de l'intérieur. Une grosse, grosse, grosse partie de mon travail, c'est d'aider les personnes à mettre des mots fondamentaux et un besoin derrière ou une compréhension de ce que la personne vit qui génère cette émotion. Et ça, c'est hyper, hyper important. Et c'est pour ça que je n'arrête pas de te dire que tu es la personne la plus importante de ta vie parce qu'il est essentiel et primordial et impératif que tu passes ce petit temps sur tes émotions. pour pouvoir comprendre, en fait, qu'est-ce qu'il y a derrière ? C'est parce que je pense ça ou ça ? Ou c'est parce que ça et ça, c'est important pour moi ? Ou c'est parce que je ressens ? Bref, tu vois, faire ce petit travail de dire, OK, là, je m'arrête déjà, je prends note, j'ouvre l'email, je ressens ça. Et ensuite, OK, cette émotion-là qui arrive, qui surgit, qui paraît un petit peu incongrue ou pas forcément adaptée, elle vient d'où, en fait ? Qu'est-ce que ça dit de moi ? Ça, c'est la question que je t'invite à te poser tous les jours. Lorsque tu ressens une émotion, qu'est-ce que ça dit de toi ? Parce que c'est de toi dont ça parle. Ce n'est pas l'autre qui génère l'émotion à ta place. C'est à l'intérieur de toi, à travers tes expériences, à travers le filtre de tes interprétations liées à tes expériences que tu vas du coup déclencher une émotion qui va du coup déclencher un comportement. Et donc si tu veux mieux te comprendre et transformer ta vie... par rapport à tes relations, par exemple, dans ta dépendance affective, eh bien, tu dois prendre ce temps d'analyse et presque de décortiquer, disséquer chacune de tes émotions au quotidien. Alors oui, c'est un travail, c'est vrai, c'est vrai. Et dans notre société, aujourd'hui, comme on est pressé comme des citrons, ce n'est pas facile, c'est clair, mais c'est impératif. Tout comme tu prends ta douche tous les jours, tout comme tu te nourris tous les jours, tu dois regarder, observer ce que tu ressens. C'est la même chose, c'est aussi important que de te nourrir. Là encore, ne me dis pas que tu es la personne la plus importante de ta vie, je te souhaite de passer une très très belle journée et on se retrouve demain avec grand plaisir.