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Un pas vers soi

Féminité et confiance en soi : un lien important

Féminité et confiance en soi : un lien important

12min |29/06/2024
Play
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Description

Dans cet épisode, j'aborde avec vous le rapport que nous pouvons avoir avec notre féminité et comment nous sommes éduquées à minimiser cette dernière, pourtant gage de confiance et d'estime de soi. Aujourd'hui, je vous envoie un message tout en bienveillance et en positif pour vous aider à faire ce lien entre votre féminité et votre confiance en vous.


Le podcast que je mentionne à la fin pour aborder le sujet de la transmission de la féminité est le suivant : https://open.spotify.com/episode/2urEU8wtullPXHlcfCOST0?si=37acbb1733794cee


Bonne écoute !


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue sur Un Pas Vers Soi, un podcast qui te veut du bien pour faire chaque semaine une avancée vers soi-même et vers le mieux-être. Je m'appelle Chloé, je suis autrice indépendante depuis 2017, passionnée d'écriture et de développement personnel. Je me pose toujours plein de questions sur l'être avec un grand E, alors on en parle ici. Chaque semaine, prenons un moment de réflexion sur des sujets variés comme le bien-être, les émotions, la confiance en soi, la santé mentale, les sentiments et bien d'autres encore. Si le podcast te plaît, n'hésite pas à le partager ou à le commenter. Bonne écoute ! Je parlais il y a quelques jours avec ma fille, qui est une toute jeune ado de 12 ans, de l'importance d'embrasser pleinement sa féminité si l'on en ressent l'envie et à sa manière, car ça donne des ailes dans la vie de tous les jours, ça booste l'estime de soi et la confiance en soi. En réalité, notre conversation tournait autour de vêtements, de style, de coquetterie et de tout ce genre de choses, et ça fait plusieurs fois que j'entends de sa bouche qu'au collège, les jugements d'apparence vont bon train. Bon, on y est tous passés. Et il est vrai qu'on ne peut pas dire que la bienveillance règne en maître dans les établissements scolaires. Les propos des jeunes envers leurs semblables sont très durs et les demoiselles ne sont clairement pas épargnées. Les jeunes filles qui ont envie de prendre confiance en elles et qui se sentent l'envie de découvrir leur féminité ou de l'exprimer de quelque manière que ce soit, par des accessoires, des bijoux, des fringues, des coiffures, un coup de mascara, un peu de brillant lèvre, tout ça, ou même par l'absence de tout ça, sont jugées gaiement dans la cour de récré. Pour ma part, j'en ai un souvenir vraiment atroce, car non seulement j'ai toujours été très coquette, et je ne me privais pas du tout d'exprimer ma coquetterie, mais en plus de ça, de la sixième à la quatrième, j'ai eu le même chéri. Alors je vous laisse imaginer les horreurs que j'ai pu entendre à mon sujet, au sujet de moi en tant qu'individu, en tant qu'ado, en tant que jeune fille, mais aussi au sujet de mon corps et de ma sexualité. Aussi. Tout ça, ça a profondément contribué à écraser l'image que j'avais de ma féminité. Et je ne vous parle même pas de ma confiance en moi. Je ne sais pas comment j'ai réussi par moments à fermer mes oreilles. et à poursuivre mon petit bonhomme de chemin, non sans en avoir malheureusement encore aujourd'hui certains souvenirs. 25 ans plus tard, je me souviens encore de certains surnoms odieux dont j'ai écopé à l'époque, au seul motif que je me trouvais jolie, que j'avais confiance en moi, que j'avais envie d'exprimer tout ça, et que j'assumais en plus être amoureuse avec tout ce que ça comporte quand on est jeune. Mais c'est un fait, les gamins entre eux sont terribles, et j'avais, et j'ai toujours bien sûr vraiment peur, que ma fille ne souffre des jugements qui peuvent être portés sur elle. J'ai peur chaque jour pour être honnête, et je cherche à la préserver de tout ça, car, enfin même si je sais que je ne serai pas toujours là pour la protéger, et qu'il faudra qu'elle se défende seule. Toujours est-il que nous discutions de la liberté à disposer de notre féminité, de l'exprimer ou non, et de la confiance en soi que cela peut procurer d'être à l'aise avec tout ça. Je me souviendrai probablement toute ma vie de ce que mon père me disait quand j'étais plus jeune à propos de ma féminité et de mon envie de l'exprimer. Papa me disait toujours Crème-toi, prends soin de ton corps, maquille-toi quand tu en as envie, coiffe-toi quand tu le souhaites, n'aie pas peur de te faire belle, n'aie pas peur d'être belle, sois fière de ce que tu es, ne te diminue pas. Plein d'encouragement comme ça qui m'ont permis d'avoir confiance en moi et de construire mon estime de moi, d'appréhender cette femme que j'allais devenir. Et aujourd'hui, j'ai une pensée émue pour tous ces propos et je l'en remercie vraiment beaucoup. Tout ça pour dire qu'en fait, on aura beau dire que l'apparence, ça n'a pas d'importance, je crois au contraire que l'importance capitale qu'elle a, c'est celle qu'on lui attribue et qu'on apprend à lui attribuer. Et négliger son corps, ça revient à mon sens à se négliger soi, dans sa plus parfaite entièreté. Cette discussion avec ma fille m'a ramenée violemment malheureusement à ces jugements que la société porte en permanence sur tout le monde, hommes ou femmes, mais ne le nions pas de façon beaucoup plus marquée sur les femmes. Alors que nous sommes en 2024, à une époque... qui est censée être avancée, toujours en pleine progression. Il faut que c'est de constater que les injonctions sur le physique des femmes pèsent toujours autant, et que le jugement lié au physique, à l'apparence, ou plus spécifiquement à la féminité et à son expression, est bien là. Et quoi qu'elle fasse, une femme sera toujours trop, vous savez, dans l'exagération. que cela concerne son physique ou non, d'ailleurs. En fait, elle sera toujours trop maquillée, trop apprêtée, trop confiante, trop prétentieuse, forcément, trop pimpée, habillée trop court comme une garce, ou trop longue comme une mémère, trop qualifiée, et donc trop studieuse, et donc trop coincée. Oui, parce qu'en fait, les jugements font aussi des raccourcis qui n'ont ni queue ni tête. Trop timide, et donc trop coincée. trop casanière, trop coincée, trop discrète, donc trop coincée, trop exubérante et donc trop décoincée, voire délurée, ou encore trop solaire et donc trop décoincée, voire délurée, enfin, vous voyez le genre. Et ce que je voudrais éviter à ma fille, ce ne sont pas forcément les jugements à proprement parler, comme ça, parce que comme je lui ai déjà expliqué, quoi qu'elle fasse dans sa vie, elle va y être exposée. En fait, c'est surtout la dégringolade de son estime d'elle-même liée à ses jugements que j'aimerais vraiment lui éviter. Ce que je trouve monstrueux, c'est que ce n'est pas comme si aujourd'hui il n'y avait pas de prévention dans les établissements scolaires ou même quelques messages, vous savez, dans des séries télé pour ados ou dans des films un peu à la mode. Mais bien entendu, il n'y a pas assez de prévention, véritablement. Et puisque ça n'a pas l'air d'éteindre la flamme du jugement, et notamment sur la façon pour une femme de mener sa féminité, et que de toutes les manières, il n'y a qu'en discutant qu'une aide peut être utile, alors j'ai régulièrement avec ma fille des conversations sur le fait de se sentir à l'aise dans ses vêtements, à l'aise avec ses artifices, ou avec l'absence d'artifices aussi. à l'aise avec son corps, avec soi-même, de manière générale. parce que tout ça a beaucoup d'impact sur l'estime de soi. Et du coup, je lui demande souvent si tel vêtement lui plaît, si elle voudrait qu'on en trouve un qui soit plus coloré, moins coloré, plus large, plus ajusté, si elle voudrait essayer un nouveau look, savoir si elle se sent belle, si elle a besoin de quelque chose pour se sentir encore mieux, savoir si elle se sent confiante, si elle se sent fière d'elle. J'essaye autant que faire se peut de remplir, d'une certaine façon, sa coupe de confiance, si je peux dire ça comme ça. Parce qu'à mon sens, plus la coupe est remplie dans l'enfance et dans l'adolescence, plus on se construit avec assurance et plus on affronte plus tard le monde avec confiance et assurance. Car pour moi, la féminité ne relève aucunement que d'attributs physiques ou d'accessoires de beauté et c'est d'ailleurs pour ça que de nombreux jugements ont le cuir dur. Une femme qui fait un usage excessif de ses accessoires, comme faux ongles, coiffure, maquillage ou fringues sexy, sera jugée. Je vous laisse imaginer comment, puisque vous entendez vous aussi de charmants qualificatifs tous les jours, j'en suis certaine. Pourtant, être en accord avec sa féminité, c'est un gage d'équilibre émotionnel, d'alignement avec soi, d'accord avec son image. Et on revient toujours au même point, c'est fondamental pour l'estime de soi et la confiance en soi. En fin de compte, si la féminité s'inscrit dans une construction sociale, je suis certaine qu'elle s'inscrit surtout dans l'être avec un grand E accent circonflexe. Parce que depuis petite, on apprend des normes, des standards du féminin à travers les médias écrits ou audiovisuels, qui conditionnent notre rapport à notre féminité. Et très souvent, en grandissant, on se rend compte que tout ça doit être remis en question, car si ça s'adresse à une foule de personnes, on a aussi le droit de ne pas se reconnaître dans ce qui est préconisé pour cette même foule de personnes. Et c'est là où la sensation d'être en décalage, malheureusement, s'installe. Et si des jugements se greffent par-dessus tout ça, l'estime de soi est sérieusement endommagée, car alors on a vraiment l'impression d'être, vous savez, toujours moins que, moins bien que, moins belle que, moins bien apprêtée que, ou moins élégante que. Ça engendre une sorte de pression individuelle, qui peut malheureusement avoir des conséquences dramatiques sur l'image de soi et sur la valeur qu'on se porte, en se disant notamment qu'on ne sera jamais assez bien pour le monde. jamais assez belle, jamais assez bien habillée, et aussi dans d'autres pans de la vie, jamais assez performante, jamais assez bien qualifiée, jamais assez bien vue. Car oui, cela commence par des injonctions qu'on pourrait qualifier de bêtes, sur le physique notamment, et cela crée des insécurités sur bien d'autres aspects, et cela peut même créer des troubles dépressifs, de l'anxiété, une peur de l'échec, et j'en passe. Il est vrai que cette comparaison, je trouve, avec les autres est terrible et on vit vraiment dans une société où tout nous pousse à nous comparer sans cesse, à vérifier si on fait et si on est aussi bien que les autres femmes. Vous savez, il y a une continuité de mise en compétition qui est assez insupportable là où l'on devrait redoubler de bienveillance et de solidarité. Les médias, les réseaux sociaux et toutes les méthodes de communication visuelles s'occupent très bien depuis toujours de nous dire comment être, comment se tenir, comment se conduire, quel corps avoir, quelle attitude adopter ou ne pas adopter aussi. de quoi parler, quoi penser, comment être acceptable et accepté, respectable et respecté, mais pour plaire aux autres à chaque fois. Mais jamais aucun conseil ne nous est donné pour nous plaire à nous-mêmes avant tout, pour nous accepter et nous aimer profondément tels que nous sommes. Pire encore, on nous apprend depuis toujours que s'aimer, c'est nombriliste et que le don de soi et le sacrifice sont la condition numéro une pour être une femme considérée comme normale. Nous sommes conditionnés depuis petit à comprendre qu'il existe des standards auxquels se conformer et que si l'on ne correspond pas à tous ces trucs souvent tordus et en décalage complet avec la réalité, alors c'est nous qui ne sommes pas normal. Combien de femmes ont réalisé tardivement que ce que l'on nous sert comme norme à atteindre à propos du corps féminin, c'est très éloigné de la réalité ? Combien de femmes se sont acceptées tardivement, tant pour ce qu'elles étaient physiquement, que pour ce qu'elles étaient en tant qu'individus ? Combien d'entre nous avons déjà émis des regrets selon lesquels, si l'opportunité nous était donnée, on se foutrait bien davantage et bien plus tôt, surtout, du regard des autres, des injonctions et du candidaton ? Combien de femmes passent la moitié de leur vie à se forcer littéralement à rentrer dans des cases qui ne sont pas faites pour elles ? Des cases dans lesquelles, eh bien la féminité c'est quelque chose de sale, d'honteux, d'incompris et à ne pas comprendre. Être parfaitement OK avec sa féminité, avec l'image que l'on véhicule, avec les valeurs que l'on porte, c'est être en phase avec son estime de soi. Quand on est en tant que femme, bien dans sa peau et bien dans sa féminité, on a une perception de soi qui est hyper positive, on s'accepte, on se met en valeur physiquement ou personnellement, on se sent prête à dévorer le monde. À mon sens, qui fait sa vie de femme, ce n'est pas plus tard. Ce n'est pas quand on aura fait un régime, ce n'est pas quand on aura rencontré quelqu'un, quand on aura un meilleur job, quand on gagnera plus d'argent, c'est maintenant. Et si l'on sent qu'il y a des choses à changer, alors il faut le faire sans attendre parce qu'on peut kiffer sa vie de femme de mille et une façons sans se la rendre compliquée pour autant. d'ailleurs si vous voulez écouter d'autres podcasts sur des sujets similaires pour booster votre estime de vous en tant que femme ou mieux comprendre votre féminité, je vous recommande chaudement d'écouter le podcast Psychogénéalogie et compagnie avec l'épisode La transmission de la féminité, il est passionnant et regorge d'éléments essentiels pour comprendre notre approche de la féminité, j'espère que cet épisode vous a plu, je vous dis à la semaine prochaine pour faire un nouveau pas vers toi

Description

Dans cet épisode, j'aborde avec vous le rapport que nous pouvons avoir avec notre féminité et comment nous sommes éduquées à minimiser cette dernière, pourtant gage de confiance et d'estime de soi. Aujourd'hui, je vous envoie un message tout en bienveillance et en positif pour vous aider à faire ce lien entre votre féminité et votre confiance en vous.


Le podcast que je mentionne à la fin pour aborder le sujet de la transmission de la féminité est le suivant : https://open.spotify.com/episode/2urEU8wtullPXHlcfCOST0?si=37acbb1733794cee


Bonne écoute !


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue sur Un Pas Vers Soi, un podcast qui te veut du bien pour faire chaque semaine une avancée vers soi-même et vers le mieux-être. Je m'appelle Chloé, je suis autrice indépendante depuis 2017, passionnée d'écriture et de développement personnel. Je me pose toujours plein de questions sur l'être avec un grand E, alors on en parle ici. Chaque semaine, prenons un moment de réflexion sur des sujets variés comme le bien-être, les émotions, la confiance en soi, la santé mentale, les sentiments et bien d'autres encore. Si le podcast te plaît, n'hésite pas à le partager ou à le commenter. Bonne écoute ! Je parlais il y a quelques jours avec ma fille, qui est une toute jeune ado de 12 ans, de l'importance d'embrasser pleinement sa féminité si l'on en ressent l'envie et à sa manière, car ça donne des ailes dans la vie de tous les jours, ça booste l'estime de soi et la confiance en soi. En réalité, notre conversation tournait autour de vêtements, de style, de coquetterie et de tout ce genre de choses, et ça fait plusieurs fois que j'entends de sa bouche qu'au collège, les jugements d'apparence vont bon train. Bon, on y est tous passés. Et il est vrai qu'on ne peut pas dire que la bienveillance règne en maître dans les établissements scolaires. Les propos des jeunes envers leurs semblables sont très durs et les demoiselles ne sont clairement pas épargnées. Les jeunes filles qui ont envie de prendre confiance en elles et qui se sentent l'envie de découvrir leur féminité ou de l'exprimer de quelque manière que ce soit, par des accessoires, des bijoux, des fringues, des coiffures, un coup de mascara, un peu de brillant lèvre, tout ça, ou même par l'absence de tout ça, sont jugées gaiement dans la cour de récré. Pour ma part, j'en ai un souvenir vraiment atroce, car non seulement j'ai toujours été très coquette, et je ne me privais pas du tout d'exprimer ma coquetterie, mais en plus de ça, de la sixième à la quatrième, j'ai eu le même chéri. Alors je vous laisse imaginer les horreurs que j'ai pu entendre à mon sujet, au sujet de moi en tant qu'individu, en tant qu'ado, en tant que jeune fille, mais aussi au sujet de mon corps et de ma sexualité. Aussi. Tout ça, ça a profondément contribué à écraser l'image que j'avais de ma féminité. Et je ne vous parle même pas de ma confiance en moi. Je ne sais pas comment j'ai réussi par moments à fermer mes oreilles. et à poursuivre mon petit bonhomme de chemin, non sans en avoir malheureusement encore aujourd'hui certains souvenirs. 25 ans plus tard, je me souviens encore de certains surnoms odieux dont j'ai écopé à l'époque, au seul motif que je me trouvais jolie, que j'avais confiance en moi, que j'avais envie d'exprimer tout ça, et que j'assumais en plus être amoureuse avec tout ce que ça comporte quand on est jeune. Mais c'est un fait, les gamins entre eux sont terribles, et j'avais, et j'ai toujours bien sûr vraiment peur, que ma fille ne souffre des jugements qui peuvent être portés sur elle. J'ai peur chaque jour pour être honnête, et je cherche à la préserver de tout ça, car, enfin même si je sais que je ne serai pas toujours là pour la protéger, et qu'il faudra qu'elle se défende seule. Toujours est-il que nous discutions de la liberté à disposer de notre féminité, de l'exprimer ou non, et de la confiance en soi que cela peut procurer d'être à l'aise avec tout ça. Je me souviendrai probablement toute ma vie de ce que mon père me disait quand j'étais plus jeune à propos de ma féminité et de mon envie de l'exprimer. Papa me disait toujours Crème-toi, prends soin de ton corps, maquille-toi quand tu en as envie, coiffe-toi quand tu le souhaites, n'aie pas peur de te faire belle, n'aie pas peur d'être belle, sois fière de ce que tu es, ne te diminue pas. Plein d'encouragement comme ça qui m'ont permis d'avoir confiance en moi et de construire mon estime de moi, d'appréhender cette femme que j'allais devenir. Et aujourd'hui, j'ai une pensée émue pour tous ces propos et je l'en remercie vraiment beaucoup. Tout ça pour dire qu'en fait, on aura beau dire que l'apparence, ça n'a pas d'importance, je crois au contraire que l'importance capitale qu'elle a, c'est celle qu'on lui attribue et qu'on apprend à lui attribuer. Et négliger son corps, ça revient à mon sens à se négliger soi, dans sa plus parfaite entièreté. Cette discussion avec ma fille m'a ramenée violemment malheureusement à ces jugements que la société porte en permanence sur tout le monde, hommes ou femmes, mais ne le nions pas de façon beaucoup plus marquée sur les femmes. Alors que nous sommes en 2024, à une époque... qui est censée être avancée, toujours en pleine progression. Il faut que c'est de constater que les injonctions sur le physique des femmes pèsent toujours autant, et que le jugement lié au physique, à l'apparence, ou plus spécifiquement à la féminité et à son expression, est bien là. Et quoi qu'elle fasse, une femme sera toujours trop, vous savez, dans l'exagération. que cela concerne son physique ou non, d'ailleurs. En fait, elle sera toujours trop maquillée, trop apprêtée, trop confiante, trop prétentieuse, forcément, trop pimpée, habillée trop court comme une garce, ou trop longue comme une mémère, trop qualifiée, et donc trop studieuse, et donc trop coincée. Oui, parce qu'en fait, les jugements font aussi des raccourcis qui n'ont ni queue ni tête. Trop timide, et donc trop coincée. trop casanière, trop coincée, trop discrète, donc trop coincée, trop exubérante et donc trop décoincée, voire délurée, ou encore trop solaire et donc trop décoincée, voire délurée, enfin, vous voyez le genre. Et ce que je voudrais éviter à ma fille, ce ne sont pas forcément les jugements à proprement parler, comme ça, parce que comme je lui ai déjà expliqué, quoi qu'elle fasse dans sa vie, elle va y être exposée. En fait, c'est surtout la dégringolade de son estime d'elle-même liée à ses jugements que j'aimerais vraiment lui éviter. Ce que je trouve monstrueux, c'est que ce n'est pas comme si aujourd'hui il n'y avait pas de prévention dans les établissements scolaires ou même quelques messages, vous savez, dans des séries télé pour ados ou dans des films un peu à la mode. Mais bien entendu, il n'y a pas assez de prévention, véritablement. Et puisque ça n'a pas l'air d'éteindre la flamme du jugement, et notamment sur la façon pour une femme de mener sa féminité, et que de toutes les manières, il n'y a qu'en discutant qu'une aide peut être utile, alors j'ai régulièrement avec ma fille des conversations sur le fait de se sentir à l'aise dans ses vêtements, à l'aise avec ses artifices, ou avec l'absence d'artifices aussi. à l'aise avec son corps, avec soi-même, de manière générale. parce que tout ça a beaucoup d'impact sur l'estime de soi. Et du coup, je lui demande souvent si tel vêtement lui plaît, si elle voudrait qu'on en trouve un qui soit plus coloré, moins coloré, plus large, plus ajusté, si elle voudrait essayer un nouveau look, savoir si elle se sent belle, si elle a besoin de quelque chose pour se sentir encore mieux, savoir si elle se sent confiante, si elle se sent fière d'elle. J'essaye autant que faire se peut de remplir, d'une certaine façon, sa coupe de confiance, si je peux dire ça comme ça. Parce qu'à mon sens, plus la coupe est remplie dans l'enfance et dans l'adolescence, plus on se construit avec assurance et plus on affronte plus tard le monde avec confiance et assurance. Car pour moi, la féminité ne relève aucunement que d'attributs physiques ou d'accessoires de beauté et c'est d'ailleurs pour ça que de nombreux jugements ont le cuir dur. Une femme qui fait un usage excessif de ses accessoires, comme faux ongles, coiffure, maquillage ou fringues sexy, sera jugée. Je vous laisse imaginer comment, puisque vous entendez vous aussi de charmants qualificatifs tous les jours, j'en suis certaine. Pourtant, être en accord avec sa féminité, c'est un gage d'équilibre émotionnel, d'alignement avec soi, d'accord avec son image. Et on revient toujours au même point, c'est fondamental pour l'estime de soi et la confiance en soi. En fin de compte, si la féminité s'inscrit dans une construction sociale, je suis certaine qu'elle s'inscrit surtout dans l'être avec un grand E accent circonflexe. Parce que depuis petite, on apprend des normes, des standards du féminin à travers les médias écrits ou audiovisuels, qui conditionnent notre rapport à notre féminité. Et très souvent, en grandissant, on se rend compte que tout ça doit être remis en question, car si ça s'adresse à une foule de personnes, on a aussi le droit de ne pas se reconnaître dans ce qui est préconisé pour cette même foule de personnes. Et c'est là où la sensation d'être en décalage, malheureusement, s'installe. Et si des jugements se greffent par-dessus tout ça, l'estime de soi est sérieusement endommagée, car alors on a vraiment l'impression d'être, vous savez, toujours moins que, moins bien que, moins belle que, moins bien apprêtée que, ou moins élégante que. Ça engendre une sorte de pression individuelle, qui peut malheureusement avoir des conséquences dramatiques sur l'image de soi et sur la valeur qu'on se porte, en se disant notamment qu'on ne sera jamais assez bien pour le monde. jamais assez belle, jamais assez bien habillée, et aussi dans d'autres pans de la vie, jamais assez performante, jamais assez bien qualifiée, jamais assez bien vue. Car oui, cela commence par des injonctions qu'on pourrait qualifier de bêtes, sur le physique notamment, et cela crée des insécurités sur bien d'autres aspects, et cela peut même créer des troubles dépressifs, de l'anxiété, une peur de l'échec, et j'en passe. Il est vrai que cette comparaison, je trouve, avec les autres est terrible et on vit vraiment dans une société où tout nous pousse à nous comparer sans cesse, à vérifier si on fait et si on est aussi bien que les autres femmes. Vous savez, il y a une continuité de mise en compétition qui est assez insupportable là où l'on devrait redoubler de bienveillance et de solidarité. Les médias, les réseaux sociaux et toutes les méthodes de communication visuelles s'occupent très bien depuis toujours de nous dire comment être, comment se tenir, comment se conduire, quel corps avoir, quelle attitude adopter ou ne pas adopter aussi. de quoi parler, quoi penser, comment être acceptable et accepté, respectable et respecté, mais pour plaire aux autres à chaque fois. Mais jamais aucun conseil ne nous est donné pour nous plaire à nous-mêmes avant tout, pour nous accepter et nous aimer profondément tels que nous sommes. Pire encore, on nous apprend depuis toujours que s'aimer, c'est nombriliste et que le don de soi et le sacrifice sont la condition numéro une pour être une femme considérée comme normale. Nous sommes conditionnés depuis petit à comprendre qu'il existe des standards auxquels se conformer et que si l'on ne correspond pas à tous ces trucs souvent tordus et en décalage complet avec la réalité, alors c'est nous qui ne sommes pas normal. Combien de femmes ont réalisé tardivement que ce que l'on nous sert comme norme à atteindre à propos du corps féminin, c'est très éloigné de la réalité ? Combien de femmes se sont acceptées tardivement, tant pour ce qu'elles étaient physiquement, que pour ce qu'elles étaient en tant qu'individus ? Combien d'entre nous avons déjà émis des regrets selon lesquels, si l'opportunité nous était donnée, on se foutrait bien davantage et bien plus tôt, surtout, du regard des autres, des injonctions et du candidaton ? Combien de femmes passent la moitié de leur vie à se forcer littéralement à rentrer dans des cases qui ne sont pas faites pour elles ? Des cases dans lesquelles, eh bien la féminité c'est quelque chose de sale, d'honteux, d'incompris et à ne pas comprendre. Être parfaitement OK avec sa féminité, avec l'image que l'on véhicule, avec les valeurs que l'on porte, c'est être en phase avec son estime de soi. Quand on est en tant que femme, bien dans sa peau et bien dans sa féminité, on a une perception de soi qui est hyper positive, on s'accepte, on se met en valeur physiquement ou personnellement, on se sent prête à dévorer le monde. À mon sens, qui fait sa vie de femme, ce n'est pas plus tard. Ce n'est pas quand on aura fait un régime, ce n'est pas quand on aura rencontré quelqu'un, quand on aura un meilleur job, quand on gagnera plus d'argent, c'est maintenant. Et si l'on sent qu'il y a des choses à changer, alors il faut le faire sans attendre parce qu'on peut kiffer sa vie de femme de mille et une façons sans se la rendre compliquée pour autant. d'ailleurs si vous voulez écouter d'autres podcasts sur des sujets similaires pour booster votre estime de vous en tant que femme ou mieux comprendre votre féminité, je vous recommande chaudement d'écouter le podcast Psychogénéalogie et compagnie avec l'épisode La transmission de la féminité, il est passionnant et regorge d'éléments essentiels pour comprendre notre approche de la féminité, j'espère que cet épisode vous a plu, je vous dis à la semaine prochaine pour faire un nouveau pas vers toi

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Dans cet épisode, j'aborde avec vous le rapport que nous pouvons avoir avec notre féminité et comment nous sommes éduquées à minimiser cette dernière, pourtant gage de confiance et d'estime de soi. Aujourd'hui, je vous envoie un message tout en bienveillance et en positif pour vous aider à faire ce lien entre votre féminité et votre confiance en vous.


Le podcast que je mentionne à la fin pour aborder le sujet de la transmission de la féminité est le suivant : https://open.spotify.com/episode/2urEU8wtullPXHlcfCOST0?si=37acbb1733794cee


Bonne écoute !


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue sur Un Pas Vers Soi, un podcast qui te veut du bien pour faire chaque semaine une avancée vers soi-même et vers le mieux-être. Je m'appelle Chloé, je suis autrice indépendante depuis 2017, passionnée d'écriture et de développement personnel. Je me pose toujours plein de questions sur l'être avec un grand E, alors on en parle ici. Chaque semaine, prenons un moment de réflexion sur des sujets variés comme le bien-être, les émotions, la confiance en soi, la santé mentale, les sentiments et bien d'autres encore. Si le podcast te plaît, n'hésite pas à le partager ou à le commenter. Bonne écoute ! Je parlais il y a quelques jours avec ma fille, qui est une toute jeune ado de 12 ans, de l'importance d'embrasser pleinement sa féminité si l'on en ressent l'envie et à sa manière, car ça donne des ailes dans la vie de tous les jours, ça booste l'estime de soi et la confiance en soi. En réalité, notre conversation tournait autour de vêtements, de style, de coquetterie et de tout ce genre de choses, et ça fait plusieurs fois que j'entends de sa bouche qu'au collège, les jugements d'apparence vont bon train. Bon, on y est tous passés. Et il est vrai qu'on ne peut pas dire que la bienveillance règne en maître dans les établissements scolaires. Les propos des jeunes envers leurs semblables sont très durs et les demoiselles ne sont clairement pas épargnées. Les jeunes filles qui ont envie de prendre confiance en elles et qui se sentent l'envie de découvrir leur féminité ou de l'exprimer de quelque manière que ce soit, par des accessoires, des bijoux, des fringues, des coiffures, un coup de mascara, un peu de brillant lèvre, tout ça, ou même par l'absence de tout ça, sont jugées gaiement dans la cour de récré. Pour ma part, j'en ai un souvenir vraiment atroce, car non seulement j'ai toujours été très coquette, et je ne me privais pas du tout d'exprimer ma coquetterie, mais en plus de ça, de la sixième à la quatrième, j'ai eu le même chéri. Alors je vous laisse imaginer les horreurs que j'ai pu entendre à mon sujet, au sujet de moi en tant qu'individu, en tant qu'ado, en tant que jeune fille, mais aussi au sujet de mon corps et de ma sexualité. Aussi. Tout ça, ça a profondément contribué à écraser l'image que j'avais de ma féminité. Et je ne vous parle même pas de ma confiance en moi. Je ne sais pas comment j'ai réussi par moments à fermer mes oreilles. et à poursuivre mon petit bonhomme de chemin, non sans en avoir malheureusement encore aujourd'hui certains souvenirs. 25 ans plus tard, je me souviens encore de certains surnoms odieux dont j'ai écopé à l'époque, au seul motif que je me trouvais jolie, que j'avais confiance en moi, que j'avais envie d'exprimer tout ça, et que j'assumais en plus être amoureuse avec tout ce que ça comporte quand on est jeune. Mais c'est un fait, les gamins entre eux sont terribles, et j'avais, et j'ai toujours bien sûr vraiment peur, que ma fille ne souffre des jugements qui peuvent être portés sur elle. J'ai peur chaque jour pour être honnête, et je cherche à la préserver de tout ça, car, enfin même si je sais que je ne serai pas toujours là pour la protéger, et qu'il faudra qu'elle se défende seule. Toujours est-il que nous discutions de la liberté à disposer de notre féminité, de l'exprimer ou non, et de la confiance en soi que cela peut procurer d'être à l'aise avec tout ça. Je me souviendrai probablement toute ma vie de ce que mon père me disait quand j'étais plus jeune à propos de ma féminité et de mon envie de l'exprimer. Papa me disait toujours Crème-toi, prends soin de ton corps, maquille-toi quand tu en as envie, coiffe-toi quand tu le souhaites, n'aie pas peur de te faire belle, n'aie pas peur d'être belle, sois fière de ce que tu es, ne te diminue pas. Plein d'encouragement comme ça qui m'ont permis d'avoir confiance en moi et de construire mon estime de moi, d'appréhender cette femme que j'allais devenir. Et aujourd'hui, j'ai une pensée émue pour tous ces propos et je l'en remercie vraiment beaucoup. Tout ça pour dire qu'en fait, on aura beau dire que l'apparence, ça n'a pas d'importance, je crois au contraire que l'importance capitale qu'elle a, c'est celle qu'on lui attribue et qu'on apprend à lui attribuer. Et négliger son corps, ça revient à mon sens à se négliger soi, dans sa plus parfaite entièreté. Cette discussion avec ma fille m'a ramenée violemment malheureusement à ces jugements que la société porte en permanence sur tout le monde, hommes ou femmes, mais ne le nions pas de façon beaucoup plus marquée sur les femmes. Alors que nous sommes en 2024, à une époque... qui est censée être avancée, toujours en pleine progression. Il faut que c'est de constater que les injonctions sur le physique des femmes pèsent toujours autant, et que le jugement lié au physique, à l'apparence, ou plus spécifiquement à la féminité et à son expression, est bien là. Et quoi qu'elle fasse, une femme sera toujours trop, vous savez, dans l'exagération. que cela concerne son physique ou non, d'ailleurs. En fait, elle sera toujours trop maquillée, trop apprêtée, trop confiante, trop prétentieuse, forcément, trop pimpée, habillée trop court comme une garce, ou trop longue comme une mémère, trop qualifiée, et donc trop studieuse, et donc trop coincée. Oui, parce qu'en fait, les jugements font aussi des raccourcis qui n'ont ni queue ni tête. Trop timide, et donc trop coincée. trop casanière, trop coincée, trop discrète, donc trop coincée, trop exubérante et donc trop décoincée, voire délurée, ou encore trop solaire et donc trop décoincée, voire délurée, enfin, vous voyez le genre. Et ce que je voudrais éviter à ma fille, ce ne sont pas forcément les jugements à proprement parler, comme ça, parce que comme je lui ai déjà expliqué, quoi qu'elle fasse dans sa vie, elle va y être exposée. En fait, c'est surtout la dégringolade de son estime d'elle-même liée à ses jugements que j'aimerais vraiment lui éviter. Ce que je trouve monstrueux, c'est que ce n'est pas comme si aujourd'hui il n'y avait pas de prévention dans les établissements scolaires ou même quelques messages, vous savez, dans des séries télé pour ados ou dans des films un peu à la mode. Mais bien entendu, il n'y a pas assez de prévention, véritablement. Et puisque ça n'a pas l'air d'éteindre la flamme du jugement, et notamment sur la façon pour une femme de mener sa féminité, et que de toutes les manières, il n'y a qu'en discutant qu'une aide peut être utile, alors j'ai régulièrement avec ma fille des conversations sur le fait de se sentir à l'aise dans ses vêtements, à l'aise avec ses artifices, ou avec l'absence d'artifices aussi. à l'aise avec son corps, avec soi-même, de manière générale. parce que tout ça a beaucoup d'impact sur l'estime de soi. Et du coup, je lui demande souvent si tel vêtement lui plaît, si elle voudrait qu'on en trouve un qui soit plus coloré, moins coloré, plus large, plus ajusté, si elle voudrait essayer un nouveau look, savoir si elle se sent belle, si elle a besoin de quelque chose pour se sentir encore mieux, savoir si elle se sent confiante, si elle se sent fière d'elle. J'essaye autant que faire se peut de remplir, d'une certaine façon, sa coupe de confiance, si je peux dire ça comme ça. Parce qu'à mon sens, plus la coupe est remplie dans l'enfance et dans l'adolescence, plus on se construit avec assurance et plus on affronte plus tard le monde avec confiance et assurance. Car pour moi, la féminité ne relève aucunement que d'attributs physiques ou d'accessoires de beauté et c'est d'ailleurs pour ça que de nombreux jugements ont le cuir dur. Une femme qui fait un usage excessif de ses accessoires, comme faux ongles, coiffure, maquillage ou fringues sexy, sera jugée. Je vous laisse imaginer comment, puisque vous entendez vous aussi de charmants qualificatifs tous les jours, j'en suis certaine. Pourtant, être en accord avec sa féminité, c'est un gage d'équilibre émotionnel, d'alignement avec soi, d'accord avec son image. Et on revient toujours au même point, c'est fondamental pour l'estime de soi et la confiance en soi. En fin de compte, si la féminité s'inscrit dans une construction sociale, je suis certaine qu'elle s'inscrit surtout dans l'être avec un grand E accent circonflexe. Parce que depuis petite, on apprend des normes, des standards du féminin à travers les médias écrits ou audiovisuels, qui conditionnent notre rapport à notre féminité. Et très souvent, en grandissant, on se rend compte que tout ça doit être remis en question, car si ça s'adresse à une foule de personnes, on a aussi le droit de ne pas se reconnaître dans ce qui est préconisé pour cette même foule de personnes. Et c'est là où la sensation d'être en décalage, malheureusement, s'installe. Et si des jugements se greffent par-dessus tout ça, l'estime de soi est sérieusement endommagée, car alors on a vraiment l'impression d'être, vous savez, toujours moins que, moins bien que, moins belle que, moins bien apprêtée que, ou moins élégante que. Ça engendre une sorte de pression individuelle, qui peut malheureusement avoir des conséquences dramatiques sur l'image de soi et sur la valeur qu'on se porte, en se disant notamment qu'on ne sera jamais assez bien pour le monde. jamais assez belle, jamais assez bien habillée, et aussi dans d'autres pans de la vie, jamais assez performante, jamais assez bien qualifiée, jamais assez bien vue. Car oui, cela commence par des injonctions qu'on pourrait qualifier de bêtes, sur le physique notamment, et cela crée des insécurités sur bien d'autres aspects, et cela peut même créer des troubles dépressifs, de l'anxiété, une peur de l'échec, et j'en passe. Il est vrai que cette comparaison, je trouve, avec les autres est terrible et on vit vraiment dans une société où tout nous pousse à nous comparer sans cesse, à vérifier si on fait et si on est aussi bien que les autres femmes. Vous savez, il y a une continuité de mise en compétition qui est assez insupportable là où l'on devrait redoubler de bienveillance et de solidarité. Les médias, les réseaux sociaux et toutes les méthodes de communication visuelles s'occupent très bien depuis toujours de nous dire comment être, comment se tenir, comment se conduire, quel corps avoir, quelle attitude adopter ou ne pas adopter aussi. de quoi parler, quoi penser, comment être acceptable et accepté, respectable et respecté, mais pour plaire aux autres à chaque fois. Mais jamais aucun conseil ne nous est donné pour nous plaire à nous-mêmes avant tout, pour nous accepter et nous aimer profondément tels que nous sommes. Pire encore, on nous apprend depuis toujours que s'aimer, c'est nombriliste et que le don de soi et le sacrifice sont la condition numéro une pour être une femme considérée comme normale. Nous sommes conditionnés depuis petit à comprendre qu'il existe des standards auxquels se conformer et que si l'on ne correspond pas à tous ces trucs souvent tordus et en décalage complet avec la réalité, alors c'est nous qui ne sommes pas normal. Combien de femmes ont réalisé tardivement que ce que l'on nous sert comme norme à atteindre à propos du corps féminin, c'est très éloigné de la réalité ? Combien de femmes se sont acceptées tardivement, tant pour ce qu'elles étaient physiquement, que pour ce qu'elles étaient en tant qu'individus ? Combien d'entre nous avons déjà émis des regrets selon lesquels, si l'opportunité nous était donnée, on se foutrait bien davantage et bien plus tôt, surtout, du regard des autres, des injonctions et du candidaton ? Combien de femmes passent la moitié de leur vie à se forcer littéralement à rentrer dans des cases qui ne sont pas faites pour elles ? Des cases dans lesquelles, eh bien la féminité c'est quelque chose de sale, d'honteux, d'incompris et à ne pas comprendre. Être parfaitement OK avec sa féminité, avec l'image que l'on véhicule, avec les valeurs que l'on porte, c'est être en phase avec son estime de soi. Quand on est en tant que femme, bien dans sa peau et bien dans sa féminité, on a une perception de soi qui est hyper positive, on s'accepte, on se met en valeur physiquement ou personnellement, on se sent prête à dévorer le monde. À mon sens, qui fait sa vie de femme, ce n'est pas plus tard. Ce n'est pas quand on aura fait un régime, ce n'est pas quand on aura rencontré quelqu'un, quand on aura un meilleur job, quand on gagnera plus d'argent, c'est maintenant. Et si l'on sent qu'il y a des choses à changer, alors il faut le faire sans attendre parce qu'on peut kiffer sa vie de femme de mille et une façons sans se la rendre compliquée pour autant. d'ailleurs si vous voulez écouter d'autres podcasts sur des sujets similaires pour booster votre estime de vous en tant que femme ou mieux comprendre votre féminité, je vous recommande chaudement d'écouter le podcast Psychogénéalogie et compagnie avec l'épisode La transmission de la féminité, il est passionnant et regorge d'éléments essentiels pour comprendre notre approche de la féminité, j'espère que cet épisode vous a plu, je vous dis à la semaine prochaine pour faire un nouveau pas vers toi

Description

Dans cet épisode, j'aborde avec vous le rapport que nous pouvons avoir avec notre féminité et comment nous sommes éduquées à minimiser cette dernière, pourtant gage de confiance et d'estime de soi. Aujourd'hui, je vous envoie un message tout en bienveillance et en positif pour vous aider à faire ce lien entre votre féminité et votre confiance en vous.


Le podcast que je mentionne à la fin pour aborder le sujet de la transmission de la féminité est le suivant : https://open.spotify.com/episode/2urEU8wtullPXHlcfCOST0?si=37acbb1733794cee


Bonne écoute !


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue sur Un Pas Vers Soi, un podcast qui te veut du bien pour faire chaque semaine une avancée vers soi-même et vers le mieux-être. Je m'appelle Chloé, je suis autrice indépendante depuis 2017, passionnée d'écriture et de développement personnel. Je me pose toujours plein de questions sur l'être avec un grand E, alors on en parle ici. Chaque semaine, prenons un moment de réflexion sur des sujets variés comme le bien-être, les émotions, la confiance en soi, la santé mentale, les sentiments et bien d'autres encore. Si le podcast te plaît, n'hésite pas à le partager ou à le commenter. Bonne écoute ! Je parlais il y a quelques jours avec ma fille, qui est une toute jeune ado de 12 ans, de l'importance d'embrasser pleinement sa féminité si l'on en ressent l'envie et à sa manière, car ça donne des ailes dans la vie de tous les jours, ça booste l'estime de soi et la confiance en soi. En réalité, notre conversation tournait autour de vêtements, de style, de coquetterie et de tout ce genre de choses, et ça fait plusieurs fois que j'entends de sa bouche qu'au collège, les jugements d'apparence vont bon train. Bon, on y est tous passés. Et il est vrai qu'on ne peut pas dire que la bienveillance règne en maître dans les établissements scolaires. Les propos des jeunes envers leurs semblables sont très durs et les demoiselles ne sont clairement pas épargnées. Les jeunes filles qui ont envie de prendre confiance en elles et qui se sentent l'envie de découvrir leur féminité ou de l'exprimer de quelque manière que ce soit, par des accessoires, des bijoux, des fringues, des coiffures, un coup de mascara, un peu de brillant lèvre, tout ça, ou même par l'absence de tout ça, sont jugées gaiement dans la cour de récré. Pour ma part, j'en ai un souvenir vraiment atroce, car non seulement j'ai toujours été très coquette, et je ne me privais pas du tout d'exprimer ma coquetterie, mais en plus de ça, de la sixième à la quatrième, j'ai eu le même chéri. Alors je vous laisse imaginer les horreurs que j'ai pu entendre à mon sujet, au sujet de moi en tant qu'individu, en tant qu'ado, en tant que jeune fille, mais aussi au sujet de mon corps et de ma sexualité. Aussi. Tout ça, ça a profondément contribué à écraser l'image que j'avais de ma féminité. Et je ne vous parle même pas de ma confiance en moi. Je ne sais pas comment j'ai réussi par moments à fermer mes oreilles. et à poursuivre mon petit bonhomme de chemin, non sans en avoir malheureusement encore aujourd'hui certains souvenirs. 25 ans plus tard, je me souviens encore de certains surnoms odieux dont j'ai écopé à l'époque, au seul motif que je me trouvais jolie, que j'avais confiance en moi, que j'avais envie d'exprimer tout ça, et que j'assumais en plus être amoureuse avec tout ce que ça comporte quand on est jeune. Mais c'est un fait, les gamins entre eux sont terribles, et j'avais, et j'ai toujours bien sûr vraiment peur, que ma fille ne souffre des jugements qui peuvent être portés sur elle. J'ai peur chaque jour pour être honnête, et je cherche à la préserver de tout ça, car, enfin même si je sais que je ne serai pas toujours là pour la protéger, et qu'il faudra qu'elle se défende seule. Toujours est-il que nous discutions de la liberté à disposer de notre féminité, de l'exprimer ou non, et de la confiance en soi que cela peut procurer d'être à l'aise avec tout ça. Je me souviendrai probablement toute ma vie de ce que mon père me disait quand j'étais plus jeune à propos de ma féminité et de mon envie de l'exprimer. Papa me disait toujours Crème-toi, prends soin de ton corps, maquille-toi quand tu en as envie, coiffe-toi quand tu le souhaites, n'aie pas peur de te faire belle, n'aie pas peur d'être belle, sois fière de ce que tu es, ne te diminue pas. Plein d'encouragement comme ça qui m'ont permis d'avoir confiance en moi et de construire mon estime de moi, d'appréhender cette femme que j'allais devenir. Et aujourd'hui, j'ai une pensée émue pour tous ces propos et je l'en remercie vraiment beaucoup. Tout ça pour dire qu'en fait, on aura beau dire que l'apparence, ça n'a pas d'importance, je crois au contraire que l'importance capitale qu'elle a, c'est celle qu'on lui attribue et qu'on apprend à lui attribuer. Et négliger son corps, ça revient à mon sens à se négliger soi, dans sa plus parfaite entièreté. Cette discussion avec ma fille m'a ramenée violemment malheureusement à ces jugements que la société porte en permanence sur tout le monde, hommes ou femmes, mais ne le nions pas de façon beaucoup plus marquée sur les femmes. Alors que nous sommes en 2024, à une époque... qui est censée être avancée, toujours en pleine progression. Il faut que c'est de constater que les injonctions sur le physique des femmes pèsent toujours autant, et que le jugement lié au physique, à l'apparence, ou plus spécifiquement à la féminité et à son expression, est bien là. Et quoi qu'elle fasse, une femme sera toujours trop, vous savez, dans l'exagération. que cela concerne son physique ou non, d'ailleurs. En fait, elle sera toujours trop maquillée, trop apprêtée, trop confiante, trop prétentieuse, forcément, trop pimpée, habillée trop court comme une garce, ou trop longue comme une mémère, trop qualifiée, et donc trop studieuse, et donc trop coincée. Oui, parce qu'en fait, les jugements font aussi des raccourcis qui n'ont ni queue ni tête. Trop timide, et donc trop coincée. trop casanière, trop coincée, trop discrète, donc trop coincée, trop exubérante et donc trop décoincée, voire délurée, ou encore trop solaire et donc trop décoincée, voire délurée, enfin, vous voyez le genre. Et ce que je voudrais éviter à ma fille, ce ne sont pas forcément les jugements à proprement parler, comme ça, parce que comme je lui ai déjà expliqué, quoi qu'elle fasse dans sa vie, elle va y être exposée. En fait, c'est surtout la dégringolade de son estime d'elle-même liée à ses jugements que j'aimerais vraiment lui éviter. Ce que je trouve monstrueux, c'est que ce n'est pas comme si aujourd'hui il n'y avait pas de prévention dans les établissements scolaires ou même quelques messages, vous savez, dans des séries télé pour ados ou dans des films un peu à la mode. Mais bien entendu, il n'y a pas assez de prévention, véritablement. Et puisque ça n'a pas l'air d'éteindre la flamme du jugement, et notamment sur la façon pour une femme de mener sa féminité, et que de toutes les manières, il n'y a qu'en discutant qu'une aide peut être utile, alors j'ai régulièrement avec ma fille des conversations sur le fait de se sentir à l'aise dans ses vêtements, à l'aise avec ses artifices, ou avec l'absence d'artifices aussi. à l'aise avec son corps, avec soi-même, de manière générale. parce que tout ça a beaucoup d'impact sur l'estime de soi. Et du coup, je lui demande souvent si tel vêtement lui plaît, si elle voudrait qu'on en trouve un qui soit plus coloré, moins coloré, plus large, plus ajusté, si elle voudrait essayer un nouveau look, savoir si elle se sent belle, si elle a besoin de quelque chose pour se sentir encore mieux, savoir si elle se sent confiante, si elle se sent fière d'elle. J'essaye autant que faire se peut de remplir, d'une certaine façon, sa coupe de confiance, si je peux dire ça comme ça. Parce qu'à mon sens, plus la coupe est remplie dans l'enfance et dans l'adolescence, plus on se construit avec assurance et plus on affronte plus tard le monde avec confiance et assurance. Car pour moi, la féminité ne relève aucunement que d'attributs physiques ou d'accessoires de beauté et c'est d'ailleurs pour ça que de nombreux jugements ont le cuir dur. Une femme qui fait un usage excessif de ses accessoires, comme faux ongles, coiffure, maquillage ou fringues sexy, sera jugée. Je vous laisse imaginer comment, puisque vous entendez vous aussi de charmants qualificatifs tous les jours, j'en suis certaine. Pourtant, être en accord avec sa féminité, c'est un gage d'équilibre émotionnel, d'alignement avec soi, d'accord avec son image. Et on revient toujours au même point, c'est fondamental pour l'estime de soi et la confiance en soi. En fin de compte, si la féminité s'inscrit dans une construction sociale, je suis certaine qu'elle s'inscrit surtout dans l'être avec un grand E accent circonflexe. Parce que depuis petite, on apprend des normes, des standards du féminin à travers les médias écrits ou audiovisuels, qui conditionnent notre rapport à notre féminité. Et très souvent, en grandissant, on se rend compte que tout ça doit être remis en question, car si ça s'adresse à une foule de personnes, on a aussi le droit de ne pas se reconnaître dans ce qui est préconisé pour cette même foule de personnes. Et c'est là où la sensation d'être en décalage, malheureusement, s'installe. Et si des jugements se greffent par-dessus tout ça, l'estime de soi est sérieusement endommagée, car alors on a vraiment l'impression d'être, vous savez, toujours moins que, moins bien que, moins belle que, moins bien apprêtée que, ou moins élégante que. Ça engendre une sorte de pression individuelle, qui peut malheureusement avoir des conséquences dramatiques sur l'image de soi et sur la valeur qu'on se porte, en se disant notamment qu'on ne sera jamais assez bien pour le monde. jamais assez belle, jamais assez bien habillée, et aussi dans d'autres pans de la vie, jamais assez performante, jamais assez bien qualifiée, jamais assez bien vue. Car oui, cela commence par des injonctions qu'on pourrait qualifier de bêtes, sur le physique notamment, et cela crée des insécurités sur bien d'autres aspects, et cela peut même créer des troubles dépressifs, de l'anxiété, une peur de l'échec, et j'en passe. Il est vrai que cette comparaison, je trouve, avec les autres est terrible et on vit vraiment dans une société où tout nous pousse à nous comparer sans cesse, à vérifier si on fait et si on est aussi bien que les autres femmes. Vous savez, il y a une continuité de mise en compétition qui est assez insupportable là où l'on devrait redoubler de bienveillance et de solidarité. Les médias, les réseaux sociaux et toutes les méthodes de communication visuelles s'occupent très bien depuis toujours de nous dire comment être, comment se tenir, comment se conduire, quel corps avoir, quelle attitude adopter ou ne pas adopter aussi. de quoi parler, quoi penser, comment être acceptable et accepté, respectable et respecté, mais pour plaire aux autres à chaque fois. Mais jamais aucun conseil ne nous est donné pour nous plaire à nous-mêmes avant tout, pour nous accepter et nous aimer profondément tels que nous sommes. Pire encore, on nous apprend depuis toujours que s'aimer, c'est nombriliste et que le don de soi et le sacrifice sont la condition numéro une pour être une femme considérée comme normale. Nous sommes conditionnés depuis petit à comprendre qu'il existe des standards auxquels se conformer et que si l'on ne correspond pas à tous ces trucs souvent tordus et en décalage complet avec la réalité, alors c'est nous qui ne sommes pas normal. Combien de femmes ont réalisé tardivement que ce que l'on nous sert comme norme à atteindre à propos du corps féminin, c'est très éloigné de la réalité ? Combien de femmes se sont acceptées tardivement, tant pour ce qu'elles étaient physiquement, que pour ce qu'elles étaient en tant qu'individus ? Combien d'entre nous avons déjà émis des regrets selon lesquels, si l'opportunité nous était donnée, on se foutrait bien davantage et bien plus tôt, surtout, du regard des autres, des injonctions et du candidaton ? Combien de femmes passent la moitié de leur vie à se forcer littéralement à rentrer dans des cases qui ne sont pas faites pour elles ? Des cases dans lesquelles, eh bien la féminité c'est quelque chose de sale, d'honteux, d'incompris et à ne pas comprendre. Être parfaitement OK avec sa féminité, avec l'image que l'on véhicule, avec les valeurs que l'on porte, c'est être en phase avec son estime de soi. Quand on est en tant que femme, bien dans sa peau et bien dans sa féminité, on a une perception de soi qui est hyper positive, on s'accepte, on se met en valeur physiquement ou personnellement, on se sent prête à dévorer le monde. À mon sens, qui fait sa vie de femme, ce n'est pas plus tard. Ce n'est pas quand on aura fait un régime, ce n'est pas quand on aura rencontré quelqu'un, quand on aura un meilleur job, quand on gagnera plus d'argent, c'est maintenant. Et si l'on sent qu'il y a des choses à changer, alors il faut le faire sans attendre parce qu'on peut kiffer sa vie de femme de mille et une façons sans se la rendre compliquée pour autant. d'ailleurs si vous voulez écouter d'autres podcasts sur des sujets similaires pour booster votre estime de vous en tant que femme ou mieux comprendre votre féminité, je vous recommande chaudement d'écouter le podcast Psychogénéalogie et compagnie avec l'épisode La transmission de la féminité, il est passionnant et regorge d'éléments essentiels pour comprendre notre approche de la féminité, j'espère que cet épisode vous a plu, je vous dis à la semaine prochaine pour faire un nouveau pas vers toi

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