Speaker #0Bienvenue sur Un Pas Vers Soi, un podcast qui te veut du bien pour faire chaque semaine une avancĂ©e vers soi-mĂȘme et vers le mieux-ĂȘtre. Je m'appelle ChloĂ©, je suis autrice indĂ©pendante depuis 2017, passionnĂ©e d'Ă©criture et de dĂ©veloppement personnel. Je me pose toujours plein de questions sur l'ĂȘtre avec un grand E, alors on en parle ici. Chaque semaine, prenons un moment de rĂ©flexion sur des sujets variĂ©s comme le bien-ĂȘtre, les Ă©motions, la confiance en soi, la santĂ© mentale, les sentiments et bien d'autres encore. Si le podcast te plaĂźt, n'hĂ©site pas Ă le partager ou Ă le commenter. Bonne Ă©coute ! Toi qui Ă©coute, tu as peut-ĂȘtre dĂ©jĂ prononcĂ© cette phrase, en ce moment je n'avance Ă rien dans ma vie, ou encore j'ai l'impression de stagner, ou encore je fais un pas en avant et deux en arriĂšre, mais aussi moi qui suis tout le temps en train de courir partout, ma vie en ce moment est d'un ennui mortel, il ne se passe rien. Aujourd'hui dans ce podcast, j'ai trĂšs envie de dĂ©diaboliser ces pĂ©riodes creuses, ces instants de vie que l'on considĂšre comme perdus, ces passages pourtant inĂ©vitables dans nos existences qui sont bien plus riches qu'on le croit. Parce que si en apparence il ne se passe pas grand chose, ta vie poursuit tout de mĂȘme son avancĂ©e avec tout ce que tu as semĂ© jusque lĂ et avec tout ce que tu sĂšmes au quotidien. Aujourd'hui, j'ai envie de saupoudrer de paillettes ces tranches de vie que nous avons connues nombreuses et que nous connaĂźtrons encore, nombreuses, mais que nous voyons d'un angle plutĂŽt sombre, lĂ oĂč elles peuvent ĂȘtre davantage pourvues de lumiĂšre que nous le pensons. Il est vrai que ce n'est pas trĂšs agrĂ©able de sentir qu'une situation stagne malgrĂ© nos efforts, que malgrĂ© certaines dĂ©cisions prises et les actes qui vont avec, notre situation semble rester figĂ©e. Cela peut ĂȘtre mal vĂ©cu qu'un temps qui paraĂźt suspendu, arrĂȘtĂ©, prenne le dessus dans notre tĂȘte. Nous n'avons alors que ça en tĂȘte, on fixe notre attention sur ce nĂ©gatif, ou tout du moins sur ce que nous considĂ©rons comme du nĂ©gatif. On a l'impression que tout est contre nous. Le souci, c'est que cet Ă©tat d'esprit demande beaucoup d'Ă©nergie. En effet, cela nous empĂȘche de voir tout le positif, des solutions, entrevoir les rĂ©flexions, tirer parti en somme de ce temps de repos qui s'impose Ă nous comme une nĂ©cessitĂ©. Se focaliser sur ce laps de temps Ă l'arrĂȘt mobilise notre ĂȘtre tout entier et nous maintient dans le ressassement, dans un marasme existentiel qui, en fin de compte, nous tire davantage vers le bas. C'est un vĂ©ritable cercle vicieux. On ne va pas se mentir, les pĂ©riodes creuses induisent un sentiment de dĂ©ception, de frustration. Ăa s'explique par le fait qu'elles nous mettent face Ă une rĂ©alitĂ© que nous n'aimons pas vraiment, que nous n'acceptons pas. Cela nous renvoie Ă ce message que nous avons beaucoup de mal Ă admettre. Nous ne maĂźtrisons pas tout. On aura beau faire du mieux qu'on le peut, il y a des circonstances qui nous Ă©chappent, des facteurs extĂ©rieurs que nous ne contrĂŽlons pas, qui ne dĂ©pendent pas de nous, des Ă©lĂ©ments qui prendront leur place tout naturellement sur notre chemin, qu'on ait donnĂ© notre accord ou non. Pourtant, ces pĂ©riodes oĂč l'on estime que rien ne va, alors qu'en rĂ©alitĂ© les choses vont simplement au rythme auquel elles doivent aller, sont essentielles. Vraiment. Qu'il s'agisse d'une pĂ©riode de latence sur le plan professionnel, d'un creux sur le plan sentimental, d'une baisse d'activitĂ© sociale ou encore d'un moment off sur n'importe quel autre pan de la vie, comme par exemple un projet sur lequel on a bossĂ© dur et pour lequel on attend des rĂ©ponses qui ne viennent jamais, il est important d'accueillir tout cela dans un esprit davantage positif, mĂȘme si je le conçois, rĂąler ça fait du bien et se plaindre que ça n'avance pas et qu'on en a marre, ça fait du bien aussi. Dans cet Ă©pisode, tu l'auras compris, j'ai envie de t'aider Ă voir ces moments calmes d'un autre Ćil, parce que je t'assure, ils ont pas mal Ă t'apporter, et sĂ»rement pas que du nĂ©gatif. En rĂ©alitĂ©, je suis convaincue que tout ne peut pas ĂȘtre toujours dans une mouvance haute. La vie est faite de bas, de haut, de moments forts, et d'autres plus silencieux, plus endormis, plus modĂ©rĂ©s. Et d'ailleurs, heureusement, parce que... nous ne tiendrions pas le rythme Ă ĂȘtre toujours dans le rush, dans le plus, toujours plus, tu sais ? Je crois que nous finirions Ă©puisĂ©s ou Ă©ternellement insatisfaits. C'est vrai, quel sens aurait notre vie si tout allait toujours dans le sens montant ? Tu sais, quelle notion de la rĂ©jouissance, de la rĂ©compense ou du plaisir aurions-nous ? Les phases descendantes, je crois, font partie d'une logique de vie, vraiment. La seule chose, c'est que nous sommes dans une sociĂ©tĂ© oĂč tout va trĂšs vite, oĂč l'on peut tout avoir, dans une sociĂ©tĂ© abondante oĂč tout peut ĂȘtre possible du jour au lendemain. Tu sais, je prends toujours exemple Amazon. Un clic et le lendemain, tu obtiens n'importe quoi sans bouger de chez toi. Moyennant finance, Ă©videmment, mais il faut rester conscient que la sociĂ©tĂ© de consommation nous habitue clairement Ă devenir de parfaits petits impatients. Depuis longtemps, nous avons compris que nous pouvions tout avoir, et Ă cela s'ajoute, Ă mon sens, un autre dĂ©tail crucial, pas des moindres, c'est qu'on ne sait pas s'ennuyer. Tout espace vide nous effraie. Il y a une Ă©crivaine, Odile Chabriac, qui est autrice du livre Le petit Ă©loge de l'ennui qui explique dans son ouvrage que l'ennui, c'est l'espace dans lequel naĂźt le questionnement. Je suis assez d'accord avec ce concept. Nos vies sont si intenses et si pleines que nous courons toujours aprĂšs quelque chose. Tu sais, ça peut ĂȘtre de l'argent, un logement, une plus grande maison, une plus belle maison, une plus belle voiture, un nouveau job, un nouveau rĂ©seau professionnel, des voyages, des opportunitĂ©s, plus de satisfaction, plus d'Ă©motion, plus de plaisir. RĂ©ellement, nous passons notre vie noyĂ©e. par une recherche de plus. Mais tout ce mouvement, tout ce plus, c'est prĂ©cisĂ©ment ce qui nous donne l'impression d'ĂȘtre heureux, d'ĂȘtre sur le bon chemin, d'ĂȘtre vivant. Nous ne savons pas nous arrĂȘter, et attention, je ne blĂąme personne, car moi la premiĂšre, j'ai traversĂ© un paquet d'annĂ©es durant lesquelles m'arrĂȘter, c'Ă©tait littĂ©ralement impossible, vraiment. Je me souviens, je ne savais pas ĂȘtre en pause. J'avais tout le temps un projet en cours. Je faisais tout pour masquer l'ennui, vraiment. Il y avait une peur du rien, une peur du vide, une peur d'une pĂ©riode creuse. Et au fil du temps, et de quelques sĂ©ances de psy, je me suis rendu compte que cette conduite, Ă toujours avoir une occupation ou un projet en cours, eh bien ça relevait d'une stratĂ©gie d'Ă©vitement. Alors oui, c'est gĂ©nial, quand tu fais miller une chose, tu suscites l'attention ou l'admiration, tu grappilles quelques Ă©loges au passage, des fĂ©licitations, des compliments, tu remplis en fait ta coupe de satisfaction, tu te confortes dans l'idĂ©e que c'est gĂ©nial, que tu es gĂ©nial, mais sur le moment seulement, sur l'instant T. rĂ©ellement, en fait, tu prends un shoot d'amour et de bonheur sur le coup, et c'est tellement bon que tu vas tout faire pour te procurer la mĂȘme sensation Ă nouveau, dans le temps. Tu sais, un peu comme une drogue, tu vois. Je me souviens de personnes proches, ma mĂšre en l'occurrence, qui me disait par tĂ©lĂ©phone, parce que nous habitons loin l'une de l'autre, elle me disait toujours que je ne m'arrĂȘtais jamais. Au cours de nos conversations, elle me disait toujours, mais c'est quand que tu t'arrĂȘtes ? Et comme avoir l'attention de ma mĂšre, ça a Ă©tĂ© longtemps l'un de mes objectifs affectifs majeurs, eh bien pour moi c'Ă©tait banco. Donc sur la base de mon expĂ©rience personnelle, ce besoin de choses Ă accomplir Ă tout prix, et quoi qu'il advienne, ça relevait d'un problĂšme de moi Ă moi. Ăa fait hyper mĂ©galo dit comme ça, mais je t'assure que c'est ça. Il y avait quelque chose lĂ -dedans qui relevait davantage de santĂ© mentale que d'un kiff ultime Ă faire tout plein de choses. Alors bien entendu, ĂȘtre trĂšs occupĂ©, ça peut ĂȘtre bĂ©nĂ©fique pour ce qui est de dĂ©velopper des connaissances, des compĂ©tences, pour amĂ©liorer sa culture gĂ©nĂ©rale, pour faire grandir son cercle social, pour remplir aussi sa vie dans le bon sens, la maintenir dans un bon rythme. Je crois vraiment que ça peut aider Ă se sentir bien, Ă se sentir mieux, Ă se sentir utile. Et ça, c'est topissime pour l'estime de soi. En revanche, la surcharge d'activitĂ© en tout genre, ça peut ĂȘtre la traduction d'une stratĂ©gie d'Ă©vitement. Et clairement, ça a Ă©tĂ© mon cas. Ce que j'ai compris, c'est que ça n'est pas parce que tu es productive ou productif que c'est par envie de produire quelque chose, purement et simplement. Parfois, il y a d'autres raisons de s'engager dans un projet, voire dans plusieurs Ă la fois. Et la raison numĂ©ro une, c'est d'Ă©viter d'affronter certains problĂšmes ou certains traumas. Alors dans mon cas, c'Ă©tait des traumas non rĂ©solus, mais je n'avais pas du tout une vie problĂ©matique, bien au contraire. Seulement, en dĂ©terrant le passĂ©, je trouvais des douleurs que j'avais laissĂ©es moisir Ă l'intĂ©rieur de moi. Une psychothĂ©rapeute d'ailleurs, du nom de Sarah Kubrick, si tu veux regarder son compte sur Instagram, c'est super intĂ©ressant, c'est tout en anglais. mais c'est hyper intĂ©ressant. Elle a postĂ© sur son compte Insta quelques raisons qui se rattacheraient Ă la stratĂ©gie d'Ă©vitement. Ăa peut ĂȘtre donc le besoin de prouver ce qu'on vaut. ou le besoin de faire taire des sentiments peu agrĂ©ables. Elle Ă©voque mĂȘme dans un autre poste, un peu plus loin, je sais que je suis tombĂ©e dessus vraiment en scrollant assez loin sur son compte Insta, elle Ă©voque donc dans un autre poste que la stratĂ©gie d'Ă©vitement s'associe frĂ©quemment Ă la nĂ©cessitĂ© d'un emploi du temps constamment rempli, Ă la nĂ©cessitĂ© de trop travailler, au mĂȘme titre que la nĂ©cessitĂ© de boire pour oublier. Je ne sais pas si tu arrives Ă faire le parallĂšle, donc il y a quelque chose quand mĂȘme d'une certaine gravitĂ© lĂ -dedans. Et malheureusement, ce n'est pas sans consĂ©quence, car si ça te permet Ă toi de refouler des Ă©motions, En rĂ©alitĂ©, ce qui se passe, c'est que ça entraĂźne une dangereuse accumulation d'Ă©motions au fil du temps qui vont se traduire par de la frustration, par de l'isolement ou par une mauvaise estime de toi. Donc, au lieu de te dire je suis gĂ©nial, j'ai rĂ©ussi Ă faire tout ça tu te diras je suis vraiment nul, je foire tout ce que je fais ou encore tout ce que je fais ne mĂšne Ă rien Tu vois, c'est complĂštement contre-productif. Ă©videmment je ne peux que t'encourager Ă te faire accompagner si jamais tu te reconnais dans mes propos parce que creuser et identifier les raisons qui te poussent Ă cette stratĂ©gie de l'Ă©vitement c'est vraiment la garantie d'un mieux-ĂȘtre Ă venir ça ne peut que te faire du bien en fait et t'aider Ă aller mieux du coup tu l'auras compris les pĂ©riodes creuses et bien ça fait peur Ă un grand nombre de personnes elles angoissent en fait tout simplement parce qu'elles sont le symbole du vide Donc elles sont la hantise des adeptes de l'Ă©vitement, des impatients, des anxieux. Pourtant, je reste profondĂ©ment convaincue que les pĂ©riodes calmes, elles ont beaucoup Ă nous offrir. En premier lieu, elles sont une merveilleuse occasion de faire le point. Par exemple, tu peux te questionner, qu'ai-je accompli ? Que souhaiterais-je accomplir ? Est-ce que je suis satisfait de moi ? Si oui, pour quelles raisons ? Et sinon, pour quelles raisons ? Comment est-ce que je peux mettre en place mes projets futurs ? Est-ce que je veux reprendre des Ă©tudes, changer de travail, changer de lieu de vie, voyager, renverser complĂštement ma vie ? peu importe ce que c'est, une pĂ©riode oĂč tu as l'impression que rien ne bouge, que tout stagne, ou pire, que tu recules. eh bien, c'est le moment parfait pour faire un petit bilan perso. En second lieu, les pĂ©riodes creuses, c'est l'occasion de se reposer. Alors, c'est complĂštement au quai de ne rien faire. C'est vrai qu'on est dans une sociĂ©tĂ© oĂč vraiment on diabolise les gens qui ne font rien. C'est toujours trĂšs trĂšs mal vu de ne rien faire. Il y a cette espĂšce de culture de faire plus, faire plus, faire plus. Mais ne rien faire, eh bien, ça ne fait pas et ça ne fera jamais de toi une mauvaise personne. Tu as le droit. de traverser des phases oĂč tu ne souhaites pas remplir ton agenda ni ta vie, des phases oĂč tu as juste besoin de prendre soin de toi, de dormir plus, manger mieux, lire, peindre, Ă©couter de la musique, te mettre sur un carrĂ© de terre et ne pas bouger pendant trois heures, ou ce que tu veux d'autre. Ne rien faire, eh bien c'est dĂ©jĂ faire quelque chose, et ça recharge les batteries formidablement bien. En troisiĂšme lieu, les pĂ©riodes de creux sont une opportunitĂ© gĂ©niale pour se reconnecter Ă son soi crĂ©atif. Que tu sois un amoureux de la cuisine, un Ă©crivain, un artiste en tout genre, musicien, peintre, sculpteur, chanteur, peu importe. Traverser une pĂ©riode calme, c'est idĂ©al pour renouer avec ton art, avec ton gĂ©nie, avec ta lumiĂšre, avec cette Ă©tincelle qui un jour t'a poussĂ© dans cette voie. Ne rien faire et accepter qu'on se contente d'aller au travail, de rentrer chez soi, de manger, dormir et de recommencer le lendemain sans aucune autre obligation Ă cĂŽtĂ©, c'est fabuleux pour laisser la crĂ©ativitĂ© te faire les yeux doux. Sois bien attentif et rĂ©ceptif si tu es un crĂ©atif et que tu traverses une pĂ©riode avide. Ensuite, les pĂ©riodes oĂč rien n'avance, c'est aussi l'occasion de mettre de l'ordre dans sa vie. peut-ĂȘtre que tu as oubliĂ© certains papiers Ă renvoyer, peut-ĂȘtre qu'un coup de fil important Ă©tait Ă donner et que tu ne l'as pas fait, peut-ĂȘtre qu'il y a un dossier pro ou perso sur lequel tu voulais te pencher depuis longtemps sans trouver le temps, eh bien, profite de ce moment d'accalmie pour te mettre Ă jour des petites choses en retard, pour Ă©viter que ça devienne des choses Ă©normes en retard. Et puis, les pĂ©riodes oĂč rien ne se passe, eh bien... C'est aussi l'occasion d'aller Ă la recherche de nouveaux centres d'intĂ©rĂȘt. Par exemple, tu te souviens sĂ»rement dans ta jeunesse de cette passion que tu avais pour la philo alors que tu Ă©tais dans une filiĂšre commerce. Tu t'es toujours dit un jour je m'intĂ©resserai de plus prĂšs Ă ce domaine ce qui provoquait certainement l'hilaritĂ© de tes proches. Puis tu as mis de cĂŽtĂ© ce petit truc qui te plaisait bien. Eh bien, et si tu profitais de cette pĂ©riode creuse pour te rapprocher de ce centre d'intĂ©rĂȘt ? Je te dis la philo, mais ça peut ĂȘtre n'importe quoi d'autre. la couture, t'inscrire Ă un club de randonnĂ©e, crĂ©er un blog de cuisine, t'intĂ©resser Ă l'investissement immobilier, rĂ©flĂ©chir Ă l'Ă©criture d'un livre, lire des ouvrages sur le sujet, chercher sur internet, demander conseil Ă des gens qui sont dĂ©jĂ passĂ©s par lĂ , sans chercher Ă remplir forcĂ©ment ton agenda, alors que tu traverses cette pĂ©riode creuse bien sĂ»r, mais je veux dire par lĂ que tu peux profiter. de ce moment pour poser les bases et te connecter doucement, tranquillement Ă un nouveau centre d'intĂ©rĂȘt. En fait, ça te permet de t'occuper sans trop te noyer et ça t'empĂȘche de gamberger en attendant que ta situation se dĂ©bloque. Donc c'est vraiment un peu un trompe-l'esprit mais dans le sens astucieux. Dans tous les cas, je crois que la conduite la plus sympa Ă tenir quand tu as l'impression que ta vie traverse un ralenti qui n'est pas habituel, c'est de ne surtout pas te coller une pression inutile. Parfois, il est bon de regarder la situation avec dĂ©tachement, en se disant que rien n'est figĂ© et que ta vie a le droit de prendre une petite pause elle aussi. Nul doute que tout reprendra un rythme plus dense lorsque ce sera le moment. Prends soin de toi et Ă la semaine prochaine pour faire un nouveau pas vers soi.