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#36- LE PARCOURS À SUCCÈS D'UNE HYPNOTHÉRAPEUTE - Avec Laura Beauchamps cover
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Wellness Impact

#36- LE PARCOURS À SUCCÈS D'UNE HYPNOTHÉRAPEUTE - Avec Laura Beauchamps

#36- LE PARCOURS À SUCCÈS D'UNE HYPNOTHÉRAPEUTE - Avec Laura Beauchamps

34min |22/12/2023
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#36- LE PARCOURS À SUCCÈS D'UNE HYPNOTHÉRAPEUTE - Avec Laura Beauchamps

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34min |22/12/2023
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Description

Bienvenue à tous dans cet épisode de Wellness Impact ! Aujourd'hui, j’ai le privilège de recevoir Laura Beauchamp, qui est passionnée par les états modifiés de conscience et les pouvoirs insoupçonnés du cerveau.

Laura est une experte qui, consciente de l'immense richesse qui se trouve en chacun de nous, a à cœur de proposer un accompagnement vers plus de bien-être et d'autonomie en parcourant l'univers fabuleux de l'Hypnose. Laura pratique l'Hypnose thérapeutique en cabinet à Paris, en Normandie et en ligne via la visioconférence. 

Elle anime aussi des formations pour apprendre l'Auto-Hypnose et intervient en entreprise.

Au cours de cette discussion, nous avons parler de confiance en soi, d'estime de soi, et de la manière dont ces éléments sont intrinsèquement liés à la découverte de notre potentiel entrepreneurial, même lorsqu'on débute.

Laura s’est également confiée sur ses débuts et sur cette casquette d’entrepreneure qu’elle n’avait absolument pas appréhender au départ.

Nous avons également discuter de la capacité à saisir les opportunités qui se présentent à nous, de la notion de temps dans une activité à son compte et de plein d’autres sujets passionnants.



Notes et références : 

Site : www.laura-beauchamp.com

Facebook : Laura Beauchamp Hypnothérapie & Auto-Hypnose 

Instagram : Hello.hypnose


--

Pour me retrouver : 

Instagram : @lea.mispoulet  

Linkedin : @leamispoulet 

Tous mes conseils ici : https://copleni.fr/mailing-lea-mispoulet/


Qui suis-je ?

Je suis Business coach et Consultante spécialisée dans le secteur du bien-être/mieux-être. Passionnée d’entrepreneuriat, j’ai d’abord commencé par évoluer dans l’univers de la communication, de l’événementiel et du marketing au sein de plusieurs start-up françaises.

En 2019, je créée  Copleni , l’accélérateur business de vos projets dans le bien-être/mieux-être.

Copleni, c’est la concrétisation d’une expérience de plus de 10 ans au cœur des stratégies marketing et une véritable envie d’accompagner les entrepreneurs du bien-être/mieux-être. Nous accompagnons depuis 4 ans chaque entrepreneur à développer une activité professionnelle pérenne et épanouissante.

En quelques chiffres :

  •  Plus de 600 professionnels ont été accompagnés
  •  Plusieurs milliers d’abonnés qui partagent notre quotidien sur les réseaux sociaux
  • 100% de nos clients recommandent nos accompagnements
  • 94% de nos clients feraient de nouveau appel à nous 

Ma passion pour le secteur, l’humain, le développement personnel et le business me donne envie de toujours transmettre un maximum de conseils et de soutien aux projets à impact !


Les réseaux de Copleni :

Instagram : @coplenifr 

Linkedin : @copleni 





Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Je veux vivre pleinement de mon activité. Je veux être libre. Je veux vivre en abondance. Je veux me sentir légitime. Je veux aider un maximum de personnes. Je veux apporter du bien-être au plus grand nombre. Je veux avoir des résultats rapides. Je veux que les gens reconnaissent mon super pouvoir. Je veux avoir un impact positif sur le monde. Mais au fait, comment on fait pour arriver à tout ça ? Bienvenue sur Wellness Impact, le podcast dédié aux entrepreneurs du bien-être et du mieux-être. Bienvenue à tous et à toutes dans ce nouvel épisode de Wellness Impact. Ici Léa Mispoulé pour vous servir. Aujourd'hui, j'ai le privilège de recevoir Laura Beauchamp, qui est passionnée par les états modifiés de conscience et le pouvoir insoupçonné du cerveau. Laura est une experte. qui, consciente de l'immense richesse qui se trouve en chacun de nous, a à cœur de proposer un accompagnement vers plus de bien-être et d'autonomie en parcourant l'univers fabuleux de l'hypnose. Laura pratique l'hypnose thérapeutique au cabinet, à Paris, en Normandie et en ligne via la Visio. Elle anime aussi des formations pour apprendre l'auto-hypnose et elle intervient également en entreprise. Alors, au cours de cette discussion, nous avons parlé de confiance en soi, d'estime de soi, et de la manière dont ces éléments sont intrinsèquement liés à la découverte de notre potentiel entrepreneurial, même lorsqu'on débute. Laura s'est également confiée sur ses débuts et sur cette nouvelle casquette d'entrepreneur qu'elle n'avait absolument pas appréhendée au départ. Nous avons également discuté de la capacité à saisir les opportunités qui se présentent à nous, de la notion de temps dans une activité à son compte, et de plein d'autres sujets passionnants. Allez ! je vous laisse tout de suite à notre discussion. Bonjour ma chère Laura.

  • Speaker #1

    Hello Léa.

  • Speaker #0

    Comment tu vas ? Je suis ravie de t'avoir avec moi aujourd'hui.

  • Speaker #1

    Très contente, merci beaucoup pour l'invitation.

  • Speaker #0

    Mais avec grand plaisir, ça fait un moment en plus qu'on parle, qu'on échange, donc ça me paraissait opportun et intéressant de t'inviter sur mon podcast. Alors avant de commencer, est-ce que tu peux dire qui tu es, quel est ton parcours Laura ?

  • Speaker #1

    Oui bien sûr, bonjour à toutes et à tous, je m'appelle Laura Beauchamp et je pratique l'hypnose thérapeutique depuis maintenant quasiment 6 ans. Je reçois en séance individuelle en cabinet à Paris, en Normandie, j'ai déménagé il y a un an. Je suis passée de Paris 2 à la campagne, donc un grand changement, mais j'interviens toujours à Paris. et aussi bien sûr des séances en visio. Également j'anime des formations auto-hypnose depuis 2017, donc une journée pour apprendre l'auto-hypnose. Et puis j'interviens également en entreprise, toujours autour de l'hypnose et de l'auto-hypnose. Et j'ai des programmes en ligne sur la confiance et l'estime, sur l'auto-hypnose, l'arrêt du tabac et d'autres choses encore. Donc vous l'aurez compris, tout tourne autour de l'hypnose et de l'auto-hypnose.

  • Speaker #0

    Oui, effectivement, c'est un sujet, la confiance et l'estime qui est très, très lié à l'entrepreneuriat. Et j'aimerais qu'on parle de ça avec toi aujourd'hui. Mais avant, j'ai envie que tu me dises, parce que c'est la question que je pose souvent aux invités que je reçois sur Wellness Impact. Pour toi, c'est quoi être un entrepreneur dans le monde du bien-être et du mieux-être ?

  • Speaker #1

    Ok, donc c'est ta question signature que je n'ai pas du tout bossé, pour être honnête. Bah écoute, tout simplement c'est vendre mes services, mon temps, mon énergie pour faire en sorte que la plupart, enfin en tout cas ceux et celles qui en ont envie et besoin puissent améliorer leur bien-être. Moi j'ai une vision très bisounours du monde, je me dis que si tout le monde va bien, bah tout le monde est gentil et si tout le monde est gentil, le monde va mieux. Donc c'est très caricatural évidemment, mais voilà, j'ai vraiment à cœur de... d'avoir un métier qui a du sens et qui aide et qui permet de changer les choses dans le bon sens. Pour être tout à fait honnête, quand je me suis formée à l'hypnose, je n'avais pas du tout en tête que j'allais être entrepreneur. Je l'ai un peu découvert à la sortie de l'institut. À la fin de ma formation, je me suis dit Ah bah tiens, personne ne m'attend avec un tapis rouge. Il va falloir que j'aille trouver les gens qui vont pouvoir bénéficier de mes services. Donc c'est un truc que j'ai dû faire. L'entrepreneur. L'entrepreneuriat, c'est quelque chose que j'ai dû apprendre sur le tas, puisque en formation d'hypnothérapeute, on ne nous prépare pas du tout à ça. Peut-être que maintenant, aujourd'hui, oui, je ne sais pas. Mais en tout cas, à l'époque, c'était en 2016, donc il n'y avait pas eu toute cette vague de reconversion qu'il y a eu pendant le Covid. On était assez peu nombreuses avant. à se reconvertir dans l'hypnose. Maintenant, il y en a vraiment beaucoup, beaucoup. Il y a même des coachs spéciales pour thérapeutes sur Instagram pour trouver des clientes et tout. Chose qu'il n'y avait pas du tout à l'époque. Donc vraiment, ça a été une surprise. Je ne sais pas si elle a été bonne ou mauvaise, mais elle m'a dit Ok, en fait, j'ai appris un nouveau métier, mais il faut que j'apprenne un nouveau métier qui est celui de l'entrepreneuriat, de démarcher, de communiquer, de… d'avoir une multi casquette finalement pour que ça puisse fonctionner parce que ça reste notre métier. Donc même si on le fait par altruisme, entre guillemets, parce qu'on a envie d'aider les gens, c'est ce qui aussi fait qu'on paye nos factures à la fin du mois. Donc il faut que ce soit rentable comme activité. Et c'était difficile au début d'avoir les deux casquettes, plein de croyances limitantes sur l'argent. Pas trop de confiance en soi, en plus, quand je me suis lancée. Donc vraiment, je me suis dit, bon, il faut que je bosse à fond sur moi parce que sinon, ça ne va pas le faire. Mais bon, du temps, de la bienveillance, de la thérapie, et c'est bon.

  • Speaker #0

    Et du temps, tu l'as dit, de la patience. Avant, tu étais salariée, Laura ?

  • Speaker #1

    Oui, j'étais salariée. Alors, pas dans une entreprise privée, j'étais engagée par la mairie de Paris. D'accord. Ça reste un truc...

  • Speaker #0

    Donc tu n'avais jamais entrepris finalement ?

  • Speaker #1

    Ah non, non, c'était vraiment la première fois et ça a été la grosse découverte. Si à l'époque j'avais su tout ce qui m'attendait, je ne sais même pas si je me serais lancée pour être honnête. C'est très bizarre, je ne voyais vraiment que le métier d'hypnothérapeute sans savoir ce qu'il y allait avoir derrière.

  • Speaker #0

    Alors je te rassure, même si je ne sais pas si c'est très rassurant de te le dire et pour ceux et celles qui nous écoutent, mais c'est 90% des personnes qui se lancent dans le milieu du bien-être. qui n'ont pas conscience qu'ils vont être entrepreneurs. Et bon, mon rôle, évidemment, mais pas que le mien, celui de mon équipe également, c'est de leur faire comprendre ce nouveau versant. Par rapport à ça, j'ai une question. Est-ce que ça a été une désillusion de se rendre compte de ça ?

  • Speaker #1

    Oui, c'est ce que je t'ai dit tout à l'heure. Je n'arrive pas à savoir si c'était une bonne ou une mauvaise surprise. Mais en tout cas, je me suis dit, OK, en fait, j'ai dégagé du temps, de l'énergie et de l'argent. On ne va pas se cacher pour me réorienter, me former un nouveau métier. Et en fait, ce n'est pas suffisant. Il va falloir que j'aille trouver de nouvelles ressources, de nouvelles capacités. Je ne savais pas à l'époque, il n'y avait pas les prestations que tu proposes aujourd'hui. À l'époque, personne n'était sur Instagram en tant que professionnel. Enfin, ça, c'est assez récent finalement. Donc, comment tu fais pour proposer tes services à des gens, te faire connaître ? Je ne me suis pas dit, Ah, chouette, je vais apprendre des nouveaux skills, c'est tout. Je me suis dit, Oh là là, pourquoi je me suis embarquée ? marqué. Tout s'est bien passé, finalement.

  • Speaker #0

    Tu disais que tu avais travaillé sur toi. Quelle est la première chose que tu as travaillé sur toi où tu t'es dit, bon, OK, pour que je réussisse, pour que j'y arrive, il faut que je travaille ? Trois petits points.

  • Speaker #1

    C'était sur la confiance et l'estime de soi. Je suis capable de bien accompagner et je vaux quelque chose, mes services aussi. Donc, j'ai le droit de recevoir de l'argent, d'être payée pour ce que je fais. tout un travail autour des croyances limitantes, autour de l'argent. Moi, je faisais partie des gens qui pensaient inconsciemment l'argent, c'est mal, gagner trop d'argent, c'est pas bien. Si tu as de l'argent, ça veut dire que forcément, t'es malhonnête ou tu l'as volé au plus pauvre. En gros, je schématise encore, mais j'avais ça. Donc forcément, quand tu es à ton compte, c'est plus ton boss qui te fait… Ton salaire, en tout cas, ce n'est plus l'entreprise qui te donne ton salaire, c'est toi qui vas le chercher. Donc, si inconsciemment, tu penses que gagner de l'argent, ce n'est pas bien, que l'argent, c'est mal, il y a plein de stratégies, de mécanismes conscients et inconscients qui vont se mettre en place pour surtout ne pas gagner d'argent, ou en tout cas, pas trop. Sauf que c'est problématique quand tu es à ton compte, parce qu'à la fin du mois, tu as plein de choses à payer. Donc, il a fallu aller bosser là-dessus principalement.

  • Speaker #0

    Et pourquoi tu lis la confiance ? Avec le rapport à l'argent ?

  • Speaker #1

    C'est plutôt l'estime que je vais relier. La confiance, c'est vraiment être sûre de ses capacités. Je me sens capable. L'estime de soi, ça va être est-ce que j'ai de la valeur ? Est-ce que je vaux quelque chose ? Est-ce que je suis une bonne personne ? Est-ce que je mérite d'être aimée ? Si je pense que mes prestations sont de qualité, je mérite de gagner de l'argent. J'ai le droit d'être rémunérée pour ce que je fais. Pour moi, j'y vois un lien. Je respecte ma valeur, ma valeur elle vaut quelque chose et aujourd'hui on est dans un monde capitaliste et ça passe par de l'argent. Après on peut faire des trocs, c'est ce que je fais parfois avec des masseuses, des kinésiologues, peu importe, mais en tout cas tout le monde ne peut pas faire du troc. Donc c'est voilà, m'autoriser à recevoir de l'argent parce que je vaux quelque chose. Est-ce que c'est clair ?

  • Speaker #0

    C'est très clair, c'est très très clair. J'arrive bien à cerner la différence entre les deux et le lien surtout avec le rapport à l'argent. Je sais que toi, dans tes accompagnements, tu es vraiment sur ce versant, sur ces versants de confiance et estime. Pour toi, même si tu as commencé un petit peu à en parler, pourquoi c'est important de travailler cette partie-là ?

  • Speaker #1

    Pour moi, c'est vraiment la base, le socle. Si tu as une bonne confiance et une bonne estime de toi, alors j'allais dire tout en tout cas. peut-être pas tout dans ta vie, mais beaucoup de choses vont découler d'une manière plus fluide, plus facile. Si tu es sûr de tes capacités, forcément, tu vas entreprendre plus facilement. Ça ne veut pas dire je pense que je suis la meilleure et j'ai la grosse tête Souvent, on confond confiance en soi et finalement, être un but de soi-même, penser qu'on est la meilleure, ne pas savoir se remettre en question. Il n'y a pas du tout de rapport entre les deux. Souvent, les personnes qui ont ce genre de comportement un petit peu à… La grosse tête, ça cache souvent un manque de confiance. Quand tu as confiance, tu n'as besoin de rien prouver à personne. Tu sais que c'est bon. Du coup, j'avais un fil conducteur que j'ai totalement perdu. En gros, si tu sais que tu as confiance... Et aussi, il y a des choses, quand tu as confiance, tu sais que tu ne sais pas les faire et en fait, ce n'est pas grave. Tu t'accordes de la bienveillance. Je ne sais pas les faire aujourd'hui, mais je vais les apprendre. En fait, ça permet de relativiser aussi beaucoup. Je sais que je sais faire, mais il y a des choses que je sais, je ne sais pas les faire, mais je vais les apprendre. Pour l'estime, pareil, je sais que j'ai de la valeur, donc je n'ai plus peur qu'on ne m'aime pas, donc j'ose dire les choses, j'ose m'affirmer, je sais dire non, poser mes limites, parce qu'entrepreneur du bien-être, souvent il y a la compréhension limitante, je dois dire oui à tout le monde, je dois faire des prêts à tout le monde, parce qu'il faut être sympa et gentil, mais en fait, être sympa et gentil envers soi-même avant. avant tout pour ensuite bien accompagner les autres et pas se faire justement manger par les gens qu'on accompagne ou notre entourage. Ça, c'est hyper important. C'est encore une grosse croyance qu'on a de forcément, il faut être gentil et qu'être gentil, ça veut dire oui à tout. Mais pas forcément, on peut dire non et être très gentil et puis on peut ne pas être sympa et dire oui. Donc, il n'y a pas de corrélation entre les deux. Donc, le fait de bosser sur ce socle, entre guillemets, tout va être plus simple que ce soit dans l'entreprenariat mais dans la vie en général parce qu'on va arrêter de se faire des films catastrophes on va arrêter de faire passer les besoins des autres avant les nôtres donc on va gagner du temps, de l'énergie on va y voir plus clair de quoi j'ai envie de quoi j'ai besoin pour être heureuse dans ma vie et en fonction de ça je passe à l'action je fais des ajustements j'arrête de faire les choses pour faire plaisir aux autres parce que je pense qu'il faut que je le fasse

  • Speaker #0

    Tu disais que c'était la première chose que tu avais travaillée quand tu t'es rendue compte de ce monde aussi vaste est-il que l'entrepreneuriat et d'attirer des clients et de se constituer une clientèle. Comment, toi, tu l'as travaillée ? Quels ont été un peu tes outils ?

  • Speaker #1

    Alors, ça a été principalement l'hypnose. Là, pour le coup, quand on se forme, on institue, on teste tous les protocoles, les uns sur les autres, parfois plusieurs fois. Donc, forcément, il y a des thématiques. qu'on va un peu vraiment essorer. Donc c'est ça qui est génial. Je ne dis pas que ça remplace une thérapie de se former en tant qu'hypno, mais en tout cas, tu ressors, tu n'es plus la même, et tu as fait un gros déblayage vraiment devant ta porte, pour y voir plus clair. L'idée, c'est aussi de ne pas penser que les thérapeutes n'ont aucun problème, que tout va bien, c'est faux. Mais c'est normal et c'est OK. Mais bon, il faut quand même avoir fait un petit nettoyage devant sa porte avant de pouvoir accueillir quelqu'un. la personne rentre facilement dans ton espace, on va dire. Là, l'idée, c'est que beaucoup d'hypnose, la formation d'auto-hypnose que j'avais faite m'a beaucoup aidée, ça m'a permis d'être plus autonome et d'aller mieux me comprendre encore plus. Et comme tu es autonome, ton outil, tu l'as dans ta poche, tu le sors quand tu veux. Il y a eu des moments où je n'avais pas assez d'argent pour prendre une séance d'hypnose, donc j'étais obligée d'attendre le mois suivant, mais ça peut être long un mois où tu es bloquée sur une thématique, le fait d'avoir l'auto-hypnose en poche. J'ai l'impression que ça a un peu accéléré vraiment mon avancée et l'amélioration de la qualité de mon estime et de ma confiance. J'avais faussé un peu de psy, mais moi, ça ne me convenait pas. Il en faut pour tous les goûts. Ce n'était peut-être pas le bon timing ou juste pas la bonne personne. Après, j'ai fait aussi plein de choses du genre soins énergétiques, de la kinésiologie. Tous les trucs perche à dos que moi j'adore, après voilà, en fonction des croyances et des besoins de chacun, il faut se tourner vers la thérapie et la personne avec qui vous avez un bon feeling. Je pense qu'on peut être une super thérapeute pour quelqu'un, une bof bof thérapeute peut-être pour quelqu'un d'autre. Et ce n'est pas grave en fait, il faut trouver chaussure à son pied. Parfois ça demande un petit peu de temps. Mais donc voilà, principalement c'était l'hypnose, l'auto-hypnose et d'autres médecines alternatives.

  • Speaker #0

    Et qu'est-ce que tu dirais à quelqu'un qui vient de se lancer dans l'entrepreneuriat, dans le monde du bien-être, et qui justement n'a pas les outils pour travailler sa confiance et son estime, qui en a conscience encore une fois que c'est quelque chose qui peut pécher ou en tout cas à travailler, est-ce que tu aurais des pistes, des astuces pour l'améliorer pour cette personne-là ?

  • Speaker #1

    Donc du coup, pour des petites pistes de réflexion ou des passées à l'action, à part la thérapie, qui est multiple, oxy, hypno, sophro, peu importe. Il peut y avoir aussi tout simplement de s'entourer de gens bienveillants. Ça paraît tout bête, mais en fait, si les personnes avec qui vous évoluez au quotidien vous font sentir mal, ne vous encouragent pas, ne vous soutiennent pas avec bienveillance, ça paraît bête, mais peut-être sont écartés le temps du lancement de votre activité. Moi, je sais que quand j'ai lancé mon activité, Ma mère, qui peut être anxieuse en tout cas, qui a beaucoup de peur, elle me transmettait ses peurs, mais c'était de la bienveillance, elle essayait de me protéger. Mais sauf que c'était un moment où justement j'avais besoin d'être boostée, d'être motivée, rassurée et soutenue, donc je lui ai clairement dit écoute, c'est soi, tu me soutiens Et du coup, on en parle de cette reconversion et c'est super. Et si tu n'arrives pas à être heureuse pour moi ou à voir ça comme quelque chose de positif, c'est pas grave. on n'en parle pas parce qu'en fait j'ai déjà mes peurs et mes doutes à moi qui sont assez lourds j'ai pas envie d'avoir en plus les tiens donc ça peut être aussi juste de formuler très clairement à nos proches j'ai besoin d'aide, j'ai besoin de soutien ou alors je ne veux pas entendre tes peurs, je sais que c'est par bienveillance mais aujourd'hui j'ai besoin de tout sauf ça donc poser des petits ultimatums entre guillemets, en tout cas être clair sur les besoins que vous avez parce que l'entourage ça va être très important dans votre nouveau lancement d'activité

  • Speaker #0

    J'ai envie de parler un petit peu de toi, Laura, et de ton évolution. Aujourd'hui, ça fait 7 ans, si je ne me trompe pas, 8 ans que tu es hypno.

  • Speaker #1

    Alors, ça va faire officiellement 6 ans, mais quand je dis officiellement, c'est quand j'ai créé ma boîte, mais j'avais déjà commencé avant, donc en gros, dans ces Ausha.

  • Speaker #0

    D'accord, ok. Et ce que j'aimerais savoir, c'est quelle a été l'évolution pour toi ? Parce qu'au départ, tu disais que tu as travaillé la confiance, l'estime, tu as dû travailler cette casquette de l'entrepreneuriat. Comment tu as travaillé cette casquette de l'entrepreneur que tu étais en train de devenir ?

  • Speaker #1

    Il y a un truc tout bête, j'en ai parlé, mais c'est le temps, c'est l'expérience. C'est normal si lors de votre toute première séance, vous ne vous sentez pas totalement légitime, totalement à l'aise. C'est normal, c'est la première fois que vous le faites. La sensation de légitimité et l'expérience, la sensation de légitimité, elle va venir avec le temps et l'expérience. Plus vous allez faire et plus ça va être facile. Première séance, moi j'ai fait totalement poker face à l'intérieur, c'était alerte rouge, alerte rouge. Mais bon, voilà, c'est un peu fake it until you make it. Et bien ça, ça fonctionne bien. Tu fais comme si, et puis c'est un des principes de la PNL et de l'hypnose, et ça fonctionne. Pour ce qui est de l'entrepreneuriat à proprement parler, je n'ai pas du tout fait de formation ou je n'ai pas fait appel à un coach comme maintenant tu proposes tes services. Ça a été un peu sur le tas, j'ai tâtonné. J'ai d'abord créé une page Facebook, puis une page Instagram. C'est comme ça que ça s'est fait. Il y a aussi beaucoup de liens de réseautage, en fait, avec des lieux à Paris et puis avec d'autres professionnels. En fait, c'est le fait d'aller à des événements, de rencontrer des gens, de créer du lien, même en message sur Instagram. C'est ça qui a fait que, petit à petit, l'effet boule de neige, le bouche à oreille s'est fait. Ça paraît bête, mais quand on se lance, on a du mal à se dire bon, je vais payer un cabinet parce que ça me fait dépenser de l'argent Mais en fait, d'aller bosser dans un lieu où il y a d'autres thérapeutes, vous pouvez vous renvoyer un petit peu des personnes de temps en temps. Ça vous fait connaître. Vous êtes dans une structure qui a pignon sur rue, donc c'est aussi rassurant pour les gens. Donc ça, ça aussi, le fait que j'ai été dans plusieurs lieux avec différents thérapeutes… fait La Maison Nomade, Saïa, maintenant je suis chez La Scénographe. C'est aussi, voilà, on rencontre du monde, parler de ses projets, que ce soit dans le milieu pro ou milieu perso, en tout cas moi c'est ça qui a permis de faire grandir mon activité.

  • Speaker #0

    Bravo ! Et aujourd'hui, tu vis de ton activité, comment tu as pérennisé tes différents accompagnements, tes différentes offres ? Comment en 7 ans, 8 ans, 6 ans, peu importe. En tout cas... Voilà, en un certain nombre d'années, tu as réussi à en vivre en fait.

  • Speaker #1

    Ça allait plutôt rapidement. Moi, j'ai souvent que j'ai de la chance, mais les gens disent mais non, c'est pas de la chance Mais en même temps, je n'aurais pas la recette idéale.

  • Speaker #0

    Je suis d'accord, ce n'est pas de la chance.

  • Speaker #1

    Je n'ai pas la recette parfaite et je me dis que ce qui a fonctionné pour moi peut peut-être ne pas fonctionner pour quelqu'un d'autre. Mais en tout cas, c'est vrai que ça s'est bien goupillé parce que j'ai eu la chance aussi de pouvoir avoir le droit au chômage au tout début. Et quand ça s'est arrêté, c'est pile le moment où je commençais à gagner un SMIC. Et donc, c'était un peu compliqué, mais en tout cas, je pouvais vivre quand même. J'ai eu la chance de ne pas avoir à reprendre un petit boulot comme parfois certaines personnes doivent au début. Ce qui est important, c'est d'avoir vraiment beaucoup d'énergie et de temps à dépenser pour monter son business. Je suis tellement admiratrice des gens qui ont leur business à côté et qui doivent avoir un taf alimentaire à côté parce que finalement, ce taf, il me prend tellement d'énergie et de temps que je trouve ça compliqué de s'investir à fond. J'ai eu la chance, au moment où je n'avais plus d'aide de Pôle emploi, de pouvoir avoir assez de personnes. Ça s'est pérennisé tout simplement avec le bouche à oreille, le fait d'avoir un peu diversifié aussi, le fait d'avoir les formations auto-hypnose. de proposer mes services en entreprise. C'est bête, mais l'entreprise... Bon, là, depuis que je suis en Normandie, j'interviens beaucoup moins en entreprise, mais la rémunération, elle est beaucoup plus haute. Donc, ça permet de pouvoir aussi... Si vous réussissez à avoir une intervention régulière en entreprise, c'est vraiment chouette.

  • Speaker #0

    Tu les avais démarchées, les entreprises ? Comment t'avais fait ?

  • Speaker #1

    Non, pareil, je veux dire, c'était la chance parce que je crois que je n'ai jamais envoyé un mail à une personne, à une entreprise pour dire Coucou, voici ce que je propose C'est souvent, soit c'était quelqu'un qui était venu me voir en séance individuelle et qui travaille dans une entreprise et qui me dit Ah bah tiens, on a une enveloppe bien-être, ça vous dit de venir Ou alors c'est des marques qui m'ont trouvé sur Instagram. C'est pour ça que, bon, moi Instagram c'est… amour-détestation en même temps. J'adore comme je déteste, mais force est de constater que ça porte ses fruits puisque j'ai vraiment beaucoup d'entreprises qui m'ont démarché grâce à Instagram. C'est un peu une vitrine de ce qu'on propose et ça permet de pouvoir vraiment présenter tous les services que l'on a dans sa boîte à outils. Et donc, vraiment, c'est principalement via les réseaux sociaux que j'ai pu intervenir en entreprise. C'est vraiment le fait d'être à la fois visible sur Internet, sur les réseaux, et d'avoir une offre diversifiée qui, je pense, fait que ça a pu pérenniser tout ça. Je ne sais pas s'il n'y a qu'à avoir que les séances individuelles, par exemple. Peut-être que ce ne serait pas suffisant en termes de CR, j'entends.

  • Speaker #0

    Tu dis que c'est de la chance, tu dis que c'est grâce aux réseaux, etc. Mais est-ce que tu te dis que c'est surtout grâce à toi ?

  • Speaker #1

    C'est sûr que ce n'est pas un petit lutin qui fait les posts Instagram et les stories. C'est moi qui les fais, ça c'est sûr. Ça me prend beaucoup de temps et d'énergie, mine de rien. Alors que, bon, on regarde ma page, ce n'est pas non plus… Enfin, voilà, je ne suis pas graphiste, je ne fais pas appel à une community manager. J'ai beaucoup de demandes pour ça en MP. Coucou, je suis community manager. Mais en fait, d'une part, je n'ai pas envie de déléguer ça parce que je me dis que c'est mon compte, c'est moi. Je n'ai pas envie que les posts soient rédigés par quelqu'un d'autre. Et puis, accessoirement, il faut rémunérer cette personne et j'ai envie de bien la rémunérer. Et aujourd'hui, je n'ai pas assez de CA pour dégager le salaire d'une autre personne. Mais je sais que ça pourrait être une bonne chose d'avoir fait appel à une graphiste, etc. Mais après, je me dis, bon, c'est ma patte. Et le retour que j'ai des gens qui me suivent, c'est que, justement, le côté un peu à l'arrache, parfois, c'est plus authentique et les gens circulent. reconnaissent plutôt que sur un truc hyper carré. J'avoue, je ne regarde même pas l'heure à laquelle je poste, mais en fait, je suis une super mauvaise élève, je pense, pour l'algorithme Instagram, mais voilà, j'ai toujours fait comme ça, ça fonctionne. Et peut-être que ça fonctionnera encore mieux si je me penchais un peu plus sur tout ce qui est même le référencement du site Internet, etc. Mais j'avoue, je suis une mauvaise élève pour ça. Mais je pense que c'est l'authenticité qui paye sur ce genre de métier, puisque les gens, ils... Ils viennent nous voir pour faire de l'hypnose ou de la sophro, peu importe ce que vous êtes, mais ils viennent aussi pour nous, ce qu'on dégage.

  • Speaker #0

    Essentiellement,

  • Speaker #1

    bien sûr. Donc du coup, je me dis, si c'est quelqu'un d'autre derrière Insta qui crée pour moi ou en tout cas qui poste, j'aurais l'impression de mentir et que du coup, ce ne serait pas moi. Et donc, la connexion qui se fait déjà avant même la prise de rendez-vous, elle serait fausse, biaisée un petit peu.

  • Speaker #0

    D'accord. Après, ça, je le respecte complètement. C'est ta manière de penser et puis de ce que toi, tu veux donner, de la direction que tu veux donner à tes réseaux, à ton activité. Alors, je reviens quand même sur cette notion de bouche à oreille et donc de chance. C'est pas la première fois que j'entends une praticienne qui s'est lancée dans les années 2016, 2017, 2018, donc avant cette fameuse vague Covid, et qui me dit, voilà, moi, effectivement, le bouche à oreille a beaucoup fonctionné pour moi. J'ai eu de la chance, ce n'est pas la première personne qui le dit. Mais aussi, est-ce que tu ne penses pas que c'est lié au fait qu'après cette vague Covid, il y a eu beaucoup de praticiens qui se sont lancés et qui se sont installés ? Et donc forcément, il y a beaucoup plus d'hypnos, par exemple, au mètre carré. Donc, avoir une stratégie paraît aujourd'hui essentielle.

  • Speaker #1

    Complètement. Je pense que si moi, je m'étais lancée post-Covid, je serais en train de me dire, je vais être en train de me dire, ça n'aurait pas été aussi simple. Vraiment, quand je regarde, c'est un peu la voie royale pour moi. Je me suis formée. Ça allait très rapidement. Le bouche-à-oreille s'est fait parce qu'à l'époque, quand j'ai commencé, j'avais tapé hypnothérapeute Paris autour de moi. J'avais deux hypnos. À la fin, avant de quitter Paris, j'en avais plus d'une quinzaine. Tu vois, c'est énorme. Il y a eu de plus en plus. Aujourd'hui, évidemment, si on se lance... Je pense qu'effectivement, il faut avoir une stratégie derrière bien rodée, bien ficelée, puisqu'on est très très nombreux sur le marché aujourd'hui. Mon côté bisounours me dit qu'il y a de la place pour tout le monde, mais il faut aussi une casquette vraiment business. Moi, j'ai eu le temps de l'avoir sans que ce soit urgentissime, parce qu'il n'y avait pas grand monde sur le marché à l'époque. Mais aujourd'hui, je te rejoins. C'est comme pour le community manager. Moi, ça ne me tente pas, mais j'ai des collègues qui en ont et en vrai, tout se passe très bien. Donc en fait, c'est vraiment, il faut faire en fonction de ses envies, de ses besoins, de son temps. Ça m'amuse quand même. Je prends du plaisir à le faire. Donc c'est aussi ça que j'ai envie de conserver. Donc là, l'idée, c'est de prendre en compte l'état actuel du marché et ses désirs et en fonctionnant de ça, vous voyez effectivement. Là, je pense que si la personne arrive aujourd'hui et qu'elle était un peu en roue libre comme moi à l'époque, je ne sais pas si ça fonctionnerait beaucoup. Ça, c'est sûr.

  • Speaker #0

    Tu parles aussi du fait que tu t'es bougée, que tu as osé te montrer, que tu étais dans des réseaux, des événements. Ça aussi, j'imagine, je pense très fortement que ça a contribué à ton bouche à oreille.

  • Speaker #1

    Oui, complètement. de me dire Ah bah tiens, je connais la cofondatrice de cette marque-là, et puis je rencontre justement sa cousine dans un autre événement, et puis je rencontre du coup le cofondateur de cette autre marque, paf, paf, paf. En fait, ça fait des liens, et donc du coup, c'est bête, mais une personne qui me rencontre, qui ne me connaît ni d'Ave ni d'Adam, si elle sait que je connais son collègue ou son partenaire, tout de suite, il va y avoir un climat de confiance qui va être… plus propices à m'engager ou à me faire intervenir sur cet événement, etc. Il faut savoir aussi, en tout cas, moi, quand je me suis lancée, j'ai fait plein de prestations gratuites. Je ne sais pas si c'est bien ou mal, mais en tout cas, je l'ai fait et ça a apporté une certaine visibilité. Et je me dis, ce que j'ai fait, je suis intervenue gratuitement, mais j'ai rencontré 30 personnes. Et dans ces 30 personnes, il y en a deux qui sont venues me voir en séance individuelle. Et il y en a peut-être une autre qui a donné mon contact à sa grand-mère. Enfin, j'ai n'importe quoi. Mais donc, finalement, bon, voilà, j'ai bossé une heure et demie gratos.

  • Speaker #0

    Ouais, mais tu as su saisir l'opportunité. Tu savais pourquoi tu le faisais. C'était OK.

  • Speaker #1

    C'est ça. Donc, du coup, c'est vrai que je l'ai beaucoup fait. Je le fais encore de temps en temps, d'intervenir gratuitement. Ça dépend pour quelle cause, etc. Mais surtout, si ça me fait plaisir, si j'aime bien la marque, si ça a du sens. Voilà. Pas tout le temps, parce que si j'acceptais toutes les demandes d'intervention gratuite, je ne ferais que ça. Bien sûr, bien sûr.

  • Speaker #0

    Évidemment. Ce que tu dis, du coup, c'est que dans l'entrepreneuriat, il y a besoin quand même d'être proactif, d'oser, d'oser montrer notamment. Donc, ça repasse par le sujet du départ, la confiance et l'estime, parce que sans ça, oser, c'est se montrer, aller dans les réseaux.

  • Speaker #1

    Oui, et c'est se valoriser aussi.

  • Speaker #0

    Ça paraît bête, mais dire voilà ce que j'ai fait souvent on peut dire là, je vais paraître prétentieuse mais en fait, parfois si on ne le dit pas, comment les gens peuvent le savoir ? En fait, qu'on a travaillé avec un tel, qu'on a fait ceci, qu'on a fait cela, qu'on est capable de proposer ce service, même s'il n'est pas sur notre site. Vraiment, c'est d'aller vers les gens, montrer nos services, valoriser nos réussites. Ça, c'est super important en fait. Personne ne le fera à notre place en fait.

  • Speaker #1

    Et d'être opportuniste aussi. Tu as saisi les opportunités de par le gratuit ou le payant, peu importe. Mais en tout cas, tu as su ouvrir les écoutilles, ouvrir tes chakras. Je ne sais pas si là, c'est dans le bon terme. En tout cas, tu as su voir et écouter.

  • Speaker #0

    D'être alerte sur ce qui pouvait être fait, de sentir que parfois, même s'il n'y avait pas une proposition ou une brèche, de dire Ah, ben écoute, moi je peux intervenir là si tu veux. C'est oui, c'est non. Mais peu importe, au moins, toi, tu as proposé quelque chose, ça convient ou pas, peu importe. Mais je suis toujours satisfaite quand j'ai fait le pas de proposer. C'est toujours mieux quand c'est accepté. Mais si ce n'est pas accepté, il ne faut pas le prendre personnellement. Ça ne fitait pas avec l'événement, ce n'est pas grave. Et puis, le contact, il reste dans la poche de cette personne. Et puis, peut-être qu'elle t'appellera dans deux ans. En fait, moi, je me dis qu'il n'y a pas de petite prise de contact. chaque fois que tu vas parler de ton métier à quelqu'un, c'est une graine de semée, en tout cas, de Ah bah tiens, je peux peut-être aller voir Laura en sens individuel. Ah bah tiens, peut-être qu'elle pourrait intervenir pour cet événement. Après, heureusement, je ne pense pas tout le temps. Je ne rentre pas en contact avec les gens que pour ça. Mais en tout cas, je me dis Ouais, il n'y a pas de petites opportunités. Il n'y a pas de petites rencontres.

  • Speaker #1

    C'est très bien dit. J'aurais pas dit mieux. Merci beaucoup, Laura. Est-ce qu'il y a quelque chose que tu voulais rajouter ? qui est important pour toi de transmettre à ceux et celles qui nous écouteront ?

  • Speaker #0

    Oui, c'est vraiment de se dire de s'accorder du temps et beaucoup de bienveillance et pas s'alarmer si les premiers mois, même la première année, ce n'est pas que des réussites. Moi, je vous le souhaite que dès la première année, vous ayez un chiffre d'affaires qui soit excellent et que ce soit vraiment crescendo, crescendo, mais pas de panique si c'est… Pas le cas en fait, c'est vraiment de s'accorder du temps, de la bienveillance et de bosser sur soi. Et parfois, hop, on monte des paliers très rapidement, parfois on sent qu'on stagne depuis quelques semaines, quelques mois, et puis hop, d'un coup, c'est une séance qui va faire que paf, on gagne deux, trois paliers. Et c'est vraiment en pratiquant que vous allez avoir cette légitimité, que vous allez vraiment gonfler votre confiance, quoi, vraiment. Voilà, c'est un conseil qui est très simple, mais c'est de s'accorder du temps et de la bienveillance.

  • Speaker #1

    C'est accorder du temps et de la bienveillance. C'est joliment dit. Merci beaucoup, Laura, d'avoir été avec moi aujourd'hui sur cet épisode. Où est-ce qu'on peut te retrouver, suivre tes actus, suivre ce que tu fais ?

  • Speaker #0

    C'est principalement sur Instagram. Mon compte, c'est hello.hypnose. Mais il y a aussi une page Facebook, mon site Internet où il y a toutes les informations et puis un petit peu LinkedIn. Et puis sinon, vous me retrouvez à Paris ou en Normandie.

  • Speaker #1

    Au bord de la mer.

  • Speaker #0

    Alors non, c'est la Normandie qui n'est pas sur la côte, mais qui est dans les terres. Donc, c'est vraiment à une heure et demie de Paris. Donc, les Parisiens, les Parisiennes, vous êtes les bienvenus. J'ai des gens qui habitent à Argenteuil, et même qui, parfois, préfèrent venir faire des séances en Normandie plutôt qu'à Paris. Ils me disent, en fait, le temps de trajet, c'est le même. Parce qu'avec les bouchons, parfois, c'est tout aussi loin. Donc, du coup, franchement, venez. Ça vous fait un bon bol d'air pur de la campagne. en prime en plus de la séance d'hypnose.

  • Speaker #1

    Bien-être à l'état pur et dans tous les sens. Nature et mental. Et hypnose. Merci beaucoup Laura, je te dis à bientôt et en attendant on se retrouve bientôt pour un nouvel épisode. Merci d'avoir écouté cet épisode. J'espère qu'il sera tédé et éclairé. N'hésite pas à le diffuser à un maximum de personnes. Et n'oublie pas de t'abonner sur mon compte Instagram, lea.mispouli. A bientôt !

Description

Bienvenue à tous dans cet épisode de Wellness Impact ! Aujourd'hui, j’ai le privilège de recevoir Laura Beauchamp, qui est passionnée par les états modifiés de conscience et les pouvoirs insoupçonnés du cerveau.

Laura est une experte qui, consciente de l'immense richesse qui se trouve en chacun de nous, a à cœur de proposer un accompagnement vers plus de bien-être et d'autonomie en parcourant l'univers fabuleux de l'Hypnose. Laura pratique l'Hypnose thérapeutique en cabinet à Paris, en Normandie et en ligne via la visioconférence. 

Elle anime aussi des formations pour apprendre l'Auto-Hypnose et intervient en entreprise.

Au cours de cette discussion, nous avons parler de confiance en soi, d'estime de soi, et de la manière dont ces éléments sont intrinsèquement liés à la découverte de notre potentiel entrepreneurial, même lorsqu'on débute.

Laura s’est également confiée sur ses débuts et sur cette casquette d’entrepreneure qu’elle n’avait absolument pas appréhender au départ.

Nous avons également discuter de la capacité à saisir les opportunités qui se présentent à nous, de la notion de temps dans une activité à son compte et de plein d’autres sujets passionnants.



Notes et références : 

Site : www.laura-beauchamp.com

Facebook : Laura Beauchamp Hypnothérapie & Auto-Hypnose 

Instagram : Hello.hypnose


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Pour me retrouver : 

Instagram : @lea.mispoulet  

Linkedin : @leamispoulet 

Tous mes conseils ici : https://copleni.fr/mailing-lea-mispoulet/


Qui suis-je ?

Je suis Business coach et Consultante spécialisée dans le secteur du bien-être/mieux-être. Passionnée d’entrepreneuriat, j’ai d’abord commencé par évoluer dans l’univers de la communication, de l’événementiel et du marketing au sein de plusieurs start-up françaises.

En 2019, je créée  Copleni , l’accélérateur business de vos projets dans le bien-être/mieux-être.

Copleni, c’est la concrétisation d’une expérience de plus de 10 ans au cœur des stratégies marketing et une véritable envie d’accompagner les entrepreneurs du bien-être/mieux-être. Nous accompagnons depuis 4 ans chaque entrepreneur à développer une activité professionnelle pérenne et épanouissante.

En quelques chiffres :

  •  Plus de 600 professionnels ont été accompagnés
  •  Plusieurs milliers d’abonnés qui partagent notre quotidien sur les réseaux sociaux
  • 100% de nos clients recommandent nos accompagnements
  • 94% de nos clients feraient de nouveau appel à nous 

Ma passion pour le secteur, l’humain, le développement personnel et le business me donne envie de toujours transmettre un maximum de conseils et de soutien aux projets à impact !


Les réseaux de Copleni :

Instagram : @coplenifr 

Linkedin : @copleni 





Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Je veux vivre pleinement de mon activité. Je veux être libre. Je veux vivre en abondance. Je veux me sentir légitime. Je veux aider un maximum de personnes. Je veux apporter du bien-être au plus grand nombre. Je veux avoir des résultats rapides. Je veux que les gens reconnaissent mon super pouvoir. Je veux avoir un impact positif sur le monde. Mais au fait, comment on fait pour arriver à tout ça ? Bienvenue sur Wellness Impact, le podcast dédié aux entrepreneurs du bien-être et du mieux-être. Bienvenue à tous et à toutes dans ce nouvel épisode de Wellness Impact. Ici Léa Mispoulé pour vous servir. Aujourd'hui, j'ai le privilège de recevoir Laura Beauchamp, qui est passionnée par les états modifiés de conscience et le pouvoir insoupçonné du cerveau. Laura est une experte. qui, consciente de l'immense richesse qui se trouve en chacun de nous, a à cœur de proposer un accompagnement vers plus de bien-être et d'autonomie en parcourant l'univers fabuleux de l'hypnose. Laura pratique l'hypnose thérapeutique au cabinet, à Paris, en Normandie et en ligne via la Visio. Elle anime aussi des formations pour apprendre l'auto-hypnose et elle intervient également en entreprise. Alors, au cours de cette discussion, nous avons parlé de confiance en soi, d'estime de soi, et de la manière dont ces éléments sont intrinsèquement liés à la découverte de notre potentiel entrepreneurial, même lorsqu'on débute. Laura s'est également confiée sur ses débuts et sur cette nouvelle casquette d'entrepreneur qu'elle n'avait absolument pas appréhendée au départ. Nous avons également discuté de la capacité à saisir les opportunités qui se présentent à nous, de la notion de temps dans une activité à son compte, et de plein d'autres sujets passionnants. Allez ! je vous laisse tout de suite à notre discussion. Bonjour ma chère Laura.

  • Speaker #1

    Hello Léa.

  • Speaker #0

    Comment tu vas ? Je suis ravie de t'avoir avec moi aujourd'hui.

  • Speaker #1

    Très contente, merci beaucoup pour l'invitation.

  • Speaker #0

    Mais avec grand plaisir, ça fait un moment en plus qu'on parle, qu'on échange, donc ça me paraissait opportun et intéressant de t'inviter sur mon podcast. Alors avant de commencer, est-ce que tu peux dire qui tu es, quel est ton parcours Laura ?

  • Speaker #1

    Oui bien sûr, bonjour à toutes et à tous, je m'appelle Laura Beauchamp et je pratique l'hypnose thérapeutique depuis maintenant quasiment 6 ans. Je reçois en séance individuelle en cabinet à Paris, en Normandie, j'ai déménagé il y a un an. Je suis passée de Paris 2 à la campagne, donc un grand changement, mais j'interviens toujours à Paris. et aussi bien sûr des séances en visio. Également j'anime des formations auto-hypnose depuis 2017, donc une journée pour apprendre l'auto-hypnose. Et puis j'interviens également en entreprise, toujours autour de l'hypnose et de l'auto-hypnose. Et j'ai des programmes en ligne sur la confiance et l'estime, sur l'auto-hypnose, l'arrêt du tabac et d'autres choses encore. Donc vous l'aurez compris, tout tourne autour de l'hypnose et de l'auto-hypnose.

  • Speaker #0

    Oui, effectivement, c'est un sujet, la confiance et l'estime qui est très, très lié à l'entrepreneuriat. Et j'aimerais qu'on parle de ça avec toi aujourd'hui. Mais avant, j'ai envie que tu me dises, parce que c'est la question que je pose souvent aux invités que je reçois sur Wellness Impact. Pour toi, c'est quoi être un entrepreneur dans le monde du bien-être et du mieux-être ?

  • Speaker #1

    Ok, donc c'est ta question signature que je n'ai pas du tout bossé, pour être honnête. Bah écoute, tout simplement c'est vendre mes services, mon temps, mon énergie pour faire en sorte que la plupart, enfin en tout cas ceux et celles qui en ont envie et besoin puissent améliorer leur bien-être. Moi j'ai une vision très bisounours du monde, je me dis que si tout le monde va bien, bah tout le monde est gentil et si tout le monde est gentil, le monde va mieux. Donc c'est très caricatural évidemment, mais voilà, j'ai vraiment à cœur de... d'avoir un métier qui a du sens et qui aide et qui permet de changer les choses dans le bon sens. Pour être tout à fait honnête, quand je me suis formée à l'hypnose, je n'avais pas du tout en tête que j'allais être entrepreneur. Je l'ai un peu découvert à la sortie de l'institut. À la fin de ma formation, je me suis dit Ah bah tiens, personne ne m'attend avec un tapis rouge. Il va falloir que j'aille trouver les gens qui vont pouvoir bénéficier de mes services. Donc c'est un truc que j'ai dû faire. L'entrepreneur. L'entrepreneuriat, c'est quelque chose que j'ai dû apprendre sur le tas, puisque en formation d'hypnothérapeute, on ne nous prépare pas du tout à ça. Peut-être que maintenant, aujourd'hui, oui, je ne sais pas. Mais en tout cas, à l'époque, c'était en 2016, donc il n'y avait pas eu toute cette vague de reconversion qu'il y a eu pendant le Covid. On était assez peu nombreuses avant. à se reconvertir dans l'hypnose. Maintenant, il y en a vraiment beaucoup, beaucoup. Il y a même des coachs spéciales pour thérapeutes sur Instagram pour trouver des clientes et tout. Chose qu'il n'y avait pas du tout à l'époque. Donc vraiment, ça a été une surprise. Je ne sais pas si elle a été bonne ou mauvaise, mais elle m'a dit Ok, en fait, j'ai appris un nouveau métier, mais il faut que j'apprenne un nouveau métier qui est celui de l'entrepreneuriat, de démarcher, de communiquer, de… d'avoir une multi casquette finalement pour que ça puisse fonctionner parce que ça reste notre métier. Donc même si on le fait par altruisme, entre guillemets, parce qu'on a envie d'aider les gens, c'est ce qui aussi fait qu'on paye nos factures à la fin du mois. Donc il faut que ce soit rentable comme activité. Et c'était difficile au début d'avoir les deux casquettes, plein de croyances limitantes sur l'argent. Pas trop de confiance en soi, en plus, quand je me suis lancée. Donc vraiment, je me suis dit, bon, il faut que je bosse à fond sur moi parce que sinon, ça ne va pas le faire. Mais bon, du temps, de la bienveillance, de la thérapie, et c'est bon.

  • Speaker #0

    Et du temps, tu l'as dit, de la patience. Avant, tu étais salariée, Laura ?

  • Speaker #1

    Oui, j'étais salariée. Alors, pas dans une entreprise privée, j'étais engagée par la mairie de Paris. D'accord. Ça reste un truc...

  • Speaker #0

    Donc tu n'avais jamais entrepris finalement ?

  • Speaker #1

    Ah non, non, c'était vraiment la première fois et ça a été la grosse découverte. Si à l'époque j'avais su tout ce qui m'attendait, je ne sais même pas si je me serais lancée pour être honnête. C'est très bizarre, je ne voyais vraiment que le métier d'hypnothérapeute sans savoir ce qu'il y allait avoir derrière.

  • Speaker #0

    Alors je te rassure, même si je ne sais pas si c'est très rassurant de te le dire et pour ceux et celles qui nous écoutent, mais c'est 90% des personnes qui se lancent dans le milieu du bien-être. qui n'ont pas conscience qu'ils vont être entrepreneurs. Et bon, mon rôle, évidemment, mais pas que le mien, celui de mon équipe également, c'est de leur faire comprendre ce nouveau versant. Par rapport à ça, j'ai une question. Est-ce que ça a été une désillusion de se rendre compte de ça ?

  • Speaker #1

    Oui, c'est ce que je t'ai dit tout à l'heure. Je n'arrive pas à savoir si c'était une bonne ou une mauvaise surprise. Mais en tout cas, je me suis dit, OK, en fait, j'ai dégagé du temps, de l'énergie et de l'argent. On ne va pas se cacher pour me réorienter, me former un nouveau métier. Et en fait, ce n'est pas suffisant. Il va falloir que j'aille trouver de nouvelles ressources, de nouvelles capacités. Je ne savais pas à l'époque, il n'y avait pas les prestations que tu proposes aujourd'hui. À l'époque, personne n'était sur Instagram en tant que professionnel. Enfin, ça, c'est assez récent finalement. Donc, comment tu fais pour proposer tes services à des gens, te faire connaître ? Je ne me suis pas dit, Ah, chouette, je vais apprendre des nouveaux skills, c'est tout. Je me suis dit, Oh là là, pourquoi je me suis embarquée ? marqué. Tout s'est bien passé, finalement.

  • Speaker #0

    Tu disais que tu avais travaillé sur toi. Quelle est la première chose que tu as travaillé sur toi où tu t'es dit, bon, OK, pour que je réussisse, pour que j'y arrive, il faut que je travaille ? Trois petits points.

  • Speaker #1

    C'était sur la confiance et l'estime de soi. Je suis capable de bien accompagner et je vaux quelque chose, mes services aussi. Donc, j'ai le droit de recevoir de l'argent, d'être payée pour ce que je fais. tout un travail autour des croyances limitantes, autour de l'argent. Moi, je faisais partie des gens qui pensaient inconsciemment l'argent, c'est mal, gagner trop d'argent, c'est pas bien. Si tu as de l'argent, ça veut dire que forcément, t'es malhonnête ou tu l'as volé au plus pauvre. En gros, je schématise encore, mais j'avais ça. Donc forcément, quand tu es à ton compte, c'est plus ton boss qui te fait… Ton salaire, en tout cas, ce n'est plus l'entreprise qui te donne ton salaire, c'est toi qui vas le chercher. Donc, si inconsciemment, tu penses que gagner de l'argent, ce n'est pas bien, que l'argent, c'est mal, il y a plein de stratégies, de mécanismes conscients et inconscients qui vont se mettre en place pour surtout ne pas gagner d'argent, ou en tout cas, pas trop. Sauf que c'est problématique quand tu es à ton compte, parce qu'à la fin du mois, tu as plein de choses à payer. Donc, il a fallu aller bosser là-dessus principalement.

  • Speaker #0

    Et pourquoi tu lis la confiance ? Avec le rapport à l'argent ?

  • Speaker #1

    C'est plutôt l'estime que je vais relier. La confiance, c'est vraiment être sûre de ses capacités. Je me sens capable. L'estime de soi, ça va être est-ce que j'ai de la valeur ? Est-ce que je vaux quelque chose ? Est-ce que je suis une bonne personne ? Est-ce que je mérite d'être aimée ? Si je pense que mes prestations sont de qualité, je mérite de gagner de l'argent. J'ai le droit d'être rémunérée pour ce que je fais. Pour moi, j'y vois un lien. Je respecte ma valeur, ma valeur elle vaut quelque chose et aujourd'hui on est dans un monde capitaliste et ça passe par de l'argent. Après on peut faire des trocs, c'est ce que je fais parfois avec des masseuses, des kinésiologues, peu importe, mais en tout cas tout le monde ne peut pas faire du troc. Donc c'est voilà, m'autoriser à recevoir de l'argent parce que je vaux quelque chose. Est-ce que c'est clair ?

  • Speaker #0

    C'est très clair, c'est très très clair. J'arrive bien à cerner la différence entre les deux et le lien surtout avec le rapport à l'argent. Je sais que toi, dans tes accompagnements, tu es vraiment sur ce versant, sur ces versants de confiance et estime. Pour toi, même si tu as commencé un petit peu à en parler, pourquoi c'est important de travailler cette partie-là ?

  • Speaker #1

    Pour moi, c'est vraiment la base, le socle. Si tu as une bonne confiance et une bonne estime de toi, alors j'allais dire tout en tout cas. peut-être pas tout dans ta vie, mais beaucoup de choses vont découler d'une manière plus fluide, plus facile. Si tu es sûr de tes capacités, forcément, tu vas entreprendre plus facilement. Ça ne veut pas dire je pense que je suis la meilleure et j'ai la grosse tête Souvent, on confond confiance en soi et finalement, être un but de soi-même, penser qu'on est la meilleure, ne pas savoir se remettre en question. Il n'y a pas du tout de rapport entre les deux. Souvent, les personnes qui ont ce genre de comportement un petit peu à… La grosse tête, ça cache souvent un manque de confiance. Quand tu as confiance, tu n'as besoin de rien prouver à personne. Tu sais que c'est bon. Du coup, j'avais un fil conducteur que j'ai totalement perdu. En gros, si tu sais que tu as confiance... Et aussi, il y a des choses, quand tu as confiance, tu sais que tu ne sais pas les faire et en fait, ce n'est pas grave. Tu t'accordes de la bienveillance. Je ne sais pas les faire aujourd'hui, mais je vais les apprendre. En fait, ça permet de relativiser aussi beaucoup. Je sais que je sais faire, mais il y a des choses que je sais, je ne sais pas les faire, mais je vais les apprendre. Pour l'estime, pareil, je sais que j'ai de la valeur, donc je n'ai plus peur qu'on ne m'aime pas, donc j'ose dire les choses, j'ose m'affirmer, je sais dire non, poser mes limites, parce qu'entrepreneur du bien-être, souvent il y a la compréhension limitante, je dois dire oui à tout le monde, je dois faire des prêts à tout le monde, parce qu'il faut être sympa et gentil, mais en fait, être sympa et gentil envers soi-même avant. avant tout pour ensuite bien accompagner les autres et pas se faire justement manger par les gens qu'on accompagne ou notre entourage. Ça, c'est hyper important. C'est encore une grosse croyance qu'on a de forcément, il faut être gentil et qu'être gentil, ça veut dire oui à tout. Mais pas forcément, on peut dire non et être très gentil et puis on peut ne pas être sympa et dire oui. Donc, il n'y a pas de corrélation entre les deux. Donc, le fait de bosser sur ce socle, entre guillemets, tout va être plus simple que ce soit dans l'entreprenariat mais dans la vie en général parce qu'on va arrêter de se faire des films catastrophes on va arrêter de faire passer les besoins des autres avant les nôtres donc on va gagner du temps, de l'énergie on va y voir plus clair de quoi j'ai envie de quoi j'ai besoin pour être heureuse dans ma vie et en fonction de ça je passe à l'action je fais des ajustements j'arrête de faire les choses pour faire plaisir aux autres parce que je pense qu'il faut que je le fasse

  • Speaker #0

    Tu disais que c'était la première chose que tu avais travaillée quand tu t'es rendue compte de ce monde aussi vaste est-il que l'entrepreneuriat et d'attirer des clients et de se constituer une clientèle. Comment, toi, tu l'as travaillée ? Quels ont été un peu tes outils ?

  • Speaker #1

    Alors, ça a été principalement l'hypnose. Là, pour le coup, quand on se forme, on institue, on teste tous les protocoles, les uns sur les autres, parfois plusieurs fois. Donc, forcément, il y a des thématiques. qu'on va un peu vraiment essorer. Donc c'est ça qui est génial. Je ne dis pas que ça remplace une thérapie de se former en tant qu'hypno, mais en tout cas, tu ressors, tu n'es plus la même, et tu as fait un gros déblayage vraiment devant ta porte, pour y voir plus clair. L'idée, c'est aussi de ne pas penser que les thérapeutes n'ont aucun problème, que tout va bien, c'est faux. Mais c'est normal et c'est OK. Mais bon, il faut quand même avoir fait un petit nettoyage devant sa porte avant de pouvoir accueillir quelqu'un. la personne rentre facilement dans ton espace, on va dire. Là, l'idée, c'est que beaucoup d'hypnose, la formation d'auto-hypnose que j'avais faite m'a beaucoup aidée, ça m'a permis d'être plus autonome et d'aller mieux me comprendre encore plus. Et comme tu es autonome, ton outil, tu l'as dans ta poche, tu le sors quand tu veux. Il y a eu des moments où je n'avais pas assez d'argent pour prendre une séance d'hypnose, donc j'étais obligée d'attendre le mois suivant, mais ça peut être long un mois où tu es bloquée sur une thématique, le fait d'avoir l'auto-hypnose en poche. J'ai l'impression que ça a un peu accéléré vraiment mon avancée et l'amélioration de la qualité de mon estime et de ma confiance. J'avais faussé un peu de psy, mais moi, ça ne me convenait pas. Il en faut pour tous les goûts. Ce n'était peut-être pas le bon timing ou juste pas la bonne personne. Après, j'ai fait aussi plein de choses du genre soins énergétiques, de la kinésiologie. Tous les trucs perche à dos que moi j'adore, après voilà, en fonction des croyances et des besoins de chacun, il faut se tourner vers la thérapie et la personne avec qui vous avez un bon feeling. Je pense qu'on peut être une super thérapeute pour quelqu'un, une bof bof thérapeute peut-être pour quelqu'un d'autre. Et ce n'est pas grave en fait, il faut trouver chaussure à son pied. Parfois ça demande un petit peu de temps. Mais donc voilà, principalement c'était l'hypnose, l'auto-hypnose et d'autres médecines alternatives.

  • Speaker #0

    Et qu'est-ce que tu dirais à quelqu'un qui vient de se lancer dans l'entrepreneuriat, dans le monde du bien-être, et qui justement n'a pas les outils pour travailler sa confiance et son estime, qui en a conscience encore une fois que c'est quelque chose qui peut pécher ou en tout cas à travailler, est-ce que tu aurais des pistes, des astuces pour l'améliorer pour cette personne-là ?

  • Speaker #1

    Donc du coup, pour des petites pistes de réflexion ou des passées à l'action, à part la thérapie, qui est multiple, oxy, hypno, sophro, peu importe. Il peut y avoir aussi tout simplement de s'entourer de gens bienveillants. Ça paraît tout bête, mais en fait, si les personnes avec qui vous évoluez au quotidien vous font sentir mal, ne vous encouragent pas, ne vous soutiennent pas avec bienveillance, ça paraît bête, mais peut-être sont écartés le temps du lancement de votre activité. Moi, je sais que quand j'ai lancé mon activité, Ma mère, qui peut être anxieuse en tout cas, qui a beaucoup de peur, elle me transmettait ses peurs, mais c'était de la bienveillance, elle essayait de me protéger. Mais sauf que c'était un moment où justement j'avais besoin d'être boostée, d'être motivée, rassurée et soutenue, donc je lui ai clairement dit écoute, c'est soi, tu me soutiens Et du coup, on en parle de cette reconversion et c'est super. Et si tu n'arrives pas à être heureuse pour moi ou à voir ça comme quelque chose de positif, c'est pas grave. on n'en parle pas parce qu'en fait j'ai déjà mes peurs et mes doutes à moi qui sont assez lourds j'ai pas envie d'avoir en plus les tiens donc ça peut être aussi juste de formuler très clairement à nos proches j'ai besoin d'aide, j'ai besoin de soutien ou alors je ne veux pas entendre tes peurs, je sais que c'est par bienveillance mais aujourd'hui j'ai besoin de tout sauf ça donc poser des petits ultimatums entre guillemets, en tout cas être clair sur les besoins que vous avez parce que l'entourage ça va être très important dans votre nouveau lancement d'activité

  • Speaker #0

    J'ai envie de parler un petit peu de toi, Laura, et de ton évolution. Aujourd'hui, ça fait 7 ans, si je ne me trompe pas, 8 ans que tu es hypno.

  • Speaker #1

    Alors, ça va faire officiellement 6 ans, mais quand je dis officiellement, c'est quand j'ai créé ma boîte, mais j'avais déjà commencé avant, donc en gros, dans ces Ausha.

  • Speaker #0

    D'accord, ok. Et ce que j'aimerais savoir, c'est quelle a été l'évolution pour toi ? Parce qu'au départ, tu disais que tu as travaillé la confiance, l'estime, tu as dû travailler cette casquette de l'entrepreneuriat. Comment tu as travaillé cette casquette de l'entrepreneur que tu étais en train de devenir ?

  • Speaker #1

    Il y a un truc tout bête, j'en ai parlé, mais c'est le temps, c'est l'expérience. C'est normal si lors de votre toute première séance, vous ne vous sentez pas totalement légitime, totalement à l'aise. C'est normal, c'est la première fois que vous le faites. La sensation de légitimité et l'expérience, la sensation de légitimité, elle va venir avec le temps et l'expérience. Plus vous allez faire et plus ça va être facile. Première séance, moi j'ai fait totalement poker face à l'intérieur, c'était alerte rouge, alerte rouge. Mais bon, voilà, c'est un peu fake it until you make it. Et bien ça, ça fonctionne bien. Tu fais comme si, et puis c'est un des principes de la PNL et de l'hypnose, et ça fonctionne. Pour ce qui est de l'entrepreneuriat à proprement parler, je n'ai pas du tout fait de formation ou je n'ai pas fait appel à un coach comme maintenant tu proposes tes services. Ça a été un peu sur le tas, j'ai tâtonné. J'ai d'abord créé une page Facebook, puis une page Instagram. C'est comme ça que ça s'est fait. Il y a aussi beaucoup de liens de réseautage, en fait, avec des lieux à Paris et puis avec d'autres professionnels. En fait, c'est le fait d'aller à des événements, de rencontrer des gens, de créer du lien, même en message sur Instagram. C'est ça qui a fait que, petit à petit, l'effet boule de neige, le bouche à oreille s'est fait. Ça paraît bête, mais quand on se lance, on a du mal à se dire bon, je vais payer un cabinet parce que ça me fait dépenser de l'argent Mais en fait, d'aller bosser dans un lieu où il y a d'autres thérapeutes, vous pouvez vous renvoyer un petit peu des personnes de temps en temps. Ça vous fait connaître. Vous êtes dans une structure qui a pignon sur rue, donc c'est aussi rassurant pour les gens. Donc ça, ça aussi, le fait que j'ai été dans plusieurs lieux avec différents thérapeutes… fait La Maison Nomade, Saïa, maintenant je suis chez La Scénographe. C'est aussi, voilà, on rencontre du monde, parler de ses projets, que ce soit dans le milieu pro ou milieu perso, en tout cas moi c'est ça qui a permis de faire grandir mon activité.

  • Speaker #0

    Bravo ! Et aujourd'hui, tu vis de ton activité, comment tu as pérennisé tes différents accompagnements, tes différentes offres ? Comment en 7 ans, 8 ans, 6 ans, peu importe. En tout cas... Voilà, en un certain nombre d'années, tu as réussi à en vivre en fait.

  • Speaker #1

    Ça allait plutôt rapidement. Moi, j'ai souvent que j'ai de la chance, mais les gens disent mais non, c'est pas de la chance Mais en même temps, je n'aurais pas la recette idéale.

  • Speaker #0

    Je suis d'accord, ce n'est pas de la chance.

  • Speaker #1

    Je n'ai pas la recette parfaite et je me dis que ce qui a fonctionné pour moi peut peut-être ne pas fonctionner pour quelqu'un d'autre. Mais en tout cas, c'est vrai que ça s'est bien goupillé parce que j'ai eu la chance aussi de pouvoir avoir le droit au chômage au tout début. Et quand ça s'est arrêté, c'est pile le moment où je commençais à gagner un SMIC. Et donc, c'était un peu compliqué, mais en tout cas, je pouvais vivre quand même. J'ai eu la chance de ne pas avoir à reprendre un petit boulot comme parfois certaines personnes doivent au début. Ce qui est important, c'est d'avoir vraiment beaucoup d'énergie et de temps à dépenser pour monter son business. Je suis tellement admiratrice des gens qui ont leur business à côté et qui doivent avoir un taf alimentaire à côté parce que finalement, ce taf, il me prend tellement d'énergie et de temps que je trouve ça compliqué de s'investir à fond. J'ai eu la chance, au moment où je n'avais plus d'aide de Pôle emploi, de pouvoir avoir assez de personnes. Ça s'est pérennisé tout simplement avec le bouche à oreille, le fait d'avoir un peu diversifié aussi, le fait d'avoir les formations auto-hypnose. de proposer mes services en entreprise. C'est bête, mais l'entreprise... Bon, là, depuis que je suis en Normandie, j'interviens beaucoup moins en entreprise, mais la rémunération, elle est beaucoup plus haute. Donc, ça permet de pouvoir aussi... Si vous réussissez à avoir une intervention régulière en entreprise, c'est vraiment chouette.

  • Speaker #0

    Tu les avais démarchées, les entreprises ? Comment t'avais fait ?

  • Speaker #1

    Non, pareil, je veux dire, c'était la chance parce que je crois que je n'ai jamais envoyé un mail à une personne, à une entreprise pour dire Coucou, voici ce que je propose C'est souvent, soit c'était quelqu'un qui était venu me voir en séance individuelle et qui travaille dans une entreprise et qui me dit Ah bah tiens, on a une enveloppe bien-être, ça vous dit de venir Ou alors c'est des marques qui m'ont trouvé sur Instagram. C'est pour ça que, bon, moi Instagram c'est… amour-détestation en même temps. J'adore comme je déteste, mais force est de constater que ça porte ses fruits puisque j'ai vraiment beaucoup d'entreprises qui m'ont démarché grâce à Instagram. C'est un peu une vitrine de ce qu'on propose et ça permet de pouvoir vraiment présenter tous les services que l'on a dans sa boîte à outils. Et donc, vraiment, c'est principalement via les réseaux sociaux que j'ai pu intervenir en entreprise. C'est vraiment le fait d'être à la fois visible sur Internet, sur les réseaux, et d'avoir une offre diversifiée qui, je pense, fait que ça a pu pérenniser tout ça. Je ne sais pas s'il n'y a qu'à avoir que les séances individuelles, par exemple. Peut-être que ce ne serait pas suffisant en termes de CR, j'entends.

  • Speaker #0

    Tu dis que c'est de la chance, tu dis que c'est grâce aux réseaux, etc. Mais est-ce que tu te dis que c'est surtout grâce à toi ?

  • Speaker #1

    C'est sûr que ce n'est pas un petit lutin qui fait les posts Instagram et les stories. C'est moi qui les fais, ça c'est sûr. Ça me prend beaucoup de temps et d'énergie, mine de rien. Alors que, bon, on regarde ma page, ce n'est pas non plus… Enfin, voilà, je ne suis pas graphiste, je ne fais pas appel à une community manager. J'ai beaucoup de demandes pour ça en MP. Coucou, je suis community manager. Mais en fait, d'une part, je n'ai pas envie de déléguer ça parce que je me dis que c'est mon compte, c'est moi. Je n'ai pas envie que les posts soient rédigés par quelqu'un d'autre. Et puis, accessoirement, il faut rémunérer cette personne et j'ai envie de bien la rémunérer. Et aujourd'hui, je n'ai pas assez de CA pour dégager le salaire d'une autre personne. Mais je sais que ça pourrait être une bonne chose d'avoir fait appel à une graphiste, etc. Mais après, je me dis, bon, c'est ma patte. Et le retour que j'ai des gens qui me suivent, c'est que, justement, le côté un peu à l'arrache, parfois, c'est plus authentique et les gens circulent. reconnaissent plutôt que sur un truc hyper carré. J'avoue, je ne regarde même pas l'heure à laquelle je poste, mais en fait, je suis une super mauvaise élève, je pense, pour l'algorithme Instagram, mais voilà, j'ai toujours fait comme ça, ça fonctionne. Et peut-être que ça fonctionnera encore mieux si je me penchais un peu plus sur tout ce qui est même le référencement du site Internet, etc. Mais j'avoue, je suis une mauvaise élève pour ça. Mais je pense que c'est l'authenticité qui paye sur ce genre de métier, puisque les gens, ils... Ils viennent nous voir pour faire de l'hypnose ou de la sophro, peu importe ce que vous êtes, mais ils viennent aussi pour nous, ce qu'on dégage.

  • Speaker #0

    Essentiellement,

  • Speaker #1

    bien sûr. Donc du coup, je me dis, si c'est quelqu'un d'autre derrière Insta qui crée pour moi ou en tout cas qui poste, j'aurais l'impression de mentir et que du coup, ce ne serait pas moi. Et donc, la connexion qui se fait déjà avant même la prise de rendez-vous, elle serait fausse, biaisée un petit peu.

  • Speaker #0

    D'accord. Après, ça, je le respecte complètement. C'est ta manière de penser et puis de ce que toi, tu veux donner, de la direction que tu veux donner à tes réseaux, à ton activité. Alors, je reviens quand même sur cette notion de bouche à oreille et donc de chance. C'est pas la première fois que j'entends une praticienne qui s'est lancée dans les années 2016, 2017, 2018, donc avant cette fameuse vague Covid, et qui me dit, voilà, moi, effectivement, le bouche à oreille a beaucoup fonctionné pour moi. J'ai eu de la chance, ce n'est pas la première personne qui le dit. Mais aussi, est-ce que tu ne penses pas que c'est lié au fait qu'après cette vague Covid, il y a eu beaucoup de praticiens qui se sont lancés et qui se sont installés ? Et donc forcément, il y a beaucoup plus d'hypnos, par exemple, au mètre carré. Donc, avoir une stratégie paraît aujourd'hui essentielle.

  • Speaker #1

    Complètement. Je pense que si moi, je m'étais lancée post-Covid, je serais en train de me dire, je vais être en train de me dire, ça n'aurait pas été aussi simple. Vraiment, quand je regarde, c'est un peu la voie royale pour moi. Je me suis formée. Ça allait très rapidement. Le bouche-à-oreille s'est fait parce qu'à l'époque, quand j'ai commencé, j'avais tapé hypnothérapeute Paris autour de moi. J'avais deux hypnos. À la fin, avant de quitter Paris, j'en avais plus d'une quinzaine. Tu vois, c'est énorme. Il y a eu de plus en plus. Aujourd'hui, évidemment, si on se lance... Je pense qu'effectivement, il faut avoir une stratégie derrière bien rodée, bien ficelée, puisqu'on est très très nombreux sur le marché aujourd'hui. Mon côté bisounours me dit qu'il y a de la place pour tout le monde, mais il faut aussi une casquette vraiment business. Moi, j'ai eu le temps de l'avoir sans que ce soit urgentissime, parce qu'il n'y avait pas grand monde sur le marché à l'époque. Mais aujourd'hui, je te rejoins. C'est comme pour le community manager. Moi, ça ne me tente pas, mais j'ai des collègues qui en ont et en vrai, tout se passe très bien. Donc en fait, c'est vraiment, il faut faire en fonction de ses envies, de ses besoins, de son temps. Ça m'amuse quand même. Je prends du plaisir à le faire. Donc c'est aussi ça que j'ai envie de conserver. Donc là, l'idée, c'est de prendre en compte l'état actuel du marché et ses désirs et en fonctionnant de ça, vous voyez effectivement. Là, je pense que si la personne arrive aujourd'hui et qu'elle était un peu en roue libre comme moi à l'époque, je ne sais pas si ça fonctionnerait beaucoup. Ça, c'est sûr.

  • Speaker #0

    Tu parles aussi du fait que tu t'es bougée, que tu as osé te montrer, que tu étais dans des réseaux, des événements. Ça aussi, j'imagine, je pense très fortement que ça a contribué à ton bouche à oreille.

  • Speaker #1

    Oui, complètement. de me dire Ah bah tiens, je connais la cofondatrice de cette marque-là, et puis je rencontre justement sa cousine dans un autre événement, et puis je rencontre du coup le cofondateur de cette autre marque, paf, paf, paf. En fait, ça fait des liens, et donc du coup, c'est bête, mais une personne qui me rencontre, qui ne me connaît ni d'Ave ni d'Adam, si elle sait que je connais son collègue ou son partenaire, tout de suite, il va y avoir un climat de confiance qui va être… plus propices à m'engager ou à me faire intervenir sur cet événement, etc. Il faut savoir aussi, en tout cas, moi, quand je me suis lancée, j'ai fait plein de prestations gratuites. Je ne sais pas si c'est bien ou mal, mais en tout cas, je l'ai fait et ça a apporté une certaine visibilité. Et je me dis, ce que j'ai fait, je suis intervenue gratuitement, mais j'ai rencontré 30 personnes. Et dans ces 30 personnes, il y en a deux qui sont venues me voir en séance individuelle. Et il y en a peut-être une autre qui a donné mon contact à sa grand-mère. Enfin, j'ai n'importe quoi. Mais donc, finalement, bon, voilà, j'ai bossé une heure et demie gratos.

  • Speaker #0

    Ouais, mais tu as su saisir l'opportunité. Tu savais pourquoi tu le faisais. C'était OK.

  • Speaker #1

    C'est ça. Donc, du coup, c'est vrai que je l'ai beaucoup fait. Je le fais encore de temps en temps, d'intervenir gratuitement. Ça dépend pour quelle cause, etc. Mais surtout, si ça me fait plaisir, si j'aime bien la marque, si ça a du sens. Voilà. Pas tout le temps, parce que si j'acceptais toutes les demandes d'intervention gratuite, je ne ferais que ça. Bien sûr, bien sûr.

  • Speaker #0

    Évidemment. Ce que tu dis, du coup, c'est que dans l'entrepreneuriat, il y a besoin quand même d'être proactif, d'oser, d'oser montrer notamment. Donc, ça repasse par le sujet du départ, la confiance et l'estime, parce que sans ça, oser, c'est se montrer, aller dans les réseaux.

  • Speaker #1

    Oui, et c'est se valoriser aussi.

  • Speaker #0

    Ça paraît bête, mais dire voilà ce que j'ai fait souvent on peut dire là, je vais paraître prétentieuse mais en fait, parfois si on ne le dit pas, comment les gens peuvent le savoir ? En fait, qu'on a travaillé avec un tel, qu'on a fait ceci, qu'on a fait cela, qu'on est capable de proposer ce service, même s'il n'est pas sur notre site. Vraiment, c'est d'aller vers les gens, montrer nos services, valoriser nos réussites. Ça, c'est super important en fait. Personne ne le fera à notre place en fait.

  • Speaker #1

    Et d'être opportuniste aussi. Tu as saisi les opportunités de par le gratuit ou le payant, peu importe. Mais en tout cas, tu as su ouvrir les écoutilles, ouvrir tes chakras. Je ne sais pas si là, c'est dans le bon terme. En tout cas, tu as su voir et écouter.

  • Speaker #0

    D'être alerte sur ce qui pouvait être fait, de sentir que parfois, même s'il n'y avait pas une proposition ou une brèche, de dire Ah, ben écoute, moi je peux intervenir là si tu veux. C'est oui, c'est non. Mais peu importe, au moins, toi, tu as proposé quelque chose, ça convient ou pas, peu importe. Mais je suis toujours satisfaite quand j'ai fait le pas de proposer. C'est toujours mieux quand c'est accepté. Mais si ce n'est pas accepté, il ne faut pas le prendre personnellement. Ça ne fitait pas avec l'événement, ce n'est pas grave. Et puis, le contact, il reste dans la poche de cette personne. Et puis, peut-être qu'elle t'appellera dans deux ans. En fait, moi, je me dis qu'il n'y a pas de petite prise de contact. chaque fois que tu vas parler de ton métier à quelqu'un, c'est une graine de semée, en tout cas, de Ah bah tiens, je peux peut-être aller voir Laura en sens individuel. Ah bah tiens, peut-être qu'elle pourrait intervenir pour cet événement. Après, heureusement, je ne pense pas tout le temps. Je ne rentre pas en contact avec les gens que pour ça. Mais en tout cas, je me dis Ouais, il n'y a pas de petites opportunités. Il n'y a pas de petites rencontres.

  • Speaker #1

    C'est très bien dit. J'aurais pas dit mieux. Merci beaucoup, Laura. Est-ce qu'il y a quelque chose que tu voulais rajouter ? qui est important pour toi de transmettre à ceux et celles qui nous écouteront ?

  • Speaker #0

    Oui, c'est vraiment de se dire de s'accorder du temps et beaucoup de bienveillance et pas s'alarmer si les premiers mois, même la première année, ce n'est pas que des réussites. Moi, je vous le souhaite que dès la première année, vous ayez un chiffre d'affaires qui soit excellent et que ce soit vraiment crescendo, crescendo, mais pas de panique si c'est… Pas le cas en fait, c'est vraiment de s'accorder du temps, de la bienveillance et de bosser sur soi. Et parfois, hop, on monte des paliers très rapidement, parfois on sent qu'on stagne depuis quelques semaines, quelques mois, et puis hop, d'un coup, c'est une séance qui va faire que paf, on gagne deux, trois paliers. Et c'est vraiment en pratiquant que vous allez avoir cette légitimité, que vous allez vraiment gonfler votre confiance, quoi, vraiment. Voilà, c'est un conseil qui est très simple, mais c'est de s'accorder du temps et de la bienveillance.

  • Speaker #1

    C'est accorder du temps et de la bienveillance. C'est joliment dit. Merci beaucoup, Laura, d'avoir été avec moi aujourd'hui sur cet épisode. Où est-ce qu'on peut te retrouver, suivre tes actus, suivre ce que tu fais ?

  • Speaker #0

    C'est principalement sur Instagram. Mon compte, c'est hello.hypnose. Mais il y a aussi une page Facebook, mon site Internet où il y a toutes les informations et puis un petit peu LinkedIn. Et puis sinon, vous me retrouvez à Paris ou en Normandie.

  • Speaker #1

    Au bord de la mer.

  • Speaker #0

    Alors non, c'est la Normandie qui n'est pas sur la côte, mais qui est dans les terres. Donc, c'est vraiment à une heure et demie de Paris. Donc, les Parisiens, les Parisiennes, vous êtes les bienvenus. J'ai des gens qui habitent à Argenteuil, et même qui, parfois, préfèrent venir faire des séances en Normandie plutôt qu'à Paris. Ils me disent, en fait, le temps de trajet, c'est le même. Parce qu'avec les bouchons, parfois, c'est tout aussi loin. Donc, du coup, franchement, venez. Ça vous fait un bon bol d'air pur de la campagne. en prime en plus de la séance d'hypnose.

  • Speaker #1

    Bien-être à l'état pur et dans tous les sens. Nature et mental. Et hypnose. Merci beaucoup Laura, je te dis à bientôt et en attendant on se retrouve bientôt pour un nouvel épisode. Merci d'avoir écouté cet épisode. J'espère qu'il sera tédé et éclairé. N'hésite pas à le diffuser à un maximum de personnes. Et n'oublie pas de t'abonner sur mon compte Instagram, lea.mispouli. A bientôt !

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Description

Bienvenue à tous dans cet épisode de Wellness Impact ! Aujourd'hui, j’ai le privilège de recevoir Laura Beauchamp, qui est passionnée par les états modifiés de conscience et les pouvoirs insoupçonnés du cerveau.

Laura est une experte qui, consciente de l'immense richesse qui se trouve en chacun de nous, a à cœur de proposer un accompagnement vers plus de bien-être et d'autonomie en parcourant l'univers fabuleux de l'Hypnose. Laura pratique l'Hypnose thérapeutique en cabinet à Paris, en Normandie et en ligne via la visioconférence. 

Elle anime aussi des formations pour apprendre l'Auto-Hypnose et intervient en entreprise.

Au cours de cette discussion, nous avons parler de confiance en soi, d'estime de soi, et de la manière dont ces éléments sont intrinsèquement liés à la découverte de notre potentiel entrepreneurial, même lorsqu'on débute.

Laura s’est également confiée sur ses débuts et sur cette casquette d’entrepreneure qu’elle n’avait absolument pas appréhender au départ.

Nous avons également discuter de la capacité à saisir les opportunités qui se présentent à nous, de la notion de temps dans une activité à son compte et de plein d’autres sujets passionnants.



Notes et références : 

Site : www.laura-beauchamp.com

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Instagram : Hello.hypnose


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Pour me retrouver : 

Instagram : @lea.mispoulet  

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Qui suis-je ?

Je suis Business coach et Consultante spécialisée dans le secteur du bien-être/mieux-être. Passionnée d’entrepreneuriat, j’ai d’abord commencé par évoluer dans l’univers de la communication, de l’événementiel et du marketing au sein de plusieurs start-up françaises.

En 2019, je créée  Copleni , l’accélérateur business de vos projets dans le bien-être/mieux-être.

Copleni, c’est la concrétisation d’une expérience de plus de 10 ans au cœur des stratégies marketing et une véritable envie d’accompagner les entrepreneurs du bien-être/mieux-être. Nous accompagnons depuis 4 ans chaque entrepreneur à développer une activité professionnelle pérenne et épanouissante.

En quelques chiffres :

  •  Plus de 600 professionnels ont été accompagnés
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Transcription

  • Speaker #0

    Je veux vivre pleinement de mon activité. Je veux être libre. Je veux vivre en abondance. Je veux me sentir légitime. Je veux aider un maximum de personnes. Je veux apporter du bien-être au plus grand nombre. Je veux avoir des résultats rapides. Je veux que les gens reconnaissent mon super pouvoir. Je veux avoir un impact positif sur le monde. Mais au fait, comment on fait pour arriver à tout ça ? Bienvenue sur Wellness Impact, le podcast dédié aux entrepreneurs du bien-être et du mieux-être. Bienvenue à tous et à toutes dans ce nouvel épisode de Wellness Impact. Ici Léa Mispoulé pour vous servir. Aujourd'hui, j'ai le privilège de recevoir Laura Beauchamp, qui est passionnée par les états modifiés de conscience et le pouvoir insoupçonné du cerveau. Laura est une experte. qui, consciente de l'immense richesse qui se trouve en chacun de nous, a à cœur de proposer un accompagnement vers plus de bien-être et d'autonomie en parcourant l'univers fabuleux de l'hypnose. Laura pratique l'hypnose thérapeutique au cabinet, à Paris, en Normandie et en ligne via la Visio. Elle anime aussi des formations pour apprendre l'auto-hypnose et elle intervient également en entreprise. Alors, au cours de cette discussion, nous avons parlé de confiance en soi, d'estime de soi, et de la manière dont ces éléments sont intrinsèquement liés à la découverte de notre potentiel entrepreneurial, même lorsqu'on débute. Laura s'est également confiée sur ses débuts et sur cette nouvelle casquette d'entrepreneur qu'elle n'avait absolument pas appréhendée au départ. Nous avons également discuté de la capacité à saisir les opportunités qui se présentent à nous, de la notion de temps dans une activité à son compte, et de plein d'autres sujets passionnants. Allez ! je vous laisse tout de suite à notre discussion. Bonjour ma chère Laura.

  • Speaker #1

    Hello Léa.

  • Speaker #0

    Comment tu vas ? Je suis ravie de t'avoir avec moi aujourd'hui.

  • Speaker #1

    Très contente, merci beaucoup pour l'invitation.

  • Speaker #0

    Mais avec grand plaisir, ça fait un moment en plus qu'on parle, qu'on échange, donc ça me paraissait opportun et intéressant de t'inviter sur mon podcast. Alors avant de commencer, est-ce que tu peux dire qui tu es, quel est ton parcours Laura ?

  • Speaker #1

    Oui bien sûr, bonjour à toutes et à tous, je m'appelle Laura Beauchamp et je pratique l'hypnose thérapeutique depuis maintenant quasiment 6 ans. Je reçois en séance individuelle en cabinet à Paris, en Normandie, j'ai déménagé il y a un an. Je suis passée de Paris 2 à la campagne, donc un grand changement, mais j'interviens toujours à Paris. et aussi bien sûr des séances en visio. Également j'anime des formations auto-hypnose depuis 2017, donc une journée pour apprendre l'auto-hypnose. Et puis j'interviens également en entreprise, toujours autour de l'hypnose et de l'auto-hypnose. Et j'ai des programmes en ligne sur la confiance et l'estime, sur l'auto-hypnose, l'arrêt du tabac et d'autres choses encore. Donc vous l'aurez compris, tout tourne autour de l'hypnose et de l'auto-hypnose.

  • Speaker #0

    Oui, effectivement, c'est un sujet, la confiance et l'estime qui est très, très lié à l'entrepreneuriat. Et j'aimerais qu'on parle de ça avec toi aujourd'hui. Mais avant, j'ai envie que tu me dises, parce que c'est la question que je pose souvent aux invités que je reçois sur Wellness Impact. Pour toi, c'est quoi être un entrepreneur dans le monde du bien-être et du mieux-être ?

  • Speaker #1

    Ok, donc c'est ta question signature que je n'ai pas du tout bossé, pour être honnête. Bah écoute, tout simplement c'est vendre mes services, mon temps, mon énergie pour faire en sorte que la plupart, enfin en tout cas ceux et celles qui en ont envie et besoin puissent améliorer leur bien-être. Moi j'ai une vision très bisounours du monde, je me dis que si tout le monde va bien, bah tout le monde est gentil et si tout le monde est gentil, le monde va mieux. Donc c'est très caricatural évidemment, mais voilà, j'ai vraiment à cœur de... d'avoir un métier qui a du sens et qui aide et qui permet de changer les choses dans le bon sens. Pour être tout à fait honnête, quand je me suis formée à l'hypnose, je n'avais pas du tout en tête que j'allais être entrepreneur. Je l'ai un peu découvert à la sortie de l'institut. À la fin de ma formation, je me suis dit Ah bah tiens, personne ne m'attend avec un tapis rouge. Il va falloir que j'aille trouver les gens qui vont pouvoir bénéficier de mes services. Donc c'est un truc que j'ai dû faire. L'entrepreneur. L'entrepreneuriat, c'est quelque chose que j'ai dû apprendre sur le tas, puisque en formation d'hypnothérapeute, on ne nous prépare pas du tout à ça. Peut-être que maintenant, aujourd'hui, oui, je ne sais pas. Mais en tout cas, à l'époque, c'était en 2016, donc il n'y avait pas eu toute cette vague de reconversion qu'il y a eu pendant le Covid. On était assez peu nombreuses avant. à se reconvertir dans l'hypnose. Maintenant, il y en a vraiment beaucoup, beaucoup. Il y a même des coachs spéciales pour thérapeutes sur Instagram pour trouver des clientes et tout. Chose qu'il n'y avait pas du tout à l'époque. Donc vraiment, ça a été une surprise. Je ne sais pas si elle a été bonne ou mauvaise, mais elle m'a dit Ok, en fait, j'ai appris un nouveau métier, mais il faut que j'apprenne un nouveau métier qui est celui de l'entrepreneuriat, de démarcher, de communiquer, de… d'avoir une multi casquette finalement pour que ça puisse fonctionner parce que ça reste notre métier. Donc même si on le fait par altruisme, entre guillemets, parce qu'on a envie d'aider les gens, c'est ce qui aussi fait qu'on paye nos factures à la fin du mois. Donc il faut que ce soit rentable comme activité. Et c'était difficile au début d'avoir les deux casquettes, plein de croyances limitantes sur l'argent. Pas trop de confiance en soi, en plus, quand je me suis lancée. Donc vraiment, je me suis dit, bon, il faut que je bosse à fond sur moi parce que sinon, ça ne va pas le faire. Mais bon, du temps, de la bienveillance, de la thérapie, et c'est bon.

  • Speaker #0

    Et du temps, tu l'as dit, de la patience. Avant, tu étais salariée, Laura ?

  • Speaker #1

    Oui, j'étais salariée. Alors, pas dans une entreprise privée, j'étais engagée par la mairie de Paris. D'accord. Ça reste un truc...

  • Speaker #0

    Donc tu n'avais jamais entrepris finalement ?

  • Speaker #1

    Ah non, non, c'était vraiment la première fois et ça a été la grosse découverte. Si à l'époque j'avais su tout ce qui m'attendait, je ne sais même pas si je me serais lancée pour être honnête. C'est très bizarre, je ne voyais vraiment que le métier d'hypnothérapeute sans savoir ce qu'il y allait avoir derrière.

  • Speaker #0

    Alors je te rassure, même si je ne sais pas si c'est très rassurant de te le dire et pour ceux et celles qui nous écoutent, mais c'est 90% des personnes qui se lancent dans le milieu du bien-être. qui n'ont pas conscience qu'ils vont être entrepreneurs. Et bon, mon rôle, évidemment, mais pas que le mien, celui de mon équipe également, c'est de leur faire comprendre ce nouveau versant. Par rapport à ça, j'ai une question. Est-ce que ça a été une désillusion de se rendre compte de ça ?

  • Speaker #1

    Oui, c'est ce que je t'ai dit tout à l'heure. Je n'arrive pas à savoir si c'était une bonne ou une mauvaise surprise. Mais en tout cas, je me suis dit, OK, en fait, j'ai dégagé du temps, de l'énergie et de l'argent. On ne va pas se cacher pour me réorienter, me former un nouveau métier. Et en fait, ce n'est pas suffisant. Il va falloir que j'aille trouver de nouvelles ressources, de nouvelles capacités. Je ne savais pas à l'époque, il n'y avait pas les prestations que tu proposes aujourd'hui. À l'époque, personne n'était sur Instagram en tant que professionnel. Enfin, ça, c'est assez récent finalement. Donc, comment tu fais pour proposer tes services à des gens, te faire connaître ? Je ne me suis pas dit, Ah, chouette, je vais apprendre des nouveaux skills, c'est tout. Je me suis dit, Oh là là, pourquoi je me suis embarquée ? marqué. Tout s'est bien passé, finalement.

  • Speaker #0

    Tu disais que tu avais travaillé sur toi. Quelle est la première chose que tu as travaillé sur toi où tu t'es dit, bon, OK, pour que je réussisse, pour que j'y arrive, il faut que je travaille ? Trois petits points.

  • Speaker #1

    C'était sur la confiance et l'estime de soi. Je suis capable de bien accompagner et je vaux quelque chose, mes services aussi. Donc, j'ai le droit de recevoir de l'argent, d'être payée pour ce que je fais. tout un travail autour des croyances limitantes, autour de l'argent. Moi, je faisais partie des gens qui pensaient inconsciemment l'argent, c'est mal, gagner trop d'argent, c'est pas bien. Si tu as de l'argent, ça veut dire que forcément, t'es malhonnête ou tu l'as volé au plus pauvre. En gros, je schématise encore, mais j'avais ça. Donc forcément, quand tu es à ton compte, c'est plus ton boss qui te fait… Ton salaire, en tout cas, ce n'est plus l'entreprise qui te donne ton salaire, c'est toi qui vas le chercher. Donc, si inconsciemment, tu penses que gagner de l'argent, ce n'est pas bien, que l'argent, c'est mal, il y a plein de stratégies, de mécanismes conscients et inconscients qui vont se mettre en place pour surtout ne pas gagner d'argent, ou en tout cas, pas trop. Sauf que c'est problématique quand tu es à ton compte, parce qu'à la fin du mois, tu as plein de choses à payer. Donc, il a fallu aller bosser là-dessus principalement.

  • Speaker #0

    Et pourquoi tu lis la confiance ? Avec le rapport à l'argent ?

  • Speaker #1

    C'est plutôt l'estime que je vais relier. La confiance, c'est vraiment être sûre de ses capacités. Je me sens capable. L'estime de soi, ça va être est-ce que j'ai de la valeur ? Est-ce que je vaux quelque chose ? Est-ce que je suis une bonne personne ? Est-ce que je mérite d'être aimée ? Si je pense que mes prestations sont de qualité, je mérite de gagner de l'argent. J'ai le droit d'être rémunérée pour ce que je fais. Pour moi, j'y vois un lien. Je respecte ma valeur, ma valeur elle vaut quelque chose et aujourd'hui on est dans un monde capitaliste et ça passe par de l'argent. Après on peut faire des trocs, c'est ce que je fais parfois avec des masseuses, des kinésiologues, peu importe, mais en tout cas tout le monde ne peut pas faire du troc. Donc c'est voilà, m'autoriser à recevoir de l'argent parce que je vaux quelque chose. Est-ce que c'est clair ?

  • Speaker #0

    C'est très clair, c'est très très clair. J'arrive bien à cerner la différence entre les deux et le lien surtout avec le rapport à l'argent. Je sais que toi, dans tes accompagnements, tu es vraiment sur ce versant, sur ces versants de confiance et estime. Pour toi, même si tu as commencé un petit peu à en parler, pourquoi c'est important de travailler cette partie-là ?

  • Speaker #1

    Pour moi, c'est vraiment la base, le socle. Si tu as une bonne confiance et une bonne estime de toi, alors j'allais dire tout en tout cas. peut-être pas tout dans ta vie, mais beaucoup de choses vont découler d'une manière plus fluide, plus facile. Si tu es sûr de tes capacités, forcément, tu vas entreprendre plus facilement. Ça ne veut pas dire je pense que je suis la meilleure et j'ai la grosse tête Souvent, on confond confiance en soi et finalement, être un but de soi-même, penser qu'on est la meilleure, ne pas savoir se remettre en question. Il n'y a pas du tout de rapport entre les deux. Souvent, les personnes qui ont ce genre de comportement un petit peu à… La grosse tête, ça cache souvent un manque de confiance. Quand tu as confiance, tu n'as besoin de rien prouver à personne. Tu sais que c'est bon. Du coup, j'avais un fil conducteur que j'ai totalement perdu. En gros, si tu sais que tu as confiance... Et aussi, il y a des choses, quand tu as confiance, tu sais que tu ne sais pas les faire et en fait, ce n'est pas grave. Tu t'accordes de la bienveillance. Je ne sais pas les faire aujourd'hui, mais je vais les apprendre. En fait, ça permet de relativiser aussi beaucoup. Je sais que je sais faire, mais il y a des choses que je sais, je ne sais pas les faire, mais je vais les apprendre. Pour l'estime, pareil, je sais que j'ai de la valeur, donc je n'ai plus peur qu'on ne m'aime pas, donc j'ose dire les choses, j'ose m'affirmer, je sais dire non, poser mes limites, parce qu'entrepreneur du bien-être, souvent il y a la compréhension limitante, je dois dire oui à tout le monde, je dois faire des prêts à tout le monde, parce qu'il faut être sympa et gentil, mais en fait, être sympa et gentil envers soi-même avant. avant tout pour ensuite bien accompagner les autres et pas se faire justement manger par les gens qu'on accompagne ou notre entourage. Ça, c'est hyper important. C'est encore une grosse croyance qu'on a de forcément, il faut être gentil et qu'être gentil, ça veut dire oui à tout. Mais pas forcément, on peut dire non et être très gentil et puis on peut ne pas être sympa et dire oui. Donc, il n'y a pas de corrélation entre les deux. Donc, le fait de bosser sur ce socle, entre guillemets, tout va être plus simple que ce soit dans l'entreprenariat mais dans la vie en général parce qu'on va arrêter de se faire des films catastrophes on va arrêter de faire passer les besoins des autres avant les nôtres donc on va gagner du temps, de l'énergie on va y voir plus clair de quoi j'ai envie de quoi j'ai besoin pour être heureuse dans ma vie et en fonction de ça je passe à l'action je fais des ajustements j'arrête de faire les choses pour faire plaisir aux autres parce que je pense qu'il faut que je le fasse

  • Speaker #0

    Tu disais que c'était la première chose que tu avais travaillée quand tu t'es rendue compte de ce monde aussi vaste est-il que l'entrepreneuriat et d'attirer des clients et de se constituer une clientèle. Comment, toi, tu l'as travaillée ? Quels ont été un peu tes outils ?

  • Speaker #1

    Alors, ça a été principalement l'hypnose. Là, pour le coup, quand on se forme, on institue, on teste tous les protocoles, les uns sur les autres, parfois plusieurs fois. Donc, forcément, il y a des thématiques. qu'on va un peu vraiment essorer. Donc c'est ça qui est génial. Je ne dis pas que ça remplace une thérapie de se former en tant qu'hypno, mais en tout cas, tu ressors, tu n'es plus la même, et tu as fait un gros déblayage vraiment devant ta porte, pour y voir plus clair. L'idée, c'est aussi de ne pas penser que les thérapeutes n'ont aucun problème, que tout va bien, c'est faux. Mais c'est normal et c'est OK. Mais bon, il faut quand même avoir fait un petit nettoyage devant sa porte avant de pouvoir accueillir quelqu'un. la personne rentre facilement dans ton espace, on va dire. Là, l'idée, c'est que beaucoup d'hypnose, la formation d'auto-hypnose que j'avais faite m'a beaucoup aidée, ça m'a permis d'être plus autonome et d'aller mieux me comprendre encore plus. Et comme tu es autonome, ton outil, tu l'as dans ta poche, tu le sors quand tu veux. Il y a eu des moments où je n'avais pas assez d'argent pour prendre une séance d'hypnose, donc j'étais obligée d'attendre le mois suivant, mais ça peut être long un mois où tu es bloquée sur une thématique, le fait d'avoir l'auto-hypnose en poche. J'ai l'impression que ça a un peu accéléré vraiment mon avancée et l'amélioration de la qualité de mon estime et de ma confiance. J'avais faussé un peu de psy, mais moi, ça ne me convenait pas. Il en faut pour tous les goûts. Ce n'était peut-être pas le bon timing ou juste pas la bonne personne. Après, j'ai fait aussi plein de choses du genre soins énergétiques, de la kinésiologie. Tous les trucs perche à dos que moi j'adore, après voilà, en fonction des croyances et des besoins de chacun, il faut se tourner vers la thérapie et la personne avec qui vous avez un bon feeling. Je pense qu'on peut être une super thérapeute pour quelqu'un, une bof bof thérapeute peut-être pour quelqu'un d'autre. Et ce n'est pas grave en fait, il faut trouver chaussure à son pied. Parfois ça demande un petit peu de temps. Mais donc voilà, principalement c'était l'hypnose, l'auto-hypnose et d'autres médecines alternatives.

  • Speaker #0

    Et qu'est-ce que tu dirais à quelqu'un qui vient de se lancer dans l'entrepreneuriat, dans le monde du bien-être, et qui justement n'a pas les outils pour travailler sa confiance et son estime, qui en a conscience encore une fois que c'est quelque chose qui peut pécher ou en tout cas à travailler, est-ce que tu aurais des pistes, des astuces pour l'améliorer pour cette personne-là ?

  • Speaker #1

    Donc du coup, pour des petites pistes de réflexion ou des passées à l'action, à part la thérapie, qui est multiple, oxy, hypno, sophro, peu importe. Il peut y avoir aussi tout simplement de s'entourer de gens bienveillants. Ça paraît tout bête, mais en fait, si les personnes avec qui vous évoluez au quotidien vous font sentir mal, ne vous encouragent pas, ne vous soutiennent pas avec bienveillance, ça paraît bête, mais peut-être sont écartés le temps du lancement de votre activité. Moi, je sais que quand j'ai lancé mon activité, Ma mère, qui peut être anxieuse en tout cas, qui a beaucoup de peur, elle me transmettait ses peurs, mais c'était de la bienveillance, elle essayait de me protéger. Mais sauf que c'était un moment où justement j'avais besoin d'être boostée, d'être motivée, rassurée et soutenue, donc je lui ai clairement dit écoute, c'est soi, tu me soutiens Et du coup, on en parle de cette reconversion et c'est super. Et si tu n'arrives pas à être heureuse pour moi ou à voir ça comme quelque chose de positif, c'est pas grave. on n'en parle pas parce qu'en fait j'ai déjà mes peurs et mes doutes à moi qui sont assez lourds j'ai pas envie d'avoir en plus les tiens donc ça peut être aussi juste de formuler très clairement à nos proches j'ai besoin d'aide, j'ai besoin de soutien ou alors je ne veux pas entendre tes peurs, je sais que c'est par bienveillance mais aujourd'hui j'ai besoin de tout sauf ça donc poser des petits ultimatums entre guillemets, en tout cas être clair sur les besoins que vous avez parce que l'entourage ça va être très important dans votre nouveau lancement d'activité

  • Speaker #0

    J'ai envie de parler un petit peu de toi, Laura, et de ton évolution. Aujourd'hui, ça fait 7 ans, si je ne me trompe pas, 8 ans que tu es hypno.

  • Speaker #1

    Alors, ça va faire officiellement 6 ans, mais quand je dis officiellement, c'est quand j'ai créé ma boîte, mais j'avais déjà commencé avant, donc en gros, dans ces Ausha.

  • Speaker #0

    D'accord, ok. Et ce que j'aimerais savoir, c'est quelle a été l'évolution pour toi ? Parce qu'au départ, tu disais que tu as travaillé la confiance, l'estime, tu as dû travailler cette casquette de l'entrepreneuriat. Comment tu as travaillé cette casquette de l'entrepreneur que tu étais en train de devenir ?

  • Speaker #1

    Il y a un truc tout bête, j'en ai parlé, mais c'est le temps, c'est l'expérience. C'est normal si lors de votre toute première séance, vous ne vous sentez pas totalement légitime, totalement à l'aise. C'est normal, c'est la première fois que vous le faites. La sensation de légitimité et l'expérience, la sensation de légitimité, elle va venir avec le temps et l'expérience. Plus vous allez faire et plus ça va être facile. Première séance, moi j'ai fait totalement poker face à l'intérieur, c'était alerte rouge, alerte rouge. Mais bon, voilà, c'est un peu fake it until you make it. Et bien ça, ça fonctionne bien. Tu fais comme si, et puis c'est un des principes de la PNL et de l'hypnose, et ça fonctionne. Pour ce qui est de l'entrepreneuriat à proprement parler, je n'ai pas du tout fait de formation ou je n'ai pas fait appel à un coach comme maintenant tu proposes tes services. Ça a été un peu sur le tas, j'ai tâtonné. J'ai d'abord créé une page Facebook, puis une page Instagram. C'est comme ça que ça s'est fait. Il y a aussi beaucoup de liens de réseautage, en fait, avec des lieux à Paris et puis avec d'autres professionnels. En fait, c'est le fait d'aller à des événements, de rencontrer des gens, de créer du lien, même en message sur Instagram. C'est ça qui a fait que, petit à petit, l'effet boule de neige, le bouche à oreille s'est fait. Ça paraît bête, mais quand on se lance, on a du mal à se dire bon, je vais payer un cabinet parce que ça me fait dépenser de l'argent Mais en fait, d'aller bosser dans un lieu où il y a d'autres thérapeutes, vous pouvez vous renvoyer un petit peu des personnes de temps en temps. Ça vous fait connaître. Vous êtes dans une structure qui a pignon sur rue, donc c'est aussi rassurant pour les gens. Donc ça, ça aussi, le fait que j'ai été dans plusieurs lieux avec différents thérapeutes… fait La Maison Nomade, Saïa, maintenant je suis chez La Scénographe. C'est aussi, voilà, on rencontre du monde, parler de ses projets, que ce soit dans le milieu pro ou milieu perso, en tout cas moi c'est ça qui a permis de faire grandir mon activité.

  • Speaker #0

    Bravo ! Et aujourd'hui, tu vis de ton activité, comment tu as pérennisé tes différents accompagnements, tes différentes offres ? Comment en 7 ans, 8 ans, 6 ans, peu importe. En tout cas... Voilà, en un certain nombre d'années, tu as réussi à en vivre en fait.

  • Speaker #1

    Ça allait plutôt rapidement. Moi, j'ai souvent que j'ai de la chance, mais les gens disent mais non, c'est pas de la chance Mais en même temps, je n'aurais pas la recette idéale.

  • Speaker #0

    Je suis d'accord, ce n'est pas de la chance.

  • Speaker #1

    Je n'ai pas la recette parfaite et je me dis que ce qui a fonctionné pour moi peut peut-être ne pas fonctionner pour quelqu'un d'autre. Mais en tout cas, c'est vrai que ça s'est bien goupillé parce que j'ai eu la chance aussi de pouvoir avoir le droit au chômage au tout début. Et quand ça s'est arrêté, c'est pile le moment où je commençais à gagner un SMIC. Et donc, c'était un peu compliqué, mais en tout cas, je pouvais vivre quand même. J'ai eu la chance de ne pas avoir à reprendre un petit boulot comme parfois certaines personnes doivent au début. Ce qui est important, c'est d'avoir vraiment beaucoup d'énergie et de temps à dépenser pour monter son business. Je suis tellement admiratrice des gens qui ont leur business à côté et qui doivent avoir un taf alimentaire à côté parce que finalement, ce taf, il me prend tellement d'énergie et de temps que je trouve ça compliqué de s'investir à fond. J'ai eu la chance, au moment où je n'avais plus d'aide de Pôle emploi, de pouvoir avoir assez de personnes. Ça s'est pérennisé tout simplement avec le bouche à oreille, le fait d'avoir un peu diversifié aussi, le fait d'avoir les formations auto-hypnose. de proposer mes services en entreprise. C'est bête, mais l'entreprise... Bon, là, depuis que je suis en Normandie, j'interviens beaucoup moins en entreprise, mais la rémunération, elle est beaucoup plus haute. Donc, ça permet de pouvoir aussi... Si vous réussissez à avoir une intervention régulière en entreprise, c'est vraiment chouette.

  • Speaker #0

    Tu les avais démarchées, les entreprises ? Comment t'avais fait ?

  • Speaker #1

    Non, pareil, je veux dire, c'était la chance parce que je crois que je n'ai jamais envoyé un mail à une personne, à une entreprise pour dire Coucou, voici ce que je propose C'est souvent, soit c'était quelqu'un qui était venu me voir en séance individuelle et qui travaille dans une entreprise et qui me dit Ah bah tiens, on a une enveloppe bien-être, ça vous dit de venir Ou alors c'est des marques qui m'ont trouvé sur Instagram. C'est pour ça que, bon, moi Instagram c'est… amour-détestation en même temps. J'adore comme je déteste, mais force est de constater que ça porte ses fruits puisque j'ai vraiment beaucoup d'entreprises qui m'ont démarché grâce à Instagram. C'est un peu une vitrine de ce qu'on propose et ça permet de pouvoir vraiment présenter tous les services que l'on a dans sa boîte à outils. Et donc, vraiment, c'est principalement via les réseaux sociaux que j'ai pu intervenir en entreprise. C'est vraiment le fait d'être à la fois visible sur Internet, sur les réseaux, et d'avoir une offre diversifiée qui, je pense, fait que ça a pu pérenniser tout ça. Je ne sais pas s'il n'y a qu'à avoir que les séances individuelles, par exemple. Peut-être que ce ne serait pas suffisant en termes de CR, j'entends.

  • Speaker #0

    Tu dis que c'est de la chance, tu dis que c'est grâce aux réseaux, etc. Mais est-ce que tu te dis que c'est surtout grâce à toi ?

  • Speaker #1

    C'est sûr que ce n'est pas un petit lutin qui fait les posts Instagram et les stories. C'est moi qui les fais, ça c'est sûr. Ça me prend beaucoup de temps et d'énergie, mine de rien. Alors que, bon, on regarde ma page, ce n'est pas non plus… Enfin, voilà, je ne suis pas graphiste, je ne fais pas appel à une community manager. J'ai beaucoup de demandes pour ça en MP. Coucou, je suis community manager. Mais en fait, d'une part, je n'ai pas envie de déléguer ça parce que je me dis que c'est mon compte, c'est moi. Je n'ai pas envie que les posts soient rédigés par quelqu'un d'autre. Et puis, accessoirement, il faut rémunérer cette personne et j'ai envie de bien la rémunérer. Et aujourd'hui, je n'ai pas assez de CA pour dégager le salaire d'une autre personne. Mais je sais que ça pourrait être une bonne chose d'avoir fait appel à une graphiste, etc. Mais après, je me dis, bon, c'est ma patte. Et le retour que j'ai des gens qui me suivent, c'est que, justement, le côté un peu à l'arrache, parfois, c'est plus authentique et les gens circulent. reconnaissent plutôt que sur un truc hyper carré. J'avoue, je ne regarde même pas l'heure à laquelle je poste, mais en fait, je suis une super mauvaise élève, je pense, pour l'algorithme Instagram, mais voilà, j'ai toujours fait comme ça, ça fonctionne. Et peut-être que ça fonctionnera encore mieux si je me penchais un peu plus sur tout ce qui est même le référencement du site Internet, etc. Mais j'avoue, je suis une mauvaise élève pour ça. Mais je pense que c'est l'authenticité qui paye sur ce genre de métier, puisque les gens, ils... Ils viennent nous voir pour faire de l'hypnose ou de la sophro, peu importe ce que vous êtes, mais ils viennent aussi pour nous, ce qu'on dégage.

  • Speaker #0

    Essentiellement,

  • Speaker #1

    bien sûr. Donc du coup, je me dis, si c'est quelqu'un d'autre derrière Insta qui crée pour moi ou en tout cas qui poste, j'aurais l'impression de mentir et que du coup, ce ne serait pas moi. Et donc, la connexion qui se fait déjà avant même la prise de rendez-vous, elle serait fausse, biaisée un petit peu.

  • Speaker #0

    D'accord. Après, ça, je le respecte complètement. C'est ta manière de penser et puis de ce que toi, tu veux donner, de la direction que tu veux donner à tes réseaux, à ton activité. Alors, je reviens quand même sur cette notion de bouche à oreille et donc de chance. C'est pas la première fois que j'entends une praticienne qui s'est lancée dans les années 2016, 2017, 2018, donc avant cette fameuse vague Covid, et qui me dit, voilà, moi, effectivement, le bouche à oreille a beaucoup fonctionné pour moi. J'ai eu de la chance, ce n'est pas la première personne qui le dit. Mais aussi, est-ce que tu ne penses pas que c'est lié au fait qu'après cette vague Covid, il y a eu beaucoup de praticiens qui se sont lancés et qui se sont installés ? Et donc forcément, il y a beaucoup plus d'hypnos, par exemple, au mètre carré. Donc, avoir une stratégie paraît aujourd'hui essentielle.

  • Speaker #1

    Complètement. Je pense que si moi, je m'étais lancée post-Covid, je serais en train de me dire, je vais être en train de me dire, ça n'aurait pas été aussi simple. Vraiment, quand je regarde, c'est un peu la voie royale pour moi. Je me suis formée. Ça allait très rapidement. Le bouche-à-oreille s'est fait parce qu'à l'époque, quand j'ai commencé, j'avais tapé hypnothérapeute Paris autour de moi. J'avais deux hypnos. À la fin, avant de quitter Paris, j'en avais plus d'une quinzaine. Tu vois, c'est énorme. Il y a eu de plus en plus. Aujourd'hui, évidemment, si on se lance... Je pense qu'effectivement, il faut avoir une stratégie derrière bien rodée, bien ficelée, puisqu'on est très très nombreux sur le marché aujourd'hui. Mon côté bisounours me dit qu'il y a de la place pour tout le monde, mais il faut aussi une casquette vraiment business. Moi, j'ai eu le temps de l'avoir sans que ce soit urgentissime, parce qu'il n'y avait pas grand monde sur le marché à l'époque. Mais aujourd'hui, je te rejoins. C'est comme pour le community manager. Moi, ça ne me tente pas, mais j'ai des collègues qui en ont et en vrai, tout se passe très bien. Donc en fait, c'est vraiment, il faut faire en fonction de ses envies, de ses besoins, de son temps. Ça m'amuse quand même. Je prends du plaisir à le faire. Donc c'est aussi ça que j'ai envie de conserver. Donc là, l'idée, c'est de prendre en compte l'état actuel du marché et ses désirs et en fonctionnant de ça, vous voyez effectivement. Là, je pense que si la personne arrive aujourd'hui et qu'elle était un peu en roue libre comme moi à l'époque, je ne sais pas si ça fonctionnerait beaucoup. Ça, c'est sûr.

  • Speaker #0

    Tu parles aussi du fait que tu t'es bougée, que tu as osé te montrer, que tu étais dans des réseaux, des événements. Ça aussi, j'imagine, je pense très fortement que ça a contribué à ton bouche à oreille.

  • Speaker #1

    Oui, complètement. de me dire Ah bah tiens, je connais la cofondatrice de cette marque-là, et puis je rencontre justement sa cousine dans un autre événement, et puis je rencontre du coup le cofondateur de cette autre marque, paf, paf, paf. En fait, ça fait des liens, et donc du coup, c'est bête, mais une personne qui me rencontre, qui ne me connaît ni d'Ave ni d'Adam, si elle sait que je connais son collègue ou son partenaire, tout de suite, il va y avoir un climat de confiance qui va être… plus propices à m'engager ou à me faire intervenir sur cet événement, etc. Il faut savoir aussi, en tout cas, moi, quand je me suis lancée, j'ai fait plein de prestations gratuites. Je ne sais pas si c'est bien ou mal, mais en tout cas, je l'ai fait et ça a apporté une certaine visibilité. Et je me dis, ce que j'ai fait, je suis intervenue gratuitement, mais j'ai rencontré 30 personnes. Et dans ces 30 personnes, il y en a deux qui sont venues me voir en séance individuelle. Et il y en a peut-être une autre qui a donné mon contact à sa grand-mère. Enfin, j'ai n'importe quoi. Mais donc, finalement, bon, voilà, j'ai bossé une heure et demie gratos.

  • Speaker #0

    Ouais, mais tu as su saisir l'opportunité. Tu savais pourquoi tu le faisais. C'était OK.

  • Speaker #1

    C'est ça. Donc, du coup, c'est vrai que je l'ai beaucoup fait. Je le fais encore de temps en temps, d'intervenir gratuitement. Ça dépend pour quelle cause, etc. Mais surtout, si ça me fait plaisir, si j'aime bien la marque, si ça a du sens. Voilà. Pas tout le temps, parce que si j'acceptais toutes les demandes d'intervention gratuite, je ne ferais que ça. Bien sûr, bien sûr.

  • Speaker #0

    Évidemment. Ce que tu dis, du coup, c'est que dans l'entrepreneuriat, il y a besoin quand même d'être proactif, d'oser, d'oser montrer notamment. Donc, ça repasse par le sujet du départ, la confiance et l'estime, parce que sans ça, oser, c'est se montrer, aller dans les réseaux.

  • Speaker #1

    Oui, et c'est se valoriser aussi.

  • Speaker #0

    Ça paraît bête, mais dire voilà ce que j'ai fait souvent on peut dire là, je vais paraître prétentieuse mais en fait, parfois si on ne le dit pas, comment les gens peuvent le savoir ? En fait, qu'on a travaillé avec un tel, qu'on a fait ceci, qu'on a fait cela, qu'on est capable de proposer ce service, même s'il n'est pas sur notre site. Vraiment, c'est d'aller vers les gens, montrer nos services, valoriser nos réussites. Ça, c'est super important en fait. Personne ne le fera à notre place en fait.

  • Speaker #1

    Et d'être opportuniste aussi. Tu as saisi les opportunités de par le gratuit ou le payant, peu importe. Mais en tout cas, tu as su ouvrir les écoutilles, ouvrir tes chakras. Je ne sais pas si là, c'est dans le bon terme. En tout cas, tu as su voir et écouter.

  • Speaker #0

    D'être alerte sur ce qui pouvait être fait, de sentir que parfois, même s'il n'y avait pas une proposition ou une brèche, de dire Ah, ben écoute, moi je peux intervenir là si tu veux. C'est oui, c'est non. Mais peu importe, au moins, toi, tu as proposé quelque chose, ça convient ou pas, peu importe. Mais je suis toujours satisfaite quand j'ai fait le pas de proposer. C'est toujours mieux quand c'est accepté. Mais si ce n'est pas accepté, il ne faut pas le prendre personnellement. Ça ne fitait pas avec l'événement, ce n'est pas grave. Et puis, le contact, il reste dans la poche de cette personne. Et puis, peut-être qu'elle t'appellera dans deux ans. En fait, moi, je me dis qu'il n'y a pas de petite prise de contact. chaque fois que tu vas parler de ton métier à quelqu'un, c'est une graine de semée, en tout cas, de Ah bah tiens, je peux peut-être aller voir Laura en sens individuel. Ah bah tiens, peut-être qu'elle pourrait intervenir pour cet événement. Après, heureusement, je ne pense pas tout le temps. Je ne rentre pas en contact avec les gens que pour ça. Mais en tout cas, je me dis Ouais, il n'y a pas de petites opportunités. Il n'y a pas de petites rencontres.

  • Speaker #1

    C'est très bien dit. J'aurais pas dit mieux. Merci beaucoup, Laura. Est-ce qu'il y a quelque chose que tu voulais rajouter ? qui est important pour toi de transmettre à ceux et celles qui nous écouteront ?

  • Speaker #0

    Oui, c'est vraiment de se dire de s'accorder du temps et beaucoup de bienveillance et pas s'alarmer si les premiers mois, même la première année, ce n'est pas que des réussites. Moi, je vous le souhaite que dès la première année, vous ayez un chiffre d'affaires qui soit excellent et que ce soit vraiment crescendo, crescendo, mais pas de panique si c'est… Pas le cas en fait, c'est vraiment de s'accorder du temps, de la bienveillance et de bosser sur soi. Et parfois, hop, on monte des paliers très rapidement, parfois on sent qu'on stagne depuis quelques semaines, quelques mois, et puis hop, d'un coup, c'est une séance qui va faire que paf, on gagne deux, trois paliers. Et c'est vraiment en pratiquant que vous allez avoir cette légitimité, que vous allez vraiment gonfler votre confiance, quoi, vraiment. Voilà, c'est un conseil qui est très simple, mais c'est de s'accorder du temps et de la bienveillance.

  • Speaker #1

    C'est accorder du temps et de la bienveillance. C'est joliment dit. Merci beaucoup, Laura, d'avoir été avec moi aujourd'hui sur cet épisode. Où est-ce qu'on peut te retrouver, suivre tes actus, suivre ce que tu fais ?

  • Speaker #0

    C'est principalement sur Instagram. Mon compte, c'est hello.hypnose. Mais il y a aussi une page Facebook, mon site Internet où il y a toutes les informations et puis un petit peu LinkedIn. Et puis sinon, vous me retrouvez à Paris ou en Normandie.

  • Speaker #1

    Au bord de la mer.

  • Speaker #0

    Alors non, c'est la Normandie qui n'est pas sur la côte, mais qui est dans les terres. Donc, c'est vraiment à une heure et demie de Paris. Donc, les Parisiens, les Parisiennes, vous êtes les bienvenus. J'ai des gens qui habitent à Argenteuil, et même qui, parfois, préfèrent venir faire des séances en Normandie plutôt qu'à Paris. Ils me disent, en fait, le temps de trajet, c'est le même. Parce qu'avec les bouchons, parfois, c'est tout aussi loin. Donc, du coup, franchement, venez. Ça vous fait un bon bol d'air pur de la campagne. en prime en plus de la séance d'hypnose.

  • Speaker #1

    Bien-être à l'état pur et dans tous les sens. Nature et mental. Et hypnose. Merci beaucoup Laura, je te dis à bientôt et en attendant on se retrouve bientôt pour un nouvel épisode. Merci d'avoir écouté cet épisode. J'espère qu'il sera tédé et éclairé. N'hésite pas à le diffuser à un maximum de personnes. Et n'oublie pas de t'abonner sur mon compte Instagram, lea.mispouli. A bientôt !

Description

Bienvenue à tous dans cet épisode de Wellness Impact ! Aujourd'hui, j’ai le privilège de recevoir Laura Beauchamp, qui est passionnée par les états modifiés de conscience et les pouvoirs insoupçonnés du cerveau.

Laura est une experte qui, consciente de l'immense richesse qui se trouve en chacun de nous, a à cœur de proposer un accompagnement vers plus de bien-être et d'autonomie en parcourant l'univers fabuleux de l'Hypnose. Laura pratique l'Hypnose thérapeutique en cabinet à Paris, en Normandie et en ligne via la visioconférence. 

Elle anime aussi des formations pour apprendre l'Auto-Hypnose et intervient en entreprise.

Au cours de cette discussion, nous avons parler de confiance en soi, d'estime de soi, et de la manière dont ces éléments sont intrinsèquement liés à la découverte de notre potentiel entrepreneurial, même lorsqu'on débute.

Laura s’est également confiée sur ses débuts et sur cette casquette d’entrepreneure qu’elle n’avait absolument pas appréhender au départ.

Nous avons également discuter de la capacité à saisir les opportunités qui se présentent à nous, de la notion de temps dans une activité à son compte et de plein d’autres sujets passionnants.



Notes et références : 

Site : www.laura-beauchamp.com

Facebook : Laura Beauchamp Hypnothérapie & Auto-Hypnose 

Instagram : Hello.hypnose


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Pour me retrouver : 

Instagram : @lea.mispoulet  

Linkedin : @leamispoulet 

Tous mes conseils ici : https://copleni.fr/mailing-lea-mispoulet/


Qui suis-je ?

Je suis Business coach et Consultante spécialisée dans le secteur du bien-être/mieux-être. Passionnée d’entrepreneuriat, j’ai d’abord commencé par évoluer dans l’univers de la communication, de l’événementiel et du marketing au sein de plusieurs start-up françaises.

En 2019, je créée  Copleni , l’accélérateur business de vos projets dans le bien-être/mieux-être.

Copleni, c’est la concrétisation d’une expérience de plus de 10 ans au cœur des stratégies marketing et une véritable envie d’accompagner les entrepreneurs du bien-être/mieux-être. Nous accompagnons depuis 4 ans chaque entrepreneur à développer une activité professionnelle pérenne et épanouissante.

En quelques chiffres :

  •  Plus de 600 professionnels ont été accompagnés
  •  Plusieurs milliers d’abonnés qui partagent notre quotidien sur les réseaux sociaux
  • 100% de nos clients recommandent nos accompagnements
  • 94% de nos clients feraient de nouveau appel à nous 

Ma passion pour le secteur, l’humain, le développement personnel et le business me donne envie de toujours transmettre un maximum de conseils et de soutien aux projets à impact !


Les réseaux de Copleni :

Instagram : @coplenifr 

Linkedin : @copleni 





Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Je veux vivre pleinement de mon activité. Je veux être libre. Je veux vivre en abondance. Je veux me sentir légitime. Je veux aider un maximum de personnes. Je veux apporter du bien-être au plus grand nombre. Je veux avoir des résultats rapides. Je veux que les gens reconnaissent mon super pouvoir. Je veux avoir un impact positif sur le monde. Mais au fait, comment on fait pour arriver à tout ça ? Bienvenue sur Wellness Impact, le podcast dédié aux entrepreneurs du bien-être et du mieux-être. Bienvenue à tous et à toutes dans ce nouvel épisode de Wellness Impact. Ici Léa Mispoulé pour vous servir. Aujourd'hui, j'ai le privilège de recevoir Laura Beauchamp, qui est passionnée par les états modifiés de conscience et le pouvoir insoupçonné du cerveau. Laura est une experte. qui, consciente de l'immense richesse qui se trouve en chacun de nous, a à cœur de proposer un accompagnement vers plus de bien-être et d'autonomie en parcourant l'univers fabuleux de l'hypnose. Laura pratique l'hypnose thérapeutique au cabinet, à Paris, en Normandie et en ligne via la Visio. Elle anime aussi des formations pour apprendre l'auto-hypnose et elle intervient également en entreprise. Alors, au cours de cette discussion, nous avons parlé de confiance en soi, d'estime de soi, et de la manière dont ces éléments sont intrinsèquement liés à la découverte de notre potentiel entrepreneurial, même lorsqu'on débute. Laura s'est également confiée sur ses débuts et sur cette nouvelle casquette d'entrepreneur qu'elle n'avait absolument pas appréhendée au départ. Nous avons également discuté de la capacité à saisir les opportunités qui se présentent à nous, de la notion de temps dans une activité à son compte, et de plein d'autres sujets passionnants. Allez ! je vous laisse tout de suite à notre discussion. Bonjour ma chère Laura.

  • Speaker #1

    Hello Léa.

  • Speaker #0

    Comment tu vas ? Je suis ravie de t'avoir avec moi aujourd'hui.

  • Speaker #1

    Très contente, merci beaucoup pour l'invitation.

  • Speaker #0

    Mais avec grand plaisir, ça fait un moment en plus qu'on parle, qu'on échange, donc ça me paraissait opportun et intéressant de t'inviter sur mon podcast. Alors avant de commencer, est-ce que tu peux dire qui tu es, quel est ton parcours Laura ?

  • Speaker #1

    Oui bien sûr, bonjour à toutes et à tous, je m'appelle Laura Beauchamp et je pratique l'hypnose thérapeutique depuis maintenant quasiment 6 ans. Je reçois en séance individuelle en cabinet à Paris, en Normandie, j'ai déménagé il y a un an. Je suis passée de Paris 2 à la campagne, donc un grand changement, mais j'interviens toujours à Paris. et aussi bien sûr des séances en visio. Également j'anime des formations auto-hypnose depuis 2017, donc une journée pour apprendre l'auto-hypnose. Et puis j'interviens également en entreprise, toujours autour de l'hypnose et de l'auto-hypnose. Et j'ai des programmes en ligne sur la confiance et l'estime, sur l'auto-hypnose, l'arrêt du tabac et d'autres choses encore. Donc vous l'aurez compris, tout tourne autour de l'hypnose et de l'auto-hypnose.

  • Speaker #0

    Oui, effectivement, c'est un sujet, la confiance et l'estime qui est très, très lié à l'entrepreneuriat. Et j'aimerais qu'on parle de ça avec toi aujourd'hui. Mais avant, j'ai envie que tu me dises, parce que c'est la question que je pose souvent aux invités que je reçois sur Wellness Impact. Pour toi, c'est quoi être un entrepreneur dans le monde du bien-être et du mieux-être ?

  • Speaker #1

    Ok, donc c'est ta question signature que je n'ai pas du tout bossé, pour être honnête. Bah écoute, tout simplement c'est vendre mes services, mon temps, mon énergie pour faire en sorte que la plupart, enfin en tout cas ceux et celles qui en ont envie et besoin puissent améliorer leur bien-être. Moi j'ai une vision très bisounours du monde, je me dis que si tout le monde va bien, bah tout le monde est gentil et si tout le monde est gentil, le monde va mieux. Donc c'est très caricatural évidemment, mais voilà, j'ai vraiment à cœur de... d'avoir un métier qui a du sens et qui aide et qui permet de changer les choses dans le bon sens. Pour être tout à fait honnête, quand je me suis formée à l'hypnose, je n'avais pas du tout en tête que j'allais être entrepreneur. Je l'ai un peu découvert à la sortie de l'institut. À la fin de ma formation, je me suis dit Ah bah tiens, personne ne m'attend avec un tapis rouge. Il va falloir que j'aille trouver les gens qui vont pouvoir bénéficier de mes services. Donc c'est un truc que j'ai dû faire. L'entrepreneur. L'entrepreneuriat, c'est quelque chose que j'ai dû apprendre sur le tas, puisque en formation d'hypnothérapeute, on ne nous prépare pas du tout à ça. Peut-être que maintenant, aujourd'hui, oui, je ne sais pas. Mais en tout cas, à l'époque, c'était en 2016, donc il n'y avait pas eu toute cette vague de reconversion qu'il y a eu pendant le Covid. On était assez peu nombreuses avant. à se reconvertir dans l'hypnose. Maintenant, il y en a vraiment beaucoup, beaucoup. Il y a même des coachs spéciales pour thérapeutes sur Instagram pour trouver des clientes et tout. Chose qu'il n'y avait pas du tout à l'époque. Donc vraiment, ça a été une surprise. Je ne sais pas si elle a été bonne ou mauvaise, mais elle m'a dit Ok, en fait, j'ai appris un nouveau métier, mais il faut que j'apprenne un nouveau métier qui est celui de l'entrepreneuriat, de démarcher, de communiquer, de… d'avoir une multi casquette finalement pour que ça puisse fonctionner parce que ça reste notre métier. Donc même si on le fait par altruisme, entre guillemets, parce qu'on a envie d'aider les gens, c'est ce qui aussi fait qu'on paye nos factures à la fin du mois. Donc il faut que ce soit rentable comme activité. Et c'était difficile au début d'avoir les deux casquettes, plein de croyances limitantes sur l'argent. Pas trop de confiance en soi, en plus, quand je me suis lancée. Donc vraiment, je me suis dit, bon, il faut que je bosse à fond sur moi parce que sinon, ça ne va pas le faire. Mais bon, du temps, de la bienveillance, de la thérapie, et c'est bon.

  • Speaker #0

    Et du temps, tu l'as dit, de la patience. Avant, tu étais salariée, Laura ?

  • Speaker #1

    Oui, j'étais salariée. Alors, pas dans une entreprise privée, j'étais engagée par la mairie de Paris. D'accord. Ça reste un truc...

  • Speaker #0

    Donc tu n'avais jamais entrepris finalement ?

  • Speaker #1

    Ah non, non, c'était vraiment la première fois et ça a été la grosse découverte. Si à l'époque j'avais su tout ce qui m'attendait, je ne sais même pas si je me serais lancée pour être honnête. C'est très bizarre, je ne voyais vraiment que le métier d'hypnothérapeute sans savoir ce qu'il y allait avoir derrière.

  • Speaker #0

    Alors je te rassure, même si je ne sais pas si c'est très rassurant de te le dire et pour ceux et celles qui nous écoutent, mais c'est 90% des personnes qui se lancent dans le milieu du bien-être. qui n'ont pas conscience qu'ils vont être entrepreneurs. Et bon, mon rôle, évidemment, mais pas que le mien, celui de mon équipe également, c'est de leur faire comprendre ce nouveau versant. Par rapport à ça, j'ai une question. Est-ce que ça a été une désillusion de se rendre compte de ça ?

  • Speaker #1

    Oui, c'est ce que je t'ai dit tout à l'heure. Je n'arrive pas à savoir si c'était une bonne ou une mauvaise surprise. Mais en tout cas, je me suis dit, OK, en fait, j'ai dégagé du temps, de l'énergie et de l'argent. On ne va pas se cacher pour me réorienter, me former un nouveau métier. Et en fait, ce n'est pas suffisant. Il va falloir que j'aille trouver de nouvelles ressources, de nouvelles capacités. Je ne savais pas à l'époque, il n'y avait pas les prestations que tu proposes aujourd'hui. À l'époque, personne n'était sur Instagram en tant que professionnel. Enfin, ça, c'est assez récent finalement. Donc, comment tu fais pour proposer tes services à des gens, te faire connaître ? Je ne me suis pas dit, Ah, chouette, je vais apprendre des nouveaux skills, c'est tout. Je me suis dit, Oh là là, pourquoi je me suis embarquée ? marqué. Tout s'est bien passé, finalement.

  • Speaker #0

    Tu disais que tu avais travaillé sur toi. Quelle est la première chose que tu as travaillé sur toi où tu t'es dit, bon, OK, pour que je réussisse, pour que j'y arrive, il faut que je travaille ? Trois petits points.

  • Speaker #1

    C'était sur la confiance et l'estime de soi. Je suis capable de bien accompagner et je vaux quelque chose, mes services aussi. Donc, j'ai le droit de recevoir de l'argent, d'être payée pour ce que je fais. tout un travail autour des croyances limitantes, autour de l'argent. Moi, je faisais partie des gens qui pensaient inconsciemment l'argent, c'est mal, gagner trop d'argent, c'est pas bien. Si tu as de l'argent, ça veut dire que forcément, t'es malhonnête ou tu l'as volé au plus pauvre. En gros, je schématise encore, mais j'avais ça. Donc forcément, quand tu es à ton compte, c'est plus ton boss qui te fait… Ton salaire, en tout cas, ce n'est plus l'entreprise qui te donne ton salaire, c'est toi qui vas le chercher. Donc, si inconsciemment, tu penses que gagner de l'argent, ce n'est pas bien, que l'argent, c'est mal, il y a plein de stratégies, de mécanismes conscients et inconscients qui vont se mettre en place pour surtout ne pas gagner d'argent, ou en tout cas, pas trop. Sauf que c'est problématique quand tu es à ton compte, parce qu'à la fin du mois, tu as plein de choses à payer. Donc, il a fallu aller bosser là-dessus principalement.

  • Speaker #0

    Et pourquoi tu lis la confiance ? Avec le rapport à l'argent ?

  • Speaker #1

    C'est plutôt l'estime que je vais relier. La confiance, c'est vraiment être sûre de ses capacités. Je me sens capable. L'estime de soi, ça va être est-ce que j'ai de la valeur ? Est-ce que je vaux quelque chose ? Est-ce que je suis une bonne personne ? Est-ce que je mérite d'être aimée ? Si je pense que mes prestations sont de qualité, je mérite de gagner de l'argent. J'ai le droit d'être rémunérée pour ce que je fais. Pour moi, j'y vois un lien. Je respecte ma valeur, ma valeur elle vaut quelque chose et aujourd'hui on est dans un monde capitaliste et ça passe par de l'argent. Après on peut faire des trocs, c'est ce que je fais parfois avec des masseuses, des kinésiologues, peu importe, mais en tout cas tout le monde ne peut pas faire du troc. Donc c'est voilà, m'autoriser à recevoir de l'argent parce que je vaux quelque chose. Est-ce que c'est clair ?

  • Speaker #0

    C'est très clair, c'est très très clair. J'arrive bien à cerner la différence entre les deux et le lien surtout avec le rapport à l'argent. Je sais que toi, dans tes accompagnements, tu es vraiment sur ce versant, sur ces versants de confiance et estime. Pour toi, même si tu as commencé un petit peu à en parler, pourquoi c'est important de travailler cette partie-là ?

  • Speaker #1

    Pour moi, c'est vraiment la base, le socle. Si tu as une bonne confiance et une bonne estime de toi, alors j'allais dire tout en tout cas. peut-être pas tout dans ta vie, mais beaucoup de choses vont découler d'une manière plus fluide, plus facile. Si tu es sûr de tes capacités, forcément, tu vas entreprendre plus facilement. Ça ne veut pas dire je pense que je suis la meilleure et j'ai la grosse tête Souvent, on confond confiance en soi et finalement, être un but de soi-même, penser qu'on est la meilleure, ne pas savoir se remettre en question. Il n'y a pas du tout de rapport entre les deux. Souvent, les personnes qui ont ce genre de comportement un petit peu à… La grosse tête, ça cache souvent un manque de confiance. Quand tu as confiance, tu n'as besoin de rien prouver à personne. Tu sais que c'est bon. Du coup, j'avais un fil conducteur que j'ai totalement perdu. En gros, si tu sais que tu as confiance... Et aussi, il y a des choses, quand tu as confiance, tu sais que tu ne sais pas les faire et en fait, ce n'est pas grave. Tu t'accordes de la bienveillance. Je ne sais pas les faire aujourd'hui, mais je vais les apprendre. En fait, ça permet de relativiser aussi beaucoup. Je sais que je sais faire, mais il y a des choses que je sais, je ne sais pas les faire, mais je vais les apprendre. Pour l'estime, pareil, je sais que j'ai de la valeur, donc je n'ai plus peur qu'on ne m'aime pas, donc j'ose dire les choses, j'ose m'affirmer, je sais dire non, poser mes limites, parce qu'entrepreneur du bien-être, souvent il y a la compréhension limitante, je dois dire oui à tout le monde, je dois faire des prêts à tout le monde, parce qu'il faut être sympa et gentil, mais en fait, être sympa et gentil envers soi-même avant. avant tout pour ensuite bien accompagner les autres et pas se faire justement manger par les gens qu'on accompagne ou notre entourage. Ça, c'est hyper important. C'est encore une grosse croyance qu'on a de forcément, il faut être gentil et qu'être gentil, ça veut dire oui à tout. Mais pas forcément, on peut dire non et être très gentil et puis on peut ne pas être sympa et dire oui. Donc, il n'y a pas de corrélation entre les deux. Donc, le fait de bosser sur ce socle, entre guillemets, tout va être plus simple que ce soit dans l'entreprenariat mais dans la vie en général parce qu'on va arrêter de se faire des films catastrophes on va arrêter de faire passer les besoins des autres avant les nôtres donc on va gagner du temps, de l'énergie on va y voir plus clair de quoi j'ai envie de quoi j'ai besoin pour être heureuse dans ma vie et en fonction de ça je passe à l'action je fais des ajustements j'arrête de faire les choses pour faire plaisir aux autres parce que je pense qu'il faut que je le fasse

  • Speaker #0

    Tu disais que c'était la première chose que tu avais travaillée quand tu t'es rendue compte de ce monde aussi vaste est-il que l'entrepreneuriat et d'attirer des clients et de se constituer une clientèle. Comment, toi, tu l'as travaillée ? Quels ont été un peu tes outils ?

  • Speaker #1

    Alors, ça a été principalement l'hypnose. Là, pour le coup, quand on se forme, on institue, on teste tous les protocoles, les uns sur les autres, parfois plusieurs fois. Donc, forcément, il y a des thématiques. qu'on va un peu vraiment essorer. Donc c'est ça qui est génial. Je ne dis pas que ça remplace une thérapie de se former en tant qu'hypno, mais en tout cas, tu ressors, tu n'es plus la même, et tu as fait un gros déblayage vraiment devant ta porte, pour y voir plus clair. L'idée, c'est aussi de ne pas penser que les thérapeutes n'ont aucun problème, que tout va bien, c'est faux. Mais c'est normal et c'est OK. Mais bon, il faut quand même avoir fait un petit nettoyage devant sa porte avant de pouvoir accueillir quelqu'un. la personne rentre facilement dans ton espace, on va dire. Là, l'idée, c'est que beaucoup d'hypnose, la formation d'auto-hypnose que j'avais faite m'a beaucoup aidée, ça m'a permis d'être plus autonome et d'aller mieux me comprendre encore plus. Et comme tu es autonome, ton outil, tu l'as dans ta poche, tu le sors quand tu veux. Il y a eu des moments où je n'avais pas assez d'argent pour prendre une séance d'hypnose, donc j'étais obligée d'attendre le mois suivant, mais ça peut être long un mois où tu es bloquée sur une thématique, le fait d'avoir l'auto-hypnose en poche. J'ai l'impression que ça a un peu accéléré vraiment mon avancée et l'amélioration de la qualité de mon estime et de ma confiance. J'avais faussé un peu de psy, mais moi, ça ne me convenait pas. Il en faut pour tous les goûts. Ce n'était peut-être pas le bon timing ou juste pas la bonne personne. Après, j'ai fait aussi plein de choses du genre soins énergétiques, de la kinésiologie. Tous les trucs perche à dos que moi j'adore, après voilà, en fonction des croyances et des besoins de chacun, il faut se tourner vers la thérapie et la personne avec qui vous avez un bon feeling. Je pense qu'on peut être une super thérapeute pour quelqu'un, une bof bof thérapeute peut-être pour quelqu'un d'autre. Et ce n'est pas grave en fait, il faut trouver chaussure à son pied. Parfois ça demande un petit peu de temps. Mais donc voilà, principalement c'était l'hypnose, l'auto-hypnose et d'autres médecines alternatives.

  • Speaker #0

    Et qu'est-ce que tu dirais à quelqu'un qui vient de se lancer dans l'entrepreneuriat, dans le monde du bien-être, et qui justement n'a pas les outils pour travailler sa confiance et son estime, qui en a conscience encore une fois que c'est quelque chose qui peut pécher ou en tout cas à travailler, est-ce que tu aurais des pistes, des astuces pour l'améliorer pour cette personne-là ?

  • Speaker #1

    Donc du coup, pour des petites pistes de réflexion ou des passées à l'action, à part la thérapie, qui est multiple, oxy, hypno, sophro, peu importe. Il peut y avoir aussi tout simplement de s'entourer de gens bienveillants. Ça paraît tout bête, mais en fait, si les personnes avec qui vous évoluez au quotidien vous font sentir mal, ne vous encouragent pas, ne vous soutiennent pas avec bienveillance, ça paraît bête, mais peut-être sont écartés le temps du lancement de votre activité. Moi, je sais que quand j'ai lancé mon activité, Ma mère, qui peut être anxieuse en tout cas, qui a beaucoup de peur, elle me transmettait ses peurs, mais c'était de la bienveillance, elle essayait de me protéger. Mais sauf que c'était un moment où justement j'avais besoin d'être boostée, d'être motivée, rassurée et soutenue, donc je lui ai clairement dit écoute, c'est soi, tu me soutiens Et du coup, on en parle de cette reconversion et c'est super. Et si tu n'arrives pas à être heureuse pour moi ou à voir ça comme quelque chose de positif, c'est pas grave. on n'en parle pas parce qu'en fait j'ai déjà mes peurs et mes doutes à moi qui sont assez lourds j'ai pas envie d'avoir en plus les tiens donc ça peut être aussi juste de formuler très clairement à nos proches j'ai besoin d'aide, j'ai besoin de soutien ou alors je ne veux pas entendre tes peurs, je sais que c'est par bienveillance mais aujourd'hui j'ai besoin de tout sauf ça donc poser des petits ultimatums entre guillemets, en tout cas être clair sur les besoins que vous avez parce que l'entourage ça va être très important dans votre nouveau lancement d'activité

  • Speaker #0

    J'ai envie de parler un petit peu de toi, Laura, et de ton évolution. Aujourd'hui, ça fait 7 ans, si je ne me trompe pas, 8 ans que tu es hypno.

  • Speaker #1

    Alors, ça va faire officiellement 6 ans, mais quand je dis officiellement, c'est quand j'ai créé ma boîte, mais j'avais déjà commencé avant, donc en gros, dans ces Ausha.

  • Speaker #0

    D'accord, ok. Et ce que j'aimerais savoir, c'est quelle a été l'évolution pour toi ? Parce qu'au départ, tu disais que tu as travaillé la confiance, l'estime, tu as dû travailler cette casquette de l'entrepreneuriat. Comment tu as travaillé cette casquette de l'entrepreneur que tu étais en train de devenir ?

  • Speaker #1

    Il y a un truc tout bête, j'en ai parlé, mais c'est le temps, c'est l'expérience. C'est normal si lors de votre toute première séance, vous ne vous sentez pas totalement légitime, totalement à l'aise. C'est normal, c'est la première fois que vous le faites. La sensation de légitimité et l'expérience, la sensation de légitimité, elle va venir avec le temps et l'expérience. Plus vous allez faire et plus ça va être facile. Première séance, moi j'ai fait totalement poker face à l'intérieur, c'était alerte rouge, alerte rouge. Mais bon, voilà, c'est un peu fake it until you make it. Et bien ça, ça fonctionne bien. Tu fais comme si, et puis c'est un des principes de la PNL et de l'hypnose, et ça fonctionne. Pour ce qui est de l'entrepreneuriat à proprement parler, je n'ai pas du tout fait de formation ou je n'ai pas fait appel à un coach comme maintenant tu proposes tes services. Ça a été un peu sur le tas, j'ai tâtonné. J'ai d'abord créé une page Facebook, puis une page Instagram. C'est comme ça que ça s'est fait. Il y a aussi beaucoup de liens de réseautage, en fait, avec des lieux à Paris et puis avec d'autres professionnels. En fait, c'est le fait d'aller à des événements, de rencontrer des gens, de créer du lien, même en message sur Instagram. C'est ça qui a fait que, petit à petit, l'effet boule de neige, le bouche à oreille s'est fait. Ça paraît bête, mais quand on se lance, on a du mal à se dire bon, je vais payer un cabinet parce que ça me fait dépenser de l'argent Mais en fait, d'aller bosser dans un lieu où il y a d'autres thérapeutes, vous pouvez vous renvoyer un petit peu des personnes de temps en temps. Ça vous fait connaître. Vous êtes dans une structure qui a pignon sur rue, donc c'est aussi rassurant pour les gens. Donc ça, ça aussi, le fait que j'ai été dans plusieurs lieux avec différents thérapeutes… fait La Maison Nomade, Saïa, maintenant je suis chez La Scénographe. C'est aussi, voilà, on rencontre du monde, parler de ses projets, que ce soit dans le milieu pro ou milieu perso, en tout cas moi c'est ça qui a permis de faire grandir mon activité.

  • Speaker #0

    Bravo ! Et aujourd'hui, tu vis de ton activité, comment tu as pérennisé tes différents accompagnements, tes différentes offres ? Comment en 7 ans, 8 ans, 6 ans, peu importe. En tout cas... Voilà, en un certain nombre d'années, tu as réussi à en vivre en fait.

  • Speaker #1

    Ça allait plutôt rapidement. Moi, j'ai souvent que j'ai de la chance, mais les gens disent mais non, c'est pas de la chance Mais en même temps, je n'aurais pas la recette idéale.

  • Speaker #0

    Je suis d'accord, ce n'est pas de la chance.

  • Speaker #1

    Je n'ai pas la recette parfaite et je me dis que ce qui a fonctionné pour moi peut peut-être ne pas fonctionner pour quelqu'un d'autre. Mais en tout cas, c'est vrai que ça s'est bien goupillé parce que j'ai eu la chance aussi de pouvoir avoir le droit au chômage au tout début. Et quand ça s'est arrêté, c'est pile le moment où je commençais à gagner un SMIC. Et donc, c'était un peu compliqué, mais en tout cas, je pouvais vivre quand même. J'ai eu la chance de ne pas avoir à reprendre un petit boulot comme parfois certaines personnes doivent au début. Ce qui est important, c'est d'avoir vraiment beaucoup d'énergie et de temps à dépenser pour monter son business. Je suis tellement admiratrice des gens qui ont leur business à côté et qui doivent avoir un taf alimentaire à côté parce que finalement, ce taf, il me prend tellement d'énergie et de temps que je trouve ça compliqué de s'investir à fond. J'ai eu la chance, au moment où je n'avais plus d'aide de Pôle emploi, de pouvoir avoir assez de personnes. Ça s'est pérennisé tout simplement avec le bouche à oreille, le fait d'avoir un peu diversifié aussi, le fait d'avoir les formations auto-hypnose. de proposer mes services en entreprise. C'est bête, mais l'entreprise... Bon, là, depuis que je suis en Normandie, j'interviens beaucoup moins en entreprise, mais la rémunération, elle est beaucoup plus haute. Donc, ça permet de pouvoir aussi... Si vous réussissez à avoir une intervention régulière en entreprise, c'est vraiment chouette.

  • Speaker #0

    Tu les avais démarchées, les entreprises ? Comment t'avais fait ?

  • Speaker #1

    Non, pareil, je veux dire, c'était la chance parce que je crois que je n'ai jamais envoyé un mail à une personne, à une entreprise pour dire Coucou, voici ce que je propose C'est souvent, soit c'était quelqu'un qui était venu me voir en séance individuelle et qui travaille dans une entreprise et qui me dit Ah bah tiens, on a une enveloppe bien-être, ça vous dit de venir Ou alors c'est des marques qui m'ont trouvé sur Instagram. C'est pour ça que, bon, moi Instagram c'est… amour-détestation en même temps. J'adore comme je déteste, mais force est de constater que ça porte ses fruits puisque j'ai vraiment beaucoup d'entreprises qui m'ont démarché grâce à Instagram. C'est un peu une vitrine de ce qu'on propose et ça permet de pouvoir vraiment présenter tous les services que l'on a dans sa boîte à outils. Et donc, vraiment, c'est principalement via les réseaux sociaux que j'ai pu intervenir en entreprise. C'est vraiment le fait d'être à la fois visible sur Internet, sur les réseaux, et d'avoir une offre diversifiée qui, je pense, fait que ça a pu pérenniser tout ça. Je ne sais pas s'il n'y a qu'à avoir que les séances individuelles, par exemple. Peut-être que ce ne serait pas suffisant en termes de CR, j'entends.

  • Speaker #0

    Tu dis que c'est de la chance, tu dis que c'est grâce aux réseaux, etc. Mais est-ce que tu te dis que c'est surtout grâce à toi ?

  • Speaker #1

    C'est sûr que ce n'est pas un petit lutin qui fait les posts Instagram et les stories. C'est moi qui les fais, ça c'est sûr. Ça me prend beaucoup de temps et d'énergie, mine de rien. Alors que, bon, on regarde ma page, ce n'est pas non plus… Enfin, voilà, je ne suis pas graphiste, je ne fais pas appel à une community manager. J'ai beaucoup de demandes pour ça en MP. Coucou, je suis community manager. Mais en fait, d'une part, je n'ai pas envie de déléguer ça parce que je me dis que c'est mon compte, c'est moi. Je n'ai pas envie que les posts soient rédigés par quelqu'un d'autre. Et puis, accessoirement, il faut rémunérer cette personne et j'ai envie de bien la rémunérer. Et aujourd'hui, je n'ai pas assez de CA pour dégager le salaire d'une autre personne. Mais je sais que ça pourrait être une bonne chose d'avoir fait appel à une graphiste, etc. Mais après, je me dis, bon, c'est ma patte. Et le retour que j'ai des gens qui me suivent, c'est que, justement, le côté un peu à l'arrache, parfois, c'est plus authentique et les gens circulent. reconnaissent plutôt que sur un truc hyper carré. J'avoue, je ne regarde même pas l'heure à laquelle je poste, mais en fait, je suis une super mauvaise élève, je pense, pour l'algorithme Instagram, mais voilà, j'ai toujours fait comme ça, ça fonctionne. Et peut-être que ça fonctionnera encore mieux si je me penchais un peu plus sur tout ce qui est même le référencement du site Internet, etc. Mais j'avoue, je suis une mauvaise élève pour ça. Mais je pense que c'est l'authenticité qui paye sur ce genre de métier, puisque les gens, ils... Ils viennent nous voir pour faire de l'hypnose ou de la sophro, peu importe ce que vous êtes, mais ils viennent aussi pour nous, ce qu'on dégage.

  • Speaker #0

    Essentiellement,

  • Speaker #1

    bien sûr. Donc du coup, je me dis, si c'est quelqu'un d'autre derrière Insta qui crée pour moi ou en tout cas qui poste, j'aurais l'impression de mentir et que du coup, ce ne serait pas moi. Et donc, la connexion qui se fait déjà avant même la prise de rendez-vous, elle serait fausse, biaisée un petit peu.

  • Speaker #0

    D'accord. Après, ça, je le respecte complètement. C'est ta manière de penser et puis de ce que toi, tu veux donner, de la direction que tu veux donner à tes réseaux, à ton activité. Alors, je reviens quand même sur cette notion de bouche à oreille et donc de chance. C'est pas la première fois que j'entends une praticienne qui s'est lancée dans les années 2016, 2017, 2018, donc avant cette fameuse vague Covid, et qui me dit, voilà, moi, effectivement, le bouche à oreille a beaucoup fonctionné pour moi. J'ai eu de la chance, ce n'est pas la première personne qui le dit. Mais aussi, est-ce que tu ne penses pas que c'est lié au fait qu'après cette vague Covid, il y a eu beaucoup de praticiens qui se sont lancés et qui se sont installés ? Et donc forcément, il y a beaucoup plus d'hypnos, par exemple, au mètre carré. Donc, avoir une stratégie paraît aujourd'hui essentielle.

  • Speaker #1

    Complètement. Je pense que si moi, je m'étais lancée post-Covid, je serais en train de me dire, je vais être en train de me dire, ça n'aurait pas été aussi simple. Vraiment, quand je regarde, c'est un peu la voie royale pour moi. Je me suis formée. Ça allait très rapidement. Le bouche-à-oreille s'est fait parce qu'à l'époque, quand j'ai commencé, j'avais tapé hypnothérapeute Paris autour de moi. J'avais deux hypnos. À la fin, avant de quitter Paris, j'en avais plus d'une quinzaine. Tu vois, c'est énorme. Il y a eu de plus en plus. Aujourd'hui, évidemment, si on se lance... Je pense qu'effectivement, il faut avoir une stratégie derrière bien rodée, bien ficelée, puisqu'on est très très nombreux sur le marché aujourd'hui. Mon côté bisounours me dit qu'il y a de la place pour tout le monde, mais il faut aussi une casquette vraiment business. Moi, j'ai eu le temps de l'avoir sans que ce soit urgentissime, parce qu'il n'y avait pas grand monde sur le marché à l'époque. Mais aujourd'hui, je te rejoins. C'est comme pour le community manager. Moi, ça ne me tente pas, mais j'ai des collègues qui en ont et en vrai, tout se passe très bien. Donc en fait, c'est vraiment, il faut faire en fonction de ses envies, de ses besoins, de son temps. Ça m'amuse quand même. Je prends du plaisir à le faire. Donc c'est aussi ça que j'ai envie de conserver. Donc là, l'idée, c'est de prendre en compte l'état actuel du marché et ses désirs et en fonctionnant de ça, vous voyez effectivement. Là, je pense que si la personne arrive aujourd'hui et qu'elle était un peu en roue libre comme moi à l'époque, je ne sais pas si ça fonctionnerait beaucoup. Ça, c'est sûr.

  • Speaker #0

    Tu parles aussi du fait que tu t'es bougée, que tu as osé te montrer, que tu étais dans des réseaux, des événements. Ça aussi, j'imagine, je pense très fortement que ça a contribué à ton bouche à oreille.

  • Speaker #1

    Oui, complètement. de me dire Ah bah tiens, je connais la cofondatrice de cette marque-là, et puis je rencontre justement sa cousine dans un autre événement, et puis je rencontre du coup le cofondateur de cette autre marque, paf, paf, paf. En fait, ça fait des liens, et donc du coup, c'est bête, mais une personne qui me rencontre, qui ne me connaît ni d'Ave ni d'Adam, si elle sait que je connais son collègue ou son partenaire, tout de suite, il va y avoir un climat de confiance qui va être… plus propices à m'engager ou à me faire intervenir sur cet événement, etc. Il faut savoir aussi, en tout cas, moi, quand je me suis lancée, j'ai fait plein de prestations gratuites. Je ne sais pas si c'est bien ou mal, mais en tout cas, je l'ai fait et ça a apporté une certaine visibilité. Et je me dis, ce que j'ai fait, je suis intervenue gratuitement, mais j'ai rencontré 30 personnes. Et dans ces 30 personnes, il y en a deux qui sont venues me voir en séance individuelle. Et il y en a peut-être une autre qui a donné mon contact à sa grand-mère. Enfin, j'ai n'importe quoi. Mais donc, finalement, bon, voilà, j'ai bossé une heure et demie gratos.

  • Speaker #0

    Ouais, mais tu as su saisir l'opportunité. Tu savais pourquoi tu le faisais. C'était OK.

  • Speaker #1

    C'est ça. Donc, du coup, c'est vrai que je l'ai beaucoup fait. Je le fais encore de temps en temps, d'intervenir gratuitement. Ça dépend pour quelle cause, etc. Mais surtout, si ça me fait plaisir, si j'aime bien la marque, si ça a du sens. Voilà. Pas tout le temps, parce que si j'acceptais toutes les demandes d'intervention gratuite, je ne ferais que ça. Bien sûr, bien sûr.

  • Speaker #0

    Évidemment. Ce que tu dis, du coup, c'est que dans l'entrepreneuriat, il y a besoin quand même d'être proactif, d'oser, d'oser montrer notamment. Donc, ça repasse par le sujet du départ, la confiance et l'estime, parce que sans ça, oser, c'est se montrer, aller dans les réseaux.

  • Speaker #1

    Oui, et c'est se valoriser aussi.

  • Speaker #0

    Ça paraît bête, mais dire voilà ce que j'ai fait souvent on peut dire là, je vais paraître prétentieuse mais en fait, parfois si on ne le dit pas, comment les gens peuvent le savoir ? En fait, qu'on a travaillé avec un tel, qu'on a fait ceci, qu'on a fait cela, qu'on est capable de proposer ce service, même s'il n'est pas sur notre site. Vraiment, c'est d'aller vers les gens, montrer nos services, valoriser nos réussites. Ça, c'est super important en fait. Personne ne le fera à notre place en fait.

  • Speaker #1

    Et d'être opportuniste aussi. Tu as saisi les opportunités de par le gratuit ou le payant, peu importe. Mais en tout cas, tu as su ouvrir les écoutilles, ouvrir tes chakras. Je ne sais pas si là, c'est dans le bon terme. En tout cas, tu as su voir et écouter.

  • Speaker #0

    D'être alerte sur ce qui pouvait être fait, de sentir que parfois, même s'il n'y avait pas une proposition ou une brèche, de dire Ah, ben écoute, moi je peux intervenir là si tu veux. C'est oui, c'est non. Mais peu importe, au moins, toi, tu as proposé quelque chose, ça convient ou pas, peu importe. Mais je suis toujours satisfaite quand j'ai fait le pas de proposer. C'est toujours mieux quand c'est accepté. Mais si ce n'est pas accepté, il ne faut pas le prendre personnellement. Ça ne fitait pas avec l'événement, ce n'est pas grave. Et puis, le contact, il reste dans la poche de cette personne. Et puis, peut-être qu'elle t'appellera dans deux ans. En fait, moi, je me dis qu'il n'y a pas de petite prise de contact. chaque fois que tu vas parler de ton métier à quelqu'un, c'est une graine de semée, en tout cas, de Ah bah tiens, je peux peut-être aller voir Laura en sens individuel. Ah bah tiens, peut-être qu'elle pourrait intervenir pour cet événement. Après, heureusement, je ne pense pas tout le temps. Je ne rentre pas en contact avec les gens que pour ça. Mais en tout cas, je me dis Ouais, il n'y a pas de petites opportunités. Il n'y a pas de petites rencontres.

  • Speaker #1

    C'est très bien dit. J'aurais pas dit mieux. Merci beaucoup, Laura. Est-ce qu'il y a quelque chose que tu voulais rajouter ? qui est important pour toi de transmettre à ceux et celles qui nous écouteront ?

  • Speaker #0

    Oui, c'est vraiment de se dire de s'accorder du temps et beaucoup de bienveillance et pas s'alarmer si les premiers mois, même la première année, ce n'est pas que des réussites. Moi, je vous le souhaite que dès la première année, vous ayez un chiffre d'affaires qui soit excellent et que ce soit vraiment crescendo, crescendo, mais pas de panique si c'est… Pas le cas en fait, c'est vraiment de s'accorder du temps, de la bienveillance et de bosser sur soi. Et parfois, hop, on monte des paliers très rapidement, parfois on sent qu'on stagne depuis quelques semaines, quelques mois, et puis hop, d'un coup, c'est une séance qui va faire que paf, on gagne deux, trois paliers. Et c'est vraiment en pratiquant que vous allez avoir cette légitimité, que vous allez vraiment gonfler votre confiance, quoi, vraiment. Voilà, c'est un conseil qui est très simple, mais c'est de s'accorder du temps et de la bienveillance.

  • Speaker #1

    C'est accorder du temps et de la bienveillance. C'est joliment dit. Merci beaucoup, Laura, d'avoir été avec moi aujourd'hui sur cet épisode. Où est-ce qu'on peut te retrouver, suivre tes actus, suivre ce que tu fais ?

  • Speaker #0

    C'est principalement sur Instagram. Mon compte, c'est hello.hypnose. Mais il y a aussi une page Facebook, mon site Internet où il y a toutes les informations et puis un petit peu LinkedIn. Et puis sinon, vous me retrouvez à Paris ou en Normandie.

  • Speaker #1

    Au bord de la mer.

  • Speaker #0

    Alors non, c'est la Normandie qui n'est pas sur la côte, mais qui est dans les terres. Donc, c'est vraiment à une heure et demie de Paris. Donc, les Parisiens, les Parisiennes, vous êtes les bienvenus. J'ai des gens qui habitent à Argenteuil, et même qui, parfois, préfèrent venir faire des séances en Normandie plutôt qu'à Paris. Ils me disent, en fait, le temps de trajet, c'est le même. Parce qu'avec les bouchons, parfois, c'est tout aussi loin. Donc, du coup, franchement, venez. Ça vous fait un bon bol d'air pur de la campagne. en prime en plus de la séance d'hypnose.

  • Speaker #1

    Bien-être à l'état pur et dans tous les sens. Nature et mental. Et hypnose. Merci beaucoup Laura, je te dis à bientôt et en attendant on se retrouve bientôt pour un nouvel épisode. Merci d'avoir écouté cet épisode. J'espère qu'il sera tédé et éclairé. N'hésite pas à le diffuser à un maximum de personnes. Et n'oublie pas de t'abonner sur mon compte Instagram, lea.mispouli. A bientôt !

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