Description
Cette semaine, Haïm Musicant raconte l'histoire tragique d'Amit Mann. Jusqu'au dernier moment, elle a soigné des blessés le 7 octobre à Be'eri.
Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Cette semaine, Haïm Musicant raconte l'histoire tragique d'Amit Mann. Jusqu'au dernier moment, elle a soigné des blessés le 7 octobre à Be'eri.
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Transcription
Je vais vous parler d'Amit Mann. C'est une héroïne d'Israël. C'est une héroïne du 7 octobre. Elle a à peine 10 ans quand son père commence à souffrir du cancer. Il va lutter pendant 4 ans. Et au bout de 4 ans, malheureusement, il va disparaître. La mort de son père va influencer toute la vie d'Amit. Je veux être médecin ou je veux être infirmière. Je veux soigner les malades et les blessés. Elle a 15 ans quand elle commence à faire du bénévolat au Maguen David Adom. A 18 ans, elle est déclarée inapte pour le service militaire en raison d'un problème de santé. Alors, elle effectue à la place son service national. Elle devient ambulancière. Elle apprend la pratique de la réanimation cardio-respiratoire dans les situations d'urgence. En 2021, Amit a 20 ans. Elle décroche le poste d'infirmière au Kiboutz-Béhéry. C'est un poste qui est très convoité. Les conditions sont excellentes. Les habitants sont accueillants. Le cadre est enchanteur. Et pour la première fois de sa vie... Amit dispose de son propre appartement. La mère et les sœurs d'Amit ne s'inquiètent pas de la proximité de Béhéry avec Gaza. À Netivot, où habite sa mère, à Bercheva ou à Ashkelon, où ont déménagé les sœurs, on est habitué au tir de missiles depuis l'autre côté de la frontière. Le 7 octobre Amit est de garde. La veille, sa mère a tenté en vain de lui demander de permuter avec une collègue pour lui rendre visite à Nettivot. Ce matin, le bruit des alertes, des missiles, mais aussi celui inattendu des coups de feu réveillent Amit. Son compagnon est aussi ambulancier. Il doit prendre son service en urgence, précisément à Nettivot. Tu viens avec moi ? Je te déposerai chez ta mère. Pas question. On a besoin de moi ici. Les terroristes sont entrés à l'aube dans ce kibbutz de mille habitants. Elle se saisit de sa trousse de secourus. Elle court vers la clinique de Berry. Elle entend des cris, des hurlements, des pleurs. Les terroristes passent de maison en maison. Pour exécuter les résidences en distinction d'âge, Amit parvient au centre médical. Elle y retrouve deux collègues, une infirmière et un dentiste. Des survivants, mais qui sont blessés, affluent à la clinique. Amit informe par WhatsApp ses sœurs Raviva et Lior de ce qui se passe. Nous faisons tout ce que nous pouvons. Il y a plusieurs personnes qui se vident de leur sang, mais nous n'avons aucun moyen pour les évacuer. Les heures passent. Les heures passent sous la menace d'une entrée par effraction des terroristes. Pendant cette heure, le personnel soignant reste barricadé entre les blessés et les morts. Amit et ses amis soignent les blessés. Ils utilisent le matériel limité dont dispose la clinique. Elle confectionne des garrots avec des draps et des chemises. Tout en s'occupant de ces patients d'infortune, elle ne cesse d'essayer de contacter les secours et de demander de l'aide. Mais où est Tzal ? Mais où est l'armée ? Amit ne se contente pas de poser des pansements et de donner des médicaments. Elle parle beaucoup. Elle s'emploie à rassurer les habitants de Béry qui sont dans la clinique. Il faut tenir bon, les secours vont arriver et moi, je reste avec vous jusqu'au bout. À 13h54, Amit envoie un message. Ils sont là, je vous aime. À 14h02, elle écrit Je ne pense pas que je vais m'en sortir. Soyez forte mes sœurs, s'il m'arrive quelque chose. Amit est tué de plusieurs balles au cerveau. son cadavre ne sera retrouvé le soir mais le soir du lundi octobre et il va être identifié grâce aux gants qu'elle utilisait pour soigner les blessés Amit est enterré auprès de son père au cimetière de Nithivot. Oshrit, qui est secouriste, pleure sa meilleure amie qui a été assassinée. Amit était quelqu'un qui était tout simplement toujours là. On pouvait toujours lui faire confiance. Le 7 octobre, elle a continué à aider tous les patients sous le feu de l'ennemi et elle a tenté de leur sauver la vie. Elle s'est battue pour leur vie. Jusqu'au dernier instant, Amit Mann avait 22 ans.
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Je vais vous parler d'Amit Mann. C'est une héroïne d'Israël. C'est une héroïne du 7 octobre. Elle a à peine 10 ans quand son père commence à souffrir du cancer. Il va lutter pendant 4 ans. Et au bout de 4 ans, malheureusement, il va disparaître. La mort de son père va influencer toute la vie d'Amit. Je veux être médecin ou je veux être infirmière. Je veux soigner les malades et les blessés. Elle a 15 ans quand elle commence à faire du bénévolat au Maguen David Adom. A 18 ans, elle est déclarée inapte pour le service militaire en raison d'un problème de santé. Alors, elle effectue à la place son service national. Elle devient ambulancière. Elle apprend la pratique de la réanimation cardio-respiratoire dans les situations d'urgence. En 2021, Amit a 20 ans. Elle décroche le poste d'infirmière au Kiboutz-Béhéry. C'est un poste qui est très convoité. Les conditions sont excellentes. Les habitants sont accueillants. Le cadre est enchanteur. Et pour la première fois de sa vie... Amit dispose de son propre appartement. La mère et les sœurs d'Amit ne s'inquiètent pas de la proximité de Béhéry avec Gaza. À Netivot, où habite sa mère, à Bercheva ou à Ashkelon, où ont déménagé les sœurs, on est habitué au tir de missiles depuis l'autre côté de la frontière. Le 7 octobre Amit est de garde. La veille, sa mère a tenté en vain de lui demander de permuter avec une collègue pour lui rendre visite à Nettivot. Ce matin, le bruit des alertes, des missiles, mais aussi celui inattendu des coups de feu réveillent Amit. Son compagnon est aussi ambulancier. Il doit prendre son service en urgence, précisément à Nettivot. Tu viens avec moi ? Je te déposerai chez ta mère. Pas question. On a besoin de moi ici. Les terroristes sont entrés à l'aube dans ce kibbutz de mille habitants. Elle se saisit de sa trousse de secourus. Elle court vers la clinique de Berry. Elle entend des cris, des hurlements, des pleurs. Les terroristes passent de maison en maison. Pour exécuter les résidences en distinction d'âge, Amit parvient au centre médical. Elle y retrouve deux collègues, une infirmière et un dentiste. Des survivants, mais qui sont blessés, affluent à la clinique. Amit informe par WhatsApp ses sœurs Raviva et Lior de ce qui se passe. Nous faisons tout ce que nous pouvons. Il y a plusieurs personnes qui se vident de leur sang, mais nous n'avons aucun moyen pour les évacuer. Les heures passent. Les heures passent sous la menace d'une entrée par effraction des terroristes. Pendant cette heure, le personnel soignant reste barricadé entre les blessés et les morts. Amit et ses amis soignent les blessés. Ils utilisent le matériel limité dont dispose la clinique. Elle confectionne des garrots avec des draps et des chemises. Tout en s'occupant de ces patients d'infortune, elle ne cesse d'essayer de contacter les secours et de demander de l'aide. Mais où est Tzal ? Mais où est l'armée ? Amit ne se contente pas de poser des pansements et de donner des médicaments. Elle parle beaucoup. Elle s'emploie à rassurer les habitants de Béry qui sont dans la clinique. Il faut tenir bon, les secours vont arriver et moi, je reste avec vous jusqu'au bout. À 13h54, Amit envoie un message. Ils sont là, je vous aime. À 14h02, elle écrit Je ne pense pas que je vais m'en sortir. Soyez forte mes sœurs, s'il m'arrive quelque chose. Amit est tué de plusieurs balles au cerveau. son cadavre ne sera retrouvé le soir mais le soir du lundi octobre et il va être identifié grâce aux gants qu'elle utilisait pour soigner les blessés Amit est enterré auprès de son père au cimetière de Nithivot. Oshrit, qui est secouriste, pleure sa meilleure amie qui a été assassinée. Amit était quelqu'un qui était tout simplement toujours là. On pouvait toujours lui faire confiance. Le 7 octobre, elle a continué à aider tous les patients sous le feu de l'ennemi et elle a tenté de leur sauver la vie. Elle s'est battue pour leur vie. Jusqu'au dernier instant, Amit Mann avait 22 ans.
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Je vais vous parler d'Amit Mann. C'est une héroïne d'Israël. C'est une héroïne du 7 octobre. Elle a à peine 10 ans quand son père commence à souffrir du cancer. Il va lutter pendant 4 ans. Et au bout de 4 ans, malheureusement, il va disparaître. La mort de son père va influencer toute la vie d'Amit. Je veux être médecin ou je veux être infirmière. Je veux soigner les malades et les blessés. Elle a 15 ans quand elle commence à faire du bénévolat au Maguen David Adom. A 18 ans, elle est déclarée inapte pour le service militaire en raison d'un problème de santé. Alors, elle effectue à la place son service national. Elle devient ambulancière. Elle apprend la pratique de la réanimation cardio-respiratoire dans les situations d'urgence. En 2021, Amit a 20 ans. Elle décroche le poste d'infirmière au Kiboutz-Béhéry. C'est un poste qui est très convoité. Les conditions sont excellentes. Les habitants sont accueillants. Le cadre est enchanteur. Et pour la première fois de sa vie... Amit dispose de son propre appartement. La mère et les sœurs d'Amit ne s'inquiètent pas de la proximité de Béhéry avec Gaza. À Netivot, où habite sa mère, à Bercheva ou à Ashkelon, où ont déménagé les sœurs, on est habitué au tir de missiles depuis l'autre côté de la frontière. Le 7 octobre Amit est de garde. La veille, sa mère a tenté en vain de lui demander de permuter avec une collègue pour lui rendre visite à Nettivot. Ce matin, le bruit des alertes, des missiles, mais aussi celui inattendu des coups de feu réveillent Amit. Son compagnon est aussi ambulancier. Il doit prendre son service en urgence, précisément à Nettivot. Tu viens avec moi ? Je te déposerai chez ta mère. Pas question. On a besoin de moi ici. Les terroristes sont entrés à l'aube dans ce kibbutz de mille habitants. Elle se saisit de sa trousse de secourus. Elle court vers la clinique de Berry. Elle entend des cris, des hurlements, des pleurs. Les terroristes passent de maison en maison. Pour exécuter les résidences en distinction d'âge, Amit parvient au centre médical. Elle y retrouve deux collègues, une infirmière et un dentiste. Des survivants, mais qui sont blessés, affluent à la clinique. Amit informe par WhatsApp ses sœurs Raviva et Lior de ce qui se passe. Nous faisons tout ce que nous pouvons. Il y a plusieurs personnes qui se vident de leur sang, mais nous n'avons aucun moyen pour les évacuer. Les heures passent. Les heures passent sous la menace d'une entrée par effraction des terroristes. Pendant cette heure, le personnel soignant reste barricadé entre les blessés et les morts. Amit et ses amis soignent les blessés. Ils utilisent le matériel limité dont dispose la clinique. Elle confectionne des garrots avec des draps et des chemises. Tout en s'occupant de ces patients d'infortune, elle ne cesse d'essayer de contacter les secours et de demander de l'aide. Mais où est Tzal ? Mais où est l'armée ? Amit ne se contente pas de poser des pansements et de donner des médicaments. Elle parle beaucoup. Elle s'emploie à rassurer les habitants de Béry qui sont dans la clinique. Il faut tenir bon, les secours vont arriver et moi, je reste avec vous jusqu'au bout. À 13h54, Amit envoie un message. Ils sont là, je vous aime. À 14h02, elle écrit Je ne pense pas que je vais m'en sortir. Soyez forte mes sœurs, s'il m'arrive quelque chose. Amit est tué de plusieurs balles au cerveau. son cadavre ne sera retrouvé le soir mais le soir du lundi octobre et il va être identifié grâce aux gants qu'elle utilisait pour soigner les blessés Amit est enterré auprès de son père au cimetière de Nithivot. Oshrit, qui est secouriste, pleure sa meilleure amie qui a été assassinée. Amit était quelqu'un qui était tout simplement toujours là. On pouvait toujours lui faire confiance. Le 7 octobre, elle a continué à aider tous les patients sous le feu de l'ennemi et elle a tenté de leur sauver la vie. Elle s'est battue pour leur vie. Jusqu'au dernier instant, Amit Mann avait 22 ans.
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Cette semaine, Haïm Musicant raconte l'histoire tragique d'Amit Mann. Jusqu'au dernier moment, elle a soigné des blessés le 7 octobre à Be'eri.
Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Je vais vous parler d'Amit Mann. C'est une héroïne d'Israël. C'est une héroïne du 7 octobre. Elle a à peine 10 ans quand son père commence à souffrir du cancer. Il va lutter pendant 4 ans. Et au bout de 4 ans, malheureusement, il va disparaître. La mort de son père va influencer toute la vie d'Amit. Je veux être médecin ou je veux être infirmière. Je veux soigner les malades et les blessés. Elle a 15 ans quand elle commence à faire du bénévolat au Maguen David Adom. A 18 ans, elle est déclarée inapte pour le service militaire en raison d'un problème de santé. Alors, elle effectue à la place son service national. Elle devient ambulancière. Elle apprend la pratique de la réanimation cardio-respiratoire dans les situations d'urgence. En 2021, Amit a 20 ans. Elle décroche le poste d'infirmière au Kiboutz-Béhéry. C'est un poste qui est très convoité. Les conditions sont excellentes. Les habitants sont accueillants. Le cadre est enchanteur. Et pour la première fois de sa vie... Amit dispose de son propre appartement. La mère et les sœurs d'Amit ne s'inquiètent pas de la proximité de Béhéry avec Gaza. À Netivot, où habite sa mère, à Bercheva ou à Ashkelon, où ont déménagé les sœurs, on est habitué au tir de missiles depuis l'autre côté de la frontière. Le 7 octobre Amit est de garde. La veille, sa mère a tenté en vain de lui demander de permuter avec une collègue pour lui rendre visite à Nettivot. Ce matin, le bruit des alertes, des missiles, mais aussi celui inattendu des coups de feu réveillent Amit. Son compagnon est aussi ambulancier. Il doit prendre son service en urgence, précisément à Nettivot. Tu viens avec moi ? Je te déposerai chez ta mère. Pas question. On a besoin de moi ici. Les terroristes sont entrés à l'aube dans ce kibbutz de mille habitants. Elle se saisit de sa trousse de secourus. Elle court vers la clinique de Berry. Elle entend des cris, des hurlements, des pleurs. Les terroristes passent de maison en maison. Pour exécuter les résidences en distinction d'âge, Amit parvient au centre médical. Elle y retrouve deux collègues, une infirmière et un dentiste. Des survivants, mais qui sont blessés, affluent à la clinique. Amit informe par WhatsApp ses sœurs Raviva et Lior de ce qui se passe. Nous faisons tout ce que nous pouvons. Il y a plusieurs personnes qui se vident de leur sang, mais nous n'avons aucun moyen pour les évacuer. Les heures passent. Les heures passent sous la menace d'une entrée par effraction des terroristes. Pendant cette heure, le personnel soignant reste barricadé entre les blessés et les morts. Amit et ses amis soignent les blessés. Ils utilisent le matériel limité dont dispose la clinique. Elle confectionne des garrots avec des draps et des chemises. Tout en s'occupant de ces patients d'infortune, elle ne cesse d'essayer de contacter les secours et de demander de l'aide. Mais où est Tzal ? Mais où est l'armée ? Amit ne se contente pas de poser des pansements et de donner des médicaments. Elle parle beaucoup. Elle s'emploie à rassurer les habitants de Béry qui sont dans la clinique. Il faut tenir bon, les secours vont arriver et moi, je reste avec vous jusqu'au bout. À 13h54, Amit envoie un message. Ils sont là, je vous aime. À 14h02, elle écrit Je ne pense pas que je vais m'en sortir. Soyez forte mes sœurs, s'il m'arrive quelque chose. Amit est tué de plusieurs balles au cerveau. son cadavre ne sera retrouvé le soir mais le soir du lundi octobre et il va être identifié grâce aux gants qu'elle utilisait pour soigner les blessés Amit est enterré auprès de son père au cimetière de Nithivot. Oshrit, qui est secouriste, pleure sa meilleure amie qui a été assassinée. Amit était quelqu'un qui était tout simplement toujours là. On pouvait toujours lui faire confiance. Le 7 octobre, elle a continué à aider tous les patients sous le feu de l'ennemi et elle a tenté de leur sauver la vie. Elle s'est battue pour leur vie. Jusqu'au dernier instant, Amit Mann avait 22 ans.
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