Description

Êtes-vous prêt à plonger dans l'univers poétique et envoûtant de Johanna Newsom ? Dans cet épisode de 1. 10, une musique, Richard CASAZZA-FRANCOIS nous entraîne dans une exploration fascinante de la chanson « Emily », une œuvre magistrale qui, malgré sa durée de 12 minutes, parvient à captiver et à émouvoir. À travers cette analyse, nous découvrons comment cette mélodie transcende le simple divertissement pour devenir une véritable réflexion sur des thèmes universels tels que la mémoire, la perte et les relations familiales.

« Emily » n'est pas seulement une chanson ; c'est une métaphore riche et complexe qui évoque la nostalgie et le lien indéfectible entre l'artiste et sa sœur, figure centrale de l'œuvre. Richard met en lumière l'importance des images poétiques présentes dans les paroles, telles que les météorites et la mythique cité d'Ys, qui symbolisent la fragilité des relations humaines et le passage inexorable du temps. À travers son analyse, il nous invite à nous interroger sur nos propres souvenirs et nos propres relations, nous rappelant qu'en dépit de l'immensité du monde, il y a toujours quelqu'un qui nous ancre.

Rejoignez-nous pour un moment de partage et d'émotion, et laissez-vous emporter par la magie de « Emily ». Qu'attendez-vous pour écouter cet épisode captivant ?

Tous les jours, je vous emmène, seul ou à plusieurs, dans une des musiques de ma playlist en 1min10. Un moment rapide, mais intense, pour découvrir une chanson et comprendre son histoire. Pas de grandes analyses, juste l’essentiel. Un podcast court, pour redécouvrir la musique et réfléchir à ce qui nous entoure.

Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

• Speaker #0

  Chaque jour, une musique à découvrir en 1.10. Il y a des chansons qui prennent leur temps, qui vous enveloppent doucement comme un souvenir d'enfance. « Emily » de Johanna Newsom dure 12 minutes. Et pourtant, on y reste suspendu. « Emily » , c'est le prénom de sa sœur, astrophysicienne. C'est aussi une métaphore, celle de l'astre qui éclaire brièvement la nuit de nos certitudes. On y parle de météorites, de fleurs, d'os douloureux, de lacs menaçants. On y perçoit la tendresse, mais aussi une perte, celle d'un lien vital, celle de l'innocence. La chanson, elle explore aussi la relation, mêlant souvenirs d'enfance, mythologie et réflexion sur la perception du monde. Le titre fait référence à la cité mythique d'Ys, engloutie sous les eaux, métaphore des liens famillaux et de la mémoire érodée par le temps. À travers sa voix fragile et la harpe qui semble chercher un rythme au fil de la mémoire, Johanna Newsom évoque une sœur partie ou absente. Un moment crucial d'ailleurs. Une sœur qui était le repère. L'encre, le soin, peut-être même, dit-elle, la seule à pouvoir l'aider à retrouver son chemin. Et au fond, c'est peut-être ça, Emily. Une chanson pour dire que face à l'immensité du monde, il y avait quelqu'un, une sœur. 1.10 c'est fini. Ciao.