L'ocytocine ❤️ meilleure alliée des femmes enceintes ! cover
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Un Temps pour Naître

L'ocytocine ❤️ meilleure alliée des femmes enceintes !

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27min |11/03/2025
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Un Temps pour Naître

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Description

Cet épisode est de loin l'un des plus utiles pour les futurs parents : l'ocytocine n'est pas qu'une hormone essentielle pour l'accouchement, c'est aussi une des clés pour une vie épanouie !

Ici je vous explique de façon simple, son mécanisme, et comment la sécréter au max !


rediffusion

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Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour à vous et bienvenue dans ce nouvel épisode du podcast Un Temps pour Naître. Aujourd'hui, j'ai très envie de vous parler de l'ocytocine. On va voir ensemble pourquoi cette hormone est si importante et même essentielle pour les femmes enceintes. Je suis Edwige, si vous ne me connaissez pas encore. Je suis maman de trois filles et accompagnante en périnatalité à Vannes, dans le Morbihan. Et à travers le podcast Un Temps pour Naître, mon but c'est de vous apporter des infos qu'on ne dit pas ailleurs, en tout cas pas assez. de briser les tabous et de vous permettre de vous sentir moins seul et de mieux comprendre ce que vous ressentez. Alors l'ocytocine, est-ce que vous en avez déjà entendu parler ? En tout cas si vous m'avez déjà rencontré au cabinet, pendant votre grossesse, c'est obligé que vous ayez déjà entendu parler de cette hormone et j'ai fort à parier que votre sage-femme vous en a déjà parlé également. Et si ce n'est pas le cas, je vous la fais découvrir aujourd'hui. L'ocytocine, c'est une hormone et un neurotransmetteur. Alors une hormone, c'est une substance chimique qui est sécrétée par le corps, en l'occurrence par le cerveau pour l'ocytocine, et qui a pour rôle de venir équilibrer notre corps. Donc on a plein d'hormones et chacune a un rôle bien précis, ou plusieurs rôles, dans le but de nous maintenir en vie. Donc elles viennent se compléter les unes les autres. Et un neurotransmetteur, c'est un messager chimique, qui vient transporter les informations. Donc l'ocytocine, elle fait les deux. Et l'ocytocine, c'est l'hormone de l'amour, c'est l'hormone du lien d'attachement, donc c'est une hormone bien sûr essentielle pour la survie de notre espèce. Depuis que nous sommes ici, nous sommes pourvus d'ocytocine, et c'est ce qui nous permet de pouvoir perpétuer l'humanité. Quand on sécrète de l'ocytocine concrètement, comment on se sent ? Parce que quand on sécrète une hormone, on a des sensations. Alors l'ocytocine, elle nous fait nous sentir dans le bien-être, dans la connexion avec l'autre ou avec les autres. On ressent du plaisir à la fois dans le corps, dans la tête et dans le cœur. Donc c'est l'hormone, si je puis dire, de la plénitude. Donc forcément, on se rend bien compte qu'elle est essentielle, qu'elle est utile. et qu'en plus elle fait du bien. Et en quoi cette hormone-là, elle vient s'inclure dans le processus de la maternité ? Eh bien l'ocytocine, c'est aussi une hormone non seulement qui nous fait nous sentir bien, qui crée du lien, mais c'est aussi une hormone qui va venir contracter l'utérus, parce que c'est une hormone qui est pulsatile, elle crée des pulsations, et donc c'est elle qui va permettre de contracter l'utérus, donc à la fois pour l'accouchement, On se rend bien compte que là, c'est aussi une question de survie. Plus on va être chargé en ocytocine, plus les contractions utérines vont être efficaces le jour de l'accouchement. On va avoir un réflexe d'éjection du fœtus, vous savez, la fameuse poussée, qui va être beaucoup plus fort, plus puissant et plus naturel. C'est aussi cette hormone-là qui permet l'éjection du lait quand on alaite. Et quand on sait qu'elle est pulsatile, on se rend bien compte par exemple quand on a un orgasme, que ce sont des pulsations. Donc tout ça c'est l'ocytocine. Que ce soit féminin ou masculin, c'est l'hormone de l'ocytocine pendant l'orgasme. Donc c'est là qu'on comprend que l'ocytocine pendant la grossesse et l'accouchement, elle est absolument essentielle. Et au-delà de la grossesse et de l'accouchement, c'est cette hormone-là qui va donner à la femme l'instinct de l'ouvre, de l'ion, auprès de son bébé. On voit bien. Par exemple, chez les chevaux, les vaches, tous les mammifères quasiment, qu'il y a un instinct de protection qui est très naturel. Chez les mamans, elles ont tendance à vouloir protéger leurs petits. Et bien chez nous, les femmes, si on laisse faire le processus naturel, c'est pareil. On a un instinct naturel de protection du bébé, et il y a beaucoup de femmes qui ont beaucoup de mal à laisser d'autres personnes prendre leur bébé, pour qui c'est très difficile. Et bien ça, c'est l'ocytocine qui est responsable de ça. Tout ça, c'est dans le but de la survie de l'espèce. Nous sommes fabriqués comme ça. Ce que je trouve vraiment intéressant à vous partager aussi, c'est que cette ocytocine, pour être efficace au moment de l'accouchement, il va falloir qu'elle soit emmagasinée pendant la grossesse. Et c'est là où vraiment je tire la sonnette d'alarme parce qu'on n'a pas assez d'ocytocine pendant la grossesse, encore en 2021. Et tout ça, c'est aussi un manque de compréhension de comment fonctionnent la grossesse et l'accouchement. Donc là, c'est un peu ma mission d'ouvrir les yeux et les consciences. autour de ça. Parce qu'en fait, votre utérus, pendant la grossesse et surtout au troisième trimestre, il va développer des petits récepteurs, des petits bourgeons récepteurs d'ocytocine. Un peu comme des piles avec le plus et le moins, comme des aimants. C'est-à-dire que vous avez le côté plus sur votre utérus et ils attendent l'autre côté en fait. Et ces petits bourgeons-là, plus ils vont recevoir d'ocytocine. à la fin de la grossesse, plus le jour de l'accouchement ce sera facile, les contractions vont être efficaces, voire le travail aura commencé avant. Si je reprends mon expérience personnelle, parce que c'est celle que j'ai vécue dans mon corps, donc je peux en parler, pour ma troisième grossesse, et donc mon troisième accouchement, où j'étais au courant de tout ça, où j'avais compris ce processus ocytocique, j'avais fait en sorte de remplir tous mes bourgeons d'ocytocine au maximum, de favoriser les situations où j'aurais sécrété de l'ocytocine de manière naturelle en fin de grossesse, et j'ai accouché en une heure et demie. Je ne dis pas que c'est le cas à chaque fois, il n'y a pas que ça qui rentre en compte, il y a plein d'autres facteurs, évidemment. N'empêche que, quand je suis arrivée à la maternité, en fait, mes contractions ont commencé une heure avant, et quand je suis arrivée, j'étais en train de pousser. Si je n'avais pas été chargée en ocytocine comme ça avant, ce ne serait pas arrivé, c'est certain. Alors ce qu'il est intéressant de comprendre aussi, c'est que... l'ocytocine va être antagoniste d'une autre hormone, qui est le cortisol. Le cortisol, c'est l'hormone du stress, des situations stressantes. Pourquoi existe le cortisol ? Il a quand même une fonction, je ne veux pas le diaboliser, parce qu'on a tendance à le mettre dans la case des méchants et l'ocytocine la gentille. Attention, le cortisol il est très utile. Si on est dans une situation dangereuse, ça nous permet de nous enfuir, en fait ça nous donne un... coup d'adrénaline, en fait le cortisol va de pair avec l'adrénaline et là, on va se sentir en danger. Et donc du coup, on va se mobiliser grâce à l'adrénaline pour se sauver de la situation. Donc c'est très utile. Cela dit, aujourd'hui en 2021 en Occident, si vous êtes en Occident, il y a peu de situations où on a vraiment besoin de cortisol. Quelques-unes dans la vie, mais pas tout le temps. Sauf qu'on a tendance à en sécréter beaucoup, beaucoup, beaucoup. On est... des personnes très stressées. Pourtant, au niveau matériel, on a fait un bond dans le progrès qui est très important. Comparé à il y a 100 ans, 200 ans, il y a moins de mortalité. Cela dit, on décède plus du stress que d'autres choses. C'est quand même un comble. Et plus on va sécréter du cortisol, moins on va sécréter d'ocytocine. Et ça aussi, ça s'explique pour l'accouchement. Si une femme est sur le point d'accoucher, mais qu'elle est dans une... une situation de guerre dans un pays en guerre, si elle sécrète beaucoup de cortisol, le col ne va pas s'ouvrir. Et c'est très bien, parce que le corps, en fait, il protège le bébé le temps qu'il peut. Le message, c'est ne n'est pas maintenant, c'est trop dangereux. Donc vous voyez que ce n'est pas négatif, en fait, à la base. Mais aujourd'hui, ça vient compliquer les choses, parce que plus on sécrète du cortisol, moins on a d'ocytocine, alors qu'il y a toutes les raisons que le bébé naisse à ce moment-là. Mais il y a plein d'éléments qui viennent... sécréter du cortisol de manière délétère. Alors, comment faire ? Parce que c'est bien de savoir tout ça, mais le plus important, c'est quand même de... De se mettre en action pour justement favoriser cette sécrétion. Alors pour sécréter de l'ocytocine, ce qui est important c'est de favoriser le bien-être ressenti. Alors pour ça, j'ai pas de secret miracle parce que c'est vous qui vous connaissez le mieux. On n'a pas toutes les mêmes façons de se sentir bien. Mais le but c'est vraiment d'être dans le plus de bien-être possible. Par exemple. C'est d'avoir une conversation ou des conversations profondes en connexion avec d'autres personnes qu'on apprécie, avec qui on n'a pas de tensions, on ne se demande pas si je dis ça, est-ce que cette personne va bien le prendre, on ne se pose pas toutes ces questions, juste on est bien avec cette personne, que ce soit votre conjoint ou peu importe. Favoriser des discussions enrichissantes, nourrissantes. En parlant de nourrissante, ça va être de manger un bon plat, quelque chose qui vous fait plaisir. Faire l'amour aussi, bien sûr, c'est là où on sécrète beaucoup d'ocytocine. Le massage, et c'est d'ailleurs aussi une des raisons pour lesquelles j'ai inclus le massage dans mon accompagnement, parce que ça favorise la sécrétion d'ocytocine et donc c'est hyper bon pour la maman et pour le bébé. En parlant de lien, c'est aussi discuter avec votre bébé. Et là, il y aura un échange ocytocique formidable entre votre bébé et vous. Et donc ça, c'est top. Forcément, ça vous aide aussi pour la naissance. Donc tout ça, c'est hyper vertueux. Vous pouvez prendre un bon bain, prendre soin de vous, danser, écouter de la musique, vous faire plaisir avec des loisirs, peu importe lesquels, ceux qui vous font plaisir, toujours dans la limite de la possibilité pendant la grossesse, mais ça, vous le savez bien. En bref, c'est de créer toutes les situations possibles pour vous faire vous sentir bien. Une autre astuce, c'est de manger des dates. Parce que les dates favorisent en fait la sécrétion d'ocytocine et donc la maturation du col. Et ça c'est une astuce qui est vraiment bonne à savoir parce que c'est tout bête mais on ne le dit pas forcément. Manger des dates en fin de grossesse permet d'avoir plus d'ocytocine. La tisane de feuilles de framboisier également. En fin de grossesse, vous pouvez en boire jusqu'à 3 tasses par jour. Et à contrario... Si on comprend du coup cet antagonisme entre l'ocytocine et le cortisol, ça va être d'éviter au maximum les situations de stress. Et les sources de tension, toutes les relations qui vont être conflictuelles, les prises de tête, les gros enjeux, les projets qui nous font nous sentir en doute, en danger, où il y a trop de questions, de questionnements, d'enjeux compliqués. Si vous pouvez, c'est de les différer, de les déléguer, de trouver des solutions pour que ça ne prenne pas toute la place pendant votre grossesse. Votre travail aussi. Quelle place prend votre travail dans votre vie ? Est-ce qu'il vous permet d'être sereine ? Et ça c'est hyper important. Au-delà du côté santé, qui est évidemment très important aussi, parfois s'arrêter de travailler pendant la grossesse à un moment où on sent qu'on est trop en stress permet d'arrêter cette sécrétion de cortisol trop importante. Et donc c'est vraiment très très très déterminant pour le futur de votre accouchement en fait. Donc je ne peux que vous encourager à faire un point sur votre vie globale pour savoir quel est votre vase de stress et vase de bien-être et comment il se compense l'un et l'autre. Je ne dis pas qu'il faut zéro stress parce qu'on est des êtres humains et on n'est pas des robots, on n'est pas non plus des sages, des saints. Le but c'est pas de devenir quelqu'un d'autre pendant la grossesse, même si la maternité est une expérience transformatrice. Cela dit, on a des casseroles. C'est comme ça, on est des êtres humains, mais si on peut favoriser des situations qui nous permettent d'être moins stressés, c'est gagner pour le jour J. Donc ça va être une histoire aussi de confiance. Si vous doutez de vous, si vous pensez que votre corps n'est pas capable, que vous vous posez des milliards de questions, vous perdez confiance en vous et donc ça sécrète aussi du cortisol. Faites-vous confiance, n'oubliez juste pas que votre corps il sait faire. Si vous avez des doutes pour le jour de l'accouchement, faites-vous accompagner, faites-vous écouter par des personnes comme moi. qui sont là pour ça, ou par votre sage-femme si elle est disponible. Soyez accueillis dans vos ressentis. Le fait d'être accueilli permet déjà de relâcher la pression qu'on se met dans la tête et dans le cœur. Ça fait déjà beaucoup de bien. Au niveau relationnel aussi, je trouve ça hyper important de se poser la question, est-ce que les relations autour de moi sont satisfaisantes ? Est-ce qu'il y en a qui me mettent beaucoup de pression ? Et dans ce cas, le but ce n'est pas de faire le vide autour de soi, ce n'est pas ce que je dis, mais simplement de choisir à ce moment-là Sur quelles relations on met la priorité, on met l'accent, et de tenter de lâcher les relations qui vont nous faire nous sentir mal. C'est pas toujours facile dans la vie courante, quand on n'est pas enceinte parce que justement on est dans le tourbillon, mais quand on est enceinte, il y a aussi ce truc de se dire bon ok, c'est pour moi mais c'est aussi pour l'accouchement, pour mon bébé, j'ai une bonne raison. de mettre quelques distances avec certaines personnes. Si c'est encore trop dur pour vous de savoir dire non, pensez à ce processus aussi toxique, et là ça va probablement vous aider à mettre les points sur les i, les barres sur les t, comme on dit, avec certaines personnes, sans forcément justement rentrer dans le conflit, mais juste prendre la juste distance, celle qui est juste pour vous. Si vous avez des deuils autour de vous, vous avez le droit de les différer. Si vous êtes en thérapie, vous avez le droit aussi de vous dire, ok, J'ai ça qui m'attend, c'est peut-être pas le moment. Je ne dis pas que c'est pas le moment, ça dépend des personnes. Il y a des personnes qui vont se sentir mieux en faisant tout ce travail d'évolution, d'acceptation pendant la grossesse, et c'est ça qui va leur faire se sentir bien, et c'est d'ailleurs ce qui se passe parfois dans les séances avec moi. Mais parfois aussi, on a le droit de se dire, ok, telle personne est décédée dans mon entourage, j'ai ce deuil-là à faire, relationnel ou que sais-je. Là, je ne me sens pas en mesure de le faire. C'est trop difficile, ça va trop mobiliser mes émotions qui sont enfouies depuis longtemps, et c'est pas le moment pour moi, et c'est ok. Ça a été mon cas pendant ma troisième grossesse aussi, je venais de perdre mon grand-père, qui était l'homme de ma vie, la personne, une des personnes les plus importantes pour moi. Et 15 jours après, j'étais enceinte. Eh bien, j'ai pris la décision de vivre avec ce deuil-là, mais de manière totalement pacifique. Dans la mesure de mes possibles, je ne dis pas que j'étais jamais triste, c'est pas le cas, mais d'accepter de mettre sur pause, de faire une pause dans ce deuil, dans l'avancée psychique et émotionnelle de l'acceptation du décès de mon grand-père et de la vie qui vient après. Et ça m'a fait grandement du bien de m'autoriser à différer mon deuil sans me dire je suis une mauvaise personne, je ne pense pas à lui, blablabla, non. C'est simplement, là c'est le temps, pour moi et mon bébé. On verra plus tard comment ça se passe pour moi, quand est-ce que je serai prête. Et ça m'a été utile. La preuve, le processus aussitôtique, c'est super bien fait. Voilà. L'essentiel que je peux vous apporter concernant l'ocytocine, et j'étais trop contente de faire cet épisode, pour moi c'était une évidence de le faire à un moment ou à un autre, de trouver les bons mots aussi pour pouvoir vous transmettre l'essentiel comme d'habitude. J'aimerais maintenant vous interroger et mener une réflexion sur comment on aborde ce processus ocytocique aujourd'hui dans notre monde et qu'est-ce que c'est qu'un monde sans ocytocine naturelle. Parce que si on comprend bien... Cette ocytocine, c'est l'hormone de l'attachement, de l'amour, du lien entre les générations, entre les aïeux et les enfants. C'est le sel de la vie, c'est ça qui permet l'attachement sécuritaire entre les parents et l'enfant. Donc on comprend que si l'enfant est en sécurité, il se construit de manière confiante. C'est l'hormone aussi de la confiance en soi, en les autres, en l'humanité. C'est l'hormone du lien. Sauf que... Depuis qu'on accouche à la maternité et qu'on a surtout des péridurales, le problème c'est que dans l'extrême majorité du temps quand on accouche à la maternité, au lieu d'avoir ces tocines naturelles, nous avons des perfusions d'ocytocines de synthèse. Alors pourquoi ça a été créé ? C'est parce que quand on a une péridurale, le processus du lien entre le cerveau qui sécrète l'ocytocine et l'utérus qui le reçoit est chinté. Donc on n'a plus les contractions efficaces qu'on a avant la péridurale. Donc du coup, nous avons besoin d'une ocytocine chimique qui vient remplir ce rôle de contraction mécanique sur l'utérus pour faire sortir le bébé. Sauf que du coup, on perd tous les autres effets qu'on a évoqués avant, de l'attachement et du lien avec le bébé. La connexion avec le bébé ne se fait plus. Et on le voit bien, quand on a la péridurale, souvent on pionce, on va regarder son fil Facebook, on fait autre chose. On n'est plus en train d'accoucher, mais le bébé, il est en train de naître. Alors, qu'est-ce qui se passe quand ce n'est plus notre ocytocine naturelle qui est sécrétée ? Là, vraiment, c'est quelque chose qui m'alerte beaucoup, qui m'inquiète, je dois vous dire. Parce que ça ne fait pas très longtemps, finalement, qu'on accouche de cette manière, à la maternité. Et si ça a permis de sauver des vies, évidemment, sur le plan... purement médicale et scientifique de la chose mécanique de l'accouchement, parce qu'on a compris comment fonctionne l'accouchement et donc certaines façons de sauver des pathologies. Sauf que quand on applique ce processus médical, sur-médicalisé dans tous les accouchements, on chante aussi tous les bienfaits de l'ocytocine naturelle sur le lien, et donc ça crée une distance entre les mamans et les bébés. On le voit bien, ça fait pas longtemps qu'on ne fait pas de peau à peau, même si ça a tendance à revenir doucement, on commence à réintroduire le lien entre la maman et le bébé dès la naissance, mais ça reste assez superficiel à mon sens, parce que ce sont des protocoles encore une fois, mais ce truc naturel entre la maman et le bébé, en conscience, et avec le papa aussi, parce qu'il est dans cette bulle aussi toxique quand il est là, et bien quand on vient couper... ou entraver ce processus-là, on peut se demander quels enfants, quels adultes nous devenons derrière cette société individualiste dans laquelle on est. Est-ce que ce n'est pas aussi la conséquence de ce problème de lien, les négligences, les maltraitances, les incompréhensions entre générations, les tensions, la froideur qu'il peut y avoir entre les personnes aujourd'hui ? Est-ce qu'elles ne seraient pas là à cause de ce problème d'ocytocine ? Est-ce qu'on ne manquerait pas tous d'ocytocine ? Est-ce qu'il créerait cette scission aujourd'hui entre deux mondes, entre ce monde hyper médicalisé, hyper cartésien, mais tellement que du coup on en oublie l'amour qu'il y a entre les personnes ? Et aujourd'hui on le voit bien dans cette situation liée à la crise sanitaire, il y a vraiment deux fragmentations entre deux catégories de personnes, même si on n'est pas forcément tout blanc ou tout noir, je ne dis pas ça. Mais pour ma part je ressens un tel manque de lien. On ne voit que le problème sanitaire qui existe, je ne dis pas le contraire, mais derrière, qu'est-ce que c'est difficile de ne plus avoir les apéros entre copains, de pouvoir inviter du monde, de toucher des personnes, ça fait partie de la vie, c'est juste essentiel. Et si en Occident, on a la croyance qu'on a tout compris, mais on ne se touche plus, les personnes dans les files d'attente, elles ne peuvent plus se toucher, sinon on s'offusque. on n'a plus de lien de toucher c'est presque assimilé au danger quand je masse les personnes ça leur fait un grand bien la plupart du temps c'est quelque chose de très simple mais un massage ça fait vraiment du bien mais il ya aussi des personnes qui ne supportent pas d'être touché parce que il ya aussi ce problème de lien parce que on n'a tellement pas été habitué que être touché c'est presque une intrusion mais du coup quelles conséquences sur tout le reste de la vie moi vraiment je m'interroge je ne suis pas la seule je sais que michel odan qui est un grand monsieur dans La compréhension des mécanismes de naissance, qui est à la base un chirurgien et qui est devenu obstétricien, interroge beaucoup sur ce processus ocytocique qui n'existe pas assez aujourd'hui. Enfin vraiment, cette ocytocine qui est entre guillemets juste une hormone, quand on raisonne un peu, quand on va chercher, on se dit ouais mais c'est beaucoup plus que ça. C'est l'avenir de l'humanité, des espèces qui est en jeu. Et ça, on est obligé d'en parler. Quand on parle de l'accouchement, on ne peut pas juste dire aux femmes « c'est un processus mécanique, le bébé descend dans le bassin, il fait telle rotation, il sort, et puis les médecins viennent vous aider » . Non mais c'est beaucoup plus que ça en fait. Le processus, il est beaucoup plus riche, intense. Il se passe autre chose que ça. Et ça, on ne nous le dit pas. Moi, j'ai dû attendre ma troisième grossesse pour qu'on me le dise. C'est fou. Et c'est un peu, à mon sens, une mission que j'ai de transmettre ça. Je ne peux pas garder ça pour moi, enfin. Donc voilà, je vous le dis aujourd'hui, cette ocytocine, elle est essentielle dans les liens pour la survie de l'espèce. Et ce n'est pas compliqué au final. Mais n'empêche que les conditions de naissance aujourd'hui ne nous aident pas. Elles ne nous aident pas à nous sentir dans cette situation ocytocique, dans notre bulle, le jour de l'accouchement, parce qu'on accouche dans des endroits qu'on ne connaît pas. avec des personnes souvent qu'on ne connaît pas ou très peu, et les conditions ne sont pas forcément propices pour sécréter cette ocytocine, cette confiance, quand on a des lumières très vives autour de soi, qu'on est à l'hôpital. À l'hôpital, c'est quand même bien un endroit anti-ocytocine, parce que l'hôpital égale sang, égale danger, égale maladie, égale accident, égale mort, quand même, dans l'inconscient qu'on peut avoir avec ce lieu-là. Voilà, c'est juste ça, quoi. qui est difficile. Donc aujourd'hui, qu'est-ce qu'on peut faire autour de ça ? C'est recréer cette bulle ocytocique. Donc il y a des femmes qui font le choix d'accoucher à la maison. Il y a plein d'autres choix possibles, encore que ce n'est pas toujours possible parce que les décisions autour de la politique de la naissance ne prennent pas en compte ce processus ocytocique. Cela dit, si vous accouchez à la maternité, c'est pas du tout une fatalité. Vraiment pas. Et c'est aussi pour ça que les accompagnantes à la naissance existent. C'est une figure que vous voyez avant et qui potentiellement peut être là le jour J, donc déjà ça crée une sécurité. C'est une personne qui connaît le processus de l'accouchement et qui vient vous apporter de l'ocytocine en vous massant, en vous apportant des outils de respiration, de visualisation, etc. Il y a le rôle aussi du papa le jour J, et évidemment. C'est lui qui va permettre à la femme de recréer ses conditions aussi toxiques parce que c'est lui qui lui fait l'amour. A priori. Après il y a d'autres cas de figure possibles. Mais enfin, dans la majorité des cas, c'est cet homme qui connaît sa femme et qui sait à quel point elle peut se sentir bien dans certaines situations, ce qui peut créer des conditions favorables pour qu'elle se sente bien. Ça va être de dialoguer avec les équipes le jour J et de recréer cette bulle. Vous pouvez emmener des objets personnels, tamiser la lumière, essayer de faire silence et tout ça, c'est un dialogue avec l'équipe. En bref, Tout ça, j'en parle dans les épisodes en lien avec le projet de naissance. J'ai fait deux épisodes auparavant, vous pouvez aller les chercher dans la liste des épisodes, et tout ça, on reparle en fait de l'ocytocine. C'est lié, hein ? Voilà, je me suis un peu enflammée, je sais. Mais en même temps, c'est trop important pour ne pas en parler. Si vous avez envie d'aller plus loin sur les connaissances autour de l'ocytocine et de son mécanisme, je vous recommande de lire... un livre qui est très sympa, qui s'appelle Ocytocine, l'hormone de l'amour, qui est écrit par Kerstin Ouvnas-Mauberg, qui est une autrice scandinave. J'espère encore une fois que ça vous a été utile, que vous avez appris des choses constructives, intéressantes, utiles pour vous. Si vous aimez mon podcast, que vous le trouvez utile pour vous, chouette, sympa et que vous aimeriez qu'il soit partagé au plus grand nombre, tout ce que vous avez à faire. c'est de mettre une note, un avis sur votre appli de podcast. Et si vous voulez m'envoyer un message perso, je serai super contente, j'adore recevoir vos messages. Si vous avez des questions, je reste disponible aussi. Et surtout, créez-vous votre bulle d'ocytocine. Et au-delà de la maternité, une fois qu'on y goûte, franchement, on n'a pas envie de sortir de ce truc-là, quoi. Donc, gardez votre ocytocine au maximum, et c'est un des meilleurs moyens pour se sentir bien tout le reste de sa vie. Sur ce, je vous embrasse. je vous souhaite une très belle journée je vous dis à la semaine prochaine pour un autre épisode et avant de vous quitter je vous partage une chanson hyper ocytocique de Philippe Catherine je vais vous mettre un extrait que je trouve trop rigolo j'adore cette chanson parce qu'elle caractérise bien le problème de notre société et le fait qu'on veut des bisous c'est ça l'ocytocine C'est des bisous. On veut des bisous. Bon, je crois que j'ai pas le droit de diffuser des musiques qui sont protégées par des droits d'auteur. Mais si Philippe Catherine vient m'embêter sur ce podcast, je me dirais que j'ai réussi, si il est assez connu pour ça. Et puis je lui ferai des bisous. Bonne journée !

  • Speaker #1

    Da-bi-zoo, da-bi-zoo, da-bi-zoo... Des bisous, des bisous, des bisous, des bisous De façon générale Et très globalement En définitive Mais qu'est-ce qu'on attend pour se faire Da bisou,

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  • Speaker #0

    Bonjour à vous et bienvenue dans ce nouvel épisode du podcast Un Temps pour Naître. Aujourd'hui, j'ai très envie de vous parler de l'ocytocine. On va voir ensemble pourquoi cette hormone est si importante et même essentielle pour les femmes enceintes. Je suis Edwige, si vous ne me connaissez pas encore. Je suis maman de trois filles et accompagnante en périnatalité à Vannes, dans le Morbihan. Et à travers le podcast Un Temps pour Naître, mon but c'est de vous apporter des infos qu'on ne dit pas ailleurs, en tout cas pas assez. de briser les tabous et de vous permettre de vous sentir moins seul et de mieux comprendre ce que vous ressentez. Alors l'ocytocine, est-ce que vous en avez déjà entendu parler ? En tout cas si vous m'avez déjà rencontré au cabinet, pendant votre grossesse, c'est obligé que vous ayez déjà entendu parler de cette hormone et j'ai fort à parier que votre sage-femme vous en a déjà parlé également. Et si ce n'est pas le cas, je vous la fais découvrir aujourd'hui. L'ocytocine, c'est une hormone et un neurotransmetteur. Alors une hormone, c'est une substance chimique qui est sécrétée par le corps, en l'occurrence par le cerveau pour l'ocytocine, et qui a pour rôle de venir équilibrer notre corps. Donc on a plein d'hormones et chacune a un rôle bien précis, ou plusieurs rôles, dans le but de nous maintenir en vie. Donc elles viennent se compléter les unes les autres. Et un neurotransmetteur, c'est un messager chimique, qui vient transporter les informations. Donc l'ocytocine, elle fait les deux. Et l'ocytocine, c'est l'hormone de l'amour, c'est l'hormone du lien d'attachement, donc c'est une hormone bien sûr essentielle pour la survie de notre espèce. Depuis que nous sommes ici, nous sommes pourvus d'ocytocine, et c'est ce qui nous permet de pouvoir perpétuer l'humanité. Quand on sécrète de l'ocytocine concrètement, comment on se sent ? Parce que quand on sécrète une hormone, on a des sensations. Alors l'ocytocine, elle nous fait nous sentir dans le bien-être, dans la connexion avec l'autre ou avec les autres. On ressent du plaisir à la fois dans le corps, dans la tête et dans le cœur. Donc c'est l'hormone, si je puis dire, de la plénitude. Donc forcément, on se rend bien compte qu'elle est essentielle, qu'elle est utile. et qu'en plus elle fait du bien. Et en quoi cette hormone-là, elle vient s'inclure dans le processus de la maternité ? Eh bien l'ocytocine, c'est aussi une hormone non seulement qui nous fait nous sentir bien, qui crée du lien, mais c'est aussi une hormone qui va venir contracter l'utérus, parce que c'est une hormone qui est pulsatile, elle crée des pulsations, et donc c'est elle qui va permettre de contracter l'utérus, donc à la fois pour l'accouchement, On se rend bien compte que là, c'est aussi une question de survie. Plus on va être chargé en ocytocine, plus les contractions utérines vont être efficaces le jour de l'accouchement. On va avoir un réflexe d'éjection du fœtus, vous savez, la fameuse poussée, qui va être beaucoup plus fort, plus puissant et plus naturel. C'est aussi cette hormone-là qui permet l'éjection du lait quand on alaite. Et quand on sait qu'elle est pulsatile, on se rend bien compte par exemple quand on a un orgasme, que ce sont des pulsations. Donc tout ça c'est l'ocytocine. Que ce soit féminin ou masculin, c'est l'hormone de l'ocytocine pendant l'orgasme. Donc c'est là qu'on comprend que l'ocytocine pendant la grossesse et l'accouchement, elle est absolument essentielle. Et au-delà de la grossesse et de l'accouchement, c'est cette hormone-là qui va donner à la femme l'instinct de l'ouvre, de l'ion, auprès de son bébé. On voit bien. Par exemple, chez les chevaux, les vaches, tous les mammifères quasiment, qu'il y a un instinct de protection qui est très naturel. Chez les mamans, elles ont tendance à vouloir protéger leurs petits. Et bien chez nous, les femmes, si on laisse faire le processus naturel, c'est pareil. On a un instinct naturel de protection du bébé, et il y a beaucoup de femmes qui ont beaucoup de mal à laisser d'autres personnes prendre leur bébé, pour qui c'est très difficile. Et bien ça, c'est l'ocytocine qui est responsable de ça. Tout ça, c'est dans le but de la survie de l'espèce. Nous sommes fabriqués comme ça. Ce que je trouve vraiment intéressant à vous partager aussi, c'est que cette ocytocine, pour être efficace au moment de l'accouchement, il va falloir qu'elle soit emmagasinée pendant la grossesse. Et c'est là où vraiment je tire la sonnette d'alarme parce qu'on n'a pas assez d'ocytocine pendant la grossesse, encore en 2021. Et tout ça, c'est aussi un manque de compréhension de comment fonctionnent la grossesse et l'accouchement. Donc là, c'est un peu ma mission d'ouvrir les yeux et les consciences. autour de ça. Parce qu'en fait, votre utérus, pendant la grossesse et surtout au troisième trimestre, il va développer des petits récepteurs, des petits bourgeons récepteurs d'ocytocine. Un peu comme des piles avec le plus et le moins, comme des aimants. C'est-à-dire que vous avez le côté plus sur votre utérus et ils attendent l'autre côté en fait. Et ces petits bourgeons-là, plus ils vont recevoir d'ocytocine. à la fin de la grossesse, plus le jour de l'accouchement ce sera facile, les contractions vont être efficaces, voire le travail aura commencé avant. Si je reprends mon expérience personnelle, parce que c'est celle que j'ai vécue dans mon corps, donc je peux en parler, pour ma troisième grossesse, et donc mon troisième accouchement, où j'étais au courant de tout ça, où j'avais compris ce processus ocytocique, j'avais fait en sorte de remplir tous mes bourgeons d'ocytocine au maximum, de favoriser les situations où j'aurais sécrété de l'ocytocine de manière naturelle en fin de grossesse, et j'ai accouché en une heure et demie. Je ne dis pas que c'est le cas à chaque fois, il n'y a pas que ça qui rentre en compte, il y a plein d'autres facteurs, évidemment. N'empêche que, quand je suis arrivée à la maternité, en fait, mes contractions ont commencé une heure avant, et quand je suis arrivée, j'étais en train de pousser. Si je n'avais pas été chargée en ocytocine comme ça avant, ce ne serait pas arrivé, c'est certain. Alors ce qu'il est intéressant de comprendre aussi, c'est que... l'ocytocine va être antagoniste d'une autre hormone, qui est le cortisol. Le cortisol, c'est l'hormone du stress, des situations stressantes. Pourquoi existe le cortisol ? Il a quand même une fonction, je ne veux pas le diaboliser, parce qu'on a tendance à le mettre dans la case des méchants et l'ocytocine la gentille. Attention, le cortisol il est très utile. Si on est dans une situation dangereuse, ça nous permet de nous enfuir, en fait ça nous donne un... coup d'adrénaline, en fait le cortisol va de pair avec l'adrénaline et là, on va se sentir en danger. Et donc du coup, on va se mobiliser grâce à l'adrénaline pour se sauver de la situation. Donc c'est très utile. Cela dit, aujourd'hui en 2021 en Occident, si vous êtes en Occident, il y a peu de situations où on a vraiment besoin de cortisol. Quelques-unes dans la vie, mais pas tout le temps. Sauf qu'on a tendance à en sécréter beaucoup, beaucoup, beaucoup. On est... des personnes très stressées. Pourtant, au niveau matériel, on a fait un bond dans le progrès qui est très important. Comparé à il y a 100 ans, 200 ans, il y a moins de mortalité. Cela dit, on décède plus du stress que d'autres choses. C'est quand même un comble. Et plus on va sécréter du cortisol, moins on va sécréter d'ocytocine. Et ça aussi, ça s'explique pour l'accouchement. Si une femme est sur le point d'accoucher, mais qu'elle est dans une... une situation de guerre dans un pays en guerre, si elle sécrète beaucoup de cortisol, le col ne va pas s'ouvrir. Et c'est très bien, parce que le corps, en fait, il protège le bébé le temps qu'il peut. Le message, c'est ne n'est pas maintenant, c'est trop dangereux. Donc vous voyez que ce n'est pas négatif, en fait, à la base. Mais aujourd'hui, ça vient compliquer les choses, parce que plus on sécrète du cortisol, moins on a d'ocytocine, alors qu'il y a toutes les raisons que le bébé naisse à ce moment-là. Mais il y a plein d'éléments qui viennent... sécréter du cortisol de manière délétère. Alors, comment faire ? Parce que c'est bien de savoir tout ça, mais le plus important, c'est quand même de... De se mettre en action pour justement favoriser cette sécrétion. Alors pour sécréter de l'ocytocine, ce qui est important c'est de favoriser le bien-être ressenti. Alors pour ça, j'ai pas de secret miracle parce que c'est vous qui vous connaissez le mieux. On n'a pas toutes les mêmes façons de se sentir bien. Mais le but c'est vraiment d'être dans le plus de bien-être possible. Par exemple. C'est d'avoir une conversation ou des conversations profondes en connexion avec d'autres personnes qu'on apprécie, avec qui on n'a pas de tensions, on ne se demande pas si je dis ça, est-ce que cette personne va bien le prendre, on ne se pose pas toutes ces questions, juste on est bien avec cette personne, que ce soit votre conjoint ou peu importe. Favoriser des discussions enrichissantes, nourrissantes. En parlant de nourrissante, ça va être de manger un bon plat, quelque chose qui vous fait plaisir. Faire l'amour aussi, bien sûr, c'est là où on sécrète beaucoup d'ocytocine. Le massage, et c'est d'ailleurs aussi une des raisons pour lesquelles j'ai inclus le massage dans mon accompagnement, parce que ça favorise la sécrétion d'ocytocine et donc c'est hyper bon pour la maman et pour le bébé. En parlant de lien, c'est aussi discuter avec votre bébé. Et là, il y aura un échange ocytocique formidable entre votre bébé et vous. Et donc ça, c'est top. Forcément, ça vous aide aussi pour la naissance. Donc tout ça, c'est hyper vertueux. Vous pouvez prendre un bon bain, prendre soin de vous, danser, écouter de la musique, vous faire plaisir avec des loisirs, peu importe lesquels, ceux qui vous font plaisir, toujours dans la limite de la possibilité pendant la grossesse, mais ça, vous le savez bien. En bref, c'est de créer toutes les situations possibles pour vous faire vous sentir bien. Une autre astuce, c'est de manger des dates. Parce que les dates favorisent en fait la sécrétion d'ocytocine et donc la maturation du col. Et ça c'est une astuce qui est vraiment bonne à savoir parce que c'est tout bête mais on ne le dit pas forcément. Manger des dates en fin de grossesse permet d'avoir plus d'ocytocine. La tisane de feuilles de framboisier également. En fin de grossesse, vous pouvez en boire jusqu'à 3 tasses par jour. Et à contrario... Si on comprend du coup cet antagonisme entre l'ocytocine et le cortisol, ça va être d'éviter au maximum les situations de stress. Et les sources de tension, toutes les relations qui vont être conflictuelles, les prises de tête, les gros enjeux, les projets qui nous font nous sentir en doute, en danger, où il y a trop de questions, de questionnements, d'enjeux compliqués. Si vous pouvez, c'est de les différer, de les déléguer, de trouver des solutions pour que ça ne prenne pas toute la place pendant votre grossesse. Votre travail aussi. Quelle place prend votre travail dans votre vie ? Est-ce qu'il vous permet d'être sereine ? Et ça c'est hyper important. Au-delà du côté santé, qui est évidemment très important aussi, parfois s'arrêter de travailler pendant la grossesse à un moment où on sent qu'on est trop en stress permet d'arrêter cette sécrétion de cortisol trop importante. Et donc c'est vraiment très très très déterminant pour le futur de votre accouchement en fait. Donc je ne peux que vous encourager à faire un point sur votre vie globale pour savoir quel est votre vase de stress et vase de bien-être et comment il se compense l'un et l'autre. Je ne dis pas qu'il faut zéro stress parce qu'on est des êtres humains et on n'est pas des robots, on n'est pas non plus des sages, des saints. Le but c'est pas de devenir quelqu'un d'autre pendant la grossesse, même si la maternité est une expérience transformatrice. Cela dit, on a des casseroles. C'est comme ça, on est des êtres humains, mais si on peut favoriser des situations qui nous permettent d'être moins stressés, c'est gagner pour le jour J. Donc ça va être une histoire aussi de confiance. Si vous doutez de vous, si vous pensez que votre corps n'est pas capable, que vous vous posez des milliards de questions, vous perdez confiance en vous et donc ça sécrète aussi du cortisol. Faites-vous confiance, n'oubliez juste pas que votre corps il sait faire. Si vous avez des doutes pour le jour de l'accouchement, faites-vous accompagner, faites-vous écouter par des personnes comme moi. qui sont là pour ça, ou par votre sage-femme si elle est disponible. Soyez accueillis dans vos ressentis. Le fait d'être accueilli permet déjà de relâcher la pression qu'on se met dans la tête et dans le cœur. Ça fait déjà beaucoup de bien. Au niveau relationnel aussi, je trouve ça hyper important de se poser la question, est-ce que les relations autour de moi sont satisfaisantes ? Est-ce qu'il y en a qui me mettent beaucoup de pression ? Et dans ce cas, le but ce n'est pas de faire le vide autour de soi, ce n'est pas ce que je dis, mais simplement de choisir à ce moment-là Sur quelles relations on met la priorité, on met l'accent, et de tenter de lâcher les relations qui vont nous faire nous sentir mal. C'est pas toujours facile dans la vie courante, quand on n'est pas enceinte parce que justement on est dans le tourbillon, mais quand on est enceinte, il y a aussi ce truc de se dire bon ok, c'est pour moi mais c'est aussi pour l'accouchement, pour mon bébé, j'ai une bonne raison. de mettre quelques distances avec certaines personnes. Si c'est encore trop dur pour vous de savoir dire non, pensez à ce processus aussi toxique, et là ça va probablement vous aider à mettre les points sur les i, les barres sur les t, comme on dit, avec certaines personnes, sans forcément justement rentrer dans le conflit, mais juste prendre la juste distance, celle qui est juste pour vous. Si vous avez des deuils autour de vous, vous avez le droit de les différer. Si vous êtes en thérapie, vous avez le droit aussi de vous dire, ok, J'ai ça qui m'attend, c'est peut-être pas le moment. Je ne dis pas que c'est pas le moment, ça dépend des personnes. Il y a des personnes qui vont se sentir mieux en faisant tout ce travail d'évolution, d'acceptation pendant la grossesse, et c'est ça qui va leur faire se sentir bien, et c'est d'ailleurs ce qui se passe parfois dans les séances avec moi. Mais parfois aussi, on a le droit de se dire, ok, telle personne est décédée dans mon entourage, j'ai ce deuil-là à faire, relationnel ou que sais-je. Là, je ne me sens pas en mesure de le faire. C'est trop difficile, ça va trop mobiliser mes émotions qui sont enfouies depuis longtemps, et c'est pas le moment pour moi, et c'est ok. Ça a été mon cas pendant ma troisième grossesse aussi, je venais de perdre mon grand-père, qui était l'homme de ma vie, la personne, une des personnes les plus importantes pour moi. Et 15 jours après, j'étais enceinte. Eh bien, j'ai pris la décision de vivre avec ce deuil-là, mais de manière totalement pacifique. Dans la mesure de mes possibles, je ne dis pas que j'étais jamais triste, c'est pas le cas, mais d'accepter de mettre sur pause, de faire une pause dans ce deuil, dans l'avancée psychique et émotionnelle de l'acceptation du décès de mon grand-père et de la vie qui vient après. Et ça m'a fait grandement du bien de m'autoriser à différer mon deuil sans me dire je suis une mauvaise personne, je ne pense pas à lui, blablabla, non. C'est simplement, là c'est le temps, pour moi et mon bébé. On verra plus tard comment ça se passe pour moi, quand est-ce que je serai prête. Et ça m'a été utile. La preuve, le processus aussitôtique, c'est super bien fait. Voilà. L'essentiel que je peux vous apporter concernant l'ocytocine, et j'étais trop contente de faire cet épisode, pour moi c'était une évidence de le faire à un moment ou à un autre, de trouver les bons mots aussi pour pouvoir vous transmettre l'essentiel comme d'habitude. J'aimerais maintenant vous interroger et mener une réflexion sur comment on aborde ce processus ocytocique aujourd'hui dans notre monde et qu'est-ce que c'est qu'un monde sans ocytocine naturelle. Parce que si on comprend bien... Cette ocytocine, c'est l'hormone de l'attachement, de l'amour, du lien entre les générations, entre les aïeux et les enfants. C'est le sel de la vie, c'est ça qui permet l'attachement sécuritaire entre les parents et l'enfant. Donc on comprend que si l'enfant est en sécurité, il se construit de manière confiante. C'est l'hormone aussi de la confiance en soi, en les autres, en l'humanité. C'est l'hormone du lien. Sauf que... Depuis qu'on accouche à la maternité et qu'on a surtout des péridurales, le problème c'est que dans l'extrême majorité du temps quand on accouche à la maternité, au lieu d'avoir ces tocines naturelles, nous avons des perfusions d'ocytocines de synthèse. Alors pourquoi ça a été créé ? C'est parce que quand on a une péridurale, le processus du lien entre le cerveau qui sécrète l'ocytocine et l'utérus qui le reçoit est chinté. Donc on n'a plus les contractions efficaces qu'on a avant la péridurale. Donc du coup, nous avons besoin d'une ocytocine chimique qui vient remplir ce rôle de contraction mécanique sur l'utérus pour faire sortir le bébé. Sauf que du coup, on perd tous les autres effets qu'on a évoqués avant, de l'attachement et du lien avec le bébé. La connexion avec le bébé ne se fait plus. Et on le voit bien, quand on a la péridurale, souvent on pionce, on va regarder son fil Facebook, on fait autre chose. On n'est plus en train d'accoucher, mais le bébé, il est en train de naître. Alors, qu'est-ce qui se passe quand ce n'est plus notre ocytocine naturelle qui est sécrétée ? Là, vraiment, c'est quelque chose qui m'alerte beaucoup, qui m'inquiète, je dois vous dire. Parce que ça ne fait pas très longtemps, finalement, qu'on accouche de cette manière, à la maternité. Et si ça a permis de sauver des vies, évidemment, sur le plan... purement médicale et scientifique de la chose mécanique de l'accouchement, parce qu'on a compris comment fonctionne l'accouchement et donc certaines façons de sauver des pathologies. Sauf que quand on applique ce processus médical, sur-médicalisé dans tous les accouchements, on chante aussi tous les bienfaits de l'ocytocine naturelle sur le lien, et donc ça crée une distance entre les mamans et les bébés. On le voit bien, ça fait pas longtemps qu'on ne fait pas de peau à peau, même si ça a tendance à revenir doucement, on commence à réintroduire le lien entre la maman et le bébé dès la naissance, mais ça reste assez superficiel à mon sens, parce que ce sont des protocoles encore une fois, mais ce truc naturel entre la maman et le bébé, en conscience, et avec le papa aussi, parce qu'il est dans cette bulle aussi toxique quand il est là, et bien quand on vient couper... ou entraver ce processus-là, on peut se demander quels enfants, quels adultes nous devenons derrière cette société individualiste dans laquelle on est. Est-ce que ce n'est pas aussi la conséquence de ce problème de lien, les négligences, les maltraitances, les incompréhensions entre générations, les tensions, la froideur qu'il peut y avoir entre les personnes aujourd'hui ? Est-ce qu'elles ne seraient pas là à cause de ce problème d'ocytocine ? Est-ce qu'on ne manquerait pas tous d'ocytocine ? Est-ce qu'il créerait cette scission aujourd'hui entre deux mondes, entre ce monde hyper médicalisé, hyper cartésien, mais tellement que du coup on en oublie l'amour qu'il y a entre les personnes ? Et aujourd'hui on le voit bien dans cette situation liée à la crise sanitaire, il y a vraiment deux fragmentations entre deux catégories de personnes, même si on n'est pas forcément tout blanc ou tout noir, je ne dis pas ça. Mais pour ma part je ressens un tel manque de lien. On ne voit que le problème sanitaire qui existe, je ne dis pas le contraire, mais derrière, qu'est-ce que c'est difficile de ne plus avoir les apéros entre copains, de pouvoir inviter du monde, de toucher des personnes, ça fait partie de la vie, c'est juste essentiel. Et si en Occident, on a la croyance qu'on a tout compris, mais on ne se touche plus, les personnes dans les files d'attente, elles ne peuvent plus se toucher, sinon on s'offusque. on n'a plus de lien de toucher c'est presque assimilé au danger quand je masse les personnes ça leur fait un grand bien la plupart du temps c'est quelque chose de très simple mais un massage ça fait vraiment du bien mais il ya aussi des personnes qui ne supportent pas d'être touché parce que il ya aussi ce problème de lien parce que on n'a tellement pas été habitué que être touché c'est presque une intrusion mais du coup quelles conséquences sur tout le reste de la vie moi vraiment je m'interroge je ne suis pas la seule je sais que michel odan qui est un grand monsieur dans La compréhension des mécanismes de naissance, qui est à la base un chirurgien et qui est devenu obstétricien, interroge beaucoup sur ce processus ocytocique qui n'existe pas assez aujourd'hui. Enfin vraiment, cette ocytocine qui est entre guillemets juste une hormone, quand on raisonne un peu, quand on va chercher, on se dit ouais mais c'est beaucoup plus que ça. C'est l'avenir de l'humanité, des espèces qui est en jeu. Et ça, on est obligé d'en parler. Quand on parle de l'accouchement, on ne peut pas juste dire aux femmes « c'est un processus mécanique, le bébé descend dans le bassin, il fait telle rotation, il sort, et puis les médecins viennent vous aider » . Non mais c'est beaucoup plus que ça en fait. Le processus, il est beaucoup plus riche, intense. Il se passe autre chose que ça. Et ça, on ne nous le dit pas. Moi, j'ai dû attendre ma troisième grossesse pour qu'on me le dise. C'est fou. Et c'est un peu, à mon sens, une mission que j'ai de transmettre ça. Je ne peux pas garder ça pour moi, enfin. Donc voilà, je vous le dis aujourd'hui, cette ocytocine, elle est essentielle dans les liens pour la survie de l'espèce. Et ce n'est pas compliqué au final. Mais n'empêche que les conditions de naissance aujourd'hui ne nous aident pas. Elles ne nous aident pas à nous sentir dans cette situation ocytocique, dans notre bulle, le jour de l'accouchement, parce qu'on accouche dans des endroits qu'on ne connaît pas. avec des personnes souvent qu'on ne connaît pas ou très peu, et les conditions ne sont pas forcément propices pour sécréter cette ocytocine, cette confiance, quand on a des lumières très vives autour de soi, qu'on est à l'hôpital. À l'hôpital, c'est quand même bien un endroit anti-ocytocine, parce que l'hôpital égale sang, égale danger, égale maladie, égale accident, égale mort, quand même, dans l'inconscient qu'on peut avoir avec ce lieu-là. Voilà, c'est juste ça, quoi. qui est difficile. Donc aujourd'hui, qu'est-ce qu'on peut faire autour de ça ? C'est recréer cette bulle ocytocique. Donc il y a des femmes qui font le choix d'accoucher à la maison. Il y a plein d'autres choix possibles, encore que ce n'est pas toujours possible parce que les décisions autour de la politique de la naissance ne prennent pas en compte ce processus ocytocique. Cela dit, si vous accouchez à la maternité, c'est pas du tout une fatalité. Vraiment pas. Et c'est aussi pour ça que les accompagnantes à la naissance existent. C'est une figure que vous voyez avant et qui potentiellement peut être là le jour J, donc déjà ça crée une sécurité. C'est une personne qui connaît le processus de l'accouchement et qui vient vous apporter de l'ocytocine en vous massant, en vous apportant des outils de respiration, de visualisation, etc. Il y a le rôle aussi du papa le jour J, et évidemment. C'est lui qui va permettre à la femme de recréer ses conditions aussi toxiques parce que c'est lui qui lui fait l'amour. A priori. Après il y a d'autres cas de figure possibles. Mais enfin, dans la majorité des cas, c'est cet homme qui connaît sa femme et qui sait à quel point elle peut se sentir bien dans certaines situations, ce qui peut créer des conditions favorables pour qu'elle se sente bien. Ça va être de dialoguer avec les équipes le jour J et de recréer cette bulle. Vous pouvez emmener des objets personnels, tamiser la lumière, essayer de faire silence et tout ça, c'est un dialogue avec l'équipe. En bref, Tout ça, j'en parle dans les épisodes en lien avec le projet de naissance. J'ai fait deux épisodes auparavant, vous pouvez aller les chercher dans la liste des épisodes, et tout ça, on reparle en fait de l'ocytocine. C'est lié, hein ? Voilà, je me suis un peu enflammée, je sais. Mais en même temps, c'est trop important pour ne pas en parler. Si vous avez envie d'aller plus loin sur les connaissances autour de l'ocytocine et de son mécanisme, je vous recommande de lire... un livre qui est très sympa, qui s'appelle Ocytocine, l'hormone de l'amour, qui est écrit par Kerstin Ouvnas-Mauberg, qui est une autrice scandinave. J'espère encore une fois que ça vous a été utile, que vous avez appris des choses constructives, intéressantes, utiles pour vous. Si vous aimez mon podcast, que vous le trouvez utile pour vous, chouette, sympa et que vous aimeriez qu'il soit partagé au plus grand nombre, tout ce que vous avez à faire. c'est de mettre une note, un avis sur votre appli de podcast. Et si vous voulez m'envoyer un message perso, je serai super contente, j'adore recevoir vos messages. Si vous avez des questions, je reste disponible aussi. Et surtout, créez-vous votre bulle d'ocytocine. Et au-delà de la maternité, une fois qu'on y goûte, franchement, on n'a pas envie de sortir de ce truc-là, quoi. Donc, gardez votre ocytocine au maximum, et c'est un des meilleurs moyens pour se sentir bien tout le reste de sa vie. Sur ce, je vous embrasse. je vous souhaite une très belle journée je vous dis à la semaine prochaine pour un autre épisode et avant de vous quitter je vous partage une chanson hyper ocytocique de Philippe Catherine je vais vous mettre un extrait que je trouve trop rigolo j'adore cette chanson parce qu'elle caractérise bien le problème de notre société et le fait qu'on veut des bisous c'est ça l'ocytocine C'est des bisous. On veut des bisous. Bon, je crois que j'ai pas le droit de diffuser des musiques qui sont protégées par des droits d'auteur. Mais si Philippe Catherine vient m'embêter sur ce podcast, je me dirais que j'ai réussi, si il est assez connu pour ça. Et puis je lui ferai des bisous. Bonne journée !

  • Speaker #1

    Da-bi-zoo, da-bi-zoo, da-bi-zoo... Des bisous, des bisous, des bisous, des bisous De façon générale Et très globalement En définitive Mais qu'est-ce qu'on attend pour se faire Da bisou,

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Description

Cet épisode est de loin l'un des plus utiles pour les futurs parents : l'ocytocine n'est pas qu'une hormone essentielle pour l'accouchement, c'est aussi une des clés pour une vie épanouie !

Ici je vous explique de façon simple, son mécanisme, et comment la sécréter au max !


rediffusion

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Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour à vous et bienvenue dans ce nouvel épisode du podcast Un Temps pour Naître. Aujourd'hui, j'ai très envie de vous parler de l'ocytocine. On va voir ensemble pourquoi cette hormone est si importante et même essentielle pour les femmes enceintes. Je suis Edwige, si vous ne me connaissez pas encore. Je suis maman de trois filles et accompagnante en périnatalité à Vannes, dans le Morbihan. Et à travers le podcast Un Temps pour Naître, mon but c'est de vous apporter des infos qu'on ne dit pas ailleurs, en tout cas pas assez. de briser les tabous et de vous permettre de vous sentir moins seul et de mieux comprendre ce que vous ressentez. Alors l'ocytocine, est-ce que vous en avez déjà entendu parler ? En tout cas si vous m'avez déjà rencontré au cabinet, pendant votre grossesse, c'est obligé que vous ayez déjà entendu parler de cette hormone et j'ai fort à parier que votre sage-femme vous en a déjà parlé également. Et si ce n'est pas le cas, je vous la fais découvrir aujourd'hui. L'ocytocine, c'est une hormone et un neurotransmetteur. Alors une hormone, c'est une substance chimique qui est sécrétée par le corps, en l'occurrence par le cerveau pour l'ocytocine, et qui a pour rôle de venir équilibrer notre corps. Donc on a plein d'hormones et chacune a un rôle bien précis, ou plusieurs rôles, dans le but de nous maintenir en vie. Donc elles viennent se compléter les unes les autres. Et un neurotransmetteur, c'est un messager chimique, qui vient transporter les informations. Donc l'ocytocine, elle fait les deux. Et l'ocytocine, c'est l'hormone de l'amour, c'est l'hormone du lien d'attachement, donc c'est une hormone bien sûr essentielle pour la survie de notre espèce. Depuis que nous sommes ici, nous sommes pourvus d'ocytocine, et c'est ce qui nous permet de pouvoir perpétuer l'humanité. Quand on sécrète de l'ocytocine concrètement, comment on se sent ? Parce que quand on sécrète une hormone, on a des sensations. Alors l'ocytocine, elle nous fait nous sentir dans le bien-être, dans la connexion avec l'autre ou avec les autres. On ressent du plaisir à la fois dans le corps, dans la tête et dans le cœur. Donc c'est l'hormone, si je puis dire, de la plénitude. Donc forcément, on se rend bien compte qu'elle est essentielle, qu'elle est utile. et qu'en plus elle fait du bien. Et en quoi cette hormone-là, elle vient s'inclure dans le processus de la maternité ? Eh bien l'ocytocine, c'est aussi une hormone non seulement qui nous fait nous sentir bien, qui crée du lien, mais c'est aussi une hormone qui va venir contracter l'utérus, parce que c'est une hormone qui est pulsatile, elle crée des pulsations, et donc c'est elle qui va permettre de contracter l'utérus, donc à la fois pour l'accouchement, On se rend bien compte que là, c'est aussi une question de survie. Plus on va être chargé en ocytocine, plus les contractions utérines vont être efficaces le jour de l'accouchement. On va avoir un réflexe d'éjection du fœtus, vous savez, la fameuse poussée, qui va être beaucoup plus fort, plus puissant et plus naturel. C'est aussi cette hormone-là qui permet l'éjection du lait quand on alaite. Et quand on sait qu'elle est pulsatile, on se rend bien compte par exemple quand on a un orgasme, que ce sont des pulsations. Donc tout ça c'est l'ocytocine. Que ce soit féminin ou masculin, c'est l'hormone de l'ocytocine pendant l'orgasme. Donc c'est là qu'on comprend que l'ocytocine pendant la grossesse et l'accouchement, elle est absolument essentielle. Et au-delà de la grossesse et de l'accouchement, c'est cette hormone-là qui va donner à la femme l'instinct de l'ouvre, de l'ion, auprès de son bébé. On voit bien. Par exemple, chez les chevaux, les vaches, tous les mammifères quasiment, qu'il y a un instinct de protection qui est très naturel. Chez les mamans, elles ont tendance à vouloir protéger leurs petits. Et bien chez nous, les femmes, si on laisse faire le processus naturel, c'est pareil. On a un instinct naturel de protection du bébé, et il y a beaucoup de femmes qui ont beaucoup de mal à laisser d'autres personnes prendre leur bébé, pour qui c'est très difficile. Et bien ça, c'est l'ocytocine qui est responsable de ça. Tout ça, c'est dans le but de la survie de l'espèce. Nous sommes fabriqués comme ça. Ce que je trouve vraiment intéressant à vous partager aussi, c'est que cette ocytocine, pour être efficace au moment de l'accouchement, il va falloir qu'elle soit emmagasinée pendant la grossesse. Et c'est là où vraiment je tire la sonnette d'alarme parce qu'on n'a pas assez d'ocytocine pendant la grossesse, encore en 2021. Et tout ça, c'est aussi un manque de compréhension de comment fonctionnent la grossesse et l'accouchement. Donc là, c'est un peu ma mission d'ouvrir les yeux et les consciences. autour de ça. Parce qu'en fait, votre utérus, pendant la grossesse et surtout au troisième trimestre, il va développer des petits récepteurs, des petits bourgeons récepteurs d'ocytocine. Un peu comme des piles avec le plus et le moins, comme des aimants. C'est-à-dire que vous avez le côté plus sur votre utérus et ils attendent l'autre côté en fait. Et ces petits bourgeons-là, plus ils vont recevoir d'ocytocine. à la fin de la grossesse, plus le jour de l'accouchement ce sera facile, les contractions vont être efficaces, voire le travail aura commencé avant. Si je reprends mon expérience personnelle, parce que c'est celle que j'ai vécue dans mon corps, donc je peux en parler, pour ma troisième grossesse, et donc mon troisième accouchement, où j'étais au courant de tout ça, où j'avais compris ce processus ocytocique, j'avais fait en sorte de remplir tous mes bourgeons d'ocytocine au maximum, de favoriser les situations où j'aurais sécrété de l'ocytocine de manière naturelle en fin de grossesse, et j'ai accouché en une heure et demie. Je ne dis pas que c'est le cas à chaque fois, il n'y a pas que ça qui rentre en compte, il y a plein d'autres facteurs, évidemment. N'empêche que, quand je suis arrivée à la maternité, en fait, mes contractions ont commencé une heure avant, et quand je suis arrivée, j'étais en train de pousser. Si je n'avais pas été chargée en ocytocine comme ça avant, ce ne serait pas arrivé, c'est certain. Alors ce qu'il est intéressant de comprendre aussi, c'est que... l'ocytocine va être antagoniste d'une autre hormone, qui est le cortisol. Le cortisol, c'est l'hormone du stress, des situations stressantes. Pourquoi existe le cortisol ? Il a quand même une fonction, je ne veux pas le diaboliser, parce qu'on a tendance à le mettre dans la case des méchants et l'ocytocine la gentille. Attention, le cortisol il est très utile. Si on est dans une situation dangereuse, ça nous permet de nous enfuir, en fait ça nous donne un... coup d'adrénaline, en fait le cortisol va de pair avec l'adrénaline et là, on va se sentir en danger. Et donc du coup, on va se mobiliser grâce à l'adrénaline pour se sauver de la situation. Donc c'est très utile. Cela dit, aujourd'hui en 2021 en Occident, si vous êtes en Occident, il y a peu de situations où on a vraiment besoin de cortisol. Quelques-unes dans la vie, mais pas tout le temps. Sauf qu'on a tendance à en sécréter beaucoup, beaucoup, beaucoup. On est... des personnes très stressées. Pourtant, au niveau matériel, on a fait un bond dans le progrès qui est très important. Comparé à il y a 100 ans, 200 ans, il y a moins de mortalité. Cela dit, on décède plus du stress que d'autres choses. C'est quand même un comble. Et plus on va sécréter du cortisol, moins on va sécréter d'ocytocine. Et ça aussi, ça s'explique pour l'accouchement. Si une femme est sur le point d'accoucher, mais qu'elle est dans une... une situation de guerre dans un pays en guerre, si elle sécrète beaucoup de cortisol, le col ne va pas s'ouvrir. Et c'est très bien, parce que le corps, en fait, il protège le bébé le temps qu'il peut. Le message, c'est ne n'est pas maintenant, c'est trop dangereux. Donc vous voyez que ce n'est pas négatif, en fait, à la base. Mais aujourd'hui, ça vient compliquer les choses, parce que plus on sécrète du cortisol, moins on a d'ocytocine, alors qu'il y a toutes les raisons que le bébé naisse à ce moment-là. Mais il y a plein d'éléments qui viennent... sécréter du cortisol de manière délétère. Alors, comment faire ? Parce que c'est bien de savoir tout ça, mais le plus important, c'est quand même de... De se mettre en action pour justement favoriser cette sécrétion. Alors pour sécréter de l'ocytocine, ce qui est important c'est de favoriser le bien-être ressenti. Alors pour ça, j'ai pas de secret miracle parce que c'est vous qui vous connaissez le mieux. On n'a pas toutes les mêmes façons de se sentir bien. Mais le but c'est vraiment d'être dans le plus de bien-être possible. Par exemple. C'est d'avoir une conversation ou des conversations profondes en connexion avec d'autres personnes qu'on apprécie, avec qui on n'a pas de tensions, on ne se demande pas si je dis ça, est-ce que cette personne va bien le prendre, on ne se pose pas toutes ces questions, juste on est bien avec cette personne, que ce soit votre conjoint ou peu importe. Favoriser des discussions enrichissantes, nourrissantes. En parlant de nourrissante, ça va être de manger un bon plat, quelque chose qui vous fait plaisir. Faire l'amour aussi, bien sûr, c'est là où on sécrète beaucoup d'ocytocine. Le massage, et c'est d'ailleurs aussi une des raisons pour lesquelles j'ai inclus le massage dans mon accompagnement, parce que ça favorise la sécrétion d'ocytocine et donc c'est hyper bon pour la maman et pour le bébé. En parlant de lien, c'est aussi discuter avec votre bébé. Et là, il y aura un échange ocytocique formidable entre votre bébé et vous. Et donc ça, c'est top. Forcément, ça vous aide aussi pour la naissance. Donc tout ça, c'est hyper vertueux. Vous pouvez prendre un bon bain, prendre soin de vous, danser, écouter de la musique, vous faire plaisir avec des loisirs, peu importe lesquels, ceux qui vous font plaisir, toujours dans la limite de la possibilité pendant la grossesse, mais ça, vous le savez bien. En bref, c'est de créer toutes les situations possibles pour vous faire vous sentir bien. Une autre astuce, c'est de manger des dates. Parce que les dates favorisent en fait la sécrétion d'ocytocine et donc la maturation du col. Et ça c'est une astuce qui est vraiment bonne à savoir parce que c'est tout bête mais on ne le dit pas forcément. Manger des dates en fin de grossesse permet d'avoir plus d'ocytocine. La tisane de feuilles de framboisier également. En fin de grossesse, vous pouvez en boire jusqu'à 3 tasses par jour. Et à contrario... Si on comprend du coup cet antagonisme entre l'ocytocine et le cortisol, ça va être d'éviter au maximum les situations de stress. Et les sources de tension, toutes les relations qui vont être conflictuelles, les prises de tête, les gros enjeux, les projets qui nous font nous sentir en doute, en danger, où il y a trop de questions, de questionnements, d'enjeux compliqués. Si vous pouvez, c'est de les différer, de les déléguer, de trouver des solutions pour que ça ne prenne pas toute la place pendant votre grossesse. Votre travail aussi. Quelle place prend votre travail dans votre vie ? Est-ce qu'il vous permet d'être sereine ? Et ça c'est hyper important. Au-delà du côté santé, qui est évidemment très important aussi, parfois s'arrêter de travailler pendant la grossesse à un moment où on sent qu'on est trop en stress permet d'arrêter cette sécrétion de cortisol trop importante. Et donc c'est vraiment très très très déterminant pour le futur de votre accouchement en fait. Donc je ne peux que vous encourager à faire un point sur votre vie globale pour savoir quel est votre vase de stress et vase de bien-être et comment il se compense l'un et l'autre. Je ne dis pas qu'il faut zéro stress parce qu'on est des êtres humains et on n'est pas des robots, on n'est pas non plus des sages, des saints. Le but c'est pas de devenir quelqu'un d'autre pendant la grossesse, même si la maternité est une expérience transformatrice. Cela dit, on a des casseroles. C'est comme ça, on est des êtres humains, mais si on peut favoriser des situations qui nous permettent d'être moins stressés, c'est gagner pour le jour J. Donc ça va être une histoire aussi de confiance. Si vous doutez de vous, si vous pensez que votre corps n'est pas capable, que vous vous posez des milliards de questions, vous perdez confiance en vous et donc ça sécrète aussi du cortisol. Faites-vous confiance, n'oubliez juste pas que votre corps il sait faire. Si vous avez des doutes pour le jour de l'accouchement, faites-vous accompagner, faites-vous écouter par des personnes comme moi. qui sont là pour ça, ou par votre sage-femme si elle est disponible. Soyez accueillis dans vos ressentis. Le fait d'être accueilli permet déjà de relâcher la pression qu'on se met dans la tête et dans le cœur. Ça fait déjà beaucoup de bien. Au niveau relationnel aussi, je trouve ça hyper important de se poser la question, est-ce que les relations autour de moi sont satisfaisantes ? Est-ce qu'il y en a qui me mettent beaucoup de pression ? Et dans ce cas, le but ce n'est pas de faire le vide autour de soi, ce n'est pas ce que je dis, mais simplement de choisir à ce moment-là Sur quelles relations on met la priorité, on met l'accent, et de tenter de lâcher les relations qui vont nous faire nous sentir mal. C'est pas toujours facile dans la vie courante, quand on n'est pas enceinte parce que justement on est dans le tourbillon, mais quand on est enceinte, il y a aussi ce truc de se dire bon ok, c'est pour moi mais c'est aussi pour l'accouchement, pour mon bébé, j'ai une bonne raison. de mettre quelques distances avec certaines personnes. Si c'est encore trop dur pour vous de savoir dire non, pensez à ce processus aussi toxique, et là ça va probablement vous aider à mettre les points sur les i, les barres sur les t, comme on dit, avec certaines personnes, sans forcément justement rentrer dans le conflit, mais juste prendre la juste distance, celle qui est juste pour vous. Si vous avez des deuils autour de vous, vous avez le droit de les différer. Si vous êtes en thérapie, vous avez le droit aussi de vous dire, ok, J'ai ça qui m'attend, c'est peut-être pas le moment. Je ne dis pas que c'est pas le moment, ça dépend des personnes. Il y a des personnes qui vont se sentir mieux en faisant tout ce travail d'évolution, d'acceptation pendant la grossesse, et c'est ça qui va leur faire se sentir bien, et c'est d'ailleurs ce qui se passe parfois dans les séances avec moi. Mais parfois aussi, on a le droit de se dire, ok, telle personne est décédée dans mon entourage, j'ai ce deuil-là à faire, relationnel ou que sais-je. Là, je ne me sens pas en mesure de le faire. C'est trop difficile, ça va trop mobiliser mes émotions qui sont enfouies depuis longtemps, et c'est pas le moment pour moi, et c'est ok. Ça a été mon cas pendant ma troisième grossesse aussi, je venais de perdre mon grand-père, qui était l'homme de ma vie, la personne, une des personnes les plus importantes pour moi. Et 15 jours après, j'étais enceinte. Eh bien, j'ai pris la décision de vivre avec ce deuil-là, mais de manière totalement pacifique. Dans la mesure de mes possibles, je ne dis pas que j'étais jamais triste, c'est pas le cas, mais d'accepter de mettre sur pause, de faire une pause dans ce deuil, dans l'avancée psychique et émotionnelle de l'acceptation du décès de mon grand-père et de la vie qui vient après. Et ça m'a fait grandement du bien de m'autoriser à différer mon deuil sans me dire je suis une mauvaise personne, je ne pense pas à lui, blablabla, non. C'est simplement, là c'est le temps, pour moi et mon bébé. On verra plus tard comment ça se passe pour moi, quand est-ce que je serai prête. Et ça m'a été utile. La preuve, le processus aussitôtique, c'est super bien fait. Voilà. L'essentiel que je peux vous apporter concernant l'ocytocine, et j'étais trop contente de faire cet épisode, pour moi c'était une évidence de le faire à un moment ou à un autre, de trouver les bons mots aussi pour pouvoir vous transmettre l'essentiel comme d'habitude. J'aimerais maintenant vous interroger et mener une réflexion sur comment on aborde ce processus ocytocique aujourd'hui dans notre monde et qu'est-ce que c'est qu'un monde sans ocytocine naturelle. Parce que si on comprend bien... Cette ocytocine, c'est l'hormone de l'attachement, de l'amour, du lien entre les générations, entre les aïeux et les enfants. C'est le sel de la vie, c'est ça qui permet l'attachement sécuritaire entre les parents et l'enfant. Donc on comprend que si l'enfant est en sécurité, il se construit de manière confiante. C'est l'hormone aussi de la confiance en soi, en les autres, en l'humanité. C'est l'hormone du lien. Sauf que... Depuis qu'on accouche à la maternité et qu'on a surtout des péridurales, le problème c'est que dans l'extrême majorité du temps quand on accouche à la maternité, au lieu d'avoir ces tocines naturelles, nous avons des perfusions d'ocytocines de synthèse. Alors pourquoi ça a été créé ? C'est parce que quand on a une péridurale, le processus du lien entre le cerveau qui sécrète l'ocytocine et l'utérus qui le reçoit est chinté. Donc on n'a plus les contractions efficaces qu'on a avant la péridurale. Donc du coup, nous avons besoin d'une ocytocine chimique qui vient remplir ce rôle de contraction mécanique sur l'utérus pour faire sortir le bébé. Sauf que du coup, on perd tous les autres effets qu'on a évoqués avant, de l'attachement et du lien avec le bébé. La connexion avec le bébé ne se fait plus. Et on le voit bien, quand on a la péridurale, souvent on pionce, on va regarder son fil Facebook, on fait autre chose. On n'est plus en train d'accoucher, mais le bébé, il est en train de naître. Alors, qu'est-ce qui se passe quand ce n'est plus notre ocytocine naturelle qui est sécrétée ? Là, vraiment, c'est quelque chose qui m'alerte beaucoup, qui m'inquiète, je dois vous dire. Parce que ça ne fait pas très longtemps, finalement, qu'on accouche de cette manière, à la maternité. Et si ça a permis de sauver des vies, évidemment, sur le plan... purement médicale et scientifique de la chose mécanique de l'accouchement, parce qu'on a compris comment fonctionne l'accouchement et donc certaines façons de sauver des pathologies. Sauf que quand on applique ce processus médical, sur-médicalisé dans tous les accouchements, on chante aussi tous les bienfaits de l'ocytocine naturelle sur le lien, et donc ça crée une distance entre les mamans et les bébés. On le voit bien, ça fait pas longtemps qu'on ne fait pas de peau à peau, même si ça a tendance à revenir doucement, on commence à réintroduire le lien entre la maman et le bébé dès la naissance, mais ça reste assez superficiel à mon sens, parce que ce sont des protocoles encore une fois, mais ce truc naturel entre la maman et le bébé, en conscience, et avec le papa aussi, parce qu'il est dans cette bulle aussi toxique quand il est là, et bien quand on vient couper... ou entraver ce processus-là, on peut se demander quels enfants, quels adultes nous devenons derrière cette société individualiste dans laquelle on est. Est-ce que ce n'est pas aussi la conséquence de ce problème de lien, les négligences, les maltraitances, les incompréhensions entre générations, les tensions, la froideur qu'il peut y avoir entre les personnes aujourd'hui ? Est-ce qu'elles ne seraient pas là à cause de ce problème d'ocytocine ? Est-ce qu'on ne manquerait pas tous d'ocytocine ? Est-ce qu'il créerait cette scission aujourd'hui entre deux mondes, entre ce monde hyper médicalisé, hyper cartésien, mais tellement que du coup on en oublie l'amour qu'il y a entre les personnes ? Et aujourd'hui on le voit bien dans cette situation liée à la crise sanitaire, il y a vraiment deux fragmentations entre deux catégories de personnes, même si on n'est pas forcément tout blanc ou tout noir, je ne dis pas ça. Mais pour ma part je ressens un tel manque de lien. On ne voit que le problème sanitaire qui existe, je ne dis pas le contraire, mais derrière, qu'est-ce que c'est difficile de ne plus avoir les apéros entre copains, de pouvoir inviter du monde, de toucher des personnes, ça fait partie de la vie, c'est juste essentiel. Et si en Occident, on a la croyance qu'on a tout compris, mais on ne se touche plus, les personnes dans les files d'attente, elles ne peuvent plus se toucher, sinon on s'offusque. on n'a plus de lien de toucher c'est presque assimilé au danger quand je masse les personnes ça leur fait un grand bien la plupart du temps c'est quelque chose de très simple mais un massage ça fait vraiment du bien mais il ya aussi des personnes qui ne supportent pas d'être touché parce que il ya aussi ce problème de lien parce que on n'a tellement pas été habitué que être touché c'est presque une intrusion mais du coup quelles conséquences sur tout le reste de la vie moi vraiment je m'interroge je ne suis pas la seule je sais que michel odan qui est un grand monsieur dans La compréhension des mécanismes de naissance, qui est à la base un chirurgien et qui est devenu obstétricien, interroge beaucoup sur ce processus ocytocique qui n'existe pas assez aujourd'hui. Enfin vraiment, cette ocytocine qui est entre guillemets juste une hormone, quand on raisonne un peu, quand on va chercher, on se dit ouais mais c'est beaucoup plus que ça. C'est l'avenir de l'humanité, des espèces qui est en jeu. Et ça, on est obligé d'en parler. Quand on parle de l'accouchement, on ne peut pas juste dire aux femmes « c'est un processus mécanique, le bébé descend dans le bassin, il fait telle rotation, il sort, et puis les médecins viennent vous aider » . Non mais c'est beaucoup plus que ça en fait. Le processus, il est beaucoup plus riche, intense. Il se passe autre chose que ça. Et ça, on ne nous le dit pas. Moi, j'ai dû attendre ma troisième grossesse pour qu'on me le dise. C'est fou. Et c'est un peu, à mon sens, une mission que j'ai de transmettre ça. Je ne peux pas garder ça pour moi, enfin. Donc voilà, je vous le dis aujourd'hui, cette ocytocine, elle est essentielle dans les liens pour la survie de l'espèce. Et ce n'est pas compliqué au final. Mais n'empêche que les conditions de naissance aujourd'hui ne nous aident pas. Elles ne nous aident pas à nous sentir dans cette situation ocytocique, dans notre bulle, le jour de l'accouchement, parce qu'on accouche dans des endroits qu'on ne connaît pas. avec des personnes souvent qu'on ne connaît pas ou très peu, et les conditions ne sont pas forcément propices pour sécréter cette ocytocine, cette confiance, quand on a des lumières très vives autour de soi, qu'on est à l'hôpital. À l'hôpital, c'est quand même bien un endroit anti-ocytocine, parce que l'hôpital égale sang, égale danger, égale maladie, égale accident, égale mort, quand même, dans l'inconscient qu'on peut avoir avec ce lieu-là. Voilà, c'est juste ça, quoi. qui est difficile. Donc aujourd'hui, qu'est-ce qu'on peut faire autour de ça ? C'est recréer cette bulle ocytocique. Donc il y a des femmes qui font le choix d'accoucher à la maison. Il y a plein d'autres choix possibles, encore que ce n'est pas toujours possible parce que les décisions autour de la politique de la naissance ne prennent pas en compte ce processus ocytocique. Cela dit, si vous accouchez à la maternité, c'est pas du tout une fatalité. Vraiment pas. Et c'est aussi pour ça que les accompagnantes à la naissance existent. C'est une figure que vous voyez avant et qui potentiellement peut être là le jour J, donc déjà ça crée une sécurité. C'est une personne qui connaît le processus de l'accouchement et qui vient vous apporter de l'ocytocine en vous massant, en vous apportant des outils de respiration, de visualisation, etc. Il y a le rôle aussi du papa le jour J, et évidemment. C'est lui qui va permettre à la femme de recréer ses conditions aussi toxiques parce que c'est lui qui lui fait l'amour. A priori. Après il y a d'autres cas de figure possibles. Mais enfin, dans la majorité des cas, c'est cet homme qui connaît sa femme et qui sait à quel point elle peut se sentir bien dans certaines situations, ce qui peut créer des conditions favorables pour qu'elle se sente bien. Ça va être de dialoguer avec les équipes le jour J et de recréer cette bulle. Vous pouvez emmener des objets personnels, tamiser la lumière, essayer de faire silence et tout ça, c'est un dialogue avec l'équipe. En bref, Tout ça, j'en parle dans les épisodes en lien avec le projet de naissance. J'ai fait deux épisodes auparavant, vous pouvez aller les chercher dans la liste des épisodes, et tout ça, on reparle en fait de l'ocytocine. C'est lié, hein ? Voilà, je me suis un peu enflammée, je sais. Mais en même temps, c'est trop important pour ne pas en parler. Si vous avez envie d'aller plus loin sur les connaissances autour de l'ocytocine et de son mécanisme, je vous recommande de lire... un livre qui est très sympa, qui s'appelle Ocytocine, l'hormone de l'amour, qui est écrit par Kerstin Ouvnas-Mauberg, qui est une autrice scandinave. J'espère encore une fois que ça vous a été utile, que vous avez appris des choses constructives, intéressantes, utiles pour vous. Si vous aimez mon podcast, que vous le trouvez utile pour vous, chouette, sympa et que vous aimeriez qu'il soit partagé au plus grand nombre, tout ce que vous avez à faire. c'est de mettre une note, un avis sur votre appli de podcast. Et si vous voulez m'envoyer un message perso, je serai super contente, j'adore recevoir vos messages. Si vous avez des questions, je reste disponible aussi. Et surtout, créez-vous votre bulle d'ocytocine. Et au-delà de la maternité, une fois qu'on y goûte, franchement, on n'a pas envie de sortir de ce truc-là, quoi. Donc, gardez votre ocytocine au maximum, et c'est un des meilleurs moyens pour se sentir bien tout le reste de sa vie. Sur ce, je vous embrasse. je vous souhaite une très belle journée je vous dis à la semaine prochaine pour un autre épisode et avant de vous quitter je vous partage une chanson hyper ocytocique de Philippe Catherine je vais vous mettre un extrait que je trouve trop rigolo j'adore cette chanson parce qu'elle caractérise bien le problème de notre société et le fait qu'on veut des bisous c'est ça l'ocytocine C'est des bisous. On veut des bisous. Bon, je crois que j'ai pas le droit de diffuser des musiques qui sont protégées par des droits d'auteur. Mais si Philippe Catherine vient m'embêter sur ce podcast, je me dirais que j'ai réussi, si il est assez connu pour ça. Et puis je lui ferai des bisous. Bonne journée !

  • Speaker #1

    Da-bi-zoo, da-bi-zoo, da-bi-zoo... Des bisous, des bisous, des bisous, des bisous De façon générale Et très globalement En définitive Mais qu'est-ce qu'on attend pour se faire Da bisou,

Description

Cet épisode est de loin l'un des plus utiles pour les futurs parents : l'ocytocine n'est pas qu'une hormone essentielle pour l'accouchement, c'est aussi une des clés pour une vie épanouie !

Ici je vous explique de façon simple, son mécanisme, et comment la sécréter au max !


rediffusion

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Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour à vous et bienvenue dans ce nouvel épisode du podcast Un Temps pour Naître. Aujourd'hui, j'ai très envie de vous parler de l'ocytocine. On va voir ensemble pourquoi cette hormone est si importante et même essentielle pour les femmes enceintes. Je suis Edwige, si vous ne me connaissez pas encore. Je suis maman de trois filles et accompagnante en périnatalité à Vannes, dans le Morbihan. Et à travers le podcast Un Temps pour Naître, mon but c'est de vous apporter des infos qu'on ne dit pas ailleurs, en tout cas pas assez. de briser les tabous et de vous permettre de vous sentir moins seul et de mieux comprendre ce que vous ressentez. Alors l'ocytocine, est-ce que vous en avez déjà entendu parler ? En tout cas si vous m'avez déjà rencontré au cabinet, pendant votre grossesse, c'est obligé que vous ayez déjà entendu parler de cette hormone et j'ai fort à parier que votre sage-femme vous en a déjà parlé également. Et si ce n'est pas le cas, je vous la fais découvrir aujourd'hui. L'ocytocine, c'est une hormone et un neurotransmetteur. Alors une hormone, c'est une substance chimique qui est sécrétée par le corps, en l'occurrence par le cerveau pour l'ocytocine, et qui a pour rôle de venir équilibrer notre corps. Donc on a plein d'hormones et chacune a un rôle bien précis, ou plusieurs rôles, dans le but de nous maintenir en vie. Donc elles viennent se compléter les unes les autres. Et un neurotransmetteur, c'est un messager chimique, qui vient transporter les informations. Donc l'ocytocine, elle fait les deux. Et l'ocytocine, c'est l'hormone de l'amour, c'est l'hormone du lien d'attachement, donc c'est une hormone bien sûr essentielle pour la survie de notre espèce. Depuis que nous sommes ici, nous sommes pourvus d'ocytocine, et c'est ce qui nous permet de pouvoir perpétuer l'humanité. Quand on sécrète de l'ocytocine concrètement, comment on se sent ? Parce que quand on sécrète une hormone, on a des sensations. Alors l'ocytocine, elle nous fait nous sentir dans le bien-être, dans la connexion avec l'autre ou avec les autres. On ressent du plaisir à la fois dans le corps, dans la tête et dans le cœur. Donc c'est l'hormone, si je puis dire, de la plénitude. Donc forcément, on se rend bien compte qu'elle est essentielle, qu'elle est utile. et qu'en plus elle fait du bien. Et en quoi cette hormone-là, elle vient s'inclure dans le processus de la maternité ? Eh bien l'ocytocine, c'est aussi une hormone non seulement qui nous fait nous sentir bien, qui crée du lien, mais c'est aussi une hormone qui va venir contracter l'utérus, parce que c'est une hormone qui est pulsatile, elle crée des pulsations, et donc c'est elle qui va permettre de contracter l'utérus, donc à la fois pour l'accouchement, On se rend bien compte que là, c'est aussi une question de survie. Plus on va être chargé en ocytocine, plus les contractions utérines vont être efficaces le jour de l'accouchement. On va avoir un réflexe d'éjection du fœtus, vous savez, la fameuse poussée, qui va être beaucoup plus fort, plus puissant et plus naturel. C'est aussi cette hormone-là qui permet l'éjection du lait quand on alaite. Et quand on sait qu'elle est pulsatile, on se rend bien compte par exemple quand on a un orgasme, que ce sont des pulsations. Donc tout ça c'est l'ocytocine. Que ce soit féminin ou masculin, c'est l'hormone de l'ocytocine pendant l'orgasme. Donc c'est là qu'on comprend que l'ocytocine pendant la grossesse et l'accouchement, elle est absolument essentielle. Et au-delà de la grossesse et de l'accouchement, c'est cette hormone-là qui va donner à la femme l'instinct de l'ouvre, de l'ion, auprès de son bébé. On voit bien. Par exemple, chez les chevaux, les vaches, tous les mammifères quasiment, qu'il y a un instinct de protection qui est très naturel. Chez les mamans, elles ont tendance à vouloir protéger leurs petits. Et bien chez nous, les femmes, si on laisse faire le processus naturel, c'est pareil. On a un instinct naturel de protection du bébé, et il y a beaucoup de femmes qui ont beaucoup de mal à laisser d'autres personnes prendre leur bébé, pour qui c'est très difficile. Et bien ça, c'est l'ocytocine qui est responsable de ça. Tout ça, c'est dans le but de la survie de l'espèce. Nous sommes fabriqués comme ça. Ce que je trouve vraiment intéressant à vous partager aussi, c'est que cette ocytocine, pour être efficace au moment de l'accouchement, il va falloir qu'elle soit emmagasinée pendant la grossesse. Et c'est là où vraiment je tire la sonnette d'alarme parce qu'on n'a pas assez d'ocytocine pendant la grossesse, encore en 2021. Et tout ça, c'est aussi un manque de compréhension de comment fonctionnent la grossesse et l'accouchement. Donc là, c'est un peu ma mission d'ouvrir les yeux et les consciences. autour de ça. Parce qu'en fait, votre utérus, pendant la grossesse et surtout au troisième trimestre, il va développer des petits récepteurs, des petits bourgeons récepteurs d'ocytocine. Un peu comme des piles avec le plus et le moins, comme des aimants. C'est-à-dire que vous avez le côté plus sur votre utérus et ils attendent l'autre côté en fait. Et ces petits bourgeons-là, plus ils vont recevoir d'ocytocine. à la fin de la grossesse, plus le jour de l'accouchement ce sera facile, les contractions vont être efficaces, voire le travail aura commencé avant. Si je reprends mon expérience personnelle, parce que c'est celle que j'ai vécue dans mon corps, donc je peux en parler, pour ma troisième grossesse, et donc mon troisième accouchement, où j'étais au courant de tout ça, où j'avais compris ce processus ocytocique, j'avais fait en sorte de remplir tous mes bourgeons d'ocytocine au maximum, de favoriser les situations où j'aurais sécrété de l'ocytocine de manière naturelle en fin de grossesse, et j'ai accouché en une heure et demie. Je ne dis pas que c'est le cas à chaque fois, il n'y a pas que ça qui rentre en compte, il y a plein d'autres facteurs, évidemment. N'empêche que, quand je suis arrivée à la maternité, en fait, mes contractions ont commencé une heure avant, et quand je suis arrivée, j'étais en train de pousser. Si je n'avais pas été chargée en ocytocine comme ça avant, ce ne serait pas arrivé, c'est certain. Alors ce qu'il est intéressant de comprendre aussi, c'est que... l'ocytocine va être antagoniste d'une autre hormone, qui est le cortisol. Le cortisol, c'est l'hormone du stress, des situations stressantes. Pourquoi existe le cortisol ? Il a quand même une fonction, je ne veux pas le diaboliser, parce qu'on a tendance à le mettre dans la case des méchants et l'ocytocine la gentille. Attention, le cortisol il est très utile. Si on est dans une situation dangereuse, ça nous permet de nous enfuir, en fait ça nous donne un... coup d'adrénaline, en fait le cortisol va de pair avec l'adrénaline et là, on va se sentir en danger. Et donc du coup, on va se mobiliser grâce à l'adrénaline pour se sauver de la situation. Donc c'est très utile. Cela dit, aujourd'hui en 2021 en Occident, si vous êtes en Occident, il y a peu de situations où on a vraiment besoin de cortisol. Quelques-unes dans la vie, mais pas tout le temps. Sauf qu'on a tendance à en sécréter beaucoup, beaucoup, beaucoup. On est... des personnes très stressées. Pourtant, au niveau matériel, on a fait un bond dans le progrès qui est très important. Comparé à il y a 100 ans, 200 ans, il y a moins de mortalité. Cela dit, on décède plus du stress que d'autres choses. C'est quand même un comble. Et plus on va sécréter du cortisol, moins on va sécréter d'ocytocine. Et ça aussi, ça s'explique pour l'accouchement. Si une femme est sur le point d'accoucher, mais qu'elle est dans une... une situation de guerre dans un pays en guerre, si elle sécrète beaucoup de cortisol, le col ne va pas s'ouvrir. Et c'est très bien, parce que le corps, en fait, il protège le bébé le temps qu'il peut. Le message, c'est ne n'est pas maintenant, c'est trop dangereux. Donc vous voyez que ce n'est pas négatif, en fait, à la base. Mais aujourd'hui, ça vient compliquer les choses, parce que plus on sécrète du cortisol, moins on a d'ocytocine, alors qu'il y a toutes les raisons que le bébé naisse à ce moment-là. Mais il y a plein d'éléments qui viennent... sécréter du cortisol de manière délétère. Alors, comment faire ? Parce que c'est bien de savoir tout ça, mais le plus important, c'est quand même de... De se mettre en action pour justement favoriser cette sécrétion. Alors pour sécréter de l'ocytocine, ce qui est important c'est de favoriser le bien-être ressenti. Alors pour ça, j'ai pas de secret miracle parce que c'est vous qui vous connaissez le mieux. On n'a pas toutes les mêmes façons de se sentir bien. Mais le but c'est vraiment d'être dans le plus de bien-être possible. Par exemple. C'est d'avoir une conversation ou des conversations profondes en connexion avec d'autres personnes qu'on apprécie, avec qui on n'a pas de tensions, on ne se demande pas si je dis ça, est-ce que cette personne va bien le prendre, on ne se pose pas toutes ces questions, juste on est bien avec cette personne, que ce soit votre conjoint ou peu importe. Favoriser des discussions enrichissantes, nourrissantes. En parlant de nourrissante, ça va être de manger un bon plat, quelque chose qui vous fait plaisir. Faire l'amour aussi, bien sûr, c'est là où on sécrète beaucoup d'ocytocine. Le massage, et c'est d'ailleurs aussi une des raisons pour lesquelles j'ai inclus le massage dans mon accompagnement, parce que ça favorise la sécrétion d'ocytocine et donc c'est hyper bon pour la maman et pour le bébé. En parlant de lien, c'est aussi discuter avec votre bébé. Et là, il y aura un échange ocytocique formidable entre votre bébé et vous. Et donc ça, c'est top. Forcément, ça vous aide aussi pour la naissance. Donc tout ça, c'est hyper vertueux. Vous pouvez prendre un bon bain, prendre soin de vous, danser, écouter de la musique, vous faire plaisir avec des loisirs, peu importe lesquels, ceux qui vous font plaisir, toujours dans la limite de la possibilité pendant la grossesse, mais ça, vous le savez bien. En bref, c'est de créer toutes les situations possibles pour vous faire vous sentir bien. Une autre astuce, c'est de manger des dates. Parce que les dates favorisent en fait la sécrétion d'ocytocine et donc la maturation du col. Et ça c'est une astuce qui est vraiment bonne à savoir parce que c'est tout bête mais on ne le dit pas forcément. Manger des dates en fin de grossesse permet d'avoir plus d'ocytocine. La tisane de feuilles de framboisier également. En fin de grossesse, vous pouvez en boire jusqu'à 3 tasses par jour. Et à contrario... Si on comprend du coup cet antagonisme entre l'ocytocine et le cortisol, ça va être d'éviter au maximum les situations de stress. Et les sources de tension, toutes les relations qui vont être conflictuelles, les prises de tête, les gros enjeux, les projets qui nous font nous sentir en doute, en danger, où il y a trop de questions, de questionnements, d'enjeux compliqués. Si vous pouvez, c'est de les différer, de les déléguer, de trouver des solutions pour que ça ne prenne pas toute la place pendant votre grossesse. Votre travail aussi. Quelle place prend votre travail dans votre vie ? Est-ce qu'il vous permet d'être sereine ? Et ça c'est hyper important. Au-delà du côté santé, qui est évidemment très important aussi, parfois s'arrêter de travailler pendant la grossesse à un moment où on sent qu'on est trop en stress permet d'arrêter cette sécrétion de cortisol trop importante. Et donc c'est vraiment très très très déterminant pour le futur de votre accouchement en fait. Donc je ne peux que vous encourager à faire un point sur votre vie globale pour savoir quel est votre vase de stress et vase de bien-être et comment il se compense l'un et l'autre. Je ne dis pas qu'il faut zéro stress parce qu'on est des êtres humains et on n'est pas des robots, on n'est pas non plus des sages, des saints. Le but c'est pas de devenir quelqu'un d'autre pendant la grossesse, même si la maternité est une expérience transformatrice. Cela dit, on a des casseroles. C'est comme ça, on est des êtres humains, mais si on peut favoriser des situations qui nous permettent d'être moins stressés, c'est gagner pour le jour J. Donc ça va être une histoire aussi de confiance. Si vous doutez de vous, si vous pensez que votre corps n'est pas capable, que vous vous posez des milliards de questions, vous perdez confiance en vous et donc ça sécrète aussi du cortisol. Faites-vous confiance, n'oubliez juste pas que votre corps il sait faire. Si vous avez des doutes pour le jour de l'accouchement, faites-vous accompagner, faites-vous écouter par des personnes comme moi. qui sont là pour ça, ou par votre sage-femme si elle est disponible. Soyez accueillis dans vos ressentis. Le fait d'être accueilli permet déjà de relâcher la pression qu'on se met dans la tête et dans le cœur. Ça fait déjà beaucoup de bien. Au niveau relationnel aussi, je trouve ça hyper important de se poser la question, est-ce que les relations autour de moi sont satisfaisantes ? Est-ce qu'il y en a qui me mettent beaucoup de pression ? Et dans ce cas, le but ce n'est pas de faire le vide autour de soi, ce n'est pas ce que je dis, mais simplement de choisir à ce moment-là Sur quelles relations on met la priorité, on met l'accent, et de tenter de lâcher les relations qui vont nous faire nous sentir mal. C'est pas toujours facile dans la vie courante, quand on n'est pas enceinte parce que justement on est dans le tourbillon, mais quand on est enceinte, il y a aussi ce truc de se dire bon ok, c'est pour moi mais c'est aussi pour l'accouchement, pour mon bébé, j'ai une bonne raison. de mettre quelques distances avec certaines personnes. Si c'est encore trop dur pour vous de savoir dire non, pensez à ce processus aussi toxique, et là ça va probablement vous aider à mettre les points sur les i, les barres sur les t, comme on dit, avec certaines personnes, sans forcément justement rentrer dans le conflit, mais juste prendre la juste distance, celle qui est juste pour vous. Si vous avez des deuils autour de vous, vous avez le droit de les différer. Si vous êtes en thérapie, vous avez le droit aussi de vous dire, ok, J'ai ça qui m'attend, c'est peut-être pas le moment. Je ne dis pas que c'est pas le moment, ça dépend des personnes. Il y a des personnes qui vont se sentir mieux en faisant tout ce travail d'évolution, d'acceptation pendant la grossesse, et c'est ça qui va leur faire se sentir bien, et c'est d'ailleurs ce qui se passe parfois dans les séances avec moi. Mais parfois aussi, on a le droit de se dire, ok, telle personne est décédée dans mon entourage, j'ai ce deuil-là à faire, relationnel ou que sais-je. Là, je ne me sens pas en mesure de le faire. C'est trop difficile, ça va trop mobiliser mes émotions qui sont enfouies depuis longtemps, et c'est pas le moment pour moi, et c'est ok. Ça a été mon cas pendant ma troisième grossesse aussi, je venais de perdre mon grand-père, qui était l'homme de ma vie, la personne, une des personnes les plus importantes pour moi. Et 15 jours après, j'étais enceinte. Eh bien, j'ai pris la décision de vivre avec ce deuil-là, mais de manière totalement pacifique. Dans la mesure de mes possibles, je ne dis pas que j'étais jamais triste, c'est pas le cas, mais d'accepter de mettre sur pause, de faire une pause dans ce deuil, dans l'avancée psychique et émotionnelle de l'acceptation du décès de mon grand-père et de la vie qui vient après. Et ça m'a fait grandement du bien de m'autoriser à différer mon deuil sans me dire je suis une mauvaise personne, je ne pense pas à lui, blablabla, non. C'est simplement, là c'est le temps, pour moi et mon bébé. On verra plus tard comment ça se passe pour moi, quand est-ce que je serai prête. Et ça m'a été utile. La preuve, le processus aussitôtique, c'est super bien fait. Voilà. L'essentiel que je peux vous apporter concernant l'ocytocine, et j'étais trop contente de faire cet épisode, pour moi c'était une évidence de le faire à un moment ou à un autre, de trouver les bons mots aussi pour pouvoir vous transmettre l'essentiel comme d'habitude. J'aimerais maintenant vous interroger et mener une réflexion sur comment on aborde ce processus ocytocique aujourd'hui dans notre monde et qu'est-ce que c'est qu'un monde sans ocytocine naturelle. Parce que si on comprend bien... Cette ocytocine, c'est l'hormone de l'attachement, de l'amour, du lien entre les générations, entre les aïeux et les enfants. C'est le sel de la vie, c'est ça qui permet l'attachement sécuritaire entre les parents et l'enfant. Donc on comprend que si l'enfant est en sécurité, il se construit de manière confiante. C'est l'hormone aussi de la confiance en soi, en les autres, en l'humanité. C'est l'hormone du lien. Sauf que... Depuis qu'on accouche à la maternité et qu'on a surtout des péridurales, le problème c'est que dans l'extrême majorité du temps quand on accouche à la maternité, au lieu d'avoir ces tocines naturelles, nous avons des perfusions d'ocytocines de synthèse. Alors pourquoi ça a été créé ? C'est parce que quand on a une péridurale, le processus du lien entre le cerveau qui sécrète l'ocytocine et l'utérus qui le reçoit est chinté. Donc on n'a plus les contractions efficaces qu'on a avant la péridurale. Donc du coup, nous avons besoin d'une ocytocine chimique qui vient remplir ce rôle de contraction mécanique sur l'utérus pour faire sortir le bébé. Sauf que du coup, on perd tous les autres effets qu'on a évoqués avant, de l'attachement et du lien avec le bébé. La connexion avec le bébé ne se fait plus. Et on le voit bien, quand on a la péridurale, souvent on pionce, on va regarder son fil Facebook, on fait autre chose. On n'est plus en train d'accoucher, mais le bébé, il est en train de naître. Alors, qu'est-ce qui se passe quand ce n'est plus notre ocytocine naturelle qui est sécrétée ? Là, vraiment, c'est quelque chose qui m'alerte beaucoup, qui m'inquiète, je dois vous dire. Parce que ça ne fait pas très longtemps, finalement, qu'on accouche de cette manière, à la maternité. Et si ça a permis de sauver des vies, évidemment, sur le plan... purement médicale et scientifique de la chose mécanique de l'accouchement, parce qu'on a compris comment fonctionne l'accouchement et donc certaines façons de sauver des pathologies. Sauf que quand on applique ce processus médical, sur-médicalisé dans tous les accouchements, on chante aussi tous les bienfaits de l'ocytocine naturelle sur le lien, et donc ça crée une distance entre les mamans et les bébés. On le voit bien, ça fait pas longtemps qu'on ne fait pas de peau à peau, même si ça a tendance à revenir doucement, on commence à réintroduire le lien entre la maman et le bébé dès la naissance, mais ça reste assez superficiel à mon sens, parce que ce sont des protocoles encore une fois, mais ce truc naturel entre la maman et le bébé, en conscience, et avec le papa aussi, parce qu'il est dans cette bulle aussi toxique quand il est là, et bien quand on vient couper... ou entraver ce processus-là, on peut se demander quels enfants, quels adultes nous devenons derrière cette société individualiste dans laquelle on est. Est-ce que ce n'est pas aussi la conséquence de ce problème de lien, les négligences, les maltraitances, les incompréhensions entre générations, les tensions, la froideur qu'il peut y avoir entre les personnes aujourd'hui ? Est-ce qu'elles ne seraient pas là à cause de ce problème d'ocytocine ? Est-ce qu'on ne manquerait pas tous d'ocytocine ? Est-ce qu'il créerait cette scission aujourd'hui entre deux mondes, entre ce monde hyper médicalisé, hyper cartésien, mais tellement que du coup on en oublie l'amour qu'il y a entre les personnes ? Et aujourd'hui on le voit bien dans cette situation liée à la crise sanitaire, il y a vraiment deux fragmentations entre deux catégories de personnes, même si on n'est pas forcément tout blanc ou tout noir, je ne dis pas ça. Mais pour ma part je ressens un tel manque de lien. On ne voit que le problème sanitaire qui existe, je ne dis pas le contraire, mais derrière, qu'est-ce que c'est difficile de ne plus avoir les apéros entre copains, de pouvoir inviter du monde, de toucher des personnes, ça fait partie de la vie, c'est juste essentiel. Et si en Occident, on a la croyance qu'on a tout compris, mais on ne se touche plus, les personnes dans les files d'attente, elles ne peuvent plus se toucher, sinon on s'offusque. on n'a plus de lien de toucher c'est presque assimilé au danger quand je masse les personnes ça leur fait un grand bien la plupart du temps c'est quelque chose de très simple mais un massage ça fait vraiment du bien mais il ya aussi des personnes qui ne supportent pas d'être touché parce que il ya aussi ce problème de lien parce que on n'a tellement pas été habitué que être touché c'est presque une intrusion mais du coup quelles conséquences sur tout le reste de la vie moi vraiment je m'interroge je ne suis pas la seule je sais que michel odan qui est un grand monsieur dans La compréhension des mécanismes de naissance, qui est à la base un chirurgien et qui est devenu obstétricien, interroge beaucoup sur ce processus ocytocique qui n'existe pas assez aujourd'hui. Enfin vraiment, cette ocytocine qui est entre guillemets juste une hormone, quand on raisonne un peu, quand on va chercher, on se dit ouais mais c'est beaucoup plus que ça. C'est l'avenir de l'humanité, des espèces qui est en jeu. Et ça, on est obligé d'en parler. Quand on parle de l'accouchement, on ne peut pas juste dire aux femmes « c'est un processus mécanique, le bébé descend dans le bassin, il fait telle rotation, il sort, et puis les médecins viennent vous aider » . Non mais c'est beaucoup plus que ça en fait. Le processus, il est beaucoup plus riche, intense. Il se passe autre chose que ça. Et ça, on ne nous le dit pas. Moi, j'ai dû attendre ma troisième grossesse pour qu'on me le dise. C'est fou. Et c'est un peu, à mon sens, une mission que j'ai de transmettre ça. Je ne peux pas garder ça pour moi, enfin. Donc voilà, je vous le dis aujourd'hui, cette ocytocine, elle est essentielle dans les liens pour la survie de l'espèce. Et ce n'est pas compliqué au final. Mais n'empêche que les conditions de naissance aujourd'hui ne nous aident pas. Elles ne nous aident pas à nous sentir dans cette situation ocytocique, dans notre bulle, le jour de l'accouchement, parce qu'on accouche dans des endroits qu'on ne connaît pas. avec des personnes souvent qu'on ne connaît pas ou très peu, et les conditions ne sont pas forcément propices pour sécréter cette ocytocine, cette confiance, quand on a des lumières très vives autour de soi, qu'on est à l'hôpital. À l'hôpital, c'est quand même bien un endroit anti-ocytocine, parce que l'hôpital égale sang, égale danger, égale maladie, égale accident, égale mort, quand même, dans l'inconscient qu'on peut avoir avec ce lieu-là. Voilà, c'est juste ça, quoi. qui est difficile. Donc aujourd'hui, qu'est-ce qu'on peut faire autour de ça ? C'est recréer cette bulle ocytocique. Donc il y a des femmes qui font le choix d'accoucher à la maison. Il y a plein d'autres choix possibles, encore que ce n'est pas toujours possible parce que les décisions autour de la politique de la naissance ne prennent pas en compte ce processus ocytocique. Cela dit, si vous accouchez à la maternité, c'est pas du tout une fatalité. Vraiment pas. Et c'est aussi pour ça que les accompagnantes à la naissance existent. C'est une figure que vous voyez avant et qui potentiellement peut être là le jour J, donc déjà ça crée une sécurité. C'est une personne qui connaît le processus de l'accouchement et qui vient vous apporter de l'ocytocine en vous massant, en vous apportant des outils de respiration, de visualisation, etc. Il y a le rôle aussi du papa le jour J, et évidemment. C'est lui qui va permettre à la femme de recréer ses conditions aussi toxiques parce que c'est lui qui lui fait l'amour. A priori. Après il y a d'autres cas de figure possibles. Mais enfin, dans la majorité des cas, c'est cet homme qui connaît sa femme et qui sait à quel point elle peut se sentir bien dans certaines situations, ce qui peut créer des conditions favorables pour qu'elle se sente bien. Ça va être de dialoguer avec les équipes le jour J et de recréer cette bulle. Vous pouvez emmener des objets personnels, tamiser la lumière, essayer de faire silence et tout ça, c'est un dialogue avec l'équipe. En bref, Tout ça, j'en parle dans les épisodes en lien avec le projet de naissance. J'ai fait deux épisodes auparavant, vous pouvez aller les chercher dans la liste des épisodes, et tout ça, on reparle en fait de l'ocytocine. C'est lié, hein ? Voilà, je me suis un peu enflammée, je sais. Mais en même temps, c'est trop important pour ne pas en parler. Si vous avez envie d'aller plus loin sur les connaissances autour de l'ocytocine et de son mécanisme, je vous recommande de lire... un livre qui est très sympa, qui s'appelle Ocytocine, l'hormone de l'amour, qui est écrit par Kerstin Ouvnas-Mauberg, qui est une autrice scandinave. J'espère encore une fois que ça vous a été utile, que vous avez appris des choses constructives, intéressantes, utiles pour vous. Si vous aimez mon podcast, que vous le trouvez utile pour vous, chouette, sympa et que vous aimeriez qu'il soit partagé au plus grand nombre, tout ce que vous avez à faire. c'est de mettre une note, un avis sur votre appli de podcast. Et si vous voulez m'envoyer un message perso, je serai super contente, j'adore recevoir vos messages. Si vous avez des questions, je reste disponible aussi. Et surtout, créez-vous votre bulle d'ocytocine. Et au-delà de la maternité, une fois qu'on y goûte, franchement, on n'a pas envie de sortir de ce truc-là, quoi. Donc, gardez votre ocytocine au maximum, et c'est un des meilleurs moyens pour se sentir bien tout le reste de sa vie. Sur ce, je vous embrasse. je vous souhaite une très belle journée je vous dis à la semaine prochaine pour un autre épisode et avant de vous quitter je vous partage une chanson hyper ocytocique de Philippe Catherine je vais vous mettre un extrait que je trouve trop rigolo j'adore cette chanson parce qu'elle caractérise bien le problème de notre société et le fait qu'on veut des bisous c'est ça l'ocytocine C'est des bisous. On veut des bisous. Bon, je crois que j'ai pas le droit de diffuser des musiques qui sont protégées par des droits d'auteur. Mais si Philippe Catherine vient m'embêter sur ce podcast, je me dirais que j'ai réussi, si il est assez connu pour ça. Et puis je lui ferai des bisous. Bonne journée !

  • Speaker #1

    Da-bi-zoo, da-bi-zoo, da-bi-zoo... Des bisous, des bisous, des bisous, des bisous De façon générale Et très globalement En définitive Mais qu'est-ce qu'on attend pour se faire Da bisou,

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