- Speaker #0
Paré au départ, c'est le podcast de l'agence Visa Mundi. Sur plusieurs dizaines de destinations, Visa Mundi simplifie le parcours de tous les voyageurs en aidant à l'obtention du bon document au bon moment. Rendez-vous sur visamundi.co, bonne écoute !
- Speaker #1
Bonjour, aujourd'hui on se penche sur une transformation numérique, euh, assez majeure. Le Zimbabwe qui modernise à fond son système de visa et de permis.
- Speaker #0
Oui, bonjour, c'est un gros chantier et on va regarder ça de près en s'appuyant sur plusieurs sources récentes, comme Visa Mondi, on dit bien Visa Mondi, hein ?
- Speaker #1
Exactement, Visa Mondi, mais aussi Travel & Tour World, Pindula News. Elles décrivent bien ce passage où tout numérique pour gérer les frontières.
- Speaker #0
C'est ça, on quitte le bon vieux système papier qui avait ses lourdeurs, on va dire.
- Speaker #1
Carrément, pour aller vers une plateforme 100% en ligne. Ça, ça change pas mal de choses pour ceux qui veulent voyager ou s'installer là-bas. Alors, regardons ça concrètement. Le cœur du réacteur, si on peut dire, c'est ce Online Border Management System, l'OBMS. Il existait déjà un peu, mais là, il s'étend au e-visa et au e-permis.
- Speaker #0
D'accord. Et comment ça marche en pratique ?
- Speaker #1
C'est assez simple en théorie. Tu fais ta demande en ligne, tu télécharges tes documents. Et la grosse, grosse nouveauté, c'est le paiement.
- Speaker #0
Ah oui ? Qu'est-ce qui change ?
- Speaker #1
Maintenant, tu paies en ligne avant d'arriver. Fini l'attente et le paiement parfois compliqués à la frontière.
- Speaker #0
Ah oui, ça, c'est un vrai plus en termes de fluidité. Plus besoin de prévoir le cash exact ou de faire la queue pour ça.
- Speaker #1
Exactement. Et après, hop, la décision arrive par e-mail. Plus besoin de se déplacer en ambassade, tout ça.
- Speaker #0
Et c'est important de noter, je crois, que ça ne concerne pas que les touristes, n'est-ce pas ?
- Speaker #1
Non, justement.
- Speaker #0
Le système est plus large. Ça couvre aussi les permis de résidence, les permis de travail.
- Speaker #1
Oui, c'est ça. Les sources mentionnent que les permis temporaires d'emploi, les permis pour investisseurs, c'est déjà opérationnel. D'autres types de permis sont en préparation.
- Speaker #0
Donc, c'est vraiment une approche... intégrés pour gérer tous les flux. Pas juste une façade numérique pour les vacances. C'est ça, une vision globale. Et les avantages, ils sont bien mis en avant. Pour les demandeurs, c'est évident. Gain de temps, moins de stress, moins de paperasse. On fait tout depuis son canapé, quoi.
- Speaker #1
Voilà. Et c'est présenté comme moins cher aussi. Respect Gono, la chef de l'immigration citée par Pindula News, disait que l'ancien système était coûteux, lourd et chronophage. On comprend l'envie de changer.
- Speaker #0
Couteux, lourds, chronophages, ça résume bien les systèmes papiers et intradiationnels souvent. Tout à fait. Et pour le Zimbabwe lui-même, l'objectif est clair. Booster le tourisme et attirer les investissements. Le slogan « Zimbabwe is open for business » revient souvent.
- Speaker #1
Oui, c'est un message fort. Simplifier l'accès, c'est vu comme un levier économique direct. Exactement. Mais au-delà de la facilité pour l'usager, il y a d'autres implications, non ? Plus stratégique peut-être ?
- Speaker #0
Ah oui, tout à fait. Derrière la simplification, il y a, je dirais, deux enjeux majeurs qui se dessinent. D'abord, la sécurité.
- Speaker #1
Comment ça ?
- Speaker #0
Qui dit numérique, dit potentiel de contrôle plus fin, de vérification croisée, peut-être même d'intégration des données biométriques à terme. Ça permet un meilleur suivi des entrées et sorties, une détection plus facile des fraudes. D'accord. Une manière de s'aligner sur les standards internationaux de gestion des frontières, en somme. C'est ça.
- Speaker #1
Et c'est souvent une étape nécessaire. pour ensuite faciliter d'autres types d'échanges internationaux.
- Speaker #0
Et le deuxième enjeu qui est lié, c'est la modernisation de l'image du pays. Passer au numérique pour un service aussi visible que les visas, c'est un signal fort envoyé au monde.
- Speaker #1
Exactement, on est un pays moderne et efficace.
- Speaker #0
Exactement. Ça participe d'une stratégie d'attractivité globale. On veut attirer les touristes, bien sûr, mais aussi les talents, les investisseurs, en montrant qu'on est à la page technologiquement. C'est une façon de rompre avec certaines images passées et de se positionner dans la compétition mondiale.
- Speaker #1
Je vois, c'est un outil de compétitivité en fait. Et pour que ça marche bien, l'interface doit être simple j'imagine.
- Speaker #0
Oui, c'est crucial. Les articles disent qu'elle est conçue pour être intuitive, avec un accompagnement pas à pas, des notifications. L'idée, c'est que ce soit vraiment accessible à tous, partout dans le monde, via Internet.
- Speaker #1
Et pour boucler sur l'attractivité touristique, Vissamondi rappelait d'ailleurs... pourquoi c'est important de faciliter l'accès. Ah oui ? Bah oui, pour voir les chutes Victoria, qui sont spectaculaires, ou la faune incroyable des parcs comme Wanje, ou encore le site historique de Grid Zimbabwe. Rendre l'accès plus simple, c'est aussi mettre en valeur ce patrimoine exceptionnel.
- Speaker #0
Tout à fait logique. Faciliter le contenant pour valoriser le contenu, en quelque sorte.
- Speaker #1
C'est une bonne image. Bon, alors, si on essaye de résumer un peu tout ça, le Zimbabwe a mis le paquet sur ce portail unique, numérique, sécurisé pour les visas et les permis.
- Speaker #0
Oui ! Une vraie simplification des démarches pour tous ceux qui veulent venir, que ce soit pour visiter, travailler ou investir. C'est une étape clé dans leur modernisation.
- Speaker #1
Clairement une avancée notable.
- Speaker #0
Absolument. C'est indéniablement une bonne chose pour la fluidité. Et ça s'inscrit dans une tendance mondiale, beaucoup de pays font ça. Mais, il y a un mais. Disons que ça soulève une réflexion plus large, comme souvent avec ces technologies qui touchent aux frontières. En facilitant la mobilité d'un côté, ces outils numériques renforcent aussi énormément la capacité de l'État à suivre, à contrôler les mouvements des personnes. Ah oui,
- Speaker #1
l'équilibre entre facilité et surveillance, exactement. La question qui se pose, et pas seulement pour le Zimbabwe, c'est comment cet équilibre va évoluer ? Jusqu'où ira la collecte de données au nom de la fluidité et de la sécurité ? C'est une vraie question de fond pour l'avenir de la mobilité internationale.
- Speaker #0
Une piste de réflexion intéressante pour finir. Merci pour cet éclairage.
- Speaker #1
Avec plaisir.