#73 - Explorer la puissance du yin dans le leadership, un vécu de Christian Buschbeck. cover
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Coeur Business

#73 - Explorer la puissance du yin dans le leadership, un vécu de Christian Buschbeck.

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1h08 |20/09/2024
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1h08 |20/09/2024
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Description

Dans ce podcast, j'accueille Christian Buschbeck, fondateur de l’entreprise Ikaara.com, pour explorer avec sincérité et humilité la vulnérabilité et la sensibilité dans le leadership. Ensemble, nous partageons nos expériences personnelles et professionnelles, révélant comment ces qualités perçues comme fragiles peuvent en réalité renforcer un leadership de cœur puissant.


C'est un épisode qui offre une profonde réflexion sur l’avenir du leadership conscient.


Écoutez, ressentez, et laissez-vous toucher par cet échange authentique et humain.


Ce que vous apprendrez en écoutant :


➜ Comment la vulnérabilité et la sensibilité peuvent devenir des forces dans le leadership.

➜ Le rôle essentiel de l’écoute bienveillante et de l’empathie dans la transformation des organisations.

➜ Comment allier les énergies yin et yang, masculin et féminin, pour créer un leadership équilibré et authentique.

➜ Les défis et les richesses d’un leadership connecté à son être profond, qui résonne autant dans la vie professionnelle que personnelle.


💚 Et que sont la vulnérabilité et la sensibilité dans le leadership de cœur.


A propos de Christian Buschbeck :

Christian Buschbeck, fondateur d’Ikaara, est un homme d’une grande humilité qui consacre sa vie à bâtir des relations de confiance au sein des organisations. Il incarne un leadership authentique, basé sur des valeurs humaines fortes et sur sa propre exploration intérieure. Grâce à son approche ouverte et authentique, il accompagne des entreprises vers des processus de transformation profonde, où la confiance et l’écoute sont au cœur de la réussite. Suivez Christian sur Linkedin.


Un immense merci pour toutes vos écoutes, likes, commentaires et partages à vos connaissances.


Ensemble rayonnons le coeur et le beau.


Belle écoute, Valérie


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🙏🏻 Mes clients sont des leaders, des entrepreneurs et des entreprises: écoutez leurs histoires et résultats.


🙌 Je suis Valérie Demont. 


... futuriste intuitive, visionnaire, hypersensible, guérisseuse des structures individuelles et collectives, j'oeuvre pour préparer les leaders au monde de demain, notamment en ouvrant le coeur et en l'alliant avec le corps et la conscience. J'ai aussi un solide parcours en économie, gestion d'entreprise, marketing et comm' digitale et sportif (fitness, massage, aromathérapie, yoga kundalini). Tout ce que je crée et propose est conçu depuis le coeur pour le plus grand bien de tous.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans Cœur Business, dans cet épisode de podcast dans lequel je reçois Christian Bouchbeck, avec qui nous explorons les thèmes de la vulnérabilité et de la sensibilité, qui sont des thèmes plutôt yin dans un monde jusqu'ici très dominé par le yang. Et donc on va parler d'expérimenter, de se laisser vivre en fait ces sujets. que ce soit en entreprise, avec nos clients, vous verrez des exemples clients que Christian partage, mais aussi dans nos vies personnelles, parce que bien sûr, toutes ces expériences, elles passent par nous, humains, et donc parfois aussi par notre vie perso. Et puis, on va aussi parler forcément d'être dans un corps féminin ou dans un corps masculin, donc d'être une femme ou d'un homme avec ces énergies yin et yang. Et forcément qu'on abordera aussi des stéréotypes et tout ce qui nous a conditionnés. Mais surtout ce que j'aime dans cet épisode, en fait, c'est que Christian est vraiment très, très ouvert dans l'expérimentation de ces sujets qu'il a vécu cet été. Et donc c'est très frais pour lui et il en parle avec beaucoup de pureté, de sincérité. Et je pense que c'est... pas facile pour lui. D'ailleurs, il est à des moments où il est très, très touché. Vous verrez. Et j'aime beaucoup cet épisode parce qu'en fait, pour moi, il permet vraiment aux leaders, aux entrepreneurs de se diriger verdement. Et il fait écho à l'épisode précédent sur la préparation à 2025 et au chiffre 9, qui va venir un peu nous remuer, certainement. Et puis, en fait, ce que Christian a vécu cet été, c'est une forme de préparation pour ce qui est à venir aussi. Avec Christian, on se connaît depuis quelques années. Ça va, ça vient, on se croise, on partage nos expériences. Moi, c'est un homme qui me fascine dans son parcours de vie et dans sa capacité, en fait, à mettre des mots ou à passer dans la matière ce qu'il a vécu pour justement l'amener en entreprise. Et je trouve que ça, c'est très, très beau. Pour celles et ceux qui ne me connaissent pas, je suis Valérie Demont. Je suis la fondatrice de Green Heart Business. Et chez Green Heart Business, on accompagne des entreprises, des entrepreneurs, des leaders à se diriger vers demain avec cœur, conscience et sens. Et donc, forcément, avec une part ou une dimension spirituelle qui passe à la fois par l'écologique de soi, par notre propre leadership. La capacité de nos structures internes et collectives à se diriger vers demain. Bref, j'œuvre avec cœur et énergie au travers de workshops intra-ou extramuraux sous forme d'accompagnement ou de coaching éclair et profond. Sans plus attendre, je nous ouvre un espace de cœur et de bienveillance pour accueillir Christian Gouchbeck de l'entreprise. Icarus est notre thème du jour, vulnérabilité et sensibilité. Et donc pour cela, je vous invite aussi à vous brancher à votre respiration en tant que rythme. Vous pouvez inspirer, expirer, et encore une fois, votre rythme. Bonjour Christian.

  • Speaker #1

    Bonjour Valérie.

  • Speaker #0

    Merci d'être là ce matin, d'avoir pris le temps de répondre à mon invitation pour parler de vulnérabilité. On a échangé un peu cet été tous les deux par WhatsApp sur ce sujet qui est challenging, ou je ne sais pas, vaste, ou peut-être effrayant. Et en fait, je t'ai proposé de faire ce podcast et merci beaucoup de t'être prêté au jeu et de venir là aujourd'hui dans cet espace. Et avant qu'on commence, je te propose de te présenter.

  • Speaker #1

    Ok, merci beaucoup Valérie de laisser l'opportunité de me découvrir moi-même aussi à travers ce podcast et de me révéler à moi-même en fait, à travers cette exploration commune. Donc, Christian Bouchebecq, fondateur d'Ikara. Ce qui m'anime chez moi depuis tout le temps, c'est créer des relations de confiance entre les êtres humains. Probablement parce que dans ma vie, j'ai été bousculé par les relations de confiance, et de ces frustrations, de ces... blessure, en est née en fait cette envie de créer plus d'harmonie dans les relations humaines et plus de confiance. Et de ça, j'en ai fait mon activité professionnelle autour de l'idée de base que plus on crée des relations de confiance dans une organisation, plus on peut faciliter le processus de transformation. C'est le socle, comment faire ma culture en fait, c'est-à-dire c'est le socle de base pour permettre à un élan individuel, collectif et d'organisation d'aller un pas plus loin dans son chemin, dans cette découverte, dans cette exploration. Et donc c'est ce que j'ai essayé de comprendre aussi à travers moi-même, qu'est-ce qui crée la confiance dans une organisation, quels sont les éléments clés, les ingrédients très concrets, qui sont souvent perçus comme extrêmement intangibles. Qu'est-ce qui nourrit la relation de confiance de moi à moi, moi à mon organisation, moi à l'autre ? Et comment, à travers ces ingrédients, de manière consciente, je peux œuvrer dans quelque chose qui m'anime pour moi, pour mon équipe et mon organisation ? Voilà, c'est en fait là-dessus que je suis en exploration permanente, en découverte permanente, à travers toutes les rencontres et tous les clients et toutes les entreprises que j'accompagne au quotidien. C'est un chemin sans fin. où chaque rencontre, chaque expérience, chaque mandat est en soi une exploration.

  • Speaker #0

    Oui, c'est beau. Et puis, Christian, il se pose en explorateur là. Et on va explorer ensemble. Mais si vous allez voir son profil LinkedIn et que vous remontez un petit peu en arrière, il a des très, très belles réalisations avec les entreprises. Donc, voilà, c'est aussi un auteur. Donc, il y a beaucoup de choses à gagner, à se connecter, à suivre. Christian. Et puis, vous le trouvez sur IKARA aussi. Alors, IKARA, c'est I-K-A-A-R-A. C'est.com, c'est juste. Voilà. Je ne veux pas dire des bêtises, mais on est dans le mythe de IKARA ou pas ?

  • Speaker #1

    Je peux en parler, si tu veux, Valérie.

  • Speaker #0

    Oui, vas-y.

  • Speaker #1

    Parce qu'en fait... C'est ultra présent en moi et encore j'ai eu une révélation comme ça il n'y a pas plus tard que 48 heures à travers un webinaire sur l'alchimie, notre propre alchimie intérieure. Et comment les blessures peuvent finalement, quand elles sont transcendées, nous amener à créer l'œuvre de notre vie. Et une des blessures que j'ai découverte chez moi, et j'ai fait le lien il y a 48 heures pour te dire à quel point c'est présent. entre Icarac et l'histoire de se libérer de ses propres carcans, de ses propres créances, pour finalement se... vivre sa vie pleinement. Donc, l'histoire d'Icard qui a été complètement bafouée, en fait, malheureusement, à travers l'inconscient collectif, soit de se brûler les ailes ou de se noyer, en fait. Et pour moi, la vérité, elle est dans cet juste équilibre entre finalement déployer ses ailes de sa prison intérieure, comme le disait le père d'Icard, attention, ne te pas trop te rapprocher du soleil parce que ton égo pourrait finalement te perdre. Et évite de trop te... des vagues parce que la première tourmente tu pourrais te noyer. En fait le message en fait qui était en soi extrêmement sage et plein de philosophie a été détourné on n'a gardé que la caricature.

  • Speaker #0

    De je me suis brûlé les ailes quoi.

  • Speaker #1

    Je me suis noyé, Pierre qui s'est noyé tu vois et c'est incroyable que d'une histoire d'une sagesse de vie en fait souvent l'inconscient collectif garde le message, perd le message de base. Alors je ne veux pas faire des trop de parallèles avec le Christ et le christianisme, ce n'est pas le propos du jour, mais en fait c'est souvent ça. C'est souvent aussi, et pourquoi ça ? En fait, ce que j'ai compris, c'est qu'en fait notre mental va souvent créer de la confusion par rapport à l'essence des choses. Souvent, on va avoir des débats d'idées sur le leadership, le management, le yin, le yang, et nos mentaux potentiellement vont finalement chercher à entrer en conflit et amener de la confusion sur quelque chose qui est assez simple. C'était ma volonté ce matin aussi avec toi, Valérie, d'amener des messages assez simples, assez clairs, parce qu'en fait les choses sont assez simples, et après on va rajouter une couche mentale. Le lien que j'ai fait il y a 48 heures, dans une blessure que j'ai découverte, lié à ma naissance, c'est la blessure de l'enfermement, la peur d'étouffer. Et en fait, de cette blessure-là, d'étouffer dans les relations, d'étouffer dans les entreprises, raison pour laquelle j'ai quitté le monde dans l'entreprise assez vite parce que j'avais peur d'étouffer, de cet enfermement, j'en ai fait mon chemin de vie. Mais je l'ai pris conscience il y a 48 heures.

  • Speaker #0

    c'est incroyable christian alors je veux pas donner ton âge mais enfin je n'ai pas 25 ans quoi tu sais c'est juste génial enfin c'est beau comme quoi enfin je dire comme quoi on explore et on comprend tous les jours et puis ce ce dépouillement en fait qui qui fait peur en fait de tu vois de lâcher en fait tout ce qui est en train de se raconter que Le mental vient poser pour contrôler, pour rassurer, pour permettre de réagir. Mais ça, il y a aussi de l'instinct là-dedans. Mais finalement, tout ça, ça nous coupe de notre être véritable. Et puis, on a la trouille de lâcher ça. Parce que qu'est-ce qui pourrait bien se passer si je découvre quelque chose au fond de moi ? Et je ne sais pas pourquoi, le fait qu'on ait peur, moi, ça me fait beaucoup penser à est-ce qu'on pourrait vraiment... trouver quelque chose de fondamentalement mauvais, alors qu'en fait, on a probablement tous une très belle lumière. Certainement, en tout cas, moi, dans tous les gens qui sont autour de moi, ils ont envie d'un beau monde. Il y a quelque chose de beau au fond de nous, mais je suis à la trouille. Et je pense que toi, tu as vécu ça en fait cet été, avec cette expérience d'hypersensibilité, de vulnérabilité.

  • Speaker #1

    Tout simplement en étant moi-même dans ma vie privée de KUT, par rapport à ces espèces de vulnérabilité qui ont été touchées. On en parlera de manière plus approfondie après. Mais ce qui est incroyable, c'est qu'à travers l'enfermement, dans ce que j'ai compris aussi, cette notion qui va nous rapprocher du yin et le yang de polarité. C'est-à-dire que de l'enfermement, par exemple la blessure de l'enfermement, soit tu en fais en fait une victimisation, ou soit tu en fais ta zone de génie. Et en fait, ce qui est incroyable, il y a même une polarité positive à l'enfermement. Et j'ai compris ça il y a 48 heures. C'est quoi la polarité ? C'est garder enfermé ce qu'il y a de plus précieux en nous. Garder, préserver, garder en fait à l'intérieur de nous ce qu'il y a de plus précieux, fragile aussi, tu vois le lien. Et comment garder en fait quelque chose qui est précieux, comme un écran à l'intérieur de nous, sans forcément ouvrir tout à tout le monde, à tout moment, être dans une posture d'ouverture, et garder ce qu'il y a de plus intime et de plus précieux à l'intérieur de nous. Voilà ce qui m'a été révélé il y a 48 heures.

  • Speaker #0

    En fait, ouais. Je n'ai plus rien à dire. Ça n'arrive jamais, en fait, d'avoir plus rien à dire, tu vois. Mais c'est tellement beau. Moi, tu vois, je pense à mes clients et tout, ou à même moi, en fait, ce que je vis aussi en ce moment, parce qu'évidemment que ce n'est pas pour rien qu'on parle de ça, tu vois. Et là, pour te dire, enfin... Bref, je suis en train de faire des soins chamaniques pour dépouiller des trucs de karma et tout, parce que transgénérationnel, et sur lesquels je n'étais pas encore allée, pour aller encore plus loin. Et puis, je me rends compte qu'en fait, cette puissance intérieure, mon diamant qui est dans cet écrin à l'intérieur de moi, et ce que moi, j'appelle ma puissance, en fait, j'ai la trouille de faire du mal aux gens. En fait, je sais que je pourrais faire du mal avec. Parce que c'est tellement fort et je me dis, en fait, je veux tellement m'appliquer, tu vois, à prendre soin que des fois, après, j'oublie d'écouter ça vraiment. Puis je ne l'écoute pas parce que comme ça, je suis sûre que je prends vraiment soin et que je ne fais pas de mal. Mais après, je ne suis pas toujours responsable de commencer à réceptionner aussi.

  • Speaker #1

    Exact, exact. Moi, ce que j'entends, Valérie, je ne sais pas si c'est dans le podcast, mais ce que j'entends, c'est le sujet clé de cette vidéo. C'est en fait ce que tout être humain vit. Moi, je peux parler pour moi, mais ce que j'entends chez toi, Valérie, aussi, c'est de mettre en harmonie cette polarité yin et yang à l'intérieur de nous. C'est-à-dire que cette puissance, si elle n'est pas accompagnée du yin, peut être destructrice. C'est-à-dire que c'est le guerrier qui passe en force. Et donc le guerrier qui passe en force, s'il n'a pas cette dimension yin à l'intérieur de lui, il va détruire et quitter sa puissance, pas de manière constructive. Et cet équilibre-là, cette harmonie à l'intérieur de nous-mêmes, parce qu'on est tous yin et yang de manière extrêmement forte, qui va créer notre équilibre, notre harmonie intérieure, qui va dégauger notre puissance de manière harmonieuse. Voilà ce que j'ai exploré cette année. en travaillant, et ça je pense que ce qu'on partage ici Valérie, c'est l'avenir de l'humanité, c'est comment être en harmonie avec ces dimensions féminines et masculines à l'intérieur de moi, au-delà du débat genré de sexe masculin, sexe féminin, leadership masculin, leadership féminin, comment vibrer en fait notre être.

  • Speaker #0

    Mais tellement, parce qu'en fait, quand tu es là, tu sais, on l'a ressenti plein de fois, en fait, cet état d'équilibre, même avant cet été ou avant-hier, tu vois. Parce que quand on est en état de conscience modifié ou en état méditatif ou qu'on est vraiment, tu sais, calme, serein ou complet, tu vois, quand on est satisfait de notre journée, on est dans cette pureté aussi. Et en fait... On n'a qu'envie que chacun puisse sentir ça. Moi, ça fait des années que je me dis, mais je voudrais tellement que tout le monde trouve ce moment-là. Et puis, au moment où j'ai déjà commencé à me dire, je voudrais que tout le monde puisse ressentir ça, mais je te parle de trois minutes par jour, en fait, où tout d'un coup, je t'ai posé sur mon balcon, tu sais, les pieds sur la barrière en me disant, waouh, je suis bien, je suis tellement heureuse de ce que j'ai fait aujourd'hui, de qui j'ai été, je me sens... complète, tu sais, entière. Et voilà. Et pourquoi tout le monde ne peut pas ressentir ça, tu vois ? Et je me dis, si on pouvait tous avoir accès à ça le plus longtemps possible dans nos journées, après, on reste humain quand même, il ne faut pas déconner, quoi, qu'on a toutes ces dimensions aussi qui font partie de nous, il n'y aurait pas de... problème, tu vois, on se fait dans le respect pur de l'autre, il n'y aurait pas de guerre, il n'y aurait pas d'ego, tu vois, ou en tout cas de bon ego,

  • Speaker #1

    quoi. Le lien que moi je fais avec ce que tu dis, c'est qu'en fait, tout se résume à ce que tu viens de dire. Et même notre mental cherche à cloisonner. Qu'est-ce qu'il va faire notre mental ? Il va dire, ouais, j'ai des moments de fitness, je vais me faire du bien. J'ai des moments de boulot où il faut trimer. J'ai des moments avec mes enfants. En fait, notre mental va segmenter en fait... cette unité qu'il y a à l'intérieur de nous en la cloisonnant. On va dire, donc il faut que je me fasse du bien, il faut que je fasse du bien-être, il faut que j'aille faire randonner. Et en fait, ce cloisonnement va créer une confusion intérieure, ne pas créer le lien fondamental que tu viens de dire, c'est-à-dire que plus je vibre mon être longtemps sur une journée, plus je rayonne ça en fait, plus je vais incarner l'harmonie, l'amour et la lumière autour de moi. Tout simplement, c'est assez simple en fait. Et cet espace d'unité à l'intérieur de moi-même, plus je le rayonne et je le vibre, plus je crée en fait un environnement de travail qualitatif. Mais c'est concret, c'est au quotidien en fait. Ce n'est pas juste une vision de l'esprit sur éthéré. Oui,

  • Speaker #0

    c'est clair parce que physiquement, tu le sens en fait cet espace en toi. Alors évidemment que quand tu le découvres pour la première fois, c'est assez difficile de mettre des mots dessus. Et même quand tu as l'habitude de cette sensation, c'est difficile de mettre des mots dessus parce que, comme tu dis, c'est assez éthéré. Mais cette sensation, elle est vraiment là. Pour peu qu'on soit un peu connecté à notre corps, on la sent. Donc, on est capable d'y revenir. Et quand tu es là-dedans, forcément que tu vas créer, si je reviens à l'entreprise, de l'harmonie avec tes collègues. J'ai des mots qui viennent d'ego et tout ça. Je vais les dégager. De l'harmonie avec tes collègues, chercher à avoir une prestation, un business model qui est le plus... Ce n'est même pas éthique. Le plus naturel possible, le plus organique possible. Et forcément, il remportera de l'argent parce que la nature, elle est prospère. Naturellement, elle est naturellement abondante. Donc quand tu es... Là-dedans, dans cet état d'être, peut-être ça peut paraître bisounours ou perché, mais forcément, tu fais du bien. Et forcément, l'entreprise, elle va engranger l'argent dont elle a besoin pour vivre, pour investir, pour continuer de se développer, pour rémunérer correctement les gens de son écosystème. Et ça, ça fera du bien à la planète et tout le monde sera content d'aller travailler. Mais des fois, j'ai l'impression que je suis à l'ouest.

  • Speaker #1

    Mais tu vois, Valérie, le fait que… Qu'est-ce qui fait que ça ne se passe pas comme ça ? C'est que finalement, je crois que l'être humain incarne beaucoup, et je l'ai découvert chez moi encore, à quel point ça peut être très insidieux, la position de victime. Je suis victime de mon chef, victime d'un système, victime d'un système capitaliste, victime des décisions de mon environnement. Et tant que tu es dans cette posture qui est très intégrée, très, très insidieuse, à l'intérieur de nous-mêmes, je l'ai revisité chez moi encore dernièrement, moi tu peux évoluer dans cette direction. Parce qu'en fait, tu vas avoir l'impression de devoir subir. Et c'est quoi dans le monde du travail ? Qu'est-ce que ça va donner comme impact ? Ça va donner l'émission silencieuse, ça va donner le désengagement, parce que tu vis et tu crois. Encore pire, tu es certain d'être victime du système.

  • Speaker #0

    Et c'est là le problème, parce que tu crois, donc tu as créé un truc dans ta tête qui n'est pas la réalité et qui n'est pas ton chemin. Et du coup, tu te déresponsabilises parce que c'est la faute de ce truc-là que tu as créé et auquel tu t'es identifié pleinement et tu as choisi ce chemin-là. Si je prends un autre exemple vraiment perso et qui là… peut-être revient dans la vulnérabilité aussi. Quand je suis devenue maman, je me suis dit, c'est terminé Valérie. Ton 50% au fitness, à l'admin, le soir, le week-end, ta liberté toute la journée, le cabinet de massage et tout ça, Colinette, maman, t'arrêtes tes conneries. Tu vas retourner bosser dans le marketing parce que comme ça, ça va payer les frais de garderie. Tu seras responsable. Une bonne maman en plus. Avant d'arriver à ça, il y a eu un laps de temps où je me suis dit, une bonne maman, elle reste à la maison, elle s'occupe de son gamin. Tu penses que je n'ai tenu même pas six mois, quoi, tu vois ? Et en fait, j'ai essayé de rentrer dans un truc, en fait, d'un stéréotype de ce que je croyais que devait être une maman. J'ai eu beau, en fait, tu vois, parler avec ma maman en lui disant, je ne sais pas comment faire ça. Puis elle me disait, mais Valérie, tout ce que tu as besoin, en fait, c'est avoir des instants qualitatifs. Pas quantitatif, avoir des instants qualitatifs quand ton fils a besoin de toi. Et j'ai dû me combattre à l'intérieur de moi pour arriver à ça, en fait. Et puis, encore aujourd'hui, tu vois, je me dis, OK, mon fils, il est grand, il va partir de la maison. Ça va donner quoi ? En fait, on va se retrouver à deux. Et en fait, c'est quoi un couple une fois que l'enfant, il est parti de la maison ? À quoi ça ressemble ? Comment ça machin ? Puis je me raconte des histoires, tu vois, mais en fait, putain, mais pardon. Mais fous-toi la paix et laisse-toi vivre.

  • Speaker #1

    Parce que l'idée, c'est que derrière la victimisation, il y a un deuxième biais qui nous entraîne dans des chemins un peu tordus. C'est la culpabilité en tant que maman. De ne pas être au juste. la culpabilité de ne pas faire juste. Et en fait, quand tu intègres la victimisation et la culpabilité, ça va articuler toute ton existence, tes décisions, tes choix de vie, au-delà de ce que même tu peux imaginer, ou ce que chacun d'entre nous peut imaginer, et donc finalement tu ne peux pas avoir accès à l'être. Parce que c'est tellement enrobé dans un corps énergétique où tu vas confondre ton être, ton identité, ta nature profonde, avec ces schémas. autour de toi. Et donc, tant que tu n'as pas travaillé sur ces schémas et les idées avoir identifiées, tu ne peux même pas connecter ça. Donc, tu vas, en conscience, tu vas avoir des moments de bien-être intime avec toi ou dans une relation ou quelque chose de très précieux, mais tu ne vas pas avoir conscience de la valeur de ça. Tu vas juste dire, ah, on est bien là. OK, mais tu es plus que bien. Tu es en train de nourrir un espace qui est vital dans notre monde, qui est extrêmement chaotique, perturbé, anxiogène. Tu vas te mettre dans la conscience, sur ces moments-là, de contemplatif et de béatitude, presque.

  • Speaker #0

    Mais exactement, exactement. Et là, on n'est pas... Tu vois, ça peut... C'est connoté, tu vois. Mais c'est tellement ça, toi. Tu vois, de... il n'y a pas d'eau enfin ouais c'est le bon mot je pense vraiment c'est le bon mot quoi parce que t'as rien à dire d'autre quoi tu vois quand tu es dans cet état là c'est c'est entier quoi c'est vrai c'est juste c'est parfait c'est pour venir au ying et au yang ont fait un pour se donner un cadre par rapport à ça je

  • Speaker #1

    crois que là il ya aussi une première fusion par orier union Pour moi, le yin et le yang, en fait, comme on partageait tout à l'heure, c'est des énergies qui nous animent à l'intérieur de nous, qui sont plus ou moins conscientes, plus ou moins éveillées, et plus ou moins révélées, et qu'on peut vraiment travailler. Donc en fait, c'est pas quelque chose... Moi, j'ai beaucoup travaillé sur mon énergie yin dans les cinq dernières années, j'ai beaucoup travaillé sur mon énergie yang, en fait, pour chercher à... à mener de la clarté qu'est-ce que c'est plutôt le yin et le yang. Donc il faut d'abord explorer pour comprendre quelles sont ces dimensions à l'intérieur de nous et qui n'ont rien à voir avec la dimension genrée. C'est-à-dire que je suis dans un cœur d'homme et un corps de femme. C'est pour ça que j'aimais bien ton idée Valérie de prendre cet exemple de yin et yang, même si ça peut avoir une connotation chinoise et pas forcément liée à notre culture. Mais l'idée, ce qui est intéressant, c'est d'arriver à transposer ça dans notre réalité. Qu'est-ce que ça veut dire ce yin et ce nang dans notre réalité ? Je crois que la confusion, parce qu'il y a quand même encore beaucoup, malheureusement, une majorité de dirigeants, d'équipes dirigeantes un peu plus masculines que féminines, plus portées dans les légers yang aussi.

  • Speaker #0

    Exactement, oui.

  • Speaker #1

    C'est que... Il n'y a pas de lien conscient et inconscient qui est fait, peut-être inconscient, mais en tout cas pas conscient, entre comment le yin et le yang contribuent à la performance. Et tu sais que j'ai arrivé dans une entreprise, dans un aéronautique, la DRH, elle vient me voir, elle me dit, Christian, dans notre entreprise, le yin et le yang ne se parlent plus. C'est bon, j'ai compris, c'était la fin de l'histoire. C'est-à-dire qu'en fait, il y avait une dimension Yang dans l'entreprise qui était portée par le lien, l'intelligence collective, l'état de réceptivité, l'espace co-créateur d'innovation. Et puis, le Yang, en fait, qui était poussé par la performance, l'action, la prise de risque, l'avancement, la clarté, le cadre à donner. Et en fait, ces deux mondes ne se parlaient plus. Je crois que c'est parce que l'un ne connaît pas la contribution à l'autre. Mais ça va dans les deux sens. C'est-à-dire que quand la partie Yin et Yang, on ne sent pas l'importance de la partie Yang, en fait, elle va la renier, elle va la rejeter, elle va la dénier, elle va la dénigrer. Parce qu'en fait, on va voir probablement la partie lumière et ombre de Yang et les Yang. Mais on ne voit pas le yang dans sa réalité objective, puissance.

  • Speaker #0

    On ne voit pas le yang dans toute sa complétude, en fait. On ne voit que son ombre. Et on ne voit le yin que sa lumière, mais en même temps sous le signe faiblesse. C'est ça,

  • Speaker #1

    c'est ça, c'est ça. Et j'ai trouvé intéressant, j'ai recherché un petit peu avant notre podcast, j'ai trouvé ce noteur qui était, j'ai trouvé assez intéressant. Tu vois, j'aime bien les éléments très tangibles. Il y a une auteure qui s'appelle Sophie Audelet. Et puis, pour donner un contexte à nos auditeurs aussi, qui permet d'amener du extrêmement tangible, elle a cherché, dans cette énergie, à mettre des mots dessus, ce qui n'est pas évident, pour ne pas éviter de rentrer dans une espèce de caricature. Et la première caricature, la première confusion, que je trouve beaucoup dans beaucoup d'auteurs, c'est d'incarner le yang avec la force. Pour moi, c'est une hérésie. La force, elle est dans le yin et dans le yang. Et tu vois comment on peut déjà partir faux ?

  • Speaker #0

    Ben oui.

  • Speaker #1

    Parce que justement, on incarne quelque chose dans l'archétype A. Tu sais d'où ça vient ? J'ai compris ça. Ça vient qu'il y a une confusion entre l'énergie du yin et du yang avec le corps d'un homme et le corps d'une femme.

  • Speaker #0

    Exactement. C'est exactement ce que j'allais te dire.

  • Speaker #1

    Tu vois, le corps d'un homme est mis physiquement, potentiellement, globalement. Il est plutôt plus musclé, plus forcé. Et le corps d'une femme est moins.

  • Speaker #0

    globalement après il y a toutes les variantes qui existent mais globalement c'est dans cette et tu vois cette confusion elle vient déjà mais tu sais aussi parce qu'on a posé des stéréotypes tu vois et si tu vois moi j'ai aussi posé à un moment donné je me suis dit en fait j'arrive pas à trouver quelle est tu vois incarner ma puissance yin ouais ma puissance yin parce que chez moi elle est yin alors que je crois qu'elle est yang tu vois les trucs que je me suis raconté et surtout en fait parce que je trouve aucun exemple auquel me raccrocher et donc du coup il n'y a pas de modèle et donc je dois aller chercher à l'intérieur de moi à quoi ça ressemble en fait un yin puissant et tout ça qui est équilibré, parce que le yang, il ne doit pas être par opposé faible, il doit être aussi dans sa puissance, dans son équilibre naturel, et c'est là que c'est puissant.

  • Speaker #1

    Tu vois, pour te donner un exemple, ce matin, Valérie, je tombe sur un... parce que je suis très peu les médias, mais en fait, comme par hasard, cette illustration me vient d'un débat civilisé entre Donald Trump et Tamara Rees. et en fait que je n'ai pas suivi. Et là, attention, on peut tourner dans la canicature.

  • Speaker #0

    globalement masculin, féminin, archétypal et tout ça. Mais je trouve que Tamara Reis, elle incarne pas mal le yin dans sa puissance.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Tu vois, pour moi, c'est un bel exemple de quelqu'un qui est dans sa puissance féminine, dans son autorité naturelle, dans sa capacité de se transmettre. Elle allie assez justement là, avec une forme de sensibilité, on sent l'entendre savoir quelque chose qui est très incarné émotionnellement. Oui. Et pour moi, c'est un des exemples qui est le plus emblématique qui existe aujourd'hui. Et tu vois, ce combat entre cette énergie un peu, on va utiliser un peu des caricatures, sans rentrer dans un mot politique, un peu du machisme passé versus une nouvelle façon de leadership qui incarne autant le masculin que le féminin, parce qu'elle est paille. Tu vois, elle est les deux. Elle est complètement les deux. Je trouve que ça arrive à l'instant T, ce matin, avant nombre de tasks, je tombe dessus, et apparemment, je ne sais pas si ça a suivi le débat, mais apparemment, Tamara Harris a trouvé, à travers sa posture, ce qu'elle a rayonné, son être. En fait, elle a trouvé un espace de parole et de communication où elle a inventé, elle a donné les prémices de ce que ça va être notre monde de demain en termes d'humanité et dans les organisations.

  • Speaker #1

    Écoute, moi, je n'ai pas suivi, parce que j'ai vu passer deux shorts, tu vois, sur les réseaux sociaux et tout. Et puis, je me suis dit, forcément, tu vois, vraiment stéréotyper tout. Je me dis, c'est vraiment un sketch, quoi. Franchement, je me dis, mais... où est-ce qu'on va si les dirigeants de ce monde font confiance à ça ? Franchement, c'est la merde. Donc, j'ai regardé de l'autre côté en posant mon jugement, en disant laisse tomber, dégage-moi tout ça, ça ne vaut pas la peine. Mais effectivement, si j'enlève le verbal, le son, et que je regarde la posture, c'est très stéréotypé sur le yin et le yang. Mais comme tu dis... Un beau yin, quoi, tu vois, qui est incarné dans toute sa puissance. Et si on reste sur les figures politiques, alors je ne l'ai pas vue physiquement, mais ça fait partie d'une chanson du groupe Indochine qui vient de sortir son album, donc je suis à fond dedans, tu vois. Et en fait, dans une des chansons, il parle d'une dirigeante finlandaise, Sana, je ne sais pas... son nom, mais qui a été décimée parce que vraiment, elle cherchait la Finlande, disons, à la frontière avec la Russie. Donc, elle a cherché vraiment à soutenir Zelensky et tout ça, puis elle a eu plein de problèmes après, aussi sur son comportement d'humaine en dehors de la politique. Par contre, elle était vraiment dans le cœur. Après, il faudrait que je creuse un peu. Il y a ça, et puis il y a l'ancienne première ministre Nouvelle-Zélande. C'est ça. J'ai un gros blanc sur son dos, là, évidemment. Et là, tu dis, il y a quelque chose, en fait. Mais tu vois, ce qui m'embête, en fait, c'est que c'est un yin féminin. Et moi, j'aimerais voir un yin masculin aussi. Tu vois, dans un corps d'homme. Tu vois ce que je veux dire ?

  • Speaker #0

    Ça, c'est peut-être... Ça reste à inventer encore en partie. Peut-être que j'en suis un petit peu dans les prémices par rapport à ça.

  • Speaker #1

    Tu sais, justement, ça me fait penser, si tu es d'accord, Tu sais, tu m'as dit cet été quand on a échangé, tu m'as dit je me découvre hypersensible, je me sens vulnérable et ça remet en question ma posture masculine d'homme Est-ce que tu serais d'accord de parler un petit peu de ça ?

  • Speaker #0

    Très bien. Je pense qu'on a couvert, tout le monde a compris un petit peu les énergies yang et ying, ce qu'il y a. C'est avec plaisir de donner des exemples. Dans mon contexte de vie… J'ai été bousculé par beaucoup d'événements de vie dans les derniers mois qui m'ont mis en question certains aspects de ce que je rayonne, de qui je rayonne, comment je rayonne et qu'est-ce que je veux rayonner. Comme quoi, toutes les épreuves de la vie sont toujours là pour nous montrer un chemin à cap. Au-delà du bouleversement, de la souffrance, de la douleur, elles sont là pour finalement nous éclairer sur quelque chose. Sur le moment, c'est assez inconfortable, globalement. Et là, tu vois aussi, tu peux très, très vite, ou je peux, pour utiliser le mot, tomber dans la victimisation moi-même. Je suis victime de ça, de ça, de ça, de telle personne ou de telle situation. Donc, il m'a fallu quand même deux, trois mois pour en sortir, pour amener de la clarté justement par rapport à cette confusion intérieure. Et d'aller visiter, c'était pour moi le cadeau que je viens de voir et dont j'arrive à verbaliser maintenant avec le recul, ces espaces de vulnérabilité que je... que je vois assez différent de l'espace de sensibilité. Et ces deux notions qui sont finalement, qui peuvent venir à l'intérieur de moi, comme dans tout être humain, faire penser ou faire croire que c'est la même chose, mais c'est très différent en même temps. Ce que j'ai compris en fait, qu'il y avait chez moi ces deux espaces qui venaient en fait... se confronter, ces deux énergies qui venaient à chaque fois me chambouler vraiment de manière assez chaotiquement difficile avec des yoyos émotionnels. Et en fait, ce que j'ai compris, c'était ces deux parties. Et si j'arrive maintenant, je vais utiliser le mental comme une force maintenant, pour essayer de mettre de la clarté sur quelque chose qui était inconfortable à vivre. Ce que j'ai compris, c'est que l'espace de sensibilité, c'était en fait un espace tout simplement de la partie féminine qui s'ouvrait en moi. Et que c'était juste la révélation de laisser plus de place à cette partie en moi, et que c'était, attention, c'est là où il faut, j'ai fait attention de ne pas tomber moi-même dans une espèce de caricature, que l'espace de sensibilité, ce n'est pas le yin, c'est une des manifestations du yin. Je crois qu'on confond l'iceberg et la pointe de l'iceberg. C'est-à-dire que, et c'est ce que font beaucoup d'hommes, globalement quand même plus, de vouloir résumer l'énergie ying à une sensibilité, à une ultra-sensibilité, mais c'est beaucoup plus que ça. C'est-à-dire qu'à l'intérieur de moi, j'ai ouvert tout un univers. d'écoute, de bienveillance, de réceptivité. Et même, comme le dit Sophie dans son ouvrage, elle parle d'innovation, d'encouragement, de créativité, de se concentrer sur les aspects positifs, de créer du lien avec l'être humain, de créer le lien à l'intérieur de moi. Donc, tu vois, c'est des espaces qui sont… beaucoup, beaucoup plus important que cet espace de sensibilité, comme si cet espace de sensibilité, c'était une porte d'accès à cet univers.

  • Speaker #1

    Eh bien, tu vois, en fait, je vois ton écran. Pourquoi ? C'est beau ! Et tu vois, tu disais, avec plus de créativité, tout ça, je crois qu'en fait, quand on est là... Dans cet espace-là, dans cette sensation-là, on a accès à la source, au champ quantique, à l'univers, à une création qui est vraiment innovante, et pas forcée parce qu'on doit changer. Et je crois aussi qu'on parlait de stéréotypes sur des mots, et je crois que vraiment l'innovation, c'est bourré de stéréotypes et de clichés aussi, parce qu'être innovant... Et avoir la capacité d'innover, ce n'est pas forcément à faire des choses nouvelles technologiquement pour trouver des solutions au monde. Je crois plutôt que c'est cette capacité en nous à pouvoir changer autrement ou d'une manière peut-être qui a été inconnue jusqu'à ici et qui est inspirée, si je peux dire, par la vérité à l'intérieur de nous qui est dans l'écran. de l'équilibre du yin et du yang parce que pour que ça puisse se manifester on a besoin du yang qui va amener en fait une action j'aimais

  • Speaker #0

    bien l'éclairage soit de yung ou de tochon remercié par le fait que le yang c'est plutôt l'intention le cap Un cas pas donné, en fait, et le ying, c'est plutôt cette notion d'appréciation et d'attention. L'attention que je porte à moi et à d'autres, tu vois. Et l'un ne fonctionne pas sans l'autre. Et tu vois, si on fait maintenant le parallèle avec des conseils d'administration et des conseils de direction, alors discrimination positive et tout ça, je crois que ce n'est pas le bon sujet, en fait. Ces énergies-là, pour amener de la puissance à un conseil d'administration, il faut ces deux énergies.

  • Speaker #1

    Mais tellement, mais tu vois, je veux dire, moi, c'est, alors, je crois que je vais me faire taper dessus par toutes les féministes du monde, mais je veux dire, je ne veux pas entrer dans un conseil d'administration parce que je suis une femme. Je veux entrer dans un conseil d'administration pour qui je suis, je vais pouvoir apporter. dans mes deux éléments dans ma vraie personne en fait et pas dans ce qu'on croit que je suis

  • Speaker #0

    Et dans cette énergie, en fait, ces deux énergies, ces deux polarités qui sont à l'intérieur de toi, et qui peuvent créer aussi des liens entre un monde peut-être très yang, parce que tu as cette polarité yang qui est quand même bien à l'intérieur de toi, et qui peut créer des passerelles, parce que quand on est trop ying ou que ying, et tu vois, ce que j'ai compris aussi dans ying et yang, ce n'est pas une question, c'est l'intelligence émotionnelle qui va nous donner un peu la maturité émotionnelle, qui va nous donner l'idée, qu'est-ce qui est adapté et quelle dimension à l'intérieur de moi, je vais plus mettre en évidence... dans quel espace, à quel moment, dans quelle situation. Et en fait, je vais jongler avec ça à l'intérieur de moi sans être dans une espèce de dogmatisme où il faut être plus ying, où il faut être plus yang, en fait. Et tu vois, j'ai compris. Ce matin, on prépare un podcast, c'est incroyable. La différence entre le leadership et le management, le leadership, vraiment, c'est l'être incarné. Et tu vois, toutes les injonctions, malheureusement, on met toutes les écoles de commerce du monde à tôt, ce n'est pas grave. En fait, il y a toujours des injonctions pour un bon leader. Mais l'injonction, elle est dramatiquement fausse. Parce qu'en fait, un bon leader, c'est celui qui vibre son être.

  • Speaker #1

    Mais oui ! Mais tellement ! Mais merci ! Oui, parce que du moment qu'il vibre son être, naturellement, il est suivi.

  • Speaker #0

    C'est ça.

  • Speaker #1

    Mais il est suivi par les bonnes personnes qui peuvent amener quelque chose et qui sentent qu'il y a une contribution qui est possible. avec lui, que ce soit des managers ou des faiseurs, tu vois. Et il ne faut pas oublier qu'on a besoin de faiseurs. Je ne sais pas comment les appeler autrement, mais...

  • Speaker #0

    C'est ceux qui vont déployer l'énergie de l'être, en fait, en termes de management, en termes de quotidien, c'est indispensable, sinon ça reste une idée éthérée, qui n'est pas transcrite dans la matière. Et donc le manager va permettre de concrétiser cette énergie. dans la matière. Exactement. Et c'est ce qui fait la différence entre le fait que 80-90% des idées n'aboutissent jamais parce qu'il n'y a pas en fait le socle de ce que l'esprit va amener dans la matière.

  • Speaker #1

    Et après, c'est très intéressant parce que tu vois, si on reste dans ce yin, tu vois, qui infuse en fait le yang, donc l'intention non, l'attention qui va infuser l'intention d'action, si on reste dans cet équilibre-là, il n'y a plus toutes ces injonctions et ces je le dois et il faut travailler et ma deadline et tout ça. C'est respecté naturellement. Et il n'y a plus besoin de cette pression et tout le mal-être. Non, mais tu as entendu ces stats, quoi. Plus de 60 des gens, ils n'aiment pas leur vie. Ouh là, quoi, tu vois. Moi, j'étais sur 30% d'épuisement professionnel de post-Covid, tu vois. Puis je me disais, ouais, bon, une personne chez trois, c'est énorme et tout. Mais là, c'est plus de 60% des gens qui n'aiment pas leur vie. Mais c'est quoi ce monde ? Je ne voudrais pas poser un jugement, quoi. Ah non,

  • Speaker #0

    c'est un constat de... C'est en même temps le constat positif, c'est qu'on est à la fin d'un cycle de quelque chose. En fait, on arrive à la fin d'un modèle où chacun doit trouver ses propres repères. Mais ça doit finir. Moi, je ne crois pas forcément à un basculement en force. Je crois que chacun, notre podcast, il contribuera en fait, chacun à sa vitesse. Et je le vois dans chacune de mes interventions. En fait, j'attire toujours des clients qui sont prêts à aller dans ces dimensions. Et on attire toujours ça. Donc, finalement, c'est quand même une grande minorité globalement. C'est OK. C'est OK. Et je l'assume que j'attire aujourd'hui, toi aussi Valérie, une minorité de gens qui peuvent rentrer dans ces dynamiques-là, qui sont suffisamment ouverts. Sinon, tu parles de la personne et je vois, quand je parle à la personne de ce sujet-là, ça n'a pas d'écho, ça n'a pas de résonance. La personne, elle écoute, mais tu vois, il n'y a pas de… C'est comme si je tombais contre une barrière ou un mur, en fait, où la personne, il n'y a pas d'enrichissement réciproque qui se passe dans la démarche.

  • Speaker #1

    Et du coup, l'équilibre, il est… On reste que dans un stéréotype du yang et l'équilibre naturel ne peut pas se faire. Et puis, pour nous, c'est épuisant. Nous, on n'est pas à ce bon endroit-là. Et tu vois, quand tu dis, j'ai tellement vécu les mêmes choses que toi cette année. Tu vois, à un moment donné, je me suis dit, et j'ai écouté des gens, je me suis dit, ouais, je suis allée trop loin, en fait, dans mon truc, dans mon chemin, et je ne m'adresse qu'à une minorité. C'est horrible, en fait, ce n'est pas élitiste, mais il n'y a qu'une partie des gens qui est prête, c'est tout. C'est comme ça, c'est le chemin de chacun. Et je me suis dit, ouais, je suis allée trop loin, donc il faut que je revienne en arrière. Puis tu vois, je me suis remise dans une case et dans un moule. Et puis la vie a été très claire. Arrête de m'en dire un. direct, donc plus d'argent qui rentre, bronchite et tout le bordel et tu vois, jusqu'à m'étouffer moi-même, à vomir et tout. Et puis ça m'a pris trois mois pour comprendre en fait, et puis là j'ai dû faire des canalisations des trucs, mais une fois que j'étais plus malade, parce que sinon c'est pas possible de coacher physiquement et tout. Et là, je dis, mais putain, en fait, pardon encore du gros mot, c'est horrible, je dis, je suis... obligé de respecter qui je suis et si aujourd'hui ça ne s'adresse que à une minorité, eh bien ça ne s'adresse que à une minorité. Et c'est ok. Je ne suis pas là pour plaire à tout le monde ou pour accompagner tout le monde. De toute façon, je n'ai pas la capacité physique d'accompagner tout le monde. Enfin,

  • Speaker #0

    je veux dire...

  • Speaker #1

    Et c'est ok.

  • Speaker #0

    C'est ok, oui. Tu vois, là où j'ai trouvé une réponse pour ne pas me travestir dans mon élan et en même temps ouvrir le champ d'exploration le plus largement possible, c'est l'équilibre. qui est toujours très subtile, c'est cette notion d'empathie. C'est cette notion d'empathie d'arriver à adapter mon langage, mon fond, et l'adapter dans la forme pour qu'il soit entendable pour la personne. Et ça, c'est un exercice extrêmement subtil, qui est assez naturel, mais qui donne la longueur. Par exemple, j'interviens beaucoup dans le secteur de la pharmacie en ce moment, et dans le secteur de la pharmacie, qui est en pleine invention, en pleine créativité. qui peut complètement se revoir dans son modèle d'affaires comme beaucoup de secteurs d'activité. C'est un exercice de jonglage incroyable. Et en fait, ce qui est incroyable Valérie, ce que j'ai compris, c'est quand tu vibres ça et tu n'as pas d'attente de ce qui marche ou pas, en fait tu vas attirer, j'ai eu l'occasion de travailler avec une centaine de pharmacies, tu vas attirer les pharmacies qui vibrent, quelque chose qui n'est pas trop loin de toi. C'est tout.

  • Speaker #1

    Tu sais, le mot-clé dans ce que tu viens de dire, ce n'est pas d'attente. Donc toi, tu vois, tu es dans ce sentiment de plénitude, béatitude, dans ton vrai toi, connecté à ton équilibre masculin, pardon, yin-yang qui est possible pour toi là aujourd'hui. Tu es là-dedans, tu vibres juste, tu rayonnes juste et tu as juste qu'à être ça. Alors, bien sûr. Pour moi, c'est évident, mais c'est le Yang en moi qui dit, tu n'as même pas besoin d'en parler. Non, mais c'est évident. Oui, oui, oui. Mais après, tu es dans l'action, tu n'es pas sous les coups de butoir de je dois parce que tu as des exigences et des injonctions et des attentes. Tu es dans une exécution confiante et sereine. Tu vois que le processus se fait naturel.

  • Speaker #0

    Ça en découle. Ça en découle. Exactement.

  • Speaker #1

    Et c'est juste. Et c'est toujours les bons clients qui viennent quand c'est comme ça. Tu vois,

  • Speaker #0

    ce qui est intéressant, j'ai un mandat avec un très gros société, c'est suffisant. Elle s'est jouée à une bascule. À un moment, j'ai dit stop, ça ne me convient pas. Et c'est là, en fait, avec le dirigeant, on a eu un échange d'un quart d'heure, même assez serré. Et en fait, tu vois, tout est juste. Parce que... tendanciellement, j'aurais eu tendance à fuir ce genre de confrontation un peu compliquée. Et c'est ça qui a libéré l'espace pour avoir le mandat. Donc là aussi, ça me met moi en porte-à-faux ou en difficulté d'aller dans ces espaces de confrontation ou à travers la confrontation, en fait, je vais chercher, je vais trouver quelque chose qui est juste pour moi et le client. Et tu vois, parce que pour éviter soi-même de tomber dans ce que je devais dire, ouais, c'est juste ce client, il n'est pas juste pour moi. OK, la vie fait en sorte que je pose tout ce qui est juste de mon côté. pour aller dedans et ce qui est clair pour moi et ce qui n'est pas clair pour moi. Et en même temps, ça se dessine après tout seul.

  • Speaker #1

    Tu vois, parce que si la vie... Alors déjà, c'est un, c'est splendide parce que la vie, elle te fait grandir. Et je pense que nos entreprises, c'est un super terrain de jeu. Bien sûr, la vie privée, c'est un terrain de jeu, mais l'entreprise, c'est un sacré terrain de jeu. Et l'autre chose, c'est que si la vie, elle t'amène... toujours, tu vois, si ton entreprise c'est ton terrain de jeu, la vie elle t'amène le bon client qui va aussi te faire grandir et après c'est un super exemple tu vois, à reprendre après avec ton client en disant ben tu vois, ce qui s'est passé là c'est ça qui nous a permis, mais qu'est-ce que moi j'ai dû faire, qu'est-ce qui s'est passé en moi à ce moment-là et comment ça en fait, on peut le reprendre qui m'a permis d'exprimer ce que je ressentais etc. On a créé un espace d'ouverture où Peut-être que tu t'es sentie inconfortable, peut-être trop sensible ou pas, ou peut-être carrément vulnérable en disant je risque aussi certaines choses de dire ça, comment je vais être perçue, qu'est-ce qui se passe pour le mandat et mes rentrées d'argent ? Enfin, tout ce qui peut aller dans la tête d'un entrepreneur. Après, en fait, ça, c'est un super exemple concret à partager aux équipes en disant parce que je suis rentrée là-dedans et que j'ai accepté le défi en pleine présence, conscience et tout, avec mon cœur. Voilà, et tout ce qui était difficile, en fait, ça a donné ça et ça me permet d'être avec vous aujourd'hui. Mais j'ai parlé et j'ai été exprimé, ça.

  • Speaker #0

    Et tu vois ? j'ai compris quelque chose encore incroyable, ce qui m'a animé, et puis ça va faire le lien avec la sensibilité et le yin en moi, et après la vulnérabilité, c'est que j'ai compris que uniquement dans l'écoute, tu crées la transformation. Et c'est cet espace du yin en moi qui fait que quand j'interviens avec Ikara dans les émissions, dans les interventions, ça amène autre chose, juste dans l'écoute. C'est-à-dire que l'écoute bienveillante, empathique, que j'ai encore plus développée, encore plus enrichie dernièrement cette année, en fait, ça crée juste ça, ça crée l'espace de transformation. Parce que c'est la partie, tu vois le lien ? Cette partie ultra-sensible, féminine en moi, que j'avais, mais que j'incarne mieux et que j'assume mieux. et que je vis mieux à l'intérieur de moi, et que ce n'est pas juste quelque chose qui est saupoudré un moment ou un autre dans les interventions. Ça fait partie de mon univers d'intervention. Et en même temps, je suis un homme d'action, beaucoup d'action. Et la difficulté, ça a été d'allier ces deux univers. Je parlais avec une dirigeante, pas plus tard qu'il y a trois jours, qui se connaîtra quand elle... écoutera le podcast, elle me dit j'ai une partie en moi qui est très action, très poisonnant, très fonceur, puis j'ai une partie qui est en moi qui est très à l'écoute, observateur, bienveillante, qui enrichit le débat, qui crée du lien entre les personnes, mais comme si ces deux parties à l'intérieur de moi qui ne parlaient pas. Et je crois que c'est autant un chemin pour les hommes, alors vraiment là je parle dans le genre, et pour les femmes de faire, et je n'y suis pas encore Valérie, je n'y suis pas encore, j'explore, ça commence à faire sens, une espèce d'unité intérieure entre ces deux univers et qui crée en fait notre alchimie, notre unicité. Mais j'ai fait des sauts quantiques cette année.

  • Speaker #1

    C'est beau. Tu vois, tu dis, j'y suis pas encore. Franchement, je sais pas trop si j'y suis. Moi, j'avais l'image, tu vois, de créer le réceptacle, en fait, que l'écoute, l'empathie, tout ça, ça permet de créer le réceptacle. Donc, t'es dans le bas du U, enfin, tu vois, parce que quand t'es là, en haut, dans ta tête, j'espère que vous regardez la vidéo, parce que je fais 50 000 gestes, mais quand t'es en haut, que t'es dans ta tête, tout ça, c'est fermé, mais là, quand tu descends, le U, il descend dans le cœur, là, tu peux... accueillir l'autre, mais aussi forcément l'émergence, parce que c'est tel pur là-haut que ça te donne quelque chose de très très beau qui va nourrir cette attention, qui va nourrir la remontée de l'autre côté du U qui a besoin de ton yang, en fait.

  • Speaker #0

    C'est ça.

  • Speaker #1

    Et je crois qu'il faut, tu vois, je dis ça et puis je me dis, en fait, il ne faut pas croire que le yin, il ne peut pas faire. Le yin, il peut faire, mais lui, tu vois ?

  • Speaker #0

    Il peut faire, ça fait son. Il peut faire, ça fait son. C'est ça, c'est ça. Parce qu'en fait, le fait d'émerger, de vendre un espace possible, il fait. Mais il ne fait pas dans l'action,

  • Speaker #1

    tu vois ? En même temps, tu vois, si tu prends le yin et le yang, tu vois, le picto. le schéma. Tu as du yin dans le yang et tu as du yang dans le yin. Donc, au moment où le bas du U remonte, il faudrait que je vous mette une image de la théorie U si vous ne voyez pas de ce qu'on parle. Mais au moment où le U remonte, parce qu'on parle de volonté, d'action, de faire, donc forcément, c'est un peu plus yang, il y a quand même une touche de yin dedans. Donc, il y a l'attention qui ne doit pas être perdue ou la douceur ou la sensibilité ou l'écoute qui doit rester là parce qu'on doit faire des allers-retours. où l'espace innovatif et créatif en nous et pas le mental contrôlant.

  • Speaker #0

    Et Valérie, je vais garder la cerise sur le gâteau. En fait, c'est la révélation de ce matin. C'est la vulnérabilité. Parce que là, pour l'instant, j'ai touché la sensibilité. Et je crois qu'il y a une grosse confusion entre les deux. J'ai eu un éclairage hier soir qui était très intéressant dans une formation. Je crois que ça crie une énorme confusion, un chaos intérieur chez moi et puis globalement chez beaucoup de personnes, j'imagine. La vulnérabilité, c'est l'espace de fragilité à l'intérieur de moi et ça n'a rien à voir avec la sensibilité. C'est l'espace de fragilité et c'est la partie enfant, carrément. Ce n'est pas la partie adulte. C'est l'enfant qui a besoin de protection. C'est l'enfant qui a peut-être une partie blessée. C'est l'enfant qui est dans un lieu de dépendance. C'est l'enfant qui est fragile, qui a besoin d'être protégé. Et c'est la partie vulnérable qui va se révéler parfois chez les dirigeants et les dirigeantes à 50-60 ans. Parce qu'en fait, c'est une partie fragile, faible, une forme de faiblesse, une fragilité de l'enfant qui est à l'intérieur de moi. Et je crois que la plus grande confusion, elles existent à l'intérieur de nous, elles sont toutes là. Et que peut-être plus chez les hommes, qui est un chemin plus d'exploration pour un homme que pour une femme, il y a une énorme confusion, en tout cas entre moi, de la vulnérabilité et de la sensibilité. Et il y a une partie un peu immature de la partie vulnérabilité. Et tu vois, je vais donner un exemple dans ma vie qui m'a aidé à comprendre la différence entre ma partie sensibilité et la partie vulnérabilité. La partie vulnérabilité pour moi, c'est la partie du garçon gentil qui veut plaire à la maman. Et en fait, il va être dans une potentielle manipulation de lui par rapport à lui, lui par rapport à l'autre, qui va soit être je veux être gentil avec les gens, je veux être gentil, je veux que les gens me voient comme quelqu'un de gentil ou l'autre aspect de moi dans petit garçon qui n'a pas encore complètement grandi de rebelle, je suis contre le système, je refuse le système, mais c'est une partie un peu immature à l'intérieur de moi. et qui est en fait, qui est OK, et qui est en chemin, et que je suis en train de transcender dedans, à l'intérieur de moi. Et pour moi, c'est hyper clair quand c'est la partie vulnérabilité qui parle, qui est donc une forme de fragilité, et la partie sensibilité qui est dans la puissance.

  • Speaker #1

    Oui, je crois que tu as raison. Je crois que t'as raison. Parce que cette sensibilité... Tu vois, moi, je suis hyper sensible aussi, comme toi. Et puis pendant longtemps, en fait, je ne comprenais pas comment gérer ça. Pendant toute mon enfance, mon adolescence, enfin bref, toute ma vie, parce que c'est ça qui me fait des burn-out et tout. Je ne savais pas comment gérer la sensibilité, les émotions qui découlaient de ça. Et putain, ça me sort la gorge. Et en fait, j'ai cru tellement, en fait, que... j'étais pas quelqu'un de bien ou que j'étais pas aimable ou tu vois que je pouvais pas coller à ce monde-là parce qu'en fait j'étais sensible. Alors que en fait, c'est cette sensibilité-là qui me permet aussi aujourd'hui de travailler comme je travaille et de faire des câlins aux gens et juste en faisant un câlin, ça les guérit quoi, tu vois. Et en fait, ça leur fait du bien. Mais moi, ça, ça m'a mis dans un espace de vulnérabilité, en fait. Parce que je croyais que je n'étais pas aimable. Parce que j'étais trop sensible. Parce qu'en fait, ça m'a généré des crises, des trucs de fou, quoi, tu vois. Des comportements qui ne sont pas aimables, quoi, tu vois. Par rapport à quoi ?

  • Speaker #0

    Et tu vois en fait, pourquoi ? Parce qu'à l'intérieur de nous, cette partie enfant, elle est toujours là, qui peut être la joie, la curiosité, la gaieté, l'envie de créer du bien partout. Et quand il y a cette confusion entre la partie parentale et la partie... enfants en nous, en fait l'enfant il va toujours, dans ma compréhension, je ne suis pas un spécialiste, jusqu'à l'âge de 7 ans, faire en fonction de l'autre, des parents. Et donc dès que tu fais en fonction de l'autre, je veux plaire, je veux être aimable, je ne veux pas être aimable, tu es dans un espace de vulnérabilité. Et en fait tu es en même temps dans la sensibilité de l'enfant. Moi j'ai quitté ma petite fille ce week-end, elle pleurait, moi je pleurais, on se kiffe complètement parce qu'en fait on est dans un espace d'authenticité. énorme dans l'instant présent, et qu'à un moment, il y a une partie enfant en nous qui ne grandit pas. C'est ce qu'on appelle techniquement la maturité émotionnelle. C'est-à-dire cette maturité émotionnelle qui fait que je vais utiliser cette partie potentiellement d'enfant pour me manipuler moi-même, pour manipuler l'autre, parce qu'elle n'a pas grandi. Elle est là, elle est fragile. Elle existe, mais n'oublions pas de grandir. Et je l'étais dans un séminaire une fois, et la personne dit, Ouais, mais en fait, je ne peux pas faire ça parce que mon père, il va mal réagir. Ça, c'est la partie enfant.

  • Speaker #1

    Ouais.

  • Speaker #0

    Je ne peux pas faire ça parce que mon chef, il va mal réagir. Mais ça, c'est la partie enfant. Et dès qu'on est dans cette partie enfant, en fait, on n'est pas dans l'être. On ne s'assume pas, en fait. Et donc, dès qu'on a... Et elle est OK. Donc, de réagir en réactivité à l'autre, ce que l'autre va nous envoyer comme information, c'est une partie enfant immature qui est à l'intérieur de nous. Et c'est OK. Mais l'être, en fait, dans sa puissance, yin et yang, en fait, il ne se pose même pas la question. Et en fait, évidemment, toutes ces parties, elles s'entrechochent en l'intérieur de nous et ce n'est pas aussi limpide. mais quand on amène un peu de la clarté sur ces éléments qui sont assez simples, et de voir quelle partie en moi parle, est-ce que c'est le petit enfant gentil que j'ai toujours voulu être pour attirer l'attention de ma maman, et je voulais être là, ou comme je n'arrivais pas à attirer l'attention, j'étais un garçon gentil, je faisais des conneries, c'est une autre façon d'attirer l'attention, et je faisais toutes les conneries du monde, en fait, pour attirer l'attention, pour attirer l'amour de l'autre et de la maman. Et donc, quand on comprend ces schémas-là, on les a transcendés, c'est OK. Et comment on peut, même à l'âge adulte, penser entre guillemets, répéter ces schémas, même dans ce contexte professionnel, et pour pouvoir encore mieux les transcender. Et c'est ce que j'avais compris plus récemment, ce matin, encore avec plus de clarté, cette différence, cette confusion entre cette partie vulnérabilité, où j'avais un dirigeant d'une grande entreprise romande qui m'avait demandé de parler là-dessus, et en fait, je n'avais pas cette lucidité que j'ai aujourd'hui de différence entre la sensibilité et la vulnérabilité. Ces deux espaces sont OK, mais c'est... Il y en a un qui finalement est un espace de fragilité et l'autre c'est un espace de puissance.

  • Speaker #1

    Et tu vois, ce n'est pas des faiblesses. Parce que si on vit dans un monde qui est très à dominance yang, si on est dans ces deux espaces-là, en fait, c'est des espaces qui ne... ne vont pas dans ce stéréotype du yang, alors que dans l'équilibre, dans cet espace dont on parlait, tu vois, de béatitude, complétude, où on est vraiment pleinement nous-mêmes, qui ne sont encore pas assez fréquents dans nos journées, il n'y a pas de faiblesse, il n'y a pas de vulnérabilité, il n'y a pas de sensibilité, tout est là en fait, il n'y a pas l'un ou l'autre, tout est ensemble. C'est tellement beau. Et je pense que c'est ce qu'on ressent là maintenant quand on est en train de se parler, tu vois.

  • Speaker #0

    Christian, merci beaucoup. C'est vrai. Et ce que je proposerais à nos auditeurs, c'est pour faire le pendant par rapport à la partie enfant nous, de découvrir tout ça et de revisiter sa vie. et de s'émerveiller de ce qu'on vient de se dire, comment ça fait écho, dans la partie enfant. C'est aussi la partie enfant qui s'émerveille de ça. Donc, il n'y a pas à renier la partie enfant en nous. Il y a juste à s'émerveiller, à découvrir tous les jours. Et le pire effet que l'on peut avoir dans sa vie, c'est que je connais, j'ai déjà vu, j'ai déjà entendu. Ça veut dire qu'il y a une partie qui est morte en nous. Dès qu'on dit ça...

  • Speaker #1

    En fait, d'ailleurs, je pense que la personne qui... qui écoute le podcast et qui pense ça, j'ai déjà vu, je le connais. Toi, tu dis qu'elle est morte et on ne peut pas apprendre à partir de là. On ne va pas grandir. Donc, à un moment donné, on va se rendre compte que, en fait, je ne connais pas, et je vais vouloir apprendre plus. Et à un moment donné, on sera prêts, ça lâchera. Mais ça, c'est valable pour nous encore, pour le reste du chemin. Tu vois,

  • Speaker #0

    ce qui est énorme, dans notre rencontre, Valérie, et dans le podcast, c'est que les expériences de vie, elles sont récentes. Quand quelqu'un me raconte dans un séminaire, dans une formation, une expérience de vie d'il y a 10 ans, ça veut dire que dans son cerveau, dans son inconscient, il n'a pas évolué depuis 10 ans. Parce qu'en fait, son espace de référence, c'est le souvenir de l'enfant de 7 ans, 12 ans, 13 ans, 14 ans. Et c'est ok, mais il en est resté énergétiquement bloqué là. Tandis que les exemples que tu cites de ta vie professionnelle, de ta vie privée et les miens, ils sont de hier, d'avant-hier, il y a 3 semaines. Parce que l'évolution, elle est permanente. Et en fait, le chemin, il est infini. Et le regard qu'on pose sur nous, sur l'univers et sur nos rencontres, il est en permanence et se laissait émerveiller par tout ce qu'on vit à chaque moment. C'était juste un chemin en cours, en fait. C'est cet état d'esprit. Et plus on le nourrit, plus c'est facile de le nourrir. Et tu vois, j'avais une dame que je connais beaucoup, Chantal, elle se reconnaîtra. Elle me disait, mais comment tu fais pour oeuvrer dans les conditions d'administration qui sont assez masculines ? et yang en même temps, quand même dans cette énergie-là, et toi en tant que femme, qui est assez yang aussi, mais aussi yin, donc elle a un corps de femme, mais une énergie assez de yang, et donc ça fait qu'elle arrive à faire des passerelles, mais elle développe de plus en plus son énergie yin. Elle me dit, en fait, c'est quand même beaucoup dans des conseils d'administration, ou qui en un moment, dans des directions qui ont compris l'importance, mais pas par une injonction politique ou sociale, d'intégrer l'énergie yin, qui vont avancer globalement. Tu dois injecter. Tu ne peux pas changer, je ne crois pas au pouvoir transformateur. juste parce que tu as fait un séminaire, une conférence, il faut injecter dans le système de nouvelles énergies.

  • Speaker #1

    Je reviens sur le début où tu disais, moi je suis un explorateur, et dans ce podcast, on va explorer, c'est ça, ça ne suffit pas. Et nous, on en a bouffé des séminaires, des retraites, des coachs en dev perso, toutes ces années en fait. Mais on doit le vivre. C'est une expérience qu'on doit vivre à l'intérieur de nous, dans notre corps. Et finalement, peut-être, je vais peut-être me tirer une balle dans le pied, tu vois, mais c'est s'autoriser ces espaces-là. Et en fait, on s'en fout qu'on parte en retraite silencieuse ou en séminaire, je ne sais pas quoi. Ce qu'il faut, en fait, c'est le cadre pour pouvoir ouvrir ça. Partir deux jours tout seul, ça peut le faire aussi. Tu sais, Christian, j'adore, mais je vois le temps qui file. Et je sais que tu as un meeting après, donc je voudrais qu'on ait obligé de terminer.

  • Speaker #0

    C'est un plaisir, Valérie. Juste un mot qui me tient à cœur, que j'ai découvert hier, pour te dire que ça date de 12 heures de temps. La partie, je trouve, la plus difficile et sur le chemin sur lequel j'ai, c'est d'aimer tous ces espaces en nous.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    C'est vraiment quelque chose, et ce n'est pas une vue de l'esprit. C'est-à-dire, on ne peut pas se tromper dans la vie. On ne peut pas se tromper. C'est juste sur le chemin. Il y a des choses qui nous bousculent. J'ai fait un crush pack, je me suis fait un crush pack, j'ai fait un crush pack à l'autre. OK, tu vois. Et plus vite je peux dire OK sur ces espaces, sur ces attitudes, sur ces vies, sur ce que je fais, plus je peux passer à autre chose. Et je pense que c'est quand même, pour moi en tout cas, tout personnel, c'est tous les sujets d'exploration, c'est OK tous ces éléments qui sont en moi, et de les aimer vraiment au fond de soi, c'est quelque chose qui, je trouve, qui est, parce que l'héritage culpabilisant, l'héritage de victimisation est très présent, et c'est OK aussi qu'il est présent, même ça c'est OK, tu vois, et d'arriver à aimer tous ces espaces quels qu'ils soient, sans jugement, sur soi et sur les autres. C'est en fait, de toute façon, que les philosophies, les religions, à la base, dans les sens, cherchent à aller dans ces directions-là. Et à nous, à chaque jour, chaque espace, à chaque rencontre, à chacun de nos interactions, d'essayer d'aller dans ces directions, plutôt que dans un espace de peur, de confrontation et de tuer la vie, mais plutôt de créer un espace de co-création bienveillant, qui en fait est bon pour moi et l'humanité.

  • Speaker #1

    merci beaucoup merci merci d'avoir été là ce matin merci pour tes partages sincères et était découverte toute récente et dosé en fait venir en parler de manière brute mais en même temps super structurel

  • Speaker #0

    Merci beaucoup Christian. Merci Valérie. Merci de m'avoir révélé avant moi-même et d'avoir donné cet élément de réponse pour que chacun puisse trouver sa propre réponse.

  • Speaker #1

    Et merci beaucoup d'avoir été là avec nous aujourd'hui. Je vous propose de clôturer cet espace par une lente et profonde inspiration. Encore une fois, je vous remercie de tout cœur pour votre écoute aujourd'hui, pour ce moment partagé ensemble. J'espère qu'il sera porteur pour vous. Et si justement il est porteur et il résonne en vous, partagez-le avec vos collègues, vos amis, vos connaissances chez qui il pourrait résonner aussi. Et je vous invite à laisser des likes, des commentaires, à le partager sur la toile. Merci beaucoup d'avance. toute cette abondance de témoignages. Et si vous avez envie de continuer votre préparation pour demain, je vous invite à vous abonner au podcast sur votre plateforme favorite et puis aussi à vous abonner à ma newsletter sur valerie.mont.ch A très vite.

Description

Dans ce podcast, j'accueille Christian Buschbeck, fondateur de l’entreprise Ikaara.com, pour explorer avec sincérité et humilité la vulnérabilité et la sensibilité dans le leadership. Ensemble, nous partageons nos expériences personnelles et professionnelles, révélant comment ces qualités perçues comme fragiles peuvent en réalité renforcer un leadership de cœur puissant.


C'est un épisode qui offre une profonde réflexion sur l’avenir du leadership conscient.


Écoutez, ressentez, et laissez-vous toucher par cet échange authentique et humain.


Ce que vous apprendrez en écoutant :


➜ Comment la vulnérabilité et la sensibilité peuvent devenir des forces dans le leadership.

➜ Le rôle essentiel de l’écoute bienveillante et de l’empathie dans la transformation des organisations.

➜ Comment allier les énergies yin et yang, masculin et féminin, pour créer un leadership équilibré et authentique.

➜ Les défis et les richesses d’un leadership connecté à son être profond, qui résonne autant dans la vie professionnelle que personnelle.


💚 Et que sont la vulnérabilité et la sensibilité dans le leadership de cœur.


A propos de Christian Buschbeck :

Christian Buschbeck, fondateur d’Ikaara, est un homme d’une grande humilité qui consacre sa vie à bâtir des relations de confiance au sein des organisations. Il incarne un leadership authentique, basé sur des valeurs humaines fortes et sur sa propre exploration intérieure. Grâce à son approche ouverte et authentique, il accompagne des entreprises vers des processus de transformation profonde, où la confiance et l’écoute sont au cœur de la réussite. Suivez Christian sur Linkedin.


Un immense merci pour toutes vos écoutes, likes, commentaires et partages à vos connaissances.


Ensemble rayonnons le coeur et le beau.


Belle écoute, Valérie


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🙌 Je suis Valérie Demont. 


... futuriste intuitive, visionnaire, hypersensible, guérisseuse des structures individuelles et collectives, j'oeuvre pour préparer les leaders au monde de demain, notamment en ouvrant le coeur et en l'alliant avec le corps et la conscience. J'ai aussi un solide parcours en économie, gestion d'entreprise, marketing et comm' digitale et sportif (fitness, massage, aromathérapie, yoga kundalini). Tout ce que je crée et propose est conçu depuis le coeur pour le plus grand bien de tous.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans Cœur Business, dans cet épisode de podcast dans lequel je reçois Christian Bouchbeck, avec qui nous explorons les thèmes de la vulnérabilité et de la sensibilité, qui sont des thèmes plutôt yin dans un monde jusqu'ici très dominé par le yang. Et donc on va parler d'expérimenter, de se laisser vivre en fait ces sujets. que ce soit en entreprise, avec nos clients, vous verrez des exemples clients que Christian partage, mais aussi dans nos vies personnelles, parce que bien sûr, toutes ces expériences, elles passent par nous, humains, et donc parfois aussi par notre vie perso. Et puis, on va aussi parler forcément d'être dans un corps féminin ou dans un corps masculin, donc d'être une femme ou d'un homme avec ces énergies yin et yang. Et forcément qu'on abordera aussi des stéréotypes et tout ce qui nous a conditionnés. Mais surtout ce que j'aime dans cet épisode, en fait, c'est que Christian est vraiment très, très ouvert dans l'expérimentation de ces sujets qu'il a vécu cet été. Et donc c'est très frais pour lui et il en parle avec beaucoup de pureté, de sincérité. Et je pense que c'est... pas facile pour lui. D'ailleurs, il est à des moments où il est très, très touché. Vous verrez. Et j'aime beaucoup cet épisode parce qu'en fait, pour moi, il permet vraiment aux leaders, aux entrepreneurs de se diriger verdement. Et il fait écho à l'épisode précédent sur la préparation à 2025 et au chiffre 9, qui va venir un peu nous remuer, certainement. Et puis, en fait, ce que Christian a vécu cet été, c'est une forme de préparation pour ce qui est à venir aussi. Avec Christian, on se connaît depuis quelques années. Ça va, ça vient, on se croise, on partage nos expériences. Moi, c'est un homme qui me fascine dans son parcours de vie et dans sa capacité, en fait, à mettre des mots ou à passer dans la matière ce qu'il a vécu pour justement l'amener en entreprise. Et je trouve que ça, c'est très, très beau. Pour celles et ceux qui ne me connaissent pas, je suis Valérie Demont. Je suis la fondatrice de Green Heart Business. Et chez Green Heart Business, on accompagne des entreprises, des entrepreneurs, des leaders à se diriger vers demain avec cœur, conscience et sens. Et donc, forcément, avec une part ou une dimension spirituelle qui passe à la fois par l'écologique de soi, par notre propre leadership. La capacité de nos structures internes et collectives à se diriger vers demain. Bref, j'œuvre avec cœur et énergie au travers de workshops intra-ou extramuraux sous forme d'accompagnement ou de coaching éclair et profond. Sans plus attendre, je nous ouvre un espace de cœur et de bienveillance pour accueillir Christian Gouchbeck de l'entreprise. Icarus est notre thème du jour, vulnérabilité et sensibilité. Et donc pour cela, je vous invite aussi à vous brancher à votre respiration en tant que rythme. Vous pouvez inspirer, expirer, et encore une fois, votre rythme. Bonjour Christian.

  • Speaker #1

    Bonjour Valérie.

  • Speaker #0

    Merci d'être là ce matin, d'avoir pris le temps de répondre à mon invitation pour parler de vulnérabilité. On a échangé un peu cet été tous les deux par WhatsApp sur ce sujet qui est challenging, ou je ne sais pas, vaste, ou peut-être effrayant. Et en fait, je t'ai proposé de faire ce podcast et merci beaucoup de t'être prêté au jeu et de venir là aujourd'hui dans cet espace. Et avant qu'on commence, je te propose de te présenter.

  • Speaker #1

    Ok, merci beaucoup Valérie de laisser l'opportunité de me découvrir moi-même aussi à travers ce podcast et de me révéler à moi-même en fait, à travers cette exploration commune. Donc, Christian Bouchebecq, fondateur d'Ikara. Ce qui m'anime chez moi depuis tout le temps, c'est créer des relations de confiance entre les êtres humains. Probablement parce que dans ma vie, j'ai été bousculé par les relations de confiance, et de ces frustrations, de ces... blessure, en est née en fait cette envie de créer plus d'harmonie dans les relations humaines et plus de confiance. Et de ça, j'en ai fait mon activité professionnelle autour de l'idée de base que plus on crée des relations de confiance dans une organisation, plus on peut faciliter le processus de transformation. C'est le socle, comment faire ma culture en fait, c'est-à-dire c'est le socle de base pour permettre à un élan individuel, collectif et d'organisation d'aller un pas plus loin dans son chemin, dans cette découverte, dans cette exploration. Et donc c'est ce que j'ai essayé de comprendre aussi à travers moi-même, qu'est-ce qui crée la confiance dans une organisation, quels sont les éléments clés, les ingrédients très concrets, qui sont souvent perçus comme extrêmement intangibles. Qu'est-ce qui nourrit la relation de confiance de moi à moi, moi à mon organisation, moi à l'autre ? Et comment, à travers ces ingrédients, de manière consciente, je peux œuvrer dans quelque chose qui m'anime pour moi, pour mon équipe et mon organisation ? Voilà, c'est en fait là-dessus que je suis en exploration permanente, en découverte permanente, à travers toutes les rencontres et tous les clients et toutes les entreprises que j'accompagne au quotidien. C'est un chemin sans fin. où chaque rencontre, chaque expérience, chaque mandat est en soi une exploration.

  • Speaker #0

    Oui, c'est beau. Et puis, Christian, il se pose en explorateur là. Et on va explorer ensemble. Mais si vous allez voir son profil LinkedIn et que vous remontez un petit peu en arrière, il a des très, très belles réalisations avec les entreprises. Donc, voilà, c'est aussi un auteur. Donc, il y a beaucoup de choses à gagner, à se connecter, à suivre. Christian. Et puis, vous le trouvez sur IKARA aussi. Alors, IKARA, c'est I-K-A-A-R-A. C'est.com, c'est juste. Voilà. Je ne veux pas dire des bêtises, mais on est dans le mythe de IKARA ou pas ?

  • Speaker #1

    Je peux en parler, si tu veux, Valérie.

  • Speaker #0

    Oui, vas-y.

  • Speaker #1

    Parce qu'en fait... C'est ultra présent en moi et encore j'ai eu une révélation comme ça il n'y a pas plus tard que 48 heures à travers un webinaire sur l'alchimie, notre propre alchimie intérieure. Et comment les blessures peuvent finalement, quand elles sont transcendées, nous amener à créer l'œuvre de notre vie. Et une des blessures que j'ai découverte chez moi, et j'ai fait le lien il y a 48 heures pour te dire à quel point c'est présent. entre Icarac et l'histoire de se libérer de ses propres carcans, de ses propres créances, pour finalement se... vivre sa vie pleinement. Donc, l'histoire d'Icard qui a été complètement bafouée, en fait, malheureusement, à travers l'inconscient collectif, soit de se brûler les ailes ou de se noyer, en fait. Et pour moi, la vérité, elle est dans cet juste équilibre entre finalement déployer ses ailes de sa prison intérieure, comme le disait le père d'Icard, attention, ne te pas trop te rapprocher du soleil parce que ton égo pourrait finalement te perdre. Et évite de trop te... des vagues parce que la première tourmente tu pourrais te noyer. En fait le message en fait qui était en soi extrêmement sage et plein de philosophie a été détourné on n'a gardé que la caricature.

  • Speaker #0

    De je me suis brûlé les ailes quoi.

  • Speaker #1

    Je me suis noyé, Pierre qui s'est noyé tu vois et c'est incroyable que d'une histoire d'une sagesse de vie en fait souvent l'inconscient collectif garde le message, perd le message de base. Alors je ne veux pas faire des trop de parallèles avec le Christ et le christianisme, ce n'est pas le propos du jour, mais en fait c'est souvent ça. C'est souvent aussi, et pourquoi ça ? En fait, ce que j'ai compris, c'est qu'en fait notre mental va souvent créer de la confusion par rapport à l'essence des choses. Souvent, on va avoir des débats d'idées sur le leadership, le management, le yin, le yang, et nos mentaux potentiellement vont finalement chercher à entrer en conflit et amener de la confusion sur quelque chose qui est assez simple. C'était ma volonté ce matin aussi avec toi, Valérie, d'amener des messages assez simples, assez clairs, parce qu'en fait les choses sont assez simples, et après on va rajouter une couche mentale. Le lien que j'ai fait il y a 48 heures, dans une blessure que j'ai découverte, lié à ma naissance, c'est la blessure de l'enfermement, la peur d'étouffer. Et en fait, de cette blessure-là, d'étouffer dans les relations, d'étouffer dans les entreprises, raison pour laquelle j'ai quitté le monde dans l'entreprise assez vite parce que j'avais peur d'étouffer, de cet enfermement, j'en ai fait mon chemin de vie. Mais je l'ai pris conscience il y a 48 heures.

  • Speaker #0

    c'est incroyable christian alors je veux pas donner ton âge mais enfin je n'ai pas 25 ans quoi tu sais c'est juste génial enfin c'est beau comme quoi enfin je dire comme quoi on explore et on comprend tous les jours et puis ce ce dépouillement en fait qui qui fait peur en fait de tu vois de lâcher en fait tout ce qui est en train de se raconter que Le mental vient poser pour contrôler, pour rassurer, pour permettre de réagir. Mais ça, il y a aussi de l'instinct là-dedans. Mais finalement, tout ça, ça nous coupe de notre être véritable. Et puis, on a la trouille de lâcher ça. Parce que qu'est-ce qui pourrait bien se passer si je découvre quelque chose au fond de moi ? Et je ne sais pas pourquoi, le fait qu'on ait peur, moi, ça me fait beaucoup penser à est-ce qu'on pourrait vraiment... trouver quelque chose de fondamentalement mauvais, alors qu'en fait, on a probablement tous une très belle lumière. Certainement, en tout cas, moi, dans tous les gens qui sont autour de moi, ils ont envie d'un beau monde. Il y a quelque chose de beau au fond de nous, mais je suis à la trouille. Et je pense que toi, tu as vécu ça en fait cet été, avec cette expérience d'hypersensibilité, de vulnérabilité.

  • Speaker #1

    Tout simplement en étant moi-même dans ma vie privée de KUT, par rapport à ces espèces de vulnérabilité qui ont été touchées. On en parlera de manière plus approfondie après. Mais ce qui est incroyable, c'est qu'à travers l'enfermement, dans ce que j'ai compris aussi, cette notion qui va nous rapprocher du yin et le yang de polarité. C'est-à-dire que de l'enfermement, par exemple la blessure de l'enfermement, soit tu en fais en fait une victimisation, ou soit tu en fais ta zone de génie. Et en fait, ce qui est incroyable, il y a même une polarité positive à l'enfermement. Et j'ai compris ça il y a 48 heures. C'est quoi la polarité ? C'est garder enfermé ce qu'il y a de plus précieux en nous. Garder, préserver, garder en fait à l'intérieur de nous ce qu'il y a de plus précieux, fragile aussi, tu vois le lien. Et comment garder en fait quelque chose qui est précieux, comme un écran à l'intérieur de nous, sans forcément ouvrir tout à tout le monde, à tout moment, être dans une posture d'ouverture, et garder ce qu'il y a de plus intime et de plus précieux à l'intérieur de nous. Voilà ce qui m'a été révélé il y a 48 heures.

  • Speaker #0

    En fait, ouais. Je n'ai plus rien à dire. Ça n'arrive jamais, en fait, d'avoir plus rien à dire, tu vois. Mais c'est tellement beau. Moi, tu vois, je pense à mes clients et tout, ou à même moi, en fait, ce que je vis aussi en ce moment, parce qu'évidemment que ce n'est pas pour rien qu'on parle de ça, tu vois. Et là, pour te dire, enfin... Bref, je suis en train de faire des soins chamaniques pour dépouiller des trucs de karma et tout, parce que transgénérationnel, et sur lesquels je n'étais pas encore allée, pour aller encore plus loin. Et puis, je me rends compte qu'en fait, cette puissance intérieure, mon diamant qui est dans cet écrin à l'intérieur de moi, et ce que moi, j'appelle ma puissance, en fait, j'ai la trouille de faire du mal aux gens. En fait, je sais que je pourrais faire du mal avec. Parce que c'est tellement fort et je me dis, en fait, je veux tellement m'appliquer, tu vois, à prendre soin que des fois, après, j'oublie d'écouter ça vraiment. Puis je ne l'écoute pas parce que comme ça, je suis sûre que je prends vraiment soin et que je ne fais pas de mal. Mais après, je ne suis pas toujours responsable de commencer à réceptionner aussi.

  • Speaker #1

    Exact, exact. Moi, ce que j'entends, Valérie, je ne sais pas si c'est dans le podcast, mais ce que j'entends, c'est le sujet clé de cette vidéo. C'est en fait ce que tout être humain vit. Moi, je peux parler pour moi, mais ce que j'entends chez toi, Valérie, aussi, c'est de mettre en harmonie cette polarité yin et yang à l'intérieur de nous. C'est-à-dire que cette puissance, si elle n'est pas accompagnée du yin, peut être destructrice. C'est-à-dire que c'est le guerrier qui passe en force. Et donc le guerrier qui passe en force, s'il n'a pas cette dimension yin à l'intérieur de lui, il va détruire et quitter sa puissance, pas de manière constructive. Et cet équilibre-là, cette harmonie à l'intérieur de nous-mêmes, parce qu'on est tous yin et yang de manière extrêmement forte, qui va créer notre équilibre, notre harmonie intérieure, qui va dégauger notre puissance de manière harmonieuse. Voilà ce que j'ai exploré cette année. en travaillant, et ça je pense que ce qu'on partage ici Valérie, c'est l'avenir de l'humanité, c'est comment être en harmonie avec ces dimensions féminines et masculines à l'intérieur de moi, au-delà du débat genré de sexe masculin, sexe féminin, leadership masculin, leadership féminin, comment vibrer en fait notre être.

  • Speaker #0

    Mais tellement, parce qu'en fait, quand tu es là, tu sais, on l'a ressenti plein de fois, en fait, cet état d'équilibre, même avant cet été ou avant-hier, tu vois. Parce que quand on est en état de conscience modifié ou en état méditatif ou qu'on est vraiment, tu sais, calme, serein ou complet, tu vois, quand on est satisfait de notre journée, on est dans cette pureté aussi. Et en fait... On n'a qu'envie que chacun puisse sentir ça. Moi, ça fait des années que je me dis, mais je voudrais tellement que tout le monde trouve ce moment-là. Et puis, au moment où j'ai déjà commencé à me dire, je voudrais que tout le monde puisse ressentir ça, mais je te parle de trois minutes par jour, en fait, où tout d'un coup, je t'ai posé sur mon balcon, tu sais, les pieds sur la barrière en me disant, waouh, je suis bien, je suis tellement heureuse de ce que j'ai fait aujourd'hui, de qui j'ai été, je me sens... complète, tu sais, entière. Et voilà. Et pourquoi tout le monde ne peut pas ressentir ça, tu vois ? Et je me dis, si on pouvait tous avoir accès à ça le plus longtemps possible dans nos journées, après, on reste humain quand même, il ne faut pas déconner, quoi, qu'on a toutes ces dimensions aussi qui font partie de nous, il n'y aurait pas de... problème, tu vois, on se fait dans le respect pur de l'autre, il n'y aurait pas de guerre, il n'y aurait pas d'ego, tu vois, ou en tout cas de bon ego,

  • Speaker #1

    quoi. Le lien que moi je fais avec ce que tu dis, c'est qu'en fait, tout se résume à ce que tu viens de dire. Et même notre mental cherche à cloisonner. Qu'est-ce qu'il va faire notre mental ? Il va dire, ouais, j'ai des moments de fitness, je vais me faire du bien. J'ai des moments de boulot où il faut trimer. J'ai des moments avec mes enfants. En fait, notre mental va segmenter en fait... cette unité qu'il y a à l'intérieur de nous en la cloisonnant. On va dire, donc il faut que je me fasse du bien, il faut que je fasse du bien-être, il faut que j'aille faire randonner. Et en fait, ce cloisonnement va créer une confusion intérieure, ne pas créer le lien fondamental que tu viens de dire, c'est-à-dire que plus je vibre mon être longtemps sur une journée, plus je rayonne ça en fait, plus je vais incarner l'harmonie, l'amour et la lumière autour de moi. Tout simplement, c'est assez simple en fait. Et cet espace d'unité à l'intérieur de moi-même, plus je le rayonne et je le vibre, plus je crée en fait un environnement de travail qualitatif. Mais c'est concret, c'est au quotidien en fait. Ce n'est pas juste une vision de l'esprit sur éthéré. Oui,

  • Speaker #0

    c'est clair parce que physiquement, tu le sens en fait cet espace en toi. Alors évidemment que quand tu le découvres pour la première fois, c'est assez difficile de mettre des mots dessus. Et même quand tu as l'habitude de cette sensation, c'est difficile de mettre des mots dessus parce que, comme tu dis, c'est assez éthéré. Mais cette sensation, elle est vraiment là. Pour peu qu'on soit un peu connecté à notre corps, on la sent. Donc, on est capable d'y revenir. Et quand tu es là-dedans, forcément que tu vas créer, si je reviens à l'entreprise, de l'harmonie avec tes collègues. J'ai des mots qui viennent d'ego et tout ça. Je vais les dégager. De l'harmonie avec tes collègues, chercher à avoir une prestation, un business model qui est le plus... Ce n'est même pas éthique. Le plus naturel possible, le plus organique possible. Et forcément, il remportera de l'argent parce que la nature, elle est prospère. Naturellement, elle est naturellement abondante. Donc quand tu es... Là-dedans, dans cet état d'être, peut-être ça peut paraître bisounours ou perché, mais forcément, tu fais du bien. Et forcément, l'entreprise, elle va engranger l'argent dont elle a besoin pour vivre, pour investir, pour continuer de se développer, pour rémunérer correctement les gens de son écosystème. Et ça, ça fera du bien à la planète et tout le monde sera content d'aller travailler. Mais des fois, j'ai l'impression que je suis à l'ouest.

  • Speaker #1

    Mais tu vois, Valérie, le fait que… Qu'est-ce qui fait que ça ne se passe pas comme ça ? C'est que finalement, je crois que l'être humain incarne beaucoup, et je l'ai découvert chez moi encore, à quel point ça peut être très insidieux, la position de victime. Je suis victime de mon chef, victime d'un système, victime d'un système capitaliste, victime des décisions de mon environnement. Et tant que tu es dans cette posture qui est très intégrée, très, très insidieuse, à l'intérieur de nous-mêmes, je l'ai revisité chez moi encore dernièrement, moi tu peux évoluer dans cette direction. Parce qu'en fait, tu vas avoir l'impression de devoir subir. Et c'est quoi dans le monde du travail ? Qu'est-ce que ça va donner comme impact ? Ça va donner l'émission silencieuse, ça va donner le désengagement, parce que tu vis et tu crois. Encore pire, tu es certain d'être victime du système.

  • Speaker #0

    Et c'est là le problème, parce que tu crois, donc tu as créé un truc dans ta tête qui n'est pas la réalité et qui n'est pas ton chemin. Et du coup, tu te déresponsabilises parce que c'est la faute de ce truc-là que tu as créé et auquel tu t'es identifié pleinement et tu as choisi ce chemin-là. Si je prends un autre exemple vraiment perso et qui là… peut-être revient dans la vulnérabilité aussi. Quand je suis devenue maman, je me suis dit, c'est terminé Valérie. Ton 50% au fitness, à l'admin, le soir, le week-end, ta liberté toute la journée, le cabinet de massage et tout ça, Colinette, maman, t'arrêtes tes conneries. Tu vas retourner bosser dans le marketing parce que comme ça, ça va payer les frais de garderie. Tu seras responsable. Une bonne maman en plus. Avant d'arriver à ça, il y a eu un laps de temps où je me suis dit, une bonne maman, elle reste à la maison, elle s'occupe de son gamin. Tu penses que je n'ai tenu même pas six mois, quoi, tu vois ? Et en fait, j'ai essayé de rentrer dans un truc, en fait, d'un stéréotype de ce que je croyais que devait être une maman. J'ai eu beau, en fait, tu vois, parler avec ma maman en lui disant, je ne sais pas comment faire ça. Puis elle me disait, mais Valérie, tout ce que tu as besoin, en fait, c'est avoir des instants qualitatifs. Pas quantitatif, avoir des instants qualitatifs quand ton fils a besoin de toi. Et j'ai dû me combattre à l'intérieur de moi pour arriver à ça, en fait. Et puis, encore aujourd'hui, tu vois, je me dis, OK, mon fils, il est grand, il va partir de la maison. Ça va donner quoi ? En fait, on va se retrouver à deux. Et en fait, c'est quoi un couple une fois que l'enfant, il est parti de la maison ? À quoi ça ressemble ? Comment ça machin ? Puis je me raconte des histoires, tu vois, mais en fait, putain, mais pardon. Mais fous-toi la paix et laisse-toi vivre.

  • Speaker #1

    Parce que l'idée, c'est que derrière la victimisation, il y a un deuxième biais qui nous entraîne dans des chemins un peu tordus. C'est la culpabilité en tant que maman. De ne pas être au juste. la culpabilité de ne pas faire juste. Et en fait, quand tu intègres la victimisation et la culpabilité, ça va articuler toute ton existence, tes décisions, tes choix de vie, au-delà de ce que même tu peux imaginer, ou ce que chacun d'entre nous peut imaginer, et donc finalement tu ne peux pas avoir accès à l'être. Parce que c'est tellement enrobé dans un corps énergétique où tu vas confondre ton être, ton identité, ta nature profonde, avec ces schémas. autour de toi. Et donc, tant que tu n'as pas travaillé sur ces schémas et les idées avoir identifiées, tu ne peux même pas connecter ça. Donc, tu vas, en conscience, tu vas avoir des moments de bien-être intime avec toi ou dans une relation ou quelque chose de très précieux, mais tu ne vas pas avoir conscience de la valeur de ça. Tu vas juste dire, ah, on est bien là. OK, mais tu es plus que bien. Tu es en train de nourrir un espace qui est vital dans notre monde, qui est extrêmement chaotique, perturbé, anxiogène. Tu vas te mettre dans la conscience, sur ces moments-là, de contemplatif et de béatitude, presque.

  • Speaker #0

    Mais exactement, exactement. Et là, on n'est pas... Tu vois, ça peut... C'est connoté, tu vois. Mais c'est tellement ça, toi. Tu vois, de... il n'y a pas d'eau enfin ouais c'est le bon mot je pense vraiment c'est le bon mot quoi parce que t'as rien à dire d'autre quoi tu vois quand tu es dans cet état là c'est c'est entier quoi c'est vrai c'est juste c'est parfait c'est pour venir au ying et au yang ont fait un pour se donner un cadre par rapport à ça je

  • Speaker #1

    crois que là il ya aussi une première fusion par orier union Pour moi, le yin et le yang, en fait, comme on partageait tout à l'heure, c'est des énergies qui nous animent à l'intérieur de nous, qui sont plus ou moins conscientes, plus ou moins éveillées, et plus ou moins révélées, et qu'on peut vraiment travailler. Donc en fait, c'est pas quelque chose... Moi, j'ai beaucoup travaillé sur mon énergie yin dans les cinq dernières années, j'ai beaucoup travaillé sur mon énergie yang, en fait, pour chercher à... à mener de la clarté qu'est-ce que c'est plutôt le yin et le yang. Donc il faut d'abord explorer pour comprendre quelles sont ces dimensions à l'intérieur de nous et qui n'ont rien à voir avec la dimension genrée. C'est-à-dire que je suis dans un cœur d'homme et un corps de femme. C'est pour ça que j'aimais bien ton idée Valérie de prendre cet exemple de yin et yang, même si ça peut avoir une connotation chinoise et pas forcément liée à notre culture. Mais l'idée, ce qui est intéressant, c'est d'arriver à transposer ça dans notre réalité. Qu'est-ce que ça veut dire ce yin et ce nang dans notre réalité ? Je crois que la confusion, parce qu'il y a quand même encore beaucoup, malheureusement, une majorité de dirigeants, d'équipes dirigeantes un peu plus masculines que féminines, plus portées dans les légers yang aussi.

  • Speaker #0

    Exactement, oui.

  • Speaker #1

    C'est que... Il n'y a pas de lien conscient et inconscient qui est fait, peut-être inconscient, mais en tout cas pas conscient, entre comment le yin et le yang contribuent à la performance. Et tu sais que j'ai arrivé dans une entreprise, dans un aéronautique, la DRH, elle vient me voir, elle me dit, Christian, dans notre entreprise, le yin et le yang ne se parlent plus. C'est bon, j'ai compris, c'était la fin de l'histoire. C'est-à-dire qu'en fait, il y avait une dimension Yang dans l'entreprise qui était portée par le lien, l'intelligence collective, l'état de réceptivité, l'espace co-créateur d'innovation. Et puis, le Yang, en fait, qui était poussé par la performance, l'action, la prise de risque, l'avancement, la clarté, le cadre à donner. Et en fait, ces deux mondes ne se parlaient plus. Je crois que c'est parce que l'un ne connaît pas la contribution à l'autre. Mais ça va dans les deux sens. C'est-à-dire que quand la partie Yin et Yang, on ne sent pas l'importance de la partie Yang, en fait, elle va la renier, elle va la rejeter, elle va la dénier, elle va la dénigrer. Parce qu'en fait, on va voir probablement la partie lumière et ombre de Yang et les Yang. Mais on ne voit pas le yang dans sa réalité objective, puissance.

  • Speaker #0

    On ne voit pas le yang dans toute sa complétude, en fait. On ne voit que son ombre. Et on ne voit le yin que sa lumière, mais en même temps sous le signe faiblesse. C'est ça,

  • Speaker #1

    c'est ça, c'est ça. Et j'ai trouvé intéressant, j'ai recherché un petit peu avant notre podcast, j'ai trouvé ce noteur qui était, j'ai trouvé assez intéressant. Tu vois, j'aime bien les éléments très tangibles. Il y a une auteure qui s'appelle Sophie Audelet. Et puis, pour donner un contexte à nos auditeurs aussi, qui permet d'amener du extrêmement tangible, elle a cherché, dans cette énergie, à mettre des mots dessus, ce qui n'est pas évident, pour ne pas éviter de rentrer dans une espèce de caricature. Et la première caricature, la première confusion, que je trouve beaucoup dans beaucoup d'auteurs, c'est d'incarner le yang avec la force. Pour moi, c'est une hérésie. La force, elle est dans le yin et dans le yang. Et tu vois comment on peut déjà partir faux ?

  • Speaker #0

    Ben oui.

  • Speaker #1

    Parce que justement, on incarne quelque chose dans l'archétype A. Tu sais d'où ça vient ? J'ai compris ça. Ça vient qu'il y a une confusion entre l'énergie du yin et du yang avec le corps d'un homme et le corps d'une femme.

  • Speaker #0

    Exactement. C'est exactement ce que j'allais te dire.

  • Speaker #1

    Tu vois, le corps d'un homme est mis physiquement, potentiellement, globalement. Il est plutôt plus musclé, plus forcé. Et le corps d'une femme est moins.

  • Speaker #0

    globalement après il y a toutes les variantes qui existent mais globalement c'est dans cette et tu vois cette confusion elle vient déjà mais tu sais aussi parce qu'on a posé des stéréotypes tu vois et si tu vois moi j'ai aussi posé à un moment donné je me suis dit en fait j'arrive pas à trouver quelle est tu vois incarner ma puissance yin ouais ma puissance yin parce que chez moi elle est yin alors que je crois qu'elle est yang tu vois les trucs que je me suis raconté et surtout en fait parce que je trouve aucun exemple auquel me raccrocher et donc du coup il n'y a pas de modèle et donc je dois aller chercher à l'intérieur de moi à quoi ça ressemble en fait un yin puissant et tout ça qui est équilibré, parce que le yang, il ne doit pas être par opposé faible, il doit être aussi dans sa puissance, dans son équilibre naturel, et c'est là que c'est puissant.

  • Speaker #1

    Tu vois, pour te donner un exemple, ce matin, Valérie, je tombe sur un... parce que je suis très peu les médias, mais en fait, comme par hasard, cette illustration me vient d'un débat civilisé entre Donald Trump et Tamara Rees. et en fait que je n'ai pas suivi. Et là, attention, on peut tourner dans la canicature.

  • Speaker #0

    globalement masculin, féminin, archétypal et tout ça. Mais je trouve que Tamara Reis, elle incarne pas mal le yin dans sa puissance.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Tu vois, pour moi, c'est un bel exemple de quelqu'un qui est dans sa puissance féminine, dans son autorité naturelle, dans sa capacité de se transmettre. Elle allie assez justement là, avec une forme de sensibilité, on sent l'entendre savoir quelque chose qui est très incarné émotionnellement. Oui. Et pour moi, c'est un des exemples qui est le plus emblématique qui existe aujourd'hui. Et tu vois, ce combat entre cette énergie un peu, on va utiliser un peu des caricatures, sans rentrer dans un mot politique, un peu du machisme passé versus une nouvelle façon de leadership qui incarne autant le masculin que le féminin, parce qu'elle est paille. Tu vois, elle est les deux. Elle est complètement les deux. Je trouve que ça arrive à l'instant T, ce matin, avant nombre de tasks, je tombe dessus, et apparemment, je ne sais pas si ça a suivi le débat, mais apparemment, Tamara Harris a trouvé, à travers sa posture, ce qu'elle a rayonné, son être. En fait, elle a trouvé un espace de parole et de communication où elle a inventé, elle a donné les prémices de ce que ça va être notre monde de demain en termes d'humanité et dans les organisations.

  • Speaker #1

    Écoute, moi, je n'ai pas suivi, parce que j'ai vu passer deux shorts, tu vois, sur les réseaux sociaux et tout. Et puis, je me suis dit, forcément, tu vois, vraiment stéréotyper tout. Je me dis, c'est vraiment un sketch, quoi. Franchement, je me dis, mais... où est-ce qu'on va si les dirigeants de ce monde font confiance à ça ? Franchement, c'est la merde. Donc, j'ai regardé de l'autre côté en posant mon jugement, en disant laisse tomber, dégage-moi tout ça, ça ne vaut pas la peine. Mais effectivement, si j'enlève le verbal, le son, et que je regarde la posture, c'est très stéréotypé sur le yin et le yang. Mais comme tu dis... Un beau yin, quoi, tu vois, qui est incarné dans toute sa puissance. Et si on reste sur les figures politiques, alors je ne l'ai pas vue physiquement, mais ça fait partie d'une chanson du groupe Indochine qui vient de sortir son album, donc je suis à fond dedans, tu vois. Et en fait, dans une des chansons, il parle d'une dirigeante finlandaise, Sana, je ne sais pas... son nom, mais qui a été décimée parce que vraiment, elle cherchait la Finlande, disons, à la frontière avec la Russie. Donc, elle a cherché vraiment à soutenir Zelensky et tout ça, puis elle a eu plein de problèmes après, aussi sur son comportement d'humaine en dehors de la politique. Par contre, elle était vraiment dans le cœur. Après, il faudrait que je creuse un peu. Il y a ça, et puis il y a l'ancienne première ministre Nouvelle-Zélande. C'est ça. J'ai un gros blanc sur son dos, là, évidemment. Et là, tu dis, il y a quelque chose, en fait. Mais tu vois, ce qui m'embête, en fait, c'est que c'est un yin féminin. Et moi, j'aimerais voir un yin masculin aussi. Tu vois, dans un corps d'homme. Tu vois ce que je veux dire ?

  • Speaker #0

    Ça, c'est peut-être... Ça reste à inventer encore en partie. Peut-être que j'en suis un petit peu dans les prémices par rapport à ça.

  • Speaker #1

    Tu sais, justement, ça me fait penser, si tu es d'accord, Tu sais, tu m'as dit cet été quand on a échangé, tu m'as dit je me découvre hypersensible, je me sens vulnérable et ça remet en question ma posture masculine d'homme Est-ce que tu serais d'accord de parler un petit peu de ça ?

  • Speaker #0

    Très bien. Je pense qu'on a couvert, tout le monde a compris un petit peu les énergies yang et ying, ce qu'il y a. C'est avec plaisir de donner des exemples. Dans mon contexte de vie… J'ai été bousculé par beaucoup d'événements de vie dans les derniers mois qui m'ont mis en question certains aspects de ce que je rayonne, de qui je rayonne, comment je rayonne et qu'est-ce que je veux rayonner. Comme quoi, toutes les épreuves de la vie sont toujours là pour nous montrer un chemin à cap. Au-delà du bouleversement, de la souffrance, de la douleur, elles sont là pour finalement nous éclairer sur quelque chose. Sur le moment, c'est assez inconfortable, globalement. Et là, tu vois aussi, tu peux très, très vite, ou je peux, pour utiliser le mot, tomber dans la victimisation moi-même. Je suis victime de ça, de ça, de ça, de telle personne ou de telle situation. Donc, il m'a fallu quand même deux, trois mois pour en sortir, pour amener de la clarté justement par rapport à cette confusion intérieure. Et d'aller visiter, c'était pour moi le cadeau que je viens de voir et dont j'arrive à verbaliser maintenant avec le recul, ces espaces de vulnérabilité que je... que je vois assez différent de l'espace de sensibilité. Et ces deux notions qui sont finalement, qui peuvent venir à l'intérieur de moi, comme dans tout être humain, faire penser ou faire croire que c'est la même chose, mais c'est très différent en même temps. Ce que j'ai compris en fait, qu'il y avait chez moi ces deux espaces qui venaient en fait... se confronter, ces deux énergies qui venaient à chaque fois me chambouler vraiment de manière assez chaotiquement difficile avec des yoyos émotionnels. Et en fait, ce que j'ai compris, c'était ces deux parties. Et si j'arrive maintenant, je vais utiliser le mental comme une force maintenant, pour essayer de mettre de la clarté sur quelque chose qui était inconfortable à vivre. Ce que j'ai compris, c'est que l'espace de sensibilité, c'était en fait un espace tout simplement de la partie féminine qui s'ouvrait en moi. Et que c'était juste la révélation de laisser plus de place à cette partie en moi, et que c'était, attention, c'est là où il faut, j'ai fait attention de ne pas tomber moi-même dans une espèce de caricature, que l'espace de sensibilité, ce n'est pas le yin, c'est une des manifestations du yin. Je crois qu'on confond l'iceberg et la pointe de l'iceberg. C'est-à-dire que, et c'est ce que font beaucoup d'hommes, globalement quand même plus, de vouloir résumer l'énergie ying à une sensibilité, à une ultra-sensibilité, mais c'est beaucoup plus que ça. C'est-à-dire qu'à l'intérieur de moi, j'ai ouvert tout un univers. d'écoute, de bienveillance, de réceptivité. Et même, comme le dit Sophie dans son ouvrage, elle parle d'innovation, d'encouragement, de créativité, de se concentrer sur les aspects positifs, de créer du lien avec l'être humain, de créer le lien à l'intérieur de moi. Donc, tu vois, c'est des espaces qui sont… beaucoup, beaucoup plus important que cet espace de sensibilité, comme si cet espace de sensibilité, c'était une porte d'accès à cet univers.

  • Speaker #1

    Eh bien, tu vois, en fait, je vois ton écran. Pourquoi ? C'est beau ! Et tu vois, tu disais, avec plus de créativité, tout ça, je crois qu'en fait, quand on est là... Dans cet espace-là, dans cette sensation-là, on a accès à la source, au champ quantique, à l'univers, à une création qui est vraiment innovante, et pas forcée parce qu'on doit changer. Et je crois aussi qu'on parlait de stéréotypes sur des mots, et je crois que vraiment l'innovation, c'est bourré de stéréotypes et de clichés aussi, parce qu'être innovant... Et avoir la capacité d'innover, ce n'est pas forcément à faire des choses nouvelles technologiquement pour trouver des solutions au monde. Je crois plutôt que c'est cette capacité en nous à pouvoir changer autrement ou d'une manière peut-être qui a été inconnue jusqu'à ici et qui est inspirée, si je peux dire, par la vérité à l'intérieur de nous qui est dans l'écran. de l'équilibre du yin et du yang parce que pour que ça puisse se manifester on a besoin du yang qui va amener en fait une action j'aimais

  • Speaker #0

    bien l'éclairage soit de yung ou de tochon remercié par le fait que le yang c'est plutôt l'intention le cap Un cas pas donné, en fait, et le ying, c'est plutôt cette notion d'appréciation et d'attention. L'attention que je porte à moi et à d'autres, tu vois. Et l'un ne fonctionne pas sans l'autre. Et tu vois, si on fait maintenant le parallèle avec des conseils d'administration et des conseils de direction, alors discrimination positive et tout ça, je crois que ce n'est pas le bon sujet, en fait. Ces énergies-là, pour amener de la puissance à un conseil d'administration, il faut ces deux énergies.

  • Speaker #1

    Mais tellement, mais tu vois, je veux dire, moi, c'est, alors, je crois que je vais me faire taper dessus par toutes les féministes du monde, mais je veux dire, je ne veux pas entrer dans un conseil d'administration parce que je suis une femme. Je veux entrer dans un conseil d'administration pour qui je suis, je vais pouvoir apporter. dans mes deux éléments dans ma vraie personne en fait et pas dans ce qu'on croit que je suis

  • Speaker #0

    Et dans cette énergie, en fait, ces deux énergies, ces deux polarités qui sont à l'intérieur de toi, et qui peuvent créer aussi des liens entre un monde peut-être très yang, parce que tu as cette polarité yang qui est quand même bien à l'intérieur de toi, et qui peut créer des passerelles, parce que quand on est trop ying ou que ying, et tu vois, ce que j'ai compris aussi dans ying et yang, ce n'est pas une question, c'est l'intelligence émotionnelle qui va nous donner un peu la maturité émotionnelle, qui va nous donner l'idée, qu'est-ce qui est adapté et quelle dimension à l'intérieur de moi, je vais plus mettre en évidence... dans quel espace, à quel moment, dans quelle situation. Et en fait, je vais jongler avec ça à l'intérieur de moi sans être dans une espèce de dogmatisme où il faut être plus ying, où il faut être plus yang, en fait. Et tu vois, j'ai compris. Ce matin, on prépare un podcast, c'est incroyable. La différence entre le leadership et le management, le leadership, vraiment, c'est l'être incarné. Et tu vois, toutes les injonctions, malheureusement, on met toutes les écoles de commerce du monde à tôt, ce n'est pas grave. En fait, il y a toujours des injonctions pour un bon leader. Mais l'injonction, elle est dramatiquement fausse. Parce qu'en fait, un bon leader, c'est celui qui vibre son être.

  • Speaker #1

    Mais oui ! Mais tellement ! Mais merci ! Oui, parce que du moment qu'il vibre son être, naturellement, il est suivi.

  • Speaker #0

    C'est ça.

  • Speaker #1

    Mais il est suivi par les bonnes personnes qui peuvent amener quelque chose et qui sentent qu'il y a une contribution qui est possible. avec lui, que ce soit des managers ou des faiseurs, tu vois. Et il ne faut pas oublier qu'on a besoin de faiseurs. Je ne sais pas comment les appeler autrement, mais...

  • Speaker #0

    C'est ceux qui vont déployer l'énergie de l'être, en fait, en termes de management, en termes de quotidien, c'est indispensable, sinon ça reste une idée éthérée, qui n'est pas transcrite dans la matière. Et donc le manager va permettre de concrétiser cette énergie. dans la matière. Exactement. Et c'est ce qui fait la différence entre le fait que 80-90% des idées n'aboutissent jamais parce qu'il n'y a pas en fait le socle de ce que l'esprit va amener dans la matière.

  • Speaker #1

    Et après, c'est très intéressant parce que tu vois, si on reste dans ce yin, tu vois, qui infuse en fait le yang, donc l'intention non, l'attention qui va infuser l'intention d'action, si on reste dans cet équilibre-là, il n'y a plus toutes ces injonctions et ces je le dois et il faut travailler et ma deadline et tout ça. C'est respecté naturellement. Et il n'y a plus besoin de cette pression et tout le mal-être. Non, mais tu as entendu ces stats, quoi. Plus de 60 des gens, ils n'aiment pas leur vie. Ouh là, quoi, tu vois. Moi, j'étais sur 30% d'épuisement professionnel de post-Covid, tu vois. Puis je me disais, ouais, bon, une personne chez trois, c'est énorme et tout. Mais là, c'est plus de 60% des gens qui n'aiment pas leur vie. Mais c'est quoi ce monde ? Je ne voudrais pas poser un jugement, quoi. Ah non,

  • Speaker #0

    c'est un constat de... C'est en même temps le constat positif, c'est qu'on est à la fin d'un cycle de quelque chose. En fait, on arrive à la fin d'un modèle où chacun doit trouver ses propres repères. Mais ça doit finir. Moi, je ne crois pas forcément à un basculement en force. Je crois que chacun, notre podcast, il contribuera en fait, chacun à sa vitesse. Et je le vois dans chacune de mes interventions. En fait, j'attire toujours des clients qui sont prêts à aller dans ces dimensions. Et on attire toujours ça. Donc, finalement, c'est quand même une grande minorité globalement. C'est OK. C'est OK. Et je l'assume que j'attire aujourd'hui, toi aussi Valérie, une minorité de gens qui peuvent rentrer dans ces dynamiques-là, qui sont suffisamment ouverts. Sinon, tu parles de la personne et je vois, quand je parle à la personne de ce sujet-là, ça n'a pas d'écho, ça n'a pas de résonance. La personne, elle écoute, mais tu vois, il n'y a pas de… C'est comme si je tombais contre une barrière ou un mur, en fait, où la personne, il n'y a pas d'enrichissement réciproque qui se passe dans la démarche.

  • Speaker #1

    Et du coup, l'équilibre, il est… On reste que dans un stéréotype du yang et l'équilibre naturel ne peut pas se faire. Et puis, pour nous, c'est épuisant. Nous, on n'est pas à ce bon endroit-là. Et tu vois, quand tu dis, j'ai tellement vécu les mêmes choses que toi cette année. Tu vois, à un moment donné, je me suis dit, et j'ai écouté des gens, je me suis dit, ouais, je suis allée trop loin, en fait, dans mon truc, dans mon chemin, et je ne m'adresse qu'à une minorité. C'est horrible, en fait, ce n'est pas élitiste, mais il n'y a qu'une partie des gens qui est prête, c'est tout. C'est comme ça, c'est le chemin de chacun. Et je me suis dit, ouais, je suis allée trop loin, donc il faut que je revienne en arrière. Puis tu vois, je me suis remise dans une case et dans un moule. Et puis la vie a été très claire. Arrête de m'en dire un. direct, donc plus d'argent qui rentre, bronchite et tout le bordel et tu vois, jusqu'à m'étouffer moi-même, à vomir et tout. Et puis ça m'a pris trois mois pour comprendre en fait, et puis là j'ai dû faire des canalisations des trucs, mais une fois que j'étais plus malade, parce que sinon c'est pas possible de coacher physiquement et tout. Et là, je dis, mais putain, en fait, pardon encore du gros mot, c'est horrible, je dis, je suis... obligé de respecter qui je suis et si aujourd'hui ça ne s'adresse que à une minorité, eh bien ça ne s'adresse que à une minorité. Et c'est ok. Je ne suis pas là pour plaire à tout le monde ou pour accompagner tout le monde. De toute façon, je n'ai pas la capacité physique d'accompagner tout le monde. Enfin,

  • Speaker #0

    je veux dire...

  • Speaker #1

    Et c'est ok.

  • Speaker #0

    C'est ok, oui. Tu vois, là où j'ai trouvé une réponse pour ne pas me travestir dans mon élan et en même temps ouvrir le champ d'exploration le plus largement possible, c'est l'équilibre. qui est toujours très subtile, c'est cette notion d'empathie. C'est cette notion d'empathie d'arriver à adapter mon langage, mon fond, et l'adapter dans la forme pour qu'il soit entendable pour la personne. Et ça, c'est un exercice extrêmement subtil, qui est assez naturel, mais qui donne la longueur. Par exemple, j'interviens beaucoup dans le secteur de la pharmacie en ce moment, et dans le secteur de la pharmacie, qui est en pleine invention, en pleine créativité. qui peut complètement se revoir dans son modèle d'affaires comme beaucoup de secteurs d'activité. C'est un exercice de jonglage incroyable. Et en fait, ce qui est incroyable Valérie, ce que j'ai compris, c'est quand tu vibres ça et tu n'as pas d'attente de ce qui marche ou pas, en fait tu vas attirer, j'ai eu l'occasion de travailler avec une centaine de pharmacies, tu vas attirer les pharmacies qui vibrent, quelque chose qui n'est pas trop loin de toi. C'est tout.

  • Speaker #1

    Tu sais, le mot-clé dans ce que tu viens de dire, ce n'est pas d'attente. Donc toi, tu vois, tu es dans ce sentiment de plénitude, béatitude, dans ton vrai toi, connecté à ton équilibre masculin, pardon, yin-yang qui est possible pour toi là aujourd'hui. Tu es là-dedans, tu vibres juste, tu rayonnes juste et tu as juste qu'à être ça. Alors, bien sûr. Pour moi, c'est évident, mais c'est le Yang en moi qui dit, tu n'as même pas besoin d'en parler. Non, mais c'est évident. Oui, oui, oui. Mais après, tu es dans l'action, tu n'es pas sous les coups de butoir de je dois parce que tu as des exigences et des injonctions et des attentes. Tu es dans une exécution confiante et sereine. Tu vois que le processus se fait naturel.

  • Speaker #0

    Ça en découle. Ça en découle. Exactement.

  • Speaker #1

    Et c'est juste. Et c'est toujours les bons clients qui viennent quand c'est comme ça. Tu vois,

  • Speaker #0

    ce qui est intéressant, j'ai un mandat avec un très gros société, c'est suffisant. Elle s'est jouée à une bascule. À un moment, j'ai dit stop, ça ne me convient pas. Et c'est là, en fait, avec le dirigeant, on a eu un échange d'un quart d'heure, même assez serré. Et en fait, tu vois, tout est juste. Parce que... tendanciellement, j'aurais eu tendance à fuir ce genre de confrontation un peu compliquée. Et c'est ça qui a libéré l'espace pour avoir le mandat. Donc là aussi, ça me met moi en porte-à-faux ou en difficulté d'aller dans ces espaces de confrontation ou à travers la confrontation, en fait, je vais chercher, je vais trouver quelque chose qui est juste pour moi et le client. Et tu vois, parce que pour éviter soi-même de tomber dans ce que je devais dire, ouais, c'est juste ce client, il n'est pas juste pour moi. OK, la vie fait en sorte que je pose tout ce qui est juste de mon côté. pour aller dedans et ce qui est clair pour moi et ce qui n'est pas clair pour moi. Et en même temps, ça se dessine après tout seul.

  • Speaker #1

    Tu vois, parce que si la vie... Alors déjà, c'est un, c'est splendide parce que la vie, elle te fait grandir. Et je pense que nos entreprises, c'est un super terrain de jeu. Bien sûr, la vie privée, c'est un terrain de jeu, mais l'entreprise, c'est un sacré terrain de jeu. Et l'autre chose, c'est que si la vie, elle t'amène... toujours, tu vois, si ton entreprise c'est ton terrain de jeu, la vie elle t'amène le bon client qui va aussi te faire grandir et après c'est un super exemple tu vois, à reprendre après avec ton client en disant ben tu vois, ce qui s'est passé là c'est ça qui nous a permis, mais qu'est-ce que moi j'ai dû faire, qu'est-ce qui s'est passé en moi à ce moment-là et comment ça en fait, on peut le reprendre qui m'a permis d'exprimer ce que je ressentais etc. On a créé un espace d'ouverture où Peut-être que tu t'es sentie inconfortable, peut-être trop sensible ou pas, ou peut-être carrément vulnérable en disant je risque aussi certaines choses de dire ça, comment je vais être perçue, qu'est-ce qui se passe pour le mandat et mes rentrées d'argent ? Enfin, tout ce qui peut aller dans la tête d'un entrepreneur. Après, en fait, ça, c'est un super exemple concret à partager aux équipes en disant parce que je suis rentrée là-dedans et que j'ai accepté le défi en pleine présence, conscience et tout, avec mon cœur. Voilà, et tout ce qui était difficile, en fait, ça a donné ça et ça me permet d'être avec vous aujourd'hui. Mais j'ai parlé et j'ai été exprimé, ça.

  • Speaker #0

    Et tu vois ? j'ai compris quelque chose encore incroyable, ce qui m'a animé, et puis ça va faire le lien avec la sensibilité et le yin en moi, et après la vulnérabilité, c'est que j'ai compris que uniquement dans l'écoute, tu crées la transformation. Et c'est cet espace du yin en moi qui fait que quand j'interviens avec Ikara dans les émissions, dans les interventions, ça amène autre chose, juste dans l'écoute. C'est-à-dire que l'écoute bienveillante, empathique, que j'ai encore plus développée, encore plus enrichie dernièrement cette année, en fait, ça crée juste ça, ça crée l'espace de transformation. Parce que c'est la partie, tu vois le lien ? Cette partie ultra-sensible, féminine en moi, que j'avais, mais que j'incarne mieux et que j'assume mieux. et que je vis mieux à l'intérieur de moi, et que ce n'est pas juste quelque chose qui est saupoudré un moment ou un autre dans les interventions. Ça fait partie de mon univers d'intervention. Et en même temps, je suis un homme d'action, beaucoup d'action. Et la difficulté, ça a été d'allier ces deux univers. Je parlais avec une dirigeante, pas plus tard qu'il y a trois jours, qui se connaîtra quand elle... écoutera le podcast, elle me dit j'ai une partie en moi qui est très action, très poisonnant, très fonceur, puis j'ai une partie qui est en moi qui est très à l'écoute, observateur, bienveillante, qui enrichit le débat, qui crée du lien entre les personnes, mais comme si ces deux parties à l'intérieur de moi qui ne parlaient pas. Et je crois que c'est autant un chemin pour les hommes, alors vraiment là je parle dans le genre, et pour les femmes de faire, et je n'y suis pas encore Valérie, je n'y suis pas encore, j'explore, ça commence à faire sens, une espèce d'unité intérieure entre ces deux univers et qui crée en fait notre alchimie, notre unicité. Mais j'ai fait des sauts quantiques cette année.

  • Speaker #1

    C'est beau. Tu vois, tu dis, j'y suis pas encore. Franchement, je sais pas trop si j'y suis. Moi, j'avais l'image, tu vois, de créer le réceptacle, en fait, que l'écoute, l'empathie, tout ça, ça permet de créer le réceptacle. Donc, t'es dans le bas du U, enfin, tu vois, parce que quand t'es là, en haut, dans ta tête, j'espère que vous regardez la vidéo, parce que je fais 50 000 gestes, mais quand t'es en haut, que t'es dans ta tête, tout ça, c'est fermé, mais là, quand tu descends, le U, il descend dans le cœur, là, tu peux... accueillir l'autre, mais aussi forcément l'émergence, parce que c'est tel pur là-haut que ça te donne quelque chose de très très beau qui va nourrir cette attention, qui va nourrir la remontée de l'autre côté du U qui a besoin de ton yang, en fait.

  • Speaker #0

    C'est ça.

  • Speaker #1

    Et je crois qu'il faut, tu vois, je dis ça et puis je me dis, en fait, il ne faut pas croire que le yin, il ne peut pas faire. Le yin, il peut faire, mais lui, tu vois ?

  • Speaker #0

    Il peut faire, ça fait son. Il peut faire, ça fait son. C'est ça, c'est ça. Parce qu'en fait, le fait d'émerger, de vendre un espace possible, il fait. Mais il ne fait pas dans l'action,

  • Speaker #1

    tu vois ? En même temps, tu vois, si tu prends le yin et le yang, tu vois, le picto. le schéma. Tu as du yin dans le yang et tu as du yang dans le yin. Donc, au moment où le bas du U remonte, il faudrait que je vous mette une image de la théorie U si vous ne voyez pas de ce qu'on parle. Mais au moment où le U remonte, parce qu'on parle de volonté, d'action, de faire, donc forcément, c'est un peu plus yang, il y a quand même une touche de yin dedans. Donc, il y a l'attention qui ne doit pas être perdue ou la douceur ou la sensibilité ou l'écoute qui doit rester là parce qu'on doit faire des allers-retours. où l'espace innovatif et créatif en nous et pas le mental contrôlant.

  • Speaker #0

    Et Valérie, je vais garder la cerise sur le gâteau. En fait, c'est la révélation de ce matin. C'est la vulnérabilité. Parce que là, pour l'instant, j'ai touché la sensibilité. Et je crois qu'il y a une grosse confusion entre les deux. J'ai eu un éclairage hier soir qui était très intéressant dans une formation. Je crois que ça crie une énorme confusion, un chaos intérieur chez moi et puis globalement chez beaucoup de personnes, j'imagine. La vulnérabilité, c'est l'espace de fragilité à l'intérieur de moi et ça n'a rien à voir avec la sensibilité. C'est l'espace de fragilité et c'est la partie enfant, carrément. Ce n'est pas la partie adulte. C'est l'enfant qui a besoin de protection. C'est l'enfant qui a peut-être une partie blessée. C'est l'enfant qui est dans un lieu de dépendance. C'est l'enfant qui est fragile, qui a besoin d'être protégé. Et c'est la partie vulnérable qui va se révéler parfois chez les dirigeants et les dirigeantes à 50-60 ans. Parce qu'en fait, c'est une partie fragile, faible, une forme de faiblesse, une fragilité de l'enfant qui est à l'intérieur de moi. Et je crois que la plus grande confusion, elles existent à l'intérieur de nous, elles sont toutes là. Et que peut-être plus chez les hommes, qui est un chemin plus d'exploration pour un homme que pour une femme, il y a une énorme confusion, en tout cas entre moi, de la vulnérabilité et de la sensibilité. Et il y a une partie un peu immature de la partie vulnérabilité. Et tu vois, je vais donner un exemple dans ma vie qui m'a aidé à comprendre la différence entre ma partie sensibilité et la partie vulnérabilité. La partie vulnérabilité pour moi, c'est la partie du garçon gentil qui veut plaire à la maman. Et en fait, il va être dans une potentielle manipulation de lui par rapport à lui, lui par rapport à l'autre, qui va soit être je veux être gentil avec les gens, je veux être gentil, je veux que les gens me voient comme quelqu'un de gentil ou l'autre aspect de moi dans petit garçon qui n'a pas encore complètement grandi de rebelle, je suis contre le système, je refuse le système, mais c'est une partie un peu immature à l'intérieur de moi. et qui est en fait, qui est OK, et qui est en chemin, et que je suis en train de transcender dedans, à l'intérieur de moi. Et pour moi, c'est hyper clair quand c'est la partie vulnérabilité qui parle, qui est donc une forme de fragilité, et la partie sensibilité qui est dans la puissance.

  • Speaker #1

    Oui, je crois que tu as raison. Je crois que t'as raison. Parce que cette sensibilité... Tu vois, moi, je suis hyper sensible aussi, comme toi. Et puis pendant longtemps, en fait, je ne comprenais pas comment gérer ça. Pendant toute mon enfance, mon adolescence, enfin bref, toute ma vie, parce que c'est ça qui me fait des burn-out et tout. Je ne savais pas comment gérer la sensibilité, les émotions qui découlaient de ça. Et putain, ça me sort la gorge. Et en fait, j'ai cru tellement, en fait, que... j'étais pas quelqu'un de bien ou que j'étais pas aimable ou tu vois que je pouvais pas coller à ce monde-là parce qu'en fait j'étais sensible. Alors que en fait, c'est cette sensibilité-là qui me permet aussi aujourd'hui de travailler comme je travaille et de faire des câlins aux gens et juste en faisant un câlin, ça les guérit quoi, tu vois. Et en fait, ça leur fait du bien. Mais moi, ça, ça m'a mis dans un espace de vulnérabilité, en fait. Parce que je croyais que je n'étais pas aimable. Parce que j'étais trop sensible. Parce qu'en fait, ça m'a généré des crises, des trucs de fou, quoi, tu vois. Des comportements qui ne sont pas aimables, quoi, tu vois. Par rapport à quoi ?

  • Speaker #0

    Et tu vois en fait, pourquoi ? Parce qu'à l'intérieur de nous, cette partie enfant, elle est toujours là, qui peut être la joie, la curiosité, la gaieté, l'envie de créer du bien partout. Et quand il y a cette confusion entre la partie parentale et la partie... enfants en nous, en fait l'enfant il va toujours, dans ma compréhension, je ne suis pas un spécialiste, jusqu'à l'âge de 7 ans, faire en fonction de l'autre, des parents. Et donc dès que tu fais en fonction de l'autre, je veux plaire, je veux être aimable, je ne veux pas être aimable, tu es dans un espace de vulnérabilité. Et en fait tu es en même temps dans la sensibilité de l'enfant. Moi j'ai quitté ma petite fille ce week-end, elle pleurait, moi je pleurais, on se kiffe complètement parce qu'en fait on est dans un espace d'authenticité. énorme dans l'instant présent, et qu'à un moment, il y a une partie enfant en nous qui ne grandit pas. C'est ce qu'on appelle techniquement la maturité émotionnelle. C'est-à-dire cette maturité émotionnelle qui fait que je vais utiliser cette partie potentiellement d'enfant pour me manipuler moi-même, pour manipuler l'autre, parce qu'elle n'a pas grandi. Elle est là, elle est fragile. Elle existe, mais n'oublions pas de grandir. Et je l'étais dans un séminaire une fois, et la personne dit, Ouais, mais en fait, je ne peux pas faire ça parce que mon père, il va mal réagir. Ça, c'est la partie enfant.

  • Speaker #1

    Ouais.

  • Speaker #0

    Je ne peux pas faire ça parce que mon chef, il va mal réagir. Mais ça, c'est la partie enfant. Et dès qu'on est dans cette partie enfant, en fait, on n'est pas dans l'être. On ne s'assume pas, en fait. Et donc, dès qu'on a... Et elle est OK. Donc, de réagir en réactivité à l'autre, ce que l'autre va nous envoyer comme information, c'est une partie enfant immature qui est à l'intérieur de nous. Et c'est OK. Mais l'être, en fait, dans sa puissance, yin et yang, en fait, il ne se pose même pas la question. Et en fait, évidemment, toutes ces parties, elles s'entrechochent en l'intérieur de nous et ce n'est pas aussi limpide. mais quand on amène un peu de la clarté sur ces éléments qui sont assez simples, et de voir quelle partie en moi parle, est-ce que c'est le petit enfant gentil que j'ai toujours voulu être pour attirer l'attention de ma maman, et je voulais être là, ou comme je n'arrivais pas à attirer l'attention, j'étais un garçon gentil, je faisais des conneries, c'est une autre façon d'attirer l'attention, et je faisais toutes les conneries du monde, en fait, pour attirer l'attention, pour attirer l'amour de l'autre et de la maman. Et donc, quand on comprend ces schémas-là, on les a transcendés, c'est OK. Et comment on peut, même à l'âge adulte, penser entre guillemets, répéter ces schémas, même dans ce contexte professionnel, et pour pouvoir encore mieux les transcender. Et c'est ce que j'avais compris plus récemment, ce matin, encore avec plus de clarté, cette différence, cette confusion entre cette partie vulnérabilité, où j'avais un dirigeant d'une grande entreprise romande qui m'avait demandé de parler là-dessus, et en fait, je n'avais pas cette lucidité que j'ai aujourd'hui de différence entre la sensibilité et la vulnérabilité. Ces deux espaces sont OK, mais c'est... Il y en a un qui finalement est un espace de fragilité et l'autre c'est un espace de puissance.

  • Speaker #1

    Et tu vois, ce n'est pas des faiblesses. Parce que si on vit dans un monde qui est très à dominance yang, si on est dans ces deux espaces-là, en fait, c'est des espaces qui ne... ne vont pas dans ce stéréotype du yang, alors que dans l'équilibre, dans cet espace dont on parlait, tu vois, de béatitude, complétude, où on est vraiment pleinement nous-mêmes, qui ne sont encore pas assez fréquents dans nos journées, il n'y a pas de faiblesse, il n'y a pas de vulnérabilité, il n'y a pas de sensibilité, tout est là en fait, il n'y a pas l'un ou l'autre, tout est ensemble. C'est tellement beau. Et je pense que c'est ce qu'on ressent là maintenant quand on est en train de se parler, tu vois.

  • Speaker #0

    Christian, merci beaucoup. C'est vrai. Et ce que je proposerais à nos auditeurs, c'est pour faire le pendant par rapport à la partie enfant nous, de découvrir tout ça et de revisiter sa vie. et de s'émerveiller de ce qu'on vient de se dire, comment ça fait écho, dans la partie enfant. C'est aussi la partie enfant qui s'émerveille de ça. Donc, il n'y a pas à renier la partie enfant en nous. Il y a juste à s'émerveiller, à découvrir tous les jours. Et le pire effet que l'on peut avoir dans sa vie, c'est que je connais, j'ai déjà vu, j'ai déjà entendu. Ça veut dire qu'il y a une partie qui est morte en nous. Dès qu'on dit ça...

  • Speaker #1

    En fait, d'ailleurs, je pense que la personne qui... qui écoute le podcast et qui pense ça, j'ai déjà vu, je le connais. Toi, tu dis qu'elle est morte et on ne peut pas apprendre à partir de là. On ne va pas grandir. Donc, à un moment donné, on va se rendre compte que, en fait, je ne connais pas, et je vais vouloir apprendre plus. Et à un moment donné, on sera prêts, ça lâchera. Mais ça, c'est valable pour nous encore, pour le reste du chemin. Tu vois,

  • Speaker #0

    ce qui est énorme, dans notre rencontre, Valérie, et dans le podcast, c'est que les expériences de vie, elles sont récentes. Quand quelqu'un me raconte dans un séminaire, dans une formation, une expérience de vie d'il y a 10 ans, ça veut dire que dans son cerveau, dans son inconscient, il n'a pas évolué depuis 10 ans. Parce qu'en fait, son espace de référence, c'est le souvenir de l'enfant de 7 ans, 12 ans, 13 ans, 14 ans. Et c'est ok, mais il en est resté énergétiquement bloqué là. Tandis que les exemples que tu cites de ta vie professionnelle, de ta vie privée et les miens, ils sont de hier, d'avant-hier, il y a 3 semaines. Parce que l'évolution, elle est permanente. Et en fait, le chemin, il est infini. Et le regard qu'on pose sur nous, sur l'univers et sur nos rencontres, il est en permanence et se laissait émerveiller par tout ce qu'on vit à chaque moment. C'était juste un chemin en cours, en fait. C'est cet état d'esprit. Et plus on le nourrit, plus c'est facile de le nourrir. Et tu vois, j'avais une dame que je connais beaucoup, Chantal, elle se reconnaîtra. Elle me disait, mais comment tu fais pour oeuvrer dans les conditions d'administration qui sont assez masculines ? et yang en même temps, quand même dans cette énergie-là, et toi en tant que femme, qui est assez yang aussi, mais aussi yin, donc elle a un corps de femme, mais une énergie assez de yang, et donc ça fait qu'elle arrive à faire des passerelles, mais elle développe de plus en plus son énergie yin. Elle me dit, en fait, c'est quand même beaucoup dans des conseils d'administration, ou qui en un moment, dans des directions qui ont compris l'importance, mais pas par une injonction politique ou sociale, d'intégrer l'énergie yin, qui vont avancer globalement. Tu dois injecter. Tu ne peux pas changer, je ne crois pas au pouvoir transformateur. juste parce que tu as fait un séminaire, une conférence, il faut injecter dans le système de nouvelles énergies.

  • Speaker #1

    Je reviens sur le début où tu disais, moi je suis un explorateur, et dans ce podcast, on va explorer, c'est ça, ça ne suffit pas. Et nous, on en a bouffé des séminaires, des retraites, des coachs en dev perso, toutes ces années en fait. Mais on doit le vivre. C'est une expérience qu'on doit vivre à l'intérieur de nous, dans notre corps. Et finalement, peut-être, je vais peut-être me tirer une balle dans le pied, tu vois, mais c'est s'autoriser ces espaces-là. Et en fait, on s'en fout qu'on parte en retraite silencieuse ou en séminaire, je ne sais pas quoi. Ce qu'il faut, en fait, c'est le cadre pour pouvoir ouvrir ça. Partir deux jours tout seul, ça peut le faire aussi. Tu sais, Christian, j'adore, mais je vois le temps qui file. Et je sais que tu as un meeting après, donc je voudrais qu'on ait obligé de terminer.

  • Speaker #0

    C'est un plaisir, Valérie. Juste un mot qui me tient à cœur, que j'ai découvert hier, pour te dire que ça date de 12 heures de temps. La partie, je trouve, la plus difficile et sur le chemin sur lequel j'ai, c'est d'aimer tous ces espaces en nous.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    C'est vraiment quelque chose, et ce n'est pas une vue de l'esprit. C'est-à-dire, on ne peut pas se tromper dans la vie. On ne peut pas se tromper. C'est juste sur le chemin. Il y a des choses qui nous bousculent. J'ai fait un crush pack, je me suis fait un crush pack, j'ai fait un crush pack à l'autre. OK, tu vois. Et plus vite je peux dire OK sur ces espaces, sur ces attitudes, sur ces vies, sur ce que je fais, plus je peux passer à autre chose. Et je pense que c'est quand même, pour moi en tout cas, tout personnel, c'est tous les sujets d'exploration, c'est OK tous ces éléments qui sont en moi, et de les aimer vraiment au fond de soi, c'est quelque chose qui, je trouve, qui est, parce que l'héritage culpabilisant, l'héritage de victimisation est très présent, et c'est OK aussi qu'il est présent, même ça c'est OK, tu vois, et d'arriver à aimer tous ces espaces quels qu'ils soient, sans jugement, sur soi et sur les autres. C'est en fait, de toute façon, que les philosophies, les religions, à la base, dans les sens, cherchent à aller dans ces directions-là. Et à nous, à chaque jour, chaque espace, à chaque rencontre, à chacun de nos interactions, d'essayer d'aller dans ces directions, plutôt que dans un espace de peur, de confrontation et de tuer la vie, mais plutôt de créer un espace de co-création bienveillant, qui en fait est bon pour moi et l'humanité.

  • Speaker #1

    merci beaucoup merci merci d'avoir été là ce matin merci pour tes partages sincères et était découverte toute récente et dosé en fait venir en parler de manière brute mais en même temps super structurel

  • Speaker #0

    Merci beaucoup Christian. Merci Valérie. Merci de m'avoir révélé avant moi-même et d'avoir donné cet élément de réponse pour que chacun puisse trouver sa propre réponse.

  • Speaker #1

    Et merci beaucoup d'avoir été là avec nous aujourd'hui. Je vous propose de clôturer cet espace par une lente et profonde inspiration. Encore une fois, je vous remercie de tout cœur pour votre écoute aujourd'hui, pour ce moment partagé ensemble. J'espère qu'il sera porteur pour vous. Et si justement il est porteur et il résonne en vous, partagez-le avec vos collègues, vos amis, vos connaissances chez qui il pourrait résonner aussi. Et je vous invite à laisser des likes, des commentaires, à le partager sur la toile. Merci beaucoup d'avance. toute cette abondance de témoignages. Et si vous avez envie de continuer votre préparation pour demain, je vous invite à vous abonner au podcast sur votre plateforme favorite et puis aussi à vous abonner à ma newsletter sur valerie.mont.ch A très vite.

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Description

Dans ce podcast, j'accueille Christian Buschbeck, fondateur de l’entreprise Ikaara.com, pour explorer avec sincérité et humilité la vulnérabilité et la sensibilité dans le leadership. Ensemble, nous partageons nos expériences personnelles et professionnelles, révélant comment ces qualités perçues comme fragiles peuvent en réalité renforcer un leadership de cœur puissant.


C'est un épisode qui offre une profonde réflexion sur l’avenir du leadership conscient.


Écoutez, ressentez, et laissez-vous toucher par cet échange authentique et humain.


Ce que vous apprendrez en écoutant :


➜ Comment la vulnérabilité et la sensibilité peuvent devenir des forces dans le leadership.

➜ Le rôle essentiel de l’écoute bienveillante et de l’empathie dans la transformation des organisations.

➜ Comment allier les énergies yin et yang, masculin et féminin, pour créer un leadership équilibré et authentique.

➜ Les défis et les richesses d’un leadership connecté à son être profond, qui résonne autant dans la vie professionnelle que personnelle.


💚 Et que sont la vulnérabilité et la sensibilité dans le leadership de cœur.


A propos de Christian Buschbeck :

Christian Buschbeck, fondateur d’Ikaara, est un homme d’une grande humilité qui consacre sa vie à bâtir des relations de confiance au sein des organisations. Il incarne un leadership authentique, basé sur des valeurs humaines fortes et sur sa propre exploration intérieure. Grâce à son approche ouverte et authentique, il accompagne des entreprises vers des processus de transformation profonde, où la confiance et l’écoute sont au cœur de la réussite. Suivez Christian sur Linkedin.


Un immense merci pour toutes vos écoutes, likes, commentaires et partages à vos connaissances.


Ensemble rayonnons le coeur et le beau.


Belle écoute, Valérie


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🙌 Je suis Valérie Demont. 


... futuriste intuitive, visionnaire, hypersensible, guérisseuse des structures individuelles et collectives, j'oeuvre pour préparer les leaders au monde de demain, notamment en ouvrant le coeur et en l'alliant avec le corps et la conscience. J'ai aussi un solide parcours en économie, gestion d'entreprise, marketing et comm' digitale et sportif (fitness, massage, aromathérapie, yoga kundalini). Tout ce que je crée et propose est conçu depuis le coeur pour le plus grand bien de tous.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans Cœur Business, dans cet épisode de podcast dans lequel je reçois Christian Bouchbeck, avec qui nous explorons les thèmes de la vulnérabilité et de la sensibilité, qui sont des thèmes plutôt yin dans un monde jusqu'ici très dominé par le yang. Et donc on va parler d'expérimenter, de se laisser vivre en fait ces sujets. que ce soit en entreprise, avec nos clients, vous verrez des exemples clients que Christian partage, mais aussi dans nos vies personnelles, parce que bien sûr, toutes ces expériences, elles passent par nous, humains, et donc parfois aussi par notre vie perso. Et puis, on va aussi parler forcément d'être dans un corps féminin ou dans un corps masculin, donc d'être une femme ou d'un homme avec ces énergies yin et yang. Et forcément qu'on abordera aussi des stéréotypes et tout ce qui nous a conditionnés. Mais surtout ce que j'aime dans cet épisode, en fait, c'est que Christian est vraiment très, très ouvert dans l'expérimentation de ces sujets qu'il a vécu cet été. Et donc c'est très frais pour lui et il en parle avec beaucoup de pureté, de sincérité. Et je pense que c'est... pas facile pour lui. D'ailleurs, il est à des moments où il est très, très touché. Vous verrez. Et j'aime beaucoup cet épisode parce qu'en fait, pour moi, il permet vraiment aux leaders, aux entrepreneurs de se diriger verdement. Et il fait écho à l'épisode précédent sur la préparation à 2025 et au chiffre 9, qui va venir un peu nous remuer, certainement. Et puis, en fait, ce que Christian a vécu cet été, c'est une forme de préparation pour ce qui est à venir aussi. Avec Christian, on se connaît depuis quelques années. Ça va, ça vient, on se croise, on partage nos expériences. Moi, c'est un homme qui me fascine dans son parcours de vie et dans sa capacité, en fait, à mettre des mots ou à passer dans la matière ce qu'il a vécu pour justement l'amener en entreprise. Et je trouve que ça, c'est très, très beau. Pour celles et ceux qui ne me connaissent pas, je suis Valérie Demont. Je suis la fondatrice de Green Heart Business. Et chez Green Heart Business, on accompagne des entreprises, des entrepreneurs, des leaders à se diriger vers demain avec cœur, conscience et sens. Et donc, forcément, avec une part ou une dimension spirituelle qui passe à la fois par l'écologique de soi, par notre propre leadership. La capacité de nos structures internes et collectives à se diriger vers demain. Bref, j'œuvre avec cœur et énergie au travers de workshops intra-ou extramuraux sous forme d'accompagnement ou de coaching éclair et profond. Sans plus attendre, je nous ouvre un espace de cœur et de bienveillance pour accueillir Christian Gouchbeck de l'entreprise. Icarus est notre thème du jour, vulnérabilité et sensibilité. Et donc pour cela, je vous invite aussi à vous brancher à votre respiration en tant que rythme. Vous pouvez inspirer, expirer, et encore une fois, votre rythme. Bonjour Christian.

  • Speaker #1

    Bonjour Valérie.

  • Speaker #0

    Merci d'être là ce matin, d'avoir pris le temps de répondre à mon invitation pour parler de vulnérabilité. On a échangé un peu cet été tous les deux par WhatsApp sur ce sujet qui est challenging, ou je ne sais pas, vaste, ou peut-être effrayant. Et en fait, je t'ai proposé de faire ce podcast et merci beaucoup de t'être prêté au jeu et de venir là aujourd'hui dans cet espace. Et avant qu'on commence, je te propose de te présenter.

  • Speaker #1

    Ok, merci beaucoup Valérie de laisser l'opportunité de me découvrir moi-même aussi à travers ce podcast et de me révéler à moi-même en fait, à travers cette exploration commune. Donc, Christian Bouchebecq, fondateur d'Ikara. Ce qui m'anime chez moi depuis tout le temps, c'est créer des relations de confiance entre les êtres humains. Probablement parce que dans ma vie, j'ai été bousculé par les relations de confiance, et de ces frustrations, de ces... blessure, en est née en fait cette envie de créer plus d'harmonie dans les relations humaines et plus de confiance. Et de ça, j'en ai fait mon activité professionnelle autour de l'idée de base que plus on crée des relations de confiance dans une organisation, plus on peut faciliter le processus de transformation. C'est le socle, comment faire ma culture en fait, c'est-à-dire c'est le socle de base pour permettre à un élan individuel, collectif et d'organisation d'aller un pas plus loin dans son chemin, dans cette découverte, dans cette exploration. Et donc c'est ce que j'ai essayé de comprendre aussi à travers moi-même, qu'est-ce qui crée la confiance dans une organisation, quels sont les éléments clés, les ingrédients très concrets, qui sont souvent perçus comme extrêmement intangibles. Qu'est-ce qui nourrit la relation de confiance de moi à moi, moi à mon organisation, moi à l'autre ? Et comment, à travers ces ingrédients, de manière consciente, je peux œuvrer dans quelque chose qui m'anime pour moi, pour mon équipe et mon organisation ? Voilà, c'est en fait là-dessus que je suis en exploration permanente, en découverte permanente, à travers toutes les rencontres et tous les clients et toutes les entreprises que j'accompagne au quotidien. C'est un chemin sans fin. où chaque rencontre, chaque expérience, chaque mandat est en soi une exploration.

  • Speaker #0

    Oui, c'est beau. Et puis, Christian, il se pose en explorateur là. Et on va explorer ensemble. Mais si vous allez voir son profil LinkedIn et que vous remontez un petit peu en arrière, il a des très, très belles réalisations avec les entreprises. Donc, voilà, c'est aussi un auteur. Donc, il y a beaucoup de choses à gagner, à se connecter, à suivre. Christian. Et puis, vous le trouvez sur IKARA aussi. Alors, IKARA, c'est I-K-A-A-R-A. C'est.com, c'est juste. Voilà. Je ne veux pas dire des bêtises, mais on est dans le mythe de IKARA ou pas ?

  • Speaker #1

    Je peux en parler, si tu veux, Valérie.

  • Speaker #0

    Oui, vas-y.

  • Speaker #1

    Parce qu'en fait... C'est ultra présent en moi et encore j'ai eu une révélation comme ça il n'y a pas plus tard que 48 heures à travers un webinaire sur l'alchimie, notre propre alchimie intérieure. Et comment les blessures peuvent finalement, quand elles sont transcendées, nous amener à créer l'œuvre de notre vie. Et une des blessures que j'ai découverte chez moi, et j'ai fait le lien il y a 48 heures pour te dire à quel point c'est présent. entre Icarac et l'histoire de se libérer de ses propres carcans, de ses propres créances, pour finalement se... vivre sa vie pleinement. Donc, l'histoire d'Icard qui a été complètement bafouée, en fait, malheureusement, à travers l'inconscient collectif, soit de se brûler les ailes ou de se noyer, en fait. Et pour moi, la vérité, elle est dans cet juste équilibre entre finalement déployer ses ailes de sa prison intérieure, comme le disait le père d'Icard, attention, ne te pas trop te rapprocher du soleil parce que ton égo pourrait finalement te perdre. Et évite de trop te... des vagues parce que la première tourmente tu pourrais te noyer. En fait le message en fait qui était en soi extrêmement sage et plein de philosophie a été détourné on n'a gardé que la caricature.

  • Speaker #0

    De je me suis brûlé les ailes quoi.

  • Speaker #1

    Je me suis noyé, Pierre qui s'est noyé tu vois et c'est incroyable que d'une histoire d'une sagesse de vie en fait souvent l'inconscient collectif garde le message, perd le message de base. Alors je ne veux pas faire des trop de parallèles avec le Christ et le christianisme, ce n'est pas le propos du jour, mais en fait c'est souvent ça. C'est souvent aussi, et pourquoi ça ? En fait, ce que j'ai compris, c'est qu'en fait notre mental va souvent créer de la confusion par rapport à l'essence des choses. Souvent, on va avoir des débats d'idées sur le leadership, le management, le yin, le yang, et nos mentaux potentiellement vont finalement chercher à entrer en conflit et amener de la confusion sur quelque chose qui est assez simple. C'était ma volonté ce matin aussi avec toi, Valérie, d'amener des messages assez simples, assez clairs, parce qu'en fait les choses sont assez simples, et après on va rajouter une couche mentale. Le lien que j'ai fait il y a 48 heures, dans une blessure que j'ai découverte, lié à ma naissance, c'est la blessure de l'enfermement, la peur d'étouffer. Et en fait, de cette blessure-là, d'étouffer dans les relations, d'étouffer dans les entreprises, raison pour laquelle j'ai quitté le monde dans l'entreprise assez vite parce que j'avais peur d'étouffer, de cet enfermement, j'en ai fait mon chemin de vie. Mais je l'ai pris conscience il y a 48 heures.

  • Speaker #0

    c'est incroyable christian alors je veux pas donner ton âge mais enfin je n'ai pas 25 ans quoi tu sais c'est juste génial enfin c'est beau comme quoi enfin je dire comme quoi on explore et on comprend tous les jours et puis ce ce dépouillement en fait qui qui fait peur en fait de tu vois de lâcher en fait tout ce qui est en train de se raconter que Le mental vient poser pour contrôler, pour rassurer, pour permettre de réagir. Mais ça, il y a aussi de l'instinct là-dedans. Mais finalement, tout ça, ça nous coupe de notre être véritable. Et puis, on a la trouille de lâcher ça. Parce que qu'est-ce qui pourrait bien se passer si je découvre quelque chose au fond de moi ? Et je ne sais pas pourquoi, le fait qu'on ait peur, moi, ça me fait beaucoup penser à est-ce qu'on pourrait vraiment... trouver quelque chose de fondamentalement mauvais, alors qu'en fait, on a probablement tous une très belle lumière. Certainement, en tout cas, moi, dans tous les gens qui sont autour de moi, ils ont envie d'un beau monde. Il y a quelque chose de beau au fond de nous, mais je suis à la trouille. Et je pense que toi, tu as vécu ça en fait cet été, avec cette expérience d'hypersensibilité, de vulnérabilité.

  • Speaker #1

    Tout simplement en étant moi-même dans ma vie privée de KUT, par rapport à ces espèces de vulnérabilité qui ont été touchées. On en parlera de manière plus approfondie après. Mais ce qui est incroyable, c'est qu'à travers l'enfermement, dans ce que j'ai compris aussi, cette notion qui va nous rapprocher du yin et le yang de polarité. C'est-à-dire que de l'enfermement, par exemple la blessure de l'enfermement, soit tu en fais en fait une victimisation, ou soit tu en fais ta zone de génie. Et en fait, ce qui est incroyable, il y a même une polarité positive à l'enfermement. Et j'ai compris ça il y a 48 heures. C'est quoi la polarité ? C'est garder enfermé ce qu'il y a de plus précieux en nous. Garder, préserver, garder en fait à l'intérieur de nous ce qu'il y a de plus précieux, fragile aussi, tu vois le lien. Et comment garder en fait quelque chose qui est précieux, comme un écran à l'intérieur de nous, sans forcément ouvrir tout à tout le monde, à tout moment, être dans une posture d'ouverture, et garder ce qu'il y a de plus intime et de plus précieux à l'intérieur de nous. Voilà ce qui m'a été révélé il y a 48 heures.

  • Speaker #0

    En fait, ouais. Je n'ai plus rien à dire. Ça n'arrive jamais, en fait, d'avoir plus rien à dire, tu vois. Mais c'est tellement beau. Moi, tu vois, je pense à mes clients et tout, ou à même moi, en fait, ce que je vis aussi en ce moment, parce qu'évidemment que ce n'est pas pour rien qu'on parle de ça, tu vois. Et là, pour te dire, enfin... Bref, je suis en train de faire des soins chamaniques pour dépouiller des trucs de karma et tout, parce que transgénérationnel, et sur lesquels je n'étais pas encore allée, pour aller encore plus loin. Et puis, je me rends compte qu'en fait, cette puissance intérieure, mon diamant qui est dans cet écrin à l'intérieur de moi, et ce que moi, j'appelle ma puissance, en fait, j'ai la trouille de faire du mal aux gens. En fait, je sais que je pourrais faire du mal avec. Parce que c'est tellement fort et je me dis, en fait, je veux tellement m'appliquer, tu vois, à prendre soin que des fois, après, j'oublie d'écouter ça vraiment. Puis je ne l'écoute pas parce que comme ça, je suis sûre que je prends vraiment soin et que je ne fais pas de mal. Mais après, je ne suis pas toujours responsable de commencer à réceptionner aussi.

  • Speaker #1

    Exact, exact. Moi, ce que j'entends, Valérie, je ne sais pas si c'est dans le podcast, mais ce que j'entends, c'est le sujet clé de cette vidéo. C'est en fait ce que tout être humain vit. Moi, je peux parler pour moi, mais ce que j'entends chez toi, Valérie, aussi, c'est de mettre en harmonie cette polarité yin et yang à l'intérieur de nous. C'est-à-dire que cette puissance, si elle n'est pas accompagnée du yin, peut être destructrice. C'est-à-dire que c'est le guerrier qui passe en force. Et donc le guerrier qui passe en force, s'il n'a pas cette dimension yin à l'intérieur de lui, il va détruire et quitter sa puissance, pas de manière constructive. Et cet équilibre-là, cette harmonie à l'intérieur de nous-mêmes, parce qu'on est tous yin et yang de manière extrêmement forte, qui va créer notre équilibre, notre harmonie intérieure, qui va dégauger notre puissance de manière harmonieuse. Voilà ce que j'ai exploré cette année. en travaillant, et ça je pense que ce qu'on partage ici Valérie, c'est l'avenir de l'humanité, c'est comment être en harmonie avec ces dimensions féminines et masculines à l'intérieur de moi, au-delà du débat genré de sexe masculin, sexe féminin, leadership masculin, leadership féminin, comment vibrer en fait notre être.

  • Speaker #0

    Mais tellement, parce qu'en fait, quand tu es là, tu sais, on l'a ressenti plein de fois, en fait, cet état d'équilibre, même avant cet été ou avant-hier, tu vois. Parce que quand on est en état de conscience modifié ou en état méditatif ou qu'on est vraiment, tu sais, calme, serein ou complet, tu vois, quand on est satisfait de notre journée, on est dans cette pureté aussi. Et en fait... On n'a qu'envie que chacun puisse sentir ça. Moi, ça fait des années que je me dis, mais je voudrais tellement que tout le monde trouve ce moment-là. Et puis, au moment où j'ai déjà commencé à me dire, je voudrais que tout le monde puisse ressentir ça, mais je te parle de trois minutes par jour, en fait, où tout d'un coup, je t'ai posé sur mon balcon, tu sais, les pieds sur la barrière en me disant, waouh, je suis bien, je suis tellement heureuse de ce que j'ai fait aujourd'hui, de qui j'ai été, je me sens... complète, tu sais, entière. Et voilà. Et pourquoi tout le monde ne peut pas ressentir ça, tu vois ? Et je me dis, si on pouvait tous avoir accès à ça le plus longtemps possible dans nos journées, après, on reste humain quand même, il ne faut pas déconner, quoi, qu'on a toutes ces dimensions aussi qui font partie de nous, il n'y aurait pas de... problème, tu vois, on se fait dans le respect pur de l'autre, il n'y aurait pas de guerre, il n'y aurait pas d'ego, tu vois, ou en tout cas de bon ego,

  • Speaker #1

    quoi. Le lien que moi je fais avec ce que tu dis, c'est qu'en fait, tout se résume à ce que tu viens de dire. Et même notre mental cherche à cloisonner. Qu'est-ce qu'il va faire notre mental ? Il va dire, ouais, j'ai des moments de fitness, je vais me faire du bien. J'ai des moments de boulot où il faut trimer. J'ai des moments avec mes enfants. En fait, notre mental va segmenter en fait... cette unité qu'il y a à l'intérieur de nous en la cloisonnant. On va dire, donc il faut que je me fasse du bien, il faut que je fasse du bien-être, il faut que j'aille faire randonner. Et en fait, ce cloisonnement va créer une confusion intérieure, ne pas créer le lien fondamental que tu viens de dire, c'est-à-dire que plus je vibre mon être longtemps sur une journée, plus je rayonne ça en fait, plus je vais incarner l'harmonie, l'amour et la lumière autour de moi. Tout simplement, c'est assez simple en fait. Et cet espace d'unité à l'intérieur de moi-même, plus je le rayonne et je le vibre, plus je crée en fait un environnement de travail qualitatif. Mais c'est concret, c'est au quotidien en fait. Ce n'est pas juste une vision de l'esprit sur éthéré. Oui,

  • Speaker #0

    c'est clair parce que physiquement, tu le sens en fait cet espace en toi. Alors évidemment que quand tu le découvres pour la première fois, c'est assez difficile de mettre des mots dessus. Et même quand tu as l'habitude de cette sensation, c'est difficile de mettre des mots dessus parce que, comme tu dis, c'est assez éthéré. Mais cette sensation, elle est vraiment là. Pour peu qu'on soit un peu connecté à notre corps, on la sent. Donc, on est capable d'y revenir. Et quand tu es là-dedans, forcément que tu vas créer, si je reviens à l'entreprise, de l'harmonie avec tes collègues. J'ai des mots qui viennent d'ego et tout ça. Je vais les dégager. De l'harmonie avec tes collègues, chercher à avoir une prestation, un business model qui est le plus... Ce n'est même pas éthique. Le plus naturel possible, le plus organique possible. Et forcément, il remportera de l'argent parce que la nature, elle est prospère. Naturellement, elle est naturellement abondante. Donc quand tu es... Là-dedans, dans cet état d'être, peut-être ça peut paraître bisounours ou perché, mais forcément, tu fais du bien. Et forcément, l'entreprise, elle va engranger l'argent dont elle a besoin pour vivre, pour investir, pour continuer de se développer, pour rémunérer correctement les gens de son écosystème. Et ça, ça fera du bien à la planète et tout le monde sera content d'aller travailler. Mais des fois, j'ai l'impression que je suis à l'ouest.

  • Speaker #1

    Mais tu vois, Valérie, le fait que… Qu'est-ce qui fait que ça ne se passe pas comme ça ? C'est que finalement, je crois que l'être humain incarne beaucoup, et je l'ai découvert chez moi encore, à quel point ça peut être très insidieux, la position de victime. Je suis victime de mon chef, victime d'un système, victime d'un système capitaliste, victime des décisions de mon environnement. Et tant que tu es dans cette posture qui est très intégrée, très, très insidieuse, à l'intérieur de nous-mêmes, je l'ai revisité chez moi encore dernièrement, moi tu peux évoluer dans cette direction. Parce qu'en fait, tu vas avoir l'impression de devoir subir. Et c'est quoi dans le monde du travail ? Qu'est-ce que ça va donner comme impact ? Ça va donner l'émission silencieuse, ça va donner le désengagement, parce que tu vis et tu crois. Encore pire, tu es certain d'être victime du système.

  • Speaker #0

    Et c'est là le problème, parce que tu crois, donc tu as créé un truc dans ta tête qui n'est pas la réalité et qui n'est pas ton chemin. Et du coup, tu te déresponsabilises parce que c'est la faute de ce truc-là que tu as créé et auquel tu t'es identifié pleinement et tu as choisi ce chemin-là. Si je prends un autre exemple vraiment perso et qui là… peut-être revient dans la vulnérabilité aussi. Quand je suis devenue maman, je me suis dit, c'est terminé Valérie. Ton 50% au fitness, à l'admin, le soir, le week-end, ta liberté toute la journée, le cabinet de massage et tout ça, Colinette, maman, t'arrêtes tes conneries. Tu vas retourner bosser dans le marketing parce que comme ça, ça va payer les frais de garderie. Tu seras responsable. Une bonne maman en plus. Avant d'arriver à ça, il y a eu un laps de temps où je me suis dit, une bonne maman, elle reste à la maison, elle s'occupe de son gamin. Tu penses que je n'ai tenu même pas six mois, quoi, tu vois ? Et en fait, j'ai essayé de rentrer dans un truc, en fait, d'un stéréotype de ce que je croyais que devait être une maman. J'ai eu beau, en fait, tu vois, parler avec ma maman en lui disant, je ne sais pas comment faire ça. Puis elle me disait, mais Valérie, tout ce que tu as besoin, en fait, c'est avoir des instants qualitatifs. Pas quantitatif, avoir des instants qualitatifs quand ton fils a besoin de toi. Et j'ai dû me combattre à l'intérieur de moi pour arriver à ça, en fait. Et puis, encore aujourd'hui, tu vois, je me dis, OK, mon fils, il est grand, il va partir de la maison. Ça va donner quoi ? En fait, on va se retrouver à deux. Et en fait, c'est quoi un couple une fois que l'enfant, il est parti de la maison ? À quoi ça ressemble ? Comment ça machin ? Puis je me raconte des histoires, tu vois, mais en fait, putain, mais pardon. Mais fous-toi la paix et laisse-toi vivre.

  • Speaker #1

    Parce que l'idée, c'est que derrière la victimisation, il y a un deuxième biais qui nous entraîne dans des chemins un peu tordus. C'est la culpabilité en tant que maman. De ne pas être au juste. la culpabilité de ne pas faire juste. Et en fait, quand tu intègres la victimisation et la culpabilité, ça va articuler toute ton existence, tes décisions, tes choix de vie, au-delà de ce que même tu peux imaginer, ou ce que chacun d'entre nous peut imaginer, et donc finalement tu ne peux pas avoir accès à l'être. Parce que c'est tellement enrobé dans un corps énergétique où tu vas confondre ton être, ton identité, ta nature profonde, avec ces schémas. autour de toi. Et donc, tant que tu n'as pas travaillé sur ces schémas et les idées avoir identifiées, tu ne peux même pas connecter ça. Donc, tu vas, en conscience, tu vas avoir des moments de bien-être intime avec toi ou dans une relation ou quelque chose de très précieux, mais tu ne vas pas avoir conscience de la valeur de ça. Tu vas juste dire, ah, on est bien là. OK, mais tu es plus que bien. Tu es en train de nourrir un espace qui est vital dans notre monde, qui est extrêmement chaotique, perturbé, anxiogène. Tu vas te mettre dans la conscience, sur ces moments-là, de contemplatif et de béatitude, presque.

  • Speaker #0

    Mais exactement, exactement. Et là, on n'est pas... Tu vois, ça peut... C'est connoté, tu vois. Mais c'est tellement ça, toi. Tu vois, de... il n'y a pas d'eau enfin ouais c'est le bon mot je pense vraiment c'est le bon mot quoi parce que t'as rien à dire d'autre quoi tu vois quand tu es dans cet état là c'est c'est entier quoi c'est vrai c'est juste c'est parfait c'est pour venir au ying et au yang ont fait un pour se donner un cadre par rapport à ça je

  • Speaker #1

    crois que là il ya aussi une première fusion par orier union Pour moi, le yin et le yang, en fait, comme on partageait tout à l'heure, c'est des énergies qui nous animent à l'intérieur de nous, qui sont plus ou moins conscientes, plus ou moins éveillées, et plus ou moins révélées, et qu'on peut vraiment travailler. Donc en fait, c'est pas quelque chose... Moi, j'ai beaucoup travaillé sur mon énergie yin dans les cinq dernières années, j'ai beaucoup travaillé sur mon énergie yang, en fait, pour chercher à... à mener de la clarté qu'est-ce que c'est plutôt le yin et le yang. Donc il faut d'abord explorer pour comprendre quelles sont ces dimensions à l'intérieur de nous et qui n'ont rien à voir avec la dimension genrée. C'est-à-dire que je suis dans un cœur d'homme et un corps de femme. C'est pour ça que j'aimais bien ton idée Valérie de prendre cet exemple de yin et yang, même si ça peut avoir une connotation chinoise et pas forcément liée à notre culture. Mais l'idée, ce qui est intéressant, c'est d'arriver à transposer ça dans notre réalité. Qu'est-ce que ça veut dire ce yin et ce nang dans notre réalité ? Je crois que la confusion, parce qu'il y a quand même encore beaucoup, malheureusement, une majorité de dirigeants, d'équipes dirigeantes un peu plus masculines que féminines, plus portées dans les légers yang aussi.

  • Speaker #0

    Exactement, oui.

  • Speaker #1

    C'est que... Il n'y a pas de lien conscient et inconscient qui est fait, peut-être inconscient, mais en tout cas pas conscient, entre comment le yin et le yang contribuent à la performance. Et tu sais que j'ai arrivé dans une entreprise, dans un aéronautique, la DRH, elle vient me voir, elle me dit, Christian, dans notre entreprise, le yin et le yang ne se parlent plus. C'est bon, j'ai compris, c'était la fin de l'histoire. C'est-à-dire qu'en fait, il y avait une dimension Yang dans l'entreprise qui était portée par le lien, l'intelligence collective, l'état de réceptivité, l'espace co-créateur d'innovation. Et puis, le Yang, en fait, qui était poussé par la performance, l'action, la prise de risque, l'avancement, la clarté, le cadre à donner. Et en fait, ces deux mondes ne se parlaient plus. Je crois que c'est parce que l'un ne connaît pas la contribution à l'autre. Mais ça va dans les deux sens. C'est-à-dire que quand la partie Yin et Yang, on ne sent pas l'importance de la partie Yang, en fait, elle va la renier, elle va la rejeter, elle va la dénier, elle va la dénigrer. Parce qu'en fait, on va voir probablement la partie lumière et ombre de Yang et les Yang. Mais on ne voit pas le yang dans sa réalité objective, puissance.

  • Speaker #0

    On ne voit pas le yang dans toute sa complétude, en fait. On ne voit que son ombre. Et on ne voit le yin que sa lumière, mais en même temps sous le signe faiblesse. C'est ça,

  • Speaker #1

    c'est ça, c'est ça. Et j'ai trouvé intéressant, j'ai recherché un petit peu avant notre podcast, j'ai trouvé ce noteur qui était, j'ai trouvé assez intéressant. Tu vois, j'aime bien les éléments très tangibles. Il y a une auteure qui s'appelle Sophie Audelet. Et puis, pour donner un contexte à nos auditeurs aussi, qui permet d'amener du extrêmement tangible, elle a cherché, dans cette énergie, à mettre des mots dessus, ce qui n'est pas évident, pour ne pas éviter de rentrer dans une espèce de caricature. Et la première caricature, la première confusion, que je trouve beaucoup dans beaucoup d'auteurs, c'est d'incarner le yang avec la force. Pour moi, c'est une hérésie. La force, elle est dans le yin et dans le yang. Et tu vois comment on peut déjà partir faux ?

  • Speaker #0

    Ben oui.

  • Speaker #1

    Parce que justement, on incarne quelque chose dans l'archétype A. Tu sais d'où ça vient ? J'ai compris ça. Ça vient qu'il y a une confusion entre l'énergie du yin et du yang avec le corps d'un homme et le corps d'une femme.

  • Speaker #0

    Exactement. C'est exactement ce que j'allais te dire.

  • Speaker #1

    Tu vois, le corps d'un homme est mis physiquement, potentiellement, globalement. Il est plutôt plus musclé, plus forcé. Et le corps d'une femme est moins.

  • Speaker #0

    globalement après il y a toutes les variantes qui existent mais globalement c'est dans cette et tu vois cette confusion elle vient déjà mais tu sais aussi parce qu'on a posé des stéréotypes tu vois et si tu vois moi j'ai aussi posé à un moment donné je me suis dit en fait j'arrive pas à trouver quelle est tu vois incarner ma puissance yin ouais ma puissance yin parce que chez moi elle est yin alors que je crois qu'elle est yang tu vois les trucs que je me suis raconté et surtout en fait parce que je trouve aucun exemple auquel me raccrocher et donc du coup il n'y a pas de modèle et donc je dois aller chercher à l'intérieur de moi à quoi ça ressemble en fait un yin puissant et tout ça qui est équilibré, parce que le yang, il ne doit pas être par opposé faible, il doit être aussi dans sa puissance, dans son équilibre naturel, et c'est là que c'est puissant.

  • Speaker #1

    Tu vois, pour te donner un exemple, ce matin, Valérie, je tombe sur un... parce que je suis très peu les médias, mais en fait, comme par hasard, cette illustration me vient d'un débat civilisé entre Donald Trump et Tamara Rees. et en fait que je n'ai pas suivi. Et là, attention, on peut tourner dans la canicature.

  • Speaker #0

    globalement masculin, féminin, archétypal et tout ça. Mais je trouve que Tamara Reis, elle incarne pas mal le yin dans sa puissance.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Tu vois, pour moi, c'est un bel exemple de quelqu'un qui est dans sa puissance féminine, dans son autorité naturelle, dans sa capacité de se transmettre. Elle allie assez justement là, avec une forme de sensibilité, on sent l'entendre savoir quelque chose qui est très incarné émotionnellement. Oui. Et pour moi, c'est un des exemples qui est le plus emblématique qui existe aujourd'hui. Et tu vois, ce combat entre cette énergie un peu, on va utiliser un peu des caricatures, sans rentrer dans un mot politique, un peu du machisme passé versus une nouvelle façon de leadership qui incarne autant le masculin que le féminin, parce qu'elle est paille. Tu vois, elle est les deux. Elle est complètement les deux. Je trouve que ça arrive à l'instant T, ce matin, avant nombre de tasks, je tombe dessus, et apparemment, je ne sais pas si ça a suivi le débat, mais apparemment, Tamara Harris a trouvé, à travers sa posture, ce qu'elle a rayonné, son être. En fait, elle a trouvé un espace de parole et de communication où elle a inventé, elle a donné les prémices de ce que ça va être notre monde de demain en termes d'humanité et dans les organisations.

  • Speaker #1

    Écoute, moi, je n'ai pas suivi, parce que j'ai vu passer deux shorts, tu vois, sur les réseaux sociaux et tout. Et puis, je me suis dit, forcément, tu vois, vraiment stéréotyper tout. Je me dis, c'est vraiment un sketch, quoi. Franchement, je me dis, mais... où est-ce qu'on va si les dirigeants de ce monde font confiance à ça ? Franchement, c'est la merde. Donc, j'ai regardé de l'autre côté en posant mon jugement, en disant laisse tomber, dégage-moi tout ça, ça ne vaut pas la peine. Mais effectivement, si j'enlève le verbal, le son, et que je regarde la posture, c'est très stéréotypé sur le yin et le yang. Mais comme tu dis... Un beau yin, quoi, tu vois, qui est incarné dans toute sa puissance. Et si on reste sur les figures politiques, alors je ne l'ai pas vue physiquement, mais ça fait partie d'une chanson du groupe Indochine qui vient de sortir son album, donc je suis à fond dedans, tu vois. Et en fait, dans une des chansons, il parle d'une dirigeante finlandaise, Sana, je ne sais pas... son nom, mais qui a été décimée parce que vraiment, elle cherchait la Finlande, disons, à la frontière avec la Russie. Donc, elle a cherché vraiment à soutenir Zelensky et tout ça, puis elle a eu plein de problèmes après, aussi sur son comportement d'humaine en dehors de la politique. Par contre, elle était vraiment dans le cœur. Après, il faudrait que je creuse un peu. Il y a ça, et puis il y a l'ancienne première ministre Nouvelle-Zélande. C'est ça. J'ai un gros blanc sur son dos, là, évidemment. Et là, tu dis, il y a quelque chose, en fait. Mais tu vois, ce qui m'embête, en fait, c'est que c'est un yin féminin. Et moi, j'aimerais voir un yin masculin aussi. Tu vois, dans un corps d'homme. Tu vois ce que je veux dire ?

  • Speaker #0

    Ça, c'est peut-être... Ça reste à inventer encore en partie. Peut-être que j'en suis un petit peu dans les prémices par rapport à ça.

  • Speaker #1

    Tu sais, justement, ça me fait penser, si tu es d'accord, Tu sais, tu m'as dit cet été quand on a échangé, tu m'as dit je me découvre hypersensible, je me sens vulnérable et ça remet en question ma posture masculine d'homme Est-ce que tu serais d'accord de parler un petit peu de ça ?

  • Speaker #0

    Très bien. Je pense qu'on a couvert, tout le monde a compris un petit peu les énergies yang et ying, ce qu'il y a. C'est avec plaisir de donner des exemples. Dans mon contexte de vie… J'ai été bousculé par beaucoup d'événements de vie dans les derniers mois qui m'ont mis en question certains aspects de ce que je rayonne, de qui je rayonne, comment je rayonne et qu'est-ce que je veux rayonner. Comme quoi, toutes les épreuves de la vie sont toujours là pour nous montrer un chemin à cap. Au-delà du bouleversement, de la souffrance, de la douleur, elles sont là pour finalement nous éclairer sur quelque chose. Sur le moment, c'est assez inconfortable, globalement. Et là, tu vois aussi, tu peux très, très vite, ou je peux, pour utiliser le mot, tomber dans la victimisation moi-même. Je suis victime de ça, de ça, de ça, de telle personne ou de telle situation. Donc, il m'a fallu quand même deux, trois mois pour en sortir, pour amener de la clarté justement par rapport à cette confusion intérieure. Et d'aller visiter, c'était pour moi le cadeau que je viens de voir et dont j'arrive à verbaliser maintenant avec le recul, ces espaces de vulnérabilité que je... que je vois assez différent de l'espace de sensibilité. Et ces deux notions qui sont finalement, qui peuvent venir à l'intérieur de moi, comme dans tout être humain, faire penser ou faire croire que c'est la même chose, mais c'est très différent en même temps. Ce que j'ai compris en fait, qu'il y avait chez moi ces deux espaces qui venaient en fait... se confronter, ces deux énergies qui venaient à chaque fois me chambouler vraiment de manière assez chaotiquement difficile avec des yoyos émotionnels. Et en fait, ce que j'ai compris, c'était ces deux parties. Et si j'arrive maintenant, je vais utiliser le mental comme une force maintenant, pour essayer de mettre de la clarté sur quelque chose qui était inconfortable à vivre. Ce que j'ai compris, c'est que l'espace de sensibilité, c'était en fait un espace tout simplement de la partie féminine qui s'ouvrait en moi. Et que c'était juste la révélation de laisser plus de place à cette partie en moi, et que c'était, attention, c'est là où il faut, j'ai fait attention de ne pas tomber moi-même dans une espèce de caricature, que l'espace de sensibilité, ce n'est pas le yin, c'est une des manifestations du yin. Je crois qu'on confond l'iceberg et la pointe de l'iceberg. C'est-à-dire que, et c'est ce que font beaucoup d'hommes, globalement quand même plus, de vouloir résumer l'énergie ying à une sensibilité, à une ultra-sensibilité, mais c'est beaucoup plus que ça. C'est-à-dire qu'à l'intérieur de moi, j'ai ouvert tout un univers. d'écoute, de bienveillance, de réceptivité. Et même, comme le dit Sophie dans son ouvrage, elle parle d'innovation, d'encouragement, de créativité, de se concentrer sur les aspects positifs, de créer du lien avec l'être humain, de créer le lien à l'intérieur de moi. Donc, tu vois, c'est des espaces qui sont… beaucoup, beaucoup plus important que cet espace de sensibilité, comme si cet espace de sensibilité, c'était une porte d'accès à cet univers.

  • Speaker #1

    Eh bien, tu vois, en fait, je vois ton écran. Pourquoi ? C'est beau ! Et tu vois, tu disais, avec plus de créativité, tout ça, je crois qu'en fait, quand on est là... Dans cet espace-là, dans cette sensation-là, on a accès à la source, au champ quantique, à l'univers, à une création qui est vraiment innovante, et pas forcée parce qu'on doit changer. Et je crois aussi qu'on parlait de stéréotypes sur des mots, et je crois que vraiment l'innovation, c'est bourré de stéréotypes et de clichés aussi, parce qu'être innovant... Et avoir la capacité d'innover, ce n'est pas forcément à faire des choses nouvelles technologiquement pour trouver des solutions au monde. Je crois plutôt que c'est cette capacité en nous à pouvoir changer autrement ou d'une manière peut-être qui a été inconnue jusqu'à ici et qui est inspirée, si je peux dire, par la vérité à l'intérieur de nous qui est dans l'écran. de l'équilibre du yin et du yang parce que pour que ça puisse se manifester on a besoin du yang qui va amener en fait une action j'aimais

  • Speaker #0

    bien l'éclairage soit de yung ou de tochon remercié par le fait que le yang c'est plutôt l'intention le cap Un cas pas donné, en fait, et le ying, c'est plutôt cette notion d'appréciation et d'attention. L'attention que je porte à moi et à d'autres, tu vois. Et l'un ne fonctionne pas sans l'autre. Et tu vois, si on fait maintenant le parallèle avec des conseils d'administration et des conseils de direction, alors discrimination positive et tout ça, je crois que ce n'est pas le bon sujet, en fait. Ces énergies-là, pour amener de la puissance à un conseil d'administration, il faut ces deux énergies.

  • Speaker #1

    Mais tellement, mais tu vois, je veux dire, moi, c'est, alors, je crois que je vais me faire taper dessus par toutes les féministes du monde, mais je veux dire, je ne veux pas entrer dans un conseil d'administration parce que je suis une femme. Je veux entrer dans un conseil d'administration pour qui je suis, je vais pouvoir apporter. dans mes deux éléments dans ma vraie personne en fait et pas dans ce qu'on croit que je suis

  • Speaker #0

    Et dans cette énergie, en fait, ces deux énergies, ces deux polarités qui sont à l'intérieur de toi, et qui peuvent créer aussi des liens entre un monde peut-être très yang, parce que tu as cette polarité yang qui est quand même bien à l'intérieur de toi, et qui peut créer des passerelles, parce que quand on est trop ying ou que ying, et tu vois, ce que j'ai compris aussi dans ying et yang, ce n'est pas une question, c'est l'intelligence émotionnelle qui va nous donner un peu la maturité émotionnelle, qui va nous donner l'idée, qu'est-ce qui est adapté et quelle dimension à l'intérieur de moi, je vais plus mettre en évidence... dans quel espace, à quel moment, dans quelle situation. Et en fait, je vais jongler avec ça à l'intérieur de moi sans être dans une espèce de dogmatisme où il faut être plus ying, où il faut être plus yang, en fait. Et tu vois, j'ai compris. Ce matin, on prépare un podcast, c'est incroyable. La différence entre le leadership et le management, le leadership, vraiment, c'est l'être incarné. Et tu vois, toutes les injonctions, malheureusement, on met toutes les écoles de commerce du monde à tôt, ce n'est pas grave. En fait, il y a toujours des injonctions pour un bon leader. Mais l'injonction, elle est dramatiquement fausse. Parce qu'en fait, un bon leader, c'est celui qui vibre son être.

  • Speaker #1

    Mais oui ! Mais tellement ! Mais merci ! Oui, parce que du moment qu'il vibre son être, naturellement, il est suivi.

  • Speaker #0

    C'est ça.

  • Speaker #1

    Mais il est suivi par les bonnes personnes qui peuvent amener quelque chose et qui sentent qu'il y a une contribution qui est possible. avec lui, que ce soit des managers ou des faiseurs, tu vois. Et il ne faut pas oublier qu'on a besoin de faiseurs. Je ne sais pas comment les appeler autrement, mais...

  • Speaker #0

    C'est ceux qui vont déployer l'énergie de l'être, en fait, en termes de management, en termes de quotidien, c'est indispensable, sinon ça reste une idée éthérée, qui n'est pas transcrite dans la matière. Et donc le manager va permettre de concrétiser cette énergie. dans la matière. Exactement. Et c'est ce qui fait la différence entre le fait que 80-90% des idées n'aboutissent jamais parce qu'il n'y a pas en fait le socle de ce que l'esprit va amener dans la matière.

  • Speaker #1

    Et après, c'est très intéressant parce que tu vois, si on reste dans ce yin, tu vois, qui infuse en fait le yang, donc l'intention non, l'attention qui va infuser l'intention d'action, si on reste dans cet équilibre-là, il n'y a plus toutes ces injonctions et ces je le dois et il faut travailler et ma deadline et tout ça. C'est respecté naturellement. Et il n'y a plus besoin de cette pression et tout le mal-être. Non, mais tu as entendu ces stats, quoi. Plus de 60 des gens, ils n'aiment pas leur vie. Ouh là, quoi, tu vois. Moi, j'étais sur 30% d'épuisement professionnel de post-Covid, tu vois. Puis je me disais, ouais, bon, une personne chez trois, c'est énorme et tout. Mais là, c'est plus de 60% des gens qui n'aiment pas leur vie. Mais c'est quoi ce monde ? Je ne voudrais pas poser un jugement, quoi. Ah non,

  • Speaker #0

    c'est un constat de... C'est en même temps le constat positif, c'est qu'on est à la fin d'un cycle de quelque chose. En fait, on arrive à la fin d'un modèle où chacun doit trouver ses propres repères. Mais ça doit finir. Moi, je ne crois pas forcément à un basculement en force. Je crois que chacun, notre podcast, il contribuera en fait, chacun à sa vitesse. Et je le vois dans chacune de mes interventions. En fait, j'attire toujours des clients qui sont prêts à aller dans ces dimensions. Et on attire toujours ça. Donc, finalement, c'est quand même une grande minorité globalement. C'est OK. C'est OK. Et je l'assume que j'attire aujourd'hui, toi aussi Valérie, une minorité de gens qui peuvent rentrer dans ces dynamiques-là, qui sont suffisamment ouverts. Sinon, tu parles de la personne et je vois, quand je parle à la personne de ce sujet-là, ça n'a pas d'écho, ça n'a pas de résonance. La personne, elle écoute, mais tu vois, il n'y a pas de… C'est comme si je tombais contre une barrière ou un mur, en fait, où la personne, il n'y a pas d'enrichissement réciproque qui se passe dans la démarche.

  • Speaker #1

    Et du coup, l'équilibre, il est… On reste que dans un stéréotype du yang et l'équilibre naturel ne peut pas se faire. Et puis, pour nous, c'est épuisant. Nous, on n'est pas à ce bon endroit-là. Et tu vois, quand tu dis, j'ai tellement vécu les mêmes choses que toi cette année. Tu vois, à un moment donné, je me suis dit, et j'ai écouté des gens, je me suis dit, ouais, je suis allée trop loin, en fait, dans mon truc, dans mon chemin, et je ne m'adresse qu'à une minorité. C'est horrible, en fait, ce n'est pas élitiste, mais il n'y a qu'une partie des gens qui est prête, c'est tout. C'est comme ça, c'est le chemin de chacun. Et je me suis dit, ouais, je suis allée trop loin, donc il faut que je revienne en arrière. Puis tu vois, je me suis remise dans une case et dans un moule. Et puis la vie a été très claire. Arrête de m'en dire un. direct, donc plus d'argent qui rentre, bronchite et tout le bordel et tu vois, jusqu'à m'étouffer moi-même, à vomir et tout. Et puis ça m'a pris trois mois pour comprendre en fait, et puis là j'ai dû faire des canalisations des trucs, mais une fois que j'étais plus malade, parce que sinon c'est pas possible de coacher physiquement et tout. Et là, je dis, mais putain, en fait, pardon encore du gros mot, c'est horrible, je dis, je suis... obligé de respecter qui je suis et si aujourd'hui ça ne s'adresse que à une minorité, eh bien ça ne s'adresse que à une minorité. Et c'est ok. Je ne suis pas là pour plaire à tout le monde ou pour accompagner tout le monde. De toute façon, je n'ai pas la capacité physique d'accompagner tout le monde. Enfin,

  • Speaker #0

    je veux dire...

  • Speaker #1

    Et c'est ok.

  • Speaker #0

    C'est ok, oui. Tu vois, là où j'ai trouvé une réponse pour ne pas me travestir dans mon élan et en même temps ouvrir le champ d'exploration le plus largement possible, c'est l'équilibre. qui est toujours très subtile, c'est cette notion d'empathie. C'est cette notion d'empathie d'arriver à adapter mon langage, mon fond, et l'adapter dans la forme pour qu'il soit entendable pour la personne. Et ça, c'est un exercice extrêmement subtil, qui est assez naturel, mais qui donne la longueur. Par exemple, j'interviens beaucoup dans le secteur de la pharmacie en ce moment, et dans le secteur de la pharmacie, qui est en pleine invention, en pleine créativité. qui peut complètement se revoir dans son modèle d'affaires comme beaucoup de secteurs d'activité. C'est un exercice de jonglage incroyable. Et en fait, ce qui est incroyable Valérie, ce que j'ai compris, c'est quand tu vibres ça et tu n'as pas d'attente de ce qui marche ou pas, en fait tu vas attirer, j'ai eu l'occasion de travailler avec une centaine de pharmacies, tu vas attirer les pharmacies qui vibrent, quelque chose qui n'est pas trop loin de toi. C'est tout.

  • Speaker #1

    Tu sais, le mot-clé dans ce que tu viens de dire, ce n'est pas d'attente. Donc toi, tu vois, tu es dans ce sentiment de plénitude, béatitude, dans ton vrai toi, connecté à ton équilibre masculin, pardon, yin-yang qui est possible pour toi là aujourd'hui. Tu es là-dedans, tu vibres juste, tu rayonnes juste et tu as juste qu'à être ça. Alors, bien sûr. Pour moi, c'est évident, mais c'est le Yang en moi qui dit, tu n'as même pas besoin d'en parler. Non, mais c'est évident. Oui, oui, oui. Mais après, tu es dans l'action, tu n'es pas sous les coups de butoir de je dois parce que tu as des exigences et des injonctions et des attentes. Tu es dans une exécution confiante et sereine. Tu vois que le processus se fait naturel.

  • Speaker #0

    Ça en découle. Ça en découle. Exactement.

  • Speaker #1

    Et c'est juste. Et c'est toujours les bons clients qui viennent quand c'est comme ça. Tu vois,

  • Speaker #0

    ce qui est intéressant, j'ai un mandat avec un très gros société, c'est suffisant. Elle s'est jouée à une bascule. À un moment, j'ai dit stop, ça ne me convient pas. Et c'est là, en fait, avec le dirigeant, on a eu un échange d'un quart d'heure, même assez serré. Et en fait, tu vois, tout est juste. Parce que... tendanciellement, j'aurais eu tendance à fuir ce genre de confrontation un peu compliquée. Et c'est ça qui a libéré l'espace pour avoir le mandat. Donc là aussi, ça me met moi en porte-à-faux ou en difficulté d'aller dans ces espaces de confrontation ou à travers la confrontation, en fait, je vais chercher, je vais trouver quelque chose qui est juste pour moi et le client. Et tu vois, parce que pour éviter soi-même de tomber dans ce que je devais dire, ouais, c'est juste ce client, il n'est pas juste pour moi. OK, la vie fait en sorte que je pose tout ce qui est juste de mon côté. pour aller dedans et ce qui est clair pour moi et ce qui n'est pas clair pour moi. Et en même temps, ça se dessine après tout seul.

  • Speaker #1

    Tu vois, parce que si la vie... Alors déjà, c'est un, c'est splendide parce que la vie, elle te fait grandir. Et je pense que nos entreprises, c'est un super terrain de jeu. Bien sûr, la vie privée, c'est un terrain de jeu, mais l'entreprise, c'est un sacré terrain de jeu. Et l'autre chose, c'est que si la vie, elle t'amène... toujours, tu vois, si ton entreprise c'est ton terrain de jeu, la vie elle t'amène le bon client qui va aussi te faire grandir et après c'est un super exemple tu vois, à reprendre après avec ton client en disant ben tu vois, ce qui s'est passé là c'est ça qui nous a permis, mais qu'est-ce que moi j'ai dû faire, qu'est-ce qui s'est passé en moi à ce moment-là et comment ça en fait, on peut le reprendre qui m'a permis d'exprimer ce que je ressentais etc. On a créé un espace d'ouverture où Peut-être que tu t'es sentie inconfortable, peut-être trop sensible ou pas, ou peut-être carrément vulnérable en disant je risque aussi certaines choses de dire ça, comment je vais être perçue, qu'est-ce qui se passe pour le mandat et mes rentrées d'argent ? Enfin, tout ce qui peut aller dans la tête d'un entrepreneur. Après, en fait, ça, c'est un super exemple concret à partager aux équipes en disant parce que je suis rentrée là-dedans et que j'ai accepté le défi en pleine présence, conscience et tout, avec mon cœur. Voilà, et tout ce qui était difficile, en fait, ça a donné ça et ça me permet d'être avec vous aujourd'hui. Mais j'ai parlé et j'ai été exprimé, ça.

  • Speaker #0

    Et tu vois ? j'ai compris quelque chose encore incroyable, ce qui m'a animé, et puis ça va faire le lien avec la sensibilité et le yin en moi, et après la vulnérabilité, c'est que j'ai compris que uniquement dans l'écoute, tu crées la transformation. Et c'est cet espace du yin en moi qui fait que quand j'interviens avec Ikara dans les émissions, dans les interventions, ça amène autre chose, juste dans l'écoute. C'est-à-dire que l'écoute bienveillante, empathique, que j'ai encore plus développée, encore plus enrichie dernièrement cette année, en fait, ça crée juste ça, ça crée l'espace de transformation. Parce que c'est la partie, tu vois le lien ? Cette partie ultra-sensible, féminine en moi, que j'avais, mais que j'incarne mieux et que j'assume mieux. et que je vis mieux à l'intérieur de moi, et que ce n'est pas juste quelque chose qui est saupoudré un moment ou un autre dans les interventions. Ça fait partie de mon univers d'intervention. Et en même temps, je suis un homme d'action, beaucoup d'action. Et la difficulté, ça a été d'allier ces deux univers. Je parlais avec une dirigeante, pas plus tard qu'il y a trois jours, qui se connaîtra quand elle... écoutera le podcast, elle me dit j'ai une partie en moi qui est très action, très poisonnant, très fonceur, puis j'ai une partie qui est en moi qui est très à l'écoute, observateur, bienveillante, qui enrichit le débat, qui crée du lien entre les personnes, mais comme si ces deux parties à l'intérieur de moi qui ne parlaient pas. Et je crois que c'est autant un chemin pour les hommes, alors vraiment là je parle dans le genre, et pour les femmes de faire, et je n'y suis pas encore Valérie, je n'y suis pas encore, j'explore, ça commence à faire sens, une espèce d'unité intérieure entre ces deux univers et qui crée en fait notre alchimie, notre unicité. Mais j'ai fait des sauts quantiques cette année.

  • Speaker #1

    C'est beau. Tu vois, tu dis, j'y suis pas encore. Franchement, je sais pas trop si j'y suis. Moi, j'avais l'image, tu vois, de créer le réceptacle, en fait, que l'écoute, l'empathie, tout ça, ça permet de créer le réceptacle. Donc, t'es dans le bas du U, enfin, tu vois, parce que quand t'es là, en haut, dans ta tête, j'espère que vous regardez la vidéo, parce que je fais 50 000 gestes, mais quand t'es en haut, que t'es dans ta tête, tout ça, c'est fermé, mais là, quand tu descends, le U, il descend dans le cœur, là, tu peux... accueillir l'autre, mais aussi forcément l'émergence, parce que c'est tel pur là-haut que ça te donne quelque chose de très très beau qui va nourrir cette attention, qui va nourrir la remontée de l'autre côté du U qui a besoin de ton yang, en fait.

  • Speaker #0

    C'est ça.

  • Speaker #1

    Et je crois qu'il faut, tu vois, je dis ça et puis je me dis, en fait, il ne faut pas croire que le yin, il ne peut pas faire. Le yin, il peut faire, mais lui, tu vois ?

  • Speaker #0

    Il peut faire, ça fait son. Il peut faire, ça fait son. C'est ça, c'est ça. Parce qu'en fait, le fait d'émerger, de vendre un espace possible, il fait. Mais il ne fait pas dans l'action,

  • Speaker #1

    tu vois ? En même temps, tu vois, si tu prends le yin et le yang, tu vois, le picto. le schéma. Tu as du yin dans le yang et tu as du yang dans le yin. Donc, au moment où le bas du U remonte, il faudrait que je vous mette une image de la théorie U si vous ne voyez pas de ce qu'on parle. Mais au moment où le U remonte, parce qu'on parle de volonté, d'action, de faire, donc forcément, c'est un peu plus yang, il y a quand même une touche de yin dedans. Donc, il y a l'attention qui ne doit pas être perdue ou la douceur ou la sensibilité ou l'écoute qui doit rester là parce qu'on doit faire des allers-retours. où l'espace innovatif et créatif en nous et pas le mental contrôlant.

  • Speaker #0

    Et Valérie, je vais garder la cerise sur le gâteau. En fait, c'est la révélation de ce matin. C'est la vulnérabilité. Parce que là, pour l'instant, j'ai touché la sensibilité. Et je crois qu'il y a une grosse confusion entre les deux. J'ai eu un éclairage hier soir qui était très intéressant dans une formation. Je crois que ça crie une énorme confusion, un chaos intérieur chez moi et puis globalement chez beaucoup de personnes, j'imagine. La vulnérabilité, c'est l'espace de fragilité à l'intérieur de moi et ça n'a rien à voir avec la sensibilité. C'est l'espace de fragilité et c'est la partie enfant, carrément. Ce n'est pas la partie adulte. C'est l'enfant qui a besoin de protection. C'est l'enfant qui a peut-être une partie blessée. C'est l'enfant qui est dans un lieu de dépendance. C'est l'enfant qui est fragile, qui a besoin d'être protégé. Et c'est la partie vulnérable qui va se révéler parfois chez les dirigeants et les dirigeantes à 50-60 ans. Parce qu'en fait, c'est une partie fragile, faible, une forme de faiblesse, une fragilité de l'enfant qui est à l'intérieur de moi. Et je crois que la plus grande confusion, elles existent à l'intérieur de nous, elles sont toutes là. Et que peut-être plus chez les hommes, qui est un chemin plus d'exploration pour un homme que pour une femme, il y a une énorme confusion, en tout cas entre moi, de la vulnérabilité et de la sensibilité. Et il y a une partie un peu immature de la partie vulnérabilité. Et tu vois, je vais donner un exemple dans ma vie qui m'a aidé à comprendre la différence entre ma partie sensibilité et la partie vulnérabilité. La partie vulnérabilité pour moi, c'est la partie du garçon gentil qui veut plaire à la maman. Et en fait, il va être dans une potentielle manipulation de lui par rapport à lui, lui par rapport à l'autre, qui va soit être je veux être gentil avec les gens, je veux être gentil, je veux que les gens me voient comme quelqu'un de gentil ou l'autre aspect de moi dans petit garçon qui n'a pas encore complètement grandi de rebelle, je suis contre le système, je refuse le système, mais c'est une partie un peu immature à l'intérieur de moi. et qui est en fait, qui est OK, et qui est en chemin, et que je suis en train de transcender dedans, à l'intérieur de moi. Et pour moi, c'est hyper clair quand c'est la partie vulnérabilité qui parle, qui est donc une forme de fragilité, et la partie sensibilité qui est dans la puissance.

  • Speaker #1

    Oui, je crois que tu as raison. Je crois que t'as raison. Parce que cette sensibilité... Tu vois, moi, je suis hyper sensible aussi, comme toi. Et puis pendant longtemps, en fait, je ne comprenais pas comment gérer ça. Pendant toute mon enfance, mon adolescence, enfin bref, toute ma vie, parce que c'est ça qui me fait des burn-out et tout. Je ne savais pas comment gérer la sensibilité, les émotions qui découlaient de ça. Et putain, ça me sort la gorge. Et en fait, j'ai cru tellement, en fait, que... j'étais pas quelqu'un de bien ou que j'étais pas aimable ou tu vois que je pouvais pas coller à ce monde-là parce qu'en fait j'étais sensible. Alors que en fait, c'est cette sensibilité-là qui me permet aussi aujourd'hui de travailler comme je travaille et de faire des câlins aux gens et juste en faisant un câlin, ça les guérit quoi, tu vois. Et en fait, ça leur fait du bien. Mais moi, ça, ça m'a mis dans un espace de vulnérabilité, en fait. Parce que je croyais que je n'étais pas aimable. Parce que j'étais trop sensible. Parce qu'en fait, ça m'a généré des crises, des trucs de fou, quoi, tu vois. Des comportements qui ne sont pas aimables, quoi, tu vois. Par rapport à quoi ?

  • Speaker #0

    Et tu vois en fait, pourquoi ? Parce qu'à l'intérieur de nous, cette partie enfant, elle est toujours là, qui peut être la joie, la curiosité, la gaieté, l'envie de créer du bien partout. Et quand il y a cette confusion entre la partie parentale et la partie... enfants en nous, en fait l'enfant il va toujours, dans ma compréhension, je ne suis pas un spécialiste, jusqu'à l'âge de 7 ans, faire en fonction de l'autre, des parents. Et donc dès que tu fais en fonction de l'autre, je veux plaire, je veux être aimable, je ne veux pas être aimable, tu es dans un espace de vulnérabilité. Et en fait tu es en même temps dans la sensibilité de l'enfant. Moi j'ai quitté ma petite fille ce week-end, elle pleurait, moi je pleurais, on se kiffe complètement parce qu'en fait on est dans un espace d'authenticité. énorme dans l'instant présent, et qu'à un moment, il y a une partie enfant en nous qui ne grandit pas. C'est ce qu'on appelle techniquement la maturité émotionnelle. C'est-à-dire cette maturité émotionnelle qui fait que je vais utiliser cette partie potentiellement d'enfant pour me manipuler moi-même, pour manipuler l'autre, parce qu'elle n'a pas grandi. Elle est là, elle est fragile. Elle existe, mais n'oublions pas de grandir. Et je l'étais dans un séminaire une fois, et la personne dit, Ouais, mais en fait, je ne peux pas faire ça parce que mon père, il va mal réagir. Ça, c'est la partie enfant.

  • Speaker #1

    Ouais.

  • Speaker #0

    Je ne peux pas faire ça parce que mon chef, il va mal réagir. Mais ça, c'est la partie enfant. Et dès qu'on est dans cette partie enfant, en fait, on n'est pas dans l'être. On ne s'assume pas, en fait. Et donc, dès qu'on a... Et elle est OK. Donc, de réagir en réactivité à l'autre, ce que l'autre va nous envoyer comme information, c'est une partie enfant immature qui est à l'intérieur de nous. Et c'est OK. Mais l'être, en fait, dans sa puissance, yin et yang, en fait, il ne se pose même pas la question. Et en fait, évidemment, toutes ces parties, elles s'entrechochent en l'intérieur de nous et ce n'est pas aussi limpide. mais quand on amène un peu de la clarté sur ces éléments qui sont assez simples, et de voir quelle partie en moi parle, est-ce que c'est le petit enfant gentil que j'ai toujours voulu être pour attirer l'attention de ma maman, et je voulais être là, ou comme je n'arrivais pas à attirer l'attention, j'étais un garçon gentil, je faisais des conneries, c'est une autre façon d'attirer l'attention, et je faisais toutes les conneries du monde, en fait, pour attirer l'attention, pour attirer l'amour de l'autre et de la maman. Et donc, quand on comprend ces schémas-là, on les a transcendés, c'est OK. Et comment on peut, même à l'âge adulte, penser entre guillemets, répéter ces schémas, même dans ce contexte professionnel, et pour pouvoir encore mieux les transcender. Et c'est ce que j'avais compris plus récemment, ce matin, encore avec plus de clarté, cette différence, cette confusion entre cette partie vulnérabilité, où j'avais un dirigeant d'une grande entreprise romande qui m'avait demandé de parler là-dessus, et en fait, je n'avais pas cette lucidité que j'ai aujourd'hui de différence entre la sensibilité et la vulnérabilité. Ces deux espaces sont OK, mais c'est... Il y en a un qui finalement est un espace de fragilité et l'autre c'est un espace de puissance.

  • Speaker #1

    Et tu vois, ce n'est pas des faiblesses. Parce que si on vit dans un monde qui est très à dominance yang, si on est dans ces deux espaces-là, en fait, c'est des espaces qui ne... ne vont pas dans ce stéréotype du yang, alors que dans l'équilibre, dans cet espace dont on parlait, tu vois, de béatitude, complétude, où on est vraiment pleinement nous-mêmes, qui ne sont encore pas assez fréquents dans nos journées, il n'y a pas de faiblesse, il n'y a pas de vulnérabilité, il n'y a pas de sensibilité, tout est là en fait, il n'y a pas l'un ou l'autre, tout est ensemble. C'est tellement beau. Et je pense que c'est ce qu'on ressent là maintenant quand on est en train de se parler, tu vois.

  • Speaker #0

    Christian, merci beaucoup. C'est vrai. Et ce que je proposerais à nos auditeurs, c'est pour faire le pendant par rapport à la partie enfant nous, de découvrir tout ça et de revisiter sa vie. et de s'émerveiller de ce qu'on vient de se dire, comment ça fait écho, dans la partie enfant. C'est aussi la partie enfant qui s'émerveille de ça. Donc, il n'y a pas à renier la partie enfant en nous. Il y a juste à s'émerveiller, à découvrir tous les jours. Et le pire effet que l'on peut avoir dans sa vie, c'est que je connais, j'ai déjà vu, j'ai déjà entendu. Ça veut dire qu'il y a une partie qui est morte en nous. Dès qu'on dit ça...

  • Speaker #1

    En fait, d'ailleurs, je pense que la personne qui... qui écoute le podcast et qui pense ça, j'ai déjà vu, je le connais. Toi, tu dis qu'elle est morte et on ne peut pas apprendre à partir de là. On ne va pas grandir. Donc, à un moment donné, on va se rendre compte que, en fait, je ne connais pas, et je vais vouloir apprendre plus. Et à un moment donné, on sera prêts, ça lâchera. Mais ça, c'est valable pour nous encore, pour le reste du chemin. Tu vois,

  • Speaker #0

    ce qui est énorme, dans notre rencontre, Valérie, et dans le podcast, c'est que les expériences de vie, elles sont récentes. Quand quelqu'un me raconte dans un séminaire, dans une formation, une expérience de vie d'il y a 10 ans, ça veut dire que dans son cerveau, dans son inconscient, il n'a pas évolué depuis 10 ans. Parce qu'en fait, son espace de référence, c'est le souvenir de l'enfant de 7 ans, 12 ans, 13 ans, 14 ans. Et c'est ok, mais il en est resté énergétiquement bloqué là. Tandis que les exemples que tu cites de ta vie professionnelle, de ta vie privée et les miens, ils sont de hier, d'avant-hier, il y a 3 semaines. Parce que l'évolution, elle est permanente. Et en fait, le chemin, il est infini. Et le regard qu'on pose sur nous, sur l'univers et sur nos rencontres, il est en permanence et se laissait émerveiller par tout ce qu'on vit à chaque moment. C'était juste un chemin en cours, en fait. C'est cet état d'esprit. Et plus on le nourrit, plus c'est facile de le nourrir. Et tu vois, j'avais une dame que je connais beaucoup, Chantal, elle se reconnaîtra. Elle me disait, mais comment tu fais pour oeuvrer dans les conditions d'administration qui sont assez masculines ? et yang en même temps, quand même dans cette énergie-là, et toi en tant que femme, qui est assez yang aussi, mais aussi yin, donc elle a un corps de femme, mais une énergie assez de yang, et donc ça fait qu'elle arrive à faire des passerelles, mais elle développe de plus en plus son énergie yin. Elle me dit, en fait, c'est quand même beaucoup dans des conseils d'administration, ou qui en un moment, dans des directions qui ont compris l'importance, mais pas par une injonction politique ou sociale, d'intégrer l'énergie yin, qui vont avancer globalement. Tu dois injecter. Tu ne peux pas changer, je ne crois pas au pouvoir transformateur. juste parce que tu as fait un séminaire, une conférence, il faut injecter dans le système de nouvelles énergies.

  • Speaker #1

    Je reviens sur le début où tu disais, moi je suis un explorateur, et dans ce podcast, on va explorer, c'est ça, ça ne suffit pas. Et nous, on en a bouffé des séminaires, des retraites, des coachs en dev perso, toutes ces années en fait. Mais on doit le vivre. C'est une expérience qu'on doit vivre à l'intérieur de nous, dans notre corps. Et finalement, peut-être, je vais peut-être me tirer une balle dans le pied, tu vois, mais c'est s'autoriser ces espaces-là. Et en fait, on s'en fout qu'on parte en retraite silencieuse ou en séminaire, je ne sais pas quoi. Ce qu'il faut, en fait, c'est le cadre pour pouvoir ouvrir ça. Partir deux jours tout seul, ça peut le faire aussi. Tu sais, Christian, j'adore, mais je vois le temps qui file. Et je sais que tu as un meeting après, donc je voudrais qu'on ait obligé de terminer.

  • Speaker #0

    C'est un plaisir, Valérie. Juste un mot qui me tient à cœur, que j'ai découvert hier, pour te dire que ça date de 12 heures de temps. La partie, je trouve, la plus difficile et sur le chemin sur lequel j'ai, c'est d'aimer tous ces espaces en nous.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    C'est vraiment quelque chose, et ce n'est pas une vue de l'esprit. C'est-à-dire, on ne peut pas se tromper dans la vie. On ne peut pas se tromper. C'est juste sur le chemin. Il y a des choses qui nous bousculent. J'ai fait un crush pack, je me suis fait un crush pack, j'ai fait un crush pack à l'autre. OK, tu vois. Et plus vite je peux dire OK sur ces espaces, sur ces attitudes, sur ces vies, sur ce que je fais, plus je peux passer à autre chose. Et je pense que c'est quand même, pour moi en tout cas, tout personnel, c'est tous les sujets d'exploration, c'est OK tous ces éléments qui sont en moi, et de les aimer vraiment au fond de soi, c'est quelque chose qui, je trouve, qui est, parce que l'héritage culpabilisant, l'héritage de victimisation est très présent, et c'est OK aussi qu'il est présent, même ça c'est OK, tu vois, et d'arriver à aimer tous ces espaces quels qu'ils soient, sans jugement, sur soi et sur les autres. C'est en fait, de toute façon, que les philosophies, les religions, à la base, dans les sens, cherchent à aller dans ces directions-là. Et à nous, à chaque jour, chaque espace, à chaque rencontre, à chacun de nos interactions, d'essayer d'aller dans ces directions, plutôt que dans un espace de peur, de confrontation et de tuer la vie, mais plutôt de créer un espace de co-création bienveillant, qui en fait est bon pour moi et l'humanité.

  • Speaker #1

    merci beaucoup merci merci d'avoir été là ce matin merci pour tes partages sincères et était découverte toute récente et dosé en fait venir en parler de manière brute mais en même temps super structurel

  • Speaker #0

    Merci beaucoup Christian. Merci Valérie. Merci de m'avoir révélé avant moi-même et d'avoir donné cet élément de réponse pour que chacun puisse trouver sa propre réponse.

  • Speaker #1

    Et merci beaucoup d'avoir été là avec nous aujourd'hui. Je vous propose de clôturer cet espace par une lente et profonde inspiration. Encore une fois, je vous remercie de tout cœur pour votre écoute aujourd'hui, pour ce moment partagé ensemble. J'espère qu'il sera porteur pour vous. Et si justement il est porteur et il résonne en vous, partagez-le avec vos collègues, vos amis, vos connaissances chez qui il pourrait résonner aussi. Et je vous invite à laisser des likes, des commentaires, à le partager sur la toile. Merci beaucoup d'avance. toute cette abondance de témoignages. Et si vous avez envie de continuer votre préparation pour demain, je vous invite à vous abonner au podcast sur votre plateforme favorite et puis aussi à vous abonner à ma newsletter sur valerie.mont.ch A très vite.

Description

Dans ce podcast, j'accueille Christian Buschbeck, fondateur de l’entreprise Ikaara.com, pour explorer avec sincérité et humilité la vulnérabilité et la sensibilité dans le leadership. Ensemble, nous partageons nos expériences personnelles et professionnelles, révélant comment ces qualités perçues comme fragiles peuvent en réalité renforcer un leadership de cœur puissant.


C'est un épisode qui offre une profonde réflexion sur l’avenir du leadership conscient.


Écoutez, ressentez, et laissez-vous toucher par cet échange authentique et humain.


Ce que vous apprendrez en écoutant :


➜ Comment la vulnérabilité et la sensibilité peuvent devenir des forces dans le leadership.

➜ Le rôle essentiel de l’écoute bienveillante et de l’empathie dans la transformation des organisations.

➜ Comment allier les énergies yin et yang, masculin et féminin, pour créer un leadership équilibré et authentique.

➜ Les défis et les richesses d’un leadership connecté à son être profond, qui résonne autant dans la vie professionnelle que personnelle.


💚 Et que sont la vulnérabilité et la sensibilité dans le leadership de cœur.


A propos de Christian Buschbeck :

Christian Buschbeck, fondateur d’Ikaara, est un homme d’une grande humilité qui consacre sa vie à bâtir des relations de confiance au sein des organisations. Il incarne un leadership authentique, basé sur des valeurs humaines fortes et sur sa propre exploration intérieure. Grâce à son approche ouverte et authentique, il accompagne des entreprises vers des processus de transformation profonde, où la confiance et l’écoute sont au cœur de la réussite. Suivez Christian sur Linkedin.


Un immense merci pour toutes vos écoutes, likes, commentaires et partages à vos connaissances.


Ensemble rayonnons le coeur et le beau.


Belle écoute, Valérie


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🙏🏻 Mes clients sont des leaders, des entrepreneurs et des entreprises: écoutez leurs histoires et résultats.


🙌 Je suis Valérie Demont. 


... futuriste intuitive, visionnaire, hypersensible, guérisseuse des structures individuelles et collectives, j'oeuvre pour préparer les leaders au monde de demain, notamment en ouvrant le coeur et en l'alliant avec le corps et la conscience. J'ai aussi un solide parcours en économie, gestion d'entreprise, marketing et comm' digitale et sportif (fitness, massage, aromathérapie, yoga kundalini). Tout ce que je crée et propose est conçu depuis le coeur pour le plus grand bien de tous.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans Cœur Business, dans cet épisode de podcast dans lequel je reçois Christian Bouchbeck, avec qui nous explorons les thèmes de la vulnérabilité et de la sensibilité, qui sont des thèmes plutôt yin dans un monde jusqu'ici très dominé par le yang. Et donc on va parler d'expérimenter, de se laisser vivre en fait ces sujets. que ce soit en entreprise, avec nos clients, vous verrez des exemples clients que Christian partage, mais aussi dans nos vies personnelles, parce que bien sûr, toutes ces expériences, elles passent par nous, humains, et donc parfois aussi par notre vie perso. Et puis, on va aussi parler forcément d'être dans un corps féminin ou dans un corps masculin, donc d'être une femme ou d'un homme avec ces énergies yin et yang. Et forcément qu'on abordera aussi des stéréotypes et tout ce qui nous a conditionnés. Mais surtout ce que j'aime dans cet épisode, en fait, c'est que Christian est vraiment très, très ouvert dans l'expérimentation de ces sujets qu'il a vécu cet été. Et donc c'est très frais pour lui et il en parle avec beaucoup de pureté, de sincérité. Et je pense que c'est... pas facile pour lui. D'ailleurs, il est à des moments où il est très, très touché. Vous verrez. Et j'aime beaucoup cet épisode parce qu'en fait, pour moi, il permet vraiment aux leaders, aux entrepreneurs de se diriger verdement. Et il fait écho à l'épisode précédent sur la préparation à 2025 et au chiffre 9, qui va venir un peu nous remuer, certainement. Et puis, en fait, ce que Christian a vécu cet été, c'est une forme de préparation pour ce qui est à venir aussi. Avec Christian, on se connaît depuis quelques années. Ça va, ça vient, on se croise, on partage nos expériences. Moi, c'est un homme qui me fascine dans son parcours de vie et dans sa capacité, en fait, à mettre des mots ou à passer dans la matière ce qu'il a vécu pour justement l'amener en entreprise. Et je trouve que ça, c'est très, très beau. Pour celles et ceux qui ne me connaissent pas, je suis Valérie Demont. Je suis la fondatrice de Green Heart Business. Et chez Green Heart Business, on accompagne des entreprises, des entrepreneurs, des leaders à se diriger vers demain avec cœur, conscience et sens. Et donc, forcément, avec une part ou une dimension spirituelle qui passe à la fois par l'écologique de soi, par notre propre leadership. La capacité de nos structures internes et collectives à se diriger vers demain. Bref, j'œuvre avec cœur et énergie au travers de workshops intra-ou extramuraux sous forme d'accompagnement ou de coaching éclair et profond. Sans plus attendre, je nous ouvre un espace de cœur et de bienveillance pour accueillir Christian Gouchbeck de l'entreprise. Icarus est notre thème du jour, vulnérabilité et sensibilité. Et donc pour cela, je vous invite aussi à vous brancher à votre respiration en tant que rythme. Vous pouvez inspirer, expirer, et encore une fois, votre rythme. Bonjour Christian.

  • Speaker #1

    Bonjour Valérie.

  • Speaker #0

    Merci d'être là ce matin, d'avoir pris le temps de répondre à mon invitation pour parler de vulnérabilité. On a échangé un peu cet été tous les deux par WhatsApp sur ce sujet qui est challenging, ou je ne sais pas, vaste, ou peut-être effrayant. Et en fait, je t'ai proposé de faire ce podcast et merci beaucoup de t'être prêté au jeu et de venir là aujourd'hui dans cet espace. Et avant qu'on commence, je te propose de te présenter.

  • Speaker #1

    Ok, merci beaucoup Valérie de laisser l'opportunité de me découvrir moi-même aussi à travers ce podcast et de me révéler à moi-même en fait, à travers cette exploration commune. Donc, Christian Bouchebecq, fondateur d'Ikara. Ce qui m'anime chez moi depuis tout le temps, c'est créer des relations de confiance entre les êtres humains. Probablement parce que dans ma vie, j'ai été bousculé par les relations de confiance, et de ces frustrations, de ces... blessure, en est née en fait cette envie de créer plus d'harmonie dans les relations humaines et plus de confiance. Et de ça, j'en ai fait mon activité professionnelle autour de l'idée de base que plus on crée des relations de confiance dans une organisation, plus on peut faciliter le processus de transformation. C'est le socle, comment faire ma culture en fait, c'est-à-dire c'est le socle de base pour permettre à un élan individuel, collectif et d'organisation d'aller un pas plus loin dans son chemin, dans cette découverte, dans cette exploration. Et donc c'est ce que j'ai essayé de comprendre aussi à travers moi-même, qu'est-ce qui crée la confiance dans une organisation, quels sont les éléments clés, les ingrédients très concrets, qui sont souvent perçus comme extrêmement intangibles. Qu'est-ce qui nourrit la relation de confiance de moi à moi, moi à mon organisation, moi à l'autre ? Et comment, à travers ces ingrédients, de manière consciente, je peux œuvrer dans quelque chose qui m'anime pour moi, pour mon équipe et mon organisation ? Voilà, c'est en fait là-dessus que je suis en exploration permanente, en découverte permanente, à travers toutes les rencontres et tous les clients et toutes les entreprises que j'accompagne au quotidien. C'est un chemin sans fin. où chaque rencontre, chaque expérience, chaque mandat est en soi une exploration.

  • Speaker #0

    Oui, c'est beau. Et puis, Christian, il se pose en explorateur là. Et on va explorer ensemble. Mais si vous allez voir son profil LinkedIn et que vous remontez un petit peu en arrière, il a des très, très belles réalisations avec les entreprises. Donc, voilà, c'est aussi un auteur. Donc, il y a beaucoup de choses à gagner, à se connecter, à suivre. Christian. Et puis, vous le trouvez sur IKARA aussi. Alors, IKARA, c'est I-K-A-A-R-A. C'est.com, c'est juste. Voilà. Je ne veux pas dire des bêtises, mais on est dans le mythe de IKARA ou pas ?

  • Speaker #1

    Je peux en parler, si tu veux, Valérie.

  • Speaker #0

    Oui, vas-y.

  • Speaker #1

    Parce qu'en fait... C'est ultra présent en moi et encore j'ai eu une révélation comme ça il n'y a pas plus tard que 48 heures à travers un webinaire sur l'alchimie, notre propre alchimie intérieure. Et comment les blessures peuvent finalement, quand elles sont transcendées, nous amener à créer l'œuvre de notre vie. Et une des blessures que j'ai découverte chez moi, et j'ai fait le lien il y a 48 heures pour te dire à quel point c'est présent. entre Icarac et l'histoire de se libérer de ses propres carcans, de ses propres créances, pour finalement se... vivre sa vie pleinement. Donc, l'histoire d'Icard qui a été complètement bafouée, en fait, malheureusement, à travers l'inconscient collectif, soit de se brûler les ailes ou de se noyer, en fait. Et pour moi, la vérité, elle est dans cet juste équilibre entre finalement déployer ses ailes de sa prison intérieure, comme le disait le père d'Icard, attention, ne te pas trop te rapprocher du soleil parce que ton égo pourrait finalement te perdre. Et évite de trop te... des vagues parce que la première tourmente tu pourrais te noyer. En fait le message en fait qui était en soi extrêmement sage et plein de philosophie a été détourné on n'a gardé que la caricature.

  • Speaker #0

    De je me suis brûlé les ailes quoi.

  • Speaker #1

    Je me suis noyé, Pierre qui s'est noyé tu vois et c'est incroyable que d'une histoire d'une sagesse de vie en fait souvent l'inconscient collectif garde le message, perd le message de base. Alors je ne veux pas faire des trop de parallèles avec le Christ et le christianisme, ce n'est pas le propos du jour, mais en fait c'est souvent ça. C'est souvent aussi, et pourquoi ça ? En fait, ce que j'ai compris, c'est qu'en fait notre mental va souvent créer de la confusion par rapport à l'essence des choses. Souvent, on va avoir des débats d'idées sur le leadership, le management, le yin, le yang, et nos mentaux potentiellement vont finalement chercher à entrer en conflit et amener de la confusion sur quelque chose qui est assez simple. C'était ma volonté ce matin aussi avec toi, Valérie, d'amener des messages assez simples, assez clairs, parce qu'en fait les choses sont assez simples, et après on va rajouter une couche mentale. Le lien que j'ai fait il y a 48 heures, dans une blessure que j'ai découverte, lié à ma naissance, c'est la blessure de l'enfermement, la peur d'étouffer. Et en fait, de cette blessure-là, d'étouffer dans les relations, d'étouffer dans les entreprises, raison pour laquelle j'ai quitté le monde dans l'entreprise assez vite parce que j'avais peur d'étouffer, de cet enfermement, j'en ai fait mon chemin de vie. Mais je l'ai pris conscience il y a 48 heures.

  • Speaker #0

    c'est incroyable christian alors je veux pas donner ton âge mais enfin je n'ai pas 25 ans quoi tu sais c'est juste génial enfin c'est beau comme quoi enfin je dire comme quoi on explore et on comprend tous les jours et puis ce ce dépouillement en fait qui qui fait peur en fait de tu vois de lâcher en fait tout ce qui est en train de se raconter que Le mental vient poser pour contrôler, pour rassurer, pour permettre de réagir. Mais ça, il y a aussi de l'instinct là-dedans. Mais finalement, tout ça, ça nous coupe de notre être véritable. Et puis, on a la trouille de lâcher ça. Parce que qu'est-ce qui pourrait bien se passer si je découvre quelque chose au fond de moi ? Et je ne sais pas pourquoi, le fait qu'on ait peur, moi, ça me fait beaucoup penser à est-ce qu'on pourrait vraiment... trouver quelque chose de fondamentalement mauvais, alors qu'en fait, on a probablement tous une très belle lumière. Certainement, en tout cas, moi, dans tous les gens qui sont autour de moi, ils ont envie d'un beau monde. Il y a quelque chose de beau au fond de nous, mais je suis à la trouille. Et je pense que toi, tu as vécu ça en fait cet été, avec cette expérience d'hypersensibilité, de vulnérabilité.

  • Speaker #1

    Tout simplement en étant moi-même dans ma vie privée de KUT, par rapport à ces espèces de vulnérabilité qui ont été touchées. On en parlera de manière plus approfondie après. Mais ce qui est incroyable, c'est qu'à travers l'enfermement, dans ce que j'ai compris aussi, cette notion qui va nous rapprocher du yin et le yang de polarité. C'est-à-dire que de l'enfermement, par exemple la blessure de l'enfermement, soit tu en fais en fait une victimisation, ou soit tu en fais ta zone de génie. Et en fait, ce qui est incroyable, il y a même une polarité positive à l'enfermement. Et j'ai compris ça il y a 48 heures. C'est quoi la polarité ? C'est garder enfermé ce qu'il y a de plus précieux en nous. Garder, préserver, garder en fait à l'intérieur de nous ce qu'il y a de plus précieux, fragile aussi, tu vois le lien. Et comment garder en fait quelque chose qui est précieux, comme un écran à l'intérieur de nous, sans forcément ouvrir tout à tout le monde, à tout moment, être dans une posture d'ouverture, et garder ce qu'il y a de plus intime et de plus précieux à l'intérieur de nous. Voilà ce qui m'a été révélé il y a 48 heures.

  • Speaker #0

    En fait, ouais. Je n'ai plus rien à dire. Ça n'arrive jamais, en fait, d'avoir plus rien à dire, tu vois. Mais c'est tellement beau. Moi, tu vois, je pense à mes clients et tout, ou à même moi, en fait, ce que je vis aussi en ce moment, parce qu'évidemment que ce n'est pas pour rien qu'on parle de ça, tu vois. Et là, pour te dire, enfin... Bref, je suis en train de faire des soins chamaniques pour dépouiller des trucs de karma et tout, parce que transgénérationnel, et sur lesquels je n'étais pas encore allée, pour aller encore plus loin. Et puis, je me rends compte qu'en fait, cette puissance intérieure, mon diamant qui est dans cet écrin à l'intérieur de moi, et ce que moi, j'appelle ma puissance, en fait, j'ai la trouille de faire du mal aux gens. En fait, je sais que je pourrais faire du mal avec. Parce que c'est tellement fort et je me dis, en fait, je veux tellement m'appliquer, tu vois, à prendre soin que des fois, après, j'oublie d'écouter ça vraiment. Puis je ne l'écoute pas parce que comme ça, je suis sûre que je prends vraiment soin et que je ne fais pas de mal. Mais après, je ne suis pas toujours responsable de commencer à réceptionner aussi.

  • Speaker #1

    Exact, exact. Moi, ce que j'entends, Valérie, je ne sais pas si c'est dans le podcast, mais ce que j'entends, c'est le sujet clé de cette vidéo. C'est en fait ce que tout être humain vit. Moi, je peux parler pour moi, mais ce que j'entends chez toi, Valérie, aussi, c'est de mettre en harmonie cette polarité yin et yang à l'intérieur de nous. C'est-à-dire que cette puissance, si elle n'est pas accompagnée du yin, peut être destructrice. C'est-à-dire que c'est le guerrier qui passe en force. Et donc le guerrier qui passe en force, s'il n'a pas cette dimension yin à l'intérieur de lui, il va détruire et quitter sa puissance, pas de manière constructive. Et cet équilibre-là, cette harmonie à l'intérieur de nous-mêmes, parce qu'on est tous yin et yang de manière extrêmement forte, qui va créer notre équilibre, notre harmonie intérieure, qui va dégauger notre puissance de manière harmonieuse. Voilà ce que j'ai exploré cette année. en travaillant, et ça je pense que ce qu'on partage ici Valérie, c'est l'avenir de l'humanité, c'est comment être en harmonie avec ces dimensions féminines et masculines à l'intérieur de moi, au-delà du débat genré de sexe masculin, sexe féminin, leadership masculin, leadership féminin, comment vibrer en fait notre être.

  • Speaker #0

    Mais tellement, parce qu'en fait, quand tu es là, tu sais, on l'a ressenti plein de fois, en fait, cet état d'équilibre, même avant cet été ou avant-hier, tu vois. Parce que quand on est en état de conscience modifié ou en état méditatif ou qu'on est vraiment, tu sais, calme, serein ou complet, tu vois, quand on est satisfait de notre journée, on est dans cette pureté aussi. Et en fait... On n'a qu'envie que chacun puisse sentir ça. Moi, ça fait des années que je me dis, mais je voudrais tellement que tout le monde trouve ce moment-là. Et puis, au moment où j'ai déjà commencé à me dire, je voudrais que tout le monde puisse ressentir ça, mais je te parle de trois minutes par jour, en fait, où tout d'un coup, je t'ai posé sur mon balcon, tu sais, les pieds sur la barrière en me disant, waouh, je suis bien, je suis tellement heureuse de ce que j'ai fait aujourd'hui, de qui j'ai été, je me sens... complète, tu sais, entière. Et voilà. Et pourquoi tout le monde ne peut pas ressentir ça, tu vois ? Et je me dis, si on pouvait tous avoir accès à ça le plus longtemps possible dans nos journées, après, on reste humain quand même, il ne faut pas déconner, quoi, qu'on a toutes ces dimensions aussi qui font partie de nous, il n'y aurait pas de... problème, tu vois, on se fait dans le respect pur de l'autre, il n'y aurait pas de guerre, il n'y aurait pas d'ego, tu vois, ou en tout cas de bon ego,

  • Speaker #1

    quoi. Le lien que moi je fais avec ce que tu dis, c'est qu'en fait, tout se résume à ce que tu viens de dire. Et même notre mental cherche à cloisonner. Qu'est-ce qu'il va faire notre mental ? Il va dire, ouais, j'ai des moments de fitness, je vais me faire du bien. J'ai des moments de boulot où il faut trimer. J'ai des moments avec mes enfants. En fait, notre mental va segmenter en fait... cette unité qu'il y a à l'intérieur de nous en la cloisonnant. On va dire, donc il faut que je me fasse du bien, il faut que je fasse du bien-être, il faut que j'aille faire randonner. Et en fait, ce cloisonnement va créer une confusion intérieure, ne pas créer le lien fondamental que tu viens de dire, c'est-à-dire que plus je vibre mon être longtemps sur une journée, plus je rayonne ça en fait, plus je vais incarner l'harmonie, l'amour et la lumière autour de moi. Tout simplement, c'est assez simple en fait. Et cet espace d'unité à l'intérieur de moi-même, plus je le rayonne et je le vibre, plus je crée en fait un environnement de travail qualitatif. Mais c'est concret, c'est au quotidien en fait. Ce n'est pas juste une vision de l'esprit sur éthéré. Oui,

  • Speaker #0

    c'est clair parce que physiquement, tu le sens en fait cet espace en toi. Alors évidemment que quand tu le découvres pour la première fois, c'est assez difficile de mettre des mots dessus. Et même quand tu as l'habitude de cette sensation, c'est difficile de mettre des mots dessus parce que, comme tu dis, c'est assez éthéré. Mais cette sensation, elle est vraiment là. Pour peu qu'on soit un peu connecté à notre corps, on la sent. Donc, on est capable d'y revenir. Et quand tu es là-dedans, forcément que tu vas créer, si je reviens à l'entreprise, de l'harmonie avec tes collègues. J'ai des mots qui viennent d'ego et tout ça. Je vais les dégager. De l'harmonie avec tes collègues, chercher à avoir une prestation, un business model qui est le plus... Ce n'est même pas éthique. Le plus naturel possible, le plus organique possible. Et forcément, il remportera de l'argent parce que la nature, elle est prospère. Naturellement, elle est naturellement abondante. Donc quand tu es... Là-dedans, dans cet état d'être, peut-être ça peut paraître bisounours ou perché, mais forcément, tu fais du bien. Et forcément, l'entreprise, elle va engranger l'argent dont elle a besoin pour vivre, pour investir, pour continuer de se développer, pour rémunérer correctement les gens de son écosystème. Et ça, ça fera du bien à la planète et tout le monde sera content d'aller travailler. Mais des fois, j'ai l'impression que je suis à l'ouest.

  • Speaker #1

    Mais tu vois, Valérie, le fait que… Qu'est-ce qui fait que ça ne se passe pas comme ça ? C'est que finalement, je crois que l'être humain incarne beaucoup, et je l'ai découvert chez moi encore, à quel point ça peut être très insidieux, la position de victime. Je suis victime de mon chef, victime d'un système, victime d'un système capitaliste, victime des décisions de mon environnement. Et tant que tu es dans cette posture qui est très intégrée, très, très insidieuse, à l'intérieur de nous-mêmes, je l'ai revisité chez moi encore dernièrement, moi tu peux évoluer dans cette direction. Parce qu'en fait, tu vas avoir l'impression de devoir subir. Et c'est quoi dans le monde du travail ? Qu'est-ce que ça va donner comme impact ? Ça va donner l'émission silencieuse, ça va donner le désengagement, parce que tu vis et tu crois. Encore pire, tu es certain d'être victime du système.

  • Speaker #0

    Et c'est là le problème, parce que tu crois, donc tu as créé un truc dans ta tête qui n'est pas la réalité et qui n'est pas ton chemin. Et du coup, tu te déresponsabilises parce que c'est la faute de ce truc-là que tu as créé et auquel tu t'es identifié pleinement et tu as choisi ce chemin-là. Si je prends un autre exemple vraiment perso et qui là… peut-être revient dans la vulnérabilité aussi. Quand je suis devenue maman, je me suis dit, c'est terminé Valérie. Ton 50% au fitness, à l'admin, le soir, le week-end, ta liberté toute la journée, le cabinet de massage et tout ça, Colinette, maman, t'arrêtes tes conneries. Tu vas retourner bosser dans le marketing parce que comme ça, ça va payer les frais de garderie. Tu seras responsable. Une bonne maman en plus. Avant d'arriver à ça, il y a eu un laps de temps où je me suis dit, une bonne maman, elle reste à la maison, elle s'occupe de son gamin. Tu penses que je n'ai tenu même pas six mois, quoi, tu vois ? Et en fait, j'ai essayé de rentrer dans un truc, en fait, d'un stéréotype de ce que je croyais que devait être une maman. J'ai eu beau, en fait, tu vois, parler avec ma maman en lui disant, je ne sais pas comment faire ça. Puis elle me disait, mais Valérie, tout ce que tu as besoin, en fait, c'est avoir des instants qualitatifs. Pas quantitatif, avoir des instants qualitatifs quand ton fils a besoin de toi. Et j'ai dû me combattre à l'intérieur de moi pour arriver à ça, en fait. Et puis, encore aujourd'hui, tu vois, je me dis, OK, mon fils, il est grand, il va partir de la maison. Ça va donner quoi ? En fait, on va se retrouver à deux. Et en fait, c'est quoi un couple une fois que l'enfant, il est parti de la maison ? À quoi ça ressemble ? Comment ça machin ? Puis je me raconte des histoires, tu vois, mais en fait, putain, mais pardon. Mais fous-toi la paix et laisse-toi vivre.

  • Speaker #1

    Parce que l'idée, c'est que derrière la victimisation, il y a un deuxième biais qui nous entraîne dans des chemins un peu tordus. C'est la culpabilité en tant que maman. De ne pas être au juste. la culpabilité de ne pas faire juste. Et en fait, quand tu intègres la victimisation et la culpabilité, ça va articuler toute ton existence, tes décisions, tes choix de vie, au-delà de ce que même tu peux imaginer, ou ce que chacun d'entre nous peut imaginer, et donc finalement tu ne peux pas avoir accès à l'être. Parce que c'est tellement enrobé dans un corps énergétique où tu vas confondre ton être, ton identité, ta nature profonde, avec ces schémas. autour de toi. Et donc, tant que tu n'as pas travaillé sur ces schémas et les idées avoir identifiées, tu ne peux même pas connecter ça. Donc, tu vas, en conscience, tu vas avoir des moments de bien-être intime avec toi ou dans une relation ou quelque chose de très précieux, mais tu ne vas pas avoir conscience de la valeur de ça. Tu vas juste dire, ah, on est bien là. OK, mais tu es plus que bien. Tu es en train de nourrir un espace qui est vital dans notre monde, qui est extrêmement chaotique, perturbé, anxiogène. Tu vas te mettre dans la conscience, sur ces moments-là, de contemplatif et de béatitude, presque.

  • Speaker #0

    Mais exactement, exactement. Et là, on n'est pas... Tu vois, ça peut... C'est connoté, tu vois. Mais c'est tellement ça, toi. Tu vois, de... il n'y a pas d'eau enfin ouais c'est le bon mot je pense vraiment c'est le bon mot quoi parce que t'as rien à dire d'autre quoi tu vois quand tu es dans cet état là c'est c'est entier quoi c'est vrai c'est juste c'est parfait c'est pour venir au ying et au yang ont fait un pour se donner un cadre par rapport à ça je

  • Speaker #1

    crois que là il ya aussi une première fusion par orier union Pour moi, le yin et le yang, en fait, comme on partageait tout à l'heure, c'est des énergies qui nous animent à l'intérieur de nous, qui sont plus ou moins conscientes, plus ou moins éveillées, et plus ou moins révélées, et qu'on peut vraiment travailler. Donc en fait, c'est pas quelque chose... Moi, j'ai beaucoup travaillé sur mon énergie yin dans les cinq dernières années, j'ai beaucoup travaillé sur mon énergie yang, en fait, pour chercher à... à mener de la clarté qu'est-ce que c'est plutôt le yin et le yang. Donc il faut d'abord explorer pour comprendre quelles sont ces dimensions à l'intérieur de nous et qui n'ont rien à voir avec la dimension genrée. C'est-à-dire que je suis dans un cœur d'homme et un corps de femme. C'est pour ça que j'aimais bien ton idée Valérie de prendre cet exemple de yin et yang, même si ça peut avoir une connotation chinoise et pas forcément liée à notre culture. Mais l'idée, ce qui est intéressant, c'est d'arriver à transposer ça dans notre réalité. Qu'est-ce que ça veut dire ce yin et ce nang dans notre réalité ? Je crois que la confusion, parce qu'il y a quand même encore beaucoup, malheureusement, une majorité de dirigeants, d'équipes dirigeantes un peu plus masculines que féminines, plus portées dans les légers yang aussi.

  • Speaker #0

    Exactement, oui.

  • Speaker #1

    C'est que... Il n'y a pas de lien conscient et inconscient qui est fait, peut-être inconscient, mais en tout cas pas conscient, entre comment le yin et le yang contribuent à la performance. Et tu sais que j'ai arrivé dans une entreprise, dans un aéronautique, la DRH, elle vient me voir, elle me dit, Christian, dans notre entreprise, le yin et le yang ne se parlent plus. C'est bon, j'ai compris, c'était la fin de l'histoire. C'est-à-dire qu'en fait, il y avait une dimension Yang dans l'entreprise qui était portée par le lien, l'intelligence collective, l'état de réceptivité, l'espace co-créateur d'innovation. Et puis, le Yang, en fait, qui était poussé par la performance, l'action, la prise de risque, l'avancement, la clarté, le cadre à donner. Et en fait, ces deux mondes ne se parlaient plus. Je crois que c'est parce que l'un ne connaît pas la contribution à l'autre. Mais ça va dans les deux sens. C'est-à-dire que quand la partie Yin et Yang, on ne sent pas l'importance de la partie Yang, en fait, elle va la renier, elle va la rejeter, elle va la dénier, elle va la dénigrer. Parce qu'en fait, on va voir probablement la partie lumière et ombre de Yang et les Yang. Mais on ne voit pas le yang dans sa réalité objective, puissance.

  • Speaker #0

    On ne voit pas le yang dans toute sa complétude, en fait. On ne voit que son ombre. Et on ne voit le yin que sa lumière, mais en même temps sous le signe faiblesse. C'est ça,

  • Speaker #1

    c'est ça, c'est ça. Et j'ai trouvé intéressant, j'ai recherché un petit peu avant notre podcast, j'ai trouvé ce noteur qui était, j'ai trouvé assez intéressant. Tu vois, j'aime bien les éléments très tangibles. Il y a une auteure qui s'appelle Sophie Audelet. Et puis, pour donner un contexte à nos auditeurs aussi, qui permet d'amener du extrêmement tangible, elle a cherché, dans cette énergie, à mettre des mots dessus, ce qui n'est pas évident, pour ne pas éviter de rentrer dans une espèce de caricature. Et la première caricature, la première confusion, que je trouve beaucoup dans beaucoup d'auteurs, c'est d'incarner le yang avec la force. Pour moi, c'est une hérésie. La force, elle est dans le yin et dans le yang. Et tu vois comment on peut déjà partir faux ?

  • Speaker #0

    Ben oui.

  • Speaker #1

    Parce que justement, on incarne quelque chose dans l'archétype A. Tu sais d'où ça vient ? J'ai compris ça. Ça vient qu'il y a une confusion entre l'énergie du yin et du yang avec le corps d'un homme et le corps d'une femme.

  • Speaker #0

    Exactement. C'est exactement ce que j'allais te dire.

  • Speaker #1

    Tu vois, le corps d'un homme est mis physiquement, potentiellement, globalement. Il est plutôt plus musclé, plus forcé. Et le corps d'une femme est moins.

  • Speaker #0

    globalement après il y a toutes les variantes qui existent mais globalement c'est dans cette et tu vois cette confusion elle vient déjà mais tu sais aussi parce qu'on a posé des stéréotypes tu vois et si tu vois moi j'ai aussi posé à un moment donné je me suis dit en fait j'arrive pas à trouver quelle est tu vois incarner ma puissance yin ouais ma puissance yin parce que chez moi elle est yin alors que je crois qu'elle est yang tu vois les trucs que je me suis raconté et surtout en fait parce que je trouve aucun exemple auquel me raccrocher et donc du coup il n'y a pas de modèle et donc je dois aller chercher à l'intérieur de moi à quoi ça ressemble en fait un yin puissant et tout ça qui est équilibré, parce que le yang, il ne doit pas être par opposé faible, il doit être aussi dans sa puissance, dans son équilibre naturel, et c'est là que c'est puissant.

  • Speaker #1

    Tu vois, pour te donner un exemple, ce matin, Valérie, je tombe sur un... parce que je suis très peu les médias, mais en fait, comme par hasard, cette illustration me vient d'un débat civilisé entre Donald Trump et Tamara Rees. et en fait que je n'ai pas suivi. Et là, attention, on peut tourner dans la canicature.

  • Speaker #0

    globalement masculin, féminin, archétypal et tout ça. Mais je trouve que Tamara Reis, elle incarne pas mal le yin dans sa puissance.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Tu vois, pour moi, c'est un bel exemple de quelqu'un qui est dans sa puissance féminine, dans son autorité naturelle, dans sa capacité de se transmettre. Elle allie assez justement là, avec une forme de sensibilité, on sent l'entendre savoir quelque chose qui est très incarné émotionnellement. Oui. Et pour moi, c'est un des exemples qui est le plus emblématique qui existe aujourd'hui. Et tu vois, ce combat entre cette énergie un peu, on va utiliser un peu des caricatures, sans rentrer dans un mot politique, un peu du machisme passé versus une nouvelle façon de leadership qui incarne autant le masculin que le féminin, parce qu'elle est paille. Tu vois, elle est les deux. Elle est complètement les deux. Je trouve que ça arrive à l'instant T, ce matin, avant nombre de tasks, je tombe dessus, et apparemment, je ne sais pas si ça a suivi le débat, mais apparemment, Tamara Harris a trouvé, à travers sa posture, ce qu'elle a rayonné, son être. En fait, elle a trouvé un espace de parole et de communication où elle a inventé, elle a donné les prémices de ce que ça va être notre monde de demain en termes d'humanité et dans les organisations.

  • Speaker #1

    Écoute, moi, je n'ai pas suivi, parce que j'ai vu passer deux shorts, tu vois, sur les réseaux sociaux et tout. Et puis, je me suis dit, forcément, tu vois, vraiment stéréotyper tout. Je me dis, c'est vraiment un sketch, quoi. Franchement, je me dis, mais... où est-ce qu'on va si les dirigeants de ce monde font confiance à ça ? Franchement, c'est la merde. Donc, j'ai regardé de l'autre côté en posant mon jugement, en disant laisse tomber, dégage-moi tout ça, ça ne vaut pas la peine. Mais effectivement, si j'enlève le verbal, le son, et que je regarde la posture, c'est très stéréotypé sur le yin et le yang. Mais comme tu dis... Un beau yin, quoi, tu vois, qui est incarné dans toute sa puissance. Et si on reste sur les figures politiques, alors je ne l'ai pas vue physiquement, mais ça fait partie d'une chanson du groupe Indochine qui vient de sortir son album, donc je suis à fond dedans, tu vois. Et en fait, dans une des chansons, il parle d'une dirigeante finlandaise, Sana, je ne sais pas... son nom, mais qui a été décimée parce que vraiment, elle cherchait la Finlande, disons, à la frontière avec la Russie. Donc, elle a cherché vraiment à soutenir Zelensky et tout ça, puis elle a eu plein de problèmes après, aussi sur son comportement d'humaine en dehors de la politique. Par contre, elle était vraiment dans le cœur. Après, il faudrait que je creuse un peu. Il y a ça, et puis il y a l'ancienne première ministre Nouvelle-Zélande. C'est ça. J'ai un gros blanc sur son dos, là, évidemment. Et là, tu dis, il y a quelque chose, en fait. Mais tu vois, ce qui m'embête, en fait, c'est que c'est un yin féminin. Et moi, j'aimerais voir un yin masculin aussi. Tu vois, dans un corps d'homme. Tu vois ce que je veux dire ?

  • Speaker #0

    Ça, c'est peut-être... Ça reste à inventer encore en partie. Peut-être que j'en suis un petit peu dans les prémices par rapport à ça.

  • Speaker #1

    Tu sais, justement, ça me fait penser, si tu es d'accord, Tu sais, tu m'as dit cet été quand on a échangé, tu m'as dit je me découvre hypersensible, je me sens vulnérable et ça remet en question ma posture masculine d'homme Est-ce que tu serais d'accord de parler un petit peu de ça ?

  • Speaker #0

    Très bien. Je pense qu'on a couvert, tout le monde a compris un petit peu les énergies yang et ying, ce qu'il y a. C'est avec plaisir de donner des exemples. Dans mon contexte de vie… J'ai été bousculé par beaucoup d'événements de vie dans les derniers mois qui m'ont mis en question certains aspects de ce que je rayonne, de qui je rayonne, comment je rayonne et qu'est-ce que je veux rayonner. Comme quoi, toutes les épreuves de la vie sont toujours là pour nous montrer un chemin à cap. Au-delà du bouleversement, de la souffrance, de la douleur, elles sont là pour finalement nous éclairer sur quelque chose. Sur le moment, c'est assez inconfortable, globalement. Et là, tu vois aussi, tu peux très, très vite, ou je peux, pour utiliser le mot, tomber dans la victimisation moi-même. Je suis victime de ça, de ça, de ça, de telle personne ou de telle situation. Donc, il m'a fallu quand même deux, trois mois pour en sortir, pour amener de la clarté justement par rapport à cette confusion intérieure. Et d'aller visiter, c'était pour moi le cadeau que je viens de voir et dont j'arrive à verbaliser maintenant avec le recul, ces espaces de vulnérabilité que je... que je vois assez différent de l'espace de sensibilité. Et ces deux notions qui sont finalement, qui peuvent venir à l'intérieur de moi, comme dans tout être humain, faire penser ou faire croire que c'est la même chose, mais c'est très différent en même temps. Ce que j'ai compris en fait, qu'il y avait chez moi ces deux espaces qui venaient en fait... se confronter, ces deux énergies qui venaient à chaque fois me chambouler vraiment de manière assez chaotiquement difficile avec des yoyos émotionnels. Et en fait, ce que j'ai compris, c'était ces deux parties. Et si j'arrive maintenant, je vais utiliser le mental comme une force maintenant, pour essayer de mettre de la clarté sur quelque chose qui était inconfortable à vivre. Ce que j'ai compris, c'est que l'espace de sensibilité, c'était en fait un espace tout simplement de la partie féminine qui s'ouvrait en moi. Et que c'était juste la révélation de laisser plus de place à cette partie en moi, et que c'était, attention, c'est là où il faut, j'ai fait attention de ne pas tomber moi-même dans une espèce de caricature, que l'espace de sensibilité, ce n'est pas le yin, c'est une des manifestations du yin. Je crois qu'on confond l'iceberg et la pointe de l'iceberg. C'est-à-dire que, et c'est ce que font beaucoup d'hommes, globalement quand même plus, de vouloir résumer l'énergie ying à une sensibilité, à une ultra-sensibilité, mais c'est beaucoup plus que ça. C'est-à-dire qu'à l'intérieur de moi, j'ai ouvert tout un univers. d'écoute, de bienveillance, de réceptivité. Et même, comme le dit Sophie dans son ouvrage, elle parle d'innovation, d'encouragement, de créativité, de se concentrer sur les aspects positifs, de créer du lien avec l'être humain, de créer le lien à l'intérieur de moi. Donc, tu vois, c'est des espaces qui sont… beaucoup, beaucoup plus important que cet espace de sensibilité, comme si cet espace de sensibilité, c'était une porte d'accès à cet univers.

  • Speaker #1

    Eh bien, tu vois, en fait, je vois ton écran. Pourquoi ? C'est beau ! Et tu vois, tu disais, avec plus de créativité, tout ça, je crois qu'en fait, quand on est là... Dans cet espace-là, dans cette sensation-là, on a accès à la source, au champ quantique, à l'univers, à une création qui est vraiment innovante, et pas forcée parce qu'on doit changer. Et je crois aussi qu'on parlait de stéréotypes sur des mots, et je crois que vraiment l'innovation, c'est bourré de stéréotypes et de clichés aussi, parce qu'être innovant... Et avoir la capacité d'innover, ce n'est pas forcément à faire des choses nouvelles technologiquement pour trouver des solutions au monde. Je crois plutôt que c'est cette capacité en nous à pouvoir changer autrement ou d'une manière peut-être qui a été inconnue jusqu'à ici et qui est inspirée, si je peux dire, par la vérité à l'intérieur de nous qui est dans l'écran. de l'équilibre du yin et du yang parce que pour que ça puisse se manifester on a besoin du yang qui va amener en fait une action j'aimais

  • Speaker #0

    bien l'éclairage soit de yung ou de tochon remercié par le fait que le yang c'est plutôt l'intention le cap Un cas pas donné, en fait, et le ying, c'est plutôt cette notion d'appréciation et d'attention. L'attention que je porte à moi et à d'autres, tu vois. Et l'un ne fonctionne pas sans l'autre. Et tu vois, si on fait maintenant le parallèle avec des conseils d'administration et des conseils de direction, alors discrimination positive et tout ça, je crois que ce n'est pas le bon sujet, en fait. Ces énergies-là, pour amener de la puissance à un conseil d'administration, il faut ces deux énergies.

  • Speaker #1

    Mais tellement, mais tu vois, je veux dire, moi, c'est, alors, je crois que je vais me faire taper dessus par toutes les féministes du monde, mais je veux dire, je ne veux pas entrer dans un conseil d'administration parce que je suis une femme. Je veux entrer dans un conseil d'administration pour qui je suis, je vais pouvoir apporter. dans mes deux éléments dans ma vraie personne en fait et pas dans ce qu'on croit que je suis

  • Speaker #0

    Et dans cette énergie, en fait, ces deux énergies, ces deux polarités qui sont à l'intérieur de toi, et qui peuvent créer aussi des liens entre un monde peut-être très yang, parce que tu as cette polarité yang qui est quand même bien à l'intérieur de toi, et qui peut créer des passerelles, parce que quand on est trop ying ou que ying, et tu vois, ce que j'ai compris aussi dans ying et yang, ce n'est pas une question, c'est l'intelligence émotionnelle qui va nous donner un peu la maturité émotionnelle, qui va nous donner l'idée, qu'est-ce qui est adapté et quelle dimension à l'intérieur de moi, je vais plus mettre en évidence... dans quel espace, à quel moment, dans quelle situation. Et en fait, je vais jongler avec ça à l'intérieur de moi sans être dans une espèce de dogmatisme où il faut être plus ying, où il faut être plus yang, en fait. Et tu vois, j'ai compris. Ce matin, on prépare un podcast, c'est incroyable. La différence entre le leadership et le management, le leadership, vraiment, c'est l'être incarné. Et tu vois, toutes les injonctions, malheureusement, on met toutes les écoles de commerce du monde à tôt, ce n'est pas grave. En fait, il y a toujours des injonctions pour un bon leader. Mais l'injonction, elle est dramatiquement fausse. Parce qu'en fait, un bon leader, c'est celui qui vibre son être.

  • Speaker #1

    Mais oui ! Mais tellement ! Mais merci ! Oui, parce que du moment qu'il vibre son être, naturellement, il est suivi.

  • Speaker #0

    C'est ça.

  • Speaker #1

    Mais il est suivi par les bonnes personnes qui peuvent amener quelque chose et qui sentent qu'il y a une contribution qui est possible. avec lui, que ce soit des managers ou des faiseurs, tu vois. Et il ne faut pas oublier qu'on a besoin de faiseurs. Je ne sais pas comment les appeler autrement, mais...

  • Speaker #0

    C'est ceux qui vont déployer l'énergie de l'être, en fait, en termes de management, en termes de quotidien, c'est indispensable, sinon ça reste une idée éthérée, qui n'est pas transcrite dans la matière. Et donc le manager va permettre de concrétiser cette énergie. dans la matière. Exactement. Et c'est ce qui fait la différence entre le fait que 80-90% des idées n'aboutissent jamais parce qu'il n'y a pas en fait le socle de ce que l'esprit va amener dans la matière.

  • Speaker #1

    Et après, c'est très intéressant parce que tu vois, si on reste dans ce yin, tu vois, qui infuse en fait le yang, donc l'intention non, l'attention qui va infuser l'intention d'action, si on reste dans cet équilibre-là, il n'y a plus toutes ces injonctions et ces je le dois et il faut travailler et ma deadline et tout ça. C'est respecté naturellement. Et il n'y a plus besoin de cette pression et tout le mal-être. Non, mais tu as entendu ces stats, quoi. Plus de 60 des gens, ils n'aiment pas leur vie. Ouh là, quoi, tu vois. Moi, j'étais sur 30% d'épuisement professionnel de post-Covid, tu vois. Puis je me disais, ouais, bon, une personne chez trois, c'est énorme et tout. Mais là, c'est plus de 60% des gens qui n'aiment pas leur vie. Mais c'est quoi ce monde ? Je ne voudrais pas poser un jugement, quoi. Ah non,

  • Speaker #0

    c'est un constat de... C'est en même temps le constat positif, c'est qu'on est à la fin d'un cycle de quelque chose. En fait, on arrive à la fin d'un modèle où chacun doit trouver ses propres repères. Mais ça doit finir. Moi, je ne crois pas forcément à un basculement en force. Je crois que chacun, notre podcast, il contribuera en fait, chacun à sa vitesse. Et je le vois dans chacune de mes interventions. En fait, j'attire toujours des clients qui sont prêts à aller dans ces dimensions. Et on attire toujours ça. Donc, finalement, c'est quand même une grande minorité globalement. C'est OK. C'est OK. Et je l'assume que j'attire aujourd'hui, toi aussi Valérie, une minorité de gens qui peuvent rentrer dans ces dynamiques-là, qui sont suffisamment ouverts. Sinon, tu parles de la personne et je vois, quand je parle à la personne de ce sujet-là, ça n'a pas d'écho, ça n'a pas de résonance. La personne, elle écoute, mais tu vois, il n'y a pas de… C'est comme si je tombais contre une barrière ou un mur, en fait, où la personne, il n'y a pas d'enrichissement réciproque qui se passe dans la démarche.

  • Speaker #1

    Et du coup, l'équilibre, il est… On reste que dans un stéréotype du yang et l'équilibre naturel ne peut pas se faire. Et puis, pour nous, c'est épuisant. Nous, on n'est pas à ce bon endroit-là. Et tu vois, quand tu dis, j'ai tellement vécu les mêmes choses que toi cette année. Tu vois, à un moment donné, je me suis dit, et j'ai écouté des gens, je me suis dit, ouais, je suis allée trop loin, en fait, dans mon truc, dans mon chemin, et je ne m'adresse qu'à une minorité. C'est horrible, en fait, ce n'est pas élitiste, mais il n'y a qu'une partie des gens qui est prête, c'est tout. C'est comme ça, c'est le chemin de chacun. Et je me suis dit, ouais, je suis allée trop loin, donc il faut que je revienne en arrière. Puis tu vois, je me suis remise dans une case et dans un moule. Et puis la vie a été très claire. Arrête de m'en dire un. direct, donc plus d'argent qui rentre, bronchite et tout le bordel et tu vois, jusqu'à m'étouffer moi-même, à vomir et tout. Et puis ça m'a pris trois mois pour comprendre en fait, et puis là j'ai dû faire des canalisations des trucs, mais une fois que j'étais plus malade, parce que sinon c'est pas possible de coacher physiquement et tout. Et là, je dis, mais putain, en fait, pardon encore du gros mot, c'est horrible, je dis, je suis... obligé de respecter qui je suis et si aujourd'hui ça ne s'adresse que à une minorité, eh bien ça ne s'adresse que à une minorité. Et c'est ok. Je ne suis pas là pour plaire à tout le monde ou pour accompagner tout le monde. De toute façon, je n'ai pas la capacité physique d'accompagner tout le monde. Enfin,

  • Speaker #0

    je veux dire...

  • Speaker #1

    Et c'est ok.

  • Speaker #0

    C'est ok, oui. Tu vois, là où j'ai trouvé une réponse pour ne pas me travestir dans mon élan et en même temps ouvrir le champ d'exploration le plus largement possible, c'est l'équilibre. qui est toujours très subtile, c'est cette notion d'empathie. C'est cette notion d'empathie d'arriver à adapter mon langage, mon fond, et l'adapter dans la forme pour qu'il soit entendable pour la personne. Et ça, c'est un exercice extrêmement subtil, qui est assez naturel, mais qui donne la longueur. Par exemple, j'interviens beaucoup dans le secteur de la pharmacie en ce moment, et dans le secteur de la pharmacie, qui est en pleine invention, en pleine créativité. qui peut complètement se revoir dans son modèle d'affaires comme beaucoup de secteurs d'activité. C'est un exercice de jonglage incroyable. Et en fait, ce qui est incroyable Valérie, ce que j'ai compris, c'est quand tu vibres ça et tu n'as pas d'attente de ce qui marche ou pas, en fait tu vas attirer, j'ai eu l'occasion de travailler avec une centaine de pharmacies, tu vas attirer les pharmacies qui vibrent, quelque chose qui n'est pas trop loin de toi. C'est tout.

  • Speaker #1

    Tu sais, le mot-clé dans ce que tu viens de dire, ce n'est pas d'attente. Donc toi, tu vois, tu es dans ce sentiment de plénitude, béatitude, dans ton vrai toi, connecté à ton équilibre masculin, pardon, yin-yang qui est possible pour toi là aujourd'hui. Tu es là-dedans, tu vibres juste, tu rayonnes juste et tu as juste qu'à être ça. Alors, bien sûr. Pour moi, c'est évident, mais c'est le Yang en moi qui dit, tu n'as même pas besoin d'en parler. Non, mais c'est évident. Oui, oui, oui. Mais après, tu es dans l'action, tu n'es pas sous les coups de butoir de je dois parce que tu as des exigences et des injonctions et des attentes. Tu es dans une exécution confiante et sereine. Tu vois que le processus se fait naturel.

  • Speaker #0

    Ça en découle. Ça en découle. Exactement.

  • Speaker #1

    Et c'est juste. Et c'est toujours les bons clients qui viennent quand c'est comme ça. Tu vois,

  • Speaker #0

    ce qui est intéressant, j'ai un mandat avec un très gros société, c'est suffisant. Elle s'est jouée à une bascule. À un moment, j'ai dit stop, ça ne me convient pas. Et c'est là, en fait, avec le dirigeant, on a eu un échange d'un quart d'heure, même assez serré. Et en fait, tu vois, tout est juste. Parce que... tendanciellement, j'aurais eu tendance à fuir ce genre de confrontation un peu compliquée. Et c'est ça qui a libéré l'espace pour avoir le mandat. Donc là aussi, ça me met moi en porte-à-faux ou en difficulté d'aller dans ces espaces de confrontation ou à travers la confrontation, en fait, je vais chercher, je vais trouver quelque chose qui est juste pour moi et le client. Et tu vois, parce que pour éviter soi-même de tomber dans ce que je devais dire, ouais, c'est juste ce client, il n'est pas juste pour moi. OK, la vie fait en sorte que je pose tout ce qui est juste de mon côté. pour aller dedans et ce qui est clair pour moi et ce qui n'est pas clair pour moi. Et en même temps, ça se dessine après tout seul.

  • Speaker #1

    Tu vois, parce que si la vie... Alors déjà, c'est un, c'est splendide parce que la vie, elle te fait grandir. Et je pense que nos entreprises, c'est un super terrain de jeu. Bien sûr, la vie privée, c'est un terrain de jeu, mais l'entreprise, c'est un sacré terrain de jeu. Et l'autre chose, c'est que si la vie, elle t'amène... toujours, tu vois, si ton entreprise c'est ton terrain de jeu, la vie elle t'amène le bon client qui va aussi te faire grandir et après c'est un super exemple tu vois, à reprendre après avec ton client en disant ben tu vois, ce qui s'est passé là c'est ça qui nous a permis, mais qu'est-ce que moi j'ai dû faire, qu'est-ce qui s'est passé en moi à ce moment-là et comment ça en fait, on peut le reprendre qui m'a permis d'exprimer ce que je ressentais etc. On a créé un espace d'ouverture où Peut-être que tu t'es sentie inconfortable, peut-être trop sensible ou pas, ou peut-être carrément vulnérable en disant je risque aussi certaines choses de dire ça, comment je vais être perçue, qu'est-ce qui se passe pour le mandat et mes rentrées d'argent ? Enfin, tout ce qui peut aller dans la tête d'un entrepreneur. Après, en fait, ça, c'est un super exemple concret à partager aux équipes en disant parce que je suis rentrée là-dedans et que j'ai accepté le défi en pleine présence, conscience et tout, avec mon cœur. Voilà, et tout ce qui était difficile, en fait, ça a donné ça et ça me permet d'être avec vous aujourd'hui. Mais j'ai parlé et j'ai été exprimé, ça.

  • Speaker #0

    Et tu vois ? j'ai compris quelque chose encore incroyable, ce qui m'a animé, et puis ça va faire le lien avec la sensibilité et le yin en moi, et après la vulnérabilité, c'est que j'ai compris que uniquement dans l'écoute, tu crées la transformation. Et c'est cet espace du yin en moi qui fait que quand j'interviens avec Ikara dans les émissions, dans les interventions, ça amène autre chose, juste dans l'écoute. C'est-à-dire que l'écoute bienveillante, empathique, que j'ai encore plus développée, encore plus enrichie dernièrement cette année, en fait, ça crée juste ça, ça crée l'espace de transformation. Parce que c'est la partie, tu vois le lien ? Cette partie ultra-sensible, féminine en moi, que j'avais, mais que j'incarne mieux et que j'assume mieux. et que je vis mieux à l'intérieur de moi, et que ce n'est pas juste quelque chose qui est saupoudré un moment ou un autre dans les interventions. Ça fait partie de mon univers d'intervention. Et en même temps, je suis un homme d'action, beaucoup d'action. Et la difficulté, ça a été d'allier ces deux univers. Je parlais avec une dirigeante, pas plus tard qu'il y a trois jours, qui se connaîtra quand elle... écoutera le podcast, elle me dit j'ai une partie en moi qui est très action, très poisonnant, très fonceur, puis j'ai une partie qui est en moi qui est très à l'écoute, observateur, bienveillante, qui enrichit le débat, qui crée du lien entre les personnes, mais comme si ces deux parties à l'intérieur de moi qui ne parlaient pas. Et je crois que c'est autant un chemin pour les hommes, alors vraiment là je parle dans le genre, et pour les femmes de faire, et je n'y suis pas encore Valérie, je n'y suis pas encore, j'explore, ça commence à faire sens, une espèce d'unité intérieure entre ces deux univers et qui crée en fait notre alchimie, notre unicité. Mais j'ai fait des sauts quantiques cette année.

  • Speaker #1

    C'est beau. Tu vois, tu dis, j'y suis pas encore. Franchement, je sais pas trop si j'y suis. Moi, j'avais l'image, tu vois, de créer le réceptacle, en fait, que l'écoute, l'empathie, tout ça, ça permet de créer le réceptacle. Donc, t'es dans le bas du U, enfin, tu vois, parce que quand t'es là, en haut, dans ta tête, j'espère que vous regardez la vidéo, parce que je fais 50 000 gestes, mais quand t'es en haut, que t'es dans ta tête, tout ça, c'est fermé, mais là, quand tu descends, le U, il descend dans le cœur, là, tu peux... accueillir l'autre, mais aussi forcément l'émergence, parce que c'est tel pur là-haut que ça te donne quelque chose de très très beau qui va nourrir cette attention, qui va nourrir la remontée de l'autre côté du U qui a besoin de ton yang, en fait.

  • Speaker #0

    C'est ça.

  • Speaker #1

    Et je crois qu'il faut, tu vois, je dis ça et puis je me dis, en fait, il ne faut pas croire que le yin, il ne peut pas faire. Le yin, il peut faire, mais lui, tu vois ?

  • Speaker #0

    Il peut faire, ça fait son. Il peut faire, ça fait son. C'est ça, c'est ça. Parce qu'en fait, le fait d'émerger, de vendre un espace possible, il fait. Mais il ne fait pas dans l'action,

  • Speaker #1

    tu vois ? En même temps, tu vois, si tu prends le yin et le yang, tu vois, le picto. le schéma. Tu as du yin dans le yang et tu as du yang dans le yin. Donc, au moment où le bas du U remonte, il faudrait que je vous mette une image de la théorie U si vous ne voyez pas de ce qu'on parle. Mais au moment où le U remonte, parce qu'on parle de volonté, d'action, de faire, donc forcément, c'est un peu plus yang, il y a quand même une touche de yin dedans. Donc, il y a l'attention qui ne doit pas être perdue ou la douceur ou la sensibilité ou l'écoute qui doit rester là parce qu'on doit faire des allers-retours. où l'espace innovatif et créatif en nous et pas le mental contrôlant.

  • Speaker #0

    Et Valérie, je vais garder la cerise sur le gâteau. En fait, c'est la révélation de ce matin. C'est la vulnérabilité. Parce que là, pour l'instant, j'ai touché la sensibilité. Et je crois qu'il y a une grosse confusion entre les deux. J'ai eu un éclairage hier soir qui était très intéressant dans une formation. Je crois que ça crie une énorme confusion, un chaos intérieur chez moi et puis globalement chez beaucoup de personnes, j'imagine. La vulnérabilité, c'est l'espace de fragilité à l'intérieur de moi et ça n'a rien à voir avec la sensibilité. C'est l'espace de fragilité et c'est la partie enfant, carrément. Ce n'est pas la partie adulte. C'est l'enfant qui a besoin de protection. C'est l'enfant qui a peut-être une partie blessée. C'est l'enfant qui est dans un lieu de dépendance. C'est l'enfant qui est fragile, qui a besoin d'être protégé. Et c'est la partie vulnérable qui va se révéler parfois chez les dirigeants et les dirigeantes à 50-60 ans. Parce qu'en fait, c'est une partie fragile, faible, une forme de faiblesse, une fragilité de l'enfant qui est à l'intérieur de moi. Et je crois que la plus grande confusion, elles existent à l'intérieur de nous, elles sont toutes là. Et que peut-être plus chez les hommes, qui est un chemin plus d'exploration pour un homme que pour une femme, il y a une énorme confusion, en tout cas entre moi, de la vulnérabilité et de la sensibilité. Et il y a une partie un peu immature de la partie vulnérabilité. Et tu vois, je vais donner un exemple dans ma vie qui m'a aidé à comprendre la différence entre ma partie sensibilité et la partie vulnérabilité. La partie vulnérabilité pour moi, c'est la partie du garçon gentil qui veut plaire à la maman. Et en fait, il va être dans une potentielle manipulation de lui par rapport à lui, lui par rapport à l'autre, qui va soit être je veux être gentil avec les gens, je veux être gentil, je veux que les gens me voient comme quelqu'un de gentil ou l'autre aspect de moi dans petit garçon qui n'a pas encore complètement grandi de rebelle, je suis contre le système, je refuse le système, mais c'est une partie un peu immature à l'intérieur de moi. et qui est en fait, qui est OK, et qui est en chemin, et que je suis en train de transcender dedans, à l'intérieur de moi. Et pour moi, c'est hyper clair quand c'est la partie vulnérabilité qui parle, qui est donc une forme de fragilité, et la partie sensibilité qui est dans la puissance.

  • Speaker #1

    Oui, je crois que tu as raison. Je crois que t'as raison. Parce que cette sensibilité... Tu vois, moi, je suis hyper sensible aussi, comme toi. Et puis pendant longtemps, en fait, je ne comprenais pas comment gérer ça. Pendant toute mon enfance, mon adolescence, enfin bref, toute ma vie, parce que c'est ça qui me fait des burn-out et tout. Je ne savais pas comment gérer la sensibilité, les émotions qui découlaient de ça. Et putain, ça me sort la gorge. Et en fait, j'ai cru tellement, en fait, que... j'étais pas quelqu'un de bien ou que j'étais pas aimable ou tu vois que je pouvais pas coller à ce monde-là parce qu'en fait j'étais sensible. Alors que en fait, c'est cette sensibilité-là qui me permet aussi aujourd'hui de travailler comme je travaille et de faire des câlins aux gens et juste en faisant un câlin, ça les guérit quoi, tu vois. Et en fait, ça leur fait du bien. Mais moi, ça, ça m'a mis dans un espace de vulnérabilité, en fait. Parce que je croyais que je n'étais pas aimable. Parce que j'étais trop sensible. Parce qu'en fait, ça m'a généré des crises, des trucs de fou, quoi, tu vois. Des comportements qui ne sont pas aimables, quoi, tu vois. Par rapport à quoi ?

  • Speaker #0

    Et tu vois en fait, pourquoi ? Parce qu'à l'intérieur de nous, cette partie enfant, elle est toujours là, qui peut être la joie, la curiosité, la gaieté, l'envie de créer du bien partout. Et quand il y a cette confusion entre la partie parentale et la partie... enfants en nous, en fait l'enfant il va toujours, dans ma compréhension, je ne suis pas un spécialiste, jusqu'à l'âge de 7 ans, faire en fonction de l'autre, des parents. Et donc dès que tu fais en fonction de l'autre, je veux plaire, je veux être aimable, je ne veux pas être aimable, tu es dans un espace de vulnérabilité. Et en fait tu es en même temps dans la sensibilité de l'enfant. Moi j'ai quitté ma petite fille ce week-end, elle pleurait, moi je pleurais, on se kiffe complètement parce qu'en fait on est dans un espace d'authenticité. énorme dans l'instant présent, et qu'à un moment, il y a une partie enfant en nous qui ne grandit pas. C'est ce qu'on appelle techniquement la maturité émotionnelle. C'est-à-dire cette maturité émotionnelle qui fait que je vais utiliser cette partie potentiellement d'enfant pour me manipuler moi-même, pour manipuler l'autre, parce qu'elle n'a pas grandi. Elle est là, elle est fragile. Elle existe, mais n'oublions pas de grandir. Et je l'étais dans un séminaire une fois, et la personne dit, Ouais, mais en fait, je ne peux pas faire ça parce que mon père, il va mal réagir. Ça, c'est la partie enfant.

  • Speaker #1

    Ouais.

  • Speaker #0

    Je ne peux pas faire ça parce que mon chef, il va mal réagir. Mais ça, c'est la partie enfant. Et dès qu'on est dans cette partie enfant, en fait, on n'est pas dans l'être. On ne s'assume pas, en fait. Et donc, dès qu'on a... Et elle est OK. Donc, de réagir en réactivité à l'autre, ce que l'autre va nous envoyer comme information, c'est une partie enfant immature qui est à l'intérieur de nous. Et c'est OK. Mais l'être, en fait, dans sa puissance, yin et yang, en fait, il ne se pose même pas la question. Et en fait, évidemment, toutes ces parties, elles s'entrechochent en l'intérieur de nous et ce n'est pas aussi limpide. mais quand on amène un peu de la clarté sur ces éléments qui sont assez simples, et de voir quelle partie en moi parle, est-ce que c'est le petit enfant gentil que j'ai toujours voulu être pour attirer l'attention de ma maman, et je voulais être là, ou comme je n'arrivais pas à attirer l'attention, j'étais un garçon gentil, je faisais des conneries, c'est une autre façon d'attirer l'attention, et je faisais toutes les conneries du monde, en fait, pour attirer l'attention, pour attirer l'amour de l'autre et de la maman. Et donc, quand on comprend ces schémas-là, on les a transcendés, c'est OK. Et comment on peut, même à l'âge adulte, penser entre guillemets, répéter ces schémas, même dans ce contexte professionnel, et pour pouvoir encore mieux les transcender. Et c'est ce que j'avais compris plus récemment, ce matin, encore avec plus de clarté, cette différence, cette confusion entre cette partie vulnérabilité, où j'avais un dirigeant d'une grande entreprise romande qui m'avait demandé de parler là-dessus, et en fait, je n'avais pas cette lucidité que j'ai aujourd'hui de différence entre la sensibilité et la vulnérabilité. Ces deux espaces sont OK, mais c'est... Il y en a un qui finalement est un espace de fragilité et l'autre c'est un espace de puissance.

  • Speaker #1

    Et tu vois, ce n'est pas des faiblesses. Parce que si on vit dans un monde qui est très à dominance yang, si on est dans ces deux espaces-là, en fait, c'est des espaces qui ne... ne vont pas dans ce stéréotype du yang, alors que dans l'équilibre, dans cet espace dont on parlait, tu vois, de béatitude, complétude, où on est vraiment pleinement nous-mêmes, qui ne sont encore pas assez fréquents dans nos journées, il n'y a pas de faiblesse, il n'y a pas de vulnérabilité, il n'y a pas de sensibilité, tout est là en fait, il n'y a pas l'un ou l'autre, tout est ensemble. C'est tellement beau. Et je pense que c'est ce qu'on ressent là maintenant quand on est en train de se parler, tu vois.

  • Speaker #0

    Christian, merci beaucoup. C'est vrai. Et ce que je proposerais à nos auditeurs, c'est pour faire le pendant par rapport à la partie enfant nous, de découvrir tout ça et de revisiter sa vie. et de s'émerveiller de ce qu'on vient de se dire, comment ça fait écho, dans la partie enfant. C'est aussi la partie enfant qui s'émerveille de ça. Donc, il n'y a pas à renier la partie enfant en nous. Il y a juste à s'émerveiller, à découvrir tous les jours. Et le pire effet que l'on peut avoir dans sa vie, c'est que je connais, j'ai déjà vu, j'ai déjà entendu. Ça veut dire qu'il y a une partie qui est morte en nous. Dès qu'on dit ça...

  • Speaker #1

    En fait, d'ailleurs, je pense que la personne qui... qui écoute le podcast et qui pense ça, j'ai déjà vu, je le connais. Toi, tu dis qu'elle est morte et on ne peut pas apprendre à partir de là. On ne va pas grandir. Donc, à un moment donné, on va se rendre compte que, en fait, je ne connais pas, et je vais vouloir apprendre plus. Et à un moment donné, on sera prêts, ça lâchera. Mais ça, c'est valable pour nous encore, pour le reste du chemin. Tu vois,

  • Speaker #0

    ce qui est énorme, dans notre rencontre, Valérie, et dans le podcast, c'est que les expériences de vie, elles sont récentes. Quand quelqu'un me raconte dans un séminaire, dans une formation, une expérience de vie d'il y a 10 ans, ça veut dire que dans son cerveau, dans son inconscient, il n'a pas évolué depuis 10 ans. Parce qu'en fait, son espace de référence, c'est le souvenir de l'enfant de 7 ans, 12 ans, 13 ans, 14 ans. Et c'est ok, mais il en est resté énergétiquement bloqué là. Tandis que les exemples que tu cites de ta vie professionnelle, de ta vie privée et les miens, ils sont de hier, d'avant-hier, il y a 3 semaines. Parce que l'évolution, elle est permanente. Et en fait, le chemin, il est infini. Et le regard qu'on pose sur nous, sur l'univers et sur nos rencontres, il est en permanence et se laissait émerveiller par tout ce qu'on vit à chaque moment. C'était juste un chemin en cours, en fait. C'est cet état d'esprit. Et plus on le nourrit, plus c'est facile de le nourrir. Et tu vois, j'avais une dame que je connais beaucoup, Chantal, elle se reconnaîtra. Elle me disait, mais comment tu fais pour oeuvrer dans les conditions d'administration qui sont assez masculines ? et yang en même temps, quand même dans cette énergie-là, et toi en tant que femme, qui est assez yang aussi, mais aussi yin, donc elle a un corps de femme, mais une énergie assez de yang, et donc ça fait qu'elle arrive à faire des passerelles, mais elle développe de plus en plus son énergie yin. Elle me dit, en fait, c'est quand même beaucoup dans des conseils d'administration, ou qui en un moment, dans des directions qui ont compris l'importance, mais pas par une injonction politique ou sociale, d'intégrer l'énergie yin, qui vont avancer globalement. Tu dois injecter. Tu ne peux pas changer, je ne crois pas au pouvoir transformateur. juste parce que tu as fait un séminaire, une conférence, il faut injecter dans le système de nouvelles énergies.

  • Speaker #1

    Je reviens sur le début où tu disais, moi je suis un explorateur, et dans ce podcast, on va explorer, c'est ça, ça ne suffit pas. Et nous, on en a bouffé des séminaires, des retraites, des coachs en dev perso, toutes ces années en fait. Mais on doit le vivre. C'est une expérience qu'on doit vivre à l'intérieur de nous, dans notre corps. Et finalement, peut-être, je vais peut-être me tirer une balle dans le pied, tu vois, mais c'est s'autoriser ces espaces-là. Et en fait, on s'en fout qu'on parte en retraite silencieuse ou en séminaire, je ne sais pas quoi. Ce qu'il faut, en fait, c'est le cadre pour pouvoir ouvrir ça. Partir deux jours tout seul, ça peut le faire aussi. Tu sais, Christian, j'adore, mais je vois le temps qui file. Et je sais que tu as un meeting après, donc je voudrais qu'on ait obligé de terminer.

  • Speaker #0

    C'est un plaisir, Valérie. Juste un mot qui me tient à cœur, que j'ai découvert hier, pour te dire que ça date de 12 heures de temps. La partie, je trouve, la plus difficile et sur le chemin sur lequel j'ai, c'est d'aimer tous ces espaces en nous.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    C'est vraiment quelque chose, et ce n'est pas une vue de l'esprit. C'est-à-dire, on ne peut pas se tromper dans la vie. On ne peut pas se tromper. C'est juste sur le chemin. Il y a des choses qui nous bousculent. J'ai fait un crush pack, je me suis fait un crush pack, j'ai fait un crush pack à l'autre. OK, tu vois. Et plus vite je peux dire OK sur ces espaces, sur ces attitudes, sur ces vies, sur ce que je fais, plus je peux passer à autre chose. Et je pense que c'est quand même, pour moi en tout cas, tout personnel, c'est tous les sujets d'exploration, c'est OK tous ces éléments qui sont en moi, et de les aimer vraiment au fond de soi, c'est quelque chose qui, je trouve, qui est, parce que l'héritage culpabilisant, l'héritage de victimisation est très présent, et c'est OK aussi qu'il est présent, même ça c'est OK, tu vois, et d'arriver à aimer tous ces espaces quels qu'ils soient, sans jugement, sur soi et sur les autres. C'est en fait, de toute façon, que les philosophies, les religions, à la base, dans les sens, cherchent à aller dans ces directions-là. Et à nous, à chaque jour, chaque espace, à chaque rencontre, à chacun de nos interactions, d'essayer d'aller dans ces directions, plutôt que dans un espace de peur, de confrontation et de tuer la vie, mais plutôt de créer un espace de co-création bienveillant, qui en fait est bon pour moi et l'humanité.

  • Speaker #1

    merci beaucoup merci merci d'avoir été là ce matin merci pour tes partages sincères et était découverte toute récente et dosé en fait venir en parler de manière brute mais en même temps super structurel

  • Speaker #0

    Merci beaucoup Christian. Merci Valérie. Merci de m'avoir révélé avant moi-même et d'avoir donné cet élément de réponse pour que chacun puisse trouver sa propre réponse.

  • Speaker #1

    Et merci beaucoup d'avoir été là avec nous aujourd'hui. Je vous propose de clôturer cet espace par une lente et profonde inspiration. Encore une fois, je vous remercie de tout cœur pour votre écoute aujourd'hui, pour ce moment partagé ensemble. J'espère qu'il sera porteur pour vous. Et si justement il est porteur et il résonne en vous, partagez-le avec vos collègues, vos amis, vos connaissances chez qui il pourrait résonner aussi. Et je vous invite à laisser des likes, des commentaires, à le partager sur la toile. Merci beaucoup d'avance. toute cette abondance de témoignages. Et si vous avez envie de continuer votre préparation pour demain, je vous invite à vous abonner au podcast sur votre plateforme favorite et puis aussi à vous abonner à ma newsletter sur valerie.mont.ch A très vite.

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